L'invasion Russe en Ukraine
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Sans commentaire !!
Caduce62- Messages : 15221
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Александр a écrit:
Les ministres de la Défense musclent l'appareil militaire allié
Les ministres de la Défense des 28 pays de l'Otan ont entériné mercredi à Bruxelles une série de mesures visant à renforcer la défense collective des alliés, en premier lieu celle des voisins de la Russie toujours inquiets face à l'expansionnisme de Moscou dans un contexte qui rappelle de plus en plus la période de la Guerre froide. Mais sans oublier le flanc sud de l'Alliance, exposé à une instabilité croissante.
"Nous voulons conserver nos nations en sécurité. Et confrontés à de nombreux défis venant de nombreuses directions, nous devons nous préparer", a-t-il lancé. Du côté belge, le ministre belge de la Défense, Steven Vandeput, a offert mercredi d'affecter un "battle group" (groupement tactique) de près d'un millier d'hommes, bâti autour du 2ème bataillon commando de Flawinne - à la VJTF. Avec d'autres éléments - soutien logistique, avions de combat F-16, hélicoptères Agusta et navires de guerre -, cela représente quelque 1.500 hommes et femmes, a expliqué le ministre. Tout en précisant que cette offre devait encore être approuvée par le Conseil de ministres.
Et la France??
Réponse :
- 1) Elle a positionné 4 "Rafale" (le meilleur avion du monde que toutes les armées nous envient ) pour patrouiller en Pologne ainsi que des frégates qui patrouillent régulièrement en Mer Noire.
- 2) L'armée de l'air combat Daesh en Irak et en Syrie,
- 3) Elle intervient massivement en Afrique centrale pour éliminer les groupes terroristes d'AQMI sur des millions de km2, au Niger, en Mauritanie, au Tchad, en Centre-Afrique, au Mali, afin d'éliminer les groupes terroristes qui peuvent provoquer des attentats à Bruxelles, Paris, Copen Hague ou ailleurs ! Vous savez bien...Ce sont ces territoires où on se bat vraiment, où il y a des coups à prendre, où on déplore de nombreux tués en opération et où, ni la Belgique, ni l'Allemagne, ni UK ne veulent risquer la peau de leurs soldats... C'est autre chose que de faire de la figuration en Pologne ou en Lituanie où on ne risque rien, à part prendre une sérieuse biture à la vodka, le samedi soir en discothèque
Autre question ?
Krispoluk- Messages : 9854
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Krispoluk a écrit:Autre question ?
Oui, où t'étais disparu, m'inquiétais!!
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Александр a écrit:Krispoluk a écrit:Autre question ?
Oui, où t'étais disparu, m'inquiétais!!
Merci de t'inquiéter
Mais la mauvaise herbe ne crève jamais...Dommage diront certain(e)s
J'étais simplement en panne d'ordi, c'est réparé maintenant
Krispoluk- Messages : 9854
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ah ben il doit y avoir une épidémie, n'ai plus le net à la casa . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Le dernier rapport de l'OSCE
Font concurence à l'état islamique:
Ukraine: Les séparatistes détruisent un Marthine Tayou
Triste nouvelle à nouveau : les séparatistes pro-russes qui occupent Donetsk en Ukraine ont fait sauter une oeuvre gigantesque de l’artiste camerounais vivant à Gand, Pascale Marthine Tayou (qui a une rétrospective actuellement à Bozar).
En hommage aux femmes de Donetsk et leur action après la guerre, il avait réalisé « Make Up », énorme rouge à lèvres posé au-dessus d’une cheminée d’usine à 40 m.
Cette œuvre avait été commandée par un groupe culturel mais l’ex-usine est devenue la prison et le camp d’entraînement des milices pros-Russes.
Ukraine: "rien ne s'est passé" depuis les accords de Minsk
"Rien de s'est passé" dans la mise en oeuvre par la Russie des accords de Minsk du 12 février, déplore le président ukrainien Petro Porochenko, accusant au contraire Moscou de "continuer à envoyer troupes, armes et financements" aux "terroristes du Donbass".
Dans une interview au Corriere della Sera, le président ukrainien s'affirme "prêt au dialogue", mais assure que Moscou n'a rien entrepris pour "le cessez-le-feu, le retrait de l'artillerie lourde, la libération des prisonniers et l'accès immédiat des inspecteurs de l'Organisation de sécurité et de coopération en Europe (OSCE) dans les zones de conflit".
Les sanctions européennes sont nécessaires "tant que la Russie ne se persuadera pas de retirer ses troupes d'occupation de mon pays", car "les sanctions sont un instrument pour rendre la négociation crédible", argumente Porochenko. "Aujourd'hui, par ordre de Poutine, sont amassés sur notre territoire 200.000 hommes et un arsenal de chars, de systèmes lance-missiles, de missiles anti-aériens".
"La Russie continue à envoyer des troupes, des armes, des financements pour un milliard de dollars aux terroristes du Donbass" (combattants prorusses), assure-t-il.
Confirmation du côté de l'OTAN:
Putin Not Done in Eastern Ukraine, NATO's Top General Says
Russian President Vladimir Putin is not done in eastern Ukraine, NATO's top commander said on Thursday, cautioning that Russia has been building up supplies on its border with Ukraine and keeping its military options open.
Il faudra compter 6-7 ans pour intégrer l'OTAN:
Підготовка до вступу України в НАТО триватиме мінімум 6-7 років – Порошенко
Про вступ України до НАТО можна буде говорити не раніше ніж за шість-сім років.
Про це в інтерв’ю виданню Corriere della Sera заявив президент України Петро Порошенко.
«Час ще не прийшов. Щоб приєднатися до НАТО, ми повинні відповідати низці вимог. Ми працюємо над реформами в середині країни, в економічній, соціальній, адміністративній сферах. Це буде довгий процес: це займе щонайменше 6-7 років. Коли ми будемо готові, ми будемо скликати референдум, щоб запитати народ України, чи повинні ми входити в НАТО, чи ні», – зазначив президент.
Одночасно він наголосив, що у світі немає іншої системи, яка може забезпечити безпеку так, як НАТО.
Font concurence à l'état islamique:
Ukraine: Les séparatistes détruisent un Marthine Tayou
Triste nouvelle à nouveau : les séparatistes pro-russes qui occupent Donetsk en Ukraine ont fait sauter une oeuvre gigantesque de l’artiste camerounais vivant à Gand, Pascale Marthine Tayou (qui a une rétrospective actuellement à Bozar).
En hommage aux femmes de Donetsk et leur action après la guerre, il avait réalisé « Make Up », énorme rouge à lèvres posé au-dessus d’une cheminée d’usine à 40 m.
Cette œuvre avait été commandée par un groupe culturel mais l’ex-usine est devenue la prison et le camp d’entraînement des milices pros-Russes.
Ukraine: "rien ne s'est passé" depuis les accords de Minsk
"Rien de s'est passé" dans la mise en oeuvre par la Russie des accords de Minsk du 12 février, déplore le président ukrainien Petro Porochenko, accusant au contraire Moscou de "continuer à envoyer troupes, armes et financements" aux "terroristes du Donbass".
Dans une interview au Corriere della Sera, le président ukrainien s'affirme "prêt au dialogue", mais assure que Moscou n'a rien entrepris pour "le cessez-le-feu, le retrait de l'artillerie lourde, la libération des prisonniers et l'accès immédiat des inspecteurs de l'Organisation de sécurité et de coopération en Europe (OSCE) dans les zones de conflit".
Les sanctions européennes sont nécessaires "tant que la Russie ne se persuadera pas de retirer ses troupes d'occupation de mon pays", car "les sanctions sont un instrument pour rendre la négociation crédible", argumente Porochenko. "Aujourd'hui, par ordre de Poutine, sont amassés sur notre territoire 200.000 hommes et un arsenal de chars, de systèmes lance-missiles, de missiles anti-aériens".
"La Russie continue à envoyer des troupes, des armes, des financements pour un milliard de dollars aux terroristes du Donbass" (combattants prorusses), assure-t-il.
Confirmation du côté de l'OTAN:
Putin Not Done in Eastern Ukraine, NATO's Top General Says
Russian President Vladimir Putin is not done in eastern Ukraine, NATO's top commander said on Thursday, cautioning that Russia has been building up supplies on its border with Ukraine and keeping its military options open.
U.S. General Philip Breedlove, NATO's supreme allied commander, said the border between Ukraine and Russia was "wide open," allowing free movement of equipment and supplies.
Force levels on Russia's side of the border had not changed much in recent months, Breedlove said, but U.S. military officials had observed in Russia a "stocking of important supplies, ammunition, etc, to levels that would support operations".
Inside Ukraine, where pro-Russian separatists are battling Ukrainian forces, Breedlove said "we see a force that has been trained, that is led by Russian leadership, ... and is ready to do whatever mission is required of it in the Donbass (region)."
"I don't think Mr. Putin is done in eastern Ukraine," Breedlove told reporters, and Kiev, despite Moscow's hopes, was still looking to the West for support.
Il faudra compter 6-7 ans pour intégrer l'OTAN:
Підготовка до вступу України в НАТО триватиме мінімум 6-7 років – Порошенко
Про вступ України до НАТО можна буде говорити не раніше ніж за шість-сім років.
Про це в інтерв’ю виданню Corriere della Sera заявив президент України Петро Порошенко.
«Час ще не прийшов. Щоб приєднатися до НАТО, ми повинні відповідати низці вимог. Ми працюємо над реформами в середині країни, в економічній, соціальній, адміністративній сферах. Це буде довгий процес: це займе щонайменше 6-7 років. Коли ми будемо готові, ми будемо скликати референдум, щоб запитати народ України, чи повинні ми входити в НАТО, чи ні», – зазначив президент.
Одночасно він наголосив, що у світі немає іншої системи, яка може забезпечити безпеку так, як НАТО.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Drones Find Russian Base Inside Ukraine
Aerial footage finds smoking-gun evidence of Russian army involvement in the conflict. More war is inevitable.
Dnipro-1, one of Ukraine’s many pro-government vounteer regiments, today released a video compiling drone footage of a Russian military camp just south of the village of Sontsevo in the Donetsk region.
Two drone flights were made over the same area, two weeks apart. Over that time, the camp grew from a small collection of tents and engineering vehicles into a fully-fledged forward operating base (FOB), complete with tanks, communications equipment, personnel quarters and even new roads.
What makes this already impressive discovery even more startling is the location—less than 12 kilometers from the Ukrainian front-line settlements of Granitnoye and Novolaspa. This area, to the east of Volnovakha and the Donetsk-Mariupol highway, has seen a slow but steady intensification of violence over recent months, as well as a buildup of Russian troops and armor in separatist-held territory behind the front lines.
What’s significant about where this Russian FOB is located is that it’s sandwiched between (Ukrainian-held Volnovakha) and (separatist-held) Telmanovo, and would therefore play a lead role in any forthcoming Russian offensive on Mariupol, the port city on the Sea of Azov which also happens to the economic powerhouse in the Donetsk region. The separatists have nothing comparable to Mariupol in their possession and they want it, as Alexander Zakharchenko, the head of the so-called Donetsk People’s Republic, has stated repeatedly to journalists.
Reinforcements from this FOB would allow separatists to mount a pincer maneuver to cut Ukrainian forces in Mariupol off from support from the north. I outlined such a plan at the beginning of this year and the evidence is now mounting that the Russians are indeed preparing for such a move.
Earlier this month, the Organization for Security and Co-operation in Europe reported spotting large quantities of armor and troops in Komsomolskoye and Razdolnoye, which respectively lie 15 and 10 kilometers from the base found by Dnipro-1.
On June 17 our team at The Interpreter reported on evidence culled from social media that proved the presence of a training camp in Razdolnoye, equipped with tanks, infantry fighting vehicles, and Grad rocket launchers.
But today’s video shows something much greater in scale.
When Dnipro-1 first flew over the area on May 20, they filmed around 70 troops, several trucks and engineering vehicles and construction equipment. At least two T-72 tanks and a communications vehicle can also be seen.
Only 15 days later, on June 4, the regiment carried out another drone flight. Russian military engineers had moved fast, constructing a large base, complete with new roads, a parade square, and trenches covering an area of around a hectare. The roads are even lined with reflective markers.
We can now see at least nine T-72 tanks, one of which is equipped with mine-clearing gear, and several fuel bowsers, some of which are parked in protective dugouts. At least one communications vehicle and an anti-tank gun can also be seen. Tents for accommodation, meetings, and cooking are laid out across the camp. Structures have been erected to mask some of the tanks from being seen from ground level and the whole complex is sheltered by woods.
This is quite clearly a base intended for a large-scale future deployment, one that could be instrumental in an assault to the west toward Volnovakha.
Just this morning, the Ukrainian military reported that Russian-backed forces had shelled Granitnoye and Starognatovka, two of the nearest frontline towns to Sontsevo. This has been a regular occurrence, despite the “ceasefire” signed between both parties in Minsk last February, mere hours before the fall of Debaltsevo to the separatists. But June has seen an increase in the number of attacks and, the military command in Mariupol said today, the range.
For the first time since the second Minsk talks, the past month has heralded renewed attacks on Ukrainian positions on the Donetsk-Mariupol highway itself. Last night, the Ukrainians report, the frontline town of Novotroitskoye, just north of Volnovakha, was shelled.
It is in this context that the repeated assaults on Marinka, a southwestern suburb of Donetsk, should be evaluated. Pushing the Ukrainians back from the area southwest of Donetsk and off the highway would allow the Russians to isolate and pin down the defenders of Mariupol from the north, while their forces continue to press through Shirokino on the Azov coast.
The rapid development of this base suggests the time for such an attack may be drawing nearer.
Aerial footage finds smoking-gun evidence of Russian army involvement in the conflict. More war is inevitable.
Dnipro-1, one of Ukraine’s many pro-government vounteer regiments, today released a video compiling drone footage of a Russian military camp just south of the village of Sontsevo in the Donetsk region.
Two drone flights were made over the same area, two weeks apart. Over that time, the camp grew from a small collection of tents and engineering vehicles into a fully-fledged forward operating base (FOB), complete with tanks, communications equipment, personnel quarters and even new roads.
What makes this already impressive discovery even more startling is the location—less than 12 kilometers from the Ukrainian front-line settlements of Granitnoye and Novolaspa. This area, to the east of Volnovakha and the Donetsk-Mariupol highway, has seen a slow but steady intensification of violence over recent months, as well as a buildup of Russian troops and armor in separatist-held territory behind the front lines.
What’s significant about where this Russian FOB is located is that it’s sandwiched between (Ukrainian-held Volnovakha) and (separatist-held) Telmanovo, and would therefore play a lead role in any forthcoming Russian offensive on Mariupol, the port city on the Sea of Azov which also happens to the economic powerhouse in the Donetsk region. The separatists have nothing comparable to Mariupol in their possession and they want it, as Alexander Zakharchenko, the head of the so-called Donetsk People’s Republic, has stated repeatedly to journalists.
Reinforcements from this FOB would allow separatists to mount a pincer maneuver to cut Ukrainian forces in Mariupol off from support from the north. I outlined such a plan at the beginning of this year and the evidence is now mounting that the Russians are indeed preparing for such a move.
Earlier this month, the Organization for Security and Co-operation in Europe reported spotting large quantities of armor and troops in Komsomolskoye and Razdolnoye, which respectively lie 15 and 10 kilometers from the base found by Dnipro-1.
On June 17 our team at The Interpreter reported on evidence culled from social media that proved the presence of a training camp in Razdolnoye, equipped with tanks, infantry fighting vehicles, and Grad rocket launchers.
But today’s video shows something much greater in scale.
When Dnipro-1 first flew over the area on May 20, they filmed around 70 troops, several trucks and engineering vehicles and construction equipment. At least two T-72 tanks and a communications vehicle can also be seen.
Only 15 days later, on June 4, the regiment carried out another drone flight. Russian military engineers had moved fast, constructing a large base, complete with new roads, a parade square, and trenches covering an area of around a hectare. The roads are even lined with reflective markers.
We can now see at least nine T-72 tanks, one of which is equipped with mine-clearing gear, and several fuel bowsers, some of which are parked in protective dugouts. At least one communications vehicle and an anti-tank gun can also be seen. Tents for accommodation, meetings, and cooking are laid out across the camp. Structures have been erected to mask some of the tanks from being seen from ground level and the whole complex is sheltered by woods.
This is quite clearly a base intended for a large-scale future deployment, one that could be instrumental in an assault to the west toward Volnovakha.
Just this morning, the Ukrainian military reported that Russian-backed forces had shelled Granitnoye and Starognatovka, two of the nearest frontline towns to Sontsevo. This has been a regular occurrence, despite the “ceasefire” signed between both parties in Minsk last February, mere hours before the fall of Debaltsevo to the separatists. But June has seen an increase in the number of attacks and, the military command in Mariupol said today, the range.
For the first time since the second Minsk talks, the past month has heralded renewed attacks on Ukrainian positions on the Donetsk-Mariupol highway itself. Last night, the Ukrainians report, the frontline town of Novotroitskoye, just north of Volnovakha, was shelled.
It is in this context that the repeated assaults on Marinka, a southwestern suburb of Donetsk, should be evaluated. Pushing the Ukrainians back from the area southwest of Donetsk and off the highway would allow the Russians to isolate and pin down the defenders of Mariupol from the north, while their forces continue to press through Shirokino on the Azov coast.
The rapid development of this base suggests the time for such an attack may be drawing nearer.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Dans le même ordre d'idée:
Les masques sont tombés : l’Unité « Donetsk » de l’armée russe
Par @BuTaJIu4eK, krmvictory et Irakli Komaxidze
Dans le cadre d’une enquête ROSO de longue haleine, l’équipe InformNapalm, a découvert l’emplacement exact d’un camp conjoint des soldats russes de la 138e brigade autonome de fusiliers motorisés (Unité N° 02511, basée à Kamenka, région de Leningrad, District militaire occidental) et des soldats de l’unité de missiles anti-aériens du groupe de la 20e brigade autonome de fusiliers motorisés (Unité N° 22220, basée à Volgograd, District militaire sud) à propos duquel nous avons déjà rapporté des informations.
Après avoir analysé plusieurs centaines de profils de soldats russes, il est devenu clair que ces unités se trouvent de façon permanente à la frontière avec l’Ukraine, au moins depuis l’été 2014, et qu’elles ont mené des tâches de combat sur le territoire de la partie occupée du Donbass. Ces missions de combat ont été menées en uniforme de la soi-disant « milice populaire » avec insignes des groupes de la « RPD/RPL » (ou « Novorossia »).
Emplacement du camp
Jusqu’à la mi-été 2014 se trouvait un grand camp dans le village Kouïbychevo (région de Rostov, Russie), doté de divers équipements techniques, d’armement, de munitions, et même d’un héliport. Tout cela peut être vu sur la carte Google Maps du 15/08/2014.
Et les cartes de Google disponibles à partir du 14/09/2014 montrent que le grand dépôt est devenu pratiquement vide.
Après avoir analysé et comparé les cartes autour du village de Kouïbychevo avec les données des profils des soldats russes, il est devenu clair que le grand camp a divisé en plusieurs petits. Les spécialistes des télécommunications et ceux de la défense aérienne ont été relogés sur les hauteurs. Ce sont précisément les soldats des 138e et 20e brigades de fusiliers, comme le montrent les photos ci-dessous.
Quant au dépôt de munitions, dont nous avons déjà parlé il se trouve un peu en contrebas sur le terrain. Ce ne sont pas tous les camps de la région, mais le camp principal près du village de Kouïbychevo.
Situation actuelle du camp de soldats russes des 138e et 20e brigades sur les cartes de Google et de Yandex.
Le lien ainsi que l’appartenance à ce camp de tous les soldats russes cités plus bas dans l’article, peut se faire facilement au moyen des photos (les principaux protagonistes sont indiqués) où les soldats posent soit ensemble, soit à différents endroits du camp : à côté du bassin d’eau, qui se situe non loin du camp dans le village de Kouïbychevo, et certains des soldats russes ont même été enregistrés sur le territoire de l’Ukraine dans le Donbass occupé.
Présentons donc maintenant dans l’ordre les preuves essentielles.
Chez le soldat des transmissions Vanya Podorozhny de la 138e brigade, nous observons sur les photos hivernales d’intéressantes technologies militaires : une station de radio « Kasta » et, dans le fond, 3 complexes de missiles anti-aériens « Tor ».
Nous rappelons qu’un complexe de missiles anti-aérien « Tor » a été vu dans Chakhtarsk (Ukraine) en janvier 2015 et que cette ville est juste du côté de Kouïbychevo. Sur la photo printanière d’Alexander Okovantsev, nous retrouvons le complexe de missile anti-aérien « Tor » du même camp.
Y pose également Rouslan Isbaïev sur fond de complexe « Tor ». Si vous ne l’aviez pas remarqué, notez s’il vous plaît que le soldat russe est déjà habillé avec les insignes de la « RPD » et de la « Nouvelle Russie ». Cette image a très probablement encore été prise dans le camp près du village de Kouïbychevo avant la poursuite de la mission vers le Donbass ukrainien. Отметим, что российский солдат Руслан Избаев еще не раз засветится с такими шевронами.
Rouslan Isbaïev et Gregory Zhigolev. A l’arrière : le complexe de missile anti-aérien « Tor »
Grâce à un autre militaire russe, Alexander Kokchine, nous une partie du camp avec le bassin qui est situé à côté ici sur la carte). Nous y verrons beaucoup d’autres militaires russes, mais intéressons-nous tout d’abord à Rouslan Isbaïev et Vlad Sadovnitchyi.
Beaucoup de soldats russes de ce camp se sont photographiés devant le monument dans le village de Kouïbychevo (Photo sur Panoramio). En voici quelques-uns :
– Alexey Artiouchine, qui a déjà été repéré par nous en mars de cette année et mentionné dans un article. Notez ici encore que, dans cet article, Artiouchine apparaît en uniforme de la « milice populaire de la RPD » et à côté d’un soldat russe dans le même uniforme avec les insignes de la « Nouvelle Russie ».
– Vlad Sadovnitchyi, soldat russe, vu en « séparatiste de la RPD » et photographié avec les insignes « RPD » et « Nouvelle Russie ». Voir photo ci-dessous.
Il se trouve qu’il existe un petit héliport pas loin de camp, qui n’est certes pas aussi bien équipé que l’aérodrome du camp principal. Voila les photos :
Photos prises dans le Donbass ukrainien.
Et pour finir, Vania Podorozhnyi, la star de l’article, soldat russe de la 138e brigade qui nous a fourni tant de photos intéressantes.
Une photo sur fond de véhicule militaire KAMAZ avec des plaques d’immatriculation « DK 3106″ et les insignes « RPD » sur son uniforme, ce qui témoigne de son appartenance au corps « Donetsk », à savoir la « RPD ».
C’est dans la rue Setchenov qu’a été observé le mouvement d’un complexe de missiles anti-aérien « Strela-10″ était avec ce signe tactique (le carré avec une flèche) non loin du magasin « DonetskRyba ». (https://www.youtube.com/watch?v=GwDdqh761fI)
Nous avons vu maintenant comment un soldat russe se transforme facilement en « milicien populaire », comment les soldats russes se déplacent librement sur le territoire de la Russie avec les insignes de la soi-disant « milice de Nouvelle Russie » (ou « RPL », « RPD »), comment de la technique militaire russe travers le pays librement avec des plaques d’immatriculation « DK » sans être accompagnée ni entravée par les organes chargées de faire respecter la loi et comment les autorités russes ne posent même pas de questions à ces soldats qui ne font pas non plus arrêter. Pourquoi ?
Eh bien, parce que « DK » c’est l’unité Donetsk de l’armée russe, et que « LK » est donc l’unité de Louhansk. Un point c’est tout. Et toute cette rhétorique sur la « milice populaire » sous différents noms « RPD », « RPL », etc. est une pure fiction, qui vise à faire bonne figure dans un sale jeu…
Les masques sont tombés : l’Unité « Donetsk » de l’armée russe
Par @BuTaJIu4eK, krmvictory et Irakli Komaxidze
Dans le cadre d’une enquête ROSO de longue haleine, l’équipe InformNapalm, a découvert l’emplacement exact d’un camp conjoint des soldats russes de la 138e brigade autonome de fusiliers motorisés (Unité N° 02511, basée à Kamenka, région de Leningrad, District militaire occidental) et des soldats de l’unité de missiles anti-aériens du groupe de la 20e brigade autonome de fusiliers motorisés (Unité N° 22220, basée à Volgograd, District militaire sud) à propos duquel nous avons déjà rapporté des informations.
Après avoir analysé plusieurs centaines de profils de soldats russes, il est devenu clair que ces unités se trouvent de façon permanente à la frontière avec l’Ukraine, au moins depuis l’été 2014, et qu’elles ont mené des tâches de combat sur le territoire de la partie occupée du Donbass. Ces missions de combat ont été menées en uniforme de la soi-disant « milice populaire » avec insignes des groupes de la « RPD/RPL » (ou « Novorossia »).
Emplacement du camp
Jusqu’à la mi-été 2014 se trouvait un grand camp dans le village Kouïbychevo (région de Rostov, Russie), doté de divers équipements techniques, d’armement, de munitions, et même d’un héliport. Tout cela peut être vu sur la carte Google Maps du 15/08/2014.
Et les cartes de Google disponibles à partir du 14/09/2014 montrent que le grand dépôt est devenu pratiquement vide.
Après avoir analysé et comparé les cartes autour du village de Kouïbychevo avec les données des profils des soldats russes, il est devenu clair que le grand camp a divisé en plusieurs petits. Les spécialistes des télécommunications et ceux de la défense aérienne ont été relogés sur les hauteurs. Ce sont précisément les soldats des 138e et 20e brigades de fusiliers, comme le montrent les photos ci-dessous.
Quant au dépôt de munitions, dont nous avons déjà parlé il se trouve un peu en contrebas sur le terrain. Ce ne sont pas tous les camps de la région, mais le camp principal près du village de Kouïbychevo.
Situation actuelle du camp de soldats russes des 138e et 20e brigades sur les cartes de Google et de Yandex.
Le lien ainsi que l’appartenance à ce camp de tous les soldats russes cités plus bas dans l’article, peut se faire facilement au moyen des photos (les principaux protagonistes sont indiqués) où les soldats posent soit ensemble, soit à différents endroits du camp : à côté du bassin d’eau, qui se situe non loin du camp dans le village de Kouïbychevo, et certains des soldats russes ont même été enregistrés sur le territoire de l’Ukraine dans le Donbass occupé.
Présentons donc maintenant dans l’ordre les preuves essentielles.
Chez le soldat des transmissions Vanya Podorozhny de la 138e brigade, nous observons sur les photos hivernales d’intéressantes technologies militaires : une station de radio « Kasta » et, dans le fond, 3 complexes de missiles anti-aériens « Tor ».
Nous rappelons qu’un complexe de missiles anti-aérien « Tor » a été vu dans Chakhtarsk (Ukraine) en janvier 2015 et que cette ville est juste du côté de Kouïbychevo. Sur la photo printanière d’Alexander Okovantsev, nous retrouvons le complexe de missile anti-aérien « Tor » du même camp.
Y pose également Rouslan Isbaïev sur fond de complexe « Tor ». Si vous ne l’aviez pas remarqué, notez s’il vous plaît que le soldat russe est déjà habillé avec les insignes de la « RPD » et de la « Nouvelle Russie ». Cette image a très probablement encore été prise dans le camp près du village de Kouïbychevo avant la poursuite de la mission vers le Donbass ukrainien. Отметим, что российский солдат Руслан Избаев еще не раз засветится с такими шевронами.
Rouslan Isbaïev et Gregory Zhigolev. A l’arrière : le complexe de missile anti-aérien « Tor »
Grâce à un autre militaire russe, Alexander Kokchine, nous une partie du camp avec le bassin qui est situé à côté ici sur la carte). Nous y verrons beaucoup d’autres militaires russes, mais intéressons-nous tout d’abord à Rouslan Isbaïev et Vlad Sadovnitchyi.
Alexander Kokchine Derrière à gauche : le bassin
À gauche : Vlad Sadovnitchyi À droite : Timour Sagandykov et Rouslan Isbaïev Derrière à gauche : le bassin
Ci-dessous, toutes les photos importantes et qui font le lien avec le camp :Beaucoup de soldats russes de ce camp se sont photographiés devant le monument dans le village de Kouïbychevo (Photo sur Panoramio). En voici quelques-uns :
– Alexey Artiouchine, qui a déjà été repéré par nous en mars de cette année et mentionné dans un article. Notez ici encore que, dans cet article, Artiouchine apparaît en uniforme de la « milice populaire de la RPD » et à côté d’un soldat russe dans le même uniforme avec les insignes de la « Nouvelle Russie ».
– Vlad Sadovnitchyi, soldat russe, vu en « séparatiste de la RPD » et photographié avec les insignes « RPD » et « Nouvelle Russie ». Voir photo ci-dessous.
Il se trouve qu’il existe un petit héliport pas loin de camp, qui n’est certes pas aussi bien équipé que l’aérodrome du camp principal. Voila les photos :
Photos prises dans le Donbass ukrainien.
Et pour finir, Vania Podorozhnyi, la star de l’article, soldat russe de la 138e brigade qui nous a fourni tant de photos intéressantes.
Une photo sur fond de véhicule militaire KAMAZ avec des plaques d’immatriculation « DK 3106″ et les insignes « RPD » sur son uniforme, ce qui témoigne de son appartenance au corps « Donetsk », à savoir la « RPD ».
Vania Podorozhnyi
Il convient de mentionner en passant l’appartenance du KAMAZ avec le numéro « DK 3106″ à l’unité anti-aérienne de la « RPD » La photo prise dans la cour du garage KomAuto (adresse : 7 rue Setchenov, à Donetsk) en témoigne : Véhicules avec les plaques « DK 3111″, « DK 3109″ et les signes tactiques appliqués sur la porte, un carré avec une flèche au milieu.C’est dans la rue Setchenov qu’a été observé le mouvement d’un complexe de missiles anti-aérien « Strela-10″ était avec ce signe tactique (le carré avec une flèche) non loin du magasin « DonetskRyba ». (https://www.youtube.com/watch?v=GwDdqh761fI)
Nous avons vu maintenant comment un soldat russe se transforme facilement en « milicien populaire », comment les soldats russes se déplacent librement sur le territoire de la Russie avec les insignes de la soi-disant « milice de Nouvelle Russie » (ou « RPL », « RPD »), comment de la technique militaire russe travers le pays librement avec des plaques d’immatriculation « DK » sans être accompagnée ni entravée par les organes chargées de faire respecter la loi et comment les autorités russes ne posent même pas de questions à ces soldats qui ne font pas non plus arrêter. Pourquoi ?
Eh bien, parce que « DK » c’est l’unité Donetsk de l’armée russe, et que « LK » est donc l’unité de Louhansk. Un point c’est tout. Et toute cette rhétorique sur la « milice populaire » sous différents noms « RPD », « RPL », etc. est une pure fiction, qui vise à faire bonne figure dans un sale jeu…
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Traduction française de l'entretien avec Oleh Odnorojenko, idéologue du régiment Azov
Publié le 1 juillet 2015 par UkraineReconquista
Olena Semenyaka : Gloire à l’Ukraine !
Oleh Odnorojenko : Gloire aux héros !
OS : Monsieur Odnorojenko, j’ai passé en revue les questions les plus fréquemment posées par les soutiens étrangers du régiment Azov et les lecteurs de la page « Azov Reconquista ». Les premières ont trait aux liens entre « L’Assemblée Sociale-Nationale » (SNA) et la vue-du-monde du régiment Azov. Quelle est la part d’éléments idéologiques de la première qui se retrouve dans les écrits et les documents publiés par ce dernier ?
OO : A la base, le régiment Azov poursuit la lutte engagée par les patriotes et les nationalistes ukrainiens, qui évidemment, n’a pas commencé l’année dernière, mais beaucoup plus tôt. L’initiative de créer le régiment revient aux dirigeants des organisations « Patriote d’Ukraine » et « Assemblée Sociale-Nationale ». De ce fait, la direction de ces structures coïncide à présent avec celle du régiment.
Aussi, dans cet ordre d’idée, il serait intéressant de connaître votre opinion au sujet de l’assistance américaine, en particulier du point de vue militaire. Approuveriez-vous un tel soutien, sur une grande échelle, à l’Ukraine en guerre avec la Russie et les forces prorusses ?
OO : Vous savez, dans le domaine des actions militaires et du combat politique, on ne choisit pas toujours ses alliés.
Bien entendu, nous sommes totalement en faveur de toutes sortes de soutien de la part de l’étranger en faveur de l’Etat ukrainien.
D’autre part, nous devons être conscients du fait que personne ne gagnera cette guerre pour nous, ce qui fait que nous devons avant tout, compter sur nos propres forces et les développer. Aussi, nous devons utiliser au mieux toute aide venue de l’étranger : si nous avons l’assistance d’instructeurs, ils doivent se charger des meilleures unités de combat.
Bien sûr, nous ne refuserions pas une aide et un soutien plus importants de la part d’autres structures, mais nous en avons besoin pour agir pour le mieux au service de notre pays, pour faire en sorte que notre armée soit mieux préparée au combat, que notre appareil d’Etat puisse fonctionner efficacement et que la société ukrainienne en vienne à comprendre qu’elle doit résoudre ses problèmes intérieurs et extérieurs elle-même.
Mais tout pays, dans des circonstances identiques, aurait besoin d’une telle aide venue de l’étranger.
OS : Et en ce qui concerne la géopolitique ? La question qui suit est liée aux précédentes : quelle est l’attitude du régiment Azov au sujet de l’intégration européenne et d’une possible entrée dans l’OTAN, dans la mesure où il développe ses propres priorités et orientations géopolitiques ?
OO : Il est nécessaire ici de poser la question de manière plus appropriée. Que signifie intégration européenne ?
C’est une chose si cela représente une interaction entre les peuples européens qui adhèrent aux valeurs traditionnelles, l’Europe traditionnelle, comprise comme celle des nations européennes qui partagent des problèmes, des intérêts et à la base, des manières communes de résoudre ces mêmes problèmes.
C’en est une autre, complètement différente, si, par intégration européenne, on entend l’intégration à l’Union Européenne, car celle-ci, est avant tout une négation de l’Europe en tant que telle dans la mesure où nous ne retrouvons pas dans l’UE, les principes de base qui associent la notion d’Europe à celle de la civilisation européenne, propre à l’Europe et à chaque nation européenne.
C’est pourquoi, nous ne pouvons clairement approuver les efforts d’intégration qui visent à renforcer ou à étendre l’UE, que nous pouvons considérer de manière réaliste, dans les conditions actuelles, comme une Union soviétique finissante dans laquelle un discours officiel domine, mais personne, des politiciens à la société, n’y croit vraiment.
Par-dessus tout, la posture de l’UE, surtout dans le contexte de l’agression russe, est ambivalente, c’est le moins que l’on puisse dire.
C’est pourquoi, je ne vois pas de perspectives dans l’UE, alors que j’en décèle dans une interaction, une alliance entre les nations libres d’Europe.
OS : Merci. Il se trouve que les gens associent souvent le régiment « Azov » à l’idée du Bloc Baltique-Mer Noire ou Alliance Baltique-Mer Noire. Que pensez-vous de cela en général et y a-t-il des projets concrets ou des orientations dans ce sens ? Avec des plans à l’avenir ?
OO : Oui, sans aucun doute, lorsque l’on parle des intérêts de l’Ukraine ou d’un autre pays voisins, nous constatons que l’UE et l’OTAN ont échoué à s’acquitter de leurs tâches.
Nous voyons qu’ils sont impuissants. Indéniablement si l’on parle de sécurité régionale, au sujet des menaces venues de l’Est, qui sont avérées à présent, mais pas seulement elles. Je pense à celles venues du Sud qui sont souvent oubliées. Si l’on évoque ce format de sécurité régionale, il est évident que l’Ukraine devrait devenir l’initiatrice et l’outil visant à la création d’une alliance des pays de l’axe Baltique-Mer Noire, car c’est une union géopolitique qui va naturellement de soit.
Il est également clair aujourd’hui que l’Etat ukrainien ne fait aucun pas sérieux vers la réalisation d’un tel projet géopolitique, mais d’un autre côté, nous voyons que le Belarus, les pays baltes, la Lituanie, la Géorgie ou la Moldavie, considèrent l’Ukraine comme le leader naturel de cet espace. Nous pouvons également rappeler que de telles initiatives géopolitiques avaient été mises en œuvre dans les années 90 avec le bloc GUUAM qui comprenait la Géorgie, l’Ukraine, l’Ouzbékistan, la Moldavie et l’Azerbaïdjan. Les élites politiques et « l’establishment » de ces pays comprennent que cette perspective géopolitique constitue un moyen de résoudre leurs problèmes nationaux.
Ils voient l’Ukraine comme un leader naturel et le fait que cette dernière, en raison de l’immaturité de ses élites politiques, n’ait pas encore suggéré une telle idée et ne travaille pas à sa concrétisation, constitue selon moi quelque chose de temporaire.
Au moins, les volontaires nationalistes ukrainiens qui, à présent, défendent l’Ukraine les armes à la main, considèrent l’Ukraine comme un pays avec de vastes perspectives et formeront dans un avenir proche la base pour une nouvelle élite ukrainienne, comprennent très bien ces problèmes, soulèvent ces questions et les discutent. Et je pense que très bientôt, nous passerons des spéculations théoriques à la réalisation pratique.
En fait, cette dernière est, jusqu’à un certain point déjà en cours, étant donné qu’au sein des formations de volontaires, le régiment Azov en particulier, des ressortissants de ces pays servent en tant que combattants ou volontaires affectés à des tâches diverses, et porteront bien haut, j’en suis convaincu, l’idéal d’une intégration Baltique-Mer Noire avec l’Ukraine, dans leurs propres pays.
OS : Y a-t-il un espoir de voir l’Europe occidentale se connecter à cette union ?
Cela signifie-t-il se projeter dans une plus vaste perspective géopolitique et comment cela peut-il se relier au projet « Azov Reconquista » ? Quelle en est son essence ?
OO : L’Europe occidentale est bien entendu partie intégrante de la Grande Europe, même si elle a ses propres problèmes et que ses sociétés sont en état d’anabiose. Je veux dire par là qu’il existe un niveau élevé d’activité civile en Ukraine avec une forte mobilisation de volontaires qui met l’Europe occidentale en situation d’infériorité dans ce domaine. Dans de telles conditions, l’Ukraine doit apparaître comme un exemple.
L’Europe est capable de se reconstruire sur ses marches, ce que nous voyons en ce moment en Ukraine, et cela est valable pour tout autre de ses parties constitutives. C’est pourquoi, je pense que l’Europe a plutôt un brillant avenir pour lequel il est juste nécessaire de résoudre les problèmes de manière appropriée et de trouver les bonnes solutions à cet effet.
OS : Oui, cela semble vraiment encourageant. Que rétorqueriez-vous à nos opposants, critiques, ennemis, aussi bien, pour ainsi dire, qu’aux Européens ignorants de l’Histoire qui répètent à l’envi l’idée selon laquelle l’Ukraine et les dextristes ukrainiens sont des « idiots utiles » au service de l’intégration euro-atlantique ? On cite en particulier le régiment Azov qui « divise l’Ukraine en tant que pays traditionnellement proche de la Russie et de son aire géopolitique, au bénéfice de l’Occident ». Que diriez-vous donc au nom du régiment Azov et vous en particulier, en tant qu’auteur de travaux sur la Rous’-Ukraine, au sujet de la relation entre l’Europe et l’Eurasie ?
OO : C’est une vaste question, plus précisément, c’est un ensemble de questions.
Je pense qu’il est préférable d’aborder cela en détail et de manière séparée. Nous pourrions même organiser un cycle d’entretiens sur ce thème, car chaque composante de votre question implique de sérieux développements.
Je peux seulement dire que les Européens de droite qui expriment de telles idées me surprennent au plus haut point.
Si de telles allégations étaient proférées par des gauchistes ou des libéraux, je pourrais davantage le comprendre ainsi que leur critique qui repose sur une autre vision du monde.
Mais quand des dextristes disent que nous sommes des jouets entre les mains de l’euro-atlantisme ou de quelque chose s’en rapprochant, je dis que c’est, à tout le moins, de l’ignorance.
Je dois affirmer que, malgré ce qui a été souligné par les médias occidentaux, le Maidan n’a pas constitué un projet euro-atlantiste en ce qu’il n’y avait rien pour le situer dans cette perspective ou quelque chose de semblable. Sur Maidan s’est déroulé un combat contre une dictature interne imposée par des facteurs externes comme la Russie de Poutine.
En conséquence, le problème de savoir comment intégrer l’Ukraine dans l’UE aussi vite que possible n’a pas trouvé de solution sur Maidan. Peut-être était-ce un souhait des leaders de l’opposition qui l’avaient envisagé de la sorte, mais ces derniers n’ont jamais eut aucun lien avec la révolution en tant que telle. Ils n’ont rien fait pour asseoir sa victoire et ils ont surtout constamment fait obstruction. Le fait que cette révolution aux causes diverses les ait menés au pouvoir ne signifie pas que la société ukrainienne soutienne de telles positions, ainsi qu’une telle direction, spécialement lorsque l’on prend en compte l’attitude ambivalente de l’Union Européenne dont nous sommes témoins maintenant.
Les imperfections de Bruxelles sont visibles à l’œil nu et je pense que ce que nous avons à offrir en tant qu’alternative géopolitique est beaucoup plus prometteur.
En ce qui concerne l’évaluation des dégâts consécutive aux agissements russes et à la tentative de l’Ukraine de s’extirper de « l’espace géopolitique naturel russe », je ne dirais qu’une chose à nos collègues dextristes européens : à l’opposé de ce qu’ils peuvent croire, nous ne nourrissons aucune illusions à propos de l’UE, de l’OTAN ou d’autres structures internationales euro-atlantiques. Notre attitude à leur égard est critique et négative. Cependant, en même temps, nous comprenons très clairement à quelle sorte de voisin du nord-est nous avons affaire, à savoir la Fédération de Russie.
Mais, pour revenir à nos camarades européens, je crois qu’ils cultivent eux-mêmes pas mal d’illusions.
Ils le font lorsqu’ils en viennent à évoquer la Fédération de Russie et malgré le fait d’être bien conscients, comme nous également et tous ceux qui vivent au sein des sociétés occidentales, des inconvénients de l’Euro-atlantisme et de l’UE, de leurs imperfections, de leur bureaucratisme excessif et par dessus tout, de leur anti-européisme civilisationnel.
Pour une raison étrange, ils considèrent Poutine, d’une manière bien fantasmée, comme un politicien de droite.
Je peux donner un simple exemple à ce propos concernant les quelques douzaines de nationalistes russes qui servent dans le régiment Azov et qui peuvent aisément vous démontrer, bien mieux que moi, ce qu’est vraiment la Russie de Poutine. Ce n’est pas du tout un projet de droite ; c’est un projet néo-soviétique qui vise à restaurer une forme d’Union soviétique avec toutes ses « attractions ». Si les dextristes européens voient en cela une sorte d’alternative de droite pour l’Europe et le monde, alors ils peuvent également concevoir ainsi la Chine, que ce soit celle de Mao Zedong ou l’actuelle, ainsi que la Corée du Nord du Juche.
Il n’y a rien que l’on puisse considérer de droite dans la Russie de Poutine. On y trouve un régime indéniablement anti-national et surtout anti-russe, qui réprime politiquement et délibérément la population slave, bâtit le projet dénationalisé et impérialiste de la Horde d’Or qui n’a rien de commun avec leurs espoirs.
D’autre part, j’espère que ces derniers auront assez d’esprit critique pour réaliser que Poutine n’est pas une alternative à l’UE, au même titre que nous, qui luttons contre la Russie de Poutine, ne considérons pas l’UE comme une alternative ou une panacée contre l’agression eurasienne du Kremlin.
Aussi, les dextristes européens doivent comprendre qu’on ne leur offre qu’une alternative entre deux projets de gauche, constituant les deux faces d’une même pièce.
Il n’y a aucune différence culturelle, idéologique et avant tout de nature, entre le projet néo-soviétique de Poutine et le projet libéral porté par l’UE.
De cette façon, chacun doit être conscient de cette réalité et choisir sa propre voie qui mènera à la survie et au triomphe de la nation ukrainienne et de toute autre de ses sœurs européennes.
OS : Le slogan de la Reconquista résonne comme suit : « Aujourd’hui l’Ukraine, demain la Rous’ et l’Europe entière ! ». Et de nombreux volontaires russes ou provenant de la Rous’, qui font la distinction entre les termes de Rousskiy (Russe au sens ethnique du terme-NDT) et de Rossiyskiy (Russe au sens de la citoyenneté de la Fédération, quelque soit l’ethnie d’origine-NDT), espèrent que leur pays connaîtra aussi des changements. Y a t-il une place pour la Russie ou du moins une partie de la Russie dans un autre format géopolitique, celui d’une nouvelle union de pays européens dans lequel l’Ukraine jouerait un rôle moteur ?
OO : La raison pour laquelle je vous ai affirmé que votre question en entraînait tout un ensemble d’autres qui en découlent, est que beaucoup doit être dit au sujet de la Russie et du soi-disant espace eurasiatique pour expliquer ce qu’il en est à beaucoup de personnes en Ukraine et en Europe, y compris aux dextristes. Au sujet de la guerre entre l’Ukraine et la Russie, il doit être souligné qu’elle constitue avant tout un conflit entre conceptions du monde, plutôt que de d’opposer des pays ou des nations.
Et maintenant, la guerre fait rage dans l’est de l’Ukraine, dans le Donbass, entre ces deux pôles et ces deux catégories de personnes. Des deux côtés luttent des gens de différentes origines. Comme je l’ai déjà dit, au sein du régiment Azov combattent non seulement des Ukrainiens, mais aussi des Russes, des Bélarussiens et d’autres Européens.
Mais de l’autre côté ne combattent pas seulement des Russes. On pourrait même dire que les Russes y sont en minorité. On peut y trouver en effet tout le panel des minorités ethniques qui peuplent la Fédération de Russie : ceux qui viennent du Caucase, de Iakoutie, de Bouriatie ou des régions de la Volga. Il y a beaucoup de personnes qui se positionnent en faveur des idées nationalistes en Russie, qui veulent un avenir européen pour la Russie au lieu d’une dissolution dans un espace eurasiatique hostile à l’identité slave de la Rous’ et qui mélange toutes les réalités ethniques dans l’unique biomasse post-soviétique de la Horde d’Or. Il existe un certain nombre de ces personnes.
OS : Merci. Une question revient souvent au sujet des symboles déployés par le régiment Azov et de notre signe « Idée de la Nation » qui est similaire à la « Wolfsangel » (appelée aussi « rune du loup » ou « crochet de loup dans l’héraldique européenne-NDT) et constitue un lien avec la tradition européenne de droite. Et cette question inspire de nombreux volontaires européens qui viennent en toute connaissance de cause au régiment Azov, le percevant comme probablement connecté à la tradition et à la mouvance dextriste, tout en tirant son inspiration de cette dernière. Que pourriez-vous nous dire à ce sujet ?
C’est pourquoi, l’usage du symbole « Idée de la Nation » ne constitue pas tant un appel à la tradition d’Europe occidentale, qu’une authentique continuation de notre tradition héraldique formée entre les XIIème et XVème siècles. Mais, par dessus tout, la tradition héraldique ukrainienne s’inscrit dans la tradition héraldique européenne en général, tout en prenant compte du fait que dans notre pays, les signes et les symboles de type runique sont beaucoup plus répandus que dans n’importe quelle autre pays d’Europe, y compris la Scandinavie ou l’Allemagne du nord. C’est le noyau de notre tradition symbolique. Pour revenir sur le symbole du « Soleil Noir », on peut rappeler qu’il est très commun dans la tradition européenne, mais qu’il a figuré aussi depuis les temps les plus anciens dans la symbolique ukrainienne.
OS : Une question qui concerne la coopération avec l’Europe. Serait-ce possible d’organiser des rencontres à l’étranger ou de prendre part à des conférences ? On nous demande souvent des choses du genre : « représentants du régiment Azov, venez prendre la parole après le passage d’Alexandre Douguine chez nous et parlez-nous des fascistes ukrainiens préoccupés par l’euro-intégration » et ainsi de suite. Y a-t-il des projets dans ce sens pour l’avenir ?
La question des éléments documentaires disponibles est aussi très importante, je dirais même primordiale, comme je viens de le voir avec certains de vos propos entendus pour la première fois (sur les aspects symboliques et héraldiques du monogramme « Idée de la Nation ») ; c’est pourquoi il me semble nécessaire d’apporter une forme appropriée aux questions et aux informations concrètes portées à l’attention des dextristes européens et du public en général.
OO : Merci. Je pense qu’au fur et à mesure que le projet « Azov Reconquista » va se développer, nous donnerons les réponses attendues à toutes ces questions. Je suis aussi certain que cela se fera selon des modalités variées. Pour l’instant, nous mettons l’accent sur la publication de nos périodiques et nous sortons déjà régulièrement le journal « Soleil Noir » pour le régiment. Nous envisageons de tenir des tables rondes, des conférences et des séminaires. Nous serons bien entendu ravi d’accueillir nos invités européens.
OO : Vous savez que je suis historien de profession et nous portons un respect à la fois pour nos traditions et celles de l’Europe en général, mais je dois dire la chose suivante : le régiment Azov et le mouvement des volontaires nationalistes ukrainiens ne cherchent pas à répéter des expériences du passé, mais à créer de nouvelles réalités et à suggérer de nouvelles orientations. Nous nous efforçons de concrétiser plusieurs projets étatiques complètement différents qui n’ont aucun équivalents dans le passé.
OO : Merci !
Ukraine Reconquista : entretien traduit par Pascal Lassalle et diffusé par le Cercle Non Conforme
Publié le 1 juillet 2015 par UkraineReconquista
Nous luttons pour l’avènement, et c’est le principal, de la Grande Ukraine et de la Grande Europe. Et nous aspirons à une société, à une civilisation qui transcende celle qui aura précédé.
Ce texte, originellement paru sur le blog du Cercle Non Conforme, appartenant au réseau du Mouvement d'Action Sociale, est fondamental pour comprendre la vision nationaliste à la fois anti-UE et anti-Poutine défendue par les hommes du régiment Azov.
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Entretien avec Oleh Odnorojenko, Docteur en Sciences historiques, membre du comité directeur du régiment Azov en charge de la formation, à l’attention des lecteurs de la page « Azov Reconquista » et des soutiens étrangers en général. Propos recueillis en avril 2015 à Kyiv par Olena Semenyaka, étudiante en philosophie politique, coordinatrice du projet « Azov Reconquista », membre du service de presse du Corps Civil du régiment Azov (ndlr Ukraine Reconquista : lire leur manifeste) et du Club Traditionaliste Ukrainien
Olena Semenyaka : Gloire à l’Ukraine !
Oleh Odnorojenko : Gloire aux héros !
OS : Monsieur Odnorojenko, j’ai passé en revue les questions les plus fréquemment posées par les soutiens étrangers du régiment Azov et les lecteurs de la page « Azov Reconquista ». Les premières ont trait aux liens entre « L’Assemblée Sociale-Nationale » (SNA) et la vue-du-monde du régiment Azov. Quelle est la part d’éléments idéologiques de la première qui se retrouve dans les écrits et les documents publiés par ce dernier ?
OO : A la base, le régiment Azov poursuit la lutte engagée par les patriotes et les nationalistes ukrainiens, qui évidemment, n’a pas commencé l’année dernière, mais beaucoup plus tôt. L’initiative de créer le régiment revient aux dirigeants des organisations « Patriote d’Ukraine » et « Assemblée Sociale-Nationale ». De ce fait, la direction de ces structures coïncide à présent avec celle du régiment.
Indéniablement, le régiment à destination spéciale « Azov » adhère aux positions patriotiques et nationalistes. Il peut être considéré comme une formation militaire de droite. De cette façon, une continuité existe. Un autre point réside dans le fait que dans le domaine de l’organisation, la priorité est désormais donnée au développement du régiment Azov en tant que structure nationaliste et militaire et aux organisations qui en sont une émanation directe. Je pense avant tout au « Corps Civil » qui étend et met rapidement en place ses activités dans toutes les régions de l’Ukraine.
Bannières du Corps Civil d'Azov à Marioupol (13 juin 2015)
OS : Il est de notoriété publique que des militaires ukrainiens participent à des entraînements sous la supervision d’instructeurs américains (en fait, 300 parachutistes américains à Yavoriv, dans la région de L’viv, chargés de former des éléments de la Garde Nationale Ukrainienne-NDT). La remarque est souvent faite à « Azov Reconquista ».
Aussi, dans cet ordre d’idée, il serait intéressant de connaître votre opinion au sujet de l’assistance américaine, en particulier du point de vue militaire. Approuveriez-vous un tel soutien, sur une grande échelle, à l’Ukraine en guerre avec la Russie et les forces prorusses ?
OO : Vous savez, dans le domaine des actions militaires et du combat politique, on ne choisit pas toujours ses alliés.
Bien entendu, nous sommes totalement en faveur de toutes sortes de soutien de la part de l’étranger en faveur de l’Etat ukrainien.
D’autre part, nous devons être conscients du fait que personne ne gagnera cette guerre pour nous, ce qui fait que nous devons avant tout, compter sur nos propres forces et les développer. Aussi, nous devons utiliser au mieux toute aide venue de l’étranger : si nous avons l’assistance d’instructeurs, ils doivent se charger des meilleures unités de combat.
Bien sûr, nous ne refuserions pas une aide et un soutien plus importants de la part d’autres structures, mais nous en avons besoin pour agir pour le mieux au service de notre pays, pour faire en sorte que notre armée soit mieux préparée au combat, que notre appareil d’Etat puisse fonctionner efficacement et que la société ukrainienne en vienne à comprendre qu’elle doit résoudre ses problèmes intérieurs et extérieurs elle-même.
Mais tout pays, dans des circonstances identiques, aurait besoin d’une telle aide venue de l’étranger.
OS : Et en ce qui concerne la géopolitique ? La question qui suit est liée aux précédentes : quelle est l’attitude du régiment Azov au sujet de l’intégration européenne et d’une possible entrée dans l’OTAN, dans la mesure où il développe ses propres priorités et orientations géopolitiques ?
OO : Il est nécessaire ici de poser la question de manière plus appropriée. Que signifie intégration européenne ?
C’est une chose si cela représente une interaction entre les peuples européens qui adhèrent aux valeurs traditionnelles, l’Europe traditionnelle, comprise comme celle des nations européennes qui partagent des problèmes, des intérêts et à la base, des manières communes de résoudre ces mêmes problèmes.
C’en est une autre, complètement différente, si, par intégration européenne, on entend l’intégration à l’Union Européenne, car celle-ci, est avant tout une négation de l’Europe en tant que telle dans la mesure où nous ne retrouvons pas dans l’UE, les principes de base qui associent la notion d’Europe à celle de la civilisation européenne, propre à l’Europe et à chaque nation européenne.
C’est pourquoi, nous ne pouvons clairement approuver les efforts d’intégration qui visent à renforcer ou à étendre l’UE, que nous pouvons considérer de manière réaliste, dans les conditions actuelles, comme une Union soviétique finissante dans laquelle un discours officiel domine, mais personne, des politiciens à la société, n’y croit vraiment.
Par-dessus tout, la posture de l’UE, surtout dans le contexte de l’agression russe, est ambivalente, c’est le moins que l’on puisse dire.
C’est pourquoi, je ne vois pas de perspectives dans l’UE, alors que j’en décèle dans une interaction, une alliance entre les nations libres d’Europe.
OS : Merci. Il se trouve que les gens associent souvent le régiment « Azov » à l’idée du Bloc Baltique-Mer Noire ou Alliance Baltique-Mer Noire. Que pensez-vous de cela en général et y a-t-il des projets concrets ou des orientations dans ce sens ? Avec des plans à l’avenir ?
OO : Oui, sans aucun doute, lorsque l’on parle des intérêts de l’Ukraine ou d’un autre pays voisins, nous constatons que l’UE et l’OTAN ont échoué à s’acquitter de leurs tâches.
Nous voyons qu’ils sont impuissants. Indéniablement si l’on parle de sécurité régionale, au sujet des menaces venues de l’Est, qui sont avérées à présent, mais pas seulement elles. Je pense à celles venues du Sud qui sont souvent oubliées. Si l’on évoque ce format de sécurité régionale, il est évident que l’Ukraine devrait devenir l’initiatrice et l’outil visant à la création d’une alliance des pays de l’axe Baltique-Mer Noire, car c’est une union géopolitique qui va naturellement de soit.
Il est également clair aujourd’hui que l’Etat ukrainien ne fait aucun pas sérieux vers la réalisation d’un tel projet géopolitique, mais d’un autre côté, nous voyons que le Belarus, les pays baltes, la Lituanie, la Géorgie ou la Moldavie, considèrent l’Ukraine comme le leader naturel de cet espace. Nous pouvons également rappeler que de telles initiatives géopolitiques avaient été mises en œuvre dans les années 90 avec le bloc GUUAM qui comprenait la Géorgie, l’Ukraine, l’Ouzbékistan, la Moldavie et l’Azerbaïdjan. Les élites politiques et « l’establishment » de ces pays comprennent que cette perspective géopolitique constitue un moyen de résoudre leurs problèmes nationaux.
Ils voient l’Ukraine comme un leader naturel et le fait que cette dernière, en raison de l’immaturité de ses élites politiques, n’ait pas encore suggéré une telle idée et ne travaille pas à sa concrétisation, constitue selon moi quelque chose de temporaire.
Au moins, les volontaires nationalistes ukrainiens qui, à présent, défendent l’Ukraine les armes à la main, considèrent l’Ukraine comme un pays avec de vastes perspectives et formeront dans un avenir proche la base pour une nouvelle élite ukrainienne, comprennent très bien ces problèmes, soulèvent ces questions et les discutent. Et je pense que très bientôt, nous passerons des spéculations théoriques à la réalisation pratique.
En fait, cette dernière est, jusqu’à un certain point déjà en cours, étant donné qu’au sein des formations de volontaires, le régiment Azov en particulier, des ressortissants de ces pays servent en tant que combattants ou volontaires affectés à des tâches diverses, et porteront bien haut, j’en suis convaincu, l’idéal d’une intégration Baltique-Mer Noire avec l’Ukraine, dans leurs propres pays.
OS : Y a-t-il un espoir de voir l’Europe occidentale se connecter à cette union ?
Cela signifie-t-il se projeter dans une plus vaste perspective géopolitique et comment cela peut-il se relier au projet « Azov Reconquista » ? Quelle en est son essence ?
OO : L’Europe occidentale est bien entendu partie intégrante de la Grande Europe, même si elle a ses propres problèmes et que ses sociétés sont en état d’anabiose. Je veux dire par là qu’il existe un niveau élevé d’activité civile en Ukraine avec une forte mobilisation de volontaires qui met l’Europe occidentale en situation d’infériorité dans ce domaine. Dans de telles conditions, l’Ukraine doit apparaître comme un exemple.
La mission moderne de l’Ukraine, la mission ukrainienne du XXIème siècle est de devenir une locomotive parmi les autres nations européennes. Et, en dépit de la crise qui touche plusieurs secteurs dans ces mêmes nations, les Européens demeurent des Européens. Dans l’Histoire, nous avons observé nombre de ces crises, mais chaque fois, les nations européennes en sont sorties plus fortes qu’avant, et cela représente bien le phénomène de l’Europe en tant que civilisation.
L’Europe est capable de se reconstruire sur ses marches, ce que nous voyons en ce moment en Ukraine, et cela est valable pour tout autre de ses parties constitutives. C’est pourquoi, je pense que l’Europe a plutôt un brillant avenir pour lequel il est juste nécessaire de résoudre les problèmes de manière appropriée et de trouver les bonnes solutions à cet effet.
OS : Oui, cela semble vraiment encourageant. Que rétorqueriez-vous à nos opposants, critiques, ennemis, aussi bien, pour ainsi dire, qu’aux Européens ignorants de l’Histoire qui répètent à l’envi l’idée selon laquelle l’Ukraine et les dextristes ukrainiens sont des « idiots utiles » au service de l’intégration euro-atlantique ? On cite en particulier le régiment Azov qui « divise l’Ukraine en tant que pays traditionnellement proche de la Russie et de son aire géopolitique, au bénéfice de l’Occident ». Que diriez-vous donc au nom du régiment Azov et vous en particulier, en tant qu’auteur de travaux sur la Rous’-Ukraine, au sujet de la relation entre l’Europe et l’Eurasie ?
OO : C’est une vaste question, plus précisément, c’est un ensemble de questions.
Je pense qu’il est préférable d’aborder cela en détail et de manière séparée. Nous pourrions même organiser un cycle d’entretiens sur ce thème, car chaque composante de votre question implique de sérieux développements.
Je peux seulement dire que les Européens de droite qui expriment de telles idées me surprennent au plus haut point.
Si de telles allégations étaient proférées par des gauchistes ou des libéraux, je pourrais davantage le comprendre ainsi que leur critique qui repose sur une autre vision du monde.
Mais quand des dextristes disent que nous sommes des jouets entre les mains de l’euro-atlantisme ou de quelque chose s’en rapprochant, je dis que c’est, à tout le moins, de l’ignorance.
Je dois affirmer que, malgré ce qui a été souligné par les médias occidentaux, le Maidan n’a pas constitué un projet euro-atlantiste en ce qu’il n’y avait rien pour le situer dans cette perspective ou quelque chose de semblable. Sur Maidan s’est déroulé un combat contre une dictature interne imposée par des facteurs externes comme la Russie de Poutine.
En conséquence, le problème de savoir comment intégrer l’Ukraine dans l’UE aussi vite que possible n’a pas trouvé de solution sur Maidan. Peut-être était-ce un souhait des leaders de l’opposition qui l’avaient envisagé de la sorte, mais ces derniers n’ont jamais eut aucun lien avec la révolution en tant que telle. Ils n’ont rien fait pour asseoir sa victoire et ils ont surtout constamment fait obstruction. Le fait que cette révolution aux causes diverses les ait menés au pouvoir ne signifie pas que la société ukrainienne soutienne de telles positions, ainsi qu’une telle direction, spécialement lorsque l’on prend en compte l’attitude ambivalente de l’Union Européenne dont nous sommes témoins maintenant.
Je pense que le nombre des eurosceptiques en Ukraine a significativement augmenté si l’on compare avec la situation qui prévalait il y a un an ou deux. En Ukraine, la majorité de la société est persuadée que le pays doit prendre ses propres positions, jouer sa propre partition géopolitique et qu’il peut être un centre de gravité pour d’autres pays en tant que locomotive pour la création d’une telle alternative, y compris pour des membres de l’UE.
Les imperfections de Bruxelles sont visibles à l’œil nu et je pense que ce que nous avons à offrir en tant qu’alternative géopolitique est beaucoup plus prometteur.
En ce qui concerne l’évaluation des dégâts consécutive aux agissements russes et à la tentative de l’Ukraine de s’extirper de « l’espace géopolitique naturel russe », je ne dirais qu’une chose à nos collègues dextristes européens : à l’opposé de ce qu’ils peuvent croire, nous ne nourrissons aucune illusions à propos de l’UE, de l’OTAN ou d’autres structures internationales euro-atlantiques. Notre attitude à leur égard est critique et négative. Cependant, en même temps, nous comprenons très clairement à quelle sorte de voisin du nord-est nous avons affaire, à savoir la Fédération de Russie.
Mais, pour revenir à nos camarades européens, je crois qu’ils cultivent eux-mêmes pas mal d’illusions.
Ils le font lorsqu’ils en viennent à évoquer la Fédération de Russie et malgré le fait d’être bien conscients, comme nous également et tous ceux qui vivent au sein des sociétés occidentales, des inconvénients de l’Euro-atlantisme et de l’UE, de leurs imperfections, de leur bureaucratisme excessif et par dessus tout, de leur anti-européisme civilisationnel.
Pour une raison étrange, ils considèrent Poutine, d’une manière bien fantasmée, comme un politicien de droite.
Je peux donner un simple exemple à ce propos concernant les quelques douzaines de nationalistes russes qui servent dans le régiment Azov et qui peuvent aisément vous démontrer, bien mieux que moi, ce qu’est vraiment la Russie de Poutine. Ce n’est pas du tout un projet de droite ; c’est un projet néo-soviétique qui vise à restaurer une forme d’Union soviétique avec toutes ses « attractions ». Si les dextristes européens voient en cela une sorte d’alternative de droite pour l’Europe et le monde, alors ils peuvent également concevoir ainsi la Chine, que ce soit celle de Mao Zedong ou l’actuelle, ainsi que la Corée du Nord du Juche.
Il n’y a rien que l’on puisse considérer de droite dans la Russie de Poutine. On y trouve un régime indéniablement anti-national et surtout anti-russe, qui réprime politiquement et délibérément la population slave, bâtit le projet dénationalisé et impérialiste de la Horde d’Or qui n’a rien de commun avec leurs espoirs.
Il est vrai que Poutine joue avec les nerfs en Europe en se présentant lui-même comme une alternative à l’UE, tout en soudoyant les leaders de nombreuses formations de droite, comme cela a été malheureusement le cas pour le Front National en France, avec lequel, la structure dont nous sommes historiquement issus, le Parti Social-National d’Ukraine (SNPU), a longtemps entretenu d’étroites relations dans les années 90 et au début de la décennie 2000.
Aujourd’hui, le FN est devenu virtuellement le porte-parole du Kremlin en Europe. C’est un triste phénomène de voir ainsi corrompre la direction politique du Front national français ou d’autres formations de droite en Europe. Peut-être est-ce le manque de directives et de repères clairs chez les dextristes ordinaires qui peut l’expliquer.
D’autre part, j’espère que ces derniers auront assez d’esprit critique pour réaliser que Poutine n’est pas une alternative à l’UE, au même titre que nous, qui luttons contre la Russie de Poutine, ne considérons pas l’UE comme une alternative ou une panacée contre l’agression eurasienne du Kremlin.
Aussi, les dextristes européens doivent comprendre qu’on ne leur offre qu’une alternative entre deux projets de gauche, constituant les deux faces d’une même pièce.
Il n’y a aucune différence culturelle, idéologique et avant tout de nature, entre le projet néo-soviétique de Poutine et le projet libéral porté par l’UE.
De cette façon, chacun doit être conscient de cette réalité et choisir sa propre voie qui mènera à la survie et au triomphe de la nation ukrainienne et de toute autre de ses sœurs européennes.
OS : Le slogan de la Reconquista résonne comme suit : « Aujourd’hui l’Ukraine, demain la Rous’ et l’Europe entière ! ». Et de nombreux volontaires russes ou provenant de la Rous’, qui font la distinction entre les termes de Rousskiy (Russe au sens ethnique du terme-NDT) et de Rossiyskiy (Russe au sens de la citoyenneté de la Fédération, quelque soit l’ethnie d’origine-NDT), espèrent que leur pays connaîtra aussi des changements. Y a t-il une place pour la Russie ou du moins une partie de la Russie dans un autre format géopolitique, celui d’une nouvelle union de pays européens dans lequel l’Ukraine jouerait un rôle moteur ?
OO : La raison pour laquelle je vous ai affirmé que votre question en entraînait tout un ensemble d’autres qui en découlent, est que beaucoup doit être dit au sujet de la Russie et du soi-disant espace eurasiatique pour expliquer ce qu’il en est à beaucoup de personnes en Ukraine et en Europe, y compris aux dextristes. Au sujet de la guerre entre l’Ukraine et la Russie, il doit être souligné qu’elle constitue avant tout un conflit entre conceptions du monde, plutôt que de d’opposer des pays ou des nations.
En d’autres termes, d’un côté se tiennent des personnes qui adhèrent aux valeurs européennes, chérissent la liberté en aspirant de décider elles-mêmes comment vivre et développer leur société et de l’autre, celles qui se reconnaissent dans une société totalitaire de type stalinienne qui bafoue la personne humaine, l’identité nationale et l‘identité en tant que telle dans des conditions d’existence qui sont celles d’un camp de concentration.
Et maintenant, la guerre fait rage dans l’est de l’Ukraine, dans le Donbass, entre ces deux pôles et ces deux catégories de personnes. Des deux côtés luttent des gens de différentes origines. Comme je l’ai déjà dit, au sein du régiment Azov combattent non seulement des Ukrainiens, mais aussi des Russes, des Bélarussiens et d’autres Européens.
Mais de l’autre côté ne combattent pas seulement des Russes. On pourrait même dire que les Russes y sont en minorité. On peut y trouver en effet tout le panel des minorités ethniques qui peuplent la Fédération de Russie : ceux qui viennent du Caucase, de Iakoutie, de Bouriatie ou des régions de la Volga. Il y a beaucoup de personnes qui se positionnent en faveur des idées nationalistes en Russie, qui veulent un avenir européen pour la Russie au lieu d’une dissolution dans un espace eurasiatique hostile à l’identité slave de la Rous’ et qui mélange toutes les réalités ethniques dans l’unique biomasse post-soviétique de la Horde d’Or. Il existe un certain nombre de ces personnes.
Nous pourrions citer l’exemple des prisonniers politiques russes et constater qu’une grande majorité d’entre eux, et cela concerne des centaines de personnes, se situent clairement à droite de l’échiquier politique, et sont en toute conscience anti-Poutine, anti-eurasiste et anti-soviétique. Il va sans dire que ces gens sont les meilleurs représentants de leur nation et qu’il sont en nombre conséquent pour peser à terme sur l’avenir de la Russie.
En outre, la composante slave européenne dans les structures de la population de la Fédération de Russie est plutôt importante. Je veux dire par là que la population de cet ensemble n’est pas uniquement composée de vatniks (terme dépréciatif pour désigner la postérité de l’homo sovieticus-NDT). Elle est dans une grande mesure représentée par des gens bien conscients du fait que la Russie de Poutine est bien loin d’être favorable à la nation ethnique russe et aux Slaves orientaux en général.
OS : Merci. Une question revient souvent au sujet des symboles déployés par le régiment Azov et de notre signe « Idée de la Nation » qui est similaire à la « Wolfsangel » (appelée aussi « rune du loup » ou « crochet de loup dans l’héraldique européenne-NDT) et constitue un lien avec la tradition européenne de droite. Et cette question inspire de nombreux volontaires européens qui viennent en toute connaissance de cause au régiment Azov, le percevant comme probablement connecté à la tradition et à la mouvance dextriste, tout en tirant son inspiration de cette dernière. Que pourriez-vous nous dire à ce sujet ?
OO : Je dois expliquer à nos dextristes européens que le signe « Idée de la Nation » ne renvoie pas à la « Wolfsangel ». On nous pose fréquemment cette question. Oui, visuellement, ces symboles sont assez semblables. En fait, la « Wolfsangel » est quand même stylisée différemment et, d’une certaine manière, reflète « l’Idée de la Nation ».
Mais ces signes ont des histoires différentes. Sans aucun doute s’inscrivent-ils dans le contexte de l’héraldique européenne, mais l’héraldique et les traditions héraldique ukrainiennes ont leur propres particularités, opposées à leurs équivalentes d’Europe occidentale.
Par exemple, pourquoi la « Wolfsangel » se tient un peu à l’écart dans la tradition européenne ? Parce que dans l’héraldique européenne, l’usage symbolique des signes imagés et runiques est assez répandu, mais, en même temps, régionalement et chronologiquement limités.
Même dans l’héraldique nord-germanique, le pourcentage qui voit figurer ce signe dans les emblèmes nobiliaires, municipaux ou étatiques varie de 3 à 5%, ce qui est plutôt faible comparé au panel général des symboles européens. En Ukraine, les symboles relevant de « l’idée de la nation » ou de l’emblème national, le trident (tryzoub), constituent la composante principale de notre tradition héraldique. 90% des emblèmes ukrainiens, qu’ils s’agissent de signes nobiliaires, municipaux, princiers ou étatiques, renvoient à ces signes. Notre emblème national est le seul en Europe à être basé sur une telle image. Aucune autre nation européenne n’a recours à quelque chose de semblable en tant qu’emblème national. C’est pourquoi, « l’Idée de la Nation » représente pour nous un authentique symbole utilisé depuis le Moyen Age dans la symbolique et l’héraldique ukrainiennes. On trouve pas mal de littérature sur ce sujet qui en confirme facilement la singularité pour l’Ukraine.
C’est pourquoi, l’usage du symbole « Idée de la Nation » ne constitue pas tant un appel à la tradition d’Europe occidentale, qu’une authentique continuation de notre tradition héraldique formée entre les XIIème et XVème siècles. Mais, par dessus tout, la tradition héraldique ukrainienne s’inscrit dans la tradition héraldique européenne en général, tout en prenant compte du fait que dans notre pays, les signes et les symboles de type runique sont beaucoup plus répandus que dans n’importe quelle autre pays d’Europe, y compris la Scandinavie ou l’Allemagne du nord. C’est le noyau de notre tradition symbolique. Pour revenir sur le symbole du « Soleil Noir », on peut rappeler qu’il est très commun dans la tradition européenne, mais qu’il a figuré aussi depuis les temps les plus anciens dans la symbolique ukrainienne.
Ce symbole fut en effet utilisé par les Goths qui étaient installés dans la région du nord de la Mer Noire et largement utilisé dans l’héraldique ukrainienne. Par exemple, l’emblème traditionnel de la Scythie dans le haut Moyen Age (la Scythie était localisée sur le territoire actuel de l’Ukraine) était une image du soleil noir, dans une stylisation certes différente, mais cette symbolique était constamment présente. Cela signifie donc que pour nous, utiliser ces symboles est à la fois une référence à un contexte européen plus général et un appel à notre propre tradition ukrainienne.
Concernant le signe « Idée de la Nation », qui, comme je le disais, est similaire à la Wolfsangel » sans être identique à cette dernière, il consiste en un monogramme de deux lettres- « I » et « N », et une telle combinaison est, une fois de plus, typique de la symbolique ukrainienne. Elle reflète précisément notre vision du monde et les soubassements de notre idéologie.
OS : Une question qui concerne la coopération avec l’Europe. Serait-ce possible d’organiser des rencontres à l’étranger ou de prendre part à des conférences ? On nous demande souvent des choses du genre : « représentants du régiment Azov, venez prendre la parole après le passage d’Alexandre Douguine chez nous et parlez-nous des fascistes ukrainiens préoccupés par l’euro-intégration » et ainsi de suite. Y a-t-il des projets dans ce sens pour l’avenir ?
La question des éléments documentaires disponibles est aussi très importante, je dirais même primordiale, comme je viens de le voir avec certains de vos propos entendus pour la première fois (sur les aspects symboliques et héraldiques du monogramme « Idée de la Nation ») ; c’est pourquoi il me semble nécessaire d’apporter une forme appropriée aux questions et aux informations concrètes portées à l’attention des dextristes européens et du public en général.
OO : Merci. Je pense qu’au fur et à mesure que le projet « Azov Reconquista » va se développer, nous donnerons les réponses attendues à toutes ces questions. Je suis aussi certain que cela se fera selon des modalités variées. Pour l’instant, nous mettons l’accent sur la publication de nos périodiques et nous sortons déjà régulièrement le journal « Soleil Noir » pour le régiment. Nous envisageons de tenir des tables rondes, des conférences et des séminaires. Nous serons bien entendu ravi d’accueillir nos invités européens.
Nous sommes d’ores et déjà en contact avec eux, même si rien ne s’est encore concrétisé sur une plus grande échelle, et notre communication privée est plutôt intense. Nous prendrons également part avec plaisir aux événements organisés par nos camarades européens, et selon moi, la meilleure manière de dissiper les malentendus et de ruiner les stéréotypes imposés par la propagande poutinienne est de communiquer directement, de manière à ce que personne ne caresse plus d’illusions à propos de l’Ukraine et des eurasistes russes.
Les dextristes européens réceptifs à Poutine peuvent aussi lire Lénine et Mao Zedong car, sur le plan intellectuel, Douguine s’inscrit peu ou proue dans la même tradition développée par les principaux théoriciens de l’eurasisme qui ont élaboré l’empire eurasiatique composé des représentants de divers groupes ethniques, races et religions, avant tout au détriment de sa composante européenne et de son identité européenne.
Si nous jetons un regard réaliste sur ce que proposent Douguine et les autres eurasistes, nous trouverons là rien d’Européen. Bien au contraire, nous serons confronté à des théories qui rejettent complètement l’Europe en tant que civilisation. Si nos camarades des mouvements européens de droite veulent vivre dans des conditions similaires de ce que l’on peut trouver en République Populaire de Chine ou en Corée du Nord, ils peuvent continuer à écouter Douguine. Mais, s’ils ont des projets quelque peu différents pour l’avenir, avec le souci de la survie des nations européennes et de l’Europe en tant que civilisation, ils devront être très prudents, y compris sur le fait d’être simplement en contact avec de tels personnages.
Il n'est jamais trop tôt pour s'instruire : le dernier numéro du Soleil Noir, journal du régiment.
OS : Merci. Aujourd’hui se fait jour une énorme demande pour apprendre l’histoire ukrainienne, l’histoire de la Rous’ de Kyiv, le nationalisme ukrainien, la première et la seconde lutte de libération ukrainienne. À cet égard, je voudrais clôturer cet entretien extrêmement intéressant avec une question concernant l’attitude du régiment « Azov » à l’égard de la figure historique de Pavlo Skoropadsky, de la tradition conservatrice ukrainienne ou de l’Hetmanat et la manière dont ils s’inscrivent de manière plus générale dans la tradition conservatrice européenne.
Dans l’ensemble, quels sont vos inspirateurs et vos orientations dans le domaine de l’idéologie, de la construction de l’Etat et de l’Histoire, tirés de l’héritage de l’Ukraine ?
OO : Vous savez que je suis historien de profession et nous portons un respect à la fois pour nos traditions et celles de l’Europe en général, mais je dois dire la chose suivante : le régiment Azov et le mouvement des volontaires nationalistes ukrainiens ne cherchent pas à répéter des expériences du passé, mais à créer de nouvelles réalités et à suggérer de nouvelles orientations. Nous nous efforçons de concrétiser plusieurs projets étatiques complètement différents qui n’ont aucun équivalents dans le passé.
Bien entendu, on pourrait tracer certains parallèles, discuter de certaines analogies, incluant les tentatives ou les projets historiques d’édifier l’Axe Baltique-Mer Noire, réalisés par exemple dans le Grand Duché de Lithuanie ou dans la Rzeczpospolita lithuano-polonaise. Nous pourrions parler de l’Etat ukrainien mis brièvement en place par l’hetman Pavlo Skoropadsky qui se basait sur des valeurs sociales traditionnelles, mais nous nourrissons des objectifs beaucoup plus globaux.
C’est pourquoi, nous faisons nôtres, les actions, abouties ou non, de nos prédécesseurs, en faisant le tri de ce qui nous semble pertinent et porteur, tout en proposant des pistes totalement nouvelles. Il est évident pour nous que l’Europe et l’Ukraine peuvent avoir des perspectives, et même de grandes perspectives, si elles prennent acte rationnellement de la situation actuelle, en choisissant correctement les lignes de force pour toute action future , et en réagissant de la meilleure manière pour relever les défis qui se manifestent dans ce monde. Ainsi, nous avons beaucoup de questions auxquelles le passé ne peut forcément fournir de réponse car celles-ci sont totalement nouvelles, ne s’étant jamais posées à notre civilisation, à l’Ukraine et au reste de l’Europe.
Il y en a certainement qui sont de vieilles questions et dont nous connaissons bien les réponses, mais il y en a aussi d’inédites auxquelles notre génération devra fournir les bonnes réponses. Nous avons bon espoir que nos efforts de mobilisation intellectuelle et créative soient suffisants pour apporter les réponses adéquates. Nous luttons pour l’avènement, et c’est le principal, de la Grande Ukraine et de la Grande Europe. Et nous aspirons à une société, à une civilisation qui transcende celle qui aura précédé.
Par conséquent, ces tâches sont plutôt ambitieuses. La tradition historique est quelque chose de vraiment positif sur laquelle nous nous appuyons, le fondement à partir duquel nous pourrons croître, mais nous devons encore aller plus loin, poser des défis encore plus importants et exiger encore plus de nous-mêmes.
La mission européenne de l'Ukraine
OS : Merci pour ces réponses très étayées ! J’espère que nous pourrons embrayer par une série de prises de paroles, d’entretiens et de lectures avec votre participation désormais acquise et que ce vous avez dit sera entendu de nos camarades européens, et pas seulement européens, pour les amener à s’impliquer dans les tâches que vous avez soulignées, au moyen d’une synergie commune. Merci !
OO : Merci !
Ukraine Reconquista : entretien traduit par Pascal Lassalle et diffusé par le Cercle Non Conforme
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
ATO Staff Refute Militants’ Statements On Alleged Demilitarisation Of Shyrokyne
In response to the statements by the militants' leaders claiming that they have allegedly withdrawn weapons from Shyrokyne ATO Staff spokesman Andriy Myronovych said that militants not only failed to cease the fire in Shyrokyne but increased its intensity.
He said this giving comments with TSN.ua.
Mayor added that the Ukrainian side clearly favors the creation of a demilitarized zone in Shyrokyne, but it is prevented by continuous militants’ attacks.
“Lying is one of militants’ main methods of debate. When the militants use weapons, especially heavy, when they shell Mariupol with “Grad” MLRS, a doubt arises as to the possibility of militants withdrawing heavy artillery on their own initiative. Demilitarized zone means that there should not be a single person with a weapon, and now part of Shyrokyne and its outskirts are full of armed militants. Today they have used heavy artillery again. “- told Myronovych.
ATO Staff spokesman said that the enemy had concentrated a sufficient number of personnel and equipment at Shyrokyne to cause severe damage and come to Mariupol.
“As soon as we leave Shyrokyne the militants will march on Mariupol” – warned Myronovych.
Pays baltes : l'Otan toujours muette sur une demande de brigade permanente
Vilnius - L'Otan a promis aux pays baltes d'effectuer des exercices militaires quasiment en continu en Europe de l'est, mais n'a toujours pas répondu à leur demande de déployer plusieurs milliers de soldats en permanence sur leur territoire, ont indiqué mercredi des responsables Lituaniens.
En mai dernier la Lituanie, l'Estonie, et la Lettonie, inquiètes des agissements de la Russie en Ukraine, avaient demandé que l'Otan déploie sur leur sol l'équivalent d'une brigade (environ 3.000 hommes).
La requête avait déjà reçu à l'époque un accueil réservé de la part du secrétaire général de l'Alliance atlantique, Jens Stoltenberg.
Un porte-parole militaire lituanien, le capitaine Mindaugas Neimontas, a confirmé à l'AFP que le général américain Philip Breedlove, commandant des forces alliées en Europe, avait fait parvenir il y a plusieurs semaines un document classifié promettant que l'Otan continuerait de mener des manoeuvres dans la région sans intervalles importants.
Même si les forces alliées ne sont pas permanentes, mais font une rotation permanente, cela nous va, a déclaré de son côté à l'AFP le ministre lituanien des Affaires étrangères Linas Linkevicius. Les discussions sur le nombre et la taille des unités se poursuivent, a-t-il ajouté.
La Lituanie accueille actuellement plus de 600 soldats des Etats-Unis, d'Allemagne, de Norvège, du Portugal et d'Italie qui participent à des manoeuvres, et une mission de l'Otan sur le long terme de surveillance de l'espace aérien balte.
Le mois dernier les Etats-Unis ont annoncé le déploiement temporaire de matériel militaire lourd, dont des chars, dans les pays baltes ainsi qu'en Bulgarie, en Roumanie et en Pologne.
La Russie dénonce le renforcement de l'Otan à ses frontières comme une provocation aux relents de guerre froide, tout en renforçant son propre arsenal militaire face aux Occidentaux.
L'Otan s'est toujours refusée à établir une présence militaire permanente dans cette région, estimant qu'elle serait contraire à l'Acte fondateur signé par l'Alliance atlantique et la Russie en 1997.
Les républiques baltes, annexées par l'Union soviétique en 1940, sont redevenues indépendantes en 1991 et ont rejoint l'Union européenne et l'Otan en 2004.
In response to the statements by the militants' leaders claiming that they have allegedly withdrawn weapons from Shyrokyne ATO Staff spokesman Andriy Myronovych said that militants not only failed to cease the fire in Shyrokyne but increased its intensity.
He said this giving comments with TSN.ua.
Mayor added that the Ukrainian side clearly favors the creation of a demilitarized zone in Shyrokyne, but it is prevented by continuous militants’ attacks.
“Lying is one of militants’ main methods of debate. When the militants use weapons, especially heavy, when they shell Mariupol with “Grad” MLRS, a doubt arises as to the possibility of militants withdrawing heavy artillery on their own initiative. Demilitarized zone means that there should not be a single person with a weapon, and now part of Shyrokyne and its outskirts are full of armed militants. Today they have used heavy artillery again. “- told Myronovych.
ATO Staff spokesman said that the enemy had concentrated a sufficient number of personnel and equipment at Shyrokyne to cause severe damage and come to Mariupol.
“As soon as we leave Shyrokyne the militants will march on Mariupol” – warned Myronovych.
Pays baltes : l'Otan toujours muette sur une demande de brigade permanente
Vilnius - L'Otan a promis aux pays baltes d'effectuer des exercices militaires quasiment en continu en Europe de l'est, mais n'a toujours pas répondu à leur demande de déployer plusieurs milliers de soldats en permanence sur leur territoire, ont indiqué mercredi des responsables Lituaniens.
En mai dernier la Lituanie, l'Estonie, et la Lettonie, inquiètes des agissements de la Russie en Ukraine, avaient demandé que l'Otan déploie sur leur sol l'équivalent d'une brigade (environ 3.000 hommes).
La requête avait déjà reçu à l'époque un accueil réservé de la part du secrétaire général de l'Alliance atlantique, Jens Stoltenberg.
Un porte-parole militaire lituanien, le capitaine Mindaugas Neimontas, a confirmé à l'AFP que le général américain Philip Breedlove, commandant des forces alliées en Europe, avait fait parvenir il y a plusieurs semaines un document classifié promettant que l'Otan continuerait de mener des manoeuvres dans la région sans intervalles importants.
Même si les forces alliées ne sont pas permanentes, mais font une rotation permanente, cela nous va, a déclaré de son côté à l'AFP le ministre lituanien des Affaires étrangères Linas Linkevicius. Les discussions sur le nombre et la taille des unités se poursuivent, a-t-il ajouté.
La Lituanie accueille actuellement plus de 600 soldats des Etats-Unis, d'Allemagne, de Norvège, du Portugal et d'Italie qui participent à des manoeuvres, et une mission de l'Otan sur le long terme de surveillance de l'espace aérien balte.
Le mois dernier les Etats-Unis ont annoncé le déploiement temporaire de matériel militaire lourd, dont des chars, dans les pays baltes ainsi qu'en Bulgarie, en Roumanie et en Pologne.
La Russie dénonce le renforcement de l'Otan à ses frontières comme une provocation aux relents de guerre froide, tout en renforçant son propre arsenal militaire face aux Occidentaux.
L'Otan s'est toujours refusée à établir une présence militaire permanente dans cette région, estimant qu'elle serait contraire à l'Acte fondateur signé par l'Alliance atlantique et la Russie en 1997.
Les républiques baltes, annexées par l'Union soviétique en 1940, sont redevenues indépendantes en 1991 et ont rejoint l'Union européenne et l'Otan en 2004.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Commencerait à "sentir mauvais" pour la (grande et Sainte) Russie?
Five Russian Generals Play Key Role In Commanding Separatist Forces In Donbass
American edition Bloomberg published evidence of Russia’s military presence in Donbass that the Security Service of Ukraine gave the US. This information was confirmed by the American intelligence.
According to Bloomberg, U.S. officials have confirmed receiving the document and told us that the information it contains generally conforms to U.S. intelligence assessments of Russian activity inside Ukraine.
In particular, the dossier states that five Russian generals are playing a key role in organizing and commanding separatist forces inside Ukraine.
These include Major General Oleg Mussovich Tsekov, who it says commands two brigades of the Luhansk People’s Militia, and Major General Valerii Nikolaevich Solodchuk, accused of commanding the first army corps of the separatist Novorossia armed forces in Donetsk. Other officers named include Major General Sergey Yurievich Kuzovlev, who it says commands regular Russian military operations in the Luhansk region and Major General Aleksei Vladimirovich Zavizion, who commands and coordinates Russian military operations in the Donetsk region. The dossier identifies Major General Roman Aleksandrovich Shadrin as the minister of state security for the Luhansk People’s Republic. It also says Colonel Anatolii Konstantinovich Barankevich, a former minister of defense for the Georgian breakaway republic of South Ossetia, serves as an adviser for combat readiness for the Luhansk People’s Republic
The full text of the SSU’s dossier assigned to the White House, State Department and US intelligence last month is available on Bloomberg website.
Confirmé par la Pravda (de Kiev):
У США оприлюднили прізвища 5 російських генералів, що курують бойовиків
Американське видання Bloomberg оприлюднило докази присутності військових РФ на Донбасі надані СБУ і підтверджені розвідкою США.
Так видання оприлюднило презентацію СБУ, яка була передана Білому Дому, Держдепартаменту та Розвідці США минулого місяця.
Зокрема, у презентації зазначається, що ключову роль в окупації територій відіграють п’ять російських генералів і російський полковник.
"Американські офіційні особи підтвердили отримання документу та повідомили, що інформація, яка міститься в ньому, в цілому відповідає даним американської розвідки щодо російської діяльності в Україні. За понад рік чиновники з США і НАТО звинуватили російські сили спецпризначення та військову розвідку у допомозі сепаратистам в Україні", - пише видання.
Згідно з повідомленням СБУ, до ситуації на Донбасі причетні Генерал-майор Олег Муссович Цеков, командир 200-й окремої мотострілкової Печенезької бригади також відомий як Олег Турнов, командир другої бригади "народної міліції "ЛНР".
Ще одним військовим, який впливає на ситуацію на Донбасі, є генерал-майор Валерій Миколайович Солодчук, якого називають командиром першої армії сил "Новоросії" в Донецьку.
Також вказаний генерал-майор Сергій Юрійович Кузовлєв, який командує регулярними російськими силами спецоперацій в районі Луганська.
Генерал-майор Олексій Володимирович Завізьон, координатор російських регулярних сил спецоперацій в донецькому регіоні.
Крім того ідентифіковано Генера-майора Романа Олександровича Шадріна та полковника Анатолій Костянтиновича Баранкевича – колишнього міністра оборони у Південній Осетії, а тепер радник з бойової готовності в "ЛНР".
Крім того, у презентації наводиться загальна кількість тренувальних таборів для бойовиків, організованих Росією.
Українська правда
Et pas de bol:
Un combattant du bataillon « Vostok » révèle l’existence d’une station de brouillage russe
Au cours des dernières investigations ROSO de l’équipe d’Inform Napalm, les photos d’un combattant-séparatiste du bataillon Vostok, avec une vue sur une station automatisée de brouillage russe, R-330ZH « Zhitel », ont été découvertes.
Liens vers les photos-sources : 1, 2, 3, 4, 5, 6.
Nous savions que la station de brouillage se trouvait à Makiivka (région de Donetsk), et voilà qu’on nous informe du lieu, où la photo avec cet équipement a été prise.
Ci-dessous, quelques photos qui prouvent l’appartenance de ce combattant au bataillon « Vostok » :
Pour en savoir plus sur la guerre électronique https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_%C3%A9lectronique
Sur les photos ci-dessous : la source d’alimentation et le bloc d’antennes de transmission et véhicule avec les appareils de réception.
L’intérieur de la station, ses fonctionnalités.
Nous remercions @GirkinGirkin pour la collaboration aux recherches de ROSO
La publication de @BuTaJIu4eK conjointement avec l’équipe d’informnapalm.org
La traduction en français de Viktoria Mait.
Five Russian Generals Play Key Role In Commanding Separatist Forces In Donbass
American edition Bloomberg published evidence of Russia’s military presence in Donbass that the Security Service of Ukraine gave the US. This information was confirmed by the American intelligence.
According to Bloomberg, U.S. officials have confirmed receiving the document and told us that the information it contains generally conforms to U.S. intelligence assessments of Russian activity inside Ukraine.
In particular, the dossier states that five Russian generals are playing a key role in organizing and commanding separatist forces inside Ukraine.
These include Major General Oleg Mussovich Tsekov, who it says commands two brigades of the Luhansk People’s Militia, and Major General Valerii Nikolaevich Solodchuk, accused of commanding the first army corps of the separatist Novorossia armed forces in Donetsk. Other officers named include Major General Sergey Yurievich Kuzovlev, who it says commands regular Russian military operations in the Luhansk region and Major General Aleksei Vladimirovich Zavizion, who commands and coordinates Russian military operations in the Donetsk region. The dossier identifies Major General Roman Aleksandrovich Shadrin as the minister of state security for the Luhansk People’s Republic. It also says Colonel Anatolii Konstantinovich Barankevich, a former minister of defense for the Georgian breakaway republic of South Ossetia, serves as an adviser for combat readiness for the Luhansk People’s Republic
The full text of the SSU’s dossier assigned to the White House, State Department and US intelligence last month is available on Bloomberg website.
Confirmé par la Pravda (de Kiev):
У США оприлюднили прізвища 5 російських генералів, що курують бойовиків
Американське видання Bloomberg оприлюднило докази присутності військових РФ на Донбасі надані СБУ і підтверджені розвідкою США.
Так видання оприлюднило презентацію СБУ, яка була передана Білому Дому, Держдепартаменту та Розвідці США минулого місяця.
Зокрема, у презентації зазначається, що ключову роль в окупації територій відіграють п’ять російських генералів і російський полковник.
"Американські офіційні особи підтвердили отримання документу та повідомили, що інформація, яка міститься в ньому, в цілому відповідає даним американської розвідки щодо російської діяльності в Україні. За понад рік чиновники з США і НАТО звинуватили російські сили спецпризначення та військову розвідку у допомозі сепаратистам в Україні", - пише видання.
Згідно з повідомленням СБУ, до ситуації на Донбасі причетні Генерал-майор Олег Муссович Цеков, командир 200-й окремої мотострілкової Печенезької бригади також відомий як Олег Турнов, командир другої бригади "народної міліції "ЛНР".
Ще одним військовим, який впливає на ситуацію на Донбасі, є генерал-майор Валерій Миколайович Солодчук, якого називають командиром першої армії сил "Новоросії" в Донецьку.
Також вказаний генерал-майор Сергій Юрійович Кузовлєв, який командує регулярними російськими силами спецоперацій в районі Луганська.
Генерал-майор Олексій Володимирович Завізьон, координатор російських регулярних сил спецоперацій в донецькому регіоні.
Крім того ідентифіковано Генера-майора Романа Олександровича Шадріна та полковника Анатолій Костянтиновича Баранкевича – колишнього міністра оборони у Південній Осетії, а тепер радник з бойової готовності в "ЛНР".
Крім того, у презентації наводиться загальна кількість тренувальних таборів для бойовиків, організованих Росією.
Тренувальні табори в Донецькій області. Клікніть для збільшення |
Тренувальні табори в Луганській області. Клікніть для збільшення |
Крим |
Et pas de bol:
Un combattant du bataillon « Vostok » révèle l’existence d’une station de brouillage russe
Au cours des dernières investigations ROSO de l’équipe d’Inform Napalm, les photos d’un combattant-séparatiste du bataillon Vostok, avec une vue sur une station automatisée de brouillage russe, R-330ZH « Zhitel », ont été découvertes.
Liens vers les photos-sources : 1, 2, 3, 4, 5, 6.
Nous savions que la station de brouillage se trouvait à Makiivka (région de Donetsk), et voilà qu’on nous informe du lieu, où la photo avec cet équipement a été prise.
Ci-dessous, quelques photos qui prouvent l’appartenance de ce combattant au bataillon « Vostok » :
Pour en savoir plus sur la guerre électronique https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_%C3%A9lectronique
Sur les photos ci-dessous : la source d’alimentation et le bloc d’antennes de transmission et véhicule avec les appareils de réception.
L’intérieur de la station, ses fonctionnalités.
Nous remercions @GirkinGirkin pour la collaboration aux recherches de ROSO
La publication de @BuTaJIu4eK conjointement avec l’équipe d’informnapalm.org
La traduction en français de Viktoria Mait.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
L'Otan ne cherche pas la confrontation mais défendra ses membres
Bucarest - L'Otan ne cherche pas la confrontation mais s'attache à défendre ses membres face aux menaces venant de l'est ou du sud, a déclaré jeudi à Bucarest le secrétaire général de l'Alliance Jens Stoltenberg.
L'Otan ne cherche pas la confrontation mais fera tout ce qui est nécessaire pour assurer la sécurité de ses membres, a indiqué M. Stoltenberg lors d'une conférence de presse conjointe avec le président roumain Klaus Iohannis.
Le monde est en train de changer, nous voyons une Russie plus affirmée, qui essaie d'intimider ses voisins et de changer les frontières par la force, a-t-il ajouté.
En visite d'une journée à Bucarest, le chef de l'Otan a inauguré un centre de commandement et de contrôle de l'Alliance, le premier des six QG de ce type prévus en Europe de l'est.
Ce centre ne sera pas une base militaire mais un petit quartier général au but exclusivement défensif, a précisé M. Stoltenberg.
Il fait partie d'un plan important: le renforcement le plus significatif de la défense collective de l'Otan depuis la fin de la guerre froide, a-t-il ajouté après avoir visité cette structure, abritée par le QG des forces terrestres de l'armée roumaine.
Selon le ministre roumain de la Défense Mircea Dusa, l'unité d'intégration des forces de l'Otan (NATO Force Integration Unit, NFIU) comptera au total 42 militaires, dont 27 Roumains.
Cette unité a pour mission de faciliter les liens entre les forces nationales et celles de l'Otan, a indiqué à l'AFP son commandant, le colonel Catalin Ticulescu.
Il s'agit d'un moment historique: le premier pas d'une présence plus active de l'Otan en Roumanie, que Bucarest ne cesse de réclamer depuis l'éclatement de la crise en Ukraine, a-t-il ajouté.
L'Otan avait décidé en février de renforcer la défense de son flanc oriental en créant une nouvelle force de 5.000 hommes rapidement mobilisable, baptisée fer de lance, et six centres de commandement et de contrôle en Bulgarie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne et Roumanie.
Ces QG serviront à faciliter le déploiement de la force rapide, soutiendront la planification de la défense collective et aideront à coordonner des exercices.
Selon l'Alliance, ils devraient commencer à fonctionner à partir de septembre et être pleinement opérationnels à la fin de l'année.
Le mois dernier les Etats-Unis ont de leur côté annoncé le déploiement temporaire de matériel militaire lourd, dont des chars, dans les pays baltes ainsi qu'en Bulgarie, en Roumanie et en Pologne.
Confirmation sur le site de l'OTAN:
“Romania can count on NATO” says Secretary General in Bucharest
. . .
"NATO does not seek confrontation with anyone, but we will do what is necessary to keep our countries safe."
. . .
Brzezinski: un plan pour sortir de la crise Ukrainienne?
Le politologue américain, Zbigniew Brzezinski, propose une solution de sortie de crise en Ukraine.
« La manœuvre à laquelle s'est livré le régime Poutine à l'Organisation mondiale du commerce [OMC] est une autre tentative désespérée de légitimer son occupation et son annexion illégales de la Crimée. Le Canada s'est montré clair : que cela prenne cinq mois ou 50 ans, il ne reconnaîtra jamais cette annexion comme représentant la volonté réelle de la population ukrainienne.
« Le représentant permanent du Canada auprès de l'OMC a clairement exprimé la préoccupation du Canada, et notre gouvernement continuera de dénoncer toutes les tentatives du président Poutine de légitimer l'agression de la Russie contre la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine.
« Tout en étant favorables à une solution diplomatique, nous devons continuer de montrer que l'agression orchestrée par le président Poutine aura des conséquences s'il continue dans cette voie dangereuse. »
- 30 -
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Le Canada ne reconnaît aucune revendication, par la Fédération de Russie, de souveraineté sur la République autonome de Crimée et sur la ville de Sébastopol. La prétendue annexion de ces régions par la Fédération de Russie est illégale au regard du droit international.
Le Canada souligne que l'Assemblée générale des Nations Unies, par le biais de sa résolution A/RES/68/262 qui reconnaît l'intégrité territoriale de l'Ukraine, demande à tous les États membres, aux organisations internationales et aux organismes spécialisés de ne reconnaître aucune modification au statut de la Crimée et de Sébastopol et de ne prendre aucune mesure qui pourrait être interprétée comme une reconnaissance d'une telle modification.
Conformément à cette résolution, dans une lettre aux États membres, le Canada a demandé à tous les membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et, en particulier, aux parties à l'Accord sur les marchés publics (AMP) de l'OMC de rejeter expressément la revendication de la Fédération de Russie sur ces régions.
L'AMP est le principal instrument de commerce international visant les marchés publics. Le Canada compte parmi les parties originales à l'accord. L'Ukraine est actuellement engagée dans le processus d'accession à l'AMP, tandis que la Fédération de Russie a un statut d'observateur au Comité des marchés publics.
Bucarest - L'Otan ne cherche pas la confrontation mais s'attache à défendre ses membres face aux menaces venant de l'est ou du sud, a déclaré jeudi à Bucarest le secrétaire général de l'Alliance Jens Stoltenberg.
L'Otan ne cherche pas la confrontation mais fera tout ce qui est nécessaire pour assurer la sécurité de ses membres, a indiqué M. Stoltenberg lors d'une conférence de presse conjointe avec le président roumain Klaus Iohannis.
Le monde est en train de changer, nous voyons une Russie plus affirmée, qui essaie d'intimider ses voisins et de changer les frontières par la force, a-t-il ajouté.
En visite d'une journée à Bucarest, le chef de l'Otan a inauguré un centre de commandement et de contrôle de l'Alliance, le premier des six QG de ce type prévus en Europe de l'est.
Ce centre ne sera pas une base militaire mais un petit quartier général au but exclusivement défensif, a précisé M. Stoltenberg.
Il fait partie d'un plan important: le renforcement le plus significatif de la défense collective de l'Otan depuis la fin de la guerre froide, a-t-il ajouté après avoir visité cette structure, abritée par le QG des forces terrestres de l'armée roumaine.
Selon le ministre roumain de la Défense Mircea Dusa, l'unité d'intégration des forces de l'Otan (NATO Force Integration Unit, NFIU) comptera au total 42 militaires, dont 27 Roumains.
Cette unité a pour mission de faciliter les liens entre les forces nationales et celles de l'Otan, a indiqué à l'AFP son commandant, le colonel Catalin Ticulescu.
Il s'agit d'un moment historique: le premier pas d'une présence plus active de l'Otan en Roumanie, que Bucarest ne cesse de réclamer depuis l'éclatement de la crise en Ukraine, a-t-il ajouté.
L'Otan avait décidé en février de renforcer la défense de son flanc oriental en créant une nouvelle force de 5.000 hommes rapidement mobilisable, baptisée fer de lance, et six centres de commandement et de contrôle en Bulgarie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne et Roumanie.
Ces QG serviront à faciliter le déploiement de la force rapide, soutiendront la planification de la défense collective et aideront à coordonner des exercices.
Selon l'Alliance, ils devraient commencer à fonctionner à partir de septembre et être pleinement opérationnels à la fin de l'année.
Le mois dernier les Etats-Unis ont de leur côté annoncé le déploiement temporaire de matériel militaire lourd, dont des chars, dans les pays baltes ainsi qu'en Bulgarie, en Roumanie et en Pologne.
Confirmation sur le site de l'OTAN:
“Romania can count on NATO” says Secretary General in Bucharest
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"NATO does not seek confrontation with anyone, but we will do what is necessary to keep our countries safe."
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Brzezinski: un plan pour sortir de la crise Ukrainienne?
Le politologue américain, Zbigniew Brzezinski, propose une solution de sortie de crise en Ukraine.
Le vénérable politologue Américain et ancien conseiller de la sécurité nationale du président Jimmy Carter, Zbigniew Brzezinski, aurait une solution pour sortir de la crise Ukrainienne qui secoue l'Europe, depuis plus d'un an. Analyse.
Des armes à l'Ukraine, oui....
Dans une interview donnée au magazine allemand Spiegel Online, Brzezinski aurait annoncé "Il serait judicieux de livrer des armes défensives à l'Ukraine afin qu'elle puisse protéger ses grandes villes. Je pense notamment aux mortiers et aux armes antichars. L'Ukraine doit pouvoir choisir librement son identité politique. Dans le même temps, il faut assurer à la Russie que l'Ukraine ne sera pas admise dans L'OTAN. Telle est la formule pour régler le conflit".
L'expert américain en géopolitique et notamment auteur du Grand Echiquier qui avait théorisé des lors que la Russie ne peut redevenir un empire sans l'Ukraine a proposé deux solutions pour cette sortie de crise. Tout d'abord il faudrait que les pays occidentaux acceptent d'envoyer des armes à l'armée Ukrainienne afin de que cette dernière puisse défendre les grandes villes Ukrainiennes et surtout dans le même temps contenir l'avancée des rebelles du Donbass.
Même si cette idée est dans la tête de nombreux diplomates occidentaux, certains états de l'OTAN sont contre la fourniture d'arme à Kiev, dont l'Allemagne, la France, le Danemark ou l'Italie. Même le petit état Balte, de Lituanie, par la voix de son premier ministre, Algirdas Butkevičius, pense que "cette question doit être examinée lors d'une réunion du Conseil des affaires de l'Etat concernant la défense. Pour l'instant, [il n'a] pas entendu parler de l'organisation d'une telle réunion. Aucun dirigeant du gouvernement ne peut prendre cette décision sans consultation". Cette sortie du premier ministre lituanien vient un jour après que l'ambassadeur de Lituanie en Ukraine ne confirme que Vilnius serait prêt à être le premier état à envoyer des armes de guerre à l'Ukraine afin de contrer la Russie.
... mais non à l'Ukraine dans l'OTAN
Et dans un second temps, il faut assurer à Moscou que l'Ukraine ne devienne jamais un membre de l'Alliance Atlantique. Une majorité de la population russe et de généraux voient toujours l'OTAN comme étant leur ennemi héréditaire et ce même si la Guerre Froide est finie. Donc une zone tampon (Belarus, Ukraine, Moldavie) parait nécessaire pour assurer une quelconque sécurité en Europe de l'Est. Zbigniew Brzezinski, étant d'origine polonaise et expert en géopolitique de l'Europe de l'Est, connait plus que quiconque la mentalité slave et la dangerosité de la Russie lorsqu'elle se sent en danger.
De plus depuis la fin de la Guerre Froide, les américains avaient promis à Moscou que l'Alliance Atlantique ne dépasserait pas la frontière Est Allemande. En 1999 et 2004, l'OTAN a intégré les pays d'Europe Centrale et du Nord Est, cet élargissement avait été pris non sans mal par la Russie. Mais l'année 2008 a marqué un tournant dans les relations Russo-Otanienne. Durant le sommet de Bucarest, les Etats-Unis avaient pour volonté d'intégrer l'Ukraine et la Géorgie dans l'alliance et donc se rapprocher de plus en plus de la frontière occidentale Russe. Mais les allemands suivies des français avaient refusé cet élargissement afin de ne pas titiller l'ours russe.
Des conséquences des actions russes partout, même dans le commerce:
Embassy of Canada in France : Le Canada dénonce la manoeuvre de la Russie à l'OMC
Le ministre du Commerce international Ed Fast a fait aujourd'hui la déclaration suivante après avoir appris que le président Poutine continue d'utiliser les instances internationales pour tenter sans vergogne d'obtenir une certaine crédibilité relativement à son occupation et à son annexion illégales de la Crimée :
« La manœuvre à laquelle s'est livré le régime Poutine à l'Organisation mondiale du commerce [OMC] est une autre tentative désespérée de légitimer son occupation et son annexion illégales de la Crimée. Le Canada s'est montré clair : que cela prenne cinq mois ou 50 ans, il ne reconnaîtra jamais cette annexion comme représentant la volonté réelle de la population ukrainienne.
« Le représentant permanent du Canada auprès de l'OMC a clairement exprimé la préoccupation du Canada, et notre gouvernement continuera de dénoncer toutes les tentatives du président Poutine de légitimer l'agression de la Russie contre la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine.
« Tout en étant favorables à une solution diplomatique, nous devons continuer de montrer que l'agression orchestrée par le président Poutine aura des conséquences s'il continue dans cette voie dangereuse. »
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Document d'information - Le soutien continu du Canada envers l'Ukraine
Le Canada reste déterminé à soutenir l'Ukraine face à l'agression russe et dans ses efforts en vue de construire un pays démocratique, stable et prospère. Le Canada ne reconnaît aucune revendication, par la Fédération de Russie, de souveraineté sur la République autonome de Crimée et sur la ville de Sébastopol. La prétendue annexion de ces régions par la Fédération de Russie est illégale au regard du droit international.
Le Canada souligne que l'Assemblée générale des Nations Unies, par le biais de sa résolution A/RES/68/262 qui reconnaît l'intégrité territoriale de l'Ukraine, demande à tous les États membres, aux organisations internationales et aux organismes spécialisés de ne reconnaître aucune modification au statut de la Crimée et de Sébastopol et de ne prendre aucune mesure qui pourrait être interprétée comme une reconnaissance d'une telle modification.
Conformément à cette résolution, dans une lettre aux États membres, le Canada a demandé à tous les membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et, en particulier, aux parties à l'Accord sur les marchés publics (AMP) de l'OMC de rejeter expressément la revendication de la Fédération de Russie sur ces régions.
L'AMP est le principal instrument de commerce international visant les marchés publics. Le Canada compte parmi les parties originales à l'accord. L'Ukraine est actuellement engagée dans le processus d'accession à l'AMP, tandis que la Fédération de Russie a un statut d'observateur au Comité des marchés publics.
Александр- Messages : 5390
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
OSCE Records Reduction And Non-Payment Of Wages In Donbass Occupied Territories
OSCE observers reported cuts and unpaid wages at the industry companies remaining in areas temporarily occupied by "DNR" and "LNR" pro-Russian militants.
This was stated in the report of the OSCE Special Monitoring Mission, issued on 4 July in the evening.
“In “DNR”-controlled Snizhne (69km east of Donetsk), the SMM met the director of a factory producing equipment for the oil and gas industry. He said that the factory, despite being shelled last August, when one worker had been killed, was still operational. The factory, however, now employed only 400 people, compared to 1,000 before the conflict. Salaries, he added, had not been paid for three months”, – as noted by the OSCE observers.
A similar situation is at the coalmine in “LNR”-controlled Bilorichenskyi (31km south-west of Luhansk). The state-owned mine had a pre-conflict workforce of 2,700 people.
“Many of them continue to go to work, even though there is little to do other than maintenance, but none has received salaries for over a year”, as reads the report.
Slightly better situation is in the territories controlled by Ukraine.
“The managing director of a coalmine in government-controlled Toshkivka (60km north-west of Luhansk) told the SMM that the coalmine still runs one or two shifts a day (as compared to three shifts before the conflict). Three hundred of the pre-conflict workforce of 980 people were still employed and received salaries regularly, he added, “- reads the OSCE report.
For your interest, in late May, leaders of the terrorist organization “DNR” declared the lack of funds for repayment of debts to pay salaries to miners working at State Enterprise “Donbasantratsyt” in Krasny Luch town in Luhansk region seized by militants a year ago.
Comme il est en train de doucement vacciller:
Poutine appelle au dialogue Moscou-Washington le jour de la fête nationale US
"Les relations entre les deux pays sont un facteur clé pour assurer la stabilité et la sécurité dans le monde"
Le président russe Vladimir Poutine a estimé samedi que les relations entre les Etats-Unis et la Russie étaient la clé de la stabilité dans le monde, et a appelé à un dialogue fondé sur "l'égalité et le respect".
Les relations entre les deux pays sont "un facteur clé pour assurer la stabilité et la sécurité dans le monde, malgré les différends actuels", a déclaré le président russe dans un message adressé à son homologue Barack Obama à l'occasion de la fête de l'indépendance américaine.
afp"Vladimir Poutine et Barack Obama"
"La Russie et les Etats-Unis sont capables de trouver des solutions aux problèmes internationaux les plus difficiles et de contrecarrer de façon efficace les menaces et défis dans le monde", écrit M. Poutine dans ce télégramme rendu public par le Kremlin.
Ceci doit être fait par "le dialogue sur des principes d'égalité et de respect mutuel pour les intérêts de chacun", ajoute-t-il.
La Russie est en conflit avec le Etats-Unis principalement sur la question de l'Ukraine, où Moscou a accusé les Etats-Unis d'avoir fait pression sur l'Europe pour prendre des sanctions contre la Russie.
Le mois dernier, Nikolaï Patrouchev, chef du Conseil de Sécurité russe, avait accusé les Etats-Unis à chercher à détruire la Russie. De hauts responsables militairesrusses dénoncent de leur côté la présence de l'Otan en Europe de l'Est vue une menace contre la sécurité de la Russie. En revanche, Moscou se dit périodiquement prêt à participer à des discussions sur les moyens de lutter contre le terrorisme, notamment islamiste.
Mais ce n'est possible qu'à une seule condition:
Jean Asselborn : « Pas d’alternative aux accords de Minsk »
Si les sourires diplomatiques étaient de circonstance lors de la poignée de main échangée, vendredi, par Jean Asselborn et Sergueï Lavrov, la tension suscitée par la situation en Ukraine est bien réelle. (Photo : MAEE)
Le ministre a expliqué avoir tenu à se rendre en priorité à Moscou dès les premiers jours de la présidence de l’UE, car «la relation entre l’UE et la Russie s’est détériorée».
Jean Asselborn est venu prêcher la bonne parole à Moscou. Présidence luxembourgeoise de l’UE oblige, le ministre des Affaires étrangères s’est rendu dans la capitale russe avec l’ambition de recoller les morceaux, la relation entre UE et Russie s’étant «détériorée», d’après le chef de la diplomatie.
Lors de sa visite de travail, qui s’est tenue vendredi dernier, le ministre Asselborn a fait un bond dans le passé en remémorant à son homologue russe la dernière présidence luxembourgeoise de l’UE, en 2005. Déjà en poste à l’époque, Sergueï Lavrov s’est ainsi vu rappeler la position luxembourgeoise de l’époque à propos des zones d’influence en Europe centrale et orientale.
Il y a dix ans, en effet, le Luxembourg déclarait que «concernant l’espace extérieur, nous n’avons pas la vocation, la Russie et l’UE, à partager l’Europe et les régions adjacentes dans des sphères et des zones d’influence. Tous les peuples et nations sont libres, mais elles (la Russie et l’UE) sont aussi libres de choisir des coopérations régionales qui leur paraissent être opportunes et servir leurs intérêts.»
Un cessez-le-feu à consolider
Cette déclaration s’inscrivait, à l’époque, dans la suite directe de la révolution orange ukrainienne de 2004, mais également de la révolution des Roses, qui avait éclaté en Georgie, un an auparavant (novembre 2003).
En cause, la lutte d’influence officieuse à laquelle s’étaient livrés Moscou et Washington dans la zone. Une décennie et une présidence européenne plus tard, voilà que le ministre Asselborn explique avoir «tenu à venir en visite à Moscou dès les premiers jours de notre présidence». Et le discours du ministre s’est voulu direct et franc (à qui veut bien l’entendre du côté du grand voisin russe). «Je ne cache pas que nos opinions divergent sur le sujet de l’Ukraine. C’est d’autant plus une raison d’intensifier notre dialogue», a-t-il déclaré. Avant de rappeler que le Luxembourg, en tant que membre fondateur de l’UE, «attache une grande importance à la règle de droit, qui, surtout pour un petit pays, est le meilleur garant de sa souveraineté et de son intégrité territoriale. La même chose vaut pour le droit international qui doit régir la coopération entre États», a poursuivi Jean Asselborn.
La position du Luxembourg sur le dossier ukrainien est claire et Jean Asselborn a rappelé à son homologue que le gouvernement soutient les efforts entrepris au sein du Format Normandie (qui rassemble l’Allemagne, la Russie, l’Ukraine et la France) et les travaux du groupe de contact trilatéral de l’OSCE. «Il est essentiel que toutes les parties respectent et mettent en œuvre les accords de Minsk, car il n’y a pas d’alternative à Minsk», a souligné Jean Asselborn. Avant d’estimer que «ce qui compte maintenant, c’est d’arrêter l’effusion de sang et de travailler prioritairement sur la consolidation du cessez-le-feu. Il faut, de même, aider les populations qui sont dans le besoin, dans le plein respect des principes humanitaires.» Sur un dernier point, Jean Asselborn a lancé un appel pour que cesse la circulation d’armes à travers les frontières.
OSCE observers reported cuts and unpaid wages at the industry companies remaining in areas temporarily occupied by "DNR" and "LNR" pro-Russian militants.
This was stated in the report of the OSCE Special Monitoring Mission, issued on 4 July in the evening.
“In “DNR”-controlled Snizhne (69km east of Donetsk), the SMM met the director of a factory producing equipment for the oil and gas industry. He said that the factory, despite being shelled last August, when one worker had been killed, was still operational. The factory, however, now employed only 400 people, compared to 1,000 before the conflict. Salaries, he added, had not been paid for three months”, – as noted by the OSCE observers.
A similar situation is at the coalmine in “LNR”-controlled Bilorichenskyi (31km south-west of Luhansk). The state-owned mine had a pre-conflict workforce of 2,700 people.
“Many of them continue to go to work, even though there is little to do other than maintenance, but none has received salaries for over a year”, as reads the report.
Slightly better situation is in the territories controlled by Ukraine.
“The managing director of a coalmine in government-controlled Toshkivka (60km north-west of Luhansk) told the SMM that the coalmine still runs one or two shifts a day (as compared to three shifts before the conflict). Three hundred of the pre-conflict workforce of 980 people were still employed and received salaries regularly, he added, “- reads the OSCE report.
For your interest, in late May, leaders of the terrorist organization “DNR” declared the lack of funds for repayment of debts to pay salaries to miners working at State Enterprise “Donbasantratsyt” in Krasny Luch town in Luhansk region seized by militants a year ago.
Comme il est en train de doucement vacciller:
Poutine appelle au dialogue Moscou-Washington le jour de la fête nationale US
"Les relations entre les deux pays sont un facteur clé pour assurer la stabilité et la sécurité dans le monde"
Le président russe Vladimir Poutine a estimé samedi que les relations entre les Etats-Unis et la Russie étaient la clé de la stabilité dans le monde, et a appelé à un dialogue fondé sur "l'égalité et le respect".
Les relations entre les deux pays sont "un facteur clé pour assurer la stabilité et la sécurité dans le monde, malgré les différends actuels", a déclaré le président russe dans un message adressé à son homologue Barack Obama à l'occasion de la fête de l'indépendance américaine.
afp"Vladimir Poutine et Barack Obama"
"La Russie et les Etats-Unis sont capables de trouver des solutions aux problèmes internationaux les plus difficiles et de contrecarrer de façon efficace les menaces et défis dans le monde", écrit M. Poutine dans ce télégramme rendu public par le Kremlin.
Ceci doit être fait par "le dialogue sur des principes d'égalité et de respect mutuel pour les intérêts de chacun", ajoute-t-il.
La Russie est en conflit avec le Etats-Unis principalement sur la question de l'Ukraine, où Moscou a accusé les Etats-Unis d'avoir fait pression sur l'Europe pour prendre des sanctions contre la Russie.
Le mois dernier, Nikolaï Patrouchev, chef du Conseil de Sécurité russe, avait accusé les Etats-Unis à chercher à détruire la Russie. De hauts responsables militairesrusses dénoncent de leur côté la présence de l'Otan en Europe de l'Est vue une menace contre la sécurité de la Russie. En revanche, Moscou se dit périodiquement prêt à participer à des discussions sur les moyens de lutter contre le terrorisme, notamment islamiste.
Mais ce n'est possible qu'à une seule condition:
Jean Asselborn : « Pas d’alternative aux accords de Minsk »
Si les sourires diplomatiques étaient de circonstance lors de la poignée de main échangée, vendredi, par Jean Asselborn et Sergueï Lavrov, la tension suscitée par la situation en Ukraine est bien réelle. (Photo : MAEE)
Le ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn, était à Moscou, vendredi. Il y a rencontré son homologue russe, Sergueï Lavrov, auquel il a rappelé la position du Luxembourg sur l’Ukraine.
Le ministre a expliqué avoir tenu à se rendre en priorité à Moscou dès les premiers jours de la présidence de l’UE, car «la relation entre l’UE et la Russie s’est détériorée».
Jean Asselborn est venu prêcher la bonne parole à Moscou. Présidence luxembourgeoise de l’UE oblige, le ministre des Affaires étrangères s’est rendu dans la capitale russe avec l’ambition de recoller les morceaux, la relation entre UE et Russie s’étant «détériorée», d’après le chef de la diplomatie.
Lors de sa visite de travail, qui s’est tenue vendredi dernier, le ministre Asselborn a fait un bond dans le passé en remémorant à son homologue russe la dernière présidence luxembourgeoise de l’UE, en 2005. Déjà en poste à l’époque, Sergueï Lavrov s’est ainsi vu rappeler la position luxembourgeoise de l’époque à propos des zones d’influence en Europe centrale et orientale.
Il y a dix ans, en effet, le Luxembourg déclarait que «concernant l’espace extérieur, nous n’avons pas la vocation, la Russie et l’UE, à partager l’Europe et les régions adjacentes dans des sphères et des zones d’influence. Tous les peuples et nations sont libres, mais elles (la Russie et l’UE) sont aussi libres de choisir des coopérations régionales qui leur paraissent être opportunes et servir leurs intérêts.»
Un cessez-le-feu à consolider
Cette déclaration s’inscrivait, à l’époque, dans la suite directe de la révolution orange ukrainienne de 2004, mais également de la révolution des Roses, qui avait éclaté en Georgie, un an auparavant (novembre 2003).
En cause, la lutte d’influence officieuse à laquelle s’étaient livrés Moscou et Washington dans la zone. Une décennie et une présidence européenne plus tard, voilà que le ministre Asselborn explique avoir «tenu à venir en visite à Moscou dès les premiers jours de notre présidence». Et le discours du ministre s’est voulu direct et franc (à qui veut bien l’entendre du côté du grand voisin russe). «Je ne cache pas que nos opinions divergent sur le sujet de l’Ukraine. C’est d’autant plus une raison d’intensifier notre dialogue», a-t-il déclaré. Avant de rappeler que le Luxembourg, en tant que membre fondateur de l’UE, «attache une grande importance à la règle de droit, qui, surtout pour un petit pays, est le meilleur garant de sa souveraineté et de son intégrité territoriale. La même chose vaut pour le droit international qui doit régir la coopération entre États», a poursuivi Jean Asselborn.
La position du Luxembourg sur le dossier ukrainien est claire et Jean Asselborn a rappelé à son homologue que le gouvernement soutient les efforts entrepris au sein du Format Normandie (qui rassemble l’Allemagne, la Russie, l’Ukraine et la France) et les travaux du groupe de contact trilatéral de l’OSCE. «Il est essentiel que toutes les parties respectent et mettent en œuvre les accords de Minsk, car il n’y a pas d’alternative à Minsk», a souligné Jean Asselborn. Avant d’estimer que «ce qui compte maintenant, c’est d’arrêter l’effusion de sang et de travailler prioritairement sur la consolidation du cessez-le-feu. Il faut, de même, aider les populations qui sont dans le besoin, dans le plein respect des principes humanitaires.» Sur un dernier point, Jean Asselborn a lancé un appel pour que cesse la circulation d’armes à travers les frontières.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Will we let Ukraine die?
A Ukrainian soldier throws knifes during a training at the frontline in the village of Krymske, east Ukraine. (Evgeniy Maloletka/Associated Press)
A Ukrainian military unit last week released footage from a drone showing a large new Russian military base in eastern Ukraine, equipped with T-72 tanks, barracks, communications equipment and even a parade ground. International observers reported “increased intensity” of fighting in the region, in violation of a cease-fire.
Russia meanwhile suspended gas deliveries to Ukraine, thwarting its attempt to stockpile supplies for next winter. In Washington, a committee of Ukrainian bond-holders, led by several U.S. hedge funds, resisted an International Monetary Fund-backed plan to reduce the government’s debt burden so that it can avoid a default.
Ukraine’s democratically elected and fervently pro-Western government faced all these trials essentially alone. German Chancellor Angela Merkel and her European Union partners are preoccupied with the crisis in Greece; Barack Obama is intently focused on completing a nuclear bargain with Iran. Western governments have taken no new action either to prevent a new Russian military offensive this summer or to provide Ukraine’s government with the funds it needs to survive through another year.
Will this be remembered as the summer when the West let Ukraine die? It’s beginning to look like it.
The figment of a strategy embraced by the United States and the European Union calls for the implementation of a peace plan, known as Minsk 2, that Russia accepted in February but has never respected. U.S. officials regularly agree with their Russian counterparts that the fighting should stop and agreements should be reached on implementing other parts of the deal; meanwhile, the estimated 9,000 Russian troops in eastern Ukraine — whose existence Moscow denies — continue to lay the groundwork for another major attack.
Analysts Pierre Vaux and Catherine Fitzpatrick of the Interpreter Web site have identified two new Russian bases near the front lines in recent months, including the one filmed by a drone. They are positioned so as to support an offensive against the government-held city of Mariupol, which is the strategic key to southeastern Ukraine. “The time for such an attack may be drawing nearer,” Vaux reported last week in an article for the Daily Beast. Similar warnings have been sounded by other experts, including an Atlantic Council mission led by former NATO commander Wesley Clark.
They have been ignored. Secretary of State John F. Kerry is still talking about the moribund Minsk deal. Obama turned aside the latest request by the Ukrainian government last month for defensive weapons that might blunt a Russian attack, including anti-tank missiles. The European Union recently renewed its economic sanctions against Russia, but declined to react to Moscow’s brazen cease-fire violations and continuing military buildup.
Obama and Merkel argue that aiding the Ukrainian army wouldn’t prevent a Russian attack and might provoke one. Their logic is dubious: Russian analysts say that Vladimir Putin has reason to worry about the casualties a strengthened Ukrainian army could inflict.
In any case, the military arguments don’t explain the West’s passivity on the economic front. By any measure, Ukraine’s situation is dire: Economic output has fallen by more than 15 percent in each of the past two quarters. The government has imposed drastic austerity measures, including a huge cut in the subsidy for gas and a big reduction in pensions. Unlike Greece, it has taken every painful austerity step required by the International Monetary Fund, even while fighting a war.
Yet the European Union, which has committed $222 billion to bailing out Greece, has offered Ukraine $5.5 billion. The United States, which provided $20 billion to save Mexico from default and $18 billion for reconstruction in Iraq, has approved $3 billion in loan guarantees for Ukraine.
The paltry sums have placed the Kiev government at the mercy of foreign creditors holding $19 billion of its private debt — including the Russian government, which holds a $3 billion eurobond. Outside of Moscow, the biggest bondholders are U.S. hedge funds, including bottom-feeder Franklin Templeton. To meet the IMF’s plan, the government must extract $15 billion in relief from them over four years. But Franklin Templeton and its partners have refused to accept a reduction in principal, despite prodding from the IMF and the U.S. Treasury.
That leaves Ukraine facing the possibility of default as soon as the end of this month, and no later than September, when a $500 million bond falls due. Anders Aslund, an expert on the Ukrainian economy at the Atlantic Council, thinks Ukraine needs $10 billion in additional financing to survive the next two years. At best, it may get half of that.
Ukrainian leaders, who see themselves fighting in defense of Western democracy against Putin’s imperialist autocracy, increasingly express bewilderment at their inability to attract support. “If we fail,” Prime Minister Arseniy Yatsenyuk told The Post last month, “this will be a failure for the entire free world.” But the free world, it seems, is otherwise occupied.
S'il y avait encore un doute:
NATO Intelligence Service Confirms That Russia Provides Militants With Heavy Weapons
Russia continues to provide strong support for pro-Russian militants in the eastern Ukraine, which includes its regular armed forces.
This was stated by NATO Secretary General Jens Stoltenberg in an interview with “Ukrinform”.
“Our intelligence services of NATO member states, as well as open sources, in particular, mass media and information from Russian soldiers’ families, all confirm the same picture: Russia provides separatists with substantial support, supplies them heavy modern military equipment, including air defense systems, artillery, tanks, and conducts their training,”- he said.
“Russian forces are also located in the eastern Ukraine, as well as along the Ukrainian-Russian border,” – said the Alliance’s head.
As to the number of Russian soldiers in the east of Ukraine, Stoltenberg could not state specific figures, because, according to him, these data differ.
“What we have seen is that over the past few months Russia has supplied the separatists with more than thousand pieces of heavy equipment,” – stated NATO Secretary General.
Earlier, Stoltenberg said that NATO must its defense in response to Russian aggression.
A Ukrainian soldier throws knifes during a training at the frontline in the village of Krymske, east Ukraine. (Evgeniy Maloletka/Associated Press)
A Ukrainian military unit last week released footage from a drone showing a large new Russian military base in eastern Ukraine, equipped with T-72 tanks, barracks, communications equipment and even a parade ground. International observers reported “increased intensity” of fighting in the region, in violation of a cease-fire.
Russia meanwhile suspended gas deliveries to Ukraine, thwarting its attempt to stockpile supplies for next winter. In Washington, a committee of Ukrainian bond-holders, led by several U.S. hedge funds, resisted an International Monetary Fund-backed plan to reduce the government’s debt burden so that it can avoid a default.
Ukraine’s democratically elected and fervently pro-Western government faced all these trials essentially alone. German Chancellor Angela Merkel and her European Union partners are preoccupied with the crisis in Greece; Barack Obama is intently focused on completing a nuclear bargain with Iran. Western governments have taken no new action either to prevent a new Russian military offensive this summer or to provide Ukraine’s government with the funds it needs to survive through another year.
Will this be remembered as the summer when the West let Ukraine die? It’s beginning to look like it.
The figment of a strategy embraced by the United States and the European Union calls for the implementation of a peace plan, known as Minsk 2, that Russia accepted in February but has never respected. U.S. officials regularly agree with their Russian counterparts that the fighting should stop and agreements should be reached on implementing other parts of the deal; meanwhile, the estimated 9,000 Russian troops in eastern Ukraine — whose existence Moscow denies — continue to lay the groundwork for another major attack.
Analysts Pierre Vaux and Catherine Fitzpatrick of the Interpreter Web site have identified two new Russian bases near the front lines in recent months, including the one filmed by a drone. They are positioned so as to support an offensive against the government-held city of Mariupol, which is the strategic key to southeastern Ukraine. “The time for such an attack may be drawing nearer,” Vaux reported last week in an article for the Daily Beast. Similar warnings have been sounded by other experts, including an Atlantic Council mission led by former NATO commander Wesley Clark.
They have been ignored. Secretary of State John F. Kerry is still talking about the moribund Minsk deal. Obama turned aside the latest request by the Ukrainian government last month for defensive weapons that might blunt a Russian attack, including anti-tank missiles. The European Union recently renewed its economic sanctions against Russia, but declined to react to Moscow’s brazen cease-fire violations and continuing military buildup.
Obama and Merkel argue that aiding the Ukrainian army wouldn’t prevent a Russian attack and might provoke one. Their logic is dubious: Russian analysts say that Vladimir Putin has reason to worry about the casualties a strengthened Ukrainian army could inflict.
In any case, the military arguments don’t explain the West’s passivity on the economic front. By any measure, Ukraine’s situation is dire: Economic output has fallen by more than 15 percent in each of the past two quarters. The government has imposed drastic austerity measures, including a huge cut in the subsidy for gas and a big reduction in pensions. Unlike Greece, it has taken every painful austerity step required by the International Monetary Fund, even while fighting a war.
Yet the European Union, which has committed $222 billion to bailing out Greece, has offered Ukraine $5.5 billion. The United States, which provided $20 billion to save Mexico from default and $18 billion for reconstruction in Iraq, has approved $3 billion in loan guarantees for Ukraine.
The paltry sums have placed the Kiev government at the mercy of foreign creditors holding $19 billion of its private debt — including the Russian government, which holds a $3 billion eurobond. Outside of Moscow, the biggest bondholders are U.S. hedge funds, including bottom-feeder Franklin Templeton. To meet the IMF’s plan, the government must extract $15 billion in relief from them over four years. But Franklin Templeton and its partners have refused to accept a reduction in principal, despite prodding from the IMF and the U.S. Treasury.
That leaves Ukraine facing the possibility of default as soon as the end of this month, and no later than September, when a $500 million bond falls due. Anders Aslund, an expert on the Ukrainian economy at the Atlantic Council, thinks Ukraine needs $10 billion in additional financing to survive the next two years. At best, it may get half of that.
Ukrainian leaders, who see themselves fighting in defense of Western democracy against Putin’s imperialist autocracy, increasingly express bewilderment at their inability to attract support. “If we fail,” Prime Minister Arseniy Yatsenyuk told The Post last month, “this will be a failure for the entire free world.” But the free world, it seems, is otherwise occupied.
S'il y avait encore un doute:
NATO Intelligence Service Confirms That Russia Provides Militants With Heavy Weapons
Russia continues to provide strong support for pro-Russian militants in the eastern Ukraine, which includes its regular armed forces.
This was stated by NATO Secretary General Jens Stoltenberg in an interview with “Ukrinform”.
“Our intelligence services of NATO member states, as well as open sources, in particular, mass media and information from Russian soldiers’ families, all confirm the same picture: Russia provides separatists with substantial support, supplies them heavy modern military equipment, including air defense systems, artillery, tanks, and conducts their training,”- he said.
“Russian forces are also located in the eastern Ukraine, as well as along the Ukrainian-Russian border,” – said the Alliance’s head.
As to the number of Russian soldiers in the east of Ukraine, Stoltenberg could not state specific figures, because, according to him, these data differ.
“What we have seen is that over the past few months Russia has supplied the separatists with more than thousand pieces of heavy equipment,” – stated NATO Secretary General.
Earlier, Stoltenberg said that NATO must its defense in response to Russian aggression.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
OSCE PA Recognized Facts Of Russia’s Military Aggression Against Ukraine – MFA
The OSCE Parliamentary Assembly recognized the facts of Russian military aggression against Ukraine.
This was stated by the press service of the Ministry of Foreign Affairs of Ukraine.
“The Ministry of Foreign Affairs of Ukraine welcomes the approval by an overwhelming majority of the OSCE Parliamentary Assembly’s members two important resolutions confirming the fact of Russia’s armed aggression against our country and recognition by the international community of the illegality of maintenance of Ukrainian political prisoners in Russia”, – stressed the Foreign Ministry.
“Resolution “On condemning Russia’s clear, gross and uncorrected violations of OSCE commitments and international norms” enshrined recognition that the actions of Russia in the Crimea and Sevastopol, as well as in parts of Donetsk and Luhansk regions of Ukraine are acts of military aggression against Ukraine,” – as noted by the Foreign Ministry.
Resolution titled “Abducted and Illegally Detained Ukrainian Citizens in the Russian Federation “, calls for the immediate release of Nadiya Savchenko, Oleh Sentsov and other Ukrainian citizens illegally detained in Russia, as stressed by the Ministry.
For your information, on 7 July, the OSCE Parliamentary Assembly adopted a resolution “Abducted and Illegally Detained Ukrainian Citizens in the Russian Federation.”
http://ukraineunderattack.org/ étant trop "engagé", une version plus soft:
Today,@osce calls to #FreeSavchenko and other Ukrainian political prisoners #LetMyPeopleGo https://www.oscepa.org/publications/all-documents/annual-sessions/2015-helsinki/supplementary-items/2895-06-abducted-and-illegally-detained-ukrainian-citizens-in-the-russian-federation-eng/file …
Et finalement, le "draft" de la résolution ici
The OSCE Parliamentary Assembly recognized the facts of Russian military aggression against Ukraine.
This was stated by the press service of the Ministry of Foreign Affairs of Ukraine.
“The Ministry of Foreign Affairs of Ukraine welcomes the approval by an overwhelming majority of the OSCE Parliamentary Assembly’s members two important resolutions confirming the fact of Russia’s armed aggression against our country and recognition by the international community of the illegality of maintenance of Ukrainian political prisoners in Russia”, – stressed the Foreign Ministry.
“Resolution “On condemning Russia’s clear, gross and uncorrected violations of OSCE commitments and international norms” enshrined recognition that the actions of Russia in the Crimea and Sevastopol, as well as in parts of Donetsk and Luhansk regions of Ukraine are acts of military aggression against Ukraine,” – as noted by the Foreign Ministry.
Resolution titled “Abducted and Illegally Detained Ukrainian Citizens in the Russian Federation “, calls for the immediate release of Nadiya Savchenko, Oleh Sentsov and other Ukrainian citizens illegally detained in Russia, as stressed by the Ministry.
For your information, on 7 July, the OSCE Parliamentary Assembly adopted a resolution “Abducted and Illegally Detained Ukrainian Citizens in the Russian Federation.”
http://ukraineunderattack.org/ étant trop "engagé", une version plus soft:
Today,
Et finalement, le "draft" de la résolution ici
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
L'assemblée parlementtaire de l'OSCE y va fort contre la Russie:
.@oscepa to Russia: end "unilateral and unjustified assault" on #Ukraine, stop supply of weapons, Russian troops
Lisez le projet de résolution ici
Ils n'y vont avec le dos de la cuiller et la Russie est clairement montrée du doigt.
Les violations par la Russie et les terrorusses des accord de Minsk 2:
UN To Help In Establishing Pass Control To ATO Zone
Representatives of UNDP will assist in providing access control in ATO zone and appeal on this issue to the International Organization for Migration.
This was announced during the meeting with representatives of the Donetsk regional state administration, as reported by the latter one.
Director of UNDP in Ukraine Jan Thomas Hiemstra and Head on the cooperation issued of the EU Delegation to Ukraine Berend de Groot have told that their program aims to help immigrants and provide them with psychological support. Much attention is paid to assistance in undermining.
“Another priority task in our program is the cooperation with mass media. We plan to provide them with information and proven facts, so that people have the opportunity to receive objective information, “- said Berend de Groot.
“We discussed problems of access control at the meeting. Representatives of UNDP assured the Ukrainian side theat they would help in deciding the optimal form of cooperation and appeal on this matter to the International Organization for Migration, “- the press service of the Donetsk Regional State Administration stated.
Members of the international delegation stressed that great attention is paid to the decentralization of power and reform of the law enforcement agencies of Ukraine, considering that the Donetsk region could become a model in this matter for Ukraine.
Deputy Head of of the Donetsk Regional State Administration Victor Andrusiv has said that he supports the position of UNDP representatives.
For your information, on 7 July, electronic passes to ATO zone began to operate.
.
Lisez le projet de résolution ici
Ils n'y vont avec le dos de la cuiller et la Russie est clairement montrée du doigt.
Les violations par la Russie et les terrorusses des accord de Minsk 2:
UN To Help In Establishing Pass Control To ATO Zone
Representatives of UNDP will assist in providing access control in ATO zone and appeal on this issue to the International Organization for Migration.
This was announced during the meeting with representatives of the Donetsk regional state administration, as reported by the latter one.
Director of UNDP in Ukraine Jan Thomas Hiemstra and Head on the cooperation issued of the EU Delegation to Ukraine Berend de Groot have told that their program aims to help immigrants and provide them with psychological support. Much attention is paid to assistance in undermining.
“Another priority task in our program is the cooperation with mass media. We plan to provide them with information and proven facts, so that people have the opportunity to receive objective information, “- said Berend de Groot.
“We discussed problems of access control at the meeting. Representatives of UNDP assured the Ukrainian side theat they would help in deciding the optimal form of cooperation and appeal on this matter to the International Organization for Migration, “- the press service of the Donetsk Regional State Administration stated.
Members of the international delegation stressed that great attention is paid to the decentralization of power and reform of the law enforcement agencies of Ukraine, considering that the Donetsk region could become a model in this matter for Ukraine.
Deputy Head of of the Donetsk Regional State Administration Victor Andrusiv has said that he supports the position of UNDP representatives.
For your information, on 7 July, electronic passes to ATO zone began to operate.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
En Ukraine, une guerre à bas bruit
Quelle est la situation un an après la guerre dans l’Est de l’Ukraine, entre l’armée ukrainienne et des séparatistes pro-russes soutenus et armés par Moscou ? Le reportage de La Croix.
Un indépendantiste ukrainien à Debaltseve, à l’est du pays. Amnon Gutman pour La Croix
Il y a un an, la guerre faisait rage dans le Donbass à l’est de l’Ukraine, entre l’armée ukrainienne et des séparatistes pro-russes soutenus et armés par Moscou. Aujourd’hui, la situation des républiques séparatistes du Donbass s’est figée, après un cessez-le-feu conclu à Minsk en février dernier, qui n’empêche pas des combats sporadiques, presque chaque jour.
Notre envoyé spécial revient des Républiques autoproclamés de Lougansk et de Donetsk où les rebelles tentent d’esquisser un nouvel État.
Cliquez sur le lien pour accéder au reportage long-format de La Croix dans l’Est de l’Ukraine
Quelle est la situation un an après la guerre dans l’Est de l’Ukraine, entre l’armée ukrainienne et des séparatistes pro-russes soutenus et armés par Moscou ? Le reportage de La Croix.
Un indépendantiste ukrainien à Debaltseve, à l’est du pays. Amnon Gutman pour La Croix
Il y a un an, la guerre faisait rage dans le Donbass à l’est de l’Ukraine, entre l’armée ukrainienne et des séparatistes pro-russes soutenus et armés par Moscou. Aujourd’hui, la situation des républiques séparatistes du Donbass s’est figée, après un cessez-le-feu conclu à Minsk en février dernier, qui n’empêche pas des combats sporadiques, presque chaque jour.
Notre envoyé spécial revient des Républiques autoproclamés de Lougansk et de Donetsk où les rebelles tentent d’esquisser un nouvel État.
Cliquez sur le lien pour accéder au reportage long-format de La Croix dans l’Est de l’Ukraine
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
La Russie « plus grande menace pour les Etats-Unis », estime le futur chef d'état-major américain
Le général américain Joseph Dunford, le chef d'état-major désigné, a estimé jeudi 9 juillet lors de son audition publique en vue de sa confirmation à son poste, que la Russie représentait la « plus grande menace » à la sécurité nationale des États-Unis.
La Russie est un pays qui peut menacer la survie des États-Unis, a déclaré M. Dunford.
Le comportement de la Russie en Ukraine est alarmant, a par ailleurs insisté Joseph Dunford.
Étant donné que la Russie possède des armes nucléaires et qu'elle menace la souveraineté d'un allié des États-Unis, Joseph Dunford estime ainsi que la menace que la Russie entraîne vis-à-vis de la sécurité nationale des États-Unis est « plus grande que celle de l'État islamique ».
En parlant d'américain:
US Army Chief of Staff Gen Odierno visited Operation Fearless Guardian in Ukraine.
Les entrainements continuent:
Au moins, l'objectif est connu . . .
Le général américain Joseph Dunford, le chef d'état-major désigné, a estimé jeudi 9 juillet lors de son audition publique en vue de sa confirmation à son poste, que la Russie représentait la « plus grande menace » à la sécurité nationale des États-Unis.
La Russie est un pays qui peut menacer la survie des États-Unis, a déclaré M. Dunford.
Le comportement de la Russie en Ukraine est alarmant, a par ailleurs insisté Joseph Dunford.
Étant donné que la Russie possède des armes nucléaires et qu'elle menace la souveraineté d'un allié des États-Unis, Joseph Dunford estime ainsi que la menace que la Russie entraîne vis-à-vis de la sécurité nationale des États-Unis est « plus grande que celle de l'État islamique ».
En parlant d'américain:
US Army Chief of Staff Gen Odierno visited Operation Fearless Guardian in Ukraine.
Les entrainements continuent:
Au moins, l'objectif est connu . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Heu.. ça sort d'où cette dernière image ? Sputniknews ?
Tibo- Messages : 225
Date d'inscription : 07/05/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Même question ! Pas dans le reportage ! On dirait un photomontage, surtout avec des flèches envahissant la Russie pour dire que la menace est américaine !! BizarreTibo a écrit:Heu.. ça sort d'où cette dernière image ? Sputniknews ?
Caduce62- Messages : 15221
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Tibo a écrit:Heu.. ça sort d'où cette dernière image ? Sputniknews ?
A mettre dans la case "propagande russe". il faut continuer à laver les cerveaux des bolchoï !
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: L'invasion Russe en Ukraine
photomontage et débunker en 2 minute.
photo original :
photo original :
mortimer- Messages : 94
Date d'inscription : 07/12/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ce qui est grave c'est de balancer des infos sans un minimum de contrôle déontologique préalable...
Après, plus rien ne m'étonne de la part des Ricains ! Ils ont réussi à accumuler erreur sur erreur depuis plus de 25 ans alors, une de plus ou de moins...
Après, plus rien ne m'étonne de la part des Ricains ! Ils ont réussi à accumuler erreur sur erreur depuis plus de 25 ans alors, une de plus ou de moins...
Krispoluk- Messages : 9854
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
cette image retouché ne vient pas de l'article cité mais bien d'un compte vk... dont rien à voir...Krispoluk a écrit:Ce qui est grave c'est de balancer des infos sans un minimum de contrôle déontologique préalable...
Après, plus rien ne m'étonne de la part des Ricains ! Ils ont réussi à accumuler erreur sur erreur depuis plus de 25 ans alors, une de plus ou de moins...
mortimer- Messages : 94
Date d'inscription : 07/12/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
mortimer a écrit:
cette image retouché ne vient pas de l'article cité mais bien d'un compte vk... dont rien à voir...
Peut-être ! Mais ce qui importe avant tout pour la personne qui poste, c'est d'avoir un minimum de distanciation et d'esprit critique pour éviter de poster ce genre d'absurdité (photo-montage)...(même si par ailleurs j'apprécie beaucoup la personne qui poste )
Krispoluk- Messages : 9854
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
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