L'invasion Russe en Ukraine
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
La pilote ukrainienne affronte la justice russe
La cour de Donetsk reprende le procès de la soldate Nadia Savtchenko, accusée du meurtre de deux journalistes.
Un journaliste dans une salle à côté du tribunal. (photo: Keystone)
La pilote militaire ukrainienne Nadia Savtchenko, accusée du meurtre de deux journalistes dans l'est séparatiste de l'Ukraine, a dénoncé mardi l'«hypocrisie» de la Russie. Son procès a repris à Donetsk, petite ville russe à quelques km de la frontière ukrainienne.
La cour devrait se pencher sur les «preuves irréfutables» que le Comité d'enquête russe affirme avoir réunies, prouvant qu'elle est la «co-exécutrice du meurtre prémédité» en 2014 de deux journalistes dans l'est de l'Ukraine, chef d'accusation passible de 25 ans de prison.
Les journalistes sont morts «à la guerre», a déclaré Nadia Savtchenko, vêtue d'un chemisier brodé de motifs ukrainiens traditionnels et enfermée dans une cage, comme c'est la pratique en Russie.
«La Russie agit depuis longtemps de façon hypocrite et avec une politique de deux poids, deux mesures», a-t-elle lancé en ukrainien d'une voix vibrante, qui est devenu un simple murmure dès que son discours a été traduit en russe. «Chacun dans cette salle comprend bien qu'il ne s'agit pas d'un procès mais de galimatias», a-t-elle dit.
Sous forte escorte
Escortée par des dizaines de cosaques en uniforme militaire, Nadia Savtchenko avait pénétré dans la matinée dans le tribunal entouré de forces anti-émeute, armes au poing, et sous les yeux des tireurs d'élite sur les toits environnants.
Son procès s'était ouvert le 30 juillet dernier mais avait été ajourné au bout de quelques heures: les avocats de Mme Savtchenko exigeaient qu'elle soit jugée à Moscou, ce que la cour a refusé. La pilote de 34 ans est donc finalement jugée à Donetsk, dans le sud-ouest de la Russie, à quelques km de la frontière avec l'Ukraine, zone où les journalistes étrangers ne peuvent se rendre qu'avec une permission des services secrets russes (FSB, ex-KGB).
Le procès a «été créé de toutes pièces», a martelé à la cour un de ses avocats, qualifiant l'enquête et le procès de «simulacres».
Pessimisme
Au premier rang de la salle d'audience se tenait la soeur de Nadia, aussi habillée en costume ukrainien, tandis que les autres bancs étaient occupés par les cosaques en habits militaires. Les journalistes, venus nombreux, ont été interdits d'entrée dans la salle d'audience: le procès était retransmis sur un écran dans une autre salle.
Trois représentants de l'Union européenne ainsi que le consul de l'Ukraine à Rostov, ville du sud-ouest de la Russie, ont aussi fait le déplacement. Devant le tribunal, quelques militants russes ultra-nationalistes brandissaient des pancartes contre la pilote ukrainienne. L'un d'eux disait espérer qu'elle «soit envoyée à Magadan», ville en Extrême-Orient et ancienne terre des goulags à l'époque soviétique.
Les avocats de la pilote ne cachaient pas leur pessimisme quant à l'issue du procès. «Nadia Savtchenko peut s'attendre à être condamnée à n'importe quelle peine», a déclaré son avocat Mark Feïguine, ajoutant que «s'il y a une chance, ne serait-ce qu'une, de l'acquitter grâce à sa célébrité, alors nous la saisirons».
Popularité acquise
Déjà connue en Ukraine pour sa réputation de soldate aguerrie, Nadia Savtchenko est devenue encore plus célèbre après son arrestation en juillet 2014 par les autorités russes, suivie d'une longue grève de la faim et de la publication d'un livre. Sa popularité lui a permis d'être élue symboliquement députée en octobre. Kiev ainsi que Bruxelles et Washington ont plusieurs fois appelé Moscou à libérer la pilote.
Il s'agit du premier procès en Russie d'un militaire ukrainien depuis le début de la crise ukrainienne. Une éventuelle condamnation de la pilote pourrait devenir un point de friction supplémentaire entre Moscou et Kiev, dont les relations sont au plus bas.
La cour de Donetsk reprende le procès de la soldate Nadia Savtchenko, accusée du meurtre de deux journalistes.
Un journaliste dans une salle à côté du tribunal. (photo: Keystone)
La pilote militaire ukrainienne Nadia Savtchenko, accusée du meurtre de deux journalistes dans l'est séparatiste de l'Ukraine, a dénoncé mardi l'«hypocrisie» de la Russie. Son procès a repris à Donetsk, petite ville russe à quelques km de la frontière ukrainienne.
La cour devrait se pencher sur les «preuves irréfutables» que le Comité d'enquête russe affirme avoir réunies, prouvant qu'elle est la «co-exécutrice du meurtre prémédité» en 2014 de deux journalistes dans l'est de l'Ukraine, chef d'accusation passible de 25 ans de prison.
Les journalistes sont morts «à la guerre», a déclaré Nadia Savtchenko, vêtue d'un chemisier brodé de motifs ukrainiens traditionnels et enfermée dans une cage, comme c'est la pratique en Russie.
«La Russie agit depuis longtemps de façon hypocrite et avec une politique de deux poids, deux mesures», a-t-elle lancé en ukrainien d'une voix vibrante, qui est devenu un simple murmure dès que son discours a été traduit en russe. «Chacun dans cette salle comprend bien qu'il ne s'agit pas d'un procès mais de galimatias», a-t-elle dit.
Sous forte escorte
Escortée par des dizaines de cosaques en uniforme militaire, Nadia Savtchenko avait pénétré dans la matinée dans le tribunal entouré de forces anti-émeute, armes au poing, et sous les yeux des tireurs d'élite sur les toits environnants.
Son procès s'était ouvert le 30 juillet dernier mais avait été ajourné au bout de quelques heures: les avocats de Mme Savtchenko exigeaient qu'elle soit jugée à Moscou, ce que la cour a refusé. La pilote de 34 ans est donc finalement jugée à Donetsk, dans le sud-ouest de la Russie, à quelques km de la frontière avec l'Ukraine, zone où les journalistes étrangers ne peuvent se rendre qu'avec une permission des services secrets russes (FSB, ex-KGB).
Le procès a «été créé de toutes pièces», a martelé à la cour un de ses avocats, qualifiant l'enquête et le procès de «simulacres».
Pessimisme
Au premier rang de la salle d'audience se tenait la soeur de Nadia, aussi habillée en costume ukrainien, tandis que les autres bancs étaient occupés par les cosaques en habits militaires. Les journalistes, venus nombreux, ont été interdits d'entrée dans la salle d'audience: le procès était retransmis sur un écran dans une autre salle.
Trois représentants de l'Union européenne ainsi que le consul de l'Ukraine à Rostov, ville du sud-ouest de la Russie, ont aussi fait le déplacement. Devant le tribunal, quelques militants russes ultra-nationalistes brandissaient des pancartes contre la pilote ukrainienne. L'un d'eux disait espérer qu'elle «soit envoyée à Magadan», ville en Extrême-Orient et ancienne terre des goulags à l'époque soviétique.
Les avocats de la pilote ne cachaient pas leur pessimisme quant à l'issue du procès. «Nadia Savtchenko peut s'attendre à être condamnée à n'importe quelle peine», a déclaré son avocat Mark Feïguine, ajoutant que «s'il y a une chance, ne serait-ce qu'une, de l'acquitter grâce à sa célébrité, alors nous la saisirons».
Popularité acquise
Déjà connue en Ukraine pour sa réputation de soldate aguerrie, Nadia Savtchenko est devenue encore plus célèbre après son arrestation en juillet 2014 par les autorités russes, suivie d'une longue grève de la faim et de la publication d'un livre. Sa popularité lui a permis d'être élue symboliquement députée en octobre. Kiev ainsi que Bruxelles et Washington ont plusieurs fois appelé Moscou à libérer la pilote.
Il s'agit du premier procès en Russie d'un militaire ukrainien depuis le début de la crise ukrainienne. Une éventuelle condamnation de la pilote pourrait devenir un point de friction supplémentaire entre Moscou et Kiev, dont les relations sont au plus bas.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
#EU about #Ukraine stopping #Russia: "That brave girl! (Political cartoon by Borys Denysevych)
"Rebels" vow to "liberate" Donbas if Ukraine joins NATO, which, translated from Kremlinese, means Russian offensive.
Voeu de « Rebelles » pour « libérer » Donbass si l'Ukraine adhère à l'OTAN, qui, traduit au Kremlin, signifie offensive russe.
In Lugansk, the world is now even more colorful ... typical insurgents Ukrainian woman.
Et pour finir une photo qui parle d'elle seule
"Rebels" vow to "liberate" Donbas if Ukraine joins NATO, which, translated from Kremlinese, means Russian offensive.
Voeu de « Rebelles » pour « libérer » Donbass si l'Ukraine adhère à l'OTAN, qui, traduit au Kremlin, signifie offensive russe.
In Lugansk, the world is now even more colorful ... typical insurgents Ukrainian woman.
Et pour finir une photo qui parle d'elle seule
Re: L'invasion Russe en Ukraine
US Helsinki Commission Calls On Russia To Immediately Release Savchenko
Peu de chance qu'ils soient entendus
US Helsinki Commission Chairman Chris Smith calls for the immediate release from the Russian prison, former Ukrainian military, MP Nadiya Savchenko.
This was stated in his statement of 22 September, reports Radio Svoboda.
“Nadiya is yet another victim of the Russian government’s contempt for human dignity,” Smith said. “We must recognize that this isn’t just about her, but it manifests the Russian government’s aggression towards Ukraine – which wishes to remain free, independent, and democratic,”- said Smith.
He added that the illegal annexation of the Crimea and the war in eastern Ukraine Russia made a “mockery of its international obligations.”
“Nadiya’s illegal detention, along with that of other Ukrainian citizens held hostage by Moscow, represents yet another in a long list of violations of international agreements and the norms of civilized behavior,” – said the head of the US Helsinki Commission.
Earlier, US House of Representatives approved a resolution calling for the release of Savchenko.
For your information, on September 22, the Donetsk city court of the Rostov region of Russia began to consider on the merits the Savchenko’s case. The case is being considered a panel of three judges.
Savchenko did not recognize her guilt and called the indictment to be a lie.
Ukrainian citizen, MP Nadiya Savchenko has been more than a year in jail in Russia. She is, in particular, accused of killing two members of the Russian television that last year without permission of the Ukrainian authorities were near Luhansk.
Savchenko and defense reject the accusations and argue that at the time of the death of Russian journalists Savchenko was captured by the Russian secret services and then forcibly transported to Russia.
Position anti OTAN des terrorusses:
Ukraine: les insurgés "libéreront le Donbass" si Kiev adhère à l'Otan
InformNapalm, notre histoire et les réponses aux questions que vous nous posez souvent
Très souvent, on nous demande comment la Communauté InformNapalm a été créée, que faisons-nous, qui sont ses bénévoles, comment notre Communauté fonctionne et qui la finance , qui sont nos lecteurs… Nous avons décidé de réunir les réponses à toutes ces questions fréquemment posées dans un seul article.
La Communauté InformNapalm a été créée en février-mars 2014 afin de briser le blocus de l’information et de présenter les preuves de l’agression russe, qui se manifestait d’abord sous le masque de « l’autodéfense de la Crimée » et, ensuite, sous celui du « conflit civil » à l’intérieur du pays.
Les patriotes ukrainiens se sont rendus compte de l’incapacité des structures officielles de résister et ont pris l’initiative de réunir les preuves et d’informer la communauté internationale sur l’intrusion militaire russe en Crimée. Aujourd’hui, la Communauté InformNapalm c’est l’un des médias en ligne les plus lus, qui publie ses propres enquêtes ainsi que des preuves de la présence militaire russe en Ukraine.
Les bénévoles de la Communauté accumulent et analysent minutieusement les faits sur la participation des troupes russes dans la guerre non-déclarée qui se déroule dans le Donbass, avant de les rendre publics.
Outre les bénévoles qui collectent et analysent les renseignements depuis les sources ouvertes (photos, vidéos, clichés-satellite, renseignements publiés sur les réseaux sociaux) et ceux qui se trouvent directement dans la zone des combats, un grand nombre de membres de la communauté, ce sont les traducteurs-bénévoles qui traduisent et publient nos articles en 20 langues différentes. Notre structure des bénévoles c’est un réseau d’une multitude de personnes de différents métiers, opinions politiques, nationalités, croyances religieuses de tous les coins de la planète. Un seul désir d’aider l’Ukraine à combattre l’agresseur et vivre en paix les unit.
Le créateur de ce projet, le rédacteur en chef du site InformNapalm.org, et l’un des bénévoles, est le journaliste de guerre Roman Burko, citoyen ukrainien. Le co-fondateur de la Communauté, est l’analyste militaire, et enquêteur Irakli Komaxidze, un citoyen géorgien. Les membres de notre Communauté vivent un peu partout dans le monde : dans les pays de l’ex-URSS, en Union Européenne, aux États-Unis, en Israël et même en Afrique du Sud. Les noms de certains de nos investigateurs doivent rester secrets : ils vivent sur le territoire contrôlé par l’ennemi. Certains explorateurs des renseignements d’origine sources ouvertes (OSINT) sont bien connus du milieu des experts en OSINT, comme Irakli Komaxidze, (Géorgie), Anton Pavlushko (Allemagne), Al Gri (Israël), Vitalij J (Ukraine, Louhansk), Viktory K. (Ukraine, Kramatorsk), ainsi que les autres.
Les bénévoles de la Communauté communiquent via les réseaux sociaux, ainsi que via les tchats cryptés. Nous avons trouvé la majorité de lecteurs grâce aux réseaux sociaux, c’est un très bon moyen de communication.
Nous avons quelques chaînes sur YouTube, qui servent à diffuser les résultats de nos enquêtes. L’une des premières vidéos diffusées par la chaîne d’InformNapalm montrait les actions des militaires russes, ces « bonhommes verts », contre les unités militaires ukrainiennes à Sébastopol. Cette vidéo a été visionnée plus de 2 millions de fois en espace de 24 heures, seulement sur notre chaîne. Ces séquences représentent des preuves irréfutables et ont permis à la communauté internationale de comprendre ce qui se passait, dès le début de l’opération militaire spéciale russe ayant pour but l’occupation de la Crimée.
Nous ne divulguons pas tout ce que nous savons. L’information, c’est une arme, comparable à l’énergie nucléaire, qui résout certains problèmes, mais en même temps, peut devenir une force destructrice. En grande partie, les informations sont transmises aux organismes ukrainiens en charge d’application de loi. Il est de leur compétences de mener des enquêtes plus approfondies, d’initier des opérations spéciales pour capturer ou détruire l’ennemi. En même temps, InformNapalm ne travaille pas sur commande, ni pour des autorités d’État, ni pour des forces politiques. Nous sommes un rassemblement libre qui a pour objectif la victoire.
Depuis avril 2014, nous nous consacrons à la recherche des informations utiles pour les forces de l’Opération Anti-terroriste, afin de les aider dans la lutte contre les terroristes dans le Donbass. Il y a eu quelques principaux axes de travail, comme les écoutes des canaux du « Zello » utilisés par les terroristes pour coordonner leurs actions, la recherche et l’élaboration des cartes des check-points de l’ennemi et de ses infrastructures, de la concentration de ses moyens humains et matériels. Comme à l’époque il n’y avait pas de ligne de démarcation précise qui séparait les deux camps, les bénévoles d’InformNapalm ont aidé les militaires à faire la topographie du terrain et, avec l’aide des personnes sur place, élaboré des comptes-rendus pour analyser les actions ennemies. L’un des articles qui a eu un franc succès à l’époque était « La route de Ho Chi Minh ou Quand les militaires ukrainiens encercleront Sloviansk ?». Cet article contenait les cartes des trajets des terroristes pour pénétrer la ville, officiellement encerclée par les unités anti-terroristes.
Les journalistes et ceux qui travaillent dans les médias ont un pouvoir : lorsque les politiciens et les généraux commencent à saboter l’information, préférant l’inactivité à l’action déterminée, sous la pression de l’opinion publique, nous, nous pouvons les forcer à prendre des décisions responsables.
Déjà au printemps et en l’été 2014, des terroristes utilisaient contre les forces de l’armée ukrainienne de puissantes armes, y compris des fusils de tireurs d’élite, des lance-roquettes, des véhicules blindés, des installations anti-aériennes, des drones. Une grande partie de ces armements étaient d’origine russe. Par conséquent, la Communauté InformNapalm s’est engagée dans la recherche et la diffusion des échantillons de ces armements russes, repérés dans le Donbass.
En été et en automne de l’année 2014, des opérations militaires à grande échelle se sont déroulées dans le Donbass, avec la participation des troupes de l’armée régulière russe. A cette époque, les bénévoles de la Communauté, Artem Vasilenko et Roman Burko publient des comptes-rendus réguliers des opérations. Les informations de ces comptes-rendus possédaient une composante analytique solide, y compris les avertissements concernant les manœuvres dangereuses de l’ennemi, dirigés contre les forces antiterroristes ukrainiennes. Notre Communauté a été la première à lancer un avertissement de la menace d’une catastrophe dans le secteur «D» ( le « chaudron » d’Ilovaïsk). Les comptes-rendus étaient accompagnés des cartes que l’ennemi appellait à l’époque « les cartes de l’OTAN ».
En essayant de cacher sa participation à la guerre dans le Donbass, le Kremlin faisait passer sous silence les informations concernant des soldats de ses forces armées tués en Ukraine. Les activistes de la Communauté ont trouvé des informations personnelles sur les morts et les blessés et les ont rendues publiques. Le travail de sensibilisation mené par notre Communauté a été jugé très efficace et utile, alors, les responsables des Services de sécurité ukrainiens ont à plusieurs reprises remis à nos bénévoles les vidéos exclusives des interrogatoires des soldats russes et des combattants séparatistes capturés. Ainsi ont été publiés les témoignages du militaire de l’unité N°30616-6 du 523e Régiment des gardes d’infanterie en formation, le sergent des Forces armées russes, Evgueniy Tour, et celui du terroriste russe qui combattait avec les forces de la « DNR », Fiodor Oustinov.
Après la signature des premiers accords de Minsk en septembre 2014, durant une période, il était impossible de trouver des informations détaillées sur la délimitation des forces dans le Donbass. Mais en décembre 2014, les bénévoles de la Communauté sont les premiers qui ont pu proposer l’accès à la version électronique originale de la carte des opérations. Cette carte appartenait au chef des terroristes de la « LNR », I. Plotnitsky et à son entourage. Le 8 janvier 2015, cette carte a été mise en ligne pour la première fois, sur le site d’InformNapalm avec la possibilité de téléchargement pour l’étude et l’analyse pour les lecteurs.
Les bénévoles de la Communauté d’InformNapalm ont activement participé à la collecte des preuves de l’implication de la Fédération de Russie dans la destruction du Boeing 777 malaisien dans le ciel du Donbass. En particulier, les résultats de deux enquêtes ont été transférés à la police néerlandaise.
La première enquête concerne l’identification faite sur le profil d’un conscrit du 147e Bataillon de transport automobile russe, de l’unité militaire N°83466, Dmitry Zoubov grâce à ses photos de convoi prises pendant le transfert du système antiaérien Buk vers la frontière avec l’Ukraine. Le transfert a eu lieu 14 jours avant la tragédie du MH17. Après notre publication, le profil de Dmitri Zoubov a été rapidement supprimé et il y a eu des tentatives de brouiller l’information, mais nous l’avons conservé dans les archives et il est toujours disponible pour consultation.
La seconde enquête d’InformNapalm concerne le camion Volvo ayant transporté le système Buk sur le territoire contrôlé par les insurgés. La photo du camion, constituant une preuve, est classée dans les dossiers du groupe d’enquêteurs. Nos bénévoles ont également déterminé l’emplacement exact du dépôt du matériel militaire des terroristes où la remorque se trouvait toujours, en octobre, quelques mois après la tragédie. C’est le dépôt de la ville de Snijné, près de la mine « Oudarnik », en territoire contrôlé par les terroristes. Il convient de noter que les débris du Boeing ont été trouvés près de la ville de Chakhtarsk, à environ 20 km de la ville de Snijné, où ce camion de marque Volvo a été aperçu.
Ce sont les bénévoles résidant dans la zone des combats près de la ligne de front et derrière les lignes ennemies, qui ont mené ces deux enquêtes pour InformNapalm, donc il serait injuste de les traiter, comme c’est l’habitude vis-à-vis des blogueurs, de « soldats sur canapé ». Ce sont des citoyens de l’Ukraine qui ont risqué leur propre vie, en essayant de faire tout leur possible pour la victoire, y compris, dans la bataille de l’information.
Ces derniers temps, la majorité des articles de la Communauté InformNapalm a été consacrée à la révélation des unités militaires russes présentes en Ukraine et à proximité de la frontière ukrainienne. D’après les informations publiées par les militaires russes sur les réseaux sociaux, nous publions des articles détaillés, illustrés avec des captures d’écran des pages des réseaux sociaux russes « Vkontakte » et « Odnoklassniki ». Nous identifions également les armes et l’équipement dont disposent ces militaires à partir des vidéos qui sont publiées par des chaînes télévisées de propagande séparatiste et les médias russes; les données recueillies par des drones et des images satellites sont aussi analysées. Même les militaires russes des unités d’élite deviennent souvent l’objet de nos enquêtes faites à partir de leurs selfies dans le Donbass.
La communauté InformNapalm n’est pas un projet commercial. Aujourd’hui, elle n’est même pas encore enregistrée en tant qu’ONG. Toutes les dépenses liées au projet sont couvertes par les bénévoles eux-mêmes, tous ceux qui sont activement impliqués dans la collecte d’information, l’administration du site web et la traduction des documents. L’achat du matériel nécessaire pour le concept devient possible grâce à des revenus provenant de la publicité contextuelle sur le site.
Les institutions de l’État restent à l’écart et nous apportent uniquement un « soutien moral ».
Notre Communauté est reconnaissante à tous les lecteurs et à tous ceux qui soutiennent sincèrement le travail des bénévoles. Sans vos partages sur les réseaux sociaux et vos tentatives d’attirer l’attention du public, les bénévoles d’InformNapalm ne seraient jamais entendus là où l’on prépare et prend les décisions politiques !
Grâce au travail bien coordonné, les crimes du Kremlin sont connus bien au-delà de l’Ukraine. En revanche, il est difficile à faire parvenir cette information à l’état-major, les organismes gouvernementaux, les bureaux diplomatiques et les médias internationaux. Par conséquent, la Communauté porte une attention particulière à la transmission des informations à ceux qui peuvent les utiliser comme une arme.
Les bénévoles de la Communauté ont organisé à plusieurs reprises des réunions consultatives avec des représentants de diverses organisations et des diplomates de différents pays. Ils ont partagé l’information sur le déroulement du conflit armé et les preuves de l’agression russe en Ukraine. Nous constatons en permanence l’intérêt que portent des organismes gouvernementaux étrangers à nos publications et enquêtes. L’analyse des adresses IP des visiteurs du site montre que ce dernier est lu par le Département d’État des États-Unis, les gouvernements de Suède, Allemagne, France, Bulgarie, Pays-Bas, Canada, Slovaquie, Estonie, Géorgie, Lettonie, par l’OTAN et d’autres organismes. (Remarque: Cela ne relève pas du pathos, l’administrateur technique du site a analysé les requêtes et ce n’est qu’une petite liste des organismes dont nous avons identifié les adresses IP). Cela confirme l’efficacité et l’utilité de la Communauté InformNapalm. La fréquentation quotidienne du site InformNapalm.org varie de 10 000 à 30 000 visiteurs uniques par jour, ce qui peut être considéré comme un bon indicateur pour un site spécialisé avec une faible quantité de mises à jour (environ 1-3 articles par jour).
Aujourd’hui, le site de la Communauté est alimenté par le travail de 20 équipes de rédaction en langues différentes, chacune d’elles faisant des mises à jour indépendantes et publiant non pas des traductions automatiques, mais les articles fait par des bénévoles.
Outre les principales langues européennes – anglais, allemand, espagnol, français – les versions chinoise, turque, géorgienne, bulgare et d’autres sont disponibles sur le site. En plus des traductions et de la distribution des rapports de nos propres enquêtes, les bénévoles d’InformNapalm coopèrent également avec des experts internationaux. Par exemple, le récent rapport de l’organisation non-gouvernementale américaine Atlantic Council, « Caché devant les yeux du monde », dédié à l’agression russe en Ukraine, a été officiellement traduit en russe par des bénévoles de la Communauté, ce qui est écrit dans le rapport même. Les éléments des enquêtes d’InformNapalm sont aussi utilisés dans ce rapport. Actuellement la traduction de ce rapport en ukrainien est dans sa phase finale.
La Communauté InformNapalm apprécie les efforts des organisations internationales qui suivent de près la situation en Ukraine, et essaie de contribuer à leur travail pour la paix et la prospérité en Ukraine.
Aujourd’hui InformNapalm prépare une série d’infographies d’après les éléments de ses propres enquêtes.
En février 2015 nos bénévoles ont créé une infographie « TOP 10 des preuves de l’agression russe en Ukraine » consacrée aux équipements militaires et aux armes de la Fédération de Russie qui ne peuvent pas être considérés comme des trophées, ce qui prouve sans équivoque la participation de la Russie dans la guerre.
En août, InformNapalm a présenté un nouveau travail, riche en information, « L’armée russe en guerre dans le Donbass » qui comprend des données statistiques issues des enquêtes concernant certaines unités militaires des Forces armées de la Fédération de Russie identifiées dans le Donbass grâce à l’OSINT.
Il est impossible de parler de toutes les activités de la Communauté InformNapalm dans un seul article.
Il s’agit, par exemple, de la consolidation des efforts et d’un véritable travail bénévole de recherche d’information basé sur l’interaction des personnes des différents pays. Ce sont des gens actifs, créatifs et dévoués. Le parcours de chacun est intéressant à sa manière et probablement sera inclus un jour dans l’histoire moderne de la lutte pour la liberté et l’indépendance de l’Ukraine.
Traduction de Krystina B. et de Viktoria Mait
Peu de chance qu'ils soient entendus
US Helsinki Commission Chairman Chris Smith calls for the immediate release from the Russian prison, former Ukrainian military, MP Nadiya Savchenko.
This was stated in his statement of 22 September, reports Radio Svoboda.
“Nadiya is yet another victim of the Russian government’s contempt for human dignity,” Smith said. “We must recognize that this isn’t just about her, but it manifests the Russian government’s aggression towards Ukraine – which wishes to remain free, independent, and democratic,”- said Smith.
He added that the illegal annexation of the Crimea and the war in eastern Ukraine Russia made a “mockery of its international obligations.”
“Nadiya’s illegal detention, along with that of other Ukrainian citizens held hostage by Moscow, represents yet another in a long list of violations of international agreements and the norms of civilized behavior,” – said the head of the US Helsinki Commission.
Earlier, US House of Representatives approved a resolution calling for the release of Savchenko.
For your information, on September 22, the Donetsk city court of the Rostov region of Russia began to consider on the merits the Savchenko’s case. The case is being considered a panel of three judges.
Savchenko did not recognize her guilt and called the indictment to be a lie.
Ukrainian citizen, MP Nadiya Savchenko has been more than a year in jail in Russia. She is, in particular, accused of killing two members of the Russian television that last year without permission of the Ukrainian authorities were near Luhansk.
Savchenko and defense reject the accusations and argue that at the time of the death of Russian journalists Savchenko was captured by the Russian secret services and then forcibly transported to Russia.
Position anti OTAN des terrorusses:
Ukraine: les insurgés "libéreront le Donbass" si Kiev adhère à l'Otan
InformNapalm, notre histoire et les réponses aux questions que vous nous posez souvent
Très souvent, on nous demande comment la Communauté InformNapalm a été créée, que faisons-nous, qui sont ses bénévoles, comment notre Communauté fonctionne et qui la finance , qui sont nos lecteurs… Nous avons décidé de réunir les réponses à toutes ces questions fréquemment posées dans un seul article.
La Communauté InformNapalm a été créée en février-mars 2014 afin de briser le blocus de l’information et de présenter les preuves de l’agression russe, qui se manifestait d’abord sous le masque de « l’autodéfense de la Crimée » et, ensuite, sous celui du « conflit civil » à l’intérieur du pays.
Les patriotes ukrainiens se sont rendus compte de l’incapacité des structures officielles de résister et ont pris l’initiative de réunir les preuves et d’informer la communauté internationale sur l’intrusion militaire russe en Crimée. Aujourd’hui, la Communauté InformNapalm c’est l’un des médias en ligne les plus lus, qui publie ses propres enquêtes ainsi que des preuves de la présence militaire russe en Ukraine.
Les bénévoles de la Communauté accumulent et analysent minutieusement les faits sur la participation des troupes russes dans la guerre non-déclarée qui se déroule dans le Donbass, avant de les rendre publics.
Outre les bénévoles qui collectent et analysent les renseignements depuis les sources ouvertes (photos, vidéos, clichés-satellite, renseignements publiés sur les réseaux sociaux) et ceux qui se trouvent directement dans la zone des combats, un grand nombre de membres de la communauté, ce sont les traducteurs-bénévoles qui traduisent et publient nos articles en 20 langues différentes. Notre structure des bénévoles c’est un réseau d’une multitude de personnes de différents métiers, opinions politiques, nationalités, croyances religieuses de tous les coins de la planète. Un seul désir d’aider l’Ukraine à combattre l’agresseur et vivre en paix les unit.
Le créateur de ce projet, le rédacteur en chef du site InformNapalm.org, et l’un des bénévoles, est le journaliste de guerre Roman Burko, citoyen ukrainien. Le co-fondateur de la Communauté, est l’analyste militaire, et enquêteur Irakli Komaxidze, un citoyen géorgien. Les membres de notre Communauté vivent un peu partout dans le monde : dans les pays de l’ex-URSS, en Union Européenne, aux États-Unis, en Israël et même en Afrique du Sud. Les noms de certains de nos investigateurs doivent rester secrets : ils vivent sur le territoire contrôlé par l’ennemi. Certains explorateurs des renseignements d’origine sources ouvertes (OSINT) sont bien connus du milieu des experts en OSINT, comme Irakli Komaxidze, (Géorgie), Anton Pavlushko (Allemagne), Al Gri (Israël), Vitalij J (Ukraine, Louhansk), Viktory K. (Ukraine, Kramatorsk), ainsi que les autres.
Les bénévoles de la Communauté communiquent via les réseaux sociaux, ainsi que via les tchats cryptés. Nous avons trouvé la majorité de lecteurs grâce aux réseaux sociaux, c’est un très bon moyen de communication.
Nous avons quelques chaînes sur YouTube, qui servent à diffuser les résultats de nos enquêtes. L’une des premières vidéos diffusées par la chaîne d’InformNapalm montrait les actions des militaires russes, ces « bonhommes verts », contre les unités militaires ukrainiennes à Sébastopol. Cette vidéo a été visionnée plus de 2 millions de fois en espace de 24 heures, seulement sur notre chaîne. Ces séquences représentent des preuves irréfutables et ont permis à la communauté internationale de comprendre ce qui se passait, dès le début de l’opération militaire spéciale russe ayant pour but l’occupation de la Crimée.
Nous ne divulguons pas tout ce que nous savons. L’information, c’est une arme, comparable à l’énergie nucléaire, qui résout certains problèmes, mais en même temps, peut devenir une force destructrice. En grande partie, les informations sont transmises aux organismes ukrainiens en charge d’application de loi. Il est de leur compétences de mener des enquêtes plus approfondies, d’initier des opérations spéciales pour capturer ou détruire l’ennemi. En même temps, InformNapalm ne travaille pas sur commande, ni pour des autorités d’État, ni pour des forces politiques. Nous sommes un rassemblement libre qui a pour objectif la victoire.
Depuis avril 2014, nous nous consacrons à la recherche des informations utiles pour les forces de l’Opération Anti-terroriste, afin de les aider dans la lutte contre les terroristes dans le Donbass. Il y a eu quelques principaux axes de travail, comme les écoutes des canaux du « Zello » utilisés par les terroristes pour coordonner leurs actions, la recherche et l’élaboration des cartes des check-points de l’ennemi et de ses infrastructures, de la concentration de ses moyens humains et matériels. Comme à l’époque il n’y avait pas de ligne de démarcation précise qui séparait les deux camps, les bénévoles d’InformNapalm ont aidé les militaires à faire la topographie du terrain et, avec l’aide des personnes sur place, élaboré des comptes-rendus pour analyser les actions ennemies. L’un des articles qui a eu un franc succès à l’époque était « La route de Ho Chi Minh ou Quand les militaires ukrainiens encercleront Sloviansk ?». Cet article contenait les cartes des trajets des terroristes pour pénétrer la ville, officiellement encerclée par les unités anti-terroristes.
Les journalistes et ceux qui travaillent dans les médias ont un pouvoir : lorsque les politiciens et les généraux commencent à saboter l’information, préférant l’inactivité à l’action déterminée, sous la pression de l’opinion publique, nous, nous pouvons les forcer à prendre des décisions responsables.
« Armurerie secrète »
Déjà au printemps et en l’été 2014, des terroristes utilisaient contre les forces de l’armée ukrainienne de puissantes armes, y compris des fusils de tireurs d’élite, des lance-roquettes, des véhicules blindés, des installations anti-aériennes, des drones. Une grande partie de ces armements étaient d’origine russe. Par conséquent, la Communauté InformNapalm s’est engagée dans la recherche et la diffusion des échantillons de ces armements russes, repérés dans le Donbass.
Les comptes-rendus des opérations militaires
En été et en automne de l’année 2014, des opérations militaires à grande échelle se sont déroulées dans le Donbass, avec la participation des troupes de l’armée régulière russe. A cette époque, les bénévoles de la Communauté, Artem Vasilenko et Roman Burko publient des comptes-rendus réguliers des opérations. Les informations de ces comptes-rendus possédaient une composante analytique solide, y compris les avertissements concernant les manœuvres dangereuses de l’ennemi, dirigés contre les forces antiterroristes ukrainiennes. Notre Communauté a été la première à lancer un avertissement de la menace d’une catastrophe dans le secteur «D» ( le « chaudron » d’Ilovaïsk). Les comptes-rendus étaient accompagnés des cartes que l’ennemi appellait à l’époque « les cartes de l’OTAN ».
Apprendre à connaître l’ennemi
En essayant de cacher sa participation à la guerre dans le Donbass, le Kremlin faisait passer sous silence les informations concernant des soldats de ses forces armées tués en Ukraine. Les activistes de la Communauté ont trouvé des informations personnelles sur les morts et les blessés et les ont rendues publiques. Le travail de sensibilisation mené par notre Communauté a été jugé très efficace et utile, alors, les responsables des Services de sécurité ukrainiens ont à plusieurs reprises remis à nos bénévoles les vidéos exclusives des interrogatoires des soldats russes et des combattants séparatistes capturés. Ainsi ont été publiés les témoignages du militaire de l’unité N°30616-6 du 523e Régiment des gardes d’infanterie en formation, le sergent des Forces armées russes, Evgueniy Tour, et celui du terroriste russe qui combattait avec les forces de la « DNR », Fiodor Oustinov.
La carte exacte de la ligne de démarcation
Après la signature des premiers accords de Minsk en septembre 2014, durant une période, il était impossible de trouver des informations détaillées sur la délimitation des forces dans le Donbass. Mais en décembre 2014, les bénévoles de la Communauté sont les premiers qui ont pu proposer l’accès à la version électronique originale de la carte des opérations. Cette carte appartenait au chef des terroristes de la « LNR », I. Plotnitsky et à son entourage. Le 8 janvier 2015, cette carte a été mise en ligne pour la première fois, sur le site d’InformNapalm avec la possibilité de téléchargement pour l’étude et l’analyse pour les lecteurs.
Le vol MH17
Les bénévoles de la Communauté d’InformNapalm ont activement participé à la collecte des preuves de l’implication de la Fédération de Russie dans la destruction du Boeing 777 malaisien dans le ciel du Donbass. En particulier, les résultats de deux enquêtes ont été transférés à la police néerlandaise.
La première enquête concerne l’identification faite sur le profil d’un conscrit du 147e Bataillon de transport automobile russe, de l’unité militaire N°83466, Dmitry Zoubov grâce à ses photos de convoi prises pendant le transfert du système antiaérien Buk vers la frontière avec l’Ukraine. Le transfert a eu lieu 14 jours avant la tragédie du MH17. Après notre publication, le profil de Dmitri Zoubov a été rapidement supprimé et il y a eu des tentatives de brouiller l’information, mais nous l’avons conservé dans les archives et il est toujours disponible pour consultation.
La seconde enquête d’InformNapalm concerne le camion Volvo ayant transporté le système Buk sur le territoire contrôlé par les insurgés. La photo du camion, constituant une preuve, est classée dans les dossiers du groupe d’enquêteurs. Nos bénévoles ont également déterminé l’emplacement exact du dépôt du matériel militaire des terroristes où la remorque se trouvait toujours, en octobre, quelques mois après la tragédie. C’est le dépôt de la ville de Snijné, près de la mine « Oudarnik », en territoire contrôlé par les terroristes. Il convient de noter que les débris du Boeing ont été trouvés près de la ville de Chakhtarsk, à environ 20 km de la ville de Snijné, où ce camion de marque Volvo a été aperçu.
Ce sont les bénévoles résidant dans la zone des combats près de la ligne de front et derrière les lignes ennemies, qui ont mené ces deux enquêtes pour InformNapalm, donc il serait injuste de les traiter, comme c’est l’habitude vis-à-vis des blogueurs, de « soldats sur canapé ». Ce sont des citoyens de l’Ukraine qui ont risqué leur propre vie, en essayant de faire tout leur possible pour la victoire, y compris, dans la bataille de l’information.
L’OSINT, la recherche dans les sources ouvertes
Ces derniers temps, la majorité des articles de la Communauté InformNapalm a été consacrée à la révélation des unités militaires russes présentes en Ukraine et à proximité de la frontière ukrainienne. D’après les informations publiées par les militaires russes sur les réseaux sociaux, nous publions des articles détaillés, illustrés avec des captures d’écran des pages des réseaux sociaux russes « Vkontakte » et « Odnoklassniki ». Nous identifions également les armes et l’équipement dont disposent ces militaires à partir des vidéos qui sont publiées par des chaînes télévisées de propagande séparatiste et les médias russes; les données recueillies par des drones et des images satellites sont aussi analysées. Même les militaires russes des unités d’élite deviennent souvent l’objet de nos enquêtes faites à partir de leurs selfies dans le Donbass.
Qui finance notre Communauté?
La communauté InformNapalm n’est pas un projet commercial. Aujourd’hui, elle n’est même pas encore enregistrée en tant qu’ONG. Toutes les dépenses liées au projet sont couvertes par les bénévoles eux-mêmes, tous ceux qui sont activement impliqués dans la collecte d’information, l’administration du site web et la traduction des documents. L’achat du matériel nécessaire pour le concept devient possible grâce à des revenus provenant de la publicité contextuelle sur le site.
Les institutions de l’État restent à l’écart et nous apportent uniquement un « soutien moral ».
Qui lit InformNapalm ?
Notre Communauté est reconnaissante à tous les lecteurs et à tous ceux qui soutiennent sincèrement le travail des bénévoles. Sans vos partages sur les réseaux sociaux et vos tentatives d’attirer l’attention du public, les bénévoles d’InformNapalm ne seraient jamais entendus là où l’on prépare et prend les décisions politiques !
Grâce au travail bien coordonné, les crimes du Kremlin sont connus bien au-delà de l’Ukraine. En revanche, il est difficile à faire parvenir cette information à l’état-major, les organismes gouvernementaux, les bureaux diplomatiques et les médias internationaux. Par conséquent, la Communauté porte une attention particulière à la transmission des informations à ceux qui peuvent les utiliser comme une arme.
Les bénévoles de la Communauté ont organisé à plusieurs reprises des réunions consultatives avec des représentants de diverses organisations et des diplomates de différents pays. Ils ont partagé l’information sur le déroulement du conflit armé et les preuves de l’agression russe en Ukraine. Nous constatons en permanence l’intérêt que portent des organismes gouvernementaux étrangers à nos publications et enquêtes. L’analyse des adresses IP des visiteurs du site montre que ce dernier est lu par le Département d’État des États-Unis, les gouvernements de Suède, Allemagne, France, Bulgarie, Pays-Bas, Canada, Slovaquie, Estonie, Géorgie, Lettonie, par l’OTAN et d’autres organismes. (Remarque: Cela ne relève pas du pathos, l’administrateur technique du site a analysé les requêtes et ce n’est qu’une petite liste des organismes dont nous avons identifié les adresses IP). Cela confirme l’efficacité et l’utilité de la Communauté InformNapalm. La fréquentation quotidienne du site InformNapalm.org varie de 10 000 à 30 000 visiteurs uniques par jour, ce qui peut être considéré comme un bon indicateur pour un site spécialisé avec une faible quantité de mises à jour (environ 1-3 articles par jour).
Les traduction des articles
Aujourd’hui, le site de la Communauté est alimenté par le travail de 20 équipes de rédaction en langues différentes, chacune d’elles faisant des mises à jour indépendantes et publiant non pas des traductions automatiques, mais les articles fait par des bénévoles.
Outre les principales langues européennes – anglais, allemand, espagnol, français – les versions chinoise, turque, géorgienne, bulgare et d’autres sont disponibles sur le site. En plus des traductions et de la distribution des rapports de nos propres enquêtes, les bénévoles d’InformNapalm coopèrent également avec des experts internationaux. Par exemple, le récent rapport de l’organisation non-gouvernementale américaine Atlantic Council, « Caché devant les yeux du monde », dédié à l’agression russe en Ukraine, a été officiellement traduit en russe par des bénévoles de la Communauté, ce qui est écrit dans le rapport même. Les éléments des enquêtes d’InformNapalm sont aussi utilisés dans ce rapport. Actuellement la traduction de ce rapport en ukrainien est dans sa phase finale.
La Communauté InformNapalm apprécie les efforts des organisations internationales qui suivent de près la situation en Ukraine, et essaie de contribuer à leur travail pour la paix et la prospérité en Ukraine.
Les projets de diversification de la Communauté InformNapalm
Aujourd’hui InformNapalm prépare une série d’infographies d’après les éléments de ses propres enquêtes.
En février 2015 nos bénévoles ont créé une infographie « TOP 10 des preuves de l’agression russe en Ukraine » consacrée aux équipements militaires et aux armes de la Fédération de Russie qui ne peuvent pas être considérés comme des trophées, ce qui prouve sans équivoque la participation de la Russie dans la guerre.
En août, InformNapalm a présenté un nouveau travail, riche en information, « L’armée russe en guerre dans le Donbass » qui comprend des données statistiques issues des enquêtes concernant certaines unités militaires des Forces armées de la Fédération de Russie identifiées dans le Donbass grâce à l’OSINT.
Il est impossible de parler de toutes les activités de la Communauté InformNapalm dans un seul article.
Il s’agit, par exemple, de la consolidation des efforts et d’un véritable travail bénévole de recherche d’information basé sur l’interaction des personnes des différents pays. Ce sont des gens actifs, créatifs et dévoués. Le parcours de chacun est intéressant à sa manière et probablement sera inclus un jour dans l’histoire moderne de la lutte pour la liberté et l’indépendance de l’Ukraine.
Traduction de Krystina B. et de Viktoria Mait
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Les preuves que l'invasion est bien russe:
https://www.dropbox.com/s/vval5hz0dun6wf6/proof-eng.pdf?dl=0
Un bouton "download" à droite de l'écran permet de charger le pdf.
Source officielle
https://www.dropbox.com/s/vval5hz0dun6wf6/proof-eng.pdf?dl=0
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Source officielle
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Le chef de l'OTAN dénonce une forte présence russe dans l'est de l'Ukraine
Bruxelles - Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a déploré jeudi que la Russie continue de maintenir une forte présence dans l'est de l'Ukraine et jugé que l'Union européenne devait prolonger ses sanctions économiques tant que Moscou ne changera pas d'attitude, dans un entretien à l'AFP.
Il n'y a aucun doute qu'il y a une forte présence russe dans l'est de l'Ukraine. Il y a des forces russes, des équipements russes et la Russie continue d'entraîner et de soutenir les séparatistes, a déploré M. Stoltenberg lors d'une interview au siège de l'Otan à Bruxelles.
L'implication de la Russie dans le conflit est telle qu'il est très difficile de faire la distinction entre les séparatistes et les Russes. On parle vraiment des mêmes forces, a-t-il analysé.
M. Stoltenberg a aussi estimé que, malgré la trêve sur la ligne de front depuis début septembre, il restait un long chemin à parcourir (...) avant que l'on puisse dire que l'accord (de cessez-le-feu de Minsk, NDLR) est pleinement mis en oeuvre.
Mais c'est au moins un signal encourageant de voir que, pour la première fois (...) le cessez-le-feu semble tenir après une accalmie sans précédent depuis la rentrée scolaire, a-t-il ajouté.
Quand il n'y a pas de violences, pas de combats en cours, il est plus facile de faire des progrès sur d'autres aspects de l'accord, comme le retrait des armes lourdes ou le plein accès des observateurs internationaux, a jugé le chef de l'Otan.
Il a toutefois rappelé que l'accord de Minsk prévoyait l'organisation d'élections locales, sur lesquelles les séparatistes et Kiev sont en désaccord, ou la reprise par l'Ukraine du contrôle de sa frontière avec la Russie.
Je ne dis pas que c'est facile mais l'accord de Minsk est la seule voie pour une solution pacifique dans le conflit qui a fait près de 8.000 morts depuis son déclenchement en avril 2014, a martelé M. Stoltenberg.
Enfin, interrogé sur la prolongation des sanctions décrétées par les Européens contre la Russie, qui arriveront à échéance fin janvier, il a répondu: L'UE, et je suis d'accord avec l'UE, a dit qu'elle était assortie de conditions: la Russie doit changer de comportement pour qu'ils bougent sur les sanctions économiques.
C'est pour cette raison que je pense qu'il faut que les sanctions continuent, a-t-il conclu.
Mais non, il n'y a pas un seul russe en Ukraine!!
Les Etats-Unis dévoilent leur programme de formation de soldats en Ukraine
Bientôt des soldats ukrainiens formés par les Etats-Unis. Ici un exercice de l'armée américaine devant un missile patriot en Pologne. [Franciszek Mazur - REUTERS]
A la "fin novembre, nous aurons entraîné 900 gardes nationaux ukrainiens", a annoncé jeudi le secrétaire américain à la défense Ashton Carter. En revanche, aucune livraison d'armes n'est encore prévue.
L'entraînement de forces régulières ukrainiennes sera entamé une fois les 900 gardes nationaux formés, a précisé Ashton Carter à l'issue d'une rencontre au Pentagone avec son homologue ukrainien Stepan Poltorak. "Nous sommes décidés à aider l'Ukraine à défendre ses frontières et à préserver son intégrité territoriale", a déclaré le secrétaire américain.
Le ministre ukrainien de la Défense a précisé que les Etats-Unis refusaient toujours, pour l'instant, de franchir le pas d'une éventuelle livraison d'armes à l'Ukraine.
Engagement militaire prudent
Les Etats-Unis et leurs alliés de l'OTAN ont appuyé diplomatiquement Kiev, qui accuse la Russie d'armer la rébellion dans l'est de l'Ukraine et d'y avoir déployé des troupes régulières.
Moscou dément, ne concédant que la présence de "volontaires" russes partis combattre de leur propre initiative. Cependant, Washington est resté prudent dans son engagement militaire.
Après le "grand frère", il ne fallait pas être en reste:
«Biathlon de chars» chez les séparatistes prorusses de l’Ukraine
Trente-trois chars T-72 que les insurgés disent avoir saisis aux forces ukrainiennes et qu’apprécient particulièrement les rebelles prorusses pour leur capacité à manœuvrer en terrain accidenté et à tirer avec précision (AFP/Archives/Aleksey Filipov)
Des chars franchissent des obstacles, puis tirent sur un supposé hélicoptère ennemi: les séparatistes prorusses de l’Est de l’Ukraine ont exhibé jeudi ces blindés, « trophées » saisis, assurent-ils, à l’armée ukrainienne.
La compétition baptisée « biathlon de chars » a démarré sur un terrain militaire de Ternové, à 50 km à l’est de la capitale rebelle de Donetsk, devant plusieurs centaines de spectateurs dont des lycéens amenés en bus, a constaté une journaliste de l’AFP.
Trente-trois équipages composés de tankistes ayant pris part aux combats les plus féroces conte l’armée ukrainienne vont participer aux compétitions qui dureront trois jours, selon les responsables séparatistes.
« Il faut que les gens se divertissent, que les enfants regardent les militaires et n’aient pas peur d’eux », a expliqué à l’AFP Rouslan Zvenigorodski, 18 ans, un tankiste qui avait pris part aux combats à Lougansk, l’autre capitale rebelle, et à l’aéroport de Donetsk.
L’évènement a pourtant été terni par une explosion à six kilomètres du lieu de la compétition, qui a tué une personne et en a blessé une autre. « Un véhicule militaire à chenille a explosé.
Cela ressemble à un attentat terroriste », a déclaré à l’AFP Edouard Bassourine, un haut responsable rebelle.
Ce biathlon se veut une réplique de compétitions organisées en Russie depuis deux ans.
« Nous voulons montrer que nous pouvons l’organiser aussi bien que les Russes », explique Rouslan Zvenigorodski portant un uniforme sur lequel est écrit « Russie ».
Pour Aliona, une fonctionnaire séparatiste de 32 ans qui se fait photographier avec une mitrailleuse, les compétitions sont « importantes pour les lycéens afin d’éduquer l’esprit patriotique ».
« Si de telles compétitions ont lieu, cela signifie que nous nous sommes rapprochés de la paix », estime-t-elle.
Selon le tankiste Zvenigorodski, tous les chars exhibés ont été « saisis aux Ukrainiens » et réparés par les rebelles.
L’Ukraine et les Occidentaux accusent pourtant la Russie d’armer les rebelles de l’Est et d’y avoir déployé des troupes régulières. Moscou dément toute implication dans le conflit, qui a fait près de 8.000 morts depuis avril 2014.
Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a dénoncé jeudi « une forte présence russe dans l’est de l’Ukraine », dans un entretien à l’AFP. L’implication de la Russie dans le conflit est telle qu’il « est très difficile de faire la distinction entre les séparatistes et les Russes. On parle vraiment des mêmes forces », a-t-il analysé.
Malgré une accalmie inhabituelle observée depuis le début du mois, un soldat ukrainien a été tué en sautant sur une mine et deux autres ont été blessés, a annoncé jeudi le porte-parole militaire ukrainien Andriï Lyssenko.
Le pire:
Ukraine : les séparatistes pro-russes ordonnent aux agences de l'ONU de quitter Lougansk
© Alexander Khudoteply, AFP | Des soldats de l'ONU accompagnant des enfants réfugiés de l'est ukrainien, le 10 août 2014. Les rebelles séparatistes ukrainiens ont intimé l'ordre aux organisations onusiennes et humanitaires de quitter l'est ukrainien dès vendredi. Le patron des opérations humanitaires de l'ONU se dit "inquiet" de la situation.
Les agences de l’ONU ne sont plus les bienvenues dans l'est de l'Ukraine. Les rebelles pro-russes ont demandé aux agents onusiens opérant dans la région de la quitter à partir de vendredi 25 septembre, a indiqué jeudi le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires des Nations unies, Stephen O'Brien. Plusieurs ONG internationales devront aussi quitter Lougansk samedi, a-t-il ajouté dans un communiqué, sans préciser lesquelles.
Le patron des opérations humanitaires de l'ONU, qui s'est déclaré "inquiet" de cette décision, a demandé aux séparatistes "à Lougansk et à Donetsk de permettre la reprise immédiate des activités de l'ONU et des ONG internationales".
Dans un appel implicite à la Russie, Stephen O'Brien a également demandé "à tous ceux qui ont de l'influence sur les autorités de facto" dans l'est de l'Ukraine de les convaincre de le faire. "Nous attendons une décision des autorités [séparatistes] à Donetsk sur l'avenir des opérations de l'ONU et toutes les opérations des agences de l'ONU sont suspendues."
La République autoproclamée de Lougansk avait accusé il y a quelques jours Médecins sans frontières (MSF) et la Croix-Rouge de stocker "illégalement" des médicaments sur leur territoire, des accusations réfutées par les deux ONG.
Bruxelles - Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a déploré jeudi que la Russie continue de maintenir une forte présence dans l'est de l'Ukraine et jugé que l'Union européenne devait prolonger ses sanctions économiques tant que Moscou ne changera pas d'attitude, dans un entretien à l'AFP.
Il n'y a aucun doute qu'il y a une forte présence russe dans l'est de l'Ukraine. Il y a des forces russes, des équipements russes et la Russie continue d'entraîner et de soutenir les séparatistes, a déploré M. Stoltenberg lors d'une interview au siège de l'Otan à Bruxelles.
L'implication de la Russie dans le conflit est telle qu'il est très difficile de faire la distinction entre les séparatistes et les Russes. On parle vraiment des mêmes forces, a-t-il analysé.
M. Stoltenberg a aussi estimé que, malgré la trêve sur la ligne de front depuis début septembre, il restait un long chemin à parcourir (...) avant que l'on puisse dire que l'accord (de cessez-le-feu de Minsk, NDLR) est pleinement mis en oeuvre.
Mais c'est au moins un signal encourageant de voir que, pour la première fois (...) le cessez-le-feu semble tenir après une accalmie sans précédent depuis la rentrée scolaire, a-t-il ajouté.
Quand il n'y a pas de violences, pas de combats en cours, il est plus facile de faire des progrès sur d'autres aspects de l'accord, comme le retrait des armes lourdes ou le plein accès des observateurs internationaux, a jugé le chef de l'Otan.
Il a toutefois rappelé que l'accord de Minsk prévoyait l'organisation d'élections locales, sur lesquelles les séparatistes et Kiev sont en désaccord, ou la reprise par l'Ukraine du contrôle de sa frontière avec la Russie.
Je ne dis pas que c'est facile mais l'accord de Minsk est la seule voie pour une solution pacifique dans le conflit qui a fait près de 8.000 morts depuis son déclenchement en avril 2014, a martelé M. Stoltenberg.
Enfin, interrogé sur la prolongation des sanctions décrétées par les Européens contre la Russie, qui arriveront à échéance fin janvier, il a répondu: L'UE, et je suis d'accord avec l'UE, a dit qu'elle était assortie de conditions: la Russie doit changer de comportement pour qu'ils bougent sur les sanctions économiques.
C'est pour cette raison que je pense qu'il faut que les sanctions continuent, a-t-il conclu.
Mais non, il n'y a pas un seul russe en Ukraine!!
Les Etats-Unis dévoilent leur programme de formation de soldats en Ukraine
Bientôt des soldats ukrainiens formés par les Etats-Unis. Ici un exercice de l'armée américaine devant un missile patriot en Pologne. [Franciszek Mazur - REUTERS]
A la "fin novembre, nous aurons entraîné 900 gardes nationaux ukrainiens", a annoncé jeudi le secrétaire américain à la défense Ashton Carter. En revanche, aucune livraison d'armes n'est encore prévue.
L'entraînement de forces régulières ukrainiennes sera entamé une fois les 900 gardes nationaux formés, a précisé Ashton Carter à l'issue d'une rencontre au Pentagone avec son homologue ukrainien Stepan Poltorak. "Nous sommes décidés à aider l'Ukraine à défendre ses frontières et à préserver son intégrité territoriale", a déclaré le secrétaire américain.
Le ministre ukrainien de la Défense a précisé que les Etats-Unis refusaient toujours, pour l'instant, de franchir le pas d'une éventuelle livraison d'armes à l'Ukraine.
Engagement militaire prudent
Les Etats-Unis et leurs alliés de l'OTAN ont appuyé diplomatiquement Kiev, qui accuse la Russie d'armer la rébellion dans l'est de l'Ukraine et d'y avoir déployé des troupes régulières.
Moscou dément, ne concédant que la présence de "volontaires" russes partis combattre de leur propre initiative. Cependant, Washington est resté prudent dans son engagement militaire.
Après le "grand frère", il ne fallait pas être en reste:
«Biathlon de chars» chez les séparatistes prorusses de l’Ukraine
Trente-trois chars T-72 que les insurgés disent avoir saisis aux forces ukrainiennes et qu’apprécient particulièrement les rebelles prorusses pour leur capacité à manœuvrer en terrain accidenté et à tirer avec précision (AFP/Archives/Aleksey Filipov)
Des chars franchissent des obstacles, puis tirent sur un supposé hélicoptère ennemi: les séparatistes prorusses de l’Est de l’Ukraine ont exhibé jeudi ces blindés, « trophées » saisis, assurent-ils, à l’armée ukrainienne.
La compétition baptisée « biathlon de chars » a démarré sur un terrain militaire de Ternové, à 50 km à l’est de la capitale rebelle de Donetsk, devant plusieurs centaines de spectateurs dont des lycéens amenés en bus, a constaté une journaliste de l’AFP.
Trente-trois équipages composés de tankistes ayant pris part aux combats les plus féroces conte l’armée ukrainienne vont participer aux compétitions qui dureront trois jours, selon les responsables séparatistes.
« Il faut que les gens se divertissent, que les enfants regardent les militaires et n’aient pas peur d’eux », a expliqué à l’AFP Rouslan Zvenigorodski, 18 ans, un tankiste qui avait pris part aux combats à Lougansk, l’autre capitale rebelle, et à l’aéroport de Donetsk.
L’évènement a pourtant été terni par une explosion à six kilomètres du lieu de la compétition, qui a tué une personne et en a blessé une autre. « Un véhicule militaire à chenille a explosé.
Cela ressemble à un attentat terroriste », a déclaré à l’AFP Edouard Bassourine, un haut responsable rebelle.
Ce biathlon se veut une réplique de compétitions organisées en Russie depuis deux ans.
« Nous voulons montrer que nous pouvons l’organiser aussi bien que les Russes », explique Rouslan Zvenigorodski portant un uniforme sur lequel est écrit « Russie ».
Pour Aliona, une fonctionnaire séparatiste de 32 ans qui se fait photographier avec une mitrailleuse, les compétitions sont « importantes pour les lycéens afin d’éduquer l’esprit patriotique ».
« Si de telles compétitions ont lieu, cela signifie que nous nous sommes rapprochés de la paix », estime-t-elle.
Selon le tankiste Zvenigorodski, tous les chars exhibés ont été « saisis aux Ukrainiens » et réparés par les rebelles.
L’Ukraine et les Occidentaux accusent pourtant la Russie d’armer les rebelles de l’Est et d’y avoir déployé des troupes régulières. Moscou dément toute implication dans le conflit, qui a fait près de 8.000 morts depuis avril 2014.
Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a dénoncé jeudi « une forte présence russe dans l’est de l’Ukraine », dans un entretien à l’AFP. L’implication de la Russie dans le conflit est telle qu’il « est très difficile de faire la distinction entre les séparatistes et les Russes. On parle vraiment des mêmes forces », a-t-il analysé.
Malgré une accalmie inhabituelle observée depuis le début du mois, un soldat ukrainien a été tué en sautant sur une mine et deux autres ont été blessés, a annoncé jeudi le porte-parole militaire ukrainien Andriï Lyssenko.
Le pire:
Ukraine : les séparatistes pro-russes ordonnent aux agences de l'ONU de quitter Lougansk
© Alexander Khudoteply, AFP | Des soldats de l'ONU accompagnant des enfants réfugiés de l'est ukrainien, le 10 août 2014. Les rebelles séparatistes ukrainiens ont intimé l'ordre aux organisations onusiennes et humanitaires de quitter l'est ukrainien dès vendredi. Le patron des opérations humanitaires de l'ONU se dit "inquiet" de la situation.
Les agences de l’ONU ne sont plus les bienvenues dans l'est de l'Ukraine. Les rebelles pro-russes ont demandé aux agents onusiens opérant dans la région de la quitter à partir de vendredi 25 septembre, a indiqué jeudi le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires des Nations unies, Stephen O'Brien. Plusieurs ONG internationales devront aussi quitter Lougansk samedi, a-t-il ajouté dans un communiqué, sans préciser lesquelles.
Le patron des opérations humanitaires de l'ONU, qui s'est déclaré "inquiet" de cette décision, a demandé aux séparatistes "à Lougansk et à Donetsk de permettre la reprise immédiate des activités de l'ONU et des ONG internationales".
Dans un appel implicite à la Russie, Stephen O'Brien a également demandé "à tous ceux qui ont de l'influence sur les autorités de facto" dans l'est de l'Ukraine de les convaincre de le faire. "Nous attendons une décision des autorités [séparatistes] à Donetsk sur l'avenir des opérations de l'ONU et toutes les opérations des agences de l'ONU sont suspendues."
La République autoproclamée de Lougansk avait accusé il y a quelques jours Médecins sans frontières (MSF) et la Croix-Rouge de stocker "illégalement" des médicaments sur leur territoire, des accusations réfutées par les deux ONG.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Stand up to Putin at the UN! #PutinKills #RestrainTheVeto #FreeSavchenko twitter storm
[*]Pictures
[*]September 28 – #FreeSavchenko
On September 27-28, Vladimir Putin is planning to visit the 70th session of the UN General Assembly. Activists in New York are going to give him a warm greeting on the ground in New York and other places: event #1, event #2. Nadiya Savchenko’s lawyers have designated September 28 to be the third #FreeSavchenko Global day of support.
p
Even if you can’t make it to New York, you can still stand up to Putin. Join a twitter storm so that nobody forgets about Russia’s occupation of Crimea, invasion of Ukraine and Georgia, human rights violations and tortured and sentenced political prisoners. Reserve your tweets on September 27 and 28!
On September 27, we will question Russia’s right to veto power with #RestrainTheVeto, spread evidence of Putin’s invasion of Ukraine and show how #PutinKills
On September 28, we will join Nadiya Savchenko’s third Global Day of support and demand to #FreeSavchenko and all political prisoners illegally jailed, kidnapped, and tortured in Russia. Clickable tweets are below – just click on the link and a draft tweet will appear in a separate window (#FreeSavchenko tweets will be online on September 28). Find the event on facebook>>>
[*]
Illustration by Russell Jackson
Coming tomorrow
[*]Pictures
[*]September 28 – #FreeSavchenko
On September 27-28, Vladimir Putin is planning to visit the 70th session of the UN General Assembly. Activists in New York are going to give him a warm greeting on the ground in New York and other places: event #1, event #2. Nadiya Savchenko’s lawyers have designated September 28 to be the third #FreeSavchenko Global day of support.
p
Even if you can’t make it to New York, you can still stand up to Putin. Join a twitter storm so that nobody forgets about Russia’s occupation of Crimea, invasion of Ukraine and Georgia, human rights violations and tortured and sentenced political prisoners. Reserve your tweets on September 27 and 28!
On September 27, we will question Russia’s right to veto power with #RestrainTheVeto, spread evidence of Putin’s invasion of Ukraine and show how #PutinKills
On September 28, we will join Nadiya Savchenko’s third Global Day of support and demand to #FreeSavchenko and all political prisoners illegally jailed, kidnapped, and tortured in Russia. Clickable tweets are below – just click on the link and a draft tweet will appear in a separate window (#FreeSavchenko tweets will be online on September 28). Find the event on facebook>>>
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September 27 – #PutinKills #RestrainTheVeto *
Clickable tweets *
- Join the Twitter storm! Tweet #PutinKills #RestrainTheVeto, Act against the dictator&murderer! http://t.co/5qzai43jSy http://euromaidanpress.com/2015/09/27/stand-up-to-putin-at-the-un-putinkills-restraintheveto-freesavchenko-twitter-storm/
- #PutinKills Let’s not forget the Kursk submarine victims www.43rus.org/putinkills-lieutenant-commander-dmitry-murachev https://pbs.twimg.com/media/CPmjBHhUwAEE0le.png:large
- Today Putin is speaking to #UNGA. Let’s remind them that #PutinKills. #RestrainTheVeto pic.twitter.com/KzrHdsT6bC
- #PutinKills Share the story of a victim of Nord-Ost terrorist attack www.43rus.org/putinkills-olga-romanova/ https://pbs.twimg.com/media/CPnNimmUkAAe-Vn.png:large
- The UN is not the place for a murderer! Tell people that #PutinKills! #RestrainTheVeto pic.twitter.com/5wdMgzSwmE
- #PutinKills Let’s not forget the story of Beslan’s children http://www.4freerussia.org/putinkills-beslans-children/ https://pbs.twimg.com/media/CPn_NSQXAAESOZO.png:large
- #PutinKills Read and RT a story of the #MH17 flight victims: http://www.4freerussia.org/putinkills-elaine-teoh-and-emiel-mahler/ https://pbs.twimg.com/media/CPrSs4uUcAArgCq.png:large
- #PutinKills Share the story of a Kursk submarine victim: http://www.4freerussia.org/putinkills-commander-yuri-schepetnov/ https://pbs.twimg.com/media/CPsAqRZWoAATL5b.png:large
- #PutinKills – 333 hostages killed in Beslan attack: http://www.4freerussia.org/putinkills-beslans-children/
- #PutinKills RT a sad story of Sandy Booker, an American, who became a victim of Nord-Ost http://www.4freerussia.org/putinkills-sandy-booker/ https://pbs.twimg.com/media/CPtecW2UYAAJ6LU.png:large
- #PutinKills – 298 people in #MH17 plane crash. International tribunal blocked by Russia’s veto #RestrainTheVeto http://t.co/uEEKass9cw
- #PutinKills #PutinAtWar Share the Putin.War report – share the truth about Russia’s war against Ukraine: http://4freerussia.org/putin.war/ https://pbs.twimg.com/media/CGaxvVbUQAIG-Se.png:large
- #RestrainTheVeto Russia covered up mass atrocities in Myanmar, Bosnia, Syria, Zimbabwe with its veto http://euromaidanpress.com/2015/09/24/russias-veto-power-in-the-unsc-protects-own-geopolitical-interests-not-international-security-infographic/
- #RestrainTheVeto #Russia covered up occupation of #Crimea thanks to its veto power in the UNSC http://euromaidanpress.com/2015/09/24/russias-veto-power-in-the-unsc-protects-own-geopolitical-interests-not-international-security-infographic/ http://t.co/iiDwl8VrnD
- #PutinKills Who shot down #MH17? RT the video: https://www.youtube.com/watch?v=pzSdsrpzDTw&index=2&list=PLH0z3xLHGX2yylVzyVeGqqnZfkO-bHuze
- #PutinKills Share the story of Andrey Turkin – one of the liberators of Beslan school: http://www.4freerussia.org/putinkills-andrey-turkin/ https://pbs.twimg.com/media/CPwVp-jU8AARVaA.png:large
- There can be no peace in the world while an aggressor holds veto power in the @HMUNCUNSC #RestrainTheVeto #PutinKills http://t.co/iKIs8ibbCg
- It’s time to act for peace and #RestrainTheVeto in @HMUNCUNSC http://euromaidanpress.com/2015/09/24/time-to-act-for-peace-end-the-un-veto/ http://t.co/iiDwl8VrnD
- While #Putin talks peace at the UN,remember how #Russia’s veto covered up mass atrocities http://euromaidanpress.com/2015/09/24/time-to-act-for-peace-end-the-un-veto/ http://t.co/iiDwl8VrnD
- #PutinKills – 174 dead hostages in Nord-Ost terrosrist attack: http://www.4freerussia.org/nord-ost-the-wait-for-justice/
- #PutinKills Share a few words about Emma Bell, one of the passengers of #MH17 flight: http://www.4freerussia.org/putinkills-emma-bell/ https://pbs.twimg.com/media/CP2J6OMWsAAALyN.png:large
- #PutinKills The story of Denis Pshenichnikov, who died on Kursk: http://www.4freerussia.org/lieutenant-captain-denis-pshenichnikov/ https://pbs.twimg.com/media/CP2c5fyUEAAkOZF.png:large
- Tell @POTUS not to shake hands with Putin! #PutinKills
- While #PutinKills, the truth about Nord-Ost isn’t possible by @NatPelevina: http://www.4freerussia.org/nord-ost-the-wait-for-justice/
- Danger of #PutinKills values by @IZaslavskiy: http://www.4freerussia.org/putins-values-pose-old-and-new-existential-threats-to-the-west/
- Nemtsov was right. Putin is synonymous w/ war, crisis, death. In #Ukraine, #Georgia, #Russia, #MH17 #PutinKills #RestrainTheVeto
- How many more have to die because Putin sees aggression as way to gain respect and power for Russia? #PutinKills #Ukraine #RestraintheVeto
- Once seen as Russia’s savior, now we see #Putin brings misery, death, destruction at home and around the globe. #PutinKills #Ukraine
- #Putin fears American free speech and democracy. He prefers propaganda and intimidation and worse. #PutinKills #Russia #Ukraine
- Show Putin @UN how free speech works. Tell him you know #PutinKills in Ukraine, Russia, Georgia, Chechnya, and soon in Syria.
- #Putin vetoed international criminal investigation of #Syria crimes and is now coming to kill there. #RestrainTheVeto http://euromaidanpress.com/2015/09/24/russias-veto-power-in-the-unsc-protects-own-geopolitical-interests-not-international-security-infographic/
- Tell @POTUS to stay firm on Ukraine. No bargains with Putin who undermines sovereign states, savages human rights in Russia. #PutinKills
- Putin has been a disaster for Russia. Now he wants to spread his nightmare to Ukraine, Syria. #PutinKills #RestrainTheVeto http://t.co/5wdMgzSwmE
- In Putin’s mafia state, questioning authority opens you & your family to harassment, fines, criminal trial, jail, assault, murder. #PutinKills.
- Since Putin sent Russian forces into Ukraine, at least 8000 people have been killed, 17,811 injured. #PutinKills
- 144 journalists have been killed in Putin’s Russia, not counting those who survived brutal beatings. #PutinKills
- Putin’s loudest and most well-known opponent Boris Nemtsov was killed at foot of Kremlin. Surveillance cameras were broken. #PutinKills
- UK inquiry implicated Putin personally in ordering the horrific polonium poisoning of Russian dissident Litvinenko. #PutinKills
- #Russia’s veto power in @HMUNCUNSC protects own geopolitical interests, not international security. #RestrainTheVeto http://euromaidanpress.com/2015/09/24/russias-veto-power-in-the-unsc-protects-own-geopolitical-interests-not-international-security-infographic/ http://t.co/iiDwl8VrnD
- On September 28, call to #FreeSavchenko. Join the twitter storm. https://www.facebook.com/events/485775031594961/ http://t.co/3uMMAR9Jy4
Pictures *
Illustration by Russell Jackson
September 28 – #FreeSavchenko *
Coming tomorrow
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
En Ukraine, une usine retape des tanks soviétiques pour lutter contre les prorusses
Manquant de moyens pour s'offrir de nouveaux véhicules d'assaut, le pays rénove de vieux engins et les envoie sur le front. Reportage.
Le ciel est gris, bas. Le silence règne, hormis des cris d’oiseaux ajoutant à l’atmosphère quelque peu sordide du lieu. Autour, ils sont là, figés, immenses, rongés. Des centaines de tanks rouillés datant de l’ère soviétique et qui, pour certains, sommeillent dans ce cimetière depuis près de trente ans. En s’avançant vers l’usine, des coups de fers qui résonnent, des moteurs qui grincent, des étincelles de soudures qui grésillent…
Autrefois, 500 tanks sortaient chaque année de cette usine pour servir l’armée russe. Aujourd’hui, on répare ces mêmes tanks –des T-64 et des T-80– pour se battre contre les rebelles soutenus par la Russie. Andrei est le chef d’atelier, le guide de la visite. Pour entrer d’ailleurs, il a fallu montrer patte blanche et subir plusieurs contrôles et fouilles d’officiers peu enclins à décocher un sourire. C’est que le lieu est hautement stratégique. Etat en guerre oblige.µ
Des moyens limités
«Lorsque les chars entrent, on commence par les désosser complètement pour faire le diagnostic. On enlève la tourelle, le moteur, on met de côté les pièces qui sont toujours bonnes. Il ne reste donc plus que le châssis», explique fermement Andrei, au timbre aussi imposant que sa carrure.
[size=33]Nous sommes passés à deux équipes. L'usine fonctionne seize heures par jour[/size]
L’usine et ses 160 employés, qui avait presque fermé, comme de nombreuses fabriques d’armement après la chute de l’Union soviétique, tourne de nouveau quasiment à plein régime. «Nous sommes passés depuis quelques mois à deux équipes, ce qui veut dire que l’usine fonctionne 16 heures par jour», explique le directeur Viktor Kozonak.
Avec le conflit en cours à l’Est du pays, l’Ukraine a de nouveau besoin de tanks, de beaucoup de tanks! «Nous n’avons vraiment pas les moyens de produire tous les chars dont nous aurions besoin, donc quelle autre option avons-nous? A l'heure actuelle, la seule façon d’augmenter notre machine de guerre, c’est de rénover ce que l’on a», poursuit le directeur. Entre juillet 2014 et juillet 2015, près de 1.500 chars ont été rénovés, pour seulement 105 nouvellement produits.
[size=33]Malheureusement, les plus talentueux ne sont déjà plus de ce monde. La plupart de ceux qui restent ont l’âge de la retraite[/size]
Evgeniy
Dans ce hangar de plusieurs centaines de mètres carrés, sorte d’immense bloc opératoire, chaque équipe se consacre à une tâche bien spécifique: montage des nouveaux moteurs, réparation des systèmes mécaniques, des canons, remontage des tourelles, etc.
Courbé sur le tank, seul le tronc de Evgeniy, ouvrier d’une soixantaine d’années, dépasse de la coupole. Il charcute un malade. Pour lui, rénover ces vieux engins, c’est un sacré challenge: «Je m’occupe de la connexion des systèmes. Tout est difficile: l'hydraulique, connecter les cylindres, la pression... En fait, tout est plus compliqué avec ces vieux engins pour les remettre à niveau.» Il lui faut compter quatre jours par tank.
Crise de main d’œuvre qualifiée
Cela fait trente-cinq ans que Evgeniy travaille dans l’usine, et il n’est pas le seul ancien ici.
Andrei poursuit la visite. En bout de chaîne, Vadim et ses trois collègues sont en train de nettoyer et refixer le canon. Une opération particulièrement cruciale. «Un char sans canon, ça ne sert à rien... C’est très excitant de réunir le canon avec le reste du char, car c’est là qu’on voit si les autres équipes ont bien travaillé.» Le directeur, jamais très loin: «De toute façon, c’est de la qualité de leur travail que dépend l’avenir du pays. Ici, tout le monde est très patriotique et donc recherche la perfection.»
[size=33]Quand je vois ça, je suis très fier et presque ému, c’est comme ça que j’aide mon pays[/size]
Andrei
Andrei acquiesce: «Regardez ces tanks, on dirait qu’ils sont comme neufs. Quand je vois ça, je suis très fier et presque ému, c’est comme ça que j’aide mon pays. En même temps, je n’oublie pas que ces engins sont destinés à tuer des gens.»
Prêts à rejoindre le front
Les machines sont ensuite testées à l’extérieur, derrière l’usine, toujours à l’abri des regards. Dans un nuage de poussière, un tank passe devant, à toute blinde. lIs peuvent atteindre jusqu’à 100 km/h. Viachesclav, mécanicien en chef, est aux manettes: «Je peux le dire, ces tanks sont parfaits! Il vole, c’est un tank volant! Je pense qu’il sera très performant et très utile surtout sur le front.» Seul bémol peut être… «Il n’y a pas la climatisation là-dedans», s’amuse le quinquagénaire, sortant juste la tête de la coupole.
Après plusieurs semaines de travail, des tests en usine puis sur une base militaire, ces anciens chars soviétiques sont donc prêts à rejoindre les soldats de l’armée ukrainienne, sur le front, pour combattre –ironie de l’histoire– contre les rebelles prorusses, accusés d’être largement soutenus par la Russie. Vladimir Poutine est même soupçonné par la communauté internationale d’envoyer directement des membres de son armée aux côtés des rebelles. Andrei, avec toute la réserve que lui impose sa fonction, finit tout de même par lâcher: «Certes ces chars ont été autrefois soviétiques, comme nous ne formions qu’un pays avec la Russie. Mais aujourd’hui, nous sommes bel et bien indépendants et ces tanks sont ukrainiens.» À bon entendeur.
Manquant de moyens pour s'offrir de nouveaux véhicules d'assaut, le pays rénove de vieux engins et les envoie sur le front. Reportage.
Le ciel est gris, bas. Le silence règne, hormis des cris d’oiseaux ajoutant à l’atmosphère quelque peu sordide du lieu. Autour, ils sont là, figés, immenses, rongés. Des centaines de tanks rouillés datant de l’ère soviétique et qui, pour certains, sommeillent dans ce cimetière depuis près de trente ans. En s’avançant vers l’usine, des coups de fers qui résonnent, des moteurs qui grincent, des étincelles de soudures qui grésillent…
Autrefois, 500 tanks sortaient chaque année de cette usine pour servir l’armée russe. Aujourd’hui, on répare ces mêmes tanks –des T-64 et des T-80– pour se battre contre les rebelles soutenus par la Russie. Andrei est le chef d’atelier, le guide de la visite. Pour entrer d’ailleurs, il a fallu montrer patte blanche et subir plusieurs contrôles et fouilles d’officiers peu enclins à décocher un sourire. C’est que le lieu est hautement stratégique. Etat en guerre oblige.µ
Des moyens limités
«Lorsque les chars entrent, on commence par les désosser complètement pour faire le diagnostic. On enlève la tourelle, le moteur, on met de côté les pièces qui sont toujours bonnes. Il ne reste donc plus que le châssis», explique fermement Andrei, au timbre aussi imposant que sa carrure.
[size=33]Nous sommes passés à deux équipes. L'usine fonctionne seize heures par jour[/size]
L’usine et ses 160 employés, qui avait presque fermé, comme de nombreuses fabriques d’armement après la chute de l’Union soviétique, tourne de nouveau quasiment à plein régime. «Nous sommes passés depuis quelques mois à deux équipes, ce qui veut dire que l’usine fonctionne 16 heures par jour», explique le directeur Viktor Kozonak.
Avec le conflit en cours à l’Est du pays, l’Ukraine a de nouveau besoin de tanks, de beaucoup de tanks! «Nous n’avons vraiment pas les moyens de produire tous les chars dont nous aurions besoin, donc quelle autre option avons-nous? A l'heure actuelle, la seule façon d’augmenter notre machine de guerre, c’est de rénover ce que l’on a», poursuit le directeur. Entre juillet 2014 et juillet 2015, près de 1.500 chars ont été rénovés, pour seulement 105 nouvellement produits.
Quatre jours de travail par tank
Il faut dire que depuis le début du conflit en avril 2014, au moins 8.000 personnes ont été tuées en Ukraine, soldats et civils. Les pertes humaines sont élevées, tout comme les pertes économiques. Chaque jour, l’Ukraine dépense entre 5 et 7 millions de dollars pour la guerre alors qu’elle a perdu 20% de son économie. Il n’y a donc pas de petits rabais, même s’il s’agit de retaper de vieux tanks soviétiques ensuite redéployés le long des 250 kilomètres environ de ligne de front.[size=33]Malheureusement, les plus talentueux ne sont déjà plus de ce monde. La plupart de ceux qui restent ont l’âge de la retraite[/size]
Evgeniy
Dans ce hangar de plusieurs centaines de mètres carrés, sorte d’immense bloc opératoire, chaque équipe se consacre à une tâche bien spécifique: montage des nouveaux moteurs, réparation des systèmes mécaniques, des canons, remontage des tourelles, etc.
Courbé sur le tank, seul le tronc de Evgeniy, ouvrier d’une soixantaine d’années, dépasse de la coupole. Il charcute un malade. Pour lui, rénover ces vieux engins, c’est un sacré challenge: «Je m’occupe de la connexion des systèmes. Tout est difficile: l'hydraulique, connecter les cylindres, la pression... En fait, tout est plus compliqué avec ces vieux engins pour les remettre à niveau.» Il lui faut compter quatre jours par tank.
Crise de main d’œuvre qualifiée
Cela fait trente-cinq ans que Evgeniy travaille dans l’usine, et il n’est pas le seul ancien ici.
Un peu plus loin, un groupe d’une dizaine de jeunes, dressés comme des I, les mains croisées dans le dos, écoute religieusement les explications d’un supérieur devant une tourelle suspendue.«La principale difficulté pour nous, c’est de trouver des employés qualifiés. Malheureusement, les plus talentueux ne sont déjà plus de ce monde. La plupart de ceux qui restent ont l’âge de la retraite. C’est très difficile pour nous d’attirer des jeunes, notamment parce qu’il n’y a plus de formations en Ukraine pour la réparation. Alors nous augmentons les primes, les salaires, nous leur proposons des logements mais surtout on fait nous-mêmes des formations et on les fait travailler avec leurs aînés.»
Andrei poursuit la visite. En bout de chaîne, Vadim et ses trois collègues sont en train de nettoyer et refixer le canon. Une opération particulièrement cruciale. «Un char sans canon, ça ne sert à rien... C’est très excitant de réunir le canon avec le reste du char, car c’est là qu’on voit si les autres équipes ont bien travaillé.» Le directeur, jamais très loin: «De toute façon, c’est de la qualité de leur travail que dépend l’avenir du pays. Ici, tout le monde est très patriotique et donc recherche la perfection.»
[size=33]Quand je vois ça, je suis très fier et presque ému, c’est comme ça que j’aide mon pays[/size]
Andrei
Andrei acquiesce: «Regardez ces tanks, on dirait qu’ils sont comme neufs. Quand je vois ça, je suis très fier et presque ému, c’est comme ça que j’aide mon pays. En même temps, je n’oublie pas que ces engins sont destinés à tuer des gens.»
Prêts à rejoindre le front
Les machines sont ensuite testées à l’extérieur, derrière l’usine, toujours à l’abri des regards. Dans un nuage de poussière, un tank passe devant, à toute blinde. lIs peuvent atteindre jusqu’à 100 km/h. Viachesclav, mécanicien en chef, est aux manettes: «Je peux le dire, ces tanks sont parfaits! Il vole, c’est un tank volant! Je pense qu’il sera très performant et très utile surtout sur le front.» Seul bémol peut être… «Il n’y a pas la climatisation là-dedans», s’amuse le quinquagénaire, sortant juste la tête de la coupole.
Après plusieurs semaines de travail, des tests en usine puis sur une base militaire, ces anciens chars soviétiques sont donc prêts à rejoindre les soldats de l’armée ukrainienne, sur le front, pour combattre –ironie de l’histoire– contre les rebelles prorusses, accusés d’être largement soutenus par la Russie. Vladimir Poutine est même soupçonné par la communauté internationale d’envoyer directement des membres de son armée aux côtés des rebelles. Andrei, avec toute la réserve que lui impose sa fonction, finit tout de même par lâcher: «Certes ces chars ont été autrefois soviétiques, comme nous ne formions qu’un pays avec la Russie. Mais aujourd’hui, nous sommes bel et bien indépendants et ces tanks sont ukrainiens.» À bon entendeur.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Le procès de deux soldats russes présumés, capturés dans l'Est rebelle de l'Ukraine et accusés d'avoir combattu contre l'armée ukrainienne, s'est ouvert mardi à Kiev selon un journaliste de l'AFP sur place.
Il s'agit d'une première audience dite "préparatoire" de leur procès.
Présentés par l'Ukraine comme membres des forces spéciales, les deux hommes, en détention depuis mai, ont indiqué à la presse et aux observateurs de l'OSCE être des soldats d'active. Moscou, qui dément farouchement toute présence de ses troupes en Ukraine, les présente comme d'"anciens militaires".
Le capitaine Evgueni Erofeïev et le sergent Alexandre Alexandrov sont visés par plusieurs chefs d'inculpation, notamment participation à une "guerre agressive" et terrorisme, selon leur avocate.
Les deux hommes avaient été capturés le 16 mai après avoir été blessés par des tirs sur la ligne de front dans l'Est de l'Ukraine lors d'un affrontement avec des soldats ukrainiens, au cours duquel un Ukrainien avait été tué.
Sur une vidéo de leur interrogatoire diffusé par Kiev en mai, les deux hommes indiquaient être entrés en territoire ukrainien plus d'un mois auparavant avec environ 200 autres militaires russes pour effectuer des missions de renseignement dans l'Est ukrainien, en compagnie des troupes rebelles qui affrontent les forces de Kiev.
Il s'agit d'une première audience dite "préparatoire" de leur procès.
Présentés par l'Ukraine comme membres des forces spéciales, les deux hommes, en détention depuis mai, ont indiqué à la presse et aux observateurs de l'OSCE être des soldats d'active. Moscou, qui dément farouchement toute présence de ses troupes en Ukraine, les présente comme d'"anciens militaires".
Le capitaine Evgueni Erofeïev et le sergent Alexandre Alexandrov sont visés par plusieurs chefs d'inculpation, notamment participation à une "guerre agressive" et terrorisme, selon leur avocate.
Les deux hommes avaient été capturés le 16 mai après avoir été blessés par des tirs sur la ligne de front dans l'Est de l'Ukraine lors d'un affrontement avec des soldats ukrainiens, au cours duquel un Ukrainien avait été tué.
Sur une vidéo de leur interrogatoire diffusé par Kiev en mai, les deux hommes indiquaient être entrés en territoire ukrainien plus d'un mois auparavant avec environ 200 autres militaires russes pour effectuer des missions de renseignement dans l'Est ukrainien, en compagnie des troupes rebelles qui affrontent les forces de Kiev.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Je pense que la découverte d'armement russe en Ukraine ne choquera plus grand monde, mais là l'OSCE vient de faire une grosse pêche :
OSCE Spots TOS-1 'Buratino,' An Infamous And Deadly Russian Rocket Launcher Now In Ukraine
The Interpreter has documented a significant body of evidence which confirms the extent of the Russian military involvement in eastern Ukraine, but perhaps no "smoking gun" is quite so obvious as a weapon just spotted by the OSCE in Ukraine.The TOS-1 'Buratino,' or 'Heavy Flamethrower System,' is a feared weapon -- a 30-tube 220 mm multiple-launch rocket system (MLRS) which fires thermobaric rockets. These rockets are designed to literally light the air on fire, generating intense heat and flame but also burning all of the oxygen out of an area. This makes them extremely effective against buildings, bunkers and fortifications, and lightly-armored vehicles since it can easily kill people inside enclosed spaces.
Read more at http://www.liveleak.com/view?i=043_1443516675#RsRevEAVFYRmgcjx.99
http://www.liveleak.com/view?i=043_1443516675
OSCE Spots TOS-1 'Buratino,' An Infamous And Deadly Russian Rocket Launcher Now In Ukraine
The Interpreter has documented a significant body of evidence which confirms the extent of the Russian military involvement in eastern Ukraine, but perhaps no "smoking gun" is quite so obvious as a weapon just spotted by the OSCE in Ukraine.The TOS-1 'Buratino,' or 'Heavy Flamethrower System,' is a feared weapon -- a 30-tube 220 mm multiple-launch rocket system (MLRS) which fires thermobaric rockets. These rockets are designed to literally light the air on fire, generating intense heat and flame but also burning all of the oxygen out of an area. This makes them extremely effective against buildings, bunkers and fortifications, and lightly-armored vehicles since it can easily kill people inside enclosed spaces.
Read more at http://www.liveleak.com/view?i=043_1443516675#RsRevEAVFYRmgcjx.99
http://www.liveleak.com/view?i=043_1443516675
Tibo- Messages : 225
Date d'inscription : 07/05/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Il est enfin temps qu'ils le rapporte, non?
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ukraine : les ONG interdites de la région rebelle de Lougansk
"Nous sommes extrêmement surpris et déçus. (...) Nous avons toujours eu des relations de coopération avec les autorités, cependant nous avons été confrontés à des difficultés ces deux derniers mois et nos activités étaient en suspens depuis", a déclaré à l'AFP une porte-parole de Médecins Sans Frontières, Corinne Baker.
MSF a notamment précisé avoir été victime de mesures d'intimidation. "Nous sommes très perturbés par le fait que (les autorités rebelles, ndlr) aient eu recours à de fausses accusations nous concernant dans les médias et qu'elles aient essayé d'intimider nos équipes en envoyant des hommes armés dans notre bureau à de nombreuses reprises ces deux dernières semaines", a souligné l'organisation.
Les autorités prorusses de la république autoproclamée de Lougansk avaient accusé la semaine dernière MSF, présente depuis plus d'un an dans la région de Lougansk pour apporter de l'aide aux victimes du conflit, de stocker "illégalement des médicaments psychotropes".
Les rebelles ont nettement resserré les vis autour du travail des ONG étrangères dans l'est de l'Ukraine, où le conflit a fait près de 8.000 morts depuis son déclenchement en avril 2014, avec notamment la mise en place d'un nouveau système d'accréditation. Dans la région séparatiste voisine de Donetsk (DNR), la situation ne semble guère meilleure.
Selon le comité chargé des accréditations joint par l'AFP, People In Need a déjà essuyé un refus. MSF, quant à elle, détient une accréditation valide jusqu'à la fin de l'année et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) vient récemment d'obtenir un "accord verbal".
"En tout, 16 organisations ont déposé des demandes, six attendent une réponse, deux sont accrédités et huit ont essuyé un refus", a déclaré le comité des accréditations sans donner davantage de précisions.
La peur de l'espionnage
Dans la région de Lougansk, au moins onze ONG étrangères ont fait des demandes pour obtenir ce précieux sésame, selon l'agence de presse officielle des rebelles.
Seule la Croix-Rouge, elle aussi récemment accusée de "stocker des médicaments" illégalement et de "violer les normes de sécurité incendie", a obtenu une réponse positive.
"Ces missions n'apportaient aucune aide évidente. Seule la Croix- Rouge apporte une véritable aide et nous continuons à travailler avec elle", a indiqué à l'AFP le "Premier ministre" adjoint par intérim de la République populaire autoproclamée de Lougansk Vassili Nikitine, sans pouvoir confirmer le nombre des ONG s'étant vu opposer un refus.
Jeudi soir, le patron des opérations humanitaires de l'ONU Stephen O'Brien avait annoncé que les agences des Nations unies opérant dans le fief rebelle de Lougansk avaient aussi été sommées de quitter la région.
Le "Premier ministre" de ce territoire a cependant démenti cette information, précisant à l'AFP que cette décision avait déjà été annulée.
Selon Volodymyr Fessenko, directeur du Centre d'études politiques Penta à Kiev, ces mesures prises par les séparatistes prorusses sont à mettre sur le compte non seulement d'une vague "antioccidentale" mais aussi de la peur de l'espionnage.
"Ils voient en ces personnes, qui sont différentes extérieurement et parlent anglais, des espions américains", dit-il à l'AFP.
Mais c'est aussi pour favoriser la Russie, qui apporte de l'aide humanitaire, et qui en aura ainsi pratiquement le monopole, ajoute-t-il.
"Il est important que les habitants de cette région voient que seule la Russie les aide, et qu'ils n'ont besoin que de la Russie", explique l'expert.
Ces dernières semaines, des journalistes occidentaux ont fait état de refus d'accréditation dans les territoires rebelles, autre signe que l'accès aux "républiques populaires autoproclamées" se réduit.
Après l'annonce de leur interdiction, les ONG ont mis en garde contre le risque d'une crise humanitaire.
"C'est très triste car les habitants de la région de Lougansk, notamment les groupes en danger, les personnes âgées, les unités de soins, ont besoin d'aide. C'est pourquoi des organisations ont travaillé si dur ces dix-douze derniers mois. Je ne sais pas comment le gouvernement compte répondre aux besoins humanitaires pour l'hiver prochain", a conclu le directeur de People In Need, Simon Panek, cité par l'agence de presse tchèque CTK today.
"Nous sommes extrêmement surpris et déçus. (...) Nous avons toujours eu des relations de coopération avec les autorités, cependant nous avons été confrontés à des difficultés ces deux derniers mois et nos activités étaient en suspens depuis", a déclaré à l'AFP une porte-parole de Médecins Sans Frontières, Corinne Baker.
MSF a notamment précisé avoir été victime de mesures d'intimidation. "Nous sommes très perturbés par le fait que (les autorités rebelles, ndlr) aient eu recours à de fausses accusations nous concernant dans les médias et qu'elles aient essayé d'intimider nos équipes en envoyant des hommes armés dans notre bureau à de nombreuses reprises ces deux dernières semaines", a souligné l'organisation.
Les autorités prorusses de la république autoproclamée de Lougansk avaient accusé la semaine dernière MSF, présente depuis plus d'un an dans la région de Lougansk pour apporter de l'aide aux victimes du conflit, de stocker "illégalement des médicaments psychotropes".
Les rebelles ont nettement resserré les vis autour du travail des ONG étrangères dans l'est de l'Ukraine, où le conflit a fait près de 8.000 morts depuis son déclenchement en avril 2014, avec notamment la mise en place d'un nouveau système d'accréditation. Dans la région séparatiste voisine de Donetsk (DNR), la situation ne semble guère meilleure.
Selon le comité chargé des accréditations joint par l'AFP, People In Need a déjà essuyé un refus. MSF, quant à elle, détient une accréditation valide jusqu'à la fin de l'année et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) vient récemment d'obtenir un "accord verbal".
"En tout, 16 organisations ont déposé des demandes, six attendent une réponse, deux sont accrédités et huit ont essuyé un refus", a déclaré le comité des accréditations sans donner davantage de précisions.
La peur de l'espionnage
Dans la région de Lougansk, au moins onze ONG étrangères ont fait des demandes pour obtenir ce précieux sésame, selon l'agence de presse officielle des rebelles.
Seule la Croix-Rouge, elle aussi récemment accusée de "stocker des médicaments" illégalement et de "violer les normes de sécurité incendie", a obtenu une réponse positive.
"Ces missions n'apportaient aucune aide évidente. Seule la Croix- Rouge apporte une véritable aide et nous continuons à travailler avec elle", a indiqué à l'AFP le "Premier ministre" adjoint par intérim de la République populaire autoproclamée de Lougansk Vassili Nikitine, sans pouvoir confirmer le nombre des ONG s'étant vu opposer un refus.
Jeudi soir, le patron des opérations humanitaires de l'ONU Stephen O'Brien avait annoncé que les agences des Nations unies opérant dans le fief rebelle de Lougansk avaient aussi été sommées de quitter la région.
Le "Premier ministre" de ce territoire a cependant démenti cette information, précisant à l'AFP que cette décision avait déjà été annulée.
Selon Volodymyr Fessenko, directeur du Centre d'études politiques Penta à Kiev, ces mesures prises par les séparatistes prorusses sont à mettre sur le compte non seulement d'une vague "antioccidentale" mais aussi de la peur de l'espionnage.
"Ils voient en ces personnes, qui sont différentes extérieurement et parlent anglais, des espions américains", dit-il à l'AFP.
Mais c'est aussi pour favoriser la Russie, qui apporte de l'aide humanitaire, et qui en aura ainsi pratiquement le monopole, ajoute-t-il.
"Il est important que les habitants de cette région voient que seule la Russie les aide, et qu'ils n'ont besoin que de la Russie", explique l'expert.
Ces dernières semaines, des journalistes occidentaux ont fait état de refus d'accréditation dans les territoires rebelles, autre signe que l'accès aux "républiques populaires autoproclamées" se réduit.
Après l'annonce de leur interdiction, les ONG ont mis en garde contre le risque d'une crise humanitaire.
"C'est très triste car les habitants de la région de Lougansk, notamment les groupes en danger, les personnes âgées, les unités de soins, ont besoin d'aide. C'est pourquoi des organisations ont travaillé si dur ces dix-douze derniers mois. Je ne sais pas comment le gouvernement compte répondre aux besoins humanitaires pour l'hiver prochain", a conclu le directeur de People In Need, Simon Panek, cité par l'agence de presse tchèque CTK today.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Les russes n'apportent que de l'armement
Aucune livraison d'insuline, pas de médicaments contre le sida, quasiment plus d'antihypertenseurs
Alors si les ONG partent, les malades du Dombass crèveront dans l'indifférence générale
Aucune livraison d'insuline, pas de médicaments contre le sida, quasiment plus d'antihypertenseurs
Alors si les ONG partent, les malades du Dombass crèveront dans l'indifférence générale
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
avoir une catastrophe sanitaire et humanitaire est peut-être une étape dont a besoin le kremlin pour envoyer ses "propres" casques bleu ??
plusieurs infos laissent penser que l'armée russe veut le contrôle total des groupes sur place. Pourquoi est-ce devenu si important ??
les russes seraient en rotation actuellement, on découvrira leurs intentions dans quelques semaines.
Le kremlin est surement en attente d'une nouvelle distribution des cartes plus favorable, et pendant ce temps, ne prend pas de risques et fait juste ce qu'il faut pour ne pas perdre de terrain.
Mais le kremlin se prépare a autre chose en parallèle : la prochaine présidentielle.
est-ce que ces salauds peuvent aborder la campagne présidentielle russe avec un gel du conflit ou vont-ils choisir un retrait ou une escalade ??
plusieurs infos laissent penser que l'armée russe veut le contrôle total des groupes sur place. Pourquoi est-ce devenu si important ??
les russes seraient en rotation actuellement, on découvrira leurs intentions dans quelques semaines.
Le kremlin est surement en attente d'une nouvelle distribution des cartes plus favorable, et pendant ce temps, ne prend pas de risques et fait juste ce qu'il faut pour ne pas perdre de terrain.
Mais le kremlin se prépare a autre chose en parallèle : la prochaine présidentielle.
est-ce que ces salauds peuvent aborder la campagne présidentielle russe avec un gel du conflit ou vont-ils choisir un retrait ou une escalade ??
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
UKRAINE: ACCORD POUR LE RETRAIT DES ARMES
MINSK, BÉLARUS – LES REPRÉSENTANTS DE LA RUSSIE, DE L’UKRAINE ET DE L’ORGANISATION POUR LA SÉCURITÉ ET LA COOPÉRATION EN EUROPE (OSCE) ONT CONCLU, MARDI, UN ACCORD TRÈS ATTENDU SUR LE RETRAIT DES ARMES DE MOINS DE 100 MM DE CALIBRE SUR LA LIGNE DE FRONT DANS L’EST DE L’UKRAINE.
LE NÉGOCIATEUR RUSSE AZAMAT KULMUKHAMETOV A DÉCLARÉ QUE CE DOCUMENT «OUVRAIT LA VOIE À LA PAIX, À LA FIN DES VIOLENCES ET DES ATTAQUES».
CETTE ENTENTE COMPLÈTE UN ACCORD SIGNÉ EN FÉVRIER VISANT À METTRE FIN AU CONFLIT ENTRE LE GOUVERNEMENT UKRAINIEN DE L’OUEST ET LES REBELLES PRO-RUSSES. PLUSIEURS DE SES GRANDES LIGNES N’ONT PAS EU DE SUITE.
LES DIRIGEANTS DE LA RUSSIE, DE L’UKRAINE, DE LA FRANCE ET DE L’ALLEMAGNE, QUI AVAIENT NÉGOCIÉ L’ACCORD DE FÉVRIER, SE RENCONTRERONT À PARIS VENDREDI POUR TENTER DE FAIRE AVANCER UN RÈGLEMENT POLITIQUE DANS L’EST UKRAINIEN, OÙ LES COMBATS ONT TUÉ PLUS DE 8000 PERSONNES DEPUIS AVRIL 2014.
LE NÉGOCIATEUR DE L’OSCE, MARTIN SAJDIK, A PRÉCISÉ QUE LE RETRAIT SERAIT MIS EN MARCHE APRÈS LA SIGNATURE DE L’ENTENTE PAR LES LEADERS REBELLES ET QUE LE PROCESSUS PRENDRAIT 39 JOURS À COMPLÉTER. LES REPRÉSENTANTS DES REBELLES À LA TABLE DES NÉGOCIATIONS ONT INDIQUÉ QUE LES LEADERS DEVRAIENT LA SIGNER MERCREDI.
Selon M. Sajdik, le retrait des armes se fera sous la surveillance de l’OSCE.
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Oui, ils préparent autre chose . . . avec leur propre marquage:
raging.me @raging545 9 hil y a 9 heures
VIDEO#Russia(n) tanks in #Putin`s DNR with Russian military marking & camouflage https://www.youtube.com/watch?v=6nr6h99N1ss … #Ukraine pic.twitter.com/I7OK7swQlU
22:49 - 29 sept. 2015 · Détails
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raging.me
VIDEO
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-
22:49 - 29 sept. 2015 · Détails
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Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ukraine : à la tribune de l’ONU, Poroshenko met en garde contre le ton “conciliant” de Poutine
Confirmation de ce que pixous à posté hier soir:
Ukraine: nouvel accord sur un retrait des armes
Le gouvernement ukrainien et les séparatistes prorusses ont décidé de retirer les chars de combat, les mortiers et les pièces d'artillerie d'un calibre inférieur à 100 mm des zones de confrontation dans l'est de l'Ukraine, a annoncé le représentant de l'OSCE, Martin Sajdik, lors de discussions mardi à Minsk, la capitale biélorusse. Le précédent accord conclu en février dernier ne concernait que le retrait des armes lourdes d'un calibre supérieur à 100 mm.
La nouvelle mesure "prévoit le retrait à 15 km (de la ligne de front) des chars, des mortiers et des pièces d'artillerie d'un calibre inférieur à 100 mm", a dit Martin Sajdik. "La première étape débutera dans deux jours", a précisé le représentant de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.
Cet accord a déjà été signé à Minsk par l'émissaire ukrainien Leonid Koutchma. Les chefs séparatistes des régions de Donetsk et de Louhansk, qui n'étaient pas présents dans la capitale biélorusse, le signeront d'ici jeudi, a déclaré leur représentant, Denis Pouchiline.
В Минске подписали соглашение об отводе орудий калибром менее 100 мм | InfoResist https://inforesist.org/v-minske-podpisali-soglashenie-ob-otvode-orudij-kalibrom-menee-100-mm/ … pic.twitter.com/ioUFKe1PxI
Confirmation que le louganda signera:
Глава ЛНР заявил, что готов подписать соглашение об отводе вооружений
Le chef de la LNR a déclaré qu'il était prêt à signer un accord sur le retrait des armes
« Le chef des troupes de la défense aérienne de la 6e armée de la Russie » combats dans le Donbass
L’ équipe d’ informnapalm.org a mené une autre enquête sur l’identification des soldats russes qui combattent dans le Donbass. Cette fois, nous avons eu Ruslan Mirpochaev, un soldat de la 200e Brigade spéciale de tireurs motorisés de la Flotte du Nord de la marine russe. La brigade est déployée dans le village de la région de Mourmansk, Pechenga, le numéro de l’unité militaire est 08275.
L’étude de son profil a été faite selon une méthode standard « 2 poignées de main » et nous avons obtenu de bons résultats en ce qui concerne la découverte et le référencement de l’information obtenue.
Ruslan Mirpochaev est originaire de Saint-Pétersbourg, militaire sous contrat de la 200e Brigade spéciale de tireurs motorisés, est marié à une top-modèle Alena Miro et a un fils. Ruslan bénéficie du droit au plans d’épargne et d’hypothèque ( système NIS) qui fournit des logements au personnel militaire des Forces armées de la Fédération de Russie (une simple hypothèque militaire), et un prêt hypothécaire c’est une charge pour des décennies, ce qui signifie que Ruslan Mirpochaevu devrait rester très longtemps au service de l’armée russe. Cette information nous parvient d’ un message sur le site du crédit hypothécaire de la Russie: « … Combien ais-je sur le compte si j’ai fait 5 ans d’études à l’école militaire et servi pendant 7 ans après l’obtention du diplôme. Marié et père d’ un enfant. « L’ancien profil de Ruslan contient dans la case « service militaire » l’information sur son unité militaire, N°08275 à partir 2006, ce qui correspond à l’information ci-dessus écrite en 2013 « servi pendant 7 ans. »
Il mentionne l’Académie militaire de la défense antichar des Forces armées de la Fédération de Russie . Ses amis des réseaux sociaux mentionnent eux aussi, souvent cette académie.
L’ appartenance de Ruslan Mirpochaev aux forces de la défense aérienne est confirmée dans un commentaire avec un sous-entendu venant de son ami en dessous de la photo de la falaise « Nid d’hirondelle » en Crimée: «Là où je vivais à l’époque soviétique à Evpatoriya, il y avait une cure pour les militaires de défense aérienne »
Une photos avec sa femme (elle est maintenant âgée de 30 ans) de son ancien profil.
Et là, le partage d’une photo signée « au service, et smiley » Ruslan est avec une jeune femme (de 19 ans) dans le Donbass, elle vient de Sloviansk et probablement depuis longtemps, elle fait partie de forces d’occupation de Donetsk avec des forces d’occupation de la Fédération de Russie.
Toujours sur le thème de « service »de Ruslan Mirpochaev dans Donbass, va suivre sa photo avec les « chattes », et son aveu : «je fais partie des occupants».
Les aveux explicites du soldat russe ne s’arrêtent pas là.
Dans un dialogue sur les réseaux sociaux, Ruslan Mirpochaev avoue : »j’ai seulement combattu pour la RPD »…. »
Une autre confession à propos des territoires de l’Ukraine contrôlés par les séparatistes. » Oui, vous avez bien entendu le nom de l’Ukraine!
Ces confidences de Ruslan dans une conversation avec une fille de 15 ans peuvent être lus en cliquant sur le lien. Par ailleurs, cette fille avec un penchant pour le séparatisme, est originaire de Donetsk, mais maintenant est retranchée dans la ville de Nikolayevka, qui est située près Slovyansk.
Partage des photos avec les néo-nazis de St-Pétersbourg du groupe de sabotage « Russitch » Alexey Milchakov (Fritz), et Yann Petrovskiy (le Grand slave). Les photos ont été prise le 22 Mars, 2015 à Saint-Pétersbourg, où s’est tenu une réunion de la droite conservatrice et du mouvement pro-fasciste, le « Forum international des conservateurs russes ».
La photo du soldat en civil, Ruslan Mirpochaev, avec le néo-nazi Alexei Milchakov dans l’appartement à quelqu’un.
Notez que le profil actuel de Ruslan Mirpochaev contient un statut intéressant « Nous allons gagner, nous allons les avoir et si ça ne marche pas, on fera un référendum! » Rappelez-vous, ceci est une ligne du refrain d’une chanson à succès d’un groupe de Kharkiv à propos du fascisme orthodoxe intitulée « C’est du Ruscisme, bébé » Le même statut figure sur le profil de son ami et collègue, qui prend également part à la guerre dans le Donbass, mais nous parlerons de lui plus bas.
Voici le refrain de la chanson:
Encore plus de photos de Saint-Pétersbourg, où Ruslan a participé à de diverses manifestations « pour la Novorossia ». Très probablement, lorsqu’il est en congés après les combats dans le Donbass, il prend part aux manifestations rémunérées pour le remboursement de sa dette. Oh, oui, il a un prêt hypothécaire. Soit les « salaires triplés » c’est trois fois rien, et il faut, pour compléter les revenus, participer aux meetings rémunérés, soit la dette est très, très grande.
Quelques photos de Ruslan Mirpochaev datant de 2012 à nos jours, qui montrent qu’il est un militaire des Forces armées toujours au service :
La photo sur le fond de la stèle de Debalceve, « libéré par le monde russe » qui a été supprimée du profil, mais l’Internet garde tout en mémoire.
Son collègue et ami Alexei Kobelev des forces russes d’occupation de Donetsk a sur son profil des photos identiques. Ces photos ont été prises à des dates différentes, mais en même saison de l’année.
Les photos de Ruslan Mirpochaev et Alexei Kobelev près du véhicule (CSV) R-142N faites au même endroit. Les poteaux de la ligne électrique aérienne et une croix au bord de la route que vous pouvez voir, sont similaires sur les deux photos.
Pour en finir avec Alexei Kobelev, je veux rappeler le statut dont j’ai parlé avant : « Nous allons gagner, on les aura et si ça ne marche pas on fera un référendum! »
Fait intéressant: la réaction de Ruslan ayant reçu un sms avec félicitations pour la fête de l’indépendance de l’Ukraine. Ces SMS ont été envoyés aux personnes se trouvant sur le territoire de l’Ukraine le 24 Août 2015. Notez que le message était envoyé par des citoyens de l’Ukraine, à savoir des bénévoles et pas par les autorités. Encore une fois, les bénévoles, comment faire sans nous :-).
Sa réaction : »Merci beaucoup, ça fait plaisir »
Et voilà que Ruslan Mirpochaev veut célébrer sa gloire et il fait les photos, dit-il, « avec le commandant suprême des forces armées de la République populaire de Donetsk Zakharchenko ».
Tiens ! Cela ne nous dérange pas.
Petit rappel à tous les « rebelles » des Forces armées de la Russie et du corps de combattants de Luhansk et de Donetsk qui participant à la guerre dans le Donbass, à tous ces militaire ayant effectué « la mission ukrainienne », et qui souhaitent connaître la renommée dans le monde entier :
Adressez toutes vos photos et vidéos de la participation dans la guerre en Ukraine à l’ équipe d’Informnapalm.org. Toutes nos coordonnées sont disponibles sur le site Web sous la rubrique «À propos de nous. » Vous pourrez profiter d’une conversation agréable et conviviale avec les bénévoles de l’équipe Informnapalm.org
Un autre ami, et collègue Laurel Lavrov des forces d’occupation de la Fédération de Russie basées à Donetsk
La photo montre le véhicule (CSV) R-142N, le même que sur la photo ci-dessus de Ruslan Mirpochaev et Alexei Kobelev.
Géolocalisation de la photo: le village de Komsomolskoyé, dans le district Starobeshevskiy, région de Donetsk.
Sur la photo qui suit sont sont ensemble, Ruslan Mirpochaev Laurel Lavrov et d’autres militants des forces d’occupation russes.
Les photos géolocalisées: à Komsomolskoyé et Novozarevka, du district Starobeshevskiy, région de Donetsk.
Par @BuTaJIu4eK exclusivement pour InformNapalm.org
Confirmation de ce que pixous à posté hier soir:
Ukraine: nouvel accord sur un retrait des armes
Le gouvernement ukrainien et les séparatistes prorusses ont décidé de retirer les chars de combat, les mortiers et les pièces d'artillerie d'un calibre inférieur à 100 mm des zones de confrontation dans l'est de l'Ukraine, a annoncé le représentant de l'OSCE, Martin Sajdik, lors de discussions mardi à Minsk, la capitale biélorusse. Le précédent accord conclu en février dernier ne concernait que le retrait des armes lourdes d'un calibre supérieur à 100 mm.
La nouvelle mesure "prévoit le retrait à 15 km (de la ligne de front) des chars, des mortiers et des pièces d'artillerie d'un calibre inférieur à 100 mm", a dit Martin Sajdik. "La première étape débutera dans deux jours", a précisé le représentant de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.
Cet accord a déjà été signé à Minsk par l'émissaire ukrainien Leonid Koutchma. Les chefs séparatistes des régions de Donetsk et de Louhansk, qui n'étaient pas présents dans la capitale biélorusse, le signeront d'ici jeudi, a déclaré leur représentant, Denis Pouchiline.
В Минске подписали соглашение об отводе орудий калибром менее 100 мм | InfoResist https://inforesist.org/v-minske-podpisali-soglashenie-ob-otvode-orudij-kalibrom-menee-100-mm/ … pic.twitter.com/ioUFKe1PxI
Confirmation que le louganda signera:
Глава ЛНР заявил, что готов подписать соглашение об отводе вооружений
Le chef de la LNR a déclaré qu'il était prêt à signer un accord sur le retrait des armes
« Le chef des troupes de la défense aérienne de la 6e armée de la Russie » combats dans le Donbass
L’ équipe d’ informnapalm.org a mené une autre enquête sur l’identification des soldats russes qui combattent dans le Donbass. Cette fois, nous avons eu Ruslan Mirpochaev, un soldat de la 200e Brigade spéciale de tireurs motorisés de la Flotte du Nord de la marine russe. La brigade est déployée dans le village de la région de Mourmansk, Pechenga, le numéro de l’unité militaire est 08275.
L’étude de son profil a été faite selon une méthode standard « 2 poignées de main » et nous avons obtenu de bons résultats en ce qui concerne la découverte et le référencement de l’information obtenue.
Ruslan Mirpochaev est originaire de Saint-Pétersbourg, militaire sous contrat de la 200e Brigade spéciale de tireurs motorisés, est marié à une top-modèle Alena Miro et a un fils. Ruslan bénéficie du droit au plans d’épargne et d’hypothèque ( système NIS) qui fournit des logements au personnel militaire des Forces armées de la Fédération de Russie (une simple hypothèque militaire), et un prêt hypothécaire c’est une charge pour des décennies, ce qui signifie que Ruslan Mirpochaevu devrait rester très longtemps au service de l’armée russe. Cette information nous parvient d’ un message sur le site du crédit hypothécaire de la Russie: « … Combien ais-je sur le compte si j’ai fait 5 ans d’études à l’école militaire et servi pendant 7 ans après l’obtention du diplôme. Marié et père d’ un enfant. « L’ancien profil de Ruslan contient dans la case « service militaire » l’information sur son unité militaire, N°08275 à partir 2006, ce qui correspond à l’information ci-dessus écrite en 2013 « servi pendant 7 ans. »
Il mentionne l’Académie militaire de la défense antichar des Forces armées de la Fédération de Russie . Ses amis des réseaux sociaux mentionnent eux aussi, souvent cette académie.
L’ appartenance de Ruslan Mirpochaev aux forces de la défense aérienne est confirmée dans un commentaire avec un sous-entendu venant de son ami en dessous de la photo de la falaise « Nid d’hirondelle » en Crimée: «Là où je vivais à l’époque soviétique à Evpatoriya, il y avait une cure pour les militaires de défense aérienne »
Une photos avec sa femme (elle est maintenant âgée de 30 ans) de son ancien profil.
Et là, le partage d’une photo signée « au service, et smiley » Ruslan est avec une jeune femme (de 19 ans) dans le Donbass, elle vient de Sloviansk et probablement depuis longtemps, elle fait partie de forces d’occupation de Donetsk avec des forces d’occupation de la Fédération de Russie.
Toujours sur le thème de « service »de Ruslan Mirpochaev dans Donbass, va suivre sa photo avec les « chattes », et son aveu : «je fais partie des occupants».
Les aveux explicites du soldat russe ne s’arrêtent pas là.
Dans un dialogue sur les réseaux sociaux, Ruslan Mirpochaev avoue : »j’ai seulement combattu pour la RPD »…. »
Une autre confession à propos des territoires de l’Ukraine contrôlés par les séparatistes. » Oui, vous avez bien entendu le nom de l’Ukraine!
Ces confidences de Ruslan dans une conversation avec une fille de 15 ans peuvent être lus en cliquant sur le lien. Par ailleurs, cette fille avec un penchant pour le séparatisme, est originaire de Donetsk, mais maintenant est retranchée dans la ville de Nikolayevka, qui est située près Slovyansk.
Partage des photos avec les néo-nazis de St-Pétersbourg du groupe de sabotage « Russitch » Alexey Milchakov (Fritz), et Yann Petrovskiy (le Grand slave). Les photos ont été prise le 22 Mars, 2015 à Saint-Pétersbourg, où s’est tenu une réunion de la droite conservatrice et du mouvement pro-fasciste, le « Forum international des conservateurs russes ».
La photo du soldat en civil, Ruslan Mirpochaev, avec le néo-nazi Alexei Milchakov dans l’appartement à quelqu’un.
Notez que le profil actuel de Ruslan Mirpochaev contient un statut intéressant « Nous allons gagner, nous allons les avoir et si ça ne marche pas, on fera un référendum! » Rappelez-vous, ceci est une ligne du refrain d’une chanson à succès d’un groupe de Kharkiv à propos du fascisme orthodoxe intitulée « C’est du Ruscisme, bébé » Le même statut figure sur le profil de son ami et collègue, qui prend également part à la guerre dans le Donbass, mais nous parlerons de lui plus bas.
Voici le refrain de la chanson:
Nous voyons que la chanson qui reflète leur essence est en vogue, même parmi les représentants du « monde russe ».« Bébé, le ruscisme c’est le fascisme orthodoxe
Nous allons conquérir, nous les aurons et si ça ne marche pas, nous ferons un référendum
Bébé, le ruscisme c’est le fascisme orthodoxe
Vous dites: « la paix dans le monde », « le monde russe pour tout le monde »
Encore plus de photos de Saint-Pétersbourg, où Ruslan a participé à de diverses manifestations « pour la Novorossia ». Très probablement, lorsqu’il est en congés après les combats dans le Donbass, il prend part aux manifestations rémunérées pour le remboursement de sa dette. Oh, oui, il a un prêt hypothécaire. Soit les « salaires triplés » c’est trois fois rien, et il faut, pour compléter les revenus, participer aux meetings rémunérés, soit la dette est très, très grande.
Quelques photos de Ruslan Mirpochaev datant de 2012 à nos jours, qui montrent qu’il est un militaire des Forces armées toujours au service :
La photo sur le fond de la stèle de Debalceve, « libéré par le monde russe » qui a été supprimée du profil, mais l’Internet garde tout en mémoire.
Son collègue et ami Alexei Kobelev des forces russes d’occupation de Donetsk a sur son profil des photos identiques. Ces photos ont été prises à des dates différentes, mais en même saison de l’année.
Les photos de Ruslan Mirpochaev et Alexei Kobelev près du véhicule (CSV) R-142N faites au même endroit. Les poteaux de la ligne électrique aérienne et une croix au bord de la route que vous pouvez voir, sont similaires sur les deux photos.
Pour en finir avec Alexei Kobelev, je veux rappeler le statut dont j’ai parlé avant : « Nous allons gagner, on les aura et si ça ne marche pas on fera un référendum! »
Fait intéressant: la réaction de Ruslan ayant reçu un sms avec félicitations pour la fête de l’indépendance de l’Ukraine. Ces SMS ont été envoyés aux personnes se trouvant sur le territoire de l’Ukraine le 24 Août 2015. Notez que le message était envoyé par des citoyens de l’Ukraine, à savoir des bénévoles et pas par les autorités. Encore une fois, les bénévoles, comment faire sans nous :-).
Sa réaction : »Merci beaucoup, ça fait plaisir »
Et voilà que Ruslan Mirpochaev veut célébrer sa gloire et il fait les photos, dit-il, « avec le commandant suprême des forces armées de la République populaire de Donetsk Zakharchenko ».
Tiens ! Cela ne nous dérange pas.
Petit rappel à tous les « rebelles » des Forces armées de la Russie et du corps de combattants de Luhansk et de Donetsk qui participant à la guerre dans le Donbass, à tous ces militaire ayant effectué « la mission ukrainienne », et qui souhaitent connaître la renommée dans le monde entier :
Adressez toutes vos photos et vidéos de la participation dans la guerre en Ukraine à l’ équipe d’Informnapalm.org. Toutes nos coordonnées sont disponibles sur le site Web sous la rubrique «À propos de nous. » Vous pourrez profiter d’une conversation agréable et conviviale avec les bénévoles de l’équipe Informnapalm.org
Un autre ami, et collègue Laurel Lavrov des forces d’occupation de la Fédération de Russie basées à Donetsk
La photo montre le véhicule (CSV) R-142N, le même que sur la photo ci-dessus de Ruslan Mirpochaev et Alexei Kobelev.
Géolocalisation de la photo: le village de Komsomolskoyé, dans le district Starobeshevskiy, région de Donetsk.
Sur la photo qui suit sont sont ensemble, Ruslan Mirpochaev Laurel Lavrov et d’autres militants des forces d’occupation russes.
Les photos géolocalisées: à Komsomolskoyé et Novozarevka, du district Starobeshevskiy, région de Donetsk.
Par @BuTaJIu4eK exclusivement pour InformNapalm.org
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Édifiant : la vidéo suivante montre parfaitement que les morts de maidain sont des exécutions/assassinats par des snipers professionnels. La plupart des gars tombent sur un seul tir voir deux maximum. Écoutez bien la bande son . Aucune victimes n'était dans une position agression sur les forces de l'ordre. Tous sont abattus froidement comme du bétail. Ce sont tous des meurtres de sang froid et prémédités sans le moindre doute :
http://news.liga.net/video/politics/6760951-rasstrel_aktivistov_evromaydana_20_fevralya_novoe_video.htm
http://news.liga.net/video/politics/6760951-rasstrel_aktivistov_evromaydana_20_fevralya_novoe_video.htm
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
J'avais déjà vu ces vidéos, j'en ai même postée ici à l'époque.
Mais présentées comme ça . . .
Mais présentées comme ça . . .
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Poltorak: Arms Caliber Up To 100 mm To Be Withdrawn If Militants Adhere To Ceasefire
The agreement on the withdrawal of the arms caliber less than 100 mm did not to take effect from September 30 because of the shellings by militants.
The Minister of Defense Stepan Poltorak told it to the Ukrainian news agencies, writes “Ukrainian Pravda”.
“It is said in the agreement, that it is to be executed after two days of silence. It cannot be executed today, as the militants conducted provocative fire today at 00:00,”- said Poltorak.
As was previously informed, on September 29 the Trilateral contact group (Ukraine – OSCE – Russia) agreed to the withdrawal of weapons caliber smaller than 100 mm in two stages. Earlier Armed Forces General Staff spokesman said that the Ukrainian military is ready to withdraw arms.
Sommet Hollande, Poutine, Merkel et Porochenko à Paris
La chancelière allemande et les présidents français, russe et ukrainien de nouveau à Paris pour parler paix en Ukraine
Les présidents français, russe, ukrainien et la chancelière allemande se retrouvent demain à Paris pour tenter de relancer les accords de paix en Ukraine, qui peinent à se concrétiser, éclipsés par les manoeuvres autour de la Syrie.
Les accords de Minsk 2, arrachés par la médiation franco-allemande en février, prévoient des étapes majeures de désescalade dans l'Est séparatiste d'ici à la fin de l'année - élections locales, reprise du contrôle de la frontière russo-ukrainienne par Kiev...- qui tardent à prendre forme. «Enregistrer des succès sur ce chemin difficile, voilà l'objectif», a déclaré lundi Steffen Seibert, porte-parole de la chancelière Angela Merkel. «Le processus de Minsk est difficile sur de nombreux détails mais le cessez-le-feu est largement respecté depuis le 1er septembre. Cela montre l'influence qu'a la Russie sur les séparatistes». Les Occidentaux accusent Moscou de soutenir en armes et munitions les séparatistes et d'avoir déployé des forces régulières dans l'Est rebelle où le conflit a fait plus de 8.000 morts depuis son déclenchement en avril 2014. La Russie a toujours nié toute implication. Le nouveau sommet organisé à Paris vient surtout ponctuer une intense semaine diplomatique sur le dossier syrien, marquée par le retour spectaculaire du président russe Vladimir Poutine sur le devant de la scène internationale et les craintes d'un marchandage sur l'Ukraine. La Russie, très isolée depuis la conflagration dans l'est de l'Ukraine, va-t-elle tirer profit de son statut d'arbitre potentiel dans le conflit syrien, soigneusement orchestré à la tribune de l'ONU, pour obtenir un allègement des sanctions qui étranglent son économie? «On ne peut pas d'un côté maintenir de façon durable des sanctions et de l'autre demander à travailler ensemble» avec la Russie sur la crise syrienne, estime le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel, à contre-courant de la position officielle de Berlin. «Les deux thèmes ne sont pas liés», a dû riposter le porte-parole de la chancelière. L'Union européenne doit évaluer à la fin de l'année les progrès accomplis dans l'application des accords de Minsk avant de se prononcer sur un éventuel allègement des sanctions. Début septembre, le président français François Hollande a semblé aller plus loin en se disant prêt à plaider pour une «levée» des sanctions si le volet politique de Minsk est appliqué. Les accords prévoient des mesures d'autonomie en faveur de l'Est et des élections locales selon la loi ukrainienne d'ici à fin décembre. Cette déclaration a semé l'émoi à Kiev qui s'inquiète d'un éventuel réchauffement russo-occidental qui pourrait avoir un contrecoup négatif pour les intérêts ukrainiens. Moscou a appelé à une vaste coalition pour lutter contre le groupe Etat islamique. «Jolie histoire, mais vraiment difficile à croire (...) Comment pouvez-vous appeler à une coalition antiterroriste, si vous inspirez le terrorisme juste devant votre porte?», a lancé mardi le président ukrainien Petro Porochenko à l'ONU. «Les Russes vont utiliser la Syrie pour détourner l'attention de l'Ukraine (...) Il faut définitivement exercer plus de pression sur eux», renchérit une source ukrainienne haut placée. Lors du sommet de Paris, Européens et Ukrainiens espèrent avancer sur le contrôle de la frontière, l'accès des observateurs de l'OSCE aux zones rebelles et le retrait des armes de moins de 100 mm. «Mais rien n'est réglé au plan politique», constate un diplomate européen. «Comment faire venir des observateurs, la commission électorale ukrainienne pour des élections, dans la zone rebelle?».
The agreement on the withdrawal of the arms caliber less than 100 mm did not to take effect from September 30 because of the shellings by militants.
The Minister of Defense Stepan Poltorak told it to the Ukrainian news agencies, writes “Ukrainian Pravda”.
“It is said in the agreement, that it is to be executed after two days of silence. It cannot be executed today, as the militants conducted provocative fire today at 00:00,”- said Poltorak.
As was previously informed, on September 29 the Trilateral contact group (Ukraine – OSCE – Russia) agreed to the withdrawal of weapons caliber smaller than 100 mm in two stages. Earlier Armed Forces General Staff spokesman said that the Ukrainian military is ready to withdraw arms.
Sommet Hollande, Poutine, Merkel et Porochenko à Paris
La chancelière allemande et les présidents français, russe et ukrainien de nouveau à Paris pour parler paix en Ukraine
Les présidents français, russe, ukrainien et la chancelière allemande se retrouvent demain à Paris pour tenter de relancer les accords de paix en Ukraine, qui peinent à se concrétiser, éclipsés par les manoeuvres autour de la Syrie.
Les accords de Minsk 2, arrachés par la médiation franco-allemande en février, prévoient des étapes majeures de désescalade dans l'Est séparatiste d'ici à la fin de l'année - élections locales, reprise du contrôle de la frontière russo-ukrainienne par Kiev...- qui tardent à prendre forme. «Enregistrer des succès sur ce chemin difficile, voilà l'objectif», a déclaré lundi Steffen Seibert, porte-parole de la chancelière Angela Merkel. «Le processus de Minsk est difficile sur de nombreux détails mais le cessez-le-feu est largement respecté depuis le 1er septembre. Cela montre l'influence qu'a la Russie sur les séparatistes». Les Occidentaux accusent Moscou de soutenir en armes et munitions les séparatistes et d'avoir déployé des forces régulières dans l'Est rebelle où le conflit a fait plus de 8.000 morts depuis son déclenchement en avril 2014. La Russie a toujours nié toute implication. Le nouveau sommet organisé à Paris vient surtout ponctuer une intense semaine diplomatique sur le dossier syrien, marquée par le retour spectaculaire du président russe Vladimir Poutine sur le devant de la scène internationale et les craintes d'un marchandage sur l'Ukraine. La Russie, très isolée depuis la conflagration dans l'est de l'Ukraine, va-t-elle tirer profit de son statut d'arbitre potentiel dans le conflit syrien, soigneusement orchestré à la tribune de l'ONU, pour obtenir un allègement des sanctions qui étranglent son économie? «On ne peut pas d'un côté maintenir de façon durable des sanctions et de l'autre demander à travailler ensemble» avec la Russie sur la crise syrienne, estime le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel, à contre-courant de la position officielle de Berlin. «Les deux thèmes ne sont pas liés», a dû riposter le porte-parole de la chancelière. L'Union européenne doit évaluer à la fin de l'année les progrès accomplis dans l'application des accords de Minsk avant de se prononcer sur un éventuel allègement des sanctions. Début septembre, le président français François Hollande a semblé aller plus loin en se disant prêt à plaider pour une «levée» des sanctions si le volet politique de Minsk est appliqué. Les accords prévoient des mesures d'autonomie en faveur de l'Est et des élections locales selon la loi ukrainienne d'ici à fin décembre. Cette déclaration a semé l'émoi à Kiev qui s'inquiète d'un éventuel réchauffement russo-occidental qui pourrait avoir un contrecoup négatif pour les intérêts ukrainiens. Moscou a appelé à une vaste coalition pour lutter contre le groupe Etat islamique. «Jolie histoire, mais vraiment difficile à croire (...) Comment pouvez-vous appeler à une coalition antiterroriste, si vous inspirez le terrorisme juste devant votre porte?», a lancé mardi le président ukrainien Petro Porochenko à l'ONU. «Les Russes vont utiliser la Syrie pour détourner l'attention de l'Ukraine (...) Il faut définitivement exercer plus de pression sur eux», renchérit une source ukrainienne haut placée. Lors du sommet de Paris, Européens et Ukrainiens espèrent avancer sur le contrôle de la frontière, l'accès des observateurs de l'OSCE aux zones rebelles et le retrait des armes de moins de 100 mm. «Mais rien n'est réglé au plan politique», constate un diplomate européen. «Comment faire venir des observateurs, la commission électorale ukrainienne pour des élections, dans la zone rebelle?».
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Russian Ministry Of Justice Named Conditions For Savchenko`s Transfer To Ukraine
The Ministry of Justice of Russia reported that Savchenko`s return Ukraine may be discussed provided Ukraine's court recognizes Russian sentence.
According to “Radio Svoboda”, it was said in response to a request from the media.
Russian ministry demands guarantees that Savchenko in Ukraine will be brought to punishment that is to be chosen by the Russian court. The Russian Ministry of Justice states, that “the transfer of a person may be refused if the court or other competent authority of a foreign state does not recognize the verdict”.
Under international law, these issues are regulated by the Convention on the Transfer of Sentenced, supported by both Ukraine and Russia. Moscow believes that the issue of such transfer is also regulated by the Criminal Procedure Code of Russia.
Savchenko's innocence is not even assumed,” – he added.
Another lawyer Mark Feigin published the following comment: “The statement of the RF Ministry of Justice suggests one very important thing: Savchenko`s defence fully proved her innocence. Thus all the fuss. ”
As was previously informed, in Donetsk (Russia) the hearings on Nadiia Savchenko`s case were resumed. Today will be another trial.
The Ministry of Justice of Russia reported that Savchenko`s return Ukraine may be discussed provided Ukraine's court recognizes Russian sentence.
According to “Radio Svoboda”, it was said in response to a request from the media.
Russian ministry demands guarantees that Savchenko in Ukraine will be brought to punishment that is to be chosen by the Russian court. The Russian Ministry of Justice states, that “the transfer of a person may be refused if the court or other competent authority of a foreign state does not recognize the verdict”.
Under international law, these issues are regulated by the Convention on the Transfer of Sentenced, supported by both Ukraine and Russia. Moscow believes that the issue of such transfer is also regulated by the Criminal Procedure Code of Russia.
Savchenko's innocence is not even assumed,” – he added.
Another lawyer Mark Feigin published the following comment: “The statement of the RF Ministry of Justice suggests one very important thing: Savchenko`s defence fully proved her innocence. Thus all the fuss. ”
As was previously informed, in Donetsk (Russia) the hearings on Nadiia Savchenko`s case were resumed. Today will be another trial.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Александр a écrit:Russian Ministry Of Justice Named Conditions For Savchenko`s Transfer To Ukraine
The Ministry of Justice of Russia reported that Savchenko`s return Ukraine may be discussed provided Ukraine's court recognizes Russian sentence.
According to “Radio Svoboda”, it was said in response to a request from the media.
Russian ministry demands guarantees that Savchenko in Ukraine will be brought to punishment that is to be chosen by the Russian court. The Russian Ministry of Justice states, that “the transfer of a person may be refused if the court or other competent authority of a foreign state does not recognize the verdict”.
Under international law, these issues are regulated by the Convention on the Transfer of Sentenced, supported by both Ukraine and Russia. Moscow believes that the issue of such transfer is also regulated by the Criminal Procedure Code of Russia.
Savchenko's innocence is not even assumed,” – he added.
Another lawyer Mark Feigin published the following comment: “The statement of the RF Ministry of Justice suggests one very important thing: Savchenko`s defence fully proved her innocence. Thus all the fuss. ”
As was previously informed, in Donetsk (Russia) the hearings on Nadiia Savchenko`s case were resumed. Today will be another trial.
C'est l'entrouverture d'une porte de sortie diplomatico-juridique.
En droit, il faut d'abord que la décision judiciaire russe devienne définitive. Ensuite, sur le plan du droit, il est très simple qu'elle ne purge pas sa peine de prison en Ukraine :
1. si le président ukrainien la gracie (cf. le précédent des infirmières bulgares en Lybie, qui ont été graciées par le président bulgare dès leur arrivée en Bulgarie),
2. ou si la Rada vote une loi d’amnistie la concernant après son retour.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Toujours à son sujet:
Moscow’s Statement On Savchenko Confirms That Sentence Already Written
Rien de surprenant quand on lit le compte rendu chez Orkenny.
Statement of the Ministry of Justice about the possibility of Savchenko’s returning to Ukraine indicates that the verdict has been already written.
This was told by the Head of the Ministry of Justice of Ukraine Pavlo Petrenko on Thursday at a briefing in Kyiv, commenting on the appropriate application of the Russian Ministry of Justice, reports Radio Svoboda.
“The Ministry of Justice of the Russian Federation reiterated that in the judicial system and the courts are pocket. Such a statement before being sentenced on Hope Russian court says only one thing – that this sentence has procured, and it is definitely guilty, “- he said.
Petrenko said that this kind of statement is “far from the spirit of justice and fairness.” “They should be ashamed that they allow themselves such statements before the verdict,” – said Petrenko.
He has added that the Ukrainian government for its part will make every effort to return Savchenko, who has become “hostage to the Russian regime,” to Ukraine.
Earlier, the Justice Ministry of Russia said that the question of a possible extradition Savchenko to Ukraine after passing on her verdict could be discussed in case of Ukraine’s recognition of the Russian court’s decision and guarantees of her punishment at home.
Air Reconnaissance: In Donetsk Region Militants Returned Tanks To Сamp At 2 Km From Boundary Line
Militants returned tank battery back to the camp two kilometers from the line of demarcation in Sontseve in Starobeshivskiy district in the Donetsk region.
This was reported by the airborne of “Dnipro-1″ Regiment on its page in Facebook.
“Tank battery of the enemy has returned to its position in Sontseve town two kilometers from the district boundary of Kalmius river,”- reads the statement.
“Previously the camp was again occupied by militants” – noted in the regiment.
#gallery-37553-1-slideshow .slideshow-slide img { max-height: 410px; /* Emulate max-height in IE 6 */ _height: expression(this.scrollHeight >= 410 ? '410px' : 'auto'); }
Earlier, Defense Minister of Ukraine Stepan Poltorak has said that Ukraine fulfills all the requirements of the Minsk agreements on arms diversion.
In Paris Poroshenko Will Require From Russia To Cancel Fake Militants’ Elections
President of Ukraine Petro Poroshenko at the meeting of "Normandy Four" on October 2 will raise before Russia the issue on the abolition of "elections" of insurgents in the Donbas.
This was stated by the Deputy Head of Presidential Administration of Ukraine Kostyantyn Yeliseyev, reports Radio Svoboda.
“For us extremely important will be the issue of abolition by the Russian side holding fake elections in Donbas on 18 October and 1 November. On this issue we have one unanimous position of Ukraine, Germany and France,”- he said.
According to him, this position was confirmed in New York during bilateral meetings, confirming that “an important condition for further peace process is Russia’s clearly abolition of elections.”
For your information, in Ukraine, except the territories of Crimea and Donbas, not controlled by the Ukrainian government, the local elections will be held on 25 October. Militants from gangs “DPR” and “LPR” appointed their own “elections” on 18 October and 1 November, respectively.
The international community condemns militants’ intend to hold fake elections, while in Russia say that they do not contradict the Minsk agreements.
Earlier, US President Barack Obama said that if in Donbas would take place fake militants’ elections, they would intensify sanctions against Russia.
Mais avant cette réunion au format "Normandie":
President had a phone conversation with Federal Chancellor of Germany and President of France
President Petro Poroshenko had a phone conversation with Federal Chancellor of Germany Angela Merkel and President of France Francois Hollande.
The interlocutors praised the conclusion of the agreement on the withdrawal of tanks, artillery of caliber less than 100 mm and mortar launchers of caliber up to 120 mm.
The parties coordinated positions on the eve of the meeting in the Normandy format that will take place on October 2 in Paris.
Moscow’s Statement On Savchenko Confirms That Sentence Already Written
Rien de surprenant quand on lit le compte rendu chez Orkenny.
Statement of the Ministry of Justice about the possibility of Savchenko’s returning to Ukraine indicates that the verdict has been already written.
This was told by the Head of the Ministry of Justice of Ukraine Pavlo Petrenko on Thursday at a briefing in Kyiv, commenting on the appropriate application of the Russian Ministry of Justice, reports Radio Svoboda.
“The Ministry of Justice of the Russian Federation reiterated that in the judicial system and the courts are pocket. Such a statement before being sentenced on Hope Russian court says only one thing – that this sentence has procured, and it is definitely guilty, “- he said.
Petrenko said that this kind of statement is “far from the spirit of justice and fairness.” “They should be ashamed that they allow themselves such statements before the verdict,” – said Petrenko.
He has added that the Ukrainian government for its part will make every effort to return Savchenko, who has become “hostage to the Russian regime,” to Ukraine.
Earlier, the Justice Ministry of Russia said that the question of a possible extradition Savchenko to Ukraine after passing on her verdict could be discussed in case of Ukraine’s recognition of the Russian court’s decision and guarantees of her punishment at home.
Air Reconnaissance: In Donetsk Region Militants Returned Tanks To Сamp At 2 Km From Boundary Line
Militants returned tank battery back to the camp two kilometers from the line of demarcation in Sontseve in Starobeshivskiy district in the Donetsk region.
This was reported by the airborne of “Dnipro-1″ Regiment on its page in Facebook.
“Tank battery of the enemy has returned to its position in Sontseve town two kilometers from the district boundary of Kalmius river,”- reads the statement.
“Previously the camp was again occupied by militants” – noted in the regiment.
#gallery-37553-1-slideshow .slideshow-slide img { max-height: 410px; /* Emulate max-height in IE 6 */ _height: expression(this.scrollHeight >= 410 ? '410px' : 'auto'); }
Earlier, Defense Minister of Ukraine Stepan Poltorak has said that Ukraine fulfills all the requirements of the Minsk agreements on arms diversion.
In Paris Poroshenko Will Require From Russia To Cancel Fake Militants’ Elections
President of Ukraine Petro Poroshenko at the meeting of "Normandy Four" on October 2 will raise before Russia the issue on the abolition of "elections" of insurgents in the Donbas.
This was stated by the Deputy Head of Presidential Administration of Ukraine Kostyantyn Yeliseyev, reports Radio Svoboda.
“For us extremely important will be the issue of abolition by the Russian side holding fake elections in Donbas on 18 October and 1 November. On this issue we have one unanimous position of Ukraine, Germany and France,”- he said.
According to him, this position was confirmed in New York during bilateral meetings, confirming that “an important condition for further peace process is Russia’s clearly abolition of elections.”
For your information, in Ukraine, except the territories of Crimea and Donbas, not controlled by the Ukrainian government, the local elections will be held on 25 October. Militants from gangs “DPR” and “LPR” appointed their own “elections” on 18 October and 1 November, respectively.
The international community condemns militants’ intend to hold fake elections, while in Russia say that they do not contradict the Minsk agreements.
Earlier, US President Barack Obama said that if in Donbas would take place fake militants’ elections, they would intensify sanctions against Russia.
Mais avant cette réunion au format "Normandie":
President had a phone conversation with Federal Chancellor of Germany and President of France
President Petro Poroshenko had a phone conversation with Federal Chancellor of Germany Angela Merkel and President of France Francois Hollande.
The interlocutors praised the conclusion of the agreement on the withdrawal of tanks, artillery of caliber less than 100 mm and mortar launchers of caliber up to 120 mm.
The parties coordinated positions on the eve of the meeting in the Normandy format that will take place on October 2 in Paris.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Paris : un sommet pour l'Ukraine dans l'ombre syrienne
Pourquoi ce sommet ?
François Hollande pour la France, Angela Merkel pour l'Allemagne, Vladimir Poutine pour la Russie et Peter Porochenko pour l'Ukraine : ce quatuor se retrouve ce vendredi à Paris. Objectif : relancer le processus de paix en Ukraine. C'est sous l'égide de ces mêmes chefs d'Etat qu'avaient été arrachés, en février, les accords de Minsk, qui prévoient une désescalade du conflit dans l'est séparatiste d'ici à la fin de l'année.
"Il ne s’agit pas de renégocier Minsk, mais plus de faire un point-étape", explique dans les colonnes du Monde un diplomate français. "Enregistrer des succès sur ce chemin difficile, voilà l'objectif", déclare Steffen Seibert, porte-parole de la chancelière Angela Merkel. "Le processus de Minsk est difficile sur de nombreux détails mais le cessez-le-feu est largement respecté depuis le 1er septembre. Cela montre l'influence qu'a la Russie sur les séparatistes." Les Occidentaux accusent en effet Moscou de soutenir en armes et munitions les séparatistes et d'avoir déployé des forces régulières - ce que la Russie dément.
On en est où, dans le conflit ukrainien ?
Petit retour en arrière : le Donbass, adossé à la frontière russe, n'a jamais reconnu la révolution ukrainienne, ni ses nouveaux dirigeants pro-européens. La région a organisé ses propres élections et proclamé son indépendance. Depuis cette sécession, au printemps 2014, une guerre l'oppose à l'armée de Kiev, qui essaie coûte que coûte de reconquérir son territoire perdu.
Le conflit a fait au moins 8000 morts et 17 000 blessés, sans compter les 1,41 million de personnes déplacées à l'intérieur du pays et les 1,1 million de réfugiés dans les pays voisins, selon les chiffres de l'Onu. Le sommet "format Normandie" intervient néanmoins dans un contexte favorable : suite au cessez-le-feu conclu le 1er septembre, le Donbass est calme comme jamais et mercredi, à quarante-huit heures de la réunion, l'Ukraine et les séparatistes prorusses ont annoncé un accord de principe sur le retrait des armes de calibre inférieur à 100 millimètres, dans une zone de quinze kilomètres de part et d'autre de la ligne de front.
Ça a l'air d'aller un peu mieux sur le plan militaire. Et sur le plan politique ?
Les accords de Minsk prévoient notamment des mesures d'autonomie en faveur de l'est et des élections locales selon la loi ukrainienne. Mais ces intentions tardent à se concrétiser de part et d'autre des belligérants. Du côté ukrainien, les mesures d'autonomie que Kiev doit accorder aux régions séparatistes provoquent une levée de boucliers chez les nationalistes : fin août, des manifestations hostiles à cette décentralisation ont fait quatre morts. Et du côté des rebelles prorusses, des élections dans les "républiques populaires" de Donetsk et Louhansk sont bien prévues les 18 octobre et 1er novembre, mais selon "leurs propres règles" et à une date différente des élections locales en Ukraine, censées se tenir le 25 octobre.
Sur ce dernier point, la France et l'Allemagne tentent de trouver un compromis, que détaille Le Monde : réclamer aux séparatistes un scrutin en conformité avec le droit ukrainien, sous la supervision de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, et en échange, exiger des autorités ukrainiennes que deux autres volets sensibles de l'accord de Minsk - le retrait des groupes armés de la région et le retour du contrôle ukrainien à la frontière russe - n'entrent en vigueur qu'à la toute fin du processus, en décembre.
Poutine est de retour. Ça change quoi ?
Ce sommet parisien vient ponctuer une intense semaine diplomatique, qui a marqué le retour spectaculaire du président russe Vladimir Poutine sur le devant de la scène internationale.
Lundi, Moscou a en effet appelé à une vaste coalition pour lutter en Syrie contre le groupe Etat islamique et a effectué ses premières frappes aériennes mercredi. A Kiev, on s'inquiète d'un éventuel réchauffement russo-occidental qui pourrait avoir un contrecoup négatif pour les intérêts ukrainiens. "Jolie histoire, mais vraiment difficile à croire. Comment pouvez-vous appeler à une coalition antiterroriste, si vous inspirez le terrorisme juste devant votre porte?", a lancé mardi à l'Onu le président ukrainien Petro Porochenko.
La Russie va-t-elle tirer profit de son nouveau statut pour obtenir un allègement des sanctions liées au dossier ukrainien qui étranglent son économie ?"Les deux thèmes ne sont pas liés", prévient le porte-parole de la chancelière allemande, Steffen Seibert. L'Union européenne doit évaluer en fin d'année les progrès accomplis dans l'application des accords de Minsk avant de se prononcer sur l'allègement des sanctions.
Pourquoi ce sommet ?
François Hollande pour la France, Angela Merkel pour l'Allemagne, Vladimir Poutine pour la Russie et Peter Porochenko pour l'Ukraine : ce quatuor se retrouve ce vendredi à Paris. Objectif : relancer le processus de paix en Ukraine. C'est sous l'égide de ces mêmes chefs d'Etat qu'avaient été arrachés, en février, les accords de Minsk, qui prévoient une désescalade du conflit dans l'est séparatiste d'ici à la fin de l'année.
"Il ne s’agit pas de renégocier Minsk, mais plus de faire un point-étape", explique dans les colonnes du Monde un diplomate français. "Enregistrer des succès sur ce chemin difficile, voilà l'objectif", déclare Steffen Seibert, porte-parole de la chancelière Angela Merkel. "Le processus de Minsk est difficile sur de nombreux détails mais le cessez-le-feu est largement respecté depuis le 1er septembre. Cela montre l'influence qu'a la Russie sur les séparatistes." Les Occidentaux accusent en effet Moscou de soutenir en armes et munitions les séparatistes et d'avoir déployé des forces régulières - ce que la Russie dément.
On en est où, dans le conflit ukrainien ?
Petit retour en arrière : le Donbass, adossé à la frontière russe, n'a jamais reconnu la révolution ukrainienne, ni ses nouveaux dirigeants pro-européens. La région a organisé ses propres élections et proclamé son indépendance. Depuis cette sécession, au printemps 2014, une guerre l'oppose à l'armée de Kiev, qui essaie coûte que coûte de reconquérir son territoire perdu.
Le conflit a fait au moins 8000 morts et 17 000 blessés, sans compter les 1,41 million de personnes déplacées à l'intérieur du pays et les 1,1 million de réfugiés dans les pays voisins, selon les chiffres de l'Onu. Le sommet "format Normandie" intervient néanmoins dans un contexte favorable : suite au cessez-le-feu conclu le 1er septembre, le Donbass est calme comme jamais et mercredi, à quarante-huit heures de la réunion, l'Ukraine et les séparatistes prorusses ont annoncé un accord de principe sur le retrait des armes de calibre inférieur à 100 millimètres, dans une zone de quinze kilomètres de part et d'autre de la ligne de front.
Ça a l'air d'aller un peu mieux sur le plan militaire. Et sur le plan politique ?
Les accords de Minsk prévoient notamment des mesures d'autonomie en faveur de l'est et des élections locales selon la loi ukrainienne. Mais ces intentions tardent à se concrétiser de part et d'autre des belligérants. Du côté ukrainien, les mesures d'autonomie que Kiev doit accorder aux régions séparatistes provoquent une levée de boucliers chez les nationalistes : fin août, des manifestations hostiles à cette décentralisation ont fait quatre morts. Et du côté des rebelles prorusses, des élections dans les "républiques populaires" de Donetsk et Louhansk sont bien prévues les 18 octobre et 1er novembre, mais selon "leurs propres règles" et à une date différente des élections locales en Ukraine, censées se tenir le 25 octobre.
Sur ce dernier point, la France et l'Allemagne tentent de trouver un compromis, que détaille Le Monde : réclamer aux séparatistes un scrutin en conformité avec le droit ukrainien, sous la supervision de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, et en échange, exiger des autorités ukrainiennes que deux autres volets sensibles de l'accord de Minsk - le retrait des groupes armés de la région et le retour du contrôle ukrainien à la frontière russe - n'entrent en vigueur qu'à la toute fin du processus, en décembre.
Poutine est de retour. Ça change quoi ?
Ce sommet parisien vient ponctuer une intense semaine diplomatique, qui a marqué le retour spectaculaire du président russe Vladimir Poutine sur le devant de la scène internationale.
Lundi, Moscou a en effet appelé à une vaste coalition pour lutter en Syrie contre le groupe Etat islamique et a effectué ses premières frappes aériennes mercredi. A Kiev, on s'inquiète d'un éventuel réchauffement russo-occidental qui pourrait avoir un contrecoup négatif pour les intérêts ukrainiens. "Jolie histoire, mais vraiment difficile à croire. Comment pouvez-vous appeler à une coalition antiterroriste, si vous inspirez le terrorisme juste devant votre porte?", a lancé mardi à l'Onu le président ukrainien Petro Porochenko.
La Russie va-t-elle tirer profit de son nouveau statut pour obtenir un allègement des sanctions liées au dossier ukrainien qui étranglent son économie ?"Les deux thèmes ne sont pas liés", prévient le porte-parole de la chancelière allemande, Steffen Seibert. L'Union européenne doit évaluer en fin d'année les progrès accomplis dans l'application des accords de Minsk avant de se prononcer sur l'allègement des sanctions.
Александр- Messages : 5390
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
[size=35]"Avancées" constatées et élections reportées au sommet sur l'Ukraine[/size]
Le processus de règlement du conflit en Ukraine ne pourra se conclure comme prévu cette année, ont annoncé Paris et Berlin lors du sommet à Paris avec les présidents russes et ukrainiens. Des "avancées" ont été constatées.
Tout "a pris plus de temps qu'il n'était prévu", a dit vendredi François Hollande lors d'une conférence de presse avec la chancelière allemande Angela Merkel au terme d'un après-midi de discussions à l'Elysée avec les présidents russe Vladimir Poutine et ukrainien Petro Porochenko.
Les élections locales auront lieu "au-delà du calendrier de 2015" pour permettre un "scrutin incontestable", ont expliqué François Hollande et Angela Merkel, qui ont souligné que ces élections devaient se dérouler "conformément au droit ukrainien".
Kiev avait prévu des élections locales pour le 25 octobre, tandis que les rebelles avaient fixé la date du 18 octobre.
Outre le processus électoral, Angela Merkel, et François Hollande ont fait le point sur les autres éléments de l'accord de Minsk visant à régler le conflit entre Ukrainiens et séparatistes pro-russes qui a fait quelque 7000 morts en 17 mois dans l'est de l'Ukraine.
Un accord a été trouvé avec les dirigeants russe et ukrainien pour un retrait à partir de ce samedi des armes légères des zones de conflit dans les régions ukrainiennes orientales, selon Paris et Berlin.
agences/vtom
Retrait des armes légères
Outre le processus électoral, Angela Merkel, et François Hollande ont fait le point sur les autres éléments de l'accord de Minsk visant à régler le conflit entre Ukrainiens et séparatistes pro-russes qui a fait quelque 7000 morts en 17 mois dans l'est de l'Ukraine.
Un accord a été trouvé avec les dirigeants russe et ukrainien pour un retrait à partir de ce samedi des armes légères des zones de conflit dans les régions ukrainiennes orientales, selon Paris et Berlin.
agences/vtom
pyxous- Messages : 743
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Localisation : Normandie
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ukraine-Le président Porochenko se dit "prudemment optimiste"
Le président ukrainien Petro Porochenko s'est dit vendredi "prudemment optimiste" après le sommet quadripartite de Paris sur la situation dans l'est de l'Ukraine, rapporte l'agence de presse Interfax Ukraine.
"Je suis prudemment optimiste en ce qui concerne le résultat (des discussions)", a dit le chef de l'Etat ukrainien.
Le conflit ne sera terminé qu'une fois "libéré le dernier morceau du territoire ukrainien", a-t-il ajouté selon l'agence de presse. (Alessandra Prentice; Danielle Rouquié pour le service français)
pyxous- Messages : 743
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