L'invasion Russe en Ukraine
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Sur twitter, j'ai vu une photo (que je ne retrouve pas) qui montre la situation, Merkel, Hollande et Porochenko (fâché) t le guébiste "trionphant".
C'est lui qui mène la danse, d'où la prudence de Porochenko . . .
C'est lui qui mène la danse, d'où la prudence de Porochenko . . .
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Sommet sur l’Ukraine à Paris, l’art de négocier sans négocier des Russes
Le président français François Hollande a reçu Vladimir Poutine, Angela Merkel et Petro Porochenko ce vendredi 2 octobre pour un sommet à la sauvette, mais avec un ordre du jour chargé. Ainsi, le Cessez le feu, le désarmement (retrait des armes légères et lourdes, déminage), les échanges de prisonniers entre l’Ukraine et les séparatistes…se feront suivant un calendrier laissé à la discrétion de Poutine. Quant à l’élection locale en Ukraine prévue le 18 octobre, elle n’aura pas lieu cette année.
Sur tous ces points abordés, aucune garantie d’application immédiate n’a été donnée par Poutine. Pourtant, ce sommet de Paris avait pour objectif de débloquer la situation pour sauver la face au soldat Porochenko, qui rentrera bredouille. Il devra s’entendre avec Poutine pour régler cette affaire « à l’amiable ». Dans ce scénario, on peut dire, sans crainte de se tromper, que sa popularité est à vau-l’eau. Ce fut un sommet pour peu. Par contre, sur le gaz russe à livrer à l’Europe, les promesses et formalités vont être diligentées.
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Résulat de Paris:
Ukraine: retrait immédiat des armes légères, report des élections locales
Angela Merkel et François Hollande, lors de la conférence de presse qui s'est tenue à l'issue de la réunion à l'Elysée, le 2 octobre 2015.
Les présidents français, russe et ukrainien, ainsi que la chancelière allemande, étaient réunis à Paris, vendredi 2 octobre, pour s'accorder sur la mise en oeuvre des accords de Minsk visant à régler la situation en Ukraine. Les élections locales sont reportées. Elles ne se tiendront pas avant 2016, pour permettre un «scrutin incontestable». Et afin de consolider le cessez-le-feu, un retrait dès ce samedi 3 octobre des armes légères des zones de conflit a été annoncé.
François Hollande a tout d’abord annoncé que le retrait des armes légères des zones de conflit débuterait dès ce samedi afin de consolider le cessez-le-feu. Ce sommet s’est déroulé dans un contexte bien plus apaisé que le précédent à Minsk ; le cessez-le-feu tient depuis un mois dans l’est de l’Ukraine, mais il doit encore être consolidé.
C’est sur la question du processus politique que les dirigeants ont passé le plus de temps, avec un casse-tête à régler : l’organisation d’élections en conformité avec la loi ukrainienne dans les régions sous contrôle séparatiste. Certes, le processus de paix prendra plus de temps et ne s’achèvera pas au 31 décembre comme prévu, mais ce report est nécessaire pour permettre la tenue du scrutin dans de bonnes conditions, a expliqué le président français : « Nous ne voulons pas que des élections puissent avoir lieu dans des conditions qui ne seraient pas respectueuses de (l'accord de) Minsk dans les territoires de l’est ukrainien. » Les autorités rebelles souhaitaient organiser leur propre scrutin à des dates qu’ils ont définies.
« Impossible » ont rétorqué François Hollande et Angela Merkel.
Les séparatistes vont donc devoir renoncer à organiser leur propre scrutin. Celui-ci sera défini par une loi, discutée par les deux parties et votée par le Parlement ukrainien. Aucune échéance n’a été fixée pour le vote ou l’élaboration de cette loi. En revanche, une fois adoptée, les élections sous supervision de l’OSCE se tiendront trois mois plus tard. Reste à savoir si les rebelles vont jouer le jeu. La chancelière allemande Angela Merkel est optimiste : « Il y a un espoir, qui est fondé ; je peux dire que les deux parties ont bien discuté l'une avec l'autre. On ne peut pas donner de garantie, évidemment on ne peut être sûr que quelque chose se passe qu'une fois que c'est fait. » Le report des élections repousse d’autant l’éventuelle levée des sanctions envers la Russie que les Européens lient à la mise en œuvre complète des accords de Minsk.
De son côté, le président ukrainien Petro Porochenko s'est dit « prudemment optimiste », estimant que la Russie avait encore plein de travail à faire avant une levée des sanctions. Quant à Vladimir Poutine, il a quitté l’Elysée, sans faire de commentaire.
Bref, un sommet pour rien . . .
Ukraine: retrait immédiat des armes légères, report des élections locales
Angela Merkel et François Hollande, lors de la conférence de presse qui s'est tenue à l'issue de la réunion à l'Elysée, le 2 octobre 2015.
Les présidents français, russe et ukrainien, ainsi que la chancelière allemande, étaient réunis à Paris, vendredi 2 octobre, pour s'accorder sur la mise en oeuvre des accords de Minsk visant à régler la situation en Ukraine. Les élections locales sont reportées. Elles ne se tiendront pas avant 2016, pour permettre un «scrutin incontestable». Et afin de consolider le cessez-le-feu, un retrait dès ce samedi 3 octobre des armes légères des zones de conflit a été annoncé.
François Hollande a tout d’abord annoncé que le retrait des armes légères des zones de conflit débuterait dès ce samedi afin de consolider le cessez-le-feu. Ce sommet s’est déroulé dans un contexte bien plus apaisé que le précédent à Minsk ; le cessez-le-feu tient depuis un mois dans l’est de l’Ukraine, mais il doit encore être consolidé.
C’est sur la question du processus politique que les dirigeants ont passé le plus de temps, avec un casse-tête à régler : l’organisation d’élections en conformité avec la loi ukrainienne dans les régions sous contrôle séparatiste. Certes, le processus de paix prendra plus de temps et ne s’achèvera pas au 31 décembre comme prévu, mais ce report est nécessaire pour permettre la tenue du scrutin dans de bonnes conditions, a expliqué le président français : « Nous ne voulons pas que des élections puissent avoir lieu dans des conditions qui ne seraient pas respectueuses de (l'accord de) Minsk dans les territoires de l’est ukrainien. » Les autorités rebelles souhaitaient organiser leur propre scrutin à des dates qu’ils ont définies.
« Impossible » ont rétorqué François Hollande et Angela Merkel.
Les séparatistes vont donc devoir renoncer à organiser leur propre scrutin. Celui-ci sera défini par une loi, discutée par les deux parties et votée par le Parlement ukrainien. Aucune échéance n’a été fixée pour le vote ou l’élaboration de cette loi. En revanche, une fois adoptée, les élections sous supervision de l’OSCE se tiendront trois mois plus tard. Reste à savoir si les rebelles vont jouer le jeu. La chancelière allemande Angela Merkel est optimiste : « Il y a un espoir, qui est fondé ; je peux dire que les deux parties ont bien discuté l'une avec l'autre. On ne peut pas donner de garantie, évidemment on ne peut être sûr que quelque chose se passe qu'une fois que c'est fait. » Le report des élections repousse d’autant l’éventuelle levée des sanctions envers la Russie que les Européens lient à la mise en œuvre complète des accords de Minsk.
De son côté, le président ukrainien Petro Porochenko s'est dit « prudemment optimiste », estimant que la Russie avait encore plein de travail à faire avant une levée des sanctions. Quant à Vladimir Poutine, il a quitté l’Elysée, sans faire de commentaire.
Bref, un sommet pour rien . . .
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Bref, un sommet pour rien . . .
Je pense le contraire car c'est Poutine qui s'est déplacé en terrain ennemi pour entendre que ses chantages successifs ne prennent pas malgré les surenchères du Kremlin.
Nous ne cédons pas sur le Gaz, la Crimée, le donbass, l'ukraine, les menaces nucléaires ...
On lui a surement dit que personne n'est dupe sur son dernier sale coup (syrie) et que se servir de l'onu pour faire croire qu'en moins de douze heures , on est passé d'une demande d'aide d'Assad au bombardement russe: Ce "plan" était prévu bien à l'avance et tout le monde le sait.
Poutine s'enlise à l'international: la fronde contre le droit de véto rassemble toujours plus de pays, plus de 100 c'est j'ai bien compris !
Poutine s'enlise chez lui : La meilleure preuve est que malgré ces soi-disant réussites , son pays et son peuple va mal et sait pourquoi et à cause de qui malgré ce que nous dit les sondages truqués ou biaisé par les effets de la propagande.
Pour l'instant la seule "vrai" conquête des Plans de Poutine est la Crimée, "gagnée" grâce à un effet de surprise mais surtout parce que l’Ukraine a préféré ne pas en faire un bain de sang, prendre le premier coup traitre sans se défendre. La première marche du Graal novorossia à tenue mais les autres s'effondrent : il n'y aura pas de novorossia, c'est un échec.
En Syrie, tout ce qu'il sauvera en étant seul, c'est ces bases militaires que la coalition ne viendra pas toucher voire une annexion de fait de la coté ouest syrienne si la Syrie se disloque politiquement. Et basta! Poutine n'a jamais été et ne sera jamais l'arbitre en mesure de pacifier ou contrôler la Syrie. Des analystes pense même que son objectif est inverse , accélérer l’éclatement pour annexer la côte ouest et déclencher un conflit larvé sur tous les pays du golfe persique, qui pourrait ainsi faire remonter les cours du brut de pétrole .
Poutine n'est plus que dans des démarches perdant-perdant, et la sauterie à l’Élisée sert de piqure de rappel.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Si j'en juge par cette photo, il n'est pas si perdant . . .
Quand on voit son sourire narquois et la tête de Merkel, Porochenko et Hollande . . .
Même Klimkin à l'arrière plan est dubitatif.
Dieu sait ce qu'il vient de lâcher à ce moment . . .
Dieu t'entende Benoit
Quand on voit son sourire narquois et la tête de Merkel, Porochenko et Hollande . . .
Même Klimkin à l'arrière plan est dubitatif.
Dieu sait ce qu'il vient de lâcher à ce moment . . .
Dieu t'entende Benoit
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Le danger principal pour Poutine, c'est les sanctions économiques. Il se démène tous azimuts pour tenter de les faire lever car il sait que la Russie ne tiendra pas longtemps à ce rythme... Il reste à espérer que les occidentaux ne seront pas dupes et ne lèveront pas les sanctions, mais bon, on a été tellement cons et naïfs par le passé
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Pas toujours heureusement, je viens de regarder un reportage sur France 4 (je crois) sur "l'évolution" de Franklin D. Roosvelt dans les relations avec le Japon.
En fait, il savait pertinemment que les japs attaqueraient, il les à même poussé en ce sens, alors que d'un autre côté, il prêchait la neutralité des USA . . . mais il réarmait . . . en douce. L'armée US en 1932 comptait 65 000 hommes, bien trop peu pour affronter qui que ce soit. Les USA se pensaient "protégé" par deux océans.
Il a "lut" le discours fourbe des japonnais et a agit en conséquence.
Qui en fera autant avec le guébiste?
En fait, il savait pertinemment que les japs attaqueraient, il les à même poussé en ce sens, alors que d'un autre côté, il prêchait la neutralité des USA . . . mais il réarmait . . . en douce. L'armée US en 1932 comptait 65 000 hommes, bien trop peu pour affronter qui que ce soit. Les USA se pensaient "protégé" par deux océans.
Il a "lut" le discours fourbe des japonnais et a agit en conséquence.
Qui en fera autant avec le guébiste?
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Matt a écrit:Pas toujours heureusement, je viens de regarder un reportage sur France 4 (je crois) sur "l'évolution" de Franklin D. Roosvelt dans les relations avec le Japon.
En fait, il savait pertinemment que les japs attaqueraient, il les à même poussé en ce sens, alors que d'un autre côté, il prêchait la neutralité des USA . . . mais il réarmait . . . en douce. L'armée US en 1932 comptait 65 000 hommes, bien trop peu pour affronter qui que ce soit. Les USA se pensaient "protégé" par deux océans.
Il a "lut" le discours fourbe des japonnais et a agit en conséquence.
Qui en fera autant avec le guébiste?
Roosevelt a toujours été un indécrottable humaniste qui croyait à la "bonté naturelle" de l'âme humaine. Il est certain que le prétexte de Pearl Harbour a permis de déclarer la guerre à l'Axe sans coup férir.
Par contre en février 45 à Yalta, il a tout accordé à Staline au grand dam de Churchill plus clairvoyant mais il est vrai qu'il était déjà très malade, affaibli et allait décéder quelques semaines plus tard...
Petite anecdote amusante à Yalta, Churchill va aux toilettes et a oublié de refermer sa braguette, Roosevelt s'en aperçoit et lui glisse un petit bout de papier sur lequel, il a écrit : "Attention ! veillez à fermer votre cage sinon l'oiseau pourrait s'envoler..." Il paraît que les services secrets soviétiques qui fouillaient les poubelles des délégations étrangères tous les soirs ont planché longtemps pour essayer de comprendre cette phrase énigmatique et le code secret qu'elle devait recéler
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Mdr, j'imagine!!
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ukraine: les séparatistes de l'Est assurent avoir commencé à retirer les chars de la ligne du front
Kiev - Les séparatistes prorusses ont assuré samedi avoir commencé à retirer les chars de la ligne du front dans un geste visant à consolider le cessez-le-feu dans l'Est rebelle de l'Ukraine, où le conflit a fait plus de 8.000 morts en dix-sept mois.
Un convoi de chars vient de prendre la direction d'un nouvel endroit de déploiement à 15 km de la ligne du front, a annoncé l'agence officielle de la république séparatiste de Lougansk.
Le retrait des chars et des pièces d'artillerie de calibre inférieur à 100 mm dans une zone de 15 km de part et d'autre de la ligne de front a été convenu cette semaine entre les belligérants.
Il était impossible dans l'immédiat de confirmer cette information de source indépendante.
Les rebelles de la république séparatiste voisine de Donetsk ont pour leur part annoncé vendredi qu'ils préparaient des terrains militaires pour y retirer les armes légères.
Le ministre de la Défense de la république autoproclamée de Donetsk Vladimir Kononov cité sur le site officiel séparatiste a précisé que le retrait commencerait après la fin du processus dans la république de Lougansk.
Interrogé par l'AFP samedi matin, un porte-parole de l'armée ukrainienne Vladislav Seleznev a dit ne disposer d'aucune information pour l'instant concernant le retrait.
Le président ukrainien Petro Porochenko a annoncé vendredi que le retrait des armes ukrainiennes devait commencer dès samedi en marge du sommet à Paris avec les présidents russe Vladimir Poutine, français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel.
Les quatre dirigeants qui ont parrainé les accords de paix pour l'Est de l'Ukraine ont toutefois reconnu l'impossibilité de mener à bien le processus de paix d'ici la fin de l'année ce qui est pourtant prévu par ces accords signés à Minsk en février.
Sur le terrain, une trêve totale règne dans la zone du conflit depuis plus de deux jours, selon l'armée ukrainienne.
Sur twitter, c'est l'inverse qui est relevé . . .
Partir en Syrie? Quand les rebelles d'Ukraine s'interrogent pendant la trêve
Gagnés par l'ennui en raison d'une accalmie sans précédent après dix-sept mois d'un conflit sanglant, les rebelles prorusses de l'Est s'interrogent. - © ALEKSEY FILIPPOV - AFP
Partir en Syrie, reprendre la vie civile ou se préparer à de nouveaux combats en Ukraine? Gagnés par l'ennui en raison d'une accalmie sans précédent après dix-sept mois d'un conflit sanglant, les rebelles prorusses de l'Est s'interrogent.
"Il n'y a plus de combats et beaucoup s'ennuient. Les gars que je connais m'encouragent à aller en Syrie, là-bas c'est chaud", déclare à l'AFP un commandant rebelle, répondant au nom de guerre de Tourok (Turc), longue barbe et lunettes d'aviateur sur le visage.
Plusieurs rebelles sont déjà partis en Syrie pour y soutenir l'intervention de la Russie qui a commencé à mener des frappes dans le pays, assure-t-il depuis les positions de son unité aux abords de Donetsk, bastion des séparatistes prorusses.
Parmi eux figure selon lui le chef de guerre Motorola, qui avait affirmé en avril à un journal ukrainien avoir tué 15 soldats ukrainiens capturés par ses troupes.
"Tout le monde sait que Motorola est parti en Syrie parce qu'il est recherché en DNR pour pillages et parce qu'il a massacré 90% de l'aéroport", lance Tourok en référence aux combats acharnés autour de l'aéroport de Donetsk qui ont opposé pendant plusieurs mois l'armée ukrainienne aux séparatistes. Ces derniers en ont pris le contrôle en janvier.
Cette information a pourtant été démentie par des médias locaux, qui ont affirmé que Motorola se trouvait toujours à Donetsk.
De manière générale, les rumeurs sur l'éventuel départ de combattants de l'Est de l'Ukraine vers la Syrie n'ont pas été confirmées par les autorités de la république populaire autoproclamée de Donetsk (DNR) et sont invérifiables de source indépendante.
Mais dans les conversations des rebelles, elles sont présentées comme étant de notoriété publique.
De nombreux combattants lambda semblent pourtant peu enclins à partir en Syrie, où les forces russes soutiennent le régime du président Bachar al-Assad.
"Les gars locaux reviennent à la vie civile, trouvent un boulot en ville", raconte Tourok.
"Moi, je pense que ce calme est temporaire et que nous devrons encore faire la guerre ici. Tant que la DNR ne contrôlera pas toute la région de Donetsk, la guerre va se poursuivre", prédit-il.
Pas 'un caractère massif'
Le début des frappes russes en Syrie a totalement éclipsé dans les médias russes le conflit ukrainien, suivi de près depuis son déclenchement en avril 2014 et qui a fait plus de 8000 morts.
Pour le rebelle Konstantin, 36 ans, répondant au nom de guerre "Djin", les rumeurs sur le départ des combattants font partie d'une campagne médiatique.
"Tout le monde en a marre du Donbass et l'attention est portée sur la Syrie où il y a des combats acharnés", dit-il.
"Quand les médias et la société en auront assez de la Syrie, il vont se souvenir de nous", prédit-il.
L'analyste militaire russe Pavel Felgenhauer semble lui aussi assez sceptique face à ces rumeurs. Selon lui, même si un jour le départ de rebelles d'Ukraine vers la Syrie se confirme, il n'aura pas "un caractère massif".
"Il est peu probable qu'il y ait dans le Donbass des chiites qui iront faire la guerre contre les sunnites pour des raisons idéologiques", explique l'expert.
Or, les autres mercenaires du Donbass seront "vus en Syrie comme des croisés chrétiens, que toutes les parties impliquées dans le conflit au Proche-Orient détestent", souligne-t-il à l'AFP.
Les instructeurs russes toujours en Ukraine
Certains analystes expliquent l'accalmie des dernières semaines dans l'Est de l'Ukraine, où la Russie est accusée d'armer les rebelles et d'avoir déployé des troupes régulières, par le fait que le Kremlin ait changé de priorité en s'engageant dans la guerre en Syrie.
Sur le terrain, les combattants séparatistes reconnaissent que l'aide financière et militaire en provenance de Russie se tarit peu à peu mais les instructeurs russes sont toujours bel et bien là, aux postes dirigeants.
"Il n'y a plus de combats et plusieurs soldats se mettent à boire. Les Russes tentent de remettre de l'ordre, de maintenir la discipline pendant la trêve. Ce n'est pas au goût de tout le monde, certains quittent l'armée", raconte Andreï, un rebelle de 42 ans.
"Les membres du FSB (services de sécurité russes, ndlr) ne s'en vont pas, signe que la guerre pourrait reprendre", ajoute-t-il.
Террористы ДНР и ЛНР заявили о готовности перенести свои "выборы"
Leurs "élections" sont retardées.
Kiev - Les séparatistes prorusses ont assuré samedi avoir commencé à retirer les chars de la ligne du front dans un geste visant à consolider le cessez-le-feu dans l'Est rebelle de l'Ukraine, où le conflit a fait plus de 8.000 morts en dix-sept mois.
Un convoi de chars vient de prendre la direction d'un nouvel endroit de déploiement à 15 km de la ligne du front, a annoncé l'agence officielle de la république séparatiste de Lougansk.
Le retrait des chars et des pièces d'artillerie de calibre inférieur à 100 mm dans une zone de 15 km de part et d'autre de la ligne de front a été convenu cette semaine entre les belligérants.
Il était impossible dans l'immédiat de confirmer cette information de source indépendante.
Les rebelles de la république séparatiste voisine de Donetsk ont pour leur part annoncé vendredi qu'ils préparaient des terrains militaires pour y retirer les armes légères.
Le ministre de la Défense de la république autoproclamée de Donetsk Vladimir Kononov cité sur le site officiel séparatiste a précisé que le retrait commencerait après la fin du processus dans la république de Lougansk.
Interrogé par l'AFP samedi matin, un porte-parole de l'armée ukrainienne Vladislav Seleznev a dit ne disposer d'aucune information pour l'instant concernant le retrait.
Le président ukrainien Petro Porochenko a annoncé vendredi que le retrait des armes ukrainiennes devait commencer dès samedi en marge du sommet à Paris avec les présidents russe Vladimir Poutine, français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel.
Les quatre dirigeants qui ont parrainé les accords de paix pour l'Est de l'Ukraine ont toutefois reconnu l'impossibilité de mener à bien le processus de paix d'ici la fin de l'année ce qui est pourtant prévu par ces accords signés à Minsk en février.
Sur le terrain, une trêve totale règne dans la zone du conflit depuis plus de deux jours, selon l'armée ukrainienne.
Sur twitter, c'est l'inverse qui est relevé . . .
Partir en Syrie? Quand les rebelles d'Ukraine s'interrogent pendant la trêve
Gagnés par l'ennui en raison d'une accalmie sans précédent après dix-sept mois d'un conflit sanglant, les rebelles prorusses de l'Est s'interrogent. - © ALEKSEY FILIPPOV - AFP
Partir en Syrie, reprendre la vie civile ou se préparer à de nouveaux combats en Ukraine? Gagnés par l'ennui en raison d'une accalmie sans précédent après dix-sept mois d'un conflit sanglant, les rebelles prorusses de l'Est s'interrogent.
"Il n'y a plus de combats et beaucoup s'ennuient. Les gars que je connais m'encouragent à aller en Syrie, là-bas c'est chaud", déclare à l'AFP un commandant rebelle, répondant au nom de guerre de Tourok (Turc), longue barbe et lunettes d'aviateur sur le visage.
Plusieurs rebelles sont déjà partis en Syrie pour y soutenir l'intervention de la Russie qui a commencé à mener des frappes dans le pays, assure-t-il depuis les positions de son unité aux abords de Donetsk, bastion des séparatistes prorusses.
Parmi eux figure selon lui le chef de guerre Motorola, qui avait affirmé en avril à un journal ukrainien avoir tué 15 soldats ukrainiens capturés par ses troupes.
"Tout le monde sait que Motorola est parti en Syrie parce qu'il est recherché en DNR pour pillages et parce qu'il a massacré 90% de l'aéroport", lance Tourok en référence aux combats acharnés autour de l'aéroport de Donetsk qui ont opposé pendant plusieurs mois l'armée ukrainienne aux séparatistes. Ces derniers en ont pris le contrôle en janvier.
Cette information a pourtant été démentie par des médias locaux, qui ont affirmé que Motorola se trouvait toujours à Donetsk.
De manière générale, les rumeurs sur l'éventuel départ de combattants de l'Est de l'Ukraine vers la Syrie n'ont pas été confirmées par les autorités de la république populaire autoproclamée de Donetsk (DNR) et sont invérifiables de source indépendante.
Mais dans les conversations des rebelles, elles sont présentées comme étant de notoriété publique.
De nombreux combattants lambda semblent pourtant peu enclins à partir en Syrie, où les forces russes soutiennent le régime du président Bachar al-Assad.
"Les gars locaux reviennent à la vie civile, trouvent un boulot en ville", raconte Tourok.
"Moi, je pense que ce calme est temporaire et que nous devrons encore faire la guerre ici. Tant que la DNR ne contrôlera pas toute la région de Donetsk, la guerre va se poursuivre", prédit-il.
Pas 'un caractère massif'
Le début des frappes russes en Syrie a totalement éclipsé dans les médias russes le conflit ukrainien, suivi de près depuis son déclenchement en avril 2014 et qui a fait plus de 8000 morts.
Pour le rebelle Konstantin, 36 ans, répondant au nom de guerre "Djin", les rumeurs sur le départ des combattants font partie d'une campagne médiatique.
"Tout le monde en a marre du Donbass et l'attention est portée sur la Syrie où il y a des combats acharnés", dit-il.
"Quand les médias et la société en auront assez de la Syrie, il vont se souvenir de nous", prédit-il.
L'analyste militaire russe Pavel Felgenhauer semble lui aussi assez sceptique face à ces rumeurs. Selon lui, même si un jour le départ de rebelles d'Ukraine vers la Syrie se confirme, il n'aura pas "un caractère massif".
"Il est peu probable qu'il y ait dans le Donbass des chiites qui iront faire la guerre contre les sunnites pour des raisons idéologiques", explique l'expert.
Or, les autres mercenaires du Donbass seront "vus en Syrie comme des croisés chrétiens, que toutes les parties impliquées dans le conflit au Proche-Orient détestent", souligne-t-il à l'AFP.
Les instructeurs russes toujours en Ukraine
Certains analystes expliquent l'accalmie des dernières semaines dans l'Est de l'Ukraine, où la Russie est accusée d'armer les rebelles et d'avoir déployé des troupes régulières, par le fait que le Kremlin ait changé de priorité en s'engageant dans la guerre en Syrie.
Sur le terrain, les combattants séparatistes reconnaissent que l'aide financière et militaire en provenance de Russie se tarit peu à peu mais les instructeurs russes sont toujours bel et bien là, aux postes dirigeants.
"Il n'y a plus de combats et plusieurs soldats se mettent à boire. Les Russes tentent de remettre de l'ordre, de maintenir la discipline pendant la trêve. Ce n'est pas au goût de tout le monde, certains quittent l'armée", raconte Andreï, un rebelle de 42 ans.
"Les membres du FSB (services de sécurité russes, ndlr) ne s'en vont pas, signe que la guerre pourrait reprendre", ajoute-t-il.
Террористы ДНР и ЛНР заявили о готовности перенести свои "выборы"
Leurs "élections" sont retardées.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ukraine : le retrait des armes lourdes est en cours dans la région de Lougansk
KIEV, 5 octobre (Xinhua) -- L'armée ukrainienne a commencé à retirer ses armes lourdes de la ligne de front dans la région orientale de Lougansk, a confirmé lundi le porte-parole de l'armée gouvernementale Rouslan Tkachuk.
Kiev et les forces rebelles pro-indépendantistes, ainsi que les représentants de la Russie et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, sont parvenus à un accord la semaine dernière visant au retrait de leurs tanks, mortiers et pièces d'artillerie d'un calibre inférieur à 100 millimètres à 15 kilomètres de la ligne de front de façon à ce que soit respecté le cessez-le-feu à l'est de l'Ukraine. Le cessez-le-feu a été décrété le 1er septembre.
"Nous avons commencé le retrait simultané des tanks T-64 et T-72 tanks, dans certaines zones - des canons anti-tank D-48 et D-44 d'un calibre de 85 millimètres et des mortiers 2b-9 d'un calibre de 82 millimètres", a précisé M. Tkachuk dans un communiqué de presse.
Le retrait des armes sera achevé dans 14 jours, conformément à l'accord récemment signé.
Les rebelles de la région de Lougansk ont commencé leur retrait samedi, et ceux de la région de Donetsk devraient commencer leur retrait le 18 octobre.
More evidence "DPR flags" vanished from Donetsk.
Donbas Is Preparatory Stage For Turning Crimea To Ukraine’s Sovereignty – Presidential Administration
Restoration of Ukraine’s sovereignty over all parts of Donbas within the Minsk agreements is a preparatory stage for the return of Crimea to Ukraine.
According to “Ukrinform“, this was stated at a briefing by the Deputy Head of the Presidential Administration of Ukraine Kostyantyn Yeliseyev.
“Minsk agreements are exclusively on Donbas: it is a settlement of the situation in the Donbas, returning peacefully Ukraine’s sovereignty over the Donbas. As for Crimea, it is another story, a separate track settlement. But for us it is crucial that we have the example of Donbas clearly showing how the Ukrainian government, Ukrainians are fighting for their territorial integrity …
Donbas is a preparatory stage for the return of Crimea to Ukraine’s sovereignty. Crimea sooner or later will be returned. It’s a matter of time”- Yeliseyev said, answering the question whether the issue of the occupied Crimea was discussed during the meeting of “Normandy Four” leaders in Paris.
Deputy Head of the Presidential Administration said that the Crimea requires “different format of negotiations.” And now the Ukrainian government is actively working with the EU, “to do everything possible to get Crimea back.”
Yeliseyev said that sanctions of the international community against Russia are implemented at two levels: one due to the annexation of the Crimea, others – through aggression in Donbas.
“The principal is the decision of the “Big Seven”, which was approved this year at the summit in Germany, and it clearly states that the sanctions of the international community against Russia will be valid as long as, first, the situation in the Donbas is resolved and Russia fulfills the Minsk agreements. And secondly – until fully restored sovereignty and territorial integrity of Ukraine.
That refers to the return of the Crimea “, – he said.
For your information, Yeliseyev also said that during the talks in Paris, Russia tried to impose Ukraine new laws on Donbas, favoring militants.
KIEV, 5 octobre (Xinhua) -- L'armée ukrainienne a commencé à retirer ses armes lourdes de la ligne de front dans la région orientale de Lougansk, a confirmé lundi le porte-parole de l'armée gouvernementale Rouslan Tkachuk.
Kiev et les forces rebelles pro-indépendantistes, ainsi que les représentants de la Russie et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, sont parvenus à un accord la semaine dernière visant au retrait de leurs tanks, mortiers et pièces d'artillerie d'un calibre inférieur à 100 millimètres à 15 kilomètres de la ligne de front de façon à ce que soit respecté le cessez-le-feu à l'est de l'Ukraine. Le cessez-le-feu a été décrété le 1er septembre.
"Nous avons commencé le retrait simultané des tanks T-64 et T-72 tanks, dans certaines zones - des canons anti-tank D-48 et D-44 d'un calibre de 85 millimètres et des mortiers 2b-9 d'un calibre de 82 millimètres", a précisé M. Tkachuk dans un communiqué de presse.
Le retrait des armes sera achevé dans 14 jours, conformément à l'accord récemment signé.
Les rebelles de la région de Lougansk ont commencé leur retrait samedi, et ceux de la région de Donetsk devraient commencer leur retrait le 18 octobre.
More evidence "DPR flags" vanished from Donetsk.
Donbas Is Preparatory Stage For Turning Crimea To Ukraine’s Sovereignty – Presidential Administration
Restoration of Ukraine’s sovereignty over all parts of Donbas within the Minsk agreements is a preparatory stage for the return of Crimea to Ukraine.
According to “Ukrinform“, this was stated at a briefing by the Deputy Head of the Presidential Administration of Ukraine Kostyantyn Yeliseyev.
“Minsk agreements are exclusively on Donbas: it is a settlement of the situation in the Donbas, returning peacefully Ukraine’s sovereignty over the Donbas. As for Crimea, it is another story, a separate track settlement. But for us it is crucial that we have the example of Donbas clearly showing how the Ukrainian government, Ukrainians are fighting for their territorial integrity …
Donbas is a preparatory stage for the return of Crimea to Ukraine’s sovereignty. Crimea sooner or later will be returned. It’s a matter of time”- Yeliseyev said, answering the question whether the issue of the occupied Crimea was discussed during the meeting of “Normandy Four” leaders in Paris.
Deputy Head of the Presidential Administration said that the Crimea requires “different format of negotiations.” And now the Ukrainian government is actively working with the EU, “to do everything possible to get Crimea back.”
Yeliseyev said that sanctions of the international community against Russia are implemented at two levels: one due to the annexation of the Crimea, others – through aggression in Donbas.
“The principal is the decision of the “Big Seven”, which was approved this year at the summit in Germany, and it clearly states that the sanctions of the international community against Russia will be valid as long as, first, the situation in the Donbas is resolved and Russia fulfills the Minsk agreements. And secondly – until fully restored sovereignty and territorial integrity of Ukraine.
That refers to the return of the Crimea “, – he said.
For your information, Yeliseyev also said that during the talks in Paris, Russia tried to impose Ukraine new laws on Donbas, favoring militants.
Александр- Messages : 5390
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Alerte à la bombe à la Donbass Arena le stade du Chakhtior Donetsk
La Donbass Arena, le stade du Chakhtior Donetsk. (A. Mounic-L'Equipe)
La Donbass Arena, antre du Chakhtior Donetsk, a été évacuée ce mardi matin à la suite d’une alerte à la bombe, selon le site officiel du club ukrainien. Une mine aurait été placée au siège du centre humanitaire Rinat Akhmetov, qui porte assistance à la population victime du conflit en Ukraine et qui se situe au sein de l'enceinte sportive. «Les employés et les volontaires ont été évacués du stade et de ses environs. Des investigations sont en cours», a expliqué le Chakhtior sur son site officiel.
Depuis l’été 2014, les rencontres du Chakhtior Donetsk sont délocalisées à Lviv, comme ce fut le cas mercredi dernier face au PSG en Ligue des champions (3-0).
Donbass Arena staff evacuated! Find out all details: http://shakhtar.com/en/news/36526
La Donbass Arena, le stade du Chakhtior Donetsk. (A. Mounic-L'Equipe)
La Donbass Arena, antre du Chakhtior Donetsk, a été évacuée ce mardi matin à la suite d’une alerte à la bombe, selon le site officiel du club ukrainien. Une mine aurait été placée au siège du centre humanitaire Rinat Akhmetov, qui porte assistance à la population victime du conflit en Ukraine et qui se situe au sein de l'enceinte sportive. «Les employés et les volontaires ont été évacués du stade et de ses environs. Des investigations sont en cours», a expliqué le Chakhtior sur son site officiel.
Depuis l’été 2014, les rencontres du Chakhtior Donetsk sont délocalisées à Lviv, comme ce fut le cas mercredi dernier face au PSG en Ligue des champions (3-0).
Donbass Arena staff evacuated! Find out all details: http://shakhtar.com/en/news/36526
Александр- Messages : 5390
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Dessins pour un pub bancaire mais qui peut aussi illustrer l'occupation russe
Caduce62- Messages : 15239
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Si vrai . . .
Il semble que le retrait se fait éffectivement des deux côtés de la ligne de front.
Il y aurait même des convois retournant du matériel (de vacances, hein) en Russie.
A confirmer bien évidement.
Il semble que le retrait se fait éffectivement des deux côtés de la ligne de front.
Il y aurait même des convois retournant du matériel (de vacances, hein) en Russie.
A confirmer bien évidement.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
La Rada crée les bases d'une sorte de légion étrangère en Ukraine.
http://news.liga.net/news/politics/6809644-rada_razreshila_inostrantsam_prokhodit_voennuyu_sluzhbu_v_vsu.htm
http://news.liga.net/news/politics/6809644-rada_razreshila_inostrantsam_prokhodit_voennuyu_sluzhbu_v_vsu.htm
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
C'est à dire qu'elle autorise des étrangers à servir dans l'armée ukrainienne.
Je n'ai pas vu que ce serait un bataillon spécifique.
Mais ça demande plus de précision que j'en ai pour le moment, raison pour laquelle je ne l'ai pas encore posté.
Je n'ai pas vu que ce serait un bataillon spécifique.
Mais ça demande plus de précision que j'en ai pour le moment, raison pour laquelle je ne l'ai pas encore posté.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Et voilà:
Foreigners allowed to serve in Ukraine's army
Ukrainian MPs legalize the service of foreigners in the Ukrainian armed forces.
Ukrainian lawmakers have adopted a draft law legalizing the service of foreigners in the Ukrainian armed forces.
The draft law was approved in its second reading by parliament on October 6.
Lawmakers had earlier approved in first reading a draft law that simplifies the process for foreigners serving in the Ukrainian Army to receive citizenship.
The second draft law must be voted on again before being sent to President Petro Poroshenko for his signature, which is necessary to become law.
According to the bill, foreign nationals who serve or have served in Ukraine's army will be eligible to obtain citizenship after living in the country for three years, instead of the current five years.
In addition, the adopted bill increases criminal liability for financing mercenaries engaged in armed conflicts.
What is more, the draft law states that a mercenary who participates in an armed conflict, war or an act of violence shall be imprisoned for a term of 5 to 10 years.
Pour le retrait, les terrorusses font leur scénario habituel selon Tymchuk, ils les planquent dans les bois:
https://m.facebook.com/dmitry.tymchuk/posts/760849200710404?pnref=story
Foreigners allowed to serve in Ukraine's army
Ukrainian MPs legalize the service of foreigners in the Ukrainian armed forces.
Ukrainian lawmakers have adopted a draft law legalizing the service of foreigners in the Ukrainian armed forces.
The draft law was approved in its second reading by parliament on October 6.
Lawmakers had earlier approved in first reading a draft law that simplifies the process for foreigners serving in the Ukrainian Army to receive citizenship.
The second draft law must be voted on again before being sent to President Petro Poroshenko for his signature, which is necessary to become law.
According to the bill, foreign nationals who serve or have served in Ukraine's army will be eligible to obtain citizenship after living in the country for three years, instead of the current five years.
In addition, the adopted bill increases criminal liability for financing mercenaries engaged in armed conflicts.
What is more, the draft law states that a mercenary who participates in an armed conflict, war or an act of violence shall be imprisoned for a term of 5 to 10 years.
Pour le retrait, les terrorusses font leur scénario habituel selon Tymchuk, ils les planquent dans les bois:
https://m.facebook.com/dmitry.tymchuk/posts/760849200710404?pnref=story
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Александр a écrit:C'est à dire qu'elle autorise des étrangers à servir dans l'armée ukrainienne.
Je n'ai pas vu que ce serait un bataillon spécifique.
Mais ça demande plus de précision que j'en ai pour le moment, raison pour laquelle je ne l'ai pas encore posté.
Oui, c'est totalement différent de la Légion Etrangère française ou de la Légion Espagnole qui sont des corps de troupe homogènes typiquement organisés pour n'accueillir que des étrangers (en théorie) leur donner une formation à la fois linguistique et militaire et qui possèdent des traditions propres.
Pour l'Ukraine, il s'agit simplement de régulariser la situation et de "protéger" au niveau de leurs droits les étrangers servant à titre individuel dans les nombreuses formations de volontaires "politiques" : Azov, Donbass, Sitch et consorts, afin qu'ils bénéficient des mêmes droits que les Ukrainiens en cas de problème : accès aux soins, prise en charge en cas de handicap, droit à une pension de retraite et facilité pour obtenir la nationalité Ukrainienne... Oui, bon, ça fait un peu sourire quand on connait la pauvreté de ces prestations en Ukraine mais c'est le moyen de démontrer officiellement la reconnaissance des Ukrainiens envers ces étrangers volontaires qui combattent pour leur liberté.
Maintenant, du côté russe on ne s'embarrasse pas de ce genre de "faiblesse occidentale". En cas de décès, on brûle le corps dans un camion crématoire et on disperse les cendres dans le Donets : officiellement "disparu pendant ses vacances"...
Dernière édition par Krispoluk le Mar 6 Oct - 23:50, édité 1 fois
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
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Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Super !
http://www.europe1.fr/international/ukraine-le-report-du-scrutin-des-separatistes-salue-par-lue-2525483
A part que les zozos ont conditionnés le report à des demandes qui ne sont pas au menu de Minsk-2.
Quoique comme d'habitude il encore une fois possible de lire tout et son contraire.
Plus intéressant est la sortie prochaine de l’enquête sur le crash du MH17:
Des fragments de Buk ont été retrouvés dans les chairs des victimes
http://news.liga.net/news/politics/6810066-v_telakh_na_bortu_mn17_byli_naydeny_oskolki_buka_smi.htm
les trolls vont surement nous ressortir leurs bobards pour faire écran à la vérité
http://www.europe1.fr/international/ukraine-le-report-du-scrutin-des-separatistes-salue-par-lue-2525483
A part que les zozos ont conditionnés le report à des demandes qui ne sont pas au menu de Minsk-2.
Quoique comme d'habitude il encore une fois possible de lire tout et son contraire.
Plus intéressant est la sortie prochaine de l’enquête sur le crash du MH17:
Des fragments de Buk ont été retrouvés dans les chairs des victimes
http://news.liga.net/news/politics/6810066-v_telakh_na_bortu_mn17_byli_naydeny_oskolki_buka_smi.htm
les trolls vont surement nous ressortir leurs bobards pour faire écran à la vérité
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
La réponse ici:
Non, Monsieur Poutine n’est pas un stratège génial
A Moscou, devant l'ambassade des Etats-Unis. Andreï Smirnov/AFP
Avec l’intervention russe en soutien au régime de Bachar al-Assad, les habituels relais d’influence pro-russe en France se sont épanchés sur le prétendu génie diplomatique de Vladimir Poutine, qui damerait le pion à des Occidentaux dépassés par le talent de l’impassible joueur d’échecs venu du froid. Ce discours caricatural trouve, malheureusement, des relais parmi des commentateurs souvent bien intentionnés, mais peu critiques, et peut-être sensibles à une Schadenfreude (jubilation morbide, ndlr) toute française de voir les Américains hésitants face à l’action de Moscou.
Il s’agit ici de rétablir une vérité simple : Vladimir Poutine est un stratège médiocre. Une bonne stratégie consiste à aligner les moyens (militaires) et les fins (politiques). Or, depuis le début de sa confrontation ouverte avec l’Occident, Poutine se montre incapable de traduire l’emploi de la force armée en résultats politiques – ce qui rend peu probable son entrée dans le panthéon des grands stratèges historiques.
La Crimée, un boulet économique
Reprenons le fil des événements. A l’été 2013, le président ukrainien Viktor Ianoukovitch, relativement pro-russe mais ne voulant pas apparaître inféodé, se rapproche de l’Union européenne. La Russie réagit en initiant une guerre commerciale pour forcer l’Ukraine à renoncer à l’accord d’association avec Bruxelles – ce qui fonctionne. Malheureusement pour lui, le renoncement de Ianoukovitch déçoit profondément en Ukraine, et sert de point de départ à une révolution largement pacifique – malgré la tentative de la propagande russe d’en faire un coup d’État nazi – qui met en place un gouvernement bien plus pro-occidental que le précédent.
En retour, la Russie s’empare de la Crimée – une région certainement importante du point de vue du nationalisme russe, mais un boulet économique. Ce faisant, elle viole de fait ses obligations du mémorandum de Budapest et suscite l’inquiétude des États européens. Et Moscou ne s’arrête pas là, soutenant directement une rébellion armée dans l’est de l’Ukraine. Cette offensive se heurte, néanmoins, à une armée ukrainienne bien plus résistante que prévu. Le gouvernement de Kiev n’est pas prêt de s’effondrer et le meilleur résultat possible pour la Russie semble, désormais, de maintenir un conflit gelé qui lui donne un levier de négociation avec des interlocuteurs à Kiev infiniment plus hostiles à Moscou que les précédents.
Un sentiment national anti-russe
Entre-temps, les sanctions occidentales, combinées à la baisse des prix du pétrole, font rentrer l’économie russe en récession. La Suède et la Finlande discutent d’une possible adhésion à l’OTAN. De son côté, la Russie signe avec la Chine un accord commercial très largement en faveur de cette dernière (Pékin négociant en position de force). Enfin, les États-Unis déploient des troupes en Europe en réaction aux agissements russes tandis que la solidarité de l’OTAN sort renforcée de la crise. Ainsi les États membres promettent lors du sommet de 2014 d’augmenter leurs budgets de défense et la planification militaire de l’organisation s’adaptent désormais à la menace russe.
A Donetsk, Poutine idole des séparatistes pro-russes. Reuters
En d’autres termes, les actions militaires russes ont eu des résultats exactement contraires à ceux qui étaient escomptés. Primo, le gouvernement ukrainien est bien plus hostile que docile – les Russes ayant même réussi à créer en Ukraine un sentiment national contre eux qui n’existait pas auparavant. Secundo, la solidarité au sein de l’OTAN reste intacte et il n’y a jamais eu autant de troupes américaines déployées à proximité des frontières russes que depuis 2015. En termes politiques, c’est un échec pour Vladimir Poutine.
En Syrie, un aveu d’échec
Observons maintenant le « coup de génie » de l’intervention russe en Syrie. Outre le fait que Moscou soutient désormais un régime qui contrôle un cinquième du territoire syrien et dont l’armée a été réduite des deux tiers, la taille actuelle du contingent russe est très largement insuffisante pour détruire Daech, si tant est qu’il s’agisse bien de l’objectif réel. Dans les faits, Moscou soutient un régime qui est devenu une faction parmi d’autres dans une guerre civile dont personne ne voit la fin. Et, comme de juste, l’action russe suscite déjà des contre-réactions, plusieurs sources indiquant que les États du Golfe ont fortement augmenté leurs livraisons d’armes à leurs groupes rebelles favoris.
En d’autres termes, l’action russe ne détruira pas Daech, mais elle servira à rendre encore plus violente une guerre civile déjà particulièrement sanglante. L’intervention ressemble plus à un aveu d’échec – la Russie soutenant à bout de bras Damas depuis 2011 avec des livraisons de matériel et l’envoi de formateurs – qu’à une preuve de position de force. Là encore, l’utilisation de la force armée dans une intervention de la dernière chance ne sert pas particulièrement l’objectif politique de Moscou, et pourrait être contre-productive en cas de perte russe sur le champ de bataille. La question de la soutenabilité de ces actions militaires est aussi posée, l’économie russe ne pouvant financer simultanément l’ambitieux plan de modernisation des forces armées et les interventions actuelles.
Certes, M. Poutine a une volonté politique déclarée et affirmée de nuire aux États occidentaux, et certains moyens pour le faire. Ses actions ont également des conséquences directes sur la vie de milliers d’Ukrainiens, et désormais de Syriens. Il bénéficie aussi d’une plus grande cohérence de ses actions, permise par la nature autoritaire de son régime, en comparaison des hésitations propres aux démocraties libérales. Mais la cohérence n’est pas le succès. S’il s’agit de prendre M. Poutine au sérieux, céder au romantisme consistant à en faire un Talleyrand issu du KGB masque les limites bien réelles de la diplomatie russe actuelle.
On l'avait déjà dit . . .
Kiev retire ses chars de la ligne du front de l'Est
L'Ukraine prévoyait d'achever hier le retrait de ses chars de la ligne du front dans la région de Lougansk, un des deux territoires partiellement sous contrôle des rebelles russophones, a indiqué à l'AFP un porte-parole militaire ukrainien. «D'ici la fin de la journée, le processus de retrait des chars doit être achevé dans la région de Lougansk», dans l'est du pays, a indiqué ce porte-parole, Vladislav Seleznev. Ce retrait des armes est prévu par l'accord conclu entre les belligérants la semaine dernière, à la veille du sommet consacré au conflit en Ukraine qui a réuni vendredi dernier à Paris le président français François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel ainsi que les chefs d'Etat ukrainien Petro Porochenko et russe Vladimir Poutine. Une fois les chars retirés, viendra le tour des pièces d'artillerie de calibre de moins de 100 millimètres et celui des mortiers de calibre de moins de 120 millimètres, selon cet accord. Le retrait des mêmes types d'armes dans la région rebelle voisine de Donetsk doit commencer le 18 octobre, selon ce texte. Le président Porochenko a par ailleurs déclaré lundi qu'il s'attendait à l'annonce hier de l'annulation des élections séparatistes prévues le 18 octobre dans la région de Donetsk et le 1er novembre dans celle de Lougansk. A l'issue du sommet de Paris, François Hollande a souligné que ces scrutins que les rebelles souhaitaient organiser selon leurs propres règles ne devaient pas avoir lieu. Les rebelles n'ont jusqu'à présent fait aucun commentaire à ce sujet. Le président Vladimir Poutine, accusé par Kiev et l'Occident de soutenir militairement les séparatistes, a fait valoir à Paris qu'il «ne pouvait parler» au nom des rebelles mais a promis d'avoir des discussions avec eux sur la question, a assuré son porte-parole Dmitri Peskov.
C'est fait depuis ce matin et les élections sont reportées . . . en janvier et selon la loi ukrainienne d'après ce que j'ai pu voir (twitter).
Non, Monsieur Poutine n’est pas un stratège génial
A Moscou, devant l'ambassade des Etats-Unis. Andreï Smirnov/AFP
Avec l’intervention russe en soutien au régime de Bachar al-Assad, les habituels relais d’influence pro-russe en France se sont épanchés sur le prétendu génie diplomatique de Vladimir Poutine, qui damerait le pion à des Occidentaux dépassés par le talent de l’impassible joueur d’échecs venu du froid. Ce discours caricatural trouve, malheureusement, des relais parmi des commentateurs souvent bien intentionnés, mais peu critiques, et peut-être sensibles à une Schadenfreude (jubilation morbide, ndlr) toute française de voir les Américains hésitants face à l’action de Moscou.
Il s’agit ici de rétablir une vérité simple : Vladimir Poutine est un stratège médiocre. Une bonne stratégie consiste à aligner les moyens (militaires) et les fins (politiques). Or, depuis le début de sa confrontation ouverte avec l’Occident, Poutine se montre incapable de traduire l’emploi de la force armée en résultats politiques – ce qui rend peu probable son entrée dans le panthéon des grands stratèges historiques.
La Crimée, un boulet économique
Reprenons le fil des événements. A l’été 2013, le président ukrainien Viktor Ianoukovitch, relativement pro-russe mais ne voulant pas apparaître inféodé, se rapproche de l’Union européenne. La Russie réagit en initiant une guerre commerciale pour forcer l’Ukraine à renoncer à l’accord d’association avec Bruxelles – ce qui fonctionne. Malheureusement pour lui, le renoncement de Ianoukovitch déçoit profondément en Ukraine, et sert de point de départ à une révolution largement pacifique – malgré la tentative de la propagande russe d’en faire un coup d’État nazi – qui met en place un gouvernement bien plus pro-occidental que le précédent.
En retour, la Russie s’empare de la Crimée – une région certainement importante du point de vue du nationalisme russe, mais un boulet économique. Ce faisant, elle viole de fait ses obligations du mémorandum de Budapest et suscite l’inquiétude des États européens. Et Moscou ne s’arrête pas là, soutenant directement une rébellion armée dans l’est de l’Ukraine. Cette offensive se heurte, néanmoins, à une armée ukrainienne bien plus résistante que prévu. Le gouvernement de Kiev n’est pas prêt de s’effondrer et le meilleur résultat possible pour la Russie semble, désormais, de maintenir un conflit gelé qui lui donne un levier de négociation avec des interlocuteurs à Kiev infiniment plus hostiles à Moscou que les précédents.
Un sentiment national anti-russe
Entre-temps, les sanctions occidentales, combinées à la baisse des prix du pétrole, font rentrer l’économie russe en récession. La Suède et la Finlande discutent d’une possible adhésion à l’OTAN. De son côté, la Russie signe avec la Chine un accord commercial très largement en faveur de cette dernière (Pékin négociant en position de force). Enfin, les États-Unis déploient des troupes en Europe en réaction aux agissements russes tandis que la solidarité de l’OTAN sort renforcée de la crise. Ainsi les États membres promettent lors du sommet de 2014 d’augmenter leurs budgets de défense et la planification militaire de l’organisation s’adaptent désormais à la menace russe.
A Donetsk, Poutine idole des séparatistes pro-russes. Reuters
En d’autres termes, les actions militaires russes ont eu des résultats exactement contraires à ceux qui étaient escomptés. Primo, le gouvernement ukrainien est bien plus hostile que docile – les Russes ayant même réussi à créer en Ukraine un sentiment national contre eux qui n’existait pas auparavant. Secundo, la solidarité au sein de l’OTAN reste intacte et il n’y a jamais eu autant de troupes américaines déployées à proximité des frontières russes que depuis 2015. En termes politiques, c’est un échec pour Vladimir Poutine.
En Syrie, un aveu d’échec
Observons maintenant le « coup de génie » de l’intervention russe en Syrie. Outre le fait que Moscou soutient désormais un régime qui contrôle un cinquième du territoire syrien et dont l’armée a été réduite des deux tiers, la taille actuelle du contingent russe est très largement insuffisante pour détruire Daech, si tant est qu’il s’agisse bien de l’objectif réel. Dans les faits, Moscou soutient un régime qui est devenu une faction parmi d’autres dans une guerre civile dont personne ne voit la fin. Et, comme de juste, l’action russe suscite déjà des contre-réactions, plusieurs sources indiquant que les États du Golfe ont fortement augmenté leurs livraisons d’armes à leurs groupes rebelles favoris.
En d’autres termes, l’action russe ne détruira pas Daech, mais elle servira à rendre encore plus violente une guerre civile déjà particulièrement sanglante. L’intervention ressemble plus à un aveu d’échec – la Russie soutenant à bout de bras Damas depuis 2011 avec des livraisons de matériel et l’envoi de formateurs – qu’à une preuve de position de force. Là encore, l’utilisation de la force armée dans une intervention de la dernière chance ne sert pas particulièrement l’objectif politique de Moscou, et pourrait être contre-productive en cas de perte russe sur le champ de bataille. La question de la soutenabilité de ces actions militaires est aussi posée, l’économie russe ne pouvant financer simultanément l’ambitieux plan de modernisation des forces armées et les interventions actuelles.
Certes, M. Poutine a une volonté politique déclarée et affirmée de nuire aux États occidentaux, et certains moyens pour le faire. Ses actions ont également des conséquences directes sur la vie de milliers d’Ukrainiens, et désormais de Syriens. Il bénéficie aussi d’une plus grande cohérence de ses actions, permise par la nature autoritaire de son régime, en comparaison des hésitations propres aux démocraties libérales. Mais la cohérence n’est pas le succès. S’il s’agit de prendre M. Poutine au sérieux, céder au romantisme consistant à en faire un Talleyrand issu du KGB masque les limites bien réelles de la diplomatie russe actuelle.
On l'avait déjà dit . . .
Kiev retire ses chars de la ligne du front de l'Est
L'Ukraine prévoyait d'achever hier le retrait de ses chars de la ligne du front dans la région de Lougansk, un des deux territoires partiellement sous contrôle des rebelles russophones, a indiqué à l'AFP un porte-parole militaire ukrainien. «D'ici la fin de la journée, le processus de retrait des chars doit être achevé dans la région de Lougansk», dans l'est du pays, a indiqué ce porte-parole, Vladislav Seleznev. Ce retrait des armes est prévu par l'accord conclu entre les belligérants la semaine dernière, à la veille du sommet consacré au conflit en Ukraine qui a réuni vendredi dernier à Paris le président français François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel ainsi que les chefs d'Etat ukrainien Petro Porochenko et russe Vladimir Poutine. Une fois les chars retirés, viendra le tour des pièces d'artillerie de calibre de moins de 100 millimètres et celui des mortiers de calibre de moins de 120 millimètres, selon cet accord. Le retrait des mêmes types d'armes dans la région rebelle voisine de Donetsk doit commencer le 18 octobre, selon ce texte. Le président Porochenko a par ailleurs déclaré lundi qu'il s'attendait à l'annonce hier de l'annulation des élections séparatistes prévues le 18 octobre dans la région de Donetsk et le 1er novembre dans celle de Lougansk. A l'issue du sommet de Paris, François Hollande a souligné que ces scrutins que les rebelles souhaitaient organiser selon leurs propres règles ne devaient pas avoir lieu. Les rebelles n'ont jusqu'à présent fait aucun commentaire à ce sujet. Le président Vladimir Poutine, accusé par Kiev et l'Occident de soutenir militairement les séparatistes, a fait valoir à Paris qu'il «ne pouvait parler» au nom des rebelles mais a promis d'avoir des discussions avec eux sur la question, a assuré son porte-parole Dmitri Peskov.
C'est fait depuis ce matin et les élections sont reportées . . . en janvier et selon la loi ukrainienne d'après ce que j'ai pu voir (twitter).
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Enfin un article 100% intelligent qui nous change des conneries habituelles qu'on peut lire ici où là dans la presse officielle.
Je vais le lire souvent cet Olivier Schmitt. C'est clair, concis, les problématiques et les enjeux bien posés, du beau boulot !
Je vais le lire souvent cet Olivier Schmitt. C'est clair, concis, les problématiques et les enjeux bien posés, du beau boulot !
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ma mainmise sur la Mer Méditerranée !
Ma pensée...
Ma seule stratégie...
Pourquoi ?
Je suis « Moi » !
Ma pensée...
Ma seule stratégie...
Pourquoi ?
Je suis « Moi » !
Svoboda- Messages : 1459
Date d'inscription : 01/01/2010
Re: L'invasion Russe en Ukraine
? ? ?
Ukraine: Porochenko salue la trêve
Le président ukrainien Petro Porochenko a salué aujourd'hui une «véritable trêve» qui s'est installée dans l'Est séparatiste prorusse en proie à un conflit depuis 18 mois tout en soulignant que la guerre n'était «pas finie».
«Nous assistons à une accalmie totale en cette première semaine d'octobre (...) Ce n'est plus un cessez-le-feu c'est une véritable trêve», a déclaré le président lors d'un discours à l'Institut militaire de Kiev. «Ce n'est pas encore la paix, ce n'est pas la fin de la guerre», a-t-il cependant ajouté.
Ukraine: Porochenko salue la trêve
Le président ukrainien Petro Porochenko a salué aujourd'hui une «véritable trêve» qui s'est installée dans l'Est séparatiste prorusse en proie à un conflit depuis 18 mois tout en soulignant que la guerre n'était «pas finie».
«Nous assistons à une accalmie totale en cette première semaine d'octobre (...) Ce n'est plus un cessez-le-feu c'est une véritable trêve», a déclaré le président lors d'un discours à l'Institut militaire de Kiev. «Ce n'est pas encore la paix, ce n'est pas la fin de la guerre», a-t-il cependant ajouté.
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