Re: Et après?

[Александр]

Voilà qui ne fera pas plaisir aux habitants de la région et qui fera gronder leur mécontentement face à "leurs dirigeants" :

La Russie a coupé l'électricité aux territoires rebelles de l'est de l'Ukraine
Agence Belga , publié le 07 juillet 2015 à 15h24
. . .

Voilà qui augmentera le mécontentement des locaux qui ne demandent qu'à être débarrassé des intrus russes!

[Александр]

La France continue son soutient à l'Ukraine:

La France prépare un forum des investisseurs pour soutenir l'Ukraine

Kiev, Ukraine | AFP | mardi 07/07/2015 - La France veut soutenir "sur le front interne" l'Ukraine, en profonde crise économique aggravée par le conflit armé dans l'Est industriel, et prépare un forum des investisseurs qui doit se tenir à Paris en automne, a déclaré mardi à l'AFP un ministre français en visite à Kiev.

Un forum des investissement pour l'Ukraine "se tiendra à Paris à l'automne", a annoncé Matthias Fekl, secrétaire d’Etat chargé du commerce extérieur, en soulignant que le secteur énergétique est parmi les plus prometteurs pour la coopération entre les deux pays.

Les entreprises françaises "souhaitent continuer à investir ici. Aucune entreprise française n'a quitté l'Ukraine malgré la crise, malgré les difficultés économiques, malgré le contexte politique", a souligné le premier responsable français en charge des questions économiques à se rendre en Ukraine depuis quatre ans.

M. Fekl a indiqué que les échanges commerciaux entre les deux pays avaient "chuté de 18% en 2014", année du renversement du gouvernement prorusse suite au soulèvement du Maïdan, de l'annexion de la Crimée par la Russie et du début du conflit armé dans l'Est où plus de 6.500 personnes ont été tuées en plus d'un an de guerre.

"Il y a plus d'un milliard d'euros d'échange entre les deux pays, mais il faut faire plus", a souligné M. Fekl accompagné d'une importante délégation d'hommes d'affaires.

La France est l'un des médiateurs clé pour le conflit dans l'Est rebelle où les troupes ukrainiennes affrontent les séparatistes prorusses armés par la Russie, selon Kiev et les Occidentaux, ce que Moscou dément.

[Александр]

Igor Kolomoïski, l’oligarque écarté d’Ukraine devenu joker américain


ENTRE MIAMI ET WASHINGTON Le magnat ukrainien Igor Kolomoïski possède non seulement un empire immobilier et industriel, mais aussi de puissants amis américains.
© Jean Revillard / Rezo.ch

Enquête. Après son renvoi en tant que gouverneur de Dnipropetrovsk, le milliardaire a préféré se rendre aux Etats-Unis, où fortune et amis puissants l’attendent, plutôt qu’à Genève, où son forfait fiscal est remis en cause. Pour de bonnes raisons.
On l’attendait à Genève, dans son superbe appartement sur les quais, face au Mont-Blanc. Ou dans sa villa pieds dans l’eau à proximité de Thonon-les-Bains, sur la rive savoyarde du Léman. Cela fait plus de dix ans que le richissime oligarque ukrainien, actif autant en affaires qu’en politique, bénéficie d’un forfait fiscal à deux pas du jet d’eau. Ses proches assurent qu’il reste attaché à notre pays. Mais c’est aux Etats-Unis qu’on l’a retrouvé.

Jusqu’au début du printemps, Igor Kolomoïski n’était pas seulement un milliardaire ayant choisi la Suisse pour sa tranquillité et sa fiscalité. Il était aussi, simultanément, un gouverneur de province ukrainienne menant d’une poigne de fer à la fois ses affaires et le combat contre les séparatistes prorusses du Donetsk avec ses armées privées. Au point de devenir gênant.

Le 25 mars dernier, le président ukrainien, Petro Porochenko, le contraignait à démissionner de sa fonction de gouverneur, épisode marquant du combat mené par Kiev contre les oligarques à l’ancienne. «Soit ils deviennent des entrepreneurs sains et transparents comme en Occident, soit ils continuent comme avant mais il y aura des poursuites judiciaires», avertit même, dans Le Temps, le responsable adjoint de l’administration présidentielle, Dmytro Shymkiv.

Chez lui à Cleveland

En Suisse, le dossier Kolomoïski brûle dles doigts des autorités, aussi bien à Berne qu’à Genève. Echue en octobre 2014, son autorisation de séjour n’est prolongée qu’à titre provisoire. Quand une décision sera-t-elle prise concernant cet individu ne respectant manifestement pas les règles du forfait (lire l’encadré)? Ni le Secrétariat d’Etat aux migrations, qui dépend de Simonetta Sommaruga, ni le Département de la sécurité genevois, dirigé par Pierre Maudet, ne s’expriment sur le sujet. Une certitude toutefois, la société de relations publiques de Thomas Borer n’est plus mandatée pour défendre sa réputation en Suisse.

Quelques jours après son éviction, le bouillonnant milliardaire a été vu en train d’assister à un match de basketball. L’homme d’affaires aime le sport d’équipe. Il possède, à travers sa galaxie financière Privat Group, le FC Dnipro, finaliste lors de la dernière coupe de l’Europa League en mai dernier. Il soutient également des formations d’élite de hockey et de basket à Kiev.

Il a rapidement quitté l’Ukraine pour Cleveland, grande ville du nord de l’Ohio où il possède un petit empire immobilier. Celui-ci comprend notamment trois gros immeubles de bureaux dans le centre de la ville, d’une surface de près de cinq fois celle du World Trade Center de Cointrin. En tout, son patrimoine immobilier aux Etats-Unis avoisinerait les 250 millions de dollars, selon The Plain Dealer, un journal de Cleveland. Son homme sur place: un jeune de 28 ans issu d’une école religieuse, Chaim Schochet. Loin du profil habituel du manager de la pierre.

L’autre pilier de sa galaxie américaine consiste en un conglomérat d’aciéries en Virginie-Occidentale, au Kentucky, dans l’Etat de New York et dans le Michigan. Chiffre d’affaires: 562 millions de dollars, d’après l’agence de notation Moody’s.

Ce groupe de sociétés est coiffé par Optima International, qui est dirigée par son ami Mordechai Korf et basée au 200, Biscayne Boulevard, l’un des plus hauts gratte-ciel du centre de Miami. L’ensemble serait détenu via des sociétés offshore basées à Chypre, à Jersey et aux îles Vierges britanniques.

Les affaires pourraient aller mieux

Igor Kolomoïski partage quelques-unes de ses aciéries avec son compatriote Viktor Pintchouk, un oligarque établi à Londres. Ce dernier reproche du reste au premier d’accaparer les bénéfices à son profit. Il a engagé une procédure d’arbitrage dans la capitale britannique et plusieurs procédures civiles aux Etats-Unis. Effet collatéral de cette bagarre: par décision de justice, le premier a été contraint de rendre publique l’organisation de ses activités américaines.

Celles-ci ne se portent pas très bien. A Buffalo, à quelques kilomètres des chutes du Niagara, le groupe fermera une aciérie fin juillet, mettant 49 personnes au chômage. A Cleveland, il a vendu un immeuble de bureaux, probablement avec une perte de plusieurs millions de dollars. Et si l’agence de notation Moody’s s’est intéressée à Optima Specialty Steel, c’est pour en critiquer la modestie de la taille par comparaison avec ses concurrents, ainsi qu’une série d’acquisitions coûteuses et peu rentables financées avant tout par de la dette. L’Amérique n’est pas toujours la terre promise de l’imagerie populaire, particulièrement sur les rudes terres industrielles du Rust Belt, cette vaste région du nord-est du pays en crise économique depuis de nombreuses années.

Une belle carte pour Washington

Mais les Etats-Unis peuvent offrir mieux à un oligarque déchu de ses responsabilités politiques et perçu comme un encombrant héritage du passé: un solide soutien politique. Demeuré un poids lourd dans son pays, Igor Kolomoïski serait une fort belle carte dans la main de Washington au cas où le gouvernement actuel de Petro Porochenko montrerait des signes de faiblesse vis-à-vis de la Russie.

L’oligarque reste puissant en Ukraine. Crédité d’une fortune de 1,3 milliard de dollars par le magazine Forbes, il règne sur le groupe Privat, une nébuleuse de sociétés rassemblant la première banque du pays, un empire industriel fait de mines et de fonderies, une compagnie aérienne et des chaînes de télévision à Kiev et à Dnipropetrovsk lui permettant d’influencer l’opinion. Enfin, il finance des milices privées engagées dans le conflit du Donbass. Dont l’ultranationaliste bataillon Azov, à l’idéologie trouble.

Pour Washington, le milliardaire incarne mieux que tous les autres hommes forts du pays la lutte jusqu’au-boutiste engagée contre les partisans prorusses. «Igor Kolomoïski est proche du parti de la guerre en Ukraine, dont le fer de lance est l’ancien premier ministre Arseni Iatseniouk. Ce parti bénéficie de l’appui de Victoria Nuland, assistante secrétaire d’Etat américaine en charge de l’Europe et des pays de l’Est», observe André Liebich, professeur honoraire d’histoire et politique internationales à HEID. «Il n’y a pas de photo montrant ensemble Mme Nuland et M. Kolomoïski, mais l’ambiance est là», complète l’expert.

Ambiance… C’est Victoria Nuland qui avait lâché un retentissant «Que l’Europe aille se faire f…» dans une conversation téléphonique avec l’ambassadeur américain à Kiev début 2014 alors que grondait la révolution de Maïdan. Héritage de l’époque Bush au Département d’Etat, la diplomate de carrière fait partie de ceux qui «diabolisent la Russie, vue comme l’héritière de l’ex-URSS», selon André Liebich.

L’oligarque serait donc le «good guy» qui défend la liberté et l’intégrité de l’Ukraine face aux «bad guys» de l’Est.

Le dilemme suisse

Tout représentant du passé qu’il soit, Igor Kolomoïski apparaît à certains dirigeants américains comme un homme ouvert aux investissements occidentaux dans son pays. Hunter Biden, fils cadet du vice-président, est entré en mai 2014 au conseil d’administration de Burisma, le premier exploitant de gaz et de pétrole ukrainien, très présent dans la province de Dnipropetrovsk. Et c’est à peine si quelques froncements de sourcils sans lendemain ont salué, à Washington, ce mélange détonant entre calculs géopolitiques et intérêts privés.

Pour le prix de son engagement antirusse, le milliardaire peut bien recevoir quelques sérieux coups de main. Par exemple sous la forme d’un visa d’entrée aux Etats-Unis pour tenter de remettre de l’ordre dans ses affaires, lui qui aurait été interdit d’accès. Et de placer la Suisse devant un réel dilemme: refuser d’accueillir plus longtemps un homme d’affaires contesté ou renouveler l’autorisation de séjour de celui qui sera peut-être l’un des principaux hommes forts de l’Ukraine de demain.

---

Un séjour suisse très fiscal

Pour bénéficier d’un forfait fiscal en Suisse, tout étranger a besoin d’un permis de séjour. Qui lui est en principe accordé, pour une durée initiale de cinq ans renouvelable, si le canton de domicile en retire un avantage fiscal. «On peut imaginer que M. Kolomoïski a obtenu son titre moyennant une base fiscale d’au moins 1 million de francs, ce qui implique qu’il paie près de 450 000 francs d’impôts par année», estime l’avocat Philippe Kenel, spécialiste du forfait.

Mais pour que le séjour en Suisse ne devienne pas une fiction, le titulaire a aussi l’obligation de faire de son domicile «le centre de ses intérêts». Il ne lui suffit donc pas d’acquérir un appartement, même de grand luxe, et d’y loger sa famille. Il doit y résider la majorité de son temps, même s’il est admis qu’il voyage fréquemment à l’étranger.

Selon toute évidence, Igor Kolomoïski n’a pas été en mesure de répondre à ce dernier critère lorsqu’il était gouverneur de province jusqu’en mars dernier, situation qui ne semble toujours pas clarifiée à ce jour.

Pas surprenant qu'il ait été écarté.

[Thuramir]

C'est exactement le genre d'individu qu'il faut maintenir à l'écart de toute forme de pouvoir public.

[Thuramir]

Et s'il fait l'affaire des américains, il ne fait l'affaire ni de l'Ukraine, ni de l'Europe. En outre, il constitue un argument supplémentaire pour la Russie pour dénoncer une ingérence américaine en Ukraine.

Les américains roulent pour eux, cela il ne faut pas le perdre de vue non plus.

[Matt]

N'ai pas répondus en son temps (plus le net) , mais c'est certain, comme la Russie "roule pour elle" et tous les autres états du monde.
Simple logique. 

Le FMI pourrait verser un nouveau prêt à l'Ukraine fin juillet

Le FMI pourrait verser la semaine prochaine un nouveau prêt de 1,7 milliard de dollars à l'Ukraine, à la fois engagée dans une guerre civile et de difficiles négociations sur sa dette, a assuré son porte-parole jeudi.


"C'est possible si nos conditions habituelles sont satisfaites", a déclaré Gerry Rice, le porte-parole du Fonds monétaire international, évoquant notamment l'allègement de dette que Kiev cherche à obtenir de ses créanciers privés.


Le feu vert devra venir du conseil d'administration du FMI, qui représente ses 188 Etats-membres du FMI et se réunira "le 31 juillet" pour décider d'un nouveau versement, a précisé M. Rice. Au bord de la faillite après plus d'un an de guerre civile, l'Ukraine a bénéficié en mars d'une ligne de crédit de 17,5 milliards de dollars du FMI déboursable par tranches. Un premier versement de 5 milliards de dollars avait alors été immédiatement effectué.

Mais le Fonds a conditionné ses prochains versements à une restructuration de la dette ukrainienne, forçant Kiev à lancer d'épineuses discussions avec ses créanciers privés, principalement des fonds d'investissement américains.
"Les autorités et le comité ad hoc des créanciers ont fait de bons progrès dans leurs discussions", a affirmé M. Rice même si aucun accord n'a formellement été trouvé.


Après des semaines d'échanges acrimonieux, Kiev et ses créanciers s'étaient simplement entendus début juillet sur la nécessité de trouver un compromis "aussi vite que possible". "Des progrès supplémentaires sont attendus d'ici au 31 juillet", a affirmé M. Rice, ajoutant que le FMI devra être convaincu de la viabilité de la dette ukrainienne pour donner son approbation.

Le porte-parole a également assuré que Kiev devait s'abstenir de "revenir" sur des réformes exigées par le FMI. L'institution avait déjà émis une mise en garde au pays mi-juillet et l'avait appelé à "garder le cap". M. Rice a par contesté que le FMI fasse preuve de "deux poids, deux mesures" en se montrant compréhensif avec l'Ukraine et intraitable avec la Grèce.

"(Ce sont) deux pays très différents et des circonstances très différentes", a-t-il justifié, mettant l'accent sur la coopération de Kiev. "Le gouvernement là-bas a pris des engagements, a mis en place des réformes. Il y a eu beaucoup de progrès", a-t-il assuré.

[Matt]

La nouvelle tranche du FMI a été versée. 

Mais:

L'Ukraine en pleine crise évite le défaut de paiement

(RV) Entretien - L’Ukraine, confrontée à la perte de la Crimée et à une guerre qui s’enlise dans l’Est du pays, fait aussi face à de graves difficultés économiques et à une énorme progression de sa dette publique, passée de 40 à 70% du PIB entre 2013 et 2014, et qui a continué à s’accroître depuis. Le pays a toutefois évité le défaut de paiement ce jeudi en remboursant environ 120 millions de dollars d’intérêts sur des titres de dette publique émis en 2012.

Cette ancienne république soviétique dispose maintenant de deux mois de plus pour négocier la restructuration de sa dette publique, avant la prochaine échéance en septembre, quand Kiev va devoir rembourser environ 500 millions de dollars. Le FMI et les partenaires occidentaux ont débloqué des lignes de crédit pour soulager le gouvernement ukrainien face à ses créanciers privés, essentiellement des fonds de pension américains.

Florent Parmentier, professeur à Sciences-Po Paris et spécialiste de l’Europe centrale, rappelle toutefois que les partenaires de l’Ukraine veulent conditionner leur soutien à Kiev aux efforts menés par les autorités ukrainiennes pour un assainissement des comptes publics, un défi difficile à mener dans le contexte de la guerre larvée avec la Russie. Des propos recueillis par Cyprien Viet.

Confirmation:

L’Ukraine évite le défaut de paiement en effectuant un remboursement crucial


L’Ukraine a effectué vendredi un paiement crucial sur sa dette, évitant le défaut de paiement redouté par de nombreux analystes, ont annoncé deux sources proches du dossier à l’AFP.

L’Ukraine, en proie à un conflit meurtrier avec des rebelles prorusses à l’est et à une grave crise économique, devait payer environ 120 millions de dollars d’intérêts sur des titres de dette publique d’un montant total de 2,6 milliards de dollars émises en 2012 sur cinq ans.


« Le paiement a été effectué ce matin » (vendredi), a déclaré une de ses sources, une information confirmée par une deuxième source.


Cette ancienne république soviétique située aux portes de l’Union européenne dispose maintenant de deux mois de plus pour négocier la restructuration de sa dette publique, avant la prochaine échéance en septembre, quand Kiev va devoir rembourser environ 500 millions de dollars.


Le pays se trouve sous perfusion financière de ses alliés occidentaux, qui ont appelé les créanciers privés à prendre leur part à son sauvetage en renonçant à une partie de leur mise. L’Ukraine mène ainsi depuis des mois de difficiles négociations avec ses créanciers privés pour restructurer sa dette publique, qui a explosé après la dévaluation record de la monnaie nationale, qui a perdu 70% de sa valeur face au dollar en 2014.


L’objectif est d’arriver à une réduction de la dette, dont deux tiers sont détenus par Franklin Templeton et trois autres géants financiers américains, de 15 milliards de dollars sur quatre ans. Pour certains analystes ukrainiens, le paiement de vendredi est de signe de progrès dans ses pourparlers, Kiev ayant menacé dans le passé d’imposer un moratoire sur le service de sa dette pour faire pression sur les créanciers.


« Les parties signeront un accord prochainement », pronostique Serguiï Foursa de la société d’investissement ukrainienne Dragon Capital dans une tribune. Un accord semble avoir été trouvé sur les points principaux de la restructuration et les négociations portent essentiellement sur des détails techniques, estime-t-il.


Dans ces pourparlers, les autorités pro-occidentales ukrainiennes bénéficient du soutien de gouvernements occidentaux et du Fonds monétaire international (FMI). Ce dernier avait d’abord conditionné la poursuite de son aide financière à Kiev à son accord avec les créanciers, avant de revenir sur cette condition.


L’Ukraine a bénéficié en mars d’une ligne de crédit de 17,5 milliards de dollars du FMI déboursable par tranches successives. Un premier versement de 5 milliards de dollars avait alors été immédiatement effectué.


Jeudi, le FMI a annoncé qu’il allait décider le 31 juillet d’un nouveau versement à l’Ukraine dont le Parlement avait adopté la semaine passée plusieurs lois exigées par le Fonds.

[Thuramir]

Il n'empêche. Tous ces prêts constituent un fardeau pour le menu peuple, comme cela est actuellement le cas pour les grecs.

La condition de vie des ukrainiens n'est pas prête de s'améliorer et on comprend la contestation virulente d'un Yarosh qui constate que tout se déglingue sans cesse dans le pays et que les politiciens continuent à déverser leurs hectolitres de discours soporifiques et faussement victorieux pour se maintenir en place et pomper un maximum de fric à leurs dépens.

[Krispoluk]

Il n'empêche. Tous ces prêts constituent un fardeau pour le menu peuple, comme cela est actuellement le cas pour les grecs.

La condition de vie des ukrainiens n'est pas prête de s'améliorer et on comprend la contestation virulente d'un Yarosh qui constate que tout se déglingue sans cesse dans le pays et que les politiciens continuent à déverser leurs hectolitres de discours soporifiques et faussement victorieux pour se maintenir en place et pomper un maximum de fric à leurs dépens.

Mon cher Thuramir,

Partout et toujours, c'est toujours le menu peuple qui a payé les "pots cassés" c'est malheureusement une constante invariable de l'histoire universelle...

Tu fais une analogie avec les grecs... Je crois que les situations ukrainienne et grecque ne sont pas comparables...

L'Ukraine est un pays en situation économique très précaire mais qui est en situation de guerre larvée avec son grand voisin et qui a vu une partie de son territoire annexée de manière éhontée, sans que cela ne fasse réagir l'ONU...

La Grèce est un pays fonctionnant sous le régime d'un clientélisme politique éhonté, je devrais dire d'une régime "mafieux" où tout le monde y trouvait son compte en "tirant des chèques en blanc" sur l'Euro et l'avenir, sans se préoccuper des conséquences futures...

Poroshenko a repris un pouvoir politique à l'agonie avec d'immenses défis géo-politico-économiques à relever et a commencé à redresser le pays en situation de guerre...

Tsipras a menti sur toute la ligne à son peuple à 2 reprises, en lui promettant qu'une fois au pouvoir il mettrait "les institutions de tutelle" à sa botte, puis une 2e fois avec ce référendum stupide qui allait lui donner les moyens de "négocier en position de force". On sait ce qu'il en est advenu...

Je ne peux décidément pas mettre sur pied d'égalité Poroshenko et Tsipras.

Alors, les "profiteurs" ukrainiens, sans doute ! Je ne connais pas le fond du problème aussi bien que toi, Thuramir, qui possède de nombreux contacts sur place, tout comme Tarkan et Decabriste. Mais que faire d'autre ?

Je considère que Praviy Sektor ainsi qu'Azov et tout les mouvements ultra-nationalistes constituent l'inévitable "poil à gratter" ou "l'aiguillon" indispensables à la vie politique Ukrainienne même s'ils sont incapables par eux mêmes de gérer le pays. De là aussi mon désaccord profond avec Orkenny, qui en bonne idéalo-socialiste ne voit en ces mouvements que des "hordes faschistes" prêtes à mettre le pays à feu et à sang, ce qui n'est toujours pas arrivé...

[Thuramir]

Il n'empêche. Tous ces prêts constituent un fardeau pour le menu peuple, comme cela est actuellement le cas pour les grecs.

La condition de vie des ukrainiens n'est pas prête de s'améliorer et on comprend la contestation virulente d'un Yarosh qui constate que tout se déglingue sans cesse dans le pays et que les politiciens continuent à déverser leurs hectolitres de discours soporifiques et faussement victorieux pour se maintenir en place et pomper un maximum de fric à leurs dépens.

Mon cher Thuramir,

Partout et toujours, c'est toujours le menu peuple qui a payé les "pots cassés" c'est malheureusement une constante invariable de l'histoire universelle...

Tu fais une analogie avec les grecs... Je crois que les situations ukrainienne et grecque ne sont pas comparables...

L'Ukraine est un pays en situation économique très précaire mais qui est en situation de guerre larvée avec son grand voisin et qui a vu une partie de son territoire annexée de manière éhontée, sans que cela ne fasse réagir l'ONU...

La Grèce est un pays fonctionnant sous le régime d'un clientélisme politique éhonté, je devrais dire d'une régime "mafieux" où tout le monde y trouvait son compte en "tirant des chèques en blanc" sur l'Euro et l'avenir, sans se préoccuper des conséquences futures...

Poroshenko a repris un pouvoir politique à l'agonie avec d'immenses défis géo-politico-économiques à relever et a commencé à redresser le pays en situation de guerre...

Tsipras a menti sur toute la ligne à son peuple à 2 reprises, en lui promettant qu'une fois au pouvoir il mettrait "les institutions de tutelle" à sa botte, puis une 2e fois avec ce référendum stupide qui allait lui donner les moyens de "négocier en position de force". On sait ce qu'il en est advenu...

Je ne peux décidément pas mettre sur pied d'égalité Poroshenko et Tsipras.

Alors, les "profiteurs" ukrainiens, sans doute ! Je ne connais pas le fond du problème aussi bien que toi, Thuramir, qui possède de nombreux contacts sur place, tout comme Tarkan et Decabriste. Mais que faire d'autre ?

Je considère que Praviy Sektor ainsi qu'Azov et tout les mouvements ultra-nationalistes constituent l'inévitable "poil à gratter" ou "l'aiguillon" indispensables à la vie politique Ukrainienne même s'ils sont incapables par eux mêmes de gérer le pays. De là aussi mon désaccord profond avec Orkenny, qui en bonne idéalo-socialiste ne voit en ces mouvements que des "hordes faschistes" prêtes à mettre le pays à feu et à sang, ce qui n'est toujours pas arrivé...

L'analogie que je faisais avec la Grèce est celle du poids de la dette sur chaque résident ukrainien. Déjà que le revenu de l'ukrainien moyen est bas, mais avec la charge liée au remboursement de la dette...

Sinon, entièrement d'accord avec toi sur Praviy Sektor. C'est un poil à gratter irritant pour les politiciens de bas étage en place, mais qui ne peut sérieusement gouverner un pays. Le seul danger est celui du glissement vers un banditisme de droit commun par certains de ses membres.

[Krispoluk]

DERNIERE NOUVELLE :

L'avocat Jaroslav Babich, Député du mouvement Azov retrouvé pendu à son domicile par la Police...
Encore une sombre histoire en perspective, s'est-il suicidé ou l' y a t'on "aidé" ?

http://www.pravda.com.ua/news/2015/07/27/7075829/

[Thuramir]

DERNIERE NOUVELLE :

L'avocat Jaroslav Babich, Député du mouvement Azov retrouvé pendu à son domicile par la Police...
Encore une sombre histoire en perspective, s'est-il suicidé ou l' y a t'on "aidé" ?

http://www.pravda.com.ua/news/2015/07/27/7075829/

C'est bien une histoire ukrainienne, cela. La milice enquête certainement avec énergie, et dans dix ans elle continuera à enquêter avec une énergie qui n'aura jamais faibli, mais on n'aura jamais éclairci l'affaire...

[Krispoluk]

Hé,Hé, Hé, je me marre... L'Union Euro-Asiatique du Guébiste a bien du plomb dans l'aile  

A lire, article TRES intéressant du Financial Times repris par le Washington Post selon lequel la Chine s'intéresse TRES FORTEMENT à l'Ukraine en termes d'investissement économique (tu m'étonnes...)

Les exportations de blé Ukrainien à destination de la Chine se sont accrues de 56% depuis l'annexion de la Crimée et elles dépassent désormais celles des Etats-Unis, partenaire traditionnel...


Les Chinois ont bien compris les immenses avantages à tirer d'une coopération poussée avec l'Ukraine : immenses ressources minières et agricoles, sous-développement de ces ressources par manque de capitaux et d'investissements, développement technologique et population très bien formée et travailleuse, position géo-stratégique excellente, pont (ou cheval de Troie) futur vers l'Europe...

A la place du Guébiste, je me méfierais... Quand on a des "amis" comme les Kitaïskis, on a pas besoin d'ennemis  

Article en Anglais, je ne me suis pas cassé le cul à traduire, attendu que tout le monde comprend la langue "MacDo"  

http://www.washingtonpost.com/blogs/monkey-cage/wp/2015/07/24/hey-putin-have-you-seen-how-much-china-is-investing-in-ukraine/

Euh ! Tous droits de reproduction sur d'autres forums réservés, exclusivité Krispoluk

[Александр]

Il y a des années que la Chine investi en Ukraine.
Je me souviens qu'en logeant à l'hôtel Lybid, ils étaient pleins . . .

[Krispoluk]

Il y a des années que la Chine investi en Ukraine.
Je me souviens qu'en logeant à l'hôtel Lybid, ils étaient pleins . . .

Bon, être "pleins" pour des chinois, c'est normal, le soir entre hommes, ils font le concours du "pétage de gueule" où qu'ils soient (Humour, j'ai bien compris...)

[Александр]

Pas ceux que j'ai vu.
Petit déjeuner en groupe avec chacun son ordi . . .

[Krispoluk]

Pas ceux que j'ai vu.
Petit déjeuner en groupe avec chacun son ordi . . .

Alors, c'étaient pas des Chinois, p'têt des Japonais ou des Coréens Peu importe...

[Александр]

Pense pas, c'était bien des chinois.
Bref!!

L‘étau de la justice se resserre autour des anciens maîtres de l’Ukraine

Tout est prêt en Ukraine pour organiser un procès contre les anciens maîtres du pays. Le procureur général a annoncé que la procédure judiciaire a commencé par contumace, contre l’ex président Ianoukovitch, plusieurs de ses ministres et l’ex-patron de la banque nationale, tous en fuite. Viktor Ianoukovitch est inculpé en Ukraine de “meurtres de masse”, “usurpation du pouvoir” et “vol de biens d‘État à grande échelle”. Sa famille était à la tête d’un puissant clan politico-financier.

Pour Vitaliy Shabunin, activiste anti-corruption que nous avons rencontré, la justice ukrainienne a perdu trop de temps :
“Dernièrement les procureurs n’ont pas fait ce qu’ils pouvaient faire. Au moins ils auraient pu geler les avoirs de Ianoukovitch. En plus, le précédent procureur général a tout fait pour détruire les preuves et les avoirs gelés ont été dégelés. Est-ce que l’on peut appeller cela une victoire ? Non. L’enquête criminelle aurait du être réalisée il y a six mois. La Russie va-t-elle extrader Ianoukovitch ? Sûrement pas. “

Viktor Ianoukovitch a fui en Russie après avoir été chassé du pouvoir en 2014 après trois mois de contestation pro-européenne sur la place du Maïdan à Kiev.

Et c'est le seul article qui ne concerne pas Gégé, 5 pages google sur son status de personna non grata pendant 5 ans en Ukraine.

[Александр]

Surprenant:

Ebooks – Ukraine, le gouvernement veut numériser tous les livres



Le Parlement ukrainien a annoncé qu’il allait procéder à la numérisation massive de tous les livres présents dans les bibliothèques et les archives du pays, des livres sous droit et libres de droit. 

Selon le porte-parole officiel Vladimir Groisman, chef de la Verkhovna Rada, l’initiative est très utile car elle fournira un accès gratuit à la population locale.

Cette décision devrait être entérinée par des amendements à la loi sur le droit d’auteur et des droits connexes.

Les auteurs montent au créneau 

C’est Victoria Ptashnik, membre du Parlement qui a initié l’idée de rendre disponible tous les livres existants dans le pays au format ebook.

Elle explique : « Au cours de l’époque soviétique, le gouvernement soviétique était principalement axé sur la protection de l’auteur lui-même (même s’il ne le voulait pas), cette politique se faisait au détriment du marché, qui était très petit à cette période. Ce fut une sorte de soins involontaire de l’état pour l’auteur, et le gouvernement n’a pas accordé suffisamment d’attention à la commercialisation des œuvres des auteurs et à son utilisation ».

Les auteurs ukrainiens s’insurgent contre cette initiative et estiment que ce programme va générer des pertes énormes pour les écrivains tout en violant le droit d’auteur.

Vladimir Danilenko, auteur commente : « L’initiative de numérisation des livres devra être faite très soigneusement. Au stade initial, elle devrait essentiellement s’appliquer aux livres anciens […] Parmi les autres priorités on devrait se concentrer sur la numérisation et la mise en ligne de livres qui ne sont pas soumis au droit d’auteur. Ensuite, les livres des écrivains contemporains peuvent être numérisés et publiés uniquement en conformité avec le consentement écrit de l’auteur ».

Certains écrivains ukrainiens ont déjà annoncé leur intention de présenter une pétition à la Commission européenne, demandant de prendre des mesures pour le blocage de la nouvelle proposition faite par le gouvernement ukrainien et le Parlement national.

Seulement voilà il y a des lois !

Selon Alexandra Odinetsk, avocate ukrainienne spécialiste du droit d’auteur et des droits voisins, la publication en ligne de livres sans le consentement de l’auteur est interdite par la législation actuelle du pays et peut être contestée devant le tribunal.

L’Ukraine est signataire de la loi européenne sur le droit d’auteur, qui dicte des obligations à l’état de ne pas approuver des lois qui contredisent directement les principes et les normes fondamentales de l’UE.

Les alternatives

Parallèlement à ce coup d’éclat, le Parlement ukrainien a achevé la conception d’une loi visant à renforcer la protection du droit d’auteur sur Internet.

La nouvelle loi prévoit de donner des pouvoirs supplémentaires au gouvernement ukrainien qui pourra fermer et bloquer ces ressources sur le Web, qui sont impliquées dans la violation des auteurs.

Face aux protestations des auteurs, il semblerait que le gouvernement envisage de moduler un peu les choses. Selon Alexander Brigints, membre du Verkhovna Rada et un écrivain, le Parlement réfléchit à des alternatives.

Plusieurs options sont envisagées : Les plans de l’Etat peuvent par exemple inclure la rémunération des auteurs. Il est prévu que cette compensation prenne la forme de redevances aux auteurs.

Enfin, le gouvernement n’a pas exclu la possibilité de procéder à la numérisation des seuls livres dont les droits d’auteurs ont déjà expiré ou ne sont pas applicables.

Le gouvernement ukrainien rendra sa décision à la mi-Septembre.

[Thuramir]

Surprenant:

Ebooks – Ukraine, le gouvernement veut numériser tous les livres


Plusieurs options sont envisagées : Les plans de l’Etat peuvent par exemple inclure la rémunération des auteurs. Il est prévu que cette compensation prenne la forme de redevances aux auteurs.

Enfin, le gouvernement n’a pas exclu la possibilité de procéder à la numérisation des seuls livres dont les droits d’auteurs ont déjà expiré ou ne sont pas applicables.

Le gouvernement ukrainien rendra sa décision à la mi-Septembre.

Au contraire, pas très surprenant au vu de l'avancée des technologies. Une multinationale commerciale (Google) a déjà entamé un travail de numérisation tous les livres dans le monde.

Les problèmes ressortent en effet au droit d'auteur des écrivains dont l'oeuvre n'est pas encore tombée dans le domaine public. Comme cela a été évoqué dans nos pays occidentaux, une taxe sur tous les livres numérisés ou sur internet est de nature à compenser le manque à gagner des auteurs, mais la difficulté réside dans le calcul des droits d'auteur de chacun des ayants droit, au regard de la popularité de l'auteur ou du livre.

La France pour sa part, et le Parlement européen d'autre part, se sont déjà saisis de cette question, qui est posée à l'heure actuelle et qui appelle des réponses rapides.

[Александр]

C'est le même problème pour les supports de musique.

[Александр]

J'avais envie de poster cet article dans "propagande" vu l'origine, mais après contrôle, c'est bien vrai:

Ukraine: un maire propose de rebaptiser le pays


Le nom "Rus" a été "volé" au peuple ukrainien il y a plusieurs siècles, estime le maire de la ville ukrainienne Novograd-Volynski (nord-ouest), Vladimir Zagrivi, maire de la ville ukrainienne Novograd-Volynski, a proposé de renommer l'Etat ukrainien en l'appelant "Ukraine-Rus".
"Ce nom ainsi que l'histoire glorieuse (du pays, ndlr) ont été volés au peuple ukrainien", dit le communiqué officiel publié sur le site de la mairie.
Le fonctionnaire estime que puisque le nom initial (Rus) a été dérobé au peuple ukrainien il y a plusieurs siècles, le gouvernement ukrainien est en droit de le récupérer.
Le communiqué officiel précise également qu'une proposition concernant le changement du nom de l'Ukraine a été envoyée au président Piotr Porochenko.
En outre, la même proposition sera bientôt envoyée à la Rada (parlement), au gouvernement et à l'Association des villes de l'Ukraine afin d'examiner la possibilité d'amender la Constitution.
Le mot "Rus" constitue la racine du mot Russie. Il trouve son origine dans la Rus de Kiev, principauté médiévale slave orientale qui exista entre 860 et le milieu du XIIIe siècle. (Bien avant la naissance de la Russie).

[Thuramir]

Ce type d'initiative fait inexorablement penser à celui qui proclame : "J'ai la plus grosse !". C'est assez puéril et cela n'apporte aucune contribution aux problèmes posés, chacun revendiquant être le berceau de la civilisation, alors que les problèmes se situent bien ailleurs, ce type de revendication ne servant qu'à les alimenter.

[Matt]

D'accord avec toi et pour illustrer ce que tu dis, il suffit de voir les photos de "motorola" et son casque surdimentionné.

[Matt]

Vers la décentralisation en Ukraine

La voie de la décentralisation est ouverte en Ukraine.

La Cour constitutionnelle a donné son feu vert au projet de loi du gouvernement destiné à donner davantage d’autonomie aux régions de Louhansk et de Donetsk.

Décentraliser pour apaiser

Kiev s’est engagé, à Minsk, en février, sous la pression des Occidentaux, à décentraliser une partie des pouvoirs pour apaiser les tensions avec les régions séparatistes pro-russes de l’est du pays.

“La cour constitutionnelle d’Ukraine conclut que le projet de réforme visant à amender la constitution, en instituant une délégation de pouvoirs aux régions, est conforme aux articles 157 et 158 ​​de la constitution de l’Ukraine”, a déclaré ce vendredi Vasil Brintsev, le vice-président de la Cour Constitutionnelle.

Vote sur la réforme en septembre

Les parlementaires avaient voté et donné leur accord mi-juillet pour que la cour examine la constitutionnalité de la réforme. Ils devront désormais se prononcer sur la loi en elle-même. Mais le pari n’est pas encore tout à fait gagné pour le président Petro Porochenko, car la coalition au pouvoir est divisée.

Petro Porochenko a réagi sur Twitter par ces mots : “la décision de la Cour constitutionnelle sur la décentralisation est un pas important vers de grands changements pour l’Etat”.

Петро ПорошенкоCompte certifié‏




[ltr]@poroshenko[/ltr]




Рішення Конституційного Суду щодо децентралізації - важливий крок, що наближає доленосні для держави зміни.



Des élections et une police

Si la réforme est votée, les régions séparatistes pro-russes pourront organiser leurs propres élections et disposer de leur propre police, comme n’importe quelle autre région ukrainienne.

Davantage de pouvoirs mais pas encore d’autonomie

“Quant au statut de région autonome du Donbas, il fera l’objet d’une loi séparée. Les parlementaires se prononceront sur ces changements en septembre lors de la prochaine session parlementaire”, conclut Dmitro Polonski, le correspondant d’euronews à Kiev.

Par Cécile Mathy | Avec AFP

Le FMI accorde 1,7 milliards de dollars à l'Ukraine

Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé hier le versement à l'Ukraine d'un nouveau prêt de 1,7 milliards de dollars. Ce prêt fait partie du plan d'aide du FMI pour l'Ukraine d'une valeur de 17,5 milliards de dollars qui s'étend sur quatre ans. Selon ce plan, un total de 6,68 milliards de dollars seront versés à Kiev. Ce versement fait suite à l'examen du FMI des progrès du gouvernement ukrainien face au programme de prêt du FMI, qui a pour but de redresser l'économie, de restaurer la durabilité externe, de renforcer les finances publiques et de maintenir la stabilité financière, a indiqué le FMI dans un communiqué.

Là où je suis le plus dubitatif:

[url=Le Conseil d'administration du Fonds mon%C3%A9taire international (FMI) a approuv%C3%A9 hier le versement %C3%A0 l'Ukraine d'un nouveau pr%C3%AAt de 1,7 milliards de dollars. Ce pr%C3%AAt fait partie du plan d'aide du FMI pour l'Ukraine d'une valeur de 17,5 milliards de dollars qui s'%C3%A9tend sur quatre ans. Selon ce plan, un total de 6,68 milliards de dollars seront vers%C3%A9s %C3%A0 Kiev. Ce versement fait suite %C3%A0 l'examen du FMI des progr%C3%A8s du gouvernement ukrainien face au programme de pr%C3%AAt du FMI, qui a pour but de redresser l'%C3%A9conomie, de restaurer la durabilit%C3%A9 externe, de renforcer les finances publiques et de maintenir la stabilit%C3%A9 financi%C3%A8re, a indiqu%C3%A9 le FMI dans un communiqu%C3%A9.]Bruxelles: un leader néo-nazi ukrainien attendu au parlement européen en septembre[/url] 

Cette invitation est l’initiative du député Tchèque Jaromir Stetina, du groupe PPE. Selon lui, la venue d’Andriy Biletsky, le leader de la SNA (Assemblé Sociale-Nationale) pourrait permettre de résoudre le conflit qui oppose depuis plus d’un an la Russie à l’Ukraine.

D. R.

Andriy Biletsky, le leader néo-nazi ukrainien invité au parlement européen.

«  Je l’ai invité car il est le chef d’un bataillon volontaire armé, nommé Azov. C’est également un membre du parlement ukrainien. Depuis plus d’un an, il a repoussé les forces russes de Marioupol et du nord de la Crimée. Azov est une force politique significative et un phénomène militaire dans la guerre contre la Russie  », a-t-il précisé. «  Pour moi, il est important de comprendre qui sont les personnes impliquées dans le conflit. La connaissance nous mènera à une solution  ».

Quant à ses liens avec l’idéologie néo-nazie, Jaromir Stetina précise «  être au courant de ces accusations. C’est en l’invitant qu’Andriy Biletsky pourra se défendre et s’expliquer contre ces fausses accusations. En particulier lorsqu’il y a autant de désinformation de la part des médias russes  ».

En ce qui concerne une éventuelle date de venue au parlement européen, le député Tchèque nous a soufflé : en début septembre. «  Étant donné la période de vacances en ce moment. Une conférence de presse pourra être tenue au plus tôt en début septembre », a-t-il précisé.

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