L'invasion Russe en Ukraine
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Et justement:
Hollande et Merkel appellent la Russie et l'Ukraine à ne plus perdre de temps
François Hollande et Angela Merkel, qui se sont entretenus mardi soir avec le président russe Vladimir Poutine et le président ukrainien Petro Porochenko, les ont pressés de reprendre les discussions afin de "ne plus perdre de temps", a annoncé la présidence française.
"Les discussions au sein du groupe de contact doivent reprendre à Minsk aussitôt que possible et aboutir à des résultats concrets sur les points suivants, en vue de leur mise en oeuvre rapide: un cessez-le-feu effectif et durable, les échanges de prisonniers et l'amélioration de la situation humanitaire dans les territoires sous le contrôle des séparatistes", selon un communiqué de l'Elysée. "Les convois venant d'Ukraine, de la Russie et de l'UE doivent tous être déployés conformément au droit ukrainien", insiste-t-il.
Cet entretien entre le président français François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel, Petro Porochenko et Vladimir Poutine intervient "avant de participer au Conseil européen du 18 décembre, qui évoquera la situation en Ukraine".
Les dirigeants français et allemand ont demandé à leurs homologues ukrainien et russe "de leur faire le point des discussions en cours entre Kiev et Moscou sur la mise en oeuvre du protocole de Minsk du 5 septembre 2014". Selon le communiqué, "ils ont marqué l'importance d'aller de l'avant et de ne plus perdre de temps, comme le président de la République l'avait dit" à Vladimir Poutine à Moscou le 6 décembre.
Le mou hausse le ton?
Hollande et Merkel appellent la Russie et l'Ukraine à ne plus perdre de temps
François Hollande et Angela Merkel, qui se sont entretenus mardi soir avec le président russe Vladimir Poutine et le président ukrainien Petro Porochenko, les ont pressés de reprendre les discussions afin de "ne plus perdre de temps", a annoncé la présidence française.
"Les discussions au sein du groupe de contact doivent reprendre à Minsk aussitôt que possible et aboutir à des résultats concrets sur les points suivants, en vue de leur mise en oeuvre rapide: un cessez-le-feu effectif et durable, les échanges de prisonniers et l'amélioration de la situation humanitaire dans les territoires sous le contrôle des séparatistes", selon un communiqué de l'Elysée. "Les convois venant d'Ukraine, de la Russie et de l'UE doivent tous être déployés conformément au droit ukrainien", insiste-t-il.
Cet entretien entre le président français François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel, Petro Porochenko et Vladimir Poutine intervient "avant de participer au Conseil européen du 18 décembre, qui évoquera la situation en Ukraine".
Les dirigeants français et allemand ont demandé à leurs homologues ukrainien et russe "de leur faire le point des discussions en cours entre Kiev et Moscou sur la mise en oeuvre du protocole de Minsk du 5 septembre 2014". Selon le communiqué, "ils ont marqué l'importance d'aller de l'avant et de ne plus perdre de temps, comme le président de la République l'avait dit" à Vladimir Poutine à Moscou le 6 décembre.
Le mou hausse le ton?
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ukraine : le plan Hollande Merkel présenté au Conseil européen
Le Conseil européen du 18 décembre, évoquera la situation en Ukraine. A la veille de cet important rendez vous, François Hollande et Angela Merkel proposent un plan de sortie de crise.
Le Président de la République François Hollande et la Chancelière Merkel se sont entretenus, mardi soir, avec les Présidents Porochenko et Poutine, « en format dit Normandie » a précisé l’Elysée. A l’issue de cet échange François Hollande a proposé un plan de sortie de crise dans l’est de l’Ukraine.
Hollande et Merkel ont demandé aux Présidents Porochenko et Poutine « de leur faire le point des discussions en cours entre Kiev et Moscou sur la mise en œuvre du protocole de Minsk du 5 septembre 2014. Ils ont marqué l’importance d’aller de l’avant et de ne plus perdre de temps, comme le Président de la République l’avait dit au Président POUTINE à Moscou le 6 décembre dernier » a t on indiqué dans l’entourage de François Hollande.
Voici le plan de sortie de crise proposé par Hollande et Merkel :
Le Conseil européen du 18 décembre, évoquera la situation en Ukraine. A la veille de cet important rendez vous, François Hollande et Angela Merkel proposent un plan de sortie de crise.
Le Président de la République François Hollande et la Chancelière Merkel se sont entretenus, mardi soir, avec les Présidents Porochenko et Poutine, « en format dit Normandie » a précisé l’Elysée. A l’issue de cet échange François Hollande a proposé un plan de sortie de crise dans l’est de l’Ukraine.
Hollande et Merkel ont demandé aux Présidents Porochenko et Poutine « de leur faire le point des discussions en cours entre Kiev et Moscou sur la mise en œuvre du protocole de Minsk du 5 septembre 2014. Ils ont marqué l’importance d’aller de l’avant et de ne plus perdre de temps, comme le Président de la République l’avait dit au Président POUTINE à Moscou le 6 décembre dernier » a t on indiqué dans l’entourage de François Hollande.
Voici le plan de sortie de crise proposé par Hollande et Merkel :
Depuis le début du conflit dans l’est de l’Ukraine, le bilan s’élèverait selon l’ONU à plus de 6000 morts, de milliers de blessés et plusieurs centaines de milliers de réfugiés.Les discussions au sein du groupe de contact doivent reprendre à Minsk aussitôt que possible et aboutir à des résultats concrets sur les points suivants, en vue de leur mise en œuvre rapide :
– un cessez-le-feu effectif et durable ;
– les échanges de prisonniers ;
– l’amélioration de la situation humanitaire dans les territoires sous le contrôle des séparatistes. Les convois venant d’Ukraine, de la Russie et de l’UE doivent tous être déployés conformément au droit ukrainien.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Et le retrait des troupes russes ?
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Peux pas retirer ce qui ne s'y trouve pas selon les fous du Kremlin . . .
Ce n'est pas la Russie qui s'isole du monde, mais l'inverse!!
Ce n'est pas la Russie qui s'isole du monde, mais l'inverse!!
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Obama signera la loi autorisant de nouvelles sanctions contre la Russie
Washington - Le président Barack Obama signera la loi adoptée par le Congrès américain autorisant de nouvelles sanctions contre la Russie, a annoncé mardi la Maison Blanche, tout en soulignant que le texte lui laissait une marge de manoeuvre dans la marche à suivre.
La menace de nouvelles sanctions américaines survient alors que l'économie russe est déjà plombée par les précédentes sanctions occidentales imposées en raison du conflit dans l'est de l'Ukraine et la chute des prix du pétrole.
Le président a l'intention de signer cette loi car elle préserve sa flexibilité sur l'opportunité d'imposer ou non de nouvelles sanctions, a déclaré Josh Earnest, porte-parole de l'exécutif américain. Il a précisé que le texte serait signé d'ici la fin de la semaine.
M. Obama a indiqué à plusieurs reprises qu'il jugeait contre-productive l'imposition de sanctions américaines supplémentaires sans coordination avec l'Union européenne. Si l'Europe et les Etats-Unis étaient divisés, ce serait une victoire stratégique pour le président russe Vladimir Poutine, soulignait-il la semaine dernière.
La façon d'éviter cela est de prendre en compte l'impact économique de ces sanctions sur l'Europe, d'être mesurés dans la façon dont nous les appliquons et de faire preuve de patience stratégique, avait-il ajouté.
La loi adoptée samedi à l'unanimité par le Congrès autorise de nouvelles sanctions contre la Russie et une augmentation de l'aide militaire, y compris létale, à l'Ukraine.
Mais le département d'Etat a reconnu que cette loi envoyait un message confus à nos alliés en laissant penser que nous envisagerions de nouvelles sanctions, sans consultation avec eux.
Il a été décidé que cette législation permette au président de renoncer, le cas échéant, aux dispositions sur les sanctions (...) Cela offre ainsi de la flexibilité, a insisté la porte-parole de la diplomatie américaine, Jennifer Psaki.
Elle a par ailleurs eu des propos apaisants à l'égard de Moscou: Nous restons inquiets mais nous accueillons avec satisfaction la baisse significative de la violence ces derniers jours dans l'Est de l'Ukraine. C'est un pas positif et l'occasion d'avancer vers une solution politique durable.
La livraison d'armes par les Etats-Unis à l'Ukraine est aujourd'hui juridiquement possible, mais est du ressort du président américain, qui y reste à ce stade opposé et a seulement fourni une assistance non létale: radars, véhicules, équipements de déminage, lunettes de vision nocturne, gilets pare-balles, et dernièrement, des radars anti-mortiers.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a estimé lundi que l'adoption de cette loi par le Congrès était un geste hostile envers Moscou, dénonçant un désir maniaque de punir la Russie pour toutes les transgressions possibles et imaginables.
Moscou a menacé Washington de mesures de rétorsion si de nouvelles sanctions étaient appliquées.
La Pologne prête à vendre des armes à l'Ukraine
Le président polonais Bronislaw Komorowski s'est dit aujourd'hui tout à fait disposé à discuter avec les autorités ukrainiennes de possibles ventes d'armes.
"Je n'ai pas entendu parler d'embargo sur les ventes d'armes à l'Ukraine", a déclaré le chef de l'Etat polonais pendant une conférence de presse conjointe avec son homologue ukrainien Petro Porochenko. "Si l'Ukraine est intéressée alors, bien sûr, la Pologne est tout à fait disposée à en discuter", a-t-il ajouté.
La Russie, qui a annexé en mars la région ukrainienne de Crimée et que Kiev et les pays occidentaux accusent de soutenir les rebelles séparatistes de l'est de l'Ukraine, a mis en garde à plusieurs reprises les Etats-Unis et leurs alliés contre des livraisons d'armes à son voisin.
Washington et l'Otan fournissent déjà de l'équipement non létal à l'armée ukrainienne et plusieurs autres pays, dont la Lituanie, n'ont pas exclu de franchir le pas.
Voilà qui ne faliciterait pas la vie des russes en Ukraine . . .
En Ukraine, la révolution et la guerre jusque dans les recherches Google
Quelle est la recette du cocktail Molotov? Où acheter un gilet pare-balles? Comment économiser de l'électricité? Les recherches Google les plus populaires en Ukraine témoignent de l'agitation qui secoue le pays.
Le cocktail Molotov a été très utilisé par les opposants au président ukrainien déchu Viktor Ianoukovitch. [Dmitry Serebryakov - AFP]
Quelle recette a été la plus cherchée sur Google cette année en Ukraine? Le cocktail Molotov! Cette arme incendiaire artisanale devance toutes les préparations comestibles, pain spécial de Pâques, cakes ou soupe miso.
Cet exemple, révélé par les Google Trends 2014, montre à quel point la révolution contre le pouvoir de Viktor Ianoukovitch puis la guerre dans l'Est prorusse a marqué la vie quotidienne des Ukrainiens.
Pénurie, violence et division
Les Ukrainiens ont ainsi massivement cherché comment économiser de l'électricité. Dans le même ordre d'idées, au niveau des achats, la recherche la plus courante concerne un boiler. Celle pour un gilet pare-balles figure dans le top ten, entre les smartphones Iphone 6 et Nexus 6.
Enfin, marque d'un pays profondément déchiré, les concepts politiques commes "fédéralisme", "séparatisme", "annexion", "junte" ou "fascisme" se classent dans les 10 recherches de définitions les plus courantes l'an dernier en Ukraine.
Washington - Le président Barack Obama signera la loi adoptée par le Congrès américain autorisant de nouvelles sanctions contre la Russie, a annoncé mardi la Maison Blanche, tout en soulignant que le texte lui laissait une marge de manoeuvre dans la marche à suivre.
La menace de nouvelles sanctions américaines survient alors que l'économie russe est déjà plombée par les précédentes sanctions occidentales imposées en raison du conflit dans l'est de l'Ukraine et la chute des prix du pétrole.
Le président a l'intention de signer cette loi car elle préserve sa flexibilité sur l'opportunité d'imposer ou non de nouvelles sanctions, a déclaré Josh Earnest, porte-parole de l'exécutif américain. Il a précisé que le texte serait signé d'ici la fin de la semaine.
M. Obama a indiqué à plusieurs reprises qu'il jugeait contre-productive l'imposition de sanctions américaines supplémentaires sans coordination avec l'Union européenne. Si l'Europe et les Etats-Unis étaient divisés, ce serait une victoire stratégique pour le président russe Vladimir Poutine, soulignait-il la semaine dernière.
La façon d'éviter cela est de prendre en compte l'impact économique de ces sanctions sur l'Europe, d'être mesurés dans la façon dont nous les appliquons et de faire preuve de patience stratégique, avait-il ajouté.
La loi adoptée samedi à l'unanimité par le Congrès autorise de nouvelles sanctions contre la Russie et une augmentation de l'aide militaire, y compris létale, à l'Ukraine.
Mais le département d'Etat a reconnu que cette loi envoyait un message confus à nos alliés en laissant penser que nous envisagerions de nouvelles sanctions, sans consultation avec eux.
Il a été décidé que cette législation permette au président de renoncer, le cas échéant, aux dispositions sur les sanctions (...) Cela offre ainsi de la flexibilité, a insisté la porte-parole de la diplomatie américaine, Jennifer Psaki.
Elle a par ailleurs eu des propos apaisants à l'égard de Moscou: Nous restons inquiets mais nous accueillons avec satisfaction la baisse significative de la violence ces derniers jours dans l'Est de l'Ukraine. C'est un pas positif et l'occasion d'avancer vers une solution politique durable.
La livraison d'armes par les Etats-Unis à l'Ukraine est aujourd'hui juridiquement possible, mais est du ressort du président américain, qui y reste à ce stade opposé et a seulement fourni une assistance non létale: radars, véhicules, équipements de déminage, lunettes de vision nocturne, gilets pare-balles, et dernièrement, des radars anti-mortiers.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a estimé lundi que l'adoption de cette loi par le Congrès était un geste hostile envers Moscou, dénonçant un désir maniaque de punir la Russie pour toutes les transgressions possibles et imaginables.
Moscou a menacé Washington de mesures de rétorsion si de nouvelles sanctions étaient appliquées.
La Pologne prête à vendre des armes à l'Ukraine
Le président polonais Bronislaw Komorowski s'est dit aujourd'hui tout à fait disposé à discuter avec les autorités ukrainiennes de possibles ventes d'armes.
"Je n'ai pas entendu parler d'embargo sur les ventes d'armes à l'Ukraine", a déclaré le chef de l'Etat polonais pendant une conférence de presse conjointe avec son homologue ukrainien Petro Porochenko. "Si l'Ukraine est intéressée alors, bien sûr, la Pologne est tout à fait disposée à en discuter", a-t-il ajouté.
La Russie, qui a annexé en mars la région ukrainienne de Crimée et que Kiev et les pays occidentaux accusent de soutenir les rebelles séparatistes de l'est de l'Ukraine, a mis en garde à plusieurs reprises les Etats-Unis et leurs alliés contre des livraisons d'armes à son voisin.
Washington et l'Otan fournissent déjà de l'équipement non létal à l'armée ukrainienne et plusieurs autres pays, dont la Lituanie, n'ont pas exclu de franchir le pas.
Voilà qui ne faliciterait pas la vie des russes en Ukraine . . .
En Ukraine, la révolution et la guerre jusque dans les recherches Google
Quelle est la recette du cocktail Molotov? Où acheter un gilet pare-balles? Comment économiser de l'électricité? Les recherches Google les plus populaires en Ukraine témoignent de l'agitation qui secoue le pays.
Le cocktail Molotov a été très utilisé par les opposants au président ukrainien déchu Viktor Ianoukovitch. [Dmitry Serebryakov - AFP]
Quelle recette a été la plus cherchée sur Google cette année en Ukraine? Le cocktail Molotov! Cette arme incendiaire artisanale devance toutes les préparations comestibles, pain spécial de Pâques, cakes ou soupe miso.
Cet exemple, révélé par les Google Trends 2014, montre à quel point la révolution contre le pouvoir de Viktor Ianoukovitch puis la guerre dans l'Est prorusse a marqué la vie quotidienne des Ukrainiens.
Pénurie, violence et division
Les Ukrainiens ont ainsi massivement cherché comment économiser de l'électricité. Dans le même ordre d'idées, au niveau des achats, la recherche la plus courante concerne un boiler. Celle pour un gilet pare-balles figure dans le top ten, entre les smartphones Iphone 6 et Nexus 6.
Enfin, marque d'un pays profondément déchiré, les concepts politiques commes "fédéralisme", "séparatisme", "annexion", "junte" ou "fascisme" se classent dans les 10 recherches de définitions les plus courantes l'an dernier en Ukraine.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ukraine/Russie: l'UE adopte de nouvelles sanctions visant la Crimée
Bruxelles - L'Union européenne a adopté jeudi de nouvelles sanctions visant la Crimée, y interdisant tous les investissements européens, ainsi que les croisières, pour marquer son opposition à l'annexion illégale de la péninsule ukrainienne par la Russie.
L'UE a imposé d'importantes sanctions supplémentaires concernant les investissements, les services et les échanges avec la Crimée et Sébastopol, dans le but de réaffirmer la politique de l'Union, qui consiste à ne pas reconnaître leur annexion illégale par la Russie, a indiqué le Conseil européen, qui représente les 28 Etats membres, dans un communiqué.
Ces nouvelles sanctions, annoncées à quelques heures d'un sommet européen à Bruxelles, élargissent de précédents trains de sanctions spécifiques à la Crimée décidés par l'UE en juin et juillet.
Elles complètent un arsenal de mesures déjà prises par les Européens depuis le début de la crise en Ukraine. Parmi celles-ci, figurent des listes de personnalités interdites de visa et dont les avoirs dans l'UE sont gelés, mais aussi l'interdiction de financer d'importantes banques et entreprises pétrolières russes, dont Rosneft.
A compter du 20 décembre, les investissements en Crimée ou à Sébastopol sont interdits. Les Européens et les entreprises établies dans l'UE ne peuvent plus acheter des biens immobiliers ou des entités en Crimée, financer des entreprises de Crimée ou fournir des services connexes, a détaillé l'UE.
En outre, les opérateurs de l'UE ne seront plus autorisés à fournir des services liés au tourisme en Crimée et à Sébastopol. En particulier, à partir du 20 mars 2015, les navires de croisière européens ne peuvent plus faire escale dans un port situé dans la péninsule de Crimée, sauf cas d'urgence, a précisé l'UE. Cela vaut pour tous les navires qui sont la propriété ou sous le contrôle d'un armateur européen ou qui battent pavillon d'un État membre.
Par ailleurs, l'UE proscrit les exportations européennes de technologies et de biens dans les secteurs des transports, des télécommunications, de l'énergie, ainsi que de la prospection, de l'exploration et de la production pétrolières, gazières et minières.
Merkel estime que les sanctions contre la Russie demeurent "inévitables"
À quelques heures d'un sommet européen sur la stratégie à adopter vis-à-vis de Moscou, la chancelière insiste sur l'objectif d'une Ukraine souveraine.
Angela Merkel s'est exprimée devant les députés du Bundestag quelques heures avant le début d'un sommet européen à Bruxelles consacré à l'avenir de la relation de l'UE avec la Russie. © BONESS/IPON-BONESS/SIPA
La chancelière allemande Angela Merkel a insisté jeudi sur le fait que l'objectif de l'Europe demeurait une Ukraine souveraine et que les sanctions contre la Russie étaient "inévitables" tant que ce but n'était pas atteint. La dirigeante conservatrice s'exprimait devant les députés du Bundestag quelques heures avant le début d'un sommet européen à Bruxelles consacré à l'avenir de la relation de l'UE avec la Russie, engagée dans le conflit en Ukraine et plongée dans une crise financière sans précédent. "L'objectif de notre action est et demeure une Ukraine souveraine et territorialement unie qui puisse décider de son avenir", a souligné Angela Merkel, précisant que cela nécessitait "patience et persévérance".
Angela Merkel, principale interlocutrice européenne du président russe Vladimir Poutine, a également insisté sur le fait que l'Europe cherchait toujours le dialogue avec Moscou et que l'objectif était "la coopération européenne en matière de sécurité avec la Russie, pas contre la Russie". "Jusqu'à ce que cet objectif soit atteint (...), les sanctions demeurent inévitables", a-t-elle toutefois réaffirmé. Elle a une nouvelle fois indiqué qu'il n'y avait pas de solution militaire au conflit ukrainien, et plaidé pour un soutien politique et économique à l'Ukraine, qui doit de son côté "moderniser son économie, renforcer l'État de droit et combattre la corruption".
Bruxelles - L'Union européenne a adopté jeudi de nouvelles sanctions visant la Crimée, y interdisant tous les investissements européens, ainsi que les croisières, pour marquer son opposition à l'annexion illégale de la péninsule ukrainienne par la Russie.
L'UE a imposé d'importantes sanctions supplémentaires concernant les investissements, les services et les échanges avec la Crimée et Sébastopol, dans le but de réaffirmer la politique de l'Union, qui consiste à ne pas reconnaître leur annexion illégale par la Russie, a indiqué le Conseil européen, qui représente les 28 Etats membres, dans un communiqué.
Ces nouvelles sanctions, annoncées à quelques heures d'un sommet européen à Bruxelles, élargissent de précédents trains de sanctions spécifiques à la Crimée décidés par l'UE en juin et juillet.
Elles complètent un arsenal de mesures déjà prises par les Européens depuis le début de la crise en Ukraine. Parmi celles-ci, figurent des listes de personnalités interdites de visa et dont les avoirs dans l'UE sont gelés, mais aussi l'interdiction de financer d'importantes banques et entreprises pétrolières russes, dont Rosneft.
A compter du 20 décembre, les investissements en Crimée ou à Sébastopol sont interdits. Les Européens et les entreprises établies dans l'UE ne peuvent plus acheter des biens immobiliers ou des entités en Crimée, financer des entreprises de Crimée ou fournir des services connexes, a détaillé l'UE.
En outre, les opérateurs de l'UE ne seront plus autorisés à fournir des services liés au tourisme en Crimée et à Sébastopol. En particulier, à partir du 20 mars 2015, les navires de croisière européens ne peuvent plus faire escale dans un port situé dans la péninsule de Crimée, sauf cas d'urgence, a précisé l'UE. Cela vaut pour tous les navires qui sont la propriété ou sous le contrôle d'un armateur européen ou qui battent pavillon d'un État membre.
Par ailleurs, l'UE proscrit les exportations européennes de technologies et de biens dans les secteurs des transports, des télécommunications, de l'énergie, ainsi que de la prospection, de l'exploration et de la production pétrolières, gazières et minières.
Merkel estime que les sanctions contre la Russie demeurent "inévitables"
À quelques heures d'un sommet européen sur la stratégie à adopter vis-à-vis de Moscou, la chancelière insiste sur l'objectif d'une Ukraine souveraine.
Angela Merkel s'est exprimée devant les députés du Bundestag quelques heures avant le début d'un sommet européen à Bruxelles consacré à l'avenir de la relation de l'UE avec la Russie. © BONESS/IPON-BONESS/SIPA
La chancelière allemande Angela Merkel a insisté jeudi sur le fait que l'objectif de l'Europe demeurait une Ukraine souveraine et que les sanctions contre la Russie étaient "inévitables" tant que ce but n'était pas atteint. La dirigeante conservatrice s'exprimait devant les députés du Bundestag quelques heures avant le début d'un sommet européen à Bruxelles consacré à l'avenir de la relation de l'UE avec la Russie, engagée dans le conflit en Ukraine et plongée dans une crise financière sans précédent. "L'objectif de notre action est et demeure une Ukraine souveraine et territorialement unie qui puisse décider de son avenir", a souligné Angela Merkel, précisant que cela nécessitait "patience et persévérance".
Angela Merkel, principale interlocutrice européenne du président russe Vladimir Poutine, a également insisté sur le fait que l'Europe cherchait toujours le dialogue avec Moscou et que l'objectif était "la coopération européenne en matière de sécurité avec la Russie, pas contre la Russie". "Jusqu'à ce que cet objectif soit atteint (...), les sanctions demeurent inévitables", a-t-elle toutefois réaffirmé. Elle a une nouvelle fois indiqué qu'il n'y avait pas de solution militaire au conflit ukrainien, et plaidé pour un soutien politique et économique à l'Ukraine, qui doit de son côté "moderniser son économie, renforcer l'État de droit et combattre la corruption".
Re: L'invasion Russe en Ukraine
L'Otan et la Russie jouent au chat et à la souris, la sécurité aérienne en danger
Plusieurs incidents récents, où des avions militaires ou civils ont failli heurter des appareils militaires russes, illustrent le jeu dangereux auquel se livrent la Russie et l’Occident dans le ciel européen sur fond de crise en Ukraine, selon des analystes. Le dernier incident majeur a eu lieu la semaine dernière, lorsqu’un appareil de la compagnie scandinave SAS qui venait de décoller de Copenhague a manqué de peu un avion militaire russe qui avait éteint son transpondeur, ce qui le rend invisible pour d’autres pilotes. «C’est totalement irresponsable de mettre en danger de cette façon des vies civiles», a commenté le ministre danois des Affaires étrangères, Martin Lidegaard. En signe de protestation, le Danemark et la Suède ont chacun convoqué l’ambassadeur de Russie, alors que Moscou rétorquait que l’augmentation de l’activité militaire russe ces derniers mois était «une réponse aux activités de l’Otan et l’escalade dans la région».
Nouvelles sanctions de l'UE qui débat de sa stratégie vis-à-vis de la Russie
L'Union européenne a adopté jeudi de nouvelles sanctions visant la Crimée, juste avant un sommet de l'UE consacré à l'avenir des relations avec la Russie, plongée dans une crise financière sans précédent.
Les chefs d'Etat et de gouvernement devaient aussi donner leur aval au plan d'investissement de 315 milliards d'euros annoncé fin novembre par Jean-Claude Juncker, président de la Commission depuis un mois et demi.
Les sanctions sur la Crimée avaient été décidées il y a un mois. Elles élargissent un précédent train de mesures spécifiques à la péninsule ukrainienne annexée par la Russie en mars. Mais aucune nouvelle sanction ne devait être décidée contre la Russie lors du sommet.
La chancelière allemande, Angela Merkel, principale interlocutrice européenne du président russe, Vladimir Poutine, a assuré jeudi que l'Europe cherchait le dialogue avec Moscou et que l'objectif était "la coopération européenne en matière de sécurité avec la Russie, pas contre la Russie". Mais elle a rappelé que "l'objectif" demeure "une Ukraine souveraine et territorialement unie" et que, "jusqu'à ce que cet objectif soit atteint (...) les sanctions demeurent inévitables".
Les dirigeants européens se retrouvent à Bruxelles en plein chaos financier en Russie, conséquence des sanctions économiques décrétées par les Occidentaux. M. Poutine a promis aux Russes jeudi une sortie de cette crise dans les deux ans et accusé les Occidentaux de se comporter en "empire" dictant la marche à suivre à ses "vassaux".
Le nouveau président du Conseil européen, Donald Tusk, a programmé dès son premier sommet un débat sur la "stratégie" à adopter vis-à-vis de Moscou. Il fut pendant sept ans Premier ministre de Pologne, un des pays les plus engagés dans la réaction européenne au conflit en Ukraine. Cette crise "reste un sujet de grave préoccupation et (...) il est important que nous envoyions un message politique clair", a demandé M. Tusk.
- 'money, money' -
Les 28 doivent notamment réfléchir à la suite à donner l'an prochain aux lourdes sanctions décidées cet été, qui arriveront à échéance en juin 2015. "Tout le monde est d'accord pour dire que les sanctions ont un impact, mais elles ne sont pas une fin en soi", estime une source européenne en soulignant que la Russie n'a pas modifié d'un iota sa politique en Ukraine.
L'UE, qui a déjà déboursé 1,6 milliard d'euros pour l'Ukraine, réaffirmera qu'elle est prête à faire plus, mais en échange de la mise en œuvre de réformes. Faute d'être invité au sommet comme il le voulait, le président ukrainien, Petro Porochenko, a décidé de bouder Bruxelles.
L'autre gros sujet sur la table sera le plan d'investissement de la Commission pour la relance de la croissance, qui provoque un début de bras de fer entre Bruxelles et les capitales européennes. A la veille du sommet, Jean-Claude Juncker a lancé un appel aux chefs d'Etat et de gouvernement pour qu'ils "mettent la main au portefeuille" et abondent le fonds de garantie qui doit être mis en place dans les prochains mois avec de l'argent européen.
"Plusieurs Etats ont manifesté un intérêt potentiel. J'attends maintenant des propositions concrètes et pas seulement +paroles, paroles+. J'ai besoin de +money, money+, d'argent sonnant et trébuchant", a-t-il déclaré sans ambages.
Mais les 28 en sont encore loin. Ils veulent d'abord savoir comment fonctionnera le programme, pour quels projets et avec quels retours pour leurs pays. "Je ne pense pas que demain ou après-demain, les Etats prendront une décision sur une participation", a indiqué mercredi une source gouvernementale allemande. "Ce ne sera pas une conférence des donateurs", résume une source française, tout en laissant la porte ouverte à de telles contributions nationales, "dans une deuxième étape".
Donald Tusk veut manifestement instaurer un nouveau style. Les conclusions seront nettement plus courtes qu'auparavant, de même que les débats, qu'il ne veut pas voir s'éterniser au-delà de minuit. Si tous les sujets sont bouclés, la réunion prévue sur deux jours pourrait même se terminer dès jeudi soir, une première.
Plusieurs incidents récents, où des avions militaires ou civils ont failli heurter des appareils militaires russes, illustrent le jeu dangereux auquel se livrent la Russie et l’Occident dans le ciel européen sur fond de crise en Ukraine, selon des analystes. Le dernier incident majeur a eu lieu la semaine dernière, lorsqu’un appareil de la compagnie scandinave SAS qui venait de décoller de Copenhague a manqué de peu un avion militaire russe qui avait éteint son transpondeur, ce qui le rend invisible pour d’autres pilotes. «C’est totalement irresponsable de mettre en danger de cette façon des vies civiles», a commenté le ministre danois des Affaires étrangères, Martin Lidegaard. En signe de protestation, le Danemark et la Suède ont chacun convoqué l’ambassadeur de Russie, alors que Moscou rétorquait que l’augmentation de l’activité militaire russe ces derniers mois était «une réponse aux activités de l’Otan et l’escalade dans la région».
Nouvelles sanctions de l'UE qui débat de sa stratégie vis-à-vis de la Russie
L'Union européenne a adopté jeudi de nouvelles sanctions visant la Crimée, juste avant un sommet de l'UE consacré à l'avenir des relations avec la Russie, plongée dans une crise financière sans précédent.
Les chefs d'Etat et de gouvernement devaient aussi donner leur aval au plan d'investissement de 315 milliards d'euros annoncé fin novembre par Jean-Claude Juncker, président de la Commission depuis un mois et demi.
Les sanctions sur la Crimée avaient été décidées il y a un mois. Elles élargissent un précédent train de mesures spécifiques à la péninsule ukrainienne annexée par la Russie en mars. Mais aucune nouvelle sanction ne devait être décidée contre la Russie lors du sommet.
La chancelière allemande, Angela Merkel, principale interlocutrice européenne du président russe, Vladimir Poutine, a assuré jeudi que l'Europe cherchait le dialogue avec Moscou et que l'objectif était "la coopération européenne en matière de sécurité avec la Russie, pas contre la Russie". Mais elle a rappelé que "l'objectif" demeure "une Ukraine souveraine et territorialement unie" et que, "jusqu'à ce que cet objectif soit atteint (...) les sanctions demeurent inévitables".
Les dirigeants européens se retrouvent à Bruxelles en plein chaos financier en Russie, conséquence des sanctions économiques décrétées par les Occidentaux. M. Poutine a promis aux Russes jeudi une sortie de cette crise dans les deux ans et accusé les Occidentaux de se comporter en "empire" dictant la marche à suivre à ses "vassaux".
Le nouveau président du Conseil européen, Donald Tusk, a programmé dès son premier sommet un débat sur la "stratégie" à adopter vis-à-vis de Moscou. Il fut pendant sept ans Premier ministre de Pologne, un des pays les plus engagés dans la réaction européenne au conflit en Ukraine. Cette crise "reste un sujet de grave préoccupation et (...) il est important que nous envoyions un message politique clair", a demandé M. Tusk.
- 'money, money' -
Les 28 doivent notamment réfléchir à la suite à donner l'an prochain aux lourdes sanctions décidées cet été, qui arriveront à échéance en juin 2015. "Tout le monde est d'accord pour dire que les sanctions ont un impact, mais elles ne sont pas une fin en soi", estime une source européenne en soulignant que la Russie n'a pas modifié d'un iota sa politique en Ukraine.
L'UE, qui a déjà déboursé 1,6 milliard d'euros pour l'Ukraine, réaffirmera qu'elle est prête à faire plus, mais en échange de la mise en œuvre de réformes. Faute d'être invité au sommet comme il le voulait, le président ukrainien, Petro Porochenko, a décidé de bouder Bruxelles.
L'autre gros sujet sur la table sera le plan d'investissement de la Commission pour la relance de la croissance, qui provoque un début de bras de fer entre Bruxelles et les capitales européennes. A la veille du sommet, Jean-Claude Juncker a lancé un appel aux chefs d'Etat et de gouvernement pour qu'ils "mettent la main au portefeuille" et abondent le fonds de garantie qui doit être mis en place dans les prochains mois avec de l'argent européen.
"Plusieurs Etats ont manifesté un intérêt potentiel. J'attends maintenant des propositions concrètes et pas seulement +paroles, paroles+. J'ai besoin de +money, money+, d'argent sonnant et trébuchant", a-t-il déclaré sans ambages.
Mais les 28 en sont encore loin. Ils veulent d'abord savoir comment fonctionnera le programme, pour quels projets et avec quels retours pour leurs pays. "Je ne pense pas que demain ou après-demain, les Etats prendront une décision sur une participation", a indiqué mercredi une source gouvernementale allemande. "Ce ne sera pas une conférence des donateurs", résume une source française, tout en laissant la porte ouverte à de telles contributions nationales, "dans une deuxième étape".
Donald Tusk veut manifestement instaurer un nouveau style. Les conclusions seront nettement plus courtes qu'auparavant, de même que les débats, qu'il ne veut pas voir s'éterniser au-delà de minuit. Si tous les sujets sont bouclés, la réunion prévue sur deux jours pourrait même se terminer dès jeudi soir, une première.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Avec le sommet en cours:
L'Europe partagée sur l'attitude à adopter face à la Russie
Matteo Renzi, Donald Tusk et Jean-Claude Juncker, lors du sommet de l'UE du 18 décembre. | AP/Virginia Mayo
Appeler la Russie à un « changement radical » tout en préservant ce que le président de la Commission de Bruxelles, Jean-Claude Juncker, appelle « un canal de dialogue » : c'est l'exercice complexe auquel tente de se livrer l'Union européenne.
Réunis à Bruxelles jeudi 18 décembre, les chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-Huit ont débattu d'une éventuelle stratégie à l'égard de Moscou. Elle devrait être « ferme et responsable », a plaidé Donald Tusk, le nouveau président polonais du Conseil. Elle doit viser à « un changement radical de la Russie envers le reste du monde » a prôné la Haute représentante Federica Mogherini, dans une formule qui a ravi les partisans de la fermeté mais indisposé d'autres délégations jugeant inutile certaines formules alors que, selon elles, le président Vladimir Poutine montrerait en ce moment des signes d'ouverture.
« Je préfère me placer dans la perspective d'une sortie de crise » a commenté quant à lui le président François Hollande en fin de soirée, ajoutant qu'il distinguait « le début de l'amorce d'un processus ». « Nous condamnons de la manière la plus vigoureuse l'attitude de la Russie en Ukraine, mais nous devons dialoguer » a enchaîné M. Juncker qui, a-t-il indiqué, compte « tirer bénéfice » de sa « longue relation » avec le président russe.
PARIS ET BERLIN POUR UNE « DÉSESCALADE »
Les Vingt-Huit ont décidé de ne pas évoquer le problème des sanctions, soulignant seulement qu'ils étaient prêts à en débattre « si nécessaire » et entérinant, sans insister, un nouveau volet, décidé de longue date, concernant l'interdiction d'investir en Crimée. Pas question, à ce stade, soit d'alléger, soit de durcir les plans antérieurs. Dans les deux cas, cela nécessiterait d'ailleurs une unanimité sans doute impossible à trouver.
Matteo Renzi, Donald Tusk et Jean-Claude Juncker lors du sommet de l'UE du 18 décembre. | REUTERS/FRANCOIS LENOIR
Les sanctions resteront donc sans doute en vigueur jusqu'en juin, mais Paris et Berlin évoquent une éventuelle « désescalade » dès que Moscou s'engagerait vraiment à respecter les accords de Minsk, conclus en septembre. Ils incluent un cessez-le-feu, le respect des frontières et d'une ligne de démarcation, la libération des prisonniers mais aussi une loi de décentralisation. « Les sanctions n'ont un sens que si elles sont liées à un processus politique. Si le ton de Moscou est moins négatif, il faudra en rediscuter », explique une source diplomatique. En échange d'une Ukraine « souveraine et territorialement unie », Moscou se verra à offrir une véritable coopération car l'objectif est « avec la Russie, pas contre la Russie », a appuyé la chancelière Angela Merkel.
FAIRE APPLIQUER LES ACCORDS DE MINSK
« Pas trop optimiste, mais réaliste », M. Tusk prône, lui, l'élaboration d'une véritable stratégie européenne face à Moscou. Elle devrait être débattue en mars. Dans l'intervalle, Paris et Berlin comptent cependant agir rapidement. Ils ont l'espoir que le « groupe de contact » réunissant la Russie, l'Ukraine, de représentants des forces séparatistes de l'est et l'OSCE ébauchent, au cours du week-end, un accord permettant une réelle application des accords de Minsk. Dans la foulée M. Hollande et Mme Merkel pourraient avoir un nouvel entretien téléphonique avec le président Poutine et son homologue Petro Porochenko.
Ce dernier est assuré, selon les conclusions du sommet, que « l'UE et ses Etats membres sont prêts à continuer de faciliter et soutenir le processus de réforme » dans son pays. Mais il est invité à traduire ses promesses en actes en impulsant des changements véritables dans l'organisation de son pays. Quant aux montants encore nécessaires pour éviter un défaut de paiement de son pays, il devra attendre pour les connaître. Il y avait, visiblement, peu d'enthousiasme pour en débattre jeudi.
Epineuse question n'est-ce pas?
Ukraine : Porochenko présente une loi au Parlement pour rejoindre l'OTAN
Petro Porochenko au Parlement de Varsovie, en Pologne, le 17 décembre. | AFP/JANEK SKARZYNSKI
Le président Ukrainien, Petro Porochenko, a soumis jeudi 18 décembre au Parlement une loi devant permettre à Kiev de rejoindre un jour l'OTAN, pour assurer sa sécurité face aux menaces de la Russie. La décision de M. Poroshenko devrait entraîner l'annulation du statut de non-aligné, une classification donnée aux pays, telle la Suisse, qui refusent de se joindre à une quelconque alliance militaire ou à s'impliquer activement dans un conflit armé.
L'Ukraine avait rejoint le camp des non-alignés en 2010 sous la pression de Moscou. M. Porochenko a fait de l'appartenance à l'OTAN une de ses priorités en matière de politique étrangère après son accession à la présidence de l'Ukraine en février dernier, alors que son prédécesseur, Victor Ianoukovich, proche de Moscou, avait dû quitter le pouvoir sous la pression de la rue.
Le président ukrainien et l'OTAN accusent le président russe, Vladimir Poutine, de soutenir militairement les forces séparatistes dans l'est industriel de l'Ukraine. Bien que Moscou n'ait cessé de démentir ces allégations, M. Porochenko a estimé que « l'agression » russe contre son pays le forçait à se tourner vers l'Ouest et à présenter son projet de loi au parlement.
« Le statut de non-aligné de l'Ukraine a démontré qu'il constituait un moyen totalement inefficace pour assurer la sécurité » du pays, a expliqué M. Porochenko dans une note d'explication sur son site Internet. Lors de sa dernière visite à Moscou, le 6 décembre, le président François Hollande avait assuré M. Poutine du refus de la France de voir l'Ukraine rejoindre l'OTAN, alors qu'ils évoquaient les conditions d'une résolution du conflit dans l'est de l'Ukraine.
Qui sauvera le soldat Savtchenko ?
Capturée par les séparatistes, la pilote ukrainienne Nadia Savtchenko a été transférée en Russie où elle doit être jugée pour crime de guerre. Depuis, elle a été élue député in absentia, et sa libération est un enjeu de plus entre Kiev et Moscou.
Le 18 juin 2014, le lieutenant Nadia Savtchenko, de l'armée de l'air ukrainienne, était faite prisonnière par des séparatistes prorusses lors de combats dans les environs du village de Metalist. Deux semaines plus tard, elle était transférée dans une prison de la ville de Voronej, en Russie, où elle se trouve toujours. Devenue entre-temps une héroïne nationale en Ukraine, elle a été placée sur la liste du parti de Ioulia Timochenko, et a été élue député lors des législatives du mois d'octobre.
Les autorités russes ne semblent pas pour autant décidées à la relâcher. De quoi l'accuse-t-on ? "D'avoir joué un rôle d'indicateur dans l'assassinat de journalistes russes non armés qui essayaient d'exercer leur profession dans l'est de l'Ukraine", a expliqué le 18 décembre Vladimir Poutine dans une conférence de presse diffusée entre autres sur la chaîne de télévision russe Pervy Kanal, répondant ainsi à la question du correspondant de l'agence ukrainienne Unian. Une version des faits démentie par la partie ukrainienne.
Attendant d'être soit jugée, soit libérée, Nadia Savtchenko, en signe de protestation, a entamé une grève de la faim le 15 décembre, rapporte Den, "et l'on ne sait pas pour l'instant si, après la visite d'un médecin, elle a accepté de recommencer à s'alimenter". "Ilya Novikov, un de ses avocats, a assuré que la défense allait lui demander de renoncer à son jeûne, car cela est dangereux pour sa santé", précise le quotidien de Kiev.
Savtchenko est devenue un véritable symbole, au point que "la Rada [le Parlement ukrainien] a adressé à la Douma russe un appel à sa libération, une décision votée par 321 députés", signale l'hebdomadaire Oukraïnsky Tyjden. Quant au président Petro Porochenko, il a évoqué l'affaire lors de négociations téléphoniques avec son homologue russe.
Le dossier Savtchenko permet de braquer les projecteurs de l'actualité sur la question des prisonniers dans cette guerre qui, officiellement, n'en est pas une. "Au 11 décembre, commente Dzerkalo Tyjnia, on recensait 632 militants prisonniers [des Ukrainiens]." Les séparatistes, eux, détiendraient encore au moins 400 militaires ukrainiens. Et "une trentaine de soldats de Kiev seraient incarcérés en Russie, selon des défenseurs des droits de l'homme et des citoyens ukrainiens proches de militaires disparus depuis la bataille d'Ilovaïsk [10 août-2 septembre]. [...] Mais le président Petro Porochenko a exprimé l'espoir que, d'ici au début janvier 2015, tous ceux qui sont aux mains des militants seraient libérés", annonce l'hebdomadaire de Kiev.
Nadia Savtchenko, elle, n'en ferait pas partie.
Pas une bonne nouvelle . . .
Et pour terminer ce (long) post, un peu de venin de Moscou:
"Liberté de l'Ukraine": la nouvelle loi menace les relations Russie-USA (Moscou)
Surtout, bien sombre la photo!!
L'"Acte de soutien à la liberté de l'Ukraine" signé jeudi par le président américain Barack Obama, qui permet de mettre en place de nouvelles sanctions contre la Russie, est susceptible d'entraver pour longtemps la coopération entre Moscou et Washington, annonce vendredi le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Jeudi, un entretien téléphonique a eu lieu à l'initiative de la partie américaine entre les chefs de la diplomatie russe et américain Sergueï Lavrov et John Kerry.
"Les parties ont évoqué les problèmes du règlement palestino-israélien ainsi que la crise ukrainienne. Sergueï Lavrov a également indiqué que la loi "de soutien à la liberté de l'Ukraine", signée par le président américain et lourde de nouvelles sanctions contre la Russie, est susceptible d'entraver de façon durable les possibilités de coopération normale entre nos pays", annonce le communiqué.
Jeudi, le président américain Barack Obama a signé l'Acte de soutien à la liberté de l'Ukraine 2014 (Ukraine Freedom Support Act 2014). Le document vise à "imposer des sanctions à l'encontre de la Russie et à livrer une aide supplémentaire à l'Ukraine". Le président américain a déclaré que quoiqu'il ait signé la loi l'autorisant à imposer de nouvelles sanctions contre la Russie, il n'avait pas envie de le faire pour le moment.
Bien sûr qu'ils ne sont pas d'accord, avec une nouvelle épée de damoclès au dessus de la tête et un soutient plus important à l'Ukraine . . .
L'Europe partagée sur l'attitude à adopter face à la Russie
Matteo Renzi, Donald Tusk et Jean-Claude Juncker, lors du sommet de l'UE du 18 décembre. | AP/Virginia Mayo
Appeler la Russie à un « changement radical » tout en préservant ce que le président de la Commission de Bruxelles, Jean-Claude Juncker, appelle « un canal de dialogue » : c'est l'exercice complexe auquel tente de se livrer l'Union européenne.
Réunis à Bruxelles jeudi 18 décembre, les chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-Huit ont débattu d'une éventuelle stratégie à l'égard de Moscou. Elle devrait être « ferme et responsable », a plaidé Donald Tusk, le nouveau président polonais du Conseil. Elle doit viser à « un changement radical de la Russie envers le reste du monde » a prôné la Haute représentante Federica Mogherini, dans une formule qui a ravi les partisans de la fermeté mais indisposé d'autres délégations jugeant inutile certaines formules alors que, selon elles, le président Vladimir Poutine montrerait en ce moment des signes d'ouverture.
« Je préfère me placer dans la perspective d'une sortie de crise » a commenté quant à lui le président François Hollande en fin de soirée, ajoutant qu'il distinguait « le début de l'amorce d'un processus ». « Nous condamnons de la manière la plus vigoureuse l'attitude de la Russie en Ukraine, mais nous devons dialoguer » a enchaîné M. Juncker qui, a-t-il indiqué, compte « tirer bénéfice » de sa « longue relation » avec le président russe.
PARIS ET BERLIN POUR UNE « DÉSESCALADE »
Les Vingt-Huit ont décidé de ne pas évoquer le problème des sanctions, soulignant seulement qu'ils étaient prêts à en débattre « si nécessaire » et entérinant, sans insister, un nouveau volet, décidé de longue date, concernant l'interdiction d'investir en Crimée. Pas question, à ce stade, soit d'alléger, soit de durcir les plans antérieurs. Dans les deux cas, cela nécessiterait d'ailleurs une unanimité sans doute impossible à trouver.
Matteo Renzi, Donald Tusk et Jean-Claude Juncker lors du sommet de l'UE du 18 décembre. | REUTERS/FRANCOIS LENOIR
Les sanctions resteront donc sans doute en vigueur jusqu'en juin, mais Paris et Berlin évoquent une éventuelle « désescalade » dès que Moscou s'engagerait vraiment à respecter les accords de Minsk, conclus en septembre. Ils incluent un cessez-le-feu, le respect des frontières et d'une ligne de démarcation, la libération des prisonniers mais aussi une loi de décentralisation. « Les sanctions n'ont un sens que si elles sont liées à un processus politique. Si le ton de Moscou est moins négatif, il faudra en rediscuter », explique une source diplomatique. En échange d'une Ukraine « souveraine et territorialement unie », Moscou se verra à offrir une véritable coopération car l'objectif est « avec la Russie, pas contre la Russie », a appuyé la chancelière Angela Merkel.
FAIRE APPLIQUER LES ACCORDS DE MINSK
« Pas trop optimiste, mais réaliste », M. Tusk prône, lui, l'élaboration d'une véritable stratégie européenne face à Moscou. Elle devrait être débattue en mars. Dans l'intervalle, Paris et Berlin comptent cependant agir rapidement. Ils ont l'espoir que le « groupe de contact » réunissant la Russie, l'Ukraine, de représentants des forces séparatistes de l'est et l'OSCE ébauchent, au cours du week-end, un accord permettant une réelle application des accords de Minsk. Dans la foulée M. Hollande et Mme Merkel pourraient avoir un nouvel entretien téléphonique avec le président Poutine et son homologue Petro Porochenko.
Ce dernier est assuré, selon les conclusions du sommet, que « l'UE et ses Etats membres sont prêts à continuer de faciliter et soutenir le processus de réforme » dans son pays. Mais il est invité à traduire ses promesses en actes en impulsant des changements véritables dans l'organisation de son pays. Quant aux montants encore nécessaires pour éviter un défaut de paiement de son pays, il devra attendre pour les connaître. Il y avait, visiblement, peu d'enthousiasme pour en débattre jeudi.
Epineuse question n'est-ce pas?
Ukraine : Porochenko présente une loi au Parlement pour rejoindre l'OTAN
Petro Porochenko au Parlement de Varsovie, en Pologne, le 17 décembre. | AFP/JANEK SKARZYNSKI
Le président Ukrainien, Petro Porochenko, a soumis jeudi 18 décembre au Parlement une loi devant permettre à Kiev de rejoindre un jour l'OTAN, pour assurer sa sécurité face aux menaces de la Russie. La décision de M. Poroshenko devrait entraîner l'annulation du statut de non-aligné, une classification donnée aux pays, telle la Suisse, qui refusent de se joindre à une quelconque alliance militaire ou à s'impliquer activement dans un conflit armé.
L'Ukraine avait rejoint le camp des non-alignés en 2010 sous la pression de Moscou. M. Porochenko a fait de l'appartenance à l'OTAN une de ses priorités en matière de politique étrangère après son accession à la présidence de l'Ukraine en février dernier, alors que son prédécesseur, Victor Ianoukovich, proche de Moscou, avait dû quitter le pouvoir sous la pression de la rue.
Le président ukrainien et l'OTAN accusent le président russe, Vladimir Poutine, de soutenir militairement les forces séparatistes dans l'est industriel de l'Ukraine. Bien que Moscou n'ait cessé de démentir ces allégations, M. Porochenko a estimé que « l'agression » russe contre son pays le forçait à se tourner vers l'Ouest et à présenter son projet de loi au parlement.
« Le statut de non-aligné de l'Ukraine a démontré qu'il constituait un moyen totalement inefficace pour assurer la sécurité » du pays, a expliqué M. Porochenko dans une note d'explication sur son site Internet. Lors de sa dernière visite à Moscou, le 6 décembre, le président François Hollande avait assuré M. Poutine du refus de la France de voir l'Ukraine rejoindre l'OTAN, alors qu'ils évoquaient les conditions d'une résolution du conflit dans l'est de l'Ukraine.
Qui sauvera le soldat Savtchenko ?
Capturée par les séparatistes, la pilote ukrainienne Nadia Savtchenko a été transférée en Russie où elle doit être jugée pour crime de guerre. Depuis, elle a été élue député in absentia, et sa libération est un enjeu de plus entre Kiev et Moscou.
Le 18 juin 2014, le lieutenant Nadia Savtchenko, de l'armée de l'air ukrainienne, était faite prisonnière par des séparatistes prorusses lors de combats dans les environs du village de Metalist. Deux semaines plus tard, elle était transférée dans une prison de la ville de Voronej, en Russie, où elle se trouve toujours. Devenue entre-temps une héroïne nationale en Ukraine, elle a été placée sur la liste du parti de Ioulia Timochenko, et a été élue député lors des législatives du mois d'octobre.
Les autorités russes ne semblent pas pour autant décidées à la relâcher. De quoi l'accuse-t-on ? "D'avoir joué un rôle d'indicateur dans l'assassinat de journalistes russes non armés qui essayaient d'exercer leur profession dans l'est de l'Ukraine", a expliqué le 18 décembre Vladimir Poutine dans une conférence de presse diffusée entre autres sur la chaîne de télévision russe Pervy Kanal, répondant ainsi à la question du correspondant de l'agence ukrainienne Unian. Une version des faits démentie par la partie ukrainienne.
Attendant d'être soit jugée, soit libérée, Nadia Savtchenko, en signe de protestation, a entamé une grève de la faim le 15 décembre, rapporte Den, "et l'on ne sait pas pour l'instant si, après la visite d'un médecin, elle a accepté de recommencer à s'alimenter". "Ilya Novikov, un de ses avocats, a assuré que la défense allait lui demander de renoncer à son jeûne, car cela est dangereux pour sa santé", précise le quotidien de Kiev.
Savtchenko est devenue un véritable symbole, au point que "la Rada [le Parlement ukrainien] a adressé à la Douma russe un appel à sa libération, une décision votée par 321 députés", signale l'hebdomadaire Oukraïnsky Tyjden. Quant au président Petro Porochenko, il a évoqué l'affaire lors de négociations téléphoniques avec son homologue russe.
Le dossier Savtchenko permet de braquer les projecteurs de l'actualité sur la question des prisonniers dans cette guerre qui, officiellement, n'en est pas une. "Au 11 décembre, commente Dzerkalo Tyjnia, on recensait 632 militants prisonniers [des Ukrainiens]." Les séparatistes, eux, détiendraient encore au moins 400 militaires ukrainiens. Et "une trentaine de soldats de Kiev seraient incarcérés en Russie, selon des défenseurs des droits de l'homme et des citoyens ukrainiens proches de militaires disparus depuis la bataille d'Ilovaïsk [10 août-2 septembre]. [...] Mais le président Petro Porochenko a exprimé l'espoir que, d'ici au début janvier 2015, tous ceux qui sont aux mains des militants seraient libérés", annonce l'hebdomadaire de Kiev.
Nadia Savtchenko, elle, n'en ferait pas partie.
Pas une bonne nouvelle . . .
Et pour terminer ce (long) post, un peu de venin de Moscou:
"Liberté de l'Ukraine": la nouvelle loi menace les relations Russie-USA (Moscou)
Surtout, bien sombre la photo!!
L'"Acte de soutien à la liberté de l'Ukraine" signé jeudi par le président américain Barack Obama, qui permet de mettre en place de nouvelles sanctions contre la Russie, est susceptible d'entraver pour longtemps la coopération entre Moscou et Washington, annonce vendredi le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Jeudi, un entretien téléphonique a eu lieu à l'initiative de la partie américaine entre les chefs de la diplomatie russe et américain Sergueï Lavrov et John Kerry.
"Les parties ont évoqué les problèmes du règlement palestino-israélien ainsi que la crise ukrainienne. Sergueï Lavrov a également indiqué que la loi "de soutien à la liberté de l'Ukraine", signée par le président américain et lourde de nouvelles sanctions contre la Russie, est susceptible d'entraver de façon durable les possibilités de coopération normale entre nos pays", annonce le communiqué.
Jeudi, le président américain Barack Obama a signé l'Acte de soutien à la liberté de l'Ukraine 2014 (Ukraine Freedom Support Act 2014). Le document vise à "imposer des sanctions à l'encontre de la Russie et à livrer une aide supplémentaire à l'Ukraine". Le président américain a déclaré que quoiqu'il ait signé la loi l'autorisant à imposer de nouvelles sanctions contre la Russie, il n'avait pas envie de le faire pour le moment.
Bien sûr qu'ils ne sont pas d'accord, avec une nouvelle épée de damoclès au dessus de la tête et un soutient plus important à l'Ukraine . . .
Re: L'invasion Russe en Ukraine
A prendre avec des "pincettes" parce que je trouve que c'est fort gros:
Le tremplin biélorusse de Poutine.
Vu la situation d’aujourd’hui, le spetsnaz russe pourrait bien être transféré de Belarus à Tchernigiv ou à Kyiv.
L’apparition des soldats russes à Gomel a fait sensation en Ukraine. J’ai été quelque peu surprise par la réaction de mes collègues qui demandaient : « Est ce que le scénario de la Crimée ou du Donbass peut se répéter en Biélorussie? »
Non, mes chers ukrainiens ! Ça fait déjà 20 ans que la Bélarus est sous le protectorat russe Durant toutes ses années, le dictateur Loukachenko reste au pouvoir grâce à l’argent et aux sources d’énergie russes. La Biélorussie a de son propre gré renoncé à la liberté et a adhéré à l’union avec la Fédération de Russie. En premier lieu, c’est une menace pour l’Ukraine, vu que ce pays est en fait devenu aujourd’hui le tremplin militaire russe.
Plus d’une fois, Loukachenko a déclaré qu’en Biélorussie existe un groupement militaire lié très étroitement à l’armée russe et dont le but est de s’opposer à l’OTAN. Quelques années avant que la guerre en Ukraine éclate, lors des manœuvres conjointes avec la Russie, un entraînement aux frappes nucléaires sur Varsovie et la poussée vers Kaliningrad à travers le territoire de la Lituanie ont eu lieu.
Encore au mois de mai de l’année passée, le site charter87.org informait que les soldats et les officiers de ‘armée russe faisaient le service militaire en Biélorussie : pilotes, parachutistes, tankistes, artilleurs anti-aériens. À cette époque, ils ne disaient pas appartenir aux Forces Armées de la Russie. Ils arboraient l’uniforme militaire de l’armée biélorusse mais faisaient leur service militaire dans des unités militaires spéciales et étaient subordonnés au commandement russe.
À cette époque, la quantité des militaires russes sur le territoire biélorusse représentait environs 3,000 personnes. On sait qu’ils étaient repartis dans au minimum 5 garnisons biélorusses,. Aujourd’hui ils seraient plus nombreux, je suppose.
Depuis de nombreuses années, deux stations de traçage russes (à Baranovitchi et Vileyka) sont en fonction. Depuis décembre 2013, à Baranovitchi, une unité militaire d’avions de chasse SU-27CM3 qui fait partie des Forces Armées russes patrouille conjointement avec l’aviation biélorusse.
Déjà en 2015, une année plus tôt que prévu, la Biélorussie va avoir sur son territoire une base aérienne purement russe. Au début, elle devait être localisée à Baranovitchi, mais par la suite, le Chef d’État-Major des Forces Armées russes, général-colonel Viktor Bondarev et le Ministre de la Défense russe Sergueï Choygou ont déclaré que la base aérienne russe sera située à Bobrouysk. D’après les paroles de S. Choygou, l’année prochaine, 12 avions de chasse militaires SU-27, deux SU-27 qui serviront pour la formation des aviateurs ainsi que 4 hélicoptères Mi-8 seront transférés en Biélorussie. Le régiment d’aviation composé des 24 avions de chasse SU-27 CM3 sera sera opérationnel en 2016.
Il y a un détail très important : si le transfert de ces SU-27 a le rapport avec le système Unique de la défense aérienne de la Russie et de la Biélorussie, alors, l’apparition des hélicoptères de transport des troupes Mi-8 en Biélorussie suscite un bon nombre de questions. Mi-8 est un hélicoptère bimoteur le plus répandu et sert à transporter et à débarquer les parachutistes Dans la situation actuelle, le spetsnaz russe pourrait bien être parachuté à Tchernigiv ou Kiyv.
Les analystes n’excluent pas la possibilité de l’implantation de la base principale de l’aviation russe en Biélorussie à Bobrouysk. De plus, certains émettent l’hypothèse de la possibilité d’apparition à cette base aérienne des bombardiers militaires SU-34 et des avions d’interception MiG-31 et même les TU-22M3, bombardiers supersoniques à long rayon d’action.
Encore un fait curieux, : récemment le Chef du Comité de la Sécurité nationale de la Lituanie, Arthuras Paulaüskas a déclaré qu’un réseau des espions du GRU du Biélorussie (Direction générale des renseignements de l’État-major des forces armées biélorusses ) avait été découvert dans le pays. Il est persuadé que les espions biélorusses échangent des informations avec leurs collègues russes.
Il est bizarre que, vu la situation, les pouvoirs ukrainiens ne réalisent pas entièrement l’ampleur de la menace qui peut venir du nord pour leur pays et ne voient toujours pas la marionnette du Kremlin comme intermédiaire dans cette guerre avec la Russie. Loukachenko a crée, en violant la Constitution de son propre pays, ce système Unique de défense aérienne avec la Russie, a adhéré au bloc militaire Organisation du Traité sur la Sécurité Collective, a autorisé de déployer les troupes et le matériel militaire russe sur le territoire de la Biélorussie, effectue la protection des frontières d’État conjointement avec la Russie. Quel parti prendra-t-il s’il y a une agression ouverte de la Russie en Ukraine ?
On peut fermer les yeux sur ce problème autant qu’on veut, mais il serait mieux de voir les choses en face et l’examiner sous toutes les coutures. Oui, aujourd’hui à Gomel il y a les soldats russes et ils ne plaisantent pas lorsqu’ils disent qu’il y aura une guerre, mais pour l’instant c’est la rotation et la préparation. Si c’est une rotation, alors les troupes russes sont depuis longtemps à la frontière avec l’Ukraine.
Je comprends le Ministère de la Défense biélorusse qui tente aujourd’hui de nier l’évident. Comment avouer que sur le territoire de leur pays se trouvent les troupes qui ne sont subordonnées ni au Ministère de la Défense, ni au Chef des Forces Armées ? Ce serait reconnaître que les dirigeants de Biélorussie eux-mêmes sont dirigés par l’État-Major de la Russie.
On ne peut pas nier le fait que grâce au zèle de Loukachenko, Le Biélorussie est devenu le territoire contrôlé par Poutine, tout comme les RPD et RPL, et le dictateur lui-même ne peut manœuvrer qu’à l’intérieur de ce champs .
informnapalm.org
Le tremplin biélorusse de Poutine.
Vu la situation d’aujourd’hui, le spetsnaz russe pourrait bien être transféré de Belarus à Tchernigiv ou à Kyiv.
L’apparition des soldats russes à Gomel a fait sensation en Ukraine. J’ai été quelque peu surprise par la réaction de mes collègues qui demandaient : « Est ce que le scénario de la Crimée ou du Donbass peut se répéter en Biélorussie? »
Non, mes chers ukrainiens ! Ça fait déjà 20 ans que la Bélarus est sous le protectorat russe Durant toutes ses années, le dictateur Loukachenko reste au pouvoir grâce à l’argent et aux sources d’énergie russes. La Biélorussie a de son propre gré renoncé à la liberté et a adhéré à l’union avec la Fédération de Russie. En premier lieu, c’est une menace pour l’Ukraine, vu que ce pays est en fait devenu aujourd’hui le tremplin militaire russe.
Plus d’une fois, Loukachenko a déclaré qu’en Biélorussie existe un groupement militaire lié très étroitement à l’armée russe et dont le but est de s’opposer à l’OTAN. Quelques années avant que la guerre en Ukraine éclate, lors des manœuvres conjointes avec la Russie, un entraînement aux frappes nucléaires sur Varsovie et la poussée vers Kaliningrad à travers le territoire de la Lituanie ont eu lieu.
Encore au mois de mai de l’année passée, le site charter87.org informait que les soldats et les officiers de ‘armée russe faisaient le service militaire en Biélorussie : pilotes, parachutistes, tankistes, artilleurs anti-aériens. À cette époque, ils ne disaient pas appartenir aux Forces Armées de la Russie. Ils arboraient l’uniforme militaire de l’armée biélorusse mais faisaient leur service militaire dans des unités militaires spéciales et étaient subordonnés au commandement russe.
À cette époque, la quantité des militaires russes sur le territoire biélorusse représentait environs 3,000 personnes. On sait qu’ils étaient repartis dans au minimum 5 garnisons biélorusses,. Aujourd’hui ils seraient plus nombreux, je suppose.
Depuis de nombreuses années, deux stations de traçage russes (à Baranovitchi et Vileyka) sont en fonction. Depuis décembre 2013, à Baranovitchi, une unité militaire d’avions de chasse SU-27CM3 qui fait partie des Forces Armées russes patrouille conjointement avec l’aviation biélorusse.
Déjà en 2015, une année plus tôt que prévu, la Biélorussie va avoir sur son territoire une base aérienne purement russe. Au début, elle devait être localisée à Baranovitchi, mais par la suite, le Chef d’État-Major des Forces Armées russes, général-colonel Viktor Bondarev et le Ministre de la Défense russe Sergueï Choygou ont déclaré que la base aérienne russe sera située à Bobrouysk. D’après les paroles de S. Choygou, l’année prochaine, 12 avions de chasse militaires SU-27, deux SU-27 qui serviront pour la formation des aviateurs ainsi que 4 hélicoptères Mi-8 seront transférés en Biélorussie. Le régiment d’aviation composé des 24 avions de chasse SU-27 CM3 sera sera opérationnel en 2016.
Il y a un détail très important : si le transfert de ces SU-27 a le rapport avec le système Unique de la défense aérienne de la Russie et de la Biélorussie, alors, l’apparition des hélicoptères de transport des troupes Mi-8 en Biélorussie suscite un bon nombre de questions. Mi-8 est un hélicoptère bimoteur le plus répandu et sert à transporter et à débarquer les parachutistes Dans la situation actuelle, le spetsnaz russe pourrait bien être parachuté à Tchernigiv ou Kiyv.
Les analystes n’excluent pas la possibilité de l’implantation de la base principale de l’aviation russe en Biélorussie à Bobrouysk. De plus, certains émettent l’hypothèse de la possibilité d’apparition à cette base aérienne des bombardiers militaires SU-34 et des avions d’interception MiG-31 et même les TU-22M3, bombardiers supersoniques à long rayon d’action.
Encore un fait curieux, : récemment le Chef du Comité de la Sécurité nationale de la Lituanie, Arthuras Paulaüskas a déclaré qu’un réseau des espions du GRU du Biélorussie (Direction générale des renseignements de l’État-major des forces armées biélorusses ) avait été découvert dans le pays. Il est persuadé que les espions biélorusses échangent des informations avec leurs collègues russes.
Il est bizarre que, vu la situation, les pouvoirs ukrainiens ne réalisent pas entièrement l’ampleur de la menace qui peut venir du nord pour leur pays et ne voient toujours pas la marionnette du Kremlin comme intermédiaire dans cette guerre avec la Russie. Loukachenko a crée, en violant la Constitution de son propre pays, ce système Unique de défense aérienne avec la Russie, a adhéré au bloc militaire Organisation du Traité sur la Sécurité Collective, a autorisé de déployer les troupes et le matériel militaire russe sur le territoire de la Biélorussie, effectue la protection des frontières d’État conjointement avec la Russie. Quel parti prendra-t-il s’il y a une agression ouverte de la Russie en Ukraine ?
On peut fermer les yeux sur ce problème autant qu’on veut, mais il serait mieux de voir les choses en face et l’examiner sous toutes les coutures. Oui, aujourd’hui à Gomel il y a les soldats russes et ils ne plaisantent pas lorsqu’ils disent qu’il y aura une guerre, mais pour l’instant c’est la rotation et la préparation. Si c’est une rotation, alors les troupes russes sont depuis longtemps à la frontière avec l’Ukraine.
Je comprends le Ministère de la Défense biélorusse qui tente aujourd’hui de nier l’évident. Comment avouer que sur le territoire de leur pays se trouvent les troupes qui ne sont subordonnées ni au Ministère de la Défense, ni au Chef des Forces Armées ? Ce serait reconnaître que les dirigeants de Biélorussie eux-mêmes sont dirigés par l’État-Major de la Russie.
On ne peut pas nier le fait que grâce au zèle de Loukachenko, Le Biélorussie est devenu le territoire contrôlé par Poutine, tout comme les RPD et RPL, et le dictateur lui-même ne peut manœuvrer qu’à l’intérieur de ce champs .
informnapalm.org
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ukraine : Paris et Berlin veulent des progrès sous 10 jours
François Hollande et Angela Merkel ont fait savoir, à l'occasion du sommet européen de jeudi, qu'ils avaient repris l'initiative diplomatique sur le dossier ukrainien.
Les derniers jours de 2014 devraient voir «des avancées» dans l'apaisement à l'est de l'Ukraine, a indiqué François Hollande dans la nuit de jeudi à vendredi, après un tête-à-tête avec Angela Merkel en marge d'un sommet européen.
La France et l'Allemagne «ont repris l'initiative» diplomatique depuis quelques jours et, d'après le chef de l'État, elles attendent «le plus grand progrès possible d'ici à la fin de l'année» grâce à deux rendez-vous rapprochés: une réunion du groupe de contact dimanche à Minsk entre les parties au conflit suivie, dès le début de la semaine, d'entretiens au sommet entre les présidents Poutine, Porochenko, Hollande et la chancelière Merkel. «C'est le début de l'amorce d'un processus (...) pour avancer vers la sortie de crise.»
Côté allemand, Angela Merkel a fait un tableau prudent de «la réalité»: un seul des 12 points du protocole de Minsk, considéré comme la base d'un règlement, «est aujourd'hui appliqué, quoique imparfaitement et il s'agit du cessez-le-feu».
L'isolement russe sur la scène internationale
Paris comme Berlin veulent des avancées rapides sur le reste du protocole, avec le soutien démontré de Moscou. À savoir: le désarmement des séparatistes prorusses, la fin du soutien en armes comme en hommes que leur prodigue la Russie, le respect d'une ligne de démarcation, la libération des prisonniers et le lancement d'élections locales dans les régions disputées. Le président en fait par ailleurs un préalable pour que les navires d'assaut Mistral puissent être finalement livrés à la marine russe. «Pour le moment, on en est encore loin «, dit-il.
François Hollande reconnaît que les sanctions de l'UE alourdissent la crise économique et monétaire qui secoue la Russie. Mais il ajoute qu'elles ont été précisément décidées «afin de porter des conséquences». À l'inverse, poursuit le président, elles ne seront «levées que progressivement et sur la base de progrès constatés». Cet effort serait aussi, pour Vladimir Poutine, le meilleur moyen «de régler le problème le plus grave posé à la Russie, à savoir son isolement» sur la scène internationale.
François Hollande et Angela Merkel ont fait savoir, à l'occasion du sommet européen de jeudi, qu'ils avaient repris l'initiative diplomatique sur le dossier ukrainien.
Les derniers jours de 2014 devraient voir «des avancées» dans l'apaisement à l'est de l'Ukraine, a indiqué François Hollande dans la nuit de jeudi à vendredi, après un tête-à-tête avec Angela Merkel en marge d'un sommet européen.
La France et l'Allemagne «ont repris l'initiative» diplomatique depuis quelques jours et, d'après le chef de l'État, elles attendent «le plus grand progrès possible d'ici à la fin de l'année» grâce à deux rendez-vous rapprochés: une réunion du groupe de contact dimanche à Minsk entre les parties au conflit suivie, dès le début de la semaine, d'entretiens au sommet entre les présidents Poutine, Porochenko, Hollande et la chancelière Merkel. «C'est le début de l'amorce d'un processus (...) pour avancer vers la sortie de crise.»
Côté allemand, Angela Merkel a fait un tableau prudent de «la réalité»: un seul des 12 points du protocole de Minsk, considéré comme la base d'un règlement, «est aujourd'hui appliqué, quoique imparfaitement et il s'agit du cessez-le-feu».
L'isolement russe sur la scène internationale
Paris comme Berlin veulent des avancées rapides sur le reste du protocole, avec le soutien démontré de Moscou. À savoir: le désarmement des séparatistes prorusses, la fin du soutien en armes comme en hommes que leur prodigue la Russie, le respect d'une ligne de démarcation, la libération des prisonniers et le lancement d'élections locales dans les régions disputées. Le président en fait par ailleurs un préalable pour que les navires d'assaut Mistral puissent être finalement livrés à la marine russe. «Pour le moment, on en est encore loin «, dit-il.
François Hollande reconnaît que les sanctions de l'UE alourdissent la crise économique et monétaire qui secoue la Russie. Mais il ajoute qu'elles ont été précisément décidées «afin de porter des conséquences». À l'inverse, poursuit le président, elles ne seront «levées que progressivement et sur la base de progrès constatés». Cet effort serait aussi, pour Vladimir Poutine, le meilleur moyen «de régler le problème le plus grave posé à la Russie, à savoir son isolement» sur la scène internationale.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
russe au belarus :
http://www.svaboda.org/content/article/26751170.html
http://www.svaboda.org/content/article/26751170.html
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ouaip Matt, la Biélorussie vaste question !
Alors, il est exact que les forces armées Russes et Biélorusses ont des accords de coopération militaire. Rien de plus normal, on a le même truc dans l'Otan.
La Biélorussie voulait s'assurer une "garantie de sécurité militaire" auprès du grand voisin idéologique et culturel. Tout à fait logique. Cependant, à l'occasion des derniers évènements, les militaires russes "prépositionnés" en Biélorussie en ont profité pour faire du "ramdam" aux frontières "ukraino-biélorusses".
Je pense que Loukachenko doit effectivement commencer se sentir comme le "gouverneur d'un dominion" de la "Grande Russie" et ça ne doit pas lui plaire, d'où ses prises de position (modérément) critiques vis-à-vis de Moscou...
Alors, les commentaires d'Informnapalm ? Bon, on est habitués, Informnapalm aime "allumer la mèche" C'est normal, c'est dans leur nature ;)Ils ont beaucoup exagéré par le passé, alors ils ont de bonnes analyses stratégiques mais quand ils "crient au loup" ce n'est pas forcément ce qui risque d'arriver !!! Une fois qu'on sait ça, y-à plus d'inquiétude
Alors, il est exact que les forces armées Russes et Biélorusses ont des accords de coopération militaire. Rien de plus normal, on a le même truc dans l'Otan.
La Biélorussie voulait s'assurer une "garantie de sécurité militaire" auprès du grand voisin idéologique et culturel. Tout à fait logique. Cependant, à l'occasion des derniers évènements, les militaires russes "prépositionnés" en Biélorussie en ont profité pour faire du "ramdam" aux frontières "ukraino-biélorusses".
Je pense que Loukachenko doit effectivement commencer se sentir comme le "gouverneur d'un dominion" de la "Grande Russie" et ça ne doit pas lui plaire, d'où ses prises de position (modérément) critiques vis-à-vis de Moscou...
Alors, les commentaires d'Informnapalm ? Bon, on est habitués, Informnapalm aime "allumer la mèche" C'est normal, c'est dans leur nature ;)Ils ont beaucoup exagéré par le passé, alors ils ont de bonnes analyses stratégiques mais quand ils "crient au loup" ce n'est pas forcément ce qui risque d'arriver !!! Une fois qu'on sait ça, y-à plus d'inquiétude
Krispoluk- Messages : 9785
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Je sais bien, et justement, connaissant la source (qui, comme tu le rappelle bien) aime crier au loup (à l'ours ), voilà qui me faisait dire les "pincettes"
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
La Bielorussie est considérée (à juste titre selon moi) comme une colonie russe par ces derniers. Tout ce qui a de la valeur à Minsk appartient à des russes. Des pans entiers de la souveraineté a été rétrocédé à la Russie, le secteur bancaire est controlé par les russes, et la défense aérienne entière est assurée par la Russie à l'aide de la base de Baranovitchi.
Dans les écoles, on apprend que la Bielorussie est la "petite soeur" de la Sainte Russie Éternelle.
A partir de là, tout est possible, rien n'est obligatoire. Loukachenko se réveille un peu tard, mais c'est avant tout de sa faute, tant pis pour sa gueule.
Dans les écoles, on apprend que la Bielorussie est la "petite soeur" de la Sainte Russie Éternelle.
A partir de là, tout est possible, rien n'est obligatoire. Loukachenko se réveille un peu tard, mais c'est avant tout de sa faute, tant pis pour sa gueule.
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 39
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ce n'est pas qu'il se réveille, c'est que l'actu l'oblige (contre son gré) à réagir, nuance.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Tu sais Matt, je vais prendre une image qui va parler à tout le monde sur le forum :
Quand on te demande de baisser ton pantalon, c'est à ce moment là que tu te réveilles où quand tu sens que tu es pudiquement "visité"?
Ici c'est pareil, il a abandonné des pans entiers de sa souveraineté à son allié, mais se réveille en plein coït. C'est emmerdant, je le conçois fort bien...
Quand on te demande de baisser ton pantalon, c'est à ce moment là que tu te réveilles où quand tu sens que tu es pudiquement "visité"?
Ici c'est pareil, il a abandonné des pans entiers de sa souveraineté à son allié, mais se réveille en plein coït. C'est emmerdant, je le conçois fort bien...
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 39
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Poutine imprime des billets de Monopoly pour le Donbawe, indexés sur le cours du rouble
https://twitter.com/raging545/status/546726929387495424
https://twitter.com/raging545/status/546726929387495424
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Oui, le Rouble Donbabwéen est indexé sur le Rouble Russe, le Rouble Russe est indexé sur la politique de Poutine et la politique de Poutine est indexée sur le Donbass : la boucle est bouclée
Krispoluk- Messages : 9785
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Témoignage direct de l'aéroport de Donetsk
© Photo: REUTERS/Shamil Zhumatov
C'est un enfer, un désert brûlé. Grâce à Eliseo Bertolasi, témoin des événements à Donetsk, anthropologue et spécialiste de l'Ukraine, nous avons les informations de première main sur la situation dans la zone de l'aéroport de Donetsk, devenu l'arène de combats acharnés entre l'armée ukrainienne et les miliciens. Après sa visite de l'aéroport M. Bertolasi nous a fait part, par téléphone, de la situation qui peut, selon lui, changer à tout instant.
Nous vous proposons de regarder un reportage d’Eliseo Bertolasi, réalisé dans la zone de l’aéroport de Donetsk, épicentre de violents combats entre l'armée ukrainienne et la milice populaire. Les images uniques parlent pour elles-mêmes.
Une vidéo ici
En effet, je suis allé directement à l'aéroport, bien que l'aéroport en tant que tel n'existe plus. Tout y est détruit, le sol y est littéralement criblé de projectiles. On tire avec toutes les armes possibles : fusils d'assaut, mortiers de tous les calibres... C'est un enfer. N'oubliez pas qu'ici passe la ligne de front. D'un côté se trouvent les ce qu'on appelle miliciens pro-russes et, de l'autre, les troupes de Kiev. L'aéroport de Donetsk est actuellement un des points les plus chauds. Pendant les pauses entre les combats j'ai parlé aux jeunes d'âge différent. Les miliciens, bien sûr. Mais j'ai vu aussi là-bas des jeunes filles venues de différentes régions du Donbass, il y a des étudiantes. Tous disent qu'ils sont venus défendre leur pays. Ce que j'ai vu, c'est horrifiant. Les Européens n'ont jamais vu de telles destructions. Mais l'Europe est d'ici à une petite heure d'avion. En février quand je suis arrivé l'aéroport était flambant neuf. Maintenant je regarde tout cela avec horreur...
L'armée de Maïdan : "Je suis fier d'avoir ramené cette image"
De ce point de vue surélevé, les policiers ressemblent à des petits soldats. Ils occupent la majeure partie du cadre de l'image, si bien que leur nombre semble infini. Nous sommes à Kiev, en Ukraine, le 22 janvier 2014. Des centaines de membres de la police antiémeute se rassemblent pour faire face aux manifestants pro-européens, qui se soulèvent contre Viktor Ianoukovytch. Ce jour-là, cinq personnes paient le prix de leur contestation par leur vie.
Le photographe : Anatolii Boiko.
Il faisait froid", raconte-t-il à "l'Obs". "Tellement froid que j'éprouvais des difficultés à appuyer sur le déclencheur de mon appareil photo. En effectuant ce cadrage, j'ai eu l'impression d'immortaliser une scène épique en noir et blanc. Je m'étais alors réfugié sur le toit d'un camion pour me protéger des agressions de la police. La situation était vraiment dangereuse... Mais je suis très fier d'avoir ramené cette image."
(Photos prises en janvier et février 2014 par Louisa Gouliamaki, Sergei Supinsky, Louisa Gouliamaki, Volodymyr Shuvayev, Bulent Kilic/AFP)
L'Ukraine pourtant n'est pas au bout de ses peines. Peu après la révolution, des groupes armés pro-russes feront main basse sur la Crimée et porteront la guerre dans l'est du pays.
Ukraine: négociations entre Kiev et les rebelles mercredi et vendredi
Le président ukrainien Petro Porochenko (d) et son homologue du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaev à Kiev le 22 décembre 2014 (Photo Sergei Supinsky. AFP)
Les négociations de paix entre rebelles ukrainiens prorusses et Kiev se tiendront à Minsk mercredi et vendredi, a annoncé lundi le président ukrainien Petro Porochenko, à l’issue d’une conversation téléphonique avec les chefs d’État russe, allemand et français.
«Les chefs d’État ont convenu que les réunions suivantes du groupe tripartite de contact (composé de l’Ukraine, de la Russie et de l’OSCE, ndlr) à Minsk auront lieu mercredi et vendredi de cette semaine», indique un communiqué publié sur le site de la présidence ukrainienne.
Un communiqué de la présidence française n’évoque de son côté aucune date, mais appelle à la réalisation de progrès concrets «d’urgence» pour la mise en oeuvre des accords de Minsk de septembre. Ceux-ci prévoient notamment la création d’une ligne de démarcation, le retrait des armes lourdes du front, et des échanges de prisonniers.
Un responsable séparatiste de la République populaire de Donetsk (DNR, autoproclamée) en charge des négociations avec Kiev, Denis Pouchiline, a pour sa part indiqué que les rebelles étaient prêts à participer aux prochaines réunions à Minsk.
«Il est important de trouver des compromis à la table des négociations, et non pas avec des armes», a-t-il déclaré, cité par l’agence russe Interfax.
Un représentant de la République populaire de Lougansk (LNR, autoproclamée) a également affirmé être prêt à se rendre aux pourparlers dès qu’il aura reçu une invitation.
Les négociations piétinent depuis plus de deux semaines, rebelles et autorités de Kiev n’arrivant pas à se mettre d’accord sur une date pour se retrouver à Minsk, tandis qu’un cessez-le-feu globalement respecté s’est fragilement instauré dans l’est prorusse de l’Ukraine.
AFP
© Photo: REUTERS/Shamil Zhumatov
C'est un enfer, un désert brûlé. Grâce à Eliseo Bertolasi, témoin des événements à Donetsk, anthropologue et spécialiste de l'Ukraine, nous avons les informations de première main sur la situation dans la zone de l'aéroport de Donetsk, devenu l'arène de combats acharnés entre l'armée ukrainienne et les miliciens. Après sa visite de l'aéroport M. Bertolasi nous a fait part, par téléphone, de la situation qui peut, selon lui, changer à tout instant.
Nous vous proposons de regarder un reportage d’Eliseo Bertolasi, réalisé dans la zone de l’aéroport de Donetsk, épicentre de violents combats entre l'armée ukrainienne et la milice populaire. Les images uniques parlent pour elles-mêmes.
Une vidéo ici
En effet, je suis allé directement à l'aéroport, bien que l'aéroport en tant que tel n'existe plus. Tout y est détruit, le sol y est littéralement criblé de projectiles. On tire avec toutes les armes possibles : fusils d'assaut, mortiers de tous les calibres... C'est un enfer. N'oubliez pas qu'ici passe la ligne de front. D'un côté se trouvent les ce qu'on appelle miliciens pro-russes et, de l'autre, les troupes de Kiev. L'aéroport de Donetsk est actuellement un des points les plus chauds. Pendant les pauses entre les combats j'ai parlé aux jeunes d'âge différent. Les miliciens, bien sûr. Mais j'ai vu aussi là-bas des jeunes filles venues de différentes régions du Donbass, il y a des étudiantes. Tous disent qu'ils sont venus défendre leur pays. Ce que j'ai vu, c'est horrifiant. Les Européens n'ont jamais vu de telles destructions. Mais l'Europe est d'ici à une petite heure d'avion. En février quand je suis arrivé l'aéroport était flambant neuf. Maintenant je regarde tout cela avec horreur...
L'armée de Maïdan : "Je suis fier d'avoir ramené cette image"
De ce point de vue surélevé, les policiers ressemblent à des petits soldats. Ils occupent la majeure partie du cadre de l'image, si bien que leur nombre semble infini. Nous sommes à Kiev, en Ukraine, le 22 janvier 2014. Des centaines de membres de la police antiémeute se rassemblent pour faire face aux manifestants pro-européens, qui se soulèvent contre Viktor Ianoukovytch. Ce jour-là, cinq personnes paient le prix de leur contestation par leur vie.
Le photographe : Anatolii Boiko.
Il faisait froid", raconte-t-il à "l'Obs". "Tellement froid que j'éprouvais des difficultés à appuyer sur le déclencheur de mon appareil photo. En effectuant ce cadrage, j'ai eu l'impression d'immortaliser une scène épique en noir et blanc. Je m'étais alors réfugié sur le toit d'un camion pour me protéger des agressions de la police. La situation était vraiment dangereuse... Mais je suis très fier d'avoir ramené cette image."
Autour de cette photo : la révolution ukrainienne
Quand Viktor Ianoukovytch renonce à un accord économique avec l'Union européenne au profit d'un rapprochement avec la Russie, en novembre 2013, le président de l'Ukraine ne se doute pas qu'il enclenche par la même occasion son siège éjectable. Sous la houlette de l'ex-boxeur Vitali Klitschko, les manifestants pro-européens transforment la place Maïdan en lieu de combat. Le 21 février 2014, après trois mois d'affrontements et une centaine de tués parmi les contestataires, Ianoukovytch s'exile.(Photos prises en janvier et février 2014 par Louisa Gouliamaki, Sergei Supinsky, Louisa Gouliamaki, Volodymyr Shuvayev, Bulent Kilic/AFP)
L'Ukraine pourtant n'est pas au bout de ses peines. Peu après la révolution, des groupes armés pro-russes feront main basse sur la Crimée et porteront la guerre dans l'est du pays.
Ukraine: négociations entre Kiev et les rebelles mercredi et vendredi
Le président ukrainien Petro Porochenko (d) et son homologue du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaev à Kiev le 22 décembre 2014 (Photo Sergei Supinsky. AFP)
Les négociations de paix entre rebelles ukrainiens prorusses et Kiev se tiendront à Minsk mercredi et vendredi, a annoncé lundi le président ukrainien Petro Porochenko, à l’issue d’une conversation téléphonique avec les chefs d’État russe, allemand et français.
«Les chefs d’État ont convenu que les réunions suivantes du groupe tripartite de contact (composé de l’Ukraine, de la Russie et de l’OSCE, ndlr) à Minsk auront lieu mercredi et vendredi de cette semaine», indique un communiqué publié sur le site de la présidence ukrainienne.
Un communiqué de la présidence française n’évoque de son côté aucune date, mais appelle à la réalisation de progrès concrets «d’urgence» pour la mise en oeuvre des accords de Minsk de septembre. Ceux-ci prévoient notamment la création d’une ligne de démarcation, le retrait des armes lourdes du front, et des échanges de prisonniers.
Un responsable séparatiste de la République populaire de Donetsk (DNR, autoproclamée) en charge des négociations avec Kiev, Denis Pouchiline, a pour sa part indiqué que les rebelles étaient prêts à participer aux prochaines réunions à Minsk.
«Il est important de trouver des compromis à la table des négociations, et non pas avec des armes», a-t-il déclaré, cité par l’agence russe Interfax.
Un représentant de la République populaire de Lougansk (LNR, autoproclamée) a également affirmé être prêt à se rendre aux pourparlers dès qu’il aura reçu une invitation.
Les négociations piétinent depuis plus de deux semaines, rebelles et autorités de Kiev n’arrivant pas à se mettre d’accord sur une date pour se retrouver à Minsk, tandis qu’un cessez-le-feu globalement respecté s’est fragilement instauré dans l’est prorusse de l’Ukraine.
AFP
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Une des conséquence de la guerre, le "mur" entre l'Ukraine et la Russie est en construction.
45 km ont été installé près de Sumy:
На Сумщині у рамках проекту "Стіна" облаштовано понад 45 км кордону з Росією
45 km ont été installé près de Sumy:
На Сумщині у рамках проекту "Стіна" облаштовано понад 45 км кордону з Росією
Re: L'invasion Russe en Ukraine
AFP 26-12-2014 - 12:53
Ukraine: les pourpalers de paix dans l'impasse
Le processus de paix sur l'avenir des régions séparatistes de l'est de l'Ukraine semblait vendredi à nouveau dans l'impasse après un premier cycle de négociations "difficile" à Minsk entre rebelles prorusses et émissaires de Kiev qui n'a pas permis de régler les différends de fond.
La rencontre qui était prévue vendredi dans la capitale bélarusse entre le Groupe de contact, composé de représentants de Kiev, de Moscou et de l'OSCE, et les séparatistes des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk "n'aura pas lieu", a annoncé dans la matinée le porte-parole de la diplomatie bélarusse Dmitri Mirontchik.
Interrogé sur la date de la prochaine rencontre, il a dit que cela "dépendait des membres du groupe de contact", le Bélarus étant "toujours prêt à fournir un terrain de négociations".
Le seul accord tangible trouvé mercredi porte sur l'échange de plusieurs centaines de prisonniers, le plus important depuis le début des hostilité en avril: 225 séparatistes contre 150 Ukrainiens.
Mais les insurgés réclament surtout la reprise du financement des zones sous leur contrôle coupé par Kiev à la mi-novembre et un "statut spécial" donnant plus d'autonomie aux régions de Donetsk et de Lougansk.
Ce statut était prévu par les accords signés à Minsk en septembre. Mais selon Kiev et les Occidentaux, les rebelles ont sapé ces accords en organisant début novembre des élections dénoncées par la communauté internationale et dont les autorités ukrainiennes demandent l'annulation.
Les toute premières négociations de Minsk visaient déjà à mettre un terme à un conflit qui a fait plus de 4.700 morts en huit mois.
Les émissaires séparatistes ont qualifié la rencontre de mercredi de "difficile" et ont aussitôt émis des doutes sur la poursuite des discussions vendredi précédemment annoncée par le président ukrainien Petro Porochenko.
- Escalade verbale -
Signe de la nervosité ambiante, Kiev et les rebelles se sont mutuellement accusés de vouloir saper le processus de paix. Le dirigeant de la république autoproclamée de Donetsk, Alexandre Zakhartchenko, a ainsi estimé jeudi que Kiev cherchait à "faire échouer les négociations de paix" et préparait une "offensive majeure" sur la zone sous contrôle séparatiste.
L'agence de presse Interfax-Ukraine, généralement bien renseignée sur la position du négociateur ukrainien, l'ex-président Léonid Koutchma, a rapporté jeudi que les rebelles cherchaient pour leur part à revoir les accords de paix précédemment conclus à Minsk.
Les républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk ont été représentées mercredi "par des gens incompétents qui ne prennent pas de décisions et ne sont pas au courant des accords conclus précédemment", a lancé une source proche des négociations citée par l'agence.
L'émissaire de la république autoproclamée de Donetsk Denis Pouchiline qui la représentait à Minsk "va revenir vendredi à Donetsk", a pour sa part annoncé à l'AFP sa conseillère.
"Jeudi nous nous sommes mis d'accord sur une déclaration pour la rencontre de Minsk, nous avons envoyé des propositions à l'OSCE. Mais nous n'avons pas reçu de réaction à notre projet, ni d'invitation à Minsk", a auparavant déploré M. Pouchiline à l'agence officielle séparatiste.
L'émissaire de la république séparatiste voisine de Lougansk Vladislav Deïnego a également accusé la partie ukrainienne "de ne pas répondre" aux initiatives avancées par les séparatistes mercredi.
A en croire une source gouvernementale ukrainienne, les discussions pour préparer la rencontre de Minsk vendredi ont duré jusque tard dans la nuit de jeudi à vendredi.
Contactée par l'AFP, l'ambassade russe à Kiev, dont l'ambassadeur Mikhaïl Zourabov représente la Russie à ces pourparlers, a dit "ne disposer d'aucune information" sur la prochaine rencontre.
Ukraine: les pourpalers de paix dans l'impasse
Le processus de paix sur l'avenir des régions séparatistes de l'est de l'Ukraine semblait vendredi à nouveau dans l'impasse après un premier cycle de négociations "difficile" à Minsk entre rebelles prorusses et émissaires de Kiev qui n'a pas permis de régler les différends de fond.
La rencontre qui était prévue vendredi dans la capitale bélarusse entre le Groupe de contact, composé de représentants de Kiev, de Moscou et de l'OSCE, et les séparatistes des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk "n'aura pas lieu", a annoncé dans la matinée le porte-parole de la diplomatie bélarusse Dmitri Mirontchik.
Interrogé sur la date de la prochaine rencontre, il a dit que cela "dépendait des membres du groupe de contact", le Bélarus étant "toujours prêt à fournir un terrain de négociations".
Le seul accord tangible trouvé mercredi porte sur l'échange de plusieurs centaines de prisonniers, le plus important depuis le début des hostilité en avril: 225 séparatistes contre 150 Ukrainiens.
Mais les insurgés réclament surtout la reprise du financement des zones sous leur contrôle coupé par Kiev à la mi-novembre et un "statut spécial" donnant plus d'autonomie aux régions de Donetsk et de Lougansk.
Ce statut était prévu par les accords signés à Minsk en septembre. Mais selon Kiev et les Occidentaux, les rebelles ont sapé ces accords en organisant début novembre des élections dénoncées par la communauté internationale et dont les autorités ukrainiennes demandent l'annulation.
Les toute premières négociations de Minsk visaient déjà à mettre un terme à un conflit qui a fait plus de 4.700 morts en huit mois.
Les émissaires séparatistes ont qualifié la rencontre de mercredi de "difficile" et ont aussitôt émis des doutes sur la poursuite des discussions vendredi précédemment annoncée par le président ukrainien Petro Porochenko.
- Escalade verbale -
Signe de la nervosité ambiante, Kiev et les rebelles se sont mutuellement accusés de vouloir saper le processus de paix. Le dirigeant de la république autoproclamée de Donetsk, Alexandre Zakhartchenko, a ainsi estimé jeudi que Kiev cherchait à "faire échouer les négociations de paix" et préparait une "offensive majeure" sur la zone sous contrôle séparatiste.
L'agence de presse Interfax-Ukraine, généralement bien renseignée sur la position du négociateur ukrainien, l'ex-président Léonid Koutchma, a rapporté jeudi que les rebelles cherchaient pour leur part à revoir les accords de paix précédemment conclus à Minsk.
Les républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk ont été représentées mercredi "par des gens incompétents qui ne prennent pas de décisions et ne sont pas au courant des accords conclus précédemment", a lancé une source proche des négociations citée par l'agence.
L'émissaire de la république autoproclamée de Donetsk Denis Pouchiline qui la représentait à Minsk "va revenir vendredi à Donetsk", a pour sa part annoncé à l'AFP sa conseillère.
"Jeudi nous nous sommes mis d'accord sur une déclaration pour la rencontre de Minsk, nous avons envoyé des propositions à l'OSCE. Mais nous n'avons pas reçu de réaction à notre projet, ni d'invitation à Minsk", a auparavant déploré M. Pouchiline à l'agence officielle séparatiste.
L'émissaire de la république séparatiste voisine de Lougansk Vladislav Deïnego a également accusé la partie ukrainienne "de ne pas répondre" aux initiatives avancées par les séparatistes mercredi.
A en croire une source gouvernementale ukrainienne, les discussions pour préparer la rencontre de Minsk vendredi ont duré jusque tard dans la nuit de jeudi à vendredi.
Contactée par l'AFP, l'ambassade russe à Kiev, dont l'ambassadeur Mikhaïl Zourabov représente la Russie à ces pourparlers, a dit "ne disposer d'aucune information" sur la prochaine rencontre.
Caduce62- Messages : 15059
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