L'invasion Russe en Ukraine
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Oui, j'ai lu Matt. Par nature, je me méfie toujours des "analyses psychologiques savantes" mais en ce qui concerne le nabot du Kremlin, tout être doué de raison, a bien compris que ça tournait plutôt à l'envers dans sa tête .
Je te répond en mail privé pour notre affaire Matt, amitiés à Madame
Je te répond en mail privé pour notre affaire Matt, amitiés à Madame
Krispoluk- Messages : 9785
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
benoit77 a écrit:L'info a été reprise sur plein de comptes Twitter et de sites d'infos,
Mais la source c'est l'association des mères de soldat russe d'Elena vasiljeva :
http://www.evasiljeva.ru/2014/10/900-200.html
Raison pour laquelle l'info n'est pas diffusée en Russie:
Russie : inculpation d'une militante trop gênante pour le pouvoir
Pour ce qui concerne l'usage des armes à fragmentation, bien difficile de se faire une idée:
Ukraine: des chirurgiens confirment l'utilisation d'armes à sous-munitions
Ils confirment, mais en (très) petite quantité . . .
Et réponse côté ukrainien:
Ukraine denies using cluster munitions in East
Ukraine’s Foreign Affairs Ministry rejects cluster bomb accusation
Qui dit vrai?
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Une pétition adressée à la commission européenne, au service de presse du parlement européen, au conseil de l'Europe et aux gouvernements des pays membre de l'UE:
Take action to stop the Russian Government's invasion on any country
Thanks to recent revelations, we can see how the conflict in Ukraine, which is right at the borders of the EU, is becoming more and more dangerous for everyone. Shooting down an airliner is not only a crime - it's an attack on our freedom.
For too long, Russian action in the Ukraine has been met with total ignorance from world leaders, still talking about democracy and peace. But this isn't the first time Russia has shown what it's capable of. Practically all former members of the Soviet Union have been exposed to aggression - Chechnya, Georgia and Ukraine are the best examples.
It's understandable that the EU National Governments and US Government cannot act rashly and expose their citizens to danger. But inaction is the real threat to world peace. If we continue to allow Russian aggression, we'll soon be back in the same situation as the war in the former Yugoslavia.
Tell Europe’s leaders to take action to stop the Russian Government's invasion on any country.
We, the undersigned, call on our Heads of Government to clearly and unambiguously state their opposition to direct or hidden Russian aggression on any country. Europe’s leaders have not yet taken any action to stop this abuse of peace - we call on them to place this issue firmly on the agenda NOW.
la pétition
Take action to stop the Russian Government's invasion on any country
Thanks to recent revelations, we can see how the conflict in Ukraine, which is right at the borders of the EU, is becoming more and more dangerous for everyone. Shooting down an airliner is not only a crime - it's an attack on our freedom.
For too long, Russian action in the Ukraine has been met with total ignorance from world leaders, still talking about democracy and peace. But this isn't the first time Russia has shown what it's capable of. Practically all former members of the Soviet Union have been exposed to aggression - Chechnya, Georgia and Ukraine are the best examples.
It's understandable that the EU National Governments and US Government cannot act rashly and expose their citizens to danger. But inaction is the real threat to world peace. If we continue to allow Russian aggression, we'll soon be back in the same situation as the war in the former Yugoslavia.
Tell Europe’s leaders to take action to stop the Russian Government's invasion on any country.
We, the undersigned, call on our Heads of Government to clearly and unambiguously state their opposition to direct or hidden Russian aggression on any country. Europe’s leaders have not yet taken any action to stop this abuse of peace - we call on them to place this issue firmly on the agenda NOW.
la pétition
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Je pense que les membres de l'UE vont bien se marrer quand ils vont voir arriver la pétition. Il est légèrement fantaisiste ce mec.
Tibo- Messages : 225
Date d'inscription : 07/05/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
A vrai dire et avec le peu de recul qu'on a, je trouve quand même que les sanctions progressives ont du bon.
Sinon dans le texte, ok pour la Georgie et l'Ukraine mais pourquoi la Tchétchénie ? C'est quand même en Russie à la base.
Sinon dans le texte, ok pour la Georgie et l'Ukraine mais pourquoi la Tchétchénie ? C'est quand même en Russie à la base.
Tibo- Messages : 225
Date d'inscription : 07/05/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Les sanctions ont été progressives parce que Vova ne fléchissait pas son opinion et il n'en change toujours pas.
Violents combats dans la nuit à Donetsk
Des explosions ont retenti dans la nuit de mardi à mercredi dans le district de Kievski, proche de l'aéroport de Donetsk, où de vifs échanges de tirs ont eu lieu entre troupes ukrainiennes et rebelles pro-russes.
A se demander s'il sait où il tire . . .
Un civil a été tué et cinq blessés en 24 heures dans des combats à Donetsk, bastion des séparatistes pro-russes dans l'est de l'Ukraine, a rapporté mercredi la mairie.
La situation était calme mercredi matin après les échanges d'artillerie qui se sont prolongés la veille toute la journée par intermittence à Donetsk et ont pris de l'ampleur vers 20H00, avec plusieurs tirs par minute, très audibles dans le centre, selon des journaliste de l'AFP.
Si globalement les combats sont devenus moins intenses depuis l'instauration du cessez-le-feu début septembre et à l'approche des législatives de dimanche en Ukraine, ils se poursuivent dans quelques poches de résistances comme l'aéroport de Donetsk où l'armée affirme avoir repoussé deux attaques rebelles mardi soir.
Depuis le lancement de l'opération militaire ukrainienne dans l'Est rebelle, le conflit a fait plus de 3700 morts, selon l'ONU.
20min.ch
Gaz ukrainien : la situation critique des habitants de Spartak
Des progrès, mais pas vraiment d’accord, une autre réunion prévue la semaine prochaine sous l‘égide de la Commission européenne… Le dossier du Gaz n’est pas encore résolu entre Kiev et Moscou.
Et pour le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniuk, en visite dans un camp d’entraînement de l’armée hier à Yavoriv, l’Union européenne doit faire plus pour aider Kiev à se défaire de l’emprise russe :
“Je vais vous dire le fond de ma pensée. Sincèrement, je pense que le président russe ne veut pas signer d’accord, l’objectif de Poutine est de paralyser l’Ukraine, de la geler. Et nous devons nous préparer au plus difficile des scénarios. A ce jour, nous disposons de 17 milliards de mètres cube de gaz. Si l’Union européenne nous reverse encore plus de gaz, sachant que nous recevons déjà 60 % de notre gaz grâce à cette reverse, alors ça nous facilitera énormément les choses pour survivre à l’hiver.”
Mais faut-il encore avoir accès au gaz… Le village de Spartak n’en a plus depuis 5 mois. L‘électricité aussi est coupée. Des cuisines communes de fortune ont été installées dans des tentes devant des immeubles. Et les habitants vivent dans la peur des bombardements. La bataille pour l’aéroport de Donetsk est tout près, trop proche.
“Il y a des bombardements toutes les nuits, 24h sur 24. Hier, ils ont tiré si fort que le sol a tremblé. Mais si nous quittons à notre tour le village, les autres vont perdre la foi. Sur 5 000 habitants à Spartak, on est plus que 400 environ à être restés.”
Ici pas de cessez-le-feu donc. Et l’ONG Human Rights Watch dénonce l’usage fait par l’armée ukrainienne et les séparatistes pro-russes de bombes à sous-munitions. Des chirurgiens de Donetsk ont notamment confirmé l’emploi d’obus contenant des fléchettes. Kiev a démenti ces accusations.
L’Ukraine, comme les États-Unis et la Russie, n’a pas signé en 2008 le traité d’interdiction des sous-munitions.
Copyright © 2014 euronews
Et les zozos n'ont rien signé du tout . . . et s'en donnent à coeur joie!!
Violents combats dans la nuit à Donetsk
Des explosions ont retenti dans la nuit de mardi à mercredi dans le district de Kievski, proche de l'aéroport de Donetsk, où de vifs échanges de tirs ont eu lieu entre troupes ukrainiennes et rebelles pro-russes.
A se demander s'il sait où il tire . . .
Un civil a été tué et cinq blessés en 24 heures dans des combats à Donetsk, bastion des séparatistes pro-russes dans l'est de l'Ukraine, a rapporté mercredi la mairie.
La situation était calme mercredi matin après les échanges d'artillerie qui se sont prolongés la veille toute la journée par intermittence à Donetsk et ont pris de l'ampleur vers 20H00, avec plusieurs tirs par minute, très audibles dans le centre, selon des journaliste de l'AFP.
Si globalement les combats sont devenus moins intenses depuis l'instauration du cessez-le-feu début septembre et à l'approche des législatives de dimanche en Ukraine, ils se poursuivent dans quelques poches de résistances comme l'aéroport de Donetsk où l'armée affirme avoir repoussé deux attaques rebelles mardi soir.
Depuis le lancement de l'opération militaire ukrainienne dans l'Est rebelle, le conflit a fait plus de 3700 morts, selon l'ONU.
20min.ch
Gaz ukrainien : la situation critique des habitants de Spartak
Des progrès, mais pas vraiment d’accord, une autre réunion prévue la semaine prochaine sous l‘égide de la Commission européenne… Le dossier du Gaz n’est pas encore résolu entre Kiev et Moscou.
Et pour le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniuk, en visite dans un camp d’entraînement de l’armée hier à Yavoriv, l’Union européenne doit faire plus pour aider Kiev à se défaire de l’emprise russe :
“Je vais vous dire le fond de ma pensée. Sincèrement, je pense que le président russe ne veut pas signer d’accord, l’objectif de Poutine est de paralyser l’Ukraine, de la geler. Et nous devons nous préparer au plus difficile des scénarios. A ce jour, nous disposons de 17 milliards de mètres cube de gaz. Si l’Union européenne nous reverse encore plus de gaz, sachant que nous recevons déjà 60 % de notre gaz grâce à cette reverse, alors ça nous facilitera énormément les choses pour survivre à l’hiver.”
Mais faut-il encore avoir accès au gaz… Le village de Spartak n’en a plus depuis 5 mois. L‘électricité aussi est coupée. Des cuisines communes de fortune ont été installées dans des tentes devant des immeubles. Et les habitants vivent dans la peur des bombardements. La bataille pour l’aéroport de Donetsk est tout près, trop proche.
“Il y a des bombardements toutes les nuits, 24h sur 24. Hier, ils ont tiré si fort que le sol a tremblé. Mais si nous quittons à notre tour le village, les autres vont perdre la foi. Sur 5 000 habitants à Spartak, on est plus que 400 environ à être restés.”
Ici pas de cessez-le-feu donc. Et l’ONG Human Rights Watch dénonce l’usage fait par l’armée ukrainienne et les séparatistes pro-russes de bombes à sous-munitions. Des chirurgiens de Donetsk ont notamment confirmé l’emploi d’obus contenant des fléchettes. Kiev a démenti ces accusations.
L’Ukraine, comme les États-Unis et la Russie, n’a pas signé en 2008 le traité d’interdiction des sous-munitions.
Copyright © 2014 euronews
Et les zozos n'ont rien signé du tout . . . et s'en donnent à coeur joie!!
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Concernant les armes à sous-munitions, l'Ukraine n'en a pas utilisé.
Rapport de l'OSCE:
Et:
Bad luck: The cluster bombs that were shown were produced in 2013 in Russia and never imported to Ukraine since 1991.
OnlineMagazin
Rapport de l'OSCE:
Et:
Bad luck: The cluster bombs that were shown were produced in 2013 in Russia and never imported to Ukraine since 1991.
OnlineMagazin
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Matt a écrit:Les sanctions ont été progressives parce que Vova ne fléchissait pas son opinion et il n'en change toujours pas.
Mais on a vu que ça faisait de plus en plus réfléchir à Moscou.
Matt a écrit:Bad luck: The cluster bombs that were shown were produced in 2013 in Russia and never imported to Ukraine since 1991.
Bonne nouvelle. Si ça se confirme, Human Rights Watch feraient bien de vérifier leurs sources.
Tibo- Messages : 225
Date d'inscription : 07/05/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
C'est confirmé, même par l'OSCE qui rapporte que ces armes ont été utilisée par les zozos pour discréditer l'armée ukrainienne (dernière ligne du rapport).
Re: L'invasion Russe en Ukraine
La dernière phrase vient du ministère ukrainien des affaires étrangères mais pas de l'OSCE. Cela dit, c'est limite de la part de HRW de croire sur parole un résident à Donetsk, tout chirurgien qu'il est, sans preuve (quand bien même il montrerait des fléchettes de ce type d'arme, ça ne démontre pas de l'origine des tirs).
Tibo- Messages : 225
Date d'inscription : 07/05/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
HRW c'est une équipe de zozos sans cervelle !
Krispoluk- Messages : 9785
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
La Russie en fait tellement ses choux gras, que je me demande si ce n'est pas une "équipe russe" qui s'en est chargé.
Dans le même ordre d'idée, la Russie va fournir des drone à l'OSCE pour "surveiller" le cessez-le-feu . . . alors qu'elle est partie prenante dans l'affaire.
Cfr les photos d'équipe de chars russe transformé, que j'ai posté le 3 octobre:
Dans le même ordre d'idée, la Russie va fournir des drone à l'OSCE pour "surveiller" le cessez-le-feu . . . alors qu'elle est partie prenante dans l'affaire.
Cfr les photos d'équipe de chars russe transformé, que j'ai posté le 3 octobre:
Matt a écrit:Toujours à propos des russes en Ukraine:
Très étrangement, des zozos de "LNR" deviennent subitement des "gardiens de la paix" russes:
Comme sur euronews, "no comment"!!
ОБОЗРЕВАТЕЛЬ
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Les rôles sont inversé, c'est Strelkov qui averti "Strelkov warns about Ukraine defending itself & kicking Russia arses out "
Toujours avec sa tête de c . . .
raging.me
Toujours avec sa tête de c . . .
raging.me
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Matt a écrit:Les rôles sont inversé, c'est Strelkov qui averti "Strelkov warns about Ukraine defending itself & kicking Russia arses out "
Toujours avec sa tête de c . . .
raging.me
T'es dur Matt : "Toujours avec sa tête de c.."
Comment veux-tu qu'il ait une tête différente, recruté par Poutine et fêtant tout les jours la "victoire de la DNR" en s'enfilant 7 ou 8 "sto-gram" avec ses potes
Alors les gars j'ai peut-être recruté une nouvelle intervenante pour le forum, une jeune ukrainienne de 31 ans qui écrit parfaitement le français, qui me paraît très intelligente et sensée.
Alors je suis encore en train de la "tester" avant de la balancer "dans la cage aux fauves"...
Non !!! Quand je dis "tester" c'est intellectuellement et moralement, bande de nazes
A bientôt peut-être....
Kris
Krispoluk- Messages : 9785
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Cela ne coince pas qu'avec le gaz. Voici la dernière information qui constitue un signal objectif de la crispation des relations entre la Russie et l'Ukraine :
La Russie interdit l'importation de fruits et légumes d'Ukraine
(Belga) L'agence sanitaire russe, Rosselkhoznadzor, a décrété mardi dans un communiqué une "restriction temporaire" sur les importations de produits végétaux en provenance d'Ukraine pour parer à un éventuel contournement de l'embargo décrété par Moscou en août sur les produits alimentaires européens via un transit par ce pays. L'agence sanitaire n'a cependant pas précisé d'échéance exacte concernant les restrictions.
"Une brusque hausse des livraisons des produits végétaux en provenance d'Ukraine, souvent sans étiquettes ou avec des étiquettes enlevées à dessein, prouve leur origine non-ukrainienne", a justifié l'agence Rosselkhoznadzor.
Il s'agit, selon elle, "de produits européens frappés par les sanctions russes", soit l'interdiction d'importation de la plupart des produits alimentaires en provenance des pays de l'Union européenne, décidée en août par Moscou en réponse aux sanctions occidentales prises à son encontre.
L'agence sanitaire dénonce également depuis plusieurs semaines des importations illégales de viande de porc ou encore de produits laitiers "non conformes" en provenance d'Ukraine vers la Crimée.
La Russie avait étendu lundi son embargo sur les produits alimentaires européens aux abats, farines animales, produits dérivés bovins, porcins et issus de la volaille. Cet embargo, d'une durée d'un an, avait fait suite à une vague d'interdictions de produits alimentaires par Rosselkhoznadzor sous des prétextes sanitaires et de "protection des consommateurs".
L'Ukraine s'était déjà vu interdire d'exporter en Russie pommes de terre, soja, jus, conserves, lait, fromage et autres produits issus de l'agriculture à cause de la "présence de résidus d'antibiotiques" et d'"infractions en matière d'étiquetage". (Belga)
La Russie interdit l'importation de fruits et légumes d'Ukraine
(Belga) L'agence sanitaire russe, Rosselkhoznadzor, a décrété mardi dans un communiqué une "restriction temporaire" sur les importations de produits végétaux en provenance d'Ukraine pour parer à un éventuel contournement de l'embargo décrété par Moscou en août sur les produits alimentaires européens via un transit par ce pays. L'agence sanitaire n'a cependant pas précisé d'échéance exacte concernant les restrictions.
"Une brusque hausse des livraisons des produits végétaux en provenance d'Ukraine, souvent sans étiquettes ou avec des étiquettes enlevées à dessein, prouve leur origine non-ukrainienne", a justifié l'agence Rosselkhoznadzor.
Il s'agit, selon elle, "de produits européens frappés par les sanctions russes", soit l'interdiction d'importation de la plupart des produits alimentaires en provenance des pays de l'Union européenne, décidée en août par Moscou en réponse aux sanctions occidentales prises à son encontre.
L'agence sanitaire dénonce également depuis plusieurs semaines des importations illégales de viande de porc ou encore de produits laitiers "non conformes" en provenance d'Ukraine vers la Crimée.
La Russie avait étendu lundi son embargo sur les produits alimentaires européens aux abats, farines animales, produits dérivés bovins, porcins et issus de la volaille. Cet embargo, d'une durée d'un an, avait fait suite à une vague d'interdictions de produits alimentaires par Rosselkhoznadzor sous des prétextes sanitaires et de "protection des consommateurs".
L'Ukraine s'était déjà vu interdire d'exporter en Russie pommes de terre, soja, jus, conserves, lait, fromage et autres produits issus de l'agriculture à cause de la "présence de résidus d'antibiotiques" et d'"infractions en matière d'étiquetage". (Belga)
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: L'invasion Russe en Ukraine
S'ils continuent dans cette voie, bientôt ils vont interdire l'importation de neurones de l'Ouest, ça peut nuire à la santé du russe de base . . .
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Matt a écrit:S'ils continuent dans cette voie, bientôt ils vont interdire l'importation de neurones de l'Ouest, ça peut nuire à la santé du russe de base . . .
Krispoluk- Messages : 9785
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
La réalité vécue:
Ukraine: une centaine de personnes depuis 4 mois dans un abri à Donetsk
Un petit garçon sort le 23 octobre 2014 d'un abri où une centaine de personnes sont réfugiées à Donetsk où les combats font rage entre rebelles prorusses et forces ukrainiennes
"Je suis depuis quatre mois dans cet abri. Et dès que je sors, je risque de me faire tuer par un obus..." Svetlana, 53 ans, vit dans un quartier de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, où les combats d'artillerie sont quotidiens entre rebelles prorusses et forces ukrainiennes.
L'entrée de l'abri est une petite cabane en bois, en face d'une mine de charbon, avec une inscription indiquant: "Abri de la défense civile". Quelques mètres plus bas, derrière de lourdes portes blindées, une centaine de personnes, dont une majorité de femmes, vivent ensemble pour la plupart depuis trois ou quatre mois.
Des lits de fortune ont été aménagés sur des bancs, recouverts de couvertures. Des vêtements sont accrochés au mur, et quelques jouets, une peluche et un ballon de football permettent d'occuper la quinzaine d'enfants qui vivent dans cet abri de deux grandes pièces, construit à l'époque stalinienne, en 1937.
- Comme en prison -
"On est ici comme en prison. Certains ont les nerfs qui lâchent", souligne Svetlana, qui est accompagnée de son petit-fils Alexandre, un bambin blond et souriant d'un an et sept mois.
"Il y a maintenant 96 personnes dans cet abri. Au début nous étions 250. Ceux qui ont pu, ceux qui avaient de l'argent, ont quitté Donetsk", raconte Irina, 49 ans, dont le magasin a brûlé après avoir été touché par les bombardements. "J'ai tout perdu, mon mari travaille dans une mine, mais elle est fermée. Nous vivons de l'aide humanitaire", explique-t-elle.
Une des pièces de l'abri à Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, dans lequel une centaine de personnes sont réfugiées le 23 octobre 2014 pour fuir les combats entre rebelles prorusses et forces ukrainiennes
Irina vit elle aussi dans cet abri depuis quatre mois, avec son mari, sa fille et son petit-fils de 7 ans. "Deux fois, nous avons voulu retourner dans notre maison pour prendre des affaires. A chaque fois, nous avons été pris sous les bombardements. Deux femmes qui n'ont pas eu le temps d'arriver jusqu'à l'abri ont été tuées sous les yeux de mon petit-fils", raconte Irina.
- Venus ici pour échapper à la mort -
"On ne peut pas revenir chez nous. La cave n'est pas assez solide. Ici aussi on bombarde tous les jours, mais nous sommes à l'abri. Nous sommes venus ici pour échapper à la mort", poursuit-elle.
Alors que tous vivent dans une totale promiscuité, certains ont du mal à se contrôler et les nerfs lâchent parfois. "C'est difficile pour tout le monde. Nous avons une grand-mère de 87 ans et des enfants en bas âge. Personne ne sait en se réveillant s'il sera vivant en fin de journée", dit Svetlana en essayant de calmer une voisine qui s'indigne bruyamment d'être "enfermée dans une cage sans savoir combien de temps cela va encore durer".
"Certains enfants ont moins peur qu'avant. Ils se sont habitués. Ils considèrent les bombardements comme quelque chose de normal. Mais ils veulent sortir, et c'est dangereux. Hier, nous avions à peine commencé une partie de football avec les enfants que les bombardements ont repris", raconte Valentina Filipovna, 67 ans, qui surveille le coloriage de trois enfants sagement installés autour d'une table.
Entre les bombardements, une femme fait la cuisine le 23 octobre 2014 près d'un abri à Donetsk où une centaine de personnes sont réfugiées pour fuir les combats entre rebelles prorusses et forces ukrainiennes
Derrière l'abri, quelques femmes emmitouflées font la cuisine sur un feu de camp en profitant d'une accalmie passagère et sans prêter attention aux tirs d'artillerie dans le lointain. A côté, du linge sèche, accroché sur des fils tendus entre les arbres.
"Nous avons de l'eau froide. Nous la chauffons dans des bouilloires quand nous avons de l'électricité", explique Svetlana qui s'inquiète comme les autres de l'approche de l'hiver.
- Plus d'un mois sans électricité -
Alors que la température descend actuellement en-dessous de zéro la nuit et ne dépasse pas 8 degrés dans la journée, il n'y a pas de chauffage dans l'abri. La seule possibilité est un chauffage électrique.
"Les bombardements endommagent souvent les lignes électriques. C'est comme ça que nous avons vécu plus d'un mois sans électricité. Nous nous éclairions avec des lampes de mineurs et avec des bougies", se souvient Svetlana.
Autour de l'abri, une dizaine de soldats rebelles gardent le secteur, déserté par ses habitants, où de nombreuses maisons ont été détruites.
"L'artillerie ukrainienne est à environ 2 km d'ici. Ils tirent avec des chars, des mortiers, de l'artillerie", affirme Alexeï, un rebelle d'une trentaine d'années.
L'hiver sera dur pour les combattants? "Surtout pour les Ukrainiens! Nous sommes chez nous, en ville, eux sont en pleine nature", se réconforte Alexeï.
lechorepublicain.fr
Donetsk, le difficile retour des réfugiés
VIDÉO | Les Ukrainiens s’apprêtent dimanche à voter pour élire une nouvelle assemblée, en remplacement des députés élus en 2012 sous Viktor Ianoukovitch. Une page se tourne, mais personne n’ignore que 2,5 millions d’habitants seront privés de vote : dans les zones séparatistes de l’Est, les rebelles interdisent le scrutin. A Donetsk, 350.000 personnes avaient fui ; certains reviennent.
La gare routière de Dniepropetrovsk, au lever du soleil. Déjà fatigués par un périple de deux jours en train, Elena, 39 ans, et Serguei, 45 ans, montent avec leurs deux enfants dans un bus bondé, pour un trajet de sept heures. Direction Donetsk, leur ville, qu’ils ont quittée il y a quatre mois. Ils avaient trouvé refuge chez leur famille, à 1.500 kilomètres, à Saint-Pétersbourg.
"On est parti pour fuir la violence. Mais jamais on n'aurait pensé que ça pouvait durer si longtemps. Pas de travail, plus d’argent ici, c’est pour ça qu’on est allés passer toutes ces semaines en Russie. On rentre maintenant parce que c’est la rentrée à la fac pour notre fille aînée. L’école a repris aussi pour notre garçon de 10 ans", explique Elena. "On va essayer de reprendre une vie la plus normale possible, mais on est hantés par cette guerre qui nous fait souffrir. On verra bien la situation sur place. Et si ça redevient trop agité, alors on prendra toutes nos affaires, on abandonnera notre appartement et on repartira définitivement en Russie, et cette fois on emmènera les parents", ajoute Serguei.
Un calme fragile. En montant dans l’escalier de l’immeuble, on découvre des vitres brisées, à cause de l’énorme explosion survenue lundi dans une usine de munitions. L’explosion a été ressentie plus de 20 kilomètres à la ronde. L’usine de meubles pour laquelle travaillait Serguei et Elena en tant qu’ouvrier et couturière a elle aussi été en partie détruite par les obus. Elena sait que la vie va être difficile.
Pour ajouter aux difficultés, le pouvoir central, à Kiev, a depuis le mois de juillet cessé de verser leurs allocations aux habitants de Donetsk. L’aide médicale mensuelle de 100 euros que la famille touchait pour Slava, le fils handicapé, s’est donc envolée ! Envolées aussi : les pensions de retraite des grands-parents. Un coup dur que Ludmila la grand-mère a du mal à encaisser. "Heureusement qu’on a la distribution d’aide alimentaire tous les 15 jours organisée par Rinhat Akhmetov, l’oligarque local. Dedans, il y a notamment un kilo de riz, un kilo de sarazin, un litre d’huile. Mais on ne la reçoit que parce qu’on a plus de 65 ans. Ceux qui n’ont pas 65 ans doivent survivre comme ils peuvent", raconte la vieille dame.
Elena et Serguei repensent à leur vie telle qu’elle était il y a un an à cette même époque, et cela les rend amers. "L’Ukraine unie n’existera plus jamais. On aimerait, mais c’est impossible de revenir en arrière. Aujourd’hui on nous traite de séparatistes, alors que dans ce conflit, on est pris en otage !", s’agace Elena. Encore un ton au-dessus, Serguei tempête : "On est fatigués des uns et des autres. Ils ont cassé en quelques mois tout ce qui avait été construit en 20 ans d’indépendance. Ils sont tous coupables. Les politiciens ukrainiens nous ont abandonnés et les Russes, eux, semblent incapables de nous soutenir !"
Echapper aux violences, survivre, envisager un nouvel exode : voilà les préoccupations d’Elena et Serguei. Quand on leur demande ce qu’ils pensent des législatives de dimanche prochain, cela leur paraît dérisoire. De toute façon, à Donetsk, les séparatistes interdisent la tenue du scrutin.
par Mathilde Lemaire, Gilles Gallinaro
franceinfo.fr
Le drone de l’OSCE arrive en Ukraine
La mission de surveillance spéciale de l’OSCE en Ukraine (SMM) a fait, ce jeudi (23 octobre), le premier essai en vol d’un drone non armé, de fabrication autrichienne, Camcopter S-100 près de Mariupol en Ukraine orientale. Vendredi, si le temps le permet, auront lieu des vols opérationnels de routine. Au départ, et jusqu’à nouvel ordre, le drone volera sur la zone sud de Donetsk vers la mer d’Azov, vers l’est jusqu’à la frontière russo-ukrainienne et à l’ouest vers la ligne de contact. C’est l’OSCE qui a passé un contrat directement avec Schiebel le fabricant du drone, pour lui fournir, le transporter et l’entretenir.
L’intérêt du drone est évident dans cette mission d’observation. Pouvoir aller, sans risque, là où les observateurs ne peuvent pas aller et, comme on le précise à l’OSCE, « collecter des informations complémentaires sur le suivi de la situation générale de la sécurité en Ukraine ». Le drone pourra également être utilisé pour suivre la mise en œuvre des accords de Minsk des 5 et 19 septembre, tels le retrait des troupes et des armes lourdes. Mais pas question de remplacer les observateurs à terre. « Les drones vont compléter ce que nos moniteurs observent sur le terrain, qui sera toujours notre principale source de collecte de l’information » explique l’ambassadeur chef des observateurs, Ertugrul Apakan.
bruxelles2.eu
Ukraine: une centaine de personnes depuis 4 mois dans un abri à Donetsk
Un petit garçon sort le 23 octobre 2014 d'un abri où une centaine de personnes sont réfugiées à Donetsk où les combats font rage entre rebelles prorusses et forces ukrainiennes
"Je suis depuis quatre mois dans cet abri. Et dès que je sors, je risque de me faire tuer par un obus..." Svetlana, 53 ans, vit dans un quartier de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, où les combats d'artillerie sont quotidiens entre rebelles prorusses et forces ukrainiennes.
L'entrée de l'abri est une petite cabane en bois, en face d'une mine de charbon, avec une inscription indiquant: "Abri de la défense civile". Quelques mètres plus bas, derrière de lourdes portes blindées, une centaine de personnes, dont une majorité de femmes, vivent ensemble pour la plupart depuis trois ou quatre mois.
Des lits de fortune ont été aménagés sur des bancs, recouverts de couvertures. Des vêtements sont accrochés au mur, et quelques jouets, une peluche et un ballon de football permettent d'occuper la quinzaine d'enfants qui vivent dans cet abri de deux grandes pièces, construit à l'époque stalinienne, en 1937.
- Comme en prison -
"On est ici comme en prison. Certains ont les nerfs qui lâchent", souligne Svetlana, qui est accompagnée de son petit-fils Alexandre, un bambin blond et souriant d'un an et sept mois.
"Il y a maintenant 96 personnes dans cet abri. Au début nous étions 250. Ceux qui ont pu, ceux qui avaient de l'argent, ont quitté Donetsk", raconte Irina, 49 ans, dont le magasin a brûlé après avoir été touché par les bombardements. "J'ai tout perdu, mon mari travaille dans une mine, mais elle est fermée. Nous vivons de l'aide humanitaire", explique-t-elle.
Une des pièces de l'abri à Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, dans lequel une centaine de personnes sont réfugiées le 23 octobre 2014 pour fuir les combats entre rebelles prorusses et forces ukrainiennes
Irina vit elle aussi dans cet abri depuis quatre mois, avec son mari, sa fille et son petit-fils de 7 ans. "Deux fois, nous avons voulu retourner dans notre maison pour prendre des affaires. A chaque fois, nous avons été pris sous les bombardements. Deux femmes qui n'ont pas eu le temps d'arriver jusqu'à l'abri ont été tuées sous les yeux de mon petit-fils", raconte Irina.
- Venus ici pour échapper à la mort -
"On ne peut pas revenir chez nous. La cave n'est pas assez solide. Ici aussi on bombarde tous les jours, mais nous sommes à l'abri. Nous sommes venus ici pour échapper à la mort", poursuit-elle.
Alors que tous vivent dans une totale promiscuité, certains ont du mal à se contrôler et les nerfs lâchent parfois. "C'est difficile pour tout le monde. Nous avons une grand-mère de 87 ans et des enfants en bas âge. Personne ne sait en se réveillant s'il sera vivant en fin de journée", dit Svetlana en essayant de calmer une voisine qui s'indigne bruyamment d'être "enfermée dans une cage sans savoir combien de temps cela va encore durer".
"Certains enfants ont moins peur qu'avant. Ils se sont habitués. Ils considèrent les bombardements comme quelque chose de normal. Mais ils veulent sortir, et c'est dangereux. Hier, nous avions à peine commencé une partie de football avec les enfants que les bombardements ont repris", raconte Valentina Filipovna, 67 ans, qui surveille le coloriage de trois enfants sagement installés autour d'une table.
Entre les bombardements, une femme fait la cuisine le 23 octobre 2014 près d'un abri à Donetsk où une centaine de personnes sont réfugiées pour fuir les combats entre rebelles prorusses et forces ukrainiennes
Derrière l'abri, quelques femmes emmitouflées font la cuisine sur un feu de camp en profitant d'une accalmie passagère et sans prêter attention aux tirs d'artillerie dans le lointain. A côté, du linge sèche, accroché sur des fils tendus entre les arbres.
"Nous avons de l'eau froide. Nous la chauffons dans des bouilloires quand nous avons de l'électricité", explique Svetlana qui s'inquiète comme les autres de l'approche de l'hiver.
- Plus d'un mois sans électricité -
Alors que la température descend actuellement en-dessous de zéro la nuit et ne dépasse pas 8 degrés dans la journée, il n'y a pas de chauffage dans l'abri. La seule possibilité est un chauffage électrique.
"Les bombardements endommagent souvent les lignes électriques. C'est comme ça que nous avons vécu plus d'un mois sans électricité. Nous nous éclairions avec des lampes de mineurs et avec des bougies", se souvient Svetlana.
Autour de l'abri, une dizaine de soldats rebelles gardent le secteur, déserté par ses habitants, où de nombreuses maisons ont été détruites.
"L'artillerie ukrainienne est à environ 2 km d'ici. Ils tirent avec des chars, des mortiers, de l'artillerie", affirme Alexeï, un rebelle d'une trentaine d'années.
L'hiver sera dur pour les combattants? "Surtout pour les Ukrainiens! Nous sommes chez nous, en ville, eux sont en pleine nature", se réconforte Alexeï.
lechorepublicain.fr
Donetsk, le difficile retour des réfugiés
VIDÉO | Les Ukrainiens s’apprêtent dimanche à voter pour élire une nouvelle assemblée, en remplacement des députés élus en 2012 sous Viktor Ianoukovitch. Une page se tourne, mais personne n’ignore que 2,5 millions d’habitants seront privés de vote : dans les zones séparatistes de l’Est, les rebelles interdisent le scrutin. A Donetsk, 350.000 personnes avaient fui ; certains reviennent.
La gare routière de Dniepropetrovsk, au lever du soleil. Déjà fatigués par un périple de deux jours en train, Elena, 39 ans, et Serguei, 45 ans, montent avec leurs deux enfants dans un bus bondé, pour un trajet de sept heures. Direction Donetsk, leur ville, qu’ils ont quittée il y a quatre mois. Ils avaient trouvé refuge chez leur famille, à 1.500 kilomètres, à Saint-Pétersbourg.
"On est parti pour fuir la violence. Mais jamais on n'aurait pensé que ça pouvait durer si longtemps. Pas de travail, plus d’argent ici, c’est pour ça qu’on est allés passer toutes ces semaines en Russie. On rentre maintenant parce que c’est la rentrée à la fac pour notre fille aînée. L’école a repris aussi pour notre garçon de 10 ans", explique Elena. "On va essayer de reprendre une vie la plus normale possible, mais on est hantés par cette guerre qui nous fait souffrir. On verra bien la situation sur place. Et si ça redevient trop agité, alors on prendra toutes nos affaires, on abandonnera notre appartement et on repartira définitivement en Russie, et cette fois on emmènera les parents", ajoute Serguei.
L'angoisse au passage des barrages
Sur les derniers kilomètres du trajet, petite montée d’angoisse pour la famille : il faut passer cinq barrages avant Donetsk, ceux de l’armée ukrainienne, puis ceux des séparatistes qui tiennent la ville. Arrivé enfin au pied de l’appartement familial, tout le monde relâche la pression. Il y a l’accueil des grands-parents, très émus. Il y a le chien, super excité. Julia, la fille aînée de 19 ans savoure ces retrouvailles. "Je suis très contente de revenir malgré les combats qui continuent. Je suis ravie de rentrer à la maison. C’est là que je suis née et j’ai le sentiment.que c’est là je dois vivre. J’ai de l’espoir. Je veux y croire. Il faut juste que l’armée ukrainienne cesse son offensive. Peut-être que si j’entends des explosions j’aurai peur, mais pour l’instant j’ai l’impression que c’est calme", confie la jeune fille.Un calme fragile. En montant dans l’escalier de l’immeuble, on découvre des vitres brisées, à cause de l’énorme explosion survenue lundi dans une usine de munitions. L’explosion a été ressentie plus de 20 kilomètres à la ronde. L’usine de meubles pour laquelle travaillait Serguei et Elena en tant qu’ouvrier et couturière a elle aussi été en partie détruite par les obus. Elena sait que la vie va être difficile.
Kiev a suspendu les allocations
"On va forcément moins sortir, être plus vigilants. On ne retournera pas à l’usine où on travaillait car elle est près de l’aéroport au milieu des combats. Ca nous fait trop peur. Pour ce qui est des dépenses, on se serre déjà la ceinture. On a utilisé nos dernières économies pour ce voyage, on a même dû emprunter. Pour la nourriture, on ne va pas priver nos enfants. C’est nous deux qui allons nous priver. Par exemple on ne mangera plus de viande, seulement du corned beef avec des pâtes", dit Elena consciente que sa vie ici va être difficile au quotidien.Pour ajouter aux difficultés, le pouvoir central, à Kiev, a depuis le mois de juillet cessé de verser leurs allocations aux habitants de Donetsk. L’aide médicale mensuelle de 100 euros que la famille touchait pour Slava, le fils handicapé, s’est donc envolée ! Envolées aussi : les pensions de retraite des grands-parents. Un coup dur que Ludmila la grand-mère a du mal à encaisser. "Heureusement qu’on a la distribution d’aide alimentaire tous les 15 jours organisée par Rinhat Akhmetov, l’oligarque local. Dedans, il y a notamment un kilo de riz, un kilo de sarazin, un litre d’huile. Mais on ne la reçoit que parce qu’on a plus de 65 ans. Ceux qui n’ont pas 65 ans doivent survivre comme ils peuvent", raconte la vieille dame.
"Ils sont tous coupables"
Dans la ville, la plupart des magasins restent fermés. Les clients font la queue devant les banques. Certains habitants ont des problèmes de chauffage, d’eau courante, alors qu’on enregistre cette semaine les premières températures négatives.Elena et Serguei repensent à leur vie telle qu’elle était il y a un an à cette même époque, et cela les rend amers. "L’Ukraine unie n’existera plus jamais. On aimerait, mais c’est impossible de revenir en arrière. Aujourd’hui on nous traite de séparatistes, alors que dans ce conflit, on est pris en otage !", s’agace Elena. Encore un ton au-dessus, Serguei tempête : "On est fatigués des uns et des autres. Ils ont cassé en quelques mois tout ce qui avait été construit en 20 ans d’indépendance. Ils sont tous coupables. Les politiciens ukrainiens nous ont abandonnés et les Russes, eux, semblent incapables de nous soutenir !"
Echapper aux violences, survivre, envisager un nouvel exode : voilà les préoccupations d’Elena et Serguei. Quand on leur demande ce qu’ils pensent des législatives de dimanche prochain, cela leur paraît dérisoire. De toute façon, à Donetsk, les séparatistes interdisent la tenue du scrutin.
par Mathilde Lemaire, Gilles Gallinaro
franceinfo.fr
Le drone de l’OSCE arrive en Ukraine
La mission de surveillance spéciale de l’OSCE en Ukraine (SMM) a fait, ce jeudi (23 octobre), le premier essai en vol d’un drone non armé, de fabrication autrichienne, Camcopter S-100 près de Mariupol en Ukraine orientale. Vendredi, si le temps le permet, auront lieu des vols opérationnels de routine. Au départ, et jusqu’à nouvel ordre, le drone volera sur la zone sud de Donetsk vers la mer d’Azov, vers l’est jusqu’à la frontière russo-ukrainienne et à l’ouest vers la ligne de contact. C’est l’OSCE qui a passé un contrat directement avec Schiebel le fabricant du drone, pour lui fournir, le transporter et l’entretenir.
L’intérêt du drone est évident dans cette mission d’observation. Pouvoir aller, sans risque, là où les observateurs ne peuvent pas aller et, comme on le précise à l’OSCE, « collecter des informations complémentaires sur le suivi de la situation générale de la sécurité en Ukraine ». Le drone pourra également être utilisé pour suivre la mise en œuvre des accords de Minsk des 5 et 19 septembre, tels le retrait des troupes et des armes lourdes. Mais pas question de remplacer les observateurs à terre. « Les drones vont compléter ce que nos moniteurs observent sur le terrain, qui sera toujours notre principale source de collecte de l’information » explique l’ambassadeur chef des observateurs, Ertugrul Apakan.
bruxelles2.eu
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Merci d avoir publier ce document 24/10 9h 32 assez réaliste et proche des informations que je recois de la bas
richard- Messages : 2303
Date d'inscription : 01/01/2010
Age : 69
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ca correspond aussi à ce que Tarkan reçois . . .
No comment, il est grand temps que tout ça s'arrête!!
Le président ne manque pas de bonne volonté, mais ce n'est pas suffisant.
A ce propos:
Марина відвідала Центр соціальної реабілітації дітей-інвалідів у Броварах і переконалася, що опалення вже включили.
Петро Порошенко
No comment, il est grand temps que tout ça s'arrête!!
Le président ne manque pas de bonne volonté, mais ce n'est pas suffisant.
A ce propos:
Марина відвідала Центр соціальної реабілітації дітей-інвалідів у Броварах і переконалася, що опалення вже включили.
Петро Порошенко
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Pour se faire une idée de l'intérieur de l'aéroport de Donetsk:
Pas besoin de commentaire . . .
Pas besoin de commentaire . . .
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Voilà comment les zozos attaquent (en ce moment même):
Kyivskyi Avenue#Donetsk blocked & machine guns,mortars being set up on buildings nearby
Kyivskyi Avenue
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Des journalistes occidentaux ont trouvé en Ukraine des chars et missiles russes
Les journalistes de Reuters ont découverts dans la zone de combats dans l'est de l'Ukraine deux chars d'assaut brûlés que des experts indépendants avaient identifié comme pouvant être russes.
Ils affirment que ces chars n'ont jamais été exportés de la Russie, qu'ils n'étaient pas en dotation dans l'armée ukrainienne c'est pourquoi les miliciens ne pouvaient pas s'en emparer.
Le matériel de guerre a été découvert non loin du village de Gorbatenko à 40 km de Donetsk. Les journalistes auraient également trouvé des missiles antichars Kornet, 124 rations de combat et 50 bouteilles d'eau minérale vides avec des étiquettes russes.
En août 10 paras russes ayant franchi accidentellement la frontière ont été interpellés en Ukraine. Ensuite ils ont été rapatriés.
Non, c'est pas vrai, LA nouvelle!!
Plus sérieusement:
Plus de 824 000 déplacés depuis le début du conflit ukrainien
Des déplacés ukrainiens, près des convois humanitaires russes, le 13 septembre. | AFP/SERGEI VENYAVSKY
Plus de 824 000 personnes ont été forcées de fuir leur foyer en Ukraine, en raison du conflit qui y sévit depuis le début de l'année, a annoncé vendredi 24 octobre le Haut-Commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR).
Au moins 430 000 personnes ont été déplacées à l'intérieur du pays, 387 000 ont fui en Russie, 6 600 ont demandé l'asile dans l'Union européenne et 581 en Biélorussie.
« Le HCR cherche à aider les plus vulnérables alors que l'Ukraine en crise est confrontée à son premier hiver, a indiqué l'agence humanitaire. Des combats incessants dans l'est du pays, qui ont causé l'effondrement des services de base, poussent de plus en plus de gens à quitter leur foyer. »
ELECTIONS DIMANCHE
Près de 95 % des personnes déplacées en Ukraine viennent de l'est du pays. Selon le HCR, une aide humanitaire est particulièrement nécessaire dans les régions de Donetsk, de Kharkiv et de Kiev.
Dimanche, les Ukrainiens seront appelés aux urnes pour des législatives anticipées. Pour la première fois de l'histoire de l'Ukraine post-soviétique, le Parlement devrait être largement dominé par les pro-occidentaux en raison de la montée des sentiments antirusses. Mais aussi parce que 5 millions des 36,5 millions d'électeurs ne pourront pas voter, vivant en Crimée et dans les zones rebelles du Donbass, traditionnellement prorusses.
Les journalistes de Reuters ont découverts dans la zone de combats dans l'est de l'Ukraine deux chars d'assaut brûlés que des experts indépendants avaient identifié comme pouvant être russes.
Ils affirment que ces chars n'ont jamais été exportés de la Russie, qu'ils n'étaient pas en dotation dans l'armée ukrainienne c'est pourquoi les miliciens ne pouvaient pas s'en emparer.
Le matériel de guerre a été découvert non loin du village de Gorbatenko à 40 km de Donetsk. Les journalistes auraient également trouvé des missiles antichars Kornet, 124 rations de combat et 50 bouteilles d'eau minérale vides avec des étiquettes russes.
En août 10 paras russes ayant franchi accidentellement la frontière ont été interpellés en Ukraine. Ensuite ils ont été rapatriés.
Non, c'est pas vrai, LA nouvelle!!
Plus sérieusement:
Plus de 824 000 déplacés depuis le début du conflit ukrainien
Des déplacés ukrainiens, près des convois humanitaires russes, le 13 septembre. | AFP/SERGEI VENYAVSKY
Plus de 824 000 personnes ont été forcées de fuir leur foyer en Ukraine, en raison du conflit qui y sévit depuis le début de l'année, a annoncé vendredi 24 octobre le Haut-Commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR).
Au moins 430 000 personnes ont été déplacées à l'intérieur du pays, 387 000 ont fui en Russie, 6 600 ont demandé l'asile dans l'Union européenne et 581 en Biélorussie.
« Le HCR cherche à aider les plus vulnérables alors que l'Ukraine en crise est confrontée à son premier hiver, a indiqué l'agence humanitaire. Des combats incessants dans l'est du pays, qui ont causé l'effondrement des services de base, poussent de plus en plus de gens à quitter leur foyer. »
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Près de 95 % des personnes déplacées en Ukraine viennent de l'est du pays. Selon le HCR, une aide humanitaire est particulièrement nécessaire dans les régions de Donetsk, de Kharkiv et de Kiev.
Dimanche, les Ukrainiens seront appelés aux urnes pour des législatives anticipées. Pour la première fois de l'histoire de l'Ukraine post-soviétique, le Parlement devrait être largement dominé par les pro-occidentaux en raison de la montée des sentiments antirusses. Mais aussi parce que 5 millions des 36,5 millions d'électeurs ne pourront pas voter, vivant en Crimée et dans les zones rebelles du Donbass, traditionnellement prorusses.
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