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En Syrie

Jeu 1 Oct - 12:37 par Александр

Vladimir Poutine prêt à rencontrer Obama à l’ONU

Vladimir Poutine se dit ouvert au pourparler avec Barack Obama. Une déclaration qui renvoie la balle dans le camp américain.

Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin l’a annoncé. "Le président Vladimir Poutine est toujours ouvert au dialogue, d’autant plus avec son collègue, le président Obama (…) [mais il] n’y a pas encore d’accord [pour une telle rencontre]. Il y a une volonté (de dialogue) de la part de la Russie et cette volonté subsiste", a-t-il dit. Cette déclaration entre dans le cadre de la venue du président russe sur le sol américain à la fin septembre en vue de se rendre au siège de l’ONU pour assister à l’Assemblée générale qui réunit tous les chefs d’Etat du monde entier.


Le chef de la diplomatie russe a déjà dit à plusieurs reprises que Vladimir Poutine est ouvert à tout dialogue avec son homologue américain. La crise ukrainienne est la question qui a divisé les deux chefs d’Etats. Leur dernière rencontre remonte à novembre 2014 lors du sommet de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC) à Pékin.


Depuis le début du conflit en Ukraine les relations entre la Russie et les Etats-Unis sont devenues tendues. Les Russes sont accusés d’encourager et de soutenir les rebelles de l’Est. De même la mésentente influe sur la crise au Moyen Orient ; la Russie reste l’allié qui maintient au pouvoir en Syrie Bachar al-Assad. Le rapprochement des deux puissances devrait aplanir certains problèmes mondiaux.

Il a surtout besoin des ricains . . .

La Russie a proposé aux Etats-Unis un dialogue militaire sur la Syrie

Washington - Moscou a proposé à Washington d'ouvrir un dialogue entre militaires des deux puissances sur le conflit en Syrie, afin d'éviter en particulier tout incident entre forces armées américaines et russes sur le terrain, a révélé mercredi le secrétaire d'Etat John Kerry.

Les Etats-Unis s'alarment depuis des semaines d'une montée en puissance militaire de la Russie en Syrie afin de renforcer son aide au régime du président Bachar al-Assad, alors que les Américains pilotent depuis un an une coalition internationale contre le groupe Etat islamique (EI).

Les Russes ont proposé que nous ayons une conversation et une réunion de militaires à militaires sur la guerre en Syrie, a confié le patron de la diplomatie américaine lors d'une conférence de presse au département d'Etat, au côté de son homologue sud-africaine Maite Nkoana-Mashabane.

Il n'a pas précisé si ce dialogue porterait sur la lutte contre les jihadistes de l'EI, qui sont également les ennemis de la Russie.

Pour s'expliquer sur une éventuelle coopération américano-russe, John Kerry a employé le terme militaire de deconfliction, qu'on pourrait traduire en français par réduction du conflit: cela définit la nécessité de réduire au maximum les risques d'incidents aériens entre des avions de différentes armées intervenant sur un conflit aux multiples belligérants, comme en Syrie.

L'expression avait été utilisée en septembre 2014 quand la coalition conduite par Washington avait commencé ses frappes en Syrie contre l'EI et qu'il fallait empêcher toute confrontation avec des appareils de l'armée de l'air syrienne.

Il s'agit, a souligné M. Kerry, d'avoir une compréhension claire et complète de ce que sont les intentions de Moscou afin d'éviter les incompréhensions et les mauvais calculs.


L'ensemble de l'administration américaine, la Maison Blanche, le département de la Défense et le département d'Etat, est en train d'examiner l'offre russe, a dit M. Kerry.

Mais d'après son porte-parole, Mark Toner, on en est encore à un stade préliminaire avant d'éventuelles discussions militaires entre les deux puissances, aux relations exécrables depuis l'éclatement du conflit en Ukraine.

Dans le cas de la Syrie, sur laquelle Washington et Moscou ont des positions antagoniques depuis 2011, s'il est vrai que la Russie est uniquement focalisée contre l'EI, alors une coopération est possible, a toutefois plaidé M. Toner.

Un responsable du Pentagone a lui rappelé que la coopération militaire américano-russe avait été suspendue en 2014 en raison du conflit ukrainien et a exclu tout canal alternatif de discussion entre les ministres de la Défense des deux pays sur la Syrie.

Ce sont MM. Kerry et Lavrov qui maintiennent le contact et multiplient depuis des semaines les consultations diplomatiques pour tenter de trouver une porte de sortie à la guerre.

Mardi, lors d'une troisième conversation téléphonique en une semaine avec M. Lavrov, j'ai dit clairement que le soutien continu de la Russie à Assad risquait d'intensifier le conflit et de saper notre objectif commun de lutte contre l'extrémisme, a martelé le ministre américain.

Il a également réaffirmé que les Etats-Unis cherchaient une solution politique en Syrie en même temps qu'ils combattaient l'Etat islamique et que Washington serait favorable à ce que Moscou joue un rôle constructif en la matière.

La Russie apporte un soutien militaire et diplomatique au régime de Damas et a renforcé ces derniers jours sa présence dans la province syrienne de Lattaquié, fief du président Assad. Washington a dénoncé ces actions russes, tandis que Moscou a appelé à une véritable consolidation des efforts contre l'EI.


Koltchenko-Sentsov : Le régime tyrannique russe mis à nu


Alexandr Koltchenko et Oleg Sentsov, opposants ukrainiens à la dictature du pouvoir russe en Crimée, ont été condamnés au terme d’un procès truqué que les autorités russes voulaient exemplaire. Face à des accusations calomnieuses, ils n’ont rien cédé et sont aujourd’hui des symbole d’un régime à abattre.



Fin juillet s’est ouvert à Rostov-sur-le-Don (Russie) le procès du militant anarchiste Alexandr Koltchenko et du cinéaste Oleg Sentsov. Tous les deux sont détenus depuis le 16 mai 2014 par les autorités russes qui leur reprochent violences et préparation d’attentats contre des monuments et officines du pouvoir russe en Crimée pour le compte du mouvement fasciste ukrainien Pravy sektor (Secteur droit).

Ces accusations délirantes à l’encontre de militants connus pour leur engagement antifasciste et progressiste dirigé aussi bien contre l’extrême droite ukrainienne que russe montre la grossièreté et le manque ­d’imagination d’une dictature qui, faute de mieux, s’inspire des procès staliniens.

Depuis le 16 mai, ils sont emprisonnés sous le contrôle du FSB, les services secrets russes, et, hormis leurs avocats, personne ne peut correspondre avec eux ni les rencontrer. De plus, Oleg Sentsov, comme il l’a lui même déclaré avant comme lors de cette mascarade judiciaire, a été torturé par les agents du FSB afin de lui faire avouer qu’il serait le chef d’orchestre de ce « complot » contre les autorités russes.

Non seulement Sentsov et Koltchenko n’ont rien avoué, mais durant tout leur procès ils ont opposé à leurs accusateurs un large sourire, celui d’une insolente liberté de pensée défiant la force obscure d’un pouvoir tyrannique. C’est une façon de faire comprendre à toutes celles et ceux qui suivent ce qui se passe en Russie et en Ukraine que, quelle que soit la sentence, un tel régime finira par tomber sous l’assaut de celles et ceux qu’il opprime.

Colonie pénitentiaire

Le verdict est sans surprise. Il est intervenu le 25 août et a largement suivi les réquisitions de juges exécutant des basses œuvres d’un pouvoir exécutif auquel il est intimement lié et qui lui dicte les sentences à prononcer en matière de procès politique. Oleg Sentsov est condamné à vingt ans de colonie pénitentiaire et Alexandr Koltchenko à dix ans du même régime. Durant les différentes audiences, Sentsov, Koltchenko et leurs avocats ont été très combatifs. Contrairement à deux coaccusés (Guennadi Afanassiev et Alexey Tchirny) qui ont fait le choix de collaborer avec l’état russe pour obtenir une peine plus clémente (ils ont été condamnés à sept ans de colonie pénitentiaire il y a plusieurs mois), ils n’ont rien lâché et adopté une position de rupture.

Ainsi les juges ont été incapables de répondre à plusieurs questions des avocats sur les preuves matérielles de l’accusation. Les nouvelles des audiences nous sont parvenues grâce à la mobilisation de militants défendant les droits humains (Amnesty International notamment) et aux mouvements anarchistes, antifascistes et de défense des prisonniers politiques ukrainiens et russes en Russie.

Silence de la presse internationale

Durant ces semaines d’audience, la presse internationale s’est distinguée par son silence qui n’a d’égale que sa complaisance avec le système Poutine, affaires obligent, mais aussi parce qu’elle préfère soutenir des opposants et opposantes plus présentables comme les partisans du capitaliste Boris Sentsov (assassiné en février dernier) ou du nationaliste et raciste Alexey Navalny présenté scandaleusement par elle comme démocrate. La mobilisation militante internationale de ces derniers mois pour la libération de Alexandr Koltchenko et Oleg Sentsov doit à présent s’intensifier et s’élargir à celle des prisonniers politiques progressistes en Russie.

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News d’Ukraine