En France
+18
NyKOoS
Charles
myko
jivan
delta76
Sté
Svoboda
Matt
travellergillou76
julienp
benoit77
jrobroy
ght85
Caduce62
Thuramir
Krispoluk
Gilles
steven21
22 participants
Page 19 sur 19
Page 19 sur 19 • 1 ... 11 ... 17, 18, 19
Re: En France
Caduce62 a écrit:« Macron a livré des Mistral à la Russie » : Sébastien Chenu (RN) enchaîne les erreurs sur TF1
Par Félix Pennel
Publié:
7 Mars 2024 à 17h54
Sébastien Chenu, porte-parole du Rassemblent national et député de la 19e circonscription du Nord (Denain, Valenciennes-Sud, Bouchain), était l’invitée de la matinale de TF1 ce jeudi 7 mars. Interrogé sur l’aide militaire de la France à l’Ukraine et la tenue d’une réunion organisée par Emmanuel Macron à l’Élysée, l’élu nordiste s’est voulu véhément.
« Je voudrais rappeler à M. Attal que la France, sous Emmanuel Macron, a livré du matériel de guerre à la Russie, a livré des Mistral à la Russie en 2017 qui probablement, aujourd’hui, sont utilisés pour faire la guerre en Ukraine, s’avance Sébastien Chenu. Lorsqu’on a vendu du matériel de guerre, on s’abstient de porter des jugements sur les autres. »
Le représentant du Rassemblement national se trompe, comme beaucoup lui rappellent depuis ce jeudi matin. En 2014, la Russie envahit et annexe la Crimée, territoire reconnu ukrainien par la communauté internationale. En réaction, le président de la République François Hollande décide de suspendre, puis d’annuler, le contrat de 1,2 milliard d’euros signé trois ans plus tôt par Nicolas Sarkozy concernant la vente à la Russie de deux navires porte-hélicoptères amphibies Mistral. Les deux navires seront finalement revendus à l’Égypte et l’opération aura coûté 409 millions d’euros aux finances publiques.
Mais Sébastien Chenu, en reprochant à Emmanuel Macron d’avoir prétendument fourni des navires de guerre à Moscou pour attaquer l’Ukraine, semble aussi avoir oublié la position de son propre parti politique sur cette question très sensible à l’époque. Marine Le Pen, présidente du Front national, déplorait en 2015 dans un communiqué « une faute lourde de François Hollande qui porte gravement atteinte à la crédibilité même de la France ». « La soumission aux États-Unis, qui avait ouvertement réclamé la suspension de ce contrat, apparaît ainsi au grand jour », ajoutait-elle.
Interrogée ensuite sur RTL, Marine Le Pen déplorait « le coût faramineux » qu’allait entraîner la rupture du contrat selon elle, avec des amendes qu’elle estimait « entre 3 et 10 milliards d’euros ». Le parti politique de Sébastien Chenu avait ainsi largement demandé le respect du contrat et donc la livraison des Mistral à la Russie. Le député du Nord a toutefois raison sur un point : si François Hollande avait vendu les Mistral à la Russie, ceux-ci auraient sans doute joué un rôle dans l’attaque contre l’Ukraine.
Sébastien Chenu ne pourra pas plaider la confusion pour justifier cette grossière erreur historique. La France a bien exporté des missiles antiaériens Mistral ces dernières années, comme à la Finlande ou à la Serbie, mais pas à la Russie. Paris a en revanche fourni un lot d’une centaine d’unités à l’Ukraine pour se défendre face à l’invasion russe.
En même temps, on peut se faire du pognon en vendant des navires à la Russie! Quand on voit ce qu'ils deviennent en mer noire!
Gilles- Messages : 2438
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: En France
Caduce62 a écrit:Emmanuel Macron a affirmé jeudi que la France ne devait se mettre "aucune limite" dans son soutien à l'Ukraine, devant les responsables des oppositions qui ont dénoncé une posture "irresponsable" avant un débat parlementaire qui s'annonce tumultueux.
"Face à un ennemi qui ne se met aucune limite, nous ne pouvons nous permettre d'en formuler", a dit le président aux chefs des partis représentés au Parlement, réunis pendant 2H30 à huis clos à l'Elysée.
Il a ainsi totalement assumé ses propos du 26 février, lorsqu'il avait affirmé que l'envoi en Ukraine, à l'avenir, de troupes au sol ne devait pas "être exclu", au nom d'une "ambiguïté stratégique".
La plupart des autres alliés de Kiev s'étaient démarqués de cette position, tout comme les opposants en France.
Quant au Kremlin, il a accusé jeudi le président français "d'augmenter le niveau d'implication directe de la France" dans le conflit.
"Je suis arrivé inquiet et je suis ressorti plus inquiet", a résumé devant la presse le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard à l'issue de la réunion élyséenne. Selon lui, le chef de l'Etat a expliqué qu'il "fallait soutenir l'Ukraine +quoi qu'il en coûte+".
"Il n'y a aucune limite et aucune ligne rouge", a aussi déploré le dirigeant du Rassemblement national Jordan Bardella.
A l'unisson de ses homologues de gauche et d'extrême droite, le président du parti Les Républicains Eric Ciotti a dénoncé une posture présidentielle "inopportune, inappropriée, voire irresponsable", qui a "isolé notre pays".
- "Soutien indéfectible" -
Selon le patron des communistes Fabien Roussel, Emmanuel Macron a notamment esquissé, carte à l'appui, le scénario d'une avancée du front "vers Odessa ou vers Kiev", "ce qui pourrait engager une intervention" pour arrêter la Russie.
"C'est vraiment un problème d'amateurisme à ce stade-là", a renchéri la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier, évoquant une "déclaration viriliste".
L'entourage du président a lui réaffirmé qu'il ne voulait pas d'"escalade", et évoqué des "contradictions" chez les opposants.
L'ensemble des forces politiques ont toutes plaidé jeudi pour un "soutien indéfectible à l'Ukraine", a-t-il rapporté . "Cela veut bien dire qu'il ne faut pas faire défaut à l'Ukraine et faire tout notre possible pour que la Russie ne gagne pas. Et donc ne rien exclure", a ajouté un conseiller.
Le clivage sur l'Ukraine, déjà au coeur de la présidentielle de 2022 avant de s'estomper, est assumé par le chef de l'Etat à trois mois des élections européennes de juin.
Alors que la liste d'extrême droite menée par Jordan Bardella fait la course largement en tête dans les sondages, la Macronie semble vouloir en faire son adversaire quasi-exclusif lors de sa campagne qu'elle lance samedi à Lille.
La semaine dernière, le Premier ministre Gabriel Attal avait donné le ton en se demandant "si les troupes de Vladimir Poutine ne sont pas déjà dans notre pays", visant nommément Marine Le Pen.
Jordan Bardella a répondu devant Emmanuel Macron qu'il était "irresponsable" de comparer le RN à "une armée d'occupation étrangère".
"On a un président qui malheureusement comme toujours joue", pour "instrumentaliser la guerre" en vue des élections, a déploré le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure. "C'est pas une Game Boy, en fait, la France", s'est-il indigné.
Emmanuel Macron, qui a promis de se rendre en Ukraine avant mi-mars, tente d'imposer son leadership face à la Russie. La France organise jeudi après-midi une visioconférence ministérielle avec près de 30 pays occidentaux pour détailler de nouvelles options d'aide à Kiev.
Côté politique, un débat est prévu la semaine prochaine au Parlement, suivi d'un vote non contraignant - mardi à l'Assemblée nationale, mercredi au Sénat.
Ce débat s'annonce agité. Non pas tant au sujet de l'accord bilatéral de sécurité signé mi-février avec l'Ukraine, sur lequel porte formellement le vote, mais en raison des récentes déclarations du président, qui a aussi appelé les alliés occidentaux à ne pas "être lâches", renforçant l'ire de l'Allemagne.
Si LR a ouvert la voie à un vote positif, et si les Ecologistes et le Parti socialiste hésitent, le reste de la gauche penche pour une opposition franche.
Fabien Roussel et Manuel Bompard ont invoqué "la perspective de l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne ou à l'Otan" qui figure dans le texte soumis au vote. Une "ligne rouge" aussi pour Jordan Bardella, qui a toutefois laisser planer le suspense sur la décision du RN, favorable au "principe d'un accord bilatéral".
publié le 7 mars à 18h03, AFP
On connaissait les collabos, maintenant on a la confirmation
Si être contre les déclarations débiles de Macron : "envoyer des troupes au sol en Ukraine" est de la "collaboration" alors, il faut avoir le courage de reconnaître que 80% de l'opinion française et 100% des autres nations de l'Otan qui sont opposées à cette perspective sont aussi des "collabos" de la Russie !
Tu as le droit de suivre aveuglément les déclarations débiles de ton maître à penser, le doc, mais de là à verser dans un amalgame douteux et mensonger, il y a un gouffre...
Krispoluk- Messages : 9781
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: En France
https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/03/08/guerre-en-ukraine-le-fabricant-de-drones-francais-delair-engrange-les-commandes_6220848_3234.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR2nLw0nJHO8uR6Z5soCokyPQNq7zBWMQChUD1NSpcJ_uUvPHgLhjMTnj90#Echobox=1709900023
Guerre en Ukraine : le fabricant de drones français Delair engrange les commandes
La discrète PME installée à Labège, près de Toulouse, va fournir des munitions téléopérées et des drones d’observation et de reconnaissance à Kiev.
Par Audrey Sommazi (Toulouse, correspondance)
Publié le 08 mars 2024 à 09h
Il faut dire que la visite de Sébastien Lecornu, jeudi 29 février, dans les locaux de cette discrète entreprise installée à Labège (Haute-Garonne), aux portes de Toulouse, n’est pas passée inaperçue. Car, dans le sillage des nouvelles mesures annoncées par le président de la République, Emmanuel Macron, pour fournir plus d’armes à l’Ukraine, le ministre des armées n’est pas venu les mains vides.
Il a annoncé commander 100 munitions téléopérées (MTO) à cette PME, qui seront livrées en juin ou juillet. Cet achat, qui comporte en tout 2 000 MTO, s’inscrit dans le cadre du programme Colibri, du nom de l’appel à projets lancé en 2022 par l’Agence de l’innovation de défense.
Delair n’est pas la seule entreprise à la manœuvre : elle est associée à Nexter, le fabricant des canons Caesar. Un autre consortium a été retenu, rassemblant le droniste Novadem et le missilier MBDA. « Ces drones-suicides ou drones-kamikazes sont essentiels sur le champ de bataille et sont un complément très important dans la manœuvre de contre-offensive ou de défense de la ligne de front en Ukraine », avait expliqué Sébastien Lecornu, lors de sa venue à Labège. « [Ils] vont aussi servir pour les besoins de l’armée française », avait-il ajouté, sans toutefois détailler la répartition.
Guerre en Ukraine : le fabricant de drones français Delair engrange les commandes
La discrète PME installée à Labège, près de Toulouse, va fournir des munitions téléopérées et des drones d’observation et de reconnaissance à Kiev.
Par Audrey Sommazi (Toulouse, correspondance)
Publié le 08 mars 2024 à 09h
Il faut dire que la visite de Sébastien Lecornu, jeudi 29 février, dans les locaux de cette discrète entreprise installée à Labège (Haute-Garonne), aux portes de Toulouse, n’est pas passée inaperçue. Car, dans le sillage des nouvelles mesures annoncées par le président de la République, Emmanuel Macron, pour fournir plus d’armes à l’Ukraine, le ministre des armées n’est pas venu les mains vides.
Il a annoncé commander 100 munitions téléopérées (MTO) à cette PME, qui seront livrées en juin ou juillet. Cet achat, qui comporte en tout 2 000 MTO, s’inscrit dans le cadre du programme Colibri, du nom de l’appel à projets lancé en 2022 par l’Agence de l’innovation de défense.
Delair n’est pas la seule entreprise à la manœuvre : elle est associée à Nexter, le fabricant des canons Caesar. Un autre consortium a été retenu, rassemblant le droniste Novadem et le missilier MBDA. « Ces drones-suicides ou drones-kamikazes sont essentiels sur le champ de bataille et sont un complément très important dans la manœuvre de contre-offensive ou de défense de la ligne de front en Ukraine », avait expliqué Sébastien Lecornu, lors de sa venue à Labège. « [Ils] vont aussi servir pour les besoins de l’armée française », avait-il ajouté, sans toutefois détailler la répartition.
Caduce62- Messages : 15057
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Krispoluk et Gilles aiment ce message
Re: En France
Les députés approuvent largement l’accord de sécurité France-Ukraine, lors du débat à l’Assemblée nationale
L’Assemblée nationale a offert un large soutien à l’accord de sécurité conclu entre la France et l’Ukraine, au terme d’un débat par lequel le gouvernement voulait lever les ambiguïtés sur les positions de chacun. Ce ne fut pas si clair.
Par Julien Lecuyer
Publié:12 Mars 2024 à 20h49
Dans un contexte d’érosion du soutien de l’opinion publique, les députés ont offert une large majorité (372 voix pour, 99 contre) à l’accord de sécurité conclu entre la France et l’Ukraine le 16 février, lors du débat parlementaire lancé par Emmanuel Macron. Malgré des divergences profondes, le PS, EELV, LR et le groupe LIOT ont joint leurs voix à celles de la majorité présidentielle. Le RN s’est abstenu, tandis que LFI et le PCF votaient contre.
Par ce débat fondé sur l’article 50-1 de la Constitution (avec vote non contraignant), le gouvernement entendait révéler, « sans ambiguïté possible, la position de chacun sur le soutien à l’Ukraine et la condamnation de la Russie », a introduit le Premier ministre Gabriel Attal. Évoquant un « moment de bascule » du conflit, le chef de la majorité a mis face à leurs responsabilités les parlementaires. « S’abstenir c’est fuir », voter contre c’est « tourner le dos à notre histoire », a-t-il lancé, alors qu’une bronca montait des travées du RN et de LFI, destinataires des flèches gouvernementales.
« Cataclysme pour le pouvoir d’achat »
Au-delà de ces attaques, Gabriel Attal a évoqué les conséquences d’une défaite de l’Ukraine. Car si la guerre a déjà un coût pour les Français, a-t-il jugé, une victoire russe serait un « cataclysme pour le pouvoir d’achat » et engendrerait une crise migratoire, céréalière et énergétique.
Face à un Vladimir Poutine qui ne comprendrait que les rapports de force, Gabriel Attal a défendu les propos controversés du président de la République sur l’hypothèse d’envoi de troupes françaises sur le sol ukrainien. « Nous ne nous fixons pas de limite face à la Russie qui elle n’en fixe aucune », a-t-il justifié, plaidant la cause du texte signé par Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky le 16 février. L’accord, qui renforce le soutien militaire français pour dix ans, ouvre également la porte d’une adhésion de l’Ukraine à l’UE et à l’OTAN.
« Basse politique politicienne »
« Abjecte », « basse politique politicienne »… Alors que la question ukrainienne s’est invitée dans le face-à-face avec la macronie pour les européennes, Marine Le Pen a violemment répliqué. « Soit on est pro-Macron, soit on est accusé d’être pro-Poutine », s’est-elle agacée, avant de plaider l’abstention du groupe RN pour « témoigner du soutien à l’Ukraine ».
Unie dans une même dénonciation de la rhétorique guerrière du chef de l’État, la gauche a avancé néanmoins en ordre dispersé. Taxé d’inconséquence (Boris Vallaud) ou d’aveuglement (Cyrielle Châtelain), Emmanuel Macron n’a pas trouvé grâce aux yeux du PS ou d’EELV qui ont malgré tout offert leurs suffrages pour « aider Kiev à tenir ».
L’argument n’a pas suffi à LFI et au PCF. L’Insoumis Arnaud Le Gall, dénonçant un « simulacre » de débat, a jugé qu’un soutien à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN éloignait la possibilité pour la France de trouver une solution de paix durable. L’accord peut « précipiter notre pays dans la guerre », a abondé le Nordiste Fabien Roussel.
Emmanuel Macron au 20h jeudi
Alors que s’achevait le débat vers 20h, Gabriel Attal est remonté à la tribune pour ironiser sur la « diversion » et les « faux arguments » des opposants à l’accord, qui n’apporteraient aucune « véritable alternative ». Avant d’asséner : « Je préfère bomber le torse qu’être à plat ventre devant la Russie. »
Les sénateurs doivent également s’exprimer sur l’accord ce mercredi. Le lendemain au 20 h, Emmanuel Macron répondra aux questions de Gilles Bouleau et Anne-Sophie Lapix, sur TF1 et France 2, ont annoncé les deux chaînes dans la soirée.
« Après les débats à l’Assemblée nationale et au Sénat sur l’accord de sécurité conclu avec l’Ukraine, le chef de l’État s’exprimera sur le soutien de la France à l’Ukraine et sur les défis posés à l’Europe », détaille le communiqué commun.
L’Assemblée nationale a offert un large soutien à l’accord de sécurité conclu entre la France et l’Ukraine, au terme d’un débat par lequel le gouvernement voulait lever les ambiguïtés sur les positions de chacun. Ce ne fut pas si clair.
Par Julien Lecuyer
Publié:12 Mars 2024 à 20h49
Dans un contexte d’érosion du soutien de l’opinion publique, les députés ont offert une large majorité (372 voix pour, 99 contre) à l’accord de sécurité conclu entre la France et l’Ukraine le 16 février, lors du débat parlementaire lancé par Emmanuel Macron. Malgré des divergences profondes, le PS, EELV, LR et le groupe LIOT ont joint leurs voix à celles de la majorité présidentielle. Le RN s’est abstenu, tandis que LFI et le PCF votaient contre.
Par ce débat fondé sur l’article 50-1 de la Constitution (avec vote non contraignant), le gouvernement entendait révéler, « sans ambiguïté possible, la position de chacun sur le soutien à l’Ukraine et la condamnation de la Russie », a introduit le Premier ministre Gabriel Attal. Évoquant un « moment de bascule » du conflit, le chef de la majorité a mis face à leurs responsabilités les parlementaires. « S’abstenir c’est fuir », voter contre c’est « tourner le dos à notre histoire », a-t-il lancé, alors qu’une bronca montait des travées du RN et de LFI, destinataires des flèches gouvernementales.
« Cataclysme pour le pouvoir d’achat »
Au-delà de ces attaques, Gabriel Attal a évoqué les conséquences d’une défaite de l’Ukraine. Car si la guerre a déjà un coût pour les Français, a-t-il jugé, une victoire russe serait un « cataclysme pour le pouvoir d’achat » et engendrerait une crise migratoire, céréalière et énergétique.
Face à un Vladimir Poutine qui ne comprendrait que les rapports de force, Gabriel Attal a défendu les propos controversés du président de la République sur l’hypothèse d’envoi de troupes françaises sur le sol ukrainien. « Nous ne nous fixons pas de limite face à la Russie qui elle n’en fixe aucune », a-t-il justifié, plaidant la cause du texte signé par Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky le 16 février. L’accord, qui renforce le soutien militaire français pour dix ans, ouvre également la porte d’une adhésion de l’Ukraine à l’UE et à l’OTAN.
« Basse politique politicienne »
« Abjecte », « basse politique politicienne »… Alors que la question ukrainienne s’est invitée dans le face-à-face avec la macronie pour les européennes, Marine Le Pen a violemment répliqué. « Soit on est pro-Macron, soit on est accusé d’être pro-Poutine », s’est-elle agacée, avant de plaider l’abstention du groupe RN pour « témoigner du soutien à l’Ukraine ».
Unie dans une même dénonciation de la rhétorique guerrière du chef de l’État, la gauche a avancé néanmoins en ordre dispersé. Taxé d’inconséquence (Boris Vallaud) ou d’aveuglement (Cyrielle Châtelain), Emmanuel Macron n’a pas trouvé grâce aux yeux du PS ou d’EELV qui ont malgré tout offert leurs suffrages pour « aider Kiev à tenir ».
L’argument n’a pas suffi à LFI et au PCF. L’Insoumis Arnaud Le Gall, dénonçant un « simulacre » de débat, a jugé qu’un soutien à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN éloignait la possibilité pour la France de trouver une solution de paix durable. L’accord peut « précipiter notre pays dans la guerre », a abondé le Nordiste Fabien Roussel.
Emmanuel Macron au 20h jeudi
Alors que s’achevait le débat vers 20h, Gabriel Attal est remonté à la tribune pour ironiser sur la « diversion » et les « faux arguments » des opposants à l’accord, qui n’apporteraient aucune « véritable alternative ». Avant d’asséner : « Je préfère bomber le torse qu’être à plat ventre devant la Russie. »
Les sénateurs doivent également s’exprimer sur l’accord ce mercredi. Le lendemain au 20 h, Emmanuel Macron répondra aux questions de Gilles Bouleau et Anne-Sophie Lapix, sur TF1 et France 2, ont annoncé les deux chaînes dans la soirée.
« Après les débats à l’Assemblée nationale et au Sénat sur l’accord de sécurité conclu avec l’Ukraine, le chef de l’État s’exprimera sur le soutien de la France à l’Ukraine et sur les défis posés à l’Europe », détaille le communiqué commun.
Caduce62- Messages : 15057
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: En France
Macron s'adresse aux Français sur les enjeux du soutien à l'Ukraine
Emmanuel Macron va s'expliquer jeudi soir devant les Français sur les enjeux du soutien à l'Ukraine, après ses propos controversés sur le possible envoi de militaires occidentaux, face à une Russie accusée d'être de plus en plus "menaçante" en Europe.
A moins de trois mois des élections européennes, son entretien aux "20H" de TF1 et France 2 marquera aussi de facto son entrée en campagne, après le premier meeting de son camp samedi à Lille.
Il prendra la parole dans la foulée du premier grand débat des européennes, sur Public Sénat, avec toutes les têtes de liste à l'exception du favori Jordan Bardella, représenté au nom du Rassemblement national par Thierry Mariani, un eurodéputé réputé proche de Moscou.
Le camp présidentiel entend notamment axer sa campagne sur le soutien à l'Ukraine, accusant le RN, largement en tête dans les sondages, et La France insoumise d'entretenir des positions prorusses.
"Le président va rendre compte de la situation de manière pédagogique", résume un proche. "Il est légitime et naturel qu'il puisse s'adresser aux Français (...) pour leur dire, les yeux dans les yeux, quel est l'état de la situation et comment organiser les choses dans les semaines à venir", ajoute-t-il.
L'Assemblée nationale et le Sénat ont largement approuvé cette semaine l'accord bilatéral de sécurité signé avec Kiev, mais les débats au Parlement ont révélé des divisions loin de cet apparent consensus sur le soutien à l'Ukraine.
- "Ambiguité stratégique" -
Le chef de l'Etat est surtout attendu sur ses déclarations autour de l'envoi possible de troupes en Ukraine, qui ont non seulement été dénoncées par ses opposants en France mais aussi semé le trouble dans une bonne partie de l'Europe, même s'il a souligné qu'aucun consensus n'existait "à ce stade" parmi les alliés.
Emmanuel Macron se rend d'ailleurs vendredi à Berlin pour tenter d'apaiser les tensions, attisées notamment par ces déclarations, avec le chancelier allemand Olaf Scholz, à l'occasion d'un sommet à trois incluant aussi le Premier ministre polonais Donald Tusk.
Le ministre des Armées Sébastien Lecornu a depuis précisé que l'envoi de "troupes combattantes" n'était pas sur la table et que la question portait plutôt sur la présence de formateurs militaires occidentaux en Ukraine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est aussi voulu rassurant lundi. "Vos enfants ne vont pas mourir en Ukraine", a-t-il lancé.
Mais l'ambiguïté s'est instillée dans les esprits. Les deux-tiers (68%) des Français considèrent qu'Emmanuel Macron a eu tort d'afficher cette position, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting réalisé fin février pour Le Figaro.
"La formulation a été très mal comprise. Ça a créé une forme de peur", relève Ludovic Mendes, député du parti présidentiel Renaissance. "Il faut rassurer. Dire qu'on fait tout pour éviter la guerre, que la France use toujours de la voie diplomatique, et qu'il ne faut jamais abandonner l'Ukraine."
Deux ans après le début de l'offensive russe, son impact sur les économies européennes et une certaine lassitude des opinions se font aussi sentir.
- "Rassurer et dramatiser" -
Début mars, 39% des Français (-11 points par rapport à juin 2023) considéraient que la France devait continuer de soutenir économiquement et financièrement l'Ukraine comme elle le fait actuellement, selon un sondage Elabe pour La Tribune. Même tendance concernant le soutien militaire, 79% s'opposant en outre à l'envoi de troupes combattantes au sol et même 47% à celui de formateurs.
"Emmanuel Macron va devoir d'abord rassurer les Français quant à l'inquiétude sur les risques de propagation du conflit", pointe Bernard Sananès, président de l'institut Elabe.
Le président russe Vladimir Poutine alimente lui-même ce sentiment en agitant en permanence la menace d'un conflit nucléaire.
Parallèlement, Emmanuel Macron et son Premier ministre multiplient les mises en garde alarmistes en cas de victoire russe.
"Des puissances devenues inarrêtables" sont "en train d'étendre la menace chaque jour", a estimé début mars le chef de l'Etat, appelant les Européens à être à "la hauteur de l'Histoire et du courage qu'elle implique".
Gabriel Attal prédit quant à lui un "cataclysme pour le pouvoir d'achat" des Français si la Russie venait à l'emporter.
"Ce sera toute la difficulté de l'exercice présidentiel jeudi soir, rassurer tout en continuant à dramatiser l'enjeu", anticipe Bernard Sananès.
publié le 14 mars à 16h23, AFP
Emmanuel Macron va s'expliquer jeudi soir devant les Français sur les enjeux du soutien à l'Ukraine, après ses propos controversés sur le possible envoi de militaires occidentaux, face à une Russie accusée d'être de plus en plus "menaçante" en Europe.
A moins de trois mois des élections européennes, son entretien aux "20H" de TF1 et France 2 marquera aussi de facto son entrée en campagne, après le premier meeting de son camp samedi à Lille.
Il prendra la parole dans la foulée du premier grand débat des européennes, sur Public Sénat, avec toutes les têtes de liste à l'exception du favori Jordan Bardella, représenté au nom du Rassemblement national par Thierry Mariani, un eurodéputé réputé proche de Moscou.
Le camp présidentiel entend notamment axer sa campagne sur le soutien à l'Ukraine, accusant le RN, largement en tête dans les sondages, et La France insoumise d'entretenir des positions prorusses.
"Le président va rendre compte de la situation de manière pédagogique", résume un proche. "Il est légitime et naturel qu'il puisse s'adresser aux Français (...) pour leur dire, les yeux dans les yeux, quel est l'état de la situation et comment organiser les choses dans les semaines à venir", ajoute-t-il.
L'Assemblée nationale et le Sénat ont largement approuvé cette semaine l'accord bilatéral de sécurité signé avec Kiev, mais les débats au Parlement ont révélé des divisions loin de cet apparent consensus sur le soutien à l'Ukraine.
- "Ambiguité stratégique" -
Le chef de l'Etat est surtout attendu sur ses déclarations autour de l'envoi possible de troupes en Ukraine, qui ont non seulement été dénoncées par ses opposants en France mais aussi semé le trouble dans une bonne partie de l'Europe, même s'il a souligné qu'aucun consensus n'existait "à ce stade" parmi les alliés.
Emmanuel Macron se rend d'ailleurs vendredi à Berlin pour tenter d'apaiser les tensions, attisées notamment par ces déclarations, avec le chancelier allemand Olaf Scholz, à l'occasion d'un sommet à trois incluant aussi le Premier ministre polonais Donald Tusk.
Le ministre des Armées Sébastien Lecornu a depuis précisé que l'envoi de "troupes combattantes" n'était pas sur la table et que la question portait plutôt sur la présence de formateurs militaires occidentaux en Ukraine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est aussi voulu rassurant lundi. "Vos enfants ne vont pas mourir en Ukraine", a-t-il lancé.
Mais l'ambiguïté s'est instillée dans les esprits. Les deux-tiers (68%) des Français considèrent qu'Emmanuel Macron a eu tort d'afficher cette position, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting réalisé fin février pour Le Figaro.
"La formulation a été très mal comprise. Ça a créé une forme de peur", relève Ludovic Mendes, député du parti présidentiel Renaissance. "Il faut rassurer. Dire qu'on fait tout pour éviter la guerre, que la France use toujours de la voie diplomatique, et qu'il ne faut jamais abandonner l'Ukraine."
Deux ans après le début de l'offensive russe, son impact sur les économies européennes et une certaine lassitude des opinions se font aussi sentir.
- "Rassurer et dramatiser" -
Début mars, 39% des Français (-11 points par rapport à juin 2023) considéraient que la France devait continuer de soutenir économiquement et financièrement l'Ukraine comme elle le fait actuellement, selon un sondage Elabe pour La Tribune. Même tendance concernant le soutien militaire, 79% s'opposant en outre à l'envoi de troupes combattantes au sol et même 47% à celui de formateurs.
"Emmanuel Macron va devoir d'abord rassurer les Français quant à l'inquiétude sur les risques de propagation du conflit", pointe Bernard Sananès, président de l'institut Elabe.
Le président russe Vladimir Poutine alimente lui-même ce sentiment en agitant en permanence la menace d'un conflit nucléaire.
Parallèlement, Emmanuel Macron et son Premier ministre multiplient les mises en garde alarmistes en cas de victoire russe.
"Des puissances devenues inarrêtables" sont "en train d'étendre la menace chaque jour", a estimé début mars le chef de l'Etat, appelant les Européens à être à "la hauteur de l'Histoire et du courage qu'elle implique".
Gabriel Attal prédit quant à lui un "cataclysme pour le pouvoir d'achat" des Français si la Russie venait à l'emporter.
"Ce sera toute la difficulté de l'exercice présidentiel jeudi soir, rassurer tout en continuant à dramatiser l'enjeu", anticipe Bernard Sananès.
publié le 14 mars à 16h23, AFP
Caduce62- Messages : 15057
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: En France
Attentat : la branche de l’EI «impliquée» à Moscou a mené «plusieurs tentatives» en France, indique Macron
Par Ju.M. avec afp
Publié:25 Mars 2024 à 11h11
«Ce groupe [de l’Etat islamique au Khorassan] a plusieurs fois tenté de toucher le sol français.» A peine arrivé en Guyane, où il est en déplacement, Emmanuel Macron a commenté la décision de relever le plan Vigipirate à son plus haut niveau, après l’attaque terroriste commise dans la banlieue de Moscou. Le dernier bilan fait état de 137 morts.
Une "manière déguisée" de dire à poutine : "Arrête d'accuser l'Ukraine car personne n'est dupe de cette mascarade"
2 hypothèses :
- vrai attentat islamiste, ce qui est un comble contre un pays ami des terroristes qui reçoit l'iran, le hamas.....
- pseudo-attentat commandité par poutine par décréter une mobilisation contre l'Ukraine ?
Par Ju.M. avec afp
Publié:25 Mars 2024 à 11h11
«Ce groupe [de l’Etat islamique au Khorassan] a plusieurs fois tenté de toucher le sol français.» A peine arrivé en Guyane, où il est en déplacement, Emmanuel Macron a commenté la décision de relever le plan Vigipirate à son plus haut niveau, après l’attaque terroriste commise dans la banlieue de Moscou. Le dernier bilan fait état de 137 morts.
Une "manière déguisée" de dire à poutine : "Arrête d'accuser l'Ukraine car personne n'est dupe de cette mascarade"
2 hypothèses :
- vrai attentat islamiste, ce qui est un comble contre un pays ami des terroristes qui reçoit l'iran, le hamas.....
- pseudo-attentat commandité par poutine par décréter une mobilisation contre l'Ukraine ?
Caduce62- Messages : 15057
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: En France
La France n’a plus d’« intérêt » à discuter « avec les responsables russes » affirme un ministre français
Par AFP
Publié:9 Avril 2024 à 08h41
Il n’est plus dans l’intérêt de la France de « discuter avec les responsables russes », a déclaré lundi le ministre français des Affaires étrangères après un récent entretien téléphonique entre ministres des armées russe et français qui s’est soldé par des comptes rendus divergents.
« Ce n’est pas aujourd’hui notre intérêt de discuter avec les responsables russes puisque les communiqués qui sortent, les comptes rendus qui en sont faits sont mensongers », a déclaré Stéphane Séjourné aux médias France24 et RFI depuis Abidjan, où le ministre achevait une tournée en Afrique.
Par AFP
Publié:9 Avril 2024 à 08h41
Il n’est plus dans l’intérêt de la France de « discuter avec les responsables russes », a déclaré lundi le ministre français des Affaires étrangères après un récent entretien téléphonique entre ministres des armées russe et français qui s’est soldé par des comptes rendus divergents.
« Ce n’est pas aujourd’hui notre intérêt de discuter avec les responsables russes puisque les communiqués qui sortent, les comptes rendus qui en sont faits sont mensongers », a déclaré Stéphane Séjourné aux médias France24 et RFI depuis Abidjan, où le ministre achevait une tournée en Afrique.
Caduce62- Messages : 15057
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: En France
La justice française saisit la résidence d’un homme d’affaires russe à Anglet
Une villa au Pays basque appartenant au nouveau compagnon de l’ex-femme de Poutine a été saisie en 2023 dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de blanchiment aggravé.
Par Le Nouvel Obs avec AFP
Publié le 17 avril 2024 à 20h39, mis à jour le 17 avril 2024 à 20h43
Une villa baptisée « Souzanna », située à Anglet (Pyrénées-Atlantiques) et appartenant à un homme d’affaires russe, a été saisie dans le cadre d’une enquête portant sur des soupçons de blanchiment aggravé, a indiqué le parquet de Paris ce mercredi 17 avril, confirmant une information du magazine « Challenges ».
La villa, qui avait été achetée pour un montant de 5,4 millions d’euros en décembre 2013, a été saisie le 6 décembre 2023, a précisé le parquet.
Les investigations, qui ont été lancées en septembre 2022 sous l’égide de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), sont menées par l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), a-t-on ajouté. « Aucune personne n’est actuellement poursuivie dans ce dossier », a souligné le parquet. L’enquête doit déterminer notamment si les fonds ayant permis cette acquisition ont une origine frauduleuse ou non.
Vladimir Poutine est entouré des milliardaires Boris Berezovski et Roman Abramovitch, de l’ancien président Boris Eltsine et de l’homme d’affaires Mikhaïl Khodorkovski (photomontage).
Cette procédure a été initiée à la suite d’une plainte de l’association anticorruption Transparency International, a-t-il rappelé. La plainte, déposée en 2022 après le déclenchement de la guerre en Ukraine, visait quatre oligarques russes ou des proches d’oligarques russes, selon une source proche du dossier.
Le nouveau compagnon de l’ex-femme de Poutine
Selon « Challenges », cette villa, nommée également « Rêverie », de style Art Déco, appartient à l’homme d’affaires russe Artur Ocheretny, le nouveau compagnon de Lioudmila Poutine, l’ancienne femme de Vladimir Poutine. Des travaux de rénovation ont été réalisés pour un montant de 3,5 millions d’euros, avance le média économique, s’appuyant sur des documents de la société civile immobilière.
L’homme d’affaires a acquis d’autres biens immobiliers en Europe, notamment en Espagne et en Suisse pour plusieurs millions d’euros.
« Ses activités professionnelles connues officiellement ne génèrent pas de revenus suffisants permettant de justifier un tel train de vie avec des acquisitions pour plusieurs dizaines de millions d’euros », a observé auprès de l’AFP Sara Brimbeuf, responsable du plaidoyer à Transparency International.
« C’est un bien qui a été occupé par des activistes qui appelaient à sa saisie et sa confiscation au bénéfice du peuple ukrainien » et « il appartient à l’ex-épouse de Vladimir Poutine donc on arrive dans un cercle assez proche » du président russe, a-t-elle développé.
« C’est la démonstration que les saisies et les confiscations restent le chemin le plus approprié pour aboutir à une confiscation définitive, voire à une restitution au bénéfice du peuple ukrainien », a ajouté Sara Brimbeuf, rappelant que le gel était une décision politique pouvant être levée.
Un autre bien a été saisi en décembre 2023 dans le cadre d’une enquête pour blanchiment aggravé, rapporte « le Monde ». Il s’agit d’un luxueux appartement dans le 16e arrondissement de Paris. La propriétaire est Ekaterina Solotsinskaya, ancienne épouse de Dmitri Peskov, fidèle de Vladimir Poutine et porte-parole de la présidence russe. Elle est au cœur de l’enquête menée par le service d’enquête judiciaire des finances (SEJF), selon le quotidien. Là aussi, c’est une « inadéquation » entre le niveau de vie d’Ekaterina Solotsinskaya et ses activités officielles qui ont notamment motivé la saisine de l’appartement.
Par Le Nouvel Obs avec AFP
Une villa au Pays basque appartenant au nouveau compagnon de l’ex-femme de Poutine a été saisie en 2023 dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de blanchiment aggravé.
Par Le Nouvel Obs avec AFP
Publié le 17 avril 2024 à 20h39, mis à jour le 17 avril 2024 à 20h43
Une villa baptisée « Souzanna », située à Anglet (Pyrénées-Atlantiques) et appartenant à un homme d’affaires russe, a été saisie dans le cadre d’une enquête portant sur des soupçons de blanchiment aggravé, a indiqué le parquet de Paris ce mercredi 17 avril, confirmant une information du magazine « Challenges ».
La villa, qui avait été achetée pour un montant de 5,4 millions d’euros en décembre 2013, a été saisie le 6 décembre 2023, a précisé le parquet.
Les investigations, qui ont été lancées en septembre 2022 sous l’égide de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), sont menées par l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), a-t-on ajouté. « Aucune personne n’est actuellement poursuivie dans ce dossier », a souligné le parquet. L’enquête doit déterminer notamment si les fonds ayant permis cette acquisition ont une origine frauduleuse ou non.
Vladimir Poutine est entouré des milliardaires Boris Berezovski et Roman Abramovitch, de l’ancien président Boris Eltsine et de l’homme d’affaires Mikhaïl Khodorkovski (photomontage).
Cette procédure a été initiée à la suite d’une plainte de l’association anticorruption Transparency International, a-t-il rappelé. La plainte, déposée en 2022 après le déclenchement de la guerre en Ukraine, visait quatre oligarques russes ou des proches d’oligarques russes, selon une source proche du dossier.
Le nouveau compagnon de l’ex-femme de Poutine
Selon « Challenges », cette villa, nommée également « Rêverie », de style Art Déco, appartient à l’homme d’affaires russe Artur Ocheretny, le nouveau compagnon de Lioudmila Poutine, l’ancienne femme de Vladimir Poutine. Des travaux de rénovation ont été réalisés pour un montant de 3,5 millions d’euros, avance le média économique, s’appuyant sur des documents de la société civile immobilière.
L’homme d’affaires a acquis d’autres biens immobiliers en Europe, notamment en Espagne et en Suisse pour plusieurs millions d’euros.
« Ses activités professionnelles connues officiellement ne génèrent pas de revenus suffisants permettant de justifier un tel train de vie avec des acquisitions pour plusieurs dizaines de millions d’euros », a observé auprès de l’AFP Sara Brimbeuf, responsable du plaidoyer à Transparency International.
« C’est un bien qui a été occupé par des activistes qui appelaient à sa saisie et sa confiscation au bénéfice du peuple ukrainien » et « il appartient à l’ex-épouse de Vladimir Poutine donc on arrive dans un cercle assez proche » du président russe, a-t-elle développé.
« C’est la démonstration que les saisies et les confiscations restent le chemin le plus approprié pour aboutir à une confiscation définitive, voire à une restitution au bénéfice du peuple ukrainien », a ajouté Sara Brimbeuf, rappelant que le gel était une décision politique pouvant être levée.
Un autre bien a été saisi en décembre 2023 dans le cadre d’une enquête pour blanchiment aggravé, rapporte « le Monde ». Il s’agit d’un luxueux appartement dans le 16e arrondissement de Paris. La propriétaire est Ekaterina Solotsinskaya, ancienne épouse de Dmitri Peskov, fidèle de Vladimir Poutine et porte-parole de la présidence russe. Elle est au cœur de l’enquête menée par le service d’enquête judiciaire des finances (SEJF), selon le quotidien. Là aussi, c’est une « inadéquation » entre le niveau de vie d’Ekaterina Solotsinskaya et ses activités officielles qui ont notamment motivé la saisine de l’appartement.
Par Le Nouvel Obs avec AFP
Caduce62- Messages : 15057
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: En France
80 ans du Débarquement : la Russie invitée aux célébrations mais pas Vladimir Poutine
Les organisateurs estiment que Russie doit être représentée, « pour que l’importance de l’engagement et des sacrifices des peuples soviétiques, ainsi que sa contribution à la victoire de 1945, soient honorées ». Mais, compte tenu de l’offensive russe en Ukraine, le président russe ne sera pas convié.
Par Le Nouvel Obs avec AFP
Publié le 16 avril 2024 à 21h02, mis à jour le 17 avril 2024 à 11h34
La Russie sera conviée aux célébrations du 80e anniversaire du Débarquement en Normandie début juin, au nom de sa contribution à la victoire sur l’Allemagne nazie, mais pas son président Vladimir Poutine en raison de la « guerre d’agression » russe en Ukraine, a annoncé, ce mardi 16 avril, l’organisateur des commémorations.
« Compte tenu des circonstances [l’offensive russe en Ukraine, NDLR], le président Poutine ne sera pas invité à participer aux commémorations du débarquement de Normandie », a indiqué la Mission Libération, à la manœuvre des célébrations.
« La Russie sera toutefois invitée à être représentée pour que l’importance de l’engagement et des sacrifices des peuples soviétiques, ainsi que sa contribution à la victoire de 1945, soient honorées », a-t-elle ajouté, confirmant une information d’Europe 1.
Aucune précision n’a été donnée sur le niveau auquel la Russie pourrait être représentée à ces cérémonies.
Le président américain Joe Biden est notamment attendu le 6 juin pour cette date anniversaire hautement symbolique du « D-Day » (Jour-J). Son prédécesseur Donald Trump avait également fait le voyage de Normandie pour le 75e anniversaire en 2019, comme Barack Obama en 2014.
Vladimir Poutine avait été convié aux célébrations du 60e anniversaire en juin 2004, au côté de Jacques Chirac, puis à celles du 70e en 2014 malgré l’annexion de la Crimée trois mois plus tôt par la Russie. Le président russe et son homologue ukrainien Petro Porochenko s’étaient alors parlé pour la première fois, en pleine insurrection prorusse dans l’est de l’Ukraine, que les Occidentaux accusaient Moscou d’attiser, voire d’orchestrer directement.
La rencontre, en présence du président français François Hollande et de la chancelière allemande Angela Merkel, avait alors ouvert la voie à des discussions associant les quatre pays, au format dit « Normandie », afin de tenter de trouver une issue à la crise ukrainienne, qui se sont poursuivies jusqu’à l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022.
Vladimir Poutine n’avait, en revanche, pas été invité au 75e anniversaire du « Jour-J », en 2019, alors que la situation s’enlisait dans l’est de l’Ukraine et que les relations se tendaient déjà lourdement avec l’Occident. De telles invitations sont plutôt réservées aux anniversaires en « 10 » et non en « 5 », avait-on alors relevé à Paris, sans plus de précisions.
Vladimir Poutine avait alors assuré que ce n’était « absolument pas un problème ». Et Moscou avait appelé à ne pas « exagérer » l’importance du Débarquement allié, rappelant les 27 millions de morts soviétiques pendant la Seconde Guerre mondiale. Sans les « efforts titanesques » de l’URSS, cette victoire « n’existerait tout simplement pas », avait alors lancé la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova. Le maître du Kremlin justifie par ailleurs désormais l’invasion de l’Ukraine par la volonté de « dénazifier » et « démilitariser » cet Etat.
« Contrairement au régime du Kremlin, la France ne conduit pas de politique de révisionnisme historique », a souligné la Mission, présidée par Philippe Etienne, ancien ambassadeur de France aux Etats-Unis. « Historiquement, la France a toujours invité à la cérémonie les pays dont les contingents ont débarqué en Normandie. Par ailleurs, l’invitation a pu, par le passé, être élargie à la Fédération de Russie », rappelle-t-elle également.
Etape clé de la libération de l’Europe du joug nazi, ce débarquement est le plus important de l’histoire par le nombre de bâtiments engagés : 6 939 navires ont débarqué 132 700 hommes sur les plages de Normandie. En Russie, le souvenir de la « grande guerre patriotique », nom donné au conflit armé entre l’URSS et l’Allemagne nazie, reste la source d’une immense fierté et constitue un pilier essentiel du patriotisme prôné par le Kremlin.
Par Le Nouvel Obs avec AFP
Pourquoi inviter la ruSSie ? c'était l'URSS donc il faudrait inviter l'Ukraine, le Bélarus ...
Les organisateurs estiment que Russie doit être représentée, « pour que l’importance de l’engagement et des sacrifices des peuples soviétiques, ainsi que sa contribution à la victoire de 1945, soient honorées ». Mais, compte tenu de l’offensive russe en Ukraine, le président russe ne sera pas convié.
Par Le Nouvel Obs avec AFP
Publié le 16 avril 2024 à 21h02, mis à jour le 17 avril 2024 à 11h34
La Russie sera conviée aux célébrations du 80e anniversaire du Débarquement en Normandie début juin, au nom de sa contribution à la victoire sur l’Allemagne nazie, mais pas son président Vladimir Poutine en raison de la « guerre d’agression » russe en Ukraine, a annoncé, ce mardi 16 avril, l’organisateur des commémorations.
« Compte tenu des circonstances [l’offensive russe en Ukraine, NDLR], le président Poutine ne sera pas invité à participer aux commémorations du débarquement de Normandie », a indiqué la Mission Libération, à la manœuvre des célébrations.
« La Russie sera toutefois invitée à être représentée pour que l’importance de l’engagement et des sacrifices des peuples soviétiques, ainsi que sa contribution à la victoire de 1945, soient honorées », a-t-elle ajouté, confirmant une information d’Europe 1.
Aucune précision n’a été donnée sur le niveau auquel la Russie pourrait être représentée à ces cérémonies.
Le président américain Joe Biden est notamment attendu le 6 juin pour cette date anniversaire hautement symbolique du « D-Day » (Jour-J). Son prédécesseur Donald Trump avait également fait le voyage de Normandie pour le 75e anniversaire en 2019, comme Barack Obama en 2014.
Vladimir Poutine avait été convié aux célébrations du 60e anniversaire en juin 2004, au côté de Jacques Chirac, puis à celles du 70e en 2014 malgré l’annexion de la Crimée trois mois plus tôt par la Russie. Le président russe et son homologue ukrainien Petro Porochenko s’étaient alors parlé pour la première fois, en pleine insurrection prorusse dans l’est de l’Ukraine, que les Occidentaux accusaient Moscou d’attiser, voire d’orchestrer directement.
La rencontre, en présence du président français François Hollande et de la chancelière allemande Angela Merkel, avait alors ouvert la voie à des discussions associant les quatre pays, au format dit « Normandie », afin de tenter de trouver une issue à la crise ukrainienne, qui se sont poursuivies jusqu’à l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022.
Vladimir Poutine n’avait, en revanche, pas été invité au 75e anniversaire du « Jour-J », en 2019, alors que la situation s’enlisait dans l’est de l’Ukraine et que les relations se tendaient déjà lourdement avec l’Occident. De telles invitations sont plutôt réservées aux anniversaires en « 10 » et non en « 5 », avait-on alors relevé à Paris, sans plus de précisions.
Vladimir Poutine avait alors assuré que ce n’était « absolument pas un problème ». Et Moscou avait appelé à ne pas « exagérer » l’importance du Débarquement allié, rappelant les 27 millions de morts soviétiques pendant la Seconde Guerre mondiale. Sans les « efforts titanesques » de l’URSS, cette victoire « n’existerait tout simplement pas », avait alors lancé la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova. Le maître du Kremlin justifie par ailleurs désormais l’invasion de l’Ukraine par la volonté de « dénazifier » et « démilitariser » cet Etat.
« Contrairement au régime du Kremlin, la France ne conduit pas de politique de révisionnisme historique », a souligné la Mission, présidée par Philippe Etienne, ancien ambassadeur de France aux Etats-Unis. « Historiquement, la France a toujours invité à la cérémonie les pays dont les contingents ont débarqué en Normandie. Par ailleurs, l’invitation a pu, par le passé, être élargie à la Fédération de Russie », rappelle-t-elle également.
Etape clé de la libération de l’Europe du joug nazi, ce débarquement est le plus important de l’histoire par le nombre de bâtiments engagés : 6 939 navires ont débarqué 132 700 hommes sur les plages de Normandie. En Russie, le souvenir de la « grande guerre patriotique », nom donné au conflit armé entre l’URSS et l’Allemagne nazie, reste la source d’une immense fierté et constitue un pilier essentiel du patriotisme prôné par le Kremlin.
Par Le Nouvel Obs avec AFP
Pourquoi inviter la ruSSie ? c'était l'URSS donc il faudrait inviter l'Ukraine, le Bélarus ...
Caduce62- Messages : 15057
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Caduce62- Messages : 15057
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: En France
Caduce62 a écrit:80 ans du Débarquement : la Russie invitée aux célébrations mais pas Vladimir Poutine
Les organisateurs estiment que Russie doit être représentée, « pour que l’importance de l’engagement et des sacrifices des peuples soviétiques, ainsi que sa contribution à la victoire de 1945, soient honorées ». Mais, compte tenu de l’offensive russe en Ukraine, le président russe ne sera pas convié.
Par Le Nouvel Obs avec AFP
Publié le 16 avril 2024 à 21h02, mis à jour le 17 avril 2024 à 11h34
La Russie sera conviée aux célébrations du 80e anniversaire du Débarquement en Normandie début juin, au nom de sa contribution à la victoire sur l’Allemagne nazie, mais pas son président Vladimir Poutine en raison de la « guerre d’agression » russe en Ukraine, a annoncé, ce mardi 16 avril, l’organisateur des commémorations.
« Compte tenu des circonstances [l’offensive russe en Ukraine, NDLR], le président Poutine ne sera pas invité à participer aux commémorations du débarquement de Normandie », a indiqué la Mission Libération, à la manœuvre des célébrations.
« La Russie sera toutefois invitée à être représentée pour que l’importance de l’engagement et des sacrifices des peuples soviétiques, ainsi que sa contribution à la victoire de 1945, soient honorées », a-t-elle ajouté, confirmant une information d’Europe 1.
Aucune précision n’a été donnée sur le niveau auquel la Russie pourrait être représentée à ces cérémonies.
Le président américain Joe Biden est notamment attendu le 6 juin pour cette date anniversaire hautement symbolique du « D-Day » (Jour-J). Son prédécesseur Donald Trump avait également fait le voyage de Normandie pour le 75e anniversaire en 2019, comme Barack Obama en 2014.
Vladimir Poutine avait été convié aux célébrations du 60e anniversaire en juin 2004, au côté de Jacques Chirac, puis à celles du 70e en 2014 malgré l’annexion de la Crimée trois mois plus tôt par la Russie. Le président russe et son homologue ukrainien Petro Porochenko s’étaient alors parlé pour la première fois, en pleine insurrection prorusse dans l’est de l’Ukraine, que les Occidentaux accusaient Moscou d’attiser, voire d’orchestrer directement.
La rencontre, en présence du président français François Hollande et de la chancelière allemande Angela Merkel, avait alors ouvert la voie à des discussions associant les quatre pays, au format dit « Normandie », afin de tenter de trouver une issue à la crise ukrainienne, qui se sont poursuivies jusqu’à l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022.
Vladimir Poutine n’avait, en revanche, pas été invité au 75e anniversaire du « Jour-J », en 2019, alors que la situation s’enlisait dans l’est de l’Ukraine et que les relations se tendaient déjà lourdement avec l’Occident. De telles invitations sont plutôt réservées aux anniversaires en « 10 » et non en « 5 », avait-on alors relevé à Paris, sans plus de précisions.
Vladimir Poutine avait alors assuré que ce n’était « absolument pas un problème ». Et Moscou avait appelé à ne pas « exagérer » l’importance du Débarquement allié, rappelant les 27 millions de morts soviétiques pendant la Seconde Guerre mondiale. Sans les « efforts titanesques » de l’URSS, cette victoire « n’existerait tout simplement pas », avait alors lancé la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova. Le maître du Kremlin justifie par ailleurs désormais l’invasion de l’Ukraine par la volonté de « dénazifier » et « démilitariser » cet Etat.
« Contrairement au régime du Kremlin, la France ne conduit pas de politique de révisionnisme historique », a souligné la Mission, présidée par Philippe Etienne, ancien ambassadeur de France aux Etats-Unis. « Historiquement, la France a toujours invité à la cérémonie les pays dont les contingents ont débarqué en Normandie. Par ailleurs, l’invitation a pu, par le passé, être élargie à la Fédération de Russie », rappelle-t-elle également.
Etape clé de la libération de l’Europe du joug nazi, ce débarquement est le plus important de l’histoire par le nombre de bâtiments engagés : 6 939 navires ont débarqué 132 700 hommes sur les plages de Normandie. En Russie, le souvenir de la « grande guerre patriotique », nom donné au conflit armé entre l’URSS et l’Allemagne nazie, reste la source d’une immense fierté et constitue un pilier essentiel du patriotisme prôné par le Kremlin.
Par Le Nouvel Obs avec AFP
Pourquoi inviter la ruSSie ? c'était l'URSS donc il faudrait inviter l'Ukraine, le Bélarus ...
Je n'ai jamais compris la décision de certains présidents français d'inviter la Russie aux commémorations du Débarquement ! L'Ouest c'est l'Ouest et l'Est, c'est l'Est ! Rien à ajouter !
A la limite, inviter seulement la Pologne car la 1ère Division Blindée Polonaise a débarqué avec l'armée de Montgomery et a très durement combattu pour boucler la poche de Falaise où étaient enfermées les principales divisions blindées SS...
Krispoluk- Messages : 9781
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Caduce62 aime ce message
Re: En France
Châteauroux : PGA Astronics accusée d’avoir équipé des avions russes malgré l’embargo
Publié le 22/04/2024 à 16:08 | Mis à jour le 22/04/2024 à 20:25
L’affaire repose sur les révélations d’un ancien cadre de PGA Astronics, à nos confrères du Parisien. La PME, qui emploie près de 200 personnes à Montierchaume, est accusée d’avoir exporté ses produits vers la Russie, en dépit des sanctions économiques prises par l’Union européenne contre ce pays, depuis l’invasion de l’Ukraine.
L’entreprise indrienne (1), dont le siège est situé à East Aurora, dans l’État de New York aux États-Unis, est spécialisée dans les systèmes d’actionnement, d’éclairage et de divertissement à bord des avions. Selon l’ancien cadre, PGA Astronics aurait touché entre 4 et 5 millions d’euros d’argent russe pour équiper sept avions civils affectés aux hauts dignitaires du régime, tels que l’ancien président Dmitri Medvedev, le ministre de la Défense Sergueï Choïgou et même Vladimir Poutine en personne. Il s’agit, toujours selon Le Parisien, de pièces électroniques sécurisant notamment les communications téléphoniques à bord de l’appareil.
Il y a quelques mois, le magazine L’Express avait également enquêté sur une dizaine d’entreprises occidentales soupçonnées de continuer à commercer avec le régime de Vladimir Poutine. Or, depuis février 2022, l’Union européenne a établi une liste de produits dont l’exportation vers la Russie est interdite. Y figurent notamment « les technologies de pointe (par exemple les ordinateurs quantiques et les semi-conducteurs avancés, les composants électroniques et les logiciels) » mais aussi plus spécifiquement « les biens et technologies dans les secteurs de l’aviation et de l’espace ».
(1) Contacté, le dirigeant de PGA Astronics, Fabrice Berthelot, n’a pas donné suite à nos sollicitations.
Source : https://www.lanouvellerepublique.fr/indre/commune/montierchaume/chateauroux-pga-astronics-accuse-d-avoir-equipe-des-avions-russes-malgre-l-embargo
Publié le 22/04/2024 à 16:08 | Mis à jour le 22/04/2024 à 20:25
L’affaire repose sur les révélations d’un ancien cadre de PGA Astronics, à nos confrères du Parisien. La PME, qui emploie près de 200 personnes à Montierchaume, est accusée d’avoir exporté ses produits vers la Russie, en dépit des sanctions économiques prises par l’Union européenne contre ce pays, depuis l’invasion de l’Ukraine.
L’entreprise indrienne (1), dont le siège est situé à East Aurora, dans l’État de New York aux États-Unis, est spécialisée dans les systèmes d’actionnement, d’éclairage et de divertissement à bord des avions. Selon l’ancien cadre, PGA Astronics aurait touché entre 4 et 5 millions d’euros d’argent russe pour équiper sept avions civils affectés aux hauts dignitaires du régime, tels que l’ancien président Dmitri Medvedev, le ministre de la Défense Sergueï Choïgou et même Vladimir Poutine en personne. Il s’agit, toujours selon Le Parisien, de pièces électroniques sécurisant notamment les communications téléphoniques à bord de l’appareil.
Des soupçons sur d’autres entreprises occidentales
Ces composants, expédiés depuis Châteauroux, transiteraient par l’Arménie avant d’être acheminés vers Moscou. Les techniciens de l’Indre auraient ainsi supervisé, à distance, leur installation dans les avions. À ce jour, d’après nos informations, l’entreprise de Montierchaume ne ferait l’objet d’aucune enquête officielle pour commerce illégal.Il y a quelques mois, le magazine L’Express avait également enquêté sur une dizaine d’entreprises occidentales soupçonnées de continuer à commercer avec le régime de Vladimir Poutine. Or, depuis février 2022, l’Union européenne a établi une liste de produits dont l’exportation vers la Russie est interdite. Y figurent notamment « les technologies de pointe (par exemple les ordinateurs quantiques et les semi-conducteurs avancés, les composants électroniques et les logiciels) » mais aussi plus spécifiquement « les biens et technologies dans les secteurs de l’aviation et de l’espace ».
(1) Contacté, le dirigeant de PGA Astronics, Fabrice Berthelot, n’a pas donné suite à nos sollicitations.
Source : https://www.lanouvellerepublique.fr/indre/commune/montierchaume/chateauroux-pga-astronics-accuse-d-avoir-equipe-des-avions-russes-malgre-l-embargo
Gilles- Messages : 2438
Date d'inscription : 16/02/2019
Page 19 sur 19 • 1 ... 11 ... 17, 18, 19
Page 19 sur 19
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|