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En Syrie

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Message  Александр Jeu 17 Sep - 8:28

Vladimir Poutine prêt à rencontrer Obama à l’ONU

Vladimir Poutine se dit ouvert au pourparler avec Barack Obama. Une déclaration qui renvoie la balle dans le camp américain.

Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin l’a annoncé. "Le président Vladimir Poutine est toujours ouvert au dialogue, d’autant plus avec son collègue, le président Obama (…) [mais il] n’y a pas encore d’accord [pour une telle rencontre]. Il y a une volonté (de dialogue) de la part de la Russie et cette volonté subsiste", a-t-il dit. Cette déclaration entre dans le cadre de la venue du président russe sur le sol américain à la fin septembre en vue de se rendre au siège de l’ONU pour assister à l’Assemblée générale qui réunit tous les chefs d’Etat du monde entier.


Le chef de la diplomatie russe a déjà dit à plusieurs reprises que Vladimir Poutine est ouvert à tout dialogue avec son homologue américain. La crise ukrainienne est la question qui a divisé les deux chefs d’Etats. Leur dernière rencontre remonte à novembre 2014 lors du sommet de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC) à Pékin.


Depuis le début du conflit en Ukraine les relations entre la Russie et les Etats-Unis sont devenues tendues. Les Russes sont accusés d’encourager et de soutenir les rebelles de l’Est. De même la mésentente influe sur la crise au Moyen Orient ; la Russie reste l’allié qui maintient au pouvoir en Syrie Bachar al-Assad. Le rapprochement des deux puissances devrait aplanir certains problèmes mondiaux.

Il a surtout besoin des ricains . . .

La Russie a proposé aux Etats-Unis un dialogue militaire sur la Syrie

Washington - Moscou a proposé à Washington d'ouvrir un dialogue entre militaires des deux puissances sur le conflit en Syrie, afin d'éviter en particulier tout incident entre forces armées américaines et russes sur le terrain, a révélé mercredi le secrétaire d'Etat John Kerry.

Les Etats-Unis s'alarment depuis des semaines d'une montée en puissance militaire de la Russie en Syrie afin de renforcer son aide au régime du président Bachar al-Assad, alors que les Américains pilotent depuis un an une coalition internationale contre le groupe Etat islamique (EI).

Les Russes ont proposé que nous ayons une conversation et une réunion de militaires à militaires sur la guerre en Syrie, a confié le patron de la diplomatie américaine lors d'une conférence de presse au département d'Etat, au côté de son homologue sud-africaine Maite Nkoana-Mashabane.

Il n'a pas précisé si ce dialogue porterait sur la lutte contre les jihadistes de l'EI, qui sont également les ennemis de la Russie.

Pour s'expliquer sur une éventuelle coopération américano-russe, John Kerry a employé le terme militaire de deconfliction, qu'on pourrait traduire en français par réduction du conflit: cela définit la nécessité de réduire au maximum les risques d'incidents aériens entre des avions de différentes armées intervenant sur un conflit aux multiples belligérants, comme en Syrie.

L'expression avait été utilisée en septembre 2014 quand la coalition conduite par Washington avait commencé ses frappes en Syrie contre l'EI et qu'il fallait empêcher toute confrontation avec des appareils de l'armée de l'air syrienne.

Il s'agit, a souligné M. Kerry, d'avoir une compréhension claire et complète de ce que sont les intentions de Moscou afin d'éviter les incompréhensions et les mauvais calculs.


L'ensemble de l'administration américaine, la Maison Blanche, le département de la Défense et le département d'Etat, est en train d'examiner l'offre russe, a dit M. Kerry.

Mais d'après son porte-parole, Mark Toner, on en est encore à un stade préliminaire avant d'éventuelles discussions militaires entre les deux puissances, aux relations exécrables depuis l'éclatement du conflit en Ukraine.

Dans le cas de la Syrie, sur laquelle Washington et Moscou ont des positions antagoniques depuis 2011, s'il est vrai que la Russie est uniquement focalisée contre l'EI, alors une coopération est possible, a toutefois plaidé M. Toner.

Un responsable du Pentagone a lui rappelé que la coopération militaire américano-russe avait été suspendue en 2014 en raison du conflit ukrainien et a exclu tout canal alternatif de discussion entre les ministres de la Défense des deux pays sur la Syrie.

Ce sont MM. Kerry et Lavrov qui maintiennent le contact et multiplient depuis des semaines les consultations diplomatiques pour tenter de trouver une porte de sortie à la guerre.

Mardi, lors d'une troisième conversation téléphonique en une semaine avec M. Lavrov, j'ai dit clairement que le soutien continu de la Russie à Assad risquait d'intensifier le conflit et de saper notre objectif commun de lutte contre l'extrémisme, a martelé le ministre américain.

Il a également réaffirmé que les Etats-Unis cherchaient une solution politique en Syrie en même temps qu'ils combattaient l'Etat islamique et que Washington serait favorable à ce que Moscou joue un rôle constructif en la matière.

La Russie apporte un soutien militaire et diplomatique au régime de Damas et a renforcé ces derniers jours sa présence dans la province syrienne de Lattaquié, fief du président Assad. Washington a dénoncé ces actions russes, tandis que Moscou a appelé à une véritable consolidation des efforts contre l'EI.


Koltchenko-Sentsov : Le régime tyrannique russe mis à nu


Alexandr Koltchenko et Oleg Sentsov, opposants ukrainiens à la dictature du pouvoir russe en Crimée, ont été condamnés au terme d’un procès truqué que les autorités russes voulaient exemplaire. Face à des accusations calomnieuses, ils n’ont rien cédé et sont aujourd’hui des symbole d’un régime à abattre.



Fin juillet s’est ouvert à Rostov-sur-le-Don (Russie) le procès du militant anarchiste Alexandr Koltchenko et du cinéaste Oleg Sentsov. Tous les deux sont détenus depuis le 16 mai 2014 par les autorités russes qui leur reprochent violences et préparation d’attentats contre des monuments et officines du pouvoir russe en Crimée pour le compte du mouvement fasciste ukrainien Pravy sektor (Secteur droit).

Ces accusations délirantes à l’encontre de militants connus pour leur engagement antifasciste et progressiste dirigé aussi bien contre l’extrême droite ukrainienne que russe montre la grossièreté et le manque ­d’imagination d’une dictature qui, faute de mieux, s’inspire des procès staliniens.

Depuis le 16 mai, ils sont emprisonnés sous le contrôle du FSB, les services secrets russes, et, hormis leurs avocats, personne ne peut correspondre avec eux ni les rencontrer. De plus, Oleg Sentsov, comme il l’a lui même déclaré avant comme lors de cette mascarade judiciaire, a été torturé par les agents du FSB afin de lui faire avouer qu’il serait le chef d’orchestre de ce « complot » contre les autorités russes.

Non seulement Sentsov et Koltchenko n’ont rien avoué, mais durant tout leur procès ils ont opposé à leurs accusateurs un large sourire, celui d’une insolente liberté de pensée défiant la force obscure d’un pouvoir tyrannique. C’est une façon de faire comprendre à toutes celles et ceux qui suivent ce qui se passe en Russie et en Ukraine que, quelle que soit la sentence, un tel régime finira par tomber sous l’assaut de celles et ceux qu’il opprime.

Colonie pénitentiaire

Le verdict est sans surprise. Il est intervenu le 25 août et a largement suivi les réquisitions de juges exécutant des basses œuvres d’un pouvoir exécutif auquel il est intimement lié et qui lui dicte les sentences à prononcer en matière de procès politique. Oleg Sentsov est condamné à vingt ans de colonie pénitentiaire et Alexandr Koltchenko à dix ans du même régime. Durant les différentes audiences, Sentsov, Koltchenko et leurs avocats ont été très combatifs. Contrairement à deux coaccusés (Guennadi Afanassiev et Alexey Tchirny) qui ont fait le choix de collaborer avec l’état russe pour obtenir une peine plus clémente (ils ont été condamnés à sept ans de colonie pénitentiaire il y a plusieurs mois), ils n’ont rien lâché et adopté une position de rupture.

Ainsi les juges ont été incapables de répondre à plusieurs questions des avocats sur les preuves matérielles de l’accusation. Les nouvelles des audiences nous sont parvenues grâce à la mobilisation de militants défendant les droits humains (Amnesty International notamment) et aux mouvements anarchistes, antifascistes et de défense des prisonniers politiques ukrainiens et russes en Russie.

Silence de la presse internationale

Durant ces semaines d’audience, la presse internationale s’est distinguée par son silence qui n’a d’égale que sa complaisance avec le système Poutine, affaires obligent, mais aussi parce qu’elle préfère soutenir des opposants et opposantes plus présentables comme les partisans du capitaliste Boris Sentsov (assassiné en février dernier) ou du nationaliste et raciste Alexey Navalny présenté scandaleusement par elle comme démocrate. La mobilisation militante internationale de ces derniers mois pour la libération de Alexandr Koltchenko et Oleg Sentsov doit à présent s’intensifier et s’élargir à celle des prisonniers politiques progressistes en Russie.
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Message  Thuramir Lun 21 Sep - 21:59

Александр a écrit:En réponse à Kris:

Vladimir Poutine de retour au centre du jeu diplomatique

Vladimir Poutine a autorisé vendredi son ministre de la Défense à reparler à son homologue américain, notamment sur le dossier syrien, et se rendra, pour la première fois depuis six ans, au siège de l’ONU.   



Analyse: la Russie en Syrie, menaces et opportunités pour Israël

Si Netanyahou et Poutine parviennent à s'accorder, la présence russe pourrait stabiliser le nord d'Israël


En établissant un avant-poste militaire en Syrie, la Russie réalise ce qui suit:

A. Elle consolide son emprise militaire dans la Méditerranée orientale, faisant contrepoids à la présence américaine en Turquie et à d'autres pays méditerranéens de l'OTAN.

B. Elle embête les États-Unis, qui jusqu'à présent ont été l'acteur dominant dans la région. Moscou fait cela en partie pour arracher des concessions à l'Occident sur la question de l'Ukraine: l'allègement des sanctions économiques imposées contre elle et peut-être même la reconnaissance de l'indépendance des régions orientales de l'Ukraine.

C. Poutine va générer un gain politique par son aide au régime d'Assad et un gain économique par la vente d'armes au régime syrien, financé par l'Iran.

D. La présence aérienne russe va prévenir une situation comme en Libye, où les puissances occidentales et la Turquie ont imposé une zone d'exclusion aérienne pour les avions du régime d’Assad.

D'un point de vue israélien, la création de la base aérienne russe sur le sol syrien crée les risques suivants:

A. Des missiles sol-air de haute qualité pourraient sortir de Syrie et se retrouver dans les mains du Hezbollah. Dans le passé, l'Iran a essayé de transporter des batteries SA22 jusqu’au Hezbollah. Ces missiles avaient été expédiés à la Syrie en provenance de la Russie en 2006.

B. La base russe va rendre difficile pour Israël d’intercepter les missiles de croisière P-800 Oniks que les Russes ont vendu aux Syriens. Ces missiles, qui ont une portée de 300 km, constituent une menace pour les navires de la Marine en cas de guerre.

C. La coopération irano-russe et la base russe dans l'enclave alaouite donnent aux Iraniens une présence importante dans la région.

Cependant, s’il y a une coordination et même une coopération limitée entre Israël et la Russie, la présence russe dans “La petite Syrie" pourrait stabiliser la situation ou même prévenir une guerre. En outre, Israël a un intérêt évident à ce qu'aucune des parties belligérantes en Syrie ne gagnent et qu'elles restent occupées à se battre entre elles. La présence russe accrue dans l'enclave alaouite va certainement perpétuer une situation dans laquelle aucune des parties ne peut prévaloir. .

Ron Ben-Yishai est un correspondant de guerre et analyste en matière de défense. Cet article est publié avec l'autorisation de Ynet.

Bonne analyse des avantages et des inconvénients au niveau local/international. Mais il faut aussi y ajouter que cela ne fera qu'augmenter le flot des émigrants syriens vers l'UE, l'affaiblissant un peu plus au travers de ses dissensions, la divisant encore plus entre Etats, ainsi qu'entre citoyens au sein des Etats, et qui est de nature à induire une crispation des opinions publiques sur la question des réfugiés et un rejet plus marqué de l’UE comme organisation supranationale. C'est donc une habile manœuvre de géopolitique internationale, toujours fondée sur le bon vieux principe romain « Diviser pour régner ».
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Message  Krispoluk Lun 21 Sep - 22:29

Thuramir a écrit:

Bonne analyse des avantages et des inconvénients au niveau local/international. Mais il faut aussi y ajouter que cela ne fera qu'augmenter le flot des émigrants syriens vers l'UE, l'affaiblissant un peu plus au travers de ses dissensions, la divisant encore plus entre Etats, ainsi qu'entre citoyens au sein des Etats, et qui est de nature à induire une crispation des opinions publiques sur la question des réfugiés et un rejet plus marqué de l’UE comme organisation supranationale. C'est donc une habile manœuvre de géopolitique internationale, toujours fondée sur le bon vieux principe romain « Diviser pour régner ».

Tout à fait ! Excellente "stratégie indirecte" dans la pure ligne "Léniniste".
Les USA et dans une moindre mesure l'Europe paient leur politique étrangère totalement incohérente dans le bassin méditerranéen... Confrontés à deux ennemis, il faut savoir s'allier au moins dangereux pour battre le plus menaçant. Politique millénaire qui a toujours porté ses fruits (cf: 2eGM). En Syrie on a eu une politique pitoyable alors qu'il y avait moyen de négocier politiquement avec Bachar au début, j'en suis persuadé ! Les Américains, comme (très) souvent on été en dessous de tout politiquement.
Comme le disais très justement le Général (qui n'est pourtant pas ma tasse de thé) "les Américains abordent un Moyen-Orient complexe avec des idées simples (simplistes ?)..."
Obama est inexistant en politique étrangère... L'Europe ne peut qu'être impuissante car elle ne sera jamais une entité politiquement unifiée, donc... On est mal barrés !!!
Bon, le seul intérêt pour l'Ukraine, c'est espérer que Poutine se soit trouvé un nouveau terrain de manœuvres et qu'il relâche la pression au Donbass Twisted Evil

PS : Je ne crois pas beaucoup à la théorie qui court présentement : déstabilisation de l'UE par l'afflux d'immigrés, c'est un peu faible comme vecteur de "déstabilisation". Les faiblesses structurelles de certains pays existaient bien avant Poutine et existeront sans doute après lui ! Présenter Poutine en "Deus ex-machina" c'est lui faire trop d'honneur, c'est juste un opportuniste cynique et minable...
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Message  Thuramir Lun 21 Sep - 23:58

Krispoluk a écrit:
Thuramir a écrit:

Bonne analyse des avantages et des inconvénients au niveau local/international. Mais il faut aussi y ajouter que cela ne fera qu'augmenter le flot des émigrants syriens vers l'UE, l'affaiblissant un peu plus au travers de ses dissensions, la divisant encore plus entre Etats, ainsi qu'entre citoyens au sein des Etats, et qui est de nature à induire une crispation des opinions publiques sur la question des réfugiés et un rejet plus marqué de l’UE comme organisation supranationale. C'est donc une habile manœuvre de géopolitique internationale, toujours fondée sur le bon vieux principe romain « Diviser pour régner ».

Tout à fait ! Excellente "stratégie indirecte" dans la pure ligne "Léniniste".
Les USA et dans une moindre mesure l'Europe paient leur politique étrangère totalement incohérente dans le bassin méditerranéen... Confrontés à deux ennemis, il faut savoir s'allier au moins dangereux pour battre le plus menaçant. Politique millénaire qui a toujours porté ses fruits (cf: 2eGM). En Syrie on a eu une politique pitoyable alors qu'il y avait moyen de négocier politiquement avec Bachar au début, j'en suis persuadé ! Les Américains, comme (très) souvent on été en dessous de tout politiquement.
Comme le disais très justement le Général (qui n'est pourtant pas ma tasse de thé) "les Américains abordent un Moyen-Orient complexe avec des idées simples (simplistes ?)..."
Obama est inexistant en politique étrangère... L'Europe ne peut qu'être impuissante car elle ne sera jamais une entité politiquement unifiée, donc... On est mal barrés !!!
Bon, le seul intérêt pour l'Ukraine, c'est espérer que Poutine se soit trouvé un nouveau terrain de manœuvres et qu'il relâche la pression au Donbass Twisted Evil

PS : Je ne crois pas beaucoup à la théorie qui court présentement : déstabilisation de l'UE par l'afflux d'immigrés, c'est un peu faible comme vecteur de "déstabilisation". Les faiblesses structurelles de certains pays existaient bien avant Poutine et existeront sans doute après lui ! Présenter Poutine en "Deus ex-machina" c'est lui faire trop d'honneur, c'est juste un opportuniste cynique et minable...

Quant à la déstabilisation de l'UE, la décision de la Russie d'intervenir en Syrie est intervenue plusieurs mois après le début de l'afflux de réfugiés, mais aussi plusieurs semaines après que cet afflux soit devenu problématique pour une UE totalement désemparée face à une crise d'une telle ampleur. C'est un laps de temps suffisant pour préparer une stratégie. Le postulat "Tout ce qui peut affaiblir mon adversaire sans me nuire est bon à prendre" s'applique fort bien dans ce cas d'espèce.
 
La manœuvre détourne par la même occasion le regard de l'UE de la situation en Ukraine, l'UE ayant suffisamment de chats à fouetter en ce moment. Je persiste donc à penser que c'est une habile manœuvre.
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Message  Krispoluk Mar 22 Sep - 0:29

Thuramir a écrit:
La manœuvre détourne par la même occasion le regard de l'UE de la situation en Ukraine, l'UE ayant suffisamment de chats à fouetter en ce moment. Je persiste donc à penser que c'est une habile manœuvre.

La manœuvre n'a de sens selon ton analyse que si Poutine veut relancer le conflit Ukrainien. Mais s'il le fait, je ne pense pas que l'UE et les USA vont fermer les yeux...

Enorme différence de perception dans les chancelleries : Poutine est un danger immédiat, les réfugiés sont juste un problème à régler !
Pour les Polonais, les Tchèques et les états Baltes, les Réfugiés ne sont pas un problème, Poutine si !

Donc si la Syrie ne relève pour lui que de la "maskirovka", ça va faire pschitt, comme les contre-sanctions...
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Message  Thuramir Mar 22 Sep - 9:28

Krispoluk a écrit:
Thuramir a écrit:
La manœuvre détourne par la même occasion le regard de l'UE de la situation en Ukraine, l'UE ayant suffisamment de chats à fouetter en ce moment. Je persiste donc à penser que c'est une habile manœuvre.

La manœuvre n'a de sens selon ton analyse que si Poutine veut relancer le conflit Ukrainien. Mais s'il le fait, je ne pense pas que l'UE et les USA vont fermer les yeux...

Enorme différence de perception dans les chancelleries : Poutine est un danger immédiat, les réfugiés sont juste un problème à régler !
Pour les Polonais, les Tchèques et les états Baltes, les Réfugiés ne sont pas un problème, Poutine si !

Donc si la Syrie ne relève pour lui que de la "maskirovka", ça va faire pschitt, comme les contre-sanctions...

Je ne pense pas qu'il veuille relancer le processus. Le laisser pourrir lui rapporte plus et lui coûte moins. Cela maintient un état de semi-guerre en Ukraine, avec des dépenses militaires à la hausse, un ralentissement de l'économie, un appauvrissement de la population, etc. Le statu quo lui profite donc.
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Message  Александр Mar 22 Sep - 12:06

Et pendant ce temps:

Russia still arming Ukraine rebels despite truce: NATO chief

YAVORIV (UKRAINE) (AFP) - 
Russia is still sending weapons to separatist rebels battling the Ukrainian government despite a fresh truce in the war-torn east of the country, NATO chief Jens Stoltenberg said Monday.
"The situation is very fragile," Stoltenberg said on the first day of a visit to Ukraine. "Russia continues to support the separatists, provide them with weapons, with different kinds of equipment, training, forces."

Washington juge contreproductive l'implication russe en Syrie

L'implication de la Russie en Syrie va "changer la donne" dans la lutte contre les jihadistes, estime Damas alors que Washington, qui pilote une coalition internationale antijihadistes, la juge contreproductive et susceptible de compromettre toute chance de règlement du conflit.

Les Etats-Unis s'alarment depuis des semaines de la montée en puissance de la présence militaire russe en Syrie, visant à renforcer l'aide au régime du président Bachar al-Assad.

Le président russe Vladimir Poutine a défendu mardi cette stratégie de soutien au président Assad et de nouveau appelé à une coalition plus large contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI), qui inclurait la Syrie et l'Irak. "Sans cela, il est impossible de résoudre d'autres problèmes urgents, comme le problème des réfugiés", a-t-il déclaré.

Russie et Syrie ne font pas partie de la coalition internationale menée depuis un an par les Américains contre l'EI en Irak et en Syrie.

A Damas, le ministre des Affaires étrangères syrien Walid Mouallem a estimé que l'implication de la Russie allait "changer la donne" dans la lutte contre les jihadistes.

"La participation de la Russie dans le combat contre Daech (un acronyme en arabe de l'EI) et le Front al-Nosra (branche syrienne d'al-Qaïda) est encore plus importante que la fourniture d'armes à la Syrie", a déclaré M. Mouallem à la chaîne Russia Today. Des propos rapportés dimanche par les médias syriens.

Il a estimé que la lutte "contre le terrorisme" était "une priorité" qui allait "ouvrir la porte à une solution politique en Syrie", où le conflit a fait plus de 240.000 morts depuis mars 2011.

Mais le secrétaire d'Etat américain a au contraire estimé dimanche à Berlin que le soutien militaire de la Russie au régime syrien risquait "de bloquer le chemin vers une résolution du conflit". Selon John Kerry, cela risque en outre d'entraîner la venue d'encore plus de combattants jihadistes en Syrie et "d'enraciner Assad", qui ne fait pas partie d'une solution en Syrie pour les Etats-Unis.

Pour Walid Mouallem, l'implication russe va "ruiner les plans de tous ceux qui ont comploté contre la Syrie et démontrer que les Etats-Unis n'ont pas de stratégie claire contre Daech".

'Directement sur la ligne de front'

Le chef militaire des forces américaines au Moyen-Orient a dû reconnaître mercredi devant le Sénat américain son incapacité pour l'instant à constituer une force militaire syrienne crédible contre l'EI.

Le général Lloyd J. Austin a ainsi concédé que seuls "quatre ou cinq" rebelles syriens formés et équipés par Washington combattaient sur le terrain. Selon le Pentagone, 54 combattants ont été formés jusqu'à maintenant et la plupart d'entre eux ont été attaqués par un groupe lié à Al-Qaïda dès leur entrée en Syrie.

Une centaine d'autres combattants sont actuellement en cours de formation, d'après les chiffres fournis au Sénat par une responsable du Pentagone qui témoignait avec le général Austin.

Le Pentagone avait pourtant annoncé en début d'année, au démarrage de ce programme estimé à 500 millions de dollars, un objectif de former 5.000 combattants la première année.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, 75 rebelles syriens entraînés en Turquie par les Etats-Unis pour combattre l'EI sont toutefois entrés en Syrie "entre vendredi et samedi matin" à bord d'un convoi de véhicules et sous protection aérienne de la coalition internationale antijihadistes.

Ils doivent collaborer avec deux groupes soutenus par les Etats-Unis: Suqur al-Jabal (Les faucons de la montagne) et la Division 30.

"Après deux mois d'entraînement en Turquie, les combattants sont allés directement sur la ligne de front" contre l'EI, et "sont maintenant dans la ville de Tal Rifaat", a indiqué à l'AFP Hassan Moustafa, le porte-parole de la Division 30.

Un porte-parole du Pentagone s'est refusé dimanche à donner plus d'informations sur le sujet.

Sur le terrain en Syrie, des groupes rebelles et des combattants du régime ont conclu dimanche un nouveau cessez-le-feu temporaire dans trois villes, après plusieurs jours d'intenses combats.

"La trêve qui concerne Zabadani (bastion rebelle près de Damas) et les villages (chiites) de Foua et Kafraya (les derniers îlots du régime syrien dans la province d'Idleb) se maintient depuis midi (09h00 GMT), à l'exception de quelques tirs qui se sont abattus sur Foua dans l'après-midi", a indiqué l'OSDH.
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Message  Caduce62 Mar 22 Sep - 12:23

L'intervention russe en Syrie ne sert qu'a créer un Bacharland comme le Dombawe et le Louganda Evil or Very Mad
La Syrie restera un état morcelé entre plusieurs fractions; inutile d'espérer un retour à une nation syrienne qui est explosée Evil or Very Mad
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Message  Krispoluk Mar 22 Sep - 13:05

Thuramir a écrit:

Je ne pense pas qu'il veuille relancer le processus. Le laisser pourrir lui rapporte plus et lui coûte moins. Cela maintient un état de semi-guerre en Ukraine, avec des dépenses militaires à la hausse, un ralentissement de l'économie, un appauvrissement de la population, etc. Le statu quo lui profite donc.

Je ne suis pas aussi certain que le temps joue en faveur de Poutine dans le maintien du statut-quo. Bon au niveau état de guerre, on n'est plus à 50% mais plutôt à 2%.

Dépenses militaires ? La trêve a été très favorable à l'Ukraine qui a pu réorganiser, entraîner et rééquiper ses forces même si tout est loin d'être parfait  Twisted Evil Alors il y a eu certes des dépenses militaires mais elles étaient absolument nécessaires à réaliser, même sans guerre, vu l'état déplorable de l'armée d'Ukrainienne d'avant Maïdan.
En même temps, la Russie doit aussi supporter des coûts énormes, soutien militaire au Donbass avec les rotations d'unités parfois de Khirgizie ou de Bouriatie, soutien financier au Donbass (pensions, salaires). Soutenir à bout de bras la Crimée et maintenant ouverture d'un nouveau front en Syrie...
Le PIB Ukrainien, même s'il part de plus loin que la Russie est actuellement en berne, certes, mais il ne peut que s'améliorer car l'Ukraine a un potentiel de développement important notamment au niveau agricole et transformation. Elle n'a pas de sanctions financières et de restrictions d'importations. Elle a le soutien des institutions financières internationales et la mise en place de l'accord de libre échange va ouvrir de nouvelles perspectives.

La Russie, même si elle dispose de réserves financières plus importantes (pour l'instant...) est mal partie, dépendant dramatiquement du prix des hydrocarbures et devant supporter la chape de plomb des sanctions financières internationales...
Donc, toutes conditions restant égales par elles-mêmes, je ne serais pas étonné de voir d'ici un an la situation économique de la Russie se dégrader encore et celle de l'Ukraine s'améliorer. Bon il y a encore d'autres obstacles hein! Lutte anti-corruption...  Twisted Evil

Je ne suis pas un expert, je donne juste une opinion...
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Message  Александр Mer 23 Sep - 12:27

Pourtant, il prépare quelque chose:

La stratégie de Poutine au Moyen-Orient décryptée

En Syrie XVMe8f7c0c4-615b-11e5-b648-acae759640b1
FIGAROVOX/ENTRETIEN - Hadrien Desuin analyse les enjeux de la rencontre de Vladimir Poutine avec le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou au sujet de la guerre en Syrie. Un nouvel équilibre des forces au Moyen-Orient se met en place.

Ancien élève de l'École spéciale militaire de St-Cyr puis de l'École des officiers de la Gendarmerie nationale, Hadrien Desuin est titulaire d'un master II en relations internationales et stratégie sur la question des Chrétiens d'Orient, de leurs diasporas et la géopolitique de l'Égypte, réalisé au Centre d'Études et de Documentation Économique Juridique et social (CNRS/MAE) au Caire en 2005. Il a dirigé le site Les Conversations françaises de 2010 à 2012. Aujourd'hui il collabore à Causeur et Conflits où il suit l'actualité de la diplomatie française dans le monde.

LE FIGARO. - Le président russe Vladimir Poutine a rencontré lundi à Moscou le Premier ministre israélien Nétanyahou au sujet de la guerre en Syrie. Selon Haaretz, cette visite semble refléter «le manque de foi [de ce dernier] dans la capacité et la volonté des Etats-Unis à protéger les intérêts sécuritaires israéliens.» La Russie est-elle un nouvel acteur majeur dans la région?

Hadrien DESUIN. - Les derniers renforcements russes en Syrie frappent l'imaginaire collectif. Pour la première fois depuis la fin de la guerre froide et l'intervention soviétique en Afghanistan, l'armée russe s'apprête à intervenir au Moyen-Orient. Les Russes avaient conservé leur base de Tartous et fournissaient en armes l'armée syrienne mais Poutine a changé de braquet: désormais c'est l'armée russe qui frappe. Il s'agit d'un événement majeur qui va marquer l'histoire des relations internationales: un nouvel équilibre des forces au Moyen-Orient se met en place. Il faut se souvenir que les interventions américaines dans le Golfe ont été rendues possible par la chute de l'URSS. Mais progressivement la Russie poutinienne restaure les positions soviétiques au Moyen-Orient, ce que n'aurait pas déplu à Evgueni Primakov qui vient de disparaître.

Il faut toutefois nuancer. La stratégie russe n'est pas une logique de guerre froide et d'opposition aux armées occidentales mais plutôt d'aiguillon. L'idée est de participer à la coalition anti-Daech en s'appuyant sur l'armée syrienne et non les «rebelles». Rebelles qu'à l'exception de quelques idéologues, on peine à distinguer des groupes djihadistes proches d'Al-Qaïda. La Russie ne veut pas apparaître comme un trublion mondial. Au contraire, elle souhaite jouer un rôle dans le nouveau monde multipolaire qui s'ouvre après la fin de l'hégémonie américaine post-URSS.
Côté israélien, il y a une vraie déception vis-à-vis des Etats-Unis et un certain pragmatisme. Marqué par le conflit contre le Hezbollah au Liban-sud, le chef du Likoud a d'abord misé sur la chute de Bachar Al-Assad. Le premier ministre israélien a dès lors voulu jouer le Capitole contre la Maison-Blanche ; mal lui en a pris. Ses réseaux dans le parti républicain n'ont pas suffit. Même les électeurs juifs démocrates n'ont pas suivi son obsession anti-iranienne. Peut-être aussi que la droite nationaliste israélienne voit d'un bon oeil l'émergence de Daech, qui peut cyniquement diviser le camp djihadiste, notamment le Hamas.

Par dépit, Netanyahou se tourne vers Moscou qui pourtant applique une politique pro-iranienne dans la région. Il s'agit sans doute d'une simple coordination technique entre les états-majors aériens. Netanyahou en profite aussi pour marquer sa désapprobation vis-à vis de l'administration Obama. Avec l'idée que le grand retour de la Russie au Moyen-Orient ne manquera pas d'être exploité par les républicains qui pointent la prudence excessive de Barack Obama.

Comment expliquer ce basculement alors que la Russie était la cible de violentes critiques de la part des EU et de l'UE?

Le principe de réalité finit toujours par prendre le dessus sur les émotions morales. La stratégie occidentale est en échec en Syrie depuis quatre ans. Le groupe des amis de la Syrie qui avait exclu les positions iranienne et russe n'a jamais pu apporter la preuve de la crédibilité de l'armée syrienne libre (ASL) et sa branche politique, le conseil national syrien. La Russie, de son côté, a toujours proposé ses bons offices diplomatiques pour dénouer le nœud syrien et trouver une solution interne au régime des Assad.

Le principe de réalité finit toujours par prendre le dessus sur les émotions morales. La stratégie occidentale est en échec en Syrie depuis quatre ans. La Russie, de son côté, a toujours proposé ses bons offices diplomatiques pour dénouer le nœud syrien et trouver une solution interne au régime des Assad.


Pour l'opinion occidentale, les crimes de Daech sont désormais nettement plus insupportables que les tentatives de Bachar Al-Assad de rester au pouvoir. C'est donc la position russe qui apparaît la plus juste mais aussi la plus réaliste. On joue sur les mots mais plus personne en haut lieu n'appelle à un changement de régime à Damas. Mutatis mutandis, les occidentaux s'alignent sur la position russe. C'est-à-dire la priorité donnée à la lutte contre le terrorisme islamiste.

La Russie semble être le pays le plus déterminé à attaquer Daech . Comment expliquer la lenteur des pays européens et des Etats-Unis à s'allier avec Moscou?

On disait l'économie russe à genoux, le pouvoir politique de Poutine vacillant, isolé sur la scène internationale. Il n'en n'est rien. Comme disait Bismarck, «la Russie n'est jamais aussi forte ni aussi faible qu'il n'y paraît.» Largement surestimée au cours de la guerre froide, la Russie a, depuis 25 ans, été négligée au Moyen-Orient. Mais l'image d'une armée russe en déliquescence dans les années 90 n'est plus d'actualité. Poutine et ses généraux se sentent suffisamment forts désormais pour se projeter au Moyen-Orient et déployer le meilleur de leur technologie.

Comme à son habitude, Vladimir Poutine a manœuvré en discrétion pendant tout le mois de septembre jusqu'à ce que son appui à l'armée syrienne ne puisse plus être contesté. Comme en Crimée et en Géorgie, Poutine ne veut pas provoquer mais les Occidentaux sont mis en douceur devant le fait accompli, sans déclaration tonitruante ni fanfaronnade. Les rôles s'inversent puisque jusqu'à présent ce sont les Occidentaux qui mettaient bruyamment la Russie devant le fait accompli.

Pour autant, les puissances occidentales, échaudées par leurs échecs successifs dans la région réalisent au fur et à mesure que Poutine et Lavrov peuvent poursuivre le rôle positif qu'ils ont joué dans les négociations avec l'Iran.

Laurent Fabius s'est montré hostile à la visite de parlementaires français en Crimée, et opposé à la vente des Mistral à Moscou. La France est sous embargo alimentaire russe depuis 2014 après les sanctions économiques prises à l'encontre de la Russie… Comment analysez-vous l'attitude de la diplomatie française envers la Russie? La France est-elle en train de manquer une rapprochement de poids avec Moscou?

La position de Laurent Fabius reste arc-boutée sur le départ de Bachar Al-Assad comme s'il vivait encore dans le mirage des printemps arabes. Mais Daech a pris de plus en plus d'importance jusqu'à la prise de Mossoul. Les Occidentaux ont alors été contraints de prendre la défense de Bagdad et les militaires ont fait pression pour élargir les opérations à la Syrie. Jean-Yves Le Drian en France, John Kerry et Ashton Carter [actuel secrétaire d'Etat américain à la Défense, ndlr] aux Etats-Unis ont été les premiers à pousser à reprendre le dialogue avec Damas. C'est eux qui tirent François Hollande et Barack Obama à se rapprocher de la position russe.

Laurent Fabius, toujours en retard d'une guerre, semble encore penser le monde des années 90. Depuis trois ans, il réclame le départ préalable de Bachar Al-Assad sans tenir compte de la position russe.


Laurent Fabius, toujours en retard d'une guerre, semble encore penser le monde des années 90. Depuis trois ans, il réclame le départ préalable de Bachar Al-Assad sans tenir compte de la position russe. Dans un entretien paru aujourd'hui dans Le Figaro, il trouve pour la première fois absurde de demander des excuses à Assad avant toute discussion. Mais si on négocie avec un chef d'État, c'est reconnaître sa légitimité et sa capacité dans l'avenir à mettre en place l'accord. Ce qui n'est pas compatible avec une exigence de départ à court ou moyen terme.

Sur les questions de sécurité, Laurent Fabius qui se comporte en Vice-président, accumule les revers. Ses rapports avec la Russie ont semblé en opposition avec le ministère de la Défense dont l'approche est nettement plus réaliste. Engoncé dans un discours moralisateur, Laurent Fabius est en décalage avec les événements et semble avoir perdu tout crédit pour diriger la diplomatie française. Son départ en décembre, à la faveur du remaniement post-élections régionales pourrait permettre de renouer les liens traditionnels avec la Russie et redonner des marges de manœuvre à François Hollande.

Comme toujours, un article bien documenté d'informnapalm:

Transfert à grande échelle de forces et de moyens depuis l’Abkhazie occupée

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Le  groupe de bénévoles internationale d’InformNapalm.org a enregistré un transfert massif d’armes et d’équipement par les troupes d’occupation russes de la base militaire N°7 de Gudauta (Abkhazie, Géorgie). L’un des premiers groupes a été vu le 12 septembre sur la voie de chemin de fer près de Tuapse. Les derniers groupes ont été aperçus le 19 septembre à Sotchi. Notre document fournit également des détails avec photos et vidéos et les conclusions provisoires sur les actions des forces russes des troupes d’occupation.
Les soldats de la base militaire N°7 des troupes d’occupation russes en Abkhazie ont été maintes fois repérées par les enquêteurs d’InformNapalm dans le contexte des « missions Rostov-Ukraine ». Nous avons déjà abordé l’existence de transferts, la contrainte de signature de contrats, le contentieux militaires des recrues de ces unités militaires. Mais la dernière semaine, nous avons observé un transfert actif des forces et des moyens de la base militaire N°7 vers le territoire de la Fédération de Russie. Plusieurs unités chargées de matériel militaire et d’armes ont été vues dans la région de Sotchi.

  • L’une des premières a été vue sur la section de chemin de fer près de Tuapse le 12 septembre. Sur les plates-formes : des LRM « Grad », des véhicules « KAMAZ » des APC « BTR-82 » et des véhicules de commandement.

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  • L’un des derniers groupes de matériel militaire de la base militaire N°7 est arrivé le 19 septembre. À Sotchi, environ 50 éléments de différentes armes et équipements ont été comptabilisées, y compris des chars T-90, des canons automoteurs « Acacia », des systèmes de contrôle de tir, des véhicules de commandement ainsi que des moyens de renseignement radio et de guerre électronique.
    Les faits sont présentés en vidéo:


(La vidéo originale a été publiée par l’utilisateur Shishkinbab sous le titre «les chars à Sotchi »)
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Identification du lieu – section de chemin de fer sur une carte satellite et une photo du site
Selon des estimations préliminaires, la composition de forces arrivées de la 7ème base des forces russes d’occupation en Abkhazie représente un bataillon tactique complet. Il comprend un bataillon d’infanterie motorisé sur BTR-82, un groupe de chars T-90, une division mixte de canons automoteurs « Acacia » et de LRM « Grad », un petit groupe d’éclaireurs ainsi que d’autres unités de soutien.
Des mouvements de troupes russes sur la partie de la zone frontalière russo-géorgienne entre entre Sotchi et l’Abkhazie ont déjà été enregistrés avant, mais l’ampleur du transfert des derniers jours est beaucoup plus élevé que les rotations et les trajets standards pour les exercices. Notez que la 7ème base d’occupation russe en Abkhazie dispose de deux polygones d’entraînement, dans la vallée à Nagvalou et dans la montagne, près du village de Tsebelda. Malgré la présence de ces polygones, il n’est pas possible de mener des manœuvres tactiques complètes au niveau d’un bataillon avec tir réel et toutes les armes, et c’est pourquoi les unités de la 7e base militaire sont souvent envoyées sur des terrains d’entraînement dans la Fédération de Russie, à Molkino, dans la région de Rostov, ainsi qu’Achoulouk, dans la région d’Astrakhan. Mais généralement, les groupes partant en entraînement ne sont pas si grands et représentent un groupe de soldats avec certains matériels d’une brigade mécanisée parce que du matériel les attend déjà sur place. La seule exception a été le grand entraînement de la 7e base militaire au printemps-été 2014, mené dans la région d’Astrakhan. A l’époque, les unités militaires au lieu de retourner sur leur point de stationnement dans la ville de Gudauta, avaient été d’abord dirigées vers la région de Rostov, près de la frontière avec l’Ukraine, où elles avaient ensuite participé aux batailles de l’été et l’automne dans le Donbass.
Nous ne pouvons pas exclure la possibilité d’un transfert des forces et des moyens de la 7e base militaire vers le port de Novorossiisk pour un transport plus loin à bord de grands navires de débarquement de la flotte militaire russe. Nous avons déjà signalé une augmentation significative du nombre de voyages depuis les ports de Novorossiisk et de Sébastopol occupé vers le port syrien de Tartous.
À ce jour, nous avons enregistré un transport à grande échelle de troupes depuis l’Abkhazie. A la date du 22/09/15, nous ne disposons pas des informations sur la destination finale de la 7e base militaire. Mais sur la base de l’expérience de l’année passée, nous pouvons faire l’hypothèse que le bataillon tactique a déménagé vers la frontière ukrainienne dans le cadre de la « rotation prévue» ou pour améliorer le regroupement avant l’escalade du conflit. Il convient de noter que la participation de soldats de la 7e base militaire dans le contexte des « missions Rostov-Ukraine » a été maintes fois décrite avec preuves directes ou indirectes par l’équipe d’enquête InformNapalm.
Selon nos informations, outre «la présence de routine » à la frontière russo-ukrainienne, un groupe de contractuels de la 7ème base militaire russe est déjà en ce moment sur le territoire occupé du Donbass dans le cadre des groupes armés illégaux. Nous présenterons de nouveaux éléments dans un avenir proche.
Vous trouverez sur la version russe de ce texte, en bas du document, une quinzaine de lien vers les enquêtes sur les soldats de la 7e base militaire.
 
Texte spécialement préparé pour InformNapalm par Ираклий Комахидзе 
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Message  Александр Mer 23 Sep - 12:29

Préparation de nouvelles bases en Syrie?

Jeff Seldin

Une nouvelle guerre à perdre?

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Message  Krispoluk Mer 23 Sep - 15:07

Bon, je réagis sur l'article de Hadrien Desuin dans le Figaro, quelques remarques perso en vrac :

1) Article globalement honnête sur l'analyse des évènements, même si je ne partage pas toutes ses conclusions Evil or Very Mad

2) "Nétanyaou se rapproche de Moscou car il se méfie de Washington..." Ouh là ! Il y va fort le gars !!! Israël et les USA seront toujours indéfectiblement alliés mais il me semble que Nétanyaou ait voulu jouer la "maîtresse délaissée" en faisant semblant d'aller draguer le voisin pour susciter la jalousie de son ancien amant. Maintenant il est aussi certain qu'il devaient avoir un minimum de coordination militaire pour éviter de se foutre sur la gueule mutuellement... Maintenant, le danger principal pour Israël, c'est l'Iran et sa capacité nucléaire et le Hezbollah. Bachar est un ennemi objectif puisqu'il est soutenu par l'Iran et qu'il soutient le Hezbollah et Poutine s'il soutient Bachar devient ipso facto un "ennemi d'Israël". Donc affirmation très péremptoire de notre "expert". Je crois que Netanyaou ait voulu surtout "connaître les buts véritables" de Poutine afin de prendre les mesures nécessaires en cas de besoin, comme il est en première ligne ! Par ailleurs, je crois que la menace Daesh ne gêne pas du tout Israël, tant que ça fout le bordel entre les Arabes, chez eux...

3)  "Laurent Fabius est en retard d'une guerre..." Affirmation bien péremptoire !!! Faut-il rappeler qu'en France au dessus du ministre des AE, il y a un 1er Ministre et un Président, donc, ce n'est pas le premier cité qui fait la pluie et le beau-temps et les responsabilités incombent à la tête de l'état !
Cela dit, je n'ai toujours pas changé d'avis et je trouve que vouloir déboulonner à tout prix Saadam, Khadafi et Bachar ont été d'immenses erreurs politiques. En géo-politique, le jeu à 3 n'existe pas, entre deux adversaires, il faut d'abord s'appuyer sur le moins dangereux pour vaincre le plus dangereux... On a "tué le mauvais cochon" comme chaque fois au Moyen-Orient...

4) "Poutine soutenant à fond Bachar et devenant la puissance incontournable au Moyen-Orient..." Ouh là ! Bien péremptoire encore, j'ai tendance à penser que la Syrie pourrait bien devenir un 2e Afghanistan pour Poutine. Frappes aériennes, oui, mais ça ne règle pas tout et comme il s'oriente apparemment pour lancer des troupes terrestres...
Si j'étais les Américains, je ferais un calcul cynique et machiavélique : la menace Daesh, je m'en fous, je ne suis pas menacé aux USA, donc je fais un accord secret avec Daesh, vous vous calmez avec l'Irak mais on vous laisse les mains libres en Syrie, vous pouvez foutre sur la gueule à Bachar et les Russes, voire menacer l'Iran, moi, pendant ce temps là, je chouchoute mes copains des pétro-monarchies du Golfe ! Bon je divague hein  Smile 

5) Plus l'engagement de Poutine en Syrie sera important et moins la pression sur l'Ukraine sera forte, bon c'est toujours ça de gagné hein, pour nous qui aimons ce pays  Laughing
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Message  Krispoluk Ven 25 Sep - 12:18

Ca y est, ça commence en Syrie ! Un "convoi 200" de 10 cadavres appartenant à la 810e Brigade autonome de Fusiliers-Marins rapatrié de Syrie à Sévastopol...


Ils vont l'avoir leur 2e Afghanistan Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil


Info à priori digne de considération, citée par Burko et émanant de "sources fiables" au sein du FSB



En Syrie FwO5QD-6_biggerRoman Burko@newsburko
Доверенный источник из #ЧФ РФ: "В #Севастополь из Сирии пришло десять 200-х из состава 810 обрмп. Любители селфи"


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Message  Александр Ven 25 Sep - 12:38

Je confirme aussi, j'ai vu d'autres sources, mais qui reprennaient Roman Burko et j'en aurait aimé d'autres pour poster l'info.
Déjà qu'ils ont eu un attentat contre eux, les cargo 200 suivent . . . pas bon tout ça.

Mais on ne voit rien côté russe (bien sûr).
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Message  Александр Ven 25 Sep - 13:23

Fierté et malaise derrière la nouvelle grande mosquée de Moscou

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             AFP PHOTO / YURI KADOBNOV
Cette mosquée prévoit d’accueillir 10 000 fidèles.

Au-delà des discours officiels, les tensions avec les orthodoxes persistent.

Pour les musulmans de Moscou, c’est jour de fête. « Nous attendions cette inauguration depuis longtemps… Enfin une grande mosquée à la taille de notre communauté ! » Sur Olimpiskii prospekt, l’une des grandes artères partant du centre de la capitale, Ali, un dynamique homme d’affaires, est tout sourire. Avec ses amis, il se fait photographier devant l’énorme dôme doré de l’imposante nouvelle mosquée toute de granit blanc et de marbre : près de 19 000 m2 sur six étages, pouvant accueillir 10 000 fidèles.

Inauguration en présence de Vladimir Poutine

Entouré de plusieurs chefs d’État musulmans venus pour l’occasion et de Suleiman Kerimov, l’oligarque russe et musulman qui a financé l’essentiel des 150 millions de dollars du chantier, le chef du Kremlin Vladimir Poutine doit assister à l’inauguration officielle. « La présence du président russe est tout un symbole ! Nous faisons partie de la Russie… », insiste Ali. « Nous menons une vie normale ici, les infrastructures musulmanes, notamment pour les enfants, se développent. Surtout, il y a beaucoup moins d’attaques de skinheads et plus de tolérance vis-à-vis des musulmans que par le passé. » 

À quelques mètres de là, les Moscovites locaux sont pourtant nettement moins enthousiastes. Autour de la petite église orthodoxe du quartier, les réactions fusent, vives et souvent crues, contre la nouvelle mosquée. « Pourquoi construire cette grande mosquée en plein Moscou ? Osons-nous construire une cathédrale orthodoxe à La Mecque ? », ironise un passant.

Tensions chez les Moscovites

Dans les rues de la capitale, les tensions sont palpables, loin des discours officiels sur la bonne entente entre musulmans et orthodoxes. Alors que, selon un récent sondage du centre indépendant Levada, 30 % des Russes se disent ouverts à la construction d’une mosquée dans leur quartier, ce taux chute à 4 % à Moscou. « Ici, le malaise est certain », remarque Leonid Sevastianov, jeune directeur d’un institut proche du patriarche orthodoxe. « Beaucoup ne comprennent pas cette présence musulmane de plus en plus forte à Moscou, ville symbole, capitale de l’Église orthodoxe. Ils craignent une radicalisation. » 

Des travailleurs venant d’Asie centrale

Depuis le boom économique des années 2000, d’importantes communautés de travailleurs venant des ex-républiques soviétiques musulmanes d’Asie centrale se sont en effet installées à Moscou pour travailler sur les chantiers et occuper de petits emplois délaissés par les Russes.

Ces migrants seraient plus d’un million, venant s’ajouter aux deux millions de musulmans historiquement installés à Moscou, où se concentre une forte proportion des 20 millions des musulmans vivant en Russie. Ce sont surtout des jeunes hommes et non des familles tatares ou caucasiennes intégrées depuis longtemps dans la capitale.

Seulement cinq mosquées à Moscou

« Pour cette jeune population, la religion est un point fédérateur, de rencontre et d’identité », insiste Jean-François Thiry, qui dirige la « Bibliothèque de l’esprit », rare lieu de rencontres œcuméniques à Moscou entre catholiques et orthodoxes. « Du coup, c’est un fait : dans la capitale, il y a plus de musulmans pratiquants que d’orthodoxes pratiquants. » 

Or, il n’existe que cinq mosquées pour l’ensemble de cette population musulmane. Les vendredis et, surtout, les jours de fêtes musulmanes, d’énormes regroupements de fidèles se forment autour, occupant trottoirs et chaussées. De quoi provoquer la colère des riverains et alimenter l’intolérance.

« Il faudrait une cinquantaine de mosquées à Moscou et dix fois plus d’imans qu’aujourd’hui. Le maire a fini par le comprendre mais cela va très lentement », reconnaît Damir Moukhetdinov, vice-président de la Commission spirituelle des musulmans de Russie. Ce mufti d’origine tatare ne cache pas ses frustrations – mais affiche aussi son soutien pour le régime de Vladimir Poutine et ses bonnes relations avec le Patriarcat orthodoxe.

« Le président enregistre ses meilleurs résultats électoraux dans les régions musulmanes ! Et nous avons de régulières rencontres avec les autorités orthodoxes », assure Damir Moukhetdinov qui, comme la plupart des muftis, n’hésite pas à mettre en scène son allégeance au régime.

L’islam radical n’épargne pas la Russie

Le Patriarcat s’enthousiasme pareillement pour ce partenariat au sommet. « Oui, il y a des réactions négatives dans la population russe. Mais il y a aussi la réalité des faits », confie Vsevolod Tchapline, porte-parole du patriarche Kirill. Aux côtés des autorités musulmanes, il vient, par exemple, de condamner publiquement la décision d’un tribunal régional interdisant un ouvrage officiel promouvant l’islam. « Les musulmans ont leur place dans notre société. C’est pourquoi il faut leur construire de nouvelles mosquées, ouvertes et visibles. Car, sinon, les jeunes vont se retrouver dans des lieux de prière cachés où les radicaux vont les recruter », prévient Vsevolod Tchapline.

Comme le Conseil des muftis russes, l’Église orthodoxe et le Kremlin redoutent toute poussée d’extrémisme. Car l’islam radical n’épargne pas la Russie : entre 2 000 et 7 000 jeunes auraient rejoint les troupes des djihadistes en Syrie.

La présence des "visiteurs" russes ravit les Syriens de Lattaquié



Sont aussi en vacances là . . .



Dans le hall de l'ex-hôtel Méridien de Lattaquié, cinq Russes, particulièrement athlétiques, sont attablés au milieu de familles syriennes en congé pour la fête musulmane d'Al-Adha. "Nous sommes des visiteurs, un point c'est tout", dit l'un d'eux.



Le dos couvert de tatouages dont une grande croix, lui et ses camarades pianotent sur leur téléphone portable. Lorsque le journaliste de l'AFP persiste à poser des questions, un autre Russe lui signifie qu'il faut cesser de les importuner.



"Je n'ai pas le droit de vous dire qu'il y a des Russes ici, mais c'est visiblement pas des touristes", affirme un responsable de l'hôtel de la ville de Lattaquié située dans l'ouest de la Syrie ravagée par la guerre.



"On dit que ce sont des pilotes d'avions-cargos. Les seuls touristes que nous avons sont des Syriens", ajoute-t-il.



Pourtant, dans cette cité balnéaire favorable au régime de Bachar al-Assad, l'arrivée annoncée par les médias internationaux de militaires russes est particulièrement bien accueillie.

"Chaque matin, de 6 à 7 heures, je vois plusieurs avions russes voler et vraiment je me sens rassuré", dit Ahmad, 50 ans, qui habite tout près de l'aéroport civil et militaire Bassel Al-Assad à Hmeimim, au sud de Lattaquié.



Depuis des semaines, la présence russe a été renforcée en Syrie avec des avions de combat, des systèmes de défense aérienne et des équipements modernes, dont une partie est cédée à l'armée syrienne en guerre contre les rebelles depuis plus de quatre ans.



Pour un expert militaire syrien à Lattaquié, qui a tenu à garder l'anonymat, "tout le matériel ultra-sophistiqué est opéré par les Russes, comme le guidage des drones. C'est eux qui entraînent les pilotes syriens et sont aux commandes".



'Des frères'



"Il y a trois jours deux roquettes sont tombées sur l'aéroport. Les Russes ont aussitôt détecté la source de feu et deux avions ont décollé pour la réduire à néant à 20 km de la base", en territoire rebelle, ajoute-t-il.



A l'exception d'un soldat en faction, aucune activité n'était visible à l'extérieur du complexe militaire syrien d'Al-Sanobar, situé dans une forêt de pins au nord de l'aéroport.

En tout cas, la présence russe est au centre de toutes les conversations.



"C'était des amis et ils sont devenus des frères, bien plus que beaucoup d'Arabes. Avant, la Russie nous défendait diplomatiquement maintenant elle nous protège militairement", assure Rima, étudiante de 25 ans.



"Rien de plus merveilleux le matin que de boire son café et de fumer un narguilé sur mon balcon en entendant le bruit des avions russes", affirme Nafaa, un commerçant de 46 ans, qui habite Sharashir à 3 km de l'aéroport.



Attablé dans un café du quartier de Cheikh Daher, Fady, un ingénieur de 40 ans, est aussi chaud partisan de la Russie. "Je suis laïc et j'appartiens à une minorité religieuse. C'est la meilleure chose qui puisse arriver, car les Russes vont empêcher les extrémistes d'avancer et peut-être vont-ils même réussir à les repousser".



Un 'tournant'



Lattaquié est au coeur du pays alaouite, la secte hétérodoxe à laquelle appartient M. Assad. Elle compte 400.000 habitants, dont la moitié sont alaouites. Les rebelles islamistes sunnites alliés à Al-Qaïda tiennent la province limitrophe d'Idleb, à l'est.



Pour Adnane, un ingénieur de 53 ans, "la plupart des Syriens préfèrent les Russes aux Iraniens car beaucoup ont des liens de parenté avec eux, notamment les diplômés syriens qui ont fait leur études en Russie et ont épousé des Russes".



"En outre, ils estiment que le seul intérêt des Russes est géostratégique contrairement aux Iraniens qui ont une vision colonialiste et souhaitent étendre l'empire perse", ajoute-t-il.

L'activisme russe, diplomatique et militaire, en Syrie semble commencer à payer, plusieurs capitales, dont Berlin et Ankara, ont publiquement envisagé d'inclure le président syrien dans la recherche d'une solution au conflit.



L'implication militaire russe est un "tournant", a déclaré à l'AFP un haut responsable syrien. "La Russie entend montrer qu'il n'y a pas de solution sans Bachar al-Assad et qu'il faut impliquer son armée dans la lutte contre Daech", un acronyme en arabe du groupe jihadiste Etat islamique qui contrôle de vastes régions du pays.



Pour lui, "Moscou veut rappeler aux Etats-Unis que ses relations avec la Syrie datent d'il y a plus de 50 ans et que ce pays est dans sa zone d'influence. C'est aussi un message aux pays de la région que la Russie entend y redevenir un acteur principal".
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Message  Caduce62 Sam 26 Sep - 12:34

Au moins 15 avions-cargos russes transportant "des équipements et du personnel" ont atterri au cours des deux dernières semaines sur une base militaire dans l'ouest de la Syrie en guerre, a affirmé samedi à l'AFP une source militaire.

"Depuis deux semaines et jusqu'à samedi matin, un avion-cargo russe atterrit chaque matin sur la base militaire de Hmeimim" située dans la province de Lattaquié, un des principaux fiefs du régime du président syrien Bachar al-Assad, a indiqué cette source sous couvert de l'anonymat.
D'après elle, "au moins 15 avions de ce type, portant les couleurs du drapeau russe, ont transporté des équipements et du personnel" dans cette base située au sein de l'aéroport civil et militaire Bassel al-Assad, à 25 km au sud de la ville de Lattaquié.
Les avions sont accompagnés à l'atterrissage et au décollage d'avions de chasse "en guise de protection", a-t-elle précisé.
"Des camions de moyen tonnage viennent ensuite décharger les avions et transportent la cargaison hors de l'aéroport", selon la même source.
Depuis des semaines, Washington s'inquiète du renforcement de la présence russe en Syrie avec des avions de combat, des systèmes de défense aérienne et des équipements modernes, dont une partie est cédée à l'armée syrienne en guerre contre les rebelles depuis plus de quatre ans.
Un haut responsable syrien a déclaré à l'AFP que l'implication militaire russe est un "tournant".
Les Etats-Unis ont indiqué qu'ils accueilleraient favorablement une initiative russe pour renforcer le combat contre le groupe extrémiste Etat islamique (EI) mais ils craignent que les Russes ne cherchent avant tout à renforcer le régime du président Assad et qu'ils attaquent des groupes syriens, kurdes ou des forces modérées, soutenus par Washington.
Si le déploiement russe se vérifiait officiellement, et surtout s'il était utilisé, il s'agirait du tout premier engagement officiel de la Russie sur un théâtre de guerre éloigné depuis l'intervention soviétique en Afghanistan en 1979.

Tant mieux si c'est du matos et des soldats en moins dans le Dombass Shocked
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Message  Александр Mer 30 Sep - 12:07

Après l'accord pour envoyer des troupes en Ukraine (et Crimée):

Vladimir Poutine obtient de pouvoir envoyer des soldats à l'étranger

En Syrie 7128967

Le président Vladimir Poutine a obtenu mercredi l'autorisation du sénat russe de recourir à la force militaire à l'étranger, alors que Bachar al-Assad a demandé l'aide militaire de Moscou.
Vladimir Poutine a demandé au Conseil de la Fédération, la chambre haute du Parlement, "l'autorisation de recourir à un contingent des forces armées russes en dehors du territoire de la Russie", a indiqué le Kremlin dans un communiqué.

La requête présentée par le Kremlin et adoptée à l'unanimité par le Conseil de la fédération ne concerne que le recours à la force aérienne et pas à des troupes au sol, a précisé Sergueï Ivanov, chef de l'administration présidentielle cité par l'agence RIA. Il a confirmé que cette demande était liée au conflit en Syrie.

La précédente autorisation donnée par le Parlement russe au déploiement de troupes à l'étranger avait coïncidé avec la prise puis l'annexion de la Crimée, en mars 2014.

Aide demandée par Bachar al-Assad

Le président syrien Bachar al-Assad a demandé à Moscou de lui "fournir une aide militaire", a indiqué Sergueï Ivanov juste après le feu vert du Sénat.

"Le président syrien s'est adressé au gouvernement de notre pays pour lui demander de lui fournir une aide militaire", a-t-il déclaré aux journalistes. Moscou agira conformément "aux normes du droit international".
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Message  Александр Mer 30 Sep - 12:42

A peine l'autorisation reçue, il bombarde en Syrie.
Juste un (petit) soucis:

UkraineInEurope a Retweeté
En Syrie HWSCYi9c_bigger 
Thomas C. Theiner@noclador 20 minil y a 20 minutes


#Putin: "We fight #ISIS in #Syria." First #Russia airstrikes 240km away from ISIS... & on civilian homes. pic.twitter.com/dgHol30BJd



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Message  Александр Mer 30 Sep - 13:32

Les premières vidéos circulent déjà:
En premier, des enfants:







Embarassed

Ce qui les attend:

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Message  Александр Mer 30 Sep - 14:31

raging.me@raging545 1 minil y a 1 minute
#Russia carries out airstrikes against #Assad opponents and not #ISIS http://www.bbc.co.uk/news/world-middle-east-34399164 … #Putin #War #Ukraine pic.twitter.com/QyeKwyjadh



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14:25 - 30 sept. 2015
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Message  benoit77 Mer 30 Sep - 16:56

l'explication est là : "L'objectif militaire de cette opération est exclusivement le soutien aérien aux forces armées syriennes dans leur lutte contre l'État islamique", a expliqué après le vote Sergueï Ivanov dans des propos retransmis à la télévision russe.
http://www.france24.com/fr/20150930-senat-russie-feu-vert-vladimir-poutine-frappes-aeriennes-syrie-bachar-al-assad-ei

Donc afin que Assad puisse s'occuper de l'EI,  les russes eux s'occupent des rebelles qui luttent contre Assad.

Voilà les bonimenteurs russes font ce qu'ils savent faire, mentir pour légitimer leur saloperies.

On verra bien si l'action de Poutine ne va stigmatiser les 90% de musulmans sunnites du monde pour avoir pris le parti de défendre Assad (un allaouite).
Peut-être que Poutine vient d'allumer la mèche d'une bombe à retardement nommée Caucase.
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Message  Александр Jeu 1 Oct - 8:05

De nouveau les mensonges:

Premières frappes russes en Syrie : "il faut prendre les terroristes de vitesse" (Poutine)

Le président Vladimir Poutine a justifié mercredi les frappes aériennes russes en Syrie, affirmant qu'il fallait prendre de vitesse les jihadistes en les frappant sur les territoires déjà sous leur contrôle avant "qu'ils arrivent chez nous". Le maître du Kremlin a par ailleurs appelé le président syrien Bachar al-Assad à être prêt au compromis avec l'opposition syrienne tolérée par le régime.

"Le seul moyen de lutter efficacement contre le terrorisme international -- en Syrie comme sur les territoires voisins -- (...) est de prendre de vitesse, de lutter et de détruire les combattants et les terroristes sur les territoires qu'ils contrôlent et de ne pas attendre qu'il arrivent chez nous", a déclaré M. Poutine, dans des propos retransmis à la télévision russe. "Tout le monde sait que le soi-disant État islamique considère depuis longtemps la Russie comme son ennemi", a-t-il ajouté.

Des bombardements dans trois provinces

L'aviation russe, en coopération avec l'armée syrienne, a mené mercredi ses premiers bombardements contre "des positions terroristes" situées dans trois provinces de Syrie, a affirmé une source de sécurité syrienne.

"Les avions russes et syriens ont mené aujourd'hui plusieurs raids contre des positions terroristes à Hama, Homs et Lattaquié", dans le nord-ouest et le centre du pays, a précisé cette source.
M. Poutine a en outre confirmé que le dispositif militaire russe en Syrie ne concernait que des frappes aériennes en soutien aux forces gouvernementales syriennes, excluant ainsi - tout du moins pour l'heure - l'engagement de troupes au sol.

"Tous nos partenaires ont été informés des plans et des actions de la Russie en Syrie", a poursuivi le président russe, appelant "tous les pays intéressés par la lutte contre le terrorisme" à s'associer avec le centre de coordination mis sur pied à Bagdad par la Syrie, l'Iran, l'Irak et la Russie.

Selon Vladimir Poutine, l'implication russe en Syrie est conforme au droit international puisqu'elle s'appuie sur une demande officielle d'aide de la présidence syrienne, qui a confirmé mercredi avoir envoyé une lettre au président russe en ce sens, l'autre option étant une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU.

"Nos partenaires agissant en Syrie n'ont ni l'un, ni l'autre (l'accord du gouvernement ou un mandat de l'Onu, ndlr)", a-t-il ajouté.

"Le conflit en Syrie a des racines profondes, son origine vient de plusieurs facteurs (...) qui ont été aggravés par l'ingérence sans gêne de l'étranger dans les affaires de la région", a poursuivi le président russe, dans une claire allusion au soutien des États-Unis aux rebelles anti-Assad.

M. Poutine, soutien indéfectible de Bachar al-Assad, a néanmoins dit espérer que le président syrien était prêt "au compromis". "Le règlement définitif et durable du conflit en Syrie n'est possible que sur la base d'une réforme politique et d'un dialogue avec les forces saines du pays", a-t-il déclaré.

"Je sais que le président Assad le comprend et est prêt à un tel processus", a ajouté le président russe.


Avec AFP et Belga

Alors qu'en réalité, ils ont bombardé des civils.
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Message  Александр Jeu 1 Oct - 12:45

benoit77 a écrit:Peut-être que Poutine vient d'allumer la mèche d'une bombe à retardement nommée Caucase.
Bien vu:

https://twitter.com/hunta_info/status/649483756408061952/photo/1

Хунта Inform@hunta_info 3 hil y a 3 heures
Російська авіація розбомбила в Сирії селище вихідців з Кавказу
http://hunta.info/rosiyska-aviatsiya-rozbombila-v-siriyi-selishhe-vihidtsiv-z-kavkazu/ … pic.twitter.com/G9jAnuzjy0


En Syrie CQNuCLsUAAEpYc4


https://twitter.com/AndKaufman/status/649476222276214784/photo/1

Цьому фото 1,5 роки. Сирійські повстанці висловлюють підтримку народу України в боротьбі з російськими загарбниками.

En Syrie CQNnLphVAAAgsDQ

Moscou assure que ses frappes ont visé l'EI

Syrie
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a rejeté les doutes émis par les pays occidentaux sur la véritable nature des frappes de l'aviation russe.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a rejeté jeudi les doutes «infondés» des Occidentaux, selon lesquels la Russie n'aurait pas visé le groupe Etat islamique (EI) lors de ses premières frappes aériennes sur le territoire syrien.

«Les rumeurs indiquant que les objectifs de ces frappes n'étaient pas l'EI ne sont en rien fondées», a déclaré le chef de la diplomatie russe, cité dans un communiqué, après avoir rencontré son homologue américain John Kerry à New York, ajoutant n'avoir «aucune information» concernant d'éventuelles victimes civiles.

Le chef de la diplomatie russe a indiqué avoir dit «en toute honnêteté» à son homologue américain que la Russie intervenait, à la demande de la présidence syrienne, pour combattre «exclusivement l'Etat islamique et les autres groupes terroristes».

Daech n'était pas visé, selon Paris

L'aviation russe a mené mercredi ses premières frappes aériennes en Syrie, à la demande du président Bachar el-Assad. Rapidement, les Occidentaux et l'opposition syrienne en exil ont émis des doutes sur le choix des cibles visées par les avions de combat russes.

Le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter a jugé que les frappes ne visaient «probablement pas» les djihadistes de l'EI et a estimé que l'approche russe «tournera mal» si elle se fixe pour unique objectif de défendre le régime de Bachar el-Assad.

Il y a «des indications selon lesquelles les frappes russes n'ont pas visé Daech», acronyme arabe de l'EI, a renchéri le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, ajoutant qu'il «faudrait vérifier quels étaient les objectifs» des avions russes.

Des frappes contre des rebelles

Plus conciliant, John Kerry a déclaré devant le Conseil de sécurité que Washington était disposé à «bien accueillir» le recours à la force aérienne russe, à condition de viser «réellement» l'EI et Al-Qaïda.

Moscou a répondu que son aviation avait effectué 20 sorties et touché «huit cibles du groupe Etat islamique».

La télévision officielle syrienne a confirmé des bombardements dans les provinces de Hama (nord-ouest) et Homs (centre). L'armée syrienne a aussi mené un raid dans la région de Lattaquié (nord-ouest).

Mais selon le chef de l'opposition syrienne en exil Khaled Khoja, qui était à New York, les frappes de Homs ont tué 36 civils «innocents» dans «des zones qui ont combattu» l'EI.
(afp/nxp)
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Message  benoit77 Jeu 1 Oct - 15:10

Les explications de Lavrov, Peskov, Orlov ? c'est la méthode MH17 : autant de versions que de bonimenteurs

Lavrov à l'Onu les frappes visent les positions de l'EI

d'autres disent les 8 frappes visent les positions terroristes dont 4 de l'EI

d'autres disent les frappes visent les positions terroristes.

d'autres disent les frappes visent Al nosra et l'EI

j'arrête là !

Des commentateurs 'intégres" ont surtout dit que Poutine est intervenu pour sauver le régime Assad qui ne contrôlait plus que 20% du territoire et était à quelques semaines ou mois de s'effondrer. L'intervention russe n'a pas attendu le vote de la Douma, elle est antérieure : l'objectif n'est pas tant de sauver Assad en personne que de sauvegarder les bases russes et d'en profiter pour les agrandir . La finalité étant d'avoir un point d’accès, de projection militaire, sur la méditerranée et le moyen Orient pour faire chier l'EU , L'Otan et les USA + la pétoche que l'EI et Al quaida décide de marcher sur la Russie.

A suivre ...
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Message  Александр Jeu 1 Oct - 15:27

Revers de la médaille, le Caucase et encore une fois:

Sources on the ground report Russia bombed three villages near Homs - all three - the village of Caucasian diasporas.

En Syrie CQN2BLvWUAA58zU
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