En Syrie
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Re: En Syrie
53 chef spirituel de l'Arabie saoudite ont signé un appel en ligne pour le soutien du jihad contre la Russie, l'Iran et les autorités syriennes.
http://news.liga.net/news/politics/6809222-dukhovnye_deyateli_saudovskoy_aravii_prizvali_k_dzhikhadu_protiv_rf.htm
cargo200. cargo de sang...russe
http://news.liga.net/news/politics/6809222-dukhovnye_deyateli_saudovskoy_aravii_prizvali_k_dzhikhadu_protiv_rf.htm
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benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: En Syrie
L'avion de chasse russe est entré dans l'espace aérien turc en raison de mauvaises conditions météo
Moscou - L'incursion samedi d'un avion de chasse russe dans l'espace aérien turc n'a duré que quelques secondes et a été causée par les mauvaises conditions météo, a déclaré lundi le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov.
Un avion militaire russe Su-30 est entré pendant quelques secondes dans l'espace aérien turc, au cours d'une manoeuvre, au moment où il rentrait à son aérodrome, a indiqué M. Konachenkov, cité dans un communiqué du ministère.
Cet incident est le résultat de mauvaises conditions météorologiques dans cette zone. Il ne faut pas y voir un complot quelconque, a-t-il souligné.
Des éclaircissements appropriés ont été envoyés à la partie turque via l'attaché militaire de l'ambassade de Turquie à Moscou, a assuré l'officier.
Plus tôt, la Turquie avait annoncé que des F-16 de ses forces aériennes avaient intercepté un chasseur de l'armée de l'air russe et l'avaient contraint à faire demi-tour.
Les mesures nécessaires ont été prises afin d'empêcher de tels incidents à l'avenir, a souligné le général Konachenkov.
Il a par ailleurs affirmé que l'aviation russe présente en Syrie n'avait rien à voir avec le harcèlement dimanche de deux chasseurs F-16 de l'aviation turque par un MiG-29 non identifié à la hauteur de la frontière syrienne.
Il n'y a pas d'avions de ce type sur la base aérienne, utilisée par les forces russes en Syrie pour les frappes aériennes contre le groupe Etat islamique (EI), a-t-il dit.
L'Otan a mentionné deux violations de l'espace aérien turc par des avions de combat russes Soukhoï, samedi et dimanche, dans la région d'Hatay (sud de la Turquie), dans une déclaration commune diffusée après une réunion d'urgence lundi après-midi à Bruxelles.
Moscou - L'incursion samedi d'un avion de chasse russe dans l'espace aérien turc n'a duré que quelques secondes et a été causée par les mauvaises conditions météo, a déclaré lundi le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov.
Un avion militaire russe Su-30 est entré pendant quelques secondes dans l'espace aérien turc, au cours d'une manoeuvre, au moment où il rentrait à son aérodrome, a indiqué M. Konachenkov, cité dans un communiqué du ministère.
Cet incident est le résultat de mauvaises conditions météorologiques dans cette zone. Il ne faut pas y voir un complot quelconque, a-t-il souligné.
Des éclaircissements appropriés ont été envoyés à la partie turque via l'attaché militaire de l'ambassade de Turquie à Moscou, a assuré l'officier.
Plus tôt, la Turquie avait annoncé que des F-16 de ses forces aériennes avaient intercepté un chasseur de l'armée de l'air russe et l'avaient contraint à faire demi-tour.
Les mesures nécessaires ont été prises afin d'empêcher de tels incidents à l'avenir, a souligné le général Konachenkov.
Il a par ailleurs affirmé que l'aviation russe présente en Syrie n'avait rien à voir avec le harcèlement dimanche de deux chasseurs F-16 de l'aviation turque par un MiG-29 non identifié à la hauteur de la frontière syrienne.
Il n'y a pas d'avions de ce type sur la base aérienne, utilisée par les forces russes en Syrie pour les frappes aériennes contre le groupe Etat islamique (EI), a-t-il dit.
L'Otan a mentionné deux violations de l'espace aérien turc par des avions de combat russes Soukhoï, samedi et dimanche, dans la région d'Hatay (sud de la Turquie), dans une déclaration commune diffusée après une réunion d'urgence lundi après-midi à Bruxelles.
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 73
Localisation : Normandie
Re: En Syrie
benoit77 a écrit:53 chef spirituel de l'Arabie saoudite ont signé un appel en ligne pour le soutien du jihad contre la Russie, l'Iran et les autorités syriennes.
http://news.liga.net/news/politics/6809222-dukhovnye_deyateli_saudovskoy_aravii_prizvali_k_dzhikhadu_protiv_rf.htm
cargo200. cargo de sang...russe
Pure gesticulation politico-religio-médiatique sans aucun sens profond à mon avis, à suivre !!!
Krispoluk- Messages : 9766
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: En Syrie
L'ambassadeur de Russie à Ankara a été convoqué et les autorités turques lui ont fait part de leur "vive protestation", selon un communiqué.
Ankara a aussi demandé à la Russie d'"éviter une répétition de cet incident" et fait savoir que le cas échéant, "la Fédération de Russie serait considérée responsable de tout événement non voulu" qui pourrait avoir lieu.
Le ministre turc des Affaires étrangères Feridun Sinirlioglu a appelé au téléphone son homologue russe Sergueï Lavrov et lui a transmis ce même point de vue, précise le document. Le chef de la diplomatie turque s'entretiendra de cette affaire notamment avec le secrétaire général de l'Otan.
Le régime islamo-conservateur turc s'oppose à la participation de la Russie à la guerre en Syrie.
J'ai l'impression que le botoxé n'a pas fini de s'enliser dans ce bourbier, et qu'il ne se doute pas des retombées qu'il va avoir dans la région; L'état islamique n'est pas le dombass !
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 73
Localisation : Normandie
Re: En Syrie
pyxous a écrit:
J'ai l'impression que le botoxé n'a pas fini de s'enliser dans ce bourbier, et qu'il ne se doute pas des retombées qu'il va avoir dans la région; L'état islamique n'est pas le dombass !
Exactement !!! Comme je l'ai déjà dis auparavant, suivant la formule de feu le Général, "On ne gère pas le Moyen--Orient compliqué avec des formules simples..." Il n'est pas ma "tasse de thé" en ce domaine, mais il avait entièrement raison sur ce sujet...!
Aujourd'hui, le jeu politique est devenu infiniment plus complexe qu'autrefois ! A l'époque des guerres Israélo-Arabes du 20e siècle, le jeu était très simple, L'Union Soviétique soutenait les pays Arabes, au nom d'un "socialisme pan-arabique" de façade, tandis que les pays occidentaux soutenaient Israël avec plus ou moins de conviction...
Depuis, la "solidarité Arabe" a volé en éclats. Les vieilles dissensions religieuses sous-jacentes ont refait surface et on a presque l'impression de se retrouver au temps des Croisades où les factions religieuses rivales des Sunnites, des Chiites, des Allaouïtes étaient si diamétralement opposées, qu'elles en arrivaient finalement à se combattre mutuellement et à conclure des alliances tacites avec les "Roumis", les Chrétiens pour tenter d'imposer leur domination "politico-religieuse" sur un maximum de population du Moyen-Orient.
J'ai bizarrement l'impression de revivre aujourd'hui un "remake" de cette crise schismatique de l'Islam déjà préexistante dans les années 1200-1300 et qui revient en force aujourd'hui...
Krispoluk- Messages : 9766
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: En Syrie
Tout à fait ça et le guébiste a été mettre les pieds dans un jeu vraiment compliqué . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: En Syrie
Les avions russes dans le ciel turc suscitent un torrent de critiques
L'OTAN a vivement condamné lundi soir le "comportement irresponsable" des Russes, tandis que l'ambassadeur russe en Turquie a été de nouveau convoqué pour s'expliquer sur la violation de l'espace aérien turc
Des avions russes dans le ciel turc. La Turquie et l'Otan ont haussé le ton lundi contre la Russie, mettant en garde contre la violation de l'espace aérien turc par les avions russes opérant en Syrie et la sommant de cesser les raids visant selon elles les civils.
La Turquie a annoncé que des F-16 turcs avaient intercepté samedi un chasseur russe, le forçant à faire demi-tour, et que deux chasseurs turcs avaient été "harcelés" dimanche pendant une mission de patrouille par un MiG-29 non identifié.
La défense russe: les conditions météo. Le ministère russe de la Défense a expliqué que le chasseur russe était entré dans l'espace aérien turc en raison de "mauvaises conditions météorologiques" et nié tout lien avec le "harcèlement" des avions turcs, affirmant que des MiG-29 n'étaient pas exploités par la base aérienne russe en Syrie. « Cet incident est le résultat de mauvaises conditions météorologiques dans cette zone. Il ne faut pas y voir un complot quelconque. »
L'OTAN furibarde. Réunis en urgence à Bruxelles, les 28 pays de l'Alliance atlantique, dont la Turquie, ont jugé les incursions aériennes russes "extrêmement dangereuses", dénonçant "un comportement irresponsable", dans une déclaration commune.
[VIDEO] Secretary General @jensstoltenberg calls on #Russia to respect NATO airspace
La présence dans le ciel syrien d'avions militaires de différents pays "crée une situation pleine de dangers et très délicate", a estimé l'ONU.
Le premier ministre turc Ahmet Davutoglu a prévenu que son pays agirait conformément à ses règles d'engagement si son espace aérien était violé.
Ankara et Moscou ont des points de vue diamétralement opposés sur la guerre en Syrie, pays voisin de la Turquie ravagé par la guerre. Ankara veut le départ du président Bachar al-Assad, tandis que Moscou appuie le régime Assad et exècre les rebelles, surtout l'EI et les jihadistes du Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda.
Menaces américaines. A Washington, le département d'Etat a jugé "irréfléchie, dangereuse et provocatrice" l'une des incursions russes : "Cela peut provoquer des accidents et risquer la sécurité des pilotes en Turquie et ailleurs."
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, en déplacement au Chili, a estimé que les avions de combat russes auraient pu être abattus en représailles. "Nous avons entamé des conversations avec la Russie pour être certains qu'il n'y a pas de possibilité de conflit accidentel", a-t-il dit.
Le Pentagone et la Russie ont échangé début octobre sur les moyens d'éviter des incidents dans les airs au-dessus de la Syrie, les raids russes venant s'ajouter à ceux d'une coalition internationale emmenée par les Etats-Unis qui bombarde depuis plus d'un an l'EI.
Toujours cette incertitude sur les cibles russes. Déclenchée le 30 septembre, l'intervention russe se poursuit sans relâche.
L'armée russe a indiqué lundi soir avoir bombardé durant la journée dix cibles de l'EI dans les provinces d'Alep, de Homs, d'Idleb mais surtout deux positions dans la province de Damas.
Outre son soutien indéfectible au régime syrien, les détracteurs de l'intervention russe en Syrie reprochent à Moscou le fait que ses frappes ne se concentrent pas sur l'EI et visent aussi des groupes rebelles dits modérés soutenus par les Etats-Unis. Selon une ONG, les frappes ont aussi fait de nombreuses victimes civiles.
"Les Alliés appellent la Fédération de Russie à immédiatement cesser ses attaques contre l'opposition syrienne et les civils", selon la déclaration de l'Otan. Ils ont exprimé leur "grave préoccupation" face aux frappes en particulier à Hama, Homs et Idleb, "qui ont fait des victimes civiles et ne visaient pas" l'EI.
Du côté de l'OTAN après cette "boulette":
Déclaration du Conseil de l’Atlantique Nord sur les incursions d’avions russes dans l’espace aérien de la Turquie
Le Conseil de l’Atlantique Nord s'est réuni ce jour pour mener des consultations au sujet des implications potentielles des actions militaires dangereuses entreprises récemment par la Fédération de Russie en Syrie et alentour.
Les Alliés se sont dits profondément préoccupés par le renforcement du dispositif militaire russe en Syrie et, en particulier, par les attaques perpétrées par les forces aériennes russes sur Hama, Homs et Idlib, qui ont fait des victimes civiles et n'ont pas visé Daech. Ils appellent la Fédération de Russie à cesser immédiatement ses attaques contre l'opposition et la population civile syriennes, à concentrer ses efforts sur la lutte contre l'État islamique en Iraq et au Levant, et à promouvoir une solution au conflit passant par une transition politique.
Les actions militaires de la Russie se sont faites plus dangereuses avec les violations récentes de l’espace aérien turc dans la région de Hatay, les 3 et 4 octobre, par des appareils SU-30 et SU-24 des forces aériennes russes. Ces appareils russes ont pénétré dans l’espace aérien turc malgré les mises en garde claires des autorités turques, formulées en temps voulu et à plusieurs reprises. Conformément aux pratiques OTAN, des avions de combat turcs ont répondu à ces incursions en s’approchant pour identifier les intrus, après quoi les appareils russes ont quitté l’espace aérien turc.
Les Alliés protestent fermement contre ces violations de l'espace aérien souverain de la Turquie, et ils condamnent ces incursions dans l'espace aérien de l'OTAN et les violations de celui-ci. Les Alliés prennent note par ailleurs du caractère extrêmement dangereux de ce comportement irresponsable. Ils appellent la Fédération de Russie à mettre un terme et à renoncer à de telles violations, et à s'en expliquer immédiatement.
Les Alliés appellent la Russie à prendre toutes les mesures nécessaires pour que de telles violations ne se reproduisent pas.
La sécurité de l'Alliance est indivisible, et les Alliés sont fermement solidaires de la Turquie. Nous continuerons de suivre de très près l'évolution de la situation aux frontières sud-est de l'OTAN.
L'OTAN a vivement condamné lundi soir le "comportement irresponsable" des Russes, tandis que l'ambassadeur russe en Turquie a été de nouveau convoqué pour s'expliquer sur la violation de l'espace aérien turc
Des avions russes dans le ciel turc. La Turquie et l'Otan ont haussé le ton lundi contre la Russie, mettant en garde contre la violation de l'espace aérien turc par les avions russes opérant en Syrie et la sommant de cesser les raids visant selon elles les civils.
La Turquie a annoncé que des F-16 turcs avaient intercepté samedi un chasseur russe, le forçant à faire demi-tour, et que deux chasseurs turcs avaient été "harcelés" dimanche pendant une mission de patrouille par un MiG-29 non identifié.
La défense russe: les conditions météo. Le ministère russe de la Défense a expliqué que le chasseur russe était entré dans l'espace aérien turc en raison de "mauvaises conditions météorologiques" et nié tout lien avec le "harcèlement" des avions turcs, affirmant que des MiG-29 n'étaient pas exploités par la base aérienne russe en Syrie. « Cet incident est le résultat de mauvaises conditions météorologiques dans cette zone. Il ne faut pas y voir un complot quelconque. »
L'OTAN furibarde. Réunis en urgence à Bruxelles, les 28 pays de l'Alliance atlantique, dont la Turquie, ont jugé les incursions aériennes russes "extrêmement dangereuses", dénonçant "un comportement irresponsable", dans une déclaration commune.
[VIDEO] Secretary General @jensstoltenberg calls on #Russia to respect NATO airspace
La présence dans le ciel syrien d'avions militaires de différents pays "crée une situation pleine de dangers et très délicate", a estimé l'ONU.
Le premier ministre turc Ahmet Davutoglu a prévenu que son pays agirait conformément à ses règles d'engagement si son espace aérien était violé.
Ankara et Moscou ont des points de vue diamétralement opposés sur la guerre en Syrie, pays voisin de la Turquie ravagé par la guerre. Ankara veut le départ du président Bachar al-Assad, tandis que Moscou appuie le régime Assad et exècre les rebelles, surtout l'EI et les jihadistes du Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda.
Menaces américaines. A Washington, le département d'Etat a jugé "irréfléchie, dangereuse et provocatrice" l'une des incursions russes : "Cela peut provoquer des accidents et risquer la sécurité des pilotes en Turquie et ailleurs."
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, en déplacement au Chili, a estimé que les avions de combat russes auraient pu être abattus en représailles. "Nous avons entamé des conversations avec la Russie pour être certains qu'il n'y a pas de possibilité de conflit accidentel", a-t-il dit.
Le Pentagone et la Russie ont échangé début octobre sur les moyens d'éviter des incidents dans les airs au-dessus de la Syrie, les raids russes venant s'ajouter à ceux d'une coalition internationale emmenée par les Etats-Unis qui bombarde depuis plus d'un an l'EI.
Toujours cette incertitude sur les cibles russes. Déclenchée le 30 septembre, l'intervention russe se poursuit sans relâche.
L'armée russe a indiqué lundi soir avoir bombardé durant la journée dix cibles de l'EI dans les provinces d'Alep, de Homs, d'Idleb mais surtout deux positions dans la province de Damas.
Outre son soutien indéfectible au régime syrien, les détracteurs de l'intervention russe en Syrie reprochent à Moscou le fait que ses frappes ne se concentrent pas sur l'EI et visent aussi des groupes rebelles dits modérés soutenus par les Etats-Unis. Selon une ONG, les frappes ont aussi fait de nombreuses victimes civiles.
"Les Alliés appellent la Fédération de Russie à immédiatement cesser ses attaques contre l'opposition syrienne et les civils", selon la déclaration de l'Otan. Ils ont exprimé leur "grave préoccupation" face aux frappes en particulier à Hama, Homs et Idleb, "qui ont fait des victimes civiles et ne visaient pas" l'EI.
Du côté de l'OTAN après cette "boulette":
Déclaration du Conseil de l’Atlantique Nord sur les incursions d’avions russes dans l’espace aérien de la Turquie
Le Conseil de l’Atlantique Nord s'est réuni ce jour pour mener des consultations au sujet des implications potentielles des actions militaires dangereuses entreprises récemment par la Fédération de Russie en Syrie et alentour.
Les Alliés se sont dits profondément préoccupés par le renforcement du dispositif militaire russe en Syrie et, en particulier, par les attaques perpétrées par les forces aériennes russes sur Hama, Homs et Idlib, qui ont fait des victimes civiles et n'ont pas visé Daech. Ils appellent la Fédération de Russie à cesser immédiatement ses attaques contre l'opposition et la population civile syriennes, à concentrer ses efforts sur la lutte contre l'État islamique en Iraq et au Levant, et à promouvoir une solution au conflit passant par une transition politique.
Les actions militaires de la Russie se sont faites plus dangereuses avec les violations récentes de l’espace aérien turc dans la région de Hatay, les 3 et 4 octobre, par des appareils SU-30 et SU-24 des forces aériennes russes. Ces appareils russes ont pénétré dans l’espace aérien turc malgré les mises en garde claires des autorités turques, formulées en temps voulu et à plusieurs reprises. Conformément aux pratiques OTAN, des avions de combat turcs ont répondu à ces incursions en s’approchant pour identifier les intrus, après quoi les appareils russes ont quitté l’espace aérien turc.
Les Alliés protestent fermement contre ces violations de l'espace aérien souverain de la Turquie, et ils condamnent ces incursions dans l'espace aérien de l'OTAN et les violations de celui-ci. Les Alliés prennent note par ailleurs du caractère extrêmement dangereux de ce comportement irresponsable. Ils appellent la Fédération de Russie à mettre un terme et à renoncer à de telles violations, et à s'en expliquer immédiatement.
Les Alliés appellent la Russie à prendre toutes les mesures nécessaires pour que de telles violations ne se reproduisent pas.
La sécurité de l'Alliance est indivisible, et les Alliés sont fermement solidaires de la Turquie. Nous continuerons de suivre de très près l'évolution de la situation aux frontières sud-est de l'OTAN.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: En Syrie
Violations volontaires?
Les violations de l'espace aérien turc "ne sont pas un accident"
Les violations de l'espace aérien turc "ne sont pas un accident"
Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a implicitement accusé mardi la Russie d'avoir violé délibérément l'espace aérien turc durant le week-end avec des avions de combat basés en Syrie.
"Ce n'est pas un accident. Il s'agit d'une sérieuse violation" de l'espace aérien turc et donc de l'Otan, a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse au siège bruxellois de l'Alliance atlantique, en exprimant le souhait que "cela ne se reproduise pas".
"En fait il y a eu deux violations" de longue durée, a ajouté M. Stoltenberg, en se disant également préoccupé par le fait que l'aviation russe déployée en Syrie ne s'en prenne pas principalement au groupe terroriste Etat islamique, mais vise "d'autres groupes de l'opposition" au régime du président Bachar al-Assad.
Les violations de l'espace aérien turc "ne sont pas un accident"
Les violations de l'espace aérien turc "ne sont pas un accident"
Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a implicitement accusé mardi la Russie d'avoir violé délibérément l'espace aérien turc durant le week-end avec des avions de combat basés en Syrie.
"Ce n'est pas un accident. Il s'agit d'une sérieuse violation" de l'espace aérien turc et donc de l'Otan, a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse au siège bruxellois de l'Alliance atlantique, en exprimant le souhait que "cela ne se reproduise pas".
"En fait il y a eu deux violations" de longue durée, a ajouté M. Stoltenberg, en se disant également préoccupé par le fait que l'aviation russe déployée en Syrie ne s'en prenne pas principalement au groupe terroriste Etat islamique, mais vise "d'autres groupes de l'opposition" au régime du président Bachar al-Assad.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: En Syrie
Enfin, il s'en prend à l'EI:
Des raids russes visent l'EI à Palmyre
Déflagration à proximité de la ville de Palmyre, en Syrie (archives).
Photo: Keystone/AP Militant website/UNCREDITED
Des avions de chasse russes ont bombardé mardi des repaires des combattants du groupe Etat islamique (EI) dans la ville syrienne de Palmyre. D'autres raids ont été signalés dans la province d'Alep dans le nord du pays, rapporte la télévision nationale syrienne.
Ces frappes ont permis la destruction de 20 véhicules et de trois dépôts d'armes à Palmyre. Dans la province d'Alep, les opérations aériennes se sont concentrées sur les villes de Al Bab et Daïr Hafer, à une vingtaine de kilomètres à l'est d'un aéroport militaire actuellement assiégé par les djihadistes.
Par ailleurs, le patron de l'OTAN, Jens Stoltenberg a déclaré mardi que la violation de l'espace aérien de la Turquie par deux avions de combat russes le week-end passé n'est "pas un accident". Moscou défend la thèse de "mauvaises conditions météo" pour expliquer un de ces incidents.
"Les informations et renseignements que nous avons reçus me donnent des raisons de dire que cela ne ressemble pas à un accident", a affirmé M. Stoltenberg. Il s'est exprimé lors d'une conférence de presse au siège de l'Alliance à Bruxelles.
Incidents "inacceptables"
"C'est une violation grave de l'espace aérien" turc, a ajouté le secrétaire général de l'OTAN. Il a répété l'opinion de l'organisation publiée la veille, à savoir que ces deux incidents qui ont fait monter la tension entre Moscou et Ankara sont "inacceptables".
"De fait, il y a eu deux violations pendant le week-end, ce qui ne fait qu'ajouter au fait que cela n'a pas l'air d'être un accident", a-t-il insisté.
Aucun contact
En outre, ces incidents "ont duré longtemps par rapport à de précédentes violations de l'espace aérien (par la Russie) que nous avons vues ailleurs en Europe", a observé M. Stoltenberg. "C'est pour cette raison que nous prenons cela très au sérieux", a-t-il continué.
Ce genre d'incidents peut "créer des situations dangereuses", selon M. Stoltenberg, qui a souhaité que "cela ne se reproduise pas".
Aucun contact n'a été pris au niveau militaire entre un représentant de l'OTAN et les autorités militaires russes. Pourtant il serait "naturel" qu'il y en ait au vu des tensions actuelles, a reconnu le secrétaire général de l'Alliance, dont les relations avec Moscou sont déjà très mauvaises en raison du conflit dans l'est de l'Ukraine.
Des raids russes visent l'EI à Palmyre
Déflagration à proximité de la ville de Palmyre, en Syrie (archives).
Photo: Keystone/AP Militant website/UNCREDITED
Des avions de chasse russes ont bombardé mardi des repaires des combattants du groupe Etat islamique (EI) dans la ville syrienne de Palmyre. D'autres raids ont été signalés dans la province d'Alep dans le nord du pays, rapporte la télévision nationale syrienne.
Ces frappes ont permis la destruction de 20 véhicules et de trois dépôts d'armes à Palmyre. Dans la province d'Alep, les opérations aériennes se sont concentrées sur les villes de Al Bab et Daïr Hafer, à une vingtaine de kilomètres à l'est d'un aéroport militaire actuellement assiégé par les djihadistes.
Par ailleurs, le patron de l'OTAN, Jens Stoltenberg a déclaré mardi que la violation de l'espace aérien de la Turquie par deux avions de combat russes le week-end passé n'est "pas un accident". Moscou défend la thèse de "mauvaises conditions météo" pour expliquer un de ces incidents.
"Les informations et renseignements que nous avons reçus me donnent des raisons de dire que cela ne ressemble pas à un accident", a affirmé M. Stoltenberg. Il s'est exprimé lors d'une conférence de presse au siège de l'Alliance à Bruxelles.
Incidents "inacceptables"
"C'est une violation grave de l'espace aérien" turc, a ajouté le secrétaire général de l'OTAN. Il a répété l'opinion de l'organisation publiée la veille, à savoir que ces deux incidents qui ont fait monter la tension entre Moscou et Ankara sont "inacceptables".
"De fait, il y a eu deux violations pendant le week-end, ce qui ne fait qu'ajouter au fait que cela n'a pas l'air d'être un accident", a-t-il insisté.
Aucun contact
En outre, ces incidents "ont duré longtemps par rapport à de précédentes violations de l'espace aérien (par la Russie) que nous avons vues ailleurs en Europe", a observé M. Stoltenberg. "C'est pour cette raison que nous prenons cela très au sérieux", a-t-il continué.
Ce genre d'incidents peut "créer des situations dangereuses", selon M. Stoltenberg, qui a souhaité que "cela ne se reproduise pas".
Aucun contact n'a été pris au niveau militaire entre un représentant de l'OTAN et les autorités militaires russes. Pourtant il serait "naturel" qu'il y en ait au vu des tensions actuelles, a reconnu le secrétaire général de l'Alliance, dont les relations avec Moscou sont déjà très mauvaises en raison du conflit dans l'est de l'Ukraine.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: En Syrie
Fin de maskirovka russe en Syrie :
Les russes appuient les troupes d'Assad au sol dans les 2 provinces où l'EI est quasi inexistant.
Le but est évident : faire reculer les rebelles de ces 2 provinces afin qu'ils ne menacent plus les provinces de Latakie et Tartous.
http://news.liga.net/news/world/6822044-voyska_asada_pereshli_v_nastuplenie_pri_podderzhke_aviatsii_rf_smi.htm
une bonne démonstration vaut mieux qu'un long discours:
http://www.rts.ch/info/monde/7149223-nos-cartes-sur-les-cibles-divergentes-des-russes-et-americains-en-syrie.html?rts_source=rss_t
Les russes appuient les troupes d'Assad au sol dans les 2 provinces où l'EI est quasi inexistant.
Le but est évident : faire reculer les rebelles de ces 2 provinces afin qu'ils ne menacent plus les provinces de Latakie et Tartous.
http://news.liga.net/news/world/6822044-voyska_asada_pereshli_v_nastuplenie_pri_podderzhke_aviatsii_rf_smi.htm
une bonne démonstration vaut mieux qu'un long discours:
http://www.rts.ch/info/monde/7149223-nos-cartes-sur-les-cibles-divergentes-des-russes-et-americains-en-syrie.html?rts_source=rss_t
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: En Syrie
L'offensive conjointement menée par les troupes syriennes et russes est un échec. 17 véhicules blindés détruits et au moins 4 soldats russes tués dont un officier. Les frappes russes n'ont visiblement pas été efficaces.
https://twitter.com/HadiAlabdallah/status/651825314109214720
Un florilège des chars syriens détruits pas les TOW américains de l'ASL
https://twitter.com/LizSly/status/651794963420676096
https://twitter.com/Johnyrocket69/status/651797370330480640
Vidéo des missiles de croisières russes tirés depuis la mer caspienne qui survolent le Kurdistan
https://twitter.com/KURDISTAN_ARMY/status/651789249705078784?lang=fr
https://twitter.com/HadiAlabdallah/status/651825314109214720
Un florilège des chars syriens détruits pas les TOW américains de l'ASL
https://twitter.com/LizSly/status/651794963420676096
https://twitter.com/Johnyrocket69/status/651797370330480640
Vidéo des missiles de croisières russes tirés depuis la mer caspienne qui survolent le Kurdistan
https://twitter.com/KURDISTAN_ARMY/status/651789249705078784?lang=fr
Re: En Syrie
J'ai vu aussi qu'ils usent d'armes à sous munitions:
Pour avoir une idée du trajet des missiles russes:
Et des conséquences . . . en Ukraine et Syrie:
Pour avoir une idée du trajet des missiles russes:
Et des conséquences . . . en Ukraine et Syrie:
Re: En Syrie
Et des conséquences aussi en Turquie:
http://biz.liga.net/all/tek/novosti/3127213-turtsiya-grozit-rossii-otkazatsya-ot-ee-gaza-i-stroitelstva-aes.htm
http://biz.liga.net/all/tek/novosti/3127183-rossiya-perenesla-zapusk-turetskogo-potoka-na-neopredelennyy-srok.htm
http://news.liga.net/news/world/6822371-gensek_nato_gotov_poslat_voyska_v_turtsiyu.htm
La Turquie commence à bien en avoir ras-le-bol du guébiste ; exactions sur les tatars de Crimée , violation militaire de l'espace aérien Turque (et Otan )...
Ne manque plus qu'une bavure russe lâchant une bombe sur des turcs !
http://biz.liga.net/all/tek/novosti/3127213-turtsiya-grozit-rossii-otkazatsya-ot-ee-gaza-i-stroitelstva-aes.htm
http://biz.liga.net/all/tek/novosti/3127183-rossiya-perenesla-zapusk-turetskogo-potoka-na-neopredelennyy-srok.htm
http://news.liga.net/news/world/6822371-gensek_nato_gotov_poslat_voyska_v_turtsiyu.htm
La Turquie commence à bien en avoir ras-le-bol du guébiste ; exactions sur les tatars de Crimée , violation militaire de l'espace aérien Turque (et Otan )...
Ne manque plus qu'une bavure russe lâchant une bombe sur des turcs !
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: En Syrie
benoit77 a écrit:Et des conséquences aussi en Turquie:
http://biz.liga.net/all/tek/novosti/3127213-turtsiya-grozit-rossii-otkazatsya-ot-ee-gaza-i-stroitelstva-aes.htm
http://biz.liga.net/all/tek/novosti/3127183-rossiya-perenesla-zapusk-turetskogo-potoka-na-neopredelennyy-srok.htm
http://news.liga.net/news/world/6822371-gensek_nato_gotov_poslat_voyska_v_turtsiyu.htm
La Turquie commence à bien en avoir ras-le-bol du guébiste ; exactions sur les tatars de Crimée , violation militaire de l'espace aérien Turque (et Otan )...
Ne manque plus qu'une bavure russe lâchant une bombe sur des turcs !
Je ne vais surtout pas plaindre les Turcs, leur régime est tout sauf démocratique et la présence Russe les emmerde parce qu'il ne peuvent plus foutre sur la gueule des Kurdes impunément
Krispoluk- Messages : 9766
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: En Syrie
Exactement.
Syrie: "vaste offensive" de l'armée d'al-Assad, avec le soutien russe
Positions et frappes aériennes russes sur la Syrie et zones de contrôles des différentes forces - I.Vericourt / J. Jacobsen
Les ministres de la Défense de l'Otan se réunissent jeudi à Bruxelles au moment où les tensions se multiplient avec la Russie, dont l'intervention militaire en Syrie a permis au régime de Bachar al-Assad de lancer une vaste offensive terrestre.
Washington, à la tête d'une coalition qui combat les jihadistes du groupe Etat islamique, a redit mercredi ne pas coopérer avec la Russie sur les bombardements aériens qu'elle mène en Syrie, le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter les qualifiant d'"erreur fondamentale".
La coalition anti-EI a dû "re-router" au moins un de ses avions au-dessus de la Syrie pour éviter qu'il ne s'approche trop près d'un avion russe, selon un porte-parole du Pentagone.
L'administration américaine a très prudemment reparlé mercredi de l'hypothèse d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Syrie, réclamée par la Turquie, pilier de l'Alliance atlantique, soulignant toutefois qu'aucune décision dans ce sens n'était prise.
De son côté, l'armée syrienne a lancé mercredi une vaste offensive terrestre dans "le nord de la province de Hama", dans le centre du pays, revigorée par les bombardements de l'aviation et désormais la marine russe, une semaine après le début de l'intervention militaire de Moscou qui a redonné de l'élan au régime de Damas.
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé que les opérations russes allaient s'intensifier tandis que son ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, a assuré que 112 cibles avaient déjà été touchées depuis le début de la campagne, le 30 septembre.
Les Etats-Unis ont cependant affirmé mercredi que la quasi totalité des bombardements de la Russie en Syrie ne visaient pas les jihadistes de l'EI ou les groupes proches d'Al-Qaïda mais des organisations armées syriennes modérées qui combattent le régime de Damas.
Pour la première fois, des bombardements russes ont été menés depuis des croiseurs de la flottille de la mer Caspienne, a annoncé M. Choïgou. Quatre d'entre eux ont lancé 26 missiles de croisière sur 11 cibles de l'EI en Syrie, les détruisant toutes selon Moscou.
'Eviter une guerre totale'
Une infographie publiée sur le site du ministère russe de la Défense montre les missiles tirés depuis la Caspienne, à près de 1.500 km de leur destination, survolant l'Iran et l'Irak avant de frapper en Syrie.
D'après cette carte, l'AFP est arrivée à la conclusion que les missiles ont frappé la région d'al-Bab, dans la province d'Alep, tenue par l'EI, tandis que d'autres se dirigeaient vers la partie d'Alep tenue par les rebelles.
L’Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a indiqué que les bombardements russes avaient été "plus intenses que d'habitude".
"Pour la première fois, ils ont été accompagnés de combats sur le terrain entre les forces du régime et des rebelles", a précisé le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
L'ONG donne un bilan de six morts à Maaret al-Noomane, province d'Idleb, dans "de nombreux raids aériens, vraisemblablement russes".
Les rebelles syriens et leurs soutiens à l'étranger accusent Moscou de viser surtout d'autres groupes que l'EI afin de défendre le régime plutôt que de lutter contre les jihadistes.
A ce propos, M. Poutine a affirmé que son homologue français François Hollande lui avait proposé l'idée, "intéressante" selon lui, d'"unifier les efforts" de l'armée du régime et de l'Armée syrienne libre (ASL), le principal groupe armé modéré.
Mais Paris a aussitôt démenti, affirmant que M. Hollande n'avait pas évoqué une telle alliance. Par ailleurs, le chef de l'Etat français a appelé à agir pour "éviter une guerre totale" en Syrie et dans la région.
La Russie s'est elle dite prête mercredi à établir des contacts avec l'ASL afin de coordonner la lutte contre l'EI et tenter de trouver une issue politique au conflit.
La guerre en Syrie a fait depuis mars 2011 plus de 240 000 morts et poussé à la fuite plusieurs millions de personnes, provoquant une grave crise humanitaire et migratoire.
L'ONG Oxfam a jugé à ce sujet que les efforts internationaux déployés pour aider les Syriens s'étaient avérés "totalement insuffisants".
Et donc . . . ils viennent chez nous . . .
Syrie: "vaste offensive" de l'armée d'al-Assad, avec le soutien russe
Positions et frappes aériennes russes sur la Syrie et zones de contrôles des différentes forces - I.Vericourt / J. Jacobsen
Les ministres de la Défense de l'Otan se réunissent jeudi à Bruxelles au moment où les tensions se multiplient avec la Russie, dont l'intervention militaire en Syrie a permis au régime de Bachar al-Assad de lancer une vaste offensive terrestre.
Washington, à la tête d'une coalition qui combat les jihadistes du groupe Etat islamique, a redit mercredi ne pas coopérer avec la Russie sur les bombardements aériens qu'elle mène en Syrie, le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter les qualifiant d'"erreur fondamentale".
La coalition anti-EI a dû "re-router" au moins un de ses avions au-dessus de la Syrie pour éviter qu'il ne s'approche trop près d'un avion russe, selon un porte-parole du Pentagone.
L'administration américaine a très prudemment reparlé mercredi de l'hypothèse d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Syrie, réclamée par la Turquie, pilier de l'Alliance atlantique, soulignant toutefois qu'aucune décision dans ce sens n'était prise.
De son côté, l'armée syrienne a lancé mercredi une vaste offensive terrestre dans "le nord de la province de Hama", dans le centre du pays, revigorée par les bombardements de l'aviation et désormais la marine russe, une semaine après le début de l'intervention militaire de Moscou qui a redonné de l'élan au régime de Damas.
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé que les opérations russes allaient s'intensifier tandis que son ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, a assuré que 112 cibles avaient déjà été touchées depuis le début de la campagne, le 30 septembre.
Les Etats-Unis ont cependant affirmé mercredi que la quasi totalité des bombardements de la Russie en Syrie ne visaient pas les jihadistes de l'EI ou les groupes proches d'Al-Qaïda mais des organisations armées syriennes modérées qui combattent le régime de Damas.
Pour la première fois, des bombardements russes ont été menés depuis des croiseurs de la flottille de la mer Caspienne, a annoncé M. Choïgou. Quatre d'entre eux ont lancé 26 missiles de croisière sur 11 cibles de l'EI en Syrie, les détruisant toutes selon Moscou.
'Eviter une guerre totale'
Une infographie publiée sur le site du ministère russe de la Défense montre les missiles tirés depuis la Caspienne, à près de 1.500 km de leur destination, survolant l'Iran et l'Irak avant de frapper en Syrie.
D'après cette carte, l'AFP est arrivée à la conclusion que les missiles ont frappé la région d'al-Bab, dans la province d'Alep, tenue par l'EI, tandis que d'autres se dirigeaient vers la partie d'Alep tenue par les rebelles.
L’Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a indiqué que les bombardements russes avaient été "plus intenses que d'habitude".
"Pour la première fois, ils ont été accompagnés de combats sur le terrain entre les forces du régime et des rebelles", a précisé le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
L'ONG donne un bilan de six morts à Maaret al-Noomane, province d'Idleb, dans "de nombreux raids aériens, vraisemblablement russes".
Les rebelles syriens et leurs soutiens à l'étranger accusent Moscou de viser surtout d'autres groupes que l'EI afin de défendre le régime plutôt que de lutter contre les jihadistes.
A ce propos, M. Poutine a affirmé que son homologue français François Hollande lui avait proposé l'idée, "intéressante" selon lui, d'"unifier les efforts" de l'armée du régime et de l'Armée syrienne libre (ASL), le principal groupe armé modéré.
Mais Paris a aussitôt démenti, affirmant que M. Hollande n'avait pas évoqué une telle alliance. Par ailleurs, le chef de l'Etat français a appelé à agir pour "éviter une guerre totale" en Syrie et dans la région.
La Russie s'est elle dite prête mercredi à établir des contacts avec l'ASL afin de coordonner la lutte contre l'EI et tenter de trouver une issue politique au conflit.
La guerre en Syrie a fait depuis mars 2011 plus de 240 000 morts et poussé à la fuite plusieurs millions de personnes, provoquant une grave crise humanitaire et migratoire.
L'ONG Oxfam a jugé à ce sujet que les efforts internationaux déployés pour aider les Syriens s'étaient avérés "totalement insuffisants".
Et donc . . . ils viennent chez nous . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: En Syrie
Après la vidéo de la parade nuptiale de Choïgou faisant son rapport à Poutine.
J'ai surtout aimé le passage où cet assassin de Choïgou affirme qu'aucun civils n'est mort dans ces attaques.
Tourtchinov (et je partage son point de vue) s'inquiète de la dangerosité mondiale d'une Russie qui utilise des missiles d'une telle portée et de capacité à recevoir une charge nucléaire.
Et ce, alors que des moyens plus conventionnels aurait pu être utilisé.
http://news.liga.net/news/politics/6822628-turchinov_deystviya_rf_v_sirii_mogut_privesti_k_yadernoy_katastrofe.htm
J'ai surtout aimé le passage où cet assassin de Choïgou affirme qu'aucun civils n'est mort dans ces attaques.
Tourtchinov (et je partage son point de vue) s'inquiète de la dangerosité mondiale d'une Russie qui utilise des missiles d'une telle portée et de capacité à recevoir une charge nucléaire.
Et ce, alors que des moyens plus conventionnels aurait pu être utilisé.
http://news.liga.net/news/politics/6822628-turchinov_deystviya_rf_v_sirii_mogut_privesti_k_yadernoy_katastrofe.htm
Dernière édition par benoit77 le Jeu 8 Oct - 19:00, édité 1 fois
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: En Syrie
Choïgou dit pas de victimes civiles
la preuve du contraire en images:
https://twitter.com/OnlineMagazin/status/652117845632000002
dans la vidéo, on voit que l'on est en ville dans une habitation ne contenant rien de militaires.
Tous les intervenants du sauvetages sont des civils ! les seules armes à la mains sont des talkies-walkies.
"pas de victimes civiles"
Poutine ne va pas mettre longtemps a avoir sa guerre sainte !
la preuve du contraire en images:
https://twitter.com/OnlineMagazin/status/652117845632000002
dans la vidéo, on voit que l'on est en ville dans une habitation ne contenant rien de militaires.
Tous les intervenants du sauvetages sont des civils ! les seules armes à la mains sont des talkies-walkies.
"pas de victimes civiles"
Poutine ne va pas mettre longtemps a avoir sa guerre sainte !
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: En Syrie
benoit77 a écrit:Après la vidéo de la parade nuptiale de Choïgou faisant son rapport à Poutine.
J'ai surtout aimé le passage où cet assassin de Choïgou affirme qu'aucun civils n'est mort dans ces attaques.
Tourtchinov (est je partage son point de vue) s'inquiète de la dangerosité mondiale d'une Russie qui utilise des missiles d'une telle portée et de capacité à recevoir une charge nucléaire.
Et ce, alors que des moyens plus conventionnels aurait pu être utilisé.
http://news.liga.net/news/politics/6822628-turchinov_deystviya_rf_v_sirii_mogut_privesti_k_yadernoy_katastrofe.htm
T'as pas compris, ils sont en train de faire une répétition générale et tester les capacités de leur armée au cas ou il faudrait en découdre avec des forces adverses autrement plus coriaces, suivez mon regard... C'est le sens de la directive récente qu'à envoyé Poutine à l'Etat-major Russe et aux ministères économiques pour estimer "quelles étaient les possibilités de la Russie de soutenir une guerre" Bon, il n'a pas dis où, hein !!! Ils font des exercices en "vraie grandeur" et défendent leur influence au Moyen-Orient, accessoirement leur base militaire de Tartous...
Krispoluk- Messages : 9766
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: En Syrie
Une guerre conventionnelle en Europe de l'Ouest? Je n'y crois pas. Trop coûteux et impossible à gagner. Ou alors une guerre nucléaire, mais cela me paraît tout à fait improbable, parce qu'il n'y a que des perdants.Krispoluk a écrit:benoit77 a écrit:Après la vidéo de la parade nuptiale de Choïgou faisant son rapport à Poutine.
J'ai surtout aimé le passage où cet assassin de Choïgou affirme qu'aucun civils n'est mort dans ces attaques.
Tourtchinov (est je partage son point de vue) s'inquiète de la dangerosité mondiale d'une Russie qui utilise des missiles d'une telle portée et de capacité à recevoir une charge nucléaire.
Et ce, alors que des moyens plus conventionnels aurait pu être utilisé.
http://news.liga.net/news/politics/6822628-turchinov_deystviya_rf_v_sirii_mogut_privesti_k_yadernoy_katastrofe.htm
T'as pas compris, ils sont en train de faire une répétition générale et tester les capacités de leur armée au cas ou il faudrait en découdre avec des forces adverses autrement plus coriaces, suivez mon regard... C'est le sens de la directive récente qu'à envoyé Poutine à l'Etat-major Russe et aux ministères économiques pour estimer "quelles étaient les possibilités de la Russie de soutenir une guerre" Bon, il n'a pas dis où, hein !!! Ils font des exercices en "vraie grandeur" et défendent leur influence au Moyen-Orient, accessoirement leur base militaire de Tartous...
Thuramir- Messages : 3675
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: En Syrie
Thuramir a écrit:
Une guerre conventionnelle en Europe de l'Ouest? Je n'y crois pas. Trop coûteux et impossible à gagner. Ou alors une guerre nucléaire, mais cela me paraît tout à fait improbable, parce qu'il n'y a que des perdants.
Moi non plus, mais il y a plein de foyers a relancer qui peuvent germer dans l'esprit fertile et maléfique du guébiste! Qui peut prétendre connaître ses projets futurs ??? Moldavie/Transnistrie ? Soutien à la Serbie menacée par une immigration "sauvage"... Toutes les options sont ouvertes avec lui...
Krispoluk- Messages : 9766
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: En Syrie
Un article intéressant sur le sujet:
Super Poutine dans le bourbier syrien
Les mêmes mots peuvent recouvrir des réalités différentes. Les premiers bombardements russes en Syrie ont prouvé que du " terrorisme ", contre lequel il a appelé à la création d'une coalition mondiale, Vladimir Poutine n'a retenu que l'acception scandée par Bachar al-Assad depuis la révolution populaire de 2011 (indistinctement, tous les groupes rebelles) au détriment de sa vision occidentale (les seuls mouvements islamistes radicaux, Etat islamique et Al-Qaeda).
Surpris par l'opportunisme russe, les Etats-Unis en sont donc réduits à mettre en oeuvre les garanties d'une "déconfliction", éviter un incident armé entre avions des deux forces de frappe désormais à l'oeuvre dans le ciel syrien. Glorieuse politique étrangère américaine...
Aujourd'hui, coup de maître, le dirigeant russe triomphe sur trois fronts au moins. Il a la légalité internationale avec lui (l'intervention a été sollicitée par le régime de Damas) ; c'est moins évident pour la coalition occidentale. Il peut arguer une certaine légitimité militaire, l'action des Occidentaux depuis plus d'un an n'a pas engrangé de succès faramineux, ni en Syrie, ni en Irak. Il s'impose à nouveau comme un acteur incontournable de la diplomatie mondiale malgré le souvenir de l'annexion de la Crimée ukrainienne qui lui avait valu le bannissement du G8.
Rien ne prédit pourtant que l'entrée en lice de Moscou constitue le tournant salutaire que certains escomptent dans le combat devenu prioritaire contre la barbarie de Daech. Le conflit syrien a la particularité d'impliquer des acteurs qui nourrissent d'autres objectifs que celui-là. La Russie, donc, entend sauver le régime de son allié Bachar al-Assad. La Turquie s'efforce de contrecarrer l'autonomisation kurde. Les Saoudiens espèrent contenir l'influence chiite, les Iraniens la domination sunnite... Bref, tous les ingrédients d'un fantastique bourbier, voire d'une déflagration internationale, dans un environnement qui ne respire déjà pas la stabilité.
La destruction de l'Arc de triomphe du joyau archéologique de Palmyre, après tant de violations des droits humains et de crimes de guerre, devrait pourtant convaincre sans peine que l'Etat islamique est le premier ennemi à abattre. Dans cette perspective, coopérer avec Vladimir Poutine, en ne s'interdisant pas de discuter avec Damas comme les conférences de Genève en ont déjà été l'occasion, est l'option la plus susceptible de porter enfin quelques fruits. Sans pour autant préfigurer, que du contraire, une réhabilitation, moralement inconcevable, du boucher de Damas.
Le combat contre l'islamisme effrayant et délirant de Daech requiert beaucoup plus que cette perfide forme de renoncement de la première puissance mondiale
Russes et Américains y trouveraient leurs intérêts. Les premiers pour installer en Syrie un régime ami durable qui ne soit plus exposé à une révolte populaire. Les seconds pour atténuer un bilan désastreux au Moyen-Orient. Là où l'Egypte a dévoré les enfants de sa révolution, où les relations israélo-palestiniennes sont menacées d'une nouvelle Intifada, où les monarchies du Golfe ont dilapidé leur crédit dans une attitude ambiguë à l'égard des islamistes et une indifférence aux réfugiés, là où l'Irak a perdu le contrôle d'une partie de son territoire et est gangrené par la haine communautaire, l'Amérique de Barack Obama a fait montre d'une coupable impuissance. Le combat contre l'islamisme effrayant et délirant de Daech, que Vladimir Poutine n'a pas eu tort de comparer au nazisme, requiert assurément beaucoup plus que cette perfide forme de renoncement de la première puissance mondiale.
Super Poutine dans le bourbier syrien
Les mêmes mots peuvent recouvrir des réalités différentes. Les premiers bombardements russes en Syrie ont prouvé que du " terrorisme ", contre lequel il a appelé à la création d'une coalition mondiale, Vladimir Poutine n'a retenu que l'acception scandée par Bachar al-Assad depuis la révolution populaire de 2011 (indistinctement, tous les groupes rebelles) au détriment de sa vision occidentale (les seuls mouvements islamistes radicaux, Etat islamique et Al-Qaeda).
Surpris par l'opportunisme russe, les Etats-Unis en sont donc réduits à mettre en oeuvre les garanties d'une "déconfliction", éviter un incident armé entre avions des deux forces de frappe désormais à l'oeuvre dans le ciel syrien. Glorieuse politique étrangère américaine...
Aujourd'hui, coup de maître, le dirigeant russe triomphe sur trois fronts au moins. Il a la légalité internationale avec lui (l'intervention a été sollicitée par le régime de Damas) ; c'est moins évident pour la coalition occidentale. Il peut arguer une certaine légitimité militaire, l'action des Occidentaux depuis plus d'un an n'a pas engrangé de succès faramineux, ni en Syrie, ni en Irak. Il s'impose à nouveau comme un acteur incontournable de la diplomatie mondiale malgré le souvenir de l'annexion de la Crimée ukrainienne qui lui avait valu le bannissement du G8.
Rien ne prédit pourtant que l'entrée en lice de Moscou constitue le tournant salutaire que certains escomptent dans le combat devenu prioritaire contre la barbarie de Daech. Le conflit syrien a la particularité d'impliquer des acteurs qui nourrissent d'autres objectifs que celui-là. La Russie, donc, entend sauver le régime de son allié Bachar al-Assad. La Turquie s'efforce de contrecarrer l'autonomisation kurde. Les Saoudiens espèrent contenir l'influence chiite, les Iraniens la domination sunnite... Bref, tous les ingrédients d'un fantastique bourbier, voire d'une déflagration internationale, dans un environnement qui ne respire déjà pas la stabilité.
La destruction de l'Arc de triomphe du joyau archéologique de Palmyre, après tant de violations des droits humains et de crimes de guerre, devrait pourtant convaincre sans peine que l'Etat islamique est le premier ennemi à abattre. Dans cette perspective, coopérer avec Vladimir Poutine, en ne s'interdisant pas de discuter avec Damas comme les conférences de Genève en ont déjà été l'occasion, est l'option la plus susceptible de porter enfin quelques fruits. Sans pour autant préfigurer, que du contraire, une réhabilitation, moralement inconcevable, du boucher de Damas.
Le combat contre l'islamisme effrayant et délirant de Daech requiert beaucoup plus que cette perfide forme de renoncement de la première puissance mondiale
Russes et Américains y trouveraient leurs intérêts. Les premiers pour installer en Syrie un régime ami durable qui ne soit plus exposé à une révolte populaire. Les seconds pour atténuer un bilan désastreux au Moyen-Orient. Là où l'Egypte a dévoré les enfants de sa révolution, où les relations israélo-palestiniennes sont menacées d'une nouvelle Intifada, où les monarchies du Golfe ont dilapidé leur crédit dans une attitude ambiguë à l'égard des islamistes et une indifférence aux réfugiés, là où l'Irak a perdu le contrôle d'une partie de son territoire et est gangrené par la haine communautaire, l'Amérique de Barack Obama a fait montre d'une coupable impuissance. Le combat contre l'islamisme effrayant et délirant de Daech, que Vladimir Poutine n'a pas eu tort de comparer au nazisme, requiert assurément beaucoup plus que cette perfide forme de renoncement de la première puissance mondiale.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: En Syrie
Ils tirent leurs missiles de loin, mais en plus, ils en perdent:
Quatre missiles russes tombés en Iran
Selon Ashton Carter L'armée russe dément, «Moscou va bientôt subir des pertes humaines en Syrie». Ph : AFP
L'armée russe a démenti jeudi la chute en Iran de quatre missiles de croisière tirés mercredi vers la Syrie depuis la mer Caspienne, comme l'avait auparavant affirmé un responsable américain.
Quatre des missiles de croisière tirés par la Russie mercredi vers la Syrie sont tombés en Iran, a indiqué jeudi un responsable américain.
«Quatre missiles russes sont tombés hier en Iran», a indiqué ce responsable à l'AFP, confirmant une information donnée par CNN.
La source n'a pas donné de détails sur les régions touchées en Iran, un pays allié de la Russie dans la défense du régime de Bachar Al-Assad, ni sur d'éventuels dégâts provoqués par les missiles.
Le responsable n'a pas voulu non plus préciser exactement le nom du missile de croisière utilisé.
Mais elle a précisé qu'il s'agissait bien de certains des missiles dont la Russie avait annoncé le tir mercredi, à partir de bateaux militaires croisant en mer Caspienne.
Mercredi, le ministre de la Défense russe avait publié sur son site Internet une infographie montrant la trajectoire de ces missiles (26, selon elle), à près de 1.500 km de leur destination, survolant l'Iran et l'Irak avant de frapper en Syrie, évitant ainsi l'espace aérien de la Turquie et de l'Azerbaïdjan.
La Russie, qui mène des bombardements depuis le 30 septembre en Syrie, soutient une offensive majeure lancée mercredi par l'armée du régime sur plusieurs fronts, dans l'ouest du pays.
Le Hezbollah libanais, soutenu par Téhéran, participe également aux combats sur le terrain au côté de l'armée syrienne.
Le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, a déploré jeudi le fait que les Russes aient «tiré des missiles de croisière d'un navire depuis la mer Caspienne sans avertissement».
L'armée russe a démenti jeudi la chute en Iran de quatre missiles de croisière tirés mercredi vers la Syrie depuis la mer Caspienne, comme l'avait auparavant affirmé un responsable américain.
«N'importe quel professionnel sait que lors de ces opérations, nous fixons toujours la cible avant et après l'impact: tous les missiles tirés de nos croiseurs ont atteint leur cible», a déclaré dans un communiqué le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov.
«C'est un fait. Sinon, cela aurait voulu dire que des cibles de l'Etat islamique éloignées les unes des autres auraient explosé toutes seules», a-t-il ajouté.
Un responsable américain a affirmé jeudi à l'AFP, confirmant une information donnée par CNN, que quatre missiles russes tirés mercredi par la Russie étaient tombés en Iran.
Cette source n'a pas donné de détails sur les régions touchées en Iran, un pays allié de la Russie dans la défense du régime de Bachar al-Assad, ni sur d'éventuels dégâts provoqués par les missiles.
«Contrairement à CNN, nous ne faisons pas référence à des sources anonymes mais nous montrons les parcours de nos missiles et leurs cibles pratiquement en temps réel», a assuré le porte-parole du ministère russe de la Défense.
Mercredi, le ministre de la Défense russe avait publié sur son site internet une infographie montrant la trajectoire de ces missiles (26, selon elle), à près de 1.500 km de leur destination, survolant l'Iran et l'Irak avant de frapper en Syrie, évitant ainsi l'espace aérien de la Turquie et de l'Azerbaïdjan.
Quatre missiles russes tombés en Iran
Selon Ashton Carter L'armée russe dément, «Moscou va bientôt subir des pertes humaines en Syrie». Ph : AFP
L'armée russe a démenti jeudi la chute en Iran de quatre missiles de croisière tirés mercredi vers la Syrie depuis la mer Caspienne, comme l'avait auparavant affirmé un responsable américain.
Quatre des missiles de croisière tirés par la Russie mercredi vers la Syrie sont tombés en Iran, a indiqué jeudi un responsable américain.
«Quatre missiles russes sont tombés hier en Iran», a indiqué ce responsable à l'AFP, confirmant une information donnée par CNN.
La source n'a pas donné de détails sur les régions touchées en Iran, un pays allié de la Russie dans la défense du régime de Bachar Al-Assad, ni sur d'éventuels dégâts provoqués par les missiles.
Le responsable n'a pas voulu non plus préciser exactement le nom du missile de croisière utilisé.
Mais elle a précisé qu'il s'agissait bien de certains des missiles dont la Russie avait annoncé le tir mercredi, à partir de bateaux militaires croisant en mer Caspienne.
Mercredi, le ministre de la Défense russe avait publié sur son site Internet une infographie montrant la trajectoire de ces missiles (26, selon elle), à près de 1.500 km de leur destination, survolant l'Iran et l'Irak avant de frapper en Syrie, évitant ainsi l'espace aérien de la Turquie et de l'Azerbaïdjan.
La Russie, qui mène des bombardements depuis le 30 septembre en Syrie, soutient une offensive majeure lancée mercredi par l'armée du régime sur plusieurs fronts, dans l'ouest du pays.
Le Hezbollah libanais, soutenu par Téhéran, participe également aux combats sur le terrain au côté de l'armée syrienne.
Le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, a déploré jeudi le fait que les Russes aient «tiré des missiles de croisière d'un navire depuis la mer Caspienne sans avertissement».
L'armée russe dément la chute en Iran
L'armée russe a démenti jeudi la chute en Iran de quatre missiles de croisière tirés mercredi vers la Syrie depuis la mer Caspienne, comme l'avait auparavant affirmé un responsable américain.
«N'importe quel professionnel sait que lors de ces opérations, nous fixons toujours la cible avant et après l'impact: tous les missiles tirés de nos croiseurs ont atteint leur cible», a déclaré dans un communiqué le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov.
«C'est un fait. Sinon, cela aurait voulu dire que des cibles de l'Etat islamique éloignées les unes des autres auraient explosé toutes seules», a-t-il ajouté.
Un responsable américain a affirmé jeudi à l'AFP, confirmant une information donnée par CNN, que quatre missiles russes tirés mercredi par la Russie étaient tombés en Iran.
Cette source n'a pas donné de détails sur les régions touchées en Iran, un pays allié de la Russie dans la défense du régime de Bachar al-Assad, ni sur d'éventuels dégâts provoqués par les missiles.
«Contrairement à CNN, nous ne faisons pas référence à des sources anonymes mais nous montrons les parcours de nos missiles et leurs cibles pratiquement en temps réel», a assuré le porte-parole du ministère russe de la Défense.
Mercredi, le ministre de la Défense russe avait publié sur son site internet une infographie montrant la trajectoire de ces missiles (26, selon elle), à près de 1.500 km de leur destination, survolant l'Iran et l'Irak avant de frapper en Syrie, évitant ainsi l'espace aérien de la Turquie et de l'Azerbaïdjan.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: En Syrie
Un averti en vaut 2 : Al quaïda prêt à donner à la russie son deuxième afghanistan
http://news.liga.net/video/world/6823189-siriyskaya_al_kaida_grozit_rossiyanam_napomnit_afganistan_video.htm
http://news.liga.net/video/world/6823189-siriyskaya_al_kaida_grozit_rossiyanam_napomnit_afganistan_video.htm
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: En Syrie
Bonjour à tous, je m'interroge depuis hier sur la raison pour les Russes de frapper la Syrie à partir de la Caspienne ???
Pour les fanas militaires, excellent article de "meretmarine" que je reproduit ci-dessous qui répond assez correctement à mes interrogations.
La Caspienne étant une mer fermée, elle n'accueille que des unités de faible tonnage corvettes et frégates de 2000 tonnes maxi (elles peuvent transiter par la Volga)
Je crois que les Russes ont choisi de tester leur nouveau missile Kalibr-NK en "vraie grandeur", d'autre part c'est un message belliqueux adressé "aux ennemis de la Russie" : "On peut frapper à distance où et quand on veut..."
Enfin, frapper à partir de la Caspienne, leur permet d'assurer la logistique au plus près de leur bases : éviter de traverser les détroits de la mer de Marmara.
Bon article un tantinet pro-russe quand même
http://memorix.sdv.fr/5c/www.meretmarine.com/fr/rubrique/defense_articles/L48/1848048334/Position4/SDV_TB/JDE_NL_LEVACON_JDE_151009/corpo.jpg/555254626a453156535763414179304d
Défense
08/10/2015
Actualité
Syrie : La flotte russe tire des missiles de croisière depuis la Caspienne
DR
Quand les Russes font la guerre, ils ne font pas semblant et leur intervention en Syrie est montée spectaculairement d’un cran hier. Après l’aviation, c’est la flotte russe qui est entrée en action en offrant son baptême du feu au nouveau missile de croisière Kalibr-NK. Pas depuis la Méditerranée mais, à la surprise générale, à partir de la mer Caspienne. Quatre bâtiments ont, selon Moscou, tiré 26 missiles contre des cibles de l’Etat islamique en Syrie. En tout, onze objectifs situés à très grande distance et qui, d’après le ministre russe de la Défense, ont tous été détruits. « Les civils n’ont pas été touchés. Les résultats des frappes confirment la haute efficacité des missiles de longue portée, presque 1500 kilomètres », a affirmé Serguëi Choïgou. Fabriques d’armes, dépôts de munitions et de carburant, structures de commandement et camps d’entrainement auraient notamment été visés dans les secteurs de Raqqa, Idleb et Alep.
Un long vol à travers l’Iran et l’Irak avant d’atteindre le territoire syrien
Pour parvenir jusqu’à leurs cibles, les missiles sont passés au-dessus de l’Iran et de l’Irak, ce qui pose pour ce dernier la question d’une autorisation d’utilisation de l’espace aérien par Bagdad. Un camouflet en perspective pour les Américains, qui affirment ne pas vouloir coopérer avec les Russes pour mener des frappes coordonnées en Syrie. Il parait en tous cas clair que les Irakiens se rapprochent de Moscou pour former un axe avec Téhéran et Damas contre Daech. Probablement du fait que les frappes occidentales et arabes, menées depuis un an, n’ont au mieux fait qu’endiguer la menace, sans empêcher les Islamistes de gagner du terrain, notamment en Syrie.
Le rouleau compresseur russe se mesure aux Occidentaux
L’intervention des Russes va-t-elle changer la donne ? Si c’est le cas, ce sera une victoire politique majeure pour Moscou – qui a médiatisé son intervention d’hier comme jamais - et un revers cuisant, pour ne pas dire une humiliation, pour Washington et ses alliés. Alors que les Russes et leurs partenaires ne prennent pas vraiment de pincettes, l’intervention occidentale est corsetée par des règles d’engagement très (trop ?) strictes, un manque flagrant de continuité terrestre dans les actions et des positions divergentes entre alliés, la France rejetant par exemple tout soutien direct ou indirect à Bachar el-Assad.
Actions coordonnées avec les troupes pro-Assad
A l’inverse, Moscou s’appuie sur le dictateur syrien et ses troupes au sol pour mener un travail plus efficace contre les islamistes, en coordonnant de puissantes actions terrestres et aériennes. Avec des résultats déjà palpables depuis l’entrée en scène de l’aviation russe le 30 septembre. Serguëi Choïgou annonce ainsi 112 cibles atteintes en une semaine et une « intensité des frappes (qui) augmente » depuis la base syrienne de Lattaquié, où l’on trouve une cinquantaine d’appareils russes, dont plus de 30 avions de combat Su-24 et Su-25, appuyés semble-t-il par le nouveau Su-34. En plus de protéger son point d’appui local, avec la base navale de Tartous où la marine russe a débarqué avant l’offensive des troupes et du matériel, la force aérienne a clairement pour mission de desserrer l’étau autour du régime de Damas.
« Nos forces vont soutenir les offensives de l’armée syrienne »
Les troupes fidèles à Bachar el-Assad bénéficient des importants moyens de renseignement mis en œuvre par la Russie et se coordonnent avec ses raids aériens pour lancer des offensives terrestres et repousser les combattants islamistes. C'est le cas actuellement dans la province de Hama, au centre du pays. « Nos forces spatiales et aériennes vont soutenir efficacement les offensives de l’armée syrienne », a déclaré Vladimir Poutine, qui n’a laissé planer aucune ambiguïté quant à l'appui direct qu'il fournit au régime de Damas. Une stratégie dans laquelle la marine russe apporte désormais un soutien de poids.
Corvette du type Buyan-M tirant un Kalibr-NK ( : ARMEE RUSSE)
La frégate Daghestan et trois corvettes du type Buyan-M
La flottille de la Caspienne ne dispose pas de croiseur, comme indiqué hier par la plupart des media. Elle aligne seulement une douzaine de frégates et corvettes, en particulier les nouvelles Buyan-M, dont trois exemplaires (Grad Sviyazhsk, Uglich et Velikiy Ustyug) ont été mis en service l’an dernier en Caspienne. C’est notamment à partir de ces corvettes de 75 mètres de long et 1000 tonnes de déplacement en charge que les frappes d’hier ont été menées. Chaque bâtiment de ce type peut en effet mettre en œuvre 8 Kalibr-NK. La force navale russe chargée d’attaquer les positions de l’EI était également composée de la frégate Daghestan, une unité de 102 mètres et 2000 tonnes mise en service en 2012 et première équipée du nouveau missile de croisière russe, qui a remplacé à bord de ce bâtiment l’Uran antinavire (16 munitions) initialement prévu. C’était donc le premier engagement du Kalibr-NK, qui a manifestement prouvé sa redoutable efficacité.
La frégate Daghestan tirant un Kalibr-NK ( : ARMEE RUSSE)
La flotte de la mer Noire en Méditerranée
Alors que les bâtiments russes de la Caspienne pourront en cas de besoin poursuivre leurs actions, Moscou peut aussi compter sur d’autres forces navales, en l’occurrence les unités de la flotte de la mer Noire (qui devait également recevoir cette année ses deux premières Buyan-M). Le croiseur Moskva serait actuellement positionné en Méditerranée orientale, en compagnie semble-t-il d’un destroyer et de deux frégates (la flotte de la mer Noire comprend le destroyer Smetliviy du type Kashin ainsi que les frégates Ladniy et Pytliviy des types Krivak I et Krivak II).
Le croiseur Moskva ( : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)
Quelle réaction des Occidentaux ?
Il reste maintenant à voir quelle sera la réaction des Occidentaux. On imagine en effet mal Washington et ses partenaires se contenter de regarder Vladimir Poutine réussir là où ils échouent depuis un an et en engranger les bénéfices. Une question de crédibilité sur le plan international, mais aussi d’influence sur tout le Proche et le Moyen-Orient, est peut-être en train de se jouer. Car si l'homme fort du Kremlin n’a pas encore gagné la guerre contre l’Etat islamique, il a déjà remporté la bataille médiatique, même si les Etats-Unis et leurs alliés accusent les Russes de s'en prendre non seulement à l'Etat islamique et la branche locale d'Al-Quaida, mais aussi aux opposants "modérés" à Bachar el-Assad.
Pour les fanas militaires, excellent article de "meretmarine" que je reproduit ci-dessous qui répond assez correctement à mes interrogations.
La Caspienne étant une mer fermée, elle n'accueille que des unités de faible tonnage corvettes et frégates de 2000 tonnes maxi (elles peuvent transiter par la Volga)
Je crois que les Russes ont choisi de tester leur nouveau missile Kalibr-NK en "vraie grandeur", d'autre part c'est un message belliqueux adressé "aux ennemis de la Russie" : "On peut frapper à distance où et quand on veut..."
Enfin, frapper à partir de la Caspienne, leur permet d'assurer la logistique au plus près de leur bases : éviter de traverser les détroits de la mer de Marmara.
Bon article un tantinet pro-russe quand même
http://memorix.sdv.fr/5c/www.meretmarine.com/fr/rubrique/defense_articles/L48/1848048334/Position4/SDV_TB/JDE_NL_LEVACON_JDE_151009/corpo.jpg/555254626a453156535763414179304d
Défense
08/10/2015
Actualité
Syrie : La flotte russe tire des missiles de croisière depuis la Caspienne
DR
Quand les Russes font la guerre, ils ne font pas semblant et leur intervention en Syrie est montée spectaculairement d’un cran hier. Après l’aviation, c’est la flotte russe qui est entrée en action en offrant son baptême du feu au nouveau missile de croisière Kalibr-NK. Pas depuis la Méditerranée mais, à la surprise générale, à partir de la mer Caspienne. Quatre bâtiments ont, selon Moscou, tiré 26 missiles contre des cibles de l’Etat islamique en Syrie. En tout, onze objectifs situés à très grande distance et qui, d’après le ministre russe de la Défense, ont tous été détruits. « Les civils n’ont pas été touchés. Les résultats des frappes confirment la haute efficacité des missiles de longue portée, presque 1500 kilomètres », a affirmé Serguëi Choïgou. Fabriques d’armes, dépôts de munitions et de carburant, structures de commandement et camps d’entrainement auraient notamment été visés dans les secteurs de Raqqa, Idleb et Alep.
Un long vol à travers l’Iran et l’Irak avant d’atteindre le territoire syrien
Pour parvenir jusqu’à leurs cibles, les missiles sont passés au-dessus de l’Iran et de l’Irak, ce qui pose pour ce dernier la question d’une autorisation d’utilisation de l’espace aérien par Bagdad. Un camouflet en perspective pour les Américains, qui affirment ne pas vouloir coopérer avec les Russes pour mener des frappes coordonnées en Syrie. Il parait en tous cas clair que les Irakiens se rapprochent de Moscou pour former un axe avec Téhéran et Damas contre Daech. Probablement du fait que les frappes occidentales et arabes, menées depuis un an, n’ont au mieux fait qu’endiguer la menace, sans empêcher les Islamistes de gagner du terrain, notamment en Syrie.
Le rouleau compresseur russe se mesure aux Occidentaux
L’intervention des Russes va-t-elle changer la donne ? Si c’est le cas, ce sera une victoire politique majeure pour Moscou – qui a médiatisé son intervention d’hier comme jamais - et un revers cuisant, pour ne pas dire une humiliation, pour Washington et ses alliés. Alors que les Russes et leurs partenaires ne prennent pas vraiment de pincettes, l’intervention occidentale est corsetée par des règles d’engagement très (trop ?) strictes, un manque flagrant de continuité terrestre dans les actions et des positions divergentes entre alliés, la France rejetant par exemple tout soutien direct ou indirect à Bachar el-Assad.
Actions coordonnées avec les troupes pro-Assad
A l’inverse, Moscou s’appuie sur le dictateur syrien et ses troupes au sol pour mener un travail plus efficace contre les islamistes, en coordonnant de puissantes actions terrestres et aériennes. Avec des résultats déjà palpables depuis l’entrée en scène de l’aviation russe le 30 septembre. Serguëi Choïgou annonce ainsi 112 cibles atteintes en une semaine et une « intensité des frappes (qui) augmente » depuis la base syrienne de Lattaquié, où l’on trouve une cinquantaine d’appareils russes, dont plus de 30 avions de combat Su-24 et Su-25, appuyés semble-t-il par le nouveau Su-34. En plus de protéger son point d’appui local, avec la base navale de Tartous où la marine russe a débarqué avant l’offensive des troupes et du matériel, la force aérienne a clairement pour mission de desserrer l’étau autour du régime de Damas.
« Nos forces vont soutenir les offensives de l’armée syrienne »
Les troupes fidèles à Bachar el-Assad bénéficient des importants moyens de renseignement mis en œuvre par la Russie et se coordonnent avec ses raids aériens pour lancer des offensives terrestres et repousser les combattants islamistes. C'est le cas actuellement dans la province de Hama, au centre du pays. « Nos forces spatiales et aériennes vont soutenir efficacement les offensives de l’armée syrienne », a déclaré Vladimir Poutine, qui n’a laissé planer aucune ambiguïté quant à l'appui direct qu'il fournit au régime de Damas. Une stratégie dans laquelle la marine russe apporte désormais un soutien de poids.
Corvette du type Buyan-M tirant un Kalibr-NK ( : ARMEE RUSSE)
La frégate Daghestan et trois corvettes du type Buyan-M
La flottille de la Caspienne ne dispose pas de croiseur, comme indiqué hier par la plupart des media. Elle aligne seulement une douzaine de frégates et corvettes, en particulier les nouvelles Buyan-M, dont trois exemplaires (Grad Sviyazhsk, Uglich et Velikiy Ustyug) ont été mis en service l’an dernier en Caspienne. C’est notamment à partir de ces corvettes de 75 mètres de long et 1000 tonnes de déplacement en charge que les frappes d’hier ont été menées. Chaque bâtiment de ce type peut en effet mettre en œuvre 8 Kalibr-NK. La force navale russe chargée d’attaquer les positions de l’EI était également composée de la frégate Daghestan, une unité de 102 mètres et 2000 tonnes mise en service en 2012 et première équipée du nouveau missile de croisière russe, qui a remplacé à bord de ce bâtiment l’Uran antinavire (16 munitions) initialement prévu. C’était donc le premier engagement du Kalibr-NK, qui a manifestement prouvé sa redoutable efficacité.
La frégate Daghestan tirant un Kalibr-NK ( : ARMEE RUSSE)
La flotte de la mer Noire en Méditerranée
Alors que les bâtiments russes de la Caspienne pourront en cas de besoin poursuivre leurs actions, Moscou peut aussi compter sur d’autres forces navales, en l’occurrence les unités de la flotte de la mer Noire (qui devait également recevoir cette année ses deux premières Buyan-M). Le croiseur Moskva serait actuellement positionné en Méditerranée orientale, en compagnie semble-t-il d’un destroyer et de deux frégates (la flotte de la mer Noire comprend le destroyer Smetliviy du type Kashin ainsi que les frégates Ladniy et Pytliviy des types Krivak I et Krivak II).
Le croiseur Moskva ( : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)
Quelle réaction des Occidentaux ?
Il reste maintenant à voir quelle sera la réaction des Occidentaux. On imagine en effet mal Washington et ses partenaires se contenter de regarder Vladimir Poutine réussir là où ils échouent depuis un an et en engranger les bénéfices. Une question de crédibilité sur le plan international, mais aussi d’influence sur tout le Proche et le Moyen-Orient, est peut-être en train de se jouer. Car si l'homme fort du Kremlin n’a pas encore gagné la guerre contre l’Etat islamique, il a déjà remporté la bataille médiatique, même si les Etats-Unis et leurs alliés accusent les Russes de s'en prendre non seulement à l'Etat islamique et la branche locale d'Al-Quaida, mais aussi aux opposants "modérés" à Bachar el-Assad.
Krispoluk- Messages : 9766
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: En Syrie
Oui, ben ils réussissent si bien, qu'ils ont chassé/battu d'Alep les opposants et du coup, l'ISIS tente de la prendre.
Merci le guébiste!!
Merci le guébiste!!
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
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