Et en Russie !
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Re: Et en Russie !
Le problème, c'est que cette lutte du nazisme, venant surtout d'anciens dirigeants soviétoïdes sert surtout à cacher sous le tapis les crimes contre l'humanité qu'ils ont eux même commis, ainsi que la chappe de plomb qu'ils ont eux même poser.
Trop souvent, il faut dire qu'on est contre les nazis comme est contre la faim dans le monde. Ca me fatigue.
Récemment, une motion déposé à l'ONU a été recalé pour condamner le nazisme. Horreur, UE, USA, Ukraine, Israël et quelques autres se sont abstenus voir ont voté contre.
Je pense qu'ici, nous sommes entre gens censés et raisonnables et que nous condamnons tous le nazisme. Alors c'est simple, à quand une motion à l'ONU condamnant le communisme soviétique? Allons nous avoir les mêmes "féroces" humanistes criant au loup comme ça a été le cas lorsque cette motion a été retoqué?
A aucun moment la Russie n'a exprimé le moindre regret concernant l'occupation soviétique et les crimes qui en découlent. Pire, on voit une certaine nostalgie ressortir et ensuite dire à ces pays qui ont été victime de la barbarie rouge "cool quoi, tu risques rien après tout..."
Alors que d'un autre coté, on est encore à faire chier les américains et les amérindiens.
Je pense que ça va bien 2 minutes avec les cocos et les nazis, personne n'est dupe. Et qu'au demeurant, ce n'est ni la mission de l'ONU, ni la mission des dirigeants politiques de (ré)écrire l'histoire.
Si la Russie reconnaissait l'Holodomor et les crimes contre l'humanité qui ont été perpétré tout au long de cette période, on ferait un grand pas en avant, et cela éviterait à quelques uns de vouloir enjoliver les choses, voir de les détourner. Au lieu de çà, non, on agresse encore les voisins quand ils ont des velléités d'indépendance trop marqué, avec des dirigeants qui ont tout appris des Brejnev and co.
Je suis désolé, mais Bandera n'était pas l'affreux nazebroque que la propagande russe veut décrire, tout comme les bataillons Azov, Donbass et autres ne sont pas des Sonderkommandos SS.
Trop souvent, il faut dire qu'on est contre les nazis comme est contre la faim dans le monde. Ca me fatigue.
Récemment, une motion déposé à l'ONU a été recalé pour condamner le nazisme. Horreur, UE, USA, Ukraine, Israël et quelques autres se sont abstenus voir ont voté contre.
Je pense qu'ici, nous sommes entre gens censés et raisonnables et que nous condamnons tous le nazisme. Alors c'est simple, à quand une motion à l'ONU condamnant le communisme soviétique? Allons nous avoir les mêmes "féroces" humanistes criant au loup comme ça a été le cas lorsque cette motion a été retoqué?
A aucun moment la Russie n'a exprimé le moindre regret concernant l'occupation soviétique et les crimes qui en découlent. Pire, on voit une certaine nostalgie ressortir et ensuite dire à ces pays qui ont été victime de la barbarie rouge "cool quoi, tu risques rien après tout..."
Alors que d'un autre coté, on est encore à faire chier les américains et les amérindiens.
Je pense que ça va bien 2 minutes avec les cocos et les nazis, personne n'est dupe. Et qu'au demeurant, ce n'est ni la mission de l'ONU, ni la mission des dirigeants politiques de (ré)écrire l'histoire.
Si la Russie reconnaissait l'Holodomor et les crimes contre l'humanité qui ont été perpétré tout au long de cette période, on ferait un grand pas en avant, et cela éviterait à quelques uns de vouloir enjoliver les choses, voir de les détourner. Au lieu de çà, non, on agresse encore les voisins quand ils ont des velléités d'indépendance trop marqué, avec des dirigeants qui ont tout appris des Brejnev and co.
Je suis désolé, mais Bandera n'était pas l'affreux nazebroque que la propagande russe veut décrire, tout comme les bataillons Azov, Donbass et autres ne sont pas des Sonderkommandos SS.
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
Maya,
Je veux te féliciter tout d'abord d'écrire aussi parfaitement le français. C'est une langue très difficile à écrire mais tu y réussis parfaitement, bravo !
J'ai lu aussi avec beaucoup d'attention tes commentaires. Tu apportes des éléments d'information très intéressants.
Tu écris que le nouveau gouvernement a voulu interdire la langue russe : je suis d'accord avec toi, c'est une mesure très maladroite et il ne fallait pas le faire...
Tu écris : la Russie et l'Ukraine sont des peuples frères, c'est vrai ! Tu sais nous avons aussi pour beaucoup d'entre-nous, des amis en Ukraine et en Russie. Les cultures sont très proches mais lorsqu'il existe des volontés politiques divergentes cela peut causer des drames incroyables. La politique est la pire des choses quand elle est mise entre de mauvaises mains...
Je ne sais pas si le nouveau gouvernement est meilleur ou pire que le gouvernement de Yanoukovitch. L'avenir nous le dira...
Tu penses que l'avenir de l'Ukraine n'est pas en Europe mais avec la Russie. Je pense que la Russie a toujours conduit l'Ukraine à la ruine. Le communisme et l'holodomor n'ont pas été des bons moyens de développer l'Ukraine et la corruption est directement issue su communisme...
Alors, vois-tu Maya, j'ai beaucoup d'amis en Lituanie et en Lettonie (Latvia). J'avais notamment une amie très proche, Larisa qui vivait en Lettonie. Sa famille habitait encore à Belgorod, donc en Russie. Larisa était de culture et de langue russe totalement et chaque été elle allait voir sa maman dans la banlieue de Belgorod et Larisa me disait : "quand je vois la situation des russes vivant dans la campagne, je ne voudrais pour rien au monde repartir vivre en Russie". Mes autres amis vivant en Lituanie et Lettonie sont russes de culture, ils parlent russe entre eux, ils écoutent de la musique russe mais ils sont très heureux de vivre dan l'Union Européenne et ne voudraient jamais revenir dans la Russie de Poutine.
Alors tu écris aussi, il faudrait que l'Ukraine ET la Russie rejoignent ensemble l'Union Européenne... C'est une idée séduisante, mais vois-tu, la Russie de Poutine n'a absolument AUCUNE ENVIE de rejoindre l'Union Européenne. Pour cela, il faudrait que la Russie devienne un pays véritablement démocratique et accepte des règlements communs à tous les pays de l'Union Européenne et cela, le pouvoir Russe ne le veut absolument pas, car ce serait renoncer à la corruption, aux détournements d'argent et aux menaces envers les adversaires politiques...
Donc, si la volonté du gouvernement Ukrainien est de rejoindre l'Union Européenne et que la Russie ne le veux pas, il est nécessaire d'établir des barrières douanières entre l'Ukraine et la Russie... Cette volonté de l'Ukraine pourra peut être contribuer à réduire (un peu) la corruption dans ton pays
Amitiés à toi Maya et à Pierre
Kris
Je veux te féliciter tout d'abord d'écrire aussi parfaitement le français. C'est une langue très difficile à écrire mais tu y réussis parfaitement, bravo !
J'ai lu aussi avec beaucoup d'attention tes commentaires. Tu apportes des éléments d'information très intéressants.
Tu écris que le nouveau gouvernement a voulu interdire la langue russe : je suis d'accord avec toi, c'est une mesure très maladroite et il ne fallait pas le faire...
Tu écris : la Russie et l'Ukraine sont des peuples frères, c'est vrai ! Tu sais nous avons aussi pour beaucoup d'entre-nous, des amis en Ukraine et en Russie. Les cultures sont très proches mais lorsqu'il existe des volontés politiques divergentes cela peut causer des drames incroyables. La politique est la pire des choses quand elle est mise entre de mauvaises mains...
Je ne sais pas si le nouveau gouvernement est meilleur ou pire que le gouvernement de Yanoukovitch. L'avenir nous le dira...
Tu penses que l'avenir de l'Ukraine n'est pas en Europe mais avec la Russie. Je pense que la Russie a toujours conduit l'Ukraine à la ruine. Le communisme et l'holodomor n'ont pas été des bons moyens de développer l'Ukraine et la corruption est directement issue su communisme...
Alors, vois-tu Maya, j'ai beaucoup d'amis en Lituanie et en Lettonie (Latvia). J'avais notamment une amie très proche, Larisa qui vivait en Lettonie. Sa famille habitait encore à Belgorod, donc en Russie. Larisa était de culture et de langue russe totalement et chaque été elle allait voir sa maman dans la banlieue de Belgorod et Larisa me disait : "quand je vois la situation des russes vivant dans la campagne, je ne voudrais pour rien au monde repartir vivre en Russie". Mes autres amis vivant en Lituanie et Lettonie sont russes de culture, ils parlent russe entre eux, ils écoutent de la musique russe mais ils sont très heureux de vivre dan l'Union Européenne et ne voudraient jamais revenir dans la Russie de Poutine.
Alors tu écris aussi, il faudrait que l'Ukraine ET la Russie rejoignent ensemble l'Union Européenne... C'est une idée séduisante, mais vois-tu, la Russie de Poutine n'a absolument AUCUNE ENVIE de rejoindre l'Union Européenne. Pour cela, il faudrait que la Russie devienne un pays véritablement démocratique et accepte des règlements communs à tous les pays de l'Union Européenne et cela, le pouvoir Russe ne le veut absolument pas, car ce serait renoncer à la corruption, aux détournements d'argent et aux menaces envers les adversaires politiques...
Donc, si la volonté du gouvernement Ukrainien est de rejoindre l'Union Européenne et que la Russie ne le veux pas, il est nécessaire d'établir des barrières douanières entre l'Ukraine et la Russie... Cette volonté de l'Ukraine pourra peut être contribuer à réduire (un peu) la corruption dans ton pays
Amitiés à toi Maya et à Pierre
Kris
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Churchill aurait dit en 1945 : « We killed the wrong pig ». Nous n’avons pas la preuve de ce qu’il aurait prononcé cette phrase, mais il est évident que Staline aurait aussi dû figurer sur le banc des accusés du procès de Nuremberg.
Certes, le peuple de l’URSS a participé à l’élimination du régime nazi... après que Staline ait d’abord conclu un pacte de non-agression avec ce régime criminel (le pacte Molotov-Von Ribbentrop) et de s’être partagé la Pologne, en annexant les Etats baltes au passage.
Ceci sans compter les nombreux génocides commis par Staline en URSS, en Ukraine, et dans les régions sous son contrôle (comme le massacre de Katyn).
En outre, on peut y ajouter la guerre qu’il a menée à la Finlande pour s’accaparer illégalement d’un morceau de territoire de ce pays, imposant par la force un état de fait criminel et illégal.
Le prix du sang, c’est le peuple soviétique qui l’a payé, mais pas les dignitaires du régime soviétique criminel de l’époque.
Certes, le peuple de l’URSS a participé à l’élimination du régime nazi... après que Staline ait d’abord conclu un pacte de non-agression avec ce régime criminel (le pacte Molotov-Von Ribbentrop) et de s’être partagé la Pologne, en annexant les Etats baltes au passage.
Ceci sans compter les nombreux génocides commis par Staline en URSS, en Ukraine, et dans les régions sous son contrôle (comme le massacre de Katyn).
En outre, on peut y ajouter la guerre qu’il a menée à la Finlande pour s’accaparer illégalement d’un morceau de territoire de ce pays, imposant par la force un état de fait criminel et illégal.
Le prix du sang, c’est le peuple soviétique qui l’a payé, mais pas les dignitaires du régime soviétique criminel de l’époque.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
Maya_Matt a écrit:Tu peux me croires, hier je l'ai écouté avec mes oreilles bien. Vous avez seulement une idée et pour vous n'existe pas d'autres opinions.
Il est douloureux de voir la situation en Ukraine. Etant ukrainienne comprenant que nous sommes en route pour le fond d'une sombre forêt dont il est impossible de sortir.
Le nouveau gouvernement ne veut pas prendre ses responsabilités, personne n'a commencé cette guerre et je me demande qui va résoudre les difficultés économiques de l'Ukraine.
Je vois le futur de l'Ukraine avec la Russie. l'UE peut prendre part aussi au futur de l'Ukraine, ouvrant des liens économiques pour nous, mais aussi pour la Russie. Comme ça, il est bénéfices pour toutes les parties.
L'UE a mis beaucoup de conditions pour l'Ukraine qu'il est difficile de réaliser.
Par exemple la fermeture des frontières avec la Russie. Beaucoup d'ukrainiens ont des parentés et des amis en Russie. Beaucoup travaillent en Russie et vice-versa.
L'Ukraine et la Russie sont deux pays qu'il est impossible de diviser. Nous avons les mêmes valeurs morales et spirituelles. Nous regardons les mêmes films, nous écoutons la même musique, nous lisons les mêmes livres.
Avant la révolution, il y avait beaucoup de propagande anti-russe. Le changement de gouvernement était planifié à l'avance.
Mais les nouveaux politiciens ne sont pas capables de diriger l'Ukraine. D'abord il ont voté l'interdiction de la langue russe. C'était une provocation pour agiter les russophones et créer de nouveaux problèmes en Ukraine.
Ils ont laissé partir la Crimée parce qu'ils ne voulaient pas prendre leurs responsabilités et ont laisser faire les petits hommes verts.
Après, ils ont commencé l'ATO avant l'élection du président, pour ne pas lui faire porter la responsabilité de cette guerre. Ils envoient des soldats à la guerre sans armes correctes comme s'ils étaient du bétail, sans nouriture, sans boire et sans vêtements.
En même temps ils gagnent de l'argent avec le négoce du matériel militaire et se remplissent les poches.
C'est le nouveau gouvernement qui a provoqué cette difficile situation en Ukraine. Maintenant, il ne veut pas prendre responsabilité de la guerre, des difficultés économiques et des milliers de morts civils et militaires.
Il ne faut pas nous réjouir des sanctions économiques contre la Russie, elles portent aussi contre l'Ukraine.
"Il ne faut pas faire de merde au pot où tu vas manger plus tard", parce les économies russes et ukrainiennes sont liées.
Maya, il y a quand même des contradictions dans ce que tu avances.
Tout d'abord, qui a dit que l'Ukraine devrait être membre de l'UE? Absolument personne à part une poignée d'oligarque. Pour le peuple, l'UE, ça reste un idéal, concret ou abstrait, peu importe. L'Ukraine a la chance inouïe de pouvoir être un pont entre les 2.
L'UE a mis beaucoup de conditions? Je te prie de m'excuser, mais actuellement, l'heure n'est pas à englober un gros morceau comme l'Ukraine, empêtrée dans des problèmes géopolitiques complexes, sans parler du cancer de la corruption. On a déjà peine à intégrer la Bulgarie et la Roumanie, y intégrer l'Ukraine, et c'est clair que là, le bateau UE coule à pic!!
Donc oui, condition il y a... Quoi de plus normal??
La fermeture des frontières avec la Russie. Que je sache, des liaisons aériennes sont effectuées de façon quotidienne. Et je dis ça, je dois être le plus impacté ici de ce qu'il s'y passe avec ma belle famille.
Les mêmes valeurs. Oui c'est vrai. Cependant, nous avons les mêmes valeurs avec les belges francophones, on regarde les mêmes films etc... Et? La Belgique est un pays souverain, menant sa propre politique. Devons nous annexer la Belgique sous prétexte que des néos nazis flamands menacent l'intérêt des wallons?
Devrions nous également avoir un droit de regard sur les suisses savoyards également?
Qu'est ce que la Russie a fait de bien pour l'Ukraine durant tout ce temps? Des routes? Un système de santé performant? Une élite pensant au bien du peuple? Une administration au service de l'état? Un système éducatif reconnu (150€ pour acheter un diplôme dernièrement, et on s'étonne que ceux-ci ne soient pas reconnu, veuillez m'excuser, il y a bel et bien un problème)???
Aux dernières nouvelles, je n'ai jamais connu une colonie aussi riche que sa métropole qui la dirige. Et c'est bien le problème. L'heure n'est plus aux empires coloniaux. La Russie domine son espace mais ne le développe pas. Il suffit de voir comment ils traitent les ukrainiens. J'en ai vu assez à Moscou. Tu dis être choquée du traitement que l'on te réserve ici? Va chercher du travail à Moscou tu verras...
Regardons un peu ce que sont devenues Pologne et Ukraine de la chute de l'URSS à aujourd'hui. Ils étaient au même stade de développement. Et aujourd'hui, quel est le résultat? Il est flagrant...
Tu dis que l'Ukraine ne s'est pas battue pour la Crimée mais envoie des jeunes soldats à l'abattoir avec l'ATO. Alors là, je ne suis pas du tout d'accord. Tout d'abord parce que je pense que dans le cas de la Crimée, l'Ukraine a fait preuve de dignité et de maturité.
Qu'est ce qu'il aurait fallu faire selon toi? Le pays était à terre, et ce qu'il considérait comme son "frère" vient lui annexer une partie de son territoire. Aurait-il fallu se confronter directement aux petits hommes verts et entrainer le monde dans une crise sans précédent comme à Cuba?
Qui est prêt pour à mourir pour cette péninsule? Qui????
Les soldats de l'ATO n'ont pas les armes adéquates? Et c'est encore la faute du nouveau gouvernement. Ben voyons. C'est vrai que ce n'est pas la faute aux gouvernements précédents qui ont toujours négligé l'armée nationale, car le grand frère était là. Crédules. Complices. Corruption... Le voilà, encore le grand frère!!! Tout ça pour favoriser le SBU et ses coups bas.Dois je te rappeler de quelle façon a été renégocié le statut de Sevastopol après l'indépendance?
Je vais être franc, si les soldats de l'ATO ont des difficultés, c'est surtout que l'Ukraine n'a pas été à la hauteur de ses 2 décennies d'indépendance. Par confort et par lâcheté. C'est comme ça, faut pas chercher plus loin. Maintenant, on a des gars qui veulent se prendre en main et être maître de leur destin. Sacrilège pour le Kremlin. Et c'est ça le grand frère, qui en passant, jette ses déchets dans le Donbass et y envoie son armée décimée une région entière???Quelle belle famille...
La corruption est un fléau, il faut l'éradiquer sans attendre. Et c'est bien le but de la nouvelle commission qui est composée d'étrangers. Et là encore, on raille l'Ukraine. Les types sont biens seuls. Et ils lâchent rien, c'est admirable.
Sauf que dans l'histoire, il y a un pays qui veut en finir avec cette gangrène, l'autre pas.
La Russie aurait pu, en 2 ans, récupérer la mise de l'après Maïdan en menant une guerre économique sournoise à l'Ukraine. Il n'en fut rien, au contraire, ils ont préféré montrer les dents. Par analogie je me méfie toujours plus du chien silencieux que du caniche qui aboie. Mais peut être que le Kremlin savait que c'était le point de non retour, il suffit de voir les relations se dégrader ces 15 dernières années entre les "peuples frères"...
Personne ne se réjouit des sanctions, ni de la vision de ces 2 peuples si proches qui se déchirent. Personne. Et ce n'est que le début...
Dernière édition par tarkan le Dim 11 Jan - 0:18, édité 1 fois (Raison : précision)
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
La Russie est désormais exclue du G8, ravalée au rang de simple observateur. Ses tentatives d'alliances avec les autres BRICS n'aboutissent pas vraiment. Poutine, qui a sciemment tourné le dos à l'occident, jouerait-il la crise du capitalisme?
La crise qui affecte actuellement la Russie, et en particulier l'effondrement du rouble, révèlent toute la fragilité non seulement de l'économie russe, mais également de l'ordre international existant, ainsi que des fondations de la pensée contemporaine autour de la viabilité économique et politique. En effet, la crise russe n'était pas censée se produire - et l'isolement croissant du pays ôte à la Russie toute influence véritable sur les mécanismes actuels de gouvernance mondiale.
Les économies émergentes ont par ailleurs tiré certaines leçons de gouvernance, admettant une nécessité d'amélioration de la transparence et de lutte contre la corruption. Responsables politiques et institutions financières ont également axé considérablement leur attention sur la détermination d'indicateurs susceptibles de constituer des alertes.
Que s'est-il donc passé ? L'une des difficultés réside sans doute dans l'impossibilité de mobiliser facilement ces actifs en période de crise. Comme l'ont récemment souligné plusieurs économistes de la Banque des règlements internationaux, en premier lieu desquels Claudio Borio et Hyun Song Shin, les soldes d'actifs financiers reflètent bien souvent une utilisation du secteur étranger destinée à créer davantage d'intermédiation - système propice à une fuite des capitaux à grande échelle. Ceci semble particulièrement se vérifier s'agissant de la Russie. En d'autres termes, les entreprises russes utilisent les capitaux qu'elles lèvent à l'étranger pour accumuler des actifs, qu'ils ne rapatrient ensuite pas nécessairement.
Les économistes connaissent bien le « trilemme » classique de la politique macroéconomique : les États ne peuvent dans le même temps disposer de taux de change fixes, de comptes de capitaux ouverts, et d'une politique monétaire indépendante. Il existe à cela un équivalent dans le secteur financier, au sein duquel flux de capitaux et stabilité du secteur financier sont incompatibles. Et lorsqu'apparaissent au grand jour des difficultés dans la sécurité internationale, comme dans le cadre de la crise russe actuelle, la liberté de mouvement des capitaux génère une instabilité d'autant plus importante.
Dans l'entre-deux-guerres, et en particulier dans les années 1930, caractérisées par la désintégration de l'ordre sécuritaire mondial, ces attaques spéculatives devinrent un véritable outil de manipulation politique. En exerçant une pression financière sur la France, l'Allemagne nazie espéra notamment qu'elle induirait des crises budgétaires et de crédit, qui contraindraient le pays à réduire ses dépenses militaires.
L'URSS ne visera jamais l'adhésion au FMI. La Russie, elle, le fera en 1990 - obtenant un siège au comité exécutif. Elle sera par la suite intégrée au G8, ainsi qu'au dernièrement constitué G20.
Voici désormais la Russie exclue, au moins temporairement, du G8, le pays ayant effectivement été rétrogradé au statut de pays observateur lors du dernier rassemblement du G20 à Brisbane. Autrement dit, l'ordre mondial est aujourd'hui refaçonné - dans lequel la Russie perd sa place.
À titre d'exemple, l'important accord gazier négocié par la Russie auprès de la Chine au mois de mai, selon des modalités favorables aux Chinois, fait intervenir des tarifs libellés en renminbi et en rouble, plutôt qu'en dollar. Or, avec l'effondrement du rouble, il faut s'attendre à ce que ces dispositions soient renégociées.
De même, au mois de juillet, les BRICS ont convenu d'un « fonds de réserve d'urgence » censé « désamorcer les pressions sur la balance des paiements à court terme, conférer un soutien mutuel, et renforcer la stabilité financière. » Dans le contexte de la crise actuelle, il est toutefois peu probable que la Russie soit en mesure de faire usage de cette marge de crédit d'urgence.
En somme, mécanismes de gouvernance à l'occidentale et jeunes institutions des BRICS ont tous désormais tourné le dos à la Russie. À ce stade, le seul espoir de la Russie est celui d'une crise qui générerait une telle instabilité et contagion qu'elle perturberait les investisseurs et les économies émergentes au point de faire en fin de compte exploser les deux pans du système de gouvernance mondiale.
Traduit de l'anglais par Martin Morel
Harold James est professeur d'histoire à l'Université de Princeton, et membre principal du Centre pour l'innovation dans la gouvernance internationale. Domenico Lombardi est directeur du Programme économique mondial du Centre pour l'innovation dans la gouvernance internationale.
http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20150110tribc930ff7f9/les-consequences-mondiales-de-l-isolement-de-la-russie.html
La crise qui affecte actuellement la Russie, et en particulier l'effondrement du rouble, révèlent toute la fragilité non seulement de l'économie russe, mais également de l'ordre international existant, ainsi que des fondations de la pensée contemporaine autour de la viabilité économique et politique. En effet, la crise russe n'était pas censée se produire - et l'isolement croissant du pays ôte à la Russie toute influence véritable sur les mécanismes actuels de gouvernance mondiale.
Les économies émergentes ont tiré les leçons des crises
Après la crise de la dette en Amérique latine dans les années 1980, et la crise financière asiatique de 1997-1998 (qui a également affecté la Russie), les économies émergentes se sont résolues à trouver le moyen d'éviter que l'expérience ne se reproduise. Elles ont ainsi identifié trois démarches clés permettant de gérer les risques associés à la mondialisation financière moderne : accumuler un épais matelas de réserves susceptible d'amortir d'éventuelles attaques spéculatives ; éviter que ne se creusent d'importants déficits de la balance courante (les excédents servant à accumuler des réserves) ; veiller à maintenir de faibles dettes publiques et privées extérieures.Les économies émergentes ont par ailleurs tiré certaines leçons de gouvernance, admettant une nécessité d'amélioration de la transparence et de lutte contre la corruption. Responsables politiques et institutions financières ont également axé considérablement leur attention sur la détermination d'indicateurs susceptibles de constituer des alertes.
Jusqu'en 2014, tout allait bien...
Jusqu'en 2014, la Russie se portait relativement bien à tous ces égards. Aucun signal d'alarme ne semblait retentir. En 2013, la dette extérieure du secteur publique s'élevait à seulement 3,8 %, la dette extérieure totale des secteurs public et privé atteignant un niveau raisonnable de 30,2 % du PIB. Au printemps dernier, les réserves de change du pays s'élevaient à un confortable montant de 472 milliards de dollars, soutenues par un excédent de balance courante substantiel ; enfin, selon la Banque centrale de Russie, le total des actifs russes à l'étranger atteignait 1 400 milliards de dollars, supérieur à un passif de 1 200 milliards de dollars.Que s'est-il donc passé ? L'une des difficultés réside sans doute dans l'impossibilité de mobiliser facilement ces actifs en période de crise. Comme l'ont récemment souligné plusieurs économistes de la Banque des règlements internationaux, en premier lieu desquels Claudio Borio et Hyun Song Shin, les soldes d'actifs financiers reflètent bien souvent une utilisation du secteur étranger destinée à créer davantage d'intermédiation - système propice à une fuite des capitaux à grande échelle. Ceci semble particulièrement se vérifier s'agissant de la Russie. En d'autres termes, les entreprises russes utilisent les capitaux qu'elles lèvent à l'étranger pour accumuler des actifs, qu'ils ne rapatrient ensuite pas nécessairement.
Flux de capitaux et stabilité du secteur financier sont incompatibles
Ce type de contexte favorise la survenance d'événements malheureux - même pour des États disposant de larges réserves et excédents de balance courante. Après tout, les entreprises sont susceptibles d'assécher rapidement les réserves, plutôt que d'accéder à leurs propres actifs à l'étranger, lorsqu'il leur faut procéder à des paiements.Les économistes connaissent bien le « trilemme » classique de la politique macroéconomique : les États ne peuvent dans le même temps disposer de taux de change fixes, de comptes de capitaux ouverts, et d'une politique monétaire indépendante. Il existe à cela un équivalent dans le secteur financier, au sein duquel flux de capitaux et stabilité du secteur financier sont incompatibles. Et lorsqu'apparaissent au grand jour des difficultés dans la sécurité internationale, comme dans le cadre de la crise russe actuelle, la liberté de mouvement des capitaux génère une instabilité d'autant plus importante.
La spéculation comme arme politique: une constante au XXème siècle
Une situation similaire est survenue au cours des années qui précédèrent l'explosion de la Première Guerre mondiale. À l'époque, la proximité des relations diplomatiques entre la France et l'Allemagne facilitait la circulation de montants de capitaux substantiels ; mais les périodes de tensions internationales, telles que la crise marocaine de 1911, suscitèrent des attaques spéculatives qui mirent en lumière l'isolement croissant de l'Allemagne.Dans l'entre-deux-guerres, et en particulier dans les années 1930, caractérisées par la désintégration de l'ordre sécuritaire mondial, ces attaques spéculatives devinrent un véritable outil de manipulation politique. En exerçant une pression financière sur la France, l'Allemagne nazie espéra notamment qu'elle induirait des crises budgétaires et de crédit, qui contraindraient le pays à réduire ses dépenses militaires.
Un ordre mondial dans lequel la Russie perd sa place
L'une des principales caractéristiques de l'ordre mondial instauré au lendemain de la Seconde Guerre mondiale réside dans l'interaction qui fut établie entre les systèmes de gouvernance économique et sécuritaires, les cinq mêmes puissances occupant les sièges permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies et, au cours de la dernière génération, du comité exécutif du Fonds monétaire international. Ceci contribua à contrer les attaques spéculatives motivées par des raisons politiques, ainsi qu'à restaurer une stabilité financière et monétaire mondiale.L'URSS ne visera jamais l'adhésion au FMI. La Russie, elle, le fera en 1990 - obtenant un siège au comité exécutif. Elle sera par la suite intégrée au G8, ainsi qu'au dernièrement constitué G20.
Voici désormais la Russie exclue, au moins temporairement, du G8, le pays ayant effectivement été rétrogradé au statut de pays observateur lors du dernier rassemblement du G20 à Brisbane. Autrement dit, l'ordre mondial est aujourd'hui refaçonné - dans lequel la Russie perd sa place.
L'élite politique russe tablait sur l'émergence des BRICS
L'élite politique russe aspirait à l'émergence d'un nouveau mécanisme alternatif de gouvernance économique mondiale, sous-tendu par les principales économies émergentes - Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud. Ceux que l'on appelle les BRICS étaient censés contrebalancer un certain nombre d'institutions internationales dominées par l'Occident, en premier lieu desquelles le FMI, ainsi qu'un système monétaire centré sur le dollar. Dans une certaine mesure, ils y sont parvenus. Pour autant, l'impact de cette démarche se révèle à ce jour limité.À titre d'exemple, l'important accord gazier négocié par la Russie auprès de la Chine au mois de mai, selon des modalités favorables aux Chinois, fait intervenir des tarifs libellés en renminbi et en rouble, plutôt qu'en dollar. Or, avec l'effondrement du rouble, il faut s'attendre à ce que ces dispositions soient renégociées.
De même, au mois de juillet, les BRICS ont convenu d'un « fonds de réserve d'urgence » censé « désamorcer les pressions sur la balance des paiements à court terme, conférer un soutien mutuel, et renforcer la stabilité financière. » Dans le contexte de la crise actuelle, il est toutefois peu probable que la Russie soit en mesure de faire usage de cette marge de crédit d'urgence.
La Chine aidera-t-elle vraiment la Russie?
Plus récemment, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a promis assistance à la Russie. Le flou de son discours semble toutefois trahir une plus large hésitation, qui persistera sans doute jusqu'à ce que la crise soit terminée.En somme, mécanismes de gouvernance à l'occidentale et jeunes institutions des BRICS ont tous désormais tourné le dos à la Russie. À ce stade, le seul espoir de la Russie est celui d'une crise qui générerait une telle instabilité et contagion qu'elle perturberait les investisseurs et les économies émergentes au point de faire en fin de compte exploser les deux pans du système de gouvernance mondiale.
Traduit de l'anglais par Martin Morel
Harold James est professeur d'histoire à l'Université de Princeton, et membre principal du Centre pour l'innovation dans la gouvernance internationale. Domenico Lombardi est directeur du Programme économique mondial du Centre pour l'innovation dans la gouvernance internationale.
http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20150110tribc930ff7f9/les-consequences-mondiales-de-l-isolement-de-la-russie.html
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Cadeaux de Poutine à son "petit frère slave" !!
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
yatseniouk précise son propos sur la Russie lors de la seconde guerre : http://news.liga.net/news/politics/4726084-yatsenyuk_obyasnil_chto_imel_v_vidu_pod_vtorzheniem_sssr_v_germaniyu.htm
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Ce que Maya a dénoncé est le manque d'intelligence politique des dirigeants ukrainiens. Il faut savoir ménager la chèvre et le chou pour le bien du pays.
Il faut quand même reconnaître que le politiciens ukrainiens ont accumulé les erreurs politiques depuis la pitoyable fuite de Ianoukovitch.
La première erreur, et la plus lourde de conséquences, aura été de voter une loi qui supprimait le statut de langue officielle au russe en Ukraine immédiatement après la fuite de Ianoukovitch, dans une situation de troubles, et sans la moindre réflexion. Certes, Tourtchinov, président par intérim, a opposé son veto à cette loi, mais le mal était fait, et ils avaient fourni le prétexte à la Russie pour annexer la Crimée et se poser en défenderesse des populations russophones de l'est.
Et une des dernières erreurs politiques de Yatseniuk, qui est rapportée, est d'avoir publiquement déclaré que l'URSS avait envahi l'Allemagne nazie. Il a dû ensuite communiquer pour préciser la portée de ses propos afin qu'ils ne soient pas mal interprétés. C'est une fois de plus une déclaration non réfléchie et mal préparée qui porte lourdement préjudice au pays.
Si des crimes se commettent en Ukraine, il en a qui sont bien établis : ce sont les crimes contre l'intelligence. "Plus con que moi, tu meurs" est la devise de la plupart des politiciens ukrainiens.
Il faut quand même reconnaître que le politiciens ukrainiens ont accumulé les erreurs politiques depuis la pitoyable fuite de Ianoukovitch.
La première erreur, et la plus lourde de conséquences, aura été de voter une loi qui supprimait le statut de langue officielle au russe en Ukraine immédiatement après la fuite de Ianoukovitch, dans une situation de troubles, et sans la moindre réflexion. Certes, Tourtchinov, président par intérim, a opposé son veto à cette loi, mais le mal était fait, et ils avaient fourni le prétexte à la Russie pour annexer la Crimée et se poser en défenderesse des populations russophones de l'est.
Et une des dernières erreurs politiques de Yatseniuk, qui est rapportée, est d'avoir publiquement déclaré que l'URSS avait envahi l'Allemagne nazie. Il a dû ensuite communiquer pour préciser la portée de ses propos afin qu'ils ne soient pas mal interprétés. C'est une fois de plus une déclaration non réfléchie et mal préparée qui porte lourdement préjudice au pays.
Si des crimes se commettent en Ukraine, il en a qui sont bien établis : ce sont les crimes contre l'intelligence. "Plus con que moi, tu meurs" est la devise de la plupart des politiciens ukrainiens.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
Thuramir a écrit:Ce que Maya a dénoncé est le manque d'intelligence politique des dirigeants ukrainiens. Il faut savoir ménager la chèvre et le chou pour le bien du pays.
Il faut quand même reconnaître que le politiciens ukrainiens ont accumulé les erreurs politiques depuis la pitoyable fuite de Ianoukovitch.
La première erreur, et la plus lourde de conséquences, aura été de voter une loi qui supprimait le statut de langue officielle au russe en Ukraine immédiatement après la fuite de Ianoukovitch, dans une situation de troubles, et sans la moindre réflexion. Certes, Tourtchinov, président par intérim, a opposé son veto à cette loi, mais le mal était fait, et ils avaient fourni le prétexte à la Russie pour annexer la Crimée et se poser en défenderesse des populations russophones de l'est.
Et une des dernières erreurs politiques de Yatseniuk, qui est rapportée, est d'avoir publiquement déclaré que l'URSS avait envahi l'Allemagne nazie. Il a dû ensuite communiquer pour préciser la portée de ses propos afin qu'ils ne soient pas mal interprétés. C'est une fois de plus une déclaration non réfléchie et mal préparée qui porte lourdement préjudice au pays.
Si des crimes se commettent en Ukraine, il en a qui sont bien établis : ce sont les crimes contre l'intelligence. "Plus con que moi, tu meurs" est la devise de la plupart des politiciens ukrainiens.
Oui certes Serge mais de là, à dire que les crimes bien établis en Ukraine sont "les crimes contre l'intelligence" c'est y aller un peu fort !!!
Moi, j'ai bien l'impression qu'il y a d'autres crimes bien pires (de sang) commis sur le territoire de l'Ukraine et pour l'instant nous ne connaissons que la face émergée de l'iceberg...
Si tu qualifies de "crimes contre l'intelligence" l'action du nouveau pouvoir Ukrainien, comment qualifies-tu alors la politique Russe ???
Sans parler de la "politique intelligente" de Yanoukovicht précédemment...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Serge, tu exagères!
Quand je vois l'hystérie politico-médiatique qui règne en Russie, je considère que si "plus que moi tu meurs" alors bien des politiciens et journalistes russes sont morts et enterrés depuis longtemps!!!
Je pense qu'étant bien loin de la situation, on ne mesure pas exactement la gravité de la situation. L'Ukraine est à terre, et elle se fait dépouiller par ce qu'elle a considéré être son frère séculaire. Non content de ça, le frère ment de façon éhontée.
Et il faudrait qu'ils restent calment qu'ils tendent l'autre joue et qu'ils continuent comme si de rien était?
Moi je vois au contraire beaucoup de dignité et de maturité de la part de ses dirigeants. Qu'ils ne soient pas parfait, certes. Mais le chantier est si immense... Sans compter la mansuétude que l'Occident a vis à vis de la Russie, tout le monde en a peur car ce pays est devenu comme un homme des cavernes qui tape sur sa poitrine en vociférant sans cesse!
Quand je vois l'hystérie politico-médiatique qui règne en Russie, je considère que si "plus que moi tu meurs" alors bien des politiciens et journalistes russes sont morts et enterrés depuis longtemps!!!
Je pense qu'étant bien loin de la situation, on ne mesure pas exactement la gravité de la situation. L'Ukraine est à terre, et elle se fait dépouiller par ce qu'elle a considéré être son frère séculaire. Non content de ça, le frère ment de façon éhontée.
Et il faudrait qu'ils restent calment qu'ils tendent l'autre joue et qu'ils continuent comme si de rien était?
Moi je vois au contraire beaucoup de dignité et de maturité de la part de ses dirigeants. Qu'ils ne soient pas parfait, certes. Mais le chantier est si immense... Sans compter la mansuétude que l'Occident a vis à vis de la Russie, tout le monde en a peur car ce pays est devenu comme un homme des cavernes qui tape sur sa poitrine en vociférant sans cesse!
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
« L'Occident inepte face à la crise ukrainienne »
LE MONDE | 02.09.2014 à 10h08 • Mis à jour le 03.09.2014 à 10h14 | Par Françoise Thom ( Maître de conférences à Paris-IV - Sorbonne, auteure de «Beria, le Janus du Kremlin», Editions du Cerf, 2013)
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/09/02/l-occident-inepte-face-a-la-crise-ukrainienne_4480245_3232.html#3crO7wiFs933YCqf.99
Comme la morale appuie l'intelligence, il n'est pas étonnant que la dégénérescence du sens moral entraîne la confusion mentale. Le premier indice est que nous ne réalisons même pas le danger dans lequel nous sommes face à un dictateur ivre de puissance équipé de l'arme nucléaire. Nos nouvelles abondent de frivolités diverses qui éclipsent largement le drame ukrainien. Quand il est question de l'Ukraine, on s'empresse de donner la parole aux poutiniens de service et de les opposer à ceux qui essaient d'expliquer ce qui se passe sur le terrain, comme si le point de vue de propagandistes était équivalent à celui de témoins. Tout cela contribue à entretenir une confusion dans les esprits qui ne bénéficie qu'au Kremlin, puisqu'elle aboutit à une paralysie de la volonté.
Pis encore, il semble que nous ayons perdu jusqu'à l'instinct de conservation. Car comment expliquer autrement que la France fournisse des Mistral équipés d'une technologie de pointe à la Russie alors que pour la deuxième fois celle-ci est en train de déchiqueter un pays coupable de vouloir être libre, M. Poutine ne cachant même plus son intention de créer un Etat à l'est de l'Ukraine ? La signature de ce contrat après l'agression russe contre la Géorgie était déjà scandaleuse. La crise ukrainienne d'aujourd'hui est le résultat de notre fatale indifférence aux événements d'août 2008, de notre aveuglement volontaire face à tous les symptômes inquiétants que présentait la Russie poutinienne depuis le début. Imagine-t-on qu'en 1938, après l'annexion des Sudètes, la France ait vendu des bombardiers de dernière génération à Hitler et formé les officiers de la Luftwaffe ? On peut trouver des excuses à la lâcheté, mais quand on passe à la complicité active avec l'agression il s'agit d'autre chose. N'oublions pas qu'au moment où des soldats russes envahissent l'Ukraine des marins russes reçoivent un entraînement en France. L'affaire des Mistral restera sans doute dans l'histoire comme un exemple cruel du somnambulisme de nos dirigeants postmodernes.
DES MESURES ABSURDES
Ce qui frappe dans l'enchaînement des événements de ces derniers mois, c'est l'extraordinaire crescendo à la fois dans les coups de force, la légifération et les propos du Kremlin, en politique extérieure et en politique intérieure. On a l'impression que la machine s'emballe. M. Poutine n'a pas fini de régler ses comptes à l'Ukraine que déjà il laisse entendre que l'est le prochain au menu : le 29 août il félicite le président Nazarbaïev d'« avoir créé un Etat là où il n'y en avait jamais eu » – propos qui suscita une vive réaction au Kazakhstan, et non sans raison, quand on se souvient que Poutine a nié l'existence de la nation ukrainienne pour justifier son agression contre Kiev.
Chaque jour, la Douma vote des mesures absurdes, et les propositions les plus délirantes sont examinées quotidiennement. Les députés cherchent fiévreusement à colmater les innombrables fissures par lesquelles pénètre la pernicieuse influence occidentale. C'est ainsi que les sous-vêtements en dentelle sont victimes d'un embargo, tandis que des patriotes particulièrement ardents préconisent d'interdire l'étude des langues étrangères pendant dix ans. La liste des traîtres et des « agents de l'étranger » ne cesse de s'allonger : aux citoyens titulaires d'une double nationalité viennent de s'ajouter les associations de mères de soldats. La Russie semble être aspirée dans une spirale autodestructrice. L'opposition, découragée par la passivité de l'Occident, incapable de résister à la surenchère nationaliste, assiste impuissante à la course au précipice.
La Russie nous tient paralysés parce qu'elle laisse entendre qu'elle est prête à faire n'importe quoi, qu'elle ne s'arrêtera devant rien. Au lieu de tenir tête à ce chantage, nos dirigeants occidentaux clament qu'ils excluent toute option militaire. Venue en Ukraine prétendument soutenir le président Porochenko, Angela Merkel a cru bon d'annoncer que l'Allemagne n'armerait pas l'Ukraine, ne financerait pas la reconstruction du Donbass et n'imposerait pas de sanctions dans l'immédiat. Le message a été compris par le président Poutine, qui a relancé l'offensive.
Il y a quelque chose de suicidaire dans l'ineptie occidentale. On dirait qu'émasculé par le politiquement correct le monde occidental éprouve une louche attraction pour la violence primitive qu'incarne l'autocratie russe. Incapable de distinguer le juste et l'injuste, le vrai et le faux, il est aspiré par l'univers de force nue incarné par Vladimir Poutine et ses janissaires. L'indifférence au sort de l'Ukraine reflète l'oubli des vertus sur lesquelles s'était construite l'Europe.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/09/02/l-occident-inepte-face-a-la-crise-ukrainienne_4480245_3232.html#3crO7wiFs933YCqf.99
LE MONDE | 02.09.2014 à 10h08 • Mis à jour le 03.09.2014 à 10h14 | Par Françoise Thom ( Maître de conférences à Paris-IV - Sorbonne, auteure de «Beria, le Janus du Kremlin», Editions du Cerf, 2013)
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/09/02/l-occident-inepte-face-a-la-crise-ukrainienne_4480245_3232.html#3crO7wiFs933YCqf.99
Notre propos n'est pas ici d'évoquer la tragédie du peuple ukrainien, qui lutte seul pour s'arracher à l'orbite mortifère de son voisin plus fort et acharné à sa perte. C'est un autre spectacle affligeant qui nous inspire ces réflexions amères. Celui de l'Europe et des Etats-Unis tétanisés devant Vladimir Poutine comme un lapin face à un boa. Que nous apprennent en effet la crise ukrainienne et la longue complaisance dont les Occidentaux ont fait preuve à l'égard de l'autocrate russe ?
D'abord que nous avons perdu le sens moral. La vénalité encouragée par le Kremlin au sein de nos élites porte ses fruits aujourd'hui : l'argent russe empêche les Européens d'agir, il empêche même la cristallisation d'une perception claire de la politique russe. Les réseaux de désinformation russes enfument littéralement le monde entier. M. Poutine ment depuis des mois, et nul ne semble choqué des affabulations grotesques dont nous régale le Kremlin. Les hommes verts en Crimée ont acheté leurs armes au supermarché du coin. Bien sûr il n'est pas question d'annexer la Crimée. Les soldats russes en Ukraine ? Ils se sont égarés par hasard. Pardon, ils sont en vacances et ont choisi de bronzer à Novoazovsk. Nous nous laissons mentir en pleine figure et comme nous sommes lâches nous en redemandons. Mme Merkel téléphone et réclame à M. Poutine des explications sur la présence de commandos russes sur le territoire ukrainien.Comme la morale appuie l'intelligence, il n'est pas étonnant que la dégénérescence du sens moral entraîne la confusion mentale. Le premier indice est que nous ne réalisons même pas le danger dans lequel nous sommes face à un dictateur ivre de puissance équipé de l'arme nucléaire. Nos nouvelles abondent de frivolités diverses qui éclipsent largement le drame ukrainien. Quand il est question de l'Ukraine, on s'empresse de donner la parole aux poutiniens de service et de les opposer à ceux qui essaient d'expliquer ce qui se passe sur le terrain, comme si le point de vue de propagandistes était équivalent à celui de témoins. Tout cela contribue à entretenir une confusion dans les esprits qui ne bénéficie qu'au Kremlin, puisqu'elle aboutit à une paralysie de la volonté.
Pis encore, il semble que nous ayons perdu jusqu'à l'instinct de conservation. Car comment expliquer autrement que la France fournisse des Mistral équipés d'une technologie de pointe à la Russie alors que pour la deuxième fois celle-ci est en train de déchiqueter un pays coupable de vouloir être libre, M. Poutine ne cachant même plus son intention de créer un Etat à l'est de l'Ukraine ? La signature de ce contrat après l'agression russe contre la Géorgie était déjà scandaleuse. La crise ukrainienne d'aujourd'hui est le résultat de notre fatale indifférence aux événements d'août 2008, de notre aveuglement volontaire face à tous les symptômes inquiétants que présentait la Russie poutinienne depuis le début. Imagine-t-on qu'en 1938, après l'annexion des Sudètes, la France ait vendu des bombardiers de dernière génération à Hitler et formé les officiers de la Luftwaffe ? On peut trouver des excuses à la lâcheté, mais quand on passe à la complicité active avec l'agression il s'agit d'autre chose. N'oublions pas qu'au moment où des soldats russes envahissent l'Ukraine des marins russes reçoivent un entraînement en France. L'affaire des Mistral restera sans doute dans l'histoire comme un exemple cruel du somnambulisme de nos dirigeants postmodernes.
DES MESURES ABSURDES
Ce qui frappe dans l'enchaînement des événements de ces derniers mois, c'est l'extraordinaire crescendo à la fois dans les coups de force, la légifération et les propos du Kremlin, en politique extérieure et en politique intérieure. On a l'impression que la machine s'emballe. M. Poutine n'a pas fini de régler ses comptes à l'Ukraine que déjà il laisse entendre que l'est le prochain au menu : le 29 août il félicite le président Nazarbaïev d'« avoir créé un Etat là où il n'y en avait jamais eu » – propos qui suscita une vive réaction au Kazakhstan, et non sans raison, quand on se souvient que Poutine a nié l'existence de la nation ukrainienne pour justifier son agression contre Kiev.
Chaque jour, la Douma vote des mesures absurdes, et les propositions les plus délirantes sont examinées quotidiennement. Les députés cherchent fiévreusement à colmater les innombrables fissures par lesquelles pénètre la pernicieuse influence occidentale. C'est ainsi que les sous-vêtements en dentelle sont victimes d'un embargo, tandis que des patriotes particulièrement ardents préconisent d'interdire l'étude des langues étrangères pendant dix ans. La liste des traîtres et des « agents de l'étranger » ne cesse de s'allonger : aux citoyens titulaires d'une double nationalité viennent de s'ajouter les associations de mères de soldats. La Russie semble être aspirée dans une spirale autodestructrice. L'opposition, découragée par la passivité de l'Occident, incapable de résister à la surenchère nationaliste, assiste impuissante à la course au précipice.
La Russie nous tient paralysés parce qu'elle laisse entendre qu'elle est prête à faire n'importe quoi, qu'elle ne s'arrêtera devant rien. Au lieu de tenir tête à ce chantage, nos dirigeants occidentaux clament qu'ils excluent toute option militaire. Venue en Ukraine prétendument soutenir le président Porochenko, Angela Merkel a cru bon d'annoncer que l'Allemagne n'armerait pas l'Ukraine, ne financerait pas la reconstruction du Donbass et n'imposerait pas de sanctions dans l'immédiat. Le message a été compris par le président Poutine, qui a relancé l'offensive.
Il y a quelque chose de suicidaire dans l'ineptie occidentale. On dirait qu'émasculé par le politiquement correct le monde occidental éprouve une louche attraction pour la violence primitive qu'incarne l'autocratie russe. Incapable de distinguer le juste et l'injuste, le vrai et le faux, il est aspiré par l'univers de force nue incarné par Vladimir Poutine et ses janissaires. L'indifférence au sort de l'Ukraine reflète l'oubli des vertus sur lesquelles s'était construite l'Europe.
- Françoise Thom ( Maître de conférences à Paris-IV - Sorbonne, auteure de «Beria, le Janus du Kremlin», Editions du Cerf, 2013)
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/09/02/l-occident-inepte-face-a-la-crise-ukrainienne_4480245_3232.html#3crO7wiFs933YCqf.99
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
Mon propos n'était nullement de légitimer la politique de la Russie dans sa crise avec l'Ukraine, ni de soutenir qu'il n'y aurait pas de crimes contre l'intelligence commis par certains politiciens russes, ni de donner un quelconque crédit à la politique de Ianoukovitch.
Simplement, on aurait souhaité un peu plus d'intelligence politique de la part du nouveau pouvoir, qui est encore constitué en grande partie par d'anciens politicards ukrainiens, ayant servi sous tous les régimes, et ceci concerne bien entendu aussi Yatseniuk.
Quant aux crimes de sang, leur existence est indiscutable et ils ont en effet été commis, personne ne le nie. Mais ils sont aussi, en partie, la conséquence du manque d'intelligence politique constant manifesté par la plupart des politiciens ukrainiens (hélas).
S'ils avaient d'abord pensé à leur pays au lieu de se remplir éhontément les poches depuis l'indépendance du pays, de voler et détourner l'argent public et celui des investisseurs privés autant que possible, ils ne seraient pas dans la situation catastrophique où ils se trouvent.
Quant aux fautes politiques commises que j'ai relatées, c'est un fait avéré, et un fait est plus puissant qu'un lord maire, comme disent les anglais. Certaines fautes se paient au comptant lorsque le voisin est puissant et qu'il se saisit de ce fait pour réaliser ses ambitions. C'est là qu'on aurait souhaité que les ukrainiens se soient montrés plus diplomates et plus intelligents.
Simplement, on aurait souhaité un peu plus d'intelligence politique de la part du nouveau pouvoir, qui est encore constitué en grande partie par d'anciens politicards ukrainiens, ayant servi sous tous les régimes, et ceci concerne bien entendu aussi Yatseniuk.
Quant aux crimes de sang, leur existence est indiscutable et ils ont en effet été commis, personne ne le nie. Mais ils sont aussi, en partie, la conséquence du manque d'intelligence politique constant manifesté par la plupart des politiciens ukrainiens (hélas).
S'ils avaient d'abord pensé à leur pays au lieu de se remplir éhontément les poches depuis l'indépendance du pays, de voler et détourner l'argent public et celui des investisseurs privés autant que possible, ils ne seraient pas dans la situation catastrophique où ils se trouvent.
Quant aux fautes politiques commises que j'ai relatées, c'est un fait avéré, et un fait est plus puissant qu'un lord maire, comme disent les anglais. Certaines fautes se paient au comptant lorsque le voisin est puissant et qu'il se saisit de ce fait pour réaliser ses ambitions. C'est là qu'on aurait souhaité que les ukrainiens se soient montrés plus diplomates et plus intelligents.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
Thuramir a écrit:Mon propos n'était nullement de légitimer la politique de la Russie dans sa crise avec l'Ukraine, ni de soutenir qu'il n'y aurait pas de crimes contre l'intelligence commis par certains politiciens russes, ni de donner un quelconque crédit à la politique de Ianoukovitch.
Simplement, on aurait souhaité un peu plus d'intelligence politique de la part du nouveau pouvoir, qui est encore constitué en grande partie par d'anciens politicards ukrainiens, ayant servi sous tous les régimes, et ceci concerne bien entendu aussi Yatseniuk.
Quant aux crimes de sang, leur existence est indiscutable et ils ont en effet été commis, personne ne le nie. Mais ils sont aussi, en partie, la conséquence du manque d'intelligence politique constant manifesté par la plupart des politiciens ukrainiens (hélas).
S'ils avaient d'abord pensé à leur pays au lieu de se remplir éhontément les poches depuis l'indépendance du pays, de voler et détourner l'argent public et celui des investisseurs privés autant que possible, ils ne seraient pas dans la situation catastrophique où ils se trouvent.
Quant aux fautes politiques commises que j'ai relatées, c'est un fait avéré, et un fait est plus puissant qu'un lord maire, comme disent les anglais. Certaines fautes se paient au comptant lorsque le voisin est puissant et qu'il se saisit de ce fait pour réaliser ses ambitions. C'est là qu'on aurait souhaité que les ukrainiens se soient montrés plus diplomates et plus intelligents.
Serge, c'est bien ça le problème !!!
C'est que tu as l'air de foutre tout le monde dans le même sac !!!
Tu es très loin d'être idiot et je te cataloguerai plutôt dans la frange des "très intelligents"
Alors, tu sais très bien que les responsables ukrainiens, consécutifs à l'éclatement de l'Union n'étaient que des vassaux de Moscou (comme l'est encore Lyoukachenko en Biélorussie.
Vouloir échapper à la tutelle infiniment pesante de la Russie (on ne va pas rappeller l'histoire 1920-1941) a toujours été une aspiration légitime du peuple Ukrainien, ce n'est pas moi qui va rappeler que c'est le "Suprême" lui-même, J-D-V Staline qui a demandé que l'Ukraine bénéficie d'une voix à l'ONU en tant que "République indépendante"...
La Russie a de tout temps asservi, pillé, profité de l'Ukraine et l'a méprisée en même temps ! Et tu viens nous dire aujourd'hui que si ces "couillons" d'ukrainiens sont dans la merde aujourd'hui, ils ne doivent s'en prendre qu'à eux-mêmes et à leurs dirigeants ???
Le système maffieux est bien plus élaboré et corrupteur en Russie qu'en Ukraine aujourd'hui, donc il faut arrêter à un moment de nous faire prendre des vessies pour des lanternes...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Les travestis et les transsexuels n'ont plus le droit de conduire en Russie
Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 12/01/2015 à 18:26
Début janvier, les autorités russes ont promulgué une loi visant à interdire la conduite automobile à toute personne présentant "des troubles mentaux" dont ceux liés à "l'identité de genre et aux préférences sexuelles".
L'homosexualité n'est peut-être plus un crime depuis une vingtaine d'année en Russie mais les gays sont encore loin d'être des citoyens comme les autres. Dernière preuve en date, Moscou vient d'adopter une nouvelle loi interdisant aux travestis et transsexuels de conduire une voiture.
Le texte promulgué en début d'année entend en fait priver de volant toutes les personnes affectées de "troubles mentaux et troubles du comportement", dont ceux liés à "l'identité de genre et aux préférences sexuelles". Objectif affiché: réduire le nombre de décès causés par les accidents de la route.
La liste officielle de ces "interdits de voiture" mêle les travestis, les transexuels, les fétichistes, les exhibitionnistes, les voyeurs, les sadomasochistes, les pédophiles et... les kleptomanes. Entre autres.
Cette interdiction a évidemment suscité l'indignation des défenseurs des droits de l'homme et des droits des LGBT. Sur son blog, Elena Masiouk, membre du Conseil des droits de l'Homme au Kremlin, a fait part de son incompréhension, dénonçant "une violation des droits des citoyens russes".
Une mise en application compliquée
D'autant que le texte ne dit pas comment les policiers russes feront la différence entre un automobiliste lambda d'un automobiliste fétichiste ou kleptomane... En effet, aucune information concernant l'application de la loi n'a été communiquée. Et pour Elena Masiouk cette loi pourrait ouvrir la porte à d'"éventuelles injustices".
L'Association des avocats russes pour les droits de l'Homme, quant à elle, considère que cette loi "montre l'invasion progressive par les autorités du domaine de la vie privée". Et d'ajouter qu'elle "contredit de façon flagrante les lois internationales et russes".
Ce n'est pas la première fois que le pouvoir russe interfère dans la vie privée de ses citoyens. Les membres de la communauté LGBT sont particulièrement touchés par le manque d'ouverture de Moscou. L'homosexualité, considérée comme un crime en Russie jusqu'en 1993 et comme une maladie mentale jusqu'en 1999, est encore réprimée. Les gay prides y sont toujours systématiquement interdites.
L'homophobie, quant à elle, s'y exprime souvent ouvertement et donne régulièrement lieu à des actes de violence envers les gays. La situation ne s'est d'ailleurs pas arrangée depuis l'adoption, en 2013, d'une loi punissant d'amende et de peines de prison toute "propagande" homosexuelle devant mineurs. L'ONG Human Rights Watch a, de fait, dénoncé mi-décembre "une hausse des attaques, du harcèlement et des discriminations contre les gays, lesbiens et transgenres".
Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 12/01/2015 à 18:26
Début janvier, les autorités russes ont promulgué une loi visant à interdire la conduite automobile à toute personne présentant "des troubles mentaux" dont ceux liés à "l'identité de genre et aux préférences sexuelles".
L'homosexualité n'est peut-être plus un crime depuis une vingtaine d'année en Russie mais les gays sont encore loin d'être des citoyens comme les autres. Dernière preuve en date, Moscou vient d'adopter une nouvelle loi interdisant aux travestis et transsexuels de conduire une voiture.
Le texte promulgué en début d'année entend en fait priver de volant toutes les personnes affectées de "troubles mentaux et troubles du comportement", dont ceux liés à "l'identité de genre et aux préférences sexuelles". Objectif affiché: réduire le nombre de décès causés par les accidents de la route.
La liste officielle de ces "interdits de voiture" mêle les travestis, les transexuels, les fétichistes, les exhibitionnistes, les voyeurs, les sadomasochistes, les pédophiles et... les kleptomanes. Entre autres.
Cette interdiction a évidemment suscité l'indignation des défenseurs des droits de l'homme et des droits des LGBT. Sur son blog, Elena Masiouk, membre du Conseil des droits de l'Homme au Kremlin, a fait part de son incompréhension, dénonçant "une violation des droits des citoyens russes".
Une mise en application compliquée
D'autant que le texte ne dit pas comment les policiers russes feront la différence entre un automobiliste lambda d'un automobiliste fétichiste ou kleptomane... En effet, aucune information concernant l'application de la loi n'a été communiquée. Et pour Elena Masiouk cette loi pourrait ouvrir la porte à d'"éventuelles injustices".
L'Association des avocats russes pour les droits de l'Homme, quant à elle, considère que cette loi "montre l'invasion progressive par les autorités du domaine de la vie privée". Et d'ajouter qu'elle "contredit de façon flagrante les lois internationales et russes".
Ce n'est pas la première fois que le pouvoir russe interfère dans la vie privée de ses citoyens. Les membres de la communauté LGBT sont particulièrement touchés par le manque d'ouverture de Moscou. L'homosexualité, considérée comme un crime en Russie jusqu'en 1993 et comme une maladie mentale jusqu'en 1999, est encore réprimée. Les gay prides y sont toujours systématiquement interdites.
L'homophobie, quant à elle, s'y exprime souvent ouvertement et donne régulièrement lieu à des actes de violence envers les gays. La situation ne s'est d'ailleurs pas arrangée depuis l'adoption, en 2013, d'une loi punissant d'amende et de peines de prison toute "propagande" homosexuelle devant mineurs. L'ONG Human Rights Watch a, de fait, dénoncé mi-décembre "une hausse des attaques, du harcèlement et des discriminations contre les gays, lesbiens et transgenres".
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Je ne mets pas tout le monde dans le même sac, mais je dénonce un manque de diplomatie et d'intelligence politique élémentaire de politiciens confrontés à une situation qu'ils savaient pertinemment être délicate et difficile.Krispoluk a écrit:Serge, c'est bien ça le problème !!!
C'est que tu as l'air de foutre tout le monde dans le même sac !!!
Tu es très loin d'être idiot et je te cataloguerai plutôt dans la frange des "très intelligents"
Alors, tu sais très bien que les responsables ukrainiens, consécutifs à l'éclatement de l'Union n'étaient que des vassaux de Moscou (comme l'est encore Lyoukachenko en Biélorussie.
Vouloir échapper à la tutelle infiniment pesante de la Russie (on ne va pas rappeller l'histoire 1920-1941) a toujours été une aspiration légitime du peuple Ukrainien, ce n'est pas moi qui va rappeler que c'est le "Suprême" lui-même, J-D-V Staline qui a demandé que l'Ukraine bénéficie d'une voix à l'ONU en tant que "République indépendante"...
La Russie a de tout temps asservi, pillé, profité de l'Ukraine et l'a méprisée en même temps ! Et tu viens nous dire aujourd'hui que si ces "couillons" d'ukrainiens sont dans la merde aujourd'hui, ils ne doivent s'en prendre qu'à eux-mêmes et à leurs dirigeants ???
Le système maffieux est bien plus élaboré et corrupteur en Russie qu'en Ukraine aujourd'hui, donc il faut arrêter à un moment de nous faire prendre des vessies pour des lanternes...
Ce que je reproche avant tout aux politiciens ukrainiens de tout poil, c'est d'avoir commencé par abolir l'usage de la langue russe alors que la population russophone représente plus de 40% de sa population, et ceci pendant une situation de confusion politique et de vacance du pouvoir. C'est cela qui a mis le feu aux poudres et qui a fourni à la Russie le motif pour intervenir comme défenseur de la minorité russophone, puisque les droits des minorités linguistiques ont été reconnus par la Cour européenne des droits de l'homme, notamment dans des affaires mettant en cause les minorités russes dans les Etats baltes.
En sachant dans quelle situation de déliquescence se trouvait le pays, faire preuve d'un minimum d'intelligence politique n'était quand même pas insurmontable !
Puis, venir ajouter aux erreurs passées des considérations fumeuses sur l'invasion de l'Allemagne nazie par l'URSS, avant de se sentir obligé de préciser la portée de ses propos dans une déclaration postérieure, ne fait que confirmer le manque d'intelligence politique chronique des politiciens en question. On constate qu'ils commettent des erreurs politiques avec une régularité de métronome. C'est cela que je qualifie de crime contre l'intelligence.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
un article parmi d'autres sur la théorie du complot en Russie et en Turquie
Les meurtres, de ce début de janvier, au nom d'allah serait dus à certains américains !
http://www.lesechos.fr/monde/europe/0204077195000-attentats-les-theses-conspirationnistes-se-multiplient-en-turquie-et-russie-1082784.php
Les meurtres, de ce début de janvier, au nom d'allah serait dus à certains américains !
http://www.lesechos.fr/monde/europe/0204077195000-attentats-les-theses-conspirationnistes-se-multiplient-en-turquie-et-russie-1082784.php
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
benoit77 a écrit:un article parmi d'autres sur la théorie du complot en Russie et en Turquie
Les meurtres, de ce début de janvier, au nom d'allah serait dus à certains américains !
http://www.lesechos.fr/monde/europe/0204077195000-attentats-les-theses-conspirationnistes-se-multiplient-en-turquie-et-russie-1082784.php
En écho à l'article proposé par Benoit:
le cancer conspirationniste
Et comme on me l'a déjà fait remarqué sur un site de la "mouvance" dans conspiration, il y a Sion. Et bam!! Ca vous la coupe hein? Tout est dit...
Dernière édition par tarkan le Mar 13 Jan - 16:48, édité 1 fois
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
sion !? ah mais oui c'est Matrix
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Il y a toujours eu une frange d'illuminés et d'extrémistes, plus ou moins mentalement dérangés (et plutôt plus que moins), pour élaborer et croire aux théories du complot, aussi diverses qu'invraisemblables.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
Maya, juste une question: qu'est ce que la Russie a fait de si extraordinaire pour sa colonie ukrainienne?
La Russie tel qu'elle est dirigée, je parle de ses dirigeants et non du peuple slave (et j'insiste sur ce point), est un cancer. Et tout cela va mal finir. Un peu comme ce bus qui fut pris pour cible... Par qui au fait?? Des conscrits sans armes?
Il n'est nul question ici de diviser le peuple slave, cependant, il est question du respect des aspirations de chacun. Ce dont tu parles, je te prie de m'excuser mais c'est de la soumission. Et fort heureusement, je suis fier que mon pays n'a pas pensé comme cela en 1940. Ni en 1914. Ni en 1870...
Négocier avec la Russie, j'en serai le premier ravi. Je le souhaite, je le désire. Mais je suis pas non plus le dernier à dire que pour avoir une négociation franche, il faudrait du changement à la tête du Kremlin... Il faut se rendre à l'évidence. Le reste, c'est de la branlette intellectuelle de bas étage...
La Russie a toujours été à la charrette de l'Europe. C'est triste à dire mais c'est comme ça. Pourtant, eu égard à son étendue, sa démographie et ses ressources, elle pourrait dominer allègrement.. La faute à qui? Quelques pistes, des dirigeants mégalos et kleptocrates par exemple...
Ce n'est pas pour rien que les premiers dirigeants de la Rouss étaient des vikings, car de l'aveu des moines eux-mêmes, les slaves étaient incapable de se gouverner. N'est ce pas?
Je te dis ça, j'ai vécu assez longtemps à Moscou, en les côtoyant, pour affirmer qu'ils sont capable du pire comme du meilleur. Et en ce moment, ma femme, native de Lugansk avec un passeport russe, elle le cherche aussi le meilleur. On en est tous revenu.
Cet espèce de fanatisme nationaliste-religieux avec des bases soviétiques qui se développe actuellement en Russie est tout bonnement nauséabond. Pire, il est franchement dangereux.
La Russie tel qu'elle est dirigée, je parle de ses dirigeants et non du peuple slave (et j'insiste sur ce point), est un cancer. Et tout cela va mal finir. Un peu comme ce bus qui fut pris pour cible... Par qui au fait?? Des conscrits sans armes?
Il n'est nul question ici de diviser le peuple slave, cependant, il est question du respect des aspirations de chacun. Ce dont tu parles, je te prie de m'excuser mais c'est de la soumission. Et fort heureusement, je suis fier que mon pays n'a pas pensé comme cela en 1940. Ni en 1914. Ni en 1870...
Négocier avec la Russie, j'en serai le premier ravi. Je le souhaite, je le désire. Mais je suis pas non plus le dernier à dire que pour avoir une négociation franche, il faudrait du changement à la tête du Kremlin... Il faut se rendre à l'évidence. Le reste, c'est de la branlette intellectuelle de bas étage...
La Russie a toujours été à la charrette de l'Europe. C'est triste à dire mais c'est comme ça. Pourtant, eu égard à son étendue, sa démographie et ses ressources, elle pourrait dominer allègrement.. La faute à qui? Quelques pistes, des dirigeants mégalos et kleptocrates par exemple...
Ce n'est pas pour rien que les premiers dirigeants de la Rouss étaient des vikings, car de l'aveu des moines eux-mêmes, les slaves étaient incapable de se gouverner. N'est ce pas?
Je te dis ça, j'ai vécu assez longtemps à Moscou, en les côtoyant, pour affirmer qu'ils sont capable du pire comme du meilleur. Et en ce moment, ma femme, native de Lugansk avec un passeport russe, elle le cherche aussi le meilleur. On en est tous revenu.
Cet espèce de fanatisme nationaliste-religieux avec des bases soviétiques qui se développe actuellement en Russie est tout bonnement nauséabond. Pire, il est franchement dangereux.
Dernière édition par tarkan le Mer 14 Jan - 0:57, édité 1 fois (Raison : précisions)
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
Je suis d'accord avec Tarkan.
J'ajouterai que Porochenko n'a pas mis l'Ukraine dans la merde, il essaie de l'en sortir avec les outils qu'il a.
Il avait espoir qu'il était possible de mettre fin au carnage en 15 jours car lui est ok pour "négocier" mais le problème c'est le "grand frère" qui n'est pas dans la négociation d’égal à égal mais dans la domination.
De plus je ne vois absolument pourquoi c'est à Porochenko de "négocier" pour que cesse les sanctions UE contre Russie !
Est-ce Poutine négocie pour la paix avec ces 11 convois humanitaires rempli de troupes et d'armements ?
Est-ce Poutine négocie pour la paix avec ces zozos qui tirent leurs grad fraichement livrés sur les positions ukrainienne ?
Est-ce Poutine négocie pour la paix en refusant que tous les points de passage frontalier soit aussi sous contrôle russie+ukraine+Osce ?
Est-ce Poutine négocie pour la paix avec ces médias qui mentent 7/7 jours sur l'ukraine : l'aneth qui bois le sang des nourrissons,etc ?
...
Moi je n'entend rien de Poutine et ne voie rien de Poutine qui puisse supposer une possible négociation pour un règlement pacifique.
Porochenko à 2 plans:
A- la négociation
B- la poursuite du conflit militaire
Poutine n'a qu'un seul plan :
- la domination
J'ajouterai que Porochenko n'a pas mis l'Ukraine dans la merde, il essaie de l'en sortir avec les outils qu'il a.
Il avait espoir qu'il était possible de mettre fin au carnage en 15 jours car lui est ok pour "négocier" mais le problème c'est le "grand frère" qui n'est pas dans la négociation d’égal à égal mais dans la domination.
De plus je ne vois absolument pourquoi c'est à Porochenko de "négocier" pour que cesse les sanctions UE contre Russie !
Est-ce Poutine négocie pour la paix avec ces 11 convois humanitaires rempli de troupes et d'armements ?
Est-ce Poutine négocie pour la paix avec ces zozos qui tirent leurs grad fraichement livrés sur les positions ukrainienne ?
Est-ce Poutine négocie pour la paix en refusant que tous les points de passage frontalier soit aussi sous contrôle russie+ukraine+Osce ?
Est-ce Poutine négocie pour la paix avec ces médias qui mentent 7/7 jours sur l'ukraine : l'aneth qui bois le sang des nourrissons,etc ?
...
Moi je n'entend rien de Poutine et ne voie rien de Poutine qui puisse supposer une possible négociation pour un règlement pacifique.
Porochenko à 2 plans:
A- la négociation
B- la poursuite du conflit militaire
Poutine n'a qu'un seul plan :
- la domination
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
De plus je ne vois absolument pourquoi c'est à Porochenko de "négocier" pour que cesse les sanctions UE contre Russie !
Mais c'est pourtant ÉVIDENT!!! Que je sache, ce n'est pas l'Occident+Ukraine qui est pénalisé par la chute du pétrole. Ce n'est pas l'Occident+Ukraine qui a vu sa monnaie s'effondrer (c'est déjà le cas pour l'Ukraine et qui s'en est ému? Mais là on parle de la Sainte Russie Eternelle!!! Ouh les pauvres petits bouchons...).
C'est pas nous qui subissons une inflation à 2 chiffres à cause de l'embargo VOULU par le Kremlin.
Ce n'est pas nous qui sommes dans l'impossibilité d'exploiter les ressources du pays parce qu'il y a des sanctions dont on a minoré l'impact en rigolant...
Ce n'est pas nous qui attendons les rafiots qu'on a payé...
Dois-je continuer? Et ce serait à l'Occident+Ukraine de négocier??
Mis à part un quarteron de propagandistes stipendiés par le Kremlin qui voudraient nous faire croire que la Russie c'est Disneyland, faut arrêter 2 secondes. C'est la Russie qui aboie le plus fort, c'est la Russie qui est terriblement faible...
La Grande Armée de la Sainte Russie Eternelle? Celle qui est composée de conscrits qui ont vécu la dedovchtchina? Celle qui a mis 10ans à pacifier un confetti nommé Tchétchénie? Encore une fois, beaucoup de propagande là dedans...
Maya, je soutiens l'Ukraine, et pas seulement avec un clavier d'ordi. Et j'en suis fier. Les colonies, les "oui missié" du bon négro au colon dominateur, c'est TERMINE!! La Russie ne le comprends pas? Elle en payera le prix.
Est ce que les sanctions sont souhaitables? Non
Sont elles nécessaires? OUI!!!!
Hier j'ai lu des témoignages de soldats lors de la guerre d'Algérie. Toute propension gardée, l'analogie est tentante. Un pays que tout un chacun qualifiait à l'époque de "département français", des colons blindés de pognon, des indigènes qui crèvent la gueule ouverte...
Et à chaque fois le même propos des appelés "nous n'étions pas chez nous"... Combien il a fallu de morts pour arrêter cette bêtise?
Ce week end, ma femme a été impressionné par les manifestations contre les événements en France. Quand je lui ai dit pourquoi, elle m'a répondu:
" Chez nous les slaves, on se range toujours du coté du plus fort, alors on préfère ne pas manifester, parce que tu comprends, si le rapport s'inverse et que l'on a affiché sa préférence, on est dans la merde".
Ma femme. Née à Lugansk, passeport russe, elle a demandé à vivre à Moscou, mais c'est elle qui a réclamé à revenir en Europe.
Mais c'est pourtant ÉVIDENT!!! Que je sache, ce n'est pas l'Occident+Ukraine qui est pénalisé par la chute du pétrole. Ce n'est pas l'Occident+Ukraine qui a vu sa monnaie s'effondrer (c'est déjà le cas pour l'Ukraine et qui s'en est ému? Mais là on parle de la Sainte Russie Eternelle!!! Ouh les pauvres petits bouchons...).
C'est pas nous qui subissons une inflation à 2 chiffres à cause de l'embargo VOULU par le Kremlin.
Ce n'est pas nous qui sommes dans l'impossibilité d'exploiter les ressources du pays parce qu'il y a des sanctions dont on a minoré l'impact en rigolant...
Ce n'est pas nous qui attendons les rafiots qu'on a payé...
Dois-je continuer? Et ce serait à l'Occident+Ukraine de négocier??
Mis à part un quarteron de propagandistes stipendiés par le Kremlin qui voudraient nous faire croire que la Russie c'est Disneyland, faut arrêter 2 secondes. C'est la Russie qui aboie le plus fort, c'est la Russie qui est terriblement faible...
La Grande Armée de la Sainte Russie Eternelle? Celle qui est composée de conscrits qui ont vécu la dedovchtchina? Celle qui a mis 10ans à pacifier un confetti nommé Tchétchénie? Encore une fois, beaucoup de propagande là dedans...
Maya, je soutiens l'Ukraine, et pas seulement avec un clavier d'ordi. Et j'en suis fier. Les colonies, les "oui missié" du bon négro au colon dominateur, c'est TERMINE!! La Russie ne le comprends pas? Elle en payera le prix.
Est ce que les sanctions sont souhaitables? Non
Sont elles nécessaires? OUI!!!!
Hier j'ai lu des témoignages de soldats lors de la guerre d'Algérie. Toute propension gardée, l'analogie est tentante. Un pays que tout un chacun qualifiait à l'époque de "département français", des colons blindés de pognon, des indigènes qui crèvent la gueule ouverte...
Et à chaque fois le même propos des appelés "nous n'étions pas chez nous"... Combien il a fallu de morts pour arrêter cette bêtise?
Ce week end, ma femme a été impressionné par les manifestations contre les événements en France. Quand je lui ai dit pourquoi, elle m'a répondu:
" Chez nous les slaves, on se range toujours du coté du plus fort, alors on préfère ne pas manifester, parce que tu comprends, si le rapport s'inverse et que l'on a affiché sa préférence, on est dans la merde".
Ma femme. Née à Lugansk, passeport russe, elle a demandé à vivre à Moscou, mais c'est elle qui a réclamé à revenir en Europe.
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
Ma phrase est mal construite ! elle par erreur à double sens
De plus je ne vois absolument pourquoi c'est à Porochenko de "négocier" pour que cesse les sanctions UE contre Russie !
explication:
UE, Ukraine et Russie doivent négocier car c'est la condition pour que la russie bénéfice de la levée des sanctions. ça c'est clair.
(ceci dit ça ne changera rien sur le cours du pétrole et des messages envoyé par Moscou aux investisseurs via les affaire youkos et yves rocher)
Mais l'Ukraine (Porochenko) n'a pas a négocier avec la seule UE pour une levée des sanctions au nom et au bénéfice de la Russie. C'est à la Russie de Poutine d'apporter à l'UE des raisons valables pour une levée des sanctions.
Les raisons valables clairement damandée par l'UE, à savoir la fin de l'agression militaire et le respect de la territorialité de l’Ukraine.
je sais suis même pas sur d'être plus clair avec cette explication!
De plus je ne vois absolument pourquoi c'est à Porochenko de "négocier" pour que cesse les sanctions UE contre Russie !
explication:
UE, Ukraine et Russie doivent négocier car c'est la condition pour que la russie bénéfice de la levée des sanctions. ça c'est clair.
(ceci dit ça ne changera rien sur le cours du pétrole et des messages envoyé par Moscou aux investisseurs via les affaire youkos et yves rocher)
Mais l'Ukraine (Porochenko) n'a pas a négocier avec la seule UE pour une levée des sanctions au nom et au bénéfice de la Russie. C'est à la Russie de Poutine d'apporter à l'UE des raisons valables pour une levée des sanctions.
Les raisons valables clairement damandée par l'UE, à savoir la fin de l'agression militaire et le respect de la territorialité de l’Ukraine.
je sais suis même pas sur d'être plus clair avec cette explication!
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Il n'empêche benoit. Ce n'est pas l'Occident qui a annexé le territoire d'un pays souverain. Le parallèle avec le Kosovo est nul et non avenu puisque personne n'était menacé de génocide, au contraire de ce que faisait les serbes, grands copains de la Sainte Russie Éternelle également.
Ce n'est pas l'Occident qui fait faire des aller/retour à des dizaines de milliers de soldats avec armes et bagages à la frontière de ce même pays souverain, nonobstant le fait que ce n'est pas non plus l'Occident qui envoie en "vacances" ces mêmes soldats dans ce pays souverain pour y foutre la merde...Malgré les dénégations de moins en moins convaincantes du "grand frère"
Mais on voudrait nous faire croire que c'est à l'Ukraine et à l'UE de quémander une négociation? C'est fort de café tout de même...
Que la Russie se rapproche de la Chine. Si Poutine ne l'a pas fait avant c'est qu'il y a une raison. Pourquoi? Car la Sainte Russie Éternelle deviendra une vulgaire arrière cour de la Chine qui a déjà commencé a peuplé la Sibérie. Elle se servira des ressources naturelles du pays en laissant les miettes...
Ce n'est pas l'Occident qui fait faire des aller/retour à des dizaines de milliers de soldats avec armes et bagages à la frontière de ce même pays souverain, nonobstant le fait que ce n'est pas non plus l'Occident qui envoie en "vacances" ces mêmes soldats dans ce pays souverain pour y foutre la merde...Malgré les dénégations de moins en moins convaincantes du "grand frère"
Mais on voudrait nous faire croire que c'est à l'Ukraine et à l'UE de quémander une négociation? C'est fort de café tout de même...
Que la Russie se rapproche de la Chine. Si Poutine ne l'a pas fait avant c'est qu'il y a une raison. Pourquoi? Car la Sainte Russie Éternelle deviendra une vulgaire arrière cour de la Chine qui a déjà commencé a peuplé la Sibérie. Elle se servira des ressources naturelles du pays en laissant les miettes...
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
je suis d'accord,
mais ce qui clair, c'est que je suis pas clair
Mon propos n'est pas de dire "que c'est à l'Ukraine et à l'UE de quémander une négociation", je dis juste qu'ils sont disposé à se mettre autour d'un table pour une solution pacifique contrairement à Poutine qui fait semblant.
C'est à Poutine de faire des propositions s'il veut une levée des sanctions. les conditions lui ont déjà été exposé.
Je ne fais aucun parallèle avec le Kosovo qui était une situation totalement différente. c'est le kremlin (troll) qui fait cela pour se justifier
mais ce qui clair, c'est que je suis pas clair
Mon propos n'est pas de dire "que c'est à l'Ukraine et à l'UE de quémander une négociation", je dis juste qu'ils sont disposé à se mettre autour d'un table pour une solution pacifique contrairement à Poutine qui fait semblant.
C'est à Poutine de faire des propositions s'il veut une levée des sanctions. les conditions lui ont déjà été exposé.
Je ne fais aucun parallèle avec le Kosovo qui était une situation totalement différente. c'est le kremlin (troll) qui fait cela pour se justifier
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
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