La propagande
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Re: La propagande
Si mais les derniers jours ont été chargé, la faute aux combats qui ont repris et c'est d'une violence inouïe...
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: La propagande
A ce sujet, je ne peux que confirmer.tarkan a écrit:Si mais les derniers jours ont été chargé, la faute aux combats qui ont repris et c'est d'une violence inouïe...
Je suis un militaire ukr sur l'ATO sur twitter et il relate (dans le détail) les faits.
Tout ce que je peux dire, c'est que ce n'est pas triste . . .
Tout ses posts sont minuté et localisé.
Re: La propagande
Elle est partout notre actrice préférée:
Cotopaxi volcano eruption in Ecuador - LifeNews spoke with local mother suburb.
Mort de rire!!
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Re: La propagande
Encore une bonne de sputnik:
Des notaires ukrainiens reconnaissent le statut russe de la Crimée
Des notaires ukrainiens ont commencé à délivrer des documents sur l'immobilier en Crimée dans lesquels cette dernière est reconnue comme faisant partie de la Fédération de Russie, a annoncé Alexandre Spiridonov, chef du Comité cadastral de la péninsule.
"Il est significatif sur le plan politique que les notaires de la ville de Loutsk (ouest de l'Ukraine) reconnaissent l'appartenance territoriale de la Crimée à la Fédération de Russie", a déclaré M. Spiridonov lors d'une conférence de presse à Simferopol.
Crimée: l'afflux de vacanciers ukrainiens indigne les nationalistes
Selon lui, cela signifie que des personnes morales ukrainiennes ont commencé à effectuer des transactions immobilières en Crimée conformément aux lois russes.
"Des personnes morales ukrainiennes ont commencé à vendre des biens immobiliers en Crimée conformément à la législation russe. Les cas de ce genre se comptent actuellement par centaines, en premier lieu à Kiev. Nous constatons la reconnaissance complète de la juridiction de la Fédération de Russie en matière de notariat en Crimée", a souligné le chef du Comité cadastral.
Des notaires ukrainiens reconnaissent le statut russe de la Crimée
Des personnes morales ukrainiennes effectuent désormais des transactions immobilières en Crimée conformément à la législation russe.
Des notaires ukrainiens ont commencé à délivrer des documents sur l'immobilier en Crimée dans lesquels cette dernière est reconnue comme faisant partie de la Fédération de Russie, a annoncé Alexandre Spiridonov, chef du Comité cadastral de la péninsule.
"Il est significatif sur le plan politique que les notaires de la ville de Loutsk (ouest de l'Ukraine) reconnaissent l'appartenance territoriale de la Crimée à la Fédération de Russie", a déclaré M. Spiridonov lors d'une conférence de presse à Simferopol.
© SPUTNIK. VLADIMIR ASTAPKOVICH
Crimée: l'afflux de vacanciers ukrainiens indigne les nationalistes
Selon lui, cela signifie que des personnes morales ukrainiennes ont commencé à effectuer des transactions immobilières en Crimée conformément aux lois russes.
"Des personnes morales ukrainiennes ont commencé à vendre des biens immobiliers en Crimée conformément à la législation russe. Les cas de ce genre se comptent actuellement par centaines, en premier lieu à Kiev. Nous constatons la reconnaissance complète de la juridiction de la Fédération de Russie en matière de notariat en Crimée", a souligné le chef du Comité cadastral.
Re: La propagande
Cette information ne doit pas étonner. L'économie se plie à la situation de fait lorsqu'elle ne peut faire autrement. Les personnes possédant des biens en Crimée, et qui veulent en disposer, sont bien obligés de se plier à une situation de fait. Par exemple, les décès de personnes possédant des biens en Crimée ne sont sont pas arrêtés parce que la Crimée a été annexée, et il faut régler les dévolutions successorales.Matt a écrit:Encore une bonne de sputnik:
Des notaires ukrainiens reconnaissent le statut russe de la CriméeDes personnes morales ukrainiennes effectuent désormais des transactions immobilières en Crimée conformément à la législation russe.
Des notaires ukrainiens ont commencé à délivrer des documents sur l'immobilier en Crimée dans lesquels cette dernière est reconnue comme faisant partie de la Fédération de Russie, a annoncé Alexandre Spiridonov, chef du Comité cadastral de la péninsule.
"Il est significatif sur le plan politique que les notaires de la ville de Loutsk (ouest de l'Ukraine) reconnaissent l'appartenance territoriale de la Crimée à la Fédération de Russie", a déclaré M. Spiridonov lors d'une conférence de presse à Simferopol.© SPUTNIK. VLADIMIR ASTAPKOVICH
Crimée: l'afflux de vacanciers ukrainiens indigne les nationalistes
Selon lui, cela signifie que des personnes morales ukrainiennes ont commencé à effectuer des transactions immobilières en Crimée conformément aux lois russes.
"Des personnes morales ukrainiennes ont commencé à vendre des biens immobiliers en Crimée conformément à la législation russe. Les cas de ce genre se comptent actuellement par centaines, en premier lieu à Kiev. Nous constatons la reconnaissance complète de la juridiction de la Fédération de Russie en matière de notariat en Crimée", a souligné le chef du Comité cadastral.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: La propagande
J'ai trouvé un article assez critique (en anglais), publié dans une revue américaine ayant pignon sur rue, The Nation, à propos de la propagande ukrainienne pour tenter de changer certains faits historiques et à propos de la nouvelle loi sur la restriction de liberté d'expression déjà commentée sur ce site. Je donne le lien et je mets l'article en ligne, pour en garder le texte s'il venait à être effacé après un certain temps.
http://www.thenation.com/article/how-ukraines-new-memory-commissar-is-controlling-the-nations-past/
How Ukraine’s New Memory Commissar Is Controlling the Nation’s Past
Volodymyr Viatrovych was the driving force behind new laws that restrict free speech and regulate how history is written.
By Jared McBride
Since the Maidan uprising and the subsequent attacks on Ukraine’s sovereignty and territory by Russia and Russian-backed rebels, there has been intense debate on how to interpret not only Ukraine’s dramatic present, but also its complex and difficult past. Against the background of military and diplomatic struggles, the representation of Ukraine’s history is also embattled, especially the period of World War II. Russian elites have labeled anything and everything they do not like about past and present Ukraine as “fascist.” Partly this is a reflex due to the memory of right-wing Ukrainian nationalism during the first half of the twentieth century; partly this is the result of a failure to find any better way to express anger at Ukraine’s turn to the West. There has been no shortage of Western commentators attacking this crude propaganda.
However, among representatives of Kiev’s new post-revolutionary elites, unbiased engagement with Ukraine’s past has also been a challenge. But while the West is pillorying Russian distortions, it is much less at ease criticizing Ukrainian ones: Few Western observers feel sympathy for Putin’s involvement in Ukraine (I myself have none). There are many, however, who seem to welcome any historical narrative ruffling Russia’s feathers or appearing “pro-Ukrainian” or “national” (in reality, quite often nationalist), as the nation is facing outside aggression and domestic crisis. Yet this form of “support” is a disservice—to Ukraine and also to the West’s public and decision-makers. It is alarming that some Western journalists, scholars, and policy-makers are embracing a nationalist version of Ukrainian history that resonates only with part of Ukrainian society and not at all with serious academic discourse in Europe and North America.
Front and center in the efforts to produce a nationalist version of Ukrainian history is the former director of the country’s secret-police archives (SBU) and new director of the Institute of National Memory (or UINP) under the current government of President Petro Poroshenko: Volodymyr Viatrovych. Viatrovych (born 1977), from the western Ukrainian city of Lviv, first stepped onto the national scene when he was put in charge of the archive section of the newly created Institute of National Memory in 2008 and then head of the SBU archives later that year. In these influential positions, he helped in the effort to “exonerate” a key World War II Ukrainian nationalist leader of any complicity in the Holocaust; presented the nationalist Ukrainian Insurgent Army as a democratic organization open to Jewish members; and focused heavily on Ukrainian victimization during the famine of the 1930s (while, interestingly, also blaming Jews as perpetrators).
What unifies his approach is a relentless drive to exculpate Ukrainians of any wrongdoing, no matter the facts.
Viatrovych has made a name for himself as a political activist by instrumentalizing his scholarly credentials. Both before and after his secret-service archive tenure, he was the head of the Center for the Study of the Liberation Movement (or Tsentr Doslidzhen’ Vyzvol’noho Rukhu, TsDVR) in Lviv. The research center is funded by private money from Ukrainian groups abroad that have helped shape its research agenda. The unambiguous goal of the center is to paint the Ukrainian nationalists, in particular the OUN and UPA (two of the most important Ukrainian nationalist organizations from the interwar and World War II period), as “liberators” from Soviet, Polish, and German oppression. Radical right-wing Ukrainian nationalists are depicted as nothing but tragic freedom fighters, occasionally forced to don Nazi uniforms to struggle for independence, liberty, and Western values. This is the party line at the center, one largely shaped by Viatrovych.
Viatrovych’s own “scholarly” output echoes the goals of his center. In a number of publications he has covered a laundry list of flashpoints in 20th-century Ukrainian history, from the vicious anti-Jewish pogroms of World War I through Ukrainian-Polish violence during and after World War II. What unifies his approach is a relentless drive to exculpate Ukrainians of any wrongdoing, no matter the facts. For example, concerning Ukrainian nationalist involvement in the Holocaust, in Viatrovych’s world, collaboration never happened or was coerced and, at any rate, can’t be blamed on nationalism; all evidence to the contrary is blithely assigned to Soviet lies. On the nationalist ethnic cleansing of Poles in 1943-44, Viatrovych lets us know that that was a sort of tragic but symmetrical warfare. And as we all know, war is cruel and bad things happen. When confronted with the fact that the head of UPA, Roman Shukhevych, served the Nazis until 1943 as commander of a mobile police battalion that murdered thousands of civilians in Belarus, Viatrovych responded: “Is it possible to consider Poles or Belarusians a peaceful population, if, during the day, they work as ordinary villagers, only to arm themselves in the evening and attack the village?” In other words, civilians are fair targets, especially for “heroes” of Ukraine in the service of Nazis.
In the academic world, such tactics have their limits. But when confronted with solid archival evidence contrary to his stories, such as orders from OUN-UPA leadership to cleanse the Polish population of Volhynia, Viatrovych simply claims that documents are Soviet forgeries or that scholars challenging him are serving sinister propaganda purposes. Selectivity rules: If there is no smoking-gun document for nationalist crimes, it’s exculpatory; when there is no smoking-gun document for premeditated Soviet genocide against Ukrainians, it’s a result of KGB cunning. Viatrovych deals with video testimonial archives and the integration of witness testimony into history with bravado, simply ignoring them (and especially Jewish voices) altogether when he dislikes what they have to tell us. This abysmal ethical and methodological approach has been challenged by scholars from Poland, Scandinavia, Germany, Canada, and the United States, in addition to a few brave Ukrainian ones. These scholars have written excoriating reviews of his works. Unlike his writings, these reviews were published in peer-reviewed journals.
There are no career repercussions for poor scholarship when you are a political activist. Thanks to his credentials as “former SBU archive director,” director of a prominent “research” institute, and a brief stint as a research fellow at the Harvard Ukrainian Research Institute (HURI), which show up in every bio-blurb possible, Viatrovych is cited frequently in the Ukrainian media. Ironically, as he has gained more negative attention from scholars, he has traversed a different arc in Ukraine—increasingly trusted as a voice of wisdom, a young, fresh force promising to defend and promote Ukraine’s history, here understood as the glorious record of Ukrainian nationalism. It was no surprise when in late 2014 President Poroshenko chose him as head of the Ukrainian Institute of National Memory, a government body originally created by then President Yushchenko to support research and forge a national memory policy.
Viatrovych wasted little time after this appointment. He became the driving force behind the so-called de-communization laws that were put on the books this spring. In reality, these laws regulate how history should be written and place restrictions on free speech, and thus are deeply at odds with Kiev’s claims to Western values. Law No. 2538-1, “On the legal status and honoring of fighters for Ukraine’s independence in the 20th century,” states that “the public denial of…the just cause of the fighters for Ukrainian independence in the 20th century insults the dignity of the Ukrainian people and is illegal.” The fighters for Ukrainian independence explicitly include the World War II nationalists of the OUN and UPA. In essence, this law makes it at least very risky to criticize them or point out the crimes in which they participated. As with similar Putinist legislation in Russia—namely Article 354.1, which criminalizes any deviations from the Kremlin’s version of World War II and was passed by the Russian Duma in 2014—the very vagueness of phrasing is a handy weapon of potential repression: it is a disturbing mystery how the state or other accusers are going to determine who insulted the dignity of violent ethnic cleansers and happy authoritarians or how the courts are going to prosecute those guilty of such thought crimes. Law No. 2540, “On access to the archives of repressive organizations of the communist totalitarian regime from 1917-1991,” puts all secret-police archives under the control of the National Memory Institute in Kiev, headed by Viatrovych.
Sadly, the Ukrainian-diaspora scholarly community in North America has often supported these restrictive laws.
These new laws have been criticized in a number of journals and magazines. Why they are deeply flawed should be obvious to anybody committed to even elementary principles of free speech and democracy. The reaction to the laws was predictable: first, there was a response from the Western academic community. Seventy leading scholars, including some from Eastern Europe, signed an open letter protesting the laws. Other organizations, such as the Organization for Security and Cooperation in Europe, the Kharkiv Human Rights Protection Group, and the United States Holocaust Memorial Museum warned of their dangers. Foreign media outletsalso took notice. Yet, despite the outcry, except for a few articles by Western scholars, there has been little discussion of Viatrovych’s personal role in making the laws or the larger backdrop of aggressive history politics, going back to 2005.
A few of the most prominent Ukrainian intellectuals provided commentarythat half-heartedly condemned a crackdown on free speech, but they focused on questioning the attitude of Western scholars protesting against the laws. Other Ukrainian commentators have provided rather muted criticism of the laws, less because of the politicization of history and more due to issues of financial and privacy concerns. Only a few Ukrainian commentators did condemn the laws on principled grounds related to academic freedom and historical revisionism.
Sadly, the Ukrainian-diaspora scholarly community in North America has often supported these restrictive laws. Regarding Viatrovych, they see no problem with having a partisan political activist in charge of the country’s secret-police archives; rather the foreign scholars and their “insensitive research” agendas that discuss the dark spots of Ukraine’s history are the real problem for Ukraine. In a recent roundtable interview with two well-known scholars and one member of the Ukrainian-American community, Western scholars were described as “neo-Soviet” and their response as “quasi-hysterical.” In a misplaced “post-colonial” twist, the “propriety or authority of foreigners to instruct Ukraine’s elected representatives as to whom they wish to acknowledge or memorialize and why” was questioned. The laws were praised as the answer to outside tampering in Ukraine’s history. On the issue of free speech, there was hedging. In an Orwellian key, Alexander Motyl, a political scientist at Rutgers University-Newark, went as far as to compare Ukraine’s history regulation laws to civil rights laws, women’s rights, and laws protecting the gay community in the United States. This is not the first time Motyl’s analogies to US history have caused shock in various scholarly communities.
The naïveté with which some Western observers have embraced the nationalist narrative is even more troubling.
There has been little controversy in the West about putting Ukraine’s secret-police archives in Viatrovych’s hands: the responses from Ukrainian intelligentsia have ranged from joy to muted concerns about privacy issues. Motyl excitedly called the archives law a “coup for freedom and justice”—unsurprisingly, given that he is perhaps the only scholar to have praised Viatrovych’s recent book. Outside of perceptive pieces in Ukrainian by Vasyl Rasevych, a historian and writer, and Stanislav Serhiienko, an activist and writer, about the dangers of archive tampering, few commenters, including those in the West, seem to worry about the potential manipulation of the archives. The dialectics of national liberalism aside, Motyl’s term “coup” is an apposite Freudian slip. We might ask ourselves why a nation’s most politically sensitive document collection should be entrusted with a political activist interested in one and only one version of the past, rather than putting them under the auspices of the central state archive administration. A while ago, when a Communist was director of Ukraine’s archival administration, Western observers were worried. The failure to worry when a nationalist defending the record of right-wing authoritarians takes over the national memory project and the secret-police files is disturbing.
If the response from the diaspora-oriented scholarly community to the laws and Viatrovych’s appointment has been scandalous, the naïveté with which some Western observers have embraced the nationalist narrative is even more troubling. Following the Maidan revolution, Viatrovych is now cited as a voice of knowledge in the Ukrainian and Western media. The Christian Science Monitor has quoted him in an article about Ukraine’s past, where he explained that to dispel “myths” Ukraine should “create an open, national dialogue.” With no acknowledgment (or, probably, knowledge) of Viatrovych’s background as a myth-maker-in-chief himself, the article uncritically presents him as a voice for the future.
Even more egregious was the article “Is There a Future for Ukraine?” by Peter Pomerantsev, a journalist and producer who writes frequently on Russia, which appeared in The Atlantic in July 2014. Pomerantsev interviewed and profiled Viatrovych as a carrier of hope for Ukraine’s future. Pomerantsev has managed to recognize in Viatrovych “a liberal nationalist,” working to “create a Ukrainian identity”—strange praise for a man claiming to be a scholar, a profession usually engaged in open-ended inquiry, not identity building. Pomerantsev tells his readers that Viatrovych is “best known for his work on reformatting Ukraine’s relationship to the Second World War,” which is both an understatement and a horribly revealing choice of terms. In his mostly uncritical portrayal, he writes that Viatrovych “believes he can help bridge these divisions [in Ukrainian society] and create a story that is at once nationalist and integrationist.” When asked about a positive unifying message, Viatrovych matter-of-factly tells him that Russians want “tyranny” and Ukrainians want “freedom.” Pomerantsev swallows this bigoted statement of frank stereotype about large populations with no response, since compared to the overtly racist Ukrainian nationalist he interviewed in the first part of the same article, Viatrovych comes across as less brutal. But perhaps also because “we” in the West now consider it good form to cut a Ukrainian nationalist more slack than a Russian.
The commentary by Viatrovych himself on the laws he helped make is perhaps the most illuminating and troubling aspect of the entire debate. On May 1, he reacted to criticism with a statement packed with paradox. On the issue of academic freedom, he writes that the “laws…will not in any way influence academic discourse.” He adds that the laws will serve as a “powerful incentive for the de-politicization of the history of the OUN and the UPA” and “reanimate academic discussion.” How banning critical views of radical right-wing ethno-nationalists and their violent deeds represents a depoliticization of historical topics or supports academic discussion is beyond comprehension. In response to critics’ references to the crimes of Ukrainian nationalists during World War II, Viatrovych maintains that “this is only one of the opinions that have the right to exist.” He goes on to argue for the importance of nationalism in current Ukrainian culture because “partisan folklore includes hundreds of folk songs and is one of its richest among folklore sources.” These are the priorities of Ukraine’s new memory manager-in-chief: preserving folk songs (which, he may fail to realize, are not likely to all be genuinely “folk” or “traditional”) at the expense of difficult discussions about war crimes, the very existence of which is reduced to “opinions.” As for Viatrovych’s promise that the laws would not be used to intervene in academic debate, it only took about two weeks for the laws to be used to intimidate Ukrainian scholars: the education minister disseminated a letter to “patriotic” scholars of Ukraine, alerting them that it is necessary to respond to the allegedly Kremlin-directed Western scholars’ letter on the new laws.
To be sure, the Russian aggression against Ukraine has forced scholars and other onlookers to take sides. Many Western observers, including this author, support Ukraine’s struggle for democracy and sovereignty. What parts of the Western media, academia, and public-policy world have failed to grasp is that supporting partisan political operatives self-spinning as “national liberals” and objective scholars will do nothing to further Ukraine’s cause. One would think we had learned a key lesson of the Cold War: that the crude calculus of “the enemy of my enemy is my friend” is wrong-headed. As for academic freedom, Ukrainians should have the opportunity to struggle with, write about, and argue over their own history in all of its glory and all its darker sides without threats, implicit or explicit. Part of this freedom would include cooperation and debate among scholars from many nations. Ukrainians do not need any more commissars to tell them what they are allowed to say or think, neither in the name of Communism, as in the bad old days, nor of nationalism. Moving forward includes leaving that paternalistic model behind for good.
JARED MCBRIDE Jared McBride was recently a visiting assistant professor in the history department at Columbia University. He is currently a Title VIII Summer Research Scholar at the Kennan Institute. The opinions expressed in this article are solely those of the author.
http://www.thenation.com/article/how-ukraines-new-memory-commissar-is-controlling-the-nations-past/
How Ukraine’s New Memory Commissar Is Controlling the Nation’s Past
Volodymyr Viatrovych was the driving force behind new laws that restrict free speech and regulate how history is written.
By Jared McBride
Since the Maidan uprising and the subsequent attacks on Ukraine’s sovereignty and territory by Russia and Russian-backed rebels, there has been intense debate on how to interpret not only Ukraine’s dramatic present, but also its complex and difficult past. Against the background of military and diplomatic struggles, the representation of Ukraine’s history is also embattled, especially the period of World War II. Russian elites have labeled anything and everything they do not like about past and present Ukraine as “fascist.” Partly this is a reflex due to the memory of right-wing Ukrainian nationalism during the first half of the twentieth century; partly this is the result of a failure to find any better way to express anger at Ukraine’s turn to the West. There has been no shortage of Western commentators attacking this crude propaganda.
However, among representatives of Kiev’s new post-revolutionary elites, unbiased engagement with Ukraine’s past has also been a challenge. But while the West is pillorying Russian distortions, it is much less at ease criticizing Ukrainian ones: Few Western observers feel sympathy for Putin’s involvement in Ukraine (I myself have none). There are many, however, who seem to welcome any historical narrative ruffling Russia’s feathers or appearing “pro-Ukrainian” or “national” (in reality, quite often nationalist), as the nation is facing outside aggression and domestic crisis. Yet this form of “support” is a disservice—to Ukraine and also to the West’s public and decision-makers. It is alarming that some Western journalists, scholars, and policy-makers are embracing a nationalist version of Ukrainian history that resonates only with part of Ukrainian society and not at all with serious academic discourse in Europe and North America.
Front and center in the efforts to produce a nationalist version of Ukrainian history is the former director of the country’s secret-police archives (SBU) and new director of the Institute of National Memory (or UINP) under the current government of President Petro Poroshenko: Volodymyr Viatrovych. Viatrovych (born 1977), from the western Ukrainian city of Lviv, first stepped onto the national scene when he was put in charge of the archive section of the newly created Institute of National Memory in 2008 and then head of the SBU archives later that year. In these influential positions, he helped in the effort to “exonerate” a key World War II Ukrainian nationalist leader of any complicity in the Holocaust; presented the nationalist Ukrainian Insurgent Army as a democratic organization open to Jewish members; and focused heavily on Ukrainian victimization during the famine of the 1930s (while, interestingly, also blaming Jews as perpetrators).
What unifies his approach is a relentless drive to exculpate Ukrainians of any wrongdoing, no matter the facts.
Viatrovych has made a name for himself as a political activist by instrumentalizing his scholarly credentials. Both before and after his secret-service archive tenure, he was the head of the Center for the Study of the Liberation Movement (or Tsentr Doslidzhen’ Vyzvol’noho Rukhu, TsDVR) in Lviv. The research center is funded by private money from Ukrainian groups abroad that have helped shape its research agenda. The unambiguous goal of the center is to paint the Ukrainian nationalists, in particular the OUN and UPA (two of the most important Ukrainian nationalist organizations from the interwar and World War II period), as “liberators” from Soviet, Polish, and German oppression. Radical right-wing Ukrainian nationalists are depicted as nothing but tragic freedom fighters, occasionally forced to don Nazi uniforms to struggle for independence, liberty, and Western values. This is the party line at the center, one largely shaped by Viatrovych.
Viatrovych’s own “scholarly” output echoes the goals of his center. In a number of publications he has covered a laundry list of flashpoints in 20th-century Ukrainian history, from the vicious anti-Jewish pogroms of World War I through Ukrainian-Polish violence during and after World War II. What unifies his approach is a relentless drive to exculpate Ukrainians of any wrongdoing, no matter the facts. For example, concerning Ukrainian nationalist involvement in the Holocaust, in Viatrovych’s world, collaboration never happened or was coerced and, at any rate, can’t be blamed on nationalism; all evidence to the contrary is blithely assigned to Soviet lies. On the nationalist ethnic cleansing of Poles in 1943-44, Viatrovych lets us know that that was a sort of tragic but symmetrical warfare. And as we all know, war is cruel and bad things happen. When confronted with the fact that the head of UPA, Roman Shukhevych, served the Nazis until 1943 as commander of a mobile police battalion that murdered thousands of civilians in Belarus, Viatrovych responded: “Is it possible to consider Poles or Belarusians a peaceful population, if, during the day, they work as ordinary villagers, only to arm themselves in the evening and attack the village?” In other words, civilians are fair targets, especially for “heroes” of Ukraine in the service of Nazis.
In the academic world, such tactics have their limits. But when confronted with solid archival evidence contrary to his stories, such as orders from OUN-UPA leadership to cleanse the Polish population of Volhynia, Viatrovych simply claims that documents are Soviet forgeries or that scholars challenging him are serving sinister propaganda purposes. Selectivity rules: If there is no smoking-gun document for nationalist crimes, it’s exculpatory; when there is no smoking-gun document for premeditated Soviet genocide against Ukrainians, it’s a result of KGB cunning. Viatrovych deals with video testimonial archives and the integration of witness testimony into history with bravado, simply ignoring them (and especially Jewish voices) altogether when he dislikes what they have to tell us. This abysmal ethical and methodological approach has been challenged by scholars from Poland, Scandinavia, Germany, Canada, and the United States, in addition to a few brave Ukrainian ones. These scholars have written excoriating reviews of his works. Unlike his writings, these reviews were published in peer-reviewed journals.
There are no career repercussions for poor scholarship when you are a political activist. Thanks to his credentials as “former SBU archive director,” director of a prominent “research” institute, and a brief stint as a research fellow at the Harvard Ukrainian Research Institute (HURI), which show up in every bio-blurb possible, Viatrovych is cited frequently in the Ukrainian media. Ironically, as he has gained more negative attention from scholars, he has traversed a different arc in Ukraine—increasingly trusted as a voice of wisdom, a young, fresh force promising to defend and promote Ukraine’s history, here understood as the glorious record of Ukrainian nationalism. It was no surprise when in late 2014 President Poroshenko chose him as head of the Ukrainian Institute of National Memory, a government body originally created by then President Yushchenko to support research and forge a national memory policy.
Viatrovych wasted little time after this appointment. He became the driving force behind the so-called de-communization laws that were put on the books this spring. In reality, these laws regulate how history should be written and place restrictions on free speech, and thus are deeply at odds with Kiev’s claims to Western values. Law No. 2538-1, “On the legal status and honoring of fighters for Ukraine’s independence in the 20th century,” states that “the public denial of…the just cause of the fighters for Ukrainian independence in the 20th century insults the dignity of the Ukrainian people and is illegal.” The fighters for Ukrainian independence explicitly include the World War II nationalists of the OUN and UPA. In essence, this law makes it at least very risky to criticize them or point out the crimes in which they participated. As with similar Putinist legislation in Russia—namely Article 354.1, which criminalizes any deviations from the Kremlin’s version of World War II and was passed by the Russian Duma in 2014—the very vagueness of phrasing is a handy weapon of potential repression: it is a disturbing mystery how the state or other accusers are going to determine who insulted the dignity of violent ethnic cleansers and happy authoritarians or how the courts are going to prosecute those guilty of such thought crimes. Law No. 2540, “On access to the archives of repressive organizations of the communist totalitarian regime from 1917-1991,” puts all secret-police archives under the control of the National Memory Institute in Kiev, headed by Viatrovych.
Sadly, the Ukrainian-diaspora scholarly community in North America has often supported these restrictive laws.
These new laws have been criticized in a number of journals and magazines. Why they are deeply flawed should be obvious to anybody committed to even elementary principles of free speech and democracy. The reaction to the laws was predictable: first, there was a response from the Western academic community. Seventy leading scholars, including some from Eastern Europe, signed an open letter protesting the laws. Other organizations, such as the Organization for Security and Cooperation in Europe, the Kharkiv Human Rights Protection Group, and the United States Holocaust Memorial Museum warned of their dangers. Foreign media outletsalso took notice. Yet, despite the outcry, except for a few articles by Western scholars, there has been little discussion of Viatrovych’s personal role in making the laws or the larger backdrop of aggressive history politics, going back to 2005.
A few of the most prominent Ukrainian intellectuals provided commentarythat half-heartedly condemned a crackdown on free speech, but they focused on questioning the attitude of Western scholars protesting against the laws. Other Ukrainian commentators have provided rather muted criticism of the laws, less because of the politicization of history and more due to issues of financial and privacy concerns. Only a few Ukrainian commentators did condemn the laws on principled grounds related to academic freedom and historical revisionism.
Sadly, the Ukrainian-diaspora scholarly community in North America has often supported these restrictive laws. Regarding Viatrovych, they see no problem with having a partisan political activist in charge of the country’s secret-police archives; rather the foreign scholars and their “insensitive research” agendas that discuss the dark spots of Ukraine’s history are the real problem for Ukraine. In a recent roundtable interview with two well-known scholars and one member of the Ukrainian-American community, Western scholars were described as “neo-Soviet” and their response as “quasi-hysterical.” In a misplaced “post-colonial” twist, the “propriety or authority of foreigners to instruct Ukraine’s elected representatives as to whom they wish to acknowledge or memorialize and why” was questioned. The laws were praised as the answer to outside tampering in Ukraine’s history. On the issue of free speech, there was hedging. In an Orwellian key, Alexander Motyl, a political scientist at Rutgers University-Newark, went as far as to compare Ukraine’s history regulation laws to civil rights laws, women’s rights, and laws protecting the gay community in the United States. This is not the first time Motyl’s analogies to US history have caused shock in various scholarly communities.
The naïveté with which some Western observers have embraced the nationalist narrative is even more troubling.
There has been little controversy in the West about putting Ukraine’s secret-police archives in Viatrovych’s hands: the responses from Ukrainian intelligentsia have ranged from joy to muted concerns about privacy issues. Motyl excitedly called the archives law a “coup for freedom and justice”—unsurprisingly, given that he is perhaps the only scholar to have praised Viatrovych’s recent book. Outside of perceptive pieces in Ukrainian by Vasyl Rasevych, a historian and writer, and Stanislav Serhiienko, an activist and writer, about the dangers of archive tampering, few commenters, including those in the West, seem to worry about the potential manipulation of the archives. The dialectics of national liberalism aside, Motyl’s term “coup” is an apposite Freudian slip. We might ask ourselves why a nation’s most politically sensitive document collection should be entrusted with a political activist interested in one and only one version of the past, rather than putting them under the auspices of the central state archive administration. A while ago, when a Communist was director of Ukraine’s archival administration, Western observers were worried. The failure to worry when a nationalist defending the record of right-wing authoritarians takes over the national memory project and the secret-police files is disturbing.
If the response from the diaspora-oriented scholarly community to the laws and Viatrovych’s appointment has been scandalous, the naïveté with which some Western observers have embraced the nationalist narrative is even more troubling. Following the Maidan revolution, Viatrovych is now cited as a voice of knowledge in the Ukrainian and Western media. The Christian Science Monitor has quoted him in an article about Ukraine’s past, where he explained that to dispel “myths” Ukraine should “create an open, national dialogue.” With no acknowledgment (or, probably, knowledge) of Viatrovych’s background as a myth-maker-in-chief himself, the article uncritically presents him as a voice for the future.
Even more egregious was the article “Is There a Future for Ukraine?” by Peter Pomerantsev, a journalist and producer who writes frequently on Russia, which appeared in The Atlantic in July 2014. Pomerantsev interviewed and profiled Viatrovych as a carrier of hope for Ukraine’s future. Pomerantsev has managed to recognize in Viatrovych “a liberal nationalist,” working to “create a Ukrainian identity”—strange praise for a man claiming to be a scholar, a profession usually engaged in open-ended inquiry, not identity building. Pomerantsev tells his readers that Viatrovych is “best known for his work on reformatting Ukraine’s relationship to the Second World War,” which is both an understatement and a horribly revealing choice of terms. In his mostly uncritical portrayal, he writes that Viatrovych “believes he can help bridge these divisions [in Ukrainian society] and create a story that is at once nationalist and integrationist.” When asked about a positive unifying message, Viatrovych matter-of-factly tells him that Russians want “tyranny” and Ukrainians want “freedom.” Pomerantsev swallows this bigoted statement of frank stereotype about large populations with no response, since compared to the overtly racist Ukrainian nationalist he interviewed in the first part of the same article, Viatrovych comes across as less brutal. But perhaps also because “we” in the West now consider it good form to cut a Ukrainian nationalist more slack than a Russian.
The commentary by Viatrovych himself on the laws he helped make is perhaps the most illuminating and troubling aspect of the entire debate. On May 1, he reacted to criticism with a statement packed with paradox. On the issue of academic freedom, he writes that the “laws…will not in any way influence academic discourse.” He adds that the laws will serve as a “powerful incentive for the de-politicization of the history of the OUN and the UPA” and “reanimate academic discussion.” How banning critical views of radical right-wing ethno-nationalists and their violent deeds represents a depoliticization of historical topics or supports academic discussion is beyond comprehension. In response to critics’ references to the crimes of Ukrainian nationalists during World War II, Viatrovych maintains that “this is only one of the opinions that have the right to exist.” He goes on to argue for the importance of nationalism in current Ukrainian culture because “partisan folklore includes hundreds of folk songs and is one of its richest among folklore sources.” These are the priorities of Ukraine’s new memory manager-in-chief: preserving folk songs (which, he may fail to realize, are not likely to all be genuinely “folk” or “traditional”) at the expense of difficult discussions about war crimes, the very existence of which is reduced to “opinions.” As for Viatrovych’s promise that the laws would not be used to intervene in academic debate, it only took about two weeks for the laws to be used to intimidate Ukrainian scholars: the education minister disseminated a letter to “patriotic” scholars of Ukraine, alerting them that it is necessary to respond to the allegedly Kremlin-directed Western scholars’ letter on the new laws.
To be sure, the Russian aggression against Ukraine has forced scholars and other onlookers to take sides. Many Western observers, including this author, support Ukraine’s struggle for democracy and sovereignty. What parts of the Western media, academia, and public-policy world have failed to grasp is that supporting partisan political operatives self-spinning as “national liberals” and objective scholars will do nothing to further Ukraine’s cause. One would think we had learned a key lesson of the Cold War: that the crude calculus of “the enemy of my enemy is my friend” is wrong-headed. As for academic freedom, Ukrainians should have the opportunity to struggle with, write about, and argue over their own history in all of its glory and all its darker sides without threats, implicit or explicit. Part of this freedom would include cooperation and debate among scholars from many nations. Ukrainians do not need any more commissars to tell them what they are allowed to say or think, neither in the name of Communism, as in the bad old days, nor of nationalism. Moving forward includes leaving that paternalistic model behind for good.
JARED MCBRIDE Jared McBride was recently a visiting assistant professor in the history department at Columbia University. He is currently a Title VIII Summer Research Scholar at the Kennan Institute. The opinions expressed in this article are solely those of the author.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: La propagande
Alors article très intéressant de Thuramir sur le "contrôle idéologique et historique" de la nouvelle Ukraine, mais cet article n'est pas exempt d'oublis et d'approximations...
Je vais tenter de rétablir quelques vérités historiques :
- L'Ukraine anti-sémite entre 1918 et 1941 ? Globalement oui, mais pas plus que la Pologne ou d'autres pays à cette époque (je mets de côté le cas allemand)...
- Stepan Bandera un infâme suppôt des Nazis ? Trop facile... Ce fut la thèse officielle Soviétique pendant un demi-siècle ! Stepan Bandera comme l'OUN et L'UPA ont d'abord combattu les Polonais qui ont succédé aux Autrichiens et dirigeaient l'Ouest, Galicie, Volhynie entre les 2 guerres. Ils ont aussi combattu les Communistes Soviétiques. Puis en juin 41 Stepan Bandera voulu "tenter le coup d'une Ukraine indépendante" et proclamer l'Etat Ukrainien. Sa tentative a duré 6 jours, avant que les nazis ne sifflent la fin de la récréation, puis désarment les troupes de l'UPA et emprisonnent Bandera à Sachsen-Hausen, dont il ne sortira qu'en 1945.
- Les Ukrainiens, les seuls "traîtres et collaborateurs" ? Allons... Un peu de sérieux ! TOUT les états de l'URSS ayant connu l'occupation allemande ont collaboré ! Savez vous que les "Ost-Truppen" auxiliaires de l'armée allemande entre 1941 et 1945 ont compté 1 million d'hommes, oui 1 million !!!
On accuse l'Ukraine de nazisme et collaborationnisme aujourd'hui mais on oublie les très nombreux biélorusses et russes qui ont rejoint la glorieuse Whermacht. 2 noms : Andreï Vlassov, l'un des généraux les plus courageux et talentueux de l'Armée Rouge se bat en 41 à Kiev, Moscou puis commande la 2e Armée de Choc qui veut dégager Léningrad début 1942 et est exterminée dans les marais du Volkhov. Fait prisonnier, Vlassov en est venu à haïr Staline et il constitue sous contrôle allemand la RONA "Russkaya Osvoboditel'naya Armiya". Fait prisonnier par les Américains en 45 et livré aux Russes, il sera pendu à la Loubianka en 1946. Un autre, Kaminski, Biélorusse, monte une brigade supplétive avec laquelle il combat les partisans Soviétiques à l'arrière du front central. Envoyé à Varsovie lors du soulèvement de 1944, il se fait remarquer par la sauvagerie et la cruauté de ses troupes ce qu'il lui vaudra d'être fusillé PAR LES ALLEMANDS ! Fallait le faire quand même
Alors, TOUT les autres peuples de l'URSS ont collaboré, les Tatars de Crimée, déportés de Crimée par Staline en 1945. les Géorgiens, Arméniens, Cosaques du Caucase, Azéris, et j'en oublie...
Illustration : rare document sonore d'époque de la Légion Géorgienne de la Whermacht :
Alors, il est trop facile de nier des pans entier de son histoire quand cela arrange le politique. On vit toujours cela en France : la France le pays des résistants ? 40 millions de résistants :quelle vaste fumisterie ! c'était 40 millions de Pétainistes et quelques milliers de Gaullistes en 1940 et c'est tout !!!
C'est toujours la version officielle en Russie aussi, une union de toutes les Républiques rassemblées massivement sous la conduite du génial petit "Père des Peuples". Escroquerie !
Alors l'Ukraine a le courage de "réviser" son histoire officielle vieille de 70 ans... Alors, peut-être qu'ici ou là, il y a des excès inverses mais quand on fait face au rouleau compresseur de la propagande Russe, on serre les rangs et on,va pas donner des verges pour se faire battre !!! Il n'y a que les pinailleurs et les ratiocineurs de Columbia, assis dans leurs fauteuil profonds pour nous balancer leur prose intellectualiste !
D'autant que dans les groupes ultras de Moscou qui prétendant vouloir éradiquer les "fascistes" de Kiev, on peut voir de bien curieux emblèmes ou brassards où la swastika est à peine suggérée et où on aperçoit aussi subrepticement un portrait d'Hitler
Le "National-Communiste" ! Ernst Roehm et les frères Strasser en ont rêvé, Poutine l'a réalisé
s
Je vais tenter de rétablir quelques vérités historiques :
- L'Ukraine anti-sémite entre 1918 et 1941 ? Globalement oui, mais pas plus que la Pologne ou d'autres pays à cette époque (je mets de côté le cas allemand)...
- Stepan Bandera un infâme suppôt des Nazis ? Trop facile... Ce fut la thèse officielle Soviétique pendant un demi-siècle ! Stepan Bandera comme l'OUN et L'UPA ont d'abord combattu les Polonais qui ont succédé aux Autrichiens et dirigeaient l'Ouest, Galicie, Volhynie entre les 2 guerres. Ils ont aussi combattu les Communistes Soviétiques. Puis en juin 41 Stepan Bandera voulu "tenter le coup d'une Ukraine indépendante" et proclamer l'Etat Ukrainien. Sa tentative a duré 6 jours, avant que les nazis ne sifflent la fin de la récréation, puis désarment les troupes de l'UPA et emprisonnent Bandera à Sachsen-Hausen, dont il ne sortira qu'en 1945.
- Les Ukrainiens, les seuls "traîtres et collaborateurs" ? Allons... Un peu de sérieux ! TOUT les états de l'URSS ayant connu l'occupation allemande ont collaboré ! Savez vous que les "Ost-Truppen" auxiliaires de l'armée allemande entre 1941 et 1945 ont compté 1 million d'hommes, oui 1 million !!!
On accuse l'Ukraine de nazisme et collaborationnisme aujourd'hui mais on oublie les très nombreux biélorusses et russes qui ont rejoint la glorieuse Whermacht. 2 noms : Andreï Vlassov, l'un des généraux les plus courageux et talentueux de l'Armée Rouge se bat en 41 à Kiev, Moscou puis commande la 2e Armée de Choc qui veut dégager Léningrad début 1942 et est exterminée dans les marais du Volkhov. Fait prisonnier, Vlassov en est venu à haïr Staline et il constitue sous contrôle allemand la RONA "Russkaya Osvoboditel'naya Armiya". Fait prisonnier par les Américains en 45 et livré aux Russes, il sera pendu à la Loubianka en 1946. Un autre, Kaminski, Biélorusse, monte une brigade supplétive avec laquelle il combat les partisans Soviétiques à l'arrière du front central. Envoyé à Varsovie lors du soulèvement de 1944, il se fait remarquer par la sauvagerie et la cruauté de ses troupes ce qu'il lui vaudra d'être fusillé PAR LES ALLEMANDS ! Fallait le faire quand même
Alors, TOUT les autres peuples de l'URSS ont collaboré, les Tatars de Crimée, déportés de Crimée par Staline en 1945. les Géorgiens, Arméniens, Cosaques du Caucase, Azéris, et j'en oublie...
Illustration : rare document sonore d'époque de la Légion Géorgienne de la Whermacht :
Alors, il est trop facile de nier des pans entier de son histoire quand cela arrange le politique. On vit toujours cela en France : la France le pays des résistants ? 40 millions de résistants :quelle vaste fumisterie ! c'était 40 millions de Pétainistes et quelques milliers de Gaullistes en 1940 et c'est tout !!!
C'est toujours la version officielle en Russie aussi, une union de toutes les Républiques rassemblées massivement sous la conduite du génial petit "Père des Peuples". Escroquerie !
Alors l'Ukraine a le courage de "réviser" son histoire officielle vieille de 70 ans... Alors, peut-être qu'ici ou là, il y a des excès inverses mais quand on fait face au rouleau compresseur de la propagande Russe, on serre les rangs et on,va pas donner des verges pour se faire battre !!! Il n'y a que les pinailleurs et les ratiocineurs de Columbia, assis dans leurs fauteuil profonds pour nous balancer leur prose intellectualiste !
D'autant que dans les groupes ultras de Moscou qui prétendant vouloir éradiquer les "fascistes" de Kiev, on peut voir de bien curieux emblèmes ou brassards où la swastika est à peine suggérée et où on aperçoit aussi subrepticement un portrait d'Hitler
Le "National-Communiste" ! Ernst Roehm et les frères Strasser en ont rêvé, Poutine l'a réalisé
s
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: La propagande
Merci mon cher Kris, j'avoue que j'ai laché l'article dès la 10ème ligne tant il enfilait les perles... D'autant que les dernières recherches sur les massacres en Volhynie démontrent que les troupes du NKVD n'hésitaient pas à revêtir l'uniforme de l'OUN pour décrédibiliser cette dernière et commettre des méfaits
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: La propagande
Oui, d'accord avec toi, mais perso, je visais ceux qui achètent et font surrenchère sur les prix.
Pour moi, sanctionner les Criméens n'a pas de sens: ils ont été trompé sur le résultat du "référendum", ils sont trompé par l'administration russe et sont trompé sur le tourisme.
Bref, ils n'ont rien gagné dans ce qu'ils n'ont pas demandé.
Je vois sur twitter que l'opposition s'organise. Même des requêtes (légales) ont été introduites pour annuler l'annexion, c'est tout dire.
Bon, avec la comédie de justice russe, on sait que ça ne donnera rien.
Par ailleurs, j'ai vu que la Russie risque fort de perdre son droit de veto à l'ONU.
Une bonne chose!!
Pour moi, sanctionner les Criméens n'a pas de sens: ils ont été trompé sur le résultat du "référendum", ils sont trompé par l'administration russe et sont trompé sur le tourisme.
Bref, ils n'ont rien gagné dans ce qu'ils n'ont pas demandé.
Je vois sur twitter que l'opposition s'organise. Même des requêtes (légales) ont été introduites pour annuler l'annexion, c'est tout dire.
Bon, avec la comédie de justice russe, on sait que ça ne donnera rien.
Par ailleurs, j'ai vu que la Russie risque fort de perdre son droit de veto à l'ONU.
Une bonne chose!!
Re: La propagande
Source ? Cela me paraît plus qu'improbable car il faudrait une refonte de la Charte des Nations unies, qui ne pourrait être faite si un des cinq pays ayant un droit de veto d'y oppose, sauf à signer une nouvelle Charte avec une partie seulement des pays actuellement représentés à l'ONU, ce qui me paraît être une hypothèse qui ne se réalisera pas, du moins pas avant plusieurs décennies.Matt a écrit:(...)
Par ailleurs, j'ai vu que la Russie risque fort de perdre son droit de veto à l'ONU.
Une bonne chose!!
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: La propagande
tarkan a écrit:Merci mon cher Kris, j'avoue que j'ai laché l'article dès la 10ème ligne tant il enfilait les perles... D'autant que les dernières recherches sur les massacres en Volhynie démontrent que les troupes du NKVD n'hésitaient pas à revêtir l'uniforme de l'OUN pour décrédibiliser cette dernière et commettre des méfaits
Merci mon ami, mais tu vois, nous sommes complémentaires ! Tu postes sur des sites où je ne vais pas , ou plus, et tu y es en quelque sorte mon "porte-parole" (mais sans rémunération )
Et je poste moi, là où tu n'as pas le temps d'aller Va d'ailleurs faire un tour sur le "Routard" Ukraine, j'y ai reclaqué 2 zozos qui y tenais des propos odieux ou incohérents ! Parmi les derniers topics. J'ai d'ailleurs levé un nouveau lièvre... Ou plutôt une hase Une certaine Nathalie qui dit habiter Odessa et écrit parfaitement le français. Elle m'a écrit en privé et je lui ai proposé de venir écrire chez nous... Ca tombe bien, on est en manque de représentation féminine (à part ma bonne copine Svoboda ) Donc, d'après ce qu'elle m'a écrit, elle semble avoir un profil (intellectuel) très intéressant et j'attends avec impatience son retour à mon MP... Bon, vous excitez pas les mecs, hein ! C'est moi qui l'ai vue le premier
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: La propagande
La dernière en date, mais qui vaut son pesant de cacahouette: Yatseniuk à combatus en Tchétchénie contre la Russie.
Et il y a un témoin qui confirme, c'est une locale:
Allez, un petit montage comme le Kremlin aime:
Là, ils ont fait fort!!
Plus d'info ici
Et il y a un témoin qui confirme, c'est une locale:
Allez, un petit montage comme le Kremlin aime:
Là, ils ont fait fort!!
Plus d'info ici
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: La propagande
Une autre qui vaut son pesant de cacahouettes:
"Adolfik" et d'autres personnages apprennent aux jeunes Ukrainiens à être patriotes
Les livres de classe ukrainiens se remplissent peu à peu de personnages expirmant leur propre vision de l'histoire où la Russie agit obligatoirement comme un agresseur.
Préoccupées par leur image aux yeux de la jeune génération, les autorités ukrainiennes ont décidé d'élaborer de nouvelles éditions de manuels de classe, et d'inculquer ainsi une autre vision du monde aux enfants.
Pour y parvenir, les ingénieux Ukrainiens ont introduit de nouveaux chapitres et de nouveaux personnages dans les manuels de classe. Ainsi, un livre pratique intitulé "La révolution de la dignité et l'agression russe envers l'Ukraine" raconte en détail pourquoi et comment il faut se méfier de ce pays voisin.
Ensuite, "L'abécédaire insurrectionnel", publié l'année passée, apprend pour sa part aux enfants d'âge préscolaire à suivre l'exemple des partisans de Stepan Bandera. "Adolfik" et "Alarmik" sont des personnages chargés de montrer aux jeunes lecteurs l'exemple, en aspirant à l'indépendance dans le style de Bandera.
On conseille instamment aux instituteurs d'utiliser manuels, livres pratiques et brochures méticuleusement élaborées, et on a déjà inscrit des questions d'histoire contemporaine sur les listes de questions d'examen. Ici, les écoliers pourront obtenir une bonne note seulement à la seule condition qu'ils interprètent les événements du récent passé sous l'angle "correct", traité uniquement dans les manuels les plus récemment modifiés.
N'ont pas besoin de ça, il leur suffit juste de regarder les news pour savoir qui agresse qui.
"Adolfik" et d'autres personnages apprennent aux jeunes Ukrainiens à être patriotes
Les livres de classe ukrainiens se remplissent peu à peu de personnages expirmant leur propre vision de l'histoire où la Russie agit obligatoirement comme un agresseur.
Préoccupées par leur image aux yeux de la jeune génération, les autorités ukrainiennes ont décidé d'élaborer de nouvelles éditions de manuels de classe, et d'inculquer ainsi une autre vision du monde aux enfants.
Pour y parvenir, les ingénieux Ukrainiens ont introduit de nouveaux chapitres et de nouveaux personnages dans les manuels de classe. Ainsi, un livre pratique intitulé "La révolution de la dignité et l'agression russe envers l'Ukraine" raconte en détail pourquoi et comment il faut se méfier de ce pays voisin.
Ensuite, "L'abécédaire insurrectionnel", publié l'année passée, apprend pour sa part aux enfants d'âge préscolaire à suivre l'exemple des partisans de Stepan Bandera. "Adolfik" et "Alarmik" sont des personnages chargés de montrer aux jeunes lecteurs l'exemple, en aspirant à l'indépendance dans le style de Bandera.
On conseille instamment aux instituteurs d'utiliser manuels, livres pratiques et brochures méticuleusement élaborées, et on a déjà inscrit des questions d'histoire contemporaine sur les listes de questions d'examen. Ici, les écoliers pourront obtenir une bonne note seulement à la seule condition qu'ils interprètent les événements du récent passé sous l'angle "correct", traité uniquement dans les manuels les plus récemment modifiés.
N'ont pas besoin de ça, il leur suffit juste de regarder les news pour savoir qui agresse qui.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: La propagande
Russian media “report” on Odesa’s secession from Ukraine
Rien que le titre dit tout.
Rien que le titre dit tout.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: La propagande
Comment Poutine a réussi une propagande imparable
“Plus que dans tout autre pays au monde, la presse russe reflète un large éventail d’opinions.“. C’est ce qu’explique Dmitri Kisselev, vice-président de la chaîne Russia Today, diffusée en anglais, allemand, espagnol et arabe.
Considéré comme le propagandiste en chef du Kremlin, Dimitri Kisselev présente tous les dimanches soir un journal d’actualité politique long de 2h30 aux propos plus que patriotiques où sont louées l’identité russe, les traditions nationales et les valeurs familiales. Il s’agit par exemple de “transformer les Etats-Unis en cendres radioactives“, le sud de l’Ukraine y est désigné comme “la nouvelle Russie“, et le gouvernement de Kiev est nommé “la junte“.
L’Etat ou les groupes industriels qui en dépendent sont propriétaires de presque toutes les chaînes de télévision, et les organes de radio et de presse sont logés à la même enseigne. Mais les visions et interprétations manichéennes qui découlent de cette organisation ne semblent pas poser problème. Selon Michail Leontiev, éditorialiste du Pirvi Kanal (chaîne principale de télévision russe) “l’enjeu n’est pas de révéler la vérité, il s’agit de battre son adversaire politique“, adversaire explicitement désigné : Les pays occidentaux, au premier rang desquels, les Etats-Unis.
La stratégie de Poutine est imparable : un canal d’opposition a été conservé dans chaque secteur médiatique. Un titre de presse, la Novaya Gazeta, une antenne de radio, l’Echo Moskwy dont le rédacteur en chef Sergeï Buntman affirme: “On peut nous évincer à tout moment” et une chaine de télévision Doshd, supprimée des quatre grandes chaînes câblées ce qui lui a coûté 80 % de son audience. Ces miettes de dissidence donnent ainsi l’illusion du pluralisme et laissent tout loisir aux grands groupes de faire passer les bons messages. Le culte de la personnalité de Vladimir Poutine en est un récurrent, les images d’un homme fort, proche de la nature et tant sportif qu’artiste lui prodiguent une popularité sans faille.
Alice Rossignol
“Plus que dans tout autre pays au monde, la presse russe reflète un large éventail d’opinions.“. C’est ce qu’explique Dmitri Kisselev, vice-président de la chaîne Russia Today, diffusée en anglais, allemand, espagnol et arabe.
Considéré comme le propagandiste en chef du Kremlin, Dimitri Kisselev présente tous les dimanches soir un journal d’actualité politique long de 2h30 aux propos plus que patriotiques où sont louées l’identité russe, les traditions nationales et les valeurs familiales. Il s’agit par exemple de “transformer les Etats-Unis en cendres radioactives“, le sud de l’Ukraine y est désigné comme “la nouvelle Russie“, et le gouvernement de Kiev est nommé “la junte“.
L’Etat ou les groupes industriels qui en dépendent sont propriétaires de presque toutes les chaînes de télévision, et les organes de radio et de presse sont logés à la même enseigne. Mais les visions et interprétations manichéennes qui découlent de cette organisation ne semblent pas poser problème. Selon Michail Leontiev, éditorialiste du Pirvi Kanal (chaîne principale de télévision russe) “l’enjeu n’est pas de révéler la vérité, il s’agit de battre son adversaire politique“, adversaire explicitement désigné : Les pays occidentaux, au premier rang desquels, les Etats-Unis.
La stratégie de Poutine est imparable : un canal d’opposition a été conservé dans chaque secteur médiatique. Un titre de presse, la Novaya Gazeta, une antenne de radio, l’Echo Moskwy dont le rédacteur en chef Sergeï Buntman affirme: “On peut nous évincer à tout moment” et une chaine de télévision Doshd, supprimée des quatre grandes chaînes câblées ce qui lui a coûté 80 % de son audience. Ces miettes de dissidence donnent ainsi l’illusion du pluralisme et laissent tout loisir aux grands groupes de faire passer les bons messages. Le culte de la personnalité de Vladimir Poutine en est un récurrent, les images d’un homme fort, proche de la nature et tant sportif qu’artiste lui prodiguent une popularité sans faille.
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Alors que 90% des Russes regardent la télévision nationale, le centre de sondage indépendant Levada estime que 80 % de la population approuve la politique de Poutine.Alice Rossignol
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: La propagande
Les trolls russes terrorisent l'Ouest avec les vieilles méthodes du KGB
http://euromaidanpress.com/2015/10/29/russian-trolls-terrorize-the-west-with-old-kgb-methods/
http://euromaidanpress.com/2015/10/29/russian-trolls-terrorize-the-west-with-old-kgb-methods/
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: La propagande
... Et tellement vrai !!! Celui du milieu quand on le voit sourire on peut être sur que c'est un sosie
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: La propagande
Même gigi y va de son laïus:
25 vérités de Valéry Giscard d’Estaing sur la crise russo-ukrainienne
Dans une récente interview, l’ancien président français a fait part de son analyse au sujet du conflit entre la Russie et l’Ukraine[1].
Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de La Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.
25 vérités de Valéry Giscard d’Estaing sur la crise russo-ukrainienne
Dans une récente interview, l’ancien président français a fait part de son analyse au sujet du conflit entre la Russie et l’Ukraine[1].
- L’annexion de la Crimée par la Russie constitue un acte de justice historique. Elle est « conforme à l’Histoire ».
- La Crimée « a toujours été peuplée que par des Russes » depuis sa conquête au XVIIIe siècle, qui s’est faite au détriment « d’un souverain local qui dépendait du pouvoir turc ».
- Pendant la Guerre froide, Nikita Khrouchtchev a voulu « accroitre le poids de l’URSS au sein des Nations unies ». Il a donc créé l’Ukraine et la Biélorussie afin d’avoir « deux voix de plus » dans le concert des nations et a rattaché la Crimée à la nouvelle Ukraine.
- « A l’époque, déjà, je pensais que cette dépendance artificielle ne durerait pas ». L’annexion était donc prévisible.
- « Le retour de la Crimée à la Russie a été largement approuvé par la population ».
- « La méthode de Vladimir Poutine aurait pu être différente. Mais, aujourd’hui, la question de la Crimée doit être laissée de côté ».
- « La Crimée […] a vocation à rester russe ».
- L’Ukraine a longtemps été russe et Kiev fut la capitale de la Russie. « Lorsque, ministre des Finances, je suis allé en Union soviétique à la demande du général de Gaulle, j'ai été reçu par Khrouchtchev à Kiev ».
- « Quel rôle la CIA a-t-elle joué dans la révolution du Maïdan ? »
- « Quel est le sens de la politique systématiquement anti-russe menée par Barack Obama ? »
- « La transition ukrainienne a un aspect peu démocratique. Ce sont des clans dirigés par des oligarques qui mènent le jeu ».
- Les Etats-Unis « ont probablement soutenu et encouragé le mouvement insurrectionnel ».
- La politique de sanctions contre la Russie viole le droit international.
- « Qui peut s'arroger le droit, en effet, de dresser une liste de citoyens à qui l'on applique des sanctions personnelles sans même les interroger, sans qu'ils aient la possibilité de se défendre et même d'avoir des avocats ? »
- Les sanctions contre la Russie portent atteinte aux intérêts de l’Europe et de l’Occident.
- « Il serait irresponsable de souhaiter que l’économie russe s’effondre ».
- « Pour l'Europe, les Russes sont des partenaires et des voisins ».
- « L’Ukraine telle qu'elle est n'est pas en état de fonctionner démocratiquement ».
- La solution à la crise ukrainienne doit passer par la création d’une confédération multiethnique « sur le modèle suisse des cantons, avec une partie russophone, une partie polonaise et une partie centrale. Un système à la fois fédéral et confédéral, sponsorisé par les Européens et soutenu par les Nations unies ».
- Il est impossible que l’Ukraine entre dans le système européen.
- « Les aspirations européennes de Kiev étaient un songe ».
- « En tant qu’ancienne partie de la Russie, l’Ukraine ne peut pas être dans l’Union européenne ».
- La place de l’Ukraine« est entre deux espaces, la Russie et l'Union européenne, avec lesquels elle doit entretenir des rapports normaux ».
- Il est hors de question que l’Ukraine adhère à l’OTAN et la France a raison de s’y opposer.
- L’Ukraine risque la faillite financière et sollicitera l’aide du FMI car l’Europe ne pourra pas lui apporter son concours.
Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de La Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: La propagande
Le cher "vieux débris" est décidément bien touché par Alzheimer
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: La propagande
Complément à mon commentaire précédent :
Finalement Giscard est toujours resté fidèle à lui-même. Il a toujours été un pro-soviétique fervent, extrait :
"S’il est un mythe naissant qu’il faut détruire, c’est bien celui d’une Europe occidentale volant au secours de Solidarnosc dès sa naissance dans les chantiers navals de Gdansk, et même après. En France par exemple, le mouvement ne trouve de sympathie que dans une frange de la gauche antisoviétique mais est décrié quotidiennement dans l’Humanité et superbement ignoré par un Valéry Giscard d’Estaing qui privilégie ses relations «amicales» et cynégétiques avec le maître communiste de la Pologne, Edward Gierek. Pour Giscard, qui se prête de bonne grâce aux manœuvres d’intoxication déployées par Moscou pour faire «avaler» aux Européens l’invasion de l’Afghanistan, la stabilité du continent implique que la Pologne reste communiste, et que l’URSS en reste suzeraine."
D'ailleurs le Kremlin a joué en 1981 la carte de la ré élection de son "valet" si complaisant, face à un Mitterrand jugé plus "imprévisible"...
Donc, finalement le Giscard n'a pas changé au fil des ans et la Russie, communiste ou pas, a toujours raison contre les autres peuples !
Il en a pas marre de ramer constamment à contre-courant de l'histoire ???
Article complet :
https://jcdurbant.wordpress.com/2005/09/04/solidarnosc25e-bien-entendu-nous-nallons-rien-faire-poland-iraq-looking-back-at-frances-long-history-of-betrayals/
Finalement Giscard est toujours resté fidèle à lui-même. Il a toujours été un pro-soviétique fervent, extrait :
"S’il est un mythe naissant qu’il faut détruire, c’est bien celui d’une Europe occidentale volant au secours de Solidarnosc dès sa naissance dans les chantiers navals de Gdansk, et même après. En France par exemple, le mouvement ne trouve de sympathie que dans une frange de la gauche antisoviétique mais est décrié quotidiennement dans l’Humanité et superbement ignoré par un Valéry Giscard d’Estaing qui privilégie ses relations «amicales» et cynégétiques avec le maître communiste de la Pologne, Edward Gierek. Pour Giscard, qui se prête de bonne grâce aux manœuvres d’intoxication déployées par Moscou pour faire «avaler» aux Européens l’invasion de l’Afghanistan, la stabilité du continent implique que la Pologne reste communiste, et que l’URSS en reste suzeraine."
D'ailleurs le Kremlin a joué en 1981 la carte de la ré élection de son "valet" si complaisant, face à un Mitterrand jugé plus "imprévisible"...
Donc, finalement le Giscard n'a pas changé au fil des ans et la Russie, communiste ou pas, a toujours raison contre les autres peuples !
Il en a pas marre de ramer constamment à contre-courant de l'histoire ???
Article complet :
https://jcdurbant.wordpress.com/2005/09/04/solidarnosc25e-bien-entendu-nous-nallons-rien-faire-poland-iraq-looking-back-at-frances-long-history-of-betrayals/
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