Tchernobyl
+8
pyxous
Александр
Krispoluk
Janchik
benoit77
Matt
Thuramir
Caduce62
12 participants
Page 2 sur 3
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Re: Tchernobyl
photo reportage :
http://news.liga.net/photo/society/10388238-chernobylskaya_zona_spustya_30_let_posle_avarii_na_chaes_galereya.htm
http://news.liga.net/photo/society/10388238-chernobylskaya_zona_spustya_30_let_posle_avarii_na_chaes_galereya.htm
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Tchernobyl
Evran : Les dessins des enfants de Tchernobyl exposés au château de Beaumanoir
80 dessins où la catastrophe nucléaire de 1986 est totalement absente.
Les enfants de Tchernobyl, hospitalisés, alors que la catastrophe s’est produite il y a 30 ans, dessinent et peignent de magnifiques tableaux, colorés et joyeux où jamais ne transpire une quelconque relation avec le drame dont ont été victimes leurs parents et qu’ils subissent dans leur chair, les effets.
De 2 à 17 ans
Fabrice Constantin, propriétaire du château de Beaumanoir à Evran, connaît bien l’Ukraine, pour y avoir séjourné dans le cadre de ses activités de consultant financier international. Il y a noué de solides amitiés.
Du 24 mai au 17 juin, au rez-de-chaussée du Château de Beaumanoir, avec Alyona Rubanets, DRH à Kiev, il expose 80 dessins d’enfants de 2 à 17 ans, hospitalisés ukrainiens, qui affichent une inventivité créatrice, utilisant une palette picturale prodigieuse, qui fait espérer ? malgré tout ? un peu en l’humanité : comment tant de malheur peut-il laisser encore tant de place au merveilleux de l’expression artistique ?
Lucien BOUTET (CLP)
« Ma vie, ma joie » exposition de 80 dessins. Château de Beaumanoir. Vernissage ouvert à tous, mardi 24 mai, de 17 h à 20 heures. L’exposition sera visible du 24 mai au 17 juin, uniquement sur rendez-vous au 06.83.36.16.55. Il est préférable de réserver quelques jours à l’avance.
80 dessins où la catastrophe nucléaire de 1986 est totalement absente.
Les enfants de Tchernobyl, hospitalisés, alors que la catastrophe s’est produite il y a 30 ans, dessinent et peignent de magnifiques tableaux, colorés et joyeux où jamais ne transpire une quelconque relation avec le drame dont ont été victimes leurs parents et qu’ils subissent dans leur chair, les effets.
De 2 à 17 ans
Fabrice Constantin, propriétaire du château de Beaumanoir à Evran, connaît bien l’Ukraine, pour y avoir séjourné dans le cadre de ses activités de consultant financier international. Il y a noué de solides amitiés.
Du 24 mai au 17 juin, au rez-de-chaussée du Château de Beaumanoir, avec Alyona Rubanets, DRH à Kiev, il expose 80 dessins d’enfants de 2 à 17 ans, hospitalisés ukrainiens, qui affichent une inventivité créatrice, utilisant une palette picturale prodigieuse, qui fait espérer ? malgré tout ? un peu en l’humanité : comment tant de malheur peut-il laisser encore tant de place au merveilleux de l’expression artistique ?
Lucien BOUTET (CLP)
« Ma vie, ma joie » exposition de 80 dessins. Château de Beaumanoir. Vernissage ouvert à tous, mardi 24 mai, de 17 h à 20 heures. L’exposition sera visible du 24 mai au 17 juin, uniquement sur rendez-vous au 06.83.36.16.55. Il est préférable de réserver quelques jours à l’avance.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Tchernobyl
Sarcophage de Tchernobil: ça avance !
http://news.liga.net/video/society/13637455-na_avariynyy_energoblok_chaes_nadvigayut_zashchitnuyu_arku_video.htm
http://news.liga.net/video/society/13637455-na_avariynyy_energoblok_chaes_nadvigayut_zashchitnuyu_arku_video.htm
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Tchernobyl
Plus que ça même:
Un nouveau dôme au-dessus de Tchernobyl 30 ans après l'accident nucléaire
Cette infrastructure hermétique commence à être installée au-dessus d'un réacteur de Tchernobyl, le 15 novembre 2016. (Crédit photo BERD/Novarka)
Une étape majeure a été franchie le 15 novembre, dans la sécurisation de la centrale nucléaire à Tchernobyl en Ukraine. L’enceinte de confinement, une gigantesque structure en acier qui doit recouvrir entièrement les déchets radioactifs produits par la catastrophe, commence à être poussée vers sa position finale. Elle doit recouvrir le réacteur numéro n°4, détruit par une explosion en 1986 mais qui présente encore un risque radioactif. La nouvelle enceinte, en forme de dôme, doit couvrir le premier sarcophage de béton, construit à la va-vite sur le réacteur après la catastrophe.
Une infrastructure gigantesque
Ce dôme est la plus grande structure terrestre mobile jamais construite. Son poids total est de 36 000 tonnes. Il mesure 162 mètres de long et 108 mètres de haut. La nouvelle enceinte de confinement a été construite dans une zone dégagée située près du réacteur numéro 4 et sera poussée sur 327 mètres pour le confiner.
Crédit vidéo BERD/Novarka
Grâce à son étanchéité, la structure en acier permettra de démanteler le sarcophage en béton vieillissant et d’assurer la gestion des déchets radioactifs. Elle doit durer au moins 100 ans et devrait permettre d’effectuer en toute sécurité des opérations de décontamination à l’intérieur du réacteur accidenté.
D’importantes fissures sont apparues sur le sarcophage en béton. Le risque d’effondrement s’est aggravé ces dernières années en raison d’infiltration d’eau et de neige.
40 heures d'opération
"Le déplacement de l’arche sur le réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl marque la fin du combat mené depuis 30 ans contre les conséquences de l’accident" a commenté le ministre ukrainien de l'Écologie. "Il s’agit d’une étape historique dans l’amélioration de la sûreté environnementale à travers le monde et dans la zone d’exclusion de Tchernobyl", a-t-il estimé.
L'arche va être déplacée grâce à un système de vérins hydrauliques. (Bouygues Constructions)
Les opérations de poussage devraient durer 40 heures, réparties sur 5 jours. La construction et l'installation de ce dôme sont assurées par Bouygues et Vinci, deux groupes français.
Un nouveau dôme au-dessus de Tchernobyl 30 ans après l'accident nucléaire
Cette infrastructure hermétique commence à être installée au-dessus d'un réacteur de Tchernobyl, le 15 novembre 2016. (Crédit photo BERD/Novarka)
Une étape majeure a été franchie le 15 novembre, dans la sécurisation de la centrale nucléaire à Tchernobyl en Ukraine. L’enceinte de confinement, une gigantesque structure en acier qui doit recouvrir entièrement les déchets radioactifs produits par la catastrophe, commence à être poussée vers sa position finale. Elle doit recouvrir le réacteur numéro n°4, détruit par une explosion en 1986 mais qui présente encore un risque radioactif. La nouvelle enceinte, en forme de dôme, doit couvrir le premier sarcophage de béton, construit à la va-vite sur le réacteur après la catastrophe.
Une infrastructure gigantesque
Ce dôme est la plus grande structure terrestre mobile jamais construite. Son poids total est de 36 000 tonnes. Il mesure 162 mètres de long et 108 mètres de haut. La nouvelle enceinte de confinement a été construite dans une zone dégagée située près du réacteur numéro 4 et sera poussée sur 327 mètres pour le confiner.
Crédit vidéo BERD/Novarka
Grâce à son étanchéité, la structure en acier permettra de démanteler le sarcophage en béton vieillissant et d’assurer la gestion des déchets radioactifs. Elle doit durer au moins 100 ans et devrait permettre d’effectuer en toute sécurité des opérations de décontamination à l’intérieur du réacteur accidenté.
D’importantes fissures sont apparues sur le sarcophage en béton. Le risque d’effondrement s’est aggravé ces dernières années en raison d’infiltration d’eau et de neige.
40 heures d'opération
"Le déplacement de l’arche sur le réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl marque la fin du combat mené depuis 30 ans contre les conséquences de l’accident" a commenté le ministre ukrainien de l'Écologie. "Il s’agit d’une étape historique dans l’amélioration de la sûreté environnementale à travers le monde et dans la zone d’exclusion de Tchernobyl", a-t-il estimé.
L'arche va être déplacée grâce à un système de vérins hydrauliques. (Bouygues Constructions)
Les opérations de poussage devraient durer 40 heures, réparties sur 5 jours. La construction et l'installation de ce dôme sont assurées par Bouygues et Vinci, deux groupes français.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Tchernobyl
Je viens de lire un article la dessus mais sans le vidéo time lapse c'est pas aussi bien merci.
J'avais entendu dire il y a un moment que pour installer la seconde arche, ils allaient devoir découper la cheminée du réacteur numéro 4, quelqu'un sait ce qu'il en est ?
Photo Igor Kostine "le peuple soviétique est plus fort que l'atome."
Comme sur le Reichstag en 1945, à Tchernobyl en 1986 l'union soviétique vient de livrer sa dernière bataille.
Cheminée qui par ailleurs n'a jamais été décontaminé, les soldats qui y sont monter on du faire au plus vite pour limiter leur exposition.
Au sujet de Tchernobyl, j'ai vu sur le net que la traduction de l'ukrainien au français signifiait "absinthe" et que ça mention dans l'apocalypse en aurait fait une catastrophe biblique dans les croyances locales ? Quelqu'un pourrait il confirmer ou infirmer cette traduction s'il vous plait ?
J'avais entendu dire il y a un moment que pour installer la seconde arche, ils allaient devoir découper la cheminée du réacteur numéro 4, quelqu'un sait ce qu'il en est ?
Photo Igor Kostine "le peuple soviétique est plus fort que l'atome."
Comme sur le Reichstag en 1945, à Tchernobyl en 1986 l'union soviétique vient de livrer sa dernière bataille.
Cheminée qui par ailleurs n'a jamais été décontaminé, les soldats qui y sont monter on du faire au plus vite pour limiter leur exposition.
Au sujet de Tchernobyl, j'ai vu sur le net que la traduction de l'ukrainien au français signifiait "absinthe" et que ça mention dans l'apocalypse en aurait fait une catastrophe biblique dans les croyances locales ? Quelqu'un pourrait il confirmer ou infirmer cette traduction s'il vous plait ?
Invité- Invité
Re: Tchernobyl
Il faudrait chercher . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Tchernobyl
Inauguration du sarcophage :
http://www.lefigaro.fr/societes/2016/11/29/20005-20161129ARTFIG00136-le-dome-de-confinement-de-la-centrale-de-tchernobyl-a-ete-inaugure.php
http://www.lefigaro.fr/societes/2016/11/29/20005-20161129ARTFIG00136-le-dome-de-confinement-de-la-centrale-de-tchernobyl-a-ete-inaugure.php
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Tchernobyl
Aucun journaliste n'a à priori fait le déplacement on nous ressort la vidéo en slow motion déjà vu, drôle de façon de faire de l'info... j'ai trouvé ça sur la chaîne la banque européenne pour la reconstruction et le développement:
Et donc en avant première je peux vous confirmer que la centrale gardera bien sa cheminée
Un jour à marquer d'une pierre blanche, un peu plus de 30 ans après son aîné ce sarcophage va contenir l'atome pour 100 ans de plus.
Et donc en avant première je peux vous confirmer que la centrale gardera bien sa cheminée
Un jour à marquer d'une pierre blanche, un peu plus de 30 ans après son aîné ce sarcophage va contenir l'atome pour 100 ans de plus.
Invité- Invité
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Tchernobyl
Томас a écrit:Et donc en avant première je peux vous confirmer que la centrale gardera bien sa cheminée
Histoire que les ukrainiens continuent à nous enfumer sur l'état de leurs efforts pour respecter les normes européennes ?
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Tchernobyl
https://www.rferl.org/a/chernobyl-becomes-new-solar-energy-farm/28976446.html
Chernobyl's Sunny Future
January 16, 2018 12:05 GMT
Work is nearly complete on a solar power plant that may herald the transformation of land poisoned by the Chernobyl nuclear disaster.
Chernobyl's Sunny Future
January 16, 2018 12:05 GMT
Work is nearly complete on a solar power plant that may herald the transformation of land poisoned by the Chernobyl nuclear disaster.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Tchernobyl
sur rmc découverte ce jeudi soir 26/04 vers 20h50
http://www.programme-tv.net/programme/culture-infos/r413261-hors-de-controle/7558964-tchernobyl/
http://www.programme-tv.net/programme/culture-infos/r413261-hors-de-controle/7558964-tchernobyl/
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Tchernobyl
Rare animal and bird species return to Chornobyl after 30 years of abandonment
http://euromaidanpress.com/2017/06/17/rare-animal-species-return-to-chornobyl-after-humans-left-the-area/
http://euromaidanpress.com/2017/06/17/rare-animal-species-return-to-chornobyl-after-humans-left-the-area/
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Tchernobyl
Le rêve américain des chiens de Tchernobyl
https://www.courrierinternational.com/depeche/le-reve-americain-des-chiens-de-tchernobyl.afp.com.20180625.doc.15z5ib.xml?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1529907903
Des bénévoles de la fondation américaine Clean Cultures Fund (CFF) s'occupent de chiens errants dans un hôpital près de la centrale nucléaire de Tchernobyl, le 8 juin 2018 en Ukraine - AFP
Des aboiements et glapissements rompent le calme qui règne autour de Tchernobyl: dans la zone irradiée par le pire accident nucléaire de l'Histoire, des chiens errants se préparent à une nouvelle vie aux Etats-Unis.
Il y a trente ans, le long immeuble d'où viennent ces sons servait de "centre de désinfection" pour les employés de la centrale, qui s'y changeaient après leur travail et s'y soumettaient à un traitement sanitaire.
Aujourd'hui, c'est devenu un hôpital pour les chiens errants dont regorge la zone d'exclusion entourant la centrale accidentée dans un rayon de 30 kilomètres, quasi inhabitée depuis le drame survenu en 1986.
Un projet d'adoption de ces animaux a été lancé par la fondation américaine Clean Cultures Fund (CFF). Son cofondateur Lucas Hixson, venu pour la première fois à Tchernobyl en 2013 en tant que spécialiste de la radiation, a été surpris du nombre de chiens dans la zone et a fini par en adopter un l'an dernier.
Le nom de son chouchou est "Dva" (deux en ukrainien), référence au fait qu'il s'agit du deuxième chien de Tchernobyl à être adopté. Mais les volontaires du CFF espèrent que 200 autres connaîtront un destin similaire au cours des deux prochaines années.
Le réacteur numéro 4 de la centrale soviétique de Tchernobyl, située à une centaine de kilomètres au nord de Kiev, a explosé en avril 1986. Cet accident a contaminé, selon certaines estimations, jusqu'aux trois quarts de l'Europe, mais surtout l'Ukraine, la Russie et le Bélarus, alors républiques soviétiques.
Les autorités ont dû évacuer des centaines de milliers de personnes dans un rayon de 30 km autour de la centrale, un vaste territoire où il est toujours interdit d'habiter de façon permanente.
- Décontamination -
Mais cette interdiction est bravée par un millier de chiens, selon les estimations du CFF.
Ce sont les descendants d'animaux domestiques abandonnés par leurs propriétaires lorsqu'ils ont fui la région après la catastrophe de Tchernobyl.
Ils vivent aux côtés de plusieurs milliers d'ouvriers chargés de s'occuper de l'entretien de la centrale fermée depuis 2000 et de divers travaux dans la zone d'exclusion.
"Une des premières choses que l'on remarque lorsqu'on se rend à la centrale, ce sont justement les chiens", souligne M. Hixson. "Les chiens ne peuvent pas lire les panneaux de mise en garde contre les radiations. Ils vont où ils veulent".
L'un a même réussi cette année à grimper au sommet de la chape d'acier recouvrant les restes du réacteur accidenté, à une centaine de mètres de hauteur... et trois ouvriers ont alors escaladé cette structure pour sauver le malheureux.
La fondation CFF a recherché des familles américaines pour 200 chiens âgés d'un an au maximum. Elle a reçu quelque 300 réponses en très peu de temps. Les candidats à l'adoption d'un chien doivent remplir un formulaire en ligne puis passer une série d'entretiens et une inspection à domicile par des représentants du CFF aux Etats-Unis.
Quant aux chiens adultes, pour lesquels un déménagement serait beaucoup plus stressant, le CFF prévoit d'en stériliser et soigner 600 d'ici deux ans.
Aujourd'hui, quinze chiots sont internés à l'hôpital de Tchernobyl pour y passer des examens médicaux et pour que soit vérifié leur taux de radioactivité. S'il est trop élevé -ce qui n'est jamais arrivé pour un chiot-, une procédure de décontamination est prévue: les volontaires lavent l'animal, le traitent avec des désinfectants spéciaux, voire même lui rasent le poil.
"Quand le chien termine ce traitement, il est aussi propre que n'importe quel autre", assure M. Hixson.
- Radiations, hiver et loups -
Les chiots seront ensuite transférés dans un refuge à Slavoutitch, petite ville située à une cinquantaine de kilomètres de la centrale, pour y être soignés pendant quatre à six semaines avant de s'envoler pour les Etats-Unis.
"Celui-là est déjà presque un citoyen américain", plaisante Natalia Melnytchouk, dresseuse de chiens dans ce refuge, en désignant un petit chien blanc et noir qui n'attend que d'avoir ses papiers pour rejoindre Chicago.
Dans le refuge, les animaux reçoivent des massages et se font toiletter. "Ce sont probablement les chiens les plus gâtés d'Ukraine", sourit M. Hixson.
Les chiens errants que l'on croise partout à Tchernobyl -des postes de contrôle aux casernes de pompiers- semblent habitués à leur vie sauvage mais leur quotidien est plein de dangers, observe Nadia Apolonova, la représentante du CFF en Ukraine.
Selon elle, leur espérance de vie ne dépasse pas cinq ans.
Hormis les radiations, dont l'impact reste difficile à évaluer, les chiens souffrent des hivers durs, de maladies et... des loups qui errent dans la zone d'exclusion devenue une gigantesque réserve biologique.
Ces prédateurs sont responsables d'un tiers des décès de chiens de Tchernobyl au cours des cinq dernières années, souligne Mme Apolonova.
Malgré la radioactivité dans la zone, les chiens de Tchernobyl n'ont rien des créatures difformes que certains pourraient imaginer. Lucas Hixson sourit: "Ce sont les chiens les plus sains et les plus intelligents que j'aie jamais vus".
https://www.courrierinternational.com/depeche/le-reve-americain-des-chiens-de-tchernobyl.afp.com.20180625.doc.15z5ib.xml?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1529907903
Des bénévoles de la fondation américaine Clean Cultures Fund (CFF) s'occupent de chiens errants dans un hôpital près de la centrale nucléaire de Tchernobyl, le 8 juin 2018 en Ukraine - AFP
Des aboiements et glapissements rompent le calme qui règne autour de Tchernobyl: dans la zone irradiée par le pire accident nucléaire de l'Histoire, des chiens errants se préparent à une nouvelle vie aux Etats-Unis.
Il y a trente ans, le long immeuble d'où viennent ces sons servait de "centre de désinfection" pour les employés de la centrale, qui s'y changeaient après leur travail et s'y soumettaient à un traitement sanitaire.
Aujourd'hui, c'est devenu un hôpital pour les chiens errants dont regorge la zone d'exclusion entourant la centrale accidentée dans un rayon de 30 kilomètres, quasi inhabitée depuis le drame survenu en 1986.
Un projet d'adoption de ces animaux a été lancé par la fondation américaine Clean Cultures Fund (CFF). Son cofondateur Lucas Hixson, venu pour la première fois à Tchernobyl en 2013 en tant que spécialiste de la radiation, a été surpris du nombre de chiens dans la zone et a fini par en adopter un l'an dernier.
Le nom de son chouchou est "Dva" (deux en ukrainien), référence au fait qu'il s'agit du deuxième chien de Tchernobyl à être adopté. Mais les volontaires du CFF espèrent que 200 autres connaîtront un destin similaire au cours des deux prochaines années.
Le réacteur numéro 4 de la centrale soviétique de Tchernobyl, située à une centaine de kilomètres au nord de Kiev, a explosé en avril 1986. Cet accident a contaminé, selon certaines estimations, jusqu'aux trois quarts de l'Europe, mais surtout l'Ukraine, la Russie et le Bélarus, alors républiques soviétiques.
Les autorités ont dû évacuer des centaines de milliers de personnes dans un rayon de 30 km autour de la centrale, un vaste territoire où il est toujours interdit d'habiter de façon permanente.
- Décontamination -
Mais cette interdiction est bravée par un millier de chiens, selon les estimations du CFF.
Ce sont les descendants d'animaux domestiques abandonnés par leurs propriétaires lorsqu'ils ont fui la région après la catastrophe de Tchernobyl.
Ils vivent aux côtés de plusieurs milliers d'ouvriers chargés de s'occuper de l'entretien de la centrale fermée depuis 2000 et de divers travaux dans la zone d'exclusion.
"Une des premières choses que l'on remarque lorsqu'on se rend à la centrale, ce sont justement les chiens", souligne M. Hixson. "Les chiens ne peuvent pas lire les panneaux de mise en garde contre les radiations. Ils vont où ils veulent".
L'un a même réussi cette année à grimper au sommet de la chape d'acier recouvrant les restes du réacteur accidenté, à une centaine de mètres de hauteur... et trois ouvriers ont alors escaladé cette structure pour sauver le malheureux.
La fondation CFF a recherché des familles américaines pour 200 chiens âgés d'un an au maximum. Elle a reçu quelque 300 réponses en très peu de temps. Les candidats à l'adoption d'un chien doivent remplir un formulaire en ligne puis passer une série d'entretiens et une inspection à domicile par des représentants du CFF aux Etats-Unis.
Quant aux chiens adultes, pour lesquels un déménagement serait beaucoup plus stressant, le CFF prévoit d'en stériliser et soigner 600 d'ici deux ans.
Aujourd'hui, quinze chiots sont internés à l'hôpital de Tchernobyl pour y passer des examens médicaux et pour que soit vérifié leur taux de radioactivité. S'il est trop élevé -ce qui n'est jamais arrivé pour un chiot-, une procédure de décontamination est prévue: les volontaires lavent l'animal, le traitent avec des désinfectants spéciaux, voire même lui rasent le poil.
"Quand le chien termine ce traitement, il est aussi propre que n'importe quel autre", assure M. Hixson.
- Radiations, hiver et loups -
Les chiots seront ensuite transférés dans un refuge à Slavoutitch, petite ville située à une cinquantaine de kilomètres de la centrale, pour y être soignés pendant quatre à six semaines avant de s'envoler pour les Etats-Unis.
"Celui-là est déjà presque un citoyen américain", plaisante Natalia Melnytchouk, dresseuse de chiens dans ce refuge, en désignant un petit chien blanc et noir qui n'attend que d'avoir ses papiers pour rejoindre Chicago.
Dans le refuge, les animaux reçoivent des massages et se font toiletter. "Ce sont probablement les chiens les plus gâtés d'Ukraine", sourit M. Hixson.
Les chiens errants que l'on croise partout à Tchernobyl -des postes de contrôle aux casernes de pompiers- semblent habitués à leur vie sauvage mais leur quotidien est plein de dangers, observe Nadia Apolonova, la représentante du CFF en Ukraine.
Selon elle, leur espérance de vie ne dépasse pas cinq ans.
Hormis les radiations, dont l'impact reste difficile à évaluer, les chiens souffrent des hivers durs, de maladies et... des loups qui errent dans la zone d'exclusion devenue une gigantesque réserve biologique.
Ces prédateurs sont responsables d'un tiers des décès de chiens de Tchernobyl au cours des cinq dernières années, souligne Mme Apolonova.
Malgré la radioactivité dans la zone, les chiens de Tchernobyl n'ont rien des créatures difformes que certains pourraient imaginer. Lucas Hixson sourit: "Ce sont les chiens les plus sains et les plus intelligents que j'aie jamais vus".
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Tchernobyl
Belgique: le scandale du bois radioactif peut-il s’arrêter à la frontière?
Des bûches en provenance de Biélorussie, contaminées au césium 137, ont été vendues dans un grand magasin de bricolage de la région de Liège.
https://www.lefigaro.fr/conso/belgique-le-scandale-du-bois-radioactif-peut-il-s-arreter-a-la-frontiere-20191030?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR029IdzxB_3Ctbz8QwFJpH3QcmDrpC7NNm78kbnfxyunIIZaDwNXZyh_8U#Echobox=1572417339
Par Paul Carcenac
Le bois biélorusse vendu en Belgique présente des niveaux de radioactivité de 150 à 250 becquerels par kilo. 274692525/teine - stock.adobe.com
Trente-trois ans après l’accident nucléaire de la centrale de Tchernobyl, la polémique s’invite dans les poêles et cheminées belges. La semaine dernière, une enquête menée par la RTBF révélait que du bois de chauffage contaminé au césium 137, un isotope typique de l’activité nucléaire, était vendu dans un magasin Brico, une grande surface dans la région de Liège. La chaîne publique a révélé que les bûches incriminées avaient été importées de Biélorussie.
Les échantillons présentent une contamination localisée au niveau de l’écorce, pour des valeurs qui varient de 150 à 250 becquerels par kilo. Ce niveau de radiations n’est pas alarmant, selon la société belge Scannix à l’origine des analyses. Plus inquiétant: en se consumant, la radioactivité se concentre et les taux s’envolent (1415 bq/kg). Les cendres dépassent la limite belge utilisée pour catégoriser les déchets radioactifs (1000 bq/kg).
● Existe-t-il un danger sanitaire?
Pas vraiment, étant donné que le risque d’exposition ou d’indigestion de cendres est limité. Bruno Cessac, adjoint au chef de service à l’IRSN en charge de la gestion des déchets radioactifs confirme: «Il faudrait vraiment que des personnes respirent au-dessus ou en mangent des centaines de kilos». Il s’agit toutefois de ne pas utiliser ces cendres comme engrais pour le jardinage, de manière à ne pas faire entrer le césium 137 dans la chaîne alimentaire. «À l’échelle d’un potager, ce n’est pas une bonne pratique effectivement, par principe de précaution», explique-t-il.
En France, en 2012, l’Institut de Radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) avait produit un rapport étudiant l’impact sur les humains de la radioactivité du bois de chauffage biélorusse. Preuve que le problème n’est pas neuf. Le résultat confirme que les niveaux de radiations retrouvés aujourd’hui en Belgique ne présentent pas de dangerosité. «Pour une chaufferie de taille industrielle brûlant plusieurs tonnes de bois par an, il faudrait que les bûches atteignent 1300 bq/kilo, et donc des valeurs dix fois plus élevées dans les cendres, pour atteindre la limite réglementaire», détaille Bruno Cessac.
● Du bois contaminé au césium 137 est-il vendu en France?
En France, l’importation de bois des pays de l’Est existe, mais reste peu développée. Elle ne serait pas si compétitive.
Le marché du bois de chauffage et de granulés dans les grandes surfaces de bricolage est dominé par quelques grandes sociétés, sous la certification NF. «Seuls ces acteurs ont théoriquement la marge de manœuvre financière pour faire de l’importation», pointe Sacha Jung, délégué général de la fédération interprofessionnelle Forêt-Bois Alsace. Pour le reste, «il y a surtout de petites structures avec des approches locales d’approvisionnement».
Impossible d’échapper complètement au Césium-137. Il est détectable partout, même dans nos forêts françaises.
Nous avons contacté les principaux acteurs français du marché des bûches de chauffage, qui approvisionnent des grandes surfaces de bricolage. Euro énergies (Woodstock, Crépito...) assure que son bois est 100% français et qu’un laboratoire indépendant en contrôle la qualité. La Forestière du nord (Grill o’bois) commercialise aussi 95% de bois français. Elle concède importer une infime quantité de bois letton et assure en faire strictement contrôler la radioactivité. Pas de souci, donc.
Pourtant, même dans nos forêts de France, il est impossible d’échapper complètement au césium 137. Il est détectable partout. «On estime que le bruit de fond du bois français est d’environ 25 bq/kg», note Bruno Cessac. «C’est dû à l’accident de Tchernobyl et aux essais militaires des années 1950 et 1960», poursuit Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire à la Crirad, la commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité.
● Comment se protéger?
Il s’agit de rester prudent, dans les commerces, si l’on croise des lots dont l’origine ne serait pas identifiable ou douteuse. «Ce qui est important, c’est que les citoyens fassent pression sur les filières d’approvisionnement, plaide Bruno Chareyron. Il existe des cartes des retombées radioactives de Tchernobyl. Il faut être capable de tracer l’origine de tout le bois vendu». En termes de sûreté radiologique, «il est aussi indispensable que les pouvoirs publics mettent en place des normes qui tiennent compte de l’usage du bois: chauffage, construction, meubles pour enfants...» conclut l’ingénieur en physique nucléaire.
Des bûches en provenance de Biélorussie, contaminées au césium 137, ont été vendues dans un grand magasin de bricolage de la région de Liège.
https://www.lefigaro.fr/conso/belgique-le-scandale-du-bois-radioactif-peut-il-s-arreter-a-la-frontiere-20191030?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR029IdzxB_3Ctbz8QwFJpH3QcmDrpC7NNm78kbnfxyunIIZaDwNXZyh_8U#Echobox=1572417339
Par Paul Carcenac
Le bois biélorusse vendu en Belgique présente des niveaux de radioactivité de 150 à 250 becquerels par kilo. 274692525/teine - stock.adobe.com
Trente-trois ans après l’accident nucléaire de la centrale de Tchernobyl, la polémique s’invite dans les poêles et cheminées belges. La semaine dernière, une enquête menée par la RTBF révélait que du bois de chauffage contaminé au césium 137, un isotope typique de l’activité nucléaire, était vendu dans un magasin Brico, une grande surface dans la région de Liège. La chaîne publique a révélé que les bûches incriminées avaient été importées de Biélorussie.
Les échantillons présentent une contamination localisée au niveau de l’écorce, pour des valeurs qui varient de 150 à 250 becquerels par kilo. Ce niveau de radiations n’est pas alarmant, selon la société belge Scannix à l’origine des analyses. Plus inquiétant: en se consumant, la radioactivité se concentre et les taux s’envolent (1415 bq/kg). Les cendres dépassent la limite belge utilisée pour catégoriser les déchets radioactifs (1000 bq/kg).
● Existe-t-il un danger sanitaire?
Pas vraiment, étant donné que le risque d’exposition ou d’indigestion de cendres est limité. Bruno Cessac, adjoint au chef de service à l’IRSN en charge de la gestion des déchets radioactifs confirme: «Il faudrait vraiment que des personnes respirent au-dessus ou en mangent des centaines de kilos». Il s’agit toutefois de ne pas utiliser ces cendres comme engrais pour le jardinage, de manière à ne pas faire entrer le césium 137 dans la chaîne alimentaire. «À l’échelle d’un potager, ce n’est pas une bonne pratique effectivement, par principe de précaution», explique-t-il.
En France, en 2012, l’Institut de Radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) avait produit un rapport étudiant l’impact sur les humains de la radioactivité du bois de chauffage biélorusse. Preuve que le problème n’est pas neuf. Le résultat confirme que les niveaux de radiations retrouvés aujourd’hui en Belgique ne présentent pas de dangerosité. «Pour une chaufferie de taille industrielle brûlant plusieurs tonnes de bois par an, il faudrait que les bûches atteignent 1300 bq/kilo, et donc des valeurs dix fois plus élevées dans les cendres, pour atteindre la limite réglementaire», détaille Bruno Cessac.
● Du bois contaminé au césium 137 est-il vendu en France?
En France, l’importation de bois des pays de l’Est existe, mais reste peu développée. Elle ne serait pas si compétitive.
Le marché du bois de chauffage et de granulés dans les grandes surfaces de bricolage est dominé par quelques grandes sociétés, sous la certification NF. «Seuls ces acteurs ont théoriquement la marge de manœuvre financière pour faire de l’importation», pointe Sacha Jung, délégué général de la fédération interprofessionnelle Forêt-Bois Alsace. Pour le reste, «il y a surtout de petites structures avec des approches locales d’approvisionnement».
Impossible d’échapper complètement au Césium-137. Il est détectable partout, même dans nos forêts françaises.
Nous avons contacté les principaux acteurs français du marché des bûches de chauffage, qui approvisionnent des grandes surfaces de bricolage. Euro énergies (Woodstock, Crépito...) assure que son bois est 100% français et qu’un laboratoire indépendant en contrôle la qualité. La Forestière du nord (Grill o’bois) commercialise aussi 95% de bois français. Elle concède importer une infime quantité de bois letton et assure en faire strictement contrôler la radioactivité. Pas de souci, donc.
Pourtant, même dans nos forêts de France, il est impossible d’échapper complètement au césium 137. Il est détectable partout. «On estime que le bruit de fond du bois français est d’environ 25 bq/kg», note Bruno Cessac. «C’est dû à l’accident de Tchernobyl et aux essais militaires des années 1950 et 1960», poursuit Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire à la Crirad, la commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité.
● Comment se protéger?
Il s’agit de rester prudent, dans les commerces, si l’on croise des lots dont l’origine ne serait pas identifiable ou douteuse. «Ce qui est important, c’est que les citoyens fassent pression sur les filières d’approvisionnement, plaide Bruno Chareyron. Il existe des cartes des retombées radioactives de Tchernobyl. Il faut être capable de tracer l’origine de tout le bois vendu». En termes de sûreté radiologique, «il est aussi indispensable que les pouvoirs publics mettent en place des normes qui tiennent compte de l’usage du bois: chauffage, construction, meubles pour enfants...» conclut l’ingénieur en physique nucléaire.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Tchernobyl
Me demande si ce n'est pas de l'intox pour faire mousser la nouvelle première ministre qui est d'opinion complètement opposée à la RTBF.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Tchernobyl
Aujourd’hui, l’Ukraine rend hommage aux liquidateurs de la catastrophe de Tchornobyl
La journée a été instituée par le décret présidentiel du 10 novembre 2006, en souvenir de l'achèvement le 14 décembre 1986 de la construction du sarcophage au-dessus du quatrième réacteur détruite de la centrale nucléaire de Tchornobyl.
Dans la nuit du 26 avril 1986 et dans les mois qui suivirent, un million d’hommes, appelés « liquidateurs», ont été lancés contre le réacteur de Tchornobyl en feu pour éteindre l’incendie, pour recouvrir les ruines de la centrale explosée par un sarcophage, improvisé en conditions de radioactivité terrifiante, et pour effacer les conséquences de la catastrophe partout : à la centrale, dans les villages, sur les routes, dans les champs. Forcés à combattre les radionucléides à mains nues, des dizaines de milliers des liquidateurs sont morts et continuent de mourir.
En août 1986, la décontamination de la centrale et l'isolation du réacteur commençaient. C'est dans ce périmètre que les niveaux de radioactivité étaient les plus élevés. Les véhicules étaient recouverts de plaques de plomb pour protéger leur équipage. Les liquidateurs travaillaient dans une radioactivité si élevée qu'ils ne pouvaient rester sur place que quelques minutes voire secondes. De plus, des morceaux de graphite qui entouraient les barres de combustible du réacteur en avaient été expulsées lors de l'explosion et étaient éparpillés sur le toit de la centrale et dans ses environs. Ces gravats hautement radioactifs ne pouvaient être récupérés par des êtres humains sans sacrifier leur santé. Dans de telles conditions, des robots téléguidés ont été choisis pour procéder au nettoyage, mais la radioactivité était si élevée qu'ils tombaient en panne après quelques missions. La dernière solution était donc d'envoyer des hommes pour effectuer ce travail. Ces liquidateurs, par la suite appelés « bio-robots » ou « « robots verts » (à cause de la couleur de leur uniforme) », se relayaient à peu près toutes les 30 secondes. Leur mission était de jeter les gravats radioactifs dans des bennes ou dans le réacteur détruit à l'aide de pelles ou, quand il n'y en avait plus, à la main
Pour éviter la propagation des radiations en décembre 1986, le réacteur détruit a été recouvert d'un « sarcophage » spécial.
En juillet 2019, une nouvelle arche de confinement destinée à recouvrir les débris radioactifs du réacteur accidenté de la centrale de Tchornobyl en Ukraine, théâtre d'un des plus graves accidents nucléaires de l'histoire, a officiellement été mise en service mercredi et placée sous le contrôle des autorités.
Construite par le consortium français Novarka, coentreprise des groupes français Bouygues et Vinci, la structure de 108 mètres de haut et d'un poids de 36 000 tonnes a été mise en place en 2016 avec plusieurs années de retard, puis achevée en décembre 2018.
Son coût, soit plus de 2,2 milliards de dollars, a été financé par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et par la communauté internationale.
La journée a été instituée par le décret présidentiel du 10 novembre 2006, en souvenir de l'achèvement le 14 décembre 1986 de la construction du sarcophage au-dessus du quatrième réacteur détruite de la centrale nucléaire de Tchornobyl.
Dans la nuit du 26 avril 1986 et dans les mois qui suivirent, un million d’hommes, appelés « liquidateurs», ont été lancés contre le réacteur de Tchornobyl en feu pour éteindre l’incendie, pour recouvrir les ruines de la centrale explosée par un sarcophage, improvisé en conditions de radioactivité terrifiante, et pour effacer les conséquences de la catastrophe partout : à la centrale, dans les villages, sur les routes, dans les champs. Forcés à combattre les radionucléides à mains nues, des dizaines de milliers des liquidateurs sont morts et continuent de mourir.
En août 1986, la décontamination de la centrale et l'isolation du réacteur commençaient. C'est dans ce périmètre que les niveaux de radioactivité étaient les plus élevés. Les véhicules étaient recouverts de plaques de plomb pour protéger leur équipage. Les liquidateurs travaillaient dans une radioactivité si élevée qu'ils ne pouvaient rester sur place que quelques minutes voire secondes. De plus, des morceaux de graphite qui entouraient les barres de combustible du réacteur en avaient été expulsées lors de l'explosion et étaient éparpillés sur le toit de la centrale et dans ses environs. Ces gravats hautement radioactifs ne pouvaient être récupérés par des êtres humains sans sacrifier leur santé. Dans de telles conditions, des robots téléguidés ont été choisis pour procéder au nettoyage, mais la radioactivité était si élevée qu'ils tombaient en panne après quelques missions. La dernière solution était donc d'envoyer des hommes pour effectuer ce travail. Ces liquidateurs, par la suite appelés « bio-robots » ou « « robots verts » (à cause de la couleur de leur uniforme) », se relayaient à peu près toutes les 30 secondes. Leur mission était de jeter les gravats radioactifs dans des bennes ou dans le réacteur détruit à l'aide de pelles ou, quand il n'y en avait plus, à la main
Pour éviter la propagation des radiations en décembre 1986, le réacteur détruit a été recouvert d'un « sarcophage » spécial.
En juillet 2019, une nouvelle arche de confinement destinée à recouvrir les débris radioactifs du réacteur accidenté de la centrale de Tchornobyl en Ukraine, théâtre d'un des plus graves accidents nucléaires de l'histoire, a officiellement été mise en service mercredi et placée sous le contrôle des autorités.
Construite par le consortium français Novarka, coentreprise des groupes français Bouygues et Vinci, la structure de 108 mètres de haut et d'un poids de 36 000 tonnes a été mise en place en 2016 avec plusieurs années de retard, puis achevée en décembre 2018.
Son coût, soit plus de 2,2 milliards de dollars, a été financé par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et par la communauté internationale.
Dernière édition par Caduce62 le Mar 15 Déc - 13:26, édité 1 fois
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Tchernobyl
Olexandre Tkatchenko, ministre de la Culture de l’Ukraine, propose d’inscrire Tchornobyl au patrimoine mondial de l’Unesco afin de « préserver les monuments » et de donner un statut officiel à ce lieu très attirant pour les touristes.
Cette information a été communiquée par Ukrinform.
«Cela peut aider à préserver les monuments là-bas. Cela contribuera à rendre possible la construction de routes et d'infrastructures. Enfin, et ce n'est pas le moins important, cela permettra d'optimiser et d'augmenter le flux touristique », a-t-il déclaré.
Avant le coup d'arrêt causé par la pandémie de Covid-19, Tchernobyl avait atteint en 2019 le nombre record de 124 000 touristes, contre 72 000 l'année précédente. En revanche, il est à noter que la zone d'exclusion de Tchernobyl n'a pas de statut officiel, donc, selon Olexandre Tkatchenko, Tchornobyl est « une aventure pour des gens, comme pour les stalkers qui se promènent dans des zones fermées. Les visiteurs devraient partir de Tchernobyl avec une conscience de la mémoire historique. »
Le ministre de la Culture ukrainien a annoncé que l'Ukraine préparait un dossier pour le soumettre à l'Unesco avant fin mars et un groupe d'experts de l'organisation devrait ensuite visiter les lieux cet été. La décision finale est attendue au plus tôt en 2023.
Cette information a été communiquée par Ukrinform.
«Cela peut aider à préserver les monuments là-bas. Cela contribuera à rendre possible la construction de routes et d'infrastructures. Enfin, et ce n'est pas le moins important, cela permettra d'optimiser et d'augmenter le flux touristique », a-t-il déclaré.
Avant le coup d'arrêt causé par la pandémie de Covid-19, Tchernobyl avait atteint en 2019 le nombre record de 124 000 touristes, contre 72 000 l'année précédente. En revanche, il est à noter que la zone d'exclusion de Tchernobyl n'a pas de statut officiel, donc, selon Olexandre Tkatchenko, Tchornobyl est « une aventure pour des gens, comme pour les stalkers qui se promènent dans des zones fermées. Les visiteurs devraient partir de Tchernobyl avec une conscience de la mémoire historique. »
Le ministre de la Culture ukrainien a annoncé que l'Ukraine préparait un dossier pour le soumettre à l'Unesco avant fin mars et un groupe d'experts de l'organisation devrait ensuite visiter les lieux cet été. La décision finale est attendue au plus tôt en 2023.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Tchernobyl
AFP, publié le lundi 26 avril 2021 à 16h38
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé lundi la communauté internationale à travailler ensemble pour assurer la sécurité nucléaire et éviter toute répétition de la catastrophe de Tchernobyl, le jour du 35e anniversaire de ce pire accident nucléaire de l'Histoire.
"L'explosion à la centrale de Tchernobyl et ses conséquences ont transformé le monde", a-t-il déclaré lors d'un déplacement dans la zone d'exclusion qui entoure le réacteur accidenté dans un rayon de trente kilomètres.
"Notre tâche est de transformer la zone d'exclusion en une zone de renaissance" et "de tout faire pour renforcer la sécurité" nucléaire afin d'"éviter que des catastrophes similaires ne se reproduisent dans le futur", a ajouté le chef de l'Etat.
Le 26 avril 1986, à 01h23, le réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl, située à une centaine de kilomètres au nord de Kiev, explosait au cours d'un test de sûreté.
Pendant dix jours, le combustible nucléaire brûla, rejetant dans l'atmosphère des éléments radioactifs qui contaminèrent, selon certaines estimations, jusqu'aux trois quarts de l'Europe mais surtout l'Ukraine, le Bélarus et la Russie, alors républiques soviétiques.
Les autorités soviétiques tentèrent de cacher cet accident, Mikhaïl Gorbatchev n'intervenant publiquement que le 14 mai.
Selon des documents d'archive publiés lundi par le Service ukrainien de sécurité (SBU), au moins trois pannes avaient eu lieu à la centrale de Tchernobyl en 1982 et 1984, mais les autorités soviétiques les avaient passées sous silence.
La centrale de Tchernobyl ainsi que celles de Léningrad et de Koursk (Russie), toutes ayant le même type de réacteurs, "sont les plus dangereuses en ce qui concerne leur exploitation, ce qui peut avoir des conséquences menaçantes", selon un document du KGB datant de 1983 et publié par le SBU.
Au total, 116.000 personnes ont dû être évacuées en 1986 de la zone autour de la centrale, toujours quasiment inhabitée aujourd'hui. Dans les années suivantes, 230.000 autres ont connu le même sort.
- Tourisme responsable -
En quatre ans, quelque 600.000 "liquidateurs" ont été dépêchés sur les lieux de l'accident avec une faible, voire aucune, protection pour éteindre l'incendie, construire une chape de béton isolant le réacteur accidenté et nettoyer les territoires alentour.
Aujourd'hui, le bilan humain de la catastrophe fait toujours débat. Le comité scientifique de l'ONU (Unscear) ne reconnaît officiellement qu'une trentaine de morts chez les opérateurs et pompiers tués par des radiations aiguës juste après l'explosion. L'ONG Greenpeace a évalué en 2006 à 100.000 le nombre de décès provoqués par la catastrophe.
La centrale de Tchernobyl a continué de produire de l'électricité jusqu'en décembre 2000, quand son dernier réacteur opérationnel a été arrêté sous la pression des Occidentaux.
Après des années de tergiversations, une gigantesque arche d'acier étanche a été installée fin 2016 au-dessus du réacteur accidenté et mise en service en 2019.
D'un coût de 2,1 milliards d'euros, financée par la communauté internationale, cette structure qui doit assurer la sécurité du site pour les cent ans à venir a recouvert le vieux "sarcophage" en béton, fissuré et instable, et permis de mieux isoler le magma hautement radioactif resté dans le réacteur.
Même si les autorités estiment que les humains ne pourront pas y vivre en sécurité avant 24.000 ans, le site attire de plus en plus de touristes en quête de frissons et Kiev souhaite le faire inscrire au patrimoine mondial de l'UNESCO pour "le préserver et permettre aux générations futures de tout voir de leurs propres yeux", a souligné lundi le ministre de la Culture Oleksandre Tkatchenko.
"Tchernobyl, ce n'est pas un lieu de divertissement, mais celui de la mémoire et du tourisme responsable", a-t-il fait valoir sur Telegram.
L'absence quasi-totale d'activités humaines dans la zone a permis à la flore et la faune de proliférer. On y recense lynx, pygargues à queue blanche, parfois même des ours ainsi que des centaines d'élans et des dizaines de loups.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé lundi la communauté internationale à travailler ensemble pour assurer la sécurité nucléaire et éviter toute répétition de la catastrophe de Tchernobyl, le jour du 35e anniversaire de ce pire accident nucléaire de l'Histoire.
"L'explosion à la centrale de Tchernobyl et ses conséquences ont transformé le monde", a-t-il déclaré lors d'un déplacement dans la zone d'exclusion qui entoure le réacteur accidenté dans un rayon de trente kilomètres.
"Notre tâche est de transformer la zone d'exclusion en une zone de renaissance" et "de tout faire pour renforcer la sécurité" nucléaire afin d'"éviter que des catastrophes similaires ne se reproduisent dans le futur", a ajouté le chef de l'Etat.
Le 26 avril 1986, à 01h23, le réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl, située à une centaine de kilomètres au nord de Kiev, explosait au cours d'un test de sûreté.
Pendant dix jours, le combustible nucléaire brûla, rejetant dans l'atmosphère des éléments radioactifs qui contaminèrent, selon certaines estimations, jusqu'aux trois quarts de l'Europe mais surtout l'Ukraine, le Bélarus et la Russie, alors républiques soviétiques.
Les autorités soviétiques tentèrent de cacher cet accident, Mikhaïl Gorbatchev n'intervenant publiquement que le 14 mai.
Selon des documents d'archive publiés lundi par le Service ukrainien de sécurité (SBU), au moins trois pannes avaient eu lieu à la centrale de Tchernobyl en 1982 et 1984, mais les autorités soviétiques les avaient passées sous silence.
La centrale de Tchernobyl ainsi que celles de Léningrad et de Koursk (Russie), toutes ayant le même type de réacteurs, "sont les plus dangereuses en ce qui concerne leur exploitation, ce qui peut avoir des conséquences menaçantes", selon un document du KGB datant de 1983 et publié par le SBU.
Au total, 116.000 personnes ont dû être évacuées en 1986 de la zone autour de la centrale, toujours quasiment inhabitée aujourd'hui. Dans les années suivantes, 230.000 autres ont connu le même sort.
- Tourisme responsable -
En quatre ans, quelque 600.000 "liquidateurs" ont été dépêchés sur les lieux de l'accident avec une faible, voire aucune, protection pour éteindre l'incendie, construire une chape de béton isolant le réacteur accidenté et nettoyer les territoires alentour.
Aujourd'hui, le bilan humain de la catastrophe fait toujours débat. Le comité scientifique de l'ONU (Unscear) ne reconnaît officiellement qu'une trentaine de morts chez les opérateurs et pompiers tués par des radiations aiguës juste après l'explosion. L'ONG Greenpeace a évalué en 2006 à 100.000 le nombre de décès provoqués par la catastrophe.
La centrale de Tchernobyl a continué de produire de l'électricité jusqu'en décembre 2000, quand son dernier réacteur opérationnel a été arrêté sous la pression des Occidentaux.
Après des années de tergiversations, une gigantesque arche d'acier étanche a été installée fin 2016 au-dessus du réacteur accidenté et mise en service en 2019.
D'un coût de 2,1 milliards d'euros, financée par la communauté internationale, cette structure qui doit assurer la sécurité du site pour les cent ans à venir a recouvert le vieux "sarcophage" en béton, fissuré et instable, et permis de mieux isoler le magma hautement radioactif resté dans le réacteur.
Même si les autorités estiment que les humains ne pourront pas y vivre en sécurité avant 24.000 ans, le site attire de plus en plus de touristes en quête de frissons et Kiev souhaite le faire inscrire au patrimoine mondial de l'UNESCO pour "le préserver et permettre aux générations futures de tout voir de leurs propres yeux", a souligné lundi le ministre de la Culture Oleksandre Tkatchenko.
"Tchernobyl, ce n'est pas un lieu de divertissement, mais celui de la mémoire et du tourisme responsable", a-t-il fait valoir sur Telegram.
L'absence quasi-totale d'activités humaines dans la zone a permis à la flore et la faune de proliférer. On y recense lynx, pygargues à queue blanche, parfois même des ours ainsi que des centaines d'élans et des dizaines de loups.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Gilles aime ce message
Re: Tchernobyl
Tchernobyl : Thomas Johnson raconte "la bataille menée par 500.000 liquidateurs"
publié le 27/05/2021 à 09:22
Ce jeudi 27 mai sera diffusée sur M6 à partir de 21h la mini-série Chernobyl, qui retrace la plus grande catastrophe nucléaire du siècle passé. Thomas Johnson, réalisateur du documentaire La Bataille de Tchernobyl, diffusé en deuxième partie de soirée, a répondu aux questions de RTL, 35 ans après l'explosion.
Ce documentaire, raconte Thomas Johnson, "c'est la bataille que 500.000 liquidateurs ont mené après la catastrophe. Ils ont tout fait pour contrôler 'l'ennemi invisible', cette radioactivité qui s'est étendue bien au-delà de Tchernobyl et aurait pu provoquer une catastrophe encore plus grande". Parmi ces personnes, on retrouve "des médecins, des citoyens, de militaires, des généraux, des constructeurs, des architectes...", énumère-t-il.
Ce documentaire, sorti en 2006, est notamment constitué de témoignages, dont une interview exclusive de Mikhaïl Gorbatchev, mais aussi de nombreuses images d'archives, pour illustrer la catastrophe nucléaire qui s'est produite le 26 avril 1986, à 1h23 du matin.
Un paysage où les Hommes ne peuvent plus vivre
"Il était temps [de réaliser ce documentaire, Ndlr] parce que beaucoup de personnes qui apparaissent dedans ont aujourd'hui disparu et ne sont plus là pour raconter leur histoire", estime le réalisateur au micro de RTL.
Quelles sont les raisons qui l'ont motivé à se pencher sur un projet aussi ambitieux ? "J'étais à Tchernobyl en 1989 - puis j'y suis retourné plusieurs fois - et ce que je voyais c'étaient les hôpitaux qui se remplissaient, des gens très malades." Et d'ajouter : "Puis, lorsque je revenais en Occident, les gens ne voulaient pas le croire. Il y avait une espèce d'Omerta, et cette colère-là je l'ai gardée pendant 20 ans". L'image la plus marquante qu'il ait gardé de son déplacement : "Un paysage désert, où les Hommes ne peuvent plus vivre".
Source : https://www.rtl.fr/actu/environnement/tchernobyl-thomas-johnson-raconte-la-bataille-menee-par-500-000-liquidateurs-7900036647
publié le 27/05/2021 à 09:22
Ce jeudi 27 mai sera diffusée sur M6 à partir de 21h la mini-série Chernobyl, qui retrace la plus grande catastrophe nucléaire du siècle passé. Thomas Johnson, réalisateur du documentaire La Bataille de Tchernobyl, diffusé en deuxième partie de soirée, a répondu aux questions de RTL, 35 ans après l'explosion.
Ce documentaire, raconte Thomas Johnson, "c'est la bataille que 500.000 liquidateurs ont mené après la catastrophe. Ils ont tout fait pour contrôler 'l'ennemi invisible', cette radioactivité qui s'est étendue bien au-delà de Tchernobyl et aurait pu provoquer une catastrophe encore plus grande". Parmi ces personnes, on retrouve "des médecins, des citoyens, de militaires, des généraux, des constructeurs, des architectes...", énumère-t-il.
Ce documentaire, sorti en 2006, est notamment constitué de témoignages, dont une interview exclusive de Mikhaïl Gorbatchev, mais aussi de nombreuses images d'archives, pour illustrer la catastrophe nucléaire qui s'est produite le 26 avril 1986, à 1h23 du matin.
Un paysage où les Hommes ne peuvent plus vivre
"Il était temps [de réaliser ce documentaire, Ndlr] parce que beaucoup de personnes qui apparaissent dedans ont aujourd'hui disparu et ne sont plus là pour raconter leur histoire", estime le réalisateur au micro de RTL.
Quelles sont les raisons qui l'ont motivé à se pencher sur un projet aussi ambitieux ? "J'étais à Tchernobyl en 1989 - puis j'y suis retourné plusieurs fois - et ce que je voyais c'étaient les hôpitaux qui se remplissaient, des gens très malades." Et d'ajouter : "Puis, lorsque je revenais en Occident, les gens ne voulaient pas le croire. Il y avait une espèce d'Omerta, et cette colère-là je l'ai gardée pendant 20 ans". L'image la plus marquante qu'il ait gardé de son déplacement : "Un paysage désert, où les Hommes ne peuvent plus vivre".
Source : https://www.rtl.fr/actu/environnement/tchernobyl-thomas-johnson-raconte-la-bataille-menee-par-500-000-liquidateurs-7900036647
Gilles- Messages : 2455
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: Tchernobyl
Des combats sont en cours près du dépôt des déchets nucléaires de la centrale de Tchernobyl où les forces russes ont pénétré depuis la Biélorussie, a annoncé le conseiller du ministère de l'Intérieur Anton Guerachtchenko.
"Les membres de la Garde nationale qui protègent le dépôt opposent une résistance obstinée", a-t-il écrit sur Telegram. Cette ville est sur la route de Kiev.
"Les membres de la Garde nationale qui protègent le dépôt opposent une résistance obstinée", a-t-il écrit sur Telegram. Cette ville est sur la route de Kiev.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Tchernobyl
Des augmentations de niveaux de contrôle de capacité de dose de rayonnement gamma ont été enregistrées à la plupart des points d'observation de la zone d'exclusion
Ces données reflètent le système automatisé de contrôle des rayonnements de la zone d'exclusion qui est disponible en ligne.
Cela a été rapporté par le service de presse de la Verkhovna Rada.
Ces données reflètent le système automatisé de contrôle des rayonnements de la zone d'exclusion qui est disponible en ligne.
Cela a été rapporté par le service de presse de la Verkhovna Rada.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Tchernobyl
Matt a écrit:Faire attention, cette fois le nuage ne s'arrêtera pas à la frontière.
Le covid n'a pas de frontière comme la radioactivité sauf un pays !
Svoboda- Messages : 1459
Date d'inscription : 01/01/2010
Matt et Gilles aiment ce message
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» Tchernobyl
» Les séquelles de Tchernobyl
» Ca ressemble à Tchernobyl
» Kiev et Tchernobyl
» vodka de Tchernobyl
» Les séquelles de Tchernobyl
» Ca ressemble à Tchernobyl
» Kiev et Tchernobyl
» vodka de Tchernobyl
Page 2 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum