Kiev et Tchernobyl

[Matt]

Kiev et Tchernobyl







Kiev avec petits-déjeuners, visite guidée de la ville, excursion à Tchernobyl, vols et transferts

Une balade à Tchernobyl - ça n’est pas forcément la première idée qui vient à l'esprit quand on pense aux vacances. Et pourtant. C’est dans un décor apocalyptique de verre brisé craquant sous les pas, de bâtiments désaffectés où la nature a repris ses droits, de parcs d’attractions fantômes et de villes entières restées dans l’état où elles furent abandonnées 32 ans plus tôt que vous emmène cette excursion peu ordinaire. Et c’est à Kiev, le secret le mieux gardé de l’Europe de l’Est, que vous séjournerez - entre cathédrales orthodoxes du 12ème siècle, statues géantes à la gloire de la Mère-Patrie et imposants bâtiments soviétiques - loin, très loin de votre vie quotidienne...

L'offre inclut :

• Art Hotel Bakkara (ou similaire) : 3 ou 4 nuits
  
  
• Petits-déjeuners
  
  
• Visite guidée de Kiev (jour 2)
  
  
• Excursion d'une journée à Tchernobyl (jour 3 ou jour 2 si le 3e jour tombe un samedi - auquel cas la visite de Kiev aura lieu le 3e jour)
  
  
• Séjours de 4 nuits : visite du musée ukrainien de l'architecture et de la vie quotidienne paysanne à Pirogovo (jour 4)
  
  
• Séjours de 4 nuits : visite de la laure des Grottes de Kiev (jour 4)
  
  
• Tous les transferts
  
  
• Vols A/R au départ de Amsterdam, Bruxelles Zaventem pour Kiev
  
  

Kiev, entre tradition slave et modernité

Comme beaucoup de capitales de l’Est sorties du giron de l’URSS au début des années 90, Kiev est à la fois ancrée dans le passé et résolument tournée vers l’avenir. Et entre les coupoles dorées de ses splendides églises orthodoxes, sa gigantesque statue de la Mère-Patrie (62 mètres de haut tout de même), sa vieille ville perchée sur une colline, son métro - le plus profond du monde - et son héritage soviétique (visible notamment dans la soucoupe volante de béton abritant son institut technologique), la ville se révèle en effet pleine de surprises. À commencer par la laure des Grottes de Kiev - ou laure des Catacombes, un mystérieux monastère troglodyte classé à l’UNESCO où l’on trouve des momies de moines conservées depuis des siècles. Et puis Kiev possède d'agréables espaces verts et même une plage - sur l’île Trukhaniv, à laquelle on accède par un pont. Créative, dynamique et festive, berceau de la civilisation slave orientale, la capitale de l’Ukraine ravira à coup sûr les amateurs de séjours hors des sentiers battus !



Bakkara Art Hotel

Un hôtel qui ressemble à un bateau de croisière : voilà ce qui vous attend avec cet établissement original installé sur les rives de la Dniepr, à Kiev. C’est dans un décor classique et élégant que le Bakkara Art Hotel offre à ses visiteurs sur 5 étages des chambres modernes et confortables, un restaurant "Grand Piano Café" doté d’une belle terrasse, un bar, une salle de fitness et une salle de sport (bowling, billard, mini-golf et volleyball) ainsi qu’une vue panoramique sur la ville de l’autre côté de la rivière.

Excursion à Tchernobyl

En 1986, l’explosion de la centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl provoque l’évacuation de la population dans un rayon de 30 km alentour. Cette zone d’exclusion, ouverte au public depuis 2010, peut désormais être explorée sans danger lors d’une visite impressionnante à travers des lieux laissés dans le même état depuis leur abandon, il y a trente ans. C’est avec un guide expérimenté et incollable sur la tragédie que vous découvrirez donc Tchernobyl et la ville fantôme de Pripyat, du sarcophage de béton renfermant les réacteurs aux immeubles désaffectés où la nature a repris ses droits en passant par un gymnase, une école, un cinéma, une piscine, un parc d’attractions figés dans le temps et la poussière. Sur votre passage, des chaises, des lits ensevelis sous les gravats, des livres de classe et des masques à gaz abandonnés : un silence écrasant et un véritable décor de film d’horreur constituant pourtant le témoignage bien réel de la plus grande catastrophe nucléaire de l’Histoire.

• IMPORTANT : les mineurs ne sont pas admis à Tchernobyl. Veuillez vous munir de votre passeport afin de pouvoir prouver votre âge à tout moment au cours du voyage.
  
  
• Départ à 7h30 de votre hôtel, retour prévu à 18h (vous recevrez de plus amples informations à l’hôtel).
  
  
• Le trajet jusqu’à Tchernobyl dure environ 2 heures : il s’agit d’un voyage de groupe. En tout, vous resterez 4 heures sur place, incluant une pause déjeuner d’une heure. Transferts et déjeuner sont inclus. Nous vous recommandons cependant de vous munir d’une bouteille d’eau pour le voyage, puisque vous ne pourrez rien acheter sur place.
  
  
• L’excursion aura lieu le 3e jour du voyage (sauf si ce 3e jour tombe un samedi - auquel cas elle aura lieu le 2e jour)
  
  

 Afficher les prix

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Tchernobyl aussi souillé par le tourisme

Par Natalia Liubchenkova  • Dernière MAJ: 14/04/2019

https://fr.euronews.com/2019/04/14/tchernobyl-aussi-souille-par-le-tourisme?fbclid=IwAR1cuSin6qMgEOdsQd-wfyGNAvCS1YsWA_YRJbUCsJNNx8o2OvSBpcscVvI

A Tchernobyl, près de 33 ans après l’une des plus grandes catastrophes mondiales, les touristes sont toujours plus nombreux. Près de 70 000 personnes ont visité la zone d’exclusion de cette ville du nord de l’Ukraine, figée dans le temps depuis 1986.

Johan, un touriste britannique explique :
“Ça fait vraiment quelque chose de voir tant de structures, et de réaliser tout ce qui avait été construit ici. Il y avait beaucoup de design, cela avait été très pensé. Il n’y avait pas que des appartements mais aussi une piscine, une école. Et c’est fou de savoir que toute cette communauté a du partir d’un simple battement de cils…"

Un passage qui laisse des traces
Le passage des touristes laisse aussi des traces à Tchernobyl, surtout pour ceux qui pénètrent sur les lieux sans autorisation ni guide. Certains d’entre eux laisser leurs déchets sur place. Ils doivent être ramassés avant le 33ème anniversaire de la catastrophe nucléaire et une nouvelle saison touristique.

Sur place, Natalia Liubchenkova, correspondante Euronews, constate :
"Des bouteilles de vodka et des canettes de bière… La zone d’exclusion de Tchernobyl n’est pas seulement polluée par les radiations. Des volontaires locaux se retrouvent lors du Trashtag Challenge pour ramasser les déchets laissés par les touristes."

Parmi ces volontaires réunis pour nettoyer les principaux lieux de vie voisins de la centrale, in trouve beaucoup de guide touristiques. Ils disposent de permis afin de pénétrer dans la zone d’exclusion et veillent à ce qu’elle demeure propre.

Anton Yuhymenko, est l'un de ces guides :
"Notre mission c’est de ramasser les déchets qui se sont accumulés ici ces dernières années, jusqu’à récemment. Nous les réunissons avant de les sortir de la zone en respectant les règles de sécurité liées aux radiations."

Beaucoup de touristes viennent en Ukraine uniquement pour visiter la zone d’exclusion de Tchernobyl; d’où l’intérêt pour les guides de conserver le lieu le plus propre possible. Ils espèrent désormais obtenir un classement au patrimoine mondial de l’UNESCO.

[Thuramir]

Tchernobyl aussi souillé par le tourisme

Un passage qui laisse des traces
Le passage des touristes laisse aussi des traces à Tchernobyl, surtout pour ceux qui pénètrent sur les lieux sans autorisation ni guide. Certains d’entre eux laisser leurs déchets sur place. Ils doivent être ramassés avant le 33ème anniversaire de la catastrophe nucléaire et une nouvelle saison touristique.

Sur place, Natalia Liubchenkova, correspondante Euronews, constate :
"Des bouteilles de vodka et des canettes de bière… La zone d’exclusion de Tchernobyl n’est pas seulement polluée par les radiations. Des volontaires locaux se retrouvent lors du Trashtag Challenge pour ramasser les déchets laissés par les touristes."

Le pire est que ces déchets deviennent aussi radioactifs en récoltant des poussières et des matières radioactives dans la zone interdite et que lorsqu'on les ramasse pour les jeter ailleurs, les décharges deviennent elle-mêmes radioactives. Le tourisme imbécile de masse ou à la recherche du danger n'a pas fini de causer des dégâts !

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ON PEUT MAINTENANT VISITER LE RÉACTEUR 4 DE TCHERNOBYL 

https://www.capital.fr/lifestyle/on-peut-maintenant-visiter-le-reacteur-4-de-tchernobyl-1352301?fbclid=IwAR0k4Sc5s71FLB_N1oeU8hWoaYb1gScyUAa1qYCZOIFVXugHrWHxmpG_CqY
ANNICK BERGER  PUBLIÉ LE 08/10/2019 À 21H41

Les visiteurs qui voudront se rendre dans la salle de contrôle, où le drame s’est déroulé, devront être équipés de tenues de protection.

L’Ukraine est bien décidée à exploiter le filon Tchernobyl jusqu’au bout. Alors que le site est devenu un véritable parc touristique, le président Volodymyr Zelensky a décidé de franchir un nouveau pas : ouvrir la salle de contrôle du réacteur 4 au public, explique CNN. C’est là que le drame s’est déroulé le 26 avril 1986. Pour pouvoir accéder à ce site toujours hautement radioactif, les touristes qui souhaitent tenter l’aventure devront être équipés avec des tenues de protection, des caques et des masques. Ils seront également soumis, à l’issue de la visite, à deux tests afin de mesurer leur niveau d’exposition aux radiations.

Depuis plusieurs années, le succès touristique de Tchernobyl ne cesse de s’intensifier avec plusieurs dizaines de milliers de visiteurs par an. Des réservations qui ont vu leur nombre fortement augmenter après la sortie de la série Chernobyl sur HBO. Un phénomène qui représente une véritable aubaine pour le président ukrainien qui ne cache plus sa volonté d’exploiter au maximum le potentiel économique de cette zone sinistrée.

Changer l’image de Tchernobyl

En juillet dernier, Volodymyr Zelensky expliquait ainsi : "Tchernobyl a été un point noir de l’image ukrainienne. Il est temps de changer cela. Nous devons montrer au monde cet endroit : aux scientifiques, écologistes, historiens et touristes". Pour mener à bien ce projet, le gouvernement ukrainien prévoit également de développer de nouvelles routes et voies navigables ainsi que l’amélioration des sentiers de randonnée et du réseau de téléphonie mobile.

Certaines sections de Tchernobyl restent cependant encore interdites d’accès, comme le "cimetière des machines" situé dans le village de Rossokha, mais également le dôme de confinement, rappelle CNN. Le sarcophage actuel, qui mesure 108 mètres de haut et pèse 36.000 tonnes a coûté 1,5 milliard d’euros. Il permet de contenir les émissions radioactives du réacteur nucléaire détruit durant la catastrophe.

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Roadside Radiation- Trailer (BSDFF 2017)


https://vimeo.com/164112494?fbclid=IwAR36yxY0pPLjUxEOdrkvZ1K8ybmXMUaaBX9CQWokUxMn1xkcaCtq0IqaGLQ

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La balise Téléray de l’IRSN installée sur l’Ambassade de France à Kiev en avril 2011 n’a pas détecté d’élévation anormale de la radioactivité ces derniers jours.
Incendie en Ukraine dans la zone d’exclusion autour de la centrale de Tchernobyl: Quel impact possible sur notre territoire ?

07/04/2020

https://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/20200407_NI-Tchernobyl-ukraine-Incendie-zone-exclusion-impact-possible-france.aspx#.Xo7FWsgzbak

[Matt]

De nouveau une connerie lâchée pour vendre du papier.
Il y a 16 fois la radioactivité normale . . . en France. Donc pas de quoi fouetter un chat. C'est normal.

[Caduce62]

Впродовж тижня не вдається зупинити пожежі у Чорнобильській зоні. Вогонь дістався до покинутих хат і залишає по собі пустелю...

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L’Ukraine ravagée par des incendies, au-delà de Tchernobyl

http://www.rfi.fr/fr/europe/20200411-ukraine-ravagée-incendies-tchernobyl?fbclid=IwAR36x1mXnrsh_Xs2WcPRwledNXWstO-srLUnvxEvtL5emkxmSL_Rind5Vj0
Publié le : 11/04/2020 - 12:16

Texte par : Sébastien Gobert

De notre correspondant à Kiev,

L’information a fait le tour du monde. Depuis le 4 avril, un feu ravage la forêt de la zone d’exclusion autour de la centrale de Tchernobyl, dans le nord de l’Ukraine. 100 hectares de végétation sont partis en fumée. Au centre de la fournaise, le niveau de radiation s’est élevé de 0,14 millisieverts à 2,3 millisieverts, comme le rapportait Yehor Firsov, chef du service d’inspection écologique. Soit une hausse de 16 fois la norme.

Dans les dépêches de presse et les commentaires sur les réseaux sociaux, l’annonce de cette aggravation du rayonnement hérité de la catastrophe nucléaire de 1986 provoque inquiétude et fatalisme, dans un contexte où l’opinion publique est déjà éprouvée par les mesures de confinement visant à lutter contre le coronavirus. L'Institut de radioprotection et sûreté nucléaire français (IRSN) avertit qu’un « tel évènement peut conduire à la remise en suspension de césium 137 dans l’air ».

Effectivement, le centre ukrainien pour la sûreté nucléaire recense une augmentation du césium 137 dans la capitale Kiev, tout en précisant que la concentration reste « 100 fois inférieure à la norme acceptable ». De même, les 2,3 millisieverts détectés au centre de l’incendie équivalent à la dose reçue lors d’un scanner médical du cerveau. Un scanner corporel administre à lui seul une dose de 10 millisieverts.

Dans son ouvrage Le crime de Tchernobyl, Vladimir Tcherkov avertit avec raison que ces comparaisons correspondent à une échelle de valeur déterminée artificiellement. « La norme de la vie, c’est zéro radionucléide artificiel dans l’organisme humain », précise-t-il. Toujours est-il qu’en vertu de cette classification, l’élévation de la radiation causée par l’incendie du 4 avril ne représente pas de danger particulier pour l’homme. À titre de comparaison, les milliers de personnes évacuées de la zone d’exclusion en 1986 ont été exposés à des rayonnements de 350 millisieverts. Malgré de multiples complications de santé désormais bien identifiées, la plupart d’entre elles sont encore vivantes de nos jours.

Les pompiers travaillent sans relâche

Plus de 250 pompiers, 3 avions et 3 hélicoptères ont été mobilisés pour maîtriser le feu autour de Tchernobyl. Au 10 avril, les flammes restent actives sur une dizaine d’hectares. La situation n’en reste pas moins dramatique en Ukraine. Tchernobyl n’est que l’un des 27 000 foyers d’incendie qui ont été recensés à travers le pays au cours des dix derniers jours, selon le ministère des situations d’urgence. Plus de 20 000 hectares sont déjà partis en fumée. Le système en ligne, Fire Information for Resource Management System (Firms), utilisé pour le repérage des feux sur la planète grâce à des satellites de la NASA, confirme l’embrasement généralisé du territoire ukrainien ces derniers jours.

La plupart de ces brasiers sont dus à des particuliers qui brûlent des feuilles mortes, de l'herbe et des détritus. Une pratique traditionnelle qui provoque de graves feux de steppes, prairies et forêts chaque année. Dans la zone d’exclusion de Tchernobyl, c’est un jeune homme de 27 ans, appréhendé par la police, qui a enflammé de l’herbe et des poubelles en trois endroits différents « pour s’amuser ». Dans l’Ukraine agraire, les feux nuisent non seulement à la faune et à la flore, mais aussi à la fertilité des sols. La pratique des « feux de jardin » a aussi été utilisée pour faciliter la disparition de bois précieux et son exportation par des contrebandiers.

La pollution atmosphérique est l’un des problèmes majeurs causés par ces incendies. Le 7 avril, Kiev était la ville la plus polluée au monde en termes de qualité de l’air, selon IQair.com. Le 8 avril, elle était encore 5e du classement. À l’ouest de l’Ukraine, c’est une décharge à ciel ouvert de la ville de Lviv qui a été réduite en cendres, dégradant encore plus la qualité de l’air.

À Tchernobyl même, l’enjeu n’est donc pas la propagation de la radiation, mais « la destruction d’un patrimoine inestimable », selon la guide touristique Olena Gnes. Comme le note l’IRSN français dans son communiqué, l’incendie de la zone d’exclusion « s’est déjà produit par le passé ». D’année en année, c’est « notre musée à ciel ouvert qui brûle, nos archives, notre histoire », se désole Olena Gnes. Une catastrophe qui remet en cause l’ambition du président Volodymyr Zelenskyy de faire de la zone d’exclusion de Tchernobyl un « aimant à chercheurs et à touristes ».

Dans le viseur des critiques, l’inefficacité, voire la complicité des autorités depuis des années. L’amende infligée pour un début de feu est d’un montant de 85 hryvnias (environ 2,8 euros). Souvent, elle n’est même pas payée à cause de la complaisance des forces de l’ordre au niveau local. Face à l’étendue des incendies en 2020, le Premier ministre Denys Shmygal a proposé d’augmenter cette amende à 6 000 hryvnias (environ 200 euros). Pour Roman Sushchenko, journaliste ukrainien anciennement basé à Paris avant d’être emprisonné en Russie pendant trois ans, c’est très insuffisant. « Pendant que le gouvernement propose, la terre brûle. »

[Caduce62]

Tchernobyl : un feu allumé « pour s’amuser » se rapproche de la centrale nucléaire   

Plus de 400 pompiers ukrainiens combattaient ce lundi un important incendie autour la zone d’exclusion de Tchernobyl, les autorités se montrant rassurantes tandis que des observateurs affirment que le feu se rapproche dangereusement de la centrale.

Afp | 14/04/2020 4k partages   Partager  Twitter
   
« La centrale nucléaire de Tchernobyl, les lieux de stockage de déchets radioactifs et les autres infrastructures cruciales de la zone d’exclusion ne sont pas menacés  », a indiqué Volodymyr Demtchouk, un haut responsable des services d’urgence ukrainien, dans une vidéo publiée lundi sur Facebook. Il a ajouté que la principale tâche des pompiers était de localiser les zones d’incendies et d’en limiter la propagation. L’Ukraine a notamment mobilisé des hélicoptères bombardiers d’eau pour éteindre le sinistre qui dure depuis le 4 avril, entretenu par des vents violents.

Selon l’ONG écologique Greenpeace, il s’agit du pire incendie jamais observé dans la zone d’exclusion de Tchernobyl, qui forme un rayon de 30 kilomètres autour de l’ancienne centrale. S’appuyant sur des images satellites, Greenpeace affirme que le feu n’est qu’à « environ 1,5 kilomètre  » de l’arche recouvrant le réacteur ayant explosé par accident en avril 1986.

Depuis plusieurs jours, les autorités ukrainiennes n’ont pas donné d’estimations récentes sur la taille de l’incendie. Selon Sergiy Zibtsev, directeur du Centre régional de suivi des incendies en Europe de l’Est, basé à Kiev et lié à un programme des Nations Unies, le feu est « gigantesque » et « imprévisible ». «  Dans l’ouest de la zone d’exclusion, il a déjà couvert 20 000 hectares selon nos estimations », a-t-il affirmé.

Le directeur d’une association organisant des visites guidées dans la zone d’exclusion, Yaroslav Iemelianenko, a lui affirmé sur Facebook que l’incendie avait atteint la ville fantôme de Pripiat, évacuée après la catastrophe. De son côté, le vice-ministre ukrainien de l’Intérieur, Anton Gerachtchenko a indiqué sur Facebook que les sites de stockages de déchets radioactifs sont « totalement en sécurité  ». Les autorités ukrainiennes affirment que le feu n’a pas causé d’augmentation du taux de radioactivité.

Après le début de l’incendie, le chef par intérim de l’inspection écologique gouvernementale, Iegor Firsov, avait toutefois indiqué que les niveaux de radiation dans l’épicentre de l’incendie dépassaient largement les normes. Il était ensuite revenu sur ses propos. L’incendie a été provoqué par un jeune habitant vivant près de la zone de Tchernobyl, qui risque jusqu’à cinq ans de prison pour « destruction de la végétation  ». Le jeune homme de 27 ans a dit avoir mis le feu à l’herbe «  pour s’amuser », selon la police. 

[Thuramir]

Tchernobyl : un feu allumé « pour s’amuser » se rapproche de la centrale nucléaire   

Plus de 400 pompiers ukrainiens combattaient ce lundi un important incendie autour la zone d’exclusion de Tchernobyl, les autorités se montrant rassurantes tandis que des observateurs affirment que le feu se rapproche dangereusement de la centrale.

Afp | 14/04/2020 4k partages   Partager  Twitter
   

Le directeur d’une association organisant des visites guidées dans la zone d’exclusion, Yaroslav Iemelianenko, a lui affirmé sur Facebook que l’incendie avait atteint la ville fantôme de Pripiat, évacuée après la catastrophe. De son côté, le vice-ministre ukrainien de l’Intérieur, Anton Gerachtchenko a indiqué sur Facebook que les sites de stockages de déchets radioactifs sont « totalement en sécurité  ». Les autorités ukrainiennes affirment que le feu n’a pas causé d’augmentation du taux de radioactivité.

Après le début de l’incendie, le chef par intérim de l’inspection écologique gouvernementale, Iegor Firsov, avait toutefois indiqué que les niveaux de radiation dans l’épicentre de l’incendie dépassaient largement les normes. Il était ensuite revenu sur ses propos. L’incendie a été provoqué par un jeune habitant vivant près de la zone de Tchernobyl, qui risque jusqu’à cinq ans de prison pour « destruction de la végétation  ». Le jeune homme de 27 ans a dit avoir mis le feu à l’herbe «  pour s’amuser », selon la police. 

En d'autres termes, voilà qui s'appelle devoir fermer sa gueule...

[Matt]

Sur fb on voit des photos du nuage de fumée prises depuis Kyiv.

[Caduce62]

Le feu de forêt dans la zone d’exclusion de Tchornobyl a été éteint après la pluie tombée dans la région mardi matin, les pompiers éteignent les derniers feux couvants.
Cette information a été communiquée par le Service d’urgence ukrainien.

« À la date du 15 avril, il n'y a plus de feu ouvert dans la zone d’exclusion à Tchornobyl, cependant, selon le rapport des pompiers, il en reste encore des foyers isolés de feux couvants.  Aujourd’hui, 521 sapeur-pompiers et deux hélicoptères son déployés pour les éteindre », peut-on lire dans le communiqué.

Pendant dix jours, des centaines de pompiers ont combattu plusieurs incendies autour de Tchernobyl, utilisant des avions et des hélicoptères pour éteindre les flammes. La pluie tombée mardi matin a permis aux pompiers de réduire considérablement le feu.  

Le gouvernement ukrainien insiste sur le fait que l’incendie n’avait pas provoqué une augmentation des niveaux de rayonnement. « Il n’y a aucune menace pour la centrale nucléaire de Tchernobyl et les installations de stockage », a déclaré lundi un haut responsable du Service d’urgence ukrainiens.

Cependant, l'ONG écologiste Greenpeace affirme qu’il s'agit du pire incendie jamais observé dans la zone d'exclusion de Tchernobyl. S'appuyant sur des images satellite, Greenpeace affirme que le feu n'est qu'à « environ 1,5 kilomètre » de l'arche recouvrant le réacteur ayant explosé en 1986.

Mardi, la police ukrainienne a identifié l’homme qui aurait mis le feu il y a 10 jours. Un habitant du village de Rahivka, âgé de 27 ans, a déclaré aux enquêteurs qu’il avait mis le feu à trois endroits «pour le plaisir». Après avoir allumé les feux, a-t-il dit, le vent s’était levé et il n’avait pas été en mesure de les éteindre, a indiqué la police.

[Matt]

J'ai vu que ce jeune risque entre 98000 et 154000 grn d'amende. 
Il en aura pour des années à payer.

[Thuramir]

J'ai vu que ce jeune risque entre 98000 et 154000 grn d'amende. 
Il en aura pour des années à payer.

Mais non, voyons. Il suffit qu'il se domicilie à l'étranger, qu'il y travaille et la créance de l'Ukraine passe par pertes et profits puisqu'il s'agit d'une amende pénale qui n'est pas exécutoire à l'étranger à défaut de convention internationale en ce sens. 

[Matt]

Attends, c'est un étudiant de 27 ans, il est en prison.
Tu crois qu'il aura le loisir de filer à l'étranger ?

[Matt]

Tempête de "sable" à Kyiv. 


Il ne s'agit pas de fumée de Tchernobyl,  mais il est recommandé de rester chez-soi, de fermer les fenêtres et de mettre l'airco en route, ainsi que boire beaucoup d'eau. 

Prennent les gens pour des cons?

[Caduce62]

AFP, publié le vendredi 17 avril 2020 à 13h24
La capitale ukrainienne était enveloppée vendredi d'une épaisse fumée provenant notamment des feux de forêt dans la zone d'exclusion de Tchernobyl, le niveau de pollution en matinée à Kiev étant classé parmi les pires au monde.

Kiev, qui compte plus de 3 millions d'habitants, a été frappée jeudi soir par une tempête de sable provoquée par des rafales de vent, avant de plonger dans un énorme nuage de fumée avec une forte odeur de brûlé.

Vendredi matin, Kiev figurait en tête du classement des niveaux de pollution, établi par IQAir, société spécialisée dans la technologie de la qualité de l'air et basée en Suisse.

Les autorités ont mis en cause les feux de forêt, notamment dans la zone d'exclusion de Tchernobyl, théâtre en 1986 du pire accident nucléaire de l'histoire à une centaine de kilomètres de Kiev, ainsi que l'incinération massive des herbes sèches par des villageois, pratique très répandue en Ukraine.

"Le phénomène ne représente pas de menace chimique ni radiologique", a assuré toutefois le service d'Etat pour les situations d'urgence.

Des observateurs indépendants ont confirmé que le taux de radiation à Kiev ne dépassait pas la norme.

Les autorités ont appelé les habitants de Kiev à rester chez eux et à garder leurs fenêtres fermées.

Un feu de forêt s'est déclaré il y a une quinzaine de jours autour de la centrale accidentée de Tchernobyl, renforcé par des rafales de vents et un temps inhabituellement sec.

Des centaines de pompiers et de secouristes, ainsi que des avions et des hélicoptères dépêchés sur les lieux ont finalement réussi à éteindre mardi les flammes mais ils poursuivent leur combat contre plusieurs feux couvant toujours dans ce territoire.

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La tradition ukrainienne tenace derrière les incendies de forêt à Chornobyl 

2020/04/23 - 02:22 • UKRAINE

La semaine dernière, les pompiers ukrainiens, aidés par une pluie tant attendue, ont réussi à éteindre des incendies de forêt massifs qui ont ravagé la zone d'exclusion inhabitée de Chornobyl en 10 jours, menaçant la ville fantôme de Prypiat, les installations de stockage des déchets nucléaires et la centrale nucléaire déclassée. De nouveaux incendies ont fait rage près de la capitale ukrainienne et les vents du sud ont apporté de la fumée à Kiev, l'amenant rapidement au sommet des villes les plus polluées de l'air au monde. Cependant, le nord du centre de l'Ukraine, où se trouve la capitale, Kiev, n'a pas été la seule région touchée. Le service d'urgence d'État ou DSNS fait état d'incendies dans tout le pays dans la steppe et les forêts presque tous les jours en avril.
Les incendies de forêt au printemps et à l'automne ne sont pas inhabituels en Ukraine après les hivers secs et les étés chauds, bien que les flammes de cette année soient hors de portée.

Qu'est-ce qui cause les incendies et que fait l'Ukraine pour les prévenir à l'avenir?

L'Ukraine en feu

Les incendies de forêt font rage partout en Ukraine dans les forêts et les steppes depuis des semaines. Chaque jour, les pompiers font état de plusieurs incendies dans diverses régions du pays, accusant souvent des incendiaires. La plupart des incendies sont mineurs, car les pompiers y répondent en temps opportun, mais certains des incendies se sont propagés dans des zones importantes avant que les services d'urgence ne les repèrent ou ne soient informés.

Les prairies marécageuses de Kherson en feu, signalées le 9 avril 2020 par l'administration régionale de Kherson qui a noté que de tels incendies se produisent chaque année au printemps.
Par exemple, le 13 avril seulement, les pompiers ont éteint 40 incendies dans des systèmes écologiques naturels dans l'oblast de Tchernihiv:

Au cours de la semaine dernière, un certain nombre d'incendies de forêt ont frappé l'oblast de Jytomyr, détruisant des forêts sur une superficie de 7 000 ha et brûlant des maisons d'habitation dans de nombreux villages. La police enquête sur les incendies criminels et les cas de violation de la sécurité-incendie.

Le 17 avril, un incendie a éclaté dans la réserve d'oiseaux de Chystyliv, dans l'oblast de Zakarpattia, où l'herbe sèche et les roseaux ont pris feu et les pompiers n'ont pu localiser l'incendie qui s'est propagé à la zone de huit hectares que le lendemain:

Les incendies détruisent la faune et ses habitats naturels. Les zones de steppe et de prairie peuvent se restaurer relativement rapidement, mais il faut de nombreuses années pour que les forêts se régénèrent.

Quelles sont les causes des incendies de forêt et quelles mesures l'Ukraine prend contre elles

Certains Ukrainiens sont habitués à brûler le chaume dans les champs, les feuilles mortes et les déchets agricoles organiques. Par exemple, brûler les feuilles mortes est devenu une tradition si tristement célèbre que certaines villes ont dû infliger des amendes et faire appel aux forces de l'ordre pour résoudre le problème qui plonge des quartiers entiers dans la fumée pendant des semaines sans fin chaque automne. La tradition de brûler les tiges, la paille et d'autres résidus agricoles provoque souvent des incendies de steppe qui peuvent s'étendre aux forêts voisines. Pour aggraver les choses, selon les rapports de police, certaines personnes ont mis le feu aux roseaux, à la végétation asséchée de la steppe, aux forêts juste pour le plaisir.

Le changement climatique contribue aux risques d'incendie à mesure que les hivers deviennent plus secs, ce qui rend les écosystèmes plus vulnérables aux incendies de forêt.

En 2018, le DSNS a traité quelque 37000 incendies dans les écosystèmes, et le chiffre de 2019 a grimpé à plus de 56000 incendies de forêt tout au long de l'année.
Fin mars 2020, la branche ukrainienne du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a dirigé le projet pilote «Ne le brûlez pas, compostez-le» pour les communautés rurales locales afin d'encourager les gens à composter les déchets agricoles au lieu de les brûler. .

Entre-temps, le 13 avril, le Parlement ukrainien a considérablement augmenté les amendes pour pollution atmosphérique, destruction ou dommages causés à la faune, violation des règles de sécurité contre les incendies dans les forêts et brûlage non autorisé de végétation sèche ou de ses résidus. Maintenant, ceux qui ont causé des dommages à la flore devront payer de 3 391 à 5 652 $ ou passer 2 à 5 ans en prison.

Le 20 avril, le ministre de l'Intérieur Arsen Avakov a écrit dans un article sur Facebook qu'il avait formé un groupe d'enquête spécial pour enquêter sur les cas d'incendies de forêt dans les oblasts de Kiev et de Jytomyr. Selon le ministre, "la Garde nationale a lancé une opération anti-subversive dans la forêt", bien qu'Avakov n'ait pas précisé où l'opération a eu lieu et quels ont été ses résultats.

Incendiaires et violateurs des règles 

Les responsables de l'application des lois ont signalé des cas d'incendies criminels.

Le 6 avril, la police de l'oblast de Kiev a annoncé qu'elle avait arrêté un village de Rahivka, âgé de 27 ans, situé à côté de la zone d'exclusion de Chornobyl. Selon la police, l'homme leur a dit qu'il avait mis le feu à l'herbe à trois endroits près d'une ferme abandonnée «juste pour le plaisir». Le vent a propagé le feu plus loin et l'homme ne pouvait plus éteindre le feu. Les pompiers ont dû éteindre l'herbe brûlante sur une superficie de 5 hectares dans le district forestier de Kotovsk dans la zone d'exclusion.

Le 13 avril, la police a identifié un homme qui a provoqué l'un des trois incendies qui ont fait rage dans la zone de Chornobyl ce jour-là. Un homme de 37 ans a brûlé des déchets dans sa maison, puis il a sorti les résidus de cendres et les a jetés sur l'herbe à l'extérieur du village. L'herbe sèche a pris feu qui s'est propagée aux arbres voisins et a atteint les forêts voisines dans la zone d'exclusion.

Le 17 avril cas ont été ouvertes contre trois hommes qui ont brûlé l' herbe sèche dans l' oblast de Jytomyr.

Le 18 avril, les forces de l'ordre ont arrêté deux hommes après qu'une vidéo a été diffusée sur Internet dans laquelle ils mettaient le feu à de l'herbe sèche près de la rivière Irpin dans l'oblast de Kiev.

Les incendies de forêt de cette année à travers l'Ukraine, y compris les incendies de forêt inhabituellement massifs dans la zone d'exclusion de Chornobyl, ont semé l'idée que cela ne peut pas être complètement annulé en tant qu'actes de la nature alimentés par des traditions douteuses et des activités pyromanes incendiaires. Le ministère de l'Intérieur soupçonne que les récents incendies dans la zone de Chornobyl et dans l'oblast de Jytomyr pourraient émerger à la suite d'activités subversives, selon le conseiller du ministère Zorian Shkiriak.
À l'heure actuelle, la Garde nationale mène une opération anti-subversive dans la région de Chornobyl avec l'aide d'UAV.

[Thuramir]

Ceux qui voudront se rendre en Ukraine quand ce sera possible, près la levée des mesures de restriction de voyage, auront intérêt à se renseigner auprès d'organismes ukrainiens indépendants (s'il en existe et s'ils ne se font pas payer pour émettre des informations dictées par ceux qui les payent !) sur le taux de radioactivité réel dans  les diverses régions de ce pays...

[Matt]

Autant demander à un chat de ne pas se lécher. 

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