Tchernobyl
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Tchernobyl
Tchernobyl: Vinci et Bouygues ont évacué "par précaution" leur personnel
Près de 80 employés de Vinci et Bouygues ont été évacués "par précaution" de la centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl après l'écroulement mardi d'un toit et d'un mur sur le site, ont indiqué les deux groupes français de BTP à l'AFP mercredi.
Vinci et Bouygues travaillent sur place à la construction de l'enceinte de confinement du sarcophage recouvrant les restes du réacteur accidenté en 1986.
Un toit et un mur se sont écroulés partiellement mardi à plusieurs dizaines de mètres du chantier, sans faire de victime ni provoquer de hausse de la radioactivité, selon le service de presse de la centrale.
Le chantier, d'un coût d'un milliard d'euros, tournait au ralenti en raison du mauvais temps. Il a été évacué immédiatement par précaution et l'ensemble des collaborateurs de Novarka, l'entreprise conjointe de Vinci et Bouygues, ont été contrôlés, a indiqué une porte-parole de Bouygues.
"Novarka est en train d'effectuer toutes les mesures de contrôle de contamination surfacique. Celles-ci sont jusqu'à présent en dessous des seuils admissibles", a ajouté la porte-parole de Bouygues.
Pour les deux groupes français, "cet état des lieux déterminera la date de reprise des travaux".
"Le niveau de radioactivité à la centrale de Tchernobyl et dans la zone qui l'entoure demeure inchangé. Il n'y a pas de victimes", a indiqué de son côté la centrale dans un communiqué. "La surface endommagée est d'environ 600 mètres carrés", selon la même source.
L'incident, dû à l'accumulation de neige sur le toit, a touché mardi la salle de turbines de la centrale, située à plus de 50 mètres du sarcophage qui recouvre le réacteur, a précisé à l'AFP la porte-parole de Tchernobyl, Maïa Roudenko.
Il n'y a pas de travaux dans ce local actuellement et le personnel de la centrale ne s'y rend que pour des inspections, a-t-elle expliqué. "Rien de grave ne s'est produit", assuré Mme Roudenko.
L'explosion en 1986 du réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl, situé à une centaine de kilomètres au nord de Kiev, près des frontières russe et bélarusse, avait contaminé une bonne partie de l'Europe, mais surtout l'Ukraine, la Russie et le Bélarus, alors républiques de l'URSS.
Le réacteur accidenté avait été recouvert à la va-vite d'un sarcophage en béton, aujourd'hui fissuré. Des travaux sont en cours pour construire une nouvelle chape étanche destinée à réduire les risques de fuite radioactive.
Près de 80 employés de Vinci et Bouygues ont été évacués "par précaution" de la centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl après l'écroulement mardi d'un toit et d'un mur sur le site, ont indiqué les deux groupes français de BTP à l'AFP mercredi.
Vinci et Bouygues travaillent sur place à la construction de l'enceinte de confinement du sarcophage recouvrant les restes du réacteur accidenté en 1986.
Un toit et un mur se sont écroulés partiellement mardi à plusieurs dizaines de mètres du chantier, sans faire de victime ni provoquer de hausse de la radioactivité, selon le service de presse de la centrale.
Le chantier, d'un coût d'un milliard d'euros, tournait au ralenti en raison du mauvais temps. Il a été évacué immédiatement par précaution et l'ensemble des collaborateurs de Novarka, l'entreprise conjointe de Vinci et Bouygues, ont été contrôlés, a indiqué une porte-parole de Bouygues.
"Novarka est en train d'effectuer toutes les mesures de contrôle de contamination surfacique. Celles-ci sont jusqu'à présent en dessous des seuils admissibles", a ajouté la porte-parole de Bouygues.
Pour les deux groupes français, "cet état des lieux déterminera la date de reprise des travaux".
"Le niveau de radioactivité à la centrale de Tchernobyl et dans la zone qui l'entoure demeure inchangé. Il n'y a pas de victimes", a indiqué de son côté la centrale dans un communiqué. "La surface endommagée est d'environ 600 mètres carrés", selon la même source.
L'incident, dû à l'accumulation de neige sur le toit, a touché mardi la salle de turbines de la centrale, située à plus de 50 mètres du sarcophage qui recouvre le réacteur, a précisé à l'AFP la porte-parole de Tchernobyl, Maïa Roudenko.
Il n'y a pas de travaux dans ce local actuellement et le personnel de la centrale ne s'y rend que pour des inspections, a-t-elle expliqué. "Rien de grave ne s'est produit", assuré Mme Roudenko.
L'explosion en 1986 du réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl, situé à une centaine de kilomètres au nord de Kiev, près des frontières russe et bélarusse, avait contaminé une bonne partie de l'Europe, mais surtout l'Ukraine, la Russie et le Bélarus, alors républiques de l'URSS.
Le réacteur accidenté avait été recouvert à la va-vite d'un sarcophage en béton, aujourd'hui fissuré. Des travaux sont en cours pour construire une nouvelle chape étanche destinée à réduire les risques de fuite radioactive.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Tchernobyl
Nous saurons bien si ce que le service de presse de la centrale a écrit est exact ou non lorsque le personnel français (ou étranger) de Vinci et Bouygues reprendra son travail.
On peut penser que ce personnel ne retournera pas sur les lieux s'il n'a pas la certitude que si la radioactivité est restée dans les normes admissibles.
On peut penser que ce personnel ne retournera pas sur les lieux s'il n'a pas la certitude que si la radioactivité est restée dans les normes admissibles.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Tchernobyl
Les animaux de retour en masse à Tchernobyl, 30 ans après la catastrophe nucléaire
Le soleil se lève sur les ruines de Tchernobyl (Ukraine), le 7 mai 2014. (ROLAND VERANT / SIPA / CATERS NEWS AGENCY)
Des élans, des cerfs, des chevreuils, des sangliers, des loups... Près de trente ansaprès l'accident nucléaire de Tchernobyl en Ukraine, la faune est florissante dans la zone d'exclusion désertée par les humains, révèle une étude internationale.
Un recensement a été effectué grâce à des survols en hélicoptère du site dévasté par un incendie suivi d'une explosion d'un des réacteurs en avril 1986. Les résultats ont été publiés, lundi 5 octobre, dans la revue Current Biology (en anglais).
Plus d'animaux aujourd'hui qu'avant la catastrophe
L'étude montre que ces mammifères sont au moins aussi nombreux à l'intérieur du périmètre de 4 200 km2 autour de la centrale, que dans les réserves naturelles environnantes non contaminées par la radioactivité. Elle montre même que les loups y sont sept fois plus nombreux que dans les parcs proches de la région.
Les observations ont révélé une multiplication des élans, des chevreuils et des sangliers à Tchernobyl dans une période allant de un à dix ans après l'accident. Et ce, au moment où les populations de ces mammifères déclinaient ailleurs dans l'ex-Union soviétique, précisent les chercheurs.
"Les activités humaines pires que la radioactivité"
"Il est très probable que les populations de ces animaux sont beaucoup plus nombreuses aujourd'hui qu'elles ne l'étaient avant l'accident", estime Jim Smith de l'Université de Portsmouth au Royaume-Uni, un des co-auteurs de ces travaux. Et le scientifique de conclure : "Cela ne signifie pas que la radioactivité est bonne pour la faune sauvage, mais seulement que les effets des activités humaines comme l'agriculture, la chasse et l'exploitation forestière sont nettement pires."
Ces observations montrent à quel point la nature est tenace. Mais elles pourraient aussi fournir des éclairages importants pour mieux comprendre l'impact potentiel à long terme de la catastrophe de Fukushima au Japon en 2011.
Le soleil se lève sur les ruines de Tchernobyl (Ukraine), le 7 mai 2014. (ROLAND VERANT / SIPA / CATERS NEWS AGENCY)
Des élans, des cerfs, des chevreuils, des sangliers, des loups... Près de trente ansaprès l'accident nucléaire de Tchernobyl en Ukraine, la faune est florissante dans la zone d'exclusion désertée par les humains, révèle une étude internationale.
Un recensement a été effectué grâce à des survols en hélicoptère du site dévasté par un incendie suivi d'une explosion d'un des réacteurs en avril 1986. Les résultats ont été publiés, lundi 5 octobre, dans la revue Current Biology (en anglais).
Plus d'animaux aujourd'hui qu'avant la catastrophe
L'étude montre que ces mammifères sont au moins aussi nombreux à l'intérieur du périmètre de 4 200 km2 autour de la centrale, que dans les réserves naturelles environnantes non contaminées par la radioactivité. Elle montre même que les loups y sont sept fois plus nombreux que dans les parcs proches de la région.
Les observations ont révélé une multiplication des élans, des chevreuils et des sangliers à Tchernobyl dans une période allant de un à dix ans après l'accident. Et ce, au moment où les populations de ces mammifères déclinaient ailleurs dans l'ex-Union soviétique, précisent les chercheurs.
"Les activités humaines pires que la radioactivité"
"Il est très probable que les populations de ces animaux sont beaucoup plus nombreuses aujourd'hui qu'elles ne l'étaient avant l'accident", estime Jim Smith de l'Université de Portsmouth au Royaume-Uni, un des co-auteurs de ces travaux. Et le scientifique de conclure : "Cela ne signifie pas que la radioactivité est bonne pour la faune sauvage, mais seulement que les effets des activités humaines comme l'agriculture, la chasse et l'exploitation forestière sont nettement pires."
Ces observations montrent à quel point la nature est tenace. Mais elles pourraient aussi fournir des éclairages importants pour mieux comprendre l'impact potentiel à long terme de la catastrophe de Fukushima au Japon en 2011.
Re: Tchernobyl
j'avais déjà vu un reportage disant la même chose il y a de nombreuses années en arrière . Le reportage était bien plus détaillé puisse qu'il faisait aussi état des différentes réactions par espèces animales ou végétales . Par exemples certaines espèces végétales ont la propriété d'absorber plus vite des isotopes
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Tchernobyl
J'ai aussi vu un reportage sur un scientifique ukrainien chargé de la surveillance du site et qui expliquait qu'il avait un jardin qui "donnait" très bien, mais que les légumes ou fruits contenant de l'eau ( tomates, raisins, prune, etc) étaient à éviter.
Par contre, il était très fier de ses poireaux.
Par contre, il était très fier de ses poireaux.
Re: TCHERNOBYL
Oui, un reportage très intéressant que j'ai retrouvé sur You Tube, voici le lien:
https://www.youtube.com/watch?v=LnEAgxM2JMI
https://www.youtube.com/watch?v=LnEAgxM2JMI
Janchik- Messages : 276
Date d'inscription : 12/06/2014
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Tchernobyl
Caduce62 a écrit:
Génial Et... Tellement vrai
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Tchernobyl
Tchernobyl, le Pompéi soviétique
Le 26 avril 1986 l'explosion du quatrième réacteur de Tchernobyl a secoué l'humanité toute entière en devenant la catastrophe nucléaire majeure du XXème siècle. Trente ans plus tard, qu'est-il advenu de ce territoire hautement contaminé, de ses habitants déracinés et du riche patrimoine perdu, enseveli sous des tonnes de poussières radioactives? Comment vivent ces villes touchées par l'ennemi invisible et mortel qu'est l'irradiation ainsi que les quelques habitants permanents et semi-permanents, défiant au quotidien le danger imperceptible?
C'est sur ces questions, et bien d'autres encore que se penche la journaliste, essayiste, traductrice et dissidente soviétique Galia Ackerman dans son nouvel ouvrage Traverser Tchernobyl, qui parait à l'occasion du trentième anniversaire de la catastrophe.
Un livre intimiste, loin du macabre et du spectaculaire, dont aiment abuser certains auteurs qui se sont penché sur le sujet, Traverser Tchernobyl sonne comme une histoire d'amour entre l'auteur et ce lieu mystérieux chargé d'histoire mais aussi de souffrance et de douleur. Ancienne citoyenne soviétique, Galia Ackerman avoue être attirée comme par un aimant par ces lieux restés quasiment intacts, témoins d'une époque révolue.
"Vous pouvez plonger dans quelque chose que l'on ne peut plus retrouver nul part : une ville soviétique « pure », construite par le régime et abandonné par la population. Bien que ravagée par le temps, elle est restée intacte. C'est un exemple unique, une sorte de Pompéi soviétique" confie Galia Ackerman.
Pripiat -une ville communiste modèle, Tchernobyl- une des plus vielles villes ukrainiennes, datant du XII siècle et Tchernobyl-2 -une localité secrète qui ne figure sur aucune carte, abritant un gigantesque radar conçu par les soviétiques et destiné à détecter des fusées balistique de l'OTAN- voici le décor où évolue le récit.
Pourtant, dans ces lieux mystérieux, dévastés par la catastrophe et figés dans le temps, la vie continu : près de 5000 personnes vivent et travaillent (essentiellement par intermittence) à Tchernobyl. Leur présence est indispensable pour œuvrer à l'éradication des conséquences de la catastrophe. Ce ne sont pas des métiers productifs car la zone ne vit que pour limiter la contamination. D'autres y habitent par choix. Ce sont souvent des personnes âgées, natifs de ces "terres derrière les barbelés" qui n'imaginent pas leur vie ailleurs. Expulsés de leurs terres après l'explosion, ils reviennent, car la souffrance du déracinement est plus grande que la peur de l'atome.
"Les statistiques font état du nombre de victimes de cet accident nucléaire, mais personne ne prend en compte la souffrance" souligne Galia Ackerman. "On comptabilise les morts, mais jamais la détresse de cette population et les décès précoces dus à la souffrance d'un grand nombre de paysans déplacés, tout simplement, parce qu'ils n'étaient pas capables de vivre ailleurs".
Toutefois, la radiation et la souffrance sont loin d'être les seuls points noirs de Tchernobyl. Des trafics de tout genre gangrènent la zone interdite risquant de mettre en danger de nombreuses personnes partout dans le monde. L'abattage des forêts contaminées et l'utilisation de ce bois pour fabriquer des meubles, le pillage des métaux radioactifs ainsi que le braconnage, sont des pratiques courantes, dénoncées par l'auteur de l'ouvrage.
"Comment montrer les conséquences sanitaires de Tchernobyl? Comment restituer la douleur des victimes sans violer leur intimité? Comment concevoir les changements que la catastrophe a causés à notre vision du monde et de la nature?" Ces questions, posées par l'auteur elle-même restent toujours d'actualité et doivent faire l'objet d'une attention toute particulière non seulement de la part de l'Ukraine, mais de toute la communauté internationale.
L'indignation criée par l'auteur devant ce douloureux héritage dont on occulte l'étendu et l'importance doit être entendue. "Soyez indignée, Galia!", -ce conseil donné à l'auteur par un de ces interlocuteurs devient le leitmotiv de l'ouvrage. L'indignation devant la volonté de minimiser les conséquences de la catastrophe, devant la mauvaise gestion de l'accident, devant la perte d'un riche héritage culturel, spécifique à la région, devant les trafics et les tours de passe-passe mais aussi devant l'indifférence des autorités quant au sort des populations des régions sinistrées.
Nombreuses sont les victimes de Tchernobyl qui sont déjà décédées, d'autres sont toujours en vie, dévastées par une souffrance physique ou morale, puis de nombreuses autres victimes seront encore à venir. D'après les scientifiques, les vraies conséquences des catastrophes nucléaires n'apparaissent que quelques dizaine d'années plus tard...
Alors, n'oublions rien, soyons indignés!
Le 26 avril 1986 l'explosion du quatrième réacteur de Tchernobyl a secoué l'humanité toute entière en devenant la catastrophe nucléaire majeure du XXème siècle. Trente ans plus tard, qu'est-il advenu de ce territoire hautement contaminé, de ses habitants déracinés et du riche patrimoine perdu, enseveli sous des tonnes de poussières radioactives? Comment vivent ces villes touchées par l'ennemi invisible et mortel qu'est l'irradiation ainsi que les quelques habitants permanents et semi-permanents, défiant au quotidien le danger imperceptible?
C'est sur ces questions, et bien d'autres encore que se penche la journaliste, essayiste, traductrice et dissidente soviétique Galia Ackerman dans son nouvel ouvrage Traverser Tchernobyl, qui parait à l'occasion du trentième anniversaire de la catastrophe.
Un livre intimiste, loin du macabre et du spectaculaire, dont aiment abuser certains auteurs qui se sont penché sur le sujet, Traverser Tchernobyl sonne comme une histoire d'amour entre l'auteur et ce lieu mystérieux chargé d'histoire mais aussi de souffrance et de douleur. Ancienne citoyenne soviétique, Galia Ackerman avoue être attirée comme par un aimant par ces lieux restés quasiment intacts, témoins d'une époque révolue.
"Vous pouvez plonger dans quelque chose que l'on ne peut plus retrouver nul part : une ville soviétique « pure », construite par le régime et abandonné par la population. Bien que ravagée par le temps, elle est restée intacte. C'est un exemple unique, une sorte de Pompéi soviétique" confie Galia Ackerman.
Pripiat -une ville communiste modèle, Tchernobyl- une des plus vielles villes ukrainiennes, datant du XII siècle et Tchernobyl-2 -une localité secrète qui ne figure sur aucune carte, abritant un gigantesque radar conçu par les soviétiques et destiné à détecter des fusées balistique de l'OTAN- voici le décor où évolue le récit.
Pourtant, dans ces lieux mystérieux, dévastés par la catastrophe et figés dans le temps, la vie continu : près de 5000 personnes vivent et travaillent (essentiellement par intermittence) à Tchernobyl. Leur présence est indispensable pour œuvrer à l'éradication des conséquences de la catastrophe. Ce ne sont pas des métiers productifs car la zone ne vit que pour limiter la contamination. D'autres y habitent par choix. Ce sont souvent des personnes âgées, natifs de ces "terres derrière les barbelés" qui n'imaginent pas leur vie ailleurs. Expulsés de leurs terres après l'explosion, ils reviennent, car la souffrance du déracinement est plus grande que la peur de l'atome.
"Les statistiques font état du nombre de victimes de cet accident nucléaire, mais personne ne prend en compte la souffrance" souligne Galia Ackerman. "On comptabilise les morts, mais jamais la détresse de cette population et les décès précoces dus à la souffrance d'un grand nombre de paysans déplacés, tout simplement, parce qu'ils n'étaient pas capables de vivre ailleurs".
Toutefois, la radiation et la souffrance sont loin d'être les seuls points noirs de Tchernobyl. Des trafics de tout genre gangrènent la zone interdite risquant de mettre en danger de nombreuses personnes partout dans le monde. L'abattage des forêts contaminées et l'utilisation de ce bois pour fabriquer des meubles, le pillage des métaux radioactifs ainsi que le braconnage, sont des pratiques courantes, dénoncées par l'auteur de l'ouvrage.
"Comment montrer les conséquences sanitaires de Tchernobyl? Comment restituer la douleur des victimes sans violer leur intimité? Comment concevoir les changements que la catastrophe a causés à notre vision du monde et de la nature?" Ces questions, posées par l'auteur elle-même restent toujours d'actualité et doivent faire l'objet d'une attention toute particulière non seulement de la part de l'Ukraine, mais de toute la communauté internationale.
L'indignation criée par l'auteur devant ce douloureux héritage dont on occulte l'étendu et l'importance doit être entendue. "Soyez indignée, Galia!", -ce conseil donné à l'auteur par un de ces interlocuteurs devient le leitmotiv de l'ouvrage. L'indignation devant la volonté de minimiser les conséquences de la catastrophe, devant la mauvaise gestion de l'accident, devant la perte d'un riche héritage culturel, spécifique à la région, devant les trafics et les tours de passe-passe mais aussi devant l'indifférence des autorités quant au sort des populations des régions sinistrées.
Nombreuses sont les victimes de Tchernobyl qui sont déjà décédées, d'autres sont toujours en vie, dévastées par une souffrance physique ou morale, puis de nombreuses autres victimes seront encore à venir. D'après les scientifiques, les vraies conséquences des catastrophes nucléaires n'apparaissent que quelques dizaine d'années plus tard...
Alors, n'oublions rien, soyons indignés!
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Tchernobyl
Tchernobyl: l’Ukraine s’apprête à marquer le 30e anniversaire de la catastrophe nucléaire
Tchernobyl: trente ans après, un "liquidateur" se souvient de la catastrophe
Tchernobyl: trente ans après, un "liquidateur" se souvient de la catastrophe
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Tchernobyl
30 ans après la catastrophe nucléaire, Tchernobyl est devenu le paradis des animaux
Alors qu'elle se dirige vers un village abandonné dans la zone d'exclusion de Tchernobyl, la zone fermée au public après l'explosion de la centrale nucléaire il y a 30 ans, le 26 avril 1986, Marina Shkvyria montre des traces d'animaux. Tout d'un coup, elle se baisse et dirige son doigt sur une trace de patte de loup dans le sable meuble. Il peut sembler étrange que Tchernobyl, une région connue pour avoir connu l'accident nucléaire le plus meurtrier de l'histoire, puisse être devenu un refuge pour toutes sortes d'animaux, depuis l'orignal, le cerf, le castor, et les hiboux à des espèces plus exotiques comme l'ours brun, le lynx et les loups- mais c'est exactement ce que Marina Shkvyria et quelques autres scientifiques pensent qu'il est arrivé. Sans personne pour les chasser ou détruire leur habitat, il semble bien que la faune est en plein essor en dépit des niveaux élevés de rayonnement.
Jusqu'à présent, les scientifiques sont divisés sur la façon dont les animaux sont vraiment en train de vivre dans la zone d'exclusion, à cheval sur l'Ukraine et la Biélorussie, indique le biologiste Jim Beasley du Laboratoire d'écologie de l'Université de Savannah River en Géorgie, qui a étudié les loups là-bas avec le soutien du Comité national Geographic Society pour la recherche et l'exploration. Dans une nouvelle étude publiée lundi, Jim Beasley dit que la population des grands mammifères sur le côté Belarus a augmenté depuis la catastrophe. Il a été étonné par le nombre d'animaux qu'il y a vu dans une enquête de cinq semaines. Des pièges photographiques ont capturé des images d'1 bison, de 21 sangliers, 9 blaireaux, 26 loups gris, 60 chiens viverrins (une espèce asiatique également appelé tanuki), et 10 renards roux. « C'est tout simplement incroyable. Vous ne pouvez aller nulle part sans voir les loups », dit-il.
Les radiations, soutient-il dans l'étude, n'empêchent pas les populations d'animaux sauvages de peupler Tchernobyl. Là-bas, les signes de la faune sont partout, les traces de loups, d'orignaux, de cerfs, de blaireaux et de chevaux sont partout. Sans parler d'oiseaux en pagaille : corbeaux, oiseaux chanteurs, trois espèces d'oiseaux de proie, et des dizaines de cygnes barbotant dans l'étang de refroidissement radioactif. Et même un troupeau de chevaux de Przewalski sauvages, une sous-espèce de cheval sauvage rare et en voie de disparition, et des castors, omniprésents. Tellement nombreux même que, selon Marina Shkvyria, comme ils abattent les arbres, la terre va redevenir une tourbière, « comme elle était il y a cent ans ».
Malgré le danger pour les hommes, la nature a repris ses droits, ce qui peut inciter à l'optimisme, même si certaines études ont montré que quelques espèces –dans l'immédiat après explosion cependant- ont souffert de diverses maladies et mutations génétiques. Les résultats des études montrent aussi un fait étonnant : essentiellement, les populations humaines ont un impact négatif plus important que le rayonnement nucléaire. Le territoire combiné des zones d'exclusion en Ukraine et en Biélorussie causées par la catastrophe de Tchernobyl est d'un peu plus de 2 575 km carrés, ce qui en fait l'un des plus grands sanctuaires vraiment sauvages en Europe.
Alors qu'elle se dirige vers un village abandonné dans la zone d'exclusion de Tchernobyl, la zone fermée au public après l'explosion de la centrale nucléaire il y a 30 ans, le 26 avril 1986, Marina Shkvyria montre des traces d'animaux. Tout d'un coup, elle se baisse et dirige son doigt sur une trace de patte de loup dans le sable meuble. Il peut sembler étrange que Tchernobyl, une région connue pour avoir connu l'accident nucléaire le plus meurtrier de l'histoire, puisse être devenu un refuge pour toutes sortes d'animaux, depuis l'orignal, le cerf, le castor, et les hiboux à des espèces plus exotiques comme l'ours brun, le lynx et les loups- mais c'est exactement ce que Marina Shkvyria et quelques autres scientifiques pensent qu'il est arrivé. Sans personne pour les chasser ou détruire leur habitat, il semble bien que la faune est en plein essor en dépit des niveaux élevés de rayonnement.
Jusqu'à présent, les scientifiques sont divisés sur la façon dont les animaux sont vraiment en train de vivre dans la zone d'exclusion, à cheval sur l'Ukraine et la Biélorussie, indique le biologiste Jim Beasley du Laboratoire d'écologie de l'Université de Savannah River en Géorgie, qui a étudié les loups là-bas avec le soutien du Comité national Geographic Society pour la recherche et l'exploration. Dans une nouvelle étude publiée lundi, Jim Beasley dit que la population des grands mammifères sur le côté Belarus a augmenté depuis la catastrophe. Il a été étonné par le nombre d'animaux qu'il y a vu dans une enquête de cinq semaines. Des pièges photographiques ont capturé des images d'1 bison, de 21 sangliers, 9 blaireaux, 26 loups gris, 60 chiens viverrins (une espèce asiatique également appelé tanuki), et 10 renards roux. « C'est tout simplement incroyable. Vous ne pouvez aller nulle part sans voir les loups », dit-il.
Les radiations, soutient-il dans l'étude, n'empêchent pas les populations d'animaux sauvages de peupler Tchernobyl. Là-bas, les signes de la faune sont partout, les traces de loups, d'orignaux, de cerfs, de blaireaux et de chevaux sont partout. Sans parler d'oiseaux en pagaille : corbeaux, oiseaux chanteurs, trois espèces d'oiseaux de proie, et des dizaines de cygnes barbotant dans l'étang de refroidissement radioactif. Et même un troupeau de chevaux de Przewalski sauvages, une sous-espèce de cheval sauvage rare et en voie de disparition, et des castors, omniprésents. Tellement nombreux même que, selon Marina Shkvyria, comme ils abattent les arbres, la terre va redevenir une tourbière, « comme elle était il y a cent ans ».
Malgré le danger pour les hommes, la nature a repris ses droits, ce qui peut inciter à l'optimisme, même si certaines études ont montré que quelques espèces –dans l'immédiat après explosion cependant- ont souffert de diverses maladies et mutations génétiques. Les résultats des études montrent aussi un fait étonnant : essentiellement, les populations humaines ont un impact négatif plus important que le rayonnement nucléaire. Le territoire combiné des zones d'exclusion en Ukraine et en Biélorussie causées par la catastrophe de Tchernobyl est d'un peu plus de 2 575 km carrés, ce qui en fait l'un des plus grands sanctuaires vraiment sauvages en Europe.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Tchernobyl
quelques articles:
http://www.dna.fr/actualite/2016/04/24/videos-trente-ans-apres-voyage-en-zone-interdite-a-tchernobyl
http://www.francetvinfo.fr/monde/tchernobyl-30-ans-apres_1420249.html
http://www.la-croix.com/Monde/Europe/26-avril-1986-explosion-de-la-centrale-nucleaire-de-Tchernobyl-2016-04-24-1200755534
http://www.dna.fr/actualite/2016/04/24/videos-trente-ans-apres-voyage-en-zone-interdite-a-tchernobyl
http://www.francetvinfo.fr/monde/tchernobyl-30-ans-apres_1420249.html
http://www.la-croix.com/Monde/Europe/26-avril-1986-explosion-de-la-centrale-nucleaire-de-Tchernobyl-2016-04-24-1200755534
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Tchernobyl
Tantôt sur twitter, je voyais des photos de "liquidateurs" rescapé . . . une tragédie pour ces gens qui vivent . . . mais comment.
Surtout dans l'Ukraine actuelle.
Surtout dans l'Ukraine actuelle.
Re: Tchernobyl
Quelques nouvelles espèces que l'on trouve dans les parages ...
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: Tchernobyl
Demain , le 26, soirée "Tchernobyl "
sur la chaine télé RMC decouverte 24 : 3 émissions à la suite
sur la chaine arte : 1 émission
sur la chaine télé RMC decouverte 24 : 3 émissions à la suite
sur la chaine arte : 1 émission
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Tchernobyl
Le dimanche à Tchernobyl, chanté par notre regretté Alain Bashung ...
https://youtu.be/n98ZNWKw4wQ
https://youtu.be/n98ZNWKw4wQ
Janchik- Messages : 276
Date d'inscription : 12/06/2014
Re: Tchernobyl
Pas possible d'y échapper:
Tchernobyl. 30 ans après, ils vivent en zone interdite
Maria Semenyuk et son fils Nikolaï. Quatre personnes vivent dans le village évacué de Parychev, au milieu des maisons à l’abandon. | Ouest FranceLe 26 avril 1986, le réacteur n° 4 de la centrale nucléaire explosait. Des villages entiers furent évacués. Certains habitants sont vite revenus, bravant les radiations.
On les appelle les samossioly, les illégaux.Le silence. Partout. Lourd, menaçant, qu'on imagine saturé de radioactivité. Le silence. Le long des routes défoncées par le gel. Au coeur des forêts de bouleaux et de pins. Dans la blondeur moite des tourbières. Avec, simplement, en ce printemps, quelques chants menus d'oiseaux, des mésanges, des bergeronnettes, et la présence de quelques cigognes.
Le village de Parychev est au bout d'un chemin aux haies ébouriffées, pas loin de la frontière avec la Biélorussie. Partout, de petites maisons à l'abandon, envahies par une végétation sauvage. Le monstre nucléaire qui a explosé dans la nuit du 25 au 26 avril 1986, à 1 h 23, est à 12 km à vol d'oiseau. Comme une lame rouillée sur la gorge.
Le 26 avril 1986, le réacteur n° 4 de la centrale nucléaire explosait. Des villages entiers furent évacués. Certains habitants sont revenus, bravant les radiations. On les appelle les "illégaux". | Ouest France
« On était au champ. C'était le printemps. Il y avait de la fumée sur l'horizon. Et des hélicoptères. Je ne comprenais rien. Mais on n'avait pas peur. Des militaires sont venus. On a été évacués le 6 mai. On a pris nos papiers, notre argent et un bon morceau de lard pour quelques jours. Les cochons et les vaches du kolkhoze avaient été évacués avant nous. » Maria Semenyuk, 79 ans, parle d'une voix fluette, à peine audible. Un fichu sur la tête, recroquevillée sur une banquette où s'entassent des montagnes de linge.
Brochets, baies et champignonsÀ côté, un poêle chauffe du feu de dieu. Tandis qu'une télévision mouline ses émissions de jeux. Son mari, Ivan, est à l'hôpital. « Des maladies de vieux », soupire le fils, Nikolaï, qui, ce jour-là, est passé faire un tour.
Très vite, après l'évacuation, Maria et Ivan sont revenus dans leur maison de Parychev. En douce. « On prenait l'autobus à Kiev jusqu'aux grillages de la zone interdite. Puis on passait clandestinement par les forêts. Un jour, on est restés définitivement. C'était deux ou trois ans après la catastrophe. »
Beaucoup de maisons avaient été pillées. La leur est intacte. L'envie irrépressible de revenir chez soi. Plus forte que le danger et la radioactivité. Dès la fin des années 1980, un bon millier de personnes ont regagné la zone interdite, 2 600 km2 dans un rayon de 30 km autour de la centrale Lénine. On les appelle les samossioly, les illégaux.
Aujourd'hui, il en reste officiellement une centaine. Beaucoup sont morts. Certains sont repartis.
Avant la catastrophe, plus de 600 personnes vivaient à Parychev. Seuls quatre « petits vieux », dont Maria et Ivan, y survivent. Avec le minimum retraite (1 500 hryvna, 53 €), le potager, quelques poules et un ou deux cochons. La forêt est à 200 mètres. La rivière Ostretsia à 500 mètres. « Mon père, brave Nikolaï, le fiston, pêche des brochets, cueille des baies, ramasse des champignons. » Tout ce qui est strictement déconseillé !
Lire aussi dans l'Edition du Soir : A Tchernobyl, la nature reprend ses droits, trente ans après
« Ils ont dit que c'était propre »Un peu plus loin, près d'un corps de ferme qui sert de caserne à ses huit pompiers, Anatoli Boyarskyi recueille la sève des bouleaux : excellent pour nettoyer l'organisme au début du printemps. Il se fiche bien que les arbres puissent être contaminés. « Vingt-deux ans que je suis volontaire pour travailler ici et je ne suis pas malade », sourit-il de toutes ses dents en or.
Anatoli Boyarskyi, pompier dans la zone contaminée. | Ouest France
Deux semaines sur place, deux semaines à la maison. Anatoli est un des 3 000 pompiers, cantonniers, garde-forestiers, ouvriers, scientifiques, policiers, employés dans ce territoire hanté. « L'été dernier, on a eu beaucoup de feux. Souvent provoqués par des braconniers, des pêcheurs clandestins. C'est dangereux, ça fait monter la radioactivité. »
Devant sa petite maison, dans le village d'Opatchéchi, Maria Petrivna, 88 ans, s'active sur un parterre de fleurs. « Je suis née ici et je suis revenue pour mourir, lâche-t-elle dans un rire strident. Quand on a été évacués, je me rappelle, on ne voyait plus ses voisins dans l'autobus, tellement on pleurait. »
Dès le printemps suivant, Maria était de retour dans sa maison. Seule. Le « Maître », son mari, était mort début 1986. Avant l'explosion. « Je suis entrée dans la cour et je me suis mise à genoux. Devant l'icône. J'ai pris de la terre dans les mains. Et j'ai remercié Dieu qui m'a fait revenir dans ma maison. Tout était comme je l'avais laissé. Des spécialistes sont venus prendre des légumes pour faire des examens. Ils ont dit que c'était propre, qu'il n'y avait pas de radiations. Celui qui a fait déménager le village, c'était un ennemi. Comme Poutine ! »
Lire aussi dans l'Edition du Soir : 30 ans après, Tchernobyl est toujours en suspens
« Tout le monde est malade »Les habitants de Ditiatky, à la lisière de la zone interdite, auraient préféré être évacués en 1986. Le cercle des trente kilomètres tracé par les militaires coupait le bourg en deux. Ils ont préféré ne pas l'ajouter aux deux cents villages vidés à l'époque de leurs habitants.
« Je ne sais pas quoi vous dire. On s'adapte, on s'habitue, se résigne Svetlana Ivanivna Onis, 44 ans, le maire de cette commune de 470 habitants. Tout le monde ici est malade. Dans la famille, mon mari, mes deux filles de 20 et 24 ans, mon petit-fils, tous, nous sommes malades. Problèmes de coeur, de sang... Une fois par an, un médecin passe au village. On n'y va plus. Pas sérieux, on n'a même pas d'analyse de sang. »
Il y a trente ans, le goudron de la route de Ditiatky fondait tellement il y avait de trafic. Aujourd'hui, c'est le silence. Svetlana soupire : « Je m'inquiète pour les enfants ».
Au sommaire sur Arte ce soir:
Tchernobyl, Fukushima : vivre avec
Si vous avez raté le début :
Trente ans après Tchernobyl, cinq ans après Fukushima, les habitants des territoires contaminés témoignent de leur cohabitation incertaine avec la radioactivité.
Résumé : Trente ans après la catastrophe de Tchernobyl, cinq ans après celle de Fukushima, quel risque présentent les territoires dits «faiblement» contaminés, dont les habitants sont restés sur place ? En Europe, dans ces «zones grises» dites vivables, près de sept millions de personnes, réparties entre la Russie, l'Ukraine, la Biélorussie et la Norvège, ont basculé dans l'inconnu, devenant les cobayes d'une cohabitation permanente avec la radioactivité. Dans les territoires les plus proches de Tchernobyl, le mois suivant l'accident, s'est déclarée une épidémie de cancers infantiles de la thyroïde. Mais que sait-on des conséquences à court, moyen et long termes d'une contamination qui continue d'affecter l'environnement et la chaîne alimentaire ? Olivier Julien a enquêté auprès des habitants de trois zones contaminées, en Biélorussie, auprès des Samis de Norvège et au Japon.
mardi 26 avril 2016
20h55
Tchernobyl. 30 ans après, ils vivent en zone interdite
Maria Semenyuk et son fils Nikolaï. Quatre personnes vivent dans le village évacué de Parychev, au milieu des maisons à l’abandon. | Ouest FranceLe 26 avril 1986, le réacteur n° 4 de la centrale nucléaire explosait. Des villages entiers furent évacués. Certains habitants sont vite revenus, bravant les radiations.
On les appelle les samossioly, les illégaux.Le silence. Partout. Lourd, menaçant, qu'on imagine saturé de radioactivité. Le silence. Le long des routes défoncées par le gel. Au coeur des forêts de bouleaux et de pins. Dans la blondeur moite des tourbières. Avec, simplement, en ce printemps, quelques chants menus d'oiseaux, des mésanges, des bergeronnettes, et la présence de quelques cigognes.
Le village de Parychev est au bout d'un chemin aux haies ébouriffées, pas loin de la frontière avec la Biélorussie. Partout, de petites maisons à l'abandon, envahies par une végétation sauvage. Le monstre nucléaire qui a explosé dans la nuit du 25 au 26 avril 1986, à 1 h 23, est à 12 km à vol d'oiseau. Comme une lame rouillée sur la gorge.
Le 26 avril 1986, le réacteur n° 4 de la centrale nucléaire explosait. Des villages entiers furent évacués. Certains habitants sont revenus, bravant les radiations. On les appelle les "illégaux". | Ouest France
« On était au champ. C'était le printemps. Il y avait de la fumée sur l'horizon. Et des hélicoptères. Je ne comprenais rien. Mais on n'avait pas peur. Des militaires sont venus. On a été évacués le 6 mai. On a pris nos papiers, notre argent et un bon morceau de lard pour quelques jours. Les cochons et les vaches du kolkhoze avaient été évacués avant nous. » Maria Semenyuk, 79 ans, parle d'une voix fluette, à peine audible. Un fichu sur la tête, recroquevillée sur une banquette où s'entassent des montagnes de linge.
Brochets, baies et champignonsÀ côté, un poêle chauffe du feu de dieu. Tandis qu'une télévision mouline ses émissions de jeux. Son mari, Ivan, est à l'hôpital. « Des maladies de vieux », soupire le fils, Nikolaï, qui, ce jour-là, est passé faire un tour.
Très vite, après l'évacuation, Maria et Ivan sont revenus dans leur maison de Parychev. En douce. « On prenait l'autobus à Kiev jusqu'aux grillages de la zone interdite. Puis on passait clandestinement par les forêts. Un jour, on est restés définitivement. C'était deux ou trois ans après la catastrophe. »
Beaucoup de maisons avaient été pillées. La leur est intacte. L'envie irrépressible de revenir chez soi. Plus forte que le danger et la radioactivité. Dès la fin des années 1980, un bon millier de personnes ont regagné la zone interdite, 2 600 km2 dans un rayon de 30 km autour de la centrale Lénine. On les appelle les samossioly, les illégaux.
Aujourd'hui, il en reste officiellement une centaine. Beaucoup sont morts. Certains sont repartis.
Avant la catastrophe, plus de 600 personnes vivaient à Parychev. Seuls quatre « petits vieux », dont Maria et Ivan, y survivent. Avec le minimum retraite (1 500 hryvna, 53 €), le potager, quelques poules et un ou deux cochons. La forêt est à 200 mètres. La rivière Ostretsia à 500 mètres. « Mon père, brave Nikolaï, le fiston, pêche des brochets, cueille des baies, ramasse des champignons. » Tout ce qui est strictement déconseillé !
Lire aussi dans l'Edition du Soir : A Tchernobyl, la nature reprend ses droits, trente ans après
« Ils ont dit que c'était propre »Un peu plus loin, près d'un corps de ferme qui sert de caserne à ses huit pompiers, Anatoli Boyarskyi recueille la sève des bouleaux : excellent pour nettoyer l'organisme au début du printemps. Il se fiche bien que les arbres puissent être contaminés. « Vingt-deux ans que je suis volontaire pour travailler ici et je ne suis pas malade », sourit-il de toutes ses dents en or.
Anatoli Boyarskyi, pompier dans la zone contaminée. | Ouest France
Deux semaines sur place, deux semaines à la maison. Anatoli est un des 3 000 pompiers, cantonniers, garde-forestiers, ouvriers, scientifiques, policiers, employés dans ce territoire hanté. « L'été dernier, on a eu beaucoup de feux. Souvent provoqués par des braconniers, des pêcheurs clandestins. C'est dangereux, ça fait monter la radioactivité. »
Devant sa petite maison, dans le village d'Opatchéchi, Maria Petrivna, 88 ans, s'active sur un parterre de fleurs. « Je suis née ici et je suis revenue pour mourir, lâche-t-elle dans un rire strident. Quand on a été évacués, je me rappelle, on ne voyait plus ses voisins dans l'autobus, tellement on pleurait. »
Dès le printemps suivant, Maria était de retour dans sa maison. Seule. Le « Maître », son mari, était mort début 1986. Avant l'explosion. « Je suis entrée dans la cour et je me suis mise à genoux. Devant l'icône. J'ai pris de la terre dans les mains. Et j'ai remercié Dieu qui m'a fait revenir dans ma maison. Tout était comme je l'avais laissé. Des spécialistes sont venus prendre des légumes pour faire des examens. Ils ont dit que c'était propre, qu'il n'y avait pas de radiations. Celui qui a fait déménager le village, c'était un ennemi. Comme Poutine ! »
Lire aussi dans l'Edition du Soir : 30 ans après, Tchernobyl est toujours en suspens
« Tout le monde est malade »Les habitants de Ditiatky, à la lisière de la zone interdite, auraient préféré être évacués en 1986. Le cercle des trente kilomètres tracé par les militaires coupait le bourg en deux. Ils ont préféré ne pas l'ajouter aux deux cents villages vidés à l'époque de leurs habitants.
« Je ne sais pas quoi vous dire. On s'adapte, on s'habitue, se résigne Svetlana Ivanivna Onis, 44 ans, le maire de cette commune de 470 habitants. Tout le monde ici est malade. Dans la famille, mon mari, mes deux filles de 20 et 24 ans, mon petit-fils, tous, nous sommes malades. Problèmes de coeur, de sang... Une fois par an, un médecin passe au village. On n'y va plus. Pas sérieux, on n'a même pas d'analyse de sang. »
Il y a trente ans, le goudron de la route de Ditiatky fondait tellement il y avait de trafic. Aujourd'hui, c'est le silence. Svetlana soupire : « Je m'inquiète pour les enfants ».
Au sommaire sur Arte ce soir:
Tchernobyl, Fukushima : vivre avec
Si vous avez raté le début :
Trente ans après Tchernobyl, cinq ans après Fukushima, les habitants des territoires contaminés témoignent de leur cohabitation incertaine avec la radioactivité.
Résumé : Trente ans après la catastrophe de Tchernobyl, cinq ans après celle de Fukushima, quel risque présentent les territoires dits «faiblement» contaminés, dont les habitants sont restés sur place ? En Europe, dans ces «zones grises» dites vivables, près de sept millions de personnes, réparties entre la Russie, l'Ukraine, la Biélorussie et la Norvège, ont basculé dans l'inconnu, devenant les cobayes d'une cohabitation permanente avec la radioactivité. Dans les territoires les plus proches de Tchernobyl, le mois suivant l'accident, s'est déclarée une épidémie de cancers infantiles de la thyroïde. Mais que sait-on des conséquences à court, moyen et long termes d'une contamination qui continue d'affecter l'environnement et la chaîne alimentaire ? Olivier Julien a enquêté auprès des habitants de trois zones contaminées, en Biélorussie, auprès des Samis de Norvège et au Japon.
mardi 26 avril 2016
20h55
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Tchernobyl
Liquidateur à Tchernobyl, Oleg Veklenko ne veut pas que Fessenheim "inflige la même chose aux Français"
http://www.francetvinfo.fr/monde/europe/tchernobyl/de-tchernobyl-a-fessenheim-oleg-veklenko-ancien-liquidateur-se-bat-contre-le-nucleaire_1391405.html#xtor=AL-67-
EN IMAGES. Trente ans après la catastrophe nucléaire, à quoi ressemble Tchernobyl ?
http://www.francetvinfo.fr/monde/europe/tchernobyl/en-images-trente-ans-apres-la-catastrophe-nucleaire-a-quoi-ressemble-tchernobyl_1422129.html
http://www.francetvinfo.fr/monde/europe/tchernobyl/de-tchernobyl-a-fessenheim-oleg-veklenko-ancien-liquidateur-se-bat-contre-le-nucleaire_1391405.html#xtor=AL-67-
EN IMAGES. Trente ans après la catastrophe nucléaire, à quoi ressemble Tchernobyl ?
http://www.francetvinfo.fr/monde/europe/tchernobyl/en-images-trente-ans-apres-la-catastrophe-nucleaire-a-quoi-ressemble-tchernobyl_1422129.html
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Tchernobyl
The First Ukrainian Virtual Reality Documentary Chornobyl 360 Launched on Kickstarter
Suivez le lien, ça vaut le détour. C'est posté par Klimkin il y a une heure.
Suivez le lien, ça vaut le détour. C'est posté par Klimkin il y a une heure.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Tchernobyl
Il y a 15 jours , j'avais eu l'occasion de visiter le musée de Tchernobyl a Kiev, dans le quartier Podil.
Interessant.
La visite se fait assez rapidement (1h).
Un souvenir mitigé tout de même: je pense m'être fait volé quelque chose là bas en laissant mon sac au vestiaire.
Est ce que certains d'entre vous ont été victimes d'arnaques/vols lors de leurs voyages en Ukraine?
Interessant.
La visite se fait assez rapidement (1h).
Un souvenir mitigé tout de même: je pense m'être fait volé quelque chose là bas en laissant mon sac au vestiaire.
Est ce que certains d'entre vous ont été victimes d'arnaques/vols lors de leurs voyages en Ukraine?
travellergillou76- Messages : 2193
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: Tchernobyl
Ca m'est arrivé une fois dans la rue par une arnaque connue.
Ne jamais ramasser une liasse de billets par terre, il t'en coûtera.
Ne jamais ramasser une liasse de billets par terre, il t'en coûtera.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Tchernobyl
J'ai toujours un petit "sac banane" avec moi pour y mettre les papiers (passeport...), carte bancaire, porte-monnaie pour ne rien laisser d'important dans un manteau ou un sac laissé au vestiaire d'un musée, resto ou autretravellergillou76 a écrit:Il y a 15 jours , j'avais eu l'occasion de visiter le musée de Tchernobyl a Kiev, dans le quartier Podil.
Interessant.
La visite se fait assez rapidement (1h).
Un souvenir mitigé tout de même: je pense m'être fait volé quelque chose là bas en laissant mon sac au vestiaire.
Est ce que certains d'entre vous ont été victimes d'arnaques/vols lors de leurs voyages en Ukraine?
C'est un des premiers conseils que m'a donné mon ex lors de mon premier voyage en Ukraine mais je le faisais déjà en France !!
La bague ou billets à terre est un classique des pickpockets à Paris
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Tchernobyl
Pour revenir au sujet:
Un drone survole Tchernobyl 30 ans après la catastrophe
Le 26 avril 1986, le monde entier assistait devant les écrans de télévision à la pire catastrophe nucléaire de l'histoire de l'humanité. Trente ans plus tard, voici à quoi ressemble le site de l'ex-centrale de Tchernobyl.
Il y a un an et un jour, le réacteur principal de la centrale nucléaire Lénine explosait à Tchernobyl, en Ukraine alors sous drapeau soviétique. L'accident fut le premier de cette envergure, classé 7 sur l'échelle de référence. Sa gestion par les autorités sera catastrophique et la désinformation totale.
9.000 (ou 90.000) morts
Les émissions radioactives auraient ainsi causé la mort, rapide ou tardive, de 9.000 personnes, selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Beaucoup plus, selon Greenpeace, qui annonce un chiffre dix fois supérieur. Le désastre a en tout cas contraint des dizaines de milliers d'habitants à fuir la zone contaminée. Pendant ce temps-là, les pays voisins minimisaient les conséquences à long terme sur la santé des Européens.
Sarcophage géant
Aujourd'hui encore, le réacteur numéro 4 est enseveli dans son sarcophage géant. Un tombeau illusoire censé le neutraliser pour les cent prochaines années. L'AFP et l'Obs ont dépêché un drone pour survoler la zone d'exclusion où les ouvriers s'activent toujours à consolider l'arche de 100m de haut destinée à confiner l'épicentre radioactif.
https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01435628/src/lpms00/zone/1/showtitle/1/
Un drone survole Tchernobyl 30 ans après la catastrophe
Le 26 avril 1986, le monde entier assistait devant les écrans de télévision à la pire catastrophe nucléaire de l'histoire de l'humanité. Trente ans plus tard, voici à quoi ressemble le site de l'ex-centrale de Tchernobyl.
Il y a un an et un jour, le réacteur principal de la centrale nucléaire Lénine explosait à Tchernobyl, en Ukraine alors sous drapeau soviétique. L'accident fut le premier de cette envergure, classé 7 sur l'échelle de référence. Sa gestion par les autorités sera catastrophique et la désinformation totale.
9.000 (ou 90.000) morts
Les émissions radioactives auraient ainsi causé la mort, rapide ou tardive, de 9.000 personnes, selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Beaucoup plus, selon Greenpeace, qui annonce un chiffre dix fois supérieur. Le désastre a en tout cas contraint des dizaines de milliers d'habitants à fuir la zone contaminée. Pendant ce temps-là, les pays voisins minimisaient les conséquences à long terme sur la santé des Européens.
Sarcophage géant
Aujourd'hui encore, le réacteur numéro 4 est enseveli dans son sarcophage géant. Un tombeau illusoire censé le neutraliser pour les cent prochaines années. L'AFP et l'Obs ont dépêché un drone pour survoler la zone d'exclusion où les ouvriers s'activent toujours à consolider l'arche de 100m de haut destinée à confiner l'épicentre radioactif.
https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01435628/src/lpms00/zone/1/showtitle/1/
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Tchernobyl
Petro Porochenko annonce la création d'une réserve naturelle à Tchernobyl
Le président ukrainien Petro Prochenko livre son discours lors de la commémoration sur le site de Tchernobyl des 30 ans de la catastrophe nucléaire, le 26 avril 2016.
Il y a trente ans, le 26 avril 1986, le réacteur n°4 du site nucléaire de Tchernobyl explosait, provoquant la pire catastrophe nucléaire de l’Histoire. Ce mardi, plusieurs évènements commémoratifs étaient organisés autour de la zone d’exclusion de Tchernobyl, avec même quelques annonces.
Avec notre envoyé spécial à Lviv, Sébastien Gobert
« Tchernobyl est devenu le symbole du pire de ce que peut faire l’homme. » En rappelant cette vérité historique, le président Petro Porochenko a tenu à souligner que Tchernobyl est aussi synonyme d’héroïsme. Le chef de l’Etat a rendu hommage aux centaines de milliers de liquidateurs, ces hommes et femmes dépêchés à la centrale pour y tenter d’y contenir la contamination radioactive. Tchernobyl est aussi un rappel cruel des mensonges de Moscou dans la gestion de la crise.
L’administration présidentielle n’a pas manqué de faire un parallèle entre la manière dont l’URSS avait géré la crise en dissimulant de précieuses informations pendant de longues semaines, et la manière dont le régime de Vladimir Poutine a recours à une propagande manipulatrice depuis plus de deux ans.
Tchernobyl est, encore, synonyme d’innovation et d’inventivité. Selon le président, qui a officialisé la création d’une réserve naturelle dans la zone d’exclusion, les trouvailles faites depuis 1986 doivent servir à rendre les installations nucléaires plus sûres à travers le monde, avec le soutien de la communauté internationale. Trente ans après la tragédie, il ne s’agit donc pas que commémorations. Il y aurait beaucoup à apprendre de Tchernobyl.
Le président ukrainien Petro Prochenko livre son discours lors de la commémoration sur le site de Tchernobyl des 30 ans de la catastrophe nucléaire, le 26 avril 2016.
Il y a trente ans, le 26 avril 1986, le réacteur n°4 du site nucléaire de Tchernobyl explosait, provoquant la pire catastrophe nucléaire de l’Histoire. Ce mardi, plusieurs évènements commémoratifs étaient organisés autour de la zone d’exclusion de Tchernobyl, avec même quelques annonces.
Avec notre envoyé spécial à Lviv, Sébastien Gobert
« Tchernobyl est devenu le symbole du pire de ce que peut faire l’homme. » En rappelant cette vérité historique, le président Petro Porochenko a tenu à souligner que Tchernobyl est aussi synonyme d’héroïsme. Le chef de l’Etat a rendu hommage aux centaines de milliers de liquidateurs, ces hommes et femmes dépêchés à la centrale pour y tenter d’y contenir la contamination radioactive. Tchernobyl est aussi un rappel cruel des mensonges de Moscou dans la gestion de la crise.
L’administration présidentielle n’a pas manqué de faire un parallèle entre la manière dont l’URSS avait géré la crise en dissimulant de précieuses informations pendant de longues semaines, et la manière dont le régime de Vladimir Poutine a recours à une propagande manipulatrice depuis plus de deux ans.
Tchernobyl est, encore, synonyme d’innovation et d’inventivité. Selon le président, qui a officialisé la création d’une réserve naturelle dans la zone d’exclusion, les trouvailles faites depuis 1986 doivent servir à rendre les installations nucléaires plus sûres à travers le monde, avec le soutien de la communauté internationale. Trente ans après la tragédie, il ne s’agit donc pas que commémorations. Il y aurait beaucoup à apprendre de Tchernobyl.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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