Le gaz revient sur la scène . . .
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Dont acte (mais cela ne change rien à la situation).Krispoluk a écrit:Les allemands vont là, où les plus gros avantages économiques les portent ! La "solidarité européenne" (ou atlantique) ils n'en n'ont rien à branler ! Je les connais très bien, c'est un peuple de radins et d'égoïstes !
Thuramir- Messages : 3677
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Comment se chauffer l'homme de Neandertal ?
A son époque , est-il vacciné ?
,
A son époque , est-il vacciné ?
,
Svoboda- Messages : 1459
Date d'inscription : 01/01/2010
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Thuramir a écrit:Dont acte (mais cela ne change rien à la situation).Krispoluk a écrit:Les allemands vont là, où les plus gros avantages économiques les portent ! La "solidarité européenne" (ou atlantique) ils n'en n'ont rien à branler ! Je les connais très bien, c'est un peuple de radins et d'égoïstes !
Non, bien sûr ! Mais si les américains ont envie de sanctionner les entreprises européennes participant au pipe-line russe, au motif (fallacieux) d'une "Russie ne respectant pas le droit des peuples", on voit mal qui pourrait les en empêcher...
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Krispoluk a écrit:Thuramir a écrit:Dont acte (mais cela ne change rien à la situation).Krispoluk a écrit:Les allemands vont là, où les plus gros avantages économiques les portent ! La "solidarité européenne" (ou atlantique) ils n'en n'ont rien à branler ! Je les connais très bien, c'est un peuple de radins et d'égoïstes !
Non, bien sûr ! Mais si les américains ont envie de sanctionner les entreprises européennes participant au pipe-line russe, au motif (fallacieux) d'une "Russie ne respectant pas le droit des peuples", on voit mal qui pourrait les en empêcher...
Les empêcher sans doute pas, mais des mesures de rétorsion seront prises au niveau de l'UE, comme cela a été fait pour réagir face aux hausses de taxes douanières et face aux sanctions prises contre certaines sociétés européennes du temps de Trump. Les mesures de rétorsion de l'UE ont été levées lorsque Biden a levé les mesures prises par Trump.
Thuramir- Messages : 3677
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Localisation : Bruxelles
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Excusez-moi des termes ...Svoboda a écrit:Comment se chauffer l'homme de Neandertal ?
Ton gaz provient de ta prout !
Svoboda- Messages : 1459
Date d'inscription : 01/01/2010
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Amis de la poésie, bonjour !
Thuramir- Messages : 3677
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Localisation : Bruxelles
Matt aime ce message
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Merci ...Thuramir a écrit:Amis de la poésie, bonjour !
Svoboda- Messages : 1459
Date d'inscription : 01/01/2010
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Super video mais je préfère les pets de Carmet et de FunesGilles a écrit:
travellergillou76- Messages : 2193
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Gilles aime ce message
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Thuramir a écrit:Krispoluk a écrit:Thuramir a écrit:Dont acte (mais cela ne change rien à la situation).Krispoluk a écrit:Les allemands vont là, où les plus gros avantages économiques les portent ! La "solidarité européenne" (ou atlantique) ils n'en n'ont rien à branler ! Je les connais très bien, c'est un peuple de radins et d'égoïstes !
Non, bien sûr ! Mais si les américains ont envie de sanctionner les entreprises européennes participant au pipe-line russe, au motif (fallacieux) d'une "Russie ne respectant pas le droit des peuples", on voit mal qui pourrait les en empêcher...
Les empêcher sans doute pas, mais des mesures de rétorsion seront prises au niveau de l'UE, comme cela a été fait pour réagir face aux hausses de taxes douanières et face aux sanctions prises contre certaines sociétés européennes du temps de Trump. Les mesures de rétorsion de l'UE ont été levées lorsque Biden a levé les mesures prises par Trump.
Je pense que tu n'as pas saisi totalement la dimension politico-économique du problème mon ami...
Le problème, c'est que l'UE ne parle pas d'une même voix sur cette question ! C'est l'Allemagne seule qui a pris l'initiative de l'oléoduc avec parfois des frictions avec ses voisins (Danemark) Donc ce n'est pas un dossier "Européen" mais un dossier purement allemand...
Plusieurs pays de l'UE sont opposés à ce gazoduc : Pologne et pays baltes. Donc ce n'est absolument pas un dossier qui sera soutenu massivement par l'UE, vu les dissensions importantes en son sein !
Donc sur ce dossier, cela ne sera jamais une "Europe unie" contre les USA mais un dossier pourri où les européens sont divisés et seule l'Allemagne défend encore le pipe-line russe envers et contre tous !
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Krispoluk a écrit:Je pense que tu n'as pas saisi totalement la dimension politico-économique du problème mon ami...
Le problème, c'est que l'UE ne parle pas d'une même voix sur cette question ! C'est l'Allemagne seule qui a pris l'initiative de l'oléoduc avec parfois des frictions avec ses voisins (Danemark) Donc ce n'est pas un dossier "Européen" mais un dossier purement allemand...
Plusieurs pays de l'UE sont opposés à ce gazoduc : Pologne et pays baltes. Donc ce n'est absolument pas un dossier qui sera soutenu massivement par l'UE, vu les dissensions importantes en son sein !
Donc sur ce dossier, cela ne sera jamais une "Europe unie" contre les USA mais un dossier pourri où les européens sont divisés et seule l'Allemagne défend encore le pipe-line russe envers et contre tous !
Contrairement à ce que tu écris, j’ai très bien saisi la dimension politico-économique du problème, mon bon Kris.
Les sanctions du Conseil de l'UE ne requièrent pas l’unanimité mais une majorité qualifiée. Le Conseil adoptera l’acte à la majorité qualifiée (qui est le principe), voire à la majorité des membres. Cette majorité qualifiée est atteinte lorsque deux conditions sont remplies : 55% des Etats membres (ce qui représente 15 Etats sur 27), qui représentent au moins 65% de la population européenne.
Je ne pense donc pas que l’opposition de la Pologne et des Etats baltes, voire même du Danemark, représente un réel problème. N’est-ce pas l’Allemagne qui est, de loin, le principal contributeur financier de l’UE ? Et enfin, comme je l’ai déjà écrit précédemment, la menace de sanctions financières portant sur d’autres problèmes (que le gazoduc North Stream) de certains de ces Etats (la Pologne très clairement) fait rapidement revenir les chiens à la niche pour recevoir à manger.
Conclusion : pas besoin d’Europe unie.
Thuramir- Messages : 3677
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Localisation : Bruxelles
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Krispoluk a écrit:
La seule différence notable, c'est qu'il n'y aura jamais tentative de domination de la part des USA pour lesquels, seul le "business" compte. C'est radicalement différent de la part de la Russie poutinienne !
petite parenthèse
domination économique.
différent procédés , mais meme effets.
steven21- Messages : 3580
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Age : 44
Localisation : dijon
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Thuramir a écrit:Krispoluk a écrit:Je pense que tu n'as pas saisi totalement la dimension politico-économique du problème mon ami...
Le problème, c'est que l'UE ne parle pas d'une même voix sur cette question ! C'est l'Allemagne seule qui a pris l'initiative de l'oléoduc avec parfois des frictions avec ses voisins (Danemark) Donc ce n'est pas un dossier "Européen" mais un dossier purement allemand...
Plusieurs pays de l'UE sont opposés à ce gazoduc : Pologne et pays baltes. Donc ce n'est absolument pas un dossier qui sera soutenu massivement par l'UE, vu les dissensions importantes en son sein !
Donc sur ce dossier, cela ne sera jamais une "Europe unie" contre les USA mais un dossier pourri où les européens sont divisés et seule l'Allemagne défend encore le pipe-line russe envers et contre tous !
Contrairement à ce que tu écris, j’ai très bien saisi la dimension politico-économique du problème, mon bon Kris.
Les sanctions du Conseil de l'UE ne requièrent pas l’unanimité mais une majorité qualifiée. Le Conseil adoptera l’acte à la majorité qualifiée (qui est le principe), voire à la majorité des membres. Cette majorité qualifiée est atteinte lorsque deux conditions sont remplies : 55% des Etats membres (ce qui représente 15 Etats sur 27), qui représentent au moins 65% de la population européenne.
Je ne pense donc pas que l’opposition de la Pologne et des Etats baltes, voire même du Danemark, représente un réel problème. N’est-ce pas l’Allemagne qui est, de loin, le principal contributeur financier de l’UE ? Et enfin, comme je l’ai déjà écrit précédemment, la menace de sanctions financières portant sur d’autres problèmes (que le gazoduc North Stream) de certains de ces Etats (la Pologne très clairement) fait rapidement revenir les chiens à la niche pour recevoir à manger.
Conclusion : pas besoin d’Europe unie.
Qui vivra verra mais en cas de sanctions américaines contre les entreprises européennes participant à la construction du gazoduc, je doute beaucoup que l'Allemagne seule, prenne le risque de porter l'affaire au plus haut niveau européen avec tous les risques économico-politiques que cela comporte !
L'Allemagne se couche toujours dans les négociations économiques avec les USA. Il en va de ses exportations vers le plus gros marché du monde...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Krispoluk a écrit:Qui vivra verra...
C'est en effet la seule perspective pour le moment.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
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Caduce62- Messages : 15239
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
A voir sur france 24 :
https://www.france24.com/fr/%C3%A9missions/reporters/20210709-nord-stream-2-le-pipeline-de-la-discorde
https://www.france24.com/fr/%C3%A9missions/reporters/20210709-nord-stream-2-le-pipeline-de-la-discorde
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Krispoluk a écrit:Thuramir a écrit:Krispoluk a écrit:Je pense que tu n'as pas saisi totalement la dimension politico-économique du problème mon ami...
Le problème, c'est que l'UE ne parle pas d'une même voix sur cette question ! C'est l'Allemagne seule qui a pris l'initiative de l'oléoduc avec parfois des frictions avec ses voisins (Danemark) Donc ce n'est pas un dossier "Européen" mais un dossier purement allemand...
Plusieurs pays de l'UE sont opposés à ce gazoduc : Pologne et pays baltes. Donc ce n'est absolument pas un dossier qui sera soutenu massivement par l'UE, vu les dissensions importantes en son sein !
Donc sur ce dossier, cela ne sera jamais une "Europe unie" contre les USA mais un dossier pourri où les européens sont divisés et seule l'Allemagne défend encore le pipe-line russe envers et contre tous !
Contrairement à ce que tu écris, j’ai très bien saisi la dimension politico-économique du problème, mon bon Kris.
Les sanctions du Conseil de l'UE ne requièrent pas l’unanimité mais une majorité qualifiée. Le Conseil adoptera l’acte à la majorité qualifiée (qui est le principe), voire à la majorité des membres. Cette majorité qualifiée est atteinte lorsque deux conditions sont remplies : 55% des Etats membres (ce qui représente 15 Etats sur 27), qui représentent au moins 65% de la population européenne.
Je ne pense donc pas que l’opposition de la Pologne et des Etats baltes, voire même du Danemark, représente un réel problème. N’est-ce pas l’Allemagne qui est, de loin, le principal contributeur financier de l’UE ? Et enfin, comme je l’ai déjà écrit précédemment, la menace de sanctions financières portant sur d’autres problèmes (que le gazoduc North Stream) de certains de ces Etats (la Pologne très clairement) fait rapidement revenir les chiens à la niche pour recevoir à manger.
Conclusion : pas besoin d’Europe unie.
Qui vivra verra mais en cas de sanctions américaines contre les entreprises européennes participant à la construction du gazoduc, je doute beaucoup que l'Allemagne seule, prenne le risque de porter l'affaire au plus haut niveau européen avec tous les risques économico-politiques que cela comporte !
L'Allemagne se couche toujours dans les négociations économiques avec les USA. Il en va de ses exportations vers le plus gros marché du monde...
Nous vivons toujours et nous pouvons le constater. L'accord est acté : les États-Unis ne s'opposent plus au gazoduc Nord Stream 2, nonobstant l'opposition de l'Ukraine et de la Pologne.
Accord entre Washington et Berlin pour surmonter leur dispute sur le gazoduc controversé Nord Stream 2
Dans une déclaration commune, les Etats-Unis et l’Allemagne font planer la menace de nouvelles sanctions en cas de dérapage de Moscou dans l’utilisation de ce projet, et s’engagent à tenter de compenser les pertes pour l’Ukraine.
Le Monde avec AFP
Le président américain, Joe Biden, et la chancelière allemande, Angela Merkel, tiennent une conférence de presse conjointe à la Maison Blanche, à Washington (Etats-Unis), le 15 juillet 2021. SAUL LOEB / AFP
Les gouvernements américain et allemand ont annoncé, mercredi 21 juillet, un accord pour clore leur dispute au sujet du gazoduc controversé Nord Stream 2 reliant la Russie à l’Allemagne. Dans une déclaration commune, Washington et Berlin font planer la menace de nouvelles sanctions en cas de dérapage de Moscou dans l’utilisation de ce projet, et s’engagent à tenter de compenser les pertes pour l’Ukraine, qui sera privée d’une partie du transit de gaz russe par le futur gazoduc.
« Si la Russie devait tenter d’utiliser l’énergie comme une arme ou commettre d’autres actes agressifs à l’égard de l’Ukraine, l’Allemagne prendra des mesures au niveau national, et fera pression pour des mesures efficaces au niveau européen, y compris des sanctions, pour limiter les capacités d’exportation russes vers l’Europe dans le secteur énergétique », affirment les deux pays alliés.
Ils plaident aussi pour que le gaz continue de « transiter par l’Ukraine après 2024 », échéance actuellement prévue dans un accord avec la Russie. « L’Allemagne s’engage à utiliser tous ses moyens de pression pour faciliter une extension pouvant aller jusqu’à dix ans supplémentaires » de cet accord sur le transit, et va nommer « un émissaire spécial pour soutenir ces négociations » d’ici le 1er septembre, selon la déclaration commune.
Enfin, Berlin a promis de « créer » un « fonds vert » pour « soutenir la transition énergétique de l’Ukraine », initialement abondé par l’Allemagne à hauteur d’au moins 150 millions d’euros, afin de « promouvoir et soutenir des investissements pour au moins un milliard de dollars » venant notamment du secteur privé.
Le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas, a fait part de son « soulagement » face à cette « solution constructive ». Et, selon Moscou, Angela Merkel et Vladimir Poutine se sont dits de concert « satisfaits de voir que la construction de Nord Stream 2 » était « sur le point d’être achevée ».
De fait, l’accord américano-allemand semble lever les derniers obstacles à son achèvement. Le gouvernement américain a fait valoir que la fin des travaux était désormais inéluctable et a donc tout fait pour présenter ce compromis comme un moindre mal.
Joe Biden critiqué
Les Etats-Unis s’opposent vivement, et depuis des années, à ce gazoduc. Ils déplorent qu’il passe par la mer Baltique, mais pas par l’Ukraine, menaçant de priver ce pays d’une partie des revenus perçus sur le transit, mais aussi d’un moyen de pression sur Moscou.
Joe Biden a toutefois fini au printemps par renoncer à imposer des sanctions pour bloquer le projet, estimant qu’il était trop tard et qu’il valait mieux miser sur la coopération avec l’Allemagne – favorable, elle, à Nord Stream 2. Cette marche arrière a valu au président américain les critiques des républicains, mais aussi de nombreux ténors de son camp démocrate.
Lors de sa visite à Washington la semaine dernière, Angela Merkel avait réaffirmé que l’Ukraine devait rester « un pays de transit » pour le gaz russe, tandis que Joe Biden avait dit partager avec elle « la conviction qu’il ne faut pas laisser la Russie utiliser l’énergie comme une arme ». Des déclarations qui avaient posé les jalons de l’accord annoncé mercredi.
Sans attendre les détails, les républicains avaient dénoncé dès mardi ce compromis. « On a toujours su que Biden partageait le lit de Poutine, voilà que maintenant ils se font des câlins », a raillé, provocateur, le sénateur trumpiste Ted Cruz, évoquant un « cadeau » permettant aux « dictateurs russes » de « faire du chantage énergétique » à l’Europe.
La numéro trois de la diplomatie américaine, Victoria Nuland, lui a répliqué mercredi que le gouvernement Biden avait hérité d’un Nord Stream 2 « terminé à plus de 90 % », et donc impossible à stopper, alors qu’en 2016, lorsque Donald Trump est arrivé à la Maison Blanche, les Etats-Unis étaient, selon elle, « en passe de bloquer le gazoduc ». Elle a aussi dû démentir les informations selon lesquelles Washington avait fait pression sur les autorités ukrainiennes pour qu’elles taisent leurs critiques, évoquant des « consultations étroites » avec Kiev.
La Maison Blanche a fait savoir dans la foulée que le président Joe Biden recevrait son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky le 30 août. Mais l’Ukraine et la Pologne ont néanmoins réaffirmé, dans la foulée de l’accord américano-allemand, que Nord Stream 2 était une menace pour toute l’Europe centrale.
Thuramir- Messages : 3677
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Localisation : Bruxelles
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Pour moi, c'est une trahison pure et simple.
La délégation ukrainienne à Tokyo à ete boycottée par les TV nippones parce qu'elle a arboré des calicots avant la cérémonie d'ouverture à un moment où c'était autorisé par le CIO.
La délégation ukrainienne à Tokyo à ete boycottée par les TV nippones parce qu'elle a arboré des calicots avant la cérémonie d'ouverture à un moment où c'était autorisé par le CIO.
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Les gouvernements américain et allemand ont annoncé mercredi un accord pour clore leur dispute au sujet du gazoduc Nord Stream 2 reliant la Russie à l'Allemagne tout en renforçant les garanties à l'Ukraine.
Dans une déclaration commune, les États-Unis et l'Allemagne font planer la menace de nouvelles sanctions en cas de dérapage de Moscou dans l'utilisation de ce projet, et s'engagent à tenter de compenser les pertes pour l'Ukraine, qui sera privée d'une partie du transit de gaz russe par le futur gazoduc, rapporte Le Point.fr.
Selon l’accord, l’Ukraine devrait être assurée de rester un pays de transit pour le gaz russe à moyen terme et deviendrait un partenaire privilégié de la transition énergétique de l'UE. Des sanctions sont notamment prévues à l'encontre de Moscou si Moscou « tente d'utiliser l'énergie comme une arme ».
« Si la Russie devait tenter d'utiliser l'énergie comme une arme ou commettre d'autres actes agressifs à l'égard de l'Ukraine, l'Allemagne s'engage, dans cet accord avec nous, à prendre des mesures au niveau national, et à faire pression pour des mesures efficaces au niveau européen, y compris des sanctions pour limiter les capacités d'exportation russes vers l'Europe dans le secteur énergétique », a déclaré Victoria Nuland, numéro trois de la diplomatie américaine.
L'objectif de cet accord est de renforcer les liens de l'UE avec l'Ukraine en en faisant un partenaire privilégié de la transition énergétique à l'abri de toute menace de Moscou. Selon l'agence Bloomberg, Washington et Berlin seraient ainsi prêts à mobiliser conjointement 1 milliard de dollars pour un « fonds vert » destiné à développer les énergies renouvelables en Ukraine afin d'en faire un fournisseur d'hydrogène. L'Allemagne nommerait également un envoyé spécial chargé de soutenir les projets énergétiques bilatéraux avec l'Ukraine.
Ils plaident aussi pour que le gaz continue de « transiter par l'Ukraine après 2024 », échéance actuellement prévue dans un accord avec la Russie. « L'Allemagne s'engage à utiliser tous ses moyens de pression pour faciliter une extension pouvant aller jusqu'à dix ans supplémentaires » de cet accord sur le transit, et va nommer « un émissaire spécial pour soutenir ces négociations » d'ici le 1er septembre, selon la déclaration commune.
Les États-Unis s'opposent vivement, et depuis des années, à Nord Stream 2 – qui est quasiment terminé. Ils déplorent que le gazoduc passe par la mer Baltique, mais pas par l'Ukraine, menaçant de priver ce pays d'une partie des revenus perçus sur le transit, mais aussi d'un moyen de pression sur Moscou.
Joe Biden a toutefois fini par renoncer à imposer des sanctions pour bloquer le projet, estimant qu'il était trop tard et qu'il valait mieux miser sur la coopération avec l'Allemagne, favorable, elle, à Nord Stream 2.
Lors de sa visite à Washington la semaine dernière, Angela Merkel avait réaffirmé que l'Ukraine devait rester « un pays de transit » pour le gaz russe.
Dans une déclaration commune, les États-Unis et l'Allemagne font planer la menace de nouvelles sanctions en cas de dérapage de Moscou dans l'utilisation de ce projet, et s'engagent à tenter de compenser les pertes pour l'Ukraine, qui sera privée d'une partie du transit de gaz russe par le futur gazoduc, rapporte Le Point.fr.
Selon l’accord, l’Ukraine devrait être assurée de rester un pays de transit pour le gaz russe à moyen terme et deviendrait un partenaire privilégié de la transition énergétique de l'UE. Des sanctions sont notamment prévues à l'encontre de Moscou si Moscou « tente d'utiliser l'énergie comme une arme ».
« Si la Russie devait tenter d'utiliser l'énergie comme une arme ou commettre d'autres actes agressifs à l'égard de l'Ukraine, l'Allemagne s'engage, dans cet accord avec nous, à prendre des mesures au niveau national, et à faire pression pour des mesures efficaces au niveau européen, y compris des sanctions pour limiter les capacités d'exportation russes vers l'Europe dans le secteur énergétique », a déclaré Victoria Nuland, numéro trois de la diplomatie américaine.
L'objectif de cet accord est de renforcer les liens de l'UE avec l'Ukraine en en faisant un partenaire privilégié de la transition énergétique à l'abri de toute menace de Moscou. Selon l'agence Bloomberg, Washington et Berlin seraient ainsi prêts à mobiliser conjointement 1 milliard de dollars pour un « fonds vert » destiné à développer les énergies renouvelables en Ukraine afin d'en faire un fournisseur d'hydrogène. L'Allemagne nommerait également un envoyé spécial chargé de soutenir les projets énergétiques bilatéraux avec l'Ukraine.
Ils plaident aussi pour que le gaz continue de « transiter par l'Ukraine après 2024 », échéance actuellement prévue dans un accord avec la Russie. « L'Allemagne s'engage à utiliser tous ses moyens de pression pour faciliter une extension pouvant aller jusqu'à dix ans supplémentaires » de cet accord sur le transit, et va nommer « un émissaire spécial pour soutenir ces négociations » d'ici le 1er septembre, selon la déclaration commune.
Les États-Unis s'opposent vivement, et depuis des années, à Nord Stream 2 – qui est quasiment terminé. Ils déplorent que le gazoduc passe par la mer Baltique, mais pas par l'Ukraine, menaçant de priver ce pays d'une partie des revenus perçus sur le transit, mais aussi d'un moyen de pression sur Moscou.
Joe Biden a toutefois fini par renoncer à imposer des sanctions pour bloquer le projet, estimant qu'il était trop tard et qu'il valait mieux miser sur la coopération avec l'Allemagne, favorable, elle, à Nord Stream 2.
Lors de sa visite à Washington la semaine dernière, Angela Merkel avait réaffirmé que l'Ukraine devait rester « un pays de transit » pour le gaz russe.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Caduce62 a écrit:Les gouvernements américain et allemand ont annoncé mercredi un accord pour clore leur dispute au sujet du gazoduc Nord Stream 2 reliant la Russie à l'Allemagne tout en renforçant les garanties à l'Ukraine.
Dans une déclaration commune, les États-Unis et l'Allemagne font planer la menace de nouvelles sanctions en cas de dérapage de Moscou dans l'utilisation de ce projet, et s'engagent à tenter de compenser les pertes pour l'Ukraine, qui sera privée d'une partie du transit de gaz russe par le futur gazoduc, rapporte Le Point.fr.
Selon l’accord, l’Ukraine devrait être assurée de rester un pays de transit pour le gaz russe à moyen terme et deviendrait un partenaire privilégié de la transition énergétique de l'UE. Des sanctions sont notamment prévues à l'encontre de Moscou si Moscou « tente d'utiliser l'énergie comme une arme ».
« Si la Russie devait tenter d'utiliser l'énergie comme une arme ou commettre d'autres actes agressifs à l'égard de l'Ukraine, l'Allemagne s'engage, dans cet accord avec nous, à prendre des mesures au niveau national, et à faire pression pour des mesures efficaces au niveau européen, y compris des sanctions pour limiter les capacités d'exportation russes vers l'Europe dans le secteur énergétique », a déclaré Victoria Nuland, numéro trois de la diplomatie américaine.
L'objectif de cet accord est de renforcer les liens de l'UE avec l'Ukraine en en faisant un partenaire privilégié de la transition énergétique à l'abri de toute menace de Moscou. Selon l'agence Bloomberg, Washington et Berlin seraient ainsi prêts à mobiliser conjointement 1 milliard de dollars pour un « fonds vert » destiné à développer les énergies renouvelables en Ukraine afin d'en faire un fournisseur d'hydrogène. L'Allemagne nommerait également un envoyé spécial chargé de soutenir les projets énergétiques bilatéraux avec l'Ukraine.
Ils plaident aussi pour que le gaz continue de « transiter par l'Ukraine après 2024 », échéance actuellement prévue dans un accord avec la Russie. « L'Allemagne s'engage à utiliser tous ses moyens de pression pour faciliter une extension pouvant aller jusqu'à dix ans supplémentaires » de cet accord sur le transit, et va nommer « un émissaire spécial pour soutenir ces négociations » d'ici le 1er septembre, selon la déclaration commune.
Les États-Unis s'opposent vivement, et depuis des années, à Nord Stream 2 – qui est quasiment terminé. Ils déplorent que le gazoduc passe par la mer Baltique, mais pas par l'Ukraine, menaçant de priver ce pays d'une partie des revenus perçus sur le transit, mais aussi d'un moyen de pression sur Moscou.
Joe Biden a toutefois fini par renoncer à imposer des sanctions pour bloquer le projet, estimant qu'il était trop tard et qu'il valait mieux miser sur la coopération avec l'Allemagne, favorable, elle, à Nord Stream 2.
Lors de sa visite à Washington la semaine dernière, Angela Merkel avait réaffirmé que l'Ukraine devait rester « un pays de transit » pour le gaz russe.
Toutes ces déclarations ne constituent que des déclarations d'intention, comme les États le font de manière habituelle en matière de relations internationales : cela fait bien et on ne s'engage à rien de précis.
Il était évident que l'Ukraine ne pesait pas plus lourd en face du projet Nord Stream 2 qu'une cargaison de fruits pourris face à une cargaison d'or.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
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Krispoluk aime ce message
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Un petit complément d'information quand même.
Washington avait 2 raisons principales de s'opposer au gazoduc :
1) Avoir le beau rôle de "défenseur de l'Ukraine"
2) Contrecarrer les exportations russes à destination de l'occident pour favoriser leurs propres exportations de gaz et de pétrole de schiste (qui entre parenthèses redeviennent très rentables avec le renchérissement mondial du prix des énergies fossiles).
Trump en "tigre de papier" qu'il était, n'a pas voulu, ou pas pu, contrecarrer le projet. Biden à son arrivée, constate que le projet est terminé à 90%. Il devient donc ridicule de contrecarrer un dossier classé.
Washington avait 2 raisons principales de s'opposer au gazoduc :
1) Avoir le beau rôle de "défenseur de l'Ukraine"
2) Contrecarrer les exportations russes à destination de l'occident pour favoriser leurs propres exportations de gaz et de pétrole de schiste (qui entre parenthèses redeviennent très rentables avec le renchérissement mondial du prix des énergies fossiles).
Trump en "tigre de papier" qu'il était, n'a pas voulu, ou pas pu, contrecarrer le projet. Biden à son arrivée, constate que le projet est terminé à 90%. Il devient donc ridicule de contrecarrer un dossier classé.
Krispoluk- Messages : 9858
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Localisation : Chez les Ch'tis
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Le 21 juillet, Washington et Berlin ont annoncé être parvenus à un accord sur l’achèvement du gazoduc controversé Nord Stream 2. En Ukraine, la nouvelle a été accueillie comme une trahison. Mais le pays ne doit pas baisser les bras, affirme un lobbyiste.
Même après la déclaration commune germano-américaine du 21 juillet, il reste possible de contrecarrer le projet de gazoduc Nord Stream 2. En effet, l’entente entre Biden et Merkel au profit de Poutine a déclenché une tempête de réactions négatives tant aux États-Unis qu’en Europe, ce que personne n’avait visiblement escompté sur les rives du Potomac et de la Spree. Pour les adversaires du gazoduc russe, il faut donc poursuivre le combat, et ce dans plusieurs directions.
Pour commencer, la Pologne, la Lituanie et l’Ukraine, alliées dans la lutte contre le gazoduc poutinien, devraient concentrer leurs efforts de lobbying sur le Congrès des États-Unis, dans le but non seulement de maintenir les sanctions américaines liées à Nord Stream 2, mais aussi d’obtenir qu’elles soient alourdies.
Pour ce faire, les trois pays peuvent insister auprès des organes américains compétents afin qu’ils ouvrent une enquête sur les activités d’une tierce partie [la Russie] qui auraient pour but de porter atteinte aux intérêts nationaux américains et aux relations entre les États-Unis et leurs partenaires stratégiques en Europe.
Dans le même temps, il faudrait entamer des consultations avec la Commission européenne pour mettre l’accent sur le fait que l’achèvement des travaux de construction de Nordstream 2 revient pour la Russie, avec ce réseau de gazoducs dans la Baltique et dans la mer Noire [South Stream], à éviter l’Ukraine et la Pologne. Ce qui offre au prestataire russe Gazprom une position de monopole sur les livraisons de gaz
Même après la déclaration commune germano-américaine du 21 juillet, il reste possible de contrecarrer le projet de gazoduc Nord Stream 2. En effet, l’entente entre Biden et Merkel au profit de Poutine a déclenché une tempête de réactions négatives tant aux États-Unis qu’en Europe, ce que personne n’avait visiblement escompté sur les rives du Potomac et de la Spree. Pour les adversaires du gazoduc russe, il faut donc poursuivre le combat, et ce dans plusieurs directions.
Pour commencer, la Pologne, la Lituanie et l’Ukraine, alliées dans la lutte contre le gazoduc poutinien, devraient concentrer leurs efforts de lobbying sur le Congrès des États-Unis, dans le but non seulement de maintenir les sanctions américaines liées à Nord Stream 2, mais aussi d’obtenir qu’elles soient alourdies.
Pour ce faire, les trois pays peuvent insister auprès des organes américains compétents afin qu’ils ouvrent une enquête sur les activités d’une tierce partie [la Russie] qui auraient pour but de porter atteinte aux intérêts nationaux américains et aux relations entre les États-Unis et leurs partenaires stratégiques en Europe.
Dans le même temps, il faudrait entamer des consultations avec la Commission européenne pour mettre l’accent sur le fait que l’achèvement des travaux de construction de Nordstream 2 revient pour la Russie, avec ce réseau de gazoducs dans la Baltique et dans la mer Noire [South Stream], à éviter l’Ukraine et la Pologne. Ce qui offre au prestataire russe Gazprom une position de monopole sur les livraisons de gaz
Caduce62- Messages : 15239
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Caduce62 a écrit:Le 21 juillet, Washington et Berlin ont annoncé être parvenus à un accord sur l’achèvement du gazoduc controversé Nord Stream 2. En Ukraine, la nouvelle a été accueillie comme une trahison. Mais le pays ne doit pas baisser les bras, affirme un lobbyiste.
Même après la déclaration commune germano-américaine du 21 juillet, il reste possible de contrecarrer le projet de gazoduc Nord Stream 2. En effet, l’entente entre Biden et Merkel au profit de Poutine a déclenché une tempête de réactions négatives tant aux États-Unis qu’en Europe, ce que personne n’avait visiblement escompté sur les rives du Potomac et de la Spree. Pour les adversaires du gazoduc russe, il faut donc poursuivre le combat, et ce dans plusieurs directions.
Pour commencer, la Pologne, la Lituanie et l’Ukraine, alliées dans la lutte contre le gazoduc poutinien, devraient concentrer leurs efforts de lobbying sur le Congrès des États-Unis, dans le but non seulement de maintenir les sanctions américaines liées à Nord Stream 2, mais aussi d’obtenir qu’elles soient alourdies.
Pour ce faire, les trois pays peuvent insister auprès des organes américains compétents afin qu’ils ouvrent une enquête sur les activités d’une tierce partie [la Russie] qui auraient pour but de porter atteinte aux intérêts nationaux américains et aux relations entre les États-Unis et leurs partenaires stratégiques en Europe.
Dans le même temps, il faudrait entamer des consultations avec la Commission européenne pour mettre l’accent sur le fait que l’achèvement des travaux de construction de Nordstream 2 revient pour la Russie, avec ce réseau de gazoducs dans la Baltique et dans la mer Noire [South Stream], à éviter l’Ukraine et la Pologne. Ce qui offre au prestataire russe Gazprom une position de monopole sur les livraisons de gaz
Le slogan de Monabanq c'est : "les gens avant l'argent". Avec le gaz russe, c'est exactement le contraire!
Gilles- Messages : 2455
Date d'inscription : 16/02/2019
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
L'angle d'attaque des pays "réfractaires" au gaz russe, auprès de la Commission Européenne me parait excellent : "existence d'un monopole de fait, de fourniture de gaz par Gazprom".
La CE sait bien faire ch..r les entreprises françaises ou allemandes, dès qu'elles sont soupçonnées d'exercer un monopole de fait sur le marché européen, j'espère bien qu'elle va se remuer le c.l concernant Gazprom !
La CE sait bien faire ch..r les entreprises françaises ou allemandes, dès qu'elles sont soupçonnées d'exercer un monopole de fait sur le marché européen, j'espère bien qu'elle va se remuer le c.l concernant Gazprom !
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
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