Le gaz revient sur la scène . . .
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Le gaz revient sur la scène . . .
Kiev confirme importer du gaz d'Europe
Le premier ministre ukrainien Nikolaï Azarov a confirmé mardi aux journalistes que depuis début novembre, l'Ukraine recevait du gaz en provenance d'Europe.
"Oui, nous avons entamé de telles livraisons, mais leur ampleur n'est pas encore substantielle. L'essentiel est aujourd'hui de régler les aspects techniques de ce projet et d'évaluer le volume de gaz que nous pouvons importer", a déclaré M. Azarov.
L'hebdomadaire "Le Miroir de la semaine. Ukraine" avait auparavant annoncé que le groupe ukrainien Naftogaz et le grand fournisseur de gaz européen RWE Supply&Trading (RWE St., Allemagne) avaient signé un contrat prévoyant la livraison de 1,4 milliards de m3 de gaz naturel à la frontière ukraino-polonaise. Aux termes du contrat, ce volume pourrait être porté à 4-5 milliards de m3. Selon le journal, l'Ukraine a déjà reçu les premiers 3,3 millions de m3 de gaz européen.
Le prix du gaz russe étant trop élevé pour l'Ukraine, Kiev a annoncé son intention d'acheter en 2012 à la Russie 27 milliards de m3 de gaz au lieu des 52 milliards prévus par le contrat. Or, les autorités russes affirment que le contrat ne peut être modifié que six mois au plus tard avant le début des livraisons.
Sur fond de piétinement des négociations entre les deux pays sur la réduction des prix du gaz, Kiev a décidé d'augmenter sa propre production de "combustible bleu". A cet effet, l'Ukraine envisage de mettre en valeur les gisements du plateau continental de la mer Noire et de lancer la production de gaz de schiste. L'Ukraine projette en outre de construire un terminal de réception de gaz naturel liquéfié (GNL) sur le littoral de la mer Noire.
Faisait longtemps qu'on n'en parlait plus du gaz . . .
Le premier ministre ukrainien Nikolaï Azarov a confirmé mardi aux journalistes que depuis début novembre, l'Ukraine recevait du gaz en provenance d'Europe.
"Oui, nous avons entamé de telles livraisons, mais leur ampleur n'est pas encore substantielle. L'essentiel est aujourd'hui de régler les aspects techniques de ce projet et d'évaluer le volume de gaz que nous pouvons importer", a déclaré M. Azarov.
L'hebdomadaire "Le Miroir de la semaine. Ukraine" avait auparavant annoncé que le groupe ukrainien Naftogaz et le grand fournisseur de gaz européen RWE Supply&Trading (RWE St., Allemagne) avaient signé un contrat prévoyant la livraison de 1,4 milliards de m3 de gaz naturel à la frontière ukraino-polonaise. Aux termes du contrat, ce volume pourrait être porté à 4-5 milliards de m3. Selon le journal, l'Ukraine a déjà reçu les premiers 3,3 millions de m3 de gaz européen.
Le prix du gaz russe étant trop élevé pour l'Ukraine, Kiev a annoncé son intention d'acheter en 2012 à la Russie 27 milliards de m3 de gaz au lieu des 52 milliards prévus par le contrat. Or, les autorités russes affirment que le contrat ne peut être modifié que six mois au plus tard avant le début des livraisons.
Sur fond de piétinement des négociations entre les deux pays sur la réduction des prix du gaz, Kiev a décidé d'augmenter sa propre production de "combustible bleu". A cet effet, l'Ukraine envisage de mettre en valeur les gisements du plateau continental de la mer Noire et de lancer la production de gaz de schiste. L'Ukraine projette en outre de construire un terminal de réception de gaz naturel liquéfié (GNL) sur le littoral de la mer Noire.
Faisait longtemps qu'on n'en parlait plus du gaz . . .
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Gaz : l'Ukraine lance son propre terminal pour s'affranchir de Moscou
Par Les Echos | 26/11 | 17:40
Cherchant à se libérer de la dépendance énergétique russe, l'Ukraine travaille sur un projet de terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) au bord de la mer noire qui devrait voir le jour dès 2016. Le consortium qui mènera le projet intègre aussi des groupes énergétiques espagnols et américains.
« Le 26 novembre restera comme le jour de l'indépendance énergétique de l'Ukraine » a déclaré Vladislav Kaskiv, le directeur de l'agence des investissements et projets nationaux. Le pays vient en effet de lancer lundi un projet de terminal de traitement du gaz naturel condensé à l'état liquide (GNL) au bord de la mer Noire pour réduire sa dépendance aux livraisons de gaz russe selon cette même agence. Cette dernière a signé à Kiev avec les groupes énergétiques espagnol Gas Natural Fenosa et américain Excelerate Energy un accord scellant la création du consortium « LNG-Terminal » qui mènera le projet, chiffré à 856 millions d'euros.
Le projet, un terminal de regazéification de GNL situé près du port de Ioujny, dans la région d'Odessa, doit permettre à l'Ukraine de diversifier ses approvisionnements en gaz, a expliqué Vladislav Kaskiv, sans préciser d'où viendrait le gaz. Selon la société ukrainienne Ukrtransgaz, qui a entamé lundi la construction du gazoduc destiné à relier le futur terminal au réseau gazier, l'objectif est à terme d'atteindre une capacité de 10 milliards de mètres cubes de gaz par an. L'édition ukrainienne du quotidien économique Kommersant a évoqué un lancement en 2016 des premières installations, d'une capacité de 5 milliards de mètres cubes par an, pour un fonctionnement à plein régime attendu en 2018.
Un bras de fer avec Moscou
Faute d'accord sur les prix de transit par les gazoducs ukrainiens, le géant Gazprom, contrôlé par le gouvernement russe, a déjà stoppé plusieurs fois ses livraisons de gaz à l'Ukraine, son principal client étranger qui paie 62% plus cher son gaz que les clients européens. Des coupures qui posent également des problèmes à d'autres pays, l'Europe notamment, sachant que 80 % du gaz russe qui lui est livré passe par l'Ukraine. Ces derniers mois, Kiev a tenté de négocier à la baisse le prix du gaz russe avec Gazprom, en vain. Le pays est donc à la recherche de sources d'énergie alternatives pour réduire sa dépendance aux livraisons gazières de la Russie. Il a signé en mai un accord avec l'allemand RWE, qui selon Kiev va lui livrer 5 milliards de mètres cubes de gaz en 2013. Le gouvernement prévoit grâce à ce contrat de réduire ses importations de gaz russe autour de 20 milliards de mètres cubes, contre 27,5 milliards en 2012.
LES ECHOS
Par Les Echos | 26/11 | 17:40
Cherchant à se libérer de la dépendance énergétique russe, l'Ukraine travaille sur un projet de terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) au bord de la mer noire qui devrait voir le jour dès 2016. Le consortium qui mènera le projet intègre aussi des groupes énergétiques espagnols et américains.
« Le 26 novembre restera comme le jour de l'indépendance énergétique de l'Ukraine » a déclaré Vladislav Kaskiv, le directeur de l'agence des investissements et projets nationaux. Le pays vient en effet de lancer lundi un projet de terminal de traitement du gaz naturel condensé à l'état liquide (GNL) au bord de la mer Noire pour réduire sa dépendance aux livraisons de gaz russe selon cette même agence. Cette dernière a signé à Kiev avec les groupes énergétiques espagnol Gas Natural Fenosa et américain Excelerate Energy un accord scellant la création du consortium « LNG-Terminal » qui mènera le projet, chiffré à 856 millions d'euros.
Le projet, un terminal de regazéification de GNL situé près du port de Ioujny, dans la région d'Odessa, doit permettre à l'Ukraine de diversifier ses approvisionnements en gaz, a expliqué Vladislav Kaskiv, sans préciser d'où viendrait le gaz. Selon la société ukrainienne Ukrtransgaz, qui a entamé lundi la construction du gazoduc destiné à relier le futur terminal au réseau gazier, l'objectif est à terme d'atteindre une capacité de 10 milliards de mètres cubes de gaz par an. L'édition ukrainienne du quotidien économique Kommersant a évoqué un lancement en 2016 des premières installations, d'une capacité de 5 milliards de mètres cubes par an, pour un fonctionnement à plein régime attendu en 2018.
Un bras de fer avec Moscou
Faute d'accord sur les prix de transit par les gazoducs ukrainiens, le géant Gazprom, contrôlé par le gouvernement russe, a déjà stoppé plusieurs fois ses livraisons de gaz à l'Ukraine, son principal client étranger qui paie 62% plus cher son gaz que les clients européens. Des coupures qui posent également des problèmes à d'autres pays, l'Europe notamment, sachant que 80 % du gaz russe qui lui est livré passe par l'Ukraine. Ces derniers mois, Kiev a tenté de négocier à la baisse le prix du gaz russe avec Gazprom, en vain. Le pays est donc à la recherche de sources d'énergie alternatives pour réduire sa dépendance aux livraisons gazières de la Russie. Il a signé en mai un accord avec l'allemand RWE, qui selon Kiev va lui livrer 5 milliards de mètres cubes de gaz en 2013. Le gouvernement prévoit grâce à ce contrat de réduire ses importations de gaz russe autour de 20 milliards de mètres cubes, contre 27,5 milliards en 2012.
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
A suivre de près, la Russie ne devant pas tarder à réagir à une telle annonce, laquelle remet en cause l’influence de Moscou sur l’Ukraine … tout en redistribuant quelque peu les cartes de l’approvisionnement énergétique de l’Union européenne.
Selon l’ambassadeur d’Azerbaïdjan à Kiev, Eynulla Madatli, l’Azerbaïdjan envisagerait de débuter les livraisons de gaz à l’Ukraine à la fin de 2017.
C’est en effet ce que vient d’indiquer le diplomate au quotidien gouvernemental ukrainien Ouriadovy Kourrier.
« Le gaz provenant du gisement de Shah Deniz-2 sera acheminé vers l’Ukraine dès la fin de 2017, conformément au mémorandum signé en 2011 à Davos entre le président azerbaïdjanais Ilham Aliev et son homologue ukrainien Viktor Ianoukovitch » a ainsi précisé Eynulla Madatli.
Ajoutant qu’il s’agissait au départ d’un volume de 2 milliards de m3, mais que ce dernier pourrait être progressivement porté à 5 milliards. De quoi faire pâlir de « jalousie » la Russie.
D’autant plus que l’Azerbaïdjan projette par ailleurs d’alimenter l’usine de liquéfaction de gaz qui sera implantée près d’Odessa, dans le sud de l’Ukraine.
Une annonce qui intervient alors que depuis plusieurs années, renaît à la veille de l’hiver, tel un serpent de mer le différend gazier qui oppose Moscou et Kiev, l’Ukraine tentant de réviser ses accords gaziers avec la Russie, considérant le prix du gaz russe comme trop élevé.
Alors que les négociations ne semblent pas proches d’aboutir, l’Ukraine a décidé de diversifier ses sources d’approvisionnement.
Une stratégie qui déplaît fortement à la Russie, laquelle met en avant le projet de gazoduc South Stream, d’une capacité de 63 milliards de m3.
Ce pipeline devrait permettre – selon la « vision » russe de « diminuer la dépendance des fournisseurs et des consommateurs vis-à-vis des pays transitaires, en l’occurrence l’Ukraine » …
Un tronçon du gazoduc sera posé au fond de la mer Noire, dans les eaux territoriales appartenant à la Turquie. Après avoir atteint le littoral de la Bulgarie dans la région de Varna, le pipeline traversera le territoire bulgare puis la Serbie, la Hongrie et la Slovénie pour au final aboutir à Tarvisio, dans le nord-est de l’Italie.
Le 13 novembre dernier, le PDG du géant gazier russe Gazprom, Alexeï Miller, a annoncé que la construction du tronçon sous-marin du gazoduc South Stream devrait débuter le 7 décembre prochain.
Elisabeth STUDER – www.leblogfinance.com – 24 novembre 2012
Selon l’ambassadeur d’Azerbaïdjan à Kiev, Eynulla Madatli, l’Azerbaïdjan envisagerait de débuter les livraisons de gaz à l’Ukraine à la fin de 2017.
C’est en effet ce que vient d’indiquer le diplomate au quotidien gouvernemental ukrainien Ouriadovy Kourrier.
« Le gaz provenant du gisement de Shah Deniz-2 sera acheminé vers l’Ukraine dès la fin de 2017, conformément au mémorandum signé en 2011 à Davos entre le président azerbaïdjanais Ilham Aliev et son homologue ukrainien Viktor Ianoukovitch » a ainsi précisé Eynulla Madatli.
Ajoutant qu’il s’agissait au départ d’un volume de 2 milliards de m3, mais que ce dernier pourrait être progressivement porté à 5 milliards. De quoi faire pâlir de « jalousie » la Russie.
D’autant plus que l’Azerbaïdjan projette par ailleurs d’alimenter l’usine de liquéfaction de gaz qui sera implantée près d’Odessa, dans le sud de l’Ukraine.
Une annonce qui intervient alors que depuis plusieurs années, renaît à la veille de l’hiver, tel un serpent de mer le différend gazier qui oppose Moscou et Kiev, l’Ukraine tentant de réviser ses accords gaziers avec la Russie, considérant le prix du gaz russe comme trop élevé.
Alors que les négociations ne semblent pas proches d’aboutir, l’Ukraine a décidé de diversifier ses sources d’approvisionnement.
Une stratégie qui déplaît fortement à la Russie, laquelle met en avant le projet de gazoduc South Stream, d’une capacité de 63 milliards de m3.
Ce pipeline devrait permettre – selon la « vision » russe de « diminuer la dépendance des fournisseurs et des consommateurs vis-à-vis des pays transitaires, en l’occurrence l’Ukraine » …
Un tronçon du gazoduc sera posé au fond de la mer Noire, dans les eaux territoriales appartenant à la Turquie. Après avoir atteint le littoral de la Bulgarie dans la région de Varna, le pipeline traversera le territoire bulgare puis la Serbie, la Hongrie et la Slovénie pour au final aboutir à Tarvisio, dans le nord-est de l’Italie.
Le 13 novembre dernier, le PDG du géant gazier russe Gazprom, Alexeï Miller, a annoncé que la construction du tronçon sous-marin du gazoduc South Stream devrait débuter le 7 décembre prochain.
Elisabeth STUDER – www.leblogfinance.com – 24 novembre 2012
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Gaz naturel : L’Ukraine réduit sa facture de gaz russe
27/11/2012| 16:25
Commodesk - L’Ukraine a décidé de réduire d’un tiers ses importations de gaz en provenance de Russie, à partir de 2013.
Kiev n’achètera plus que 18 milliards de mètres-cubes, au lieu de 27,5 milliards de m3, a prévenu le ministre de l’Energie Youri Boiko, précisant toutefois qu’il n’en avait pas encore fait la demande officielle.
L’Ukraine cherche à dénouer un accord signé en 2009 entre Naftogaz, la compagnie ukrainienne du gaz, et son homologue russe Gazprom. Accord selon lequel Kiev s’engage à payer, d’après la partie russe, 80% d’un volume donné de 52 milliards de mètres-cubes, que le pays en ait besoin ou pas. Un contrat d’autant plus contraignant que le tarif facturé par les Russes est indexé sur les cours du pétrole.
L’Ukraine voudrait réduire le volume de moitié (27 milliards de mètres-cubes) pour tenir compte de la hausse des prix. Le tarif moyen du gaz naturel payé par Naftogaz les trois premiers trimestres de 2012 était de 324,3 euros les mille mètres cubes, 38,3% de plus qu’en 2011 (234,4 euros les 1 000 m3).
Le président ukrainien a expliqué que réduire les volumes importés était le seul moyen d’obtenir de Gazprom une renégociation de ses tarifs gaziers. « Une fois qu’ils auront baissé le prix, nous augmenteront les volumes », a complété le président Viktor Ianoukovitch, ajoutant qu’il pouvait aussi se fournir ailleurs.
Pour donner de la consistance à sa menace, l’Ukraine construit un terminal GNL à Odessa, rattaché à un gazoduc de 65 km, qui lui permettra d’importer du gaz de Libye, d’Algérie, d’Egypte ou du Qatar.
27/11/2012| 16:25
Commodesk - L’Ukraine a décidé de réduire d’un tiers ses importations de gaz en provenance de Russie, à partir de 2013.
Kiev n’achètera plus que 18 milliards de mètres-cubes, au lieu de 27,5 milliards de m3, a prévenu le ministre de l’Energie Youri Boiko, précisant toutefois qu’il n’en avait pas encore fait la demande officielle.
L’Ukraine cherche à dénouer un accord signé en 2009 entre Naftogaz, la compagnie ukrainienne du gaz, et son homologue russe Gazprom. Accord selon lequel Kiev s’engage à payer, d’après la partie russe, 80% d’un volume donné de 52 milliards de mètres-cubes, que le pays en ait besoin ou pas. Un contrat d’autant plus contraignant que le tarif facturé par les Russes est indexé sur les cours du pétrole.
L’Ukraine voudrait réduire le volume de moitié (27 milliards de mètres-cubes) pour tenir compte de la hausse des prix. Le tarif moyen du gaz naturel payé par Naftogaz les trois premiers trimestres de 2012 était de 324,3 euros les mille mètres cubes, 38,3% de plus qu’en 2011 (234,4 euros les 1 000 m3).
Le président ukrainien a expliqué que réduire les volumes importés était le seul moyen d’obtenir de Gazprom une renégociation de ses tarifs gaziers. « Une fois qu’ils auront baissé le prix, nous augmenteront les volumes », a complété le président Viktor Ianoukovitch, ajoutant qu’il pouvait aussi se fournir ailleurs.
Pour donner de la consistance à sa menace, l’Ukraine construit un terminal GNL à Odessa, rattaché à un gazoduc de 65 km, qui lui permettra d’importer du gaz de Libye, d’Algérie, d’Egypte ou du Qatar.
Caduce62- Messages : 15238
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
LES ECHOS le 03/02/2014
La dette de l'Ukraine envers Gazprom monte à 3,35 milliards de dollars
L'Ukraine, en difficultés financières, se trouve incapable de régler le gaz acheté à prix réduit à la Russie en janvier, ce qui porte sa dette envers le groupe russe Gazprom à 3,35 milliards de dollars, rapporte lundi le journal russe Vedomosti.
Après le renoncement en novembre de Kiev à signer un accord de libre échange avec l'Union européenne, Moscou avait accordé un prêt de 15 milliards de dollars à Kiev -- dont elle a déjà versé trois milliards-- un rabais de 30% du prix sur le gaz et un report du paiement des dettes gazières accumulées l'an dernier.
Mais les autorités russes ont décidé la semaine dernière d'attendre la formation d'un nouveau gouvernement avant tout nouveau versement et multiplient ces derniers jours les déclarations d'inquiétudes sur la dette gazière.
Selon Vedomosti, malgré le rabais de 30% accordé par Moscou, l'opérateur gazier ukrainien Naftogaz n'a pas réglé sa facture de 650 millions de dollars pour le mois de janvier et sa dette totale atteint 3,35 milliards de dollars.
"Naftogaz ne va apparemment pas payer pour le gaz acheté en janvier", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, au journal.
"Le contrat prévoit la possibilité pour Gazprom de passer à un système de paiement à l'avance, mais il faut d'abord avoir une idée de la solvabilité de l'Ukraine", a-t-il également déclaré.
L'idée de passer à un système de paiement à l'avance, déjà avancée à l'automne, avait été interprétée comme une menace de couper le gaz à l'Ukraine, qui s'approvisionne essentiellement chez son voisin russe.
Les conflits gaziers à répétition entre les deux pays ont perturbé à plusieurs reprises les livraisons de gaz vers l'UE, en 2006 et 2009.
"Même avec un prix réduit, ils disent qu'ils ne peuvent pas payer. Cela change la situation et devra être pris en compte dans les relations avec le nouveau gouvernement", avait souligné le Premier ministre, Dmitri Medvedev, lors d'une réunion gouvernementale la semaine dernière.
Il avait souligné que la dette avait atteint un niveau "historique" et que Kiev demandait de nouveaux délais pour régler ses factures.
L'opposition ukrainienne a demandé de son côté une aide financière occidentale et la représentante de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, a annoncé lundi que Bruxelles préparait avec les Etats-Unis un programme d'assistance financière.
L'UE conditionnait pour l'instant toute aide financière à un accord entre le gouvernement ukrainien et le Fonds monétaire international, qui exige des mesures impopulaires comme une plus grande flexibilité de la monnaie, des mesures de rigueur budgétaire et surtout une hausse des prix du gaz aux consommateurs.
La dette de l'Ukraine envers Gazprom monte à 3,35 milliards de dollars
L'Ukraine, en difficultés financières, se trouve incapable de régler le gaz acheté à prix réduit à la Russie en janvier, ce qui porte sa dette envers le groupe russe Gazprom à 3,35 milliards de dollars, rapporte lundi le journal russe Vedomosti.
Après le renoncement en novembre de Kiev à signer un accord de libre échange avec l'Union européenne, Moscou avait accordé un prêt de 15 milliards de dollars à Kiev -- dont elle a déjà versé trois milliards-- un rabais de 30% du prix sur le gaz et un report du paiement des dettes gazières accumulées l'an dernier.
Mais les autorités russes ont décidé la semaine dernière d'attendre la formation d'un nouveau gouvernement avant tout nouveau versement et multiplient ces derniers jours les déclarations d'inquiétudes sur la dette gazière.
Selon Vedomosti, malgré le rabais de 30% accordé par Moscou, l'opérateur gazier ukrainien Naftogaz n'a pas réglé sa facture de 650 millions de dollars pour le mois de janvier et sa dette totale atteint 3,35 milliards de dollars.
"Naftogaz ne va apparemment pas payer pour le gaz acheté en janvier", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, au journal.
"Le contrat prévoit la possibilité pour Gazprom de passer à un système de paiement à l'avance, mais il faut d'abord avoir une idée de la solvabilité de l'Ukraine", a-t-il également déclaré.
L'idée de passer à un système de paiement à l'avance, déjà avancée à l'automne, avait été interprétée comme une menace de couper le gaz à l'Ukraine, qui s'approvisionne essentiellement chez son voisin russe.
Les conflits gaziers à répétition entre les deux pays ont perturbé à plusieurs reprises les livraisons de gaz vers l'UE, en 2006 et 2009.
"Même avec un prix réduit, ils disent qu'ils ne peuvent pas payer. Cela change la situation et devra être pris en compte dans les relations avec le nouveau gouvernement", avait souligné le Premier ministre, Dmitri Medvedev, lors d'une réunion gouvernementale la semaine dernière.
Il avait souligné que la dette avait atteint un niveau "historique" et que Kiev demandait de nouveaux délais pour régler ses factures.
L'opposition ukrainienne a demandé de son côté une aide financière occidentale et la représentante de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, a annoncé lundi que Bruxelles préparait avec les Etats-Unis un programme d'assistance financière.
L'UE conditionnait pour l'instant toute aide financière à un accord entre le gouvernement ukrainien et le Fonds monétaire international, qui exige des mesures impopulaires comme une plus grande flexibilité de la monnaie, des mesures de rigueur budgétaire et surtout une hausse des prix du gaz aux consommateurs.
Caduce62- Messages : 15238
Date d'inscription : 05/01/2010
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Le patron de la compagnie gazière nationale ukrainienne Naftogaz arrêté pour corruption
La police ukrainienne a interpellé Evguen Bakouline, pour corruption à grande échelle - impliquant des hauts responsables au pouvoir sous le président déchu Viktor Ianoukovitch - a annoncé le ministre de l'Intérieur, Arsen Avakov.
"Le préjudice pour l'Etat est estimé à environ quatre milliards de dollars! Et c'est loin de représenter la totalité des opérations douteuses qui ont attiré l'attention des enquêteurs", a écrit Arsen Avakov sur sa page Facebook. Naftogaz est une société publique qui assure la production et la distribution de gaz et pétrole en Ukraine et est chargée à ce titre des importations de gaz de Russie.
Le ministre ukrainien de l'Intérieur a affirmé que les mécanismes de corruption mis au jour n'avaient pu fonctionner "que dans un contexte de permissivité et de connivence au plus haut niveau du gouvernement précédent, du ministère de l'Intérieur et du parquet".
Selon la presse ukrainienne, le siège de Naftogaz a été investi ce vendredi par les forces de l'ordre qui en ont bloqué l'accès. Et d'après la chaîne de télévision Hromadské, des perquisitions ont également eu lieu au domicile de Edouard Stavitski, ancien ministre de l'Énergie, qui exerçait la tutelle sur Naftogaz sous Viktor Ianoukovitch.
Caduce62- Messages : 15238
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Oui, et bien je viens de voir que l'UE a décidé de diversifier ses approvisionnements gazier.
Poutine peut commencer à trembler, sans la vente de son gaz, la Russie n'est plus rien.
A savoir que TOUS les gazoducs russes mènent vers l'Europe . . . si elle n'achète plus ce gaz . . . par terre la Russie!
Poutine peut commencer à trembler, sans la vente de son gaz, la Russie n'est plus rien.
A savoir que TOUS les gazoducs russes mènent vers l'Europe . . . si elle n'achète plus ce gaz . . . par terre la Russie!
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Et l'UE importe du gaz russe... Solution absurde ! L'UE fait-elle au moins payer le gaz importé par l'Ukraine ou est-ce payé par le portefeuille des citoyens européens ? Ou serait-ce une nouvelle dette de l'Ukraine et une nouvelle créance douteuse de l'UE ? Cela, on est en droit de le savoir.Matt a écrit:Kiev confirme importer du gaz d'Europe
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Modifier l'approvisionnement en gaz de plus d'un quart des importations de gaz européen n'est pas faisable en quelques semaines, ni même en quelques mois. Le commentaire me semble donc bien trop optimiste pour crier victoire, ou alors c'est une victoire à la Pyrrhus.Matt a écrit:Oui, et bien je viens de voir que l'UE a décidé de diversifier ses approvisionnements gazier.
Poutine peut commencer à trembler, sans la vente de son gaz, la Russie n'est plus rien.
A savoir que TOUS les gazoducs russes mènent vers l'Europe . . . si elle n'achète plus ce gaz . . . par terre la Russie!
En effet, l'importation de gaz provenant d'autres pays plus éloignés nous coûtera aussi plus cher et cela renchérit le cours mondial du gaz.. Le prix du pétrole, auquel est relié celui du gaz, est déjà remonté de 91,65 $ le baril, le 11 janvier 2014, à 99,70 $, le 14 mars 2014, soit 8% de hausse en deux mois !
Les conséquences de cette hausse sur l'économie de l'UE sont bien plus lourdes que la simple hausse du prix du gaz ou des produits pétroliers pour les ménages, tel que cela est ressenti par la majorité des gens. Cela renchérit le coût de production des produits européens et cela provoque, à terme, une hausse inexorable du taux de chômage (et donc, déficit accru, etc).
La négociation diplomatique reste donc la seule issue économiquement et politiquement utile.
En outre, la Russie va aussi exporter son gaz par gazoduc vers la Chine, qui est aussi un client très énergivore. Une baisse des revenus gaziers de la Russie pendant un certain temps est possible, mais à moyen et long terme cette conséquence ne s'appliquera plus.
Voici un communiqué récent, qui annonce la signature d'un tel contrat en mai 2014 :
Gaz russe pour la Chine: Gazprom compte signer le contrat en mai
Gaz russe pour la Chine: Gazprom compte signer le contrat en mai
© AFP 2014 Sergei Supinsky
17:53 04/03/2014
MOSCOU, 4 mars - RIA Novosti
Le groupe public russe Gazprom compte signer en mai un contrat sur la livraison de gaz russe en Chine pour une période de 30 ans, a annoncé mardi à Moscou le PDG de Gazprom Alexeï Miller.
"Le contrat sur les exportations de gaz vers la Chine pour une période de 30 ans est pratiquement prêt. Nous comptons le signer en mai prochain. Aux termes du contrat, la Russie commencera par livrer 38 milliards de m³ de gaz en Chine", a indiqué M.Miller lors d'une rencontre avec le premier ministre russe Dmitri Medvedev.
Selon M.Miller, la Chine importera du gaz provenant des gisements de Sibérie orientale.
Gazprom envisage en outre de lancer prochainement des négociations avec ses partenaires chinois sur la livraison de gaz provenant des gisements de Sibérie occidentale qui alimentent actuellement les gazoducs européens. "Nous pouvons porter le volume de gaz exporté vers l'Asie au niveau comparable à celui de gaz exporté vers l'Europe", a noté M.Miller.
Le groupe public russe Gazprom et la China National Petroleum Corporation (CNPC) ont signé un mémorandum de compréhension sur les livraisons de gaz en Chine par l'itinéraire oriental en mars 2013. M.Miller a rapporté à l'époque que la Russie exporterait 38 milliards de m³ de gaz par an en Chine à partir de 2018, avant de porter les livraisons à 60 milliards de m³ par an.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Il est évident que ça ne se fera pas en un tour de cuillère à pot, mais la volonté est là.
Pour livrer à la Chine, ils doivent d'abord construire les gazoducs . . . pas rapide non plus.
Pour livrer à la Chine, ils doivent d'abord construire les gazoducs . . . pas rapide non plus.
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Etonnant!!
L'Ukraine refuse le prix du gaz demandé par Moscou
Photo AFP
Le gouvernement ukrainien a prévenu mardi la Russie qu'il refuserait d'importer son gaz au prix qu'elle demande, au risque d'une nouvelle crise gazière avec Moscou.
Les deux pays négocient actuellement le prix du gaz qui s'appliquera à partir du 1er avril et les autorités russes ont fait savoir qu'elles comptaient mettre fin à tous les rabais appliqués à Kiev, y compris celui lié à l'utilisation de la base navale de Sébastopol en Crimée, désormais rattachée à la Russie.
La fin de cette réduction doit faire passer le prix du gaz d'environ 380 à 480 dollars par millier de mètres cubes, un des prix les plus élevés appliqués aux pays européens.
"Nous payerons au prix de 387 dollars pour 1.000 mètres cubes. S'ils fixent un autre prix, nous payerons de toute façon 387 dollars. Ils n'ont qu'à nous poursuivre en justice", a déclaré le ministre de l'Energie Iouri Prodan, cité par l'agence Interfax Ukraine.
"Au niveau officiel, aucune décision n'a été prise en ce sens, ce ne sont que des déclarations", a-t-il ajouté.
Le gaz importé de Russie représente la majorité de la consommation de l'Ukraine. En 2006 et 2009, les conflits entre Kiev et Moscou ont conduit à des perturbations des livraisons du gaz russe vers les pays de l'Union européenne.
Cette année, Gazprom a déjà menacé de suspendre ses livraisons si Kiev, en grandes difficultés financières, ne réglait pas ses arriérés de paiement qui se sont accumulés ces derniers mois.
La baisse de 100 dollars pour 1.000 mètres cubes avait été décidée entre le président ukrainien pro-Kremlin Viktor Ianoukovitch et le président russe de l'époque Dmitri Medvedev en avril 2010 dans le cadre d'un accord de prolongement de la présence de la Flotte de la mer Noire en Crimée.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a indiqué à la presse russe la semaine dernière que cet accord n'était plus valable puisque la Crimée a été rattachée à la Fédération de Russie.
Auparavant, Gazprom avait déjà indiqué mettre fin à une autre réduction, accordée en décembre au président Viktor Ianoukovitch, depuis en fuite en Russie, ce qui doit faire passer le prix de 280 à 380 dollars environs par 1.000 m3.
Gazprom représente environ un tiers de la consommation de l'Union européenne, qui a annoncé la préparation d'un plan d'action pour réduire sa dépendance envers le gaz russe.
courrier Picard
L'Ukraine refuse le prix du gaz demandé par Moscou
Photo AFP
Le gouvernement ukrainien a prévenu mardi la Russie qu'il refuserait d'importer son gaz au prix qu'elle demande, au risque d'une nouvelle crise gazière avec Moscou.
Les deux pays négocient actuellement le prix du gaz qui s'appliquera à partir du 1er avril et les autorités russes ont fait savoir qu'elles comptaient mettre fin à tous les rabais appliqués à Kiev, y compris celui lié à l'utilisation de la base navale de Sébastopol en Crimée, désormais rattachée à la Russie.
La fin de cette réduction doit faire passer le prix du gaz d'environ 380 à 480 dollars par millier de mètres cubes, un des prix les plus élevés appliqués aux pays européens.
"Nous payerons au prix de 387 dollars pour 1.000 mètres cubes. S'ils fixent un autre prix, nous payerons de toute façon 387 dollars. Ils n'ont qu'à nous poursuivre en justice", a déclaré le ministre de l'Energie Iouri Prodan, cité par l'agence Interfax Ukraine.
"Au niveau officiel, aucune décision n'a été prise en ce sens, ce ne sont que des déclarations", a-t-il ajouté.
Le gaz importé de Russie représente la majorité de la consommation de l'Ukraine. En 2006 et 2009, les conflits entre Kiev et Moscou ont conduit à des perturbations des livraisons du gaz russe vers les pays de l'Union européenne.
Cette année, Gazprom a déjà menacé de suspendre ses livraisons si Kiev, en grandes difficultés financières, ne réglait pas ses arriérés de paiement qui se sont accumulés ces derniers mois.
La baisse de 100 dollars pour 1.000 mètres cubes avait été décidée entre le président ukrainien pro-Kremlin Viktor Ianoukovitch et le président russe de l'époque Dmitri Medvedev en avril 2010 dans le cadre d'un accord de prolongement de la présence de la Flotte de la mer Noire en Crimée.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a indiqué à la presse russe la semaine dernière que cet accord n'était plus valable puisque la Crimée a été rattachée à la Fédération de Russie.
Auparavant, Gazprom avait déjà indiqué mettre fin à une autre réduction, accordée en décembre au président Viktor Ianoukovitch, depuis en fuite en Russie, ce qui doit faire passer le prix de 280 à 380 dollars environs par 1.000 m3.
Gazprom représente environ un tiers de la consommation de l'Union européenne, qui a annoncé la préparation d'un plan d'action pour réduire sa dépendance envers le gaz russe.
courrier Picard
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Voilà, c'est fait, la décision a été prise par les autorités russes. Il faudra soit que l'Ukraine paye plus cher, soit qu'elle trouve d'autres sources d'approvisionnement, ce qui n sera pas une mince affaire si la moitié du gaz consommé en Ukraine provient de la Russie.
La démonstration est faite qu'il y a moyen d'assécher l'économie ukrainienne sans intervention armée.
Gazprom augmente de plus d'un tiers le prix du gaz vendu à l'Ukraine
(Belga) Gazprom a mis fin au rabais sur le prix du gaz vendu à l'Ukraine accordé en décembre à Kiev, ce qui augmente le prix de plus d'un tiers à 385,5 dollars les 1.000 mètres cubes, a annoncé mardi le patron du géant russe Alexeï Miller.
"En même temps, le prix du transit du gaz russe à travers le territoire de l'Ukraine augmente à partir du deuxième trimestre", de 10%, a déclaré M. Miller selon un communiqué.
La réduction de plus de 100 dollars pour 1.000 mètres cubes avait été accordée en décembre lors d'une visite du président de l'époque, Viktor Ianoukovitch, en Russie, dans le cadre d'un vaste plan de sauvetage octroyé par Moscou à l'Ukraine pour lui éviter une faillite.
M. Ianoukovitch, confronté à un mouvement de contestation sans précédent dans son pays depuis son refus fin novembre de signer un accord d'association avec l'Union européenne, a finalement été destitué en février, remplacé par un président par intérim pro-européen, et la Russie a depuis interrompu son plan de sauvetage.
La semaine dernière, le gouvernement ukrainien avait averti qu'il était prêt à payer le gaz au prix de 387 dollars pour 1.000 mètres cubes maximum.
Or, les autorités russes ont fait savoir qu'elles pourraient mettre fin à une autre réduction de 100 dollars, accordée en avril 2010 par le président russe de l'époque Dmitri Medvedev dans le cadre d'un accord sur la présence de la Flotte de la mer Noire en Crimée.
Cela ferait donc passer ce prix à environ 480 dollars les 1.000 mètres cubes, ce qui représenterait un des prix les plus élevés appliqués aux pays européens. (Belga)
La démonstration est faite qu'il y a moyen d'assécher l'économie ukrainienne sans intervention armée.
Gazprom augmente de plus d'un tiers le prix du gaz vendu à l'Ukraine
(Belga) Gazprom a mis fin au rabais sur le prix du gaz vendu à l'Ukraine accordé en décembre à Kiev, ce qui augmente le prix de plus d'un tiers à 385,5 dollars les 1.000 mètres cubes, a annoncé mardi le patron du géant russe Alexeï Miller.
"En même temps, le prix du transit du gaz russe à travers le territoire de l'Ukraine augmente à partir du deuxième trimestre", de 10%, a déclaré M. Miller selon un communiqué.
La réduction de plus de 100 dollars pour 1.000 mètres cubes avait été accordée en décembre lors d'une visite du président de l'époque, Viktor Ianoukovitch, en Russie, dans le cadre d'un vaste plan de sauvetage octroyé par Moscou à l'Ukraine pour lui éviter une faillite.
M. Ianoukovitch, confronté à un mouvement de contestation sans précédent dans son pays depuis son refus fin novembre de signer un accord d'association avec l'Union européenne, a finalement été destitué en février, remplacé par un président par intérim pro-européen, et la Russie a depuis interrompu son plan de sauvetage.
La semaine dernière, le gouvernement ukrainien avait averti qu'il était prêt à payer le gaz au prix de 387 dollars pour 1.000 mètres cubes maximum.
Or, les autorités russes ont fait savoir qu'elles pourraient mettre fin à une autre réduction de 100 dollars, accordée en avril 2010 par le président russe de l'époque Dmitri Medvedev dans le cadre d'un accord sur la présence de la Flotte de la mer Noire en Crimée.
Cela ferait donc passer ce prix à environ 480 dollars les 1.000 mètres cubes, ce qui représenterait un des prix les plus élevés appliqués aux pays européens. (Belga)
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Les flux inversé des gazoducs vers l'UE (testé l'an passé sous Yanou) vont devoir donner leurs pleines mesures.
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Je crains que si l'Ukraine détourne le gaz destiné à l'UE, cela ne crée plus de problèmes que cela n'en résoudra.
D'une part, plusieurs pays de l'UE n'auront pas (assez) de gaz, et d'autre part, la Russie pourrait fermer complètement le robinet du gazoduc traversant l'Ukraine pendant un certain temps, créant ainsi une situation politique et industrielle désastreuse aussi bien en Ukraine que pour plusieurs pays de l'UE.
C'est un jeu dangereux à éviter à tout prix. Il faut éviter de jouer avec le feu.
D'une part, plusieurs pays de l'UE n'auront pas (assez) de gaz, et d'autre part, la Russie pourrait fermer complètement le robinet du gazoduc traversant l'Ukraine pendant un certain temps, créant ainsi une situation politique et industrielle désastreuse aussi bien en Ukraine que pour plusieurs pays de l'UE.
C'est un jeu dangereux à éviter à tout prix. Il faut éviter de jouer avec le feu.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Tu as mal compris ce que je voulais exprimer je pense.
Ce que je voulais dire, c'est que c'est l'UE qui renvera de son gaz (importé de Russie) vers l'Ukraine (à un prix normal), mais que l'Ukraine ne détournerait pas le gaz de transit à son profit.
Exemple, le gazoduc entre la Slovénie et l'Ukraine est capable de faire ce flux inversé, comme tous les autres du reste.
N'oublie pas qu'avec la mise en service de North Stream, le transit via l'Ukraine est moins important (+/- 25/30%).
Donc, la quantité importée par l'UE sera plus importante, mais l'Ukraine pourra se fournir en gaz Russe sans "ponctionner" sur le transit via son territoire.
C'est qui est une "bonne voie" pour détourner le chantage russe.
Ukraine. Le Kremlin se livre à un nouveau chantage au gaz
La Russie assure 40 % des importations aux pays de l'UE./ AFP
Guerre du gaz et guerre des nerfs. Le ton monte entre la Russie et l'Ukraine après que le géant russe Gazprom eut annoncé supprimer le rabais accordé en décembre à Kiev en échange de son renoncement à un accord avec l'Union européenne. Cette décision ferait grimper le prix du gaz à 385,50 dollars les 1000 m3.
Gazprom et son président Alexeï Miller reste donc toujours sur le mode du chantage. Après la chute, fin février, du président Ianoukovitch et la mise en place d'un pouvoir pro-européen, Gazprom avait averti qu'il reviendrait sur cette réduction accordée dans le cadre d'un plan d'aide financière de 15 milliards de dollars désormais caduque.
L'Europe en bout de tubes
Kiev est sous la menace d'une hausse encore plus forte : les Russes font savoir qu'elles mettraient fin à une autre ristourne de 100 dollars, accordée en 2010 dans le cadre d'un accord sur le prolongement du bail de la flotte russe dans sa base de Sébastopol, en Crimée.
Pour Moscou, cet accord sur la flotte n'a plus de raison d'être depuis l'annexion de la Crimée. De fait, le gaz russe passerait à près de 480 dollars les 1000 m3. . Ce serait un des tarifs les plus élevés appliqués aux pays européens, alors que l'Ukraine connaît de grandes difficultés. Depuis toujours, hors contexte actuel, Russie et Ukraine négocient chaque année les contrats d'approvisionnement et de passage du gaz par l'Ukraine. Kiev a toujours peiné à honorer sa dette, refusant par ailleurs les augmentations de prix que Moscou tente de lui imposer. Une situation très inconfortable pour l'Union européenne située en bout de réseau, et toujours sous la menace d'une fermeture des robinets. La Russie assure tout de même 40 % des importations aux pays de l'UE, proportion qui pourrait atteindre 70 % à l'horizon 2030.
Tout cela n'est donc pas vraiment nouveau. Déjà, en janvier 2009, Russie et Ukraine s'étaient affrontées autour de l'enjeu gazier, entraînant même l'arrêt des livraisons à l'Ukraine, puis la rupture des approvisionnements vers l'UE.
Ce que je voulais dire, c'est que c'est l'UE qui renvera de son gaz (importé de Russie) vers l'Ukraine (à un prix normal), mais que l'Ukraine ne détournerait pas le gaz de transit à son profit.
Exemple, le gazoduc entre la Slovénie et l'Ukraine est capable de faire ce flux inversé, comme tous les autres du reste.
N'oublie pas qu'avec la mise en service de North Stream, le transit via l'Ukraine est moins important (+/- 25/30%).
Donc, la quantité importée par l'UE sera plus importante, mais l'Ukraine pourra se fournir en gaz Russe sans "ponctionner" sur le transit via son territoire.
C'est qui est une "bonne voie" pour détourner le chantage russe.
Ukraine. Le Kremlin se livre à un nouveau chantage au gaz
La Russie assure 40 % des importations aux pays de l'UE./ AFP
Guerre du gaz et guerre des nerfs. Le ton monte entre la Russie et l'Ukraine après que le géant russe Gazprom eut annoncé supprimer le rabais accordé en décembre à Kiev en échange de son renoncement à un accord avec l'Union européenne. Cette décision ferait grimper le prix du gaz à 385,50 dollars les 1000 m3.
Gazprom et son président Alexeï Miller reste donc toujours sur le mode du chantage. Après la chute, fin février, du président Ianoukovitch et la mise en place d'un pouvoir pro-européen, Gazprom avait averti qu'il reviendrait sur cette réduction accordée dans le cadre d'un plan d'aide financière de 15 milliards de dollars désormais caduque.
L'Europe en bout de tubes
Kiev est sous la menace d'une hausse encore plus forte : les Russes font savoir qu'elles mettraient fin à une autre ristourne de 100 dollars, accordée en 2010 dans le cadre d'un accord sur le prolongement du bail de la flotte russe dans sa base de Sébastopol, en Crimée.
Pour Moscou, cet accord sur la flotte n'a plus de raison d'être depuis l'annexion de la Crimée. De fait, le gaz russe passerait à près de 480 dollars les 1000 m3. . Ce serait un des tarifs les plus élevés appliqués aux pays européens, alors que l'Ukraine connaît de grandes difficultés. Depuis toujours, hors contexte actuel, Russie et Ukraine négocient chaque année les contrats d'approvisionnement et de passage du gaz par l'Ukraine. Kiev a toujours peiné à honorer sa dette, refusant par ailleurs les augmentations de prix que Moscou tente de lui imposer. Une situation très inconfortable pour l'Union européenne située en bout de réseau, et toujours sous la menace d'une fermeture des robinets. La Russie assure tout de même 40 % des importations aux pays de l'UE, proportion qui pourrait atteindre 70 % à l'horizon 2030.
Tout cela n'est donc pas vraiment nouveau. Déjà, en janvier 2009, Russie et Ukraine s'étaient affrontées autour de l'enjeu gazier, entraînant même l'arrêt des livraisons à l'Ukraine, puis la rupture des approvisionnements vers l'UE.
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Nous nous sommes mal compris, en effet.
Ceci dit, le gaz vendu par la Russie à l'UE est quand même beaucoup plus cher que le prix du gaz vendu à l'Ukraine avant son augmentation. Cela ne résoudra donc qu'une partie du problème.
Il faut aussi être certain que l'Ukraine paye le gaz livré par l'UE, sinon c'est un marché de dupes.
Ceci dit, le gaz vendu par la Russie à l'UE est quand même beaucoup plus cher que le prix du gaz vendu à l'Ukraine avant son augmentation. Cela ne résoudra donc qu'une partie du problème.
Il faut aussi être certain que l'Ukraine paye le gaz livré par l'UE, sinon c'est un marché de dupes.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Payer, tôt ou tard, elle paiera. Maintenant, soit directement à la Russie, dont gazprom exige un tarif exhorbitant (le plus cher qu'elle vendrait), soit à l'UE.
. . . Si l'UE aide l'Ukraine et qu'en plus elle lui "fait" son gaz, ce serait un aller/retour de cette aide . . . du moins partiellement.
. . . Si l'UE aide l'Ukraine et qu'en plus elle lui "fait" son gaz, ce serait un aller/retour de cette aide . . . du moins partiellement.
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
La gravité des conséquences économiques de la crise finit enfin par être reconnue :
La Russie n'a pas intérêt à un effondrement économique de l'Ukraine
(Belga) Des ministres des Affaires étrangères de l'UE ont mis en garde samedi la Russie contre le risque d'un effondrement économique de l'Ukraine en raison notamment de l'augmentation-sanction de 80% du prix de ses achats de gaz russe.
"La Russie a tout intérêt à ce que l'Ukraine ne s'effondre pas sur les plans économique comme politique", a affirmé le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, en marge d'une réunion informelle avec ses homologues de l'UE à Athènes.
"La Russie joue un rôle important parce que la stabilisation économique de l'Ukraine dépend en partie des prix de l'énergie fournie" par Moscou, a précisé M. Steinmeier.
"C'est pour cela que nous devons dialoguer avec la Russie même si nous avons des divergences", a ajouté le ministre allemand, dont les préoccupations étaient partagées par plusieurs de ses homologues réunis à Athènes.
La Russie a fait passer cette semaine le prix des 1.000 mètres cubes de gaz livrés à l'ancienne république soviétique de 268 à 485 dollars, un des prix les plus élevés en Europe.
Le Premier ministre ukrainien par intérim, Arseni Iatseniouk, a dénoncé une décision "politique", "visant à miner les fondements économiques et sociaux du pays".
Le président de la compagnie gazière russe Gazprom, Alexeï Miller, a accentué samedi la pression en affirmant que l'Ukraine devrait rembourser les 11,4 milliards de dollars correspondant à la réduction sur le prix du gaz qui lui avait été accordée ces quatre dernières années en échange du maintien de la flotte russe à Sébastopol, en Crimée.
A l'issue de la réunion informelle d'Athènes, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a de nouveau appelé Moscou à "s'engager dans la désescalade" en Ukraine et réaffirmé que l'UE était prête à imposer de "nouvelles sanctions", notamment d'ordre économique, si la crise s'aggravait. "Nous sommes unis" entre Européens, "pour affronter les menaces auxquelles fait face l'Ukraine", a souligné Mme Ashton.
(Belga)
Ceci fait suite à cela :
Crimée - La Russie réclame à l'Ukraine 11 milliards de dollars de "dette" gazière
(Belga) Le président de la compagnie gazière russe Gazprom, Alexeï Miller, a affirmé samedi que l'Ukraine devrait rembourser les 11,4 milliards de dollars correspondant à la réduction sur le prix du gaz qui lui avait été accordée ces quatre dernières années. Cette réduction était prévue par l'accord de Kharkiv, signé en avril 2010, prolongeant jusqu'en 2017 l'utilisation par la Flotte de la Mer Noire russe de la base de Sébastopol, en Crimée.
Puisque cet accord a été annulé cette semaine, a soutenu M. Miller au cours d'une interview aux télévisions russes d'Etat, l'Ukraine doit rembourser. "La Russie en fait payait pour garder sa Flotte en Ukraine, (...) pour que l'accord soit prolongé, donc on peut dire que la Russie payait en avance. Ces 11,4 milliards sont donc une dette que l'Ukraine a contractée envers la Russie", a-t-il affirmé.
La Russie a annoncé cette semaine l'annulation de l'accord de Kharkiv, estimant qu'il n'avait plus lieu d'être puisque la Crimée est maintenant considérée comme russe par Moscou.
L'Ukraine doit maintenant payer son gaz au tarif de 485 dollars les 1.000 mètres cubes, et Gazprom a annoncé qu'il comptait se faire payer immédiatement les 2,2 milliards correspondant aux livraisons récentes. (Belga)
Pour sa part l'Ukraine envisage de riposter par une demande de dommages et intérêts contre la Russie devant la Cour Internationale de Justice à La Haye :
Ukraine intends to demand compensation for Crimea secession in court
11:05 04/04/2014
KIEV, April 4 (RAPSI) - Next week, Ukraine will finish calculating the damages from Crimea’s accession to Russia and will file a lawsuit demanding compensation, the country’s Minister of Justice Pavel Petrenko said.
Crimea, a largely Russian-speaking republic within Ukraine, was part of Russia until it was handed over to Ukraine by former Soviet leader Nikita Khrushchev in 1954.
Crimea moved for independence from Ukraine in the aftermath of escalating clashes in Kiev and the flight of Viktor Yanukovych from the country. Crimea held a referendum on breaking away from Ukraine with 93% of voters backing independence from Ukraine and accession to Russia.
On March 17, Russian President Vladimir Putin signed a decree recognizing Crimea as an independent state. In his official address to federal and regional officials he said that Khrushchev’s decision had been made in clear violation of the constitutional law at the time.
The same day, the leaders of Crimea and the city of Sevastapol and Putin signed a treaty unifying Crimea with Russia.
“Next week we will present the first expert reviews of our losses in Crimea, including Ministry of Energy property, the Black Sea shelf and Chernomorneftegaz, and Ministry of Infrastructure and Transport property (railway, real estate, ships and planes) that remain in Crimea,” Petrenko said.
He added that Ukraine will also request compensation for alienated resort properties and cultural facilities.
The minister announced that the ministry is drafting additions to the Crimea related lawsuit to file with international courts.
Yesterday, Russian Deputy Foreign Minister Vasily Nebenzya told RIA Novosti that Ukraine’s lawsuit against Russia, if filed with the International Court of Justice in the Hague has no chance of winning.
Foreign Minister Sergey Lavrov stressed that the decision to accept Crimea to the Russian Federation was based on the free will of the people of Crimea as expressed during the referendum, which complies with the international law.
La Russie n'a pas intérêt à un effondrement économique de l'Ukraine
(Belga) Des ministres des Affaires étrangères de l'UE ont mis en garde samedi la Russie contre le risque d'un effondrement économique de l'Ukraine en raison notamment de l'augmentation-sanction de 80% du prix de ses achats de gaz russe.
"La Russie a tout intérêt à ce que l'Ukraine ne s'effondre pas sur les plans économique comme politique", a affirmé le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, en marge d'une réunion informelle avec ses homologues de l'UE à Athènes.
"La Russie joue un rôle important parce que la stabilisation économique de l'Ukraine dépend en partie des prix de l'énergie fournie" par Moscou, a précisé M. Steinmeier.
"C'est pour cela que nous devons dialoguer avec la Russie même si nous avons des divergences", a ajouté le ministre allemand, dont les préoccupations étaient partagées par plusieurs de ses homologues réunis à Athènes.
La Russie a fait passer cette semaine le prix des 1.000 mètres cubes de gaz livrés à l'ancienne république soviétique de 268 à 485 dollars, un des prix les plus élevés en Europe.
Le Premier ministre ukrainien par intérim, Arseni Iatseniouk, a dénoncé une décision "politique", "visant à miner les fondements économiques et sociaux du pays".
Le président de la compagnie gazière russe Gazprom, Alexeï Miller, a accentué samedi la pression en affirmant que l'Ukraine devrait rembourser les 11,4 milliards de dollars correspondant à la réduction sur le prix du gaz qui lui avait été accordée ces quatre dernières années en échange du maintien de la flotte russe à Sébastopol, en Crimée.
A l'issue de la réunion informelle d'Athènes, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a de nouveau appelé Moscou à "s'engager dans la désescalade" en Ukraine et réaffirmé que l'UE était prête à imposer de "nouvelles sanctions", notamment d'ordre économique, si la crise s'aggravait. "Nous sommes unis" entre Européens, "pour affronter les menaces auxquelles fait face l'Ukraine", a souligné Mme Ashton.
(Belga)
Ceci fait suite à cela :
Crimée - La Russie réclame à l'Ukraine 11 milliards de dollars de "dette" gazière
(Belga) Le président de la compagnie gazière russe Gazprom, Alexeï Miller, a affirmé samedi que l'Ukraine devrait rembourser les 11,4 milliards de dollars correspondant à la réduction sur le prix du gaz qui lui avait été accordée ces quatre dernières années. Cette réduction était prévue par l'accord de Kharkiv, signé en avril 2010, prolongeant jusqu'en 2017 l'utilisation par la Flotte de la Mer Noire russe de la base de Sébastopol, en Crimée.
Puisque cet accord a été annulé cette semaine, a soutenu M. Miller au cours d'une interview aux télévisions russes d'Etat, l'Ukraine doit rembourser. "La Russie en fait payait pour garder sa Flotte en Ukraine, (...) pour que l'accord soit prolongé, donc on peut dire que la Russie payait en avance. Ces 11,4 milliards sont donc une dette que l'Ukraine a contractée envers la Russie", a-t-il affirmé.
La Russie a annoncé cette semaine l'annulation de l'accord de Kharkiv, estimant qu'il n'avait plus lieu d'être puisque la Crimée est maintenant considérée comme russe par Moscou.
L'Ukraine doit maintenant payer son gaz au tarif de 485 dollars les 1.000 mètres cubes, et Gazprom a annoncé qu'il comptait se faire payer immédiatement les 2,2 milliards correspondant aux livraisons récentes. (Belga)
Pour sa part l'Ukraine envisage de riposter par une demande de dommages et intérêts contre la Russie devant la Cour Internationale de Justice à La Haye :
Ukraine intends to demand compensation for Crimea secession in court
© RIA Novosti, Andrey Stenin
Tags: Compensation, Crimea, Russia, Ukraine11:05 04/04/2014
KIEV, April 4 (RAPSI) - Next week, Ukraine will finish calculating the damages from Crimea’s accession to Russia and will file a lawsuit demanding compensation, the country’s Minister of Justice Pavel Petrenko said.
Crimea, a largely Russian-speaking republic within Ukraine, was part of Russia until it was handed over to Ukraine by former Soviet leader Nikita Khrushchev in 1954.
Crimea moved for independence from Ukraine in the aftermath of escalating clashes in Kiev and the flight of Viktor Yanukovych from the country. Crimea held a referendum on breaking away from Ukraine with 93% of voters backing independence from Ukraine and accession to Russia.
On March 17, Russian President Vladimir Putin signed a decree recognizing Crimea as an independent state. In his official address to federal and regional officials he said that Khrushchev’s decision had been made in clear violation of the constitutional law at the time.
The same day, the leaders of Crimea and the city of Sevastapol and Putin signed a treaty unifying Crimea with Russia.
“Next week we will present the first expert reviews of our losses in Crimea, including Ministry of Energy property, the Black Sea shelf and Chernomorneftegaz, and Ministry of Infrastructure and Transport property (railway, real estate, ships and planes) that remain in Crimea,” Petrenko said.
He added that Ukraine will also request compensation for alienated resort properties and cultural facilities.
The minister announced that the ministry is drafting additions to the Crimea related lawsuit to file with international courts.
Yesterday, Russian Deputy Foreign Minister Vasily Nebenzya told RIA Novosti that Ukraine’s lawsuit against Russia, if filed with the International Court of Justice in the Hague has no chance of winning.
Foreign Minister Sergey Lavrov stressed that the decision to accept Crimea to the Russian Federation was based on the free will of the people of Crimea as expressed during the referendum, which complies with the international law.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Et voilà le retour du gaz :
Poutine donne un mois à l'Ukraine pour régler la question du gaz
(Belga) Le président russe Vladimir Poutine a donné jeudi un mois à l'Ukraine pour régler son différend avec Moscou sur le gaz, menaçant de passer d'ici-là à un système de prépaiement des livraisons.
"Nous allons patienter encore un mois. Mais si d'ici un mois il n'y a aucun paiement, alors, conformément au contrat, nous passerons au prépaiement", a dit M. Poutine lors d'une séance de questions-réponses télévisée.
Le président russe Vladimir Poutine avait déjà évoqué cette menace la semaine dernière, sans fixer de délai.
Kiev a accumulé 2,2 milliards de dollars en factures de gaz russe impayées, et refuse l'augmentation de 80% du tarif décidée début avril par Moscou.
Passer à un système de prépaiement reviendrait de facto à couper le gaz à l'Ukraine, au risque de perturber les livraisons vers l'Union européenne comme lors des "guerres du gaz" de 2006 et 2009.
Dans une lettre à 18 dirigeants européens, rendue publique le 10 avril, M. Poutine avait déjà mis en demeure les Européens d'assurer le paiement des milliards de dette de l'Ukraine faute de quoi leur approvisionnement serait menacé.
Menace d'autant plus pesante pour l'Union européenne, que celle-ci importe le quart de son gaz de Russie, dont près de la moitié transite par l'Ukraine.
Le président russe avait exigé des consultations pour mettre sur pied des mesures conjointes de stabilisation de l'économie de l'Ukraine et pour assurer les livraisons et le transit du gaz russe. Jeudi, dans une lettre adressée à Vladimir Poutine, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso a annoncé que l'UE acceptait de mener de telles discussions.
"L'élément le plus dangereux est qu'il s'agit d'un transit par le territoire de l'Ukraine, avec laquelle nous avons des difficultés à nous mettre d'accord sur les questions énergétiques", a expliqué Vladimir Poutine, ajoutant espérer néanmoins qu'une solution pour assurer le transit du gaz pourrait être trouvée.
D'autant que, selon lui, l'Europe ne peut pas cesser ses importations de gaz russe. "Ce n'est pas possible", a-t-il dit. (Belga)
Poutine donne un mois à l'Ukraine pour régler la question du gaz
(Belga) Le président russe Vladimir Poutine a donné jeudi un mois à l'Ukraine pour régler son différend avec Moscou sur le gaz, menaçant de passer d'ici-là à un système de prépaiement des livraisons.
"Nous allons patienter encore un mois. Mais si d'ici un mois il n'y a aucun paiement, alors, conformément au contrat, nous passerons au prépaiement", a dit M. Poutine lors d'une séance de questions-réponses télévisée.
Le président russe Vladimir Poutine avait déjà évoqué cette menace la semaine dernière, sans fixer de délai.
Kiev a accumulé 2,2 milliards de dollars en factures de gaz russe impayées, et refuse l'augmentation de 80% du tarif décidée début avril par Moscou.
Passer à un système de prépaiement reviendrait de facto à couper le gaz à l'Ukraine, au risque de perturber les livraisons vers l'Union européenne comme lors des "guerres du gaz" de 2006 et 2009.
Dans une lettre à 18 dirigeants européens, rendue publique le 10 avril, M. Poutine avait déjà mis en demeure les Européens d'assurer le paiement des milliards de dette de l'Ukraine faute de quoi leur approvisionnement serait menacé.
Menace d'autant plus pesante pour l'Union européenne, que celle-ci importe le quart de son gaz de Russie, dont près de la moitié transite par l'Ukraine.
Le président russe avait exigé des consultations pour mettre sur pied des mesures conjointes de stabilisation de l'économie de l'Ukraine et pour assurer les livraisons et le transit du gaz russe. Jeudi, dans une lettre adressée à Vladimir Poutine, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso a annoncé que l'UE acceptait de mener de telles discussions.
"L'élément le plus dangereux est qu'il s'agit d'un transit par le territoire de l'Ukraine, avec laquelle nous avons des difficultés à nous mettre d'accord sur les questions énergétiques", a expliqué Vladimir Poutine, ajoutant espérer néanmoins qu'une solution pour assurer le transit du gaz pourrait être trouvée.
D'autant que, selon lui, l'Europe ne peut pas cesser ses importations de gaz russe. "Ce n'est pas possible", a-t-il dit. (Belga)
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
C'est surtout impossible que la Russie se passe des revenus lié au gaz.
Sur ce coup là, je ne pense pas qu'il soit vraiment en position de force. D'autant que Gazprom n'arrive pas à finaliser un accord avec la Chine.
Si l'Europe est pieds et poings liée à la Russie, l'inverse est vrai aussi.
Faudra trouver un compromis qui satisfasse tout le monde.
Sur ce coup là, je ne pense pas qu'il soit vraiment en position de force. D'autant que Gazprom n'arrive pas à finaliser un accord avec la Chine.
Si l'Europe est pieds et poings liée à la Russie, l'inverse est vrai aussi.
Faudra trouver un compromis qui satisfasse tout le monde.
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Nous sommes d'accord sur le compromis nécessaire en ce qui concerne les livraisons de gaz à l'ensemble l'UE, mais la mise en demeure ne s'applique qu'à l'Ukraine. Ce qui consiste à habilement reporter une diminution ou une interruption des livraisons de gaz à l'UE sur l'Ukraine, si celle-ci empêchait le transit par le gazoduc ou "volait" le gaz livré à l'UE.Matt a écrit:C'est surtout impossible que la Russie se passe des revenus lié au gaz.
Sur ce coup là, je ne pense pas qu'il soit vraiment en position de force. D'autant que Gazprom n'arrive pas à finaliser un accord avec la Chine.
Si l'Europe est pieds et poings liée à la Russie, l'inverse est vrai aussi.
Faudra trouver un compromis qui satisfasse tout le monde.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
La menace d'une rupture de l'approvisionnement énergétique de l'Ukraine se précise :
Moscou pourrait réduire ses livraisons de gaz à l'Ukraine si pas de prépaiement en mai
(Belga) La Russie pourrait réduire ses livraisons de gaz à l'Ukraine faute de prépaiement en mai, a déclaré vendredi à Varsovie le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak.
"Jusqu'au 31 mai, il sera possible de payer les livraisons. Si la facture pour juin n'est pas payée avant le 31 mai, Gazprom aura le droit de réduire ses livraisons de gaz pour l'Ukraine ou de maintenir les livraisons à un niveau qui aura été réglé avant le 31 mai", a-t-il indiqué à l'issue d'une réunion avec son homologue ukrainien Iouri Prodan et le commissaire européen à l'Energie, Günther Oettinger.
Le Commissaire européen s'est voulu plus optimiste, indiquant que lors de cette rencontre dans la capitale polonaise "un calendrier ambitieux avec deux prochaines réunions trilatérales, une à la mi-mai et l'autre à la fin mai", a été fixé pour éviter les coupures de gaz. Il s'agit "d'arriver à un accord avant la fin mai pour que les mois de juin, juillet et août puissent être utilisés pour stocker le gaz", a-t-il indiqué devant la presse.
La Russie et l'Ukraine sont disposées à tout faire pour assurer les livraisons de gaz à l'Union Européenne, a-t-il ajouté. "Il est devenu clair que Gazprom aussi bien que Ukrtransgaz et Naftogaz veulent tout faire pour remplir leurs engagements concernant les livraisons sur les marchés des pays membres de l'Union européenne", a-t-il déclaré, soulignant que "cela ne pouvait pas être totalement garanti".
M. Oettinger a également confirmé que l'Ukraine n'avait pas réglé les livraisons russes de gaz pour les trois derniers mois. Cette rencontre trilatérale à Varsovie répondait à une demande début avril du président russe Vladimir Poutine, au lendemain de l'ajout par l'UE de 15 nouveaux noms, dont celui du chef d'état-major de l'armée russe, à la liste des responsables russes ou pro-russes sanctionnés pour atteinte à l'intégrité territoriale de l'Ukraine.
La Russie avait dans un premier temps proposé que la rencontre se tienne le 28 avril à Moscou. L'enjeu est d'assurer la poursuite des livraisons russes de gaz, qui transitent par l'Ukraine, alors que M. Poutine a menacé le 10 avril de cesser de livrer du gaz à l'Ukraine si ce pays ne réglait pas sa dette.
Le réseau de gazoducs ukrainiens, géré par Ukrtransgaz, filiale de Naftogaz, assure le transit de 65 des 133 milliards de m3 de gaz achetés par les pays de l'UE, dont les achats à la Russie couvrent 25% des besoins, selon les données de la Commission européenne pour 2013. Le ministre ukrainien Iouri Prodan a de son côté assuré à Varsovie à propos du transit, que son pays respectera "tous les accords". (Belga)
Moscou pourrait réduire ses livraisons de gaz à l'Ukraine si pas de prépaiement en mai
(Belga) La Russie pourrait réduire ses livraisons de gaz à l'Ukraine faute de prépaiement en mai, a déclaré vendredi à Varsovie le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak.
"Jusqu'au 31 mai, il sera possible de payer les livraisons. Si la facture pour juin n'est pas payée avant le 31 mai, Gazprom aura le droit de réduire ses livraisons de gaz pour l'Ukraine ou de maintenir les livraisons à un niveau qui aura été réglé avant le 31 mai", a-t-il indiqué à l'issue d'une réunion avec son homologue ukrainien Iouri Prodan et le commissaire européen à l'Energie, Günther Oettinger.
Le Commissaire européen s'est voulu plus optimiste, indiquant que lors de cette rencontre dans la capitale polonaise "un calendrier ambitieux avec deux prochaines réunions trilatérales, une à la mi-mai et l'autre à la fin mai", a été fixé pour éviter les coupures de gaz. Il s'agit "d'arriver à un accord avant la fin mai pour que les mois de juin, juillet et août puissent être utilisés pour stocker le gaz", a-t-il indiqué devant la presse.
La Russie et l'Ukraine sont disposées à tout faire pour assurer les livraisons de gaz à l'Union Européenne, a-t-il ajouté. "Il est devenu clair que Gazprom aussi bien que Ukrtransgaz et Naftogaz veulent tout faire pour remplir leurs engagements concernant les livraisons sur les marchés des pays membres de l'Union européenne", a-t-il déclaré, soulignant que "cela ne pouvait pas être totalement garanti".
M. Oettinger a également confirmé que l'Ukraine n'avait pas réglé les livraisons russes de gaz pour les trois derniers mois. Cette rencontre trilatérale à Varsovie répondait à une demande début avril du président russe Vladimir Poutine, au lendemain de l'ajout par l'UE de 15 nouveaux noms, dont celui du chef d'état-major de l'armée russe, à la liste des responsables russes ou pro-russes sanctionnés pour atteinte à l'intégrité territoriale de l'Ukraine.
La Russie avait dans un premier temps proposé que la rencontre se tienne le 28 avril à Moscou. L'enjeu est d'assurer la poursuite des livraisons russes de gaz, qui transitent par l'Ukraine, alors que M. Poutine a menacé le 10 avril de cesser de livrer du gaz à l'Ukraine si ce pays ne réglait pas sa dette.
Le réseau de gazoducs ukrainiens, géré par Ukrtransgaz, filiale de Naftogaz, assure le transit de 65 des 133 milliards de m3 de gaz achetés par les pays de l'UE, dont les achats à la Russie couvrent 25% des besoins, selon les données de la Commission européenne pour 2013. Le ministre ukrainien Iouri Prodan a de son côté assuré à Varsovie à propos du transit, que son pays respectera "tous les accords". (Belga)
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Concrétisation des dernières mesures décidées par la Russie :
L'Ukraine devra payer à l'avance pour les livraisons de gaz russe
(Belga) L'Ukraine devra, à partir de juin, payer à l'avance pour ses livraisons de gaz russe en raison des milliards de dollars d'impayés accumulés par Kiev, a annoncé jeudi le ministre russe de l'Énergie Alexandre Novak.
"La Russie est en train de passer au régime du pré-paiement pour le gaz fourni à l'Ukraine", a déclaré M. Novak dans un communiqué.
Les autorités de Kiev avaient jusqu'à mercredi pour régler leur dette gazière de plus de 3,5 milliards de dollars envers la Russie. Or, Moscou n'a reçu aucun paiement depuis mars, précise le communiqué. "La Russie ne peut pas et ne doit pas porter à elle seule la charge du soutien à l'économie ukrainienne en lui accordant des rabais sur le prix du gaz et l'effacement des dettes, subventionnant ainsi de fait le déficit commercial entre l'Ukraine et les pays membres de l'UE", a indiqué le ministre russe de l'Énergie.
En avril, le président russe Vladimir Poutine avait donné un mois aux autorités de Kiev pour régler la question de ses paiements, menaçant de passer au système de pré-paiement si rien n'était fait. Le PDG de Gazprom Export et vice-président du géant gazier russe, Alexandre Medvedev, avait également jugé que les impayés de l'Ukraine pour le gaz étaient "intolérables".
Ce basculement à un système de paiement à l'avance, du fait des difficultés financières de Kiev, est considéré comme une menace de coupure de facto des livraisons de gaz russe à l'Ukraine, au risque de perturber les livraisons vers l'Union européenne comme lors des "guerres du gaz" de 2006 et 2009. L'Union européenne importe le quart de son gaz de Russie, dont près de la moitié transite par l'Ukraine. (Belga)
L'Ukraine devra payer à l'avance pour les livraisons de gaz russe
(Belga) L'Ukraine devra, à partir de juin, payer à l'avance pour ses livraisons de gaz russe en raison des milliards de dollars d'impayés accumulés par Kiev, a annoncé jeudi le ministre russe de l'Énergie Alexandre Novak.
"La Russie est en train de passer au régime du pré-paiement pour le gaz fourni à l'Ukraine", a déclaré M. Novak dans un communiqué.
Les autorités de Kiev avaient jusqu'à mercredi pour régler leur dette gazière de plus de 3,5 milliards de dollars envers la Russie. Or, Moscou n'a reçu aucun paiement depuis mars, précise le communiqué. "La Russie ne peut pas et ne doit pas porter à elle seule la charge du soutien à l'économie ukrainienne en lui accordant des rabais sur le prix du gaz et l'effacement des dettes, subventionnant ainsi de fait le déficit commercial entre l'Ukraine et les pays membres de l'UE", a indiqué le ministre russe de l'Énergie.
En avril, le président russe Vladimir Poutine avait donné un mois aux autorités de Kiev pour régler la question de ses paiements, menaçant de passer au système de pré-paiement si rien n'était fait. Le PDG de Gazprom Export et vice-président du géant gazier russe, Alexandre Medvedev, avait également jugé que les impayés de l'Ukraine pour le gaz étaient "intolérables".
Ce basculement à un système de paiement à l'avance, du fait des difficultés financières de Kiev, est considéré comme une menace de coupure de facto des livraisons de gaz russe à l'Ukraine, au risque de perturber les livraisons vers l'Union européenne comme lors des "guerres du gaz" de 2006 et 2009. L'Union européenne importe le quart de son gaz de Russie, dont près de la moitié transite par l'Ukraine. (Belga)
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Deux infos :
Pas de baisse du prix du gaz russe pour l'Ukraine tant qu'elle n'a pas réglé sa dette
(Belga) La Russie ne pourra discuter d'une baisse du prix du gaz pour l'Ukraine que lorsque cette dernière aura réglé sa dette, a indiqué lundi un vice-ministre de l'Energie russe.
"Pour discuter d'un quelconque compromis, il faut rembourser la dette", a déclaré Anatoli Ianovski, cité par l'agence Ria-Novosti.
La dette gazière de Kiev à Moscou s'élève actuellement à 3,51 milliards de dollars. L'Ukraine refuse de la régler et proteste contre la décision de la Russie de mettre fin aux réductions qu'elle lui accordait après la destitution du président Viktor Ianoukovitch et l'arrivée au pouvoir de nouvelles autorités pro-européennes.
Le prix du gaz russe appliqué à l'Ukraine est désormais l'un des plus élevés des pays d'Europe.
Jeudi, le ministre de l'Energie Alexandre Novak a annoncé que l'ex-république soviétique devrait à partir de juin payer à l'avance pour ses livraisons de gaz russe, faisant craindre des perturbations dans les approvisionnements vers l'Union européenne.
Des experts de l'UE, de la Russie et de l'Ukraine devaient se réunir lundi pour préparer un nouveau rendez-vous, mi-mai, du commissaire européen à l'Energie, Günther Oettinger, avec les ministres russe et ukrainien de l'Energie, Alexandre Novak et Iouri Prodan, qui avaient engagé des discussions le 2 mai à Varsovie.
et
La Russie menace de couper ses livraisons de gaz à l'Ukraine à partir du 3 juin
(Belga) Gazprom coupera ses livraisons de gaz à l'Ukraine à partir du 3 juin si Kiev n'a pas réglé d'ici là sa facture à l'avance pour ce mois, selon la nouvelle règle de prépaiement des livraisons, a indiqué lundi le patron du groupe russe Alexeï Miller.
"Si l'Ukraine ne paie pas ces livraisons, Gazprom informera avant le 3 juin à 10H00 la partie ukrainienne du volume de gaz livré selon ce qui aura été payé à l'avance. S'il n'y a pas de prépaiement, alors l'Ukraine recevra zéro mètre cube de gaz en juin", a-t-il déclaré, cité par les agences russes.
(Belga)
Pas de baisse du prix du gaz russe pour l'Ukraine tant qu'elle n'a pas réglé sa dette
(Belga) La Russie ne pourra discuter d'une baisse du prix du gaz pour l'Ukraine que lorsque cette dernière aura réglé sa dette, a indiqué lundi un vice-ministre de l'Energie russe.
"Pour discuter d'un quelconque compromis, il faut rembourser la dette", a déclaré Anatoli Ianovski, cité par l'agence Ria-Novosti.
La dette gazière de Kiev à Moscou s'élève actuellement à 3,51 milliards de dollars. L'Ukraine refuse de la régler et proteste contre la décision de la Russie de mettre fin aux réductions qu'elle lui accordait après la destitution du président Viktor Ianoukovitch et l'arrivée au pouvoir de nouvelles autorités pro-européennes.
Le prix du gaz russe appliqué à l'Ukraine est désormais l'un des plus élevés des pays d'Europe.
Jeudi, le ministre de l'Energie Alexandre Novak a annoncé que l'ex-république soviétique devrait à partir de juin payer à l'avance pour ses livraisons de gaz russe, faisant craindre des perturbations dans les approvisionnements vers l'Union européenne.
Des experts de l'UE, de la Russie et de l'Ukraine devaient se réunir lundi pour préparer un nouveau rendez-vous, mi-mai, du commissaire européen à l'Energie, Günther Oettinger, avec les ministres russe et ukrainien de l'Energie, Alexandre Novak et Iouri Prodan, qui avaient engagé des discussions le 2 mai à Varsovie.
et
La Russie menace de couper ses livraisons de gaz à l'Ukraine à partir du 3 juin
(Belga) Gazprom coupera ses livraisons de gaz à l'Ukraine à partir du 3 juin si Kiev n'a pas réglé d'ici là sa facture à l'avance pour ce mois, selon la nouvelle règle de prépaiement des livraisons, a indiqué lundi le patron du groupe russe Alexeï Miller.
"Si l'Ukraine ne paie pas ces livraisons, Gazprom informera avant le 3 juin à 10H00 la partie ukrainienne du volume de gaz livré selon ce qui aura été payé à l'avance. S'il n'y a pas de prépaiement, alors l'Ukraine recevra zéro mètre cube de gaz en juin", a-t-il déclaré, cité par les agences russes.
(Belga)
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