Le gaz revient sur la scène . . .
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
AFP, publié le mercredi 09 mars 2022 à 11h13
Reliée par gazoduc à l'Algérie et dotée de vastes terminaux méthaniers, l'Espagne pourrait servir d'alternative pour réduire la dépendance de l'Europe au gaz russe, mais cette option impliquerait de lourds travaux afin d'améliorer les connexions avec le reste de l'UE.
"L'Espagne peut et doit jouer un rôle important dans l'approvisionnement" énergétique de l'Europe, a martelé samedi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lors d'une rencontre à Madrid avec le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez.
L'Espagne dispose, en effet, de six terminaux gaziers permettant de regazéifier et de stocker le gaz naturel liquéfié (GNL) transporté par voie maritime. Ce réseau est le plus important d'Europe.
Le pays dispose, en outre, d'un approvisionnement direct en gaz sous pression, grâce à un gazoduc sous-marin de 750 kilomètres de long reliant l'Algérie aux côtes andalouses (sud du pays): le Medgaz, d'une capacité de dix milliards de mètres cubes par an.
Un deuxième pipeline d'une capacité équivalente relie l'Espagne à l'Algérie via le Maroc: le GME (Gaz Maghreb Europe). Son fonctionnement a été suspendu début novembre par Alger sur fond de crise diplomatique avec Rabat mais il n'a pas pour autant été démonté.
- "Une partie de la solution" -
Cette position fait de l'Espagne un État à part au sein de l'UE. "Le pays possède une capacité d'approvisionnement à la fois importante et diversifiée" et "dépend très peu du gaz russe", souligne Thierry Bros, professeur à Sciences Po Paris et spécialiste du secteur.
Selon le "Gas Infrastructure Europe" (GIE), association regroupant les opérateurs européens d'infrastructures de gaz, un tiers des capacités de regazéification de l'UE et du Royaume-Uni se trouve dans la péninsule ibérique.
Une situation que le gouvernement espagnol souhaite utiliser au profit de l'UE. "Cela aurait du sens" que cette capacité "puisse bénéficier à nos voisins", afin de "sécuriser leur approvisionnement", a souligné mardi la ministre de la Transition écologique, Teresa Ribera.
Selon Gonzalo Escribano, chercheur à l'institut Elcano de Madrid, l'Espagne et le Portugal, réunis au sein du "marché ibérique du gaz", ont une capacité d'importation mensuelle de 40 terawatt/heure (TWh). Or, ces deux pays consomment en général moins de 30 TWh.
"Cela veut dire que nous pourrions exporter au moins 10 TWh par mois, sans compter les capacités supplémentaires liées au GME. Ce n'est pas négligable", explique ce spécialiste du marché énergétique, pour qui l'Espagne peut être "une partie de la solution" au problème de dépendance de l'UE vis-à-vis du gaz russe.
Reste que les infrastructures permettant d'exporter de telles quantités de gaz n'existent pas, l'Espagne ne possédant actuellement que deux connexions avec les gazoducs français, à Irún (Pays Basque) et Larrau (Navarre). Or, ces pipelines n'ont qu'une faible capacité de livraison.
- "On ne réécrit pas l'histoire" -
Pour combler ce manque, un projet de pipeline avait été lancé en 2013 entre la Catalogne (nord-est de l'Espagne) et le sud-est de la France. Mais ce gazoduc, baptisé MidCat, a été abandonné en 2019 faute d'accord sur son financement et de réel soutien de la France, peu convaincue de son utilité.
Une étude de viabilité commandée par la Commission européenne avait, en effet, conclu en 2018 que cette infrastructure, d'un coût évalué à plus de 440 millions d'euros, ne serait ni rentable ni nécessaire, l'Europe disposant déjà de plusieurs terminaux de regazéification peu utilisés.
Ce projet pourrait-il être relancé au vu du nouveau contexte international? La ministre espagnole de l'Économie, Nadia Calviño, s'y est dite favorable lundi, tout en insistant sur le fait que cette interconnexion devait concerner également le transport d'"hydrogène vert".
"Nous devons travailler sur les interconnexions. C'est l'une de nos priorités", a appuyé samedi Mme von der Leyen. Un message également relayé par le ministre portugais des Affaires étrangères, Augusto Santos Silva, favorable à la création d'un gazoduc supplémentaire entre l'Espagne et la France.
Les experts, eux, sont plus réservés. Pour Gonzalo Escribano, "le contexte a changé" et pourrait justifier "de remettre le projet sur les rails". Mais "même si on délivre un permis maintenant, les travaux dureront des années, alors que les besoins concernent l'hiver prochain", prévient-il.
"Un projet comme cela, c'est au moins quatre ou cinq ans de travaux, ce n'est pas une solution de court terme", abonde Thierry Bros, sceptique sur l'utilité d'une telle infrastructure, d'autant que "la capacité de l'Algérie à suppléer l'offre russe est limitée".
"On ne réécrit pas l'histoire", insiste le chercheur, qui juge nécessaire de trouver des solutions "plus adaptées" à la situation. "Le pays qui le plus de besoins en gaz, c'est l'Allemagne: il serait donc plus utile d'avoir des terminaux gaziers là-bas qu'un tuyau entre la France et l'Espagne".
Reliée par gazoduc à l'Algérie et dotée de vastes terminaux méthaniers, l'Espagne pourrait servir d'alternative pour réduire la dépendance de l'Europe au gaz russe, mais cette option impliquerait de lourds travaux afin d'améliorer les connexions avec le reste de l'UE.
"L'Espagne peut et doit jouer un rôle important dans l'approvisionnement" énergétique de l'Europe, a martelé samedi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lors d'une rencontre à Madrid avec le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez.
L'Espagne dispose, en effet, de six terminaux gaziers permettant de regazéifier et de stocker le gaz naturel liquéfié (GNL) transporté par voie maritime. Ce réseau est le plus important d'Europe.
Le pays dispose, en outre, d'un approvisionnement direct en gaz sous pression, grâce à un gazoduc sous-marin de 750 kilomètres de long reliant l'Algérie aux côtes andalouses (sud du pays): le Medgaz, d'une capacité de dix milliards de mètres cubes par an.
Un deuxième pipeline d'une capacité équivalente relie l'Espagne à l'Algérie via le Maroc: le GME (Gaz Maghreb Europe). Son fonctionnement a été suspendu début novembre par Alger sur fond de crise diplomatique avec Rabat mais il n'a pas pour autant été démonté.
- "Une partie de la solution" -
Cette position fait de l'Espagne un État à part au sein de l'UE. "Le pays possède une capacité d'approvisionnement à la fois importante et diversifiée" et "dépend très peu du gaz russe", souligne Thierry Bros, professeur à Sciences Po Paris et spécialiste du secteur.
Selon le "Gas Infrastructure Europe" (GIE), association regroupant les opérateurs européens d'infrastructures de gaz, un tiers des capacités de regazéification de l'UE et du Royaume-Uni se trouve dans la péninsule ibérique.
Une situation que le gouvernement espagnol souhaite utiliser au profit de l'UE. "Cela aurait du sens" que cette capacité "puisse bénéficier à nos voisins", afin de "sécuriser leur approvisionnement", a souligné mardi la ministre de la Transition écologique, Teresa Ribera.
Selon Gonzalo Escribano, chercheur à l'institut Elcano de Madrid, l'Espagne et le Portugal, réunis au sein du "marché ibérique du gaz", ont une capacité d'importation mensuelle de 40 terawatt/heure (TWh). Or, ces deux pays consomment en général moins de 30 TWh.
"Cela veut dire que nous pourrions exporter au moins 10 TWh par mois, sans compter les capacités supplémentaires liées au GME. Ce n'est pas négligable", explique ce spécialiste du marché énergétique, pour qui l'Espagne peut être "une partie de la solution" au problème de dépendance de l'UE vis-à-vis du gaz russe.
Reste que les infrastructures permettant d'exporter de telles quantités de gaz n'existent pas, l'Espagne ne possédant actuellement que deux connexions avec les gazoducs français, à Irún (Pays Basque) et Larrau (Navarre). Or, ces pipelines n'ont qu'une faible capacité de livraison.
- "On ne réécrit pas l'histoire" -
Pour combler ce manque, un projet de pipeline avait été lancé en 2013 entre la Catalogne (nord-est de l'Espagne) et le sud-est de la France. Mais ce gazoduc, baptisé MidCat, a été abandonné en 2019 faute d'accord sur son financement et de réel soutien de la France, peu convaincue de son utilité.
Une étude de viabilité commandée par la Commission européenne avait, en effet, conclu en 2018 que cette infrastructure, d'un coût évalué à plus de 440 millions d'euros, ne serait ni rentable ni nécessaire, l'Europe disposant déjà de plusieurs terminaux de regazéification peu utilisés.
Ce projet pourrait-il être relancé au vu du nouveau contexte international? La ministre espagnole de l'Économie, Nadia Calviño, s'y est dite favorable lundi, tout en insistant sur le fait que cette interconnexion devait concerner également le transport d'"hydrogène vert".
"Nous devons travailler sur les interconnexions. C'est l'une de nos priorités", a appuyé samedi Mme von der Leyen. Un message également relayé par le ministre portugais des Affaires étrangères, Augusto Santos Silva, favorable à la création d'un gazoduc supplémentaire entre l'Espagne et la France.
Les experts, eux, sont plus réservés. Pour Gonzalo Escribano, "le contexte a changé" et pourrait justifier "de remettre le projet sur les rails". Mais "même si on délivre un permis maintenant, les travaux dureront des années, alors que les besoins concernent l'hiver prochain", prévient-il.
"Un projet comme cela, c'est au moins quatre ou cinq ans de travaux, ce n'est pas une solution de court terme", abonde Thierry Bros, sceptique sur l'utilité d'une telle infrastructure, d'autant que "la capacité de l'Algérie à suppléer l'offre russe est limitée".
"On ne réécrit pas l'histoire", insiste le chercheur, qui juge nécessaire de trouver des solutions "plus adaptées" à la situation. "Le pays qui le plus de besoins en gaz, c'est l'Allemagne: il serait donc plus utile d'avoir des terminaux gaziers là-bas qu'un tuyau entre la France et l'Espagne".
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Quel est le niveau de dépendance des pays européens au gaz et au pétrole russe ?
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/03/11/quel-est-le-niveau-de-dependance-des-pays-europeens-au-gaz-et-au-petrole-russe_6117070_4355770.html
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/03/11/quel-est-le-niveau-de-dependance-des-pays-europeens-au-gaz-et-au-petrole-russe_6117070_4355770.html
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Guerre en Ukraine : la production de gaz naturel norvégien au maximum de sa capacité
Le pays nordique, qui fournit entre 20 % et 25 % du gaz consommé par les Européens et les Britanniques, promet de maintenir le niveau de ses livraisons, mais sans pouvoir augmenter de beaucoup ses exportations.
Par Anne-Françoise Hivert(Malmö (Suède), correspondante régionale)
Publié aujourd’hui à 10h25, mis à jour à 17h39
Troisième exportateur mondial de gaz naturel et deuxième fournisseur du Vieux Continent, la Norvège a promis de faire tout son possible pour aider les Européens à réduire leur dépendance aux combustibles russes. Mercredi 16 mars, la pétromonarchie scandinave a annoncé des mesures afin d’augmenter ses livraisons. Dans l’immédiat, toutefois, ses marges de manœuvre sont limitées, alors que sa production et ses exportations de gaz naturel atteignent déjà presque leur niveau maximal.
La Norvège fournit entre 20 % et 25 % du gaz importé par les Européens et les Britanniques, contre 45 % à 50 % pour le gaz russe. En 2021, le pays nordique de 5,4 millions d’habitants a exporté 113,2 milliards de mètres cubes de gaz vers l’Europe et le Royaume-Uni, soit la troisième plus grosse livraison annuelle depuis le début de l’exploitation du plateau continental norvégien, dans les années 1970.
Afin de soutenir les Européens dans leur effort pour se sevrer des hydrocarbures russes, le ministère du pétrole et de l’énergie, à Oslo, a décidé, mercredi, de modifier les licences d’exploitation de trois gisements offshore. « Ces décisions n’augmenteront pas de manière significative les exportations quotidiennes totales de gaz du plateau continental norvégien, mais permettront de maintenir à l’avenir le niveau élevé actuel de livraison », a-t-il précisé.
Dans la foulée, le groupe pétrolier Equinor, détenu à 67 % par l’Etat norvégien, a présenté des mesures qui lui permettront, ces prochains mois, de « maintenir le haut niveau élevé de production hivernale », selon Kjetil Hove, directeur des opérations norvégiennes. Situé en mer du Nord, au sud-ouest de la Norvège, le gisement d’Oseberg va augmenter sa production de 15 % à 20 %, pour atteindre 7 milliards de mètres cubes, soit 1 milliard de plus que prévu initialement d’ici au 30 septembre, date de début des travaux de maintenance annuels.
Le gazoduc Baltic Pipe en cours de construction
Plus au nord, en mer de Norvège, le champ d’Heidrun devrait accroître sa production de 30 %, ce qui représente 0,4 milliard de mètres cubes de gaz supplémentaires. D’après Equinor, « 1,4 milliard de mètres cubes de gaz répond à la demande de 1,4 million de foyers européens pendant un an ». Par ailleurs, le gisement Troll, en mer du Nord, est autorisé à augmenter sa production jusqu’à 1 milliard de mètres cubes, en cas de baisse de celle des autres puits dans la zone.
En septembre 2021, le pays scandinave avait déjà accepté de relever ses exportations de gaz naturel, à la demande de ses clients européens et britanniques, alors que les prix atteignaient des records
Le pays nordique, qui fournit entre 20 % et 25 % du gaz consommé par les Européens et les Britanniques, promet de maintenir le niveau de ses livraisons, mais sans pouvoir augmenter de beaucoup ses exportations.
Par Anne-Françoise Hivert(Malmö (Suède), correspondante régionale)
Publié aujourd’hui à 10h25, mis à jour à 17h39
Troisième exportateur mondial de gaz naturel et deuxième fournisseur du Vieux Continent, la Norvège a promis de faire tout son possible pour aider les Européens à réduire leur dépendance aux combustibles russes. Mercredi 16 mars, la pétromonarchie scandinave a annoncé des mesures afin d’augmenter ses livraisons. Dans l’immédiat, toutefois, ses marges de manœuvre sont limitées, alors que sa production et ses exportations de gaz naturel atteignent déjà presque leur niveau maximal.
La Norvège fournit entre 20 % et 25 % du gaz importé par les Européens et les Britanniques, contre 45 % à 50 % pour le gaz russe. En 2021, le pays nordique de 5,4 millions d’habitants a exporté 113,2 milliards de mètres cubes de gaz vers l’Europe et le Royaume-Uni, soit la troisième plus grosse livraison annuelle depuis le début de l’exploitation du plateau continental norvégien, dans les années 1970.
Afin de soutenir les Européens dans leur effort pour se sevrer des hydrocarbures russes, le ministère du pétrole et de l’énergie, à Oslo, a décidé, mercredi, de modifier les licences d’exploitation de trois gisements offshore. « Ces décisions n’augmenteront pas de manière significative les exportations quotidiennes totales de gaz du plateau continental norvégien, mais permettront de maintenir à l’avenir le niveau élevé actuel de livraison », a-t-il précisé.
Dans la foulée, le groupe pétrolier Equinor, détenu à 67 % par l’Etat norvégien, a présenté des mesures qui lui permettront, ces prochains mois, de « maintenir le haut niveau élevé de production hivernale », selon Kjetil Hove, directeur des opérations norvégiennes. Situé en mer du Nord, au sud-ouest de la Norvège, le gisement d’Oseberg va augmenter sa production de 15 % à 20 %, pour atteindre 7 milliards de mètres cubes, soit 1 milliard de plus que prévu initialement d’ici au 30 septembre, date de début des travaux de maintenance annuels.
Le gazoduc Baltic Pipe en cours de construction
Plus au nord, en mer de Norvège, le champ d’Heidrun devrait accroître sa production de 30 %, ce qui représente 0,4 milliard de mètres cubes de gaz supplémentaires. D’après Equinor, « 1,4 milliard de mètres cubes de gaz répond à la demande de 1,4 million de foyers européens pendant un an ». Par ailleurs, le gisement Troll, en mer du Nord, est autorisé à augmenter sa production jusqu’à 1 milliard de mètres cubes, en cas de baisse de celle des autres puits dans la zone.
En septembre 2021, le pays scandinave avait déjà accepté de relever ses exportations de gaz naturel, à la demande de ses clients européens et britanniques, alors que les prix atteignaient des records
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
L’Allemagne travaille beaucoup avec le Qatar pour trouver un mix de fournisseurs alternatif au gaz russe.
benoit77- Messages : 2859
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
L'Allemagne cherche de tous côtés de nouvelles sources d'approvisionnement.benoit77 a écrit:L’Allemagne travaille beaucoup avec le Qatar pour trouver un mix de fournisseurs alternatif au gaz russe.
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Les pays du G7 refusent à payer le gaz russe en roubles
Pour les pays du G7, il est hors de question de se soumettre à l’exigence de la Russie et payer le gaz russe en roubles.
« Tous les ministres du G7 sont tombés d'accord sur le fait qu'il s'agissait d'une violation unilatérale et claire des contrats existants […] ce qui signifie qu'un paiement en roubles n'est pas acceptable », déclare Robert Habeck, ministre allemand de l'Économie et du Climat, à l'issue d'une réunion virtuelle avec ses homologues du G7.
« Je pense qu'il faut interpréter cette demande comme le fait que Poutine est dos au mur. Nous demandons aux entreprises concernées de ne pas répondre à la demande de Poutine », affirme encore Robert Habeck, qualifiant la Russie de « fournisseur pas fiable ».
Le groupe gazier polonais PGNiG a déjà annoncé jeudi qu’il refusera de payer en roubles ses achats de gaz russe comme l’exige Moscou. « Le contrat, dont je ne peux révéler les détails, fixe le mode de paiement. Il n’est pas prévu qu’une partie puisse le modifier selon son bon vouloir. Nous remplirons ce contrat conformément à nos engagements », a dit le président du groupe PGNiG, Pawel Majewski.
Vendredi 25 mars, Emmanuel Macron avait pour sa part jugé que l'exigence de Vladimir Poutine n'était ni « possible », ni « contractuelle ». Cette demande « n'est pas conforme à ce qui a été signé, je ne vois pas pourquoi nous l'appliquerions », avait déclaré le président français, interrogé à l'issue du sommet européen à Bruxelles.
Pour rappel, Vladimir Poutine a annoncé mercredi 23 mars que la Russie n'acceptera plus de paiements en dollars ou en euros pour les livraisons de gaz aux « pays inamicaux ». Deux jours plus tard, le président russe est même allé encore plus loin en ordonnant à Gazprom, premier groupe énergétique russe, d'accepter les règlements en roubles pour ses exportations de gaz naturel.
Pour les pays du G7, il est hors de question de se soumettre à l’exigence de la Russie et payer le gaz russe en roubles.
« Tous les ministres du G7 sont tombés d'accord sur le fait qu'il s'agissait d'une violation unilatérale et claire des contrats existants […] ce qui signifie qu'un paiement en roubles n'est pas acceptable », déclare Robert Habeck, ministre allemand de l'Économie et du Climat, à l'issue d'une réunion virtuelle avec ses homologues du G7.
« Je pense qu'il faut interpréter cette demande comme le fait que Poutine est dos au mur. Nous demandons aux entreprises concernées de ne pas répondre à la demande de Poutine », affirme encore Robert Habeck, qualifiant la Russie de « fournisseur pas fiable ».
Le groupe gazier polonais PGNiG a déjà annoncé jeudi qu’il refusera de payer en roubles ses achats de gaz russe comme l’exige Moscou. « Le contrat, dont je ne peux révéler les détails, fixe le mode de paiement. Il n’est pas prévu qu’une partie puisse le modifier selon son bon vouloir. Nous remplirons ce contrat conformément à nos engagements », a dit le président du groupe PGNiG, Pawel Majewski.
Vendredi 25 mars, Emmanuel Macron avait pour sa part jugé que l'exigence de Vladimir Poutine n'était ni « possible », ni « contractuelle ». Cette demande « n'est pas conforme à ce qui a été signé, je ne vois pas pourquoi nous l'appliquerions », avait déclaré le président français, interrogé à l'issue du sommet européen à Bruxelles.
Pour rappel, Vladimir Poutine a annoncé mercredi 23 mars que la Russie n'acceptera plus de paiements en dollars ou en euros pour les livraisons de gaz aux « pays inamicaux ». Deux jours plus tard, le président russe est même allé encore plus loin en ordonnant à Gazprom, premier groupe énergétique russe, d'accepter les règlements en roubles pour ses exportations de gaz naturel.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Caduce62 a écrit:Les pays du G7 refusent à payer le gaz russe en roubles
Certes, mais la Russie pourrait arrêter de nous livrer du gaz du jour au lendemain, et nous serions le bec dans l'eau, car ne pourrions substituer les livraisons de gaz russe par d'autres fournisseurs avant l'année prochaine au moins. Les positions de principe, c'est bien, mais quand elles sont réalistes.
Thuramir- Messages : 3677
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Thuramir a écrit:Caduce62 a écrit:Les pays du G7 refusent à payer le gaz russe en roubles
Certes, mais la Russie pourrait arrêter de nous livrer du gaz du jour au lendemain, et nous serions le bec dans l'eau, car ne pourrions substituer les livraisons de gaz russe par d'autres fournisseurs avant l'année prochaine au moins. Les positions de principe, c'est bien, mais quand elles sont réalistes.
Le paiement des fournitures de gaz est prévu dans le contrat signé initialement, ne serait-ce que pour se prémunir des variations entre devises. Je suppose que pour l'Europe, les contrats ont du être libellés en euros avec peut-être un mix de dollars et les deux parties ont convenu de cet accord.
Personne ne peut rompre unilatéralement un contrat hors des clauses prédéfinies (durée, nature du paiement) sans encourir des pénalités.
Arrêtons de paniquer à tout bout de champ "y'aura plus de gaz, on va tous mourir..." L'Europe a des stocks stratégiques permettant de tenir 6 mois. D'ici là, il y a moyen de trouver des solutions de fournisseurs alternatifs !
Que va faire Poutine de son gaz invendu ? Il va le "brader" à des pays tiers puisqu'il est impossible de stocker d'aussi énormes quantités que celles utilisées par les européens
Si j'étais l'un de ces pays tiers, je m'empresserais de le revendre aux européens en faisant un joli profit au passage...
L'est pas si con en économie, finalement Poutine - ou la personne qui lui a soufflé cette idée L'idée est de soutenir le cours du rouble qui a salement morflé. Le produit de la vente de gaz en devises étrangères ne vas pas intégralement au Trésor russe. Par contre le fait d'être payé en roubles oblige les occidentaux à acheter massivement du rouble sur les marchés internationaux de capitaux ce qui aurait pour effet mécanique de faire remonter fortement le cours de la devise .
Cette manoeuvre n'a cependant aucune chance d'aboutir
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
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Caduce62 aime ce message
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Krispoluk a écrit:Thuramir a écrit:Caduce62 a écrit:Les pays du G7 refusent à payer le gaz russe en roubles
Certes, mais la Russie pourrait arrêter de nous livrer du gaz du jour au lendemain, et nous serions le bec dans l'eau, car ne pourrions substituer les livraisons de gaz russe par d'autres fournisseurs avant l'année prochaine au moins. Les positions de principe, c'est bien, mais quand elles sont réalistes.
Le paiement des fournitures de gaz est prévu dans le contrat signé initialement, ne serait-ce que pour se prémunir des variations entre devises. Je suppose que pour l'Europe, les contrats ont du être libellés en euros avec peut-être un mix de dollars et les deux parties ont convenu de cet accord.
Personne ne peut rompre unilatéralement un contrat hors des clauses prédéfinies (durée, nature du paiement) sans encourir des pénalités.
Arrêtons de paniquer à tout bout de champ "y'aura plus de gaz, on va tous mourir..." L'Europe a des stocks stratégiques permettant de tenir 6 mois. D'ici là, il y a moyen de trouver des solutions de fournisseurs alternatifs !
Que va faire Poutine de son gaz invendu ? Il va le "brader" à des pays tiers puisqu'il est impossible de stocker d'aussi énormes quantités que celles utilisées par les européens
Si j'étais l'un de ces pays tiers, je m'empresserais de le revendre aux européens en faisant un joli profit au passage...
L'est pas si con en économie, finalement Poutine - ou la personne qui lui a soufflé cette idée L'idée est de soutenir le cours du rouble qui a salement morflé. Le produit de la vente de gaz en devises étrangères ne vas pas intégralement au Trésor russe. Par contre le fait d'être payé en roubles oblige les occidentaux à acheter massivement du rouble sur les marchés internationaux de capitaux ce qui aurait pour effet mécanique de faire remonter fortement le cours de la devise .
Cette manoeuvre n'a cependant aucune chance d'aboutir
Mon bon Kris, ton postulat repose sur le fait que les parties en cause sont liées par un contrat et que rompre ce contrat génère des clauses pénales.
Primo, la Russie peut décider de violer les termes du contrat. Elle sait qu'elle est incontournable puisqu'aucun autre pays n'est capable de compenser la quantité de gaz qu'elle fournit à l'Europe. Lorsque l'on se trouve face à un fournisseur que l'on ne peut remplacer rapidement, il peut faire la pluie et le beau temps.
Secundo, tu parles de clauses pénales en cas de changement de monnaie de payement. Peux-tu nous donner le lien vers le texte des contrats qui prévoie cela ? Personnellement, je n'en sais rien. À supposer que ce soit le cas, que va faire l'Europe sans gaz ? Réclamer le payement de clauses pénales, que la Russie refusera de payer, et rester sans gaz ?
Tertio, quant aux stocks stratégiques européens, je cite :
« Les stocks de gaz dans l'UE sont suffisants pour couvrir nos besoins jusqu'à la fin de cette période de chauffage hivernale, même en cas de rupture totale des approvisionnements en provenance de Russie. À l'heure actuelle, le taux de remplissage en Europe est légèrement inférieur à 30 %. ». cfr le site de l'UE --> Quelle est la situation actuelle en matière de prix, d'approvisionnement et de stockage de l'énergie en Europe?
La fin de la période hivernale, ce n'est pas six mois, mais deux à trois mois au plus. Et nos stocks sont à un niveau très faible. Réalimenter le stock stratégique se payera au prix fort, à savoir le cours actuel du gaz.
Quarto, l'interruption de la livraison de gaz russe engendrera très rapidement une tension politique croissante entre les divers pays de l'UE, selon leur niveau de dépendance au gaz russe. Cela peut signifier un désaccord futur très probable sur de nouvelles sanctions.
Quinto, le soutien des populations européennes à l'Ukraine baissera aussi rapidement que la température des appartements ou de l'eau de la douche des résidents européens.
Sexto, tu penses bien qu'une clause d'interdiction de revente a été prévu par la Russie dans les contrats de vente à un prix bradé de leur gaz à des États tiers non européens. Il faudrait être naïf pour penser le contraire.
Enfin, le prix plus élevé du gaz (et du gaz de substitution au gaz russe) va ruiner une partie de l'économie européenne ou la rendre moins compétitive, et va engendrer des troubles sociaux dans la plupart des pays de l'UE à la suite de la perte du pouvoir d'achat de ses citoyens.
La situation est bien plus difficile qu'il n'y paraît, puisque l'UE a déjà reconnu qu'elle n'aurait pas suffisamment de gaz pour passer l'hiver prochain en cas de rupture d'approvisionnement en gaz russe, nonobstant toutes les hypothèses de livraisons alternatives possibles. Il n'y a donc aucune raison d'être optimiste.
Thuramir- Messages : 3677
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Localisation : Bruxelles
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Thuramir a écrit:
La situation est bien plus difficile qu'il n'y paraît, puisque l'UE a déjà reconnu qu'elle n'aurait pas suffisamment de gaz pour passer l'hiver prochain en cas de rupture d'approvisionnement en gaz russe, nonobstant toutes les hypothèses de livraisons alternatives possibles. Il n'y a donc aucune raison d'être optimiste.
Wait and see...
Krispoluk- Messages : 9858
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Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Thuramir a écrit:Caduce62 a écrit:Les pays du G7 refusent à payer le gaz russe en roubles
Certes, mais la Russie pourrait arrêter de nous livrer du gaz du jour au lendemain, et nous serions le bec dans l'eau, car ne pourrions substituer les livraisons de gaz russe par d'autres fournisseurs avant l'année prochaine au moins. Les positions de principe, c'est bien, mais quand elles sont réalistes.
"La Russie pourrait arrêter" ...... comment pourrait-elle prétendre le faire ? Sachant que l'on ne ferme pas une vanne de gazoduc comme la bouteille de gaz à son domicile.
Trouver de nouveaux clients ? La Chine est intéressée, mais combien de temps pour réaliser un tel gazoduc ?
L'Europe doit (re)penser à mettre des pull-overs en hiver. Dernièrement je suis entré dans une agence bancaire, la jeune femme à l'accueil était quasiment à gorge déployée............. à la limite de la provocation.
Dans les ministères, idem, que l'Etat montre l'exemple qu'il nous demande.
jivan- Messages : 119
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
La russie à déclaré à l'Allemagne qu'elle pouvait continuer à payer en Euro ...
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Berlin place sous tutelle la filiale allemande de Gazprom
En plein débat sur sa dépendance énergétique, l’Etat a pris temporairement le contrôle de la filiale du géant gazier russe pour éviter qu’elle ne tombe dans des mains hostiles.
Par Thomas Wieder(Berlin, correspondant)
Publié aujourd’hui à 10h36
Tout un symbole. Gazprom Germania, la filiale allemande du géant gazier russe Gazprom, va temporairement passer sous le contrôle de l’Etat, a annoncé, lundi 4 avril, le ministre de l’économie allemand, Robert Habeck (Verts). Concrètement, la gestion de l’entreprise va être confiée à l’Agence fédérale des réseaux (Bundesnetzagentur), l’autorité administrative chargée de la régulation des secteurs du gaz, de l’électricité, des télécommunications et des chemins de fer, a précisé M. Habeck, qui a ainsi justifié cette mise sous tutelle – actée jusqu’au 30 septembre : « Le gouvernement fait le nécessaire pour assurer la sécurité d’approvisionnement en Allemagne, et ceci implique notamment de ne pas exposer les infrastructures d’énergie à des décisions arbitraires du Kremlin. »
Unique actionnaire de Gazprom Germania, qui exploite d’importantes installations de stockage et de transport de gaz en Allemagne et dans d’autres pays européens, comme le Royaume-Uni, la République tchèque ou la Suisse, Gazprom avait annoncé, le 1er avril, qu’il avait retiré ses actifs de sa filiale. En décidant, trois jours plus tard, de prendre le contrôle de celle-ci, le gouvernement allemand a voulu éviter qu’elle ne tombe dans des mains hostiles, voire qu’elle soit carrément liquidée.
A Berlin, les inquiétudes étaient réelles. Dans un communiqué publié lundi après-midi, le ministère de l’économie allemand a annoncé « avoir appris » que Gazprom avait décidé de vendre sa filiale à deux sociétés russes – JSC Palmary et Gazprom Export Business Services LLC –, « dont [il] ne sait pas clairement qui se trouve derrière » et dont l’intention était de procéder à sa « liquidation ». Afin d’empêcher une telle issue, le gouvernement allemand a donc refusé de donner son feu vert à la vente de l’entreprise, s’appuyant pour cela sur une loi qui stipule que son accord est nécessaire pour toute acquisition d’« infrastructures critiques » par des investisseurs extérieurs à l’Union européenne (UE).
En plein débat sur sa dépendance énergétique, l’Etat a pris temporairement le contrôle de la filiale du géant gazier russe pour éviter qu’elle ne tombe dans des mains hostiles.
Par Thomas Wieder(Berlin, correspondant)
Publié aujourd’hui à 10h36
Tout un symbole. Gazprom Germania, la filiale allemande du géant gazier russe Gazprom, va temporairement passer sous le contrôle de l’Etat, a annoncé, lundi 4 avril, le ministre de l’économie allemand, Robert Habeck (Verts). Concrètement, la gestion de l’entreprise va être confiée à l’Agence fédérale des réseaux (Bundesnetzagentur), l’autorité administrative chargée de la régulation des secteurs du gaz, de l’électricité, des télécommunications et des chemins de fer, a précisé M. Habeck, qui a ainsi justifié cette mise sous tutelle – actée jusqu’au 30 septembre : « Le gouvernement fait le nécessaire pour assurer la sécurité d’approvisionnement en Allemagne, et ceci implique notamment de ne pas exposer les infrastructures d’énergie à des décisions arbitraires du Kremlin. »
Unique actionnaire de Gazprom Germania, qui exploite d’importantes installations de stockage et de transport de gaz en Allemagne et dans d’autres pays européens, comme le Royaume-Uni, la République tchèque ou la Suisse, Gazprom avait annoncé, le 1er avril, qu’il avait retiré ses actifs de sa filiale. En décidant, trois jours plus tard, de prendre le contrôle de celle-ci, le gouvernement allemand a voulu éviter qu’elle ne tombe dans des mains hostiles, voire qu’elle soit carrément liquidée.
A Berlin, les inquiétudes étaient réelles. Dans un communiqué publié lundi après-midi, le ministère de l’économie allemand a annoncé « avoir appris » que Gazprom avait décidé de vendre sa filiale à deux sociétés russes – JSC Palmary et Gazprom Export Business Services LLC –, « dont [il] ne sait pas clairement qui se trouve derrière » et dont l’intention était de procéder à sa « liquidation ». Afin d’empêcher une telle issue, le gouvernement allemand a donc refusé de donner son feu vert à la vente de l’entreprise, s’appuyant pour cela sur une loi qui stipule que son accord est nécessaire pour toute acquisition d’« infrastructures critiques » par des investisseurs extérieurs à l’Union européenne (UE).
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Poutine dénonce les pressions sur Gazprom en Europe et menace de représailles
Le président russe Vladimir Poutine a dénoncé mardi la « pression » exercée contre Gazprom en Europe, soulignant que nationaliser des actifs russes était « une arme à double tranchant ». « La situation dans le domaine énergétique s’aggrave à cause de mesures grossières, qui ne sont pas liées au marché, notamment la pression administrative sur notre société Gazprom dans plusieurs pays européens », a-t-il dit à la télévision, après que l’Allemagne a annoncé la veille prendre le contrôle temporaire d’une filiale allemande du géant gazier.
Le président russe Vladimir Poutine a dénoncé mardi la « pression » exercée contre Gazprom en Europe, soulignant que nationaliser des actifs russes était « une arme à double tranchant ». « La situation dans le domaine énergétique s’aggrave à cause de mesures grossières, qui ne sont pas liées au marché, notamment la pression administrative sur notre société Gazprom dans plusieurs pays européens », a-t-il dit à la télévision, après que l’Allemagne a annoncé la veille prendre le contrôle temporaire d’une filiale allemande du géant gazier.
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
La France plus gros acheteur au monde de gaz liquéfié américain
La France se prépare-t-elle à se passer du gaz russe ? Le pays qui achète en temps normal 20 % du gaz qu’elle consomme à la Russie a accéléré la diversification de ses approvisionnements depuis quelques semaines, a remarqué BFMTV. Selon une note d’analyse de S&P Global, l’Hexagone a été au mois de mars 2022 la première destination mondiale du GNL américain. Ce sont en mars 16 cargos de GNL en provenance des Etats-Unis qui ont ainsi livré le pays, soit deux fois plus qu’au mois de février. La France dépasse ainsi l’Espagne (15 cargaisons), le Royaume-Uni (12) ainsi que trois pays, la Corée du Sud, la Turquie et les Pays-Bas à égalité pour la quatrième place avec huit cargaisons chacun.
La France se prépare-t-elle à se passer du gaz russe ? Le pays qui achète en temps normal 20 % du gaz qu’elle consomme à la Russie a accéléré la diversification de ses approvisionnements depuis quelques semaines, a remarqué BFMTV. Selon une note d’analyse de S&P Global, l’Hexagone a été au mois de mars 2022 la première destination mondiale du GNL américain. Ce sont en mars 16 cargos de GNL en provenance des Etats-Unis qui ont ainsi livré le pays, soit deux fois plus qu’au mois de février. La France dépasse ainsi l’Espagne (15 cargaisons), le Royaume-Uni (12) ainsi que trois pays, la Corée du Sud, la Turquie et les Pays-Bas à égalité pour la quatrième place avec huit cargaisons chacun.
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Un ancien conseiller de Poutine a expliqué sur CNN pourquoi un embargo total sur le pétrole et le gaz russes pourrait mettre fin à la guerre en Ukraine
https://edition.cnn.com/videos/world/2022/04/15/putin-ex-adviser-oil-embargo-russia-war-ending-newday-keilar-vpx.cnn/video/playlists/intl-latest-world-videos/
Andrei Illarionov a déclaré que le manque d'accès du Kremlin au marché du crédit en raison des sanctions internationales et du gel des réserves de change de la Banque centrale compliquerait la poursuite du conflit avec Kiev
https://edition.cnn.com/videos/world/2022/04/15/putin-ex-adviser-oil-embargo-russia-war-ending-newday-keilar-vpx.cnn/video/playlists/intl-latest-world-videos/
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Orange avec 6Medias, publié le jeudi 21 avril 2022 à 09h27
Dans un entretien accordé au Figaro, Jean-Pierre Clamadieu, président du conseil d’administration d’Engie, explique que l’entreprise "peut se passer du gaz russe". Il souligne que cela ne représente que 20% de son approvisionnement.
La guerre en Ukraine a eu des conséquences directes sur le marché de l’énergie en France. La question de l’utilisation du gaz russe agite les pays européens. En France, Jean-Pierre Clamadieu, président du conseil d’administration d’Engie, affirme pouvoir composer sans cette source d’énergie, rapporte Le Figaro.
Le dirigeant assure qu’Engie "peut se passer du gaz russe, qui représente 20 % de son approvisionnement", déclare-t-il. Pour compenser ce manque, il estime que l’Europe pourrait "remplacer la moitié du gaz russe". Le reste "serait amorti par des arrêts et des réductions de consommation supportés par le secteur industriel", détaille Jean-Pierre Clamadieu.
Le président du conseil d’administration d’Engie est également revenu sur les annonces de Vladimir Poutine. Le président russe souhaite que les énergéticiens qui se fournissent auprès de Gazprom règlent en roubles. S’il explique que ce "n’est pas réglé", Jean-Pierre Clamadieu se montre ferme. "Rien ne nous oblige à payer en rouble", rappelle-t-il lors de son entretien accordé au Figaro.
Concernant l’avenir de l’entreprise, le dirigeant annonce que l’objectif est de confirmer sa "place parmi les leaders européens du secteur et de faire jeu égal avec Iberdrola et Enel". Concernant la potentielle cession d’activités renouvelables d’EDF, Jean-Pierre Clamadieu laisse planer le doute. "Nous sommes dans une situation où nous pouvons saisir les opportunités si elles se présentent", confie-t-il.
Dans un entretien accordé au Figaro, Jean-Pierre Clamadieu, président du conseil d’administration d’Engie, explique que l’entreprise "peut se passer du gaz russe". Il souligne que cela ne représente que 20% de son approvisionnement.
La guerre en Ukraine a eu des conséquences directes sur le marché de l’énergie en France. La question de l’utilisation du gaz russe agite les pays européens. En France, Jean-Pierre Clamadieu, président du conseil d’administration d’Engie, affirme pouvoir composer sans cette source d’énergie, rapporte Le Figaro.
Le dirigeant assure qu’Engie "peut se passer du gaz russe, qui représente 20 % de son approvisionnement", déclare-t-il. Pour compenser ce manque, il estime que l’Europe pourrait "remplacer la moitié du gaz russe". Le reste "serait amorti par des arrêts et des réductions de consommation supportés par le secteur industriel", détaille Jean-Pierre Clamadieu.
Le président du conseil d’administration d’Engie est également revenu sur les annonces de Vladimir Poutine. Le président russe souhaite que les énergéticiens qui se fournissent auprès de Gazprom règlent en roubles. S’il explique que ce "n’est pas réglé", Jean-Pierre Clamadieu se montre ferme. "Rien ne nous oblige à payer en rouble", rappelle-t-il lors de son entretien accordé au Figaro.
Concernant l’avenir de l’entreprise, le dirigeant annonce que l’objectif est de confirmer sa "place parmi les leaders européens du secteur et de faire jeu égal avec Iberdrola et Enel". Concernant la potentielle cession d’activités renouvelables d’EDF, Jean-Pierre Clamadieu laisse planer le doute. "Nous sommes dans une situation où nous pouvons saisir les opportunités si elles se présentent", confie-t-il.
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Le groupe russe Gazprom va suspendre à partir de mercredi ses livraisons de gaz vers la Bulgarie et la Pologne.
La compagnie polonaise PGNiG a déclaré hier avoir été informée par le géant pétrolier russe Gazprom de l’arrêt de ses livraisons de gaz par le gazoduc Yamal à compter de ce matin. La compagnie polonaise fait savoir qu’elle entendait prendre des mesures pour rétablir ces livraisons de gaz d’ici la fin de l’année, date du terme du contrat, et qu’elle ne le prolongerait pas. Pour elle, cet arrêt constitue une violation du contrat la liant à Gazprom, ce qui lui donne le droit de demander des indemnités.
Cet annonce d’arrêt intervient alors que le président russe Vladimir Poutine a demandé aux pays jugés « inamicaux » de payer les livraisons de gaz en roubles via un nouveau système. Gazprom a fait savoir dans la journée qu’il fallait que la Pologne commence dans l’immédiat à respecter le nouveau mode de paiement, sans cependant mentionner l’arrêt des livraisons de gaz. Ce à quoi la Pologne a répondu qu’elle ne se plierait pas aux demandes russes, réitérant une position déjà prise par le passé.
Plus tôt dans la journée, la Varsovie a publié une liste de 50 oligarques et compagnies russes, dont Gazprom, visées par des sanctions permettant de geler leurs avoirs en vertu d’une loi adoptée ce mois-ci. Il s’agit d’une mesure distincte des sanctions prises en coordination avec les autres pays de l’Union européenne.
Quelques heures plus tard, le gouvernement bulgare a également annoncé la suspension de la livraison de gaz russe, évoquant son refus de se plier aux nouvelles exigences du fournisseur.
« Aujourd'hui, Bulgargas EAD a reçu la notification que les livraisons de Gazprom Export seront suspendues à partir du 27 avril 2022 », a indiqué le ministère de l’Économie dans un communiqué, alors que ce pays des Balkans est fortement dépendant du gaz russe.
La compagnie polonaise PGNiG a déclaré hier avoir été informée par le géant pétrolier russe Gazprom de l’arrêt de ses livraisons de gaz par le gazoduc Yamal à compter de ce matin. La compagnie polonaise fait savoir qu’elle entendait prendre des mesures pour rétablir ces livraisons de gaz d’ici la fin de l’année, date du terme du contrat, et qu’elle ne le prolongerait pas. Pour elle, cet arrêt constitue une violation du contrat la liant à Gazprom, ce qui lui donne le droit de demander des indemnités.
Cet annonce d’arrêt intervient alors que le président russe Vladimir Poutine a demandé aux pays jugés « inamicaux » de payer les livraisons de gaz en roubles via un nouveau système. Gazprom a fait savoir dans la journée qu’il fallait que la Pologne commence dans l’immédiat à respecter le nouveau mode de paiement, sans cependant mentionner l’arrêt des livraisons de gaz. Ce à quoi la Pologne a répondu qu’elle ne se plierait pas aux demandes russes, réitérant une position déjà prise par le passé.
Plus tôt dans la journée, la Varsovie a publié une liste de 50 oligarques et compagnies russes, dont Gazprom, visées par des sanctions permettant de geler leurs avoirs en vertu d’une loi adoptée ce mois-ci. Il s’agit d’une mesure distincte des sanctions prises en coordination avec les autres pays de l’Union européenne.
Quelques heures plus tard, le gouvernement bulgare a également annoncé la suspension de la livraison de gaz russe, évoquant son refus de se plier aux nouvelles exigences du fournisseur.
« Aujourd'hui, Bulgargas EAD a reçu la notification que les livraisons de Gazprom Export seront suspendues à partir du 27 avril 2022 », a indiqué le ministère de l’Économie dans un communiqué, alors que ce pays des Balkans est fortement dépendant du gaz russe.
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Guerre en Ukraine : Kiev est-il dépendant du gaz russe ?
L’Ukraine a plusieurs fois exhorté les Européens à interrompre leurs achats de gaz à la Russie. Qu’en est-il de son côté ? Achète-t-elle du gaz russe et pourrait-elle subsister sans le transit de celui-ci de la Russie vers l’ouest ?
https://www.lemonde.fr/international/article/2022/04/30/guerre-en-ukraine-kiev-est-il-dependant-du-gaz-russe_6124286_3210.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0DngQunU0_axh7cHA3frIdLqBiE2FsF95CJqUKIDkiWa-ZUjMTpHBWA5I#Echobox=1651328189
L’Ukraine a plusieurs fois exhorté les Européens à interrompre leurs achats de gaz à la Russie. Qu’en est-il de son côté ? Achète-t-elle du gaz russe et pourrait-elle subsister sans le transit de celui-ci de la Russie vers l’ouest ?
https://www.lemonde.fr/international/article/2022/04/30/guerre-en-ukraine-kiev-est-il-dependant-du-gaz-russe_6124286_3210.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0DngQunU0_axh7cHA3frIdLqBiE2FsF95CJqUKIDkiWa-ZUjMTpHBWA5I#Echobox=1651328189
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
En attendant une percée sur ce dossier, l'UE a décroché dans la nuit de lundi à mardi un accord de ses 27 Etats membres sur un embargo sur le pétrole russe, longtemps bloqué par la Hongrie.
L'accord, trouvé lors d'un sommet européen à Bruxelles, prévoit que l'embargo frappera dans un premier temps uniquement le pétrole transporté par bateau, soit les deux tiers des achats européens d'or noir russe, et pas celui acheminé par oléoduc, ce qui a permis de lever le veto de Budapest.
"Cela va couper une énorme source de financement de la machine de guerre de la Russie", s'est félicité dans un tweet le président du Conseil européen Charles Michel.
L'extension de l'embargo aux livraisons par oléoduc sera discutée "dès que possible" et, au total, ce sont 90% des exportations de pétrole russe vers l'UE qui seront arrêtées d'ici la fin de l'année, selon les dirigeants européens.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait interpellé par visioconférence, au début du sommet, les Européens sur leur nécessité de faire front face à la Russie et d'assécher ses ressources financières, dont les hydrocarbures représentent une part essentielle.
L'embargo pétrolier s'inscrit dans le cadre d'un sixième paquet de sanctions européennes contre Moscou, qui comprend aussi l'exclusion de trois banques russes du système financier international Swift, dont la Sberbank, principal établissement du pays.
Sberbank a cependant assuré mardi que cette mesure n'aurait qu'un impact limité.
"Les principales restrictions sont déjà en vigueur (...). L'exclusion de Swift ne change rien à la situation pour les règlements internationaux", a indiqué dans un communiqué la banque, déjà visée par de lourdes mesures américaines et britanniques.
Les Ukrainiens réclament cependant aussi un embargo sur le gaz russe, qui s'annonce beaucoup plus difficile à obtenir. Plusieurs dirigeants européens ont plaidé mardi à Bruxelles pour une "pause" dans les sanctions, et certains ont même carrément exclu l'adoption d'une telle mesure.
"Le gaz, c'est beaucoup plus compliqué", a estimé mardi le Premier ministre belge Alexander De Croo. "Arrêtons-nous là pour le moment et voyons quel est l'impact" de ce sixième paquet, a-t-il plaidé.
"Le gaz devrait faire partie du septième paquet (de sanctions), mais je suis également réaliste, je ne pense pas qu'il y sera", a estimé la Première ministre estonienne Kaja Kallas.
La Russie a cependant déjà coupé le robinet du gaz à certains pays européens qui refusaient de la payer en roubles: le géant gazier russe Gazprom a annoncé suspendre à partir de ce mardi ses livraisons au fournisseur néerlandais GasTerra, appartenant en partie à l'Etat néerlandais, tandis que le groupe énergétique danois Orsted a indiqué que ses livraisons seraient coupées ce mercredi.
L'accord, trouvé lors d'un sommet européen à Bruxelles, prévoit que l'embargo frappera dans un premier temps uniquement le pétrole transporté par bateau, soit les deux tiers des achats européens d'or noir russe, et pas celui acheminé par oléoduc, ce qui a permis de lever le veto de Budapest.
"Cela va couper une énorme source de financement de la machine de guerre de la Russie", s'est félicité dans un tweet le président du Conseil européen Charles Michel.
L'extension de l'embargo aux livraisons par oléoduc sera discutée "dès que possible" et, au total, ce sont 90% des exportations de pétrole russe vers l'UE qui seront arrêtées d'ici la fin de l'année, selon les dirigeants européens.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait interpellé par visioconférence, au début du sommet, les Européens sur leur nécessité de faire front face à la Russie et d'assécher ses ressources financières, dont les hydrocarbures représentent une part essentielle.
L'embargo pétrolier s'inscrit dans le cadre d'un sixième paquet de sanctions européennes contre Moscou, qui comprend aussi l'exclusion de trois banques russes du système financier international Swift, dont la Sberbank, principal établissement du pays.
Sberbank a cependant assuré mardi que cette mesure n'aurait qu'un impact limité.
"Les principales restrictions sont déjà en vigueur (...). L'exclusion de Swift ne change rien à la situation pour les règlements internationaux", a indiqué dans un communiqué la banque, déjà visée par de lourdes mesures américaines et britanniques.
Les Ukrainiens réclament cependant aussi un embargo sur le gaz russe, qui s'annonce beaucoup plus difficile à obtenir. Plusieurs dirigeants européens ont plaidé mardi à Bruxelles pour une "pause" dans les sanctions, et certains ont même carrément exclu l'adoption d'une telle mesure.
"Le gaz, c'est beaucoup plus compliqué", a estimé mardi le Premier ministre belge Alexander De Croo. "Arrêtons-nous là pour le moment et voyons quel est l'impact" de ce sixième paquet, a-t-il plaidé.
"Le gaz devrait faire partie du septième paquet (de sanctions), mais je suis également réaliste, je ne pense pas qu'il y sera", a estimé la Première ministre estonienne Kaja Kallas.
La Russie a cependant déjà coupé le robinet du gaz à certains pays européens qui refusaient de la payer en roubles: le géant gazier russe Gazprom a annoncé suspendre à partir de ce mardi ses livraisons au fournisseur néerlandais GasTerra, appartenant en partie à l'Etat néerlandais, tandis que le groupe énergétique danois Orsted a indiqué que ses livraisons seraient coupées ce mercredi.
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Caduce62 a écrit:L’OPEP accepte d’augmenter la production de pétrole afin de stabiliser les prix après l’embargo occidental sur le pétrole russe.
Encore une victoire éclatante du maître du Kremlin.
Il faut toujours se garder des déclarations un peu simplistes. C'est à la fois l'OPEP et la Russie, qui en est membre, qui ont décidé d'augmenter leur production de pétrole : Pétrole : l’OPEP et son allié russe se décident à ouvrir un peu les vannes
La Russie compte en effet vendre son pétrole aux pays non européens, qui en ont également besoin.
Quant à l'embargo sur le pétrole russe, s'il s'agit une sanction financière importante pour la Russie (l'UE paye 20 milliards d'euros par mois à la Russie pour son pétrole), que l'on peut approuver à 100 %, elle a pourtant permis au père Orban d'obtenir un "chèque en blanc" de l'UE (et donc de lui permettre de tenir la dragée haute à l'UE par son chantage permanent) et cet embargo va coûter immédiatement très cher aux pays de l'UE et à ses concitoyens, ainsi que l'analyse cet article très fouillé, posté sur Public Sénat. En outre, cela augmentera la grogne des opinions publiques (les consommateurs européens) : Quelles seront les conséquences de l’embargo européen sur le pétrole russe ?
Nous somme donc sur une ligne de crête et les opinions publiques peuvent toujours basculer du côté non voulu. Il faut donc rester prudent dans ses évaluations.
Thuramir- Messages : 3677
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