L'invasion Russe en Ukraine
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
[size=38]La Pologne serait en train de livrer 200 chars T-72 aux forces ukrainiennes[/size]
PAR LAURENT LAGNEAU · 29 AVRIL 2022
La semaine passée, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, fit savoir que la British Army pourrait envoyer des chars Challenger 2 en Pologne afin de permettre à celle-ci de livrer une partie de ses chars T-72, hérités de la période soviétique, à l’Ukraine afin de contrer l’invasion russe. Pour Londres, l’idée était de combler un éventuel déficit capacitaire avant la livraison des 250 M1A2 SEPv3 Abrams, commandés auprès des États-Unis par Varsovie pour au moins cinq milliards d’euros.
En matière d’arme blindée cavalerie, la British Army n’est pas très bien pourvue, comme, du reste, son homologue française. Actuellement, elle ne dispose que de 225 Challenger 2… Et selon les plans annoncés en 2021, elle devrait se séparer de 77 exemplaires, les autres devant être portés au standard « Challenger 3 ». En revanche, l’armée polonaise aligne plus de 600 chars, dont 247 Leopard 2 d’origine allemande, 232 PT-91 Twardy et 127 T-72, en plus des 257 mis en réserve.
En marge de la réunion organisée le 26 avril par les États-Unis à Ramstein [Allemagne], où plus de quarante pays ont été invités à faire le point sur les livraisons d’équipements militaires à Kiev, le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a confirmé que la Pologne avait fourni des T-72 aux forces ukrainiennes, sans en préciser le nombre. « Le moment venu, nous fournirons ces informations », a-t-il assuré, lors d’un entretien accordé à Polsat News.
« Aujourd’hui, nos armes sont utilisées pour défendre notre indépendance, mais à 500 kilomètres de la frontière polonaise », a par ailleurs fait valoir M. Morawiecki.
Si l’on en croit les informations données par Polskie Radia, la radio publique polonaise, ce 29 avril, l’aide de Varsovie est conséquente puisqu’il est question de 200 chars T-72 cédés aux forces ukrainiennes, ainsi que plusieurs dizaines de véhicules blindés BMP-1, des lance-roquettes multiples BM-21 GRAD, des missiles sol-air portatifs Piorun, des munitions rôdeuses Warmate, des obusiers automoteurs 2S1 Gvozdika et des missiles air-air pour les MiG-29.
Cela étant, l’une des questions qui va finir par se poser est celle de la capacité à l’armée ukrainienne à intégrer l’ensemble des équipements et armements qui lui ont été promis [et qu’elle a déjà reçus]. Ainsi, 200 chars T-72 [mis en oeuvre par un équipage de trois hommes] correspondent à quatre régiments blindés de l’armée de Terre française…
Quoi qu’il en soit, et pour le moment, le gouvernement britannique n’a rien dit sur l’envoi éventuel de Challenger 2 en Pologne pour remplacer les T-72 envoyés en Ukraine. Si ce n’est que la British Army en déploiera un total de 72 sur le flanc oriental de l’Otan [ainsi que 12 canons automoteurs AS90 et 120 véhicules blindés Warrior] au cours des prochaines semaines.
Cependant, pour l’exercice « Defender » qui aura lieu en mai prochain en Pologne, le ministère britannique de la Défense [MoD] a annoncé la participation de 1000 soldats du King’s Royal Hussars et C Squadron du Light Dragoons. Ces manoeuvres impliqueront l’envoi de Challenger 2, déployés depuis le lieu de stockage de Sennelager, en Allemagne.
PAR LAURENT LAGNEAU · 29 AVRIL 2022
La semaine passée, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, fit savoir que la British Army pourrait envoyer des chars Challenger 2 en Pologne afin de permettre à celle-ci de livrer une partie de ses chars T-72, hérités de la période soviétique, à l’Ukraine afin de contrer l’invasion russe. Pour Londres, l’idée était de combler un éventuel déficit capacitaire avant la livraison des 250 M1A2 SEPv3 Abrams, commandés auprès des États-Unis par Varsovie pour au moins cinq milliards d’euros.
En matière d’arme blindée cavalerie, la British Army n’est pas très bien pourvue, comme, du reste, son homologue française. Actuellement, elle ne dispose que de 225 Challenger 2… Et selon les plans annoncés en 2021, elle devrait se séparer de 77 exemplaires, les autres devant être portés au standard « Challenger 3 ». En revanche, l’armée polonaise aligne plus de 600 chars, dont 247 Leopard 2 d’origine allemande, 232 PT-91 Twardy et 127 T-72, en plus des 257 mis en réserve.
En marge de la réunion organisée le 26 avril par les États-Unis à Ramstein [Allemagne], où plus de quarante pays ont été invités à faire le point sur les livraisons d’équipements militaires à Kiev, le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a confirmé que la Pologne avait fourni des T-72 aux forces ukrainiennes, sans en préciser le nombre. « Le moment venu, nous fournirons ces informations », a-t-il assuré, lors d’un entretien accordé à Polsat News.
« Aujourd’hui, nos armes sont utilisées pour défendre notre indépendance, mais à 500 kilomètres de la frontière polonaise », a par ailleurs fait valoir M. Morawiecki.
Si l’on en croit les informations données par Polskie Radia, la radio publique polonaise, ce 29 avril, l’aide de Varsovie est conséquente puisqu’il est question de 200 chars T-72 cédés aux forces ukrainiennes, ainsi que plusieurs dizaines de véhicules blindés BMP-1, des lance-roquettes multiples BM-21 GRAD, des missiles sol-air portatifs Piorun, des munitions rôdeuses Warmate, des obusiers automoteurs 2S1 Gvozdika et des missiles air-air pour les MiG-29.
Cela étant, l’une des questions qui va finir par se poser est celle de la capacité à l’armée ukrainienne à intégrer l’ensemble des équipements et armements qui lui ont été promis [et qu’elle a déjà reçus]. Ainsi, 200 chars T-72 [mis en oeuvre par un équipage de trois hommes] correspondent à quatre régiments blindés de l’armée de Terre française…
Quoi qu’il en soit, et pour le moment, le gouvernement britannique n’a rien dit sur l’envoi éventuel de Challenger 2 en Pologne pour remplacer les T-72 envoyés en Ukraine. Si ce n’est que la British Army en déploiera un total de 72 sur le flanc oriental de l’Otan [ainsi que 12 canons automoteurs AS90 et 120 véhicules blindés Warrior] au cours des prochaines semaines.
Cependant, pour l’exercice « Defender » qui aura lieu en mai prochain en Pologne, le ministère britannique de la Défense [MoD] a annoncé la participation de 1000 soldats du King’s Royal Hussars et C Squadron du Light Dragoons. Ces manoeuvres impliqueront l’envoi de Challenger 2, déployés depuis le lieu de stockage de Sennelager, en Allemagne.
travellergillou76- Messages : 2193
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
[size=38]La force aérienne ukrainienne réclame des avions de combat F-16, F-15 ou F/A-18 aux États-Unis[/size]
PAR LAURENT LAGNEAU · 30 AVR
Sur un plan quantitatif, l’aviation de combat urkrainienne ne peut pas rivaliser avec son homologue russe, laquelle dispose probablement de dix fois plus d’avions de combat. Qui plus est, son format a été considérablement réduit après l’annexion de la Crimée, en 2014, la Russie ayant mis la main sur 45 MiG-29 « Fulcrum » qui y était basés. Certes, elle a pu en récupérer une partie… mais les exemplaires rendus n’étaient plus en état de voler.
Depuis le début de l’offensive russe, le 24 février, la situation s’est dégradée, la force aérienne ukrainienne ayant perdu une vingtaine d’avions au combat, dont 11 MiG-29, 3 Su-27 « Flanker » [sur 32], 3 Su-24 « Fencer » [sur 12] et 6 Su-25 « Frogfoot » [sur 17].
En outre, on ignore le nombre d’appareils susceptibles d’avoir été détruits lors des frappes russes contre les bases aériennes ukrainiennes. Et c’est sans compter les difficultés d’approvisionnement en pièces détachées, ce qui complique évidemment la maintenance des avions restants.
Depuis deux mois, certains pays de l’Otan sont sollicités pour remettre à l’Ukraine les avions de combat hérités de leur période soviétique, notamment les MiG-29. La Pologne et la Slovaquie sont disposées à faire un tel geste… mais à condition de pouvoir remplacer les appareils donnés. Une telle solution permettrait cependant de renforcer rapidement la force aérienne ukrainienne étant donné qu’elle exploite déjà de tels appareils.
Mais, apparemment, celle-ci voudrait disposer d’autres types d’avions de combat… de facture américaine si possible. C’est en effet ce qu’elle a fait savoir, via une vidéo diffusée le 26 avril sur les réseaux sociaux.
« Nous avons besoin de plus d’avions de combat pour combattre nos ennemis dans les airs. Les avions américains F-16 « Falcon », F-15 voire F-18 permettraient de faire pencher la balance de notre côté. Nous avons un plan pour recycler nos pilotes et notre personnel technique vite que possible. Pour que l’on puisse maîtriser de tels appareils rapidement, une décision doit être prise maintenant, avant qu’il ne soit trop tard », a affirmé la force aérienne ukrainienne, reprenant ainsi à son compte une demande formulée la semaine passée par le général Serhii Drozdov, son ancien chef d’état-major [de 2015 à 2021, ndlr].
« Pour protéger efficacement son territoire, l’Ukraine a besoin d’au moins un escadron d’avions de combat modernes, tels que des F-16 ou des F-15 », avait-il fait valoir dans une tribune publiée sur le site de la chaîne américaine NBC. Et d’ajouter : « Selon nos estimations, nos pilotes peuvent apprendre à piloter de tels appareils à un rythme accéléré, en deux ou trois semaines ».
Cela étant, de tels propos paraissent très optimistes étant donné que, même s’ils sont expérimentés, les pilotes ukrainiens n’ont pas l’habitude des avions de combat de conception occidentale. Il ne suffit pas de savoir les faire décoller et atterrir… mais il s’agit de pouvoir tirer le meilleur parti de leurs capacités. Ce qui ne s’apprend pas en un claquement de doigts. Et cela vaut aussi pour les mécaniciens qui auront en assurer la maintenance.
D’ailleurs, en mai 2020, lors de la publication de son plan stratégique dans lequel elle avait exprimé sa volonté de moderniser son aviation de combat selon des standards occidentaux, la force aérienne ukrainienne avait estimé qu’il lui faudrait mener, pendant au moins deux ans, des « tests et des évaluations opérationnelles » afin « d’étudier les formes et les méthodes d’emploi et l’organisation de la formation du personnel » avant d’aquérir de nouveaux avions de chasse.
En outre, et bien avant le début de la guerre, la force aérienne ukrainienne manquait de pilotes de chasse, alors qu’il en fallait au moins 400. C’est en effet ce qu’avait relevé Forbes, en 2021. « À l’été 2021, [elle] a fait face à une pénurie massive de main-d’oeuvre. Pas moins de 70 de ses pilotes l’avaient quittée en 2019 et au moins autant en 2020. Beaucoup d’entre eux ont invoqué des salaires trop bas, des formalités administratives lourdes et une formation inadéquate pour les préparer à une guerre avec les Russes », avait expliqué le magazine américain.
S’il a évoqué la possibilité de fournir des F-16 à l’Ukraine, le général Jeffrey L. Harrigian, le commandant des forces aériennes américaines en Europe, a cependant estimé que cela ne pourrait pas se faire à court terme. « Collectivement, nous devons comprendre quelles sont les exigences des Ukrainiens et trouver un moyen de le leur faire parvenir rapidement », a-t-il dit à Air Force Magazine. Mais, a-t-il aussi dit, « il ne suffit pas de donner un F-16 à quelqu’un et de lui souhaiter bonne chance ».
La cession d’avions de combat modernes ne peut donc qu’être envisagé à plus long terme. En clair, si la guerre s’éternise… La question est donc de savoir si la force aérienne ukrainienne tiendra le coup…
PAR LAURENT LAGNEAU · 30 AVR
Sur un plan quantitatif, l’aviation de combat urkrainienne ne peut pas rivaliser avec son homologue russe, laquelle dispose probablement de dix fois plus d’avions de combat. Qui plus est, son format a été considérablement réduit après l’annexion de la Crimée, en 2014, la Russie ayant mis la main sur 45 MiG-29 « Fulcrum » qui y était basés. Certes, elle a pu en récupérer une partie… mais les exemplaires rendus n’étaient plus en état de voler.
Depuis le début de l’offensive russe, le 24 février, la situation s’est dégradée, la force aérienne ukrainienne ayant perdu une vingtaine d’avions au combat, dont 11 MiG-29, 3 Su-27 « Flanker » [sur 32], 3 Su-24 « Fencer » [sur 12] et 6 Su-25 « Frogfoot » [sur 17].
En outre, on ignore le nombre d’appareils susceptibles d’avoir été détruits lors des frappes russes contre les bases aériennes ukrainiennes. Et c’est sans compter les difficultés d’approvisionnement en pièces détachées, ce qui complique évidemment la maintenance des avions restants.
Depuis deux mois, certains pays de l’Otan sont sollicités pour remettre à l’Ukraine les avions de combat hérités de leur période soviétique, notamment les MiG-29. La Pologne et la Slovaquie sont disposées à faire un tel geste… mais à condition de pouvoir remplacer les appareils donnés. Une telle solution permettrait cependant de renforcer rapidement la force aérienne ukrainienne étant donné qu’elle exploite déjà de tels appareils.
Mais, apparemment, celle-ci voudrait disposer d’autres types d’avions de combat… de facture américaine si possible. C’est en effet ce qu’elle a fait savoir, via une vidéo diffusée le 26 avril sur les réseaux sociaux.
« Nous avons besoin de plus d’avions de combat pour combattre nos ennemis dans les airs. Les avions américains F-16 « Falcon », F-15 voire F-18 permettraient de faire pencher la balance de notre côté. Nous avons un plan pour recycler nos pilotes et notre personnel technique vite que possible. Pour que l’on puisse maîtriser de tels appareils rapidement, une décision doit être prise maintenant, avant qu’il ne soit trop tard », a affirmé la force aérienne ukrainienne, reprenant ainsi à son compte une demande formulée la semaine passée par le général Serhii Drozdov, son ancien chef d’état-major [de 2015 à 2021, ndlr].
« Pour protéger efficacement son territoire, l’Ukraine a besoin d’au moins un escadron d’avions de combat modernes, tels que des F-16 ou des F-15 », avait-il fait valoir dans une tribune publiée sur le site de la chaîne américaine NBC. Et d’ajouter : « Selon nos estimations, nos pilotes peuvent apprendre à piloter de tels appareils à un rythme accéléré, en deux ou trois semaines ».
Cela étant, de tels propos paraissent très optimistes étant donné que, même s’ils sont expérimentés, les pilotes ukrainiens n’ont pas l’habitude des avions de combat de conception occidentale. Il ne suffit pas de savoir les faire décoller et atterrir… mais il s’agit de pouvoir tirer le meilleur parti de leurs capacités. Ce qui ne s’apprend pas en un claquement de doigts. Et cela vaut aussi pour les mécaniciens qui auront en assurer la maintenance.
D’ailleurs, en mai 2020, lors de la publication de son plan stratégique dans lequel elle avait exprimé sa volonté de moderniser son aviation de combat selon des standards occidentaux, la force aérienne ukrainienne avait estimé qu’il lui faudrait mener, pendant au moins deux ans, des « tests et des évaluations opérationnelles » afin « d’étudier les formes et les méthodes d’emploi et l’organisation de la formation du personnel » avant d’aquérir de nouveaux avions de chasse.
En outre, et bien avant le début de la guerre, la force aérienne ukrainienne manquait de pilotes de chasse, alors qu’il en fallait au moins 400. C’est en effet ce qu’avait relevé Forbes, en 2021. « À l’été 2021, [elle] a fait face à une pénurie massive de main-d’oeuvre. Pas moins de 70 de ses pilotes l’avaient quittée en 2019 et au moins autant en 2020. Beaucoup d’entre eux ont invoqué des salaires trop bas, des formalités administratives lourdes et une formation inadéquate pour les préparer à une guerre avec les Russes », avait expliqué le magazine américain.
S’il a évoqué la possibilité de fournir des F-16 à l’Ukraine, le général Jeffrey L. Harrigian, le commandant des forces aériennes américaines en Europe, a cependant estimé que cela ne pourrait pas se faire à court terme. « Collectivement, nous devons comprendre quelles sont les exigences des Ukrainiens et trouver un moyen de le leur faire parvenir rapidement », a-t-il dit à Air Force Magazine. Mais, a-t-il aussi dit, « il ne suffit pas de donner un F-16 à quelqu’un et de lui souhaiter bonne chance ».
La cession d’avions de combat modernes ne peut donc qu’être envisagé à plus long terme. En clair, si la guerre s’éternise… La question est donc de savoir si la force aérienne ukrainienne tiendra le coup…
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
[size=38]M. Macron veut « œuvrer activement au rétablissement de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine »[/size]
PAR LAURENT LAGNEAU · 30 AVR[size=14][size=18][size=18][size=14]Enregistrer[/size][/size][/size][/size]
Une semaine après que le président Macron en a fait l’annonce, on ne connaît toujours pas les modalités de la livraison à l’Ukraine de douze Camions équipés d’un système d’artillerie [CAESAr], et en particulier s’ils seront prélevés ou non sur les 76 exemplaires dont dispose l’armée de Terre. Une réduction de 15% des capacités de l’artillerie française mériterait quelques éclaircissements…
En tout cas, interrogé sur ce point lors de la dernière conférence de presse du ministère des Armées, le porte-parole de l’État-major des Armées [EMA], le colonel Pascal Ianni a répondu qu’il n’avait « pas de commentaire à faire sur ce sujet
Quoi qu’il en soit, lors d’un échange téléphonique, ce 30 avril, le président ukrainien, Volodymyr Zelenski, a remercié son homologue français pour de ces « envois de matériel militaire d’envergure qui contribuent à la résistance ukrainienne ». Car, outre les CAESAr, la France a également fourni à l’Ukraine des missiles MILAN, MISTRAL et Javelin ainsi que des équipements optroniques et des moyens de protection.
Mais cette liste ne devrait pas s’arrêter là. En effet, lors de son entretien téléphonique avec M. Zelensky, Emmanuel Macron a indiqué, selon l’Élysée, que cet « appui continuera de se renforcer, de même que l’assistance humanitaire apportée par la France ». Et d’ajouter que la « mission d’experts français contribuant au recueil de preuves pour lutter contre l’impunité et permettre le travail de la justice internationale relatif aux crimes de guerre ».
Le renforcement de ce soutien militaire pourrait passer par la livraison de pièces supplémentaires d’artillerie [AUF1, TRF1, 105LG1], de véhicules de l’avant blindé [VAB], en cours de remplacement par les Griffon, voire, pourquoi pas, d’AMX-10RCR, qui doivent s’effacer devant les Jaguar.
Mais plus encore, M. Macron a aussi réaffirmé « sa volonté d’œuvrer activement lors de son second mandat à rétablir la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine, en maintenant toujours une étroite coordination avec ses partenaires européens et alliés ».
Reste à voir ce qu’il faut entendre par « rétablissement de l’intégrité territoriale » de l’Ukraine… S’agit-il de revenir aux frontières qui étaient les siennes avant l’annexion de la Crimée par la Russie et la sécession des républiques autoproclamées de Donetsk et de Louhansk?
Par ailleurs, ce 30 avril, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a fait une nouvelle mise en garde en s’adressant à l’Otan.
« Si les États-Unis et l’OTAN sont vraiment intéressés à résoudre la crise ukrainienne, alors avant tout, ils doivent se réveiller et arrêter de livrer des armes et des munitions au régime de Kiev », a-t-il dit. Et d’ajouter : « L’opération militaire spéciale [sic!] qui a commencé le 24 février se déroule en stricte conformité avec le plan. Tous les objectifs de l’opération militaire spéciale seront atteints malgré l’obstruction de nos adversaires ».
PAR LAURENT LAGNEAU · 30 AVR[size=14][size=18][size=18][size=14]Enregistrer[/size][/size][/size][/size]
Une semaine après que le président Macron en a fait l’annonce, on ne connaît toujours pas les modalités de la livraison à l’Ukraine de douze Camions équipés d’un système d’artillerie [CAESAr], et en particulier s’ils seront prélevés ou non sur les 76 exemplaires dont dispose l’armée de Terre. Une réduction de 15% des capacités de l’artillerie française mériterait quelques éclaircissements…
En tout cas, interrogé sur ce point lors de la dernière conférence de presse du ministère des Armées, le porte-parole de l’État-major des Armées [EMA], le colonel Pascal Ianni a répondu qu’il n’avait « pas de commentaire à faire sur ce sujet
Quoi qu’il en soit, lors d’un échange téléphonique, ce 30 avril, le président ukrainien, Volodymyr Zelenski, a remercié son homologue français pour de ces « envois de matériel militaire d’envergure qui contribuent à la résistance ukrainienne ». Car, outre les CAESAr, la France a également fourni à l’Ukraine des missiles MILAN, MISTRAL et Javelin ainsi que des équipements optroniques et des moyens de protection.
Mais cette liste ne devrait pas s’arrêter là. En effet, lors de son entretien téléphonique avec M. Zelensky, Emmanuel Macron a indiqué, selon l’Élysée, que cet « appui continuera de se renforcer, de même que l’assistance humanitaire apportée par la France ». Et d’ajouter que la « mission d’experts français contribuant au recueil de preuves pour lutter contre l’impunité et permettre le travail de la justice internationale relatif aux crimes de guerre ».
Le renforcement de ce soutien militaire pourrait passer par la livraison de pièces supplémentaires d’artillerie [AUF1, TRF1, 105LG1], de véhicules de l’avant blindé [VAB], en cours de remplacement par les Griffon, voire, pourquoi pas, d’AMX-10RCR, qui doivent s’effacer devant les Jaguar.
Mais plus encore, M. Macron a aussi réaffirmé « sa volonté d’œuvrer activement lors de son second mandat à rétablir la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine, en maintenant toujours une étroite coordination avec ses partenaires européens et alliés ».
Reste à voir ce qu’il faut entendre par « rétablissement de l’intégrité territoriale » de l’Ukraine… S’agit-il de revenir aux frontières qui étaient les siennes avant l’annexion de la Crimée par la Russie et la sécession des républiques autoproclamées de Donetsk et de Louhansk?
Par ailleurs, ce 30 avril, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a fait une nouvelle mise en garde en s’adressant à l’Otan.
« Si les États-Unis et l’OTAN sont vraiment intéressés à résoudre la crise ukrainienne, alors avant tout, ils doivent se réveiller et arrêter de livrer des armes et des munitions au régime de Kiev », a-t-il dit. Et d’ajouter : « L’opération militaire spéciale [sic!] qui a commencé le 24 février se déroule en stricte conformité avec le plan. Tous les objectifs de l’opération militaire spéciale seront atteints malgré l’obstruction de nos adversaires ».
travellergillou76- Messages : 2193
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: L'invasion Russe en Ukraine
AFP, publié le samedi 30 avril 2022 à 22h27
Le régiment Azov, qui défend l'aciérie Azovstal, a annoncé en début de soirée que vingt civils, des femmes et des enfants (...) avaient pu sortir de l'usine où les conditions de vie sont dramatiques depuis des semaines.
"Ils ont été transférés vers un endroit convenu et nous espérons qu'ils seront évacués vers Zaporijjia, sur le territoire contrôlé par l'Ukraine", a déclaré Sviatoslav Palamar, commandant adjoint du régiment Azov dans une vidéo sur Telegram.
Aucune tentative d'évacuer Azovstal, ultime réduit contrôlé par les forces ukrainiennes à Marioupol, n'a réussi jusqu'à présent.
Les combattants du régiment continuaient de déblayer les décombres après des bombardements nourris du site la veille et dans la nuit, pour en sortir d'autres civils.
"Nous espérons que ce processus va se poursuivre et que nous réussirons à évacuer tous les civils", a ajouté le commandant Palamar.
Quelques heures plus tôt, l'agence officielle russe Tass avait annoncé qu'un groupe de 25 civils dont six enfants avait pu sortir d'Azovstal, complexe métallurgique où sont bloqués des centaines de militaires et de civils ukrainiens, retranchés dans des galeries souterraines datant de l'époque soviétique.
Plus au nord, ce sont les corps de trois hommes qui ont été retrouvés vendredi dans une fosse commune à Myrotske, un village proche de Boutcha, petite ville devenue le symbole des atrocités imputées à la Russie.
Les trois hommes "avaient les mains liées, des vêtements autour du visage pour qu'ils ne voient rien et certains avaient des baillons dans la bouche", a décrit, dans un communiqué, le chef de la police de la région de Kiev, Andriï Nebytov.
"Les victimes ont été torturées pendant longtemps (...) Finalement, chacun d'eux a reçu une balle dans la tempe", a-t-il ajouté.
Des habitants de Boutcha, occupée en mars par les forces russes, avaient raconté cette semaine à l'AFP les prisonniers à genoux aux mains liées derrière le dos, les exécutions sommaires et les mares de sang dans les maisons.
Ceux qui ont vu "s'en souviendront pour des centaines d'années", avait dit Viktor Chatylo, un habitant de la rue Iablounska, dans laquelle l'AFP avait constaté, le 2 avril, la présence d'une vingtaine de cadavres de civils après le départ des forces russes.
- "Personne ne sait combien" -
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a chiffré à 900 vendredi, dans un entretien avec la presse polonaise, le nombre de corps découverts dans la zone de Boutcha.
Les soldats russes ayant brûlé et enterré des corps, "personne ne sait combien de gens ont péri", a-t-il ajouté.
Le parquet ukrainien a d'ores et déjà annoncé l'inculpation de dix soldats russes, le recensement de plus de 8.000 crimes de guerre en Ukraine, et le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, qui s'est rendu à Boutcha jeudi, a exhorté Moscou à coopérer avec l'enquête de la Cour pénale internationale.
Mais Moscou a nié toute responsabilité et parlé d'une "mise en scène". L'armée russe a été jusqu'à frapper Kiev alors que M. Guterres s'y trouvait,tuant une journaliste et déclenchant un concert de protestations internationales.
Le porte-parole du Pentagone, John Kirby, s'est publiquement interrogé vendredi sur la "dépravation" du président russe Vladimir Poutine, avouant qu'il était "difficile de regarder certaines images" d'atrocités commises sur les civils ukrainiens.
Le président français Emmanuel Macron a quant à lui fait savoir, après un entretien téléphonique avec son homologue ukrainien, que se poursuivrait sur place "la mission d'experts français contribuant au recueil de preuves pour (...) permettre le travail de la justice internationale relatif aux crimes commis dans le cadre de l'agression russe".
Il a ajouté que la France allait "renforcer" ses envois de matériel militaire à l'Ukraine - notamment des canons longue portée - pour "rétablir la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine".
Dans le sud du pays, l'aéroport d'Odessa a été frappé par des tirs de missile.
"L'ennemi a frappé depuis la Crimée par un système de missile de défense côtière Bastion. La piste de l'aéroport d'Odessa a été détruite", a déclaré le gouverneur Maxim Martchenko dans une vidéo sur son compte Telegram.
Odessa, grande ville portuaire de la mer Noire d'un million d'habitants, au poids symbolique et historique majeur, a jusqu'ici été relativement épargnée par les combats.
Elle se trouve dans la bande côtière que la Russie pourrait envisager de conquérir pour faire la jonction à l'ouest avec l'enclave séparatiste prorusse de Transdniestrie, en Moldavie, où elle dispose de troupes.
Après avoir mis en échec l'armée russe dans son offensive lancée le 24 février sur Kiev, les forces ukrainiennes peinent désormais à contenir la poussée dans l'est du pays d'une armée en supériorité numérique et pour l'instant mieux armée, qui cherche à les prendre en étau depuis le nord et le sud.
Volodymyr Zelensky a notamment reconnu vendredi soir que la situation dans la région de Kharkiv, deuxième ville du pays près de la frontière russe, était "difficile".
De violentes explosions ont été entendues dans la nuit de vendredi à samedi dans la ville, pilonnée depuis des semaines par l'artillerie russe. Les bombardements avaient fait un mort et plusieurs blessés vendredi.
"Si c'était une guerre d'infanterie contre infanterie, on aurait des chances. Mais dans ce secteur, c'est d'abord une guerre d'artillerie et on n'en a pas assez", a dit à l'AFP "Viking", un sergent-chef de 27 ans qui s'est replié de Kreminna, ville de l'est prise par les Russes le 18 avril.
L'armée ukrainienne réussit cependant a remporter des succès "tactiques", a souligné M. Zelensky, comme à Rouska Lozova, un village repris au nord de Kharkiv, d'où les forces russes pilonnaient la ville. Plus de 600 habitants ont été évacués du village, occupé depuis deux mois, selon le ministère ukrainien de la Défense.
L'Ukraine a également frappé des objectifs stratégiques en territoire russe.
Le gouverneur de la région russe de Briansk, au nord-est de l'Ukraine, Alexandre Bogomaz, a ainsi annoncé sur Telegram que la défense aérienne avait "détecté un avion des forces armées ukrainiennes" samedi matin, et que deux obus avaient endommagé des installations pétrolières.
Plusieurs réserves de carburant en territoire russe ont été la cible d'intrusions apparentes des forces ukrainiennes ces dernières semaines, même si Kiev refuse de confirmer son implication.
Dans les régions de Donetsk et Lougansk, dans l'est de l'Ukraine, 14 attaques lancées par les forces russes ont aussi été repoussées au cours des dernières 24 heures, a affirmé samedi l'état-major des forces ukrainiennes.
Un haut responsable du Pentagone a relevé vendredi que si les forces russes étaient "loin d'avoir fait la jonction" des troupes entrées par la région de Kharkiv, au nord du Donbass, avec celles venues du sud du pays pour prendre en tenaille les forces ukrainiennes déployées sur la ligne de front, elles continuaient "de créer les conditions d'une offensive soutenue, plus vaste et plus longue".
Le régiment Azov, qui défend l'aciérie Azovstal, a annoncé en début de soirée que vingt civils, des femmes et des enfants (...) avaient pu sortir de l'usine où les conditions de vie sont dramatiques depuis des semaines.
"Ils ont été transférés vers un endroit convenu et nous espérons qu'ils seront évacués vers Zaporijjia, sur le territoire contrôlé par l'Ukraine", a déclaré Sviatoslav Palamar, commandant adjoint du régiment Azov dans une vidéo sur Telegram.
Aucune tentative d'évacuer Azovstal, ultime réduit contrôlé par les forces ukrainiennes à Marioupol, n'a réussi jusqu'à présent.
Les combattants du régiment continuaient de déblayer les décombres après des bombardements nourris du site la veille et dans la nuit, pour en sortir d'autres civils.
"Nous espérons que ce processus va se poursuivre et que nous réussirons à évacuer tous les civils", a ajouté le commandant Palamar.
Quelques heures plus tôt, l'agence officielle russe Tass avait annoncé qu'un groupe de 25 civils dont six enfants avait pu sortir d'Azovstal, complexe métallurgique où sont bloqués des centaines de militaires et de civils ukrainiens, retranchés dans des galeries souterraines datant de l'époque soviétique.
Plus au nord, ce sont les corps de trois hommes qui ont été retrouvés vendredi dans une fosse commune à Myrotske, un village proche de Boutcha, petite ville devenue le symbole des atrocités imputées à la Russie.
Les trois hommes "avaient les mains liées, des vêtements autour du visage pour qu'ils ne voient rien et certains avaient des baillons dans la bouche", a décrit, dans un communiqué, le chef de la police de la région de Kiev, Andriï Nebytov.
"Les victimes ont été torturées pendant longtemps (...) Finalement, chacun d'eux a reçu une balle dans la tempe", a-t-il ajouté.
Des habitants de Boutcha, occupée en mars par les forces russes, avaient raconté cette semaine à l'AFP les prisonniers à genoux aux mains liées derrière le dos, les exécutions sommaires et les mares de sang dans les maisons.
Ceux qui ont vu "s'en souviendront pour des centaines d'années", avait dit Viktor Chatylo, un habitant de la rue Iablounska, dans laquelle l'AFP avait constaté, le 2 avril, la présence d'une vingtaine de cadavres de civils après le départ des forces russes.
- "Personne ne sait combien" -
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a chiffré à 900 vendredi, dans un entretien avec la presse polonaise, le nombre de corps découverts dans la zone de Boutcha.
Les soldats russes ayant brûlé et enterré des corps, "personne ne sait combien de gens ont péri", a-t-il ajouté.
Le parquet ukrainien a d'ores et déjà annoncé l'inculpation de dix soldats russes, le recensement de plus de 8.000 crimes de guerre en Ukraine, et le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, qui s'est rendu à Boutcha jeudi, a exhorté Moscou à coopérer avec l'enquête de la Cour pénale internationale.
Mais Moscou a nié toute responsabilité et parlé d'une "mise en scène". L'armée russe a été jusqu'à frapper Kiev alors que M. Guterres s'y trouvait,tuant une journaliste et déclenchant un concert de protestations internationales.
Le porte-parole du Pentagone, John Kirby, s'est publiquement interrogé vendredi sur la "dépravation" du président russe Vladimir Poutine, avouant qu'il était "difficile de regarder certaines images" d'atrocités commises sur les civils ukrainiens.
Le président français Emmanuel Macron a quant à lui fait savoir, après un entretien téléphonique avec son homologue ukrainien, que se poursuivrait sur place "la mission d'experts français contribuant au recueil de preuves pour (...) permettre le travail de la justice internationale relatif aux crimes commis dans le cadre de l'agression russe".
Il a ajouté que la France allait "renforcer" ses envois de matériel militaire à l'Ukraine - notamment des canons longue portée - pour "rétablir la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine".
Dans le sud du pays, l'aéroport d'Odessa a été frappé par des tirs de missile.
"L'ennemi a frappé depuis la Crimée par un système de missile de défense côtière Bastion. La piste de l'aéroport d'Odessa a été détruite", a déclaré le gouverneur Maxim Martchenko dans une vidéo sur son compte Telegram.
Odessa, grande ville portuaire de la mer Noire d'un million d'habitants, au poids symbolique et historique majeur, a jusqu'ici été relativement épargnée par les combats.
Elle se trouve dans la bande côtière que la Russie pourrait envisager de conquérir pour faire la jonction à l'ouest avec l'enclave séparatiste prorusse de Transdniestrie, en Moldavie, où elle dispose de troupes.
Après avoir mis en échec l'armée russe dans son offensive lancée le 24 février sur Kiev, les forces ukrainiennes peinent désormais à contenir la poussée dans l'est du pays d'une armée en supériorité numérique et pour l'instant mieux armée, qui cherche à les prendre en étau depuis le nord et le sud.
Volodymyr Zelensky a notamment reconnu vendredi soir que la situation dans la région de Kharkiv, deuxième ville du pays près de la frontière russe, était "difficile".
De violentes explosions ont été entendues dans la nuit de vendredi à samedi dans la ville, pilonnée depuis des semaines par l'artillerie russe. Les bombardements avaient fait un mort et plusieurs blessés vendredi.
"Si c'était une guerre d'infanterie contre infanterie, on aurait des chances. Mais dans ce secteur, c'est d'abord une guerre d'artillerie et on n'en a pas assez", a dit à l'AFP "Viking", un sergent-chef de 27 ans qui s'est replié de Kreminna, ville de l'est prise par les Russes le 18 avril.
L'armée ukrainienne réussit cependant a remporter des succès "tactiques", a souligné M. Zelensky, comme à Rouska Lozova, un village repris au nord de Kharkiv, d'où les forces russes pilonnaient la ville. Plus de 600 habitants ont été évacués du village, occupé depuis deux mois, selon le ministère ukrainien de la Défense.
L'Ukraine a également frappé des objectifs stratégiques en territoire russe.
Le gouverneur de la région russe de Briansk, au nord-est de l'Ukraine, Alexandre Bogomaz, a ainsi annoncé sur Telegram que la défense aérienne avait "détecté un avion des forces armées ukrainiennes" samedi matin, et que deux obus avaient endommagé des installations pétrolières.
Plusieurs réserves de carburant en territoire russe ont été la cible d'intrusions apparentes des forces ukrainiennes ces dernières semaines, même si Kiev refuse de confirmer son implication.
Dans les régions de Donetsk et Lougansk, dans l'est de l'Ukraine, 14 attaques lancées par les forces russes ont aussi été repoussées au cours des dernières 24 heures, a affirmé samedi l'état-major des forces ukrainiennes.
Un haut responsable du Pentagone a relevé vendredi que si les forces russes étaient "loin d'avoir fait la jonction" des troupes entrées par la région de Kharkiv, au nord du Donbass, avec celles venues du sud du pays pour prendre en tenaille les forces ukrainiennes déployées sur la ligne de front, elles continuaient "de créer les conditions d'une offensive soutenue, plus vaste et plus longue".
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le 24 février, les pertes des troupes russes sont estimées à environ 23 200 militaires.
Selon l'état-major général des forces armées ukrainiennes, qui a publié ces données sur sa page Facebook, les envahisseurs russes ont également perdu 1 008 (+22) chars, 2 445 (+27) véhicules militaires blindés, 436 (+1) systèmes d'artillerie, 151 LRM, 77 (+4) systèmes de défense aérienne, 190 (+1) avions, 155 hélicoptères, 1 701 (+6) véhicules, 8 navires/vedettes, 76 réservoirs de carburant, 232 (+4) drones du niveau opérationnel et tactique, 32 (+1) unités d'équipement spécial et 4 systèmes de missiles balistiques.
Selon l'état-major général des forces armées ukrainiennes, qui a publié ces données sur sa page Facebook, les envahisseurs russes ont également perdu 1 008 (+22) chars, 2 445 (+27) véhicules militaires blindés, 436 (+1) systèmes d'artillerie, 151 LRM, 77 (+4) systèmes de défense aérienne, 190 (+1) avions, 155 hélicoptères, 1 701 (+6) véhicules, 8 navires/vedettes, 76 réservoirs de carburant, 232 (+4) drones du niveau opérationnel et tactique, 32 (+1) unités d'équipement spécial et 4 systèmes de missiles balistiques.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
de tres belles videos de destructions de cibles russes par l'armée ukrainienne
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
AFP, publié le dimanche 01 mai 2022 à 19h17
Situation sur le terrain, réactions internationales, sanctions: le point sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
- Evacuation de civils d'Azovstal -
Des dizaines de civils ont été évacués dimanche de la ville de Marioupol, dans le sud-est de l'Ukraine, où ils étaient piégés dans le complexe sidérurgique d'Azovstal. L'ONU a confirmé que cette opération, commencée samedi et menée en coordination entre l'Ukraine, la Russie et la Croix-Rouge internationale, se poursuivait.
"L'évacuation de civils depuis Azovstal a commencé. Un premier groupe d'environ 100 personnes se dirige vers le territoire contrôlé (par l'Ukraine). Demain on va les accueillir à Zaporijjia", une ville située à l'ouest de Marioupol, a écrit sur Twitter le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Le ministère de la Défense russe a quant à lui affirmé que "80 civils détenus par des nationalistes ukrainiens" avaient été secourus du territoire de l'usine d'Azovstal et évacués vers le village de Bezimennoïé dans la République populaire de Donetsk, "où ils ont reçu un logement, de la nourriture et l'assistance médicale nécessaire".
- Visite surprise à Kiev de Nancy Pelosi -
La présidente de la Chambre des représentants, l'Américaine Nancy Pelosi, a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky au cours d'une visite surprise à Kiev, qui a eu lieu samedi mais n'a été annoncée que dimanche.
"Notre délégation s'est rendue à Kiev pour envoyer un message sans équivoque et retentissant au monde entier: les Etats-Unis sont aux côtés de l'Ukraine", selon un communiqué publié à l'issue de la visite par la délégation américaine, qui s'est rendue ensuite en Pologne.
- Espace aérien violé: les ambassadeurs russes convoqués -
Les ambassadeurs de Russie en Suède et au Danemark vont être convoqués après la violation vendredi de l'espace aérien de ces deux pays par un avion de reconnaissance russe, ont indiqué dimanche les diplomaties scandinaves.
L'incident s'est produit vendredi soir lorsqu'un avion de reconnaissance russe s'est introduit dans l'espace aérien danois à l'est de Bornholm, une île danoise de la mer Baltique, avant de pénétrer dans l'espace aérien suédois.
- Pétrole russe: l'UE finalise un embargo progressif -
L'Union européenne finalise un arrêt progressif de ses achats de pétrole et de produits pétroliers à la Russie pour sanctionner la guerre en Ukraine et va annoncer cette semaine un calendrier et de nouvelles mesures, ont confié dimanche plusieurs sources européennes.
"Il y a une volonté politique de cesser les achats de pétrole à la Russie et nous aurons la semaine prochaine des mesures et une décision sur un retrait progressif", a affirmé un responsable européen impliqué dans les discussions.
La Commission européenne doit mettre sur la table une proposition d'embargo "avec une période de transition jusqu'à la fin de l'année", a également indiqué un diplomate européen.
- "Sabotage" en territoire russe -
Après une série d'explosions touchant des infrastructures en Russie, attribuées à des incursions des militaires ukrainiens au-delà de la frontière, le gouverneur de la région russe de Belgorod a fait état d'un incendie samedi dans des installations militaires.
Dans la journée, le gouverneur d'une autre région frontalière, celle de Koursk, avait attribué à un "sabotage" l'effondrement d'un pont de chemin de fer.
- Le pape demande des couloirs humanitaires -
Le pape François a renouvelé dimanche son appel à l'ouverture de couloirs humanitaires pour évacuer les civils de Marioupol, "bombardée et détruite de manière barbare".
"Mes pensées vont à la ville ukrainienne de Marioupol, ville de Marie, bombardée et détruite de manière barbare. Je renouvelle ma demande d'ouverture de couloirs humanitaires sécurisés", a déclaré le pape lors de la prière de l'Angélus sur la place Saint-Pierre au Vatican.
- Moscou évoque la saisie d'avoirs de pays jugés hostiles -
Les autorités russes ont laissé entendre dimanche que les avoirs russes de certains pays jugés hostiles pourraient être saisis, en réponse à la proposition de l'administration américaine de liquider les avoirs saisis auprès d'oligarques russes et d'en transférer le produit à l'Ukraine.
Situation sur le terrain, réactions internationales, sanctions: le point sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
- Evacuation de civils d'Azovstal -
Des dizaines de civils ont été évacués dimanche de la ville de Marioupol, dans le sud-est de l'Ukraine, où ils étaient piégés dans le complexe sidérurgique d'Azovstal. L'ONU a confirmé que cette opération, commencée samedi et menée en coordination entre l'Ukraine, la Russie et la Croix-Rouge internationale, se poursuivait.
"L'évacuation de civils depuis Azovstal a commencé. Un premier groupe d'environ 100 personnes se dirige vers le territoire contrôlé (par l'Ukraine). Demain on va les accueillir à Zaporijjia", une ville située à l'ouest de Marioupol, a écrit sur Twitter le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Le ministère de la Défense russe a quant à lui affirmé que "80 civils détenus par des nationalistes ukrainiens" avaient été secourus du territoire de l'usine d'Azovstal et évacués vers le village de Bezimennoïé dans la République populaire de Donetsk, "où ils ont reçu un logement, de la nourriture et l'assistance médicale nécessaire".
- Visite surprise à Kiev de Nancy Pelosi -
La présidente de la Chambre des représentants, l'Américaine Nancy Pelosi, a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky au cours d'une visite surprise à Kiev, qui a eu lieu samedi mais n'a été annoncée que dimanche.
"Notre délégation s'est rendue à Kiev pour envoyer un message sans équivoque et retentissant au monde entier: les Etats-Unis sont aux côtés de l'Ukraine", selon un communiqué publié à l'issue de la visite par la délégation américaine, qui s'est rendue ensuite en Pologne.
- Espace aérien violé: les ambassadeurs russes convoqués -
Les ambassadeurs de Russie en Suède et au Danemark vont être convoqués après la violation vendredi de l'espace aérien de ces deux pays par un avion de reconnaissance russe, ont indiqué dimanche les diplomaties scandinaves.
L'incident s'est produit vendredi soir lorsqu'un avion de reconnaissance russe s'est introduit dans l'espace aérien danois à l'est de Bornholm, une île danoise de la mer Baltique, avant de pénétrer dans l'espace aérien suédois.
- Pétrole russe: l'UE finalise un embargo progressif -
L'Union européenne finalise un arrêt progressif de ses achats de pétrole et de produits pétroliers à la Russie pour sanctionner la guerre en Ukraine et va annoncer cette semaine un calendrier et de nouvelles mesures, ont confié dimanche plusieurs sources européennes.
"Il y a une volonté politique de cesser les achats de pétrole à la Russie et nous aurons la semaine prochaine des mesures et une décision sur un retrait progressif", a affirmé un responsable européen impliqué dans les discussions.
La Commission européenne doit mettre sur la table une proposition d'embargo "avec une période de transition jusqu'à la fin de l'année", a également indiqué un diplomate européen.
- "Sabotage" en territoire russe -
Après une série d'explosions touchant des infrastructures en Russie, attribuées à des incursions des militaires ukrainiens au-delà de la frontière, le gouverneur de la région russe de Belgorod a fait état d'un incendie samedi dans des installations militaires.
Dans la journée, le gouverneur d'une autre région frontalière, celle de Koursk, avait attribué à un "sabotage" l'effondrement d'un pont de chemin de fer.
- Le pape demande des couloirs humanitaires -
Le pape François a renouvelé dimanche son appel à l'ouverture de couloirs humanitaires pour évacuer les civils de Marioupol, "bombardée et détruite de manière barbare".
"Mes pensées vont à la ville ukrainienne de Marioupol, ville de Marie, bombardée et détruite de manière barbare. Je renouvelle ma demande d'ouverture de couloirs humanitaires sécurisés", a déclaré le pape lors de la prière de l'Angélus sur la place Saint-Pierre au Vatican.
- Moscou évoque la saisie d'avoirs de pays jugés hostiles -
Les autorités russes ont laissé entendre dimanche que les avoirs russes de certains pays jugés hostiles pourraient être saisis, en réponse à la proposition de l'administration américaine de liquider les avoirs saisis auprès d'oligarques russes et d'en transférer le produit à l'Ukraine.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Quand un drone ukrainien largue des grenades sur des Moskals
https://fb.watch/cKK-VLxzvl/
Ukraine : pourquoi l’armée russe a-t-elle tant de mal à progresser en Ukraine ?
https://www.lemonde.fr/videos/video/2022/05/01/ukraine-pourquoi-l-armee-russe-a-t-elle-tant-de-mal-a-progresser-en-ukraine_6124331_1669088.html?utm_campaign=Lehuit&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1m1sR_hP4yrvUUs1glvG7REilZBp8_sl7sxz51zxTuJnKODs8Q4DaBY-E
https://fb.watch/cKK-VLxzvl/
Ukraine : pourquoi l’armée russe a-t-elle tant de mal à progresser en Ukraine ?
https://www.lemonde.fr/videos/video/2022/05/01/ukraine-pourquoi-l-armee-russe-a-t-elle-tant-de-mal-a-progresser-en-ukraine_6124331_1669088.html?utm_campaign=Lehuit&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1m1sR_hP4yrvUUs1glvG7REilZBp8_sl7sxz51zxTuJnKODs8Q4DaBY-E
Caduce62- Messages : 15239
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
10h48 : Moscou aurait perdu un quart de ses unités déployées en Ukraine
D’après le ministère des Affaires étrangères britannique, la Russie a probablement perdu un quart des unités déployées en Ukraine. Ce chiffre comprend tout le personnel militaire qui n’est plus apte au combat (décès, blessures…). Alors que Moscou avait envoyé sur le terrain environ 65 % de ses forces militaires, « il faudra probablement des années à la Russie pour reconstituer ces forces », estime Londres dans son point quotidien sur la situation en Ukraine.
D’après le ministère des Affaires étrangères britannique, la Russie a probablement perdu un quart des unités déployées en Ukraine. Ce chiffre comprend tout le personnel militaire qui n’est plus apte au combat (décès, blessures…). Alors que Moscou avait envoyé sur le terrain environ 65 % de ses forces militaires, « il faudra probablement des années à la Russie pour reconstituer ces forces », estime Londres dans son point quotidien sur la situation en Ukraine.
Gilles- Messages : 2455
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Caduce62 a écrit:Quand un drone ukrainien largue des grenades sur des Moskals
https://fb.watch/cKK-VLxzvl/
quel superbe second tir !...
C'est peu de choses en comparaison de toutes les saloperies ignobles que font les moskals . qu'ils aillent tous en enfer...
benoit77- Messages : 2859
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
AFP, publié le lundi 02 mai 2022 à 12h29
Une centaine de personnes ont déjà été évacuées ce week-end depuis l'immense aciérie Azovstal, dernière poche de résistance ukrainienne de ce port stratégique du sud du Donbass presqu'entièrement sous contrôle russe. Elles étaient attendues lundi à Zaporijjia, ville située à quelque 200 km au nord-ouest et toujours sous contrôle ukrainien même si la ligne de front s'en rapproche.
Deux 4x4 blindés de l'Unicef et d'autres véhicules d'ONG internationales ainsi que des journalistes les attendaient sur un parking de la périphérie de Zaporijjia transformé en point d'accueil pour les réfugiés, a constaté l'AFP.
Les évacuations, qui ont commencé samedi en coordination entre l'Ukraine, la Russie et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), ont permis, pour la première fois en deux mois de siège de la ville d'évacuer "plus de 100 civils" terrés dans les caves de l'immense aciérie Azovstal, avec les derniers combattants ukrainiens, selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
"Aujourd'hui, pour la première fois depuis le début de la guerre, ce couloir humanitaire vital a commencé à fonctionner. Pour la première fois, il y a eu deux jours de vrai cessez-le-feu sur ce territoire" du complexe sidérurgique, s'est-il réjoui dimanche soir.
La vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk, a cependant rappelé que "des centaines de civils restent bloqués à Azovstal".
Un nouveau train d'évacuation devait commencer lundi matin vers 07H00 (04H00 GMT) mais les bus n'étaient "pas encore arrivés au point de rassemblement" après 12H00, a indiqué la mairie de Marioupol sur son compte Telegram.
- 9 mai -
Depuis le début de l'invasion russe le 24 février, des milliers de civils ont quitté cette ville portuaire transformée en champ de ruines. Les Ukrainiens estiment qu'au moins 20.000 personnes y ont trouvé la mort depuis le début du siège russe début mars.
Dans le reste du Donbass, les forces russes poursuivent leur offensive, avec des combats particulièrement intenses autour d'Izioum, de Lyman et de Roubijné, dont les Russes tentent de "prendre le contrôle pour préparer leur attaque sur Severodonetsk", l'une des grandes villes du Donbass encore contrôlées par Kiev, a indiqué lundi l'état-major ukrainien.
A l'approche du 9 mai, date où la Russie commémore en grande pompe la victoire sur l'Allemagne nazie en 1945, le gouverneur de la région de Lougansk a dit s'attendre à "une intensification des bombardements".
Mais à ceux qui pronostiquaient une action militaire particulière à l'approche du 9 mai, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a semblé envoyer une fin de non-recevoir.
"Nos militaires n'ajusteront pas artificiellement leurs actions à une quelconque date, y compris le jour de la Victoire", a déclaré M. Lavrov dans une interview à la chaîne de télévision italienne Mediaset diffusée dimanche.
Interrogé sur les affirmations russes selon lesquelles la guerre vise à "dénazifier" l'Ukraine alors que le président Zelensky est juif, le ministre a suscité un tollé en affirmant: "Je peux me tromper, mais Hitler avait aussi du sang juif".
Son homologue israélien Yaïr Lapid a jugé ces propos "scandaleux, impardonnables et une horrible erreur historique", et convoqué l'ambassadeur russe pour "clarifications".
Dans le sud du pays, les Russes tentent aussi d'élargir la région qu'ils contrôlent autour de Kherson: dans cette ville côtière, seule ville ukrainienne d'importance dont Moscou ait revendiqué le contrôle total jusqu'ici, les Russes devaient introduire le rouble ce weekend, afin d'éliminer progressivement l'usage de la monnaie ukrainienne hryvnia.
Kiev, qui a dénoncé "un acte d'annexion", accuse aussi Moscou de vouloir organiser prochainement un "référendum" visant à proclamer l'indépendance" de cette région, comme cela a été fait par les séparatistes prorusses du Donbass en 2014.
- Bateaux russes détruits
L'armée ukrainienne a affirmé par ailleurs avoir détruit avec des drones Bayraktar deux bateaux patrouilleurs russes de type Raptor près de l'île aux Serpents, en mer Noire. L'île est devenue symbole de la résistance ukrainienne depuis le début de l'invasion des forces de Moscou le 24 février.
Ces patrouilleurs, qui peuvent transporter une vingtaine de personnes, font partie des navettes les plus rapides de la marine russe.
https://www.ukrinform.fr/rubric-ato/3472730-les-forces-ukrainiennes-ont-elimine-deux-patrouilleurs-russes-pres-de-lile-aux-serpents.html
- Nouvelles sanctions -
Les Occidentaux, qui ont accéléré leurs livraisons d'armes lourdes pour aider l'Ukraine à résister à l'offensive russe, travaillent de leur côté à durcir encore leurs sanctions économiques contre Moscou.
L'Union européenne finalise notamment un arrêt progressif de ses achats de pétrole et de produits pétroliers à la Russie. Les ministres de l'Energie des 27 - dont 30% des importations de pétrole viennent de Russie - devaient se retrouver lundi après-midi à Bruxelles pour peaufiner un calendrier.
Un contrat avec le groupe russe Rosatom pour construire un réacteur nucléaire dans le nord de la Finlande a par ailleurs été annulé en raison des "risques" supplémentaires liés à l'invasion russe de l'Ukraine, a annoncé lundi le consortium à majorité finlandaise pilotant le projet.
Estimé à plus de 7,5 milliards d'euros, ce projet de réacteur de 1.200 mégawatts, situé à Pyhajöki, remonte à 2010 et avait déjà souffert de nombreux retards et d'incertitudes.
Les Européens espèrent aussi plaider pour une aide à l'Ukraine avec le Premier ministre indien, Narendra Modi, qui entame lundi en Allemagne une tournée de trois jours en Europe.
L'Inde cherche un équilibre difficile entre ses relations avec l'Occident et celles avec la Russie, un de ses grands fournisseurs en armes et en énergie. Elle s'est abstenue de condamner ouvertement l'invasion russe de l'Ukraine, et de se joindre aux votes en ce sens aux Nations unies.
Une centaine de personnes ont déjà été évacuées ce week-end depuis l'immense aciérie Azovstal, dernière poche de résistance ukrainienne de ce port stratégique du sud du Donbass presqu'entièrement sous contrôle russe. Elles étaient attendues lundi à Zaporijjia, ville située à quelque 200 km au nord-ouest et toujours sous contrôle ukrainien même si la ligne de front s'en rapproche.
Deux 4x4 blindés de l'Unicef et d'autres véhicules d'ONG internationales ainsi que des journalistes les attendaient sur un parking de la périphérie de Zaporijjia transformé en point d'accueil pour les réfugiés, a constaté l'AFP.
Les évacuations, qui ont commencé samedi en coordination entre l'Ukraine, la Russie et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), ont permis, pour la première fois en deux mois de siège de la ville d'évacuer "plus de 100 civils" terrés dans les caves de l'immense aciérie Azovstal, avec les derniers combattants ukrainiens, selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
"Aujourd'hui, pour la première fois depuis le début de la guerre, ce couloir humanitaire vital a commencé à fonctionner. Pour la première fois, il y a eu deux jours de vrai cessez-le-feu sur ce territoire" du complexe sidérurgique, s'est-il réjoui dimanche soir.
La vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk, a cependant rappelé que "des centaines de civils restent bloqués à Azovstal".
Un nouveau train d'évacuation devait commencer lundi matin vers 07H00 (04H00 GMT) mais les bus n'étaient "pas encore arrivés au point de rassemblement" après 12H00, a indiqué la mairie de Marioupol sur son compte Telegram.
- 9 mai -
Depuis le début de l'invasion russe le 24 février, des milliers de civils ont quitté cette ville portuaire transformée en champ de ruines. Les Ukrainiens estiment qu'au moins 20.000 personnes y ont trouvé la mort depuis le début du siège russe début mars.
Dans le reste du Donbass, les forces russes poursuivent leur offensive, avec des combats particulièrement intenses autour d'Izioum, de Lyman et de Roubijné, dont les Russes tentent de "prendre le contrôle pour préparer leur attaque sur Severodonetsk", l'une des grandes villes du Donbass encore contrôlées par Kiev, a indiqué lundi l'état-major ukrainien.
A l'approche du 9 mai, date où la Russie commémore en grande pompe la victoire sur l'Allemagne nazie en 1945, le gouverneur de la région de Lougansk a dit s'attendre à "une intensification des bombardements".
Mais à ceux qui pronostiquaient une action militaire particulière à l'approche du 9 mai, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a semblé envoyer une fin de non-recevoir.
"Nos militaires n'ajusteront pas artificiellement leurs actions à une quelconque date, y compris le jour de la Victoire", a déclaré M. Lavrov dans une interview à la chaîne de télévision italienne Mediaset diffusée dimanche.
Interrogé sur les affirmations russes selon lesquelles la guerre vise à "dénazifier" l'Ukraine alors que le président Zelensky est juif, le ministre a suscité un tollé en affirmant: "Je peux me tromper, mais Hitler avait aussi du sang juif".
Son homologue israélien Yaïr Lapid a jugé ces propos "scandaleux, impardonnables et une horrible erreur historique", et convoqué l'ambassadeur russe pour "clarifications".
Dans le sud du pays, les Russes tentent aussi d'élargir la région qu'ils contrôlent autour de Kherson: dans cette ville côtière, seule ville ukrainienne d'importance dont Moscou ait revendiqué le contrôle total jusqu'ici, les Russes devaient introduire le rouble ce weekend, afin d'éliminer progressivement l'usage de la monnaie ukrainienne hryvnia.
Kiev, qui a dénoncé "un acte d'annexion", accuse aussi Moscou de vouloir organiser prochainement un "référendum" visant à proclamer l'indépendance" de cette région, comme cela a été fait par les séparatistes prorusses du Donbass en 2014.
- Bateaux russes détruits
L'armée ukrainienne a affirmé par ailleurs avoir détruit avec des drones Bayraktar deux bateaux patrouilleurs russes de type Raptor près de l'île aux Serpents, en mer Noire. L'île est devenue symbole de la résistance ukrainienne depuis le début de l'invasion des forces de Moscou le 24 février.
Ces patrouilleurs, qui peuvent transporter une vingtaine de personnes, font partie des navettes les plus rapides de la marine russe.
https://www.ukrinform.fr/rubric-ato/3472730-les-forces-ukrainiennes-ont-elimine-deux-patrouilleurs-russes-pres-de-lile-aux-serpents.html
- Nouvelles sanctions -
Les Occidentaux, qui ont accéléré leurs livraisons d'armes lourdes pour aider l'Ukraine à résister à l'offensive russe, travaillent de leur côté à durcir encore leurs sanctions économiques contre Moscou.
L'Union européenne finalise notamment un arrêt progressif de ses achats de pétrole et de produits pétroliers à la Russie. Les ministres de l'Energie des 27 - dont 30% des importations de pétrole viennent de Russie - devaient se retrouver lundi après-midi à Bruxelles pour peaufiner un calendrier.
Un contrat avec le groupe russe Rosatom pour construire un réacteur nucléaire dans le nord de la Finlande a par ailleurs été annulé en raison des "risques" supplémentaires liés à l'invasion russe de l'Ukraine, a annoncé lundi le consortium à majorité finlandaise pilotant le projet.
Estimé à plus de 7,5 milliards d'euros, ce projet de réacteur de 1.200 mégawatts, situé à Pyhajöki, remonte à 2010 et avait déjà souffert de nombreux retards et d'incertitudes.
Les Européens espèrent aussi plaider pour une aide à l'Ukraine avec le Premier ministre indien, Narendra Modi, qui entame lundi en Allemagne une tournée de trois jours en Europe.
L'Inde cherche un équilibre difficile entre ses relations avec l'Occident et celles avec la Russie, un de ses grands fournisseurs en armes et en énergie. Elle s'est abstenue de condamner ouvertement l'invasion russe de l'Ukraine, et de se joindre aux votes en ce sens aux Nations unies.
Dernière édition par Caduce62 le Mar 3 Mai - 12:34, édité 1 fois
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Orange avec Media Services, publié le lundi 02 mai 2022 à 22h02
La grande ville du sud-ouest du pays a été plusieurs fois attaquée ces dernières semaines.
Un adolescent de 15 ans a été tué et une mineure blessée dans une frappe russe sur Odessa, ont annoncé lundi les autorités municipales de cette ville portuaire du sud de l'Ukraine déjà bombardée plusieurs fois ces dernières semaines.
"Une frappe de missile sur Odessa a endommagé un immeuble dans lequel se trouvaient cinq personnes. Un garçon de 15 ans est mort", a annoncé le conseil municipal de la ville sur la messagerie Telegram, sans donner de détails sur le sort des trois autres occupants de l'édifice. "L'ennemi a tiré un missile sur l'infrastructure d'Odessa", avait annoncé plus tôt le gouverneur de la région d'Odessa, Maxim Martchenko, sans préciser quel lieu a été touché.
Une église orthodoxe dépendant du patriarcat de Moscou a eu son toit arraché dans l'attaque, a de son côté indiqué le secrétaire du Conseil de sécurité ukrainien, Oleksiï Danilov, à la télévision ukrainienne. Odessa, une ville russophone considérée comme un centre culturel majeur tant pour les Ukrainiens que pour les Russes, a été plusieurs fois attaquée ces dernières semaines.
L'aéroport a été visé par des missiles russes samedi, détruisant sa piste selon les autorités ukrainiennes. Le 23 avril, des frappes ayant notamment touché un immeuble d'habitation y avaient fait au moins huit morts. Les Ukrainiens craignent que la ville soit un des objectifs de la Russie, notamment depuis qu'un général russe a affirmé que l'offensive du Kremlin en Ukraine visait à établir un couloir de la Russie vers la région séparatiste moldave de Transdniestrie, qui passerait par Odessa.
La grande ville du sud-ouest du pays a été plusieurs fois attaquée ces dernières semaines.
Un adolescent de 15 ans a été tué et une mineure blessée dans une frappe russe sur Odessa, ont annoncé lundi les autorités municipales de cette ville portuaire du sud de l'Ukraine déjà bombardée plusieurs fois ces dernières semaines.
"Une frappe de missile sur Odessa a endommagé un immeuble dans lequel se trouvaient cinq personnes. Un garçon de 15 ans est mort", a annoncé le conseil municipal de la ville sur la messagerie Telegram, sans donner de détails sur le sort des trois autres occupants de l'édifice. "L'ennemi a tiré un missile sur l'infrastructure d'Odessa", avait annoncé plus tôt le gouverneur de la région d'Odessa, Maxim Martchenko, sans préciser quel lieu a été touché.
Une église orthodoxe dépendant du patriarcat de Moscou a eu son toit arraché dans l'attaque, a de son côté indiqué le secrétaire du Conseil de sécurité ukrainien, Oleksiï Danilov, à la télévision ukrainienne. Odessa, une ville russophone considérée comme un centre culturel majeur tant pour les Ukrainiens que pour les Russes, a été plusieurs fois attaquée ces dernières semaines.
L'aéroport a été visé par des missiles russes samedi, détruisant sa piste selon les autorités ukrainiennes. Le 23 avril, des frappes ayant notamment touché un immeuble d'habitation y avaient fait au moins huit morts. Les Ukrainiens craignent que la ville soit un des objectifs de la Russie, notamment depuis qu'un général russe a affirmé que l'offensive du Kremlin en Ukraine visait à établir un couloir de la Russie vers la région séparatiste moldave de Transdniestrie, qui passerait par Odessa.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Dans le Sud de l'Ukraine occupé, une vie entre exactions, pillages, collaboration et résistance
AFP, publié le mardi 03 mai 2022 à 11h01
"Pendant deux mois, nous avons vécu sous l'occupation. Nous avons souffert, souffert et souffert." Comme Igor Kydryavtsev, une dizaine d'Ukrainiens ont raconté à l'AFP leur vie dans le Sud du pays contrôlé par les forces russes, entre exactions, pillages, collaboration et résistance.
Agé de 35 ans, ce père de famille a fui la semaine dernière Novotroïtske, dans la région de Kherson, avec sa femme et sa fille. "Si vous dites un seul mot en ukrainien et quelqu'un vous entend et le leur rapporte, ils viennent chez vous et vous enlèvent", affirme-t-il. "Certains reviennent, d'autres non. On ne peut pas vivre comme ça."
Igor Kydryavtsev a fait étape à Zaporijjia, grande ville industrielle du Sud encore sous contrôle ukrainien. Les combats ne sont plus qu'à quelques dizaines de kilomètres, sur ce front Sud où les Russes grignotent peu à peu du terrain, comme dans l'Est du pays.
Si les bombardements se font parfois entendre au loin et qu'une roquette russe a pour la première fois frappé des habitations la semaine dernière, Zaporijjia reste une porte d'entrée vers l'Ukraine libre. Des centaines de personnes y arrivent chaque jour depuis des territoires occupés, certains ne font que passer, d'autres restent.
Comme Natacha Bortch, qui avec ses deux enfants de deux et six ans a quitté la région d'Orikhiv, au sud de Zaporijjia. Les Russes la contrôlent partiellement et y font régner la terreur, dit-elle.
"Ils étaient constamment ivres. Ils avançaient dans les rues en braquant leurs lampes vers les fenêtres, parfois ils tiraient", se souvient-elle.
- Vols systématiques -
Natacha Bortch affirme que certaines de ses connaissances se sont retrouvées emprisonnées dans leurs caves, "mains et jambes attachées", et que la mère d'une de ses amies a été "kidnappée". "Personne ne sait ce qui lui est arrivé."
Elle décrit aussi des vols systématiques: "Ils voulaient l'argent et les voitures. Et si quelqu'un n'était pas prêt à donner sa voiture, ils lui tiraient dans les jambes."
Plusieurs personnes interrogées par l'AFP ont demandé à être identifiées uniquement par des noms d'emprunt. Mais les accusations de vols commis par les Russes reviennent sur toutes les lèvres.
Certaines accusations rappellent les témoignages d'habitants de la banlieue de Kiev, occupée par les Russes en mars, même si aucune des personnes interrogées par l'AFP n'a évoqué d'exécutions comme celles de Boutcha.
"Nous avions une vie tranquille, du travail. Puis ils sont arrivés et ont tout détruit", s'indigne Igor Kydryavtsev. "Ils vous prennent vos équipements, vos voitures. Ils prennent les céréales des paysans."
La question de la terre est particulièrement sensible en Ukraine, géant agricole exportant dans le monde entier. Fin avril, le parquet général de Zaporijjia a accusé les soldats russes d'avoir volé "61 tonnes de blé" dans la région.
Olexiï (nom d'emprunt), un agriculteur venant régulièrement à Zaporijjia pour y vendre ses fruits et légumes, raconte comment une importante entreprise de la région s'est vue dévalisée de tonnes de concombres par les Russes, désireux de les revendre "en Crimée".
Mais pour la plupart des Ukrainiens, c'est surtout aux barrages routiers que s'exerce l'arbitraire de l'occupant.
Leo - autre nom d'emprunt - affirme avoir perdu aux premiers jours de l'invasion un cousin, abattu pour avoir refusé de s'arrêter à un barrage de Nova Kakhovka, ville proche de Kherson.
"Peut-être qu'il a voulu protester? Il est en tout cas mort dans la voiture en protégeant de son corps notre grand-mère", dit ce chauffeur de 33 ans.
- Humiliations -
Il narre les humiliations quotidiennes infligées aux checkpoints. Les Russes "te demandent: +Pourriez-vous 'partager' ceci ou cela avec nous?+ Et tu comprends que si tu ne partages pas, tu vas rester au checkpoint vraiment très longtemps. Alors tu partages."
L'agriculteur Olexiï raconte lui s'être retrouvé "trois fois en caleçon" sur la route. Des éléments prorusses du Donbass lui ordonnaient de se déshabiller "pour vérifier qu'(il) n'(avait) pas de tatouages pro-Ukraine".
Une procédure presque standard, selon Serguiï Potchinok, qui a fui avec sa femme et leurs quatre enfants Tokmak, ville au sud de Zaporijjia tombée aux mains des Russes au début de l'invasion russe. "On voyait des gens en sous-vêtements à chaque checkpoint", se souvient-il.
Tous les Ukrainiens ne sont toutefois pas soumis aux mêmes traitements. Car qui dit occupation dit résistance pour certains, collaboration pour d'autres.
A Tokmak, 30.000 habitants avant la guerre, "un grand nombre de personnes collaborent avec les Russes", affirme Olessya Potchinok, particulièrement furieuse après qu'un officier ukrainien, chargé d'enrôler de nouvelles recrues, a selon elle tourné casaque en deux jours à peine.
"Les criminels travaillent maintenant avec les Russes", se désole-t-elle. "La ville est sous leur protection, ils distribuent l'aide humanitaire", prenant soin de la laisser en tas, de manière désorganisée, "pour que les gens se battent pour la nourriture".
Natacha Bortch se souvient d'un blindé russe garé à l'angle de sa rue. "Les gens apportaient des fruits aux soldats", vitupère-t-elle. "Il y avait des filles qui se donnaient à eux."
A Energodar, site de la plus grande centrale nucléaire d'Europe désormais sous contrôle de Moscou, "de nombreux entrepreneurs collaborent avec les Russes pour continuer à faire des affaires", déplore aussi Tetiana, une professeure d'ukrainien de 44 ans, en transit à Zaporijjia. "Ils achètent des produits de Crimée, qu'ils revendent à prix d'or."
- "Gare à toi"
Tous les témoins interrogés par l'AFP décrivent des magasins et pharmacies vides dans les territoires sous contrôle russe, avec des marchandises devenues inaccessibles aux petites bourses.
Le prix du sucre notamment a triplé, relève l'agriculteur Olexiï, la faute selon lui aux collabos "qui cherchent à faire du profit".
Sur 20.000 habitants de Pologuy, environ 500 ont pactisé avec les nouveaux maîtres, affirme-t-il. "Nous avons un groupe sur l'application Viber. Parfois, il y a un message, avec un nom de famille, qui dit : +Nous savons qui tu es. Gare à toi+", indique-t-il.
Mais la résistance se met en place, qui fait déjà "disparaître" des soldats prorusses venus dans le sud depuis le Donbass, selon lui. Et d'ajouter: "nous avons tous nos propres lignes de front. Les gens font ce qu'ils peuvent".
Tetiana évoque aussi la présence de "partisans" dans les campagnes proches d'Energodar. Et se réjouit en disant que des Ukrainiens soutenant la Russie s'y "volatilisent".
AFP, publié le mardi 03 mai 2022 à 11h01
"Pendant deux mois, nous avons vécu sous l'occupation. Nous avons souffert, souffert et souffert." Comme Igor Kydryavtsev, une dizaine d'Ukrainiens ont raconté à l'AFP leur vie dans le Sud du pays contrôlé par les forces russes, entre exactions, pillages, collaboration et résistance.
Agé de 35 ans, ce père de famille a fui la semaine dernière Novotroïtske, dans la région de Kherson, avec sa femme et sa fille. "Si vous dites un seul mot en ukrainien et quelqu'un vous entend et le leur rapporte, ils viennent chez vous et vous enlèvent", affirme-t-il. "Certains reviennent, d'autres non. On ne peut pas vivre comme ça."
Igor Kydryavtsev a fait étape à Zaporijjia, grande ville industrielle du Sud encore sous contrôle ukrainien. Les combats ne sont plus qu'à quelques dizaines de kilomètres, sur ce front Sud où les Russes grignotent peu à peu du terrain, comme dans l'Est du pays.
Si les bombardements se font parfois entendre au loin et qu'une roquette russe a pour la première fois frappé des habitations la semaine dernière, Zaporijjia reste une porte d'entrée vers l'Ukraine libre. Des centaines de personnes y arrivent chaque jour depuis des territoires occupés, certains ne font que passer, d'autres restent.
Comme Natacha Bortch, qui avec ses deux enfants de deux et six ans a quitté la région d'Orikhiv, au sud de Zaporijjia. Les Russes la contrôlent partiellement et y font régner la terreur, dit-elle.
"Ils étaient constamment ivres. Ils avançaient dans les rues en braquant leurs lampes vers les fenêtres, parfois ils tiraient", se souvient-elle.
- Vols systématiques -
Natacha Bortch affirme que certaines de ses connaissances se sont retrouvées emprisonnées dans leurs caves, "mains et jambes attachées", et que la mère d'une de ses amies a été "kidnappée". "Personne ne sait ce qui lui est arrivé."
Elle décrit aussi des vols systématiques: "Ils voulaient l'argent et les voitures. Et si quelqu'un n'était pas prêt à donner sa voiture, ils lui tiraient dans les jambes."
Plusieurs personnes interrogées par l'AFP ont demandé à être identifiées uniquement par des noms d'emprunt. Mais les accusations de vols commis par les Russes reviennent sur toutes les lèvres.
Certaines accusations rappellent les témoignages d'habitants de la banlieue de Kiev, occupée par les Russes en mars, même si aucune des personnes interrogées par l'AFP n'a évoqué d'exécutions comme celles de Boutcha.
"Nous avions une vie tranquille, du travail. Puis ils sont arrivés et ont tout détruit", s'indigne Igor Kydryavtsev. "Ils vous prennent vos équipements, vos voitures. Ils prennent les céréales des paysans."
La question de la terre est particulièrement sensible en Ukraine, géant agricole exportant dans le monde entier. Fin avril, le parquet général de Zaporijjia a accusé les soldats russes d'avoir volé "61 tonnes de blé" dans la région.
Olexiï (nom d'emprunt), un agriculteur venant régulièrement à Zaporijjia pour y vendre ses fruits et légumes, raconte comment une importante entreprise de la région s'est vue dévalisée de tonnes de concombres par les Russes, désireux de les revendre "en Crimée".
Mais pour la plupart des Ukrainiens, c'est surtout aux barrages routiers que s'exerce l'arbitraire de l'occupant.
Leo - autre nom d'emprunt - affirme avoir perdu aux premiers jours de l'invasion un cousin, abattu pour avoir refusé de s'arrêter à un barrage de Nova Kakhovka, ville proche de Kherson.
"Peut-être qu'il a voulu protester? Il est en tout cas mort dans la voiture en protégeant de son corps notre grand-mère", dit ce chauffeur de 33 ans.
- Humiliations -
Il narre les humiliations quotidiennes infligées aux checkpoints. Les Russes "te demandent: +Pourriez-vous 'partager' ceci ou cela avec nous?+ Et tu comprends que si tu ne partages pas, tu vas rester au checkpoint vraiment très longtemps. Alors tu partages."
L'agriculteur Olexiï raconte lui s'être retrouvé "trois fois en caleçon" sur la route. Des éléments prorusses du Donbass lui ordonnaient de se déshabiller "pour vérifier qu'(il) n'(avait) pas de tatouages pro-Ukraine".
Une procédure presque standard, selon Serguiï Potchinok, qui a fui avec sa femme et leurs quatre enfants Tokmak, ville au sud de Zaporijjia tombée aux mains des Russes au début de l'invasion russe. "On voyait des gens en sous-vêtements à chaque checkpoint", se souvient-il.
Tous les Ukrainiens ne sont toutefois pas soumis aux mêmes traitements. Car qui dit occupation dit résistance pour certains, collaboration pour d'autres.
A Tokmak, 30.000 habitants avant la guerre, "un grand nombre de personnes collaborent avec les Russes", affirme Olessya Potchinok, particulièrement furieuse après qu'un officier ukrainien, chargé d'enrôler de nouvelles recrues, a selon elle tourné casaque en deux jours à peine.
"Les criminels travaillent maintenant avec les Russes", se désole-t-elle. "La ville est sous leur protection, ils distribuent l'aide humanitaire", prenant soin de la laisser en tas, de manière désorganisée, "pour que les gens se battent pour la nourriture".
Natacha Bortch se souvient d'un blindé russe garé à l'angle de sa rue. "Les gens apportaient des fruits aux soldats", vitupère-t-elle. "Il y avait des filles qui se donnaient à eux."
A Energodar, site de la plus grande centrale nucléaire d'Europe désormais sous contrôle de Moscou, "de nombreux entrepreneurs collaborent avec les Russes pour continuer à faire des affaires", déplore aussi Tetiana, une professeure d'ukrainien de 44 ans, en transit à Zaporijjia. "Ils achètent des produits de Crimée, qu'ils revendent à prix d'or."
- "Gare à toi"
Tous les témoins interrogés par l'AFP décrivent des magasins et pharmacies vides dans les territoires sous contrôle russe, avec des marchandises devenues inaccessibles aux petites bourses.
Le prix du sucre notamment a triplé, relève l'agriculteur Olexiï, la faute selon lui aux collabos "qui cherchent à faire du profit".
Sur 20.000 habitants de Pologuy, environ 500 ont pactisé avec les nouveaux maîtres, affirme-t-il. "Nous avons un groupe sur l'application Viber. Parfois, il y a un message, avec un nom de famille, qui dit : +Nous savons qui tu es. Gare à toi+", indique-t-il.
Mais la résistance se met en place, qui fait déjà "disparaître" des soldats prorusses venus dans le sud depuis le Donbass, selon lui. Et d'ajouter: "nous avons tous nos propres lignes de front. Les gens font ce qu'ils peuvent".
Tetiana évoque aussi la présence de "partisans" dans les campagnes proches d'Energodar. Et se réjouit en disant que des Ukrainiens soutenant la Russie s'y "volatilisent".
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
L'Associated Press, la plus grande agence de presse américaine, déclare qu’au moins 600 civils ont été tués lors du bombardement russe du théâtre dramatique de Marioupol.
L'enquête menée par des journalistes de l’agence a montré l'image réelle de la tragédie et le nombre approximatif de morts de civils qui ont cherché à échapper à l'invasion russe.
La publication américaine a reconstruit le modèle 3D du théâtre dramatique sur la base de témoignages oculaires, de deux ensembles de plans d'étage de théâtre et de photographies et de vidéos prises à l'intérieur du bâtiment.
Selon tous les témoins, au moins 100 personnes se trouvaient dans la cuisine de campagne près du théâtre. Aucun d'entre eux n'a réussi à survivre. Ils ont également noté que les pièces et les couloirs à l'intérieur du bâtiment étaient bondés de monde - environ une personne pour 3 mètres carrés.
Rappelons que le 16 mars, les Russes ont largué une bombe surpuissante sur le théâtre dramatique de Marioupol. C'était le lieu, devenu un abri anti-bombes où se trouvaient des centaines de civils. Le mot "ENFANTS" avait été écrit en lettres géantes visibles du ciel devant et derrière le théâtre de Marioupol.
Selon les renseignements ukrainiens, la Russie prépare un défilé militaire dans la ville de Marioupol pour le 9 mai, jour où Moscou célèbre la victoire sur l'Allemagne nazie.
« La mission principale du responsable de Vladimir Poutine est de préparer les cérémonies du 9 mai », note les services de renseignement militaire ukrainien (GUR), selon qui le directeur adjoint de l'administration présidentielle, Sergueï Kirienko, est arrivé à Marioupol.
Selon le service de renseignement militaire ukrainien, la Russie voudrait faire de Marioupol « un centre de célébrations ». « Les avenues principales de la ville sont nettoyées en urgence, les débris et les corps des morts enlevés, tout comme les munitions qui n'ont pas explosées », précise-t-il. La Russie aurait lancé « une campagne de propagande à grande échelle» auprès de la population de la ville, estimée désormais par les autorités ukrainiennes entre 100 000 et 120 000 personnes, contre près d’un demi-million avant la guerre.
L'enquête menée par des journalistes de l’agence a montré l'image réelle de la tragédie et le nombre approximatif de morts de civils qui ont cherché à échapper à l'invasion russe.
La publication américaine a reconstruit le modèle 3D du théâtre dramatique sur la base de témoignages oculaires, de deux ensembles de plans d'étage de théâtre et de photographies et de vidéos prises à l'intérieur du bâtiment.
Selon tous les témoins, au moins 100 personnes se trouvaient dans la cuisine de campagne près du théâtre. Aucun d'entre eux n'a réussi à survivre. Ils ont également noté que les pièces et les couloirs à l'intérieur du bâtiment étaient bondés de monde - environ une personne pour 3 mètres carrés.
Rappelons que le 16 mars, les Russes ont largué une bombe surpuissante sur le théâtre dramatique de Marioupol. C'était le lieu, devenu un abri anti-bombes où se trouvaient des centaines de civils. Le mot "ENFANTS" avait été écrit en lettres géantes visibles du ciel devant et derrière le théâtre de Marioupol.
Selon les renseignements ukrainiens, la Russie prépare un défilé militaire dans la ville de Marioupol pour le 9 mai, jour où Moscou célèbre la victoire sur l'Allemagne nazie.
« La mission principale du responsable de Vladimir Poutine est de préparer les cérémonies du 9 mai », note les services de renseignement militaire ukrainien (GUR), selon qui le directeur adjoint de l'administration présidentielle, Sergueï Kirienko, est arrivé à Marioupol.
Selon le service de renseignement militaire ukrainien, la Russie voudrait faire de Marioupol « un centre de célébrations ». « Les avenues principales de la ville sont nettoyées en urgence, les débris et les corps des morts enlevés, tout comme les munitions qui n'ont pas explosées », précise-t-il. La Russie aurait lancé « une campagne de propagande à grande échelle» auprès de la population de la ville, estimée désormais par les autorités ukrainiennes entre 100 000 et 120 000 personnes, contre près d’un demi-million avant la guerre.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
AFP, publié le jeudi 05 mai 2022 à 13h43
La Russie a reconnu jeudi que le soutien occidental ralentissait son offensive en Ukraine mais affirmé qu'il ne "l'empêcherait pas de remplir ses objectifs", alors que des informations contradictoires circulent sur l'évacuation des civils réfugiés dans la dernière poche de résistance ukrainienne à Marioupol.
"Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Otan dans son ensemble partagent en permanence des données du renseignement avec les forces armées ukrainiennes. Conjuguées aux approvisionnements en armes (...) ces actions ne permettent pas d'achever rapidement l'opération", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
Il réagissait à des informations du New York Times selon lesquelles les renseignements fournis par les Etats-Unis à l'armée ukrainienne ont permis de cibler plusieurs généraux russes près du front.
Ces actions occidentales "ne sont toutefois pas en mesure d'empêcher" que les objectifs de l'offensive russe en Ukraine soient remplis, a-t-il ajouté, après 10 semaines d'une guerre qui a déjà fait des milliers de morts et provoqué l'exode de plus de 5 millions d'Ukrainiens.
Jusqu'ici, Moscou n'a pu revendiquer le contrôle total que d'une ville ukrainienne d'importance, Kherson, dans le sud. Mais la Russie espère, après deux mois de siège et de bombardements, prendre bientôt complètement le port stratégique de Marioupol, où les derniers combattants ukrainiens sont retranchés, avec des civils, dans les souterrains de l'immense aciérie Azovstal.
Dmitri Peskov a affirmé jeudi que des couloirs humanitaires "fonctionnaient" pour évacuer les civils restants dans cette usine de Marioupol - qui seraient encore 200, selon le maire de la ville Vadim Boïtchenko. Il a aussi assuré que l'armée russe respectait le cessez-le-feu autour de l'aciérie qu'elle a annoncé la veille pour trois jours consécutifs, de 05H00 à 15H00 GMT de jeudi à samedi.
Les Ukrainiens n'ont cependant confirmé aucune trêve.
"Les occupants russes sont occupés à bloquer et essayer d'anéantir les unités ukrainiennes sur le territoire d'Azovstal", a indiqué dans un communiqué jeudi matin l'armée ukrainienne, ajoutant que les troupes de Moscou avaient "repris l'offensive avec le soutien d'avions pour prendre le contrôle de l'usine".
Dans un message vidéo diffusé mercredi soir, le commandant du régiment Azov qui défend l'usine, Denys Prokopenko, affirmait que "des combats sanglants sont en cours à Azovstal", avec des soldats russes présents "dans l'enceinte de l'aciérie".
- Appel de fonds mondial -
Quelque 344 personnes ont pu être encore évacuées mercredi de Marioupol et ses environs vers Zaporijjia, ville sous contrôle ukrainien située à quelque 230 km de là, selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Une centaine de civils d'Azovstal avaient aussi pu fuir ce weekend dans le cadre d'une évacuation organisée avec l'ONU et le Comité international de la Croix-Rouge.
M. Zelensky a également appelé le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres à aider à "sauver" les blessés dans l'aciérie.
Des centaines de personnes -- combattants ukrainiens et civils -- se terrent depuis début mars dans des galeries souterraines datant de la Seconde Guerre mondiale courant sous le site d'Azovstal. Moscou concentre sa puissance de feu sur l'aciérie depuis que le président Vladimir Poutine a annoncé la "libération" de la ville le 21 avril.
La prise totale de Marioupol, port industriel au sud du Donbass dévasté par deux mois de siège et de bombardements russes, serait une victoire importante pour Moscou à l'approche du 9 mai, jour où la Russie célèbre avec un grand défilé militaire sur la Place Rouge sa victoire sur l'Allemagne nazie.
Les Ukrainiens ont affirmé que les Russes se préparaient à organiser un défilé militaire de victoire à Marioupol ce jour-là.
Dans ce contexte, le président ukrainien, qui ne cesse de réclamer plus de sanctions contre la Russie et plus de livraisons d'armes aux Occidentaux, a lancé jeudi une campagne mondiale de levée de fonds pour l'Ukraine, via une plateforme spécialement créée pour l'occasion, United24.
"En un clic, vous pouvez donner des fonds pour aider nos défenseurs, sauver nos civils et reconstruire l'Ukraine", a-t-il déclaré en anglais dans une vidéo sur Twitter annonçant son lancement.
- Embargo sur l'or noir -
De son côté, la Commission européenne a proposé mercredi un embargo progressif de l'Union européenne sur le pétrole importé de Russie.
Si les Etats membres de l'Union européenne donnent -- à l'unanimité -- leur feu vert, "nous renoncerons progressivement aux livraisons russes de pétrole brut dans les six mois et à celles de produits raffinés d'ici la fin de l'année", a dit la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.
Le projet de la Commission prévoit une exemption temporaire pour la Hongrie et la Slovaquie, deux pays enclavés et totalement dépendants des livraisons par l'oléoduc "Droujba", qui pourront continuer leurs achats à la Russie en 2023.
Budapest a toutefois refusé d'accepter ce projet en l'état, s'attirant les foudres du chef de la diplomatie ukrainienne, qui a accusé tout pays s'opposant à un tel embargo de "complicité" avec les crimes imputés aux Russes en Ukraine.
Les cours du pétrole se sont envolés sous l'effet du projet d'embargo, le prix du baril de Brent de la mer du Nord atteignant son plus haut niveau depuis deux semaines et demi.
- Frappes mortelles -
Sur le terrain des opérations militaires, les forces russes continuaient leur offensive, notamment dans l'est du pays, selon l'armée ukrainienne.
Selon le gouverneur de la région de Donetsk, 25 civils ont été blessés dans une frappe ayant touché dans la nuit un quartier résidentiel à Kramatorsk.
L'armée russe, de son côté, a indiqué y avoir visé un poste de commandement ukrainien et deux entrepôts militaires sur l'aérodrome de la ville.
Moscou a également indiqué avoir frappé avec des missiles "de haute précision" dans le sud, notamment un aéroport militaire près de Kirovograd, ainsi qu'un dépôt de munitions et un dépôt de carburants dans la région de Mykolaïv.
"Grâce au succès d'actions des défenseurs ukrainiens, l'ennemi a perdu le contrôle de plusieurs localités près des régions de Mykolaïv et Kherson", a néanmoins indiqué l'état-major ukrainien jeudi matin.
Aux frontières nord de l'Ukraine, le Bélarus -- un allié de Moscou -- a entamé mercredi des manoeuvres militaires "surprise" censées tester les capacités de réaction de son armée, a déclaré son ministère de la Défense.
Et Moscou a annoncé mercredi soir que son armée avait simulé des tirs de missiles à capacité nucléaire dans l'enclave russe de Kaliningrad, située entre la Pologne et la Lituanie, deux pays membres de l'UE. Plus de 100 militaires ont participé à ces exercices.
Depuis Chisinau, le président du Conseil européen Charles Michel a lui annoncé que les Européens prévoyaient d'accroître "considérablement" leur soutien à la Moldavie cette année, en livrant des équipements militaires supplémentaires à ses forces armées.
De récentes attaques sur le territoire séparatiste moldave prorusse de Transdniestrie ont accru l'inquiétude d'une extension du conflit à cette ex-république soviétique de 2,6 millions d'habitants.
- Nouvelles sanctions -
Outre un embargo sur le pétrole russe, l'Union européenne a aussi proposé mercredi d'exclure trois banques russes supplémentaires -- dont Sberbank, le plus gros établissement russe -- du système financier international Swift.
La Commission européenne préconise par ailleurs de sanctionner le chef de l'Eglise orthodoxe russe, le patriarche Kirill, qui a multiplié les sermons soutenant l'intervention militaire en Ukraine.
Le président américain Joe Biden a déclaré de son côté qu'il discuterait cette semaine avec les autres pays du G7 de possibles sanctions "supplémentaires" contre Moscou.
Une réunion du Conseil de sécurité sur l'Ukraine était par ailleurs prévue jeudi soir à New York.
La Russie a reconnu jeudi que le soutien occidental ralentissait son offensive en Ukraine mais affirmé qu'il ne "l'empêcherait pas de remplir ses objectifs", alors que des informations contradictoires circulent sur l'évacuation des civils réfugiés dans la dernière poche de résistance ukrainienne à Marioupol.
"Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Otan dans son ensemble partagent en permanence des données du renseignement avec les forces armées ukrainiennes. Conjuguées aux approvisionnements en armes (...) ces actions ne permettent pas d'achever rapidement l'opération", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
Il réagissait à des informations du New York Times selon lesquelles les renseignements fournis par les Etats-Unis à l'armée ukrainienne ont permis de cibler plusieurs généraux russes près du front.
Ces actions occidentales "ne sont toutefois pas en mesure d'empêcher" que les objectifs de l'offensive russe en Ukraine soient remplis, a-t-il ajouté, après 10 semaines d'une guerre qui a déjà fait des milliers de morts et provoqué l'exode de plus de 5 millions d'Ukrainiens.
Jusqu'ici, Moscou n'a pu revendiquer le contrôle total que d'une ville ukrainienne d'importance, Kherson, dans le sud. Mais la Russie espère, après deux mois de siège et de bombardements, prendre bientôt complètement le port stratégique de Marioupol, où les derniers combattants ukrainiens sont retranchés, avec des civils, dans les souterrains de l'immense aciérie Azovstal.
Dmitri Peskov a affirmé jeudi que des couloirs humanitaires "fonctionnaient" pour évacuer les civils restants dans cette usine de Marioupol - qui seraient encore 200, selon le maire de la ville Vadim Boïtchenko. Il a aussi assuré que l'armée russe respectait le cessez-le-feu autour de l'aciérie qu'elle a annoncé la veille pour trois jours consécutifs, de 05H00 à 15H00 GMT de jeudi à samedi.
Les Ukrainiens n'ont cependant confirmé aucune trêve.
"Les occupants russes sont occupés à bloquer et essayer d'anéantir les unités ukrainiennes sur le territoire d'Azovstal", a indiqué dans un communiqué jeudi matin l'armée ukrainienne, ajoutant que les troupes de Moscou avaient "repris l'offensive avec le soutien d'avions pour prendre le contrôle de l'usine".
Dans un message vidéo diffusé mercredi soir, le commandant du régiment Azov qui défend l'usine, Denys Prokopenko, affirmait que "des combats sanglants sont en cours à Azovstal", avec des soldats russes présents "dans l'enceinte de l'aciérie".
- Appel de fonds mondial -
Quelque 344 personnes ont pu être encore évacuées mercredi de Marioupol et ses environs vers Zaporijjia, ville sous contrôle ukrainien située à quelque 230 km de là, selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Une centaine de civils d'Azovstal avaient aussi pu fuir ce weekend dans le cadre d'une évacuation organisée avec l'ONU et le Comité international de la Croix-Rouge.
M. Zelensky a également appelé le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres à aider à "sauver" les blessés dans l'aciérie.
Des centaines de personnes -- combattants ukrainiens et civils -- se terrent depuis début mars dans des galeries souterraines datant de la Seconde Guerre mondiale courant sous le site d'Azovstal. Moscou concentre sa puissance de feu sur l'aciérie depuis que le président Vladimir Poutine a annoncé la "libération" de la ville le 21 avril.
La prise totale de Marioupol, port industriel au sud du Donbass dévasté par deux mois de siège et de bombardements russes, serait une victoire importante pour Moscou à l'approche du 9 mai, jour où la Russie célèbre avec un grand défilé militaire sur la Place Rouge sa victoire sur l'Allemagne nazie.
Les Ukrainiens ont affirmé que les Russes se préparaient à organiser un défilé militaire de victoire à Marioupol ce jour-là.
Dans ce contexte, le président ukrainien, qui ne cesse de réclamer plus de sanctions contre la Russie et plus de livraisons d'armes aux Occidentaux, a lancé jeudi une campagne mondiale de levée de fonds pour l'Ukraine, via une plateforme spécialement créée pour l'occasion, United24.
"En un clic, vous pouvez donner des fonds pour aider nos défenseurs, sauver nos civils et reconstruire l'Ukraine", a-t-il déclaré en anglais dans une vidéo sur Twitter annonçant son lancement.
- Embargo sur l'or noir -
De son côté, la Commission européenne a proposé mercredi un embargo progressif de l'Union européenne sur le pétrole importé de Russie.
Si les Etats membres de l'Union européenne donnent -- à l'unanimité -- leur feu vert, "nous renoncerons progressivement aux livraisons russes de pétrole brut dans les six mois et à celles de produits raffinés d'ici la fin de l'année", a dit la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.
Le projet de la Commission prévoit une exemption temporaire pour la Hongrie et la Slovaquie, deux pays enclavés et totalement dépendants des livraisons par l'oléoduc "Droujba", qui pourront continuer leurs achats à la Russie en 2023.
Budapest a toutefois refusé d'accepter ce projet en l'état, s'attirant les foudres du chef de la diplomatie ukrainienne, qui a accusé tout pays s'opposant à un tel embargo de "complicité" avec les crimes imputés aux Russes en Ukraine.
Les cours du pétrole se sont envolés sous l'effet du projet d'embargo, le prix du baril de Brent de la mer du Nord atteignant son plus haut niveau depuis deux semaines et demi.
- Frappes mortelles -
Sur le terrain des opérations militaires, les forces russes continuaient leur offensive, notamment dans l'est du pays, selon l'armée ukrainienne.
Selon le gouverneur de la région de Donetsk, 25 civils ont été blessés dans une frappe ayant touché dans la nuit un quartier résidentiel à Kramatorsk.
L'armée russe, de son côté, a indiqué y avoir visé un poste de commandement ukrainien et deux entrepôts militaires sur l'aérodrome de la ville.
Moscou a également indiqué avoir frappé avec des missiles "de haute précision" dans le sud, notamment un aéroport militaire près de Kirovograd, ainsi qu'un dépôt de munitions et un dépôt de carburants dans la région de Mykolaïv.
"Grâce au succès d'actions des défenseurs ukrainiens, l'ennemi a perdu le contrôle de plusieurs localités près des régions de Mykolaïv et Kherson", a néanmoins indiqué l'état-major ukrainien jeudi matin.
Aux frontières nord de l'Ukraine, le Bélarus -- un allié de Moscou -- a entamé mercredi des manoeuvres militaires "surprise" censées tester les capacités de réaction de son armée, a déclaré son ministère de la Défense.
Et Moscou a annoncé mercredi soir que son armée avait simulé des tirs de missiles à capacité nucléaire dans l'enclave russe de Kaliningrad, située entre la Pologne et la Lituanie, deux pays membres de l'UE. Plus de 100 militaires ont participé à ces exercices.
Depuis Chisinau, le président du Conseil européen Charles Michel a lui annoncé que les Européens prévoyaient d'accroître "considérablement" leur soutien à la Moldavie cette année, en livrant des équipements militaires supplémentaires à ses forces armées.
De récentes attaques sur le territoire séparatiste moldave prorusse de Transdniestrie ont accru l'inquiétude d'une extension du conflit à cette ex-république soviétique de 2,6 millions d'habitants.
- Nouvelles sanctions -
Outre un embargo sur le pétrole russe, l'Union européenne a aussi proposé mercredi d'exclure trois banques russes supplémentaires -- dont Sberbank, le plus gros établissement russe -- du système financier international Swift.
La Commission européenne préconise par ailleurs de sanctionner le chef de l'Eglise orthodoxe russe, le patriarche Kirill, qui a multiplié les sermons soutenant l'intervention militaire en Ukraine.
Le président américain Joe Biden a déclaré de son côté qu'il discuterait cette semaine avec les autres pays du G7 de possibles sanctions "supplémentaires" contre Moscou.
Une réunion du Conseil de sécurité sur l'Ukraine était par ailleurs prévue jeudi soir à New York.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Guerre en Ukraine : «les Russes ne permettent pas l’évacuation des civils» à Azovstal, affirme un commandant ukrainien
AFP
Publié: 5 Mai 2022 à 15h16
« Les Russes ne respectent pas leur promesse de trêve »
« Les Russes ne respectent pas leur promesse de trêve et ne permettent pas l’évacuation des civils » toujours réfugiés avec les combattants dans les souterrains de cette immense usine, a affirmé Sviatoslav Palamar, commandant adjoint du régiment Azov dans un message vidéo sur Telegram.
Le Kremlin avait affirmé plus tôt que des couloirs humanitaires « fonctionnaient » à Azovstal et que l’armée russe y respectait le cessez-le-feu qu’elle avait annoncé la veille pour ce jeudi. « Il y a trois jours, l’ennemi a fait irruption sur le territoire d’Azovstal, où des combats violents et sanglants se poursuivent », a ajouté M. Palamar, confirmant des propos mercredi soir du commandant du régiment Azov, Denys Prokopenko.
200 civils encore bloqués selon le maire
Un conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky, Oleksiï Arestovitch, a, lui, assuré jeudi à la télévision ukrainienne que les « forces russes sont entrés hier (mercredi, ndlr) » dans l’usine. « Nous avons de nombreuses informations, souvent contradictoires » sur la situation actuelle, a-t-il ajouté, refusant de donner un état des lieux précis.
Dans sa vidéo, M. Palamar a salué une nouvelle fois « l’endurance » et « l’héroïsme » des derniers combattants encore retranchés dans l’usine Azovstal.
Face à une situation jugée « critique », il a demandé l’aide de la communauté internationale et du président Zelensky pour « évacuer les civils » restants -- 200 selon le maire de Marioupol, Vadim Boïtchenko -- et les militaires « blessés, qui sont à l’agonie en l’absence de traitements médicaux adéquats ».
-------
https://forum-ukrainien.forumactif.org/viewtopic.php?t=2978
AFP
Publié: 5 Mai 2022 à 15h16
« Les Russes ne respectent pas leur promesse de trêve »
« Les Russes ne respectent pas leur promesse de trêve et ne permettent pas l’évacuation des civils » toujours réfugiés avec les combattants dans les souterrains de cette immense usine, a affirmé Sviatoslav Palamar, commandant adjoint du régiment Azov dans un message vidéo sur Telegram.
Le Kremlin avait affirmé plus tôt que des couloirs humanitaires « fonctionnaient » à Azovstal et que l’armée russe y respectait le cessez-le-feu qu’elle avait annoncé la veille pour ce jeudi. « Il y a trois jours, l’ennemi a fait irruption sur le territoire d’Azovstal, où des combats violents et sanglants se poursuivent », a ajouté M. Palamar, confirmant des propos mercredi soir du commandant du régiment Azov, Denys Prokopenko.
200 civils encore bloqués selon le maire
Un conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky, Oleksiï Arestovitch, a, lui, assuré jeudi à la télévision ukrainienne que les « forces russes sont entrés hier (mercredi, ndlr) » dans l’usine. « Nous avons de nombreuses informations, souvent contradictoires » sur la situation actuelle, a-t-il ajouté, refusant de donner un état des lieux précis.
Dans sa vidéo, M. Palamar a salué une nouvelle fois « l’endurance » et « l’héroïsme » des derniers combattants encore retranchés dans l’usine Azovstal.
Face à une situation jugée « critique », il a demandé l’aide de la communauté internationale et du président Zelensky pour « évacuer les civils » restants -- 200 selon le maire de Marioupol, Vadim Boïtchenko -- et les militaires « blessés, qui sont à l’agonie en l’absence de traitements médicaux adéquats ».
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Pour la deuxième fois, les forces armées ukrainiennes ont frappé le pont Antoniv à Kherson, qui est stratégiquement important pour la Russie
Les occupants affirment que le pont d'Antoniv est en réalité détruit et proche de la fermeture. Et si les coups continuent, il risque de tomber. (Et ils continueront, n'en doutez même pas)
La deuxième façon de traverser le Dniepr vers la ville est la centrale hydroélectrique de Kakhovskaya, dont la zone est également actuellement sous le feu. Préparez-vous ! L'armée ukrainienne est proche
Source DeepState
[url=https://servimg.com/view/14827435/10007][/url]
Si le pont Antonovsky est hors service, tout le front sud du côté russe devra être approvisionné uniquement par le barrage de Kakhovka.
De plus, si vous frappez également sur le pont de Daryevka - Kherson sera complètement coupé du côté russe
Les occupants affirment que le pont d'Antoniv est en réalité détruit et proche de la fermeture. Et si les coups continuent, il risque de tomber. (Et ils continueront, n'en doutez même pas)
La deuxième façon de traverser le Dniepr vers la ville est la centrale hydroélectrique de Kakhovskaya, dont la zone est également actuellement sous le feu. Préparez-vous ! L'armée ukrainienne est proche
Source DeepState
[url=https://servimg.com/view/14827435/10007][/url]
Si le pont Antonovsky est hors service, tout le front sud du côté russe devra être approvisionné uniquement par le barrage de Kakhovka.
De plus, si vous frappez également sur le pont de Daryevka - Kherson sera complètement coupé du côté russe
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Des marins ukrainiens sont formés à bord d'un chasseur de mines de classe Sandown de la Royal Navy au large des côtes écossaises.
https://ukdefencejournal.org.uk/ukraine-sailors-training-on-ship-in-scottish-waters/?fbclid=IwAR2ZSDTLKKbHuRtpS94eXFKAqAlnJaKT8WJXFYzQeKrBZczpWN8XhhMuulA
Alors que la formation était de notoriété publique dans les cercles de la défense, beaucoup (moi y compris) ont été invités à ne pas la promouvoir en raison de problèmes de sécurité. Depuis ce matin, cependant, la nouvelle a été rendue publique.
Un capitaine de chasseur de mines de la Royal Navy impliqué dans la formation a déclaré à BBC Scotland ici :
« C'est clairement une situation très difficile en Ukraine en ce moment. Nous comprenons tous l'urgence de la tâche à accomplir. C'est donc un privilège professionnel de travailler avec la marine ukrainienne, qui est incroyablement concentrée sur l'exécution du travail. Et c'est motivant pour mon équipe de pouvoir leur donner le meilleur entraînement possible.
La Royal Navy forme des marins ukrainiens pour faire fonctionner le navire après que deux de la classe, le HMS Blyth et le HMS Ramsey, ont été vendus à l'Ukraine avant l'invasion.
La BBC a également rapporté que le vice-ministre ukrainien de la Défense Volodymr Havrylov et le ministre britannique des Forces armées James Heappey étaient à bord pendant un certain temps pour voir la formation.
"Ils ont observé des recrues apprenant des exercices d'armes, le contrôle des dégâts et comment faire fonctionner les machines sur les navires."
Une source m'a également dit qu'il y avait plus de 100 marins ukrainiens séjournant à Rosyth pour participer à la formation, plus à ce sujet au fur et à mesure que les détails émergeront
https://ukdefencejournal.org.uk/ukraine-sailors-training-on-ship-in-scottish-waters/?fbclid=IwAR2ZSDTLKKbHuRtpS94eXFKAqAlnJaKT8WJXFYzQeKrBZczpWN8XhhMuulA
Alors que la formation était de notoriété publique dans les cercles de la défense, beaucoup (moi y compris) ont été invités à ne pas la promouvoir en raison de problèmes de sécurité. Depuis ce matin, cependant, la nouvelle a été rendue publique.
Un capitaine de chasseur de mines de la Royal Navy impliqué dans la formation a déclaré à BBC Scotland ici :
« C'est clairement une situation très difficile en Ukraine en ce moment. Nous comprenons tous l'urgence de la tâche à accomplir. C'est donc un privilège professionnel de travailler avec la marine ukrainienne, qui est incroyablement concentrée sur l'exécution du travail. Et c'est motivant pour mon équipe de pouvoir leur donner le meilleur entraînement possible.
La Royal Navy forme des marins ukrainiens pour faire fonctionner le navire après que deux de la classe, le HMS Blyth et le HMS Ramsey, ont été vendus à l'Ukraine avant l'invasion.
La BBC a également rapporté que le vice-ministre ukrainien de la Défense Volodymr Havrylov et le ministre britannique des Forces armées James Heappey étaient à bord pendant un certain temps pour voir la formation.
"Ils ont observé des recrues apprenant des exercices d'armes, le contrôle des dégâts et comment faire fonctionner les machines sur les navires."
Une source m'a également dit qu'il y avait plus de 100 marins ukrainiens séjournant à Rosyth pour participer à la formation, plus à ce sujet au fur et à mesure que les détails émergeront
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
L’aviation militaire russe, fragilisée par les sanctions
L’usine de fabrication des systèmes antiaériens Buk a stoppé sa production après l’arrêt des livraisons de composants fabriqués en Allemagne.
Par Elise Vincent
Publié aujourd’hui à 12h00
https://www.lemonde.fr/international/article/2022/07/25/l-aviation-militaire-russe-fragilisee-par-les-sanctions_6136054_3210.html
L’endurance de l’industrie de l’armement russe est aujourd’hui une des grandes inconnues susceptibles de conditionner l’évolution du conflit ukrainien. Alors que très peu de données existent sur le sujet, dans son numéro de juin, la revue française Vortex, spécialisée dans la puissance aérienne, avance quelques éléments de réponse. Notamment en ce qui concerne l’impact sur l’industrie aérospatiale russe.
Depuis le début de la guerre, c’est plutôt pour des raisons tactiques et du fait de la solidité du système de défense antiaérien de Kiev que l’aviation russe n’a pas la maîtrise complète du ciel ukrainien. Mais, d’après les auteurs de Vortex, Gwenvaël Coulombel, le lieutenant Malcolm Pinel et le colonel Xavier Rival, « les sanctions occidentales font aussi déjà sentir leurs effets » sur l’industrie aérospatiale russe, autant civile que militaire. Selon eux, cela pourrait avoir un impact, à terme, sur les capacités opérationnelles des VKS, les forces aérospatiales russes.
L’usine qui fabriquait les systèmes antiaériens Buk, tels que le SA-19 Grison (2K22 Toungouska) et SA-11/17/27, située à Ulyanovsk, dans le centre de la Russie, a ainsi stoppé sa production et mis une partie de ses salariés au chômage technique après l’arrêt des livraisons de systèmes électroniques fabriqués par l’Allemagne. La Russie a aussi dû retarder l’arrivée de son nouvel avion de surveillance et de commandement, le Beriev A-100, à cause des sanctions touchant la fourniture de composants électroniques critiques.
L’usine de fabrication des systèmes antiaériens Buk a stoppé sa production après l’arrêt des livraisons de composants fabriqués en Allemagne.
Par Elise Vincent
Publié aujourd’hui à 12h00
https://www.lemonde.fr/international/article/2022/07/25/l-aviation-militaire-russe-fragilisee-par-les-sanctions_6136054_3210.html
L’endurance de l’industrie de l’armement russe est aujourd’hui une des grandes inconnues susceptibles de conditionner l’évolution du conflit ukrainien. Alors que très peu de données existent sur le sujet, dans son numéro de juin, la revue française Vortex, spécialisée dans la puissance aérienne, avance quelques éléments de réponse. Notamment en ce qui concerne l’impact sur l’industrie aérospatiale russe.
Depuis le début de la guerre, c’est plutôt pour des raisons tactiques et du fait de la solidité du système de défense antiaérien de Kiev que l’aviation russe n’a pas la maîtrise complète du ciel ukrainien. Mais, d’après les auteurs de Vortex, Gwenvaël Coulombel, le lieutenant Malcolm Pinel et le colonel Xavier Rival, « les sanctions occidentales font aussi déjà sentir leurs effets » sur l’industrie aérospatiale russe, autant civile que militaire. Selon eux, cela pourrait avoir un impact, à terme, sur les capacités opérationnelles des VKS, les forces aérospatiales russes.
L’usine qui fabriquait les systèmes antiaériens Buk, tels que le SA-19 Grison (2K22 Toungouska) et SA-11/17/27, située à Ulyanovsk, dans le centre de la Russie, a ainsi stoppé sa production et mis une partie de ses salariés au chômage technique après l’arrêt des livraisons de systèmes électroniques fabriqués par l’Allemagne. La Russie a aussi dû retarder l’arrivée de son nouvel avion de surveillance et de commandement, le Beriev A-100, à cause des sanctions touchant la fourniture de composants électroniques critiques.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Département des communications stratégiques des forces armées ukrainiennes : un dépôt pétrolier dans le district de Budyonnivskyi du Donetsk occupé est en feu.
Cet entrepôt de carburant et de lubrifiant de l'ennemi a été éliminé.
Source Ukraine Now
Le meilleur : près de Bogorodichny, les forces armées ukrainiennes ont détruit un grand entrepôt de campagne avec des munitions.
Cet entrepôt de carburant et de lubrifiant de l'ennemi a été éliminé.
Source Ukraine Now
Le meilleur : près de Bogorodichny, les forces armées ukrainiennes ont détruit un grand entrepôt de campagne avec des munitions.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Affiches vues à Kherson
2 systèmes anti-aériens S300 russes détruits près de Kherson
Les forces armées ont libéré Andriivka et Lozovo des occupants
Cela s'est produit grâce à notre aviation, qui a effectué quatre frappes contre l'ennemi dans la région de Kherson. Quatre bastions ennemis dans la région d'Andriivka, Biloghirka et Blagodatny ont été touchés. Cela a été signalé dans OK "Sud".
"Ainsi, Andriivka a été libéré et finalement débarrassé des forces d'occupation russes. Comme Lozovo, où nos troupes ont sécurisé leurs positions de manière fiable quelques jours plus tôt", a noté le commandement.
Source karpatsich
2 systèmes anti-aériens S300 russes détruits près de Kherson
Les forces armées ont libéré Andriivka et Lozovo des occupants
Cela s'est produit grâce à notre aviation, qui a effectué quatre frappes contre l'ennemi dans la région de Kherson. Quatre bastions ennemis dans la région d'Andriivka, Biloghirka et Blagodatny ont été touchés. Cela a été signalé dans OK "Sud".
"Ainsi, Andriivka a été libéré et finalement débarrassé des forces d'occupation russes. Comme Lozovo, où nos troupes ont sécurisé leurs positions de manière fiable quelques jours plus tôt", a noté le commandement.
Source karpatsich
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