L'invasion Russe en Ukraine
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
[size=38]La Slovénie va livrer ses chars de combat à l’Ukraine et recevoir des blindés allemands en échange[/size]
PAR LAURENT LAGNEAU · 21 AVRIL 2022
Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, voire même avant, l’Allemagne est régulièrement critiquée pour ses réticences à autoriser la cession d’équipements militaires lui ayant appartenu aux forces ukrainiennes, au nom de ses règles en matière de ventes d’armes. Tel a par exemple été le cas des obusiers D-30, que l’Estonie voulait céder à Kiev, au moment où le Kremlin accentuait sa pression.
Les circonstances ont conduit Berlin à revoir sa position. Et c’est ainsi que la Bundeswehr [forces armées allemandes] a déstocké de vieux missiles sol-air portables de type Strela ayant appartenu à la République démocratique allemande [RDA] afin de les livrer à l’armée ukrainienne. Ce don s’est accompagné de celui de 1000 lance-roquettes, de missiles sol-air Stinger, de 14 blindés et 10’000 tonnes de carburant.
« L’agression russe contre l’Ukraine marque un changement d’époque, elle menace l’ordre établi depuis l’après-guerre » et « dans cette situation il est de notre devoir d’aider l’Ukraine autant que nous pouvons à se défendre contre l’armée d’invasion de Vladimir Poutine », fit ainsi valoir Olaf Scholz, le chancelier allemand, le 27 février.
Cependant, du point de vue ukrainien, on estime que Berlin pourrait en faire nettement plus… D’où des tensions diplomatiques entre les deux pays, le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, ayant été déclaré persona non grata à Kiev, le 13 avril dernier. Cela étant, cette décison a été motivée par le fait l’intéressé a eu des « relations étroites » avec la Russie par le passé. Telle est, du moins, la raison avancée par un diplomate ukrainien, selon le quotidien Bild.
« Il est clair que l’Allemagne peut faire plus, compte tenu de ses réserves », a lancé, début avril, Dmytro Kouleba, le ministre ukrainien des Affaires étrangères. Un point de vue réaffirmé par Andriy Melnyk, l’ambassadeur ukrainien en poste à Berlin, le 20 avril. « La thèse selon laquelle la Bundeswehr ne serait plus en mesure de livrer quoi que ce soit à l’Ukraine n’est pas compréhensible », a-t-il dit.
Sans doute que les rapports publiés ces dernières années sur l’état de la Bundeswehr ne sont jamais arrivés jusqu’à Kiev… Car tous ont mis en lumière les grosses lacunes des forces armées allemandes… au point que leur aptitude à fournir les capacités demandées par l’Otan a régulièrement été remise en cause. C’est d’ailleurs ce qu’a déploré le général Alfons Mais, le chef d’état-major de la « Heer » [armée de terre, ndlr], le 24 février dernier.
« La Bundeswehr est dans une situation dans laquelle elle ne peut malheureusement pas donner d’armes si elle veut continuer à garantir la défense nationale et celle de l’alliance », a encore répété Christine Lambrecht, la ministre allemande de la Défense, ce 21 avril. Son homologue des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, n’avait pas dit autre chose, la veille, lors d’un déplacement en Lettonie. « À court terme, nous n’avons rien que nous puissions livrer rapidement et immédiatement », a-t-elle dit.
Cela étant, Berlin entend mettre en place une autre solution : permettre à certains pays de l’Otan de céder à l’Ukraine les équipements militaires qu’ils ont hérités de la période soviétique en les remplaçant par des matériels de facture allemande. L’idée est de fournir aux forces ukrainiennes des capacités qu’elles maîtrisent… La livraison d’armements plus élaborés devant intervenir plus tard.
Ainsi, la Bundeswehr devrait assurer la formation des artilleurs ukrainiens qui utiliseront l’obusier automoteur PzH-2000 que compte leur fournir les Pays-Bas. « Là où nous pouvons fournir une formation, nous le ferons », a confirmé Mme Lambrecht.
Mais en attendant, l’urgence est d’aider l’Ukraine a faire face à la « seconde phase » de l’offensive russe, qui se concentre désormais dans la région du Donbass. L’armée ukrainienne « recevra dans les prochains jours » des « armes lourdes, dont des chars de combat, de la part de pays de l’est », a également annoncé la ministre allemande de la Défense. « Il s’agit de chars de combat, de véhicules blindés, ou d’autres possibilités [de matériel] que ces pays peuvent céder », a-t-elle ajouté.
C’est ainsi que la Slovénie se séparera de ses chars M-84 pour les envoyer en Ukraine. En échange, elle obtiendra des véhicules de combat d’infanterie Marder qui, n’étant plus de toute première jeunesse, sont en cours de remplacement au sein de la Bundeswehr par des blindés Puma.
Mais l’armé slovène pourrait obtenir davantage, selon des informations « provenant de cercles gouvernementaux » et obtenus par l’agence de presse allemande Dpa. En effet, Ljubljana aurait demandé des chars Leopard 2 ainsi que des blindés Boxer ou Puma en guise de compensation.
Pour rappel, le char M-84 est une version yougoslave du T-72 soviétique, produite entre 1979 et 1983 [ce qui est plus récent que les Leopard 1 que le groupe allemand Rheinmetall avait proposés de livrer à l’Ukraine…]. Lors de l’éclatement de la Yougoslavie, la Slovénie en avait récupéré une cinquantaine d’exemplaires. Actuellement, l’armée slovène n’en maintient qu’une petite vingtaine en service, le reste ayant été mis en réserve.
PAR LAURENT LAGNEAU · 21 AVRIL 2022
Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, voire même avant, l’Allemagne est régulièrement critiquée pour ses réticences à autoriser la cession d’équipements militaires lui ayant appartenu aux forces ukrainiennes, au nom de ses règles en matière de ventes d’armes. Tel a par exemple été le cas des obusiers D-30, que l’Estonie voulait céder à Kiev, au moment où le Kremlin accentuait sa pression.
Les circonstances ont conduit Berlin à revoir sa position. Et c’est ainsi que la Bundeswehr [forces armées allemandes] a déstocké de vieux missiles sol-air portables de type Strela ayant appartenu à la République démocratique allemande [RDA] afin de les livrer à l’armée ukrainienne. Ce don s’est accompagné de celui de 1000 lance-roquettes, de missiles sol-air Stinger, de 14 blindés et 10’000 tonnes de carburant.
« L’agression russe contre l’Ukraine marque un changement d’époque, elle menace l’ordre établi depuis l’après-guerre » et « dans cette situation il est de notre devoir d’aider l’Ukraine autant que nous pouvons à se défendre contre l’armée d’invasion de Vladimir Poutine », fit ainsi valoir Olaf Scholz, le chancelier allemand, le 27 février.
Cependant, du point de vue ukrainien, on estime que Berlin pourrait en faire nettement plus… D’où des tensions diplomatiques entre les deux pays, le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, ayant été déclaré persona non grata à Kiev, le 13 avril dernier. Cela étant, cette décison a été motivée par le fait l’intéressé a eu des « relations étroites » avec la Russie par le passé. Telle est, du moins, la raison avancée par un diplomate ukrainien, selon le quotidien Bild.
« Il est clair que l’Allemagne peut faire plus, compte tenu de ses réserves », a lancé, début avril, Dmytro Kouleba, le ministre ukrainien des Affaires étrangères. Un point de vue réaffirmé par Andriy Melnyk, l’ambassadeur ukrainien en poste à Berlin, le 20 avril. « La thèse selon laquelle la Bundeswehr ne serait plus en mesure de livrer quoi que ce soit à l’Ukraine n’est pas compréhensible », a-t-il dit.
Sans doute que les rapports publiés ces dernières années sur l’état de la Bundeswehr ne sont jamais arrivés jusqu’à Kiev… Car tous ont mis en lumière les grosses lacunes des forces armées allemandes… au point que leur aptitude à fournir les capacités demandées par l’Otan a régulièrement été remise en cause. C’est d’ailleurs ce qu’a déploré le général Alfons Mais, le chef d’état-major de la « Heer » [armée de terre, ndlr], le 24 février dernier.
« La Bundeswehr est dans une situation dans laquelle elle ne peut malheureusement pas donner d’armes si elle veut continuer à garantir la défense nationale et celle de l’alliance », a encore répété Christine Lambrecht, la ministre allemande de la Défense, ce 21 avril. Son homologue des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, n’avait pas dit autre chose, la veille, lors d’un déplacement en Lettonie. « À court terme, nous n’avons rien que nous puissions livrer rapidement et immédiatement », a-t-elle dit.
Cela étant, Berlin entend mettre en place une autre solution : permettre à certains pays de l’Otan de céder à l’Ukraine les équipements militaires qu’ils ont hérités de la période soviétique en les remplaçant par des matériels de facture allemande. L’idée est de fournir aux forces ukrainiennes des capacités qu’elles maîtrisent… La livraison d’armements plus élaborés devant intervenir plus tard.
Ainsi, la Bundeswehr devrait assurer la formation des artilleurs ukrainiens qui utiliseront l’obusier automoteur PzH-2000 que compte leur fournir les Pays-Bas. « Là où nous pouvons fournir une formation, nous le ferons », a confirmé Mme Lambrecht.
Mais en attendant, l’urgence est d’aider l’Ukraine a faire face à la « seconde phase » de l’offensive russe, qui se concentre désormais dans la région du Donbass. L’armée ukrainienne « recevra dans les prochains jours » des « armes lourdes, dont des chars de combat, de la part de pays de l’est », a également annoncé la ministre allemande de la Défense. « Il s’agit de chars de combat, de véhicules blindés, ou d’autres possibilités [de matériel] que ces pays peuvent céder », a-t-elle ajouté.
C’est ainsi que la Slovénie se séparera de ses chars M-84 pour les envoyer en Ukraine. En échange, elle obtiendra des véhicules de combat d’infanterie Marder qui, n’étant plus de toute première jeunesse, sont en cours de remplacement au sein de la Bundeswehr par des blindés Puma.
Mais l’armé slovène pourrait obtenir davantage, selon des informations « provenant de cercles gouvernementaux » et obtenus par l’agence de presse allemande Dpa. En effet, Ljubljana aurait demandé des chars Leopard 2 ainsi que des blindés Boxer ou Puma en guise de compensation.
Pour rappel, le char M-84 est une version yougoslave du T-72 soviétique, produite entre 1979 et 1983 [ce qui est plus récent que les Leopard 1 que le groupe allemand Rheinmetall avait proposés de livrer à l’Ukraine…]. Lors de l’éclatement de la Yougoslavie, la Slovénie en avait récupéré une cinquantaine d’exemplaires. Actuellement, l’armée slovène n’en maintient qu’une petite vingtaine en service, le reste ayant été mis en réserve.
travellergillou76- Messages : 2193
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: L'invasion Russe en Ukraine
AFP, publié le vendredi 22 avril 2022 à 10h29
Ils sont plus ou moins gros, de taille ou de couleur variée, parfois encore ornés de lambeaux de peau ou de tissu: les éclats de munitions retirés des blessés à l'hôpital militaire de Zaporijjia (sud) illustrent froidement l'abomination de la guerre en Ukraine.
Dans cet établissement étroitement gardé et plongé dans la pénombre, des bâches recouvrent les fenêtres, tant pour éviter que la lumière projetée la nuit n'attire les obus russes que pour protéger les patients si des vitres venaient à exploser.
Une quasi obscurité règne donc en pleine matinée quand des chirurgiens, à la demande de l'AFP, sortent des salles d'opération leur funeste butin: deux pots de confiture, dont un au tiers plein, dans lesquels sont stockés ces bouts de mort arrachés des corps de soldats et de civils.
Projetés dans la faible lumière d'une lampe de bureau, les éclats de munitions donnent le frisson. Certains paraissent vert bouteille, d'autres grisâtres ou maronnâtres. Là, c'est "un morceau de mine", explique le docteur Iouri, désignant une forme usinée de quatre à cinq centimètres de long.
Un bout plus argenté, fait d'aluminium, appartenait selon lui à une sous-munition.
Chaque morceau de métal a une histoire, celle d'une vie menacée. D'un éclat pointu, assez effilé, le jeune médecin se souvient: "Nous l'avons extrait d'une jambe. Le soldat était dans un état stable et l'opération a été un succès".
- Aucun décès -
Et de montrer sur son téléphone une radio prise de la blessure avant le passage au bloc. Le bout de métal y apparaît plus blanc que le muscle dans lequel il était fiché.
Un autre cliché médical, puisé dans la mémoire de l'ordinateur du service, présente une balle incrustée dans une mâchoire.
Le corps étranger apparaît cette fois-ci en noir, et tranche nettement aux rayons X avec le reste du visage du patient, plus clair.
Sur une troisième radio, un éclat, à nouveau clair, est incrusté dans le pelvis d'un blessé.
"Nos hommes sont très forts. La grande majorité de ceux que l'on soigne ici, même ceux qui sont gravement blessés, veulent retourner au front avec leurs amis, pour les soutenir", affirme le docteur Iouri.
Aucun blessé n'est mort dans le service, assure le Dr Farad Gokharovitch Ali-Shakh, un chirurgien orthopédiste qui insiste sur le fait que tous les patients depuis le début de la guerre ont évité l'amputation, à deux exceptions près.
"Leurs blessures mettaient leur vie en danger", soupire-t-il.
- 'Animaux' -
Lui aussi sort son téléphone pour montrer à l'AFP la photo sanguinolente d'une jambe arrachée ne tenant plus que par un lambeau de peau.
"Nous avons pu restaurer les vaisseaux puis fixer les extrémités", se satisfait le Dr Ali-Shakh, qui dit travailler "20 heures par jour" au bloc.
"Nous vivons tous pratiquement ici", note-t-il sans en faire grand cas. "Parfois, je peux rentrer chez moi pour 2-3 heures et ensuite je reviens."
Depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février, l'hôpital militaire de Zaporijjia a traité "plus de 1.000 blessés, militaires et civils", indique son directeur, le commandant Viktor Pyssanko.
Jusqu'alors, la guerre sévissant depuis 2014 entre l'armée ukrainienne et les séparatistes prorusses du Donbass, territoire de l'Est, continuait "à basse intensité" et se caractérisait par des blessures relativement simples, causées par des balles ou des explosions.
"Mais maintenant, 80% des blessés présentent une combinaison de traumatismes de guerre", note-t-il, en rage contre les soldats russes. Des "animaux", selon lui.
Ils sont plus ou moins gros, de taille ou de couleur variée, parfois encore ornés de lambeaux de peau ou de tissu: les éclats de munitions retirés des blessés à l'hôpital militaire de Zaporijjia (sud) illustrent froidement l'abomination de la guerre en Ukraine.
Dans cet établissement étroitement gardé et plongé dans la pénombre, des bâches recouvrent les fenêtres, tant pour éviter que la lumière projetée la nuit n'attire les obus russes que pour protéger les patients si des vitres venaient à exploser.
Une quasi obscurité règne donc en pleine matinée quand des chirurgiens, à la demande de l'AFP, sortent des salles d'opération leur funeste butin: deux pots de confiture, dont un au tiers plein, dans lesquels sont stockés ces bouts de mort arrachés des corps de soldats et de civils.
Projetés dans la faible lumière d'une lampe de bureau, les éclats de munitions donnent le frisson. Certains paraissent vert bouteille, d'autres grisâtres ou maronnâtres. Là, c'est "un morceau de mine", explique le docteur Iouri, désignant une forme usinée de quatre à cinq centimètres de long.
Un bout plus argenté, fait d'aluminium, appartenait selon lui à une sous-munition.
Chaque morceau de métal a une histoire, celle d'une vie menacée. D'un éclat pointu, assez effilé, le jeune médecin se souvient: "Nous l'avons extrait d'une jambe. Le soldat était dans un état stable et l'opération a été un succès".
- Aucun décès -
Et de montrer sur son téléphone une radio prise de la blessure avant le passage au bloc. Le bout de métal y apparaît plus blanc que le muscle dans lequel il était fiché.
Un autre cliché médical, puisé dans la mémoire de l'ordinateur du service, présente une balle incrustée dans une mâchoire.
Le corps étranger apparaît cette fois-ci en noir, et tranche nettement aux rayons X avec le reste du visage du patient, plus clair.
Sur une troisième radio, un éclat, à nouveau clair, est incrusté dans le pelvis d'un blessé.
"Nos hommes sont très forts. La grande majorité de ceux que l'on soigne ici, même ceux qui sont gravement blessés, veulent retourner au front avec leurs amis, pour les soutenir", affirme le docteur Iouri.
Aucun blessé n'est mort dans le service, assure le Dr Farad Gokharovitch Ali-Shakh, un chirurgien orthopédiste qui insiste sur le fait que tous les patients depuis le début de la guerre ont évité l'amputation, à deux exceptions près.
"Leurs blessures mettaient leur vie en danger", soupire-t-il.
- 'Animaux' -
Lui aussi sort son téléphone pour montrer à l'AFP la photo sanguinolente d'une jambe arrachée ne tenant plus que par un lambeau de peau.
"Nous avons pu restaurer les vaisseaux puis fixer les extrémités", se satisfait le Dr Ali-Shakh, qui dit travailler "20 heures par jour" au bloc.
"Nous vivons tous pratiquement ici", note-t-il sans en faire grand cas. "Parfois, je peux rentrer chez moi pour 2-3 heures et ensuite je reviens."
Depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février, l'hôpital militaire de Zaporijjia a traité "plus de 1.000 blessés, militaires et civils", indique son directeur, le commandant Viktor Pyssanko.
Jusqu'alors, la guerre sévissant depuis 2014 entre l'armée ukrainienne et les séparatistes prorusses du Donbass, territoire de l'Est, continuait "à basse intensité" et se caractérisait par des blessures relativement simples, causées par des balles ou des explosions.
"Mais maintenant, 80% des blessés présentent une combinaison de traumatismes de guerre", note-t-il, en rage contre les soldats russes. Des "animaux", selon lui.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
A Marioupol, la « destruction » plutôt que la libération
Vadim Boïtchenko, le maire de la ville de Marioupol, estime que contrairement à ce qu'avance la Russie, « ce n'est pas une libération qui a été planifiée (à Marioupol), c'est une destruction ».
Le maire de Marioupol estime que Vladimir Poutine seul peut décider de l'avenir des 100 000 personnes coincées dans la ville. « Il est important de comprendre que les vies des personnes qui se trouvent encore là-bas sont entre les mains d'une seule personne, Vladimir Poutine. Il aura également sur les mains le sang de toutes les personnes qui mourront à partir de maintenant », déclare Vadim Boïtchenko à l'agence Reuters à propos du président russe.
L'Ukraine accuse la Russie de préparer un faux référendum à Kherson et Zaporijjia
Dans un message vidéo jeudi soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé aux habitants des zones sous occupation russe dans les régions de Kherson et Zaporijjia de ne fournir aucune donnée personnelle, comme leur numéro de passeport, que leur réclameraient les forces russes.
« Ce n'est pas juste pour mener un recensement. (...) Ce n'est pas pour vous donner de l'aide humanitaire d'aucune sorte. C'est en fait pour falsifier un soi-disant référendum sur votre terre, si l'ordre d'organiser cette comédie arrive de Moscou », a averti le président ukrainien.
L'Ukraine a déjà accusé, début mars, la Russie de chercher à mettre en scène à Kherson un « référendum » à l'image de celui qui, en 2014, a scellé l'annexion de la péninsule de Crimée par la Russie, et qui est considéré comme illégal par Kiev, la capitale ukrainienne, et par les Occidentaux.
Vadim Boïtchenko, le maire de la ville de Marioupol, estime que contrairement à ce qu'avance la Russie, « ce n'est pas une libération qui a été planifiée (à Marioupol), c'est une destruction ».
Le maire de Marioupol estime que Vladimir Poutine seul peut décider de l'avenir des 100 000 personnes coincées dans la ville. « Il est important de comprendre que les vies des personnes qui se trouvent encore là-bas sont entre les mains d'une seule personne, Vladimir Poutine. Il aura également sur les mains le sang de toutes les personnes qui mourront à partir de maintenant », déclare Vadim Boïtchenko à l'agence Reuters à propos du président russe.
L'Ukraine accuse la Russie de préparer un faux référendum à Kherson et Zaporijjia
Dans un message vidéo jeudi soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé aux habitants des zones sous occupation russe dans les régions de Kherson et Zaporijjia de ne fournir aucune donnée personnelle, comme leur numéro de passeport, que leur réclameraient les forces russes.
« Ce n'est pas juste pour mener un recensement. (...) Ce n'est pas pour vous donner de l'aide humanitaire d'aucune sorte. C'est en fait pour falsifier un soi-disant référendum sur votre terre, si l'ordre d'organiser cette comédie arrive de Moscou », a averti le président ukrainien.
L'Ukraine a déjà accusé, début mars, la Russie de chercher à mettre en scène à Kherson un « référendum » à l'image de celui qui, en 2014, a scellé l'annexion de la péninsule de Crimée par la Russie, et qui est considéré comme illégal par Kiev, la capitale ukrainienne, et par les Occidentaux.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
La France livre des canons Caesar et des missiles antichars à l'Ukraine, selon Macron
La France fournit des missiles antichars Milan ainsi que des canons Caesar à l'Ukraine pour l'aider à faire face à l'invasion russe, a affirmé le président français Emmanuel Macron dans un entretien à Ouest-France paru vendredi.
Jusqu'ici, Paris s'était gardé de préciser les types d'armements livrés à Kiev, concédant juste mi-avril « 100 millions d'euros de dons de matériels déjà effectués » et annonçant la fourniture de « capacités militaires complémentaires ».
« Je pense qu'il faut continuer sur ce chemin. Avec toujours une ligne rouge qui est de ne pas entrer dans la cobelligérance », a-t-il ajouté.
La France fournit des missiles antichars Milan ainsi que des canons Caesar à l'Ukraine pour l'aider à faire face à l'invasion russe, a affirmé le président français Emmanuel Macron dans un entretien à Ouest-France paru vendredi.
Jusqu'ici, Paris s'était gardé de préciser les types d'armements livrés à Kiev, concédant juste mi-avril « 100 millions d'euros de dons de matériels déjà effectués » et annonçant la fourniture de « capacités militaires complémentaires ».
« Je pense qu'il faut continuer sur ce chemin. Avec toujours une ligne rouge qui est de ne pas entrer dans la cobelligérance », a-t-il ajouté.
travellergillou76- Messages : 2193
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
[size=34]La Russie veut prendre le contrôle total du Donbass et du sud de l'Ukraine[/size]
« Depuis le début de la deuxième phase de l'opération spéciale, phase qui a commencé il y a deux jours, l'un des objectifs de l'armée russe est d'établir un contrôle total sur le Donbass et le sud de l'Ukraine », a déclaré le général Roustam Minnekaïev, commandant adjoint des forces du District militaire du Centre de la Russie.« Cela permettra d'assurer un couloir terrestre vers la Crimée, ainsi que de peser sur des infrastructures vitales de l'économie ukrainienne, les ports de la Mer Noire à travers lesquelles se font les livraisons de produits agricoles, métallurgiques », a-t-il poursuivi, cité par les agences de presse russes, lors d'une réunion avec des entreprises du complexe militaro-industriel russe à Ekaterinbourg (Oural). Ces propos semblent confirmer que la Russie vise aussi de conquérir Odessa, le grand port ukrainien et troisième ville du pays.
Selon Roustam Minnekaïev, le contrôle du sud de l'Ukraine doit aussi permettre de venir en aide aux séparatistes pro-russes de Transdniestrie, qui contrôlent depuis 1992 ce territoire de Moldavie frontalier de l'ouest de l'Ukraine. Une garnison militaire russe s'y trouve déjà.
travellergillou76- Messages : 2193
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Avec des Canons Caesar, les russes ont beaucoup de soucis à se fairetravellergillou76 a écrit: La France livre des canons Caesar et des missiles antichars à l'Ukraine, selon Macron
La France fournit des missiles antichars Milan ainsi que des canons Caesar à l'Ukraine pour l'aider à faire face à l'invasion russe, a affirmé le président français Emmanuel Macron dans un entretien à Ouest-France paru vendredi.
Jusqu'ici, Paris s'était gardé de préciser les types d'armements livrés à Kiev, concédant juste mi-avril « 100 millions d'euros de dons de matériels déjà effectués » et annonçant la fourniture de « capacités militaires complémentaires ».
« Je pense qu'il faut continuer sur ce chemin. Avec toujours une ligne rouge qui est de ne pas entrer dans la cobelligérance », a-t-il ajouté.
Rien à voir avec leur arrosage de missiles; là c'est de la frappe chirurgicale
https://www.armement-innovations.fr/grands-programmes/caesar
Caduce62- Messages : 15239
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
AFP, publié le vendredi 22 avril 2022 à 12h44
Moscou a annoncé viser le contrôle total du sud de l'Ukraine et de la région du Donbass près de deux mois après l'invasion du pays par l'armée russe, accusée vendredi par l'ONU d'actions "pouvant relever de crimes de guerre".
"L'un des objectifs de l'armée russe est d'établir un contrôle total sur le Donbass et le sud de l'Ukraine", a déclaré vendredi un haut responsable militaire russe parlant d'une "deuxième phase de l'opération spéciale" visant entre autres à "assurer un couloir terrestre vers la Crimée".
L'Ukraine, qui a obtenu ces derniers jours une aide en armements plus substantielle des Occidentaux, continue d'assurer qu'elle peut repousser les forces russes hors du pays.
"Ils ne peuvent que retarder l'inévitable - le moment où les envahisseurs devront quitter notre territoire, en particulier Marioupol", a dit jeudi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Ce port stratégique, que Moscou a assuré jeudi avoir "libéré", résiste encore aux forces russes, selon Kiev, qui affirme vendredi que les combattants ukrainiens "tiennent bon" dans l'immense complexe métallurgique Azovstal où sont également retranchés des civils.
Des civils qui ne pourront pas espérer vendredi emprunter un couloir d'évacuation pour trouver calme et sécurité, le gouvernement ukrainien jugeant la situation trop "dangereuse" sur les routes du pays.
"Je m'adresse à tous ceux qui attendent pour être évacués: patientez, s'il vous plaît, tenez bon!", a lancé à leur adresse la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk sur Telegram.
- "Crimes de guerre" -
Les autorités ukrainiennes accusent régulièrement les forces russes de cibler des voies utilisée par des personnes fuyant les combats.
"Dans les territoires temporairement occupés, des unités de l'ennemi continuent de bloquer les mouvements de la population locale, de voler et de rapprocher une crise humanitaire.
Ils réduisent en ruines les infrastructures critiques et bloquent la livraison de cargaisons humanitaires depuis l'Ukraine.
Il y a des cas de civils et volontaires fusillés", affirme vendredi dans sa note matinale le ministère ukrainien de la Défense.
L'ONU a répertorié vendredi une série d'actions des militaires russes pouvant relever, selon elle, de crimes de guerre.
"Les forces armées russes ont bombardé et pilonné de manière indiscriminée des zones peuplées, tuant des civils et détruisant des hôpitaux, des écoles et d'autres infrastructures civiles, autant d'actions pouvant relever des crimes de guerre", a déclaré Ravina Shamdasani, lors d'un briefing régulier de l'ONU à Genève.
De récentes images satellite publiées par la société américaine Maxar Technologies montrent, selon la compagnie, "l'existence d'un site de fosses communes dans le nord-ouest de Mangouch", un village à 20 kilomètres à l'ouest de Marioupol.
Dans ce seul village, "les occupants auraient enterré entre 3 et 9.000 résidents", a affirmé sur Telegram la mairie de Marioupol.
- Crainte de "faux référendum" -
"Ils creusent des trous de trente mètres et amènent les corps de nos résidents de Marioupol dans des camions", a affirmé jeudi le maire de la ville, Vadim Boïtchenko, lors d'un point de presse retransmis sur YouTube.
Il a estimé que les bombardements russes avaient fait au moins 20.000 morts à Marioupol depuis le début du siège.
M. Zelensky avait estimé plus tôt, devant les dirigeants du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale à 7 milliards de dollars par mois l'aide nécessaire pour compenser les pertes économiques causées par la guerre.
Un appel en partie entendu. Jeudi, le président de Etats-Unis Joe Biden a annoncé une nouvelle aide militaire de 800 millions de dollars pour l'Ukraine.
Le Pentagone a précisé que cette nouvelle tranche d'aide comprenait 72 obusiers Howitzer et leurs véhicules, 144.000 obus et 121 drones tueurs Phoenix Ghost.
Jeudi soir, M. Biden a qualifié "les grandes ambitions" de Vladimir Poutine "d'échec".
"Zelensky et son gouvernement démocratiquement élu sont toujours au pouvoir, et les forces armées ukrainiennes accompagnées par les vaillants civils ukrainiens ont déjoué la conquête russe de leur pays", a-t-il écrit.
Cette affirmation n'a pas suffi à dissiper les inquiétudes du président ukrainien, qui a accusé la Russie de chercher à organiser un faux référendum d'indépendance dans les régions de Kherson et Zaporijjia qu'elle occupe dans le sud du pays.
- Sépultures de fortune -
Dans un message vidéo, M. Zelensky a demandé aux habitants des zones sous occupation de ne fournir aucune donnée personnelle, comme leurs numéros de passeport, que leur réclameraient les forces russes.
"Ce n'est pas juste pour mener un recensement. (...) Ce n'est pas pour vous donner de l'aide humanitaire d'aucune sorte. C'est en fait pour falsifier un soi-disant référendum sur votre terre, si l'ordre d'organiser cette comédie arrive de Moscou", a averti le président ukrainien.
L'Ukraine avait déjà accusé, début mars, la Russie de chercher à mettre en scène à Kherson un "référendum" à l'image de celui qui, en 2014, avait scellé l'annexion de l Crimée par la Russie, et qui est considéré comme illégal par Kiev et par les Occidentaux.
Autour de la capitale, les sépultures de fortune découvertes à proximité d'un hôpital de la ville dévastée de Borodianka ont offert des éléments aux experts enquêtant sur les accusations de crimes de guerre portées contre les troupes russes.
Les autorités ont déclaré que neuf cadavres de civils, dont beaucoup ont été abattus, avaient été exhumés de ces tombes.
Les enquêteurs ont rassemblé plus de 1.000 corps de civils dans des rues, des cours ou des sépultures improvisées dans les environs de la capitale ukrainienne, dont certains avaient les mains et les pieds liés ou des blessures par balle dans la nuque, ont expliqué jeudi des responsables.
Cette enquête s'inscrit dans le cadre de la documentation de ce qu'Oleksandre Pavliouk, chef de l'administration militaire régionale de Kiev, a qualifié d'"atrocités" commises à la suite de l'invasion des troupes russes, qui ont par le suite été contraintes de se retirer de la région.
Moscou a annoncé viser le contrôle total du sud de l'Ukraine et de la région du Donbass près de deux mois après l'invasion du pays par l'armée russe, accusée vendredi par l'ONU d'actions "pouvant relever de crimes de guerre".
"L'un des objectifs de l'armée russe est d'établir un contrôle total sur le Donbass et le sud de l'Ukraine", a déclaré vendredi un haut responsable militaire russe parlant d'une "deuxième phase de l'opération spéciale" visant entre autres à "assurer un couloir terrestre vers la Crimée".
L'Ukraine, qui a obtenu ces derniers jours une aide en armements plus substantielle des Occidentaux, continue d'assurer qu'elle peut repousser les forces russes hors du pays.
"Ils ne peuvent que retarder l'inévitable - le moment où les envahisseurs devront quitter notre territoire, en particulier Marioupol", a dit jeudi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Ce port stratégique, que Moscou a assuré jeudi avoir "libéré", résiste encore aux forces russes, selon Kiev, qui affirme vendredi que les combattants ukrainiens "tiennent bon" dans l'immense complexe métallurgique Azovstal où sont également retranchés des civils.
Des civils qui ne pourront pas espérer vendredi emprunter un couloir d'évacuation pour trouver calme et sécurité, le gouvernement ukrainien jugeant la situation trop "dangereuse" sur les routes du pays.
"Je m'adresse à tous ceux qui attendent pour être évacués: patientez, s'il vous plaît, tenez bon!", a lancé à leur adresse la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk sur Telegram.
- "Crimes de guerre" -
Les autorités ukrainiennes accusent régulièrement les forces russes de cibler des voies utilisée par des personnes fuyant les combats.
"Dans les territoires temporairement occupés, des unités de l'ennemi continuent de bloquer les mouvements de la population locale, de voler et de rapprocher une crise humanitaire.
Ils réduisent en ruines les infrastructures critiques et bloquent la livraison de cargaisons humanitaires depuis l'Ukraine.
Il y a des cas de civils et volontaires fusillés", affirme vendredi dans sa note matinale le ministère ukrainien de la Défense.
L'ONU a répertorié vendredi une série d'actions des militaires russes pouvant relever, selon elle, de crimes de guerre.
"Les forces armées russes ont bombardé et pilonné de manière indiscriminée des zones peuplées, tuant des civils et détruisant des hôpitaux, des écoles et d'autres infrastructures civiles, autant d'actions pouvant relever des crimes de guerre", a déclaré Ravina Shamdasani, lors d'un briefing régulier de l'ONU à Genève.
De récentes images satellite publiées par la société américaine Maxar Technologies montrent, selon la compagnie, "l'existence d'un site de fosses communes dans le nord-ouest de Mangouch", un village à 20 kilomètres à l'ouest de Marioupol.
Dans ce seul village, "les occupants auraient enterré entre 3 et 9.000 résidents", a affirmé sur Telegram la mairie de Marioupol.
- Crainte de "faux référendum" -
"Ils creusent des trous de trente mètres et amènent les corps de nos résidents de Marioupol dans des camions", a affirmé jeudi le maire de la ville, Vadim Boïtchenko, lors d'un point de presse retransmis sur YouTube.
Il a estimé que les bombardements russes avaient fait au moins 20.000 morts à Marioupol depuis le début du siège.
M. Zelensky avait estimé plus tôt, devant les dirigeants du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale à 7 milliards de dollars par mois l'aide nécessaire pour compenser les pertes économiques causées par la guerre.
Un appel en partie entendu. Jeudi, le président de Etats-Unis Joe Biden a annoncé une nouvelle aide militaire de 800 millions de dollars pour l'Ukraine.
Le Pentagone a précisé que cette nouvelle tranche d'aide comprenait 72 obusiers Howitzer et leurs véhicules, 144.000 obus et 121 drones tueurs Phoenix Ghost.
Jeudi soir, M. Biden a qualifié "les grandes ambitions" de Vladimir Poutine "d'échec".
"Zelensky et son gouvernement démocratiquement élu sont toujours au pouvoir, et les forces armées ukrainiennes accompagnées par les vaillants civils ukrainiens ont déjoué la conquête russe de leur pays", a-t-il écrit.
Cette affirmation n'a pas suffi à dissiper les inquiétudes du président ukrainien, qui a accusé la Russie de chercher à organiser un faux référendum d'indépendance dans les régions de Kherson et Zaporijjia qu'elle occupe dans le sud du pays.
- Sépultures de fortune -
Dans un message vidéo, M. Zelensky a demandé aux habitants des zones sous occupation de ne fournir aucune donnée personnelle, comme leurs numéros de passeport, que leur réclameraient les forces russes.
"Ce n'est pas juste pour mener un recensement. (...) Ce n'est pas pour vous donner de l'aide humanitaire d'aucune sorte. C'est en fait pour falsifier un soi-disant référendum sur votre terre, si l'ordre d'organiser cette comédie arrive de Moscou", a averti le président ukrainien.
L'Ukraine avait déjà accusé, début mars, la Russie de chercher à mettre en scène à Kherson un "référendum" à l'image de celui qui, en 2014, avait scellé l'annexion de l Crimée par la Russie, et qui est considéré comme illégal par Kiev et par les Occidentaux.
Autour de la capitale, les sépultures de fortune découvertes à proximité d'un hôpital de la ville dévastée de Borodianka ont offert des éléments aux experts enquêtant sur les accusations de crimes de guerre portées contre les troupes russes.
Les autorités ont déclaré que neuf cadavres de civils, dont beaucoup ont été abattus, avaient été exhumés de ces tombes.
Les enquêteurs ont rassemblé plus de 1.000 corps de civils dans des rues, des cours ou des sépultures improvisées dans les environs de la capitale ukrainienne, dont certains avaient les mains et les pieds liés ou des blessures par balle dans la nuque, ont expliqué jeudi des responsables.
Cette enquête s'inscrit dans le cadre de la documentation de ce qu'Oleksandre Pavliouk, chef de l'administration militaire régionale de Kiev, a qualifié d'"atrocités" commises à la suite de l'invasion des troupes russes, qui ont par le suite été contraintes de se retirer de la région.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ce vendredi, un général russe a confirmé pour la première fois que Moscou visait bel et bien le « contrôle total du Donbass et du sud de l’Ukraine ».
La Russie pourrait redéployer les troupes russes, aidés de séparatistes pro-russes et de soldats tchétchènes, concentrés jusqu’alors sur Marioupol vers le Donbass afin d’obtenir le contrôle total de la zone. Un objectif confirmé, ce vendredi, par le général Roustam Minnekaïev, commandant adjoint des forces du district militaire du Centre de la Russie, cité par les agences de presse russes.
« Depuis le début de la deuxième phase de l’opération spéciale, phase qui a commencé il y a deux jours, l’un des objectifs de l’armée russe est d’établir un contrôle total sur le Donbass et le sud de l’Ukraine », a-t-il assuré. Selon Roustam Minnekaïev, « cela permettra d’assurer un couloir terrestre vers la Crimée, ainsi que de peser sur des infrastructures vitales de l’économie ukrainienne ».
Lundi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé le début de « la bataille » pour le Donbass, où se situent les deux républiques autoproclamées de Louhansk et Donetsk. « Une très grande partie de l’ensemble de l’armée russe est désormais consacrée à cette offensive », a déclaré le dirigeant ukrainien dans un discours retransmis sur Telegram.
Selon l’Institut américain de l’étude de la guerre (ISW), dans l’est de l’Ukraine, les « forces russes ont poursuivi leurs attaques avec de lourds moyens aériens et d’artillerie en continuant de consolider la logistique et leurs capacités de commandement en vue d’une offensive majeure ».
La Russie pourrait redéployer les troupes russes, aidés de séparatistes pro-russes et de soldats tchétchènes, concentrés jusqu’alors sur Marioupol vers le Donbass afin d’obtenir le contrôle total de la zone. Un objectif confirmé, ce vendredi, par le général Roustam Minnekaïev, commandant adjoint des forces du district militaire du Centre de la Russie, cité par les agences de presse russes.
« Depuis le début de la deuxième phase de l’opération spéciale, phase qui a commencé il y a deux jours, l’un des objectifs de l’armée russe est d’établir un contrôle total sur le Donbass et le sud de l’Ukraine », a-t-il assuré. Selon Roustam Minnekaïev, « cela permettra d’assurer un couloir terrestre vers la Crimée, ainsi que de peser sur des infrastructures vitales de l’économie ukrainienne ».
Lundi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé le début de « la bataille » pour le Donbass, où se situent les deux républiques autoproclamées de Louhansk et Donetsk. « Une très grande partie de l’ensemble de l’armée russe est désormais consacrée à cette offensive », a déclaré le dirigeant ukrainien dans un discours retransmis sur Telegram.
Selon l’Institut américain de l’étude de la guerre (ISW), dans l’est de l’Ukraine, les « forces russes ont poursuivi leurs attaques avec de lourds moyens aériens et d’artillerie en continuant de consolider la logistique et leurs capacités de commandement en vue d’une offensive majeure ».
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Washington invite ses alliés à discuter de la défense de l'Ukraine à long terme
Le Pentagone a invité 40 pays alliés à se retrouver en Allemagne mardi prochain pour discuter des besoins sécuritaires à long terme de l'Ukraine, alors que Kiev poursuit les combats contre l'armée russe dans le sud et l'est du pays.
Des ministres de la Défense et des hauts généraux de 20 pays, membres ou non de l'Otan, ont déjà accepté l'invitation du ministre américain de la Défense Lyoyd Austin de se retrouver sur la base américaine de Ramstein à l'ouest de l'Allemagne, a annoncé vendredi le porte-parole du Pentagone John Kirby. Selon lui, la rencontre permettra de se pencher sur la question de l'aide qui pourrait être apportée par les partenaires de l'Ukraine pour renforcer sa puissance militaire, une fois la guerre terminée.
L'une des choses souhaitées par Lyoyd Austin à cette occasion «est le début de discussions entre pays aux vues similaires sur les relations de défense à long terme dont l'Ukraine aura besoin» par la suite, a précisé John Kirby à la presse. «Il s'agit surtout de modernisation et de faire en sorte que leur armée soit toujours puissante et capable de fonctionner à l'avenir. Il ne s'agit pas de garanties de sécurité, mais bien de leur dispositif militaire réel», a ajouté le porte-parole de la défense américaine.
Ce rendez-vous intervient après près de deux mois de guerre durant lesquels l'armée de Kiev est parvenue à repousser les assauts russes dans le nord, autour de la capitale, tandis que l'est du pays, partiellement sous contrôle russe, doit faire face à une nouvelle offensive de l'armée de Vladimir Poutine. Les États-Unis ont coordonné la fourniture d'équipement militaire, notamment des munitions, de la part d'une trentaine de pays pour venir en aide aux forces ukrainiennes.
On commence à penser à l'après guerre et c'est très bien! Les attitudes timorées après 2014 ne sont plus de mise. Il va falloir donner ces fameuses garanties de securité qui ont tant manqué aux ukrainiens et encouragé l'invasion russe. L'Ukraine doit devenir une forteresse équipée du materiel le plus performant pour dissuader toute nouvelle incursion russe. C'est le desequilibre des forces qui favorise la guerre, le predateur s'imaginant qu'il va vivre une promenade de santé. Si on avait soutenu plus franchement l'Ukraine après 2014, on en serait pas là. Mais il ne fallait pas énerver Poutine...
Resultat: 5 millions de refugiés, des dizaines de milliers de morts, des destructions considérables.
J'entrevois une issue à la coréenne avec une partition du pays. La partie ouest pourra alors se developper sans craindre une nouvelle offensive comme la Corée du Sud avait pu prospérer sous protection americaine après la guerre de Corée.
travellergillou76- Messages : 2193
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
"Poutine et la Russie n'ont aucune chance" : venus de Kiev, des volontaires ukrainiens rejoignent le nord-est du pays pour contrer l’offensive russe
Alors que l'offensive russe en Ukraine se concentre sur la région du Donbass, à l'est du pays, et que plusieurs missiles ont frappé la ville de Kharkiv un peu plus au nord, des volontaires, comme Dmytro, que franceinfo a rencontré, rejoignent depuis Kiev la ligne de front pour renforcer l’armée ukrainienne.
Article rédigé par Faustine Calmel
Radio France
Publié le 20/04/2022 12:28
Dmytro, comme d’autres volontaires ukrainiens, s’apprête à quitter son bataillon de Kiev mercredi 20 avril, pour rejoindre la région de Kharkiv, en Ukraine, frappée ces derniers jours par plusieurs missiles russes, alors que l’armée de Vladimir Poutine poursuit le "plan de libération" des "républiques" séparatistes pro-russes de Donetsk et Lougansk, selon les termes utilisés par le ministre russe de la Défense.
Treillis militaire, le regard fatigué, cet homme d'une quarantaine d'années profite des dernières heures de ses trois jours de repos dans la capitale ukrainienne. Dans le civil, Dmytro est conducteur de camions. Après quelques heures de formation, il a pris les armes et, aujourd’hui, repartir se battre à l'Est est, dit-il, une nécessité : "Nous avons toujours été et nous serons toujours une nation libre, indique-t-il. Et la liberté s'acquiert toujours dans le sang."
"Personne ne peut simplement recevoir la liberté, il faut la mériter, se battre pour elle. C'est exactement ce que nous faisons."
Dmytro à franceinfo
"Nous", ce sont plusieurs centaines d'hommes et quelques femmes du bataillon Karpatska Sitch, créé en 2014 au moment de la première offensive russe sur le Donbass. L’unité déplore depuis le début de la guerre une dizaine de décès, dont le dernier est survenu il y a trois jours. "C'est simplement ton travail, souligne mécaniquement Dmytro. Si l'un de nous est blessé, tu dois appliquer un bandage et faire un garrot pour stopper l'hémorragie, l'emmener au plus vite à l'hôpital pour lui sauver la vie. Si il est mort, tu l'évacues, pour que sa famille puisse l'enterrer dignement."
Dmytro est certain de la victoire des Ukrainiens au Donbass
La mort n'effraie pas Dmytro, pourtant mari et père, mais certain de la victoire des Ukrainiens au Donbass. "Poutine met toutes ses forces dans cette bataille, pour détruire notre pays, repousser nos lignes, conclut-il. Mais cela n'arrivera pas. Nous vaincrons, évidemment. Nous nous soulèverons, et l'Ukraine sera libre. J'y suis allé déjà moi, dans cette région. J'ai vu de mes propres yeux comment tous nous nous battons. Poutine et la Russie n'ont aucune chance." Dmytro se lève lentement, remercie pour l'aide internationale et s'en va. La nuit est courte, le départ est dans quelques heures.
Alors que l'offensive russe en Ukraine se concentre sur la région du Donbass, à l'est du pays, et que plusieurs missiles ont frappé la ville de Kharkiv un peu plus au nord, des volontaires, comme Dmytro, que franceinfo a rencontré, rejoignent depuis Kiev la ligne de front pour renforcer l’armée ukrainienne.
Article rédigé par Faustine Calmel
Radio France
Publié le 20/04/2022 12:28
Dmytro, comme d’autres volontaires ukrainiens, s’apprête à quitter son bataillon de Kiev mercredi 20 avril, pour rejoindre la région de Kharkiv, en Ukraine, frappée ces derniers jours par plusieurs missiles russes, alors que l’armée de Vladimir Poutine poursuit le "plan de libération" des "républiques" séparatistes pro-russes de Donetsk et Lougansk, selon les termes utilisés par le ministre russe de la Défense.
Treillis militaire, le regard fatigué, cet homme d'une quarantaine d'années profite des dernières heures de ses trois jours de repos dans la capitale ukrainienne. Dans le civil, Dmytro est conducteur de camions. Après quelques heures de formation, il a pris les armes et, aujourd’hui, repartir se battre à l'Est est, dit-il, une nécessité : "Nous avons toujours été et nous serons toujours une nation libre, indique-t-il. Et la liberté s'acquiert toujours dans le sang."
"Personne ne peut simplement recevoir la liberté, il faut la mériter, se battre pour elle. C'est exactement ce que nous faisons."
Dmytro à franceinfo
"Nous", ce sont plusieurs centaines d'hommes et quelques femmes du bataillon Karpatska Sitch, créé en 2014 au moment de la première offensive russe sur le Donbass. L’unité déplore depuis le début de la guerre une dizaine de décès, dont le dernier est survenu il y a trois jours. "C'est simplement ton travail, souligne mécaniquement Dmytro. Si l'un de nous est blessé, tu dois appliquer un bandage et faire un garrot pour stopper l'hémorragie, l'emmener au plus vite à l'hôpital pour lui sauver la vie. Si il est mort, tu l'évacues, pour que sa famille puisse l'enterrer dignement."
Dmytro est certain de la victoire des Ukrainiens au Donbass
La mort n'effraie pas Dmytro, pourtant mari et père, mais certain de la victoire des Ukrainiens au Donbass. "Poutine met toutes ses forces dans cette bataille, pour détruire notre pays, repousser nos lignes, conclut-il. Mais cela n'arrivera pas. Nous vaincrons, évidemment. Nous nous soulèverons, et l'Ukraine sera libre. J'y suis allé déjà moi, dans cette région. J'ai vu de mes propres yeux comment tous nous nous battons. Poutine et la Russie n'ont aucune chance." Dmytro se lève lentement, remercie pour l'aide internationale et s'en va. La nuit est courte, le départ est dans quelques heures.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Kiev propose des pourparlers à la Russie -
L'Ukraine a proposé à la Russie des pourparlers à côté du vaste complexe métallurgique Azovstal à Marioupol (sud-est), où sont toujours retranchés des combattants et des civils ukrainiens dans une ville dévastée en grande partie sous contrôle russe, a annoncé dimanche la présidence ukrainienne.
"Nous avons invité les Russes à tenir une session spéciale de pourparlers juste à côté du site d'Azovstal", a déclaré lors d'un briefing un conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky, Oleksiï Arestovitch, indiquant "attendre la réponse" de la délégation russe.
- L'ONU appelle à une trêve "immédiate" à Marioupol -
L'ONU a appelé dimanche à une trêve "immédiate" à Marioupol, pour permettre l'évacuation de quelque 100.000 civils encore coincés dans ce port ukrainien presque entièrement contrôlé par l'armée russe, dans un communiqué de son coordinateur en Ukraine.
"Il faut une pause dans les combats tout de suite pour sauver des vies. Plus nous attendons, plus les vies seront menacées. Ils doivent être autorisés à évacuer maintenant, aujourd'hui. Demain ce sera trop tard", a indiqué Amin Awad.
Kiev avait indiqué plus tôt dimanche que les forces russes continuaient à bombarder cette ville stratégique sur la mer d'Azov et notamment l'aciérie Azovstal, ultime poche de résistance des combattants ukrainiens et refuge de centaines de civils.
- 60e jour de guerre -
Alors que la guerre est entrée dans son troisième mois, les combats se sont poursuivis dimanche dans l'est et le sud du pays,
Kharkiv (nord-est), deuxième ville d'Ukraine, est toujours "partiellement bloquée" par les Russes, qui continuent de la bombarder, selon l'état-major ukrainien.
L'armée russe a de son côté indiqué avoir mené des frappes de missiles contre neuf cibles militaires ukrainiennes, dont quatre dépôts de munitions au sud de la région de Kharkiv. Moscou a aussi dit avoir mené des frappes aériennes contre 26 cibles, et 423 frappes d'artillerie.
Dans le bassin du Donbass, les troupes russes ont "intensifié leurs offensives" dans trois directions, selon Kiev: Severodonetsk, capitale de facto de la région de Lougansk sous contrôle ukrainien, Popasna, une cinquantaine de kilomètres plus au sud, et Kourakhikva, proche de Donetsk.
- Pas de trêve pascale -
"Sauvez tous les Ukrainiens", a lancé dimanche sous forme de prière le président Volodymyr Zelensky qui en a appelé au jugement de Dieu dans un discours à l'occasion de la fête de Pâques orthodoxe.
"N'oubliez pas Boutcha, Irpin, Borodianka, Gostomel", a-t-il imploré, énumérant comme une litanie une série d'autres noms de lieux où Kiev accuse les forces russes d'atrocités envers des civils.
Le pape François a de son côté renouvelé son appel à une trêve dans les combats et l'arrêt des attaques contre "des populations épuisées", devant des milliers de fidèles rassemblés place Saint-Pierre.
- Pas de munitions suisses -
La Suisse a mis son veto à la livraison à l'Ukraine de munitions helvétiques via l'Allemagne, a confirmé dimanche le ministère de l'Economie suisse.
Normal pour la "neutralité suisse" mais aussi parce que c'est la banque des dictateurs, raison pour laquelle Hitler n'a jamais envahi la Suisse malgré les plans proposés
- Ursula von der Leyen en Inde, Guterres à Ankara -
Sur le front diplomatique, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen devrait évoquer la neutralité affichée par New Delhi sur la guerre en Ukraine lors d'une visite entamée dimanche en Inde, où elle rencontrera lundi le Premier ministre Narendra Modi.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres est attendu lundi en Turquie, pays qui tente de jouer les médiateurs dans le conflit en Ukraine, avant de se rendre à Moscou puis à Kiev. Une chronologie "erronée" selon le président Zelensky, qui estime qu'il aurait dû aller à Kiev d'abord.
L'Ukraine a proposé à la Russie des pourparlers à côté du vaste complexe métallurgique Azovstal à Marioupol (sud-est), où sont toujours retranchés des combattants et des civils ukrainiens dans une ville dévastée en grande partie sous contrôle russe, a annoncé dimanche la présidence ukrainienne.
"Nous avons invité les Russes à tenir une session spéciale de pourparlers juste à côté du site d'Azovstal", a déclaré lors d'un briefing un conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky, Oleksiï Arestovitch, indiquant "attendre la réponse" de la délégation russe.
- L'ONU appelle à une trêve "immédiate" à Marioupol -
L'ONU a appelé dimanche à une trêve "immédiate" à Marioupol, pour permettre l'évacuation de quelque 100.000 civils encore coincés dans ce port ukrainien presque entièrement contrôlé par l'armée russe, dans un communiqué de son coordinateur en Ukraine.
"Il faut une pause dans les combats tout de suite pour sauver des vies. Plus nous attendons, plus les vies seront menacées. Ils doivent être autorisés à évacuer maintenant, aujourd'hui. Demain ce sera trop tard", a indiqué Amin Awad.
Kiev avait indiqué plus tôt dimanche que les forces russes continuaient à bombarder cette ville stratégique sur la mer d'Azov et notamment l'aciérie Azovstal, ultime poche de résistance des combattants ukrainiens et refuge de centaines de civils.
- 60e jour de guerre -
Alors que la guerre est entrée dans son troisième mois, les combats se sont poursuivis dimanche dans l'est et le sud du pays,
Kharkiv (nord-est), deuxième ville d'Ukraine, est toujours "partiellement bloquée" par les Russes, qui continuent de la bombarder, selon l'état-major ukrainien.
L'armée russe a de son côté indiqué avoir mené des frappes de missiles contre neuf cibles militaires ukrainiennes, dont quatre dépôts de munitions au sud de la région de Kharkiv. Moscou a aussi dit avoir mené des frappes aériennes contre 26 cibles, et 423 frappes d'artillerie.
Dans le bassin du Donbass, les troupes russes ont "intensifié leurs offensives" dans trois directions, selon Kiev: Severodonetsk, capitale de facto de la région de Lougansk sous contrôle ukrainien, Popasna, une cinquantaine de kilomètres plus au sud, et Kourakhikva, proche de Donetsk.
- Pas de trêve pascale -
"Sauvez tous les Ukrainiens", a lancé dimanche sous forme de prière le président Volodymyr Zelensky qui en a appelé au jugement de Dieu dans un discours à l'occasion de la fête de Pâques orthodoxe.
"N'oubliez pas Boutcha, Irpin, Borodianka, Gostomel", a-t-il imploré, énumérant comme une litanie une série d'autres noms de lieux où Kiev accuse les forces russes d'atrocités envers des civils.
Le pape François a de son côté renouvelé son appel à une trêve dans les combats et l'arrêt des attaques contre "des populations épuisées", devant des milliers de fidèles rassemblés place Saint-Pierre.
- Pas de munitions suisses -
La Suisse a mis son veto à la livraison à l'Ukraine de munitions helvétiques via l'Allemagne, a confirmé dimanche le ministère de l'Economie suisse.
Normal pour la "neutralité suisse" mais aussi parce que c'est la banque des dictateurs, raison pour laquelle Hitler n'a jamais envahi la Suisse malgré les plans proposés
- Ursula von der Leyen en Inde, Guterres à Ankara -
Sur le front diplomatique, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen devrait évoquer la neutralité affichée par New Delhi sur la guerre en Ukraine lors d'une visite entamée dimanche en Inde, où elle rencontrera lundi le Premier ministre Narendra Modi.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres est attendu lundi en Turquie, pays qui tente de jouer les médiateurs dans le conflit en Ukraine, avant de se rendre à Moscou puis à Kiev. Une chronologie "erronée" selon le président Zelensky, qui estime qu'il aurait dû aller à Kiev d'abord.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
AFP, publié le lundi 25 avril 2022 à 18h31
L'Ukraine peut, si elle a les "bons équipements", "gagner" la guerre contre la Russie, a affirmé lundi le chef du Pentagone au retour d'une visite à Kiev, tandis que l'armée russe continuait ses frappes, notamment sur des installations ferroviaires dans le centre-ouest du pays.
"La première chose pour gagner, c'est de croire que l'on peut gagner. Et ils (les Ukrainiens) sont convaincus qu'ils peuvent gagner", a dit Lloyd Austin. "Ils peuvent gagner s'ils ont les bons équipements, le bon soutien", a-t-il ajouté, au lendemain d'une visite à Kiev avec le secrétaire d'Etat Antony Blinken, la première de ministres américains depuis le début du conflit le 24 février.
"Nous voulons voir la Russie affaiblie à un degré tel qu'elle ne puisse plus faire le même genre de choses que l'invasion de l'Ukraine", a encore déclaré M. Austin, après avoir rencontré dimanche, avec M. Blinken, le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "Elle a déjà perdu beaucoup de capacités militaires et beaucoup de soldats pour être franc et nous ne voudrions pas qu'elle puisse rapidement reconstituer ces capacités".
Les Etats-Unis, qui ont annoncé une nouvelle aide militaire directe et indirecte pour l'Ukraine de 700 millions de dollars, ont accéléré dernièrement leurs livraisons d'équipements militaires, que Volodymyr Zelensky ne cesse de réclamer aux Occidentaux.
Ils fournissent désormais des armes lourdes, afin de résister à l'offensive russe qui se concentre sur l'est et le sud de l'Ukraine, après que les troupes de Moscou ont échoué dans la région de Kiev, dont elles se sont retirées fin mars.
Le président Zelensky a remercié lundi les Américains et le président Joe Biden "personnellement" pour leur soutien. Il a souligné que l'aide militaire américaine "inédite", d'un montant total de 3,4 milliards de dollars, était "la contribution la plus importante au renforcement des capacités de défense ukrainiennes".
Les livraisons d'armes à l'Ukraine devraient être au centre d'une réunion, mardi en Allemagne, de M. Austin avec les ministres de la Défense de 40 pays alliés. "Nous allons pousser au maximum, aussi vite que possible, pour que (les Ukrainiens) reçoivent ce dont ils ont besoin", a déclaré M. Austin.
Le ministre de la Défense britannique Ben Wallace a déjà annoncé lundi que Londres fournirait à l'Ukraine un "petit nombre" de blindés lance-missiles anti-aériens Stormer, et que des missiles Starstreak antiaériens, que Londres avait promis à Kiev, étaient "déployés et utilisés depuis trois semaines" par l'Ukraine.
Le ministre a par ailleurs indiqué que Londres estimait que Moscou avait perdu à ce jour "approximativement 15.000 hommes" en Ukraine, un chiffre invérifiable de source indépendante. Moscou n'a donné aucun bilan depuis le 25 mars, lorsqu'elle avait affirmé avoir perdu 1.351 soldats.
Joe Biden a par ailleurs confirmé lundi la prochaine nomination d'une nouvelle ambassadrice des Etats-Unis en Ukraine, Bridget Brink, actuelle ambassadrice en Slovaquie. Les Etats-Unis n'étaient plus représentés en Ukraine que par des chargés d'affaires depuis 2019.
- "Pas d'accord" pour évacuer Azovstal -
Lundi, l'armée russe a notamment tiré des missiles sur des installations ferroviaires ukrainiennes, faisant cinq morts et 18 blessés dans la région de Vinnytsia, dans le centre-ouest de l'Ukraine, relativement épargné jusqu'ici. Cinq gares du centre et de l'ouest du pays ont été visées, avait indiqué plus tôt le directeur des chemins de fers ukrainiens, Oleksandre Kamychine.
Vinnytsia est un important noeud ferroviaire, pour les liaisons intérieures comme pour les trains internationaux, dont la plupart passent par cette région.
Dans le port stratégique de Marioupol, à la pointe sud du Donbass, presqu'entièrement contrôlé par les Russes mais où sont toujours coincés quelque 100.000 civils selon Kiev, la situation semblait bloquée.
Alors que les bombardements se sont poursuivis tout le week-end sur le vaste complexe métallurgique Azovstal, où sont retranchés les derniers combattants ukrainiens avec selon eux près de 1.000 civils, Moscou a annoncé unilatéralement un cessez-le-feu sur Azovstal lundi à partir de 14H00 (11H00 GMT), pour "assurer le départ" des civils "dans la direction de leur choix".
Mais Kiev a balayé cette annonce. "Aucun accord" n'a été conclu sur un couloir humanitaire qui permettrait de les évacuer, a déclaré la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk. "Le couloir annoncé n'offre aucune sécurité, donc il n'y a pas d'évacuation", a-t-elle ajouté.
Dans le reste du Donbass, l'armée ukrainienne a affirmé lundi avoir repoussé une série d'attaques russes dans les régions de Donetsk et de Lougansk, où beaucoup de localités, comme Roubijné, sont quotidiennement sous les bombes.
La Russie affiche son objectif de s'emparer de la totalité de ce grand bassin industriel - que les séparatistes qu'elle soutient contrôlent partiellement depuis 2014 - et de prendre le contrôle total du sud de l'Ukraine, où les combats sont aussi quotidiens.
En Russie même, un grand dépôt de carburant était lundi en flammes à Briansk, une ville située à 150 km de la frontière ukrainienne et servant de base logistique aux forces russes, selon Moscou.
Si les Russes accusent régulièrement Kiev d'attaques sur des localités plus proches de la frontière ukrainienne, les autorités n'ont pas précisé dans l'immédiat les causes de l'incendie.
Les services de renseignement russes (FSB) ont par ailleurs affirmé lundi avoir arrêté des "membres d'un groupe néonazi" qui projetaient selon eux d'assassiner - sur ordre des Ukrainiens - le présentateur vedette Vladimir Soloviev, propagandiste en chef du Kremlin. Kiev n'a pas immédiatement réagi.
- "J'espère que ça va finir" -
Les combats se poursuivent aussi dans la région de Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine, dans le nord-est. les bombardements quotidiens obligent les civils des quartiers visés à dormir depuis des semaines dans des souterrains.
"C'était effrayant la première semaine, après on s'est habitué", a raconté à l'AFP Alex, 14 ans, qui dort avec sa famille dans un parking souterrain.
"En semaine, le matin, je rentre chez moi pour faire mes devoirs, puis je reviens ici pour déjeuner, jouer à des jeux, aux cartes, au téléphone", a-t-il raconté. "Nos parents ne nous disent pas les détails de la guerre" mais "nous savons que la guerre continue".
"J'espère que ça va finir, que les présidents (ukrainien et russe) s'accorderont pour obtenir la paix", a-t-il ajouté.
Mais beaucoup s'attendent désormais à une guerre longue, tandis que les pourparlers entre Moscou et Kiev piétinent et que l'invasion a jeté sur les routes près de 13 millions de personnes, dont plus de cinq millions ont fui l'Ukraine, selon l'ONU.
Le conflit a aussi anéanti toute coopération entre la Russie et les Occidentaux, qui enchaînent les expulsions de leurs diplomates respectifs. Lundi, Moscou a annoncé l'expulsion de 40 diplomates allemands, en représailles à une mesure similaire prise récemment par Berlin.
Dans ce contexte, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres était attendu lundi en Turquie, un pays qui tente de jouer les médiateurs dans le conflit, avant de se rendre mardi à Moscou puis à Kiev.
L'Ukraine peut, si elle a les "bons équipements", "gagner" la guerre contre la Russie, a affirmé lundi le chef du Pentagone au retour d'une visite à Kiev, tandis que l'armée russe continuait ses frappes, notamment sur des installations ferroviaires dans le centre-ouest du pays.
"La première chose pour gagner, c'est de croire que l'on peut gagner. Et ils (les Ukrainiens) sont convaincus qu'ils peuvent gagner", a dit Lloyd Austin. "Ils peuvent gagner s'ils ont les bons équipements, le bon soutien", a-t-il ajouté, au lendemain d'une visite à Kiev avec le secrétaire d'Etat Antony Blinken, la première de ministres américains depuis le début du conflit le 24 février.
"Nous voulons voir la Russie affaiblie à un degré tel qu'elle ne puisse plus faire le même genre de choses que l'invasion de l'Ukraine", a encore déclaré M. Austin, après avoir rencontré dimanche, avec M. Blinken, le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "Elle a déjà perdu beaucoup de capacités militaires et beaucoup de soldats pour être franc et nous ne voudrions pas qu'elle puisse rapidement reconstituer ces capacités".
Les Etats-Unis, qui ont annoncé une nouvelle aide militaire directe et indirecte pour l'Ukraine de 700 millions de dollars, ont accéléré dernièrement leurs livraisons d'équipements militaires, que Volodymyr Zelensky ne cesse de réclamer aux Occidentaux.
Ils fournissent désormais des armes lourdes, afin de résister à l'offensive russe qui se concentre sur l'est et le sud de l'Ukraine, après que les troupes de Moscou ont échoué dans la région de Kiev, dont elles se sont retirées fin mars.
Le président Zelensky a remercié lundi les Américains et le président Joe Biden "personnellement" pour leur soutien. Il a souligné que l'aide militaire américaine "inédite", d'un montant total de 3,4 milliards de dollars, était "la contribution la plus importante au renforcement des capacités de défense ukrainiennes".
Les livraisons d'armes à l'Ukraine devraient être au centre d'une réunion, mardi en Allemagne, de M. Austin avec les ministres de la Défense de 40 pays alliés. "Nous allons pousser au maximum, aussi vite que possible, pour que (les Ukrainiens) reçoivent ce dont ils ont besoin", a déclaré M. Austin.
Le ministre de la Défense britannique Ben Wallace a déjà annoncé lundi que Londres fournirait à l'Ukraine un "petit nombre" de blindés lance-missiles anti-aériens Stormer, et que des missiles Starstreak antiaériens, que Londres avait promis à Kiev, étaient "déployés et utilisés depuis trois semaines" par l'Ukraine.
Le ministre a par ailleurs indiqué que Londres estimait que Moscou avait perdu à ce jour "approximativement 15.000 hommes" en Ukraine, un chiffre invérifiable de source indépendante. Moscou n'a donné aucun bilan depuis le 25 mars, lorsqu'elle avait affirmé avoir perdu 1.351 soldats.
Joe Biden a par ailleurs confirmé lundi la prochaine nomination d'une nouvelle ambassadrice des Etats-Unis en Ukraine, Bridget Brink, actuelle ambassadrice en Slovaquie. Les Etats-Unis n'étaient plus représentés en Ukraine que par des chargés d'affaires depuis 2019.
- "Pas d'accord" pour évacuer Azovstal -
Lundi, l'armée russe a notamment tiré des missiles sur des installations ferroviaires ukrainiennes, faisant cinq morts et 18 blessés dans la région de Vinnytsia, dans le centre-ouest de l'Ukraine, relativement épargné jusqu'ici. Cinq gares du centre et de l'ouest du pays ont été visées, avait indiqué plus tôt le directeur des chemins de fers ukrainiens, Oleksandre Kamychine.
Vinnytsia est un important noeud ferroviaire, pour les liaisons intérieures comme pour les trains internationaux, dont la plupart passent par cette région.
Dans le port stratégique de Marioupol, à la pointe sud du Donbass, presqu'entièrement contrôlé par les Russes mais où sont toujours coincés quelque 100.000 civils selon Kiev, la situation semblait bloquée.
Alors que les bombardements se sont poursuivis tout le week-end sur le vaste complexe métallurgique Azovstal, où sont retranchés les derniers combattants ukrainiens avec selon eux près de 1.000 civils, Moscou a annoncé unilatéralement un cessez-le-feu sur Azovstal lundi à partir de 14H00 (11H00 GMT), pour "assurer le départ" des civils "dans la direction de leur choix".
Mais Kiev a balayé cette annonce. "Aucun accord" n'a été conclu sur un couloir humanitaire qui permettrait de les évacuer, a déclaré la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk. "Le couloir annoncé n'offre aucune sécurité, donc il n'y a pas d'évacuation", a-t-elle ajouté.
Dans le reste du Donbass, l'armée ukrainienne a affirmé lundi avoir repoussé une série d'attaques russes dans les régions de Donetsk et de Lougansk, où beaucoup de localités, comme Roubijné, sont quotidiennement sous les bombes.
La Russie affiche son objectif de s'emparer de la totalité de ce grand bassin industriel - que les séparatistes qu'elle soutient contrôlent partiellement depuis 2014 - et de prendre le contrôle total du sud de l'Ukraine, où les combats sont aussi quotidiens.
En Russie même, un grand dépôt de carburant était lundi en flammes à Briansk, une ville située à 150 km de la frontière ukrainienne et servant de base logistique aux forces russes, selon Moscou.
Si les Russes accusent régulièrement Kiev d'attaques sur des localités plus proches de la frontière ukrainienne, les autorités n'ont pas précisé dans l'immédiat les causes de l'incendie.
Les services de renseignement russes (FSB) ont par ailleurs affirmé lundi avoir arrêté des "membres d'un groupe néonazi" qui projetaient selon eux d'assassiner - sur ordre des Ukrainiens - le présentateur vedette Vladimir Soloviev, propagandiste en chef du Kremlin. Kiev n'a pas immédiatement réagi.
- "J'espère que ça va finir" -
Les combats se poursuivent aussi dans la région de Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine, dans le nord-est. les bombardements quotidiens obligent les civils des quartiers visés à dormir depuis des semaines dans des souterrains.
"C'était effrayant la première semaine, après on s'est habitué", a raconté à l'AFP Alex, 14 ans, qui dort avec sa famille dans un parking souterrain.
"En semaine, le matin, je rentre chez moi pour faire mes devoirs, puis je reviens ici pour déjeuner, jouer à des jeux, aux cartes, au téléphone", a-t-il raconté. "Nos parents ne nous disent pas les détails de la guerre" mais "nous savons que la guerre continue".
"J'espère que ça va finir, que les présidents (ukrainien et russe) s'accorderont pour obtenir la paix", a-t-il ajouté.
Mais beaucoup s'attendent désormais à une guerre longue, tandis que les pourparlers entre Moscou et Kiev piétinent et que l'invasion a jeté sur les routes près de 13 millions de personnes, dont plus de cinq millions ont fui l'Ukraine, selon l'ONU.
Le conflit a aussi anéanti toute coopération entre la Russie et les Occidentaux, qui enchaînent les expulsions de leurs diplomates respectifs. Lundi, Moscou a annoncé l'expulsion de 40 diplomates allemands, en représailles à une mesure similaire prise récemment par Berlin.
Dans ce contexte, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres était attendu lundi en Turquie, un pays qui tente de jouer les médiateurs dans le conflit, avant de se rendre mardi à Moscou puis à Kiev.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Le matin du 25 avril, cinq gares du centre et de l'ouest de l'Ukraine sont devenues la cible des frappes aériennes russes. Au moins 16 trains de voyageurs sont retardés, a déclaré Oleksandre Kamychin, PDG d'Ukrzaliznytsia (chemins de fer ukrainiens).
« Les troupes russes continuent de détruire systématiquement les infrastructures ferroviaires. Ce matin, en moins d'une heure, cinq gares du centre et de l'ouest de l'Ukraine ont subi des frappes », a-t-il indiqué sur Telegram, ajoutant que « des victimes ont été signalées » et les détails sont à clarifier.
Lundi matin, l’armée russe a lancé une série de frappes de missiles sur l’Ukraine, touchant notamment les régions de Vinnytsia, de Rivné, de Jytomyr et de Lviv.
En particulier, les troupes russes ont attaqué avec des missiles les villes de Jmerynka et Koziatyn dans la région de Vinnytsia. Selon le chef de l'administration militaire régionale de Vinnytsia, Serguiy Borzov, l'ennemi tente d'endommager les infrastructures. « Malheureusement, il y a des morts et des blessés. Les unités du Service national des situations d'urgence de la région mènent des opérations de sauvetage. Le Service de sécurité de l'Ukraine et la police travaillent sur les lieux », a-t-il précisé sur Telegram.
Plus tard, le Parquet régional de Vinnytsia a signalé que le bilan des bombardements ennemis de la région s’élevait à 5 morts et 18 blessés.
L'ennemi a également tiré deux missiles sur l'infrastructure ferroviaire de la région de Rivné. Des pertes sont en train d'être établies. Selon le chef de l'administration militaire régionale, Vitaliy Koval, aucune victime n'est à déplorer.
Ensuite, les russes ont ciblé la ville de Korosten dans la région de Jytomyr. Volodymyr Moskalenko, maire de la ville, a dit dans un message vidéo que vers 08h30, un missile avait explosé dans une zone ferroviaire. Il n'y a aucune information sur des morts, mais l’ampleur de cette explosion a effrayé les gens.
En outre, Maxym Kozytski, chef de l'administration militaire régionale de Lviv, a fait savoir que des frappes russes avaient visé ce matin la région de Lviv et la défense aérienne avait fonctionné. Des incendies se sont déclarés dans deux localités du district de Zolochiv, mais la situation est maitrisée.
« Les troupes russes continuent de détruire systématiquement les infrastructures ferroviaires. Ce matin, en moins d'une heure, cinq gares du centre et de l'ouest de l'Ukraine ont subi des frappes », a-t-il indiqué sur Telegram, ajoutant que « des victimes ont été signalées » et les détails sont à clarifier.
Lundi matin, l’armée russe a lancé une série de frappes de missiles sur l’Ukraine, touchant notamment les régions de Vinnytsia, de Rivné, de Jytomyr et de Lviv.
En particulier, les troupes russes ont attaqué avec des missiles les villes de Jmerynka et Koziatyn dans la région de Vinnytsia. Selon le chef de l'administration militaire régionale de Vinnytsia, Serguiy Borzov, l'ennemi tente d'endommager les infrastructures. « Malheureusement, il y a des morts et des blessés. Les unités du Service national des situations d'urgence de la région mènent des opérations de sauvetage. Le Service de sécurité de l'Ukraine et la police travaillent sur les lieux », a-t-il précisé sur Telegram.
Plus tard, le Parquet régional de Vinnytsia a signalé que le bilan des bombardements ennemis de la région s’élevait à 5 morts et 18 blessés.
L'ennemi a également tiré deux missiles sur l'infrastructure ferroviaire de la région de Rivné. Des pertes sont en train d'être établies. Selon le chef de l'administration militaire régionale, Vitaliy Koval, aucune victime n'est à déplorer.
Ensuite, les russes ont ciblé la ville de Korosten dans la région de Jytomyr. Volodymyr Moskalenko, maire de la ville, a dit dans un message vidéo que vers 08h30, un missile avait explosé dans une zone ferroviaire. Il n'y a aucune information sur des morts, mais l’ampleur de cette explosion a effrayé les gens.
En outre, Maxym Kozytski, chef de l'administration militaire régionale de Lviv, a fait savoir que des frappes russes avaient visé ce matin la région de Lviv et la défense aérienne avait fonctionné. Des incendies se sont déclarés dans deux localités du district de Zolochiv, mais la situation est maitrisée.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
About 15,000 Russian troops killed since start of invasion, says UK
[size=14]Speaking to MPs earlier this afternoon, the UK’s defence secretary, Ben Wallace, said approximately 15,000 Russian personnel have been killed since the start of the war in Ukraine on 24 February.
15000 soldats russes morts au combat en 2 mois. En comparaison les américains et leurs alliés ont perdu 8500 hommes en 20 ans en Irak et Afghanistan cumulé.
[/size]
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
AFP, publié le mardi 26 avril 2022 à 11h37
Situation sur le terrain, réactions internationales, sanctions: le point sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
- Les Etats-Unis réunissent leurs alliés -
Une quarantaine de pays se réunissent mardi en Allemagne, à l'invitation des Etats-Unis, pour renforcer la défense de l'Ukraine qui, selon le ministre américain de la Défense Lloyd Austin "peut gagner" face à la Russie, si on lui en donne les moyens.
Au moment où la Russie vise le contrôle total du sud de l'Ukraine et de la région du Donbass, cette réunion organisée sur la base aérienne américaine de Ramstein, dans l'ouest de l'Allemagne, est destinée à "générer des capacités supplémentaires pour les forces ukrainiennes", a déclaré M. Austin, au retour d'une visite à Kiev.
- L'Allemagne va autoriser la livraison de chars à Kiev -
L'Allemagne va autoriser la livraison à l'Ukraine de chars de type "Guepard", a annoncé mardi une source gouvernementale, ce qui constitue un tournant majeur dans la politique prudente suivie jusqu'ici par Berlin dans son soutien militaire à Kiev.
Les détails et notamment le nombre de chars, spécialisés dans la défense anti-aérienne, doivent être dévoilés dans la journée, lors d'une réunion sur la base militaire américaine de Ramstein.
- Lavrov met en garde contre une 3e guerre mondiale -
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a mis en garde lundi les Occidentaux contre le danger "réel" d'une troisième guerre mondiale. "Le danger est grave, il est réel, on ne peut pas le sous-estimer", a déclaré M. Lavrov, cité par l'agence Interfax.
M. Lavrov a accusé le président ukrainien Volodymyr Zelensky de "faire semblant" de négocier. "Mais nous continuons de mener des négociations avec l'équipe déléguée par (Volodymyr Zelensky), et ces contacts vont se poursuivre", a-t-il assuré.
- Londres supprime les droits de douane pour l'Ukraine -
Le Royaume-Uni a annoncé lundi la suppression de tous les droits de douane pour les produits ukrainiens et l'interdiction d'exporter certaines technologies sensibles vers la Russie, afin d'aider Kiev à faire face à l'invasion russe.
Londres va par ailleurs fournir à l'Ukraine un "petit nombre" de blindés lance-missiles antiaériens Stormer, a annoncé lundi le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace.
Situation sur le terrain, réactions internationales, sanctions: le point sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
- Les Etats-Unis réunissent leurs alliés -
Une quarantaine de pays se réunissent mardi en Allemagne, à l'invitation des Etats-Unis, pour renforcer la défense de l'Ukraine qui, selon le ministre américain de la Défense Lloyd Austin "peut gagner" face à la Russie, si on lui en donne les moyens.
Au moment où la Russie vise le contrôle total du sud de l'Ukraine et de la région du Donbass, cette réunion organisée sur la base aérienne américaine de Ramstein, dans l'ouest de l'Allemagne, est destinée à "générer des capacités supplémentaires pour les forces ukrainiennes", a déclaré M. Austin, au retour d'une visite à Kiev.
- L'Allemagne va autoriser la livraison de chars à Kiev -
L'Allemagne va autoriser la livraison à l'Ukraine de chars de type "Guepard", a annoncé mardi une source gouvernementale, ce qui constitue un tournant majeur dans la politique prudente suivie jusqu'ici par Berlin dans son soutien militaire à Kiev.
Les détails et notamment le nombre de chars, spécialisés dans la défense anti-aérienne, doivent être dévoilés dans la journée, lors d'une réunion sur la base militaire américaine de Ramstein.
- Lavrov met en garde contre une 3e guerre mondiale -
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a mis en garde lundi les Occidentaux contre le danger "réel" d'une troisième guerre mondiale. "Le danger est grave, il est réel, on ne peut pas le sous-estimer", a déclaré M. Lavrov, cité par l'agence Interfax.
M. Lavrov a accusé le président ukrainien Volodymyr Zelensky de "faire semblant" de négocier. "Mais nous continuons de mener des négociations avec l'équipe déléguée par (Volodymyr Zelensky), et ces contacts vont se poursuivre", a-t-il assuré.
- Londres supprime les droits de douane pour l'Ukraine -
Le Royaume-Uni a annoncé lundi la suppression de tous les droits de douane pour les produits ukrainiens et l'interdiction d'exporter certaines technologies sensibles vers la Russie, afin d'aider Kiev à faire face à l'invasion russe.
Londres va par ailleurs fournir à l'Ukraine un "petit nombre" de blindés lance-missiles antiaériens Stormer, a annoncé lundi le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Depuis le début de son invasion de l’Ukraine, l’armée russe a subi de lourdes pertes. Le nombre d’envahisseurs russes tués atteint environ 22 100, dont 200 soldats éliminés au cours des dernières 24 heures, rapporte l'état-major général des forces armées ukrainiennes.
Les pertes approximatives des forces russes s’élèvent à quelque 22 100 (+200) hommes, 918 (+34) chars, 2 308 (+50) véhicules militaires blindés, 416 (+5) systèmes d'artillerie, 149 (+0) LRM, 69 (+0) systèmes de défense aérienne, 184 (+3) avions, 154 (+0) hélicoptères, 1 643 (+77) véhicules, 8 (+0) navires/vedettes, 76 (+0) réservoirs de carburant, 205 (+4) drones du niveau opérationnel et tactique, 31 (+3) unités d'équipement spécial et 4 (+0) systèmes de missiles balistiques.
De plus, selon le commandement de l'armée de l'air des forces armées ukrainiennes, le 25 avril 2022, dix cibles aériennes russes ont été détruites, dont trois avions (Su-34, Su-35, Su-30) et trois missiles de croisière.
Les pertes approximatives des forces russes s’élèvent à quelque 22 100 (+200) hommes, 918 (+34) chars, 2 308 (+50) véhicules militaires blindés, 416 (+5) systèmes d'artillerie, 149 (+0) LRM, 69 (+0) systèmes de défense aérienne, 184 (+3) avions, 154 (+0) hélicoptères, 1 643 (+77) véhicules, 8 (+0) navires/vedettes, 76 (+0) réservoirs de carburant, 205 (+4) drones du niveau opérationnel et tactique, 31 (+3) unités d'équipement spécial et 4 (+0) systèmes de missiles balistiques.
De plus, selon le commandement de l'armée de l'air des forces armées ukrainiennes, le 25 avril 2022, dix cibles aériennes russes ont été détruites, dont trois avions (Su-34, Su-35, Su-30) et trois missiles de croisière.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
[size=65]De la guerre en Ukraine à l'affrontement contre l'Occident[/size]
Le secrétaire général de l'ONU était à Moscou ce mardi dans l'espoir de négocier des corridors humanitaires avant de se rendre mercredi à Kiev. Le Kremlin est de plus en plus menaçant sur ses intentions dans une guerre qui risque de se prolonger.
Par Virginie Robert
Publié le 26 avr. 2022 à 19:27Mis à jour le 26 avr. 2022 à 19:42
Si les Occidentaux tentent de circonscrire le conflit Ukrainien en continuant d'armer le pays pour qu'il se défende contre l'agression de Moscou, le discours russe sur sa guerre contre l'Ouest devient de plus en plus audible.
Selon le général russe Rustam Minnikayev, « nous sommes maintenant en guerre avec le monde entier, comme pendant la grande guerre patriotique, quand toute l'Europe, le monde entier étaient contre nous. C'est la même chose aujourd'hui, ils n'ont jamais aimé la Russie », a rapporté le « Financial Times ».
« Ce qui définit la guerre actuelle, c'est une crispation néo-impérialiste, locale, à base de révision de l'histoire qui se greffe sur un combat global contre l'Occident aux côtés de la Chine, explique Michel Duclos, de l'Institut Montaigne, auteur d'une note récente sur la guerre de Vladimir Poutine. Dans l'esprit de Poutine, la Troisième Guerre mondiale est commencée depuis un certain temps. »
La guerre de Vladimir Poutine pour changer le monde
« Depuis son discours de Munich de 2007 , c'est une réalité pour les Russes. Les élites se sont intoxiquées de ce discours dans lequel l'Occident s'est arrogé tous les droits et cherche à humilier la Russie, explique Tatiana Kastoueva-Jean, chercheuse à l'Ifri. Ils savent que ce conflit est dirigé contre l'influence occidentale, l'Otan et l'Union européenne. Dans cette confrontation, l'Ukraine est la plus petite des poupées russes, la grande matriochka étant la guerre contre l'Occident. »
En recevant mardi à Moscou le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov était dans ce même état d'esprit, affirmant que « l'Ukraine a été utilisée par les Occidentaux pour irriter la Russie » et que « les Etats-Unis veulent rendre éternel leur monde unipolaire. Ce temps est révolu. Il faut désoccidentaliser », a affirmé le chef de la diplomatie russe.
« Nos positions sont très différentes », a constaté António Guterres qui a proposé la création d'un groupe de contact Russie-Ukraine sous l'égide de l'ONU pour sortir les civils de Marioupol.
[size=34]Continuer à armer l'Ukraine[/size]
[size][size]Les ministres de la Défense d'une quarantaine de pays se sont retrouvés mardi en Allemagne, à l'invitation des Etats-Unis, pour renforcer l'aide militaire à l'Ukraine sur la base aérienne américaine de Ramstein. L'Allemagne, de son côté, a annoncé la livraison de chars de type Gepard. Les armes lourdes envoyées en Ukraine deviennent une « cible légitime », a prévenu Sergueï Lavrov.
« Il n'y a qu'une défaite militaire qui arrêtera Poutine, estime Tatiana Kastoueva-Jean. Cela va être un conflit long, avec des phases de stop-and-go. Il y aura d'autres paliers. Une Ukraine libre ne sera pas tolérée par ce régime et il va devenir menaçant pour d'autres Etats, comme la Moldavie. »
Mardi, deux détonations ont endommagé une tour radio et, lundi, un bâtiment officiel avait été la cible d'une attaque au lance-roquettes dans la capitale séparatiste de Transnistrie, Tiraspol, à la frontalière de l'Ukraine. La Moldavie a organisé ce mardi une réunion en urgence de son Conseil de sécurité.
« Poutine sait que chaque défaite militaire a été fatale au régime en place dans son pays, observe Michel Duclos. L'inclination de Poutine sera de maintenir un degré élevé de tension. Jusqu'à présent, il a conditionné l'opinion russe, il ne l'a pas mobilisée. »
Mais la propagande vis-à-vis de l'Occident marche à plein. Sergueï Lavrov a évoqué lundi une Troisième Guerre mondiale et a rappelé le risque d'une guerre nucléaire : « Le danger est sérieux, le danger est réel et il ne devrait pas être sous-estimé », a-t-il dit.
« Nous sommes dans une phase très incertaine qui n'exclut pas les scénarios de l'extrême », souligne l'experte de l'Ifri. Ni une contagion à d'autres territoires. « Pour Poutine, la guerre contre l'Occident ne se déroule pas qu'en Ukraine. Après le Mali, le Cameroun est aussi un théâtre de guerre pour lui. Il faudrait aussi qu'on se mobilise sur l'Afrique », prévient Michel Duclos.[/size][/size]
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
[size=65]Pétrole, armes : l'Allemagne envoie des signaux forts de soutien à l'Ukraine[/size]
Deux mois après avoir commencé à livrer des armes légères, le gouvernement a annoncé mardi qu'il allait livrer de l'artillerie lourde à Kiev. Sous la pression de ses partenaires occidentaux, Berlin met aussi les bouchées doubles pour donner son feu vert à un embargo rapide sur le pétrole russe.
par Ninon Renaud
Publié le 26 avr. 2022 à 18:34Mis à jour le 26 avr. 2022 à 18:48
Très critiquée par les pays Baltes et ceux d'Europe centrale pour son inertie malgré la promesse fin février d' un changement d'époque , l'Allemagne franchit une nouvelle étape symbolique. Sa ministre sociale-démocrate de la Défense a annoncé mardi sur la base aérienne de Ramstein que Berlin enverrait désormais de l'artillerie lourde à Kiev. Christine Lambrecht a précisé que son pays « allait livrer des chars antiaériens Gepard » fabriqués par le groupe allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW).
Celui-ci pourrait en mobiliser une cinquantaine selon le « Handelsblatt », tandis que son concurrent Rheinmetall serait prêt à livrer plus de 100 chars de combat de type Leopard ainsi que des Marder. Faute de stocks au sein de la Bundeswehr , l'Allemagne va financer à hauteur de deux milliards d'euros des livraisons directes d'armes à l'Ukraine par ses industriels.
Un « échange circulaire » doit en outre permettre la livraison d'armes de type soviétique provenant de pays d'Europe de l'Est membres de l'Otan, en contrepartie de l'envoi d'armes allemandes plus modernes de remplacement. L'Allemagne a déjà annoncé la semaine dernière la livraison de chars à la Slovénie afin que cette dernière puisse transférer ses propres blindés à Kiev.
[size=34]Pression parlementaire[/size]
[size][size]Face aux accusations d'inertie, Christine Lambrecht martèle que « les chiffres parlent une autre langue », aucun autre pays n'ayant jusqu'ici fourni selon Berlin d'armes lourdes. La pression de ses partenaires internationaux, dont 40 pays étaient réunis ce mardi à Ramstein sous la houlette des Etats-Unis pour coordonner les livraisons d'armes, mais aussi celle des députés allemands, a cependant forcé le gouvernement à changer de braquet.
En annonçant le dépôt d'une motion pour exiger la livraison rapide d'artillerie lourde à l'Ukraine, la CDU menaçait de raviver les divisions au sein de la majorité , entre les Verts et le FDP d'une part, et le SPD d'autre part, empreint de considérations pacifistes. La présidente libérale de la commission de la Défense, Marie-Agnes Strack-Zimmermann, et le député écologiste Anton Hofreiter avaient le week-end dernier vertement critiqué la prudence d'Olaf Scholz, inquiet de voir le conflit en Ukraine s'étendre au reste de l'Europe.
Pourquoi les armées auront encore besoin de chars dans 20 ans
Une inquiétude partagée par une partie de la population allemande qui se montre très divisée sur la question des livraisons d'armes : 51 % seulement sont pour, selon un sondage de l'institut Forsa pour RTL et ntv. 38 % estiment que le gouvernement n'en fait pas assez pour l'Ukraine tandis que 34 % estiment le contraire. Décidés à resserrer les rangs, les députés de la coalition gouvernementale ont dans ce contexte déposé une motion concurrente à celle de la CDU, qui doit être adoptée jeudi.
[/size][/size]
[size=34]Le pétrole russe dans le viseur[/size]
[size][size]Ligne de conduite pour l'exécutif, elle intègre les préoccupations de la population en soulignant « que ni l'Allemagne ni l'Otan ne deviennent partie prenante à la guerre ». Les 41 recommandations de la motion vont au-delà de l'accélération de la livraison d'armes lourdes, évoquant en particulier le renforcement des sanctions européennes, via « un arrêt des importations d'uranium et d'autres matières premières en provenance de Russie et de Biélorussie ».
L'Allemagne met les bouchées doubles sur le GNL pour se passer du gaz russe
Le ministre allemand de l'Economie a dans ce domaine estimé mardi lors d'une visite en Pologne « qu'un embargo [pétrolier] est devenu gérable pour l'Allemagne ». Alors que le pétrole russe représentait encore 25 % de la consommation allemande il y a un mois, Robert Habeck a précisé qu'il ne représentait plus que 12 % des importations allemandes et n'approvisionnait qu'une seule raffinerie à Schwedt, près de Berlin, exploitée par le russe Rosneft.
« Nous avons besoin de trouver une alternative à Schwedt et nous allons y travailler dans les jours à venir », a promis le ministre écologiste, avançant ainsi considérablement son objectif de se passer de pétrole russe d'ici à la fin de l'année. Un embargo pourrait être évoqué dès le début de la semaine prochaine dans le cadre d'un renforcement des sanctions contre la Russie, à l'agenda de la rencontre entre Emmanuel Macron et Olaf Scholz à Berlin dont la date reste à préciser.[/size]
[/size]
Ninon Renaud (Correspondante à Berlin)
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Guerre en Ukraine. Explosions du côté russe, dépôt de munitions en feu... Le point sur la nuit
Des explosions ont été entendues dans la nuit dans la ville russe de Belgorod, proche de la frontière ukrainienne. Un incendie s'est déclaré dans un dépôt de munitions de la région. Le Premier ministre bulgare est attendu à Kiev ce mercredi. Retour sur les événements qui ont marqué la nuit du mardi 26 au mercredi 27 avril 2022.
Ouest-France.
Publié le 27/04/2022 à 05h31
Deux mois après le début de l'invasion russe en Ukraine, un monument historique de l'époque soviétique célébrant l’amitié entre les deux pays frères ennemis a été détruit à Kiev mardi 26 avril. Tout un symbole à l'heure où les forces russes continuent de grignoter du terrain dans l’est et le sud de l’Ukraine, où au moins neuf civils ont péri dans la seule journée de mardi.
Explosions dans la ville russe de Belgorod, un dépôt de munitions en feu
Une série d'explosions a été entendue, dans la nuit de mardi à mercredi, dans la ville russe de Belgorod, à environ 40 km au nord de la frontière ukrainienne, rapporte la BBC, citant un responsable local.
Le gouverneur régional Viatcheslav Gladkov a déclaré sur Telegram avoir été réveillé vers 3 h 35 du matin par le bruit d'une explosion suivie de trois autres détonations. Il a ajouté qu'un dépôt de munitions était en feu dans une colonie rurale précisant qu’« aucune victime parmi la population civile » n'avait été signalée.
Le 1er avril dernier, la Russie avait accusé des hélicoptères ukrainiens d’avoir attaqué un « dépôt de pétrole » dans cette même ville.
Selon l'agence de presse russe Interfax, citée par la BBC, l'armée russe a pris le contrôle total de toute la région de Kherson, ainsi que de certaines parties de Kharkiv, Zaporijia et Mykolaïv.
Dans son allocution quotidienne, Volodymyr Zelensky a reconnu que les forces russes ganaient du terrain. « Ils ont continué à attaquer nos troupes près de Kharkiv, dans le Donbass », a déclaré le président ukrainien. « Ils tentent de présenter un prétendu 'nouveau gouvernement' à Kherson et dans une partie de la région de Zaporijia ».
De son côté, Vladimir Poutine a affirmé mardi que les combats avaient cessés à Marioupol. Ce port stratégique est presque entièrement contrôlé par les Russes mais 100 000 civils y sont toujours coincés. Les derniers combattants ukrainiens et près de 1 000 civils sont toujours retranchés dans le vaste complexe métallurgique Azovstal.
Zelensky alerte sur la sécurité nucléaire
36 ans jour pour jour après l’accident nucléaire de Tchernoby, Volodymyr Zelensky s'est exprimé mardi lors d’une conférence de presse commune à Kiev, avec le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi.
« Aucun État du monde après 1986 n’a créé de telles menaces à grande échelle pour la sécurité nucléaire en Europe et dans le monde que la Russie a créées depuis le 24 février », jour de son invasion de l’Ukraine, a déclaré le président ukrainien, faisant référence à l'occupation de la centrale de Tchernobyl par l'armée russe, au début de l'invasion.
« Le monde était à nouveau au bord de la catastrophe, car pour l’armée russe, la zone et la centrale de Tchernobyl étaient comme un territoire normal pour la conduite des opérations militaires », a poursuivi Volodymyr Zelensky, accusant les forces russes ne pas avoir « essayé de se soucier de la sécurité nucléaire ».
Il a exhorté les dirigeants étrangers à « une réaction efficace » qui assurerait le contrôle ukrainien sur la centrale nucléaire de Zaporojia, y compris via l’introduction de Casques bleus.
« Aujourd’hui encore, ils ont lancé trois missiles sur l’Ukraine qui ont directement survolé les blocs de nos centrales nucléaires », s’est-il alarmé. L’Ukraine compte 15 réacteurs dans quatre centrales en activité, outre les dépôts de déchets comme celui de la centrale de Tchernobyl.
Après l'Allemagne, les Pays-Bas fournissent des armes
Les Pays-Bas fourniront « un nombre limité » d’obusiers blindés de type Panzerhaubitze 2 000 à Kiev, a déclaré mardi le gouvernement néerlandais Ces obusiers représentent l’artillerie « la plus lourde de l’armée » néerlandaise, selon le ministère de la Défense, et permettent d’éliminer des cibles ennemies à 50 kilomètres dans toutes les conditions météorologiques.
L’Allemagne assurera pour sa part la formation de soldats ukrainiens au maniement de ces blindés, et fournira des munitions. Berlin va autoriser la livraison à l’Ukraine de chars de type « Guepard », a également annoncé mardi la ministre allemande de la Défense à l’occasion d’une réunion organisée par les États-Unis sur la base américaine de Ramstein, dans l’ouest du territoire allemand.
Cette décision constitue un tournant majeur dans la politique prudente suivie jusqu’ici par l’Allemagne dans son soutien militaire à Kiev.
Des explosions ont été entendues dans la nuit dans la ville russe de Belgorod, proche de la frontière ukrainienne. Un incendie s'est déclaré dans un dépôt de munitions de la région. Le Premier ministre bulgare est attendu à Kiev ce mercredi. Retour sur les événements qui ont marqué la nuit du mardi 26 au mercredi 27 avril 2022.
Ouest-France.
Publié le 27/04/2022 à 05h31
Deux mois après le début de l'invasion russe en Ukraine, un monument historique de l'époque soviétique célébrant l’amitié entre les deux pays frères ennemis a été détruit à Kiev mardi 26 avril. Tout un symbole à l'heure où les forces russes continuent de grignoter du terrain dans l’est et le sud de l’Ukraine, où au moins neuf civils ont péri dans la seule journée de mardi.
Explosions dans la ville russe de Belgorod, un dépôt de munitions en feu
Une série d'explosions a été entendue, dans la nuit de mardi à mercredi, dans la ville russe de Belgorod, à environ 40 km au nord de la frontière ukrainienne, rapporte la BBC, citant un responsable local.
Le gouverneur régional Viatcheslav Gladkov a déclaré sur Telegram avoir été réveillé vers 3 h 35 du matin par le bruit d'une explosion suivie de trois autres détonations. Il a ajouté qu'un dépôt de munitions était en feu dans une colonie rurale précisant qu’« aucune victime parmi la population civile » n'avait été signalée.
Le 1er avril dernier, la Russie avait accusé des hélicoptères ukrainiens d’avoir attaqué un « dépôt de pétrole » dans cette même ville.
Selon l'agence de presse russe Interfax, citée par la BBC, l'armée russe a pris le contrôle total de toute la région de Kherson, ainsi que de certaines parties de Kharkiv, Zaporijia et Mykolaïv.
Dans son allocution quotidienne, Volodymyr Zelensky a reconnu que les forces russes ganaient du terrain. « Ils ont continué à attaquer nos troupes près de Kharkiv, dans le Donbass », a déclaré le président ukrainien. « Ils tentent de présenter un prétendu 'nouveau gouvernement' à Kherson et dans une partie de la région de Zaporijia ».
De son côté, Vladimir Poutine a affirmé mardi que les combats avaient cessés à Marioupol. Ce port stratégique est presque entièrement contrôlé par les Russes mais 100 000 civils y sont toujours coincés. Les derniers combattants ukrainiens et près de 1 000 civils sont toujours retranchés dans le vaste complexe métallurgique Azovstal.
Zelensky alerte sur la sécurité nucléaire
36 ans jour pour jour après l’accident nucléaire de Tchernoby, Volodymyr Zelensky s'est exprimé mardi lors d’une conférence de presse commune à Kiev, avec le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi.
« Aucun État du monde après 1986 n’a créé de telles menaces à grande échelle pour la sécurité nucléaire en Europe et dans le monde que la Russie a créées depuis le 24 février », jour de son invasion de l’Ukraine, a déclaré le président ukrainien, faisant référence à l'occupation de la centrale de Tchernobyl par l'armée russe, au début de l'invasion.
« Le monde était à nouveau au bord de la catastrophe, car pour l’armée russe, la zone et la centrale de Tchernobyl étaient comme un territoire normal pour la conduite des opérations militaires », a poursuivi Volodymyr Zelensky, accusant les forces russes ne pas avoir « essayé de se soucier de la sécurité nucléaire ».
Il a exhorté les dirigeants étrangers à « une réaction efficace » qui assurerait le contrôle ukrainien sur la centrale nucléaire de Zaporojia, y compris via l’introduction de Casques bleus.
« Aujourd’hui encore, ils ont lancé trois missiles sur l’Ukraine qui ont directement survolé les blocs de nos centrales nucléaires », s’est-il alarmé. L’Ukraine compte 15 réacteurs dans quatre centrales en activité, outre les dépôts de déchets comme celui de la centrale de Tchernobyl.
Après l'Allemagne, les Pays-Bas fournissent des armes
Les Pays-Bas fourniront « un nombre limité » d’obusiers blindés de type Panzerhaubitze 2 000 à Kiev, a déclaré mardi le gouvernement néerlandais Ces obusiers représentent l’artillerie « la plus lourde de l’armée » néerlandaise, selon le ministère de la Défense, et permettent d’éliminer des cibles ennemies à 50 kilomètres dans toutes les conditions météorologiques.
L’Allemagne assurera pour sa part la formation de soldats ukrainiens au maniement de ces blindés, et fournira des munitions. Berlin va autoriser la livraison à l’Ukraine de chars de type « Guepard », a également annoncé mardi la ministre allemande de la Défense à l’occasion d’une réunion organisée par les États-Unis sur la base américaine de Ramstein, dans l’ouest du territoire allemand.
Cette décision constitue un tournant majeur dans la politique prudente suivie jusqu’ici par l’Allemagne dans son soutien militaire à Kiev.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Guerre en Ukraine : la Russie n’arrive pas à s’emparer totalement du Donbass, malgré un déluge de feu
Moscou espérait prendre en tenaille ce territoire de l’est de l’Ukraine d’ici au 9 mai. Mais la résistance ukrainienne fait que les lignes de front bougent peu. Malgré la très forte pression politique sur l’armée russe, aucune victoire décisive ne se dessine.
Par Emmanuel Grynszpan(sur la ligne de front du Donbass, en Ukraine)
Publié aujourd’hui à 04h32, mis à jour à 10h38
En dépit de sa supériorité en matériel moderne et en puissance de feu, la Russie ne parvient pas, pour l’instant, à refermer sa tenaille sur le Donbass. L’offensive russe descendant de la ville d’Izioum doit opérer une jonction avec celle qui monte du sud vers le nœud routier et ferroviaire de Pokrovsk.
Malgré le déluge de feu appliqué par l’artillerie, les avions et les hélicoptères d’attaque russes sur les positions ukrainiennes au nord de Sloviansk, la ligne de front bouge très peu, tandis que sur le flanc sud, consolidé depuis huit ans, elle reste inchangée. Le mouvement de tenaille vise à couper le ravitaillement de l’armée ukrainienne du Donbass et de ses militaires, surentraînés après huit années de guerre.
L’objectif de Moscou, dans la seconde phase de son « opération spéciale », consiste à prendre le « contrôle total du Donbass [région de Donetsk et de Louhansk] et du sud de l’Ukraine », comme l’a indiqué, le 22 avril, le commandant adjoint du district militaire du centre de la Russie, le général Roustam Minnekaïev. Cette seconde phase, lancée selon cet officier le 20 avril, doit symboliquement porter ses premiers fruits pour la grande parade militaire qui doit se tenir le 9 mai à Moscou.
Pour l’instant, en dépit de la très forte pression politique sur l’armée russe, aucune victoire décisive ne se dessine. Depuis le 20 avril, elle n’a réalisé que trois percées de petite envergure, sur la partie orientale du front, sans bousculer significativement les lignes de défense ukrainiennes. Il s’agit des villages de Verkhnotoretske (3 000 habitants), de Novotochkivske (2 000 habitants) et du hameau de Novooleksandrivka (124 habitants).
Moscou espérait prendre en tenaille ce territoire de l’est de l’Ukraine d’ici au 9 mai. Mais la résistance ukrainienne fait que les lignes de front bougent peu. Malgré la très forte pression politique sur l’armée russe, aucune victoire décisive ne se dessine.
Par Emmanuel Grynszpan(sur la ligne de front du Donbass, en Ukraine)
Publié aujourd’hui à 04h32, mis à jour à 10h38
En dépit de sa supériorité en matériel moderne et en puissance de feu, la Russie ne parvient pas, pour l’instant, à refermer sa tenaille sur le Donbass. L’offensive russe descendant de la ville d’Izioum doit opérer une jonction avec celle qui monte du sud vers le nœud routier et ferroviaire de Pokrovsk.
Malgré le déluge de feu appliqué par l’artillerie, les avions et les hélicoptères d’attaque russes sur les positions ukrainiennes au nord de Sloviansk, la ligne de front bouge très peu, tandis que sur le flanc sud, consolidé depuis huit ans, elle reste inchangée. Le mouvement de tenaille vise à couper le ravitaillement de l’armée ukrainienne du Donbass et de ses militaires, surentraînés après huit années de guerre.
L’objectif de Moscou, dans la seconde phase de son « opération spéciale », consiste à prendre le « contrôle total du Donbass [région de Donetsk et de Louhansk] et du sud de l’Ukraine », comme l’a indiqué, le 22 avril, le commandant adjoint du district militaire du centre de la Russie, le général Roustam Minnekaïev. Cette seconde phase, lancée selon cet officier le 20 avril, doit symboliquement porter ses premiers fruits pour la grande parade militaire qui doit se tenir le 9 mai à Moscou.
Pour l’instant, en dépit de la très forte pression politique sur l’armée russe, aucune victoire décisive ne se dessine. Depuis le 20 avril, elle n’a réalisé que trois percées de petite envergure, sur la partie orientale du front, sans bousculer significativement les lignes de défense ukrainiennes. Il s’agit des villages de Verkhnotoretske (3 000 habitants), de Novotochkivske (2 000 habitants) et du hameau de Novooleksandrivka (124 habitants).
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ce qu’il faut savoir :
– C’est le 64e jour de guerre en Ukraine.
Tirs en Moldavie
Les autorités de la république séparatiste prorusse de Transdniestrie, en Moldavie, ont annoncé qu’un village frontalier de l’Ukraine hébergeant un important dépôt de munitions russes avait été la cible de tirs après avoir été survolé par des drones.
La région non reconnue a signalé ces derniers jours une série d’explosions qu’elle a qualifiées d’«attaques terroristes», ce qui a conduit Kiev à accuser Moscou de chercher à étendre la guerre plus loin en Europe.
Le ministre moldave des Affaires étrangères, Nicu Popescu, a qualifié ces événements de «dangereuse détérioration de la situation».
Londres appelle à fournir des armes lourdes
La ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss a appelé mercredi à un renforcement des livraisons d’armes lourdes et d’avions à l’Ukraine, soulignant que le temps est au «courage» face à la Russie.
«Armes lourdes, chars, avions – creuser dans nos stocks, accélérer la production, nous devons faire tout ça», a-t-elle insisté – qualifiant Vladimir Poutine «d’opérateur voyou désespéré, qui n’a aucun intérêt pour les moeurs internationales» –, dans un discours à la résidence officielle du lord-maire de la Cité de Londres.
Gazprom suspend ses livraisons à deux pays, l’UE réagit
Le groupe russe Gazprom a annoncé mercredi avoir suspendu toutes ses livraisons de gaz à la Bulgarie et à la Pologne, assurant que ces deux pays n’avaient pas payé en roubles, comme l’exige depuis mars Vladimir Poutine.
Dénonçant un nouveau «chantage au gaz», la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a affirmé que ces deux pays membres de l’UE et de l’Otan, très dépendants de l’«or bleu» russe, étaient désormais approvisionnés «par leurs voisins de l’Union européenne».
La Commission européenne a également proposé de suspendre pendant un an tous les droits de douane sur les produits ukrainiens importés dans l’UE. Cette proposition doit encore être approuvée par le Parlement européen et les 27 Etats membres.
Le président Zelensky a salué ce plan, ajoutant que la Russie «essayait de provoquer une crise mondiale des prix» et de semer le «chaos» sur le marché alimentaire mondial.
– C’est le 64e jour de guerre en Ukraine.
Tirs en Moldavie
Les autorités de la république séparatiste prorusse de Transdniestrie, en Moldavie, ont annoncé qu’un village frontalier de l’Ukraine hébergeant un important dépôt de munitions russes avait été la cible de tirs après avoir été survolé par des drones.
La région non reconnue a signalé ces derniers jours une série d’explosions qu’elle a qualifiées d’«attaques terroristes», ce qui a conduit Kiev à accuser Moscou de chercher à étendre la guerre plus loin en Europe.
Le ministre moldave des Affaires étrangères, Nicu Popescu, a qualifié ces événements de «dangereuse détérioration de la situation».
Londres appelle à fournir des armes lourdes
La ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss a appelé mercredi à un renforcement des livraisons d’armes lourdes et d’avions à l’Ukraine, soulignant que le temps est au «courage» face à la Russie.
«Armes lourdes, chars, avions – creuser dans nos stocks, accélérer la production, nous devons faire tout ça», a-t-elle insisté – qualifiant Vladimir Poutine «d’opérateur voyou désespéré, qui n’a aucun intérêt pour les moeurs internationales» –, dans un discours à la résidence officielle du lord-maire de la Cité de Londres.
Gazprom suspend ses livraisons à deux pays, l’UE réagit
Le groupe russe Gazprom a annoncé mercredi avoir suspendu toutes ses livraisons de gaz à la Bulgarie et à la Pologne, assurant que ces deux pays n’avaient pas payé en roubles, comme l’exige depuis mars Vladimir Poutine.
Dénonçant un nouveau «chantage au gaz», la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a affirmé que ces deux pays membres de l’UE et de l’Otan, très dépendants de l’«or bleu» russe, étaient désormais approvisionnés «par leurs voisins de l’Union européenne».
La Commission européenne a également proposé de suspendre pendant un an tous les droits de douane sur les produits ukrainiens importés dans l’UE. Cette proposition doit encore être approuvée par le Parlement européen et les 27 Etats membres.
Le président Zelensky a salué ce plan, ajoutant que la Russie «essayait de provoquer une crise mondiale des prix» et de semer le «chaos» sur le marché alimentaire mondial.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Le général Trinquand a relevé, non sans ironie, que la récupération de véhicules blindés abandonnés par l'armée russe constituait la principale source d'armement pour Kiev.
Et si le principal soutien de l'Ukraine en renfort d'armement n'était autre que son propre agresseur ? Lundi soir, le général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française à l'ONU, relevait cet étonnant paradoxe sur le plateau de LCI. «Ça va vous surprendre, mais c’est la Russie le meilleur fournisseur d’armes pour l’Ukraine», déclarait l'officier consultant de BFMTV, expliquant que «toutes les armes abandonnées par la Russie sur le champ de bataille sont reprises par l'Ukraine».
Et le général de souligner les maigres promesses européennes en comparaison de ces prises de guerre. «Quand on disait qu'on allait livrer 20 chars... il y en a 150 qui ont été repris par l'Ukraine à la Russie !».
Et si le principal soutien de l'Ukraine en renfort d'armement n'était autre que son propre agresseur ? Lundi soir, le général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française à l'ONU, relevait cet étonnant paradoxe sur le plateau de LCI. «Ça va vous surprendre, mais c’est la Russie le meilleur fournisseur d’armes pour l’Ukraine», déclarait l'officier consultant de BFMTV, expliquant que «toutes les armes abandonnées par la Russie sur le champ de bataille sont reprises par l'Ukraine».
Et le général de souligner les maigres promesses européennes en comparaison de ces prises de guerre. «Quand on disait qu'on allait livrer 20 chars... il y en a 150 qui ont été repris par l'Ukraine à la Russie !».
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Caduce62 a écrit:Le général Trinquand a relevé, non sans ironie, que la récupération de véhicules blindés abandonnés par l'armée russe constituait la principale source d'armement pour Kiev.
Thuramir- Messages : 3677
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Guerre en Ukraine. L'essentiel de l'actu : jour 63
27.04.2022 21:01
Militaire :
L'armée ukrainienne a bombardé les positions russes sur l'île aux Serpents, en mer Noire.
« Nos forces ont effectué des frappes sur les positions de l'ennemi sur l'île aux Serpents », a indiqué mardi soir le commandement Sud de l'armée ukrainienne sur Facebook. Le commandement a précisé que les militaires ukrainiens avaient touché un « poste de contrôle » et détruit un système antiaérien. « Les pertes des Russes sont en train d'être clarifiées », a-t-il ajouté.
La Russie n'a pas confirmé que des tirs avaient touché l'île, dont elle a pris le contrôle peu après le début de son invasion de l'Ukraine le 24 février.
L'île aux Serpents en mer Noire est devenue connue depuis un échange radio datant du 24 février 2022, dans lequel les garde-frontières ukrainiens avaient lancé « Va te faire foutre, navire militaire russe ! » au croiseur russe, le Moskva, qui leur intimait de se rendre.
Crimes de guerre :
Une frappe aérienne russe a détruit plusieurs maisons et objets d’infrastructure civile dans le district de Hirske, région de Louhansk. Au moins, un civil a été tué, informe Serhiy Gayday, gouverneur de la région.
L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) a publié lundi dernier une liste actualisée des sites culturels endommagés par les hostilités dans huit régions ukrainiennes.
CNN a diffusé pour la première fois une vidéo montrant des soldats russes et des véhicules militaires près de cadavres de civils dans la ville ukrainienne de Boutcha, région de Kyiv.
Les troupes russes ont tiré sur 12 localités dans la région de Donetsk au cours des dernières 24 heures.
À Marioupol, les occupants russes ont volé toutes les précieuses expositions du Musée des traditions locales et du Musée d'art de Kuindzhi, y compris dess peintures originales d'Arkhip Kuindzhi et d'Ivan Aivazovsky.
Crise humanitaire :
Alors que le nombre de refugies ukrainiens s’élève a un peu plus de 5,2 millions actuellement, l’Agence de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a annoncé qu’environ 8,3 millions de personnes pourraient fuir l’Ukraine cette année.
Politique :
L'Union européenne s'était « préparée » à une interruption du gaz russe et prépare « une réponse coordonnée », a déclaré mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, après la suspension par Gazprom des livraisons à la Bulgarie et la Pologne.
La Russie a interdit mercredi à 287 membres de la Chambre basse du Parlement britannique d'entrer dans le pays, en représailles à une mesure similaire de Londres contre des députés russes ayant soutenu l'offensive en Ukraine.
Le président américain va recevoir le Premier ministre italien Mario Draghi le 10 mai à Washington pour discuter de la réponse occidentale à la guerre lancée par la Russie en Ukraine, a annoncé mercredi la Maison Blanche.
Économie :
Le groupe russe Gazprom va suspendre à partir de mercredi ses livraisons de gaz vers la Bulgarie et la Pologne.
Les Nations Unies ont annoncé avoir doublé leur appel d’urgence pour apporter de l’aide humanitaire en Ukraine, envahie par la Russie, portant le total à 2,25 milliards de dollars.
Société :
La Russie a décidé mercredi de se retirer de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), prenant les devants alors que son exclusion devait être soumise au vote des États membres, a annoncé sur Twitter cette agence de l'ONU basée à Madrid.
Afin de retrouver les habitants disparus de la ville assiégée de Marioupol dans le sud-est de l'Ukraine, un site, « Marioupol life », a été lancé, comptabilisant déjà plus de 1200 recherches.
Le leader mondial des drones grand public, DJI a annoncé « suspendre » ses activités commerciales en Russie et en Ukraine, devenant l'une des rares entreprises chinoises à prendre publiquement une telle initiative.
27.04.2022 21:01
Militaire :
L'armée ukrainienne a bombardé les positions russes sur l'île aux Serpents, en mer Noire.
« Nos forces ont effectué des frappes sur les positions de l'ennemi sur l'île aux Serpents », a indiqué mardi soir le commandement Sud de l'armée ukrainienne sur Facebook. Le commandement a précisé que les militaires ukrainiens avaient touché un « poste de contrôle » et détruit un système antiaérien. « Les pertes des Russes sont en train d'être clarifiées », a-t-il ajouté.
La Russie n'a pas confirmé que des tirs avaient touché l'île, dont elle a pris le contrôle peu après le début de son invasion de l'Ukraine le 24 février.
L'île aux Serpents en mer Noire est devenue connue depuis un échange radio datant du 24 février 2022, dans lequel les garde-frontières ukrainiens avaient lancé « Va te faire foutre, navire militaire russe ! » au croiseur russe, le Moskva, qui leur intimait de se rendre.
Crimes de guerre :
Une frappe aérienne russe a détruit plusieurs maisons et objets d’infrastructure civile dans le district de Hirske, région de Louhansk. Au moins, un civil a été tué, informe Serhiy Gayday, gouverneur de la région.
L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) a publié lundi dernier une liste actualisée des sites culturels endommagés par les hostilités dans huit régions ukrainiennes.
CNN a diffusé pour la première fois une vidéo montrant des soldats russes et des véhicules militaires près de cadavres de civils dans la ville ukrainienne de Boutcha, région de Kyiv.
Les troupes russes ont tiré sur 12 localités dans la région de Donetsk au cours des dernières 24 heures.
À Marioupol, les occupants russes ont volé toutes les précieuses expositions du Musée des traditions locales et du Musée d'art de Kuindzhi, y compris dess peintures originales d'Arkhip Kuindzhi et d'Ivan Aivazovsky.
Crise humanitaire :
Alors que le nombre de refugies ukrainiens s’élève a un peu plus de 5,2 millions actuellement, l’Agence de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a annoncé qu’environ 8,3 millions de personnes pourraient fuir l’Ukraine cette année.
Politique :
L'Union européenne s'était « préparée » à une interruption du gaz russe et prépare « une réponse coordonnée », a déclaré mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, après la suspension par Gazprom des livraisons à la Bulgarie et la Pologne.
La Russie a interdit mercredi à 287 membres de la Chambre basse du Parlement britannique d'entrer dans le pays, en représailles à une mesure similaire de Londres contre des députés russes ayant soutenu l'offensive en Ukraine.
Le président américain va recevoir le Premier ministre italien Mario Draghi le 10 mai à Washington pour discuter de la réponse occidentale à la guerre lancée par la Russie en Ukraine, a annoncé mercredi la Maison Blanche.
Économie :
Le groupe russe Gazprom va suspendre à partir de mercredi ses livraisons de gaz vers la Bulgarie et la Pologne.
Les Nations Unies ont annoncé avoir doublé leur appel d’urgence pour apporter de l’aide humanitaire en Ukraine, envahie par la Russie, portant le total à 2,25 milliards de dollars.
Société :
La Russie a décidé mercredi de se retirer de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), prenant les devants alors que son exclusion devait être soumise au vote des États membres, a annoncé sur Twitter cette agence de l'ONU basée à Madrid.
Afin de retrouver les habitants disparus de la ville assiégée de Marioupol dans le sud-est de l'Ukraine, un site, « Marioupol life », a été lancé, comptabilisant déjà plus de 1200 recherches.
Le leader mondial des drones grand public, DJI a annoncé « suspendre » ses activités commerciales en Russie et en Ukraine, devenant l'une des rares entreprises chinoises à prendre publiquement une telle initiative.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
AFP, publié le jeudi 28 avril 2022 à 19h48
Dix soldats russes ont été mis en examen pour des crimes de guerre présumés à Boutcha, a annoncé la procureure générale d'Ukraine jeudi, le jour où le chef de l'ONU visitait cette banlieue de Kiev devenue un symbole des horreurs de la guerre.
Dans le même temps le président américain Joe Biden réitérait le soutien des Etats-Unis à l'Ukraine face "aux atrocités et à l'agression" de la Russie et demandait une rallonge de 33 milliards de dollars au Congrès.
"Dix soldats de la 64e brigade de fusiliers motorisés russe, appartenant à la 35e armée russe, ont été mis en examen, en lien avec le traitement cruel de civils et d'autres violations de la loi et des coutumes de la guerre", ont déclaré les services de la procureure Iryna Venediktova sur Telegram.
Les enquêteurs ukrainiens ont par ailleurs identifié "plus de 8.000 cas" présumés de crimes de guerre depuis le début de l'invasion russe, a-t-elle ensuite précisé dans un entretien avec le média allemand Deutsche Welle.
Le 2 avril, à Boutcha, des journalistes de l'AFP ont découvert une rue jonchée de cadavres, ceux d'hommes habillés en civils.
Et les Nations unies ont affirmé avoir documenté le "meurtre, y compris certains par exécution sommaire", de 50 civils, après une mission dans cette ville le 9 avril.
Ces mises en examen sont les premières depuis ces découvertes macabres.
La procureure a précisé que les dix hommes feraient l'objet de recherches, pour les arrêter et les amener devant la justice.
Moscou avait démenti début avril toute responsabilité et parlé de corps "mis en scène" par Kiev.
- L'ONU veut évacuer Marioupol -
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres avait appelé quelques heures plus tôt Moscou à coopérer avec l'enquête de la Cour pénale internationale sur de possibles crimes de guerre, à l'occasion d'un déplacement à Boutcha et dans d'autres banlieues de Kiev théâtres d'exactions imputées par les Ukrainiens aux forces russes.
"Quand nous voyons ce site horrible, je vois combien il est important d'avoir une enquête complète et d'établir les responsabilités", a déclaré M. Guterres. "J'appelle la Russie à accepter de coopérer avec la CPI", a-t-il ajouté.
M. Guterres effectue sa première visite en Ukraine depuis le début du conflit et devait rencontrer le président Volodymyr Zelensky dans l'après-midi.
Ce déplacement intervient deux jours après une rencontre à Moscou avec Vladimir Poutine au cours de laquelle il a demandé à la Russie de collaborer avec l'ONU pour permettre l'évacuation des civils des zones bombardées.
La coordinatrice des Nations unies en Ukraine a annoncé jeudi qu'elle partait dans le sud de ce pays préparer une tentative d'évacuation de la ville assiégée et dévastée de Marioupol, presque entièrement contrôlée par les forces russes.
Les régions méridionales et orientales, où se concentre à présent l'offensive russe, subissaient jeudi un important bombardement.
"L'ennemi intensifie son offensive. Les occupants effectuent des frappes pratiquement dans toutes les directions", avec une activité particulièrement intense dans les régions de Kharkiv et le Donbass, a souligné l'état-major ukrainien dans sa note matinale. Selon lui, l'armée russe tente d'empêcher le transfert de forces ukrainiennes du nord vers l'est.
- L'AIEA "préoccupée" -
L'armée russe a de son côté affirmé avoir détruit dans la nuit avec des "missiles de haute précision" deux dépôts d'armements et de munitions dans la région de Kharkiv, et effectué des raids aériens sur 67 sites militaires ukrainiens
A Kherson, seule ville d'importance dont les Russes aient complètement pris le contrôle depuis le début de leur invasion de l'Ukraine le 24 février, l'administration locale russe a dit jeudi vouloir introduire le rouble à la place de la hryvnia ukrainienne à partir du 1er mai.
C'est "un acte d'annexion et une violation grave par la Russie" de la Charte de l'ONU, a dénoncé Lioudmyla Denissova, chargée des droits humains au Parlement ukrainien.
Dans le sud, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) n'a pu depuis l'invasion avoir accès à la centrale nucléaire de Zaporijjia, contrôlée par les Russes. Le directeur de l'AIEA, Rafael Grossi, de retour d'Ukraine, s'est dit jeudi "préoccupé".
Jeudi, le commandant des forces aériennes ukrainiennes a estimé que les lance-missiles fournis par les Occidentaux avaient une portée insuffisante pour "atteindre les avions de l'occupant, qui larguent des bombes sur nos villes à huit km d'altitude et plus".
"Il nous faut des systèmes antiaériens de moyenne et longue portées" et des "chasseurs modernes", a déclaré Mykola Olechtchouk sur Telegram.
Le Royaume-Uni avait appelé mercredi les alliés de l'Ukraine à faire preuve de "courage" en augmentant leur aide militaire.
Les députés allemands ont voté jeudi à une large majorité une motion demandant à leur gouvernement, jusqu'ici prudent sur la question, d'accélérer les livraisons d'armes lourdes à l'Ukraine.
Les livraisons d'armes à l'Ukraine "menacent la sécurité" européenne, a pour sa part averti jeudi le Kremlin tandis que Poutine promettait mercredi une riposte "rapide et foudroyante" à toute intervention extérieure dans le conflit en Ukraine.
Les Etats-Unis "n'attaquent pas" la Russie mais "aident l'Ukraine à se défendre contre l'agression russe" et ont déjà livré dix armes anti-char pour chaque blindé russe, a affirmé jeudi Joe Biden.
Un conseiller de la présidence ukrainienne a laissé entendre que Kiev pourrait attaquer des cibles militaires en Russie.
"L'Ukraine se défendra par tous les moyens, y compris avec des frappes sur des entrepôts et des bases des assassins russes. Le monde reconnaît ce droit", a écrit jeudi sur Twitter Mykhaïlo Podoliak.
Dix soldats russes ont été mis en examen pour des crimes de guerre présumés à Boutcha, a annoncé la procureure générale d'Ukraine jeudi, le jour où le chef de l'ONU visitait cette banlieue de Kiev devenue un symbole des horreurs de la guerre.
Dans le même temps le président américain Joe Biden réitérait le soutien des Etats-Unis à l'Ukraine face "aux atrocités et à l'agression" de la Russie et demandait une rallonge de 33 milliards de dollars au Congrès.
"Dix soldats de la 64e brigade de fusiliers motorisés russe, appartenant à la 35e armée russe, ont été mis en examen, en lien avec le traitement cruel de civils et d'autres violations de la loi et des coutumes de la guerre", ont déclaré les services de la procureure Iryna Venediktova sur Telegram.
Les enquêteurs ukrainiens ont par ailleurs identifié "plus de 8.000 cas" présumés de crimes de guerre depuis le début de l'invasion russe, a-t-elle ensuite précisé dans un entretien avec le média allemand Deutsche Welle.
Le 2 avril, à Boutcha, des journalistes de l'AFP ont découvert une rue jonchée de cadavres, ceux d'hommes habillés en civils.
Et les Nations unies ont affirmé avoir documenté le "meurtre, y compris certains par exécution sommaire", de 50 civils, après une mission dans cette ville le 9 avril.
Ces mises en examen sont les premières depuis ces découvertes macabres.
La procureure a précisé que les dix hommes feraient l'objet de recherches, pour les arrêter et les amener devant la justice.
Moscou avait démenti début avril toute responsabilité et parlé de corps "mis en scène" par Kiev.
- L'ONU veut évacuer Marioupol -
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres avait appelé quelques heures plus tôt Moscou à coopérer avec l'enquête de la Cour pénale internationale sur de possibles crimes de guerre, à l'occasion d'un déplacement à Boutcha et dans d'autres banlieues de Kiev théâtres d'exactions imputées par les Ukrainiens aux forces russes.
"Quand nous voyons ce site horrible, je vois combien il est important d'avoir une enquête complète et d'établir les responsabilités", a déclaré M. Guterres. "J'appelle la Russie à accepter de coopérer avec la CPI", a-t-il ajouté.
M. Guterres effectue sa première visite en Ukraine depuis le début du conflit et devait rencontrer le président Volodymyr Zelensky dans l'après-midi.
Ce déplacement intervient deux jours après une rencontre à Moscou avec Vladimir Poutine au cours de laquelle il a demandé à la Russie de collaborer avec l'ONU pour permettre l'évacuation des civils des zones bombardées.
La coordinatrice des Nations unies en Ukraine a annoncé jeudi qu'elle partait dans le sud de ce pays préparer une tentative d'évacuation de la ville assiégée et dévastée de Marioupol, presque entièrement contrôlée par les forces russes.
Les régions méridionales et orientales, où se concentre à présent l'offensive russe, subissaient jeudi un important bombardement.
"L'ennemi intensifie son offensive. Les occupants effectuent des frappes pratiquement dans toutes les directions", avec une activité particulièrement intense dans les régions de Kharkiv et le Donbass, a souligné l'état-major ukrainien dans sa note matinale. Selon lui, l'armée russe tente d'empêcher le transfert de forces ukrainiennes du nord vers l'est.
- L'AIEA "préoccupée" -
L'armée russe a de son côté affirmé avoir détruit dans la nuit avec des "missiles de haute précision" deux dépôts d'armements et de munitions dans la région de Kharkiv, et effectué des raids aériens sur 67 sites militaires ukrainiens
A Kherson, seule ville d'importance dont les Russes aient complètement pris le contrôle depuis le début de leur invasion de l'Ukraine le 24 février, l'administration locale russe a dit jeudi vouloir introduire le rouble à la place de la hryvnia ukrainienne à partir du 1er mai.
C'est "un acte d'annexion et une violation grave par la Russie" de la Charte de l'ONU, a dénoncé Lioudmyla Denissova, chargée des droits humains au Parlement ukrainien.
Dans le sud, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) n'a pu depuis l'invasion avoir accès à la centrale nucléaire de Zaporijjia, contrôlée par les Russes. Le directeur de l'AIEA, Rafael Grossi, de retour d'Ukraine, s'est dit jeudi "préoccupé".
Jeudi, le commandant des forces aériennes ukrainiennes a estimé que les lance-missiles fournis par les Occidentaux avaient une portée insuffisante pour "atteindre les avions de l'occupant, qui larguent des bombes sur nos villes à huit km d'altitude et plus".
"Il nous faut des systèmes antiaériens de moyenne et longue portées" et des "chasseurs modernes", a déclaré Mykola Olechtchouk sur Telegram.
Le Royaume-Uni avait appelé mercredi les alliés de l'Ukraine à faire preuve de "courage" en augmentant leur aide militaire.
Les députés allemands ont voté jeudi à une large majorité une motion demandant à leur gouvernement, jusqu'ici prudent sur la question, d'accélérer les livraisons d'armes lourdes à l'Ukraine.
Les livraisons d'armes à l'Ukraine "menacent la sécurité" européenne, a pour sa part averti jeudi le Kremlin tandis que Poutine promettait mercredi une riposte "rapide et foudroyante" à toute intervention extérieure dans le conflit en Ukraine.
Les Etats-Unis "n'attaquent pas" la Russie mais "aident l'Ukraine à se défendre contre l'agression russe" et ont déjà livré dix armes anti-char pour chaque blindé russe, a affirmé jeudi Joe Biden.
Un conseiller de la présidence ukrainienne a laissé entendre que Kiev pourrait attaquer des cibles militaires en Russie.
"L'Ukraine se défendra par tous les moyens, y compris avec des frappes sur des entrepôts et des bases des assassins russes. Le monde reconnaît ce droit", a écrit jeudi sur Twitter Mykhaïlo Podoliak.
Caduce62- Messages : 15239
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