L'invasion Russe en Ukraine
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Et bien Kris il m’arrive d’intervenir ici mais plutôt rarement, évidemment je n’ai pas ta science ni tes connaissances de l’Ukraine même si je la connais depuis 2004..
désolé si le peut ou j’interviens t’offusque, j’ai toutes les informations en temps et heures par telegram et personnellement les personnes de contact que j’ai sur place préfères parler de tout sauf du conflit, sauf une amie qui elle ne décolère pas!
désolé si le peut ou j’interviens t’offusque, j’ai toutes les informations en temps et heures par telegram et personnellement les personnes de contact que j’ai sur place préfères parler de tout sauf du conflit, sauf une amie qui elle ne décolère pas!
Zooropa- Messages : 80
Date d'inscription : 22/02/2019
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Austrian chancellor Nehammer: ‘Putin believes he is winning the war’
Vladimir Putin “believes he is winning the war” in Ukraine, the Austrian chancellor Karl Nehammer has said, in an interview to be aired in the US on Sunday.
[size=11]Karl Nehammer. Photograph: Natalia Kolesnikova/AFP/Getty Images[/size]
Nehammer on Monday became the first western leader to meet with the Russian president since the conflict began in February, claiming he told Putin in their Moscow meeting that he was “losing the war morally” and “all those responsible” for war crimes must be brought to justice.
In excerpts from Nehammer’s interview with NBC’s Meet the Press, which will be broadcast in full on Sunday morning, the Austrian leader said he believed Putin was living “in his own world”.
Zehammer was asked by Meet the Press host Chuck Todd about Putin’s reaction to the war crime allegations.I think he is now in his own war logic, you know? He thinks the war is necessary for security guarantees for the Russian Federation. He doesn’t trust the international community. He blames Ukrainians for genocides in the Donbas region. So while he is now in his own world, I think he knows what is going on now in Ukraine.
[But] I think he believes he is winning the war.
You can see excerpts of Zehammer’s NBC interview here.He told me that he will cooperate with an international investigation, on one hand, and on the other hand, he told me that he doesn’t trust the western world. So this will be the problem now in the future.
I think international trust [in] the United Nations, an international investigation, is necessary. So it was a tough discussion between each other. But I tried to convince him that, for example, the former Yugoslavian war showed us that international investigation is useful to prosecute the war criminals.
And read more about his trip to Moscow to see Putin here:
travellergillou76- Messages : 2193
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ce sont mes attaques au bulldozer contre Marine le Pen qui t'ont créé de l'inconfort?Krispoluk a écrit:Information
J'ai décidé de me mettre en congé de ce forum.
Ma vision de l'information sur l'Ukraine et cette guerre est celle d'une recherche sérieuse de faits pertinents et si possible rares à trouver ailleurs et cela cadre mal avec ce que j'observe depuis plusieurs jours, subissant une avalanche d'injures grossières, de plaisanteries graveleuses et d'illustrations pornos qui rabaissent notre forum à mon sens.
Je laisse donc les quelques gamins qui ont envie de se défouler par des posts visant sous la ceinture, continuer à le faire sans moi.
J'ai bien d'autres sujets de discussion avec mes amis sur d'autres réseaux sociaux et d'autres conversations enrichissantes avec mes ami(e)s d'Ukraine, réfugié(e)s dans d'autres pays ou ceux restés au pays sous l'orage meurtrier...
Mais c'est toi qui bat des records d'indecence depuis le debut de cette guerre en te mettant la tète dans le sable comme une Autruche. Tout le monde connait les conséquences géopolitiques si Mme le Pen remportait l'élection dimanche prochain. Ses déclarations ne laissant guère place au doute.
La France se rangerait alors au côté de la Hongrie de Viktor Orban et refuserait l'envoi d'armes à l'Ukraine ainsi que l'embargo sur les hydrocarbures. Ce serait un "coup de poignard dans le dos" de l'Ukraine. Et cette idée m'est INSUPPORTABLE vu le contexte gravissime actuel.
L'Ukraine est un pays martyr que la France doit soutenir SANS AMBIGUITE. Nous le devons au 10aine de milliers de morts ukrainiens, à tous ces ukrainiens dont la vie a été bouleversée par cette horreur.
Je le répète c'est toi qui est indecent en refusant d'admettre la réalité.
Je ne sais pas qui tu qualifies de "gamins". Mais en matière de posts en dessous de la ceinture, j'ai en tête toutes les photos de tes "conquêtes" ukrainiennes que tu as partagé sur le forum (dont certaines n'avaient manifestement pas vocation à être diffusées sur un forum).
L'homme marié que je suis depuis plusieurs années avec une ukrainienne porte un regard sévère sur l'exhibitionnisme d'un coeur d'artichaut de plus de 60 balais tel que toi. Mais cette "pornographie" là ne t'a jamais posé aucun problème.
Dernière édition par travellergillou76 le Lun 18 Avr - 15:22, édité 1 fois
travellergillou76- Messages : 2193
Date d'inscription : 30/12/2015
lofredo et jivan aiment ce message
Re: L'invasion Russe en Ukraine
travellergillou76 a écrit:Ce sont mes attaques au bulldozer contre Marine le Pen qui t'ont créé de l'inconfort?Krispoluk a écrit:Information
J'ai décidé de me mettre en congé de ce forum.
Ma vision de l'information sur l'Ukraine et cette guerre est celle d'une recherche sérieuse de faits pertinents et si possible rares à trouver ailleurs et cela cadre mal avec ce que j'observe depuis plusieurs jours, subissant une avalanche d'injures grossières, de plaisanteries graveleuses et d'illustrations pornos qui rabaissent notre forum à mon sens.
Je laisse donc les quelques gamins qui ont envie de se défouler par des posts visant sous la ceinture, continuer à le faire sans moi.
J'ai bien d'autres sujets de discussion avec mes amis sur d'autres réseaux sociaux et d'autres conversations enrichissantes avec mes ami(e)s d'Ukraine, réfugié(e)s dans d'autres pays ou ceux restés au pays sous l'orage meurtrier...
Mais c'est toi bat des records d'indecence depuis le debut de cette guerre en te mettant la tète dans le sable comme une Autruche. Tout le monde connait les conséquences géopolitiques si Mme le Pen remportait l'élection dimanche prochain. Ses déclarations ne laissant guère place au doute.
La France se rangerait alors au côté de la Hongrie de Viktor Orban et refuserait l'envoi d'armes à l'Ukraine ainsi que l'embargo sur les hydrocarbures. Ce serait un "coup de poignard dans le dos" de l'Ukraine. Et cette idée m'est INSUPPORTABLE vu le contexte gravissime actuel.
L'Ukraine est un pays martyr que la France doit soutenir SANS AMBIGUITE. Nous le devons au 10aine de milliers de morts ukrainiens, à tous ces ukrainiens dont la vie a été bouleversée par cette horreur.
Je le répète c'est toi qui est indecent en refusant d'admettre la réalité.
Je ne sais pas qui tu qualifies de "gamins". Mais en matière de posts en dessous de la ceinture, j'ai en tête toutes les photos de tes "conquêtes" ukrainiennes que tu as partagé sur le forum (dont certaines n'avaient manifestement pas vocation à être diffusées sur un forum).
L'homme marié que je suis depuis plusieurs années avec une ukrainienne porte un regard sévère sur l'exhibitionnisme d'un coeur d'artichaut de plus de 60 balais tel que toi. Mais cette "pornographie" là ne t'a jamais posé aucun problème.
Pas la peine de poster, il est parti!
Si tu veux lui faire part de ton ressenti, tu peux essayer de lui envoyer un mp.
Gilles- Messages : 2455
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Guerre en Ukraine: Zelensky appelle le monde à "se préparer" à une possible attaque nucléaire russe
A.A. avec AFP
Le 16/04/2022 à 22:02
Le président ukrainien assure qu'une attaque nucléaire par la Russie est plus que probable dans le futur proche.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé samedi le monde à "se préparer" pour l'éventuelle utilisation par la Russie de ses armes nucléaires, lors d'un entretien avec plusieurs médias ukrainiens.
Vendredi, Volodymyr Zelensky avait déjà jugé que "le monde entier" devrait être "inquiet" du risque que le président russe Vladimir Poutine, acculé par ses revers militaires en Ukraine, ait recours à une arme nucléaire tactique. "Pas seulement moi, je pense que le monde entier, tous les pays doivent être inquiets", avait-il déclaré sur la chaîne américaine CNN.
Il faisait écho aux déclarations en ce sens du patron du renseignement extérieur américain William Burns qui avait estimé la veille qu'il ne fallait pas "prendre à la légère" une telle menace. "Nous n'avons pas vraiment constaté de signes concrets comme des déploiements ou des mesures militaires qui pourraient aggraver nos inquiétudes", avait toutefois nuancé le chef de la CIA.
Après le début de l'invasion russe de l'Ukraine, le 24 février, le Kremlin avait brièvement évoqué la mise en alerte de ses forces nucléaires. Moscou n'utilisera l'arme nucléaire en Ukraine qu'en cas de "menace existentielle" contre la Russie, avait ensuite déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov sur CNN, sans autre précision. Selon le très respecté Bulletin of the Atomic Scientists, la Russie est équipée de "1588 têtes nucléaires russes déployées", dont 812 sur des missiles installés à terre, 576 sur des sous-marins et 200 sur des bombardiers.
Source : https://www.bfmtv.com/international/europe/guerre-en-ukraine-zelensky-appelle-le-monde-a-se-preparer-a-une-possible-attaque-nucleaire-russe_AD-202204160294.html
A.A. avec AFP
Le 16/04/2022 à 22:02
Le président ukrainien assure qu'une attaque nucléaire par la Russie est plus que probable dans le futur proche.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé samedi le monde à "se préparer" pour l'éventuelle utilisation par la Russie de ses armes nucléaires, lors d'un entretien avec plusieurs médias ukrainiens.
Il faut "des médicaments (contre les radiations), des abris antiaériens", a-t-il affirmé. "Il faut leur parler, signer des traités, sévir économiquement. (Les Russes) peuvent utiliser n'importe quelle arme, j'en suis convaincu.""Nous ne devrions pas attendre le moment où la Russie décidera d'utiliser ses armes nucléaires. Nous devons nous préparer pour cela", a-t-il déclaré au cours de cette interview retransmise par six sites d'information ukrainiens, ainsi que par la présidence ukrainienne sur Telegram.
Pas de "signes concrets" à ce jour
Vendredi, Volodymyr Zelensky avait déjà jugé que "le monde entier" devrait être "inquiet" du risque que le président russe Vladimir Poutine, acculé par ses revers militaires en Ukraine, ait recours à une arme nucléaire tactique. "Pas seulement moi, je pense que le monde entier, tous les pays doivent être inquiets", avait-il déclaré sur la chaîne américaine CNN.
Il faisait écho aux déclarations en ce sens du patron du renseignement extérieur américain William Burns qui avait estimé la veille qu'il ne fallait pas "prendre à la légère" une telle menace. "Nous n'avons pas vraiment constaté de signes concrets comme des déploiements ou des mesures militaires qui pourraient aggraver nos inquiétudes", avait toutefois nuancé le chef de la CIA.
Après le début de l'invasion russe de l'Ukraine, le 24 février, le Kremlin avait brièvement évoqué la mise en alerte de ses forces nucléaires. Moscou n'utilisera l'arme nucléaire en Ukraine qu'en cas de "menace existentielle" contre la Russie, avait ensuite déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov sur CNN, sans autre précision. Selon le très respecté Bulletin of the Atomic Scientists, la Russie est équipée de "1588 têtes nucléaires russes déployées", dont 812 sur des missiles installés à terre, 576 sur des sous-marins et 200 sur des bombardiers.
Source : https://www.bfmtv.com/international/europe/guerre-en-ukraine-zelensky-appelle-le-monde-a-se-preparer-a-une-possible-attaque-nucleaire-russe_AD-202204160294.html
Gilles- Messages : 2455
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: L'invasion Russe en Ukraine
"Nous n'avons pas vraiment constaté de signes concrets comme des déploiements ou des mesures militaires qui pourraient aggraver nos inquiétudes", avait toutefois nuancé le chef de la CIA.
Putler ne va pas envoyer de faire part !
mais des bombardiers ad-hoc:https://twitter.com/AZmilitary1/status/1514978631159853066?s=20&t=XsyXDulmu1Dba9Vc5v2rIg
benoit77- Messages : 2859
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
une video du naufrage du Moskva (pas sur qu'elle soit authentique).
La musique de titanic en accompagnement sonore (à la flute à bec!) fait son petit effet.
La musique de titanic en accompagnement sonore (à la flute à bec!) fait son petit effet.
travellergillou76- Messages : 2193
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
typiquement Ukrainien de se moquer de cette façon, j’adore! J’ai vu beaucoup de vidéo que l’on m’a envoyé mais pas celle où il coule..
Zooropa- Messages : 80
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
En course pour les oscars 2023Zooropa a écrit: typiquement Ukrainien de se moquer de cette façon, j’adore! J’ai vu beaucoup de vidéo que l’on m’a envoyé mais pas celle où il coule..
travellergillou76- Messages : 2193
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
[size=65]Ukraine : la bataille du Donbass se précise[/size]
Les attaques et contre-attaques des forces russes et ukrainiennes préparent le terrain à la bataille décisive de la guerre entre Moscou et Kiev dans le Donbass. L'armée ukrainienne tente de cerner un corps d'armée russe qui menaçait d'encercler des forces de Kiev.
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Les chars russes progressent vers le port stratégique de Marioupol (Alexander Ermochenko/REUTERS)
Par Yves Bourdillon
Publié le 18 avr. 2022 à 16:55Mis à jour le 18 avr. 2022 à 19:10
Les offensives et contre-attaques russes et ukrainiennes préparaient lundi le terrain à la bataille du Donbass et des régions limitrophes, qui scellera peut-être l'issue de la guerre russo-ukrainienne .
En un sens, cette bataille a commencé dans la journée avec l'offensive surprise de troupes ukrainiennes depuis la ville de Kharkiv, dans le nord-est du pays, visant à couper les lignes d'approvisionnement des unités russes tenant la ville d'Izioum, et à les prendre en tenailles avec d'autres éléments ukrainiens au Sud.
[size=34]Encercler l'encerclement[/size]
[size][size]Ces forces russes - 22 bataillons selon Kiev, soit le cinquième des troupes russes en Ukraine - voulaient elles-mêmes cerner des unités ukrainiennes déployées face à la partie du Donbass tenue par Moscou. C'est en quelque sorte un encerclement de l'encerclement que tente Kiev.
Le risque d'une frappe nucléaire russe en Ukraine est pris au sérieux
Allemagne : l'aide à l'Ukraine met la coalition gouvernementale sous pression
L'opération a connu des succès inégaux. Si l'armée ukrainienne s'est emparée des villages de Bazaliyivka et de Lebiazhe, les forces russes sont entrées lundi dans la ville de Kreminna. La cité de 18.000 habitants se trouve à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de Kramatorsk, le chef-lieu ukrainien du Donbass.
Les analystes militaires doutent toutefois que les Russes puissent conquérir une part significative de la région, encore contrôlée à 60 % par Kiev, et proclamer le 9 mai la victoire sur les forces du « régime nazi » - tel que le Kremlin désigne son voisin. L'issue de la bataille dépendra aussi de la capacité de l'armée russe à réorganiser son approvisionnement et son mode opératoire, peu efficace jusqu'ici, mais aussi, côté ukrainien, de l'arrivée à temps d'armes lourdes fournies par les Occidentaux .
[/size][/size]
[size=34]Marioupol sous pression[/size]
[size][size]Dans le Sud, les Russes étaient sous pression dans les faubourgs de Kherson, seule grande agglomération à être tombée dans leurs mains depuis le début de l'invasion. Sa reconquête, sans doute difficile, s'annonce d'autant plus urgente que Moscou compterait y organiser début mai un référendum sur l'annexion de la ville ! Le Kremlin avait lancé un scrutin similaire après l'occupation de la Crimée, en 2014. Pendant la campagne, les partisans du refus avaient systématiquement été arrêtés et torturés…
Dans le port stratégique de Marioupol, l'armée russe intensifie aussi ses efforts pour s'emparer des derniers quartiers tenus par les Ukrainiens, notamment de l'immense usine d'Azovstal. Environ 3.000 combattants y sont retranchés. Le complexe - dont la chute ne serait qu'une question d'heures depuis… une semaine - a subi pour la première fois des attaques de bombardiers lourds supersoniques Tupolev Tu-22M3.
Le député et oligarque ukrainien proche de Vladimir Poutine, Viktor Medvedtchouk, poursuivi pour trahison et capturé par Kiev, a demandé sur une vidéo diffusée lundi par l'Ukraine, à être échangé contre les habitants et défenseurs de Marioupol, dont deux mercenaires britanniques, Shaun Pinner et Aiden Aslin. Ces derniers, faits prisonniers dans la ville, ont eux-mêmes demandé à bénéficier d'un échange, dans une vidéo diffusée lundi par la télévision publique russe VGTRK.
[/size][/size]
[size=34]Le retour des réfugiés[/size]
[size][size]Par ailleurs, l'artillerie russe continue d'essayer de maintenir un certain sentiment d'insécurité loin du front. Cinq missiles russes ont touché lundi matin Lviv. Au moins sept personnes ont été tuées. Cette grande ville, proche de la frontière polonaise, n'a été la cible de missiles que deux fois jusqu'ici. Elle s'est convertie en refuge pour les personnes déplacées et a accueilli plusieurs ambassades occidentales transférées depuis Kiev.
Ce qui n'empêche pas les réfugiés de revenir dans leur pays après la libération des territoires du Nord et du Nord-Est. Pour la première fois depuis le début du conflit, le nombre de personnes revenant en Ukraine, environ 1 million, a dépassé la semaine dernière celui des gens quittant le pays, selon les gardes-frontières.
Les forces russes ont aussi visé des sites près de Kiev à la suite de la destruction du croiseur « Moskva » par deux missiles ukrainiens, jeudi. cinq jours après les faits, le sort de l'équipage de 520 marins du plus puissant navire de combat russe déployé en mer Noire restait flou, lundi. Des rumeurs à Moscou font état de plusieurs centaines de morts, dont des conscrits mobilisés en zone de guerre ce qui est illégal en Russie. Après le navire argentin « General-Belgrano » durant la guerre des Malouines, en 1982, c'est seulement la deuxième fois dans le monde qu'un croiseur est détruit en opération depuis 1945.[/size][/size]
travellergillou76- Messages : 2193
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Dans le Donbass, les Russes avancent d'un pas en prenant Kreminna
AFP, publié le lundi 18 avril 2022 à 22h58
Kreminna est tombée après trois jours de combats, ils font rage à Roubijné : dans l'est de l'Ukraine, les Russes ont avancé d'un pas vers Kramatorsk, la capitale ukrainienne du Donbass, l'un des objectifs de Moscou.
Kreminna, 18.000 habitants avant la guerre, a été prise dans la nuit de dimanche à lundi par les forces russes.
"Les combats ont duré trois jours et la Russie a utilisé un grand nombre de véhicules blindés pour attaquer la ville", a déclaré à Radio Donbass Oleksandr Dunets, chef de l'administration militaire de Kreminna.
Selon lui, "les combats se poursuivent en périphérie".
Quatre habitants ont été tués, alors qu'ils évacuaient seuls la ville en voiture visée par des tirs russes, a affirmé l'armée ukrainienne.
"Nos défenseurs se sont repliés sur de nouvelles positions", a de son côté déclaré le gouverneur ukrainien de la région de Lougansk, Serguiï Gaïdaï, sur sa page Facebook.
"Nous pouvons maintenant affirmer que les troupes russes ont commencé la bataille pour le Donbass, pour laquelle ils se préparent depuis longtemps", a annoncé dans la soirée le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Kreminna se trouve à une cinquantaine de km au nord-est de Kramatorsk, la capitale ukrainienne du Donbass et l'une des cibles de Moscou dans cette région.
La ville est bordée par la rivière Donets, qui traverse aussi Roubijné, Lyssytchansk et Severedonetsk, proches les unes des autres. Elles sont toutes sur la ligne de front et font l'objet d'intenses bombardements de part et d'autre depuis plusieurs jours.
Lundi, Roubijné - plus de 60.000 habitants avant la guerre - a été sous le feu intense de l'artillerie et des mortiers ukrainiens, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Des positions ukrainiennes pilonnaient la localité, notamment depuis le village de Novodruzhesk, à environ trois km.
Depuis le terril de cette ancienne petite cité minière, on pouvait voir et entendre de puissantes explosions sur Roubijné, parfois suivies d'incendies, et dégageant des panaches de fumée noire ou blanche qui s'élevaient au-dessus de la ville.
Des tirs sporadiques de mitrailleuses lourdes étaient également audibles.
- "Bombardés partout" -
Dans le village de Novodruzhesk, un homme est perché sur un poteau électrique et répare un câble sectionné.
"Voyez ces deux cratères, je pense que ce câble a été endommagé par un éclat d'obus", explique à l'AFP Victor Pasipko, 68 ans, dont 48 comme mineur, venu aider à la réparation.
Un cratère, Nadya, 65 ans, et son mari Sergiy, 70 ans, en ont un gros dans leur jardin juste devant leur maison.
Le 13 avril, la bombe est tombée là où leur Lada bleue était garée. La voiture git les quatre roues en l'air, sur un monticule de gravats et de restes d'un toit en tôle.
"Nous sommes bombardés partout. C'est un miracle que nous soyons encore en vie", dit la sexagénaire, qui ne souhaite pas donner son nom.
"Nous étions allongés sur le sol et attendions. Depuis le 24 février nous dormons à la cave", poursuit-elle.
"Il n'y a plus ni eau, ni électricité, ni rien. Nous n'avons plus d'argent, plus d'essence, nous ne pouvons pas partir", explique-t-elle la voix tremblante.
Un peu plus loin, une femme montre une maisonnette complètement détruite.
Un char ukrainien était dans le jardin tout près de la maison pour être moins visible. Il est parti, et peu après les Russes ont frappé l'endroit, explique-elle.
Au même moment, un tir de mortier ukrainien claque dans un bois proche.
Quelques secondes plus tard, le panache d'une fumée blanche apparaît dans la ville de Roubijné, puis le bruit d'une explosion.
À une quinzaine de km à l'est de Roubijné, les Russes ont frappé toute la nuit des positions des forces ukrainiennes dans les bois qui bordent la petite ville de Yampil.
- Défense ukrainienne renforcée -
Dans la matinée, plusieurs dizaines d'habitants ont été évacués par bus ou sont partis avec leur voiture.
"Je n'ai dormi que 15 minutes la nuit dernière", explique à l'AFP Mikhailo, 27 ans, qui traverse la ville à pied avec deux amis.
"Il y avait des tirs depuis la forêt. Devant, derrière, à gauche, à droite, personne ne sait à quoi s'attendre", ajoute le jeune homme, qui a fait évacuer sa femme le matin.
Dans les zones de Yampil et de la ville voisine Lyman, les journalistes de l'AFP ont croisé plusieurs véhicules de combat d'infanterie, de transport de troupes ou encore des canons d'artillerie tractés.
Dans la région ces derniers jours, les Ukrainiens ont renforcé leurs défenses avant l'offensive russe.
Sur les routes vers Kramatorsk, les checkpoints ont été fortifiés, des chicanes avec des blocs de béton et des tas de terre fraîche sont apparus par endroits.
AFP, publié le lundi 18 avril 2022 à 22h58
Kreminna est tombée après trois jours de combats, ils font rage à Roubijné : dans l'est de l'Ukraine, les Russes ont avancé d'un pas vers Kramatorsk, la capitale ukrainienne du Donbass, l'un des objectifs de Moscou.
Kreminna, 18.000 habitants avant la guerre, a été prise dans la nuit de dimanche à lundi par les forces russes.
"Les combats ont duré trois jours et la Russie a utilisé un grand nombre de véhicules blindés pour attaquer la ville", a déclaré à Radio Donbass Oleksandr Dunets, chef de l'administration militaire de Kreminna.
Selon lui, "les combats se poursuivent en périphérie".
Quatre habitants ont été tués, alors qu'ils évacuaient seuls la ville en voiture visée par des tirs russes, a affirmé l'armée ukrainienne.
"Nos défenseurs se sont repliés sur de nouvelles positions", a de son côté déclaré le gouverneur ukrainien de la région de Lougansk, Serguiï Gaïdaï, sur sa page Facebook.
"Nous pouvons maintenant affirmer que les troupes russes ont commencé la bataille pour le Donbass, pour laquelle ils se préparent depuis longtemps", a annoncé dans la soirée le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Kreminna se trouve à une cinquantaine de km au nord-est de Kramatorsk, la capitale ukrainienne du Donbass et l'une des cibles de Moscou dans cette région.
La ville est bordée par la rivière Donets, qui traverse aussi Roubijné, Lyssytchansk et Severedonetsk, proches les unes des autres. Elles sont toutes sur la ligne de front et font l'objet d'intenses bombardements de part et d'autre depuis plusieurs jours.
Lundi, Roubijné - plus de 60.000 habitants avant la guerre - a été sous le feu intense de l'artillerie et des mortiers ukrainiens, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Des positions ukrainiennes pilonnaient la localité, notamment depuis le village de Novodruzhesk, à environ trois km.
Depuis le terril de cette ancienne petite cité minière, on pouvait voir et entendre de puissantes explosions sur Roubijné, parfois suivies d'incendies, et dégageant des panaches de fumée noire ou blanche qui s'élevaient au-dessus de la ville.
Des tirs sporadiques de mitrailleuses lourdes étaient également audibles.
- "Bombardés partout" -
Dans le village de Novodruzhesk, un homme est perché sur un poteau électrique et répare un câble sectionné.
"Voyez ces deux cratères, je pense que ce câble a été endommagé par un éclat d'obus", explique à l'AFP Victor Pasipko, 68 ans, dont 48 comme mineur, venu aider à la réparation.
Un cratère, Nadya, 65 ans, et son mari Sergiy, 70 ans, en ont un gros dans leur jardin juste devant leur maison.
Le 13 avril, la bombe est tombée là où leur Lada bleue était garée. La voiture git les quatre roues en l'air, sur un monticule de gravats et de restes d'un toit en tôle.
"Nous sommes bombardés partout. C'est un miracle que nous soyons encore en vie", dit la sexagénaire, qui ne souhaite pas donner son nom.
"Nous étions allongés sur le sol et attendions. Depuis le 24 février nous dormons à la cave", poursuit-elle.
"Il n'y a plus ni eau, ni électricité, ni rien. Nous n'avons plus d'argent, plus d'essence, nous ne pouvons pas partir", explique-t-elle la voix tremblante.
Un peu plus loin, une femme montre une maisonnette complètement détruite.
Un char ukrainien était dans le jardin tout près de la maison pour être moins visible. Il est parti, et peu après les Russes ont frappé l'endroit, explique-elle.
Au même moment, un tir de mortier ukrainien claque dans un bois proche.
Quelques secondes plus tard, le panache d'une fumée blanche apparaît dans la ville de Roubijné, puis le bruit d'une explosion.
À une quinzaine de km à l'est de Roubijné, les Russes ont frappé toute la nuit des positions des forces ukrainiennes dans les bois qui bordent la petite ville de Yampil.
- Défense ukrainienne renforcée -
Dans la matinée, plusieurs dizaines d'habitants ont été évacués par bus ou sont partis avec leur voiture.
"Je n'ai dormi que 15 minutes la nuit dernière", explique à l'AFP Mikhailo, 27 ans, qui traverse la ville à pied avec deux amis.
"Il y avait des tirs depuis la forêt. Devant, derrière, à gauche, à droite, personne ne sait à quoi s'attendre", ajoute le jeune homme, qui a fait évacuer sa femme le matin.
Dans les zones de Yampil et de la ville voisine Lyman, les journalistes de l'AFP ont croisé plusieurs véhicules de combat d'infanterie, de transport de troupes ou encore des canons d'artillerie tractés.
Dans la région ces derniers jours, les Ukrainiens ont renforcé leurs défenses avant l'offensive russe.
Sur les routes vers Kramatorsk, les checkpoints ont été fortifiés, des chicanes avec des blocs de béton et des tas de terre fraîche sont apparus par endroits.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Poutine a rendu visite à l'équipage du croiseur "Moskva"Zooropa a écrit: typiquement Ukrainien de se moquer de cette façon, j’adore! J’ai vu beaucoup de vidéo que l’on m’a envoyé mais pas celle où il coule..
Une conversation de 2 poissons au fond de la mer :
- le loyer c’est 1000$US plus les charges
- c’est un peu cher
- mais qu’est que vous voulez, c’est Moskva
Dernière édition par Caduce62 le Mar 19 Avr - 12:47, édité 1 fois
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
«Juice», le pilote qui défie les Russes dans le ciel ukrainien
Par Adrien Jaulmes
Publié le 17/04/2022 à 20:00, mis à jour hier à 10:51
Un Sukhoi Su-27, l’un des appareils utilisés par l’armée de l’air ukrainienne, dans la région de Myrhorod en février 2022. STR/AFP
RÉCIT - Le ciel de l’Ukraine reste contesté. Sept semaines après le début de la guerre, l’aviation ukrainienne n’a pas été détruite et continue à disputer à la Russie le contrôle des airs.
Envoyé spécial à Kiev
Avec à peine 98 avions de chasse au début du conflit, face à plus de 1 400 appareils russes, l’Ukraine n’avait pas la capacité d’opposer beaucoup de résistance. Pourtant, contre toute attente et malgré la perte d’un certain nombre de leurs appareils, la plupart détruits au sol au début de l’offensive russe, l’aviation ukrainienne est toujours opérationnelle, et ses pilotes empêchent la Russie de maîtriser complètement le ciel. «Dans les airs, les Russes ont beaucoup d’avantages sur nous: leurs appareils, leurs radars, leurs missiles, leurs systèmes de guerre électronique sont plus modernes que les nôtres, et ils ont l’avantage du nombre», dit «Juice», un pilote ukrainien qui se présente par son indicatif de vol. «Nous sommes mieux entraînés, et nous avons la motivation supplémentaire de défendre notre pays, mais le simple effet de supériorité numérique se fait sentir», dit-il dans un entretien réalisé par vidéo depuis une base aérienne ukrainienne.
Par Adrien Jaulmes
Publié le 17/04/2022 à 20:00, mis à jour hier à 10:51
Un Sukhoi Su-27, l’un des appareils utilisés par l’armée de l’air ukrainienne, dans la région de Myrhorod en février 2022. STR/AFP
RÉCIT - Le ciel de l’Ukraine reste contesté. Sept semaines après le début de la guerre, l’aviation ukrainienne n’a pas été détruite et continue à disputer à la Russie le contrôle des airs.
Envoyé spécial à Kiev
Avec à peine 98 avions de chasse au début du conflit, face à plus de 1 400 appareils russes, l’Ukraine n’avait pas la capacité d’opposer beaucoup de résistance. Pourtant, contre toute attente et malgré la perte d’un certain nombre de leurs appareils, la plupart détruits au sol au début de l’offensive russe, l’aviation ukrainienne est toujours opérationnelle, et ses pilotes empêchent la Russie de maîtriser complètement le ciel. «Dans les airs, les Russes ont beaucoup d’avantages sur nous: leurs appareils, leurs radars, leurs missiles, leurs systèmes de guerre électronique sont plus modernes que les nôtres, et ils ont l’avantage du nombre», dit «Juice», un pilote ukrainien qui se présente par son indicatif de vol. «Nous sommes mieux entraînés, et nous avons la motivation supplémentaire de défendre notre pays, mais le simple effet de supériorité numérique se fait sentir», dit-il dans un entretien réalisé par vidéo depuis une base aérienne ukrainienne.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Guerre en Ukraine : des milliers de fléchettes russes se sont abattues près de Kiev
Dans un article paru mardi 19 avril, le Washington Post fait état de l’utilisation de petits projectiles, semblables à des clous, utilisés par l’armée russe contre des civils ukrainiens, à Boutcha, non loin de la capitale ukrainienne.
Les Ukrainiens pris pour cibles, au sens propre. C’est du moins ce que laisse entendre Slate, qui a relayé, mardi 19 décembre, une information du Washington Post selon laquelle l’armée russe se servirait de mini-fléchettes pour toucher militaires et civils.
Le quotidien américain partage le témoignage de Svitlana Chmut, une femme de 54 ans habitante de Boutcha, au nord-ouest de Kiev. Elle a retrouvé plusieurs de ces projectiles longs de trois centimètres dans son jardin et dans sa voiture, le matin du 25 ou 26 mars. Cette découverte a fait suite à une nuit de "bombardements intenses", précise le Washington Post, durant lesquels des obus contenant ces fléchettes auraient été tirés par les Russes. Certains d’entre eux seraient même en mesure de couvrir l’équivalent en largeur de trois terrains de football.
Une brigade russe décorée par Poutine
Dangereuses voire létales mais uniquement pour les personnes en extérieur ou exposées, ces fléchettes ne sont plus tellement utilisées en terrain militaire, rappelle le quotidien. Si elles ne sont pas bannies par les conventions internationales sur les armes, elles ne doivent cependant pas être utilisées dans des zones à forte densité de civils, notamment en raison de leur trajectoire incontrôlable. Un crime de plus à Boutcha, selon Slate, qui rappelle que la ville ukrainienne a déjà été le théâtre de tragédies, alors que des corps jonchant les rues avaient été retrouvés début avril, après le retrait des troupes russes le 30 mars. Pour couronner le tout, Vladimir Poutine, parlant d’"actions habiles et décisives", a décidé de décorer l’une des brigades accusées d’avoir engendré cette tuerie, lundi 18 avril, en l'élevant au rang de "Garde".
Dans un article paru mardi 19 avril, le Washington Post fait état de l’utilisation de petits projectiles, semblables à des clous, utilisés par l’armée russe contre des civils ukrainiens, à Boutcha, non loin de la capitale ukrainienne.
Les Ukrainiens pris pour cibles, au sens propre. C’est du moins ce que laisse entendre Slate, qui a relayé, mardi 19 décembre, une information du Washington Post selon laquelle l’armée russe se servirait de mini-fléchettes pour toucher militaires et civils.
Le quotidien américain partage le témoignage de Svitlana Chmut, une femme de 54 ans habitante de Boutcha, au nord-ouest de Kiev. Elle a retrouvé plusieurs de ces projectiles longs de trois centimètres dans son jardin et dans sa voiture, le matin du 25 ou 26 mars. Cette découverte a fait suite à une nuit de "bombardements intenses", précise le Washington Post, durant lesquels des obus contenant ces fléchettes auraient été tirés par les Russes. Certains d’entre eux seraient même en mesure de couvrir l’équivalent en largeur de trois terrains de football.
Une brigade russe décorée par Poutine
Dangereuses voire létales mais uniquement pour les personnes en extérieur ou exposées, ces fléchettes ne sont plus tellement utilisées en terrain militaire, rappelle le quotidien. Si elles ne sont pas bannies par les conventions internationales sur les armes, elles ne doivent cependant pas être utilisées dans des zones à forte densité de civils, notamment en raison de leur trajectoire incontrôlable. Un crime de plus à Boutcha, selon Slate, qui rappelle que la ville ukrainienne a déjà été le théâtre de tragédies, alors que des corps jonchant les rues avaient été retrouvés début avril, après le retrait des troupes russes le 30 mars. Pour couronner le tout, Vladimir Poutine, parlant d’"actions habiles et décisives", a décidé de décorer l’une des brigades accusées d’avoir engendré cette tuerie, lundi 18 avril, en l'élevant au rang de "Garde".
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Guerre en Ukraine : cette troublante ressemblance avec l'invasion de la Finlande par l'URSS en 1939
Par Mayeul Aldebert
Publié le 15/04/2022 à 15:04, mis à jour le 15/04/2022 à 18:55
RÉCIT - Lorsque Staline décide d'envahir la Finlande en novembre 1939, il est persuadé que l'opération ne prendra que quelques jours. Inférieure en nombre et en armement, l'armée finlandaise oppose cependant une résistance héroïque et efficace.
Le 5 janvier 1940 à 8h30, le froid soleil d'hiver n'apparaît pas encore à Suomussalmi. Dans cette région de Finlande située à 250 kilomètres au sud du cercle arctique, le jour ne dure que quatre heures. Sur une route qui relie la ville à la frontière avec l'URSS, 3600 Finlandais attaquent les 25.000 hommes de la 44ème division soviétique. Pendant trois jours, les skieurs finlandais, sur leur territoire, encerclent et harcèlent les escadrons d'infanterie de Staline immobilisés. La bataille se transforme en cauchemar pour les troupes soviétiques qui perdent, dans cet «enfer glacé» plusieurs milliers d'hommes, des centaines de chars, de canons, de mitrailleuses et de véhicules blindés. La débâcle est totale.
Cette victoire spectaculaire illustre la résistance héroïque des Finlandais face à l'invasion soviétique de 1939.
Par Mayeul Aldebert
Publié le 15/04/2022 à 15:04, mis à jour le 15/04/2022 à 18:55
RÉCIT - Lorsque Staline décide d'envahir la Finlande en novembre 1939, il est persuadé que l'opération ne prendra que quelques jours. Inférieure en nombre et en armement, l'armée finlandaise oppose cependant une résistance héroïque et efficace.
Le 5 janvier 1940 à 8h30, le froid soleil d'hiver n'apparaît pas encore à Suomussalmi. Dans cette région de Finlande située à 250 kilomètres au sud du cercle arctique, le jour ne dure que quatre heures. Sur une route qui relie la ville à la frontière avec l'URSS, 3600 Finlandais attaquent les 25.000 hommes de la 44ème division soviétique. Pendant trois jours, les skieurs finlandais, sur leur territoire, encerclent et harcèlent les escadrons d'infanterie de Staline immobilisés. La bataille se transforme en cauchemar pour les troupes soviétiques qui perdent, dans cet «enfer glacé» plusieurs milliers d'hommes, des centaines de chars, de canons, de mitrailleuses et de véhicules blindés. La débâcle est totale.
Cette victoire spectaculaire illustre la résistance héroïque des Finlandais face à l'invasion soviétique de 1939.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
[size=65]Les Occidentaux se résignent à procurer des armes lourdes à l'Ukraine[/size]
Longtemps réticents à fournir chars, hélicoptères et batteries antimissiles, les pays occidentaux ont changé de doctrine récemment. Ils ont commencé à livrer des armes lourdes, mais en quantités réduites. L'acheminement et la formation à ces armes complexes restent des défis.
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L'Ukraine a besoin de Mig-29, comme ceux qu'elle possède déjà, pour contrer l'aviation russe. (Photo Sputnik/Abaca)
Par Yves Bourdillon
Publié le 19 avr. 2022 à 16:13Mis à jour le 19 avr. 2022 à 18:12
L'Ukraine commence à recevoir des armes lourdes des Occidentaux . Le dilemme était cornélien mais Londres et Washington ont tranché il y a quelques jours : à défaut de chars, de batteries antimissiles, d'hélicoptères voire d'avions de chasse, l'armée ukrainienne risque d'être écrasée par le rouleau compresseur russe.
Kiev a certes engrangé des succès spectaculaires grâce aux missiles antichars et antiaériens tirés par de simples fantassins embusqués en ville ou dans des forêts, et fournis par milliers par le Royaume-Uni, les Etats-Unis, la Suède et les pays baltes. Mais dans les plaines dégagées du Donbass, cela ne suffira pas.
[size=34]Crainte d'escalade[/size]
[size][size]Seize pays de l'Otan et deux pays neutres - la Finlande et la Suède - ont déjà fourni des armes légères. Les Occidentaux rechignaient à fournir des chars et hélicoptères, par crainte d'une escalade et que cela pousse le Kremlin à les considérer comme belligérants. Mais le droit international autorise la vente de chars et d'avions à un pays en guerre sans être considéré pour autant comme belligérant. Surtout, les analystes militaires commencent à estimer que Vladimir Poutine se considère comme d'ores et déjà en guerre avec les Occidentaux.
Au coeur de la Russie, un soutien absolu à Vladimir Poutine
Poutine réaffirme ses buts de guerre en Ukraine
Ce sont les Tchèques, les Slovaques et les Polonais, sensibilisés par l'Histoire à l'expansionnisme russe, qui ont ouvert la voie avec la fourniture il y a deux semaines de chars T-72 et de batteries antimissiles S-300. Londres a embrayé il y a dix jours avec 120 blindés et des missiles antinavires Harpoon. Le président des Etats-Unis a surenchéri mercredi avec un premier « kit » d'armes lourdes d'une valeur de 800 millions de dollars, en sus des milliers de missiles Javelin et Stinger, des drones et mitrailleuses livrés dès janvier. Les Pays-Bas ont annoncé, mardi, la fourniture de blindés.
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[size=34]Une rapidité sans précédent[/size]
[size][size]Le premier paquet d'armes américaines sera disponible à la frontière occidentale de l'Ukraine dès mardi soir, une rapidité « sans précédent ». Quatre avions américains de transport sont arrivés dans la région samedi et des instructeurs commenceront à former leurs confrères ukrainiens dans un pays voisin « dans les prochains jours », notamment aux obusiers M777 de dernière génération remis pour la première fois à l'Ukraine.
Les patrons des huit principaux constructeurs américains de l'armement ont planché mercredi dernier sur la production et la fourniture d'armes supplémentaires. Il y a urgence, les Etats-Unis ayant déjà puisé dans le tiers de leur stock de missiles Javelin au profit de l'Ukraine.
[/size][/size]
[size=34]Le problème des avions de chasse[/size]
[size][size]En revanche, il n'est toujours pas question, malgré les appels pressants de Kiev, de fournir des avions de chasse, l'arme moderne absolue. Cela pourrait être la décision de trop pour le Kremlin. L'apprentissage de ses armes reste d'ailleurs un défi pour les Ukrainiens. Il faut des mois à un pilote américain, pourtant déjà formé sur des avions similaires, pour maîtriser un F-16. En fait, les pilotes ukrainiens ne pourraient être rapidement opérationnels que sur des avions soviétiques dont ils ont l'habitude - ils possèdent déjà une cinquantaine de Mig-29 et 60 Soukhoï - donc anciens et peu nombreux, concentrés dans l'arsenal polonais et slovaque.
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[size=34]Berlin et Paris à la traîne[/size]
[size][size]Le chancelier allemand Olaf Scholz refuse toujours de livrer des armes lourdes, malgré les appels pressants de ses propres ministres, au point de menacer sa fragile coalition. Tout juste une entreprise privée propose-t-elle de fournir 50 chars Leopard à l'Ukraine. La France n'a, elle non plus, officiellement fourni aucune arme lourde. La question ne suscite d'ailleurs aucun débat politique puisque le président Macron est réticent et ses principaux adversaires du premier tour, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Eric Zemmour, opposés à toute aide militaire à Kiev.
Le chancelier allemand sous pression
La fourniture d'armes lourdes représente en outre un défi logistique. Comme leur nom l'indique, elles ont un poids considérable - par exemple 44 tonnes pour un char T-72 - qui ne permet pas de les acheminer facilement et surtout discrètement sur le théâtre d'opérations. Moscou a averti que les convois de l'Otan constitueraient une cible légitime dès qu'ils mettent une roue en Ukraine. Elles nécessitent aussi des équipes au sol formées à leur entretien et préparation au combat. Alors que le sort de la bataille du Donbass se joue dans les jours qui viennent.[/size]
[/size]
Yves Bourdillon
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
13h43 - La Pologne prête à prendre en charge au moins 10.000 soldats ukrainiens blessés
Les services de santé polonais ont la capacité de prendre en charge au moins 10.000 soldats ukrainiens blessés, a déclaré mardi le Premier ministre polonais, alors que la Russie lance une nouvelle offensive dans l'est de l'Ukraine. Mateusz Morawiecki a déclaré aux journalistes lors d'une visite dans la ville de Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, que la Pologne soignait déjà « plusieurs dizaines » de soldats et était prête à en accueillir davantage.
Les services de santé polonais ont la capacité de prendre en charge au moins 10.000 soldats ukrainiens blessés, a déclaré mardi le Premier ministre polonais, alors que la Russie lance une nouvelle offensive dans l'est de l'Ukraine. Mateusz Morawiecki a déclaré aux journalistes lors d'une visite dans la ville de Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, que la Pologne soignait déjà « plusieurs dizaines » de soldats et était prête à en accueillir davantage.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
AFP, publié le mercredi 20 avril 2022 à 12h16
Après bientôt deux mois de siège, le port stratégique ukrainien de Marioupol semblait mercredi proche de tomber aux mains des Russes, qui intensifiaient leur offensive sur l'est et le sud du pays.
Dans ce contexte, le président du Conseil européen Charles Michel est arrivé mercredi matin à Kiev pour témoigner du soutien européen, 12 jours après la visite dans la capitale ukrainienne de son homologue de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
"Nous vivons peut-être nos derniers jours, voire nos dernières heures", a affirmé dans la nuit de mardi à mercredi, sur son compte Facebook, un commandant de militaires ukrainiens qui résistent toujours dans la vaste aciérie d'Azovstal, dernier îlot de résistance de Marioupol, grande ville située sur la mer d'Azov, à l'extrémité sud du Donbass.
"L'ennemi est 10 fois plus nombreux que nous", a déclaré Serguiy Volyna, de la 36e brigade de la marine nationale, sur Facebook. "Nous appelons et supplions tous les dirigeants du monde de nous aider. Nous leur demandons d'utiliser la procédure d'extraction et de nous emmener sur le territoire d'un pays tiers".
Le ministère ukrainien de la Défense a affirmé mercredi matin que l'armée russe "concentrait l'essentiel de ses efforts sur la prise de la ville de Marioupol et poursuivait ses tentatives d'assaut près de l'aciérie Azovstal".
La Russie n'a pas commenté directement l'évolution de la situation. Les séparatistes prorusses de la région de Donetsk - dont relève Marioupol - ont affirmé que cinq militaires ukrainiens défendant l'aciérie avaient déposé les armes et que 140 civils avaient été évacués.
- Evacuer les civils -
Au moins 1.000 civils, surtout des femmes, enfants et personnes âgées, sont terrés, avec les combattants, "dans les abris souterrains" de l'usine, avait affirmé mardi le conseil municipal de Marioupol, qui redoute que plus de 20.000 civils soient déjà morts dans la ville.
Dans ce contexte, Kiev a indiqué être arrivé à "un accord préliminaire" avec les Russes pour mettre en place mercredi un couloir d'évacuation depuis Marioupol. Les habitants étaient invités à se rassembler à 14H00 (11H00 GMT) pour partir vers Zaporijjia. Un voyage de 200 km devenu avec la guerre un périple, de plusieurs jours parfois, avec plus d'une dizaine de check-points à franchir.
"Compte tenu de la situation catastrophique à Marioupol, nous concentrons nos efforts sur cette direction aujourd'hui", a souligné la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk.
Mardi soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait accusé les Russes de "bloquer tous les efforts pour organiser des corridors humanitaires et sauver notre peuple".
La Russie, qui a appelé mardi les défenseurs de Marioupol à cesser "leur résistance insensée" après un premier ultimatum dimanche, est déterminée à prendre ce port, qui lui permettrait de faire la jonction entre la Crimée, qu'elle a annexée en 2014, et les républiques séparatistes prorusses du Donbass.
Sa prise lui permettrait aussi d'injecter des forces supplémentaires pour renforcer son assaut visant à "libérer", selon les termes de Moscou, l'ensemble du Donbass, que les séparatistes ne contrôlent qu'en partie.
- "Tentatives d'assaut" dans le Donbass -
Les combats dans toute cette région Est de l'Ukraine se sont intensifiés depuis lundi soir.
Après une série de frappes revendiquées par Moscou mardi, le ministère ukrainien de la Défense a fait état mercredi matin de "tentatives d'assaut" sur les localités de Soulyguivka et Dibrivné, dans la région de Kharkiv, ainsi que sur Roubijné et Severodonetsk, dans la région de Lougansk.
Le gouverneur régional, Serguiï Gaïdaï, a appelé une nouvelle fois les civils à évacuer. "La situation se complique d'heure en heure", a-t-il écrit sur la messagerie Telegram. "Mettez-vous en sécurité (...) Partez", a-t-il ajouté.
Selon un haut responsable américain du département de la Défense, la Russie a augmenté sa présence militaire dans l'est et le sud de l'Ukraine, portant à 76 le total de bataillons dans le pays.
Les bombardements s'intensifiaient aussi dans le Sud, autre ligne de front, a constaté l'AFP. Les villages de Mala Tokmachka et d'Orikhiv, à 70 km au sud-est de Zaporijjia, ont vu une recrudescence des bombardements.
Alors que la guerre semblait encore lointaine la semaine dernière, "maintenant, quand ça vient du côté russe, les maisons tremblent et c'est beaucoup plus fréquent", a indiqué Vitaly Dovbnia, un habitant qui dit avoir une valise déjà prête dans le coffre de sa voiture.
Artur Kharlamov, arrivé à Orikhiv après avoir fui mardi matin Melitopol, ville du Sud sous contrôle russe, affirme avoir aperçu les troupes de Moscou creuser des tranchées à trois endroits différents sur le chemin. Et des tranchées fraîches sont également visibles côté ukrainien.
- Nouvelles armes pour l'Ukraine -
"Cette nouvelle phase" de la guerre, comme l'a qualifiée mardi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, s'annonce acharnée. D'autant que l'Ukraine reçoit désormais des armes lourdes que les Occidentaux ont longtemps hésité à lui fournir pour éviter une escalade du conflit.
Après la livraison de pièces d'artillerie Howitzer annoncées la semaine dernière par le président américain Joe Biden, les Ukrainiens ont désormais "à leur disposition plus d'avions de chasse qu'il y a deux semaines", a affirmé le porte-parole du Pentagone John Kirby.
"Sans entrer dans les détails sur ce que d'autres pays fournissent, je dirais qu'ils ont reçu des appareils supplémentaires et des pièces détachées pour accroître leur flotte" d'avions de combat, a-t-il ajouté, laissant entendre qu'il s'agissait d'appareils de fabrication russe.
Le commandement des forces aériennes ukrainiennes a cependant précisé n'avoir "pas reçu de nouveaux avions", mais "des pièces détachées pour la réparation des appareils existants".
Kiev réclamait des Occidentaux des Mig-29 (de conception soviétique) que ses militaires savent déjà piloter, et dont disposent une poignée de pays d'Europe de l'Est.
Le gouvernement norvégien a lui indiqué avoir donné à Kiev une centaine de missiles antiaériens de conception française.
Et Washington s'apprête à approuver un nouveau paquet d'aide militaire à l'Ukraine s'élevant à 800 millions de dollars, moins d'une semaine après une précédente annonce d'une tranche du même montant, ont rapporté mardi plusieurs médias américains.
Dans ces conditions, l'appel mardi du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres à stopper les combats pour une "pause humanitaire" de quatre jours à l'occasion de la Pâque orthodoxe semblait avoir peu de chances d'être entendu.
- Vers de nouvelles candidatures à l'Otan -
Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février, les pays européens qui ne faisaient pas partie de l'Otan semblent de plus en plus prêts à franchir le pas.
Le Parlement de la Finlande commence ainsi mercredi à débattre d'une adhésion à l'Alliance atlantique pour mieux se protéger contre une éventuelle agression de son voisin russe. Avec une candidature désormais "très probable" dans les semaines qui viennent, malgré les messages de dissuasion envoyés par Moscou.
Le débat est suivi de près par la Suède voisine, qui envisage elle aussi de rejoindre l'Otan.
Les Etats-Unis et leurs alliés, réunis mardi en visioconférence, ont aussi annoncé qu'ils allaient, afin "d'accentuer la pression sur le Kremlin", adopter "de nouvelles sanctions".
Si l'ensemble de la croissance mondiale est ralentie par le conflit, la Russie, déjà sous le coup de sanctions d'une ampleur inédite, devrait voir son économie se contracter de 8,5% cette année, selon de nouvelles prévisions du Fonds monétaire internationale (FMI) mardi.
Après bientôt deux mois de siège, le port stratégique ukrainien de Marioupol semblait mercredi proche de tomber aux mains des Russes, qui intensifiaient leur offensive sur l'est et le sud du pays.
Dans ce contexte, le président du Conseil européen Charles Michel est arrivé mercredi matin à Kiev pour témoigner du soutien européen, 12 jours après la visite dans la capitale ukrainienne de son homologue de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
"Nous vivons peut-être nos derniers jours, voire nos dernières heures", a affirmé dans la nuit de mardi à mercredi, sur son compte Facebook, un commandant de militaires ukrainiens qui résistent toujours dans la vaste aciérie d'Azovstal, dernier îlot de résistance de Marioupol, grande ville située sur la mer d'Azov, à l'extrémité sud du Donbass.
"L'ennemi est 10 fois plus nombreux que nous", a déclaré Serguiy Volyna, de la 36e brigade de la marine nationale, sur Facebook. "Nous appelons et supplions tous les dirigeants du monde de nous aider. Nous leur demandons d'utiliser la procédure d'extraction et de nous emmener sur le territoire d'un pays tiers".
Le ministère ukrainien de la Défense a affirmé mercredi matin que l'armée russe "concentrait l'essentiel de ses efforts sur la prise de la ville de Marioupol et poursuivait ses tentatives d'assaut près de l'aciérie Azovstal".
La Russie n'a pas commenté directement l'évolution de la situation. Les séparatistes prorusses de la région de Donetsk - dont relève Marioupol - ont affirmé que cinq militaires ukrainiens défendant l'aciérie avaient déposé les armes et que 140 civils avaient été évacués.
- Evacuer les civils -
Au moins 1.000 civils, surtout des femmes, enfants et personnes âgées, sont terrés, avec les combattants, "dans les abris souterrains" de l'usine, avait affirmé mardi le conseil municipal de Marioupol, qui redoute que plus de 20.000 civils soient déjà morts dans la ville.
Dans ce contexte, Kiev a indiqué être arrivé à "un accord préliminaire" avec les Russes pour mettre en place mercredi un couloir d'évacuation depuis Marioupol. Les habitants étaient invités à se rassembler à 14H00 (11H00 GMT) pour partir vers Zaporijjia. Un voyage de 200 km devenu avec la guerre un périple, de plusieurs jours parfois, avec plus d'une dizaine de check-points à franchir.
"Compte tenu de la situation catastrophique à Marioupol, nous concentrons nos efforts sur cette direction aujourd'hui", a souligné la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk.
Mardi soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait accusé les Russes de "bloquer tous les efforts pour organiser des corridors humanitaires et sauver notre peuple".
La Russie, qui a appelé mardi les défenseurs de Marioupol à cesser "leur résistance insensée" après un premier ultimatum dimanche, est déterminée à prendre ce port, qui lui permettrait de faire la jonction entre la Crimée, qu'elle a annexée en 2014, et les républiques séparatistes prorusses du Donbass.
Sa prise lui permettrait aussi d'injecter des forces supplémentaires pour renforcer son assaut visant à "libérer", selon les termes de Moscou, l'ensemble du Donbass, que les séparatistes ne contrôlent qu'en partie.
- "Tentatives d'assaut" dans le Donbass -
Les combats dans toute cette région Est de l'Ukraine se sont intensifiés depuis lundi soir.
Après une série de frappes revendiquées par Moscou mardi, le ministère ukrainien de la Défense a fait état mercredi matin de "tentatives d'assaut" sur les localités de Soulyguivka et Dibrivné, dans la région de Kharkiv, ainsi que sur Roubijné et Severodonetsk, dans la région de Lougansk.
Le gouverneur régional, Serguiï Gaïdaï, a appelé une nouvelle fois les civils à évacuer. "La situation se complique d'heure en heure", a-t-il écrit sur la messagerie Telegram. "Mettez-vous en sécurité (...) Partez", a-t-il ajouté.
Selon un haut responsable américain du département de la Défense, la Russie a augmenté sa présence militaire dans l'est et le sud de l'Ukraine, portant à 76 le total de bataillons dans le pays.
Les bombardements s'intensifiaient aussi dans le Sud, autre ligne de front, a constaté l'AFP. Les villages de Mala Tokmachka et d'Orikhiv, à 70 km au sud-est de Zaporijjia, ont vu une recrudescence des bombardements.
Alors que la guerre semblait encore lointaine la semaine dernière, "maintenant, quand ça vient du côté russe, les maisons tremblent et c'est beaucoup plus fréquent", a indiqué Vitaly Dovbnia, un habitant qui dit avoir une valise déjà prête dans le coffre de sa voiture.
Artur Kharlamov, arrivé à Orikhiv après avoir fui mardi matin Melitopol, ville du Sud sous contrôle russe, affirme avoir aperçu les troupes de Moscou creuser des tranchées à trois endroits différents sur le chemin. Et des tranchées fraîches sont également visibles côté ukrainien.
- Nouvelles armes pour l'Ukraine -
"Cette nouvelle phase" de la guerre, comme l'a qualifiée mardi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, s'annonce acharnée. D'autant que l'Ukraine reçoit désormais des armes lourdes que les Occidentaux ont longtemps hésité à lui fournir pour éviter une escalade du conflit.
Après la livraison de pièces d'artillerie Howitzer annoncées la semaine dernière par le président américain Joe Biden, les Ukrainiens ont désormais "à leur disposition plus d'avions de chasse qu'il y a deux semaines", a affirmé le porte-parole du Pentagone John Kirby.
"Sans entrer dans les détails sur ce que d'autres pays fournissent, je dirais qu'ils ont reçu des appareils supplémentaires et des pièces détachées pour accroître leur flotte" d'avions de combat, a-t-il ajouté, laissant entendre qu'il s'agissait d'appareils de fabrication russe.
Le commandement des forces aériennes ukrainiennes a cependant précisé n'avoir "pas reçu de nouveaux avions", mais "des pièces détachées pour la réparation des appareils existants".
Kiev réclamait des Occidentaux des Mig-29 (de conception soviétique) que ses militaires savent déjà piloter, et dont disposent une poignée de pays d'Europe de l'Est.
Le gouvernement norvégien a lui indiqué avoir donné à Kiev une centaine de missiles antiaériens de conception française.
Et Washington s'apprête à approuver un nouveau paquet d'aide militaire à l'Ukraine s'élevant à 800 millions de dollars, moins d'une semaine après une précédente annonce d'une tranche du même montant, ont rapporté mardi plusieurs médias américains.
Dans ces conditions, l'appel mardi du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres à stopper les combats pour une "pause humanitaire" de quatre jours à l'occasion de la Pâque orthodoxe semblait avoir peu de chances d'être entendu.
- Vers de nouvelles candidatures à l'Otan -
Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février, les pays européens qui ne faisaient pas partie de l'Otan semblent de plus en plus prêts à franchir le pas.
Le Parlement de la Finlande commence ainsi mercredi à débattre d'une adhésion à l'Alliance atlantique pour mieux se protéger contre une éventuelle agression de son voisin russe. Avec une candidature désormais "très probable" dans les semaines qui viennent, malgré les messages de dissuasion envoyés par Moscou.
Le débat est suivi de près par la Suède voisine, qui envisage elle aussi de rejoindre l'Otan.
Les Etats-Unis et leurs alliés, réunis mardi en visioconférence, ont aussi annoncé qu'ils allaient, afin "d'accentuer la pression sur le Kremlin", adopter "de nouvelles sanctions".
Si l'ensemble de la croissance mondiale est ralentie par le conflit, la Russie, déjà sous le coup de sanctions d'une ampleur inédite, devrait voir son économie se contracter de 8,5% cette année, selon de nouvelles prévisions du Fonds monétaire internationale (FMI) mardi.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Guerre en Ukraine : Kiev a reçu des avions de chasse, affirme le Pentagone ; le lien téléphonique avec la centrale de Tchernobyl rétabli
https://www.lemonde.fr/international/live/2022/04/19/guerre-en-ukraine-kiev-a-recu-des-avions-de-chasse-affirme-le-pentagone-le-lien-telephonique-avec-la-centrale-de-tchernobyl-retabli_6122714_3210.html
https://www.lemonde.fr/international/live/2022/04/19/guerre-en-ukraine-kiev-a-recu-des-avions-de-chasse-affirme-le-pentagone-le-lien-telephonique-avec-la-centrale-de-tchernobyl-retabli_6122714_3210.html
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https://warriormaven.com/sea/united-states-sends-drone-boats-ukraine
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
L'opposant russe Navalny appelle à voter Macron
L'opposant russe emprisonné Alexeï Navalny a appelé mercredi à voter pour Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle française, accusant le parti de sa rivale Marine Le Pen de compromission avec Vladimir Poutine.
» LIRE AUSSI - La guerre en Ukraine rattrape les candidats à l’élection présidentielle
Alexeï Navalny s'est dit «choqué» dans une série de tweets du prêt de 9 millions d'euros contracté en 2014 par l'ancien parti Front National (devenu Rassemblement national) auprès d'une banque russe. «C'est de la corruption. Et c'est une vente de l'influence politique à Poutine», a dénoncé l'opposant, emprisonné en Russie depuis janvier 2021.
Alexei Navalny se tient à l'intérieur d'une cellule de verre lors d'une audience devant le tribunal de district de Babushkinsky à Moscou le 20 février 2021. Kirill KUDRYAVTSEV / AFP
[size]«Je me rends compte de l'ironie de la situation : un prisonnier politique russe s'adresse aux électeurs de France. Mais techniquement, je suis en prison d'après une société française» écrit-il sur Twitter
Il y a un moment il faut bien arreter de se mettre la tete dans le sable comme une Autruche...
[/size]
travellergillou76- Messages : 2193
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
L'armée de l'air des forces armées ukrainiennes a détruit neuf cibles aériennes ennemies au cours des dernières 24 heures.
« Le 19 avril 2022, neuf cibles aériennes des occupants russes ont été détruites : un avion, un hélicoptère, six drones, un missile de croisière », a informé le commandement de l'armée de l'air des forces armées ukrainiennes sur Telegram.
En outre, selon le rapport publié mercredi matin par l'état-major général sur Facebook, le total approximatif des pertes au combat de l'ennemi, du 24 février au 20 avril, est le suivant :
« Environ 20 900 hommes, 815 chars, 2 087 véhicules militaires blindés, 391 systèmes d'artillerie, 136 LRM, 67 systèmes de défense aérienne, 171 avions, 150 hélicoptères, 1 504 véhicules, 8 navires/vedettes, 76 réservoirs de carburant, 165 drones du niveau opérationnel et tactique, 27 unités d'équipement spécial et 4 systèmes de missiles balistiques ».
« Le 19 avril 2022, neuf cibles aériennes des occupants russes ont été détruites : un avion, un hélicoptère, six drones, un missile de croisière », a informé le commandement de l'armée de l'air des forces armées ukrainiennes sur Telegram.
En outre, selon le rapport publié mercredi matin par l'état-major général sur Facebook, le total approximatif des pertes au combat de l'ennemi, du 24 février au 20 avril, est le suivant :
« Environ 20 900 hommes, 815 chars, 2 087 véhicules militaires blindés, 391 systèmes d'artillerie, 136 LRM, 67 systèmes de défense aérienne, 171 avions, 150 hélicoptères, 1 504 véhicules, 8 navires/vedettes, 76 réservoirs de carburant, 165 drones du niveau opérationnel et tactique, 27 unités d'équipement spécial et 4 systèmes de missiles balistiques ».
Caduce62- Messages : 15239
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
AFP, publié le jeudi 21 avril 2022 à 06h31
Situation sur le terrain, réactions internationales, sanctions: le point sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
- Marioupol près de tomber -
Plusieurs centaines de civils, manquant de vivre et d'eau, sont retranchés dans l'usine sidérurgique et métallurgique d'Azovstal avec le 36e bataillon de l'armée ukrainienne et le batallon Azov, les deux dernières unités combattantes à Marioupol, selon les autorités ukrainiennes.
"Nous sommes prêts à quitter Marioupol avec l'aide d'un tiers", munis d'armes, "afin de sauver les personnes qui nous ont été confiées", indiquait jeudi Sviatoslav Palamar, commandant adjoint du bataillon Azov, sur Telegram.
"La situation est difficile voire critique", a-t-il poursuivi, dans cette immense usine où seraient également retranchés "environ un millier de civils, femmes et enfants" et "des centaines de blessés", selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Il était impossible à l'AFP de confirmer de manière indépendante le nombre de civils bloqués à l'intérieur de l'usine.
Plus tôt, Kiev avait proposé "session spéciale de négociations" sur le sort de cette ville stratégique, qui permettrait à Moscou de faire la jonction entre la Crimée, qu'elle a annexée en 2014, et les républiques séparatistes prorusses du Donbass.
- Marioupol: le couloir d'évacuation n'a pas fonctionné (Kiev) -
Le couloir humanitaire, qui avait en principe été négocié pour permettre mercredi l'évacuation des civils de Marioupol, "n'a pas fonctionné", a déclaré dans la soirée la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk. Elle a reproché aux Russes d'avoir violé le cessez-le-feu et bloqué les cars, tandis que Moscou a accusé "les autorités de Kiev d'avoir cyniquement sabordé cette opération humanitaire".
- Augmentation de la présence russe dans l'est et le sud -
Selon un haut responsable américain du département de la Défense, la Russie a également augmenté sa présence militaire dans l'est et le sud de l'Ukraine.
Le ministère ukrainien de la Défense faisait état mercredi de "tentatives d'assaut" sur les localités de Soulyguivka et Dibrivné, dans la région de Kharkiv (est), ainsi que sur Roubijné et Severodonetsk, dans la région de Lougansk (est).
"La situation se complique d'heure en heure", a écrit sur Telegram le gouverneur de Lougansk, Serguiï Gaïdaï, renouvelant ses appels aux civils à évacuer.
Les bombardements s'intensifiaient aussi dans le sud, notamment sur les villages de Mala Tokmatchka et d'Orikhiv, à 70 km au sud-est de Zaporijjia, a constaté un journaliste de l'AFP.
- Boycott au G20 -
Des ministres des Finances et des banquiers centraux du G20 dont la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen, réunis mercredi en marge des réunions du FMI et de la Banque mondiale, ont quitté la séance plénière ou éteint leur écran pour protester contre la présence de la Russie.
La présidence indonésienne avait été pressée d'exclure Moscou du G20 en réponse à son invasion de l'Ukraine mais s'y était refusée au nom de l'impartialité.
- Charles Michel à Kiev -
Dernier dirigeant européen en date à se rendre à Kiev, le président du Conseil européen Charles Michel a assuré que l'UE fera "tout son possible" pour que l'Ukraine "gagne la guerre", lors d'une conférence de presse commune avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
L'adhésion de l'Ukraine à l'UE est "une priorité", a dit de son côté Volodymyr Zelensky.
- Le FMI appelle à soutenir financièrement l'Ukraine -
La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a appelé mercredi les pays à apporter leur soutien financier à l'Ukraine pour que le gouvernement puisse continuer à fonctionner.
Les responsables ukrainiens ont fait part au Fonds monétaire international (FMI) d'un besoin de 5 milliards de dollars par mois pour continuer à faire fonctionner leur économie, a-t-elle indiqué lors d'une conférence de presse.
- Tennis: Russes et Bélarusses exclus de Wimbledon -
Les Russes et les Bélarusses, Daniil Medvedev en tête, ont été exclus mercredi de l'édition 2022 du tournoi de tennis londonien de Wimbledon.
Le N.1 mondial Novak Djokovic a réagi mercredi, déplorant une décision "folle".
Situation sur le terrain, réactions internationales, sanctions: le point sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
- Marioupol près de tomber -
Plusieurs centaines de civils, manquant de vivre et d'eau, sont retranchés dans l'usine sidérurgique et métallurgique d'Azovstal avec le 36e bataillon de l'armée ukrainienne et le batallon Azov, les deux dernières unités combattantes à Marioupol, selon les autorités ukrainiennes.
"Nous sommes prêts à quitter Marioupol avec l'aide d'un tiers", munis d'armes, "afin de sauver les personnes qui nous ont été confiées", indiquait jeudi Sviatoslav Palamar, commandant adjoint du bataillon Azov, sur Telegram.
"La situation est difficile voire critique", a-t-il poursuivi, dans cette immense usine où seraient également retranchés "environ un millier de civils, femmes et enfants" et "des centaines de blessés", selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Il était impossible à l'AFP de confirmer de manière indépendante le nombre de civils bloqués à l'intérieur de l'usine.
Plus tôt, Kiev avait proposé "session spéciale de négociations" sur le sort de cette ville stratégique, qui permettrait à Moscou de faire la jonction entre la Crimée, qu'elle a annexée en 2014, et les républiques séparatistes prorusses du Donbass.
- Marioupol: le couloir d'évacuation n'a pas fonctionné (Kiev) -
Le couloir humanitaire, qui avait en principe été négocié pour permettre mercredi l'évacuation des civils de Marioupol, "n'a pas fonctionné", a déclaré dans la soirée la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk. Elle a reproché aux Russes d'avoir violé le cessez-le-feu et bloqué les cars, tandis que Moscou a accusé "les autorités de Kiev d'avoir cyniquement sabordé cette opération humanitaire".
- Augmentation de la présence russe dans l'est et le sud -
Selon un haut responsable américain du département de la Défense, la Russie a également augmenté sa présence militaire dans l'est et le sud de l'Ukraine.
Le ministère ukrainien de la Défense faisait état mercredi de "tentatives d'assaut" sur les localités de Soulyguivka et Dibrivné, dans la région de Kharkiv (est), ainsi que sur Roubijné et Severodonetsk, dans la région de Lougansk (est).
"La situation se complique d'heure en heure", a écrit sur Telegram le gouverneur de Lougansk, Serguiï Gaïdaï, renouvelant ses appels aux civils à évacuer.
Les bombardements s'intensifiaient aussi dans le sud, notamment sur les villages de Mala Tokmatchka et d'Orikhiv, à 70 km au sud-est de Zaporijjia, a constaté un journaliste de l'AFP.
- Boycott au G20 -
Des ministres des Finances et des banquiers centraux du G20 dont la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen, réunis mercredi en marge des réunions du FMI et de la Banque mondiale, ont quitté la séance plénière ou éteint leur écran pour protester contre la présence de la Russie.
La présidence indonésienne avait été pressée d'exclure Moscou du G20 en réponse à son invasion de l'Ukraine mais s'y était refusée au nom de l'impartialité.
- Charles Michel à Kiev -
Dernier dirigeant européen en date à se rendre à Kiev, le président du Conseil européen Charles Michel a assuré que l'UE fera "tout son possible" pour que l'Ukraine "gagne la guerre", lors d'une conférence de presse commune avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
L'adhésion de l'Ukraine à l'UE est "une priorité", a dit de son côté Volodymyr Zelensky.
- Le FMI appelle à soutenir financièrement l'Ukraine -
La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a appelé mercredi les pays à apporter leur soutien financier à l'Ukraine pour que le gouvernement puisse continuer à fonctionner.
Les responsables ukrainiens ont fait part au Fonds monétaire international (FMI) d'un besoin de 5 milliards de dollars par mois pour continuer à faire fonctionner leur économie, a-t-elle indiqué lors d'une conférence de presse.
- Tennis: Russes et Bélarusses exclus de Wimbledon -
Les Russes et les Bélarusses, Daniil Medvedev en tête, ont été exclus mercredi de l'édition 2022 du tournoi de tennis londonien de Wimbledon.
Le N.1 mondial Novak Djokovic a réagi mercredi, déplorant une décision "folle".
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