Covid-19
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Re: Covid-19
Caduce62 a écrit:Mais on maintient les meeting politiquesKrispoluk a écrit:Matt a écrit:La Belgique confirme qu'elle est bien une démocratie.
Le comité de concertation avait décidé de fermer les lieux de culture à l'encontre des recommandations des spécialistes virologues.
Le conseil d'État a suspendu cette décision. Les théâtres peuvent rouvrir leurs portes dès ce soir. Vendredi il statuera sur les cinémas..
Je viens de voir qu'en Belgique on est passé sous la barre des 6500 contaminations quotidiennes, la France elle est à 180 000 contaminations en 24h.
Hé oui ! C'est bien la peine de nous faire ch..r avec les mesures les plus restrictives anti-covid au monde après la Chine, pour en arriver à ce résultat !
Tant pis pour les cons qui y assisteront
Ce que je veux dire c'est que le gouvernement pourrit la vie des gens depuis 2 ans avec pleins de mesures restrictives et d'interdits durement sanctionnés (seul pays au monde après la Chine) pour arriver exactement au même résultat que les pays qui ont joué sur l'immunité collective : GB, USA. Cherchez l'erreur !
Krispoluk- Messages : 9851
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Caduce62- Messages : 15213
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Re: Covid-19
Krispoluk a écrit:Caduce62 a écrit:Mais on maintient les meeting politiquesKrispoluk a écrit:Matt a écrit:La Belgique confirme qu'elle est bien une démocratie.
Le comité de concertation avait décidé de fermer les lieux de culture à l'encontre des recommandations des spécialistes virologues.
Le conseil d'État a suspendu cette décision. Les théâtres peuvent rouvrir leurs portes dès ce soir. Vendredi il statuera sur les cinémas..
Je viens de voir qu'en Belgique on est passé sous la barre des 6500 contaminations quotidiennes, la France elle est à 180 000 contaminations en 24h.
Hé oui ! C'est bien la peine de nous faire ch..r avec les mesures les plus restrictives anti-covid au monde après la Chine, pour en arriver à ce résultat !
Tant pis pour les cons qui y assisteront
Ce que je veux dire c'est que le gouvernement pourrit la vie des gens depuis 2 ans avec pleins de mesures restrictives et d'interdits durement sanctionnés (seul pays au monde après la Chine) pour arriver exactement au même résultat que les pays qui ont joué sur l'immunité collective : GB, USA. Cherchez l'erreur !
Je crois que tu te trompes manifestement, mon brave Chris : Covid-19 : où en sont nos voisins européens face au boom des contaminations ? Le point sur les chiffres et les mesures prises
Thuramir- Messages : 3677
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Re: Covid-19
Thuramir a écrit:Krispoluk a écrit:Caduce62 a écrit:Mais on maintient les meeting politiquesKrispoluk a écrit:Matt a écrit:La Belgique confirme qu'elle est bien une démocratie.
Le comité de concertation avait décidé de fermer les lieux de culture à l'encontre des recommandations des spécialistes virologues.
Le conseil d'État a suspendu cette décision. Les théâtres peuvent rouvrir leurs portes dès ce soir. Vendredi il statuera sur les cinémas..
Je viens de voir qu'en Belgique on est passé sous la barre des 6500 contaminations quotidiennes, la France elle est à 180 000 contaminations en 24h.
Hé oui ! C'est bien la peine de nous faire ch..r avec les mesures les plus restrictives anti-covid au monde après la Chine, pour en arriver à ce résultat !
Tant pis pour les cons qui y assisteront
Ce que je veux dire c'est que le gouvernement pourrit la vie des gens depuis 2 ans avec pleins de mesures restrictives et d'interdits durement sanctionnés (seul pays au monde après la Chine) pour arriver exactement au même résultat que les pays qui ont joué sur l'immunité collective : GB, USA. Cherchez l'erreur !
Je crois que tu te trompes manifestement, mon brave Chris : Covid-19 : où en sont nos voisins européens face au boom des contaminations ? Le point sur les chiffres et les mesures prises
Je crois que tu te trompes manifestement, mon brave Serge
Mon propos, c'est de dire que toutes les mesures (fortement coercitives) prises en France depuis 2 ans n'ont strictement servi à rien !
Et j'argumente mon propos !
Je fais la comparaison entre la France et le Royaume-Uni, parce que ce sont deux pays de taille démographique similaire, qui ont adopté 2 stratégies différentes. Tout en privilégiant la vaccination dans les mêmes proportions (sans obligation vaccinale au RU)
La France a fait le choix de restrictions multiples pour freiner la pandémie alors que le RU a fait de pari de viser l'immunité collective : quand tout le monde aura été contaminé, le virus s'arrêtera de lui même et n'a pas, ou peu, pris de mesures restrictives.
Je me rappelle de la moquerie et du persiflage des journalistes français faisant des reportages outre-manche et voyant les pubs ouverts, sans contrôle de pass sanitaire où les gens festoyaient joyeusement sans masque ; "ils sont fous ces anglais..."
Hé bien le résultat aujourd'hui c'est que la "France vertueuse" bat tous les records de contamination en Europe et dépasse le RU. Elle dépasse le RU en nombre de contaminations quotidiennes, elle le dépasse en nombre de malades en réanimation (proportion 1 à 4) et elle le dépasse en nombre de morts quotidiens
La preuve, les 2 tableaux comparatifs des 28 et 29 Décembre :
Comme précisé dans l'article de Thuramir, les restrictions au RU sont réduites au strict minimum :
La situation sanitaire. Parmi les premiers pays touchés par l'arrivée du variant Omicron en Europe, les Britanniques sont confrontés à une explosion des contaminations. Le 24 décembre, la moyenne des nouveaux cas sur sept jours est passée au-dessus du palier symbolique de 100 000. Mais c'est surtout la situation à l'hôpital que le Premier ministre, Boris Johnson, surveille attentivement. Deux études britanniques publiées le 22 décembre se veulent rassurantes. Elles montrent un risque d'hospitalisation plus faible avec le nouveau variant. Les autorités craignent malgré tout une forte pression sur les hôpitaux, compte tenu du nombre particulièrement élevé des contaminations.
Les mesures de restriction. En Angleterre, Boris Jonhson temporise, alors que son propre camp conservateur est fermement opposé à toute nouvelle restriction. Le Premier ministre n'a annoncé aucune mesure supplémentaire en plus de celles déjà en place : télétravail recommandé, pass sanitaire et obligation du port du masque dans certains lieux. L'Ecosse, le pays de Galles et l'Irlande du Nord ne l'ont pas suivi. Ces trois nations ont pris de nouvelles mesures, telles que la fermeture des boîtes de nuit et l'instauration de jauges pour les événements publics.
En fait, incitation au télétravail et et contrôle de pass sanitaire dans les discothèques et masque en intérieur et c'est tout !
C'était bien la peine de faire ch..r les français avec une panoplie de mesures plus débiles les unes que les autres, pour en arriver au même résultat (ou pire) qu'un pays ayant joué la carte de la liberté individuelle et de l'immunité collective !
Dernière débilité nos "lumières gouvernementales" :
Et pour ceux qui pourraient me rétorquer que l'on veut limiter les admissions en lits de réanimation, je répondrai que :
1) Si le gouvernement n'avait pas supprimé des lits de réanimation dans les hôpitaux ces dernières années, on n'en serait pas là,
2) Tous les épidémiologistes s'accordent à dire que si le variant Omicron est plus contagieux que les précédents, ses conséquences sont aussi moins dangereuses. cela en général, est le signe d'une fin de pandémie et de toute façon, on ira forcément vers plus de contaminations et vers l'immunité collective car on n'arrête pas l'eau de couler avec une passoire !
Donc, ce sont les anglais qui avaient raison et pas notre gouvernement d'incapables !
Krispoluk- Messages : 9851
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Re: Covid-19
Quand je vois la difficulté d’une telle crise, comment se démerdent les autres pays dans le monde, dans un contexte d’opposition constante de la part de la population et le savonnage d’une opposition populiste… je trouve qu’on s’en sort plutôt bien.
Aides massives, soutien aux entreprises, secteur culturel soutenu, vaccination de masse… on s’en sort plutôt bien. Il y a beaucoup de marges d’amélioration, mais je doute qu’on puisse faire ce qu’on veut en ce moment.
Il faut arrêter avec la sempiternelle rengaine sur le nombre de lits d'hopitaux !!
Car il ne sert à RIEN d'avoir des lits si :
1- il n'y a pas le personnel pour soigner, raison pour laquelle on libère des lits de certains services réservés aux opérations et examens programmés avec utilisation de leur personnel
2- il n'y a pas l'équipement ! Connaissez vous au moins le coût du matos pour un lit de réa ? : ventilateur, SAP...... Si Bachelot avait créé des centaines de lits équipés à son époque, et qui n'auraient pas servi faute d'épidémie de grippe H1N1, tout le matériel aurait été jété aujourd'hui car devenu rouillé ou obsolète soit des millions d'euro perdu !! Un peu comme tous ces régiments "de réserve" stockés inutilement par l'armée depuis les années 50 en vue d'une hypothétique nouvelle guerre mondiale ! Qui a envie d'aller au front avec une jeep de 1960
Il n’existe pas de statistiques optimales pour comparer le développement de l’épidémie dans chaque pays !
Il faut prendre en compte plusieurs indicateurs pour obtenir une vision plus globale de l’impact local du virus.
La GB fait le choix de ne rien restreindre au prix d'une saturation de son système de santé fragilisé par le Brexit et la fuite du personnel de santé étranger et n'a pas la même vision que nous sur la mortalité des individus
La France fait le choix d'une restriction limité en pariant sur la vaccination
D'autres pays restreignent (Pays-bas, ...) à cause d'un système de santé très limité
Il est trop tôt pour évaluer la létalité d'Omicron hormis le fait qu'il est BEAUCOUP plus contagieux d'où le risque de toucher plus de sujets fragiles (âges, malades) donc d'augmenter indirectement la mortalité !!
S'il est moins mortel, alors ok pour le laisser circuler afin d'obtenir une immunité collective plus efficace que la vaccination
S'il est plus mortel, alors ..............
Dernière édition par Caduce62 le Jeu 30 Déc - 19:32, édité 1 fois
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Covid-19
Ah… et à propos de 17900 lits supprimés. C’est une réalité. Mais ils ne concernent pas les lits de réanimation. La crise actuelle concerne la réa. L’urgence actuelle concerne la réa.
On ne crée pas un lit de réa en claquant des doigts. On ne forme pas du personnel d’un coup de baguette magique.
Si l’hôpital a besoin de mesures structurelles pour être remis sur pied après des années de torpillage, la crise actuelle - les besoins immédiats - concernent la réanimation… et quand on a les moyens d’éviter au maximum la réanimation, on le fait !
Finir en réanimation en ce moment, c’est l’échec de toutes les mesures individuelles et collectives qu’on aurait du respecter/prendre.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Covid-19
Covid-19 : les non-vaccinés devraient pouvoir dire s’ils souhaitent ou non être réanimés, estime le professeur Grimaldi
« Une personne revendiquant le libre choix de ne pas se faire vacciner ne devrait-elle pas assumer en cohérence son libre choix de ne pas se faire réanimer ? », s’interroge le praticien.
Le Monde avec AFP
Publié aujourd’hui à 01h51, mis à jour à 11h09
https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/02/covid-19-les-non-vaccines-devraient-pouvoir-dire-s-ils-souhaitent-ou-non-etre-reanimes-estime-le-professeur-grimaldi_6107912_3244.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1Lvm3aX0GXLl6o2OvfF38NWpCZn9Tcivt8CehVjcqJaQR2LHgNlP_z15E#Echobox=1641087624
Face à l’afflux de malades du Covid-19 en réanimation, et à la question du tri des patients, il faudrait pouvoir conseiller systématiquement aux adultes non vaccinés de rédiger des directives anticipées pour dire s’ils souhaitent ou non être réanimés, estime dans une tribune au Journal du dimanche du 2 janvier le professeur André Grimaldi, une des figures de la défense de l’hôpital public.
« La question que posent la cinquième vague en cours et la sixième vague annoncée est à nouveau celle du tri des patients à admettre en réanimation », écrit ce professeur émérite en diabétologie de l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, rappelant que « d’ores et déjà, l’activation des plans blancs amène à reporter des opérations et des hospitalisations non urgentes pour donner la priorité aux patients Covid-19 devant être intubés et ventilés ».
« Il est utile de rappeler que les soignants soignent en fonction des besoins des patients, sans autre considération, c’est-à-dire sans faire intervenir leur jugement sur les convictions politiques et religieuses de leurs patients ou sur leurs croyances ou représentations ou sur leurs comportements de santé, prévoyants ou non, observants ou non », souligne-t-il.
« Auquel donner la priorité ? »
« Les médecins prêtent pour cela le serment d’Hippocrate. Cela ne veut pas dire qu’ils n’ont pas un jugement “moral”, mais que ce jugement ne doit pas intervenir dans leur relation avec le patient et influencer leurs décisions », rappelle-t-il encore. « Mais ce rappel éthique ne gomme pas la question du tri quand il n’y a qu’un lit pour deux patients relevant tous deux de la réanimation ».
« Auquel donner la priorité ? C’est aux soignants de décider collégialement, mais cela devrait être aux sociétés savantes, aux agences indépendantes, aux comités d’éthique et, au-delà, à la société dans son ensemble et à ses élus de débattre des principes qui doivent guider les soignants », poursuit le médecin.
C’est pourquoi à ses yeux, « il serait bon de conseiller systématiquement à toute personne adulte refusant de se faire vacciner de rédiger des directives anticipées pour dire si elle souhaite ou non être réanimée en cas de forme grave de Covid-19 ».
« Une personne revendiquant le libre choix de ne pas se faire vacciner ne devrait-elle pas assumer en cohérence son libre choix de ne pas se faire réanimer ? », s’interroge le praticien.
Une tribune signée d’une quinzaine de médecins et parue fin décembre dans Le Monde posait déjà la question de la prise en compte du statut vaccinal dans la priorisation des patients Covid-19 en réanimation.
Dans un entretien accordé au JDD, le ministre de la santé, Olivier Véran, constate que « certains soignants ont des difficultés à renoncer à soigner leurs patients pour prendre en charge des personnes non vaccinées ». Pour autant, précise-t-il, « aucun médecin ne se demande s’il devrait laisser sur le parking un patient en danger de mort qui doit entrer en réanimation, qu’il soit vacciné ou non ».
PS : à Singapour, les non vaccinés reçoivent, ou leur famille, la facture du séjour en réanimation à payer cash
« Une personne revendiquant le libre choix de ne pas se faire vacciner ne devrait-elle pas assumer en cohérence son libre choix de ne pas se faire réanimer ? », s’interroge le praticien.
Le Monde avec AFP
Publié aujourd’hui à 01h51, mis à jour à 11h09
https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/02/covid-19-les-non-vaccines-devraient-pouvoir-dire-s-ils-souhaitent-ou-non-etre-reanimes-estime-le-professeur-grimaldi_6107912_3244.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1Lvm3aX0GXLl6o2OvfF38NWpCZn9Tcivt8CehVjcqJaQR2LHgNlP_z15E#Echobox=1641087624
Face à l’afflux de malades du Covid-19 en réanimation, et à la question du tri des patients, il faudrait pouvoir conseiller systématiquement aux adultes non vaccinés de rédiger des directives anticipées pour dire s’ils souhaitent ou non être réanimés, estime dans une tribune au Journal du dimanche du 2 janvier le professeur André Grimaldi, une des figures de la défense de l’hôpital public.
« La question que posent la cinquième vague en cours et la sixième vague annoncée est à nouveau celle du tri des patients à admettre en réanimation », écrit ce professeur émérite en diabétologie de l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, rappelant que « d’ores et déjà, l’activation des plans blancs amène à reporter des opérations et des hospitalisations non urgentes pour donner la priorité aux patients Covid-19 devant être intubés et ventilés ».
« Il est utile de rappeler que les soignants soignent en fonction des besoins des patients, sans autre considération, c’est-à-dire sans faire intervenir leur jugement sur les convictions politiques et religieuses de leurs patients ou sur leurs croyances ou représentations ou sur leurs comportements de santé, prévoyants ou non, observants ou non », souligne-t-il.
« Auquel donner la priorité ? »
« Les médecins prêtent pour cela le serment d’Hippocrate. Cela ne veut pas dire qu’ils n’ont pas un jugement “moral”, mais que ce jugement ne doit pas intervenir dans leur relation avec le patient et influencer leurs décisions », rappelle-t-il encore. « Mais ce rappel éthique ne gomme pas la question du tri quand il n’y a qu’un lit pour deux patients relevant tous deux de la réanimation ».
« Auquel donner la priorité ? C’est aux soignants de décider collégialement, mais cela devrait être aux sociétés savantes, aux agences indépendantes, aux comités d’éthique et, au-delà, à la société dans son ensemble et à ses élus de débattre des principes qui doivent guider les soignants », poursuit le médecin.
C’est pourquoi à ses yeux, « il serait bon de conseiller systématiquement à toute personne adulte refusant de se faire vacciner de rédiger des directives anticipées pour dire si elle souhaite ou non être réanimée en cas de forme grave de Covid-19 ».
« Une personne revendiquant le libre choix de ne pas se faire vacciner ne devrait-elle pas assumer en cohérence son libre choix de ne pas se faire réanimer ? », s’interroge le praticien.
Une tribune signée d’une quinzaine de médecins et parue fin décembre dans Le Monde posait déjà la question de la prise en compte du statut vaccinal dans la priorisation des patients Covid-19 en réanimation.
Dans un entretien accordé au JDD, le ministre de la santé, Olivier Véran, constate que « certains soignants ont des difficultés à renoncer à soigner leurs patients pour prendre en charge des personnes non vaccinées ». Pour autant, précise-t-il, « aucun médecin ne se demande s’il devrait laisser sur le parking un patient en danger de mort qui doit entrer en réanimation, qu’il soit vacciné ou non ».
PS : à Singapour, les non vaccinés reçoivent, ou leur famille, la facture du séjour en réanimation à payer cash
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Covid-19
VACCINS : NOVAVAX CHANGERA-T-IL LA DONNE ?
Avec l’autorisation récente par l’Agence européenne des médicaments du Nuvaxovid du fabricant américain Novavax, l’Union Européenne vient d’ajouter un 5ème vaccin anti-covid à ceux déjà en utilisation (Pfizer/BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Janssen). Tout comme celui de Valneva (en attente d’autorisation), le produit de Novavax a déjà suscité un grand intérêt, notamment chez ceux qui ne se décrivent pas comme « anti-vax » mais qui se méfient de vaccins à base de matériel génétique (ARN messager pour Pfizer/Moderna, ADN/adénovirus chez AstraZeneca ou Janssen). Dans le contexte actuel, où la vaccination obligatoire devient ou pourrait vite devenir une réalité (Autriche, Allemagne, Grèce, France), Novavax pourrait offrir une porte de sortie aux non-vaccinés qui pourraient bientôt se trouver dans l’illégalité : selon une enquête récente en Allemagne 56% d'entre eux sont méfiants vis-à-vis de la nouvelle technologie ARN et seraient plus ouverts à un produit plus traditionnel. Mais qu’en est-il du Nuvaxovid en termes de sécurité et efficacité ?
Vaccin « sous-unitaire » basé sur une technique connue depuis des décennies (par exemple contre l’hépatite B ou le papillomavirus), le Nuvaxovid se distingue des autres vaccins disponibles actuellement. Si ces derniers envoient tous une instruction génétique au corps humain de fabriquer la fameuse protéine Spike pour stimuler la production d’anticorps, le Nuvaxovid injecte dans le corps une dose de 5 microgrammes d’une pseudo-protéine Spike (légèrement modifiée et assemblée), ainsi que 50µg de Matrix-M, un adjuvant basé sur le saponin (écorce de Quillaja). Sans mécanisme de réplication, la quantité de la protéine Spike (considérée comme étant cytotoxique en elle-même par certains chercheurs) dans le corps suite à l’injection du Nuvaxovid est clairement délimitée. Ce qui pourrait aussi rassurer des personnes déjà vaccinées mais inquiètes face à la perspective de « boosters » répétés (et donc d'injections régulières de matière génétique avec l’accumulation possible de Spike dans le corps), quasi-obligatoires pour maintenir une protection vaccinale de plus en plus éphémère contre les nouveaux variants comme l’Omicron.
Pour l’instant, comme le soulignent des spécialistes comme le Dr Peter McCullough, très critique vers les vaccins actuels en raison de leurs effets adverses, il n'y a eu aucun signal alarmant lors des études cliniques sur le Nuvaxovid : on n’a pas repéré les effets indésirables graves (myocardites...) notés avec les autres vaccins, même si l’administration du Nuvaxovid à grande échelle peut toujours nous réserver des surprises, le suivi des données de la pharmacovigilance restant indispensable.
Son efficacité est potentiellement meilleure aussi : les essais sur les macaques soulevent l’espoir que le Nuvaxovid pourrait non seulement empêcher les formes graves du Covid mais aussi éliminer le virus des voies respiratoires supérieures, conférant alors l’immunité stérilisante qui constitue le Graal de la recherche actuelle. Par contre, même si les résultats des essais contre les variants Alpha et Beta du SARS-CoV2 étaient encourageants, l’efficacité du Nuvaxovid contre les variants plus récents reste à démontrer, le vaccin étant basé sur la souche initiale du virus. Il pourrait par ailleurs rencontrer la même difficulté que tout autre vaccin ciblant la protéine Spike dans le cas d’une évolution hypothétique du virus qui changerait son mécanisme d’entrée dans les cellules humaines (scénario radical récemment évoqué par le virologue belge Geert vanden Bossche).
L’UE a commandé 200 millions de doses du Nuvaxovid, qui est déjà administré en Indonésie et aux Philippines sous le nom de Covovax. Le Japon en a également précommandé 150 millions de doses. En France, on attend l’avis de la Haute Autorité de Santé : pour sa part, Olivier Véran ne semble pas être très pressé, disant à BFMTV : "on privilégie l'ARN Messager, c'est le plus sûr" (certains se demanderont s’il s’agit d’une déclaration médicale ou politique/commerciale).
Il faut souligner que, si l’arrivée de Novavax représente un événement majeur en Europe, d’autres produits sont en développement ailleurs qui, sans avoir le même retentissement médiatique, pourraient s’avérer plus signifiants à long terme. On peut notamment citer plusieurs vaccins cubains (Abdala, Souberana 01 et 02) dans la même catégorie (sous-unité protéique) que le Nuvaxovid, qui ont attiré l’attention de la presse spécialisée grâce à des performances comparables à celles des vaccins américains ou européens. Ayant déjà vendu des doses au Viêtnam, à l’Iran, au Venezuela et à l’Argentine à des prix très compétitifs, les Cubains seraient sur le point de sortir un produit contre l’omicron, donc avec plusieurs mois d’avance sur les fabricants de vaccins à ARN messager. Et si c’était finalement La Havane plutôt que Novavax qui changeait la donne au niveau mondial en 2022 ?
Peter Bannister
Avec l’autorisation récente par l’Agence européenne des médicaments du Nuvaxovid du fabricant américain Novavax, l’Union Européenne vient d’ajouter un 5ème vaccin anti-covid à ceux déjà en utilisation (Pfizer/BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Janssen). Tout comme celui de Valneva (en attente d’autorisation), le produit de Novavax a déjà suscité un grand intérêt, notamment chez ceux qui ne se décrivent pas comme « anti-vax » mais qui se méfient de vaccins à base de matériel génétique (ARN messager pour Pfizer/Moderna, ADN/adénovirus chez AstraZeneca ou Janssen). Dans le contexte actuel, où la vaccination obligatoire devient ou pourrait vite devenir une réalité (Autriche, Allemagne, Grèce, France), Novavax pourrait offrir une porte de sortie aux non-vaccinés qui pourraient bientôt se trouver dans l’illégalité : selon une enquête récente en Allemagne 56% d'entre eux sont méfiants vis-à-vis de la nouvelle technologie ARN et seraient plus ouverts à un produit plus traditionnel. Mais qu’en est-il du Nuvaxovid en termes de sécurité et efficacité ?
Vaccin « sous-unitaire » basé sur une technique connue depuis des décennies (par exemple contre l’hépatite B ou le papillomavirus), le Nuvaxovid se distingue des autres vaccins disponibles actuellement. Si ces derniers envoient tous une instruction génétique au corps humain de fabriquer la fameuse protéine Spike pour stimuler la production d’anticorps, le Nuvaxovid injecte dans le corps une dose de 5 microgrammes d’une pseudo-protéine Spike (légèrement modifiée et assemblée), ainsi que 50µg de Matrix-M, un adjuvant basé sur le saponin (écorce de Quillaja). Sans mécanisme de réplication, la quantité de la protéine Spike (considérée comme étant cytotoxique en elle-même par certains chercheurs) dans le corps suite à l’injection du Nuvaxovid est clairement délimitée. Ce qui pourrait aussi rassurer des personnes déjà vaccinées mais inquiètes face à la perspective de « boosters » répétés (et donc d'injections régulières de matière génétique avec l’accumulation possible de Spike dans le corps), quasi-obligatoires pour maintenir une protection vaccinale de plus en plus éphémère contre les nouveaux variants comme l’Omicron.
Pour l’instant, comme le soulignent des spécialistes comme le Dr Peter McCullough, très critique vers les vaccins actuels en raison de leurs effets adverses, il n'y a eu aucun signal alarmant lors des études cliniques sur le Nuvaxovid : on n’a pas repéré les effets indésirables graves (myocardites...) notés avec les autres vaccins, même si l’administration du Nuvaxovid à grande échelle peut toujours nous réserver des surprises, le suivi des données de la pharmacovigilance restant indispensable.
Son efficacité est potentiellement meilleure aussi : les essais sur les macaques soulevent l’espoir que le Nuvaxovid pourrait non seulement empêcher les formes graves du Covid mais aussi éliminer le virus des voies respiratoires supérieures, conférant alors l’immunité stérilisante qui constitue le Graal de la recherche actuelle. Par contre, même si les résultats des essais contre les variants Alpha et Beta du SARS-CoV2 étaient encourageants, l’efficacité du Nuvaxovid contre les variants plus récents reste à démontrer, le vaccin étant basé sur la souche initiale du virus. Il pourrait par ailleurs rencontrer la même difficulté que tout autre vaccin ciblant la protéine Spike dans le cas d’une évolution hypothétique du virus qui changerait son mécanisme d’entrée dans les cellules humaines (scénario radical récemment évoqué par le virologue belge Geert vanden Bossche).
L’UE a commandé 200 millions de doses du Nuvaxovid, qui est déjà administré en Indonésie et aux Philippines sous le nom de Covovax. Le Japon en a également précommandé 150 millions de doses. En France, on attend l’avis de la Haute Autorité de Santé : pour sa part, Olivier Véran ne semble pas être très pressé, disant à BFMTV : "on privilégie l'ARN Messager, c'est le plus sûr" (certains se demanderont s’il s’agit d’une déclaration médicale ou politique/commerciale).
Il faut souligner que, si l’arrivée de Novavax représente un événement majeur en Europe, d’autres produits sont en développement ailleurs qui, sans avoir le même retentissement médiatique, pourraient s’avérer plus signifiants à long terme. On peut notamment citer plusieurs vaccins cubains (Abdala, Souberana 01 et 02) dans la même catégorie (sous-unité protéique) que le Nuvaxovid, qui ont attiré l’attention de la presse spécialisée grâce à des performances comparables à celles des vaccins américains ou européens. Ayant déjà vendu des doses au Viêtnam, à l’Iran, au Venezuela et à l’Argentine à des prix très compétitifs, les Cubains seraient sur le point de sortir un produit contre l’omicron, donc avec plusieurs mois d’avance sur les fabricants de vaccins à ARN messager. Et si c’était finalement La Havane plutôt que Novavax qui changeait la donne au niveau mondial en 2022 ?
Peter Bannister
Krispoluk- Messages : 9851
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Re: Covid-19
Quand on connais le système de santé cubain avec des hôpitaux "sous-développés" et une recherche scientifique restée bloquée avec la technologie russe des années 50, on peut douter de l'efficacitéKrispoluk a écrit:
Il faut souligner que, si l’arrivée de Novavax représente un événement majeur en Europe, d’autres produits sont en développement ailleurs qui, sans avoir le même retentissement médiatique, pourraient s’avérer plus signifiants à long terme. On peut notamment citer plusieurs vaccins cubains (Abdala, Souberana 01 et 02) dans la même catégorie (sous-unité protéique) que le Nuvaxovid, qui ont attiré l’attention de la presse spécialisée grâce à des performances comparables à celles des vaccins américains ou européens. Ayant déjà vendu des doses au Viêtnam, à l’Iran, au Venezuela et à l’Argentine à des prix très compétitifs, les Cubains seraient sur le point de sortir un produit contre l’omicron, donc avec plusieurs mois d’avance sur les fabricants de vaccins à ARN messager. Et si c’était finalement La Havane plutôt que Novavax qui changeait la donne au niveau mondial en 2022 ?
Peter Bannister
A part une main d'oeuvre bon marché pour fabriquer à partir de la technologie d'autres pays comme la Suisse
A choisir, la Chine est mille fois plus performante !!
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Covid-19
Caduce62 a écrit:Quand on connais le système de santé cubain avec des hôpitaux "sous-développés" et une recherche scientifique restée bloquée avec la technologie russe des années 50, on peut douter de l'efficacitéKrispoluk a écrit:
Il faut souligner que, si l’arrivée de Novavax représente un événement majeur en Europe, d’autres produits sont en développement ailleurs qui, sans avoir le même retentissement médiatique, pourraient s’avérer plus signifiants à long terme. On peut notamment citer plusieurs vaccins cubains (Abdala, Souberana 01 et 02) dans la même catégorie (sous-unité protéique) que le Nuvaxovid, qui ont attiré l’attention de la presse spécialisée grâce à des performances comparables à celles des vaccins américains ou européens. Ayant déjà vendu des doses au Viêtnam, à l’Iran, au Venezuela et à l’Argentine à des prix très compétitifs, les Cubains seraient sur le point de sortir un produit contre l’omicron, donc avec plusieurs mois d’avance sur les fabricants de vaccins à ARN messager. Et si c’était finalement La Havane plutôt que Novavax qui changeait la donne au niveau mondial en 2022 ?
Peter Bannister
A part une main d'oeuvre bon marché pour fabriquer à partir de la technologie d'autres pays comme la Suisse
A choisir, la Chine est mille fois plus performante !!
Je ne mésestimerais pas les résultats présentés, la recherche médicale des états "socialistes" a toujours été développée. Maintenant, je ne connais pas ce point précis donc impossible pour moi d'argumenter.
Krispoluk- Messages : 9851
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Re: Covid-19
Si le dernier prix Nobel russe date de 2000 en physique (Alferov) car 2003 et 2010 concerne des chercheur "d'origine russe" installés à l'étrangerKrispoluk a écrit:Caduce62 a écrit:Quand on connais le système de santé cubain avec des hôpitaux "sous-développés" et une recherche scientifique restée bloquée avec la technologie russe des années 50, on peut douter de l'efficacitéKrispoluk a écrit:
Il faut souligner que, si l’arrivée de Novavax représente un événement majeur en Europe, d’autres produits sont en développement ailleurs qui, sans avoir le même retentissement médiatique, pourraient s’avérer plus signifiants à long terme. On peut notamment citer plusieurs vaccins cubains (Abdala, Souberana 01 et 02) dans la même catégorie (sous-unité protéique) que le Nuvaxovid, qui ont attiré l’attention de la presse spécialisée grâce à des performances comparables à celles des vaccins américains ou européens. Ayant déjà vendu des doses au Viêtnam, à l’Iran, au Venezuela et à l’Argentine à des prix très compétitifs, les Cubains seraient sur le point de sortir un produit contre l’omicron, donc avec plusieurs mois d’avance sur les fabricants de vaccins à ARN messager. Et si c’était finalement La Havane plutôt que Novavax qui changeait la donne au niveau mondial en 2022 ?
Peter Bannister
A part une main d'oeuvre bon marché pour fabriquer à partir de la technologie d'autres pays comme la Suisse
A choisir, la Chine est mille fois plus performante !!
Je ne mésestimerais pas les résultats présentés, la recherche médicale des états "socialistes" a toujours été développée. Maintenant, je ne connais pas ce point précis donc impossible pour moi d'argumenter.
En médecine, il n'y a rien eu depuis Metchnikoff en 1908
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Covid-19
On en revient au responsable originaire : Origines du Covid : les doutes s’accumulent autour du laboratoire de Wuhan
Thuramir- Messages : 3677
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Re: Covid-19
Covid-19: le nombre d’enfants en réanimation n’a jamais été aussi élevé
A.M. | Publié le 05/01/2022
« Les risques pour un enfant de développer une forme grave sont très faibles. Mais il y en a ». Olivier Véran a indiqué devant l’Assemblée nationale mardi soir que 64 enfants étaient pris en charge en réanimation pour un Covid-19, un record. « C’est deux fois plus que le maximum enregistré depuis le début de la pandémie, en novembre ou en décembre, où nous étions montés à 30 enfants en réanimation », indique le ministre de la Santé.
Depuis le début de la pandémie, 13 décès d’enfants de 0 à 9 ans
Selon lui, « depuis le début de la pandémie, 13 enfants âgés de 0 à 9 ans sont décédés, 15 enfants âgés de 10 à 18 ans sont décédés. C’est à dire 28 décès au total, dont trois sont formellement imputables au Covid. 25 sont liés, avec un lien potentiel mais qui n’est pas avéré ». « Il faut y ajouter 84 cas de PIMS, qui sont ces syndrômes multisystémiques de défaillance vasculaire et organique, mais avec un pronostic de rétablissement je rassure tout le monde ».
« Un enfant à l’hôpital c’est déjà beaucoup. 60 enfants en réanimation pour une maladie infectieuse, c’est déjà énorme », prévient Olivier Véran. « Et la dynamique sanitaire, si elle est beaucoup moins impressionnante dans les chiffres que s’agissant des adultes, elle poursuit une augmentation à mesure que nous encaissons le contrecoup de la vague Delta, qui a touché beaucoup d’enfants. Donc les risques pour un enfant de développer une forme grave sont très faibles. Mais il y en a », résume-t-il.
Des chiffres qui se confirment à l’échelle régional. Au 4 janvier, 22 enfants de 0 à 9 ans et 15 de 10 à 19 ans sont hospitalisés pour Covid-19 dans les Hauts-de-France, un record. Par ailleurs, quatre enfants de moins de 9 ans sont actuellement en soins critiques dans la région, le record (7) remontant au 15 décembre.
Un argument pour la vaccination des enfants, selon Olivier Véran
Ces chiffres sont un argument pour la vaccination des enfants, selon le ministre. « Les données américaines portaient sur 7 millions de doses. Il y a eu 14 enfants qui ont porté une myocardite ou une péricardite, toutes réversibles, avec des durées d’hispitalisations courtes. Les autorités sanitaires considèrent qu’au-delà du bénéfice collectif de la vaccination chez les enfants, il existe statistiquement un bénéfice individuel direct de la vaccination. Un enfant vacciné présente beaucoup moins de risques de développer un effet indésirable grave qu’un enfant qui attrape le Covid présente le risque de développer une forme grave », assure Olivier Véran.
A.M. | Publié le 05/01/2022
« Les risques pour un enfant de développer une forme grave sont très faibles. Mais il y en a ». Olivier Véran a indiqué devant l’Assemblée nationale mardi soir que 64 enfants étaient pris en charge en réanimation pour un Covid-19, un record. « C’est deux fois plus que le maximum enregistré depuis le début de la pandémie, en novembre ou en décembre, où nous étions montés à 30 enfants en réanimation », indique le ministre de la Santé.
Depuis le début de la pandémie, 13 décès d’enfants de 0 à 9 ans
Selon lui, « depuis le début de la pandémie, 13 enfants âgés de 0 à 9 ans sont décédés, 15 enfants âgés de 10 à 18 ans sont décédés. C’est à dire 28 décès au total, dont trois sont formellement imputables au Covid. 25 sont liés, avec un lien potentiel mais qui n’est pas avéré ». « Il faut y ajouter 84 cas de PIMS, qui sont ces syndrômes multisystémiques de défaillance vasculaire et organique, mais avec un pronostic de rétablissement je rassure tout le monde ».
« Un enfant à l’hôpital c’est déjà beaucoup. 60 enfants en réanimation pour une maladie infectieuse, c’est déjà énorme », prévient Olivier Véran. « Et la dynamique sanitaire, si elle est beaucoup moins impressionnante dans les chiffres que s’agissant des adultes, elle poursuit une augmentation à mesure que nous encaissons le contrecoup de la vague Delta, qui a touché beaucoup d’enfants. Donc les risques pour un enfant de développer une forme grave sont très faibles. Mais il y en a », résume-t-il.
Des chiffres qui se confirment à l’échelle régional. Au 4 janvier, 22 enfants de 0 à 9 ans et 15 de 10 à 19 ans sont hospitalisés pour Covid-19 dans les Hauts-de-France, un record. Par ailleurs, quatre enfants de moins de 9 ans sont actuellement en soins critiques dans la région, le record (7) remontant au 15 décembre.
Un argument pour la vaccination des enfants, selon Olivier Véran
Ces chiffres sont un argument pour la vaccination des enfants, selon le ministre. « Les données américaines portaient sur 7 millions de doses. Il y a eu 14 enfants qui ont porté une myocardite ou une péricardite, toutes réversibles, avec des durées d’hispitalisations courtes. Les autorités sanitaires considèrent qu’au-delà du bénéfice collectif de la vaccination chez les enfants, il existe statistiquement un bénéfice individuel direct de la vaccination. Un enfant vacciné présente beaucoup moins de risques de développer un effet indésirable grave qu’un enfant qui attrape le Covid présente le risque de développer une forme grave », assure Olivier Véran.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Covid-19
On constate une tendance chez certains opposants à la vaccination à mettre en avant la présence d'Omicron pour relativiser la nécessité de se vacciner. Sa moindre virulence en ferait presque un virus sympa.
Deux détails de taille cependant :
Et en image, ça donne ça :
Deux détails de taille cependant :
- Moins virulent ne veut pas dire sans risque,
- Et Omicron, ce n'est pas à la place de Delta qui est même relativement stable pour l'instant, mais en plus de Delta.
Et en image, ça donne ça :
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Covid-19
La vaccination des enfants contre le Covid19 est un sujet qui peut faire débat. Chaque parent tentant d'estimer une balance bénéfices/risques dans laquelle il peut avoir vite fait de ne pas maîtriser tous les paramètres.
Parmi les données, celles sur les covids longs pédiatriques est à prendre en compte.
L'Office for National Statistics (ONS), équivalent britannique de Santé Publique France, fait partie des institutions sanitaires pionnières dans la surveillance des Covids longs et de façon plus particulière des Covids longs pédiatriques grâce à la collaboration de l'administration et de la médecine scolaire.
L'ONS vient de publier les chiffres de l'observatoire "LongCovidKids" mis à jour pour le mois de novembre 2021 (un délai important est nécessaire pour la remontée et le croisement des données).
Ainsi, au mois de novembre, 117 000 enfants de 2 à 16 ans étaient atteints de Covids longs, soit 40 000 de plus que le mois précédent.
Parmi tous ces malades, plus de 20 000 enfants souffraient de Covid long depuis au moins un an, soit 6 000 de plus qu'en octobre. Et plus de 12 000 enfants atteints présentaient une incapacité, voire un handicap liés à leur Covid long, encore une fois en augmentation par rapport à octobre, de plus de 4 000 sujets.
Les Covids longs pédiatriques sont loin d'être anecdotiques au regard du nombre total de Covids longs rapportés au Royaume-Uni. Au 6 décembre, l'ONS fait état d'1,3 millions de cas de Covids longs auto-reportés (adultes et enfants confondus), les Covids longs pédiatriques représenteraient donc dans ce pays près de 10 % de la totalité des cas !
Rappelons par ailleurs que la très grande majorité des enfants atteints de Covid long ont été initialement infectés de façon asymptomatique ou paucisymptomatique, l'apparition des premières manifestations des différentes formes de Covid long pouvant intervenir plusieurs semaines ou plusieurs mois après avoir contracté le virus, et donc que celui-ci ne puisse plus être détecté par un test PCR classique. Malheureusement, de plus en plus d'études histologiques biopsiques ou post-mortem montrent la persistance du virus sur le long terme dans de nombreux tissus de personnes infectées, notamment dans le cerveau, les poumons, le coeur.
Ces chiffres illustrent à eux seuls la nécessité de vacciner les enfants contre ce fléau même si la faible prévalence, apparente, de formes sévères de Covid peut semer les doutes. Mais de nombreuses études scientifiques sérieuses montrent que la prévalence des Covids longs est très significativement réduite chez les sujets vaccinés même si le vaccin n'empêche pas d'être contaminé par le virus.
François Lecardonnel pour le texte.
Le site d'où proviennent les données https://fr.longcovidkids.org/statistics?fbclid=IwAR3IyuGv-4QpjGbvZenBdgpKCvr7a7q56Hp4nByi3261lQd-BoxqxJTrsE8
Parmi les données, celles sur les covids longs pédiatriques est à prendre en compte.
L'Office for National Statistics (ONS), équivalent britannique de Santé Publique France, fait partie des institutions sanitaires pionnières dans la surveillance des Covids longs et de façon plus particulière des Covids longs pédiatriques grâce à la collaboration de l'administration et de la médecine scolaire.
L'ONS vient de publier les chiffres de l'observatoire "LongCovidKids" mis à jour pour le mois de novembre 2021 (un délai important est nécessaire pour la remontée et le croisement des données).
Ainsi, au mois de novembre, 117 000 enfants de 2 à 16 ans étaient atteints de Covids longs, soit 40 000 de plus que le mois précédent.
Parmi tous ces malades, plus de 20 000 enfants souffraient de Covid long depuis au moins un an, soit 6 000 de plus qu'en octobre. Et plus de 12 000 enfants atteints présentaient une incapacité, voire un handicap liés à leur Covid long, encore une fois en augmentation par rapport à octobre, de plus de 4 000 sujets.
Les Covids longs pédiatriques sont loin d'être anecdotiques au regard du nombre total de Covids longs rapportés au Royaume-Uni. Au 6 décembre, l'ONS fait état d'1,3 millions de cas de Covids longs auto-reportés (adultes et enfants confondus), les Covids longs pédiatriques représenteraient donc dans ce pays près de 10 % de la totalité des cas !
Rappelons par ailleurs que la très grande majorité des enfants atteints de Covid long ont été initialement infectés de façon asymptomatique ou paucisymptomatique, l'apparition des premières manifestations des différentes formes de Covid long pouvant intervenir plusieurs semaines ou plusieurs mois après avoir contracté le virus, et donc que celui-ci ne puisse plus être détecté par un test PCR classique. Malheureusement, de plus en plus d'études histologiques biopsiques ou post-mortem montrent la persistance du virus sur le long terme dans de nombreux tissus de personnes infectées, notamment dans le cerveau, les poumons, le coeur.
Ces chiffres illustrent à eux seuls la nécessité de vacciner les enfants contre ce fléau même si la faible prévalence, apparente, de formes sévères de Covid peut semer les doutes. Mais de nombreuses études scientifiques sérieuses montrent que la prévalence des Covids longs est très significativement réduite chez les sujets vaccinés même si le vaccin n'empêche pas d'être contaminé par le virus.
François Lecardonnel pour le texte.
Le site d'où proviennent les données https://fr.longcovidkids.org/statistics?fbclid=IwAR3IyuGv-4QpjGbvZenBdgpKCvr7a7q56Hp4nByi3261lQd-BoxqxJTrsE8
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Re: Covid-19
Pour comprendre l'action du Cov et du système immunitaire par une BD très bien faite :
http://tumourrasmoinsbete.blogspot.com/2020/10/
http://tumourrasmoinsbete.blogspot.com/2020/09/
http://tumourrasmoinsbete.blogspot.com/2020/05/
http://tumourrasmoinsbete.blogspot.com/2020/10/
http://tumourrasmoinsbete.blogspot.com/2020/09/
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Gilles aime ce message
Re: Covid-19
Non-vaccinés, le ras-le-bol des soignants: «Perdre un quadra qui a des enfants, quel gâchis!»
Au centre hospitalier de Tourcoing, le service de réanimation compte 16 lits. Plus de la moitié est occupée par des cas de Covid. Les trois-quarts de ces patients ne sont pas vaccinés. Entre fatigue, sentiment de gâchis et exaspération, immersion auprès des soignants.
LA VOIX DU NORD
Elsa Grenouillet | Publié le 12/01/2022
« On est un peu énervés contre les gens qui ne sont pas vaccinés. Parce qu’ici, on a que des non-vaccinés ! Et les gens disent que le vaccin ne marche pas... On est fatigué de soigner des gens qui n’écoutent pas ce qui se passe. »
Le ton est donné. Dans le silence des couloirs de l’hôpital, seulement ponctué par les bips réguliers des machines, la lassitude de l’infirmière fait écho. Comme elle, la majorité des soignants croisés au service de réanimation du centre hospitalier de Tourcoing sont à bout de souffle.
Les trois-quarts des patients atteints de Covid hospitalisés dans ce service ne sont pas vaccinés.
Ils sont jeunes, entre 40 et 60 ans, et n’ont pas forcément de comorbidité.
Mais tous ont fait des formes graves, qui nécessitent des semaines d’hospitalisation.
Chez les patients intubés ou ventilés, la mortalité reste élevée. Entre 30 et 50%.
« On a perdu des quadragénaires, sans comorbidités, explique le Dr Georges, chef du service de réanimation. C’était des patients avec des enfants. Et là, on se dit mais quel gâchis ! Quand on sait maintenant, avec le recul, que ce vaccin est inoffensif. »
Au centre hospitalier de Tourcoing, le service de réanimation compte 16 lits. Plus de la moitié est occupée par des cas de Covid. Les trois-quarts de ces patients ne sont pas vaccinés. Entre fatigue, sentiment de gâchis et exaspération, immersion auprès des soignants.
LA VOIX DU NORD
Elsa Grenouillet | Publié le 12/01/2022
« On est un peu énervés contre les gens qui ne sont pas vaccinés. Parce qu’ici, on a que des non-vaccinés ! Et les gens disent que le vaccin ne marche pas... On est fatigué de soigner des gens qui n’écoutent pas ce qui se passe. »
Le ton est donné. Dans le silence des couloirs de l’hôpital, seulement ponctué par les bips réguliers des machines, la lassitude de l’infirmière fait écho. Comme elle, la majorité des soignants croisés au service de réanimation du centre hospitalier de Tourcoing sont à bout de souffle.
Les trois-quarts des patients atteints de Covid hospitalisés dans ce service ne sont pas vaccinés.
Ils sont jeunes, entre 40 et 60 ans, et n’ont pas forcément de comorbidité.
Mais tous ont fait des formes graves, qui nécessitent des semaines d’hospitalisation.
Chez les patients intubés ou ventilés, la mortalité reste élevée. Entre 30 et 50%.
« On a perdu des quadragénaires, sans comorbidités, explique le Dr Georges, chef du service de réanimation. C’était des patients avec des enfants. Et là, on se dit mais quel gâchis ! Quand on sait maintenant, avec le recul, que ce vaccin est inoffensif. »
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Covid-19
Les données à l’échelle de la population sur l’adoption du vaccin contre la COVID-19 pendant la grossesse et les résultats de l’infection par le SRAS-CoV-2 font défaut.
Nous décrivons l’adoption du vaccin contre la COVID-19 et l’infection par le SRAS-CoV-2 chez les femmes enceintes en Écosse, en utilisant les données de l’ensemble de la population d’une cohorte nationale prospective.
Entre le début d’un programme de vaccination contre la COVID-19 en Écosse, le 8 décembre 2020 et le 31 octobre 2021, 25 917 vaccins contre la COVID-19 ont été administrés à 18 457 femmes enceintes.
La couverture vaccinale était nettement plus faible chez les femmes enceintes que dans la population féminine générale de 18 à 44 ans; 32,3 % des femmes qui ont accouché en octobre 2021 avaient reçu deux doses de vaccin, comparativement à 77,4 % chez toutes les femmes.
Le taux de mortalité périnatale prolongée chez les femmes qui ont accouché dans les 28 jours suivant un diagnostic de COVID-19 était de 22,6 pour 1 000 naissances (IC à 95 % 12,9−38,5 ; taux de fond pandémique 5,6 pour 1 000 naissances ; 452 sur 80 456 ; IC à 95 % 5,1−6,2).
Dans l’ensemble, 77,4 % (3 833 sur 4 950 ; IC à 95 % 76,2−78,6) des infections par le SRAS-CoV-2, 90,9 % (748 sur 823 ; IC à 95 % 88,7−92,7) des infections par le SRAS-CoV-2 associées à l’admission à l’hôpital et 98 % (102 sur 104 ; IC à 95 % 92,5−99,7) du SRAS-CoV-2 associé à l’admission en soins intensifs, ainsi que tous les décès de bébés, sont survenus chez les femmes enceintes qui n’étaient pas vaccinées au moment du diagnostic de LA COVID-19.
Il est impératif de s’attaquer aux faibles taux d’utilisation des vaccins chez les femmes enceintes pour protéger la santé des femmes et des bébés pendant la pandémie en cours.
Source : Promed Digest, Vol 106, Numéro 16
Nous décrivons l’adoption du vaccin contre la COVID-19 et l’infection par le SRAS-CoV-2 chez les femmes enceintes en Écosse, en utilisant les données de l’ensemble de la population d’une cohorte nationale prospective.
Entre le début d’un programme de vaccination contre la COVID-19 en Écosse, le 8 décembre 2020 et le 31 octobre 2021, 25 917 vaccins contre la COVID-19 ont été administrés à 18 457 femmes enceintes.
La couverture vaccinale était nettement plus faible chez les femmes enceintes que dans la population féminine générale de 18 à 44 ans; 32,3 % des femmes qui ont accouché en octobre 2021 avaient reçu deux doses de vaccin, comparativement à 77,4 % chez toutes les femmes.
Le taux de mortalité périnatale prolongée chez les femmes qui ont accouché dans les 28 jours suivant un diagnostic de COVID-19 était de 22,6 pour 1 000 naissances (IC à 95 % 12,9−38,5 ; taux de fond pandémique 5,6 pour 1 000 naissances ; 452 sur 80 456 ; IC à 95 % 5,1−6,2).
Dans l’ensemble, 77,4 % (3 833 sur 4 950 ; IC à 95 % 76,2−78,6) des infections par le SRAS-CoV-2, 90,9 % (748 sur 823 ; IC à 95 % 88,7−92,7) des infections par le SRAS-CoV-2 associées à l’admission à l’hôpital et 98 % (102 sur 104 ; IC à 95 % 92,5−99,7) du SRAS-CoV-2 associé à l’admission en soins intensifs, ainsi que tous les décès de bébés, sont survenus chez les femmes enceintes qui n’étaient pas vaccinées au moment du diagnostic de LA COVID-19.
Il est impératif de s’attaquer aux faibles taux d’utilisation des vaccins chez les femmes enceintes pour protéger la santé des femmes et des bébés pendant la pandémie en cours.
Source : Promed Digest, Vol 106, Numéro 16
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Covid-19
La peur des effets indésirables des vaccins sur le long terme est une crainte très souvent exprimée qui doit être entendue.
Les connaissances acquises depuis les débuts de la vaccination permettent de constater que ces effets indésirables se produisent majoritairement dans les heures qui suivent l'injection, et au plus tard et beaucoup plus rarement, quelques semaines après.
Les connaissances acquises depuis les débuts de la vaccination permettent de constater que ces effets indésirables se produisent majoritairement dans les heures qui suivent l'injection, et au plus tard et beaucoup plus rarement, quelques semaines après.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Covid-19
Pour ceux qui préfèrent être infectés plutôt que le vaccin
Une étude américaine, reposant sur des autopsies de patients décédés de la Covid-19, a consisté à traquer la présence du coronavirus dans de très nombreux organes et tissus du corps humain. Les résultats montrent que le SARS-CoV-2 peut provoquer une infection disséminée et persister dans l’organisme pendant des mois. Le virus peut notamment largement diffuser dans le cerveau à un stade précoce.
Compte-rendu des autopsies :
https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/12/24/covid-19-le-sars-cov-2-peut-persister-dans-le-corps-pendant-des-mois-et-disseminer-precocement-dans-le-cerveau/?fbclid=IwAR0CxcnrmqR5No1Jj4NJNUz0WxueRjlySECM2bSd66pjV9iiopYaYy-dJjA
Une étude américaine, reposant sur des autopsies de patients décédés de la Covid-19, a consisté à traquer la présence du coronavirus dans de très nombreux organes et tissus du corps humain. Les résultats montrent que le SARS-CoV-2 peut provoquer une infection disséminée et persister dans l’organisme pendant des mois. Le virus peut notamment largement diffuser dans le cerveau à un stade précoce.
Compte-rendu des autopsies :
https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/12/24/covid-19-le-sars-cov-2-peut-persister-dans-le-corps-pendant-des-mois-et-disseminer-precocement-dans-le-cerveau/?fbclid=IwAR0CxcnrmqR5No1Jj4NJNUz0WxueRjlySECM2bSd66pjV9iiopYaYy-dJjA
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Covid-19
Caduce62 a écrit:Pour ceux qui préfèrent être infectés plutôt que le vaccin
Une étude américaine, reposant sur des autopsies de patients décédés de la Covid-19, a consisté à traquer la présence du coronavirus dans de très nombreux organes et tissus du corps humain. Les résultats montrent que le SARS-CoV-2 peut provoquer une infection disséminée et persister dans l’organisme pendant des mois. Le virus peut notamment largement diffuser dans le cerveau à un stade précoce.
Compte-rendu des autopsies :
https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/12/24/covid-19-le-sars-cov-2-peut-persister-dans-le-corps-pendant-des-mois-et-disseminer-precocement-dans-le-cerveau/?fbclid=IwAR0CxcnrmqR5No1Jj4NJNUz0WxueRjlySECM2bSd66pjV9iiopYaYy-dJjA
ou faite comme elle :
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/une-chanteuse-tcheque-meurt-du-covid-apres-avoir-volontairement-contracte-le-virus_4921297.html
benoit77- Messages : 2859
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Re: Covid-19
Vaccins à ARNm et grossesse : des données rassurantes
Par Marielle Ammouche le 19-01-2022
L’agence européenne du médicament (EMA) vient de publier des données rassurantes concernant l’utilisation des vaccins à ARN messager (ARNm) chez la femme enceinte. Ainsi, après avoir analysé l’ensemble des données de la littérature sur le sujet, elle conclut que les vaccins à ARNm « ne provoquent pas de complications de grossesse pour les femmes enceintes et leurs bébés ».
Pour arriver à cette conclusion, le groupe de travail a analysé environ 65 000 grossesses à différents stades. Les résultats n’ont mis en évidence aucun signe d'un risque accru de complications de la grossesse, de fausses couches, de naissances prématurées ou d'effets indésirables chez les bébés à naître après la vaccination par l'ARNm. Seuls les effets secondaires courants (douleur au site d'injection, fatigue, maux de tête, douleurs musculaires, frissons…) sont observés, d’intensité modéré et de résolution rapide. Ces effets sont généralement légers ou modérés et s'améliorent quelques jours après la vaccination.
Et sur le plan de l’efficacité, les analyses ont confirmé un bénéfice sur e risque d’hospitalisation et de décès identique à celui en population générale.
Ces résultats apparaissent d’autant plus importants que la grossesse a été associée à un risque plus élevé de Covid grave, en particulier au cours des deuxième et troisième trimestre. Une nouvelle étude, publiée dans Nature Medicine, vient d’ailleurs de mettre en évidence un taux plus élevé de grossesse prématurée et décès du nouveau-né chez les femmes atteintes de Covid non vaccinées. Cette étude a été réalisée sur une cohorte nationale de femmes enceintes en Ecosse (91 183 grossesses chez 87 694 femmes), entre le 8 décembre 2020 (date de début de la vaccination et le 31 octobre 2021). Au cours de cette période, 5 653 infections par le Sars-CoV-2 sont survenues, et 25 917 vaccinations contre le Covid ont été administrées à 18 457 femmes enceintes. Mais le taux de vaccination était globalement faible chez les femmes enceintes : 32% contre 77% dans l’ensemble de la population féminine
Le taux de mortalité périnatale pour les femmes qui avait contracté l’infection dans les 28 jours précédant l’accouchement était de 22,6 pour 1 000 naissances. Les analyses ont montré que 77,4 % des infections par le Sars-CoV-2, mais surtout 90,9 % des hospitalisations liés à l’infection et 98 % des admissions en soins intensifs et des décès de bébés, sont survenus chez des femmes enceintes qui n'étaient pas vaccinées au moment du diagnostic de la Covid.
En outre, l’infection dans le 28 jours précédant l’accouchement était associé à un taux de prématurité important, de 16,6%.
Les auteurs concluent qu’« il est impératif de lutter contre les faibles taux de vaccination chez les femmes enceintes pour protéger la santé des femmes et des bébés dans la pandémie en cours ».
Sources :
European Medical Agency (EMA), 28 janvier 2022. Nature Medicine, 18 janvier 2022.
Par Marielle Ammouche le 19-01-2022
L’agence européenne du médicament (EMA) vient de publier des données rassurantes concernant l’utilisation des vaccins à ARN messager (ARNm) chez la femme enceinte. Ainsi, après avoir analysé l’ensemble des données de la littérature sur le sujet, elle conclut que les vaccins à ARNm « ne provoquent pas de complications de grossesse pour les femmes enceintes et leurs bébés ».
Pour arriver à cette conclusion, le groupe de travail a analysé environ 65 000 grossesses à différents stades. Les résultats n’ont mis en évidence aucun signe d'un risque accru de complications de la grossesse, de fausses couches, de naissances prématurées ou d'effets indésirables chez les bébés à naître après la vaccination par l'ARNm. Seuls les effets secondaires courants (douleur au site d'injection, fatigue, maux de tête, douleurs musculaires, frissons…) sont observés, d’intensité modéré et de résolution rapide. Ces effets sont généralement légers ou modérés et s'améliorent quelques jours après la vaccination.
Et sur le plan de l’efficacité, les analyses ont confirmé un bénéfice sur e risque d’hospitalisation et de décès identique à celui en population générale.
Ces résultats apparaissent d’autant plus importants que la grossesse a été associée à un risque plus élevé de Covid grave, en particulier au cours des deuxième et troisième trimestre. Une nouvelle étude, publiée dans Nature Medicine, vient d’ailleurs de mettre en évidence un taux plus élevé de grossesse prématurée et décès du nouveau-né chez les femmes atteintes de Covid non vaccinées. Cette étude a été réalisée sur une cohorte nationale de femmes enceintes en Ecosse (91 183 grossesses chez 87 694 femmes), entre le 8 décembre 2020 (date de début de la vaccination et le 31 octobre 2021). Au cours de cette période, 5 653 infections par le Sars-CoV-2 sont survenues, et 25 917 vaccinations contre le Covid ont été administrées à 18 457 femmes enceintes. Mais le taux de vaccination était globalement faible chez les femmes enceintes : 32% contre 77% dans l’ensemble de la population féminine
Le taux de mortalité périnatale pour les femmes qui avait contracté l’infection dans les 28 jours précédant l’accouchement était de 22,6 pour 1 000 naissances. Les analyses ont montré que 77,4 % des infections par le Sars-CoV-2, mais surtout 90,9 % des hospitalisations liés à l’infection et 98 % des admissions en soins intensifs et des décès de bébés, sont survenus chez des femmes enceintes qui n'étaient pas vaccinées au moment du diagnostic de la Covid.
En outre, l’infection dans le 28 jours précédant l’accouchement était associé à un taux de prématurité important, de 16,6%.
Les auteurs concluent qu’« il est impératif de lutter contre les faibles taux de vaccination chez les femmes enceintes pour protéger la santé des femmes et des bébés dans la pandémie en cours ».
Sources :
European Medical Agency (EMA), 28 janvier 2022. Nature Medicine, 18 janvier 2022.
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Re: Covid-19
Du "jamais vu dans aucun autre pays" : des scientifiques étrangers volent au secours d'Agnès Buzyn, poursuivie en justice 7
Par Aveline Marques le 24-01-2022
Dans un commentaire publié fin décembre par la revue Pathogens and Immunity, puis dans une tribune publiée le 22 janvier par le Journal du dimanche, deux scientifiques américains expriment leur "consternation" de voir une ministre de la Santé poursuivie pour "mise en danger de la vie d'autrui" pour sa gestion de l'épidémie de Covid.
"Il est rare qu'un panel de scientifiques étrangers s'immisce dans les affaires d'un pays (…). Nous le reconnaissons volontiers mais nous l'assumons totalement", écrivent dans le Journal du dimanche Peter Hale, créateur et directeur exécutif de la Fondation pour la recherche vaccinale à Washington aux Etats-Unis et Michael Lederman, professeur de médecine, de pathologie, de microbiologie/biologie moléculaire et d'éthique biomédicale, à l'université Case Western Reserve à Cleveland, dans l'Ohio. Tous deux ont publié, avec 18 autres scientifiques américains, mais aussi mexicain ou australien, un commentaire dans la revue Pathogens And Immunity, le 29 décembre dernier. "La France cherche-t-elle encore une fois un bouc émissaire?", s'interrogeaint ces éminents scientifiques (Havard, John Hopkins…), suite à la mise en examen de l'ancienne ministre de la Santé française pour "mise en danger de la vie d'autrui" devant la Cour de justice européenne le 10 septembre dernier.
Pour ces scientifiques, les accusations portées contre Agnès Buzyn sont "peu convaincantes". "Nous considérons que les mesures qu'elle a prises pour gérer la réponse initiale du pays, alors que tant d'inconnues demeuraient sur ce virus et sur sa trajectoire, étaient 'exemplaires' par rapport aux actions ou inactions des ministres de la santé d'autres pays européens ou d'outre-mer."
"En tant que scientifiques indépendants et amis de la France, nous nous sommes sentis obligés d'exprimer notre consternation, écrivent Peter Hale et Michael Lederman dans le JDD pour expliquer leur démarche dans Pathogens and Immunity. Tout bien considéré, nous avons l'impression que les accusations qui ont été portées contre elle étaient motivées par des considérations politiques, à un moment où la frustration grandissait à l'égard de la réponse initiale des responsables face à la pandémie et où il y avait un désir naturel dans la population de trouver un coupable. Nous observons le même phénomène dans d'autres pays. Toutefois, ce qui distingue le cas de Mme Buzyn, c'est l'ampleur des accusations sévères et déplacées portées contre elle devant un tribunal, comme on n'en a jamais vu dans aucun autre pays."
Et de s'interroger : l'affaire Buzyn "est-elle le symptôme d'une maladie, le début d'un mouvement plus vaste ou laisse-t-elle augurer de futures inquisitions? Nous devons accepter le fait qu'il est devenu impossible de séparer la politique de la science, de la médecine et de la santé publique durant cette pandémie. Les responsables sanitaires en particulier sont des cibles faciles", analysent-ils.
Ça change des pleureuses françaises et des Ya Ka Fo Con
Par Aveline Marques le 24-01-2022
Dans un commentaire publié fin décembre par la revue Pathogens and Immunity, puis dans une tribune publiée le 22 janvier par le Journal du dimanche, deux scientifiques américains expriment leur "consternation" de voir une ministre de la Santé poursuivie pour "mise en danger de la vie d'autrui" pour sa gestion de l'épidémie de Covid.
"Il est rare qu'un panel de scientifiques étrangers s'immisce dans les affaires d'un pays (…). Nous le reconnaissons volontiers mais nous l'assumons totalement", écrivent dans le Journal du dimanche Peter Hale, créateur et directeur exécutif de la Fondation pour la recherche vaccinale à Washington aux Etats-Unis et Michael Lederman, professeur de médecine, de pathologie, de microbiologie/biologie moléculaire et d'éthique biomédicale, à l'université Case Western Reserve à Cleveland, dans l'Ohio. Tous deux ont publié, avec 18 autres scientifiques américains, mais aussi mexicain ou australien, un commentaire dans la revue Pathogens And Immunity, le 29 décembre dernier. "La France cherche-t-elle encore une fois un bouc émissaire?", s'interrogeaint ces éminents scientifiques (Havard, John Hopkins…), suite à la mise en examen de l'ancienne ministre de la Santé française pour "mise en danger de la vie d'autrui" devant la Cour de justice européenne le 10 septembre dernier.
Pour ces scientifiques, les accusations portées contre Agnès Buzyn sont "peu convaincantes". "Nous considérons que les mesures qu'elle a prises pour gérer la réponse initiale du pays, alors que tant d'inconnues demeuraient sur ce virus et sur sa trajectoire, étaient 'exemplaires' par rapport aux actions ou inactions des ministres de la santé d'autres pays européens ou d'outre-mer."
"En tant que scientifiques indépendants et amis de la France, nous nous sommes sentis obligés d'exprimer notre consternation, écrivent Peter Hale et Michael Lederman dans le JDD pour expliquer leur démarche dans Pathogens and Immunity. Tout bien considéré, nous avons l'impression que les accusations qui ont été portées contre elle étaient motivées par des considérations politiques, à un moment où la frustration grandissait à l'égard de la réponse initiale des responsables face à la pandémie et où il y avait un désir naturel dans la population de trouver un coupable. Nous observons le même phénomène dans d'autres pays. Toutefois, ce qui distingue le cas de Mme Buzyn, c'est l'ampleur des accusations sévères et déplacées portées contre elle devant un tribunal, comme on n'en a jamais vu dans aucun autre pays."
Et de s'interroger : l'affaire Buzyn "est-elle le symptôme d'une maladie, le début d'un mouvement plus vaste ou laisse-t-elle augurer de futures inquisitions? Nous devons accepter le fait qu'il est devenu impossible de séparer la politique de la science, de la médecine et de la santé publique durant cette pandémie. Les responsables sanitaires en particulier sont des cibles faciles", analysent-ils.
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Re: Covid-19
Champion olympique aux anneaux en 2000, le gymnaste hongrois Szilveszter Csollany est mort à 51 ans du Covid-19, ce lundi à Budapest.
https://www.lequipe.fr/Gymnastique/Actualites/Szilveszter-csollany-champion-olympique-2000-est-mort-du-covid-19/1312874
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