Covid-19
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Re: Covid-19
Matt a écrit:
Et je parle pas des fromages. Rien de tel qu'un bon Herve pour mettre en fuite tout le monde. Pour info au niveau odeur, c'est le Maroille exposant 100.
Hein ! J'en ai déjà acheté en Belgique, c'est du pipi de chat votre truc ! On en donnerait aux bébés du Nord il réclameraient quelque chose de plus fort !
La prochaine fois, je ramène un Vieux Lille "bien fait" et on fera la dégustation comparative... Prépare des cachets pour la digestion !
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: Covid-19
Coronavirus : les premiers signes d’un rebond en France ?
Les prémices d’un rebond épidémique en France pourraient se faire sentir, si l’on en croit des données du Gers Data qui suit l’évolution des suspicions et cas confirmés de Covid-19 à travers un panel de médecins généraliste, le Thin.
Ces chiffres, ensuite extrapolés à l’ensemble du territoire, mettent en effet en évidence une augmentation de plus de 20 % des cas de présomptions de Covid par rapport à la semaine précédente. Ainsi la semaine se terminant le 4 juillet, 4 412 cas de nouvelles suspicions de Covid étaient comptabilisés en moyenne chaque jour sur le territoire, contre 3 671 la semaine se terminant le 26 juin et 3 343 encore la précédente. Cette tendance s’accompagne d’une hausse de 10 % des cas confirmés vus en deuxième visite : 1 276 cas quotidiens la semaine se terminant le 4 juillet, contre 1 162 au cours de celle du 26 juin et 1 075 la précédente.
Par ailleurs, le Thin Gers permet de disposer d’une analyse en fonction de l’âge des patients. Il en ressort une part croissante des présomptions parmi les moins de 45 ans. En revanche, en deuxième visite, les plus de 45 ans sont plus nombreux, et en nette augmentation : environ 5200 cas la semaine du 29 juin (environ 3700 cas celle du 22 juin), contre 3700 chez les plus jeunes (4 000 le 22 juin).
Lors de son dernier point épidémiologique hebdomadaire, daté du 2 juillet, Santé publique France faisait état d’une absence « de signaux en faveur d’une reprise de l’épidémie », et « d’un ensemble des indicateurs de circulation du Sars-COV-2 à des niveaux bas ». Ces données étant issues du réseau sentinelles, de SOS médecins, du taux de passage aux urgences, et des hospitalisations. L’agence fait cependant mention d’une « diminution de l’adoption systématique des mesures de prévention (garder une distance d’au moins 1 m, saluer sans serrer la main et arrêter les embrassades) », et d’une « stabilisation de l’application des mesures d’hygiène et port du masque ».
Les prémices d’un rebond épidémique en France pourraient se faire sentir, si l’on en croit des données du Gers Data qui suit l’évolution des suspicions et cas confirmés de Covid-19 à travers un panel de médecins généraliste, le Thin.
Ces chiffres, ensuite extrapolés à l’ensemble du territoire, mettent en effet en évidence une augmentation de plus de 20 % des cas de présomptions de Covid par rapport à la semaine précédente. Ainsi la semaine se terminant le 4 juillet, 4 412 cas de nouvelles suspicions de Covid étaient comptabilisés en moyenne chaque jour sur le territoire, contre 3 671 la semaine se terminant le 26 juin et 3 343 encore la précédente. Cette tendance s’accompagne d’une hausse de 10 % des cas confirmés vus en deuxième visite : 1 276 cas quotidiens la semaine se terminant le 4 juillet, contre 1 162 au cours de celle du 26 juin et 1 075 la précédente.
Par ailleurs, le Thin Gers permet de disposer d’une analyse en fonction de l’âge des patients. Il en ressort une part croissante des présomptions parmi les moins de 45 ans. En revanche, en deuxième visite, les plus de 45 ans sont plus nombreux, et en nette augmentation : environ 5200 cas la semaine du 29 juin (environ 3700 cas celle du 22 juin), contre 3700 chez les plus jeunes (4 000 le 22 juin).
Lors de son dernier point épidémiologique hebdomadaire, daté du 2 juillet, Santé publique France faisait état d’une absence « de signaux en faveur d’une reprise de l’épidémie », et « d’un ensemble des indicateurs de circulation du Sars-COV-2 à des niveaux bas ». Ces données étant issues du réseau sentinelles, de SOS médecins, du taux de passage aux urgences, et des hospitalisations. L’agence fait cependant mention d’une « diminution de l’adoption systématique des mesures de prévention (garder une distance d’au moins 1 m, saluer sans serrer la main et arrêter les embrassades) », et d’une « stabilisation de l’application des mesures d’hygiène et port du masque ».
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Covid-19
Covid-19 : une surmortalité accrue chez les personnes originaires d’Afrique et d’Asie
Paris, le mardi 7 juillet 2020 – L’influence de l’épidémie de Covid-19 sur la mortalité, même si elle ne pourra être déterminée dans l’absolu et précisément qu’à la fin de l’année, s’observe cependant dans l’immédiat par une hausse des décès en mars et avril, par rapport à la même période en 2019 (129 000 décès toutes causes confondues contre 102 800, soit + 25 %).
Une surmortalité de + 219 % pour les Africains subsahariens vivant en Ile de France
Proposant depuis le début de la crise sanitaire des analyses fréquentes des chiffres de mortalité de ce début d’année, l’INSEE s’est penché sur les décès des personnes nées à l’étranger et a observé qu’ils ont augmenté deux fois plus que ceux des personnes nées en France : + 48 % contre + 22 %.
La hausse des décès est la plus forte pour les personnes nées en Afrique : + 54 % pour les sujets nés dans les pays du Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie) avec 8 300 décès en mars-avril 2020 contre 5 400 en mars-avril 2019 et + 114 % pour ceux nés dans un autre pays d’Afrique (2 000 décès contre 900). Cette progression est également importante pour les personnes originaires d’Asie (+ 91 %, avec 1 600 décès contre 800). En revanche pour ceux nés en Europe, mais hors de France et les personnes nées en Amérique ou en Océanie, la hausse des décès est proche de celle observée pour les sujets nés en France.
Pour l’INSEE, cette situation peut notamment tout d’abord s’expliquer par le fait que les personnes nées en Afrique ou en Asie résident plus souvent en Île-de-France, région de loin la plus fortement touchée par la Covid-19. L’augmentation des décès en mars-avril 2020 a en effet été la plus forte en Île-de-France (+ 92 % par rapport à mars-avril 2019). Or, un tiers des personnes nées au Maghreb résident en Île-de-France et c’est le cas de la moitié des sujets nés dans un autre pays d’Afrique ou en Asie.
Cependant, en Île-de-France même, la hausse des décès a été plus forte pour les personnes nées à l’étranger que pour celles nées en France : la progression est de 78 % pour ces dernières contre 134 % pour les personnes nées au Maghreb et 219 % pour celles originaires d’un autre pays d’Afrique.
Covid-19 : une maladie de la « précarité » ?
Aussi, « l’environnement de ces personnes » doit être étudié.
L’INSEE relève à cet égard que les personnes nées en Afrique hors Maghreb et dans une moindre mesure celles nées au Maghreb habitent les logements les plus exigus (respectivement 1,3 pièce par occupant et 1,6, contre 1,8 pour l’ensemble des habitants de la France) et sont celles qui utilisent habituellement le plus les transports en commun pour aller travailler (respectivement 49 % et 28 % en 2016, contre 15 %). Les personnes originaires d’Asie utilisent aussi davantage les transports en commun pour se rendre à leur travail (31 %) et ont des logements plus petits (1,3 pièce par personne).
Les professions exercées exposent elles aussi à un risque potentiellement accru de contamination. Or, 15 % des personnes nées en Afrique subsaharienne et ayant un emploi peuvent être considérées comme des "travailleurs clés" (c'est-à-dire exerçant une « activité estimée nécessaire au bon fonctionnement du territoire » et donc empêchant le retrait ou la l'arrêt d'activité pendant le pic épidémique, voire liste*) , 14 % de celles nées au Maghreb et 12 % de celles ayant vu le jour en Asie (contre 11 % des personnes nées en France).
Cette mortalité accrue chez les personnes nées en Afrique et en Asie concerne toutes les tranches d’âge. Ainsi, le nombre de décès chez les moins de 65 ans a significativement augmenté (+ 30 % pour les habitants nés dans un pays du Maghreb, + 96 % pour ceux nés dans un autre pays d’Afrique, contre + 3 % pour les personnes nées en France).
Parmi les pistes d’explication à cette surreprésentation des habitants nés en Afrique et en Asie, les conditions de promiscuité et la situation socio-professionnelle ne sont probablement pas seule en cause. La précarité est en effet également souvent synonyme d’une prévalence accrue de facteurs de risque. Ainsi, une étude parue dans le New England Journal of Medicine a récemment mis en évidence qu’en Louisiane, 59 % des décès par Covid-19 sont survenus chez des Noirs, alors qu’ils ne représentent que 33 % de la population totale de cet État.
Pour expliquer ce phénomène, les auteurs avaient mis en avant la prévalence de l’obésité, du diabète, de l’hypertension et de l’insuffisance rénale chronique au sein de cette population souvent plus précaire. Une hypothèse qui peut également en partie probablement s’appliquer à la situation française.
*Travailleurs clés : personnels de santé, aides-soignants, pharmaciens, ambulanciers, personnels de la Poste, des forces de l’ordre, des transports publics, pompiers, personnes travaillant dans la vente de produits alimentaires, livreurs, buralistes et agents de nettoyage, selon la liste de l’Observatoire régional de santé Île-de-France
Paris, le mardi 7 juillet 2020 – L’influence de l’épidémie de Covid-19 sur la mortalité, même si elle ne pourra être déterminée dans l’absolu et précisément qu’à la fin de l’année, s’observe cependant dans l’immédiat par une hausse des décès en mars et avril, par rapport à la même période en 2019 (129 000 décès toutes causes confondues contre 102 800, soit + 25 %).
Une surmortalité de + 219 % pour les Africains subsahariens vivant en Ile de France
Proposant depuis le début de la crise sanitaire des analyses fréquentes des chiffres de mortalité de ce début d’année, l’INSEE s’est penché sur les décès des personnes nées à l’étranger et a observé qu’ils ont augmenté deux fois plus que ceux des personnes nées en France : + 48 % contre + 22 %.
La hausse des décès est la plus forte pour les personnes nées en Afrique : + 54 % pour les sujets nés dans les pays du Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie) avec 8 300 décès en mars-avril 2020 contre 5 400 en mars-avril 2019 et + 114 % pour ceux nés dans un autre pays d’Afrique (2 000 décès contre 900). Cette progression est également importante pour les personnes originaires d’Asie (+ 91 %, avec 1 600 décès contre 800). En revanche pour ceux nés en Europe, mais hors de France et les personnes nées en Amérique ou en Océanie, la hausse des décès est proche de celle observée pour les sujets nés en France.
Pour l’INSEE, cette situation peut notamment tout d’abord s’expliquer par le fait que les personnes nées en Afrique ou en Asie résident plus souvent en Île-de-France, région de loin la plus fortement touchée par la Covid-19. L’augmentation des décès en mars-avril 2020 a en effet été la plus forte en Île-de-France (+ 92 % par rapport à mars-avril 2019). Or, un tiers des personnes nées au Maghreb résident en Île-de-France et c’est le cas de la moitié des sujets nés dans un autre pays d’Afrique ou en Asie.
Cependant, en Île-de-France même, la hausse des décès a été plus forte pour les personnes nées à l’étranger que pour celles nées en France : la progression est de 78 % pour ces dernières contre 134 % pour les personnes nées au Maghreb et 219 % pour celles originaires d’un autre pays d’Afrique.
Covid-19 : une maladie de la « précarité » ?
Aussi, « l’environnement de ces personnes » doit être étudié.
L’INSEE relève à cet égard que les personnes nées en Afrique hors Maghreb et dans une moindre mesure celles nées au Maghreb habitent les logements les plus exigus (respectivement 1,3 pièce par occupant et 1,6, contre 1,8 pour l’ensemble des habitants de la France) et sont celles qui utilisent habituellement le plus les transports en commun pour aller travailler (respectivement 49 % et 28 % en 2016, contre 15 %). Les personnes originaires d’Asie utilisent aussi davantage les transports en commun pour se rendre à leur travail (31 %) et ont des logements plus petits (1,3 pièce par personne).
Les professions exercées exposent elles aussi à un risque potentiellement accru de contamination. Or, 15 % des personnes nées en Afrique subsaharienne et ayant un emploi peuvent être considérées comme des "travailleurs clés" (c'est-à-dire exerçant une « activité estimée nécessaire au bon fonctionnement du territoire » et donc empêchant le retrait ou la l'arrêt d'activité pendant le pic épidémique, voire liste*) , 14 % de celles nées au Maghreb et 12 % de celles ayant vu le jour en Asie (contre 11 % des personnes nées en France).
Cette mortalité accrue chez les personnes nées en Afrique et en Asie concerne toutes les tranches d’âge. Ainsi, le nombre de décès chez les moins de 65 ans a significativement augmenté (+ 30 % pour les habitants nés dans un pays du Maghreb, + 96 % pour ceux nés dans un autre pays d’Afrique, contre + 3 % pour les personnes nées en France).
Parmi les pistes d’explication à cette surreprésentation des habitants nés en Afrique et en Asie, les conditions de promiscuité et la situation socio-professionnelle ne sont probablement pas seule en cause. La précarité est en effet également souvent synonyme d’une prévalence accrue de facteurs de risque. Ainsi, une étude parue dans le New England Journal of Medicine a récemment mis en évidence qu’en Louisiane, 59 % des décès par Covid-19 sont survenus chez des Noirs, alors qu’ils ne représentent que 33 % de la population totale de cet État.
Pour expliquer ce phénomène, les auteurs avaient mis en avant la prévalence de l’obésité, du diabète, de l’hypertension et de l’insuffisance rénale chronique au sein de cette population souvent plus précaire. Une hypothèse qui peut également en partie probablement s’appliquer à la situation française.
*Travailleurs clés : personnels de santé, aides-soignants, pharmaciens, ambulanciers, personnels de la Poste, des forces de l’ordre, des transports publics, pompiers, personnes travaillant dans la vente de produits alimentaires, livreurs, buralistes et agents de nettoyage, selon la liste de l’Observatoire régional de santé Île-de-France
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Covid-19
Coronavirus : les patients chroniques prenant de l’hydroxychloroquine ne sont pas protégés
Par M.A avec AFP le 08-07-2020
Du fait que la chloroquine et l’hydroxychloroquine sont utilisées dans le cadre du traitement de plusieurs maladies chroniques (lupus, polyarthrite rhumatoide…), des chercheurs ont eu l’idée d’analyser l’effet de cette utilisation au long cours sur le risque de survenue d’une infection Covid-19.
L’étude a été réalisée par Epi-phare, un groupement d’intérêt scientifique réunissant l'Agence du médicament (ANSM) et l'Assurance Maladie, à partir des données de cette dernière (en particulier les remboursements de médicaments) et des dossiers médicaux des hôpitaux (dates d'hospitalisation, diagnostics, actes médicaux et médicaments délivrés...).
Les résultats ne montrent aucune efficacité dans cette indication. Cette étude, conduite sur près de 55 000 patients, « ne suggère pas de rôle préventif de l'utilisation des antipaludéens de synthèse (APS) au long cours sur le risque de survenue d'une hospitalisation, d'une intubation ou d'un décès liés au Covid-19 », concluent ses auteurs. « Même si la nature observationnelle de l'étude ne permet pas de conclure formellement à l'absence de bénéfice des antipaludéens de synthèse pour la prévention d'une forme sévère de Covid-19, ces résultats ne plaident pas en faveur d'une utilisation préventive de l'hydroxychloroquine dans la population, y compris la population la plus à risque, et ce en dehors d'essais thérapeutiques dédiés », insistent les chercheurs. Ils ont étudié « l'ensemble des personnes ayant reçu au moins six délivrances remboursées d'antipaludéens de synthèse hydroxychloroquine ou chloroquine) entre le 1er janvier 2019 et le 15 février 2020, dont la dernière au cours du dernier trimestre 2019 ou début 2020 ».
Les résultats mettent même en évidence « un sur-risque d'hospitalisation, d'intubation et de décès liés au Covid-19 parmi les patients sous APS au long cours par rapport à la population générale française ». Mais « les analyses réalisées suggèrent que ce sur-risque est expliqué par les caractéristiques liées à la pathologie chronique sous-jacente » de ces patients, « notamment la co médication par corticoïdes oraux, plutôt que par l'exposition aux APS elle-même ».
Par M.A avec AFP le 08-07-2020
Du fait que la chloroquine et l’hydroxychloroquine sont utilisées dans le cadre du traitement de plusieurs maladies chroniques (lupus, polyarthrite rhumatoide…), des chercheurs ont eu l’idée d’analyser l’effet de cette utilisation au long cours sur le risque de survenue d’une infection Covid-19.
L’étude a été réalisée par Epi-phare, un groupement d’intérêt scientifique réunissant l'Agence du médicament (ANSM) et l'Assurance Maladie, à partir des données de cette dernière (en particulier les remboursements de médicaments) et des dossiers médicaux des hôpitaux (dates d'hospitalisation, diagnostics, actes médicaux et médicaments délivrés...).
Les résultats ne montrent aucune efficacité dans cette indication. Cette étude, conduite sur près de 55 000 patients, « ne suggère pas de rôle préventif de l'utilisation des antipaludéens de synthèse (APS) au long cours sur le risque de survenue d'une hospitalisation, d'une intubation ou d'un décès liés au Covid-19 », concluent ses auteurs. « Même si la nature observationnelle de l'étude ne permet pas de conclure formellement à l'absence de bénéfice des antipaludéens de synthèse pour la prévention d'une forme sévère de Covid-19, ces résultats ne plaident pas en faveur d'une utilisation préventive de l'hydroxychloroquine dans la population, y compris la population la plus à risque, et ce en dehors d'essais thérapeutiques dédiés », insistent les chercheurs. Ils ont étudié « l'ensemble des personnes ayant reçu au moins six délivrances remboursées d'antipaludéens de synthèse hydroxychloroquine ou chloroquine) entre le 1er janvier 2019 et le 15 février 2020, dont la dernière au cours du dernier trimestre 2019 ou début 2020 ».
Les résultats mettent même en évidence « un sur-risque d'hospitalisation, d'intubation et de décès liés au Covid-19 parmi les patients sous APS au long cours par rapport à la population générale française ». Mais « les analyses réalisées suggèrent que ce sur-risque est expliqué par les caractéristiques liées à la pathologie chronique sous-jacente » de ces patients, « notamment la co médication par corticoïdes oraux, plutôt que par l'exposition aux APS elle-même ».
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Covid-19
Steve Bannon révèle que l’étau se resserre autour du laboratoire de Wuhan, soupçonné d’être à l’origine de l’épidémie.
https://www.dailymail.co.uk/news/article-8513631/Scientists-Wuhan-virus-lab-defected-West-reveals-Steve-Bannon.html
https://www.sudinfo.be/id220595/article/2020-07-12/coronavirus-letau-se-resserre-autour-du-laboratoire-de-wuhan-soupconne-detre
https://www.dailymail.co.uk/news/article-8513631/Scientists-Wuhan-virus-lab-defected-West-reveals-Steve-Bannon.html
https://www.sudinfo.be/id220595/article/2020-07-12/coronavirus-letau-se-resserre-autour-du-laboratoire-de-wuhan-soupconne-detre
steven21- Messages : 3580
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Re: Covid-19
Si c'est acheté en supermarché, logique.Krispoluk a écrit:Matt a écrit:
Et je parle pas des fromages. Rien de tel qu'un bon Herve pour mettre en fuite tout le monde. Pour info au niveau odeur, c'est le Maroille exposant 100.
Hein ! J'en ai déjà acheté en Belgique, c'est du pipi de chat votre truc ! On en donnerait aux bébés du Nord il réclameraient quelque chose de plus fort !
La prochaine fois, je ramène un Vieux Lille "bien fait" et on fera la dégustation comparative... Prépare des cachets pour la digestion !
Par contre, acheté à la ferme, c'est tout autre chose.
Rien de tel que le circuit court.
Re: Covid-19
steven21 a écrit:Steve Bannon révèle que l’étau se resserre autour du laboratoire de Wuhan, soupçonné d’être à l’origine de l’épidémie.
https://www.dailymail.co.uk/news/article-8513631/Scientists-Wuhan-virus-lab-defected-West-reveals-Steve-Bannon.html
https://www.sudinfo.be/id220595/article/2020-07-12/coronavirus-letau-se-resserre-autour-du-laboratoire-de-wuhan-soupconne-detre
Steve BANNON, le clown de Trump super référence journalistique
https://www.20minutes.fr/politique/2611595-20190925-steve-bannon-grand-manipulateur-echec-cinglant-ex-stratege-trump-europe
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Covid-19
quand la fiction rencontre la réalité :
Regardez jusqu'au bout c'est hallucinant. #Hydroxychloroquine
— Stalec (@Stalec_) July 12, 2020
Série Dead Zone Episode 14 saison 2 (2003) pic.twitter.com/62r3O2i53F
steven21- Messages : 3580
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Re: Covid-19
l’hydroxychloroquine marche, une preuve irréfutable.
http://www.francesoir.fr/societe-sante/covid-19-lhydroxychloroquine-marche-une-preuve-irrefutable
steven21- Messages : 3580
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Re: Covid-19
Je ne savait pas que France Soir était une revue médicalesteven21 a écrit:l’hydroxychloroquine marche, une preuve irréfutable.
http://www.francesoir.fr/societe-sante/covid-19-lhydroxychloroquine-marche-une-preuve-irrefutable
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
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Re: Covid-19
Caduce62 a écrit:
Je ne savait pas que France Soir était une revue médicale
ben comme lancet fait pas son boulot faut bien que d'autre le fasse
steven21- Messages : 3580
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Re: Covid-19
Coronavirus : les signaux d’une légère reprise de l’épidémie en France se multiplient
Alors que la situation reste inquiétante en Guyane et à Mayotte, 333 clusters ont été rapportés sur tout le territoire au 8 juillet, dont 68 étaient toujours en cours d’investigation dimanche.
Par Pascale Santi Publié aujourd’hui à 04h42, mis à jour à 15h27
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/13/covid-19-les-signaux-d-une-legere-reprise-de-l-epidemie-en-france-se-multiplient_6046023_3244.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR19TVnxiiWydCXbNxOSdKzY8Pxp1WVfmWwEIe0JYGY9mMKu_8AmcRzGobo#Echobox=1594618754
Alors que le seuil symbolique des 30 000 morts dues au Covid-19 vient d’être dépassé en France, les signaux se multiplient montrant une légère reprise du nombre de personnes infectées par le coronavirus. Si « la circulation virale reste faible, le virus montre des frémissements », avertit l’épidémiologiste Daniel Lévy-Bruhl, responsable de l’unité des infections respiratoires de Santé publique France (SPF). Dans son dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire, dont les données sont rapportées jusqu’au 7 juillet, l’agence sanitaire a noté une « nouvelle tendance à l’augmentation de la circulation du virus SARS-CoV-2 ». « Nous sommes préoccupés, le risque est que cette hausse se poursuive », avertit Daniel Lévy-Bruhl.
« Les consultations pour suspicion de Covid-19 augmentent depuis une dizaine de jours », précise Serge Smadja, secrétaire général de SOS-Médecins France, réseau qui compte 1 300 praticiens. Elles se sont accrues de 41 % dans la semaine du 29 juin au 5 juillet, soit 1 523 dans la semaine (environ 220 par jour). Et le docteur Smadja mentionne « 360 consultations pour Covid » vendredi 10 juillet. A titre de comparaison, il y en avait 2 500 par jour dans ce réseau au pic de l’épidémie. En revanche, le nombre d’hospitalisations reste stable.
Petites flambées locales
Fait préoccupant, outre la Guyane et Mayotte, où la situation est très inquiétante, « on ne peut pas dire aujourd’hui que tous les foyers de contamination soient maîtrisés en métropole », constate Daniel Lévy-Bruhl. Sur tout le territoire, 333 clusters (hors Ehpad et milieu familial restreint) ont été rapportés au 8 juillet, cela depuis le 9 mai, fait savoir SPF, dont 68 clusters étaient toujours en cours d’investigation dimanche 12 juillet. En France métropolitaine, deux clusters sont en diffusion communautaire – cela signifie que les gens testés positifs n’ont pas de lien direct avec les premiers cas –, un en Normandie et un en Mayenne (Pays de la Loire), avec plus de 200 personnes diagnostiquées positives dans ce département. « Le risque est que cela se produise ailleurs, la crainte étant que des petites flambées locales ne soient plus maîtrisées », avertit Daniel Lévy-Bruhl.
Alors que la situation reste inquiétante en Guyane et à Mayotte, 333 clusters ont été rapportés sur tout le territoire au 8 juillet, dont 68 étaient toujours en cours d’investigation dimanche.
Par Pascale Santi Publié aujourd’hui à 04h42, mis à jour à 15h27
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/13/covid-19-les-signaux-d-une-legere-reprise-de-l-epidemie-en-france-se-multiplient_6046023_3244.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR19TVnxiiWydCXbNxOSdKzY8Pxp1WVfmWwEIe0JYGY9mMKu_8AmcRzGobo#Echobox=1594618754
Alors que le seuil symbolique des 30 000 morts dues au Covid-19 vient d’être dépassé en France, les signaux se multiplient montrant une légère reprise du nombre de personnes infectées par le coronavirus. Si « la circulation virale reste faible, le virus montre des frémissements », avertit l’épidémiologiste Daniel Lévy-Bruhl, responsable de l’unité des infections respiratoires de Santé publique France (SPF). Dans son dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire, dont les données sont rapportées jusqu’au 7 juillet, l’agence sanitaire a noté une « nouvelle tendance à l’augmentation de la circulation du virus SARS-CoV-2 ». « Nous sommes préoccupés, le risque est que cette hausse se poursuive », avertit Daniel Lévy-Bruhl.
« Les consultations pour suspicion de Covid-19 augmentent depuis une dizaine de jours », précise Serge Smadja, secrétaire général de SOS-Médecins France, réseau qui compte 1 300 praticiens. Elles se sont accrues de 41 % dans la semaine du 29 juin au 5 juillet, soit 1 523 dans la semaine (environ 220 par jour). Et le docteur Smadja mentionne « 360 consultations pour Covid » vendredi 10 juillet. A titre de comparaison, il y en avait 2 500 par jour dans ce réseau au pic de l’épidémie. En revanche, le nombre d’hospitalisations reste stable.
Petites flambées locales
Fait préoccupant, outre la Guyane et Mayotte, où la situation est très inquiétante, « on ne peut pas dire aujourd’hui que tous les foyers de contamination soient maîtrisés en métropole », constate Daniel Lévy-Bruhl. Sur tout le territoire, 333 clusters (hors Ehpad et milieu familial restreint) ont été rapportés au 8 juillet, cela depuis le 9 mai, fait savoir SPF, dont 68 clusters étaient toujours en cours d’investigation dimanche 12 juillet. En France métropolitaine, deux clusters sont en diffusion communautaire – cela signifie que les gens testés positifs n’ont pas de lien direct avec les premiers cas –, un en Normandie et un en Mayenne (Pays de la Loire), avec plus de 200 personnes diagnostiquées positives dans ce département. « Le risque est que cela se produise ailleurs, la crainte étant que des petites flambées locales ne soient plus maîtrisées », avertit Daniel Lévy-Bruhl.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Covid-19
Y a pas d'infos dans GALA, ni dans dans VOICI, je viens de vérifier!
Gilles- Messages : 2455
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Re: Covid-19
Covid-19: premiers résultats encourageants pour un vaccin américain
Le vaccin expérimental de Moderna a déclenché des anticorps contre le coronavirus chez tous les participants lors de la première phase de l'essai. Il entrera dans la dernière phase le 27 juillet.
Par Le Figaro avec AFP
La biotech américaine Moderna a annoncé mardi qu'elle entrerait le 27 juillet dans la phase finale de ses essais cliniques pour un vaccin contre le Covid-19, devenant la première compagnie dans le monde à parvenir à cette étape. 30.000 personnes participeront à cette phase déterminante aux Etats-Unis: la moitié d'entre elles recevront une dose de 100 microgrammes, les autres un placebo.Le but premier de cet essai sera de savoir si le vaccin est sûr et prévient l'infection par le SARS-CoV-2. Si une personne est malgré tout infectée, il s'agira aussi de savoir si le vaccin peut prévenir la progression vers des symptômes. Même si des symptômes sont constatés, le vaccin peut être considéré comme un succès s'il empêche les cas graves de Covid-19. L'étude devrait durer jusqu'au 27 octobre 2022.
Cette annonce place Moderna dans le peloton de tête de la course mondiale pour un vaccin contre la maladie, qui a infecté plus de 13 millions de personnes dans le monde et fait plus de 570.000 morts. Elle intervient après la publication mardi dans le New England Journal of Medicine des résultats de la première phase de l'essai de Moderna, d'après lesquels le vaccin expérimental a déclenché des anticorps contre le coronavirus chez tous les participants, au nombre de 45. La compagnie chinoise SinoVac est aussi à un stade avancé des recherches, et l'agence russe TASS a annoncé que des chercheurs russes avaient achevé les essais cliniques pour un vaccin, mais ces derniers n'ont pas rendu les données publiques.
Des scientifiques avertissent toutefois que les premiers vaccins à arriver sur le marché ne sont pas nécessairement les plus efficaces ou les plus sûrs. La technologie de Moderna, fondée sur l'ARN messager, n'a jamais prouvé son efficacité contre d'autres virus. Elle vise à donner au corps les informations génétiques nécessaires pour déclencher préventivement la protection contre le coronavirus.
Moderna avait rendu publics les «résultats intérimaires» de sa Phase 1, sous forme d'un communiqué de presse sur son site en mai, selon lequel le vaccin avait provoqué une réponse immunitaire chez huit patients. Ces résultats avaient été qualifiés d'«encourageants» par l'immunologiste Anthony Fauci, et l'étude complète était attendue avec impatience par la communauté scientifique. La compagnie est depuis passée à l'étape suivante de son essai, avec 600 personnes.
Selon l'article publié mardi, les 45 participants à la Phase 1 ont été divisés en trois groupes de 15, auxquels des doses de 25 microgrammes, 100 microgrammes et 250 microgrammes ont été administrées. Ils ont reçu une deuxième dose 28 jours plus tard. Après la première administration, il a été constaté que les niveaux d'anticorps étaient plus élevés avec les doses plus fortes. Après la deuxième, les participants avaient de plus hauts niveaux d'anticorps que la plupart des patients ayant eu le Covid-19 et ayant généré leurs propres anticorps.
Plus de la moitié des participants ont expérimenté des effets secondaires légers ou modérés, sans que ces derniers atteignent le niveau auquel il aurait fallu annuler l'essai. Parmi ces effets secondaires figurent fatigue, frissons, maux de tête et douleur là où le vaccin a été injecté. Trois participants n'ont pas reçu de seconde dose. L'un d'eux a développé des rougeurs sur les deux jambes, et deux autres ont raté la fenêtre d'opportunité parce qu'ils ont développé des symptômes du Covid-19. Leurs tests se sont toutefois révélés négatifs.
Moderna est parmi les tout premiers dans la course mondiale au vaccin, recevant 483 millions de dollars du gouvernement américain. Si la dose retenue pour les essais (100 microgrammes) se révélait efficace, Moderna a prévu de pouvoir produire 500 millions de doses par an, et «possiblement jusqu'à 1 milliard».
Source : https://www.lefigaro.fr/flash-eco/covid-19-le-vaccin-de-moderna-entrera-dans-la-derniere-phase-de-l-essai-clinique-le-27-juillet-20200715
Le vaccin expérimental de Moderna a déclenché des anticorps contre le coronavirus chez tous les participants lors de la première phase de l'essai. Il entrera dans la dernière phase le 27 juillet.
Par Le Figaro avec AFP
La biotech américaine Moderna a annoncé mardi qu'elle entrerait le 27 juillet dans la phase finale de ses essais cliniques pour un vaccin contre le Covid-19, devenant la première compagnie dans le monde à parvenir à cette étape. 30.000 personnes participeront à cette phase déterminante aux Etats-Unis: la moitié d'entre elles recevront une dose de 100 microgrammes, les autres un placebo.Le but premier de cet essai sera de savoir si le vaccin est sûr et prévient l'infection par le SARS-CoV-2. Si une personne est malgré tout infectée, il s'agira aussi de savoir si le vaccin peut prévenir la progression vers des symptômes. Même si des symptômes sont constatés, le vaccin peut être considéré comme un succès s'il empêche les cas graves de Covid-19. L'étude devrait durer jusqu'au 27 octobre 2022.
Cette annonce place Moderna dans le peloton de tête de la course mondiale pour un vaccin contre la maladie, qui a infecté plus de 13 millions de personnes dans le monde et fait plus de 570.000 morts. Elle intervient après la publication mardi dans le New England Journal of Medicine des résultats de la première phase de l'essai de Moderna, d'après lesquels le vaccin expérimental a déclenché des anticorps contre le coronavirus chez tous les participants, au nombre de 45. La compagnie chinoise SinoVac est aussi à un stade avancé des recherches, et l'agence russe TASS a annoncé que des chercheurs russes avaient achevé les essais cliniques pour un vaccin, mais ces derniers n'ont pas rendu les données publiques.
Des scientifiques avertissent toutefois que les premiers vaccins à arriver sur le marché ne sont pas nécessairement les plus efficaces ou les plus sûrs. La technologie de Moderna, fondée sur l'ARN messager, n'a jamais prouvé son efficacité contre d'autres virus. Elle vise à donner au corps les informations génétiques nécessaires pour déclencher préventivement la protection contre le coronavirus.
Moderna avait rendu publics les «résultats intérimaires» de sa Phase 1, sous forme d'un communiqué de presse sur son site en mai, selon lequel le vaccin avait provoqué une réponse immunitaire chez huit patients. Ces résultats avaient été qualifiés d'«encourageants» par l'immunologiste Anthony Fauci, et l'étude complète était attendue avec impatience par la communauté scientifique. La compagnie est depuis passée à l'étape suivante de son essai, avec 600 personnes.
Selon l'article publié mardi, les 45 participants à la Phase 1 ont été divisés en trois groupes de 15, auxquels des doses de 25 microgrammes, 100 microgrammes et 250 microgrammes ont été administrées. Ils ont reçu une deuxième dose 28 jours plus tard. Après la première administration, il a été constaté que les niveaux d'anticorps étaient plus élevés avec les doses plus fortes. Après la deuxième, les participants avaient de plus hauts niveaux d'anticorps que la plupart des patients ayant eu le Covid-19 et ayant généré leurs propres anticorps.
Plus de la moitié des participants ont expérimenté des effets secondaires légers ou modérés, sans que ces derniers atteignent le niveau auquel il aurait fallu annuler l'essai. Parmi ces effets secondaires figurent fatigue, frissons, maux de tête et douleur là où le vaccin a été injecté. Trois participants n'ont pas reçu de seconde dose. L'un d'eux a développé des rougeurs sur les deux jambes, et deux autres ont raté la fenêtre d'opportunité parce qu'ils ont développé des symptômes du Covid-19. Leurs tests se sont toutefois révélés négatifs.
Moderna est parmi les tout premiers dans la course mondiale au vaccin, recevant 483 millions de dollars du gouvernement américain. Si la dose retenue pour les essais (100 microgrammes) se révélait efficace, Moderna a prévu de pouvoir produire 500 millions de doses par an, et «possiblement jusqu'à 1 milliard».
Source : https://www.lefigaro.fr/flash-eco/covid-19-le-vaccin-de-moderna-entrera-dans-la-derniere-phase-de-l-essai-clinique-le-27-juillet-20200715
Gilles- Messages : 2455
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Re: Covid-19
Transmission de la Covid-19 par les objets inanimés: un risque exagéré ?
L’extrême facilité avec laquelle le SARS-CoV-2 se transmet d’un humain à l’autre interroge. Certes, ce n’est pas l’agent pathogène le plus contagieux, mais au stade de la pandémie avec des millions de sujets infectés à l’échelon planétaire, le problème a gagné en ampleur et les questions restent en suspens. Les gouttelettes émises lors de la toux et des éternuements ou encore les postillons qui accompagnent la parole sont les vecteurs les plus déterminants qui expliquent la propagation extrême du virus en milieu confiné, l’exemple des abattoirs et des discothèques étant particulièrement démonstratif.
Les fomites à l’ordre du jour
Reste le problème de la transmission par les fomites qui, chez les anglophones, désignent les objets contaminés par les agents pathogènes et de facto susceptibles de propager l’infection. La contagion par les mains sales et ces objets contaminés est soupçonnée de longue date puisque, dès l’Antiquité, lors des épidémies de peste, il était jugé plus prudent de brûler les maisons et les biens des malades. Les épidémiologistes ont démontré sa réalité et la nécessité de se laver les mains pour éviter la transmission des microbes d’un humain à l’autre.
Il n’en reste pas moins que la transmission éventuelle par les fomites, notamment dans le cas de la Covid-19, comporte encore des zones d’ombre. L’OMS a d’ailleurs récemment modifié sa position sur le sujet des aérosols en admettant qu’ils pouvaient contribuer à la transmission du SARS-CoV2, même en dehors des procédures médicales : de quoi inciter à améliorer la ventilation des endroits confinés et à relativiser le rôle respectif des voies d’entrée potentielles du virus.
Hiatus entre les données expérimentales et le monde réel
Dr Emanuel Goldman (New Jersey, USA) est revenu sur les différences entre données expérimentales et la réalité de la transmission du SARS-CoV-2. Il note ainsi que les quelques études qui ont conduit à s’affoler sur la persistance du SARS-CoV-2 au sein des surfaces et des objets inanimés souvent sur des temps longs ont un point commun : le recours à des titres très élevés de particules virales infectantes sur la surface testée. La plus longue durée de vie du virus, de l’ordre de six jours, a été ainsi estimée avec un titre initial de 10⁷ particules. Une autre étude qui a abouti à une survie de 2 jours pour le SARS-CoV et SARS-CoV-2 sur un support matériel et de 3 jours au sein des aérosols produits en laboratoire est partie d’un inoculum de 10⁵–10⁷ particules/ml pour ce qui est de ces derniers et de 10⁴ pour ce qui est des surfaces testées. Si l’on se tourne vers d’autres coronavirus, tels le coronavirus humain 229E sur support matériel, la durée de la survie a été estimée à 5 jours à partie d’une charge virale de 10³ unités formatrices de plage de lyse. Les scénarios adoptés dans ces études semblent bien éloignés de la vie « réelle ».
Combien de particules virales dans les gouttelettes ?
A cet égard, quelles sont les quantités de coronavirus vivants présentes dans les gouttelettes émises par les patients sous forme d’aérosols notamment ? Il est bien difficile de répondre à cette question pourtant fondamentale. Si l’on se réfère aux données sur d’autres virus à ARN tels celui de la grippe, la quantité d’ARN virale semble équivalente à 10-100 particules virales par gouttelette, dont une faible proportion capable de se répliquer sur plaque.
D’autres études ont d’ailleurs conduit à des résultats bien différents quand le virus a été mis au sec sur diverses surfaces inertes qu’il s’agisse de gants chirurgicaux stériles en latex, d’éponges stériles ou encore d’aluminium. Ainsi, dans ces conditions, le coronavirus humain 229E ne survit pas plus de trois heures et son comparse OC43 ne tient, pour sa part, qu’une heure. Une autre étude qui a simulé les conditions du monde réel n’a pas permis de retrouver de SARS-CoV-2 viable sur une surface potentiellement contaminée par un patient…
Le superflu ne doit pas faire oublier l’essentiel
Dr Goldman ne remet pas en question la validité expérimentale des données expérimentales citées précédemment, mais s’interroge à juste titre sur la transposition de leurs résultats à d’autres contextes que celui du laboratoire. Entre les 10⁷, 10⁶, et 10⁴ particules infectantes déposées sur une petite surface par des mains expertes et la quantité de virus dans les gouttelettes émises par les patients infectés, il pourrait bien exister un fossé.
De l’avis de l’auteur, la probabilité de transmission par les surfaces ou les objets inanimés serait très faible à une exception près : si un patient atteint de la Covid-19 tousse ou éternue sur la cible en question déposant ainsi une charge virale a priori élevée. Il faudrait alors que cette cible soit manipulée dans les une à deux heures qui suivent pour que la contamination opère. Cette situation n’est pas impossible, mais n’est pas très probable sauf en milieu hospitalier où le virus est omniprésent en quantités élevées ce qui justifie la désinfection régulière des surfaces, le port des gants et le recours à des équipements de protection individuelle.
En pratique, le principe de précaution aidant, cette vision critique ne devrait en rien modifier les stratégies préventives actuelles dans le monde réel – hors du milieu hospitalier- et les gestes barrières ont tout lieu d’être maintenus sans toutefois tomber dans des errances obsessionnelles qui peuvent s’avérer contreproductives. Le port du masque dans les endroits à risque, le lavage des mains et la distanciation physique semblent donc plus appropriés que le nettoyage des poignées de porte ou des boutons d’ascenseur.
RÉFÉRENCE
Goldman E. : Exaggerated risk of transmission of COVID-19 by fomites. Lancet Infect Dis 2020 (3 juillet) : publication avancée en ligne. doi.org/10.1016/ S1473-3099(20)30561-2.
L’extrême facilité avec laquelle le SARS-CoV-2 se transmet d’un humain à l’autre interroge. Certes, ce n’est pas l’agent pathogène le plus contagieux, mais au stade de la pandémie avec des millions de sujets infectés à l’échelon planétaire, le problème a gagné en ampleur et les questions restent en suspens. Les gouttelettes émises lors de la toux et des éternuements ou encore les postillons qui accompagnent la parole sont les vecteurs les plus déterminants qui expliquent la propagation extrême du virus en milieu confiné, l’exemple des abattoirs et des discothèques étant particulièrement démonstratif.
Les fomites à l’ordre du jour
Reste le problème de la transmission par les fomites qui, chez les anglophones, désignent les objets contaminés par les agents pathogènes et de facto susceptibles de propager l’infection. La contagion par les mains sales et ces objets contaminés est soupçonnée de longue date puisque, dès l’Antiquité, lors des épidémies de peste, il était jugé plus prudent de brûler les maisons et les biens des malades. Les épidémiologistes ont démontré sa réalité et la nécessité de se laver les mains pour éviter la transmission des microbes d’un humain à l’autre.
Il n’en reste pas moins que la transmission éventuelle par les fomites, notamment dans le cas de la Covid-19, comporte encore des zones d’ombre. L’OMS a d’ailleurs récemment modifié sa position sur le sujet des aérosols en admettant qu’ils pouvaient contribuer à la transmission du SARS-CoV2, même en dehors des procédures médicales : de quoi inciter à améliorer la ventilation des endroits confinés et à relativiser le rôle respectif des voies d’entrée potentielles du virus.
Hiatus entre les données expérimentales et le monde réel
Dr Emanuel Goldman (New Jersey, USA) est revenu sur les différences entre données expérimentales et la réalité de la transmission du SARS-CoV-2. Il note ainsi que les quelques études qui ont conduit à s’affoler sur la persistance du SARS-CoV-2 au sein des surfaces et des objets inanimés souvent sur des temps longs ont un point commun : le recours à des titres très élevés de particules virales infectantes sur la surface testée. La plus longue durée de vie du virus, de l’ordre de six jours, a été ainsi estimée avec un titre initial de 10⁷ particules. Une autre étude qui a abouti à une survie de 2 jours pour le SARS-CoV et SARS-CoV-2 sur un support matériel et de 3 jours au sein des aérosols produits en laboratoire est partie d’un inoculum de 10⁵–10⁷ particules/ml pour ce qui est de ces derniers et de 10⁴ pour ce qui est des surfaces testées. Si l’on se tourne vers d’autres coronavirus, tels le coronavirus humain 229E sur support matériel, la durée de la survie a été estimée à 5 jours à partie d’une charge virale de 10³ unités formatrices de plage de lyse. Les scénarios adoptés dans ces études semblent bien éloignés de la vie « réelle ».
Combien de particules virales dans les gouttelettes ?
A cet égard, quelles sont les quantités de coronavirus vivants présentes dans les gouttelettes émises par les patients sous forme d’aérosols notamment ? Il est bien difficile de répondre à cette question pourtant fondamentale. Si l’on se réfère aux données sur d’autres virus à ARN tels celui de la grippe, la quantité d’ARN virale semble équivalente à 10-100 particules virales par gouttelette, dont une faible proportion capable de se répliquer sur plaque.
D’autres études ont d’ailleurs conduit à des résultats bien différents quand le virus a été mis au sec sur diverses surfaces inertes qu’il s’agisse de gants chirurgicaux stériles en latex, d’éponges stériles ou encore d’aluminium. Ainsi, dans ces conditions, le coronavirus humain 229E ne survit pas plus de trois heures et son comparse OC43 ne tient, pour sa part, qu’une heure. Une autre étude qui a simulé les conditions du monde réel n’a pas permis de retrouver de SARS-CoV-2 viable sur une surface potentiellement contaminée par un patient…
Le superflu ne doit pas faire oublier l’essentiel
Dr Goldman ne remet pas en question la validité expérimentale des données expérimentales citées précédemment, mais s’interroge à juste titre sur la transposition de leurs résultats à d’autres contextes que celui du laboratoire. Entre les 10⁷, 10⁶, et 10⁴ particules infectantes déposées sur une petite surface par des mains expertes et la quantité de virus dans les gouttelettes émises par les patients infectés, il pourrait bien exister un fossé.
De l’avis de l’auteur, la probabilité de transmission par les surfaces ou les objets inanimés serait très faible à une exception près : si un patient atteint de la Covid-19 tousse ou éternue sur la cible en question déposant ainsi une charge virale a priori élevée. Il faudrait alors que cette cible soit manipulée dans les une à deux heures qui suivent pour que la contamination opère. Cette situation n’est pas impossible, mais n’est pas très probable sauf en milieu hospitalier où le virus est omniprésent en quantités élevées ce qui justifie la désinfection régulière des surfaces, le port des gants et le recours à des équipements de protection individuelle.
En pratique, le principe de précaution aidant, cette vision critique ne devrait en rien modifier les stratégies préventives actuelles dans le monde réel – hors du milieu hospitalier- et les gestes barrières ont tout lieu d’être maintenus sans toutefois tomber dans des errances obsessionnelles qui peuvent s’avérer contreproductives. Le port du masque dans les endroits à risque, le lavage des mains et la distanciation physique semblent donc plus appropriés que le nettoyage des poignées de porte ou des boutons d’ascenseur.
RÉFÉRENCE
Goldman E. : Exaggerated risk of transmission of COVID-19 by fomites. Lancet Infect Dis 2020 (3 juillet) : publication avancée en ligne. doi.org/10.1016/ S1473-3099(20)30561-2.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Covid-19
Quel modèle animal ?
De cette étude épidémiologique, il ressort que ni les porcs ni les poulets ne peuvent être infectés par le SARS-CoV-2 administré ici par voie nasale.
Les chauves-souris frugivores, quant à elles, présentent toutes les caractéristiques permettant de définir un réservoir du virus ce qui est déjà admis sans ambages. La réplication élevée de ce dernier chez le furet est proche de l’infection humaine infraclinique et de sa transmissibilité avec ce qui ressemble à un taux R0 de 3,0 dans les conditions de l’expérience.
A cet égard, c’est le furet qui semble constituer un modèle utile pour les études à venir, celles destinées à la recherche de vaccins ou de médicaments antiviraux dirigés contre le SARS-CoV-2.
La chauve-souris est moins appropriée car son système immunitaire d’une grande originalité diffère notoirement de celui des humains. Elle n’en représente pas moins un modèle de réservoir du virus et un facteur de propagation de la Covid-19 tout comme d’ailleurs le furet et d’autres animaux proches de ce dernier à bien des égards, tel le pangolin qui servirait aussi d’hôte intermédiaire entre le réservoir ou les réservoirs et l’espèce humaine.
RÉFÉRENCE
Schlottau K et coll. : SARS-CoV-2 in fruit bats, ferrets, pigs, and chickens: an experimental transmission study. Lancet Microbe 2020 (7 juillet) : publication avancée en ligne. doi.org/10.1016/ S2666-5247(20)30089-6.
De cette étude épidémiologique, il ressort que ni les porcs ni les poulets ne peuvent être infectés par le SARS-CoV-2 administré ici par voie nasale.
Les chauves-souris frugivores, quant à elles, présentent toutes les caractéristiques permettant de définir un réservoir du virus ce qui est déjà admis sans ambages. La réplication élevée de ce dernier chez le furet est proche de l’infection humaine infraclinique et de sa transmissibilité avec ce qui ressemble à un taux R0 de 3,0 dans les conditions de l’expérience.
A cet égard, c’est le furet qui semble constituer un modèle utile pour les études à venir, celles destinées à la recherche de vaccins ou de médicaments antiviraux dirigés contre le SARS-CoV-2.
La chauve-souris est moins appropriée car son système immunitaire d’une grande originalité diffère notoirement de celui des humains. Elle n’en représente pas moins un modèle de réservoir du virus et un facteur de propagation de la Covid-19 tout comme d’ailleurs le furet et d’autres animaux proches de ce dernier à bien des égards, tel le pangolin qui servirait aussi d’hôte intermédiaire entre le réservoir ou les réservoirs et l’espèce humaine.
RÉFÉRENCE
Schlottau K et coll. : SARS-CoV-2 in fruit bats, ferrets, pigs, and chickens: an experimental transmission study. Lancet Microbe 2020 (7 juillet) : publication avancée en ligne. doi.org/10.1016/ S2666-5247(20)30089-6.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Covid-19
Ruée sur les tests et masque obligatoire avant le 1er août : la France se réarme
Paris, le jeudi 16 juillet 2020 – Une journée de flottement. Après l’annonce du chef de l’État lors de son allocution télévisée du 14 juillet concernant l’obligation du port du masque à partir du 1er août, les critiques émanant de médecins ont été si nombreuses pour s’interroger sur la raison de ce délai que le Premier ministre a finalement décidé ce matin d’une accélération du calendrier. L’obligation s’imposera ainsi dans tous les établissements clos recevant du public dès la semaine prochaine. « J’ai entendu et compris que cette échéance apparaissait tardive.
Le décret entrera donc en vigueur la semaine prochaine » a déclaré Jean Castex devant les sénateurs, après avoir déjà envisagé la veille une possible anticipation. Voilà qui laisse finalement peu de jours au gouvernement pour trancher les différentes questions juridiques en suspens : établissement de la liste des espaces concernés, fixation de la sanction, détermination des responsabilités (entre le propriétaire et le visiteur), précisions sur la constitution de stocks…
Pas d’inquiétude, mais une vigilance indispensable
Cette déclaration du Premier ministre est probablement une réponse non seulement aux interrogations des médecins concernant le caractère tardif de la mesure mais également une prise en considération de certains signaux qu’Olivier Véran ne veut pas qualifier « d’inquiétants » mais « d’attention particulière ». Santé publique France (SPF) a confirmé dans son dernier point publié le 9 juillet que « la circulation du virus tend à progresser comme en témoignent l’augmentation de l’incidence des cas de Covid-19, l’augmentation du nombre de cas ainsi que le R effectif qui est significativement supérieur à 1. Cette tendance, si elle est concomitante d’une augmentation du nombre de tests RT-PCR réalisés, n’en indique pas moins une transmission qui permet au virus de se maintenir, voire de progresser ». Cependant, les chiffres quotidiens ne sont pas en faveur d’une inquiétude marquée. Ainsi, le taux de positivité ne dépassait pas 1,1 % le 15 juillet, tandis que 482 personnes étaient hospitalisées en réanimation.
Hospitalisations : pas de pic remarquable
Les données hospitalières globales suggéreraient à Paris « des signaux faibles de reprise épidémique » dans « certains » établissements, indique le ministre de la Santé. Les chiffres présentés sur la plateforme Géodes de SPF demeurent cependant eux aussi plutôt rassurants : entre le 1er et le 7 juillet, 42 personnes ont été hospitalisées à Paris pour une infection à SARS-CoV-2, contre 22 entre le 8 et le 14 juillet. Si les dix nouvelles hospitalisations d’hier constituent une situation qui n’avait pas été observée depuis le 7 juillet, il est bien trop tôt pour parler d’une tendance. Globalement sur la France entière (en incluant la Guyane), 133 personnes ont été admises à l’hôpital hier, ce qui est certes plus élevé que le 14 juillet (61 cas supplémentaires), mais ce qui correspond au niveau constaté le 10 juillet (136 entrées). Ainsi, depuis le début du mois de juin, les hospitalisations journalières oscillent entre trente et 150 par jour, sans pic remarquable au cours de cette période.
Panique à Marseille
De la même manière, un contraste est constaté entre les chiffres officiels et les impressions de certaines équipes à Marseille. Ainsi, ce week-end, les déclarations d’Annie Levy-Mozziconacci ont été très remarquées. Généticienne à l’hôpital Nord de Marseille et membre du parcours de soin Norcovid, elle s’est ainsi alarmée d’un « doublement du nombre de cas positif tous les deux jours » et a sommé l’ARS PACA et la ville de Marseille de réagir. L’ARS a semblé considérer inappropriée une telle alerte relevant « des signaux faibles faisant état de nouveaux cas de Covid-19. Dans le département des Bouches-du-Rhône sur la semaine du 6 au 12 juillet, onze nouveaux cas positifs ont été détectés en moyenne par jour, pour plus de 15.000 tests réalisés. Depuis plusieurs semaines, les indicateurs épidémiologiques de circulation du virus sont en baisse ou se maintiennent à des niveaux bas en Provence-Alpes-Côte d’Azur », analyse l’ARS dans un communiqué publié hier.
Port du masque : prétest en Mayenne et à Saint-Ouen
A contrario, on relève en Mayenne une situation épidémique nouvelle pour le département qui avait été jusqu’alors été relativement épargné par la circulation du virus. Avec 50,1 cas détectés pour 100 000 habitants en sept jours, le seuil d’alerte est légèrement dépassé. « Des clusters, des groupes de patients sont identifiés, les chaines de contamination sont traquées » a affirmé le ministre de la Santé, qui a encore précisé que ces foyers concernaient pour « la plupart (…) des lieux clos ou confinés ». Pour faire face à cette situation, des décisions ont été rapidement adoptées comme le port du masque dans les lieux clos imposé par un arrêté préfectoral. La mesure pourrait ainsi servir de « test » avant la généralisation à l’ensemble du territoire, alors que les difficultés rencontrées dans certains commerces de Saint-Ouen (Seine Saint Denis) où elle a également été actée peuvent aiguiller le gouvernement quant aux dispositions à prendre.
Ruée sur les tests en Ile-de-France
Parallèlement au recours systématique aux masques, les capacités de dépistage sont également renforcées ; non seulement dans les départements problématiques (Mayenne, Guyane, mais aussi Gironde) mais également en Ile de France. Les laboratoires de la région connaissent en effet depuis quelques jours un afflux auquel peinent à répondre les structures. Il est lié à la conjonction d’une multiplication des prescriptions dans un contexte d’une augmentation des consultations et des cas suspects, de l’envoi à plus d’un million de foyers d’ordonnances de dépistage volontaire et au désir de nombreux franciliens de connaitre leur situation avant un déplacement en France ou à l’étranger. Pour répondre à l’engorgement, un décret a été publié qui permet aux techniciens et non plus aux seuls médecins et infirmiers de procéder aux prélèvements.
Confinements des plus âgés à l’étude ?
La mobilisation du gouvernement est destinée à éviter ou retarder le plus possible tout reconfinement. Cependant, l’hypothèse de confinements ciblés n’est pas écartée par le Premier ministre. Il pourrait s’agir de mesures localisées mais aussi de dispositions concernant certaines catégories de la population. Dans cette perspective, un rapport élaboré par le député Jérôme Guedj chargé d’une mission relative à la lutte contre l'isolement des personnes âgées et fragiles en période de confinement, estime que le reconfinement des plus fragiles cet automne doit être envisagé.
Paris, le jeudi 16 juillet 2020 – Une journée de flottement. Après l’annonce du chef de l’État lors de son allocution télévisée du 14 juillet concernant l’obligation du port du masque à partir du 1er août, les critiques émanant de médecins ont été si nombreuses pour s’interroger sur la raison de ce délai que le Premier ministre a finalement décidé ce matin d’une accélération du calendrier. L’obligation s’imposera ainsi dans tous les établissements clos recevant du public dès la semaine prochaine. « J’ai entendu et compris que cette échéance apparaissait tardive.
Le décret entrera donc en vigueur la semaine prochaine » a déclaré Jean Castex devant les sénateurs, après avoir déjà envisagé la veille une possible anticipation. Voilà qui laisse finalement peu de jours au gouvernement pour trancher les différentes questions juridiques en suspens : établissement de la liste des espaces concernés, fixation de la sanction, détermination des responsabilités (entre le propriétaire et le visiteur), précisions sur la constitution de stocks…
Pas d’inquiétude, mais une vigilance indispensable
Cette déclaration du Premier ministre est probablement une réponse non seulement aux interrogations des médecins concernant le caractère tardif de la mesure mais également une prise en considération de certains signaux qu’Olivier Véran ne veut pas qualifier « d’inquiétants » mais « d’attention particulière ». Santé publique France (SPF) a confirmé dans son dernier point publié le 9 juillet que « la circulation du virus tend à progresser comme en témoignent l’augmentation de l’incidence des cas de Covid-19, l’augmentation du nombre de cas ainsi que le R effectif qui est significativement supérieur à 1. Cette tendance, si elle est concomitante d’une augmentation du nombre de tests RT-PCR réalisés, n’en indique pas moins une transmission qui permet au virus de se maintenir, voire de progresser ». Cependant, les chiffres quotidiens ne sont pas en faveur d’une inquiétude marquée. Ainsi, le taux de positivité ne dépassait pas 1,1 % le 15 juillet, tandis que 482 personnes étaient hospitalisées en réanimation.
Hospitalisations : pas de pic remarquable
Les données hospitalières globales suggéreraient à Paris « des signaux faibles de reprise épidémique » dans « certains » établissements, indique le ministre de la Santé. Les chiffres présentés sur la plateforme Géodes de SPF demeurent cependant eux aussi plutôt rassurants : entre le 1er et le 7 juillet, 42 personnes ont été hospitalisées à Paris pour une infection à SARS-CoV-2, contre 22 entre le 8 et le 14 juillet. Si les dix nouvelles hospitalisations d’hier constituent une situation qui n’avait pas été observée depuis le 7 juillet, il est bien trop tôt pour parler d’une tendance. Globalement sur la France entière (en incluant la Guyane), 133 personnes ont été admises à l’hôpital hier, ce qui est certes plus élevé que le 14 juillet (61 cas supplémentaires), mais ce qui correspond au niveau constaté le 10 juillet (136 entrées). Ainsi, depuis le début du mois de juin, les hospitalisations journalières oscillent entre trente et 150 par jour, sans pic remarquable au cours de cette période.
Panique à Marseille
De la même manière, un contraste est constaté entre les chiffres officiels et les impressions de certaines équipes à Marseille. Ainsi, ce week-end, les déclarations d’Annie Levy-Mozziconacci ont été très remarquées. Généticienne à l’hôpital Nord de Marseille et membre du parcours de soin Norcovid, elle s’est ainsi alarmée d’un « doublement du nombre de cas positif tous les deux jours » et a sommé l’ARS PACA et la ville de Marseille de réagir. L’ARS a semblé considérer inappropriée une telle alerte relevant « des signaux faibles faisant état de nouveaux cas de Covid-19. Dans le département des Bouches-du-Rhône sur la semaine du 6 au 12 juillet, onze nouveaux cas positifs ont été détectés en moyenne par jour, pour plus de 15.000 tests réalisés. Depuis plusieurs semaines, les indicateurs épidémiologiques de circulation du virus sont en baisse ou se maintiennent à des niveaux bas en Provence-Alpes-Côte d’Azur », analyse l’ARS dans un communiqué publié hier.
Port du masque : prétest en Mayenne et à Saint-Ouen
A contrario, on relève en Mayenne une situation épidémique nouvelle pour le département qui avait été jusqu’alors été relativement épargné par la circulation du virus. Avec 50,1 cas détectés pour 100 000 habitants en sept jours, le seuil d’alerte est légèrement dépassé. « Des clusters, des groupes de patients sont identifiés, les chaines de contamination sont traquées » a affirmé le ministre de la Santé, qui a encore précisé que ces foyers concernaient pour « la plupart (…) des lieux clos ou confinés ». Pour faire face à cette situation, des décisions ont été rapidement adoptées comme le port du masque dans les lieux clos imposé par un arrêté préfectoral. La mesure pourrait ainsi servir de « test » avant la généralisation à l’ensemble du territoire, alors que les difficultés rencontrées dans certains commerces de Saint-Ouen (Seine Saint Denis) où elle a également été actée peuvent aiguiller le gouvernement quant aux dispositions à prendre.
Ruée sur les tests en Ile-de-France
Parallèlement au recours systématique aux masques, les capacités de dépistage sont également renforcées ; non seulement dans les départements problématiques (Mayenne, Guyane, mais aussi Gironde) mais également en Ile de France. Les laboratoires de la région connaissent en effet depuis quelques jours un afflux auquel peinent à répondre les structures. Il est lié à la conjonction d’une multiplication des prescriptions dans un contexte d’une augmentation des consultations et des cas suspects, de l’envoi à plus d’un million de foyers d’ordonnances de dépistage volontaire et au désir de nombreux franciliens de connaitre leur situation avant un déplacement en France ou à l’étranger. Pour répondre à l’engorgement, un décret a été publié qui permet aux techniciens et non plus aux seuls médecins et infirmiers de procéder aux prélèvements.
Confinements des plus âgés à l’étude ?
La mobilisation du gouvernement est destinée à éviter ou retarder le plus possible tout reconfinement. Cependant, l’hypothèse de confinements ciblés n’est pas écartée par le Premier ministre. Il pourrait s’agir de mesures localisées mais aussi de dispositions concernant certaines catégories de la population. Dans cette perspective, un rapport élaboré par le député Jérôme Guedj chargé d’une mission relative à la lutte contre l'isolement des personnes âgées et fragiles en période de confinement, estime que le reconfinement des plus fragiles cet automne doit être envisagé.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Covid-19
En fait, la France ne fait que suivre la Belgique.
Quelle imagination de vos politiques.
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Re: Covid-19
"Graves lacunes", "conclusions trompeuses" : un éminent chercheur demande le retrait de la première étude du Pr Raoult sur l'hydroxychloroquine 10
Par A.M. le 17-07-2020
Le médecin et épidémiologiste néerlandais Frits Rosendaal vient de publier une revue critique de la toute première étude sur le protocole du Pr Raoult, publiée en mars. Pointant de "graves lacunes méthodologiques", il demande le retrait de la publication.
Publié le 17 mars dans la revue The International Journal of Antimicrobial Agents, l'article nommé "Hydroxychloroquine and azithromycin as a treatment of COVID-19: results of an openlabel non-randomized clinical trial" a été à l'origine d'un emballement mondial pour l'antipaludique dans la lutte contre le Covid-19, mais aussi le point de départ de nombreuses critiques sur la méthodologie du Pr Didier Raoult. Des critiques qui ont conduit la revue à solliciter un évaluateur indépendant en vue d'un éventuel retrait de l'article. C'est au Pr Frits Rosendaal, médecin et épidémiologiste neerlandais affilié à l'université de Leiden, récompensé du prestigieux prix Spinoza en 2002 pour ses recherches sur la thrombose, qu'a été confiée cette mission.
Le chercheur a rendu sa revue critique en avril mais cette dernière n'a été publiée que le 13 juillet.
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0924857920302338?via%3Dihub#!
Ses conclusions sont sans appel : "cette étude souffre de lacunes méthodologiques majeures qui la rendent presque, sinon complètement, non informative. Par conséquent, le ton du rapport, en présentant cela comme une preuve d'un effet de l'hydroxychloroquine et même en recommandant son utilisation, est non seulement non fondé, mais, étant donné la demande désespérée d'un traitement pour Covid-19, couplée avec les effets potentiellement graves de l'hydroxychloroquine, totalement irresponsable".
Et l'épidémiologiste de démonter, point par point, la méthodologie du directeur de l'IHU Méditerranée : "la comparaison avec le groupe témoin n'a pas de sens", "l'exclusion des patients qui se sont détériorés" est un "biais de sélection sévère", les effets secondaires ne sont pas présentés dans cette première étude, "le choix de la charge virale dans les écouvillons nasopharyngés" comme critère d'évaluation est remis en cause, le fait que plusieurs patients sont indiqués asymptomatiques alors que l'étude porte sur les cas hospitalisés interpelle, l'absence de certaines données clés pour certains patients est relevée, la durée du test (6 jours) est jugée opportune.
"Il s'agit d'un manuscrit non informatif présentant de graves lacunes méthodologiques. Les résultats ne justifient pas les conclusions de grande envergure sur l'efficacité de l'hydroxychloroquine dans Covid-19, et de l'avis de cet examinateur ne justifient aucune conclusion", lance-t-il.
Interrogé par Le Parisien, Frits Rosendaal indique avoir recommandé de retirer la publication dont les conclusions de grande portée sont jugées "sans fondement et peut être trompeuses", mais la revue a finalement "décidé de ne pas se rétracter", considérant cela "comme un débat scientifique", précise le chercheur.
Certains observateurs soulignent que Jean-Marc Rolain, éditeur en chef de The International Journal of Antimicrobial Agents est non seulement membre de l'équipe du Pr Raoult à l'IHU mais aussi co-auteur de l'article en question. La controverse ne fait que commencer.
Par A.M. le 17-07-2020
Le médecin et épidémiologiste néerlandais Frits Rosendaal vient de publier une revue critique de la toute première étude sur le protocole du Pr Raoult, publiée en mars. Pointant de "graves lacunes méthodologiques", il demande le retrait de la publication.
Publié le 17 mars dans la revue The International Journal of Antimicrobial Agents, l'article nommé "Hydroxychloroquine and azithromycin as a treatment of COVID-19: results of an openlabel non-randomized clinical trial" a été à l'origine d'un emballement mondial pour l'antipaludique dans la lutte contre le Covid-19, mais aussi le point de départ de nombreuses critiques sur la méthodologie du Pr Didier Raoult. Des critiques qui ont conduit la revue à solliciter un évaluateur indépendant en vue d'un éventuel retrait de l'article. C'est au Pr Frits Rosendaal, médecin et épidémiologiste neerlandais affilié à l'université de Leiden, récompensé du prestigieux prix Spinoza en 2002 pour ses recherches sur la thrombose, qu'a été confiée cette mission.
Le chercheur a rendu sa revue critique en avril mais cette dernière n'a été publiée que le 13 juillet.
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0924857920302338?via%3Dihub#!
Ses conclusions sont sans appel : "cette étude souffre de lacunes méthodologiques majeures qui la rendent presque, sinon complètement, non informative. Par conséquent, le ton du rapport, en présentant cela comme une preuve d'un effet de l'hydroxychloroquine et même en recommandant son utilisation, est non seulement non fondé, mais, étant donné la demande désespérée d'un traitement pour Covid-19, couplée avec les effets potentiellement graves de l'hydroxychloroquine, totalement irresponsable".
Et l'épidémiologiste de démonter, point par point, la méthodologie du directeur de l'IHU Méditerranée : "la comparaison avec le groupe témoin n'a pas de sens", "l'exclusion des patients qui se sont détériorés" est un "biais de sélection sévère", les effets secondaires ne sont pas présentés dans cette première étude, "le choix de la charge virale dans les écouvillons nasopharyngés" comme critère d'évaluation est remis en cause, le fait que plusieurs patients sont indiqués asymptomatiques alors que l'étude porte sur les cas hospitalisés interpelle, l'absence de certaines données clés pour certains patients est relevée, la durée du test (6 jours) est jugée opportune.
"Il s'agit d'un manuscrit non informatif présentant de graves lacunes méthodologiques. Les résultats ne justifient pas les conclusions de grande envergure sur l'efficacité de l'hydroxychloroquine dans Covid-19, et de l'avis de cet examinateur ne justifient aucune conclusion", lance-t-il.
Interrogé par Le Parisien, Frits Rosendaal indique avoir recommandé de retirer la publication dont les conclusions de grande portée sont jugées "sans fondement et peut être trompeuses", mais la revue a finalement "décidé de ne pas se rétracter", considérant cela "comme un débat scientifique", précise le chercheur.
Certains observateurs soulignent que Jean-Marc Rolain, éditeur en chef de The International Journal of Antimicrobial Agents est non seulement membre de l'équipe du Pr Raoult à l'IHU mais aussi co-auteur de l'article en question. La controverse ne fait que commencer.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Covid-19
Coronavirus: «Deuxième vague» ou «vaguelette»? La Belgique confrontée à une hausse de cas
Les derniers chiffres dévoilés par les autorités sanitaires belges démontrent un renforcement de l’épidémie chez nos voisins.
A.M. | 17/07/2020 1k partages Partager Twitter
Les derniers chiffres dévoilés par les autorités sanitaires belges démontrent un renforcement de l’épidémie chez nos voisins. (PASCAL BONNIERE / LA VOIX DU NORD)
La tendance n’est pas encore catastrophique, mais elle est clairement à la hausse. Selon l’agence Belga, la moyenne quotidienne de nouvelles infections au Covid-19 a augmenté de 32% entre le 7 et le 13 juillet en Belgique. Une augmentation jugée comme « soutenue » par les autorités sanitaires.
Lundi, 216 nouvelles infections ont été comptabilisées en Belgique : le chiffre était de 214 au début de l’épidémie, le 15 mars (214 infections), juste avant le confinement. Les hospitalisations ne baissent plus non plus : 10 patients ont été admis par jour entre le 7 et le 13 juillet, le même chiffre que la semaine précédente. Le nombre de décès continue tout de même de baisser (-45 %). Quand au taux de reproduction du virus, il est désormais passé au-dessus de 1 (1,033).
Interrogé par la VRT, le virologue Marc Van Ranst s’est voulu alarmiste : « avec ces chiffres et l’augmentation de ces dernières semaines, vous pouvez clairement voir que nous sommes au début d’une deuxième vague », a-t-il dit.
Un point de vue relativisé par Yves Van Laethem, porte-parole interfédéral coronavirus, cité par la RTBF : « On a effectivement une vaguelette qui se profile clairement à l'horizon. Celle-ci semble relativement localisée sur un certain nombre de provinces flamandes (Anvers, la Flandre-Occidentale et le Limbourg). Il faut maintenant déterminer localement ce qui se passe exactement ».
Les derniers chiffres dévoilés par les autorités sanitaires belges démontrent un renforcement de l’épidémie chez nos voisins.
A.M. | 17/07/2020 1k partages Partager Twitter
Les derniers chiffres dévoilés par les autorités sanitaires belges démontrent un renforcement de l’épidémie chez nos voisins. (PASCAL BONNIERE / LA VOIX DU NORD)
La tendance n’est pas encore catastrophique, mais elle est clairement à la hausse. Selon l’agence Belga, la moyenne quotidienne de nouvelles infections au Covid-19 a augmenté de 32% entre le 7 et le 13 juillet en Belgique. Une augmentation jugée comme « soutenue » par les autorités sanitaires.
Lundi, 216 nouvelles infections ont été comptabilisées en Belgique : le chiffre était de 214 au début de l’épidémie, le 15 mars (214 infections), juste avant le confinement. Les hospitalisations ne baissent plus non plus : 10 patients ont été admis par jour entre le 7 et le 13 juillet, le même chiffre que la semaine précédente. Le nombre de décès continue tout de même de baisser (-45 %). Quand au taux de reproduction du virus, il est désormais passé au-dessus de 1 (1,033).
Interrogé par la VRT, le virologue Marc Van Ranst s’est voulu alarmiste : « avec ces chiffres et l’augmentation de ces dernières semaines, vous pouvez clairement voir que nous sommes au début d’une deuxième vague », a-t-il dit.
Un point de vue relativisé par Yves Van Laethem, porte-parole interfédéral coronavirus, cité par la RTBF : « On a effectivement une vaguelette qui se profile clairement à l'horizon. Celle-ci semble relativement localisée sur un certain nombre de provinces flamandes (Anvers, la Flandre-Occidentale et le Limbourg). Il faut maintenant déterminer localement ce qui se passe exactement ».
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: Covid-19
C'est justement le problème de ces chiffres, ce sont des moyennes sur une semaine.
Notre première ministre a exigé de revenir aux chiffres journaliers plus exploitables pour les spécialistes.
Mais il y a bien une grosse augmentation des cas, alors que les hospitalisations continuent de baisser de même que les décès.
Cherchez à comprendre.
Tantôt, j'ai lu un article à propos de jeunes (-de 25 ans) qui avaient été contaminés deux fois. Alors que normalement ils sont en catégorie moins vulnérable.
Notre première ministre a exigé de revenir aux chiffres journaliers plus exploitables pour les spécialistes.
Mais il y a bien une grosse augmentation des cas, alors que les hospitalisations continuent de baisser de même que les décès.
Cherchez à comprendre.
Tantôt, j'ai lu un article à propos de jeunes (-de 25 ans) qui avaient été contaminés deux fois. Alors que normalement ils sont en catégorie moins vulnérable.
Re: Covid-19
cliquer sur le pays souhaité pour avoir la courbe des deces.
https://ourworldindata.org/grapher/new-covid-deaths-per-million?year=2020-07-19
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steven21- Messages : 3580
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Re: Covid-19
Deux projets de vaccins contre le Covid-19, un britannique et un chinois, ont produit une réponse immunitaire importante et démontré leur sûreté pour les patients, selon les résultats de deux essais cliniques distincts, publiés lundi dans la revue médicale britannique The Lancet.
Le premier, développé par l’université d’Oxford en partenariat avec le groupe pharmaceutique AstraZeneca, a généré « une forte réponse immunitaire »dans un essai sur plus de 1000 patients. Le second projet, sur lequel travaillent des chercheurs de Wuhan (Chine) financés par CanSino Biologics, a provoqué une forte réaction en terme d’anticorps dans un autre essai chez la plupart des quelque 500 participants.
Ces essais cliniques sont encore dans une phase préliminaire (phase 1/2 et phase 2), et leur efficacité devra être établie dans un essai de phase 3, sur un nombre de participants plus important, avant d’envisager leur commercialisation à grande échelle. Ces résultats étaient malgré tout très attendus: de nombreux chercheurs et laboratoires dans le monde se livrent à une course contre la montre pour trouver un vaccin sûr et efficace contre le Covid-19.
« Si notre vaccin s’avère efficace, c’est une option prometteuse, car ce type de vaccin peut être fabriqué facilement à grande échelle », a commenté Sarah Gilbert, chercheuse à l’université d’Oxford. Le vaccin d’Oxford et celui de CanSino sont basés sur un adénovirus modifié, qui ne se réplique pas, ce qui les rend plus sûrs notamment pour les patients fragiles.
Aucun des deux essais n’a enregistré d’effet indésirable grave. Les effets secondaires les plus observés ont été de la fièvre, de la fatigue et une douleur au point d’injection du vaccin.
Le premier, développé par l’université d’Oxford en partenariat avec le groupe pharmaceutique AstraZeneca, a généré « une forte réponse immunitaire »dans un essai sur plus de 1000 patients. Le second projet, sur lequel travaillent des chercheurs de Wuhan (Chine) financés par CanSino Biologics, a provoqué une forte réaction en terme d’anticorps dans un autre essai chez la plupart des quelque 500 participants.
Ces essais cliniques sont encore dans une phase préliminaire (phase 1/2 et phase 2), et leur efficacité devra être établie dans un essai de phase 3, sur un nombre de participants plus important, avant d’envisager leur commercialisation à grande échelle. Ces résultats étaient malgré tout très attendus: de nombreux chercheurs et laboratoires dans le monde se livrent à une course contre la montre pour trouver un vaccin sûr et efficace contre le Covid-19.
« Si notre vaccin s’avère efficace, c’est une option prometteuse, car ce type de vaccin peut être fabriqué facilement à grande échelle », a commenté Sarah Gilbert, chercheuse à l’université d’Oxford. Le vaccin d’Oxford et celui de CanSino sont basés sur un adénovirus modifié, qui ne se réplique pas, ce qui les rend plus sûrs notamment pour les patients fragiles.
Aucun des deux essais n’a enregistré d’effet indésirable grave. Les effets secondaires les plus observés ont été de la fièvre, de la fatigue et une douleur au point d’injection du vaccin.
Caduce62- Messages : 15239
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