Et en Russie !
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Caduce62- Messages : 15059
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Re: Et en Russie !
Une loi sur le contrôle d’Internet entre en vigueur en Russie
Les autorités russes restreignent désormais le réseau Internet national, bloquant des contenus et des sites liés à l’opposition, mais aussi des services qui refusaient de coopérer avec elles.
Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 15h28, mis à jour à 15h38
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/11/01/une-loi-sur-le-controle-d-internet-entre-en-vigueur-en-russie_6017729_3210.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR3Z9YYAuQx2X0bomLxuvyfFcOiRH5bHi9xs7gtSz1YHs7gK5YfiqmSKTw4#Echobox=1572620629
Contrôle des contenus, isolation, danger de la liberté d’expression… Une loi controversée visant à créer un « Internet souverain » isolé des grands serveurs mondiaux est entrée en vigueur vendredi 1er novembre, en Russie.
Ce texte prévoit la création d’une infrastructure permettant d’assurer le fonctionnement des ressources Internet russes en cas d’impossibilité pour les opérateurs russes de se connecter aux serveurs Internet étrangers.
Les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) russes devront également s’assurer désormais de la mise en place sur leurs réseaux de « moyens techniques » permettant un « contrôle centralisé du trafic » pour contrer les menaces éventuelles.
Loi critiquée
La loi a été critiquée comme une tentative de contrôler les contenus, voire d’isoler progressivement l’Internet russe, l’un des derniers espaces de liberté pour l’opposition et les voix critiques du pouvoir.
« Le gouvernement peut maintenant directement censurer du contenu ou même transformer l’Internet russe en système clos sans informer le public sur ce qu’il fait ou pourquoi », a dénoncé dans un communiqué l’ONG Human Rights Watch. L’organisation estime que le texte, qui a donné lieu à des manifestations de protestation en mars, « met en danger le droit des Russes à la liberté d’expression et d’information en ligne » et ouvre la voie à une « surveillance massive ».
Le texte a également été critiqué pour le coût élevé qu’il va engendrer pour les opérateurs Internet russes, dont certains risquent de disparaître. En avril, plusieurs organisations de défense des droits humains avaient dit craindre dans un communiqué commun « de nouvelles limitations d’un Internet et de médias déjà restreints ».
Les autorités russes n’ont cessé de serrer la vis ces dernières années sur le réseau Internet national, bloquant des contenus et sites liés à l’opposition, mais aussi des services qui refusaient de coopérer avec elles, tels que la plate-forme vidéo Dailymotion, le réseau social LinkedIn et la messagerie Telegram.
Le Kremlin réfute pour sa part toute volonté d’ériger l’équivalent russe de la « Grande Muraille informatique » chinoise et met en avant, au contraire, une volonté de défendre l’Internet russe.
Les autorités russes restreignent désormais le réseau Internet national, bloquant des contenus et des sites liés à l’opposition, mais aussi des services qui refusaient de coopérer avec elles.
Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 15h28, mis à jour à 15h38
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/11/01/une-loi-sur-le-controle-d-internet-entre-en-vigueur-en-russie_6017729_3210.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR3Z9YYAuQx2X0bomLxuvyfFcOiRH5bHi9xs7gtSz1YHs7gK5YfiqmSKTw4#Echobox=1572620629
Contrôle des contenus, isolation, danger de la liberté d’expression… Une loi controversée visant à créer un « Internet souverain » isolé des grands serveurs mondiaux est entrée en vigueur vendredi 1er novembre, en Russie.
Ce texte prévoit la création d’une infrastructure permettant d’assurer le fonctionnement des ressources Internet russes en cas d’impossibilité pour les opérateurs russes de se connecter aux serveurs Internet étrangers.
Les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) russes devront également s’assurer désormais de la mise en place sur leurs réseaux de « moyens techniques » permettant un « contrôle centralisé du trafic » pour contrer les menaces éventuelles.
Loi critiquée
La loi a été critiquée comme une tentative de contrôler les contenus, voire d’isoler progressivement l’Internet russe, l’un des derniers espaces de liberté pour l’opposition et les voix critiques du pouvoir.
« Le gouvernement peut maintenant directement censurer du contenu ou même transformer l’Internet russe en système clos sans informer le public sur ce qu’il fait ou pourquoi », a dénoncé dans un communiqué l’ONG Human Rights Watch. L’organisation estime que le texte, qui a donné lieu à des manifestations de protestation en mars, « met en danger le droit des Russes à la liberté d’expression et d’information en ligne » et ouvre la voie à une « surveillance massive ».
Le texte a également été critiqué pour le coût élevé qu’il va engendrer pour les opérateurs Internet russes, dont certains risquent de disparaître. En avril, plusieurs organisations de défense des droits humains avaient dit craindre dans un communiqué commun « de nouvelles limitations d’un Internet et de médias déjà restreints ».
Les autorités russes n’ont cessé de serrer la vis ces dernières années sur le réseau Internet national, bloquant des contenus et sites liés à l’opposition, mais aussi des services qui refusaient de coopérer avec elles, tels que la plate-forme vidéo Dailymotion, le réseau social LinkedIn et la messagerie Telegram.
Le Kremlin réfute pour sa part toute volonté d’ériger l’équivalent russe de la « Grande Muraille informatique » chinoise et met en avant, au contraire, une volonté de défendre l’Internet russe.
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Et en Russie !
Réponse toute poutinienne : mieux contrôler le "monde russe" et surtout museler toute opposition.
Caduce62- Messages : 15059
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Caduce62- Messages : 15059
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Caduce62- Messages : 15059
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Re: Et en Russie !
Рождаемость в России падает, и, по мнению вице-спикера Госдумы Ольги Епифановой, виновата в этом интернет-зависимость молодежи. Наш Sergey Elkin – о том, как будут развиваться события дальше.
Все карикатуры: https://bit.ly/2NV9ATE
Le taux de natalité en Russie est en train de tomber, et selon le vice-président de la Douma d'Etat Olga Epifanovoj, la dépendance internet de la jeunesse est à blâmer. Notre Sergey Elkin est sur la façon dont les événements évolueront ensuite.
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Et en Russie !
Un historien russe, prof à l’école de Marion Maréchal Le Pen, avoue avoir tué et démembré sa compagne
Oleg Sokolov, à conseiller par l’Issep, l’école fondée par l’ancienne députée d’extrême droite Marion Maréchal, a été arrêté samedi.
Par Avec L’Afp | Publié le 10/11/2019
https://www.lavoixdunord.fr/663820/article/2019-11-10/un-historien-russe-prof-l-ecole-de-marion-marechal-avoue-avoir-tue-et-demembre
Sur cette photo prise le 23 juin 2012, on voit le professeur Oleg Sokolov de l'Université Paris Sorbonne donnant des ordres à ses troupes, sur les rives de la rivière Neman à Kaunas, dans le centre de la Lituanie, dans le rôle de Napoléon Bonaparte. Photo PETRAS MALUKAS / AFP
Le célèbre historien russe Oleg Sokolov, arrêté samedi par la police russe qui l’a sorti d’une rivière avec un sac à dos contenant deux bras de femme, a confessé avoir tué et démembré sa jeune compagne, a affirmé son avocat dimanche.
Le grand spécialiste de Napoléon était apparemment ivre lorsque les policiers l’ont sorti samedi matin de la rivière Moïka, à St-Petersbourg, l’ancienne capitale impériale de la Russie, porteur d’un sac à dos dans lequel se trouvaient deux bras de femme et un pistolet d’alarme.
L’homme a été retrouvé dans la rivière Moïka, à St-Petersbourg. (Photo by OLGA MALTSEVA / AFP) - AFP
Il serait tombé dans la rivière où il comptait jeter des parties du corps, selon les médias locaux, et aurait reconnu avoir eu l’intention de se débarrasser du corps puis de se suicider publiquement, habillé en Napoléon.
« Il a reconnu sa culpabilité », a déclaré à Alexandre Potchouev, son avocat, ajoutant que l’historien de 63 ans, actuellement hospitalisé et traité pour hypothermie, avait assuré regretter son acte et être prêt à coopérer avec la police. Il aurait reconnu avoir tué sa compagne, une de ses anciennes étudiantes de 24 ans avec laquelle il avait co-signé plusieurs livres, lors d’une dispute, puis avoir coupé sa tête, ses bras et ses jambes pour tenter de s’en débarrasser, toujours selon les médias.
Admirateur de Napoléon
Ce titulaire d’une chaire d’histoire à l’université de St-Pétersbourg, auteur de plusieurs livres, était également employé en France comme conseiller par l’Issep, l’école fondée par l’ancienne députée d’extrême droite Marion Maréchal, qui l’a limogé immédiatement à l’annonce de son arrestation.
« Nous apprenons avec horreur par la presse le crime atroce dont se serait rendu coupable Oleg Sokolov. Étant professeur de la chaire d’histoire moderne à l’université de Saint-Pétersbourg, intervenu comme directeur d’études invité à l’Ecole pratique des hautes études à la Sorbonne, décoré de la Légion d’honneur française, nous n’imaginions pas qu’il puisse commettre cet acte odieux », expliquait samedi dans un communiqué l’Institut des sciences sociales économiques et politiques (Issep).
Cet admirateur de Napoléon était, selon ses étudiants, un professeur talentueux, qui parlait français et pouvait interprêter les rôles aussi bien de Napoléon que de ses généraux. Mais il leur semblait aussi « bizarre », aimant s’habiller en Napoléon, appelant sa compagne « Joséphine », et aimant se faire appeler « Sire ». Sa compagne, Anastassia Echchenko, âgée de 24 ans, était également passionnée de l’ère napoléonienne et aimait elle aussi porter des costumes d’époque.
Oleg Sokolov, à conseiller par l’Issep, l’école fondée par l’ancienne députée d’extrême droite Marion Maréchal, a été arrêté samedi.
Par Avec L’Afp | Publié le 10/11/2019
https://www.lavoixdunord.fr/663820/article/2019-11-10/un-historien-russe-prof-l-ecole-de-marion-marechal-avoue-avoir-tue-et-demembre
Sur cette photo prise le 23 juin 2012, on voit le professeur Oleg Sokolov de l'Université Paris Sorbonne donnant des ordres à ses troupes, sur les rives de la rivière Neman à Kaunas, dans le centre de la Lituanie, dans le rôle de Napoléon Bonaparte. Photo PETRAS MALUKAS / AFP
Le célèbre historien russe Oleg Sokolov, arrêté samedi par la police russe qui l’a sorti d’une rivière avec un sac à dos contenant deux bras de femme, a confessé avoir tué et démembré sa jeune compagne, a affirmé son avocat dimanche.
Le grand spécialiste de Napoléon était apparemment ivre lorsque les policiers l’ont sorti samedi matin de la rivière Moïka, à St-Petersbourg, l’ancienne capitale impériale de la Russie, porteur d’un sac à dos dans lequel se trouvaient deux bras de femme et un pistolet d’alarme.
L’homme a été retrouvé dans la rivière Moïka, à St-Petersbourg. (Photo by OLGA MALTSEVA / AFP) - AFP
Il serait tombé dans la rivière où il comptait jeter des parties du corps, selon les médias locaux, et aurait reconnu avoir eu l’intention de se débarrasser du corps puis de se suicider publiquement, habillé en Napoléon.
« Il a reconnu sa culpabilité », a déclaré à Alexandre Potchouev, son avocat, ajoutant que l’historien de 63 ans, actuellement hospitalisé et traité pour hypothermie, avait assuré regretter son acte et être prêt à coopérer avec la police. Il aurait reconnu avoir tué sa compagne, une de ses anciennes étudiantes de 24 ans avec laquelle il avait co-signé plusieurs livres, lors d’une dispute, puis avoir coupé sa tête, ses bras et ses jambes pour tenter de s’en débarrasser, toujours selon les médias.
Admirateur de Napoléon
Ce titulaire d’une chaire d’histoire à l’université de St-Pétersbourg, auteur de plusieurs livres, était également employé en France comme conseiller par l’Issep, l’école fondée par l’ancienne députée d’extrême droite Marion Maréchal, qui l’a limogé immédiatement à l’annonce de son arrestation.
« Nous apprenons avec horreur par la presse le crime atroce dont se serait rendu coupable Oleg Sokolov. Étant professeur de la chaire d’histoire moderne à l’université de Saint-Pétersbourg, intervenu comme directeur d’études invité à l’Ecole pratique des hautes études à la Sorbonne, décoré de la Légion d’honneur française, nous n’imaginions pas qu’il puisse commettre cet acte odieux », expliquait samedi dans un communiqué l’Institut des sciences sociales économiques et politiques (Issep).
Cet admirateur de Napoléon était, selon ses étudiants, un professeur talentueux, qui parlait français et pouvait interprêter les rôles aussi bien de Napoléon que de ses généraux. Mais il leur semblait aussi « bizarre », aimant s’habiller en Napoléon, appelant sa compagne « Joséphine », et aimant se faire appeler « Sire ». Sa compagne, Anastassia Echchenko, âgée de 24 ans, était également passionnée de l’ère napoléonienne et aimait elle aussi porter des costumes d’époque.
Dernière édition par Caduce62 le Ven 15 Nov - 19:45, édité 1 fois
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Et en Russie !
Caduce62 a écrit:
a tiens je l'attendais celle la.
tout est bon pour que tu puisses te foutre de la gueule du parti politique démocratique qui te débecte.
qu'est ce que tu veux , il y a des taré partout , meme certains que l'on qualifie avec des troubles psychiatrique , c'est assez régulier ces derniers temps.
en faite tout depend de l'accusé.
étonnant que tu n'ai pas parlé de l'attaque de la mosquée de bayonne.
mais la c'etait trop tentant , tu as 2 cibles pour le prix d'une
il aurait fallu que le papy de bayonne soit d'origine russe et tu te serais donné a coeur joie.
mais je me répete il y a des tarés partout peut importe le parti ou l'origine.
meme dans le haut fonctionnariat au ministere de la culture , pas de meme gravité , certe , mais pour moi tout aussi débile.
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/fetichiste-de-l-urine-un-haut-fonctionnaire-du-ministere-de-la-culture-mis-en-examen-20191108
meme dans la medecine : https://www.20minutes.fr/societe/2299227-20180629-cher-medecin-condamne-dix-ans-prison-viol-32-patientes
il est pas encore né celui qui prévoira l'attitude d'un collaborateur , ami ou meme d'un employé , et la premiere solution ( réaction ) et de s'en debarasser , logique.
par contre il faudrait que ce gouvernement lui retire sa legion d'honneur , non ?
steven21- Messages : 3580
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Re: Et en Russie !
En Russie, un féminicide relance le débat sur le fléau des violences conjugales
Oleg Sokolov, historien russe renommé qui a reconnu avoir tué et démembré sa compagne, a été placé en détention provisoire. Des associations voient dans cette affaire une nouvelle illustration du fléau des violences faites aux femmes.
Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 17h36, mis à jour à 17h50
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/11/11/en-russie-un-feminicide-relance-le-debat-sur-le-fleau-des-violences-conjugales_6018780_3210.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR3V9TTyUOxqkJbVYb3iX70NaMeya0Df-btlaxeBLQy97rRUAuAO7a1-ocA#Echobox=1573490751
C’est un crime qui suscite un débat sur l’impunité des auteurs de violences conjugales en Russie. A l’issue d’une audience lundi 11 novembre après-midi devant un tribunal de Saint-Pétersbourg, un juge a placé Oleg Sokolov, historien russe renommé, qui a reconnu avoir tué et démembré sa compagne, en détention provisoire jusqu’au 8 janvier.
La police avait extrait l’éminent professeur, en état d’ébriété, samedi matin de la rivière Moïka, dans l’ancienne capitale impériale, portant un sac à dos où se trouvaient deux bras de femme et un pistolet d’alarme.
Depuis, à une poignée de kilomètres, d’autres fragments du corps de la victime ont été retrouvés dans un autre cours d’eau. L’historien de 63 ans a avoué avoir tué et démembré une de ses anciennes étudiantes, Anastassia Echtchenko, 24 ans, dont il partageait la vie.
Blême, mal rasé, vêtu d’un jean et d’un pull rouge, M. Sokolov, un habitué des reconstitutions historiques flamboyantes en costume de l’époque du Premier Empire français (1804-1814), s’est couvert le visage des mains devant le juge pour sangloter avant d’accuser la victime de l’avoir attaqué la première.
« Ces derniers temps, elle devenait folle lorsqu’il était question de mes enfants » d’un précédent mariage, a-t-il dit au juge. Selon lui, la « jeune femme idéale s’est transformée (…) elle a attaqué au couteau ». « Je suis en état de choc, j’ai des remords », a-t-il ajouté. Son avocat, Alexandre Potchouev, a évoqué la possibilité de plaider la « légitime défense ».
Fléau de la violence
Plus tôt dans la journée, Sergueï Echtchenko, le frère de la victime, avait affirmé, lui, que « la jalousie » était à l’origine du crime. « Elle lui a dit qu’elle se rendait à l’anniversaire d’un ami étudiant. Il l’a passée à tabac, elle est sortie quand même puis elle est rentrée… », a-t-il relaté au site d’information RBK.
Des associations voient dans cette affaire une nouvelle illustration du fléau des violences faites aux femmes, alors que la Russie a décriminalisé en 2017 les violences familiales et conjugales dans la majorité des cas. La militante pour les droits des femmes Alena Popova a dénoncé un système judiciaire « pourri qui protège les hommes violents jusqu’au moment où l’on a un cadavre. On aurait pu empêcher ce meurtre ».
Selon le quotidien populaire Moskovski Komsomolets et une pétition lancée sur le site Change.org, M. Sokolov avait déjà été mis en cause pour des faits de violences. La pétition, qui a recueilli environ 6 000 signatures en quelques jours, accuse la direction de l’université d’inertie face au comportement pourtant « monstrueux » de ce professeur.
Dans un premier temps, le directeur de l’institut d’histoire de l’université employant l’historien, Abdoulla Daoudov, a vanté les qualités d’Oleg Sokolov et affirmé que « ni les étudiants ni les enseignants ne se sont plaints de lui ».
Mais, après l’annonce du placement en détention, l’université de Saint-Pétersbourg a annoncé qu’Oleg Sokolov était « démis de ses fonctions ».
Des tendances violentes connues
Une étudiante, qui avait eu une liaison avec Oleg Sokolov en 2008, avait déposé une plainte, affirmant qu’il l’avait attachée à une chaise, frappée au visage et menacée de la marquer au fer rouge parce qu’elle voulait le quitter, selon Moskovski Komsomolets qui publie la plainte en question. Aucune mesure disciplinaire n’avait pourtant été prise, selon les auteurs de la pétition qui ont adressé leur texte au président Vladimir Poutine, un ancien de cette université, et réclamé la démission du doyen et de plusieurs autres responsables universitaires.
Un étudiant de l’université affirme que les tendances violentes du professeur étaient bien connues. « Il y a eu des mises en garde, mais personne n’y a fait attention », assure Ivan Poustovoit.
« C’est une preuve de l’impunité dont bénéficient [en Russie] les hommes violents », dénonce Alena Sadikova, qui dirige le centre Kitej d’assistance psychologique aux femmes.
Décoré de la Légion d’honneur
Auteur de plusieurs livres dont certains traduits en français, Oleg Sokolov a été décoré de la Légion d’honneur en 2003 et a travaillé comme conseiller pour des films et documentaires sur Napoléon. Il aimait aussi interpréter les rôles de Napoléon ou de ses généraux dans des reconstitutions historiques de grandes batailles du Premier Empire.
Oleg Sokolov, historien russe renommé qui a reconnu avoir tué et démembré sa compagne, a été placé en détention provisoire. Des associations voient dans cette affaire une nouvelle illustration du fléau des violences faites aux femmes.
Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 17h36, mis à jour à 17h50
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/11/11/en-russie-un-feminicide-relance-le-debat-sur-le-fleau-des-violences-conjugales_6018780_3210.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR3V9TTyUOxqkJbVYb3iX70NaMeya0Df-btlaxeBLQy97rRUAuAO7a1-ocA#Echobox=1573490751
C’est un crime qui suscite un débat sur l’impunité des auteurs de violences conjugales en Russie. A l’issue d’une audience lundi 11 novembre après-midi devant un tribunal de Saint-Pétersbourg, un juge a placé Oleg Sokolov, historien russe renommé, qui a reconnu avoir tué et démembré sa compagne, en détention provisoire jusqu’au 8 janvier.
La police avait extrait l’éminent professeur, en état d’ébriété, samedi matin de la rivière Moïka, dans l’ancienne capitale impériale, portant un sac à dos où se trouvaient deux bras de femme et un pistolet d’alarme.
Depuis, à une poignée de kilomètres, d’autres fragments du corps de la victime ont été retrouvés dans un autre cours d’eau. L’historien de 63 ans a avoué avoir tué et démembré une de ses anciennes étudiantes, Anastassia Echtchenko, 24 ans, dont il partageait la vie.
Blême, mal rasé, vêtu d’un jean et d’un pull rouge, M. Sokolov, un habitué des reconstitutions historiques flamboyantes en costume de l’époque du Premier Empire français (1804-1814), s’est couvert le visage des mains devant le juge pour sangloter avant d’accuser la victime de l’avoir attaqué la première.
« Ces derniers temps, elle devenait folle lorsqu’il était question de mes enfants » d’un précédent mariage, a-t-il dit au juge. Selon lui, la « jeune femme idéale s’est transformée (…) elle a attaqué au couteau ». « Je suis en état de choc, j’ai des remords », a-t-il ajouté. Son avocat, Alexandre Potchouev, a évoqué la possibilité de plaider la « légitime défense ».
Fléau de la violence
Plus tôt dans la journée, Sergueï Echtchenko, le frère de la victime, avait affirmé, lui, que « la jalousie » était à l’origine du crime. « Elle lui a dit qu’elle se rendait à l’anniversaire d’un ami étudiant. Il l’a passée à tabac, elle est sortie quand même puis elle est rentrée… », a-t-il relaté au site d’information RBK.
Des associations voient dans cette affaire une nouvelle illustration du fléau des violences faites aux femmes, alors que la Russie a décriminalisé en 2017 les violences familiales et conjugales dans la majorité des cas. La militante pour les droits des femmes Alena Popova a dénoncé un système judiciaire « pourri qui protège les hommes violents jusqu’au moment où l’on a un cadavre. On aurait pu empêcher ce meurtre ».
Selon le quotidien populaire Moskovski Komsomolets et une pétition lancée sur le site Change.org, M. Sokolov avait déjà été mis en cause pour des faits de violences. La pétition, qui a recueilli environ 6 000 signatures en quelques jours, accuse la direction de l’université d’inertie face au comportement pourtant « monstrueux » de ce professeur.
Dans un premier temps, le directeur de l’institut d’histoire de l’université employant l’historien, Abdoulla Daoudov, a vanté les qualités d’Oleg Sokolov et affirmé que « ni les étudiants ni les enseignants ne se sont plaints de lui ».
Mais, après l’annonce du placement en détention, l’université de Saint-Pétersbourg a annoncé qu’Oleg Sokolov était « démis de ses fonctions ».
Des tendances violentes connues
Une étudiante, qui avait eu une liaison avec Oleg Sokolov en 2008, avait déposé une plainte, affirmant qu’il l’avait attachée à une chaise, frappée au visage et menacée de la marquer au fer rouge parce qu’elle voulait le quitter, selon Moskovski Komsomolets qui publie la plainte en question. Aucune mesure disciplinaire n’avait pourtant été prise, selon les auteurs de la pétition qui ont adressé leur texte au président Vladimir Poutine, un ancien de cette université, et réclamé la démission du doyen et de plusieurs autres responsables universitaires.
Un étudiant de l’université affirme que les tendances violentes du professeur étaient bien connues. « Il y a eu des mises en garde, mais personne n’y a fait attention », assure Ivan Poustovoit.
« C’est une preuve de l’impunité dont bénéficient [en Russie] les hommes violents », dénonce Alena Sadikova, qui dirige le centre Kitej d’assistance psychologique aux femmes.
Décoré de la Légion d’honneur
Auteur de plusieurs livres dont certains traduits en français, Oleg Sokolov a été décoré de la Légion d’honneur en 2003 et a travaillé comme conseiller pour des films et documentaires sur Napoléon. Il aimait aussi interpréter les rôles de Napoléon ou de ses généraux dans des reconstitutions historiques de grandes batailles du Premier Empire.
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Re: Et en Russie !
Ассоциация бизнес-патриотов предложила пускать россиян в интернет только по паспорту, а Сергей Елкин попытался представить, как это будет выглядеть.
L'Association of Business Patriots a proposé que les Russes ne soient autorisés à accéder à Internet qu'avec un passeport, tandis que Sergey Elkin tentait d'imaginer à quoi cela pourrait ressembler.
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Et en Russie !
Yandex fait des concessions aux autorités pour maintenir son indépendance
Les autorités russes resserrent le contrôle de Yandex, bien que la principale société informatique du pays ait jusqu'ici réussi à conserver son indépendance et à gagner du temps. Le prix du compromis est écrit par Alexander Plyushchev.
https://www.dw.com/ru/комментарий-яндекс-идет-на-уступки-властям-чтобы-сохранить-независимость/a-51296573?maca=rus-facebook-dw&fbclid=IwAR3l_47Mgg66jybULTNiNNYtysLguF1ik72bYO6RksvLux2FgXuYRuhpCiw
Caricature de Sergei Yelkin, consacrée aux relations des autorités russes et de Yandex
Le jeu mystérieux mais fascinant de chat et de souris entre l’État et Yandex continue. En réponse au projet de loi du député Anton Gorelkin, qui prévoit une restriction stricte de la participation étrangère dans les grandes sociétés Internet , Yandex a déployé un schéma sophistiqué de sa propre gouvernance, qui est censé le préserver de la dépossession et de la nationalisation. À en juger par le fait que Gorelkin a retiré son projet de loi «aux fins de révision» quelques heures après la déclaration de Yandex, les autorités russes ont accepté un nouveau compromis.
Yandex et Gold Share 2.0
Jusqu'à présent, la soi-disant "action en or" transférée à la Sberbank a joué le rôle de levier limitant Yandex. Le chef de la société informatique, Arkady Volozh, avec toute sa diplomatie, admet qu'une nouvelle concession a été faite à l'État afin de préserver une part équitable de l'indépendance de Yandex.
Alexander Plyushchev
"Il y a plus de restrictions qu'il y a dix ans avec le Golden Share, mais la logique générale reste la même: la société développe et dirige sa propre entreprise", écrit-il dans une lettre aux employés, intitulée Golden Share 2.0. que le mot "Etat" ne désigne qu'une partie de l'appareil d'Etat et certaines personnes qui peuvent ne pas y être listées formellement, mais sont capables d'influencer les décisions.
En conséquence, s’agissant des intérêts de l’État, il faut comprendre que, dans le discours public, ils sont remplacés par les intérêts de personnes spécifiques et des groupes qu’ils représentent. Le fait qu’ils soient dotés des plus larges possibilités de parler au nom de l’État ne signifie nullement qu’ils représentent toujours ou du moins de temps à autre ses intérêts.
Gosstroitelstvo et le chantage des entreprises dans la Fédération de Russie
Cette histoire a beaucoup de points intéressants. Par exemple, les autorités russes peuvent utiliser l'édifice de l'État pour des affaires de chantage banales. Toute la loi de la Fédération de Russie peut être élaborée et franchie toutes les étapes d'adoption dans le souci de faire pression sur une seule entreprise.
D'autre part, il est un peu plus élégant et humain que ce qui s'est passé avec une autre puissante société russe au début des années 2000. Yandex n'est pas YUKOS également parce que Volozh n'est pas Khodorkovski, et il n'y a jamais eu de tentatives d'influencer la politique derrière lui. Mais en même temps, le système ne peut pas le reconnaître comme sien et prendre un mot.
Un autre point intéressant est que l’État est capable de négocier et pas seulement de sélectionner. Cela signifie que Yandex dispose de suffisamment de ressources pour transmettre à ceux qui prennent les décisions finales que dans cette situation, un compromis est préférable à une absorption. Le lion est resté dix ans en laisse, il est maintenant prêt à aller dans la cage. Mais en même temps, ils ont réussi à convaincre les entrepreneurs qu’il était à tous égards plus rentable pour l’État qu’un lion mort.
Yandex est à bien des égards une entreprise unique, non seulement le niveau intellectuel de la direction et des employés joue ici un rôle important, mais aussi une idéologie, un esprit qui disparaîtra inévitablement une fois nationalisé ou transféré entre les mains d'un oligarque loyal. Comment ne pas se souvenir de «l'équipe journalistique unique de NTV», dont le rôle était le fer de lance de l'industrie informatique nationale.
"Yandex.News" et leur signification
L'actif de Yandex a maintenant quelque chose de comparable en termes d'impact avec la télévision . C'est Yandex.News - une ressource qui, avec l'aide de lois et une ressource administrative, est devenue un puissant outil de propagande d'État, un moyen de manipuler l'agenda socio-politique sur Internet.
L’équipe de NTV ne souhaitait pas devenir un tel instrument à la fois et Yandex.News le devint peu à peu. Je crains que Yandex ne soit plus tout à fait libre de contrôler le sort de ce projet, mais les autorités, attaquant la société, sont obligées de garder à l’esprit les conséquences possibles: pratiquement personne ne s’intéresse au fait qu’à un moment donné, des algorithmes aussi bien ajustés «se casseront», et il n'y aura personne pour les réparer.
En général, l’histoire des relations entre Yandex et l’État n’est pas du tout noire et blanche, et il est souvent difficile de savoir où passe la frontière entre les parties en conflit. Depuis dix ans déjà, l'ex-chef de l'administration présidentielle de la Fédération de Russie, Alexander Voloshin, siège au conseil d'administration de Yandex.
Il a démissionné de son poste en 2003, mais il est toujours considéré comme l’une des personnes les plus influentes en Russie - les personnes mêmes qui font maintenant partie du concept même d’État. Il est peu probable que Voloshin s'éloigne de ce qui se passe dans l'entreprise, mais de quel côté joue-t-il?
La direction de Yandex s'attend à gagner du temps
C’est peut-être grâce à une telle participation que Yandex a fait des miracles en matière d’ingéniosité: elle a seule réussi à se défendre contre tout un État tout-puissant, du moins pendant un certain temps.
Dans une situation similaire, l'ensemble du secteur a échoué - les médias ont implicitement accepté un changement des règles relatives à la participation des actionnaires étrangers, ce qui a fondamentalement changé le paysage médiatique il y a quelques années. Cependant, l'avantage réside peut-être précisément dans la solitude de Yandex, il n'a pas besoin de négocier avec qui que ce soit.
Il semble que tous les participants à cette lutte passionnante espèrent se surpasser les uns les autres à un moment donné. Et la direction de Yandex, apparemment, s'attend avant tout à gagner du temps. Ils ont gagné 10 ans avec la "part d'or", ils gagnent un peu plus avec cette structure rusée, et là, tout peut arriver. En Russie, le temps a une importance particulière: Arkady Volozh, âgé de 55 ans, a vu trop de changements radicaux au cours de sa vie pour croire en son impossibilité et sa prévisibilité.
Auteur: Alexander Plyushchev est journaliste à la station de radio Ekho Moskvy, auteur de la chronique hebdomadaire DW. Télégramme: @PlushevChannel , Twitter: @plushev
Les autorités russes resserrent le contrôle de Yandex, bien que la principale société informatique du pays ait jusqu'ici réussi à conserver son indépendance et à gagner du temps. Le prix du compromis est écrit par Alexander Plyushchev.
https://www.dw.com/ru/комментарий-яндекс-идет-на-уступки-властям-чтобы-сохранить-независимость/a-51296573?maca=rus-facebook-dw&fbclid=IwAR3l_47Mgg66jybULTNiNNYtysLguF1ik72bYO6RksvLux2FgXuYRuhpCiw
Caricature de Sergei Yelkin, consacrée aux relations des autorités russes et de Yandex
Le jeu mystérieux mais fascinant de chat et de souris entre l’État et Yandex continue. En réponse au projet de loi du député Anton Gorelkin, qui prévoit une restriction stricte de la participation étrangère dans les grandes sociétés Internet , Yandex a déployé un schéma sophistiqué de sa propre gouvernance, qui est censé le préserver de la dépossession et de la nationalisation. À en juger par le fait que Gorelkin a retiré son projet de loi «aux fins de révision» quelques heures après la déclaration de Yandex, les autorités russes ont accepté un nouveau compromis.
Yandex et Gold Share 2.0
Jusqu'à présent, la soi-disant "action en or" transférée à la Sberbank a joué le rôle de levier limitant Yandex. Le chef de la société informatique, Arkady Volozh, avec toute sa diplomatie, admet qu'une nouvelle concession a été faite à l'État afin de préserver une part équitable de l'indépendance de Yandex.
Alexander Plyushchev
"Il y a plus de restrictions qu'il y a dix ans avec le Golden Share, mais la logique générale reste la même: la société développe et dirige sa propre entreprise", écrit-il dans une lettre aux employés, intitulée Golden Share 2.0. que le mot "Etat" ne désigne qu'une partie de l'appareil d'Etat et certaines personnes qui peuvent ne pas y être listées formellement, mais sont capables d'influencer les décisions.
En conséquence, s’agissant des intérêts de l’État, il faut comprendre que, dans le discours public, ils sont remplacés par les intérêts de personnes spécifiques et des groupes qu’ils représentent. Le fait qu’ils soient dotés des plus larges possibilités de parler au nom de l’État ne signifie nullement qu’ils représentent toujours ou du moins de temps à autre ses intérêts.
Gosstroitelstvo et le chantage des entreprises dans la Fédération de Russie
Cette histoire a beaucoup de points intéressants. Par exemple, les autorités russes peuvent utiliser l'édifice de l'État pour des affaires de chantage banales. Toute la loi de la Fédération de Russie peut être élaborée et franchie toutes les étapes d'adoption dans le souci de faire pression sur une seule entreprise.
D'autre part, il est un peu plus élégant et humain que ce qui s'est passé avec une autre puissante société russe au début des années 2000. Yandex n'est pas YUKOS également parce que Volozh n'est pas Khodorkovski, et il n'y a jamais eu de tentatives d'influencer la politique derrière lui. Mais en même temps, le système ne peut pas le reconnaître comme sien et prendre un mot.
Un autre point intéressant est que l’État est capable de négocier et pas seulement de sélectionner. Cela signifie que Yandex dispose de suffisamment de ressources pour transmettre à ceux qui prennent les décisions finales que dans cette situation, un compromis est préférable à une absorption. Le lion est resté dix ans en laisse, il est maintenant prêt à aller dans la cage. Mais en même temps, ils ont réussi à convaincre les entrepreneurs qu’il était à tous égards plus rentable pour l’État qu’un lion mort.
Yandex est à bien des égards une entreprise unique, non seulement le niveau intellectuel de la direction et des employés joue ici un rôle important, mais aussi une idéologie, un esprit qui disparaîtra inévitablement une fois nationalisé ou transféré entre les mains d'un oligarque loyal. Comment ne pas se souvenir de «l'équipe journalistique unique de NTV», dont le rôle était le fer de lance de l'industrie informatique nationale.
"Yandex.News" et leur signification
L'actif de Yandex a maintenant quelque chose de comparable en termes d'impact avec la télévision . C'est Yandex.News - une ressource qui, avec l'aide de lois et une ressource administrative, est devenue un puissant outil de propagande d'État, un moyen de manipuler l'agenda socio-politique sur Internet.
L’équipe de NTV ne souhaitait pas devenir un tel instrument à la fois et Yandex.News le devint peu à peu. Je crains que Yandex ne soit plus tout à fait libre de contrôler le sort de ce projet, mais les autorités, attaquant la société, sont obligées de garder à l’esprit les conséquences possibles: pratiquement personne ne s’intéresse au fait qu’à un moment donné, des algorithmes aussi bien ajustés «se casseront», et il n'y aura personne pour les réparer.
En général, l’histoire des relations entre Yandex et l’État n’est pas du tout noire et blanche, et il est souvent difficile de savoir où passe la frontière entre les parties en conflit. Depuis dix ans déjà, l'ex-chef de l'administration présidentielle de la Fédération de Russie, Alexander Voloshin, siège au conseil d'administration de Yandex.
Il a démissionné de son poste en 2003, mais il est toujours considéré comme l’une des personnes les plus influentes en Russie - les personnes mêmes qui font maintenant partie du concept même d’État. Il est peu probable que Voloshin s'éloigne de ce qui se passe dans l'entreprise, mais de quel côté joue-t-il?
La direction de Yandex s'attend à gagner du temps
C’est peut-être grâce à une telle participation que Yandex a fait des miracles en matière d’ingéniosité: elle a seule réussi à se défendre contre tout un État tout-puissant, du moins pendant un certain temps.
Dans une situation similaire, l'ensemble du secteur a échoué - les médias ont implicitement accepté un changement des règles relatives à la participation des actionnaires étrangers, ce qui a fondamentalement changé le paysage médiatique il y a quelques années. Cependant, l'avantage réside peut-être précisément dans la solitude de Yandex, il n'a pas besoin de négocier avec qui que ce soit.
Il semble que tous les participants à cette lutte passionnante espèrent se surpasser les uns les autres à un moment donné. Et la direction de Yandex, apparemment, s'attend avant tout à gagner du temps. Ils ont gagné 10 ans avec la "part d'or", ils gagnent un peu plus avec cette structure rusée, et là, tout peut arriver. En Russie, le temps a une importance particulière: Arkady Volozh, âgé de 55 ans, a vu trop de changements radicaux au cours de sa vie pour croire en son impossibilité et sa prévisibilité.
Auteur: Alexander Plyushchev est journaliste à la station de radio Ekho Moskvy, auteur de la chronique hebdomadaire DW. Télégramme: @PlushevChannel , Twitter: @plushev
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
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Caduce62- Messages : 15059
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Krispoluk- Messages : 9788
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Re: Et en Russie !
Aux obsèques a Londres, du dissident russe Vladimir Boukovski (30.12.1942 - 27.10.2019) comme à celles de Natalia Gorbanevskaïa à Paris, l'ambassadeur de Pologne était présent, alors que l'ambassadeur de Russie n'avait pas jugé bon de se déplacer.
Ses camarades étaient venus : Alexandre Podrabinek qui a poursuivi le combat engagé par Boukovski contre l'utilisation de la psychiatrie à des fins répressives (contre des dissidents, des croyants...) ; Mustafa Djemilev, défenseur des Tatars de Crimée à l'époque sovietique et aujourd'hui ; des représentants de Solidarnosc ; Vladimir Kara-Murza, tombé dans le coma deux fois en Russie après une "intoxication alimentaire" ; Marina, la veuve d'Alexandre Litvinenko, empoisonné au polonium à Londres par des agents du KGB ; des représentants de la diaspora tchétchène, etc.
Boukovski repose à 150 mètres de Marx. Il ne pourrait y avoir d'endroit mieux adapté : le père fondateur revendiqué par l'URSS et celui qui a lutté de front contre l'URSS et dévoilé celle-ci. Le début et la fin.
Вечная память.
(Cécile Vaissié)
Ses camarades étaient venus : Alexandre Podrabinek qui a poursuivi le combat engagé par Boukovski contre l'utilisation de la psychiatrie à des fins répressives (contre des dissidents, des croyants...) ; Mustafa Djemilev, défenseur des Tatars de Crimée à l'époque sovietique et aujourd'hui ; des représentants de Solidarnosc ; Vladimir Kara-Murza, tombé dans le coma deux fois en Russie après une "intoxication alimentaire" ; Marina, la veuve d'Alexandre Litvinenko, empoisonné au polonium à Londres par des agents du KGB ; des représentants de la diaspora tchétchène, etc.
Boukovski repose à 150 mètres de Marx. Il ne pourrait y avoir d'endroit mieux adapté : le père fondateur revendiqué par l'URSS et celui qui a lutté de front contre l'URSS et dévoilé celle-ci. Le début et la fin.
Вечная память.
(Cécile Vaissié)
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
https://twitter.com/olliecarroll/status/1199048948226363398?s=19&fbclid=IwAR2n71RmNxSLXb4K86MmP25UL-RMzgdWIR_xLUXYGiB_RVqyCNil_PKD1bw
On a donné des lunettes de réalité virtuelle à des vaches russes stressées de manière à transformer leur cadre de vie en une verte prairie de conte de fées. Je n'en suis pas certain mais il me semble qu'il y a ici quelque chose d'allegorique.
On a donné des lunettes de réalité virtuelle à des vaches russes stressées de manière à transformer leur cadre de vie en une verte prairie de conte de fées. Je n'en suis pas certain mais il me semble qu'il y a ici quelque chose d'allegorique.
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Pour ceux qui n'ont pas compris. C'est Vladimir Soloviov à la télé et il existe un phraseologisme en russe : вешать кому-л. лапшу на уши разг. raconter des sornettes à qn.
Donc pour raconter un tas de mensonges dans le discours public on dit : "suspendre des pâtes sur les oreilles de quelqu'un".
Il arrive donc un moment où il y a une montagne de pâtes...
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
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