L'invasion Russe en Ukraine
+15
myko
Gilles
julienp
ght85
Caduce62
steven21
.
pyxous
benoit77
Александр
Krispoluk
Thuramir
Maya_Matt
travellergillou76
Matt
19 participants
Page 20 sur 40
Page 20 sur 40 • 1 ... 11 ... 19, 20, 21 ... 30 ... 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Dernières 24 heures dans la zone de guerre
Les forces de proxy russes lancent 4 attaques contre les positions ukrainiennes dans les secteurs de Luhansk, Donetsk et Mariupol, en utilisant également des artillerie lourdes et des mortiers interdits par Minsk.
Pas de victimes du côté ukrainien.
Les services ukrainiens rapporte 13 militants ennemis tués, 22 militants ennemis blessés la semaine dernière.
Les forces de proxy russes lancent 4 attaques contre les positions ukrainiennes dans les secteurs de Luhansk, Donetsk et Mariupol, en utilisant également des artillerie lourdes et des mortiers interdits par Minsk.
Pas de victimes du côté ukrainien.
Les services ukrainiens rapporte 13 militants ennemis tués, 22 militants ennemis blessés la semaine dernière.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
24 dernières heures dans la zone de guerre
Les forces d'occupation russes lancent 9 attaques sur des positions ukrainiennes dans les zones de Luhansk, Donetsk et Mariupol, en utilisant également l'artillerie lourde et des mortiers interdits par Minsk.
Pas de victimes du côté ukrainien.
Pas de coronavirus enregistrés dans les forces armées ukrainiennes, dit le médecin adjoint militaire, colonel Andriy Halushka.
Les forces d'occupation russes lancent 9 attaques sur des positions ukrainiennes dans les zones de Luhansk, Donetsk et Mariupol, en utilisant également l'artillerie lourde et des mortiers interdits par Minsk.
Pas de victimes du côté ukrainien.
Pas de coronavirus enregistrés dans les forces armées ukrainiennes, dit le médecin adjoint militaire, colonel Andriy Halushka.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Mariupol aussi? Je croyais que la ville n'était pas atteinte pas le conflit...Caduce62 a écrit:24 dernières heures dans la zone de guerre
Les forces d'occupation russes lancent 9 attaques sur des positions ukrainiennes dans les zones de Luhansk, Donetsk et Mariupol, en utilisant également l'artillerie lourde et des mortiers interdits par Minsk.
Pas de victimes du côté ukrainien.
Pas de coronavirus enregistrés dans les forces armées ukrainiennes, dit le médecin adjoint militaire, colonel Andriy Halushka.
Gilles- Messages : 2455
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Gilles a écrit:Mariupol aussi? Je croyais que la ville n'était pas atteinte pas le conflit...Caduce62 a écrit:24 dernières heures dans la zone de guerre
Les forces d'occupation russes lancent 9 attaques sur des positions ukrainiennes dans les zones de Luhansk, Donetsk et Mariupol, en utilisant également l'artillerie lourde et des mortiers interdits par Minsk.
Pas de victimes du côté ukrainien.
Pas de coronavirus enregistrés dans les forces armées ukrainiennes, dit le médecin adjoint militaire, colonel Andriy Halushka.
Le "Front" est situé entre 15 à 20 km à l'est de Mariupol.
Lorsque l'ennemi utilisait de l'artillerie lourde ayant 20 ou 25 km de portée, des immeubles de la banlieue est, ont été touchés et des civils blessés ou tués.
Actuellement, les armes utilisées par les terroristes (canons de 122mm ou mortiers de 120) n'ont pas la portée suffisante pour frapper les zones résidentielles de Mariupol mais le "secteur" de défense à 20km est frappé régulièrement...
Ma copine Tanya habite un petit hameau à l'ouest de la ville (donc l'opposé), alors elle ne risque rien à cet endroit...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Krispoluk a écrit:Gilles a écrit:Mariupol aussi? Je croyais que la ville n'était pas atteinte pas le conflit...Caduce62 a écrit:24 dernières heures dans la zone de guerre
Les forces d'occupation russes lancent 9 attaques sur des positions ukrainiennes dans les zones de Luhansk, Donetsk et Mariupol, en utilisant également l'artillerie lourde et des mortiers interdits par Minsk.
Pas de victimes du côté ukrainien.
Pas de coronavirus enregistrés dans les forces armées ukrainiennes, dit le médecin adjoint militaire, colonel Andriy Halushka.
Le "Front" est situé entre 15 à 20 km à l'est de Mariupol.
Lorsque l'ennemi utilisait de l'artillerie lourde ayant 20 ou 25 km de portée, des immeubles de la banlieue est, ont été touchés et des civils blessés ou tués.
Actuellement, les armes utilisées par les terroristes (canons de 122mm ou mortiers de 120) n'ont pas la portée suffisante pour frapper les zones résidentielles de Mariupol mais le "secteur" de défense à 20km est frappé régulièrement...
Ma copine Tanya habite un petit hameau à l'ouest de la ville (donc l'opposé), alors elle ne risque rien à cet endroit...
Je suis rassuré pour ta copine! En fait, le seul coup de canon qu'elle risque de recevoir c'est le tien!
Ok, je sors...
Gilles- Messages : 2455
Date d'inscription : 16/02/2019
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Trêve de plaisanterie, c'est aujourd'hui que devait être institué le "comité consultatif" avec les terroruSSes.
Rien vus à ce sujet, malgré la forte opposition de la société civile en Ukraine.
Quelqu'un est au courant des news à ce sujet?
Rien vus à ce sujet, malgré la forte opposition de la société civile en Ukraine.
Quelqu'un est au courant des news à ce sujet?
Re: L'invasion Russe en Ukraine
http://euromaidanpress.com/2020/03/25/russia-to-become-observer-instead-of-party-to-conflict-under-proposed-donbas-negotiation-format-mp-yasko-says/?fbclid=IwAR3Mf49gDYYP7m283yV1_bW70bdHs-aN9COGq0XHvJsPOe-PbptOFIZ78_A
La Russie va devenir observateur plutôt que partie au conflit dans le cadre du format de négociation proposé pour le Donbass, a déclaré le député Yasko
Actuellement, le Groupe de contact trilatéral à Minsk est la plate-forme de dialogue entre l'Ukraine et la Russie avec l'OSCE en tant que médiateur. Source: DT.UA
2020/03/25 - 17:26 • POLITIQUE , GUERRE DANS LE DONBASS
Article par: Yelyzaveta Yasko
Le 11 mars 2019, le Groupe de contact trilatéral (TCG) sur le règlement pacifique du conflit dans l'est de l'Ukraine s'est à nouveau réuni à Minsk. Ce jour-là, la partie ukrainienne du TCG a signé un document qui a l'intention de créer le soi-disant Conseil de consultation qui comprendrait 10 participants des zones occupées du Donbass. Cette décision a provoqué des réactions scandaleuses de diplomates, militants, politiciens ukrainiens et a provoqué des manifestations à Kiev. De plus, 60 députés du parti politique du Serviteur du Peuple du Président Zelenskyy ont signé une lettre au Président, exprimant leurs préoccupations concernant la décision du TCG et demandant à Volodymyr Zelenskyy de la répudier.
Lire aussi: Les Ukrainiens lancent une manifestation en ligne contre la reconnaissance des «républiques du Donbass» dirigées par des Russes le 25 mars
Le Groupe de contact trilatéral a été créé pour surveiller et réglementer des questions telles que les accords de cessez-le-feu, les échanges de prisonniers. Des représentants des statelets mandataires contrôlés par la Russie du DNR et du LNR («républiques populaires» de Donetsk et de Louhansk) sont impliqués dans les pourparlers de Minsk, mais les parties officielles des négociations sont l'Ukraine et la Russie avec l'OSCE en tant que médiateur, et les négociateurs du «LDNR» sont fait partie de facto de la délégation russe. Le chef du bureau présidentiel Andriy Yermak a répondu à l'appel des législateurs en déclarant que ce nouveau conseil de consultation ne légitimerait pas les administrations professionnelles de Louhansk et de Donetsk, et ne les rendrait pas officiellement parties aux négociations. La Russie reste l'Etat agresseur et le seul négociateur officiel du processus de Minsk, a-t-il assuré.
Cependant, en même temps, un tel conseil créerait le format de négociation alternatif et parallèle à celui de Minsk, et sous le nouveau format, la Russie passerait de l'agresseur à un gardien de la paix entre l'Ukraine et les représentants du LDNR. Telle est la crainte sur laquelle les opposants au Conseil de consultation font valoir.
En particulier, Yelyzaveta Yasko, député du peuple (serviteur de la faction populaire) et chef de la délégation ukrainienne à l'APCE, donne quatre arguments expliquant pourquoi l'idée du Conseil de consultation serait une catastrophe diplomatique et même militaire pour l'Ukraine. Ci-dessous se trouve la traduction abrégée de son article publié sur European Pravda.
L'idée principale de cette décision du TCG est de créer le soi-disant Conseil de consultation dans le sous-groupe politique du TCG, qui comprendrait 10 représentants de l'Ukraine, 10 représentants du LDNR et un représentant avec seulement un vote consultatif de chacun de l'OSCE, de la France, de l'Allemagne et de la Russie.
Selon le texte, «la tâche principale du Conseil est de mener le dialogue, les consultations et d' élaborer des propositions de projets de solutions politiques et juridiques pour le règlement du conflit. "
Alors, quel est le problème avec ce document, quels sont ses principaux problèmes?
Problème №1. Changement de facto du format de négociation
Bien qu'elle ne soit pas terminée, le poids de cette étape ne doit pas être sous-estimé.
Maintenant, les négociations à Minsk sont un dialogue entre l'Ukraine et la Russie à travers la médiation de l'OSCE. Des représentants des administrations d'occupation sont présents dans les pourparlers, mais ils parlent avec la Russie d'une seule voix. Ce ne sont pas des participants officiels aux négociations.
Une fois le Conseil de consultation établi, des négociations et des travaux sur «l'élaboration de solutions politiques et juridiques» seront menés entre l'Ukraine et les mandataires russes (qui se font appeler «DNR» et «LNR»). Au lieu de cela, la Fédération de Russie ne devient pas un participant (et même un initiateur!) Du conflit, mais un observateur présumé ou un médiateur. Et c'est exactement ce que veut la Russie.
Jusqu'à présent, le processus de Minsk ne permettait pas la participation directe de l'ORDLO [«certaines zones des oblasts de Donetsk et de Louhansk» - la désignation officielle des territoires occupés - N.D.É.) ou du soi-disant DNR / LNR - maintenant ils sont obtenir ce statut. C'est anormal et inacceptable pour l'Ukraine.
Et le fait que ces changements ne concernent que le nouvel organisme, et que les mêmes participants au TCG restent, ne résout pas le problème. La Russie a besoin d'un précédent. Elle a besoin d'un organe «consacré» par l'État ukrainien, auquel participeront les chefs des administrations d'occupation.
Détail important: même la «reconnaissance officielle» des républiques mandataires par l'Ukraine n'est pas requise pour traverser le Rubicon. Le simple fait de négocier avec eux suffit. Le droit international comprend un concept de «reconnaissance de facto», selon lequel de telles actions de l'Ukraine peuvent être interprétées comme reconnaissant les représentants de la soi-disant LNR / DNR comme les seuls représentants appropriés des territoires occupés.
Il ne fait aucun doute que la Russie fera de son mieux pour profiter de cette occasion si l’Ukraine la lui donne. Surtout en tenant compte du fait que le document approuvé le 11 mars est déjà signé des dirigeants contrôlés par la Russie en tant que soi-disant «représentants autorisés de l'ORDLO».
Il convient de rappeler que la Russie participe directement au conflit militaire international. Le fameux «ils ne sont pas là» [le démenti initial de Poutine à ses troupes envahissant la Crimée en 2014 - N.D.E.] a été réfuté dans de nombreux rapports par des organisations internationales. Par exemple, quatre rapports consécutifs du Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale publiés en 2016-2019 indiquent qu'au plus tard le 14 juillet 2014, un conflit militaire international a lieu dans l'est de l'Ukraine, en parallèle avec un conflit non international ( par.266 du rapport 2019).
Mais l'accord de l'Ukraine de négocier non pas avec une partie avérée du conflit (la Russie), mais uniquement avec les participants au conflit non international (les citoyens de jure d'Ukraine qui ont trahi la patrie et se battent maintenant contre elle) signifieront de facto que nous renonçons à nos prétentions sur la Russie.
Problème №2. Destruction de la position juridique de l'Ukraine devant les tribunaux internationaux et retrait des demandes d'indemnisation
Une telle décision de créer le Conseil consultatif non seulement contredit la législation ukrainienne, mais affaiblit également considérablement la position de l'Ukraine sur la scène internationale.
À l'heure actuelle, la Cour internationale de Justice des Nations Unies (CIJ) et la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) examinent des affaires contre la Russie. Nous affirmons que la Russie est responsable de ce qui se passe dans le Donbass. À la CIJ (voir notamment le Mémorandum de l'Ukraine , par. 653), nous demandons, entre autres, de reconnaître que la Russie n'a pas pris de mesures pour empêcher le financement du terrorisme en Ukraine, en particulier à l'Est, violant ainsi le droit international.
Deux affaires concernant le Donbass sont dans la CEDH. L'Ukraine poursuit la Russie pour violations des droits de l'homme dans les territoires de l'est de l'Ukraine occupés par la Russie.
La signature du document du TCG qui donnera à la Russie l'occasion et les fondements juridiques d'affirmer sa non-implication présumée dans le conflit du Donbass détruirait le travail de six ans de l'Ukraine pour tenir la Russie responsable. Le document TCG empêchera également toute poursuite future.
En fin de compte, cette étape anéantirait les espoirs des Ukrainiens qui demandent justice devant les tribunaux internationaux, des victimes de l'agression russe qui tentent de recevoir une compensation de la Fédération de Russie pour ses actions dans le Donbass.
Problème №3. La menace de la défaite de l'Ukraine sur les plateformes internationales et la possibilité de lever les sanctions contre la Russie.
Depuis le tout début de l'agression russe, l'Ukraine a adopté une position claire et cohérente - les soi-disant LNR et DNR sont des organisations terroristes, des marionnettes créées et entièrement contrôlées par les services spéciaux russes. En aucun cas, ils ne sont des représentants légitimes de la population de l'est de l'Ukraine. Ceci est soutenu par un énorme corpus de preuves.
Malgré la campagne de propagande et de désinformation de la Russie, l'Ukraine a réussi à défendre la vérité, ce qui a des conséquences spécifiques. Ainsi, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, dans sa résolution 2198, a explicitement évoqué «la guerre russe en cours contre l'Ukraine, qui a lieu dans certaines régions des régions de Donetsk et Louhansk». Il a également qualifié ces territoires d '«occupés». Une reconnaissance et / ou une condamnation similaires de l'agression russe ont également été entendues par d'autres organisations internationales, interparlementaires et non gouvernementales (UE, OTAN, OSCE, Amnesty International, etc.).
Et ce n'est pas seulement une question de soutien politique. L'Ukraine a pu recevoir une aide financière et militaire de l'Occident, et la Russie a reçu de nombreuses sanctions. Avec l'héroïsme des soldats ukrainiens, cela n'a pas permis à l'agression russe de s'étendre au-delà de l'est de l'Ukraine.
Le changement de position de l'Ukraine détruira le travail de longue date de lutte contre l'agresseur sur le front diplomatique. Cela donnera des raisons d'affaiblir les sanctions contre la Russie.
Et en conséquence, cela libérera les mains du Kremlin pour un coup dévastateur contre l'Ukraine.
Problème №4. Destruction des réalisations de l'Ukraine dans la lutte pour la vérité sur l'agression russe
Au cours des six dernières années, la diplomatie ukrainienne et la société civile ont fait de grands efforts pour dire au monde la cruelle vérité sur la machine militaire et répressive de la Russie. À propos des troupes et de l'équipement russes dans l'est de l'Ukraine. À propos de l'enlèvement, de la torture et du meurtre de patriotes ukrainiens - civils et militaires. À propos du vol de passagers MH17 abattu par la Russie et également au sujet des entreprises ukrainiennes pillées et de la culture ukrainienne ruinée dans les territoires occupés.
Les dernières nouvelles de Minsk comportent le risque que cet énorme travail soit annulé. Les apologistes des contrefaçons et de la post-vérité de la propagande russe seraient très heureux. Et ce n'est certainement pas le résultat dont l'Ukraine a besoin; ce n'est pas ce que le président Zelenskyy veut.
Que faire?
Heureusement, la décision du TCG concernant la création du Conseil de consultation n'a pas encore été finalement signée par l'Ukraine mais seulement «pré-approuvée». Cela signifie que Kiev officiel a une chance de contourner le piège russe, et nos hauts fonctionnaires éviteront une énorme erreur.
À mon avis et pas seulement à mon avis, cette décision n'apportera pas la paix à l'Est. Cette décision ne renforcera pas la position de l'Ukraine dans le monde. Cette décision ne renforcera pas la cote du président. Cette décision n'unit pas la société ukrainienne. Malheureusement.
Je veux croire que ces documents sont des erreurs solitaires qui peuvent encore être corrigées. J'espère également que de nouvelles étapes stratégiques vers la paix dans le Donbass seront discutées avec l'équipe avant leur approbation. Seule une stratégie convenue à l'avance peut renforcer la position du président et de l'État.
La Russie va devenir observateur plutôt que partie au conflit dans le cadre du format de négociation proposé pour le Donbass, a déclaré le député Yasko
Actuellement, le Groupe de contact trilatéral à Minsk est la plate-forme de dialogue entre l'Ukraine et la Russie avec l'OSCE en tant que médiateur. Source: DT.UA
2020/03/25 - 17:26 • POLITIQUE , GUERRE DANS LE DONBASS
Article par: Yelyzaveta Yasko
Le 11 mars 2019, le Groupe de contact trilatéral (TCG) sur le règlement pacifique du conflit dans l'est de l'Ukraine s'est à nouveau réuni à Minsk. Ce jour-là, la partie ukrainienne du TCG a signé un document qui a l'intention de créer le soi-disant Conseil de consultation qui comprendrait 10 participants des zones occupées du Donbass. Cette décision a provoqué des réactions scandaleuses de diplomates, militants, politiciens ukrainiens et a provoqué des manifestations à Kiev. De plus, 60 députés du parti politique du Serviteur du Peuple du Président Zelenskyy ont signé une lettre au Président, exprimant leurs préoccupations concernant la décision du TCG et demandant à Volodymyr Zelenskyy de la répudier.
Lire aussi: Les Ukrainiens lancent une manifestation en ligne contre la reconnaissance des «républiques du Donbass» dirigées par des Russes le 25 mars
Le Groupe de contact trilatéral a été créé pour surveiller et réglementer des questions telles que les accords de cessez-le-feu, les échanges de prisonniers. Des représentants des statelets mandataires contrôlés par la Russie du DNR et du LNR («républiques populaires» de Donetsk et de Louhansk) sont impliqués dans les pourparlers de Minsk, mais les parties officielles des négociations sont l'Ukraine et la Russie avec l'OSCE en tant que médiateur, et les négociateurs du «LDNR» sont fait partie de facto de la délégation russe. Le chef du bureau présidentiel Andriy Yermak a répondu à l'appel des législateurs en déclarant que ce nouveau conseil de consultation ne légitimerait pas les administrations professionnelles de Louhansk et de Donetsk, et ne les rendrait pas officiellement parties aux négociations. La Russie reste l'Etat agresseur et le seul négociateur officiel du processus de Minsk, a-t-il assuré.
Cependant, en même temps, un tel conseil créerait le format de négociation alternatif et parallèle à celui de Minsk, et sous le nouveau format, la Russie passerait de l'agresseur à un gardien de la paix entre l'Ukraine et les représentants du LDNR. Telle est la crainte sur laquelle les opposants au Conseil de consultation font valoir.
En particulier, Yelyzaveta Yasko, député du peuple (serviteur de la faction populaire) et chef de la délégation ukrainienne à l'APCE, donne quatre arguments expliquant pourquoi l'idée du Conseil de consultation serait une catastrophe diplomatique et même militaire pour l'Ukraine. Ci-dessous se trouve la traduction abrégée de son article publié sur European Pravda.
L'idée principale de cette décision du TCG est de créer le soi-disant Conseil de consultation dans le sous-groupe politique du TCG, qui comprendrait 10 représentants de l'Ukraine, 10 représentants du LDNR et un représentant avec seulement un vote consultatif de chacun de l'OSCE, de la France, de l'Allemagne et de la Russie.
Selon le texte, «la tâche principale du Conseil est de mener le dialogue, les consultations et d' élaborer des propositions de projets de solutions politiques et juridiques pour le règlement du conflit. "
Alors, quel est le problème avec ce document, quels sont ses principaux problèmes?
Problème №1. Changement de facto du format de négociation
Bien qu'elle ne soit pas terminée, le poids de cette étape ne doit pas être sous-estimé.
Maintenant, les négociations à Minsk sont un dialogue entre l'Ukraine et la Russie à travers la médiation de l'OSCE. Des représentants des administrations d'occupation sont présents dans les pourparlers, mais ils parlent avec la Russie d'une seule voix. Ce ne sont pas des participants officiels aux négociations.
Une fois le Conseil de consultation établi, des négociations et des travaux sur «l'élaboration de solutions politiques et juridiques» seront menés entre l'Ukraine et les mandataires russes (qui se font appeler «DNR» et «LNR»). Au lieu de cela, la Fédération de Russie ne devient pas un participant (et même un initiateur!) Du conflit, mais un observateur présumé ou un médiateur. Et c'est exactement ce que veut la Russie.
Jusqu'à présent, le processus de Minsk ne permettait pas la participation directe de l'ORDLO [«certaines zones des oblasts de Donetsk et de Louhansk» - la désignation officielle des territoires occupés - N.D.É.) ou du soi-disant DNR / LNR - maintenant ils sont obtenir ce statut. C'est anormal et inacceptable pour l'Ukraine.
Et le fait que ces changements ne concernent que le nouvel organisme, et que les mêmes participants au TCG restent, ne résout pas le problème. La Russie a besoin d'un précédent. Elle a besoin d'un organe «consacré» par l'État ukrainien, auquel participeront les chefs des administrations d'occupation.
Détail important: même la «reconnaissance officielle» des républiques mandataires par l'Ukraine n'est pas requise pour traverser le Rubicon. Le simple fait de négocier avec eux suffit. Le droit international comprend un concept de «reconnaissance de facto», selon lequel de telles actions de l'Ukraine peuvent être interprétées comme reconnaissant les représentants de la soi-disant LNR / DNR comme les seuls représentants appropriés des territoires occupés.
Il ne fait aucun doute que la Russie fera de son mieux pour profiter de cette occasion si l’Ukraine la lui donne. Surtout en tenant compte du fait que le document approuvé le 11 mars est déjà signé des dirigeants contrôlés par la Russie en tant que soi-disant «représentants autorisés de l'ORDLO».
Il convient de rappeler que la Russie participe directement au conflit militaire international. Le fameux «ils ne sont pas là» [le démenti initial de Poutine à ses troupes envahissant la Crimée en 2014 - N.D.E.] a été réfuté dans de nombreux rapports par des organisations internationales. Par exemple, quatre rapports consécutifs du Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale publiés en 2016-2019 indiquent qu'au plus tard le 14 juillet 2014, un conflit militaire international a lieu dans l'est de l'Ukraine, en parallèle avec un conflit non international ( par.266 du rapport 2019).
Mais l'accord de l'Ukraine de négocier non pas avec une partie avérée du conflit (la Russie), mais uniquement avec les participants au conflit non international (les citoyens de jure d'Ukraine qui ont trahi la patrie et se battent maintenant contre elle) signifieront de facto que nous renonçons à nos prétentions sur la Russie.
Problème №2. Destruction de la position juridique de l'Ukraine devant les tribunaux internationaux et retrait des demandes d'indemnisation
Une telle décision de créer le Conseil consultatif non seulement contredit la législation ukrainienne, mais affaiblit également considérablement la position de l'Ukraine sur la scène internationale.
À l'heure actuelle, la Cour internationale de Justice des Nations Unies (CIJ) et la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) examinent des affaires contre la Russie. Nous affirmons que la Russie est responsable de ce qui se passe dans le Donbass. À la CIJ (voir notamment le Mémorandum de l'Ukraine , par. 653), nous demandons, entre autres, de reconnaître que la Russie n'a pas pris de mesures pour empêcher le financement du terrorisme en Ukraine, en particulier à l'Est, violant ainsi le droit international.
Deux affaires concernant le Donbass sont dans la CEDH. L'Ukraine poursuit la Russie pour violations des droits de l'homme dans les territoires de l'est de l'Ukraine occupés par la Russie.
La signature du document du TCG qui donnera à la Russie l'occasion et les fondements juridiques d'affirmer sa non-implication présumée dans le conflit du Donbass détruirait le travail de six ans de l'Ukraine pour tenir la Russie responsable. Le document TCG empêchera également toute poursuite future.
En fin de compte, cette étape anéantirait les espoirs des Ukrainiens qui demandent justice devant les tribunaux internationaux, des victimes de l'agression russe qui tentent de recevoir une compensation de la Fédération de Russie pour ses actions dans le Donbass.
Problème №3. La menace de la défaite de l'Ukraine sur les plateformes internationales et la possibilité de lever les sanctions contre la Russie.
Depuis le tout début de l'agression russe, l'Ukraine a adopté une position claire et cohérente - les soi-disant LNR et DNR sont des organisations terroristes, des marionnettes créées et entièrement contrôlées par les services spéciaux russes. En aucun cas, ils ne sont des représentants légitimes de la population de l'est de l'Ukraine. Ceci est soutenu par un énorme corpus de preuves.
Malgré la campagne de propagande et de désinformation de la Russie, l'Ukraine a réussi à défendre la vérité, ce qui a des conséquences spécifiques. Ainsi, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, dans sa résolution 2198, a explicitement évoqué «la guerre russe en cours contre l'Ukraine, qui a lieu dans certaines régions des régions de Donetsk et Louhansk». Il a également qualifié ces territoires d '«occupés». Une reconnaissance et / ou une condamnation similaires de l'agression russe ont également été entendues par d'autres organisations internationales, interparlementaires et non gouvernementales (UE, OTAN, OSCE, Amnesty International, etc.).
Et ce n'est pas seulement une question de soutien politique. L'Ukraine a pu recevoir une aide financière et militaire de l'Occident, et la Russie a reçu de nombreuses sanctions. Avec l'héroïsme des soldats ukrainiens, cela n'a pas permis à l'agression russe de s'étendre au-delà de l'est de l'Ukraine.
Le changement de position de l'Ukraine détruira le travail de longue date de lutte contre l'agresseur sur le front diplomatique. Cela donnera des raisons d'affaiblir les sanctions contre la Russie.
Et en conséquence, cela libérera les mains du Kremlin pour un coup dévastateur contre l'Ukraine.
Problème №4. Destruction des réalisations de l'Ukraine dans la lutte pour la vérité sur l'agression russe
Au cours des six dernières années, la diplomatie ukrainienne et la société civile ont fait de grands efforts pour dire au monde la cruelle vérité sur la machine militaire et répressive de la Russie. À propos des troupes et de l'équipement russes dans l'est de l'Ukraine. À propos de l'enlèvement, de la torture et du meurtre de patriotes ukrainiens - civils et militaires. À propos du vol de passagers MH17 abattu par la Russie et également au sujet des entreprises ukrainiennes pillées et de la culture ukrainienne ruinée dans les territoires occupés.
Les dernières nouvelles de Minsk comportent le risque que cet énorme travail soit annulé. Les apologistes des contrefaçons et de la post-vérité de la propagande russe seraient très heureux. Et ce n'est certainement pas le résultat dont l'Ukraine a besoin; ce n'est pas ce que le président Zelenskyy veut.
Que faire?
Heureusement, la décision du TCG concernant la création du Conseil de consultation n'a pas encore été finalement signée par l'Ukraine mais seulement «pré-approuvée». Cela signifie que Kiev officiel a une chance de contourner le piège russe, et nos hauts fonctionnaires éviteront une énorme erreur.
À mon avis et pas seulement à mon avis, cette décision n'apportera pas la paix à l'Est. Cette décision ne renforcera pas la position de l'Ukraine dans le monde. Cette décision ne renforcera pas la cote du président. Cette décision n'unit pas la société ukrainienne. Malheureusement.
Je veux croire que ces documents sont des erreurs solitaires qui peuvent encore être corrigées. J'espère également que de nouvelles étapes stratégiques vers la paix dans le Donbass seront discutées avec l'équipe avant leur approbation. Seule une stratégie convenue à l'avance peut renforcer la position du président et de l'État.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
J'ai lu cet article cet après-midi, mais on ne connait pas la décision du président.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Dernières 24 heures dans la zone de guerre
Des militants dirigés par des Russes lancent 5 attaques contre des positions ukrainiennes dans les secteurs de Louhansk, Donetsk et Mariupol, utilisant également de l'artillerie lourde et des mortiers interdits par Minsk.
L'Ukraine fera appel aux tribunaux internationaux en relation avec l'imposition par la Russie d'une interdiction de propriété foncière en Crimée occupée par des ressortissants ukrainiens.
La patrouille côtière ukrainienne et les gardes-frontières ont repéré 2 plates-formes de forage auto-élévatrices avec le drapeau russe, qui étaient accompagnées d'un patrouilleur lance-missiles de la flotte russe de la mer Noire, dans le domaine des champs de gaz naturel dans la zone économique maritime exclusive de l'Ukraine.
Des militants dirigés par des Russes lancent 5 attaques contre des positions ukrainiennes dans les secteurs de Louhansk, Donetsk et Mariupol, utilisant également de l'artillerie lourde et des mortiers interdits par Minsk.
L'Ukraine fera appel aux tribunaux internationaux en relation avec l'imposition par la Russie d'une interdiction de propriété foncière en Crimée occupée par des ressortissants ukrainiens.
La patrouille côtière ukrainienne et les gardes-frontières ont repéré 2 plates-formes de forage auto-élévatrices avec le drapeau russe, qui étaient accompagnées d'un patrouilleur lance-missiles de la flotte russe de la mer Noire, dans le domaine des champs de gaz naturel dans la zone économique maritime exclusive de l'Ukraine.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
http://euromaidanpress.com/2020/03/28/donbas-peace-talks-group-meets-online-averts-highly-criticized-agreement-meant-to-include-russia-run-peoples-republics/?fbclid=IwAR0KZzVPGEBbp88l5oVuh6uVVKrKcrDy9R_86D39vlj-plq7WcEkmnjZxYg
Le groupe des pourparlers de paix du Donbass se réunit en ligne, évite un accord très critiqué visant à inclure les «républiques populaires» dirigées par la Russie
Lors de sa réunion en ligne, le groupe de Minsk évite d'inclure le LDNR dans les discussions jusqu'à présent
2020/03/28 - 20:14 • GUERRE HYBRIDE
Le Groupe de contact trilatéral (TCG) de Minsk s'est réuni le 26 mars pour discuter de la situation dans le Donbass, mais aucune ratification d'accords controversés, rédigés deux semaines plus tôt, n'a eu lieu. La réunion devait se dérouler en ligne et les signatures physiques nécessaires étaient donc impossibles à obtenir. Découlant des dernières réunions tenues à Minsk le 11 mars, les dernières dispositions négociées par le TCG ont suscité de nombreuses controverses.
Le plus gênant a été l'appel à un conseil consultatif. Le conseil comprendrait des représentants des soi-disant républiques populaires de Donetsk et de Louhansk («DNR» et «LNR») - États mandataires créés et contrôlés de facto par la Russie. La candidature à un conseil était un résultat prévisible des accords louches de Minsk.
La création d'un conseil consultatif a été retardée. Une telle possibilité a provoqué un tollé de la société civile et l'éruption de protestations au bureau du président et du Parlement, même pendant la quarantaine de la pandémie de COVID-19. Cette petite victoire pourrait bien être perdue - les pouvoirs de décision n'arrêteront probablement pas de trouver des moyens de créer le conseil.
Le Bureau du Président devait annoncer le résultat des réunions de Minsk le lendemain de leur conclusion, le 12 mars. Cependant, les principaux détails des accords ont été révélés par le média ukrainien dt.ua qui a publié des photos des documents signés.
En effet, les accords ont été alignés sur les scénarios russes pour l'Ukraine et, par conséquent, les forces pro-russes en Ukraine. Le Conseil de consultation proposé doit faire partie du sous-groupe politique du TCG - un groupe qui serait issu de consultations avec des membres de l'Allemagne, de la France et de l'OSCE, lors du sommet de Normandie de décembre 2019.
Les accords de Minsk confirment qu'un Conseil de consultation pourrait effectivement être créé. Si tel est le cas, les «républiques populaires» de Louhansk et de Donetsk, occupées par la Russie, pourront offrir le statut de résident russe. Dans le même temps, la Russie pourrait gagner le statut de «garant-observateur», égal au même rôle joué par l'Allemagne, la France et l'OSCE.
En effet, le Conseil consultatif obligerait l'Ukraine à avoir des négociations directes avec les entités fantoches de la Russie, «DNR» et «LNR» - renforçant le récit du Kremlin de la guerre dans le Donbass étant une «affaire intérieure» ukrainienne, c'est-à-dire un conflit avec un véritable séparatiste acteurs politiques plutôt que protagonistes russes.
Le 19 mars, un décret visant à bloquer la création du Conseil consultatif a été enregistré au Parlement.
Maintenant que ces documents notoires ont été rendus publics, les responsables ukrainiens ont tout mis en œuvre pour minimiser toute inquiétude. Ils rationalisent le fait que la création du Conseil de consultation n'aura aucune incidence sur la reconnaissance des «républiques» dirigées par la Russie.
«Je tiens à souligner en toute responsabilité qu'aucune mesure n'a été prise aujourd'hui pour la création du cadre juridique pour les représentants des soi-disant« DNR »et« LNR ». Il n'y a pas de négociation - ce n'est pas le cas » , a déclaré Andriy Yermak , chef du bureau du président de Zelenskyy .
Malgré ses paroles, Yermak a soulevé le scepticisme.
Les véritables répercussions d'un tel conseil pourraient être masquées par des messages trompeurs.
«Qui a dit que les Ukrainiens du Donbass qui vivent sur le territoire contrôlé de l'Ukraine ne sont pas autorisés à participer au processus de Minsk? Elles sont. Ils devraient s'asseoir à cette table et participer, discutant de l'avenir de leurs terres. Ils ont des droits de propriété, des droits des victimes, des droits à la justice et à l'information. C'est l'idée derrière ce conseil consultatif. C'est tout. Pas de sédition, pas de «trahison». Il s'agit d'une démonopolisation de la présence des invités du «DNR» et du «LNR». Il devrait y avoir [lors des négociations] des Ukrainiens qui vivaient dans ces territoires jusqu'en 2014. Ils ont le droit de se faire entendre » , a déclaré le ministre de la Réintégration des territoires temporairement occupés Oleksiy Reznikov .
Il a fourni des assurances quant aux raisons pour lesquelles le Conseil consultatif n'a pas pu être confirmé lors de la réunion du TCG.
«Le TCG se déroule comme une vidéoconférence, par conséquent, toute décision de ratifier l'accord ne peut pas être signée physiquement. De plus, la décision de créer [un conseil] ne peut être prise qu'après consultations avec l'Allemagne, la France et l'OSCE. Aujourd'hui, ils se poursuivent. »
Les paroles de Reznikov ont eu peu d'effet. Le 25 mars, après l'appel à la quarantaine, les manifestants ont déplacé leur protestation sur Internet et les réseaux sociaux. Là, ils ont poursuivi leurs dénonciations du plan de «souveraineté» de Minsk.
À la suite de la réunion en ligne du TCG du 26, le bureau du président a publié une déclaration disant que les questions clés soulevées par les représentants ukrainiens étaient liées aux problèmes de sécurité dans le Donbass et à la libération mutuelle des personnes détenues. Une discussion sur la prochaine phase du désengagement des forces a également eu lieu.
Aucun nouveau progrès n'avait été attendu de la réunion du TCG. Le point de vente ukrainien rbk.ua avait déjà signalé l'incapacité des deux parties à s'entendre - avant même le début des discussions. Ils ont également souligné que l'ouverture des points de contrôle n'était pas pertinente, tant que la ligne de contact est fermée en raison de la quarantaine COVID-19.
Pendant ce temps, les combats se poursuivent dans le Donbass. Le 26 mars - le même jour que la déclaration du bureau du président - les forces pro-russes ont violé le cessez-le-feu à cinq reprises.
Le groupe des pourparlers de paix du Donbass se réunit en ligne, évite un accord très critiqué visant à inclure les «républiques populaires» dirigées par la Russie
Lors de sa réunion en ligne, le groupe de Minsk évite d'inclure le LDNR dans les discussions jusqu'à présent
2020/03/28 - 20:14 • GUERRE HYBRIDE
Le Groupe de contact trilatéral (TCG) de Minsk s'est réuni le 26 mars pour discuter de la situation dans le Donbass, mais aucune ratification d'accords controversés, rédigés deux semaines plus tôt, n'a eu lieu. La réunion devait se dérouler en ligne et les signatures physiques nécessaires étaient donc impossibles à obtenir. Découlant des dernières réunions tenues à Minsk le 11 mars, les dernières dispositions négociées par le TCG ont suscité de nombreuses controverses.
Le plus gênant a été l'appel à un conseil consultatif. Le conseil comprendrait des représentants des soi-disant républiques populaires de Donetsk et de Louhansk («DNR» et «LNR») - États mandataires créés et contrôlés de facto par la Russie. La candidature à un conseil était un résultat prévisible des accords louches de Minsk.
La création d'un conseil consultatif a été retardée. Une telle possibilité a provoqué un tollé de la société civile et l'éruption de protestations au bureau du président et du Parlement, même pendant la quarantaine de la pandémie de COVID-19. Cette petite victoire pourrait bien être perdue - les pouvoirs de décision n'arrêteront probablement pas de trouver des moyens de créer le conseil.
Le Bureau du Président devait annoncer le résultat des réunions de Minsk le lendemain de leur conclusion, le 12 mars. Cependant, les principaux détails des accords ont été révélés par le média ukrainien dt.ua qui a publié des photos des documents signés.
En effet, les accords ont été alignés sur les scénarios russes pour l'Ukraine et, par conséquent, les forces pro-russes en Ukraine. Le Conseil de consultation proposé doit faire partie du sous-groupe politique du TCG - un groupe qui serait issu de consultations avec des membres de l'Allemagne, de la France et de l'OSCE, lors du sommet de Normandie de décembre 2019.
Les accords de Minsk confirment qu'un Conseil de consultation pourrait effectivement être créé. Si tel est le cas, les «républiques populaires» de Louhansk et de Donetsk, occupées par la Russie, pourront offrir le statut de résident russe. Dans le même temps, la Russie pourrait gagner le statut de «garant-observateur», égal au même rôle joué par l'Allemagne, la France et l'OSCE.
En effet, le Conseil consultatif obligerait l'Ukraine à avoir des négociations directes avec les entités fantoches de la Russie, «DNR» et «LNR» - renforçant le récit du Kremlin de la guerre dans le Donbass étant une «affaire intérieure» ukrainienne, c'est-à-dire un conflit avec un véritable séparatiste acteurs politiques plutôt que protagonistes russes.
Le 19 mars, un décret visant à bloquer la création du Conseil consultatif a été enregistré au Parlement.
Maintenant que ces documents notoires ont été rendus publics, les responsables ukrainiens ont tout mis en œuvre pour minimiser toute inquiétude. Ils rationalisent le fait que la création du Conseil de consultation n'aura aucune incidence sur la reconnaissance des «républiques» dirigées par la Russie.
«Je tiens à souligner en toute responsabilité qu'aucune mesure n'a été prise aujourd'hui pour la création du cadre juridique pour les représentants des soi-disant« DNR »et« LNR ». Il n'y a pas de négociation - ce n'est pas le cas » , a déclaré Andriy Yermak , chef du bureau du président de Zelenskyy .
Malgré ses paroles, Yermak a soulevé le scepticisme.
Les véritables répercussions d'un tel conseil pourraient être masquées par des messages trompeurs.
«Qui a dit que les Ukrainiens du Donbass qui vivent sur le territoire contrôlé de l'Ukraine ne sont pas autorisés à participer au processus de Minsk? Elles sont. Ils devraient s'asseoir à cette table et participer, discutant de l'avenir de leurs terres. Ils ont des droits de propriété, des droits des victimes, des droits à la justice et à l'information. C'est l'idée derrière ce conseil consultatif. C'est tout. Pas de sédition, pas de «trahison». Il s'agit d'une démonopolisation de la présence des invités du «DNR» et du «LNR». Il devrait y avoir [lors des négociations] des Ukrainiens qui vivaient dans ces territoires jusqu'en 2014. Ils ont le droit de se faire entendre » , a déclaré le ministre de la Réintégration des territoires temporairement occupés Oleksiy Reznikov .
Il a fourni des assurances quant aux raisons pour lesquelles le Conseil consultatif n'a pas pu être confirmé lors de la réunion du TCG.
«Le TCG se déroule comme une vidéoconférence, par conséquent, toute décision de ratifier l'accord ne peut pas être signée physiquement. De plus, la décision de créer [un conseil] ne peut être prise qu'après consultations avec l'Allemagne, la France et l'OSCE. Aujourd'hui, ils se poursuivent. »
Les paroles de Reznikov ont eu peu d'effet. Le 25 mars, après l'appel à la quarantaine, les manifestants ont déplacé leur protestation sur Internet et les réseaux sociaux. Là, ils ont poursuivi leurs dénonciations du plan de «souveraineté» de Minsk.
À la suite de la réunion en ligne du TCG du 26, le bureau du président a publié une déclaration disant que les questions clés soulevées par les représentants ukrainiens étaient liées aux problèmes de sécurité dans le Donbass et à la libération mutuelle des personnes détenues. Une discussion sur la prochaine phase du désengagement des forces a également eu lieu.
Aucun nouveau progrès n'avait été attendu de la réunion du TCG. Le point de vente ukrainien rbk.ua avait déjà signalé l'incapacité des deux parties à s'entendre - avant même le début des discussions. Ils ont également souligné que l'ouverture des points de contrôle n'était pas pertinente, tant que la ligne de contact est fermée en raison de la quarantaine COVID-19.
Pendant ce temps, les combats se poursuivent dans le Donbass. Le 26 mars - le même jour que la déclaration du bureau du président - les forces pro-russes ont violé le cessez-le-feu à cinq reprises.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Aujourd'hui, en Ukraine, il y a deux rapports importants que les gens lisent chaque jour - le nombre de décès causés par COVID-19 et le nombre de victimes de la guerre avec la Russie.
L'Ukraine est en première ligne depuis février 2014, avec plus de 14 000 tués et des centaines mutilés et / ou blessés, mobilisant des milliers d'hommes et de femmes de tous âges.
Aujourd'hui, avec le reste du monde, l'Ukraine fait face à un autre ennemi, invisible, qui a mobilisé du personnel médical et des volontaires à travers le pays.
Statistiques au 29.03.2020: Malades: 356; Décès: 9; Récupéré: 5
L'Ukraine est en première ligne depuis février 2014, avec plus de 14 000 tués et des centaines mutilés et / ou blessés, mobilisant des milliers d'hommes et de femmes de tous âges.
Aujourd'hui, avec le reste du monde, l'Ukraine fait face à un autre ennemi, invisible, qui a mobilisé du personnel médical et des volontaires à travers le pays.
Statistiques au 29.03.2020: Malades: 356; Décès: 9; Récupéré: 5
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Au cours de la journée d'hier, il y a eu 18 attaques lancées par les formations armées illégales parrainées par la Russie contre les positions ukrainiennes.
Cette information a été communiquée par le centre de presse de l'opération des Forces unies (OFU).
Dans la zone d'action de la force tactique « Est », les troupes russes ont mené 12 attaques, lançant 51 obus de mortiers de 82 mm (Vodiane, Lebedynske, Pavlopil, Avdiivka) et utilisant des lance-grenades automatiques (Pavlopil), divers types de lance-grenades (Pisky, Avdiivka), des mitrailleuses lourdes (Pisky) et des armes légères (Avdiivka, Maryinka). De plus, des tirs de tireurs d’élite ont été recensés aux alentours de Nevelske.
Dans la zone d'action de la force tactique « Nord », les occupants ont attaqué les points d’appui ukrainiens à 6 reprises. Ils ont tiré au moyen de mortiers de 120 mm (29 obus) et de lance-grenades antichars près de Novotochkivske et de Novgorodske. Des tirs de mortiers de 82 mm ont retenti à proximité de Novolouhanske, du khoutor Vilnyi et de Louhanske. Les troupes russes ont également déployé des lance-grenades de type différent, des mitrailleuses lourdes et des armes légères (Novolouhanske, Louhanske, Choumy), des lance-grenades automatiques (khoutor Vilnyi).
Selon le centre de presse de l'OFU, un militaire ukrainien a été tué et quatre autres blessés au cours de la journée écoulée.
Cette information a été communiquée par le centre de presse de l'opération des Forces unies (OFU).
Dans la zone d'action de la force tactique « Est », les troupes russes ont mené 12 attaques, lançant 51 obus de mortiers de 82 mm (Vodiane, Lebedynske, Pavlopil, Avdiivka) et utilisant des lance-grenades automatiques (Pavlopil), divers types de lance-grenades (Pisky, Avdiivka), des mitrailleuses lourdes (Pisky) et des armes légères (Avdiivka, Maryinka). De plus, des tirs de tireurs d’élite ont été recensés aux alentours de Nevelske.
Dans la zone d'action de la force tactique « Nord », les occupants ont attaqué les points d’appui ukrainiens à 6 reprises. Ils ont tiré au moyen de mortiers de 120 mm (29 obus) et de lance-grenades antichars près de Novotochkivske et de Novgorodske. Des tirs de mortiers de 82 mm ont retenti à proximité de Novolouhanske, du khoutor Vilnyi et de Louhanske. Les troupes russes ont également déployé des lance-grenades de type différent, des mitrailleuses lourdes et des armes légères (Novolouhanske, Louhanske, Choumy), des lance-grenades automatiques (khoutor Vilnyi).
Selon le centre de presse de l'OFU, un militaire ukrainien a été tué et quatre autres blessés au cours de la journée écoulée.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Il y aurait eu 4 tués et 11 blessés côté boévik.
Les terroruSSes se plaignent de ne pas recevoir d'aide contre le covid-19.
Il paraîtrait que la frontière russe leur est fermée, pourtant, ils continuent à empêcher l'OSCE de remplir correctement sa mission.
Les terroruSSes se plaignent de ne pas recevoir d'aide contre le covid-19.
Il paraîtrait que la frontière russe leur est fermée, pourtant, ils continuent à empêcher l'OSCE de remplir correctement sa mission.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Les mercenaires russes lancent 15 attaques contre des positions ukrainiennes dans les secteurs de Luhansk, Donetsk et Mariupol, en utilisant également l'artillerie lourde et des mortiers interdits par Minsk.
1 soldat ukrainien tué, 3 blessés.
Les renseignements ukrainiens signalent 3 militants ennemis tués, 1 blessés, 1 unités d'équipement militaire détruits.
Des témoins oculaires signalent que les autorités russes tirent des transporteurs blindés vers la ville russe de Rostov-on-Don.
Le chef d'état-major de Zelenskyy Andriy Yermak dit que l'idée de créer un "conseil consultatif de Donbas" dans le cadre du Groupe de contact trilatéral de Minsk sera considérée après consultation avec la France, l'Allemagne et l'OSCE.
1 soldat ukrainien tué, 3 blessés.
Les renseignements ukrainiens signalent 3 militants ennemis tués, 1 blessés, 1 unités d'équipement militaire détruits.
Des témoins oculaires signalent que les autorités russes tirent des transporteurs blindés vers la ville russe de Rostov-on-Don.
Le chef d'état-major de Zelenskyy Andriy Yermak dit que l'idée de créer un "conseil consultatif de Donbas" dans le cadre du Groupe de contact trilatéral de Minsk sera considérée après consultation avec la France, l'Allemagne et l'OSCE.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
24 dernières heures dans la zone de guerre
Les troupes d'occupation russes lancent 15 attaques contre des positions ukrainiennes dans les secteurs de Luhansk, Donetsk et Mariupol, utilisant également l'artillerie lourde et des mortiers interdits par Minsk.
3 soldats ukrainiens blessés.
Le renseignement ukrainien rapporte : 1 militants ennemis tués, 3 blessés.
Les États-Unis se sont engagés à ce que l'Ukraine et la Géorgie deviennent de futurs membres de l'OTAN, affirme Kay Bailey Hutchison, eprésentant permanent.
L'Union européenne affirme que l'arrêté récent de Poutine interdisant aux citoyens non russes de posséder des terres en Crimée occupée par la Russie enfreint le droit international humanitaire.
Les troupes d'occupation russes lancent 15 attaques contre des positions ukrainiennes dans les secteurs de Luhansk, Donetsk et Mariupol, utilisant également l'artillerie lourde et des mortiers interdits par Minsk.
3 soldats ukrainiens blessés.
Le renseignement ukrainien rapporte : 1 militants ennemis tués, 3 blessés.
Les États-Unis se sont engagés à ce que l'Ukraine et la Géorgie deviennent de futurs membres de l'OTAN, affirme Kay Bailey Hutchison, eprésentant permanent.
L'Union européenne affirme que l'arrêté récent de Poutine interdisant aux citoyens non russes de posséder des terres en Crimée occupée par la Russie enfreint le droit international humanitaire.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Le deuxième paragraphe est une très bonne nouvelle, si les USA soutiennent la candidature de l'Ukraine pour l'adhésion à l'OTAN.
Le dernier me laisse froid, le pou n'a rien à faire du droit international. Il l'a suffisamment montré.
Le dernier me laisse froid, le pou n'a rien à faire du droit international. Il l'a suffisamment montré.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Matt a écrit:Le deuxième paragraphe est une très bonne nouvelle, si les USA soutiennent la candidature de l'Ukraine pour l'adhésion à l'OTAN.
Le dernier me laisse froid, le pou n'a rien à faire du droit international. Il l'a suffisamment montré.
Tu sais, une appartenance à l'OTAN n'est plus un gage de sécurité. On le verra malheureusement lorsqu'un pays membre de l'OTAN sera attaqué...
Gilles- Messages : 2455
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Le principe de l'OTAN est "tu attaques un, tu attaques tous".
Comme le pou ne comprend que la force . . .
Comme le pou ne comprend que la force . . .
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Gilles a écrit:Matt a écrit:Le deuxième paragraphe est une très bonne nouvelle, si les USA soutiennent la candidature de l'Ukraine pour l'adhésion à l'OTAN.
Le dernier me laisse froid, le pou n'a rien à faire du droit international. Il l'a suffisamment montré.
Tu sais, une appartenance à l'OTAN n'est plus un gage de sécurité. On le verra malheureusement lorsqu'un pays membre de l'OTAN sera attaqué...
Ce suis d'accord avec Gilles sur ce coup là !
"L'attaque" peut prendre des formes très diverses... On en a eu déjà, de multiples exemples ces dernières années !
Alors si "l'attaque" en question ressemble à une "révolte spontanée interne" comme cela a déjà été le cas au Donbass, que va faire l'Otan ??? Intervenir dans une "guerre civile interne" ???
Donc cette mesure, loin de conforter l'Ukraine n'aurait pour effet, à mon avis, que d'inciter encore plus Poutine à "tester et provoquer" l'Otan par des actes limités afin de démontrer son "inefficacité" et servir sa propagande auprès d'autres satellites tentés par une adhésion à l'Otan...
Effet contre-productif selon moi, mais ça n'empêche pas des pays amis de l'Ukraine (et ils sont nombreux) à lui apporter toujours leur aide en fourniture de matériel, de formation et d'organisation de ses forces tels qu'ils le font actuellement !
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
La Russie prépare-t-elle de nouvelles forces d'occupation à la frontière ukrainienne?
https://informnapalm.org/en/is-russia-preparing-new-occupier-forces-at-the-ukrainian-border/?fbclid=IwAR1ct7PiFyT-34Y8lelnRvH_CqrBzVzNMHiH0mwdDoWSp-Hw204o__PCWaA
Par Oleksandr BEELOKOBYLSKY
RSS (Radio Svoboda)
Cette histoire parle d'une nouvelle menace potentielle de la Russie. Jusqu'à présent, elle est à un stade préliminaire, mais le danger peut être plus proche et plus réel qu'il n'y paraît.
La Fédération de Russie a utilisé les unités armées qu'elle appelle Kazaks * lors de son annexion de la Crimée et de son invasion dans certaines parties des régions de Donetsk et de Louhansk. Aujourd'hui, des structures similaires se forment le long de la frontière entre la Russie et les régions de Kharkiv, Soumy et Tchernihiv en Ukraine.
[*]
Des spécialistes formés pour travailler avec les Kazaks sont envoyés par le Service fédéral de sécurité russe (FSB) à divers postes officiels dans les villes le long de la frontière avec l'Ukraine. Ces spécialistes recrutent des formations kazaks et les préparent à effectuer des tâches militaires spéciales. Parallèlement, des formations paramilitaires kazakes locales sont incluses dans les troupes russes régulières situées près de la frontière avec l'Ukraine. Les membres de ces formations participent désormais régulièrement aux exercices réguliers de l'armée russe. Cela signifie que les formations paramilitaires ont la possibilité de passer des «fraternités» kazaks volontaires à des unités hautement capables de combat moderne.
De plus, fin 2019, la Russie a modifié ses lois concernant les Kazaks, les soumettant à un contrôle étatique plus rigoureux. Ensemble, ces faits indiquent les plans d'utilisation des Kazaks à des fins diverses et, en particulier, pour d'éventuelles missions de combat spéciales contre l'Ukraine.
Ils prévoient de reproduire l'expérience des forces d'occupation
Fin 2019, un certain nombre de modifications ont été introduites dans les lois de la Fédération de Russie pour renforcer la centralisation des structures kazakiennes. En novembre 2019, le président russe a promulgué le décret pertinent n ° 543, intitulé «À propos de la communauté kazakane de toute la Russie», créant ainsi un bureau spécial pour diriger toutes les unités kazaks, dont le siège est à Moscou.
Le président Poutine a également promulgué le décret n ° 544, qui fait de Nikolai Doluda le chef du bureau susmentionné. Cet homme a été nommé lieutenant-gouverneur de la région de Krasnodar en Russie en 2006 et a également été Ataman (commandant militaire) de la force paramilitaire kazak de la région de Kouban en Russie depuis 2007. En 2014, Doluda a participé à l'annexion de la Crimée par les forces armées russes.
Il existe également un décret présidentiel # 380rp, qui a approuvé la nouvelle liste des membres d'un Conseil présidentiel spécial des affaires kazakhes. Les gouverneurs des régions fédérales russes ont été exclus de la liste. Cela aussi rend le contrôle des Kazaks plus centralisé.
Des formations kazaks existent dans toute la Fédération de Russie. Outre les régions où les Kazaks existaient historiquement (les régions du Don, du Kouban, de la Volga, du sud de l'Oural, du Baïkal et de l'Extrême-Orient russe), de nouvelles unités paramilitaires kazakiennes sont également apparues dans le district central de Terre non noire et ailleurs. Beaucoup d'entre eux ont commencé à se former dans les années 1990, mais sont restés jusqu'à présent décoratifs.
De toutes ces formations, le Kouban et le Don Kazaks ont été les mieux organisés et entraînés. En 2014, la Russie a utilisé les Kuban Kazaks pour s'emparer de la péninsule de Crimée de l'Ukraine, et les Don Kazaks lors des opérations militaires russes dans le Donbass. En fait, les unités de Don Kazak fonctionnent, à ce jour, au sein des forces de police russes dans les territoires ukrainiens temporairement occupés, une partie de la soi-disant «milice populaire».
Des «décorations théâtrales» aux unités de combat réelles
Nikolai Doluda, que nous avons mentionné ci-dessus, a joué un grand rôle dans la transformation de la communauté kuban kazak de quelque chose qui rappelait davantage un «théâtre ethnographique» à une véritable force de combat. Maintenant, il est le superviseur de toute la communauté des Kazaks en Russie.
Depuis assez longtemps, les Kazaks sont traités par les dirigeants de la Fédération de Russie comme la réserve de leurs forces armées régulières. En 2012, Nikolai Makarov, le chef des chefs d'état-major russes, a déclaré au journal Izvestia: «Nous formons des troupes kazakides. Chaque district militaire aura au moins une brigade de Kazaks. » Le processus est lent, mais il se poursuit. Un certain nombre d'unités et de formations des Forces armées russes ont le mot «Kazak» dans leurs titres officiels, mais la création d'unités entièrement constituées de Kazaks est quelque chose qui a commencé assez récemment.
Le mécanisme de recrutement des réservistes est élaboré dans la région du Don en Russie depuis 2016. Chaque compagnie de réservistes kazaks se présente pour un exercice à la base militaire de la onzième brigade spéciale d'ingénierie des forces armées russes, située près de la frontière avec l'Ukraine , dans la ville de Kamensk-Shakhtinskoye. Les exercices ont lieu pendant 2-3 jours chaque mois et pendant trois semaines une fois par an. Les unités ont été conçues pour participer à des exercices militaires à grande échelle comme Zapad-2017, Vostok-2018, Centr-2019 et autres.
La première unité kazak où les recrues ont commencé à servir comme soldats de l'armée régulière a été formée en 2018 dans le district militaire occidental de Russie, dans l'oblast de Belgorod. Il fait partie du régiment de fusils motorisés Petrokuvsky. Ce régiment est situé dans la ville de Valuyki et dans le village de Solot.
Il est intéressant de noter qu'un certain nombre de régions fédérales russes différentes font état des plans de recrutement de Kazaks dans les forces armées russes. Ainsi, une chaîne de télégramme anonyme @UkraineHack a, il y a quelques jours, publié un «plan du district militaire central» où il est indiqué comment le réserviste Kazaks sera recruté dans le service contractuel des unités de l'armée russe régulière.
Qui est chargé d'activer la force russe Kazak le long de la frontière ukrainienne?
Le service de sécurité russe FSB et l'une de ses unités, le Service fédéral de contrôle des frontières, jouent un rôle important dans la préparation des formations kazakanes pour les missions de combat. Il est intéressant de noter que depuis août 2018, le service régional de contrôle des frontières des oblasts de Belgorod et de Voronej est dirigé par Dmitriy Prokopov, une personne qui a une expérience de travail avec la communauté kazakane de Kouban. Jusqu'en 2012, il était chef du service régional de contrôle des frontières de la ville de Timoshevsk sous la juridiction des gardes-côtes de la mer Noire et de la mer d'Azov du FSB.
Les transferts de Prokopov vers d'autres régions coïncident avec l'augmentation du recrutement des Kazaks par le gouvernement russe dans le but de remplir certaines tâches, notamment le contrôle des frontières.
En 2014, Dmitriy Prokopov a été le premier adjoint du chef du Bureau des patrouilles frontalières du FSB dans l'oblast d'Astrakhan et la République autonome de Kalmoukie. C'était exactement le moment où une législation régionale sur l' application de la loi kazak et l' aide fédérale correspondante a été adoptée. Le travail de Prokopov a abouti à la création de la formation de patrouille frontalière de Kazak. Il a commencé à servir en mars 2017. Même si le colonel Prokopov était déjà transféré dans une autre juridiction du FSB, c'est son travail qui a facilité la formation de cette formation. Maintenant, le nombre de ceux qui servent dans cette formation continue de croître, et la fréquence avec laquelle elle effectue les raids des patrouilles frontalières augmente.
La prochaine destination de Prokopov était l'île de Sakhaline. En tant que premier adjoint du département des patrouilles frontalières de l'île du FSB, au cours du second semestre 2016, il est devenu responsable de la transition de la première bande paramilitaire kazak en une unité de patrouille frontalière régulière. Il a également commencé à créer une autre formation Kazak.
En août 2018, Dmitriy Prokopov a été nommé chef du département régional de patrouille frontalière de Belgorod et Voronej du FSB. En mars 2019, la Douma (parlement) de l'oblast de Voronej a adopté une loi sur «l'encouragement des volontaires à patrouiller aux frontières [russes]. Principalement, sous «volontaires», la loi désignait les formations kazaks . Une campagne similaire a commencé dans l'oblast de Belgorod .
Simultanément, d'autres personnes du sud de la Russie ont également été affectées à des postes opérationnels dans ces régions. Par exemple, le colonel Denis Pospelov, qui avait servi dans la ville de Taganrog, a été nommé commandant en chef de la ville d'Oktyabrskoye du Belgorod Oblas t. On sait également que son adjoint, Denis Kalmykov, était le commandant en chef de la ville de Novoshakhtinsk sous les auspices du département régional de patrouille des frontières du FSB dans l'oblast de Rostov. Ce ne sont là que quelques exemples reflétant une tendance plus large.
Pour résumer, nous avons ce qui suit:
• Le Service fédéral de sécurité russe (FSB) emploie des agents ayant une expérience de la transformation des formations paramilitaires kazak en formations de combat régulières;
• Ces formations kazaks sont situées le long de la frontière entre la Russie et l'Ukraine;
• Le contrôle des formations Kazak est centralisé.
Les événements de ces dernières années nous ont appris que les actions susmentionnées des stratèges russes ne sont nullement accessoires.
https://informnapalm.org/en/is-russia-preparing-new-occupier-forces-at-the-ukrainian-border/?fbclid=IwAR1ct7PiFyT-34Y8lelnRvH_CqrBzVzNMHiH0mwdDoWSp-Hw204o__PCWaA
Par Oleksandr BEELOKOBYLSKY
RSS (Radio Svoboda)
Cette histoire parle d'une nouvelle menace potentielle de la Russie. Jusqu'à présent, elle est à un stade préliminaire, mais le danger peut être plus proche et plus réel qu'il n'y paraît.
La Fédération de Russie a utilisé les unités armées qu'elle appelle Kazaks * lors de son annexion de la Crimée et de son invasion dans certaines parties des régions de Donetsk et de Louhansk. Aujourd'hui, des structures similaires se forment le long de la frontière entre la Russie et les régions de Kharkiv, Soumy et Tchernihiv en Ukraine.
[*]
Des spécialistes formés pour travailler avec les Kazaks sont envoyés par le Service fédéral de sécurité russe (FSB) à divers postes officiels dans les villes le long de la frontière avec l'Ukraine. Ces spécialistes recrutent des formations kazaks et les préparent à effectuer des tâches militaires spéciales. Parallèlement, des formations paramilitaires kazakes locales sont incluses dans les troupes russes régulières situées près de la frontière avec l'Ukraine. Les membres de ces formations participent désormais régulièrement aux exercices réguliers de l'armée russe. Cela signifie que les formations paramilitaires ont la possibilité de passer des «fraternités» kazaks volontaires à des unités hautement capables de combat moderne.
De plus, fin 2019, la Russie a modifié ses lois concernant les Kazaks, les soumettant à un contrôle étatique plus rigoureux. Ensemble, ces faits indiquent les plans d'utilisation des Kazaks à des fins diverses et, en particulier, pour d'éventuelles missions de combat spéciales contre l'Ukraine.
Ils prévoient de reproduire l'expérience des forces d'occupation
Fin 2019, un certain nombre de modifications ont été introduites dans les lois de la Fédération de Russie pour renforcer la centralisation des structures kazakiennes. En novembre 2019, le président russe a promulgué le décret pertinent n ° 543, intitulé «À propos de la communauté kazakane de toute la Russie», créant ainsi un bureau spécial pour diriger toutes les unités kazaks, dont le siège est à Moscou.
Le président Poutine a également promulgué le décret n ° 544, qui fait de Nikolai Doluda le chef du bureau susmentionné. Cet homme a été nommé lieutenant-gouverneur de la région de Krasnodar en Russie en 2006 et a également été Ataman (commandant militaire) de la force paramilitaire kazak de la région de Kouban en Russie depuis 2007. En 2014, Doluda a participé à l'annexion de la Crimée par les forces armées russes.
Il existe également un décret présidentiel # 380rp, qui a approuvé la nouvelle liste des membres d'un Conseil présidentiel spécial des affaires kazakhes. Les gouverneurs des régions fédérales russes ont été exclus de la liste. Cela aussi rend le contrôle des Kazaks plus centralisé.
Des formations kazaks existent dans toute la Fédération de Russie. Outre les régions où les Kazaks existaient historiquement (les régions du Don, du Kouban, de la Volga, du sud de l'Oural, du Baïkal et de l'Extrême-Orient russe), de nouvelles unités paramilitaires kazakiennes sont également apparues dans le district central de Terre non noire et ailleurs. Beaucoup d'entre eux ont commencé à se former dans les années 1990, mais sont restés jusqu'à présent décoratifs.
De toutes ces formations, le Kouban et le Don Kazaks ont été les mieux organisés et entraînés. En 2014, la Russie a utilisé les Kuban Kazaks pour s'emparer de la péninsule de Crimée de l'Ukraine, et les Don Kazaks lors des opérations militaires russes dans le Donbass. En fait, les unités de Don Kazak fonctionnent, à ce jour, au sein des forces de police russes dans les territoires ukrainiens temporairement occupés, une partie de la soi-disant «milice populaire».
Des «décorations théâtrales» aux unités de combat réelles
Nikolai Doluda, que nous avons mentionné ci-dessus, a joué un grand rôle dans la transformation de la communauté kuban kazak de quelque chose qui rappelait davantage un «théâtre ethnographique» à une véritable force de combat. Maintenant, il est le superviseur de toute la communauté des Kazaks en Russie.
Depuis assez longtemps, les Kazaks sont traités par les dirigeants de la Fédération de Russie comme la réserve de leurs forces armées régulières. En 2012, Nikolai Makarov, le chef des chefs d'état-major russes, a déclaré au journal Izvestia: «Nous formons des troupes kazakides. Chaque district militaire aura au moins une brigade de Kazaks. » Le processus est lent, mais il se poursuit. Un certain nombre d'unités et de formations des Forces armées russes ont le mot «Kazak» dans leurs titres officiels, mais la création d'unités entièrement constituées de Kazaks est quelque chose qui a commencé assez récemment.
Le mécanisme de recrutement des réservistes est élaboré dans la région du Don en Russie depuis 2016. Chaque compagnie de réservistes kazaks se présente pour un exercice à la base militaire de la onzième brigade spéciale d'ingénierie des forces armées russes, située près de la frontière avec l'Ukraine , dans la ville de Kamensk-Shakhtinskoye. Les exercices ont lieu pendant 2-3 jours chaque mois et pendant trois semaines une fois par an. Les unités ont été conçues pour participer à des exercices militaires à grande échelle comme Zapad-2017, Vostok-2018, Centr-2019 et autres.
La première unité kazak où les recrues ont commencé à servir comme soldats de l'armée régulière a été formée en 2018 dans le district militaire occidental de Russie, dans l'oblast de Belgorod. Il fait partie du régiment de fusils motorisés Petrokuvsky. Ce régiment est situé dans la ville de Valuyki et dans le village de Solot.
Il est intéressant de noter qu'un certain nombre de régions fédérales russes différentes font état des plans de recrutement de Kazaks dans les forces armées russes. Ainsi, une chaîne de télégramme anonyme @UkraineHack a, il y a quelques jours, publié un «plan du district militaire central» où il est indiqué comment le réserviste Kazaks sera recruté dans le service contractuel des unités de l'armée russe régulière.
Qui est chargé d'activer la force russe Kazak le long de la frontière ukrainienne?
Le service de sécurité russe FSB et l'une de ses unités, le Service fédéral de contrôle des frontières, jouent un rôle important dans la préparation des formations kazakanes pour les missions de combat. Il est intéressant de noter que depuis août 2018, le service régional de contrôle des frontières des oblasts de Belgorod et de Voronej est dirigé par Dmitriy Prokopov, une personne qui a une expérience de travail avec la communauté kazakane de Kouban. Jusqu'en 2012, il était chef du service régional de contrôle des frontières de la ville de Timoshevsk sous la juridiction des gardes-côtes de la mer Noire et de la mer d'Azov du FSB.
Les transferts de Prokopov vers d'autres régions coïncident avec l'augmentation du recrutement des Kazaks par le gouvernement russe dans le but de remplir certaines tâches, notamment le contrôle des frontières.
En 2014, Dmitriy Prokopov a été le premier adjoint du chef du Bureau des patrouilles frontalières du FSB dans l'oblast d'Astrakhan et la République autonome de Kalmoukie. C'était exactement le moment où une législation régionale sur l' application de la loi kazak et l' aide fédérale correspondante a été adoptée. Le travail de Prokopov a abouti à la création de la formation de patrouille frontalière de Kazak. Il a commencé à servir en mars 2017. Même si le colonel Prokopov était déjà transféré dans une autre juridiction du FSB, c'est son travail qui a facilité la formation de cette formation. Maintenant, le nombre de ceux qui servent dans cette formation continue de croître, et la fréquence avec laquelle elle effectue les raids des patrouilles frontalières augmente.
La prochaine destination de Prokopov était l'île de Sakhaline. En tant que premier adjoint du département des patrouilles frontalières de l'île du FSB, au cours du second semestre 2016, il est devenu responsable de la transition de la première bande paramilitaire kazak en une unité de patrouille frontalière régulière. Il a également commencé à créer une autre formation Kazak.
En août 2018, Dmitriy Prokopov a été nommé chef du département régional de patrouille frontalière de Belgorod et Voronej du FSB. En mars 2019, la Douma (parlement) de l'oblast de Voronej a adopté une loi sur «l'encouragement des volontaires à patrouiller aux frontières [russes]. Principalement, sous «volontaires», la loi désignait les formations kazaks . Une campagne similaire a commencé dans l'oblast de Belgorod .
Simultanément, d'autres personnes du sud de la Russie ont également été affectées à des postes opérationnels dans ces régions. Par exemple, le colonel Denis Pospelov, qui avait servi dans la ville de Taganrog, a été nommé commandant en chef de la ville d'Oktyabrskoye du Belgorod Oblas t. On sait également que son adjoint, Denis Kalmykov, était le commandant en chef de la ville de Novoshakhtinsk sous les auspices du département régional de patrouille des frontières du FSB dans l'oblast de Rostov. Ce ne sont là que quelques exemples reflétant une tendance plus large.
Pour résumer, nous avons ce qui suit:
• Le Service fédéral de sécurité russe (FSB) emploie des agents ayant une expérience de la transformation des formations paramilitaires kazak en formations de combat régulières;
• Ces formations kazaks sont situées le long de la frontière entre la Russie et l'Ukraine;
• Le contrôle des formations Kazak est centralisé.
Les événements de ces dernières années nous ont appris que les actions susmentionnées des stratèges russes ne sont nullement accessoires.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Dernières 24 heures dans la zone de guerre
Des militants soutenus par la Russie lancent 16 attaques contre des positions ukrainiennes dans les secteurs de Donetsk, Louhansk et Mariupol, utilisant également de l'artillerie lourde et des mortiers interdits par Minsk.
Aucune victime du côté ukrainien.
Le renseignement ukrainien rapporte que 3 militants ennemis ont été tués.
Le Cabinet des ministres ukrainien a décidé de ne garder opérationnels que 21 postes de contrôle à la frontière nationale dans le cadre des mesures visant à lutter contre la propagation du COVID-19 en Ukraine.
L'Ukraine teste avec succès le système de missiles de croisière terrestres Neptune sur le terrain d'entraînement d'Alibey dans le sud de la région d'Odesa
Des militants soutenus par la Russie lancent 16 attaques contre des positions ukrainiennes dans les secteurs de Donetsk, Louhansk et Mariupol, utilisant également de l'artillerie lourde et des mortiers interdits par Minsk.
Aucune victime du côté ukrainien.
Le renseignement ukrainien rapporte que 3 militants ennemis ont été tués.
Le Cabinet des ministres ukrainien a décidé de ne garder opérationnels que 21 postes de contrôle à la frontière nationale dans le cadre des mesures visant à lutter contre la propagation du COVID-19 en Ukraine.
L'Ukraine teste avec succès le système de missiles de croisière terrestres Neptune sur le terrain d'entraînement d'Alibey dans le sud de la région d'Odesa
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
http://euromaidanpress.com/2020/04/06/problems-in-the-ukrainian-military-food-supply-system-coronavirus-or-symptom-of-slowdown-in-reforms/?fbclid=IwAR0MwVDMgo_bXL34hQtqmVtfsQkfTd079oLQWh4jxciJys2B-Dyw1AXhqGE
Problèmes dans le système d'approvisionnement alimentaire militaire ukrainien: coronavirus ou symptôme de ralentissement des réformes?
2020/04/06 - 11:02 • RÉFORMES , UKRAINE
Article par: Alla Hurska
Le 1er mars, le ministère ukrainien de la Défense (MOD) a signalé que toutes les unités de combat et certaines petites garnisons (indirectement impliquées dans les opérations des forces conjointes) des forces armées étaient passées à un nouveau système de distribution de repas et de vivres. La mauvaise qualité des emballages de repas des soldats est depuis longtemps à l'origine de plaintes chroniques. Soi-disant, les anciens repas sont maintenant retirés du menu et remplacés par des aliments de meilleure qualité, fournis aux militaires dans le cadre d'un tout nouveau système de catalogue. Cette réforme tant attendue devrait non seulement modifier fondamentalement la qualité des dispositions militaires, mais aussi rapprocher les normes de l'Ukraine de celles de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN). Dans le cadre du nouveau système, les militaires choisiront leur propre petit-déjeuner, déjeuner et dîner dans un catalogue en ligne (le menu mis à jour propose une variation de plus de 400 produits). La principale condition est de ne pas dépasser l'indemnité journalière, entre 67 et 74 hryvna (2,41 $ à 2,66 $) par repas ( Mil.gov.ua , 2 mars).
Le MOD a souligné à plusieurs reprises que fournir aux militaires des repas de qualité est un facteur important qui influence le potentiel de défense de l'Ukraine; pourtant, le 17 mars, le premier vice-ministre de la Défense, Ivan Rusnak, a annoncé de graves problèmes d'approvisionnement alimentaire de l'armée et de la garde nationale ( Mil.gov.ua , 17 mars). Selon Rusnak, Pontem.ua LLC , une entreprise qui a remporté des appels d'offres pour fournir de la nourriture au personnel militaire, a refusé de s'acquitter de ses obligations en raison de circonstances de force majeure liées aux mesures de quarantaine introduites à travers le pays pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus responsable de COVID-19 ( Censor.net.ua , 18 mars). Rusnak a décrit la position du ministère: les entreprises qui ont causé un problème d'approvisionnement alimentaire ne devraient plus être autorisées à coopérer avec les forces armées. Le premier sous-ministre a chargé l'état-major général, les commandants d'unité, les chefs des directions générales, le Département de l'enseignement militaire et des sciences, ainsi que les chefs des établissements d'enseignement militaire supérieur de vérifier s'ils sont prêts à organiser la nourriture dans les cuisines mobiles de campagne. Il a également demandé un examen des stocks disponibles de produits, de carburant et d'équipements de réfrigération nécessaires pour mener à bien les activités de formation du personnel ( Mil.gov.ua , 17 mars).
Le MOD était probablement au courant des problèmes d'approvisionnement avant le 17 mars. Selon une lettre signée par Hanna Kovalenko (chef adjoint du bureau présidentiel) le 13 mars, les administrations locales et étatiques devaient être "prêtes à fournir une assistance aux unités militaires pour fournir personnel de cuisine et de cuisine gratuit »( Apostrophe.ua , 24 mars).
Le vice-ministre ukrainien de la Défense, Oleksiy Martsenyuk , a déclaré que la situation mettait en péril l'approvisionnement alimentaire d'environ 250 unités non combattantes des forces armées ukrainiennes (environ 30% du personnel total). Cependant, le MOD a établi des procédures appropriées pour la coopération entre les autorités locales et les commandants des unités militaires en cas d'urgence. Martsenyuk a affirmé qu'il n'y a actuellement aucune menace de perturbation totale et qu'il n'est pas nécessaire de fournir de la nourriture au personnel militaire par les organes exécutifs locaux. À la suite des mesures urgentes prises par le ministère de la Défense, un accord a été conclu avec les fournisseurs actuels de produits alimentaires sous contrat pour poursuivre les livraisons ( UNIAN , 26 mars). En outre, le 30 mars, le Parlement ukrainien a adopté des amendements au budget de l'État pour l'exercice 2020 qui garantiront l'approvisionnement alimentaire ininterrompu du personnel militaire des forces armées et des troupes du ministère de l'Intérieur ( Mil.gov.ua , 30 mars).
Bien qu'il semble que le problème ait été résolu rapidement et que la réforme de l'approvisionnement alimentaire militaire se poursuive comme prévu, la récente crise pourrait être considérée comme un autre signe de corruption dans les forces armées ukrainiennes. Diana Petrenya , ancienne chef du bureau des projets de réforme du ministère de la Défense, par exemple, estime que le blâme porté aux mesures de quarantaine COVID-19 n'était qu'une excuse; en réalité, une «décision politique» a été prise pour arrêter les réformes de l'approvisionnement alimentaire et revenir aux «anciens régimes de corruption» ( Novynarnia.com , 31 mars). L'expert militaire Oleh Zhdanov est d'accord. Dans une interview accordée à Apostrophe , il a déclaré: «Au lieu d'apporter les changements nécessaires [au système d'approvisionnement alimentaire militaire], le ministre de la Défense [ Andriy ] Taran a décidé d'annuler la réforme dans son ensemble. Surtout maintenant que la machine d'état s'envole. C'est un homme de l'ancien système, avec leurs relations. Peut-être faut-il en chercher la raison »( Apostrophe , 26 mars).
On ne sait pas très bien comment Pontem.ua - une entreprise qui a été impliquée dans des scandales répétés liés aux offres alimentaires hors de prix - a remporté l'appel d'offres pour approvisionner l'armée ukrainienne en premier lieu. Selon des sources ouvertes, la société de restauration a été enregistrée en juillet 2016 et a été fondée par une entreprise lituanienne, le groupe Baltijos Paslaugu ( Kievvlast.com.ua , consulté le 31 mars 2020). En février 2017, l'entreprise a remporté (mais non sans controverse) un contrat pour fournir des repas chauds dans certains districts scolaires de la ville de Kiev. À l'époque, cette offre gagnante avait été «annoncée» par le président ukrainien de l'époque, Petro Poroshenko ( Apostrophe , 26 mars). En 2018, cependant, Pontem.ua est devenu l'un des leaders d'une série de violations des normes de restauration scolaire ( Verhovenstvo.com , 21 janvier).
De même, l'obtention par la société du contrat d'approvisionnement alimentaire des Forces armées s'est déroulée sous un nuage noir. Huit entreprises ont soumissionné et l'État a initialement sélectionné l'offre la plus chère d' Atomservice . Selon les médias ukrainiens, cette société serait associée au célèbre criminel Yuriy Ivanyushchenko , surnommé «Yura Yenakiyevskyi». Les médias ont cité des informations concernant les tentatives antérieures de plusieurs sociétés liées à Ivanyushchenko de devenir des fournisseurs alimentaires monopolistiques des forces armées ukrainiennes. Après qu'Atomservice a été sélectionné pour remplir le présent contrat, Pontem.ua a fait appel au Comité anti-monopole de l'État. Pontem.ua a remporté le procès et Atomservice a abandonné son offre gagnante. Un contrat d'État pour la fourniture de nourriture aux forces armées représente un flux de revenus stable et pluriannuel pour toute entreprise de restauration qui réussit à la sécuriser; ainsi, la décision de Pontem.ua d’ abandonner soudainement le contrat (prétendument en raison de restrictions liées aux coronavirus) était tout à fait inattendue ( Apostrophe.ua , 26 mars).
Bien qu'il ne soit pas tout à fait clair si le coronavirus ou la corruption doivent en fait être imputés aux problèmes d'approvisionnement alimentaire les plus récents dans les forces armées ukrainiennes, de tels développements ont certainement de graves effets néfastes sur un pays qui continue de lutter contre un conflit militaire de faible intensité sur son territoire. D'une manière ou d'une autre, des réformes militaires essentielles devront être maintenues pour que le pays atteigne son objectif de se conformer pleinement aux normes et pratiques de l'OTAN d'ici la fin de 2020.
Problèmes dans le système d'approvisionnement alimentaire militaire ukrainien: coronavirus ou symptôme de ralentissement des réformes?
2020/04/06 - 11:02 • RÉFORMES , UKRAINE
Article par: Alla Hurska
Le 1er mars, le ministère ukrainien de la Défense (MOD) a signalé que toutes les unités de combat et certaines petites garnisons (indirectement impliquées dans les opérations des forces conjointes) des forces armées étaient passées à un nouveau système de distribution de repas et de vivres. La mauvaise qualité des emballages de repas des soldats est depuis longtemps à l'origine de plaintes chroniques. Soi-disant, les anciens repas sont maintenant retirés du menu et remplacés par des aliments de meilleure qualité, fournis aux militaires dans le cadre d'un tout nouveau système de catalogue. Cette réforme tant attendue devrait non seulement modifier fondamentalement la qualité des dispositions militaires, mais aussi rapprocher les normes de l'Ukraine de celles de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN). Dans le cadre du nouveau système, les militaires choisiront leur propre petit-déjeuner, déjeuner et dîner dans un catalogue en ligne (le menu mis à jour propose une variation de plus de 400 produits). La principale condition est de ne pas dépasser l'indemnité journalière, entre 67 et 74 hryvna (2,41 $ à 2,66 $) par repas ( Mil.gov.ua , 2 mars).
Le MOD a souligné à plusieurs reprises que fournir aux militaires des repas de qualité est un facteur important qui influence le potentiel de défense de l'Ukraine; pourtant, le 17 mars, le premier vice-ministre de la Défense, Ivan Rusnak, a annoncé de graves problèmes d'approvisionnement alimentaire de l'armée et de la garde nationale ( Mil.gov.ua , 17 mars). Selon Rusnak, Pontem.ua LLC , une entreprise qui a remporté des appels d'offres pour fournir de la nourriture au personnel militaire, a refusé de s'acquitter de ses obligations en raison de circonstances de force majeure liées aux mesures de quarantaine introduites à travers le pays pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus responsable de COVID-19 ( Censor.net.ua , 18 mars). Rusnak a décrit la position du ministère: les entreprises qui ont causé un problème d'approvisionnement alimentaire ne devraient plus être autorisées à coopérer avec les forces armées. Le premier sous-ministre a chargé l'état-major général, les commandants d'unité, les chefs des directions générales, le Département de l'enseignement militaire et des sciences, ainsi que les chefs des établissements d'enseignement militaire supérieur de vérifier s'ils sont prêts à organiser la nourriture dans les cuisines mobiles de campagne. Il a également demandé un examen des stocks disponibles de produits, de carburant et d'équipements de réfrigération nécessaires pour mener à bien les activités de formation du personnel ( Mil.gov.ua , 17 mars).
Le MOD était probablement au courant des problèmes d'approvisionnement avant le 17 mars. Selon une lettre signée par Hanna Kovalenko (chef adjoint du bureau présidentiel) le 13 mars, les administrations locales et étatiques devaient être "prêtes à fournir une assistance aux unités militaires pour fournir personnel de cuisine et de cuisine gratuit »( Apostrophe.ua , 24 mars).
Le vice-ministre ukrainien de la Défense, Oleksiy Martsenyuk , a déclaré que la situation mettait en péril l'approvisionnement alimentaire d'environ 250 unités non combattantes des forces armées ukrainiennes (environ 30% du personnel total). Cependant, le MOD a établi des procédures appropriées pour la coopération entre les autorités locales et les commandants des unités militaires en cas d'urgence. Martsenyuk a affirmé qu'il n'y a actuellement aucune menace de perturbation totale et qu'il n'est pas nécessaire de fournir de la nourriture au personnel militaire par les organes exécutifs locaux. À la suite des mesures urgentes prises par le ministère de la Défense, un accord a été conclu avec les fournisseurs actuels de produits alimentaires sous contrat pour poursuivre les livraisons ( UNIAN , 26 mars). En outre, le 30 mars, le Parlement ukrainien a adopté des amendements au budget de l'État pour l'exercice 2020 qui garantiront l'approvisionnement alimentaire ininterrompu du personnel militaire des forces armées et des troupes du ministère de l'Intérieur ( Mil.gov.ua , 30 mars).
Bien qu'il semble que le problème ait été résolu rapidement et que la réforme de l'approvisionnement alimentaire militaire se poursuive comme prévu, la récente crise pourrait être considérée comme un autre signe de corruption dans les forces armées ukrainiennes. Diana Petrenya , ancienne chef du bureau des projets de réforme du ministère de la Défense, par exemple, estime que le blâme porté aux mesures de quarantaine COVID-19 n'était qu'une excuse; en réalité, une «décision politique» a été prise pour arrêter les réformes de l'approvisionnement alimentaire et revenir aux «anciens régimes de corruption» ( Novynarnia.com , 31 mars). L'expert militaire Oleh Zhdanov est d'accord. Dans une interview accordée à Apostrophe , il a déclaré: «Au lieu d'apporter les changements nécessaires [au système d'approvisionnement alimentaire militaire], le ministre de la Défense [ Andriy ] Taran a décidé d'annuler la réforme dans son ensemble. Surtout maintenant que la machine d'état s'envole. C'est un homme de l'ancien système, avec leurs relations. Peut-être faut-il en chercher la raison »( Apostrophe , 26 mars).
On ne sait pas très bien comment Pontem.ua - une entreprise qui a été impliquée dans des scandales répétés liés aux offres alimentaires hors de prix - a remporté l'appel d'offres pour approvisionner l'armée ukrainienne en premier lieu. Selon des sources ouvertes, la société de restauration a été enregistrée en juillet 2016 et a été fondée par une entreprise lituanienne, le groupe Baltijos Paslaugu ( Kievvlast.com.ua , consulté le 31 mars 2020). En février 2017, l'entreprise a remporté (mais non sans controverse) un contrat pour fournir des repas chauds dans certains districts scolaires de la ville de Kiev. À l'époque, cette offre gagnante avait été «annoncée» par le président ukrainien de l'époque, Petro Poroshenko ( Apostrophe , 26 mars). En 2018, cependant, Pontem.ua est devenu l'un des leaders d'une série de violations des normes de restauration scolaire ( Verhovenstvo.com , 21 janvier).
De même, l'obtention par la société du contrat d'approvisionnement alimentaire des Forces armées s'est déroulée sous un nuage noir. Huit entreprises ont soumissionné et l'État a initialement sélectionné l'offre la plus chère d' Atomservice . Selon les médias ukrainiens, cette société serait associée au célèbre criminel Yuriy Ivanyushchenko , surnommé «Yura Yenakiyevskyi». Les médias ont cité des informations concernant les tentatives antérieures de plusieurs sociétés liées à Ivanyushchenko de devenir des fournisseurs alimentaires monopolistiques des forces armées ukrainiennes. Après qu'Atomservice a été sélectionné pour remplir le présent contrat, Pontem.ua a fait appel au Comité anti-monopole de l'État. Pontem.ua a remporté le procès et Atomservice a abandonné son offre gagnante. Un contrat d'État pour la fourniture de nourriture aux forces armées représente un flux de revenus stable et pluriannuel pour toute entreprise de restauration qui réussit à la sécuriser; ainsi, la décision de Pontem.ua d’ abandonner soudainement le contrat (prétendument en raison de restrictions liées aux coronavirus) était tout à fait inattendue ( Apostrophe.ua , 26 mars).
Bien qu'il ne soit pas tout à fait clair si le coronavirus ou la corruption doivent en fait être imputés aux problèmes d'approvisionnement alimentaire les plus récents dans les forces armées ukrainiennes, de tels développements ont certainement de graves effets néfastes sur un pays qui continue de lutter contre un conflit militaire de faible intensité sur son territoire. D'une manière ou d'une autre, des réformes militaires essentielles devront être maintenues pour que le pays atteigne son objectif de se conformer pleinement aux normes et pratiques de l'OTAN d'ici la fin de 2020.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Page 20 sur 40 • 1 ... 11 ... 19, 20, 21 ... 30 ... 40
Sujets similaires
» L'invasion Russe en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
» Pour en finir avec les idées reçues sur 'l'interdiction du russe" en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
» Pour en finir avec les idées reçues sur 'l'interdiction du russe" en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
Page 20 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum