Et après?
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Re: Et après?
Petro Porochenko assure que l'Ukraine rejoindra l'UE et l'OTAN
Le président ukrainien Petro Porochenko est fermement convaincu que l'Ukraine deviendra membre de l'Union européenne et de l'OTAN, bien qu'il admette que cela se produira à plus long terme.
Le chef de l'État ukrainien l’a écrit dans un article intitulé « La paix et le développement » pour le projet commun de « Novoye Vremia » et « The Economist ».
« L'adhésion à l'Union européenne, ainsi que l'adhésion à l'OTAN, restent certainement notre objectif stratégique, parce que ce n’est clairement pas une perspective pour 2018, et il ne nous appartient pas, comme le disent les Saintes Ecritures, de connaître les temps et les termes. Je veux seulement noter, que je crois fermement que cela va arriver », a écrit Porochenko.
À son avis, l'année 2017, contrairement à la précédente, restera dans notre histoire avec des résultats positifs, dont l'un est la levée des visas pour les citoyens ukrainiens voulant se rendre pour un court séjour dans les pays de l'UE. « De plus, l'accord d'association est une feuille de route pour d'autres changements fondamentaux qui rapprocheront l'Ukraine des critères de Copenhague pour l'adhésion à l’union la plus prestigieuse du monde », a ajouté le président.
Le président ukrainien Petro Porochenko est fermement convaincu que l'Ukraine deviendra membre de l'Union européenne et de l'OTAN, bien qu'il admette que cela se produira à plus long terme.
Le chef de l'État ukrainien l’a écrit dans un article intitulé « La paix et le développement » pour le projet commun de « Novoye Vremia » et « The Economist ».
« L'adhésion à l'Union européenne, ainsi que l'adhésion à l'OTAN, restent certainement notre objectif stratégique, parce que ce n’est clairement pas une perspective pour 2018, et il ne nous appartient pas, comme le disent les Saintes Ecritures, de connaître les temps et les termes. Je veux seulement noter, que je crois fermement que cela va arriver », a écrit Porochenko.
À son avis, l'année 2017, contrairement à la précédente, restera dans notre histoire avec des résultats positifs, dont l'un est la levée des visas pour les citoyens ukrainiens voulant se rendre pour un court séjour dans les pays de l'UE. « De plus, l'accord d'association est une feuille de route pour d'autres changements fondamentaux qui rapprocheront l'Ukraine des critères de Copenhague pour l'adhésion à l’union la plus prestigieuse du monde », a ajouté le président.
Re: Et après?
Matt a écrit:Petro Porochenko assure qu'avec lui l'Ukraine (rejoindra l'UE et l'OTAN) ne verra jamais la création d'un tribunal anticorruption
Le titre était mal reproduit. J'ai rectifié !
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et après?
Thuramir a écrit:Matt a écrit:Petro Porochenko assure qu'avec lui l'Ukraine (rejoindra l'UE et l'OTAN) ne verra jamais la création d'un tribunal anticorruption
Le titre était mal reproduit. J'ai rectifié !
Gamin et potache !
Ça ne cadre pas très bien avec tes hautes fonctions officielles
...Mais c'est tellement rafraîchissant de trouver encore des personnes qui gardent leur liberté de penser aujourd'hui...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
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Re: Et après?
Vu sur UCMC : la fameuse "transparence ukrainienne", bon ça n'étonnera plus grand monde désormais...
L’enquête d’Al Jazeera: Pourquoi le retour de l’«argent de Ianoukovitch» est devenu un secret d'Etat en 2017?
Le 10 janvier, la chaîne de télévision Al-Jazeera du Qatar a publié un document rendu secret en Ukraine. Il fait référence à une décision du tribunal de district de Kramatorsk, région de Donetsk, datant du 28 Mars 2017.
Cette décision a permis au procureur général ukrainien Youri Loutsenko de confisquer au printemps dernier 1,5 milliard de dollars au profit de l’État. Loutsenko a déclaré que l'argent appartenait à l'ancien président Viktor Ianoukovitch. Il est intéressant que, dans cette histoire, la décision de la cour a ensuite été marquée du sceau «secret d'État». Pourquoi?
Les crimes de Ianoukovitch. Au cours des années 2010-2014, une «organisation criminelle de Ianoukovitch» et son «unité» - un groupe de sociétés SYEPEK ( «Société Eastern Energy-Fuel européen») de Sergey Kurtchenko, a sorti de l’argent de la Banque nationale «Oschadbank , de Naftogaz Ukraine, du Fonds agraire et d'autres entreprises d'État par des transactions fictives Puis au travers de centaines de sociétés fictives en Ukraine l’argent a été sorti du pays et placé à l'étranger via 10 sociétés offshore. Après la Révolution de la Dignité, les comptes des sociétés offshore dans les banques ukrainiennes ont été « gelés » jusqu'à l'année dernière, quand la Cour a permis de les confisquer.
Qui est compromis par le jugement? L’information principale de la décision secrète de la Cour se cache dans le schéma du système qui a permis de sortir de l’argent de l’État par «la bande de Ianoukovitch». Il est avéré que le retrait de l'argent de Ianoukovitch à l'étranger se faisait avec la participation de la «Société d'investissement de l'Ukraine» (ICU), dont la Présidente du Conseil d'administration était Valeria Hontaryeva, chef de la Banque nationale de l'été 2014 au printemps 2017. En 2014, Hontaryeva a vendu ses parts de l’ICU.
En outre, l’ICU a en charge depuis plusieurs années les entreprises de Petro Porochenko. À partir de 2014, cette société accompagne le transfert des entreprises de Porochenko dans le «trust aveugle». Pour ce faire, une société off-shore a été enregistrée dans les îles Vierges britanniques.
Question au Président et au Procureur général. Un an après la confiscation de l'argent de Ianoukovitch, le procureur général Yuriy Loutsenko doit expliquer pourquoi la décision du tribunal de Kramatorsk est considérée comme un secret d'Etat? Y a-t-il un lien entre la prudence du pouvoir, qui transparaît dans la mention figurant sur le document de l'ICU, et l’association constante de cette société avec l'équipe de Petro Poroshenko? Il est vrai que l'information sur la société qui dessert ses entreprises, et avait précédemment été utilisée dans les intérêts financiers de Viktor Ianoukovitch, n'ajoutera pas à la popularité du président actuel.
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et après?
Krispoluk a écrit:Vu sur UCMC : la fameuse "transparence ukrainienne", bon ça n'étonnera plus grand monde désormais...L’enquête d’Al Jazeera: Pourquoi le retour de l’«argent de Ianoukovitch» est devenu un secret d'Etat en 2017?Le 10 janvier, la chaîne de télévision Al-Jazeera du Qatar a publié un document rendu secret en Ukraine. Il fait référence à une décision du tribunal de district de Kramatorsk, région de Donetsk, datant du 28 Mars 2017.Cette décision a permis au procureur général ukrainien Youri Loutsenko de confisquer au printemps dernier 1,5 milliard de dollars au profit de l’État. Loutsenko a déclaré que l'argent appartenait à l'ancien président Viktor Ianoukovitch. Il est intéressant que, dans cette histoire, la décision de la cour a ensuite été marquée du sceau «secret d'État». Pourquoi?Les crimes de Ianoukovitch. Au cours des années 2010-2014, une «organisation criminelle de Ianoukovitch» et son «unité» - un groupe de sociétés SYEPEK ( «Société Eastern Energy-Fuel européen») de Sergey Kurtchenko, a sorti de l’argent de la Banque nationale «Oschadbank , de Naftogaz Ukraine, du Fonds agraire et d'autres entreprises d'État par des transactions fictives Puis au travers de centaines de sociétés fictives en Ukraine l’argent a été sorti du pays et placé à l'étranger via 10 sociétés offshore. Après la Révolution de la Dignité, les comptes des sociétés offshore dans les banques ukrainiennes ont été « gelés » jusqu'à l'année dernière, quand la Cour a permis de les confisquer.Qui est compromis par le jugement? L’information principale de la décision secrète de la Cour se cache dans le schéma du système qui a permis de sortir de l’argent de l’État par «la bande de Ianoukovitch». Il est avéré que le retrait de l'argent de Ianoukovitch à l'étranger se faisait avec la participation de la «Société d'investissement de l'Ukraine» (ICU), dont la Présidente du Conseil d'administration était Valeria Hontaryeva, chef de la Banque nationale de l'été 2014 au printemps 2017. En 2014, Hontaryeva a vendu ses parts de l’ICU.En outre, l’ICU a en charge depuis plusieurs années les entreprises de Petro Porochenko. À partir de 2014, cette société accompagne le transfert des entreprises de Porochenko dans le «trust aveugle». Pour ce faire, une société off-shore a été enregistrée dans les îles Vierges britanniques.Question au Président et au Procureur général. Un an après la confiscation de l'argent de Ianoukovitch, le procureur général Yuriy Loutsenko doit expliquer pourquoi la décision du tribunal de Kramatorsk est considérée comme un secret d'Etat? Y a-t-il un lien entre la prudence du pouvoir, qui transparaît dans la mention figurant sur le document de l'ICU, et l’association constante de cette société avec l'équipe de Petro Poroshenko? Il est vrai que l'information sur la société qui dessert ses entreprises, et avait précédemment été utilisée dans les intérêts financiers de Viktor Ianoukovitch, n'ajoutera pas à la popularité du président actuel.
Tout à fait conforme à la soi-disant transparence ukrainienne !
Mais on doit surtout se poser une question basique mais essentielle : une somme de 1,5 milliards de dollars aurait été confisquée : dont acte! Mais où se trouve cet argent ? Toujours à l'étranger ? Saisir une somme dans un pays A est une chose, mais saisir la même somme dans un pays B en est une autre. D'où la question à se poser : la saisie de cette somme a-t-elle été effectivement demandée et obtenue auprès des autorités judiciaires étrangères pour les comptes bancaires visés qui se trouvent dans le/les pays où se trouvent les sièges des banques ?
Sinon, c'est une annonce qui participe au foutage de gueule et qui consiste à annoncer une saisie très importante décidée en Ukraine uniquement sur des fonds qui ne se trouvent plus dans les actifs de la société SYEPEK ou des autres sociétés "fictives" (ce dernier terme ne veut d'ailleurs rien dire : soit ce sont des sociétés inexistantes, auquel cas l'argent a dû être versé sur des comptes de personnes physiques, soit ce sont des sociétés écrans, qui ne sont pas fictives mais qui cachent les véritables destinataires).
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et après?
Thuramir a écrit:Krispoluk a écrit:Vu sur UCMC : la fameuse "transparence ukrainienne", bon ça n'étonnera plus grand monde désormais...L’enquête d’Al Jazeera: Pourquoi le retour de l’«argent de Ianoukovitch» est devenu un secret d'Etat en 2017?Le 10 janvier, la chaîne de télévision Al-Jazeera du Qatar a publié un document rendu secret en Ukraine. Il fait référence à une décision du tribunal de district de Kramatorsk, région de Donetsk, datant du 28 Mars 2017.Cette décision a permis au procureur général ukrainien Youri Loutsenko de confisquer au printemps dernier 1,5 milliard de dollars au profit de l’État. Loutsenko a déclaré que l'argent appartenait à l'ancien président Viktor Ianoukovitch. Il est intéressant que, dans cette histoire, la décision de la cour a ensuite été marquée du sceau «secret d'État». Pourquoi?Les crimes de Ianoukovitch. Au cours des années 2010-2014, une «organisation criminelle de Ianoukovitch» et son «unité» - un groupe de sociétés SYEPEK ( «Société Eastern Energy-Fuel européen») de Sergey Kurtchenko, a sorti de l’argent de la Banque nationale «Oschadbank , de Naftogaz Ukraine, du Fonds agraire et d'autres entreprises d'État par des transactions fictives Puis au travers de centaines de sociétés fictives en Ukraine l’argent a été sorti du pays et placé à l'étranger via 10 sociétés offshore. Après la Révolution de la Dignité, les comptes des sociétés offshore dans les banques ukrainiennes ont été « gelés » jusqu'à l'année dernière, quand la Cour a permis de les confisquer.Qui est compromis par le jugement? L’information principale de la décision secrète de la Cour se cache dans le schéma du système qui a permis de sortir de l’argent de l’État par «la bande de Ianoukovitch». Il est avéré que le retrait de l'argent de Ianoukovitch à l'étranger se faisait avec la participation de la «Société d'investissement de l'Ukraine» (ICU), dont la Présidente du Conseil d'administration était Valeria Hontaryeva, chef de la Banque nationale de l'été 2014 au printemps 2017. En 2014, Hontaryeva a vendu ses parts de l’ICU.En outre, l’ICU a en charge depuis plusieurs années les entreprises de Petro Porochenko. À partir de 2014, cette société accompagne le transfert des entreprises de Porochenko dans le «trust aveugle». Pour ce faire, une société off-shore a été enregistrée dans les îles Vierges britanniques.Question au Président et au Procureur général. Un an après la confiscation de l'argent de Ianoukovitch, le procureur général Yuriy Loutsenko doit expliquer pourquoi la décision du tribunal de Kramatorsk est considérée comme un secret d'Etat? Y a-t-il un lien entre la prudence du pouvoir, qui transparaît dans la mention figurant sur le document de l'ICU, et l’association constante de cette société avec l'équipe de Petro Poroshenko? Il est vrai que l'information sur la société qui dessert ses entreprises, et avait précédemment été utilisée dans les intérêts financiers de Viktor Ianoukovitch, n'ajoutera pas à la popularité du président actuel.
Tout à fait conforme à la soi-disant transparence ukrainienne !
Mais on doit surtout se poser une question basique mais essentielle : une somme de 1,5 milliards de dollars aurait été confisquée : dont acte! Mais où se trouve cet argent ? Toujours à l'étranger ? Saisir une somme dans un pays A est une chose, mais saisir la même somme dans un pays B en est une autre. D'où la question à se poser : la saisie de cette somme a-t-elle été effectivement demandée et obtenue auprès des autorités judiciaires étrangères pour les comptes bancaires visés qui se trouvent dans le/les pays où se trouvent les sièges des banques ?
Sinon, c'est une annonce qui participe au foutage de gueule et qui consiste à annoncer une saisie très importante décidée en Ukraine uniquement sur des fonds qui ne se trouvent plus dans les actifs de la société SYEPEK ou des autres sociétés "fictives" (ce dernier terme ne veut d'ailleurs rien dire : soit ce sont des sociétés inexistantes, auquel cas l'argent a dû être versé sur des comptes de personnes physiques, soit ce sont des sociétés écrans, qui ne sont pas fictives mais qui cachent les véritables destinataires).
Cher ami, je me suis très exactement posé la même question que toi : où sont donc passés ces 1,5 milliards de $ ???
Passés d'une poche d'oligarque, Yanou, à une autre poche d'oligarque : Poro et consorts ??? Tout est possible dans cette triste Ukraine, hélas...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
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Re: Et après?
https://medium.com/@NEC_Ukraine/what-do-ukrainian-youth-think-about-russian-aggression-in-ukraine-7d913aad967
What do Ukrainian Youth Think about Russian Aggression in Ukraine ?
What do Ukrainian Youth Think about Russian Aggression in Ukraine ?
Caduce62- Messages : 15238
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
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Re: Et après?
Oui, intéressant article où l'on sent que la jeunesse ukrainienne est lucide et regarde vers l'avenir avec espoir. Mais, c'est pas gagné pour le changement....
Janchik- Messages : 276
Date d'inscription : 12/06/2014
Re: Et après?
Très, très intéressant rapport ! J'y ai relevé des chiffres significatifs sur l'état de délitement du pays à cause, essentiellement, de la corruption et de l'absence de volonté d'agir dans l'intérêt général. Ainsi, dans toutes les régions d'Ukraine, les jeunes se sentent d'abord citoyens de leur ville/village avant de se sentir ukrainiens, et ils se sentent aussi d'abord membres de leur région avant de se sentir ukrainiens (p. 28). C'est vraiment très révélateur.Caduce62 a écrit:https://medium.com/@NEC_Ukraine/what-do-ukrainian-youth-think-about-russian-aggression-in-ukraine-7d913aad967
What do Ukrainian Youth Think about Russian Aggression in Ukraine ?
Autres chiffres révélateurs : 29 % des jeunes font plus ou moins confiance ou font totalement confiance à l'UE, ce qui n'est quand même pas extraordinaire, loin de là ! Les mêmes données pour l'ONU sont de 22 %, alors que l'ONU est pourtant un organisme bien plus éloigné de l'Ukraine et qui est bien plus difficile à prévoir (p. 38). Néanmoins, 60 % des jeunes voudraient adhérer à l'UE, mais les raisons en sont très majoritairement économiques, sans aucun but commun (p. 42).
Très étonnamment, nonobstant la situation actuelle, le statut neutre de l'Ukraine est voulu par un tiers des jeunes, tandis qu'un autre tiers est contre, et qu'un tiers n'a pas d'avis (p. 46).
Ce rapport me semble surtout montrer une jeunesse désabusée, ne croyant plus en grand chose et se repliant donc sur ce qui est le plus proche d'elle, ne sachant plus à quel saint se vouer, mais en espérant que l'aide lui vienne de l'extérieur.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et après?
Tu es surpris? Ce n'est que la réalité sur place et les jeunes n'ont rien à pouvoir proposer . . .Thuramir a écrit:. . .
Ce rapport me semble surtout montrer une jeunesse désabusée, ne croyant plus en grand chose et se repliant donc sur ce qui est le plus proche d'elle, ne sachant plus à quel saint se vouer, mais en espérant que l'aide lui vienne de l'extérieur.
Milices ou groupes d'autodéfense ultra-nationalistes ?
Allez, je vais en remettre un couche dans la provocation : l'Ukraine prête à basculer dans le "fascisme" ? Les oiseaux noirs, milices d'extrême droite sont dans la rue ?
En tout cas ils vont se défouler à RT et Piervi Kanal, hein...
Kiev , le 02 février 2018
Des unités paramilitaires ou une action publicitaire? 10 faits sur la “Garde populaire”
Kiev, le 02 février 2018.
En tout cas ils vont se défouler à RT et Piervi Kanal, hein...
Kiev , le 02 février 2018
Des unités paramilitaires ou une action publicitaire? 10 faits sur la “Garde populaire”
Kiev, le 02 février 2018.
Le 28 janvier 2018, un défilé spectaculaire a eu lieu à Kyiv: des jeunes gens, habillés en tenue de camouflage, ont parcouru les rues principales de la capitale. À la fin, plus de 600 membres de l’ONG “Nationalny Drouzhyny” («Garde populaire») , fondée par des anciens combattants du régiment «Azov», ont prêté serment. Ce défilé fait penser à des défilés d’unités paramilitaires. Une image idéale pour la propagande russe et certains médias étrangers qui perçoivent en Ukraine les risques d’une revanche nationaliste. Plusieurs questions peuvent alors se poser.
Que signifie cette apparition d’une «Garde populaire» dans les rues des villes ukrainiennes? L’Ukraine bascule-t-elle vraiment dans un régime paramilitaire? S’agit-il d’une prise de pouvoir par des unités d’extrême droite ou de l’utilisation à courte vue des extrêmes droites par le ministère de l’Intérieur? L’UCMC vous propose des réponses aux principales questions concernant les nouvelles formations.
Comment les “Drouzhyny” («Garde populaire») ont-ils liés au bataillon «Azov»? La «Garde populaire» est un projet du soi-disant «cercle Azov» lié à la création du régiment Azov et à ses combattants. Le régiment Azov a été créé sur la base du bataillon de volontaires «Azov», lequel a participé depuis 2014 aux affrontements dans l’est de l’Ukraine. En 2017, les anciens combattants du régiment ont créé un parti politique «Le Corps national», dirigé par Andriy Biletskiy, un député ukrainien, et plusieurs organisations civiles, telles que «Corps civil» ou «Défense et reconstruction du pays». Les fondateurs de l’ONG «Garde populaire», enregistrée à Kyiv, sont trois anciens combattants du régiment Azov: Igor Katchka, Artem Klimine et Maxyme Klimka. Le dirigeant officiel est Igor Bober, un autre ancien combattant et le commandant est Igor Mikhaylenko, ancien commandant du régiment.
Des extrêmes droites? Des nationalistes? Des fascistes? Depuis quatre ans, les membres d’Azov sont accusés de sympathie envers l’idéologie néonazie et d’utilisation des symboles runiques, semblables à ceux utilisés par les nazis. Le régiment «Azov» a été fondé par les membres de l’organisation radicale «Patriotes d’Ukraine» et des fans de football qui ne cachent souvent pas leurs opinions d’extrême droite. Selon Igor Mikhaylenko, plusieurs membres de la «Garde populaire» professent l’idéologie du «nationalisme moderne», fondement du parti «Corps national».
De jure: une ONG ou une formation pour maintenir l’ordre civil. Igor Bober, dirigeant de la «Garde», explique que l’organisation a le statut d’organisation civile, mais dans certaines villes, comme Loutsk ou Tcherkassy, elle a le statut d’une formation civile de maintien de l’ordre public. «À Kyiv, nous travaillons encore pour changer le satut, a-t-il expliqué.
Est-ce qu’ils vont patrouiller dans les rues de la capitale? Le chef du département municipal de la coopération avec les forces de l’ordre sur le maintien de l’ordre public et de la sécurité municipale, Oleh Kouyavskiy, a déclaré que les autorités de Kyiv n’avait reçu aucun document de la part de la «Garde populaire». Yuriy Zozoulya, chef de la police de patrouille de Kyiv, a raconté que pour le moment les policiers de la capitale ne patrouillaient avec aucune formation civile. «Ma position est: si tu veux défendre l’ordre, alors tu vas travailler dans la police». «Nous avons discuté avec eux et compris que ce qui les intéresse c’est de faire parler d’eux, plutôt que de patrouiller dans les rues avec la police», a-t-il dit.
Qui finance les “Drouzhyny” («Garde populaire»)? C’est la question que beaucoup se posent. Hromadske Radio a calculé que rien que pour acheter des vestes pour un millier de personnes dans toute l’Ukraine, il aurait fallu près de 1,7 millions de hryvnias (plus de 50 mille euros). Si on ajoute le coût des bonnets en molleton, alors la somme est encore plus élevée. Les membres de la «Garde» essaient de convaincre qu’ils existent grâce au montant des frais d’adhésion. Cependant, Igor Mikhaylenko n’a pas pu répondre à une question des journalistes sur le montant des frais d’adhésion: «Il n’y a pas de montant fixe. Chacun donne ce qu’il veut». En revanche, Roman Tchernychev, porte-parole du parti « le Corps national» a déclaré que la «Garde» était financée par une banque ukrainienne, sans donner plus de précisions. Mais les leaders des militants assurent que c’est faux. «Je pense qu’il ne pouvait pas le dire. Ce n’est pas vrai.», a déclaré un des combattants.
La «Garde populaire» est-elle l’armée de poche du ministre de l’Intérieur Arsen Avakov? Les rumeurs veulent que la «Garde» soit l’«armée privée» d’Arsen Avakov, le ministre de l’Intérieur. Cependant, Avakov et les représentants de la «Garde» démentent cette version. «L’État est le seul à détenir le monopole de l’utilisation de la force: la Garde nationale, la Police nationale, les Forces armées ukrainiennes. Toutes les autres unités paramilitaires qui essaient de se positionner dans les rues des villes, sont illégales. En tant que ministre, je ne permettrai pas l’existence de structures parallèles qui essaient de se comporter comme des formation paramilitaires alternatives», a déclaré Avakov. «Ni Avakov, ni Porochenko, ni aucune autre institution du pouvoir n’est pour nous un élément autoritaire de l’État. Car c’est le pouvoir qui a raté cette chance», a déclaré à son tour Igor Mikhaylenko.
La création de la «Garde» contraint-elle la loi ukrainienne? La loi ukrainienne « sur la participation du public à la protection de l’ordre public et de la frontière de l’État », à laquelle les chefs de la «Garde» se sont référés à plusieurs reprises, offre l’occasion de faire participer les représentants des groupes communautaires en particulier aux patrouilles dans les rues, mais seulement avec les employés de la Police nationale. En général, les représentants de la «Garde» interprètent assez librement les dispositions de la loi. Ainsi, Igor Mikhaylenko, lors d’une conférence de presse à Kiyv le 31 janvier, n’a pas nié que, parmi les membres de l’organisation, figurent des mineurs. «Ce sont des jeunes de 17 ans qui ont déjà terminé leurs études, je ne vois rien de mal à cela», a-t-il déclaré. À l’heure actuelle, la loi stipule que les membres des formations publiques doivent absolument être majeurs. En outre, la loi interdit aux membres des ONG de posséder des armes à feu ou des armes blanches. Cependant, le questionnaire pour l’entrée dans les rangs de la «Garde» comporte une question sur la possession d’armes enregistrées.
Une belle publicité pour le parti politique? Artyom Chevtchenko, porte-parole du ministère de l’Intérieur, estime que l’apparition de cette formation est «une publicité, une mise en scène, mais sans plus». Il a ajouté qu’il n’était pas certain que la «Garde» soit enregistrée comme une formation qui peut assurer la protection de l’ordre public conformément à la loi. «C’est le travail des journalistes de savoir s’ils sont ceux qu’ils prétendent être ou s’ils ne font que bluffer, en filmant de belles vidéos et en faisant parler d’eux, s’octroyant ainsi une publicité politique gratuite sur les canaux centraux. Tous les organismes publics légalement inscrits et enregistrés auprès des organes territoriaux du ministère de la Justice en tant qu’organisation publique pour la protection de l’ordre public et de la frontière de l’Etat, peuvent le faire».
Vox populi: quelle est la réaction de la société ukrainienne? La réaction la plus répandue des citoyens est une inquiétude et une franche méfiance.
«La plus grande préoccupation concernant les activités de la «Garde» est l’idéologie du parti politique auquel elle est associée. Elle est de caractère totalitaire et anti-démocratique» – telle est l’opinion exprimée par l’activiste des droits de l’homme Vyatcheslav Likhatchev.
À son tour, le défenseur des droits de l’homme Maxime Butkevytch ajoute: «À une époque, le Parti social-national ukrainien a également mis l’accent sur la «capacité de rétablir l’ordre» et le «militarisme» brutal, et avec cela il a rapidement atteint son «apogée» et est entré en déclin jusqu’à sa transformation efficace en «Svoboda». Il est avéré que la plupart des personnes n’aiment pas l’«Ordnung» réalisé par des «patriotes» auto-proclamés, racialement conscients. Cependant, il n’a pas été associé à l’une des unités de la Garde nationale et n’était pas sous la protection du ministère de l’Intérieur, et n’était pas vraiment une organisation paramilitaire».
Ekaterina Makarevitch, une journaliste russe exilée, qui analyse la société ukrainienne après la Révolution de la Dignité, a écrit sur sa page Facebook: «Pour la première fois depuis 2 ans que j’habite en Ukraine, j’ai peur … Premièrement, ça me rappelle le nazisme dans toute sa «splendeur» disciplinée. L’Ukraine a toujours été célèbre pour la variété de ses choix, un charme de l’atmosphère ukrainienne. Deuxièmement, il est impossible d’établir un ordre basé sur la contrainte et non pas sur le volontariat, sans éliminer la liberté d’abord».
Certains experts tentent de comprendre la logique des événements dans l’apparition de cette formation. Yuroslav Yurchyshyn, directeur exécutif de Transparency International, a noté sur sa page Facebook: «A propos de la «Garde populaire», des Gardiens municipaux et d’autres formations paramilitaires. L’état de vide n’existe pas. Et si l’Etat n’est pas en mesure de fournir le monopole de l’usage de la force pour assurer la protection des citoyens, alors quelqu’un d’autre le fera. Ce n’est ni négatif, ni positif – c’est la réalité (…) Les Ukrainiens ont longtemps été célèbres pour avoir créé des structures parallèles au pouvoir. À l’époque de la gestion externe, cela nous a sauvés. À l’époque de notre propre État cela pourrait jouer différemment».
Le rire et l’ironie: est-ce vraiment si sérieux? Enfin, une grande partie de la société ukrainienne a réagi à l’apparition de la «Garde» par le rire et l’ironie. La véritable menace pour les «gardiens» est-il aussi important? En ukrainien, «Drouzhyna» (Garde) est homonyme du mot «épouse», par conséquent les réseaux sociaux ont commencé à répandre diverses images humoristiques sur le thème des «épouses nationales»
Ils se demandent d'où provient leur équipement ? Moi j'en connais au moins un (copain) qui les finance et les équipe...
Ils se demandent d'où provient leur équipement ? Moi j'en connais au moins un (copain) qui les finance et les équipe...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et après?
Ouais, ils veulent surtout se montrer et pas certain qu'azov soit derrière eux, ils n'ont rien tweeté à ce sujet.
Re: Et après?
Peu importe l'origine de leur financement : ce n'est pas acceptable dans une démocratie. Mais l'Ukraine n'étant qu'une démocratie de façade,...Krispoluk a écrit:
Des unités paramilitaires ou une action publicitaire? 10 faits sur la “Garde populaire”
Ils se demandent d'où provient leur équipement ? Moi j'en connais au moins un (copain) qui les finance et les équipe...
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et après?
AFP, publié le lundi 12 février 2018 à 18h28
L'ex-président géorgien devenu opposant en Ukraine Mikheïl Saakachvili a été expulsé lundi vers la Pologne, cinq mois après avoir forcé la frontière pour défier le pouvoir de Kiev.
Mettant fin à des mois d'un feuilleton politico-judiciaire très médiatisé, ce trublion haut en couleur de 50 ans, déchu successivement de ses nationalités géorgienne et ukrainienne, a été arrêté en plein restaurant par des hommes portant des uniformes non identifiés.
"Cette personne se trouvait sur le territoire ukrainien illégalement, c'est pourquoi (...) elle a été renvoyée vers le pays depuis lequel elle était arrivée en violation de la loi ukrainienne", ont annoncé dans un communiqué les gardes-frontières ukrainiens après le décollage de son avion.
M. Saakachvili "a été admis sur le territoire de la République de Pologne", a peu après déclaré à l'AFP Agnieszka Golias, la porte-parole des gardes-frontières polonais
"Il est à Varsovie", a quant à lui écrit sur sa page Facebook David Sakvarelidzé, un proche de l'ancien chef de l'Etat géorgien, précisant lui avoir parlé au téléphone.
Mikheïl Saakachvili, d'abord allié au président ukrainien Petro Porochenko, est devenu par la suite l'un de ses plus farouches adversaires. En juillet, M. Porochenko l'a déchu de la nationalité ukrainienne, qu'il lui avait accordée en 2015.
Le 10 septembre, M. Saakachvili avait pénétré de force en Ukraine à partir du territoire polonais, débordant les gardes-frontières avec le soutien de plusieurs centaines de ses partisans.
Il promettait depuis de reprendre son combat contre "la dictature des oligarques" et le "pillage de l'économie" par le gouvernement et avait organisé à plusieurs reprises en Ukraine des manifestations contre la corruption, malgré un manque de popularité.
- Fourgons blancs -
L'opération ayant conduit à son arrestation a été effectuée par des gardes-frontières, des policiers et des représentants des services chargés des migrations qui ont dû "recourir à la force", ont précisé les gardes-frontières dans leur communiqué.
Son un témoin interrogé par l'AFP, Pavlo Gorobeï, des hommes armés avaient très rapidement fait sortir manu militari plusieurs personnes du restaurant, les emmenant dans trois fourgons blancs avant de disparaître.
Des partisans de M. Saakachvili, dont des députés, se sont ensuite rendus dans les deux aéroports de Kiev pour empêcher son expulsion, sans succès.
L'opposant avait déjà été brièvement arrêté à deux reprises en décembre à Kiev puis relâché. Les autorités ukrainiennes l'avaient alors accusé d'avoir voulu "prendre le pouvoir par la force" à l'occasion de récentes manifestations qui ont été financées, selon le Parquet général ukrainien, par l'entourage de l'ex-président prorusse Viktor Ianoukovitch, déchu en 2014.
M. Saakachvili a rejeté ces accusations.
Le président Porochenko, qui a fait ses études dans la même prestigieuse université de Kiev que M. Saakachvili, a nommé son "ami" géorgien gouverneur de la région d'Odessa en 2015. Un an et demi plus tard, ce dernier a démissionné, accusant le chef de l'Etat de corruption.
M. Saakachvili, un juriste formé aux Etats-Unis et en France et parlant cinq langues dont l'ukrainien, a dirigé la Géorgie de 2004 à 2013, après la Révolution de la Rose pro-occidentale à Tbilissi en 2003.
Il avait donné un nouveau souffle à la Géorgie, en proie à la pauvreté et à la corruption, en y engageant de profondes réformes économiques et pour lutter contre la corruption. Ses deux mandats présidentiels ont cependant été ternis par ses attaques contre l'opposition et surtout par la guerre éclair désastreuse avec la Russie en 2008.
Après l'arrivée au pouvoir en Géorgie de ses adversaires prorusses en 2013, M. Saakachvili a dû quitter son pays où il est accusé d'"abus de pouvoir" et dont il a été privé de la citoyenneté deux ans plus tard.
Début janvier, un tribunal de Tbilissi l'a condamné par contumace à trois ans de prison pour "abus de pouvoir" dans l'affaire de l'assassinat d'un jeune banquier en 2006.
L'ex-président géorgien devenu opposant en Ukraine Mikheïl Saakachvili a été expulsé lundi vers la Pologne, cinq mois après avoir forcé la frontière pour défier le pouvoir de Kiev.
Mettant fin à des mois d'un feuilleton politico-judiciaire très médiatisé, ce trublion haut en couleur de 50 ans, déchu successivement de ses nationalités géorgienne et ukrainienne, a été arrêté en plein restaurant par des hommes portant des uniformes non identifiés.
"Cette personne se trouvait sur le territoire ukrainien illégalement, c'est pourquoi (...) elle a été renvoyée vers le pays depuis lequel elle était arrivée en violation de la loi ukrainienne", ont annoncé dans un communiqué les gardes-frontières ukrainiens après le décollage de son avion.
M. Saakachvili "a été admis sur le territoire de la République de Pologne", a peu après déclaré à l'AFP Agnieszka Golias, la porte-parole des gardes-frontières polonais
"Il est à Varsovie", a quant à lui écrit sur sa page Facebook David Sakvarelidzé, un proche de l'ancien chef de l'Etat géorgien, précisant lui avoir parlé au téléphone.
Mikheïl Saakachvili, d'abord allié au président ukrainien Petro Porochenko, est devenu par la suite l'un de ses plus farouches adversaires. En juillet, M. Porochenko l'a déchu de la nationalité ukrainienne, qu'il lui avait accordée en 2015.
Le 10 septembre, M. Saakachvili avait pénétré de force en Ukraine à partir du territoire polonais, débordant les gardes-frontières avec le soutien de plusieurs centaines de ses partisans.
Il promettait depuis de reprendre son combat contre "la dictature des oligarques" et le "pillage de l'économie" par le gouvernement et avait organisé à plusieurs reprises en Ukraine des manifestations contre la corruption, malgré un manque de popularité.
- Fourgons blancs -
L'opération ayant conduit à son arrestation a été effectuée par des gardes-frontières, des policiers et des représentants des services chargés des migrations qui ont dû "recourir à la force", ont précisé les gardes-frontières dans leur communiqué.
Son un témoin interrogé par l'AFP, Pavlo Gorobeï, des hommes armés avaient très rapidement fait sortir manu militari plusieurs personnes du restaurant, les emmenant dans trois fourgons blancs avant de disparaître.
Des partisans de M. Saakachvili, dont des députés, se sont ensuite rendus dans les deux aéroports de Kiev pour empêcher son expulsion, sans succès.
L'opposant avait déjà été brièvement arrêté à deux reprises en décembre à Kiev puis relâché. Les autorités ukrainiennes l'avaient alors accusé d'avoir voulu "prendre le pouvoir par la force" à l'occasion de récentes manifestations qui ont été financées, selon le Parquet général ukrainien, par l'entourage de l'ex-président prorusse Viktor Ianoukovitch, déchu en 2014.
M. Saakachvili a rejeté ces accusations.
Le président Porochenko, qui a fait ses études dans la même prestigieuse université de Kiev que M. Saakachvili, a nommé son "ami" géorgien gouverneur de la région d'Odessa en 2015. Un an et demi plus tard, ce dernier a démissionné, accusant le chef de l'Etat de corruption.
M. Saakachvili, un juriste formé aux Etats-Unis et en France et parlant cinq langues dont l'ukrainien, a dirigé la Géorgie de 2004 à 2013, après la Révolution de la Rose pro-occidentale à Tbilissi en 2003.
Il avait donné un nouveau souffle à la Géorgie, en proie à la pauvreté et à la corruption, en y engageant de profondes réformes économiques et pour lutter contre la corruption. Ses deux mandats présidentiels ont cependant été ternis par ses attaques contre l'opposition et surtout par la guerre éclair désastreuse avec la Russie en 2008.
Après l'arrivée au pouvoir en Géorgie de ses adversaires prorusses en 2013, M. Saakachvili a dû quitter son pays où il est accusé d'"abus de pouvoir" et dont il a été privé de la citoyenneté deux ans plus tard.
Début janvier, un tribunal de Tbilissi l'a condamné par contumace à trois ans de prison pour "abus de pouvoir" dans l'affaire de l'assassinat d'un jeune banquier en 2006.
Caduce62- Messages : 15238
Date d'inscription : 05/01/2010
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Re: Et après?
Mettant fin à des mois d'un feuilleton politico-judiciaire très médiatisé, ce trublion haut en couleur de 50 ans, déchu successivement de ses nationalités géorgienne et ukrainienne, a été arrêté en plein restaurant par des hommes portant des uniformes non identifiés.
Cela me rappelle des circonstances analogues dans une presqu'île au sud de l'Ukraine ....
Décidemment, ce pays ne peut renier ses origines, le changement n'est pas encore au programme !
pyxous- Messages : 743
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Re: Et après?
Rainbow warrior, payotte ....
BLackwater au us ...
tous les pays ont leurs "barbouzes" d'état ou privé
il n'y a pas de filiation russe en la matière.
BLackwater au us ...
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benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et après?
In the afternoon of 12 February, Georgian ex-President and former governor of Odesa Oblast Mikheil Saakashvili was arrested by armed uniformed men in a restaurant in Kyiv, placed on a plane, and flown off to Poland.
At 15:55 on 12 February 2018, former Georgian President Mikheil Saakashvili was arrested in the Kyiv restauraunt Suluguni, his ally and ex-Prosecutor General David Sakvarelidze wrote on fb. A video posted on the page of the ex-Odesa oblast governor turned Ukrainian opposition politician probably shows the moment of arrest:
http://euromaidanpress.com/2018/02/13/ukraine-deports-georgian-ex-president-saakashvili-to-poland/#arvlbdata
At 15:55 on 12 February 2018, former Georgian President Mikheil Saakashvili was arrested in the Kyiv restauraunt Suluguni, his ally and ex-Prosecutor General David Sakvarelidze wrote on fb. A video posted on the page of the ex-Odesa oblast governor turned Ukrainian opposition politician probably shows the moment of arrest:
http://euromaidanpress.com/2018/02/13/ukraine-deports-georgian-ex-president-saakashvili-to-poland/#arvlbdata
Caduce62- Messages : 15238
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Re: Et après?
Une pustule de moins, c'est toujours cela.Caduce62 a écrit:In the afternoon of 12 February, Georgian ex-President and former governor of Odesa Oblast Mikheil Saakashvili was arrested by armed uniformed men in a restaurant in Kyiv, placed on a plane, and flown off to Poland.
At 15:55 on 12 February 2018, former Georgian President Mikheil Saakashvili was arrested in the Kyiv restauraunt Suluguni, his ally and ex-Prosecutor General David Sakvarelidze wrote on fb. A video posted on the page of the ex-Odesa oblast governor turned Ukrainian opposition politician probably shows the moment of arrest:
http://euromaidanpress.com/2018/02/13/ukraine-deports-georgian-ex-president-saakashvili-to-poland/#arvlbdata
Thuramir- Messages : 3677
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Re: Et après?
Shevchuk soutient la proposition de Porochenko sur les amendements constitutionnels
Le président de la Cour constitutionnelle ukrainienne, Stanislav Shevchuk, a annoncé son soutien à la proposition du président ukrainien, Petro Poroshenko, visant à garantir dans la Constitution les aspirations du pays à l'adhésion à l'Union européenne et à l'OTAN.
Le président de la Cour constitutionnelle ukrainienne, Stanislav Shevchuk, a annoncé son soutien à la proposition du président ukrainien, Petro Poroshenko, visant à garantir dans la Constitution les aspirations du pays à l'adhésion à l'Union européenne et à l'OTAN.
"Je le soutiens. C'est très important. Cela rendra la voie de nos transformations européennes irréversibles", a déclaré Shevchuk dans une interview accordée à Radio Free Europe / Radio Liberty, ajoutant que ce sera ainsi un rappel supplémentaire pour les parlementaires lors de leurs prochaines convocations à des séances décisives pour l'avenir de l'Ukraine :
"Les politiciens au pouvoir changent, les parlementaires aussi, mais la Constitution doit être stable et protégée contre les changements constants. Lorsqu'une nouvelle convocation au parlement arrive, les députés doivent se souvenir de ce que nous faisons et de ce que nous devons faire en plus pour rapprocher l'Ukraine de l'Europe, faire partie des institutions européennes et, peut-être, euro-atlantiques", a déclaré Shevchuk.
Petro Porochenko avait exprimé le 28 février dernier son souhait d'inscrire dans la Constitution ukrainienne la volonté du pays de rejoindre l'UE et l'OTAN dans la Constitution :
"Des amendements à la Constitution pourrait protéger contre toute incertitude liée à la montée de forces anti-européennes qui chercheraient à se venger", avait déclaré le chef de l'Etat.
Selon lui, les aspirations de l'Ukraine à l'adhésion à l'Union européenne et à l'OTAN pourraient être fixées dans le préambule de la Constitution, mais ces amendements nécessitent le soutien des deux tiers du Parlement pour être validées.
Re: Et après?
L'Ukraine rédige plusieurs options pour l'annulation du traité d'amitié avec la Russie
https://www.unian.info/politics/10042376-mfa-ukraine-drafts-several-options-for-canceling-treaty-on-friendship-with-russia.html
Selon le porte-parole du ministère, la décision finale doit être prise par le président du pays.
Le Ministère des affaires étrangères de l'Ukraine a élaboré un certain nombre de propositions concernant le Traité sur l'amitié, la coopération et le partenariat entre l'Ukraine et la Russie, y compris celles prévoyant la suspension partielle ou totale du document. "Le ministère des Affaires étrangères a préparé un certain nombre de propositions et complété une analyse sur une éventuelle suspension du traité, qu'elle soit partielle ou complète, le droit international et le traité lui-même le permettent, c'est-à-dire qu'il est possible
En d'autres termes, il y a plusieurs options ", a déclaré à UNIAN une porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Marianna Betsa.
Dans le même temps, elle a déclaré que cette liste d'options possibles ne se limite pas à ce qui a été mentionné. "Nous n'avons pris aucune décision finale puisque la décision finale doit être prise par le président, c'est un traité au nom de l'Ukraine", a noté le diplomate. Elle a ajouté que les options sont encore discutées et analysées. Séparément, en parlant de la Communauté des États indépendants (CEI), Betsa a rappelé que l'Ukraine n'est pas membre de l'organisation car elle n'a jamais ratifié la Charte de la CEI.
Elle a déclaré que l'Ukraine "suite à l'agression ne prend pas part aux réunions des plus hautes instances de la CEI". "Et nous sommes toujours partis du fait que notre objectif est de nous retirer de la CEI: c'est un modèle post-soviétique qui s'est épuisé", a-t-elle dit, ajoutant qu'un certain nombre d'accords multilatéraux sont importants pour Ukraine, tels que ceux sur les prestations sociales et de retraite.
Le Traité sur l'amitié, la coopération et le partenariat entre l'Ukraine et la Russie, également connu sous le nom de «Big Treaty», a été signé par les présidents des deux pays le 31 mai 1997. Les parties ont formellement reconnu les frontières de l'autre et consolidé les principes du partenariat stratégique et du respect de l'intégrité territoriale. Après l'annexion de la Crimée et le début du conflit du Donbass, des appels répétés ont été lancés pour mettre fin au Traité sur la violation par la Russie de l'intégrité territoriale de l'Ukraine.
https://www.unian.info/politics/10042376-mfa-ukraine-drafts-several-options-for-canceling-treaty-on-friendship-with-russia.html
Selon le porte-parole du ministère, la décision finale doit être prise par le président du pays.
Le Ministère des affaires étrangères de l'Ukraine a élaboré un certain nombre de propositions concernant le Traité sur l'amitié, la coopération et le partenariat entre l'Ukraine et la Russie, y compris celles prévoyant la suspension partielle ou totale du document. "Le ministère des Affaires étrangères a préparé un certain nombre de propositions et complété une analyse sur une éventuelle suspension du traité, qu'elle soit partielle ou complète, le droit international et le traité lui-même le permettent, c'est-à-dire qu'il est possible
En d'autres termes, il y a plusieurs options ", a déclaré à UNIAN une porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Marianna Betsa.
Dans le même temps, elle a déclaré que cette liste d'options possibles ne se limite pas à ce qui a été mentionné. "Nous n'avons pris aucune décision finale puisque la décision finale doit être prise par le président, c'est un traité au nom de l'Ukraine", a noté le diplomate. Elle a ajouté que les options sont encore discutées et analysées. Séparément, en parlant de la Communauté des États indépendants (CEI), Betsa a rappelé que l'Ukraine n'est pas membre de l'organisation car elle n'a jamais ratifié la Charte de la CEI.
Elle a déclaré que l'Ukraine "suite à l'agression ne prend pas part aux réunions des plus hautes instances de la CEI". "Et nous sommes toujours partis du fait que notre objectif est de nous retirer de la CEI: c'est un modèle post-soviétique qui s'est épuisé", a-t-elle dit, ajoutant qu'un certain nombre d'accords multilatéraux sont importants pour Ukraine, tels que ceux sur les prestations sociales et de retraite.
Le Traité sur l'amitié, la coopération et le partenariat entre l'Ukraine et la Russie, également connu sous le nom de «Big Treaty», a été signé par les présidents des deux pays le 31 mai 1997. Les parties ont formellement reconnu les frontières de l'autre et consolidé les principes du partenariat stratégique et du respect de l'intégrité territoriale. Après l'annexion de la Crimée et le début du conflit du Donbass, des appels répétés ont été lancés pour mettre fin au Traité sur la violation par la Russie de l'intégrité territoriale de l'Ukraine.
Caduce62- Messages : 15238
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et après?
Ukraine : la police enquête sur des soupçons de financement libyen de la campagne de Timochenko en 2010
Les enquêteurs cherchent à vérifier si Mouammar Kadhafi a financé la campagne présidentielle de la leader de l'opposition ukrainienne.
franceinfo avec Reuters
publié le 07/04/2018 | 14:44
La France n'est pas le seul pays à enquêter sur l'argent libyen. En Ukraine, des policiers cherchent à vérifier si Mouammar Kadhafi a financé en 2010 la campagne présidentielle de Ioulia Timochenko, a indiqué jeudi 5 avril le député Volodymyr Ariev à l'agence Reuters. La leader de l'opposition au président Petro Porochenko a démenti ces accusations.
Volodymyr Ariev, membre du parti présidentiel, a expliqué qu'il avait saisi formellement le Bureau national anticorruption (Nabu) pour lui demander d'enquêter sur ces accusations publiées en février dans le journal arabe Asharq Al-Awsat. Selon le journal, un représentant de Kadhafi s'est rendu à Kiev en jet privé pour remettre une valise avec 4 millions d'euros en liquide à l'équipe de l'ancienne Première ministre.
Sur Facebook, Volodymyr Ariev a posté une photo de la lettre du Nabu acceptant sa requête. La loi ukrainienne oblige les organisations gouvernementales à enquêter si un membre du Parlement le demande. Interrogé par Reuters, le service de presse de Timochenko a répondu qu'il s'agissait d'"informations incorrectes" et d'un "non-sens". Cette affaire risque d'affaiblir Ioulia Timochenko, donnée en tête des sondages pour la présidentielle de mars 2019.
Les enquêteurs cherchent à vérifier si Mouammar Kadhafi a financé la campagne présidentielle de la leader de l'opposition ukrainienne.
franceinfo avec Reuters
publié le 07/04/2018 | 14:44
La France n'est pas le seul pays à enquêter sur l'argent libyen. En Ukraine, des policiers cherchent à vérifier si Mouammar Kadhafi a financé en 2010 la campagne présidentielle de Ioulia Timochenko, a indiqué jeudi 5 avril le député Volodymyr Ariev à l'agence Reuters. La leader de l'opposition au président Petro Porochenko a démenti ces accusations.
Volodymyr Ariev, membre du parti présidentiel, a expliqué qu'il avait saisi formellement le Bureau national anticorruption (Nabu) pour lui demander d'enquêter sur ces accusations publiées en février dans le journal arabe Asharq Al-Awsat. Selon le journal, un représentant de Kadhafi s'est rendu à Kiev en jet privé pour remettre une valise avec 4 millions d'euros en liquide à l'équipe de l'ancienne Première ministre.
Sur Facebook, Volodymyr Ariev a posté une photo de la lettre du Nabu acceptant sa requête. La loi ukrainienne oblige les organisations gouvernementales à enquêter si un membre du Parlement le demande. Interrogé par Reuters, le service de presse de Timochenko a répondu qu'il s'agissait d'"informations incorrectes" et d'un "non-sens". Cette affaire risque d'affaiblir Ioulia Timochenko, donnée en tête des sondages pour la présidentielle de mars 2019.
Caduce62- Messages : 15238
Date d'inscription : 05/01/2010
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et après?
Caduce62 a écrit:Ukraine : la police enquête sur des soupçons de financement libyen de la campagne de Timochenko en 2010
Les enquêteurs cherchent à vérifier si Mouammar Kadhafi a financé la campagne présidentielle de la leader de l'opposition ukrainienne.
franceinfo avec Reuters
publié le 07/04/2018 | 14:44
La France n'est pas le seul pays à enquêter sur l'argent libyen. En Ukraine, des policiers cherchent à vérifier si Mouammar Kadhafi a financé en 2010 la campagne présidentielle de Ioulia Timochenko, a indiqué jeudi 5 avril le député Volodymyr Ariev à l'agence Reuters. La leader de l'opposition au président Petro Porochenko a démenti ces accusations.
Volodymyr Ariev, membre du parti présidentiel, a expliqué qu'il avait saisi formellement le Bureau national anticorruption (Nabu) pour lui demander d'enquêter sur ces accusations publiées en février dans le journal arabe Asharq Al-Awsat. Selon le journal, un représentant de Kadhafi s'est rendu à Kiev en jet privé pour remettre une valise avec 4 millions d'euros en liquide à l'équipe de l'ancienne Première ministre.
Sur Facebook, Volodymyr Ariev a posté une photo de la lettre du Nabu acceptant sa requête. La loi ukrainienne oblige les organisations gouvernementales à enquêter si un membre du Parlement le demande. Interrogé par Reuters, le service de presse de Timochenko a répondu qu'il s'agissait d'"informations incorrectes" et d'un "non-sens". Cette affaire risque d'affaiblir Ioulia Timochenko, donnée en tête des sondages pour la présidentielle de mars 2019.
Avec cette femelle, tout est possible !
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
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Re: Et après?
il faut savoir que l'election presidentielle aura lieu dans moins d'un an et que Y Timochenko est la favorite des sondages depuis un bon moment.
Poroshenko n'est même pas certain d'être au 2ème tour, talonné par Yuriy Boyko , candidat du bloc opposition (ex parti des régions de Yanoukhovitch).
Une élection qui s'annonce plus disputée et intéressante que l’élection présidentielle russe
Poroshenko n'est même pas certain d'être au 2ème tour, talonné par Yuriy Boyko , candidat du bloc opposition (ex parti des régions de Yanoukhovitch).
Une élection qui s'annonce plus disputée et intéressante que l’élection présidentielle russe
travellergillou76- Messages : 2193
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: Et après?
Ukraine's Democracy Score declines for the first time since 2014 – Freedom House report
13:47, 11 April 2018 UKRAINE 564 0
Ukraine is at risk of falling into authoritarianism, it said.
International non-governmental human rights watchdog Freedom House, engaged in the support and research of the state of democracy, political freedom and respect for fundamental human rights, has said Ukraine's Democracy Score declined this year for the first time since the 2014 revolution.
"For the first time since the 2014 revolution, Ukraine's Democracy Score declined this year," Freedom House said in its study titled "Nations in Transit 2018. Confronting Illiberalism."
"Ukraine is at risk of falling into authoritarianism. The window for fundamental reforms may not have closed in Ukraine, but it has narrowed considerably amid political resistance to anticorruption reforms and a series of attacks on civil society and the media," reads the report.
This year, 19 of the 29 countries in the report recorded declines in their Democracy Scores—more than in any previous edition of Nations in Transit, it said. Nations in Transit 2018 measures progress and setbacks for democratization in 29 countries from Central Europe to Central Asia. This annual study covers events from January 1 through December 31, 2017.
Read more on UNIAN: https://www.unian.info/society/10076621-ukraine-s-democracy-score-declines-for-the-first-time-since-2014-freedom-house-report.html
Le score de la démocratie en Ukraine diminue pour la première fois depuis 2014 - Freedom House report
13h47, 11 avril 2018 UKRAINE 564 0
L'Ukraine risque de tomber dans l'autoritarisme, a-t-il ajouté.
L'organisation non gouvernementale internationale Freedom House, engagée dans le soutien et la recherche sur l'état de la démocratie, la liberté politique et le respect des droits humains fondamentaux, a déclaré que le score de la démocratie en Ukraine avait diminué cette année pour la première fois depuis la révolution de 2014.
"Pour la première fois depuis la révolution de 2014, le score de la démocratie en Ukraine a diminué cette année", a déclaré Freedom House dans son étude intitulée "Nations in Transit 2018. Confronting Illiberalism."
"L'Ukraine risque de tomber dans l'autoritarisme, la fenêtre des réformes fondamentales n'a peut-être pas fermé en Ukraine, mais elle s'est considérablement rétrécie face à la résistance politique aux réformes anticorruption et à une série d'attaques contre la société civile et les médias".
Cette année, 19 des 29 pays du rapport ont enregistré des baisses de leurs scores en démocratie - plus que dans toute édition précédente de Nations en transit, a-t-il ajouté. Nations in Transit 2018 mesure les progrès et les revers de la démocratisation dans 29 pays, de l'Europe centrale à l'Asie centrale. Cette étude annuelle couvre les événements du 1er janvier au 31 décembre 2017.
13:47, 11 April 2018 UKRAINE 564 0
Ukraine is at risk of falling into authoritarianism, it said.
International non-governmental human rights watchdog Freedom House, engaged in the support and research of the state of democracy, political freedom and respect for fundamental human rights, has said Ukraine's Democracy Score declined this year for the first time since the 2014 revolution.
"For the first time since the 2014 revolution, Ukraine's Democracy Score declined this year," Freedom House said in its study titled "Nations in Transit 2018. Confronting Illiberalism."
"Ukraine is at risk of falling into authoritarianism. The window for fundamental reforms may not have closed in Ukraine, but it has narrowed considerably amid political resistance to anticorruption reforms and a series of attacks on civil society and the media," reads the report.
This year, 19 of the 29 countries in the report recorded declines in their Democracy Scores—more than in any previous edition of Nations in Transit, it said. Nations in Transit 2018 measures progress and setbacks for democratization in 29 countries from Central Europe to Central Asia. This annual study covers events from January 1 through December 31, 2017.
Read more on UNIAN: https://www.unian.info/society/10076621-ukraine-s-democracy-score-declines-for-the-first-time-since-2014-freedom-house-report.html
Le score de la démocratie en Ukraine diminue pour la première fois depuis 2014 - Freedom House report
13h47, 11 avril 2018 UKRAINE 564 0
L'Ukraine risque de tomber dans l'autoritarisme, a-t-il ajouté.
L'organisation non gouvernementale internationale Freedom House, engagée dans le soutien et la recherche sur l'état de la démocratie, la liberté politique et le respect des droits humains fondamentaux, a déclaré que le score de la démocratie en Ukraine avait diminué cette année pour la première fois depuis la révolution de 2014.
"Pour la première fois depuis la révolution de 2014, le score de la démocratie en Ukraine a diminué cette année", a déclaré Freedom House dans son étude intitulée "Nations in Transit 2018. Confronting Illiberalism."
"L'Ukraine risque de tomber dans l'autoritarisme, la fenêtre des réformes fondamentales n'a peut-être pas fermé en Ukraine, mais elle s'est considérablement rétrécie face à la résistance politique aux réformes anticorruption et à une série d'attaques contre la société civile et les médias".
Cette année, 19 des 29 pays du rapport ont enregistré des baisses de leurs scores en démocratie - plus que dans toute édition précédente de Nations en transit, a-t-il ajouté. Nations in Transit 2018 mesure les progrès et les revers de la démocratisation dans 29 pays, de l'Europe centrale à l'Asie centrale. Cette étude annuelle couvre les événements du 1er janvier au 31 décembre 2017.
Caduce62- Messages : 15238
Date d'inscription : 05/01/2010
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