Actualités diverses
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Re: Actualités diverses
Toujours indirectementThuramir a écrit:Des sondages communiqués par Manafort étaient destinés à des Ukrainiens
Belga
Deux oligarques ukrainiens étaient les destinataires de sondages que Paul Manafort, ex-directeur de la campagne 2016 de Donald Trump, a communiqués à un Russe, a affirmé mercredi CNN, citant une source proche du dossier.
Selon CNN, M. Akhmetov est l'un des hommes les plus riches d'Ukraine et a financé le Parti des régions, une formation pro-russe. M. Liovotchkine a pour sa part occupé des fonctions importantes pendant le mandat du président ukrainien pro-russe Viktor Ianoukovitch.
M. Manafort a reconnu mardi qu'il avait partagé des résultats de sondages avec Konstantin Kilimnik, un consultant politique russe qui aurait des liens avec des services de renseignement.
On est légitimement en droit de se demander pourquoi les autorités judiciaires ukrainiennes n'ont jamais entamé de poursuites pénales contre les deux quidam ukrainiens en question... C'est, une fois de plus, le système corrompu à deux vitesses ukrainiens qui montre sa toxicité.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Actualités diverses
Les limites d'un Etat de droit face à la contestation destructrice d'anarchistes irresponsables (le titre de l'info --> "un an" est d'ailleurs erroné...) :
Incendie à la Banque de France: l'artiste russe Pavlenski condamné à un an de prison
Belga
L'artiste contestataire russe Piotr Pavlenski a été condamné jeudi à Paris à 3 ans de prison, dont 2 ans avec sursis, pour avoir incendié la façade d'une succursale de la Banque de France dans la capitale française en octobre 2017.
Piotr Pavlenski, qui a déjà passé onze mois en détention provisoire, ne devrait donc pas retourner en détention.
L'artiste et son ex-compagne Oksana Chaliguina, qui ont obtenu l'asile politique en France en mai 2017, comparaissaient pour "destruction du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes". Ils avaient été arrêtés dans la nuit du 15 au 16 octobre 2017 devant une succursale de la Banque de France à Paris dont ils avaient incendié la façade.
Il s'agissait, selon eux, d'une performance artistique intitulée "Eclairage". L'artiste entendait dénoncer la présence de la Banque de France sur la place de la Bastille, ce qui est, selon lui, "historiquement honteux".
Oksana Chaliguina a elle été condamnée à 2 ans de prison, dont 16 mois avec sursis. Les deux prévenus ont l'interdiction de détenir une arme pendant 5 ans.
Par ailleurs, ils devront payer 18.678 euros à la Banque de France au titre du préjudice matériel, et 3.000 euros au titre du préjudice moral. "Jamais! ", a vivement réagi, en russe, Piotr Pavlenski.
L'artiste, âgé de 34 ans, s'est fait connaître en défiant régulièrement les autorités russes: il a notamment arrosé d'essence et incendié les portes du siège de l'ex-KGB à Moscou.
En 2012, il s'était cousu les lèvres en soutien aux Pussy Riot, un groupe de jeunes femmes condamnées en Russie à deux ans de camp pour avoir "profané" la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou au cours d'une "prière punk" qui critiquait ouvertement le président Vladimir Poutine.
En juin 2016, Piotr Pavlenski, qui se revendique de "l'art politique" avait fait sept mois de détention puis avait été condamné à une amende pour avoir "endommagé" la Loubianka, siège historique des services de sécurité russes.
Incendie à la Banque de France: l'artiste russe Pavlenski condamné à un an de prison
Belga
L'artiste contestataire russe Piotr Pavlenski a été condamné jeudi à Paris à 3 ans de prison, dont 2 ans avec sursis, pour avoir incendié la façade d'une succursale de la Banque de France dans la capitale française en octobre 2017.
Piotr Pavlenski, qui a déjà passé onze mois en détention provisoire, ne devrait donc pas retourner en détention.
L'artiste et son ex-compagne Oksana Chaliguina, qui ont obtenu l'asile politique en France en mai 2017, comparaissaient pour "destruction du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes". Ils avaient été arrêtés dans la nuit du 15 au 16 octobre 2017 devant une succursale de la Banque de France à Paris dont ils avaient incendié la façade.
Il s'agissait, selon eux, d'une performance artistique intitulée "Eclairage". L'artiste entendait dénoncer la présence de la Banque de France sur la place de la Bastille, ce qui est, selon lui, "historiquement honteux".
Oksana Chaliguina a elle été condamnée à 2 ans de prison, dont 16 mois avec sursis. Les deux prévenus ont l'interdiction de détenir une arme pendant 5 ans.
Par ailleurs, ils devront payer 18.678 euros à la Banque de France au titre du préjudice matériel, et 3.000 euros au titre du préjudice moral. "Jamais! ", a vivement réagi, en russe, Piotr Pavlenski.
L'artiste, âgé de 34 ans, s'est fait connaître en défiant régulièrement les autorités russes: il a notamment arrosé d'essence et incendié les portes du siège de l'ex-KGB à Moscou.
En 2012, il s'était cousu les lèvres en soutien aux Pussy Riot, un groupe de jeunes femmes condamnées en Russie à deux ans de camp pour avoir "profané" la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou au cours d'une "prière punk" qui critiquait ouvertement le président Vladimir Poutine.
En juin 2016, Piotr Pavlenski, qui se revendique de "l'art politique" avait fait sept mois de détention puis avait été condamné à une amende pour avoir "endommagé" la Loubianka, siège historique des services de sécurité russes.
Thuramir- Messages : 3677
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Re: Actualités diverses
AFP, publié le mardi 15 janvier 2019 à 09h21
Une call-girl bélarusse assurant avoir des révélations à faire sur le rôle de la Russie dans les élections américaines a comparu mardi devant la justice en Thaïlande, accusée de "coaching sexuel".
Anastasia Vachoukevitch, plus connue sous le pseudonyme de Nastia Rybka, est détenue depuis février 2018 pour avoir dispensé des cours de "formation sexuelle" dans la station balnéaire de Pattaya.
Elle est apparue sombre à sa descente du fourgon policier, sans un mot pour la presse venue l'attendre. Sur décision de justice, aucune image de la prévenue n'a pu être diffusée.
Un mutisme qui tranche avec sa dernière apparition publique, lors d'une audience préliminaire à son procès, où elle avait accusé Washington de tenter de la faire taire en la mettant derrière les barreaux en Thaïlande.
Mardi, à l'ouverture du procès, Alexandre Kirillov, meneur du groupe avec Anastasia Vachoukevitch, a juste eu le temps de lancer des accusations contre "ceux qui ont ordonné" leur arrestation, sans plus de précisions.
Les accusations de la jeune femme l'an dernier avaient attiré l'attention car elle est une escort-girl de haut vol, ayant fréquenté l'élite politique russe. Elle est poursuivie en Russie pour avoir filmé Sergueï Prikhodko, vice-Premier ministre russe, sur un yacht du milliardaire Oleg Deripaska.
Cette vidéo était devenue virale après sa publication par l'opposant russe Alexeï Navalny.
Oleg Deripaska, qui était en lien avec l'ancien directeur de campagne de Donald Trump Paul Manafort, a nié toute relation avec Anastasia Vachoukevitch et Alexandre Kirillov, baptisé le "gourou du sexe".
La jeune femme avait fait les titres de la presse internationale après sa publication d'une vidéo sur Instagram où elle assurait être "prête à révéler les pièces manquantes du puzzle (...) concernant les élections américaines".
Anastasia Vachoukevitch et ses collègues "instructeurs sexuels" risquent plusieurs années de prison au terme de leur procès à Pattaya.
Une call-girl bélarusse assurant avoir des révélations à faire sur le rôle de la Russie dans les élections américaines a comparu mardi devant la justice en Thaïlande, accusée de "coaching sexuel".
Anastasia Vachoukevitch, plus connue sous le pseudonyme de Nastia Rybka, est détenue depuis février 2018 pour avoir dispensé des cours de "formation sexuelle" dans la station balnéaire de Pattaya.
Elle est apparue sombre à sa descente du fourgon policier, sans un mot pour la presse venue l'attendre. Sur décision de justice, aucune image de la prévenue n'a pu être diffusée.
Un mutisme qui tranche avec sa dernière apparition publique, lors d'une audience préliminaire à son procès, où elle avait accusé Washington de tenter de la faire taire en la mettant derrière les barreaux en Thaïlande.
Mardi, à l'ouverture du procès, Alexandre Kirillov, meneur du groupe avec Anastasia Vachoukevitch, a juste eu le temps de lancer des accusations contre "ceux qui ont ordonné" leur arrestation, sans plus de précisions.
Les accusations de la jeune femme l'an dernier avaient attiré l'attention car elle est une escort-girl de haut vol, ayant fréquenté l'élite politique russe. Elle est poursuivie en Russie pour avoir filmé Sergueï Prikhodko, vice-Premier ministre russe, sur un yacht du milliardaire Oleg Deripaska.
Cette vidéo était devenue virale après sa publication par l'opposant russe Alexeï Navalny.
Oleg Deripaska, qui était en lien avec l'ancien directeur de campagne de Donald Trump Paul Manafort, a nié toute relation avec Anastasia Vachoukevitch et Alexandre Kirillov, baptisé le "gourou du sexe".
La jeune femme avait fait les titres de la presse internationale après sa publication d'une vidéo sur Instagram où elle assurait être "prête à révéler les pièces manquantes du puzzle (...) concernant les élections américaines".
Anastasia Vachoukevitch et ses collègues "instructeurs sexuels" risquent plusieurs années de prison au terme de leur procès à Pattaya.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Actualités diverses
Caduce62 a écrit:AFP, publié le mardi 15 janvier 2019 à 09h21
Une call-girl bélarusse assurant avoir des révélations à faire sur le rôle de la Russie dans les élections américaines a comparu mardi devant la justice en Thaïlande, accusée de "coaching sexuel".
Anastasia Vachoukevitch, plus connue sous le pseudonyme de Nastia Rybka, est détenue depuis février 2018 pour avoir dispensé des cours de "formation sexuelle" dans la station balnéaire de Pattaya.
Elle est apparue sombre à sa descente du fourgon policier, sans un mot pour la presse venue l'attendre. Sur décision de justice, aucune image de la prévenue n'a pu être diffusée.
Un mutisme qui tranche avec sa dernière apparition publique, lors d'une audience préliminaire à son procès, où elle avait accusé Washington de tenter de la faire taire en la mettant derrière les barreaux en Thaïlande.
Mardi, à l'ouverture du procès, Alexandre Kirillov, meneur du groupe avec Anastasia Vachoukevitch, a juste eu le temps de lancer des accusations contre "ceux qui ont ordonné" leur arrestation, sans plus de précisions.
Les accusations de la jeune femme l'an dernier avaient attiré l'attention car elle est une escort-girl de haut vol, ayant fréquenté l'élite politique russe. Elle est poursuivie en Russie pour avoir filmé Sergueï Prikhodko, vice-Premier ministre russe, sur un yacht du milliardaire Oleg Deripaska.
Cette vidéo était devenue virale après sa publication par l'opposant russe Alexeï Navalny.
Oleg Deripaska, qui était en lien avec l'ancien directeur de campagne de Donald Trump Paul Manafort, a nié toute relation avec Anastasia Vachoukevitch et Alexandre Kirillov, baptisé le "gourou du sexe".
La jeune femme avait fait les titres de la presse internationale après sa publication d'une vidéo sur Instagram où elle assurait être "prête à révéler les pièces manquantes du puzzle (...) concernant les élections américaines".
Anastasia Vachoukevitch et ses collègues "instructeurs sexuels" risquent plusieurs années de prison au terme de leur procès à Pattaya.
Elle a intérêt à ce que ses déclarations soient objectivement vérifiables et pertinentes, car elle est devenue une ennemie publique n° 1 des autorités russes et de Trump. Et comme elle et le dénommé Alexandre Kirillov risquent de nombreuses années de prison, ils ne sont sans doute pas près d'en sortir. Et s'ils en sortent, ils vivront ensuite comme des bêtes traquées.
Thuramir- Messages : 3677
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Re: Actualités diverses
Aujourd'hui, l'Ukraine se souvient des défenseurs de l'aéroport international de Donetsk en 2014-2015, connu sous le nom de cyborgs
Lisez notre article de 2017 : " en mémoire : la défense de l'aéroport de Donetsk (25 mai 2014-22 janvier 2015) http://euromaidanpress.com/2017/05/27/donetsk-airport-defence-in-memoriam/
Вічна пам’ять і вічна слава Героям України!
#ПідЗахистомУкраїнськихВійськових
La mémoire éternelle et la gloire éternelle aux héros de l'Ukraine !
Lisez notre article de 2017 : " en mémoire : la défense de l'aéroport de Donetsk (25 mai 2014-22 janvier 2015) http://euromaidanpress.com/2017/05/27/donetsk-airport-defence-in-memoriam/
Вічна пам’ять і вічна слава Героям України!
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Dernière édition par Caduce62 le Jeu 17 Jan - 2:02, édité 1 fois
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Actualités diverses
http://militaryblog.in.ua/2019/01/12/Теперь-официально-Украина-покупает-т/?fbclid=IwAR3i36U1D7cwFGYLm8SoojmZX6rGoFqeVR3joSwC9OTGMXqq94iFABWj3MM
officiellement. L'Ukraine achète des drones turcs UAV Bayraktar TB2
01/12/2019 Catégorie: Aviation , Vidéo
La société d'État Ukrspetsexport, qui fait partie d'Ukroboronprom, a signé un accord avec la société turque Baykar Makina portant sur l'achat de véhicules aériens sans pilote tactiques opérationnels Bayraktar TB2. Ceci est rapporté sur le site Web de la préoccupation.
L’accord prévoit que l’armée ukrainienne recevra prochainement un lot de drones à percussion Bayraktar TB2, un stock important d’armes de précision et d’armes classiques, des services de formation pour les opérateurs et le personnel technique, ainsi que des services de garantie pendant plusieurs années.
«Comme convenu avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, un accord a été signé pour l’achat pour l’armée ukrainienne des drones de choc turcs Bayraktar TB2. Outre leurs caractéristiques de haute technologie, ces nouveaux drones de niveau opérationnel et tactique peuvent également être équipés d'armes à fusée modernes de haute précision pour la destruction de véhicules blindés, d'ingénierie et de fortifications, ainsi que d'objectifs navals », a déclaré le président ukrainien, Petro Porochenko.
Parallèlement, sur la base du Zaporizhzhya GP Ivchenko-Progress, qui fait partie du groupe de sociétés Ukroboronprom, la création d'une entreprise commune ukraino-turque pour la production de composants pour véhicules sans pilote, en particulier moteurs et avionique, est en cours.
Bayraktar TB2 est un drone d'attaque au niveau opérationnel et tactique, d'une envergure de 12 mètres, capable de voler 24 heures sur 24, dans un rayon de 150 km. Cet UAV est équipé d'un moteur à combustion interne Rotax 912. Le corps est en matériaux composites et équipé d'un système de décollage et d'atterrissage automatique.
Il est important de noter que Bayraktar TB2 a battu le record du monde des véhicules aériens sans pilote dans la classe des drones tactiques à moyenne altitude en termes de durée de vol. Ainsi, lors des vols d'essai en juin et août 2014 à une altitude de 8 km, il était dans le ciel 24 heures sur 34 minutes.
Armes de précision UAV Bayraktar TB2
Il peut transporter des missiles guidés et des bombes aériennes capables de détruire des véhicules blindés, des fortifications et des cibles navales. Ainsi, en décembre 2015, des lancements de test des UGTAS ATGM ont eu lieu et, en 2016, des informations officielles sont apparues sur l'utilisation réussie de ces combats contre les troupes kurdes, confirmant ainsi leurs caractéristiques tactiques et techniques déclarées.
officiellement. L'Ukraine achète des drones turcs UAV Bayraktar TB2
01/12/2019 Catégorie: Aviation , Vidéo
La société d'État Ukrspetsexport, qui fait partie d'Ukroboronprom, a signé un accord avec la société turque Baykar Makina portant sur l'achat de véhicules aériens sans pilote tactiques opérationnels Bayraktar TB2. Ceci est rapporté sur le site Web de la préoccupation.
L’accord prévoit que l’armée ukrainienne recevra prochainement un lot de drones à percussion Bayraktar TB2, un stock important d’armes de précision et d’armes classiques, des services de formation pour les opérateurs et le personnel technique, ainsi que des services de garantie pendant plusieurs années.
«Comme convenu avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, un accord a été signé pour l’achat pour l’armée ukrainienne des drones de choc turcs Bayraktar TB2. Outre leurs caractéristiques de haute technologie, ces nouveaux drones de niveau opérationnel et tactique peuvent également être équipés d'armes à fusée modernes de haute précision pour la destruction de véhicules blindés, d'ingénierie et de fortifications, ainsi que d'objectifs navals », a déclaré le président ukrainien, Petro Porochenko.
Parallèlement, sur la base du Zaporizhzhya GP Ivchenko-Progress, qui fait partie du groupe de sociétés Ukroboronprom, la création d'une entreprise commune ukraino-turque pour la production de composants pour véhicules sans pilote, en particulier moteurs et avionique, est en cours.
Bayraktar TB2 est un drone d'attaque au niveau opérationnel et tactique, d'une envergure de 12 mètres, capable de voler 24 heures sur 24, dans un rayon de 150 km. Cet UAV est équipé d'un moteur à combustion interne Rotax 912. Le corps est en matériaux composites et équipé d'un système de décollage et d'atterrissage automatique.
Il est important de noter que Bayraktar TB2 a battu le record du monde des véhicules aériens sans pilote dans la classe des drones tactiques à moyenne altitude en termes de durée de vol. Ainsi, lors des vols d'essai en juin et août 2014 à une altitude de 8 km, il était dans le ciel 24 heures sur 34 minutes.
Armes de précision UAV Bayraktar TB2
Il peut transporter des missiles guidés et des bombes aériennes capables de détruire des véhicules blindés, des fortifications et des cibles navales. Ainsi, en décembre 2015, des lancements de test des UGTAS ATGM ont eu lieu et, en 2016, des informations officielles sont apparues sur l'utilisation réussie de ces combats contre les troupes kurdes, confirmant ainsi leurs caractéristiques tactiques et techniques déclarées.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Actualités diverses
Thuramir a écrit:Caduce62 a écrit:AFP, publié le mardi 15 janvier 2019 à 09h21
Une call-girl bélarusse assurant avoir des révélations à faire sur le rôle de la Russie dans les élections américaines a comparu mardi devant la justice en Thaïlande, accusée de "coaching sexuel".
Anastasia Vachoukevitch, plus connue sous le pseudonyme de Nastia Rybka, est détenue depuis février 2018 pour avoir dispensé des cours de "formation sexuelle" dans la station balnéaire de Pattaya.
Elle est apparue sombre à sa descente du fourgon policier, sans un mot pour la presse venue l'attendre. Sur décision de justice, aucune image de la prévenue n'a pu être diffusée.
Un mutisme qui tranche avec sa dernière apparition publique, lors d'une audience préliminaire à son procès, où elle avait accusé Washington de tenter de la faire taire en la mettant derrière les barreaux en Thaïlande.
Mardi, à l'ouverture du procès, Alexandre Kirillov, meneur du groupe avec Anastasia Vachoukevitch, a juste eu le temps de lancer des accusations contre "ceux qui ont ordonné" leur arrestation, sans plus de précisions.
Les accusations de la jeune femme l'an dernier avaient attiré l'attention car elle est une escort-girl de haut vol, ayant fréquenté l'élite politique russe. Elle est poursuivie en Russie pour avoir filmé Sergueï Prikhodko, vice-Premier ministre russe, sur un yacht du milliardaire Oleg Deripaska.
Cette vidéo était devenue virale après sa publication par l'opposant russe Alexeï Navalny.
Oleg Deripaska, qui était en lien avec l'ancien directeur de campagne de Donald Trump Paul Manafort, a nié toute relation avec Anastasia Vachoukevitch et Alexandre Kirillov, baptisé le "gourou du sexe".
La jeune femme avait fait les titres de la presse internationale après sa publication d'une vidéo sur Instagram où elle assurait être "prête à révéler les pièces manquantes du puzzle (...) concernant les élections américaines".
Anastasia Vachoukevitch et ses collègues "instructeurs sexuels" risquent plusieurs années de prison au terme de leur procès à Pattaya.
Elle a intérêt à ce que ses déclarations soient objectivement vérifiables et pertinentes, car elle est devenue une ennemie publique n° 1 des autorités russes et de Trump. Et comme elle et le dénommé Alexandre Kirillov risquent de nombreuses années de prison, ils ne sont sans doute pas près d'en sortir. Et s'ils en sortent, ils vivront ensuite comme des bêtes traquées.
Elle n'a rien dans la tête cette nana ! Mais c'est normal, elle doit tout avoir dans le c.l !
Elle cotoie des personnages controversés et puissants et se répand en commentaires compromettants...
Elle finira (rapidement), renversée par un 30 tonnes "qui ne l'a pas aperçue" ou noyée dans une profondeur de 50cm d'eau...
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: Actualités diverses
Malheureusement pour elle, elle a pris un billet d’avion avec un transit par Moscou !!
Résultat : embarqué de force par la police russe !
Résultat : embarqué de force par la police russe !
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Actualités diverses
La Russie se rapproche d'une sortie du Conseil de l'Europe
Par Le Figaro.fr avec AFP
Les députés russes ont décidé aujourd'hui de prolonger leur boycott du Conseil de l'Europe entamé depuis la crise ukrainienne, rapprochant nettement Moscou d'une sortie de cette instance, qui priverait les Russes d'accès à la Cour européenne des droits de l'homme.
Dans une résolution adoptée à une écrasante majorité, la Douma, chambre basse du Parlement russe, reconduit le gel des plus de 30 millions d'euros de contribution au budget du Conseil de l'Europe. Elle décide par ailleurs de ne pas envoyer de délégation lors de la prochaine session de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), organe délibérant rassemblant des parlementaires des 47 Etats membres du Conseil de l'Europe, qui commence lundi. Cela signifie que la Russie ne participera pas à l'APCE pour l'ensemble de l'année.
Le président de la chambre basse du Parlement russe, Viatcheslav Volodine, a assuré que cette résolution avait été votée dans «l'intérêt du peuple russe». «Les discussion pour trouver une solution continuent pendant la présidence finnoise» actuelle du Conseil de l'Europe, a réagi auprès de l'AFP Daniel Höltgen, porte-parole du secrétaire général de l'organisation paneuropéenne, Thorbjørn Jagland. Il a également rappelé les propos du ministre des Affaires étrangères allemand, Heiko Maas, qui a assuré mardi à Strasbourg que Berlin voulait «apporter une contribution active» au règlement du conflit et qu'il comptait aborder ce sujet avec son homologue russe Sergueï Lavrov vendredi à Moscou.
Le Conseil de l'Europe, organisme de défense des droits de l'homme et de la démocratie basé à Strasbourg (est de la France) traverse une crise grave et durable avec la Russie depuis l'annexion de la Crimée par Moscou en 2014. En réponse à cette annexion, l'APCE, qui rassemble plus de 300 parlementaires des 47 États membres, a privé les parlementaires russes de leur droit de vote. Moscou a répliqué en n'envoyant plus de parlementaires à l'APCE et en ne versant plus, depuis 2017, ses 33 millions d'euros annuels de contribution au budget du Conseil de l'Europe. Selon les règles du Conseil de l'Europe, si un Etat membre ne verse pas sa contribution, il risque en théorie l'exclusion au bout de deux ans, soit en juin prochain pour la Russie.
L'éventuel départ de Moscou de l'organisation, qui serait une première depuis sa création en 1949, priverait les citoyens russes de l'accès à la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), bras juridique du Conseil de l'Europe. Ces dernières années, la CEDH a prononcé de nombreuses décisions condamnant la Russie et lui ordonnant de payer d'importantes compensations à des opposants et militants des droits de l'homme, comme Alexeï Navalny ou le groupe contestataire Pussy Riot.
Quoique la possibilité d'une exclusion soit théoriquement possible, je ne pense pas que les membre du Conseil de l'Europe voudront prendre le risque d'exclure la Russie de cette assemblée, parce que, ce faisant, ils priveront les citoyens russes (et tous les autres résidant en Russie ou opposés à la Russie) de leur droit au recours devant la Cour européenne des droits de l'homme. C'est une sanction possible (mais pas obligatoire) qui, finalement, est de nature à pénaliser les citoyens dont les droits ont été violés par l'Etat exclu et à renforcer le pouvoir coercitif de l'Etat exclu.
Par Le Figaro.fr avec AFP
Les députés russes ont décidé aujourd'hui de prolonger leur boycott du Conseil de l'Europe entamé depuis la crise ukrainienne, rapprochant nettement Moscou d'une sortie de cette instance, qui priverait les Russes d'accès à la Cour européenne des droits de l'homme.
Dans une résolution adoptée à une écrasante majorité, la Douma, chambre basse du Parlement russe, reconduit le gel des plus de 30 millions d'euros de contribution au budget du Conseil de l'Europe. Elle décide par ailleurs de ne pas envoyer de délégation lors de la prochaine session de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), organe délibérant rassemblant des parlementaires des 47 Etats membres du Conseil de l'Europe, qui commence lundi. Cela signifie que la Russie ne participera pas à l'APCE pour l'ensemble de l'année.
Le président de la chambre basse du Parlement russe, Viatcheslav Volodine, a assuré que cette résolution avait été votée dans «l'intérêt du peuple russe». «Les discussion pour trouver une solution continuent pendant la présidence finnoise» actuelle du Conseil de l'Europe, a réagi auprès de l'AFP Daniel Höltgen, porte-parole du secrétaire général de l'organisation paneuropéenne, Thorbjørn Jagland. Il a également rappelé les propos du ministre des Affaires étrangères allemand, Heiko Maas, qui a assuré mardi à Strasbourg que Berlin voulait «apporter une contribution active» au règlement du conflit et qu'il comptait aborder ce sujet avec son homologue russe Sergueï Lavrov vendredi à Moscou.
Le Conseil de l'Europe, organisme de défense des droits de l'homme et de la démocratie basé à Strasbourg (est de la France) traverse une crise grave et durable avec la Russie depuis l'annexion de la Crimée par Moscou en 2014. En réponse à cette annexion, l'APCE, qui rassemble plus de 300 parlementaires des 47 États membres, a privé les parlementaires russes de leur droit de vote. Moscou a répliqué en n'envoyant plus de parlementaires à l'APCE et en ne versant plus, depuis 2017, ses 33 millions d'euros annuels de contribution au budget du Conseil de l'Europe. Selon les règles du Conseil de l'Europe, si un Etat membre ne verse pas sa contribution, il risque en théorie l'exclusion au bout de deux ans, soit en juin prochain pour la Russie.
L'éventuel départ de Moscou de l'organisation, qui serait une première depuis sa création en 1949, priverait les citoyens russes de l'accès à la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), bras juridique du Conseil de l'Europe. Ces dernières années, la CEDH a prononcé de nombreuses décisions condamnant la Russie et lui ordonnant de payer d'importantes compensations à des opposants et militants des droits de l'homme, comme Alexeï Navalny ou le groupe contestataire Pussy Riot.
Quoique la possibilité d'une exclusion soit théoriquement possible, je ne pense pas que les membre du Conseil de l'Europe voudront prendre le risque d'exclure la Russie de cette assemblée, parce que, ce faisant, ils priveront les citoyens russes (et tous les autres résidant en Russie ou opposés à la Russie) de leur droit au recours devant la Cour européenne des droits de l'homme. C'est une sanction possible (mais pas obligatoire) qui, finalement, est de nature à pénaliser les citoyens dont les droits ont été violés par l'Etat exclu et à renforcer le pouvoir coercitif de l'Etat exclu.
Thuramir- Messages : 3677
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Re: Actualités diverses
De toute façon les tribunaux russes se foutent des décisions du Cedh !
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Actualités diverses
Caduce62 a écrit:De toute façon les tribunaux russes se foutent des décisions du Cedh !
Sans doute, mais une personne ayant obtenu gain de cause devant la CEDH peut faire annuler (en Russie) le jugement lui ayant causé une violation d'un droit fondamental et faire rejuger l'affaire. Donc, il faut recommencer.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Actualités diverses
Matt a écrit:Faire rejuger en Russie poutinienne . . . quel beau rêve . . .
Mais non, mais non ! Le Comité des Ministres du Conseil de l'Europe suit l'exécution des arrêts de la CEDH.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Actualités diverses
Et tu crois que la Russie applique les arrêts de la CEDH alors qu'elle ne respecte même pas les lois et règles internationales?
D’ailleurs, il serait question que la Russie se retire du conseil de l'Europe . . .
D’ailleurs, il serait question que la Russie se retire du conseil de l'Europe . . .
Re: Actualités diverses
Matt a écrit:Et tu crois que la Russie applique les arrêts de la CEDH ...? --> Sauf preuve du contraire, oui.
D’ailleurs, il serait question que la Russie se retire du conseil de l'Europe . . . --> Source ?
Thuramir- Messages : 3677
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Re: Actualités diverses
Une condamnation de façade, dans laquelle les faits de corruption de l'individu sont totalement absents, et qui ne sera suivie d'aucun effet :
Ukraine: l'ex-président Ianoukovitch condamné à 13 ans de prison pour «haute trahison»
BELGA
Un tribunal de Kiev a condamné jeudi l'ex-président ukrainien Viktor Ianoukovitch à 13 ans de prison pour «haute trahison», au terme d'un procès qui s'est déroulé en son absence.
«Le tribunal a décidé de reconnaître coupable» M. Ianoukovitch, 68 ans, réfugié en Russie depuis 2014, et de «le condamner à une peine de 13 ans de prison», a déclaré le juge Vladislav Deviatko.
Selon le tribunal, «par ses actes illégitimes prémédités, M. Ianoukovitch a commis un crime sapant les fondements de la sécurité nationale ukrainienne (...)», à savoir «une haute trahison», a précisé le juge.
Elu président de l'Ukraine en 2010, M. Ianoukovitch avait fui en février 2014 à Rostov-sur-le-Don, dans le sud de la Russie, après plusieurs semaines d'une contestation pro-européenne à Kiev réprimée dans le sang. Il avait été destitué le 22 février 2014 par le Parlement.
Vladimir Poutine a par la suite révélé que cette fuite avait été rendue possible grâce à une opération spéciale élaborée à Moscou et destinée à exfiltrer Viktor Ianoukovitch.
Les nouvelles autorités pro-occidentales de Kiev ont exigé à plusieurs reprises son extradition.
Ukraine: l'ex-président Ianoukovitch condamné à 13 ans de prison pour «haute trahison»
BELGA
Un tribunal de Kiev a condamné jeudi l'ex-président ukrainien Viktor Ianoukovitch à 13 ans de prison pour «haute trahison», au terme d'un procès qui s'est déroulé en son absence.
«Le tribunal a décidé de reconnaître coupable» M. Ianoukovitch, 68 ans, réfugié en Russie depuis 2014, et de «le condamner à une peine de 13 ans de prison», a déclaré le juge Vladislav Deviatko.
Selon le tribunal, «par ses actes illégitimes prémédités, M. Ianoukovitch a commis un crime sapant les fondements de la sécurité nationale ukrainienne (...)», à savoir «une haute trahison», a précisé le juge.
Elu président de l'Ukraine en 2010, M. Ianoukovitch avait fui en février 2014 à Rostov-sur-le-Don, dans le sud de la Russie, après plusieurs semaines d'une contestation pro-européenne à Kiev réprimée dans le sang. Il avait été destitué le 22 février 2014 par le Parlement.
Vladimir Poutine a par la suite révélé que cette fuite avait été rendue possible grâce à une opération spéciale élaborée à Moscou et destinée à exfiltrer Viktor Ianoukovitch.
Les nouvelles autorités pro-occidentales de Kiev ont exigé à plusieurs reprises son extradition.
Thuramir- Messages : 3677
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Re: Actualités diverses
L’Ukraine pénalise le sexe sans consentement mutuel
Par Sébastien Gobert Diffusion : mercredi 23 janvier 2019
http://www.rfi.fr/emission/20190123-ukraine-penalise-le-sexe-consentement?fbclid=IwAR0hn80BvctAWCFyn63k3R5BYQLN4e8K0lMapivy6fIvGSSFGRs6vgXZscQ
L'Ukraine est devenue, le 11 janvier, la première république postsoviétique à pénaliser l’acte sexuel sans consentement mutuel. AFP PHOTO / YURY KIRNICHNY
Toujours lancée dans sa course à l’intégration européenne, l’Ukraine est devenue, le 11 janvier, la première république postsoviétique à pénaliser l’acte sexuel sans consentement mutuel. Une avancée qui pourrait permettre de sanctionner plus efficacement le viol et la violence domestique.
Cette loi ne signifie pas que le sexe sans consentement mutuel n’était pas puni avant cette nouvelle avancée. Il l’était, mais la formulation précédente du texte de loi était ambiguë. L’abus sexuel et le viol étaient décrits comme un acte sexuel causé par la force, la menace, ou l’abus d’une situation de vulnérabilité. Cette nouvelle loi requiert le consentement explicite des partenaires, en pleine possession de leurs moyens. La sanction à l’encontre d’une personne coupable de viol reste la même qu’avant : entre trois et cinq ans de prison.
Cette loi est une transposition d’une convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre les violences faites aux femmes et la violence domestique. Il n’y a que huit autres pays en Europe qui ont inscrit le besoin de consentement dans leur législation : l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Irlande ou encore la Suède. En Ukraine, l’initiative est donc perçue comme très progressiste, qui peut aider à sanctionner plus efficacement le viol.
Les ONG décrivent des problèmes majeurs
Les problèmes sont pointés du doigt par les ONG, mais sont rarement abordés en Ukraine. On voit sur les réseaux sociaux des internautes se moquer de cette disposition de consentement mutuel à l’acte sexuel. On se demande s’il faut obtenir une autorisation écrite avant d’aller au lit. Mais cette ironie trahit la légèreté, et même le déni, avec laquelle sont traités viols et abus sexuels.
Dans certains pays européens, on parle de 50 viols pour 100 000 habitants. En Ukraine en 2018, où il y a 5 viols pour 100 000 habitants qui ont été déclarés, soit environ 2 000 cas. On sait que c’est bien plus que cela. La guerre dans l’est du pays a par exemple fait exploser les cas d’abus sexuels. Or, malgré la nouvelle loi, la législation permet encore aux violeurs de s’en sortir avec des peines légères, ou même de se réconcilier avec la victime. Plusieurs ONG, comme un récent rapport de Equality Now, appellent à une modernisation conséquente de la législation héritée de l’ère soviétique.
La violence domestique en ligne de mire
La violence domestique est aussi un problème majeur. La loi promulguée le 11 janvier renforce les sanctions. Les cas de sexe sans consentement dans le cadre de la famille sont punis de cinq à dix ans de prison, bien plus que dans le cas d’un viol d’une tierce personne. Les cas de violence peuvent aussi entraîner des peines de prison, ou de travaux d’intérêt général.
La grande question, c’est de savoir si la loi sera appliquée dans un sens plus large. Sensibiliser à la fois parents, enfants, mais aussi forces de l’ordre ou mettre en place des numéros d’urgence et des cellules d’aide psychologique. En Ukraine, la violence domestique s’inscrit dans la question plus vaste de l’alcoolisme bien sûr, mais aussi de la reconversion des anciens soldats démobilisés, laissés à eux-mêmes. Mais ce que réclament aussi les ONG, c’est aller au-delà du texte de loi.
Par Sébastien Gobert Diffusion : mercredi 23 janvier 2019
http://www.rfi.fr/emission/20190123-ukraine-penalise-le-sexe-consentement?fbclid=IwAR0hn80BvctAWCFyn63k3R5BYQLN4e8K0lMapivy6fIvGSSFGRs6vgXZscQ
L'Ukraine est devenue, le 11 janvier, la première république postsoviétique à pénaliser l’acte sexuel sans consentement mutuel. AFP PHOTO / YURY KIRNICHNY
Toujours lancée dans sa course à l’intégration européenne, l’Ukraine est devenue, le 11 janvier, la première république postsoviétique à pénaliser l’acte sexuel sans consentement mutuel. Une avancée qui pourrait permettre de sanctionner plus efficacement le viol et la violence domestique.
Cette loi ne signifie pas que le sexe sans consentement mutuel n’était pas puni avant cette nouvelle avancée. Il l’était, mais la formulation précédente du texte de loi était ambiguë. L’abus sexuel et le viol étaient décrits comme un acte sexuel causé par la force, la menace, ou l’abus d’une situation de vulnérabilité. Cette nouvelle loi requiert le consentement explicite des partenaires, en pleine possession de leurs moyens. La sanction à l’encontre d’une personne coupable de viol reste la même qu’avant : entre trois et cinq ans de prison.
Cette loi est une transposition d’une convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre les violences faites aux femmes et la violence domestique. Il n’y a que huit autres pays en Europe qui ont inscrit le besoin de consentement dans leur législation : l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Irlande ou encore la Suède. En Ukraine, l’initiative est donc perçue comme très progressiste, qui peut aider à sanctionner plus efficacement le viol.
Les ONG décrivent des problèmes majeurs
Les problèmes sont pointés du doigt par les ONG, mais sont rarement abordés en Ukraine. On voit sur les réseaux sociaux des internautes se moquer de cette disposition de consentement mutuel à l’acte sexuel. On se demande s’il faut obtenir une autorisation écrite avant d’aller au lit. Mais cette ironie trahit la légèreté, et même le déni, avec laquelle sont traités viols et abus sexuels.
Dans certains pays européens, on parle de 50 viols pour 100 000 habitants. En Ukraine en 2018, où il y a 5 viols pour 100 000 habitants qui ont été déclarés, soit environ 2 000 cas. On sait que c’est bien plus que cela. La guerre dans l’est du pays a par exemple fait exploser les cas d’abus sexuels. Or, malgré la nouvelle loi, la législation permet encore aux violeurs de s’en sortir avec des peines légères, ou même de se réconcilier avec la victime. Plusieurs ONG, comme un récent rapport de Equality Now, appellent à une modernisation conséquente de la législation héritée de l’ère soviétique.
La violence domestique en ligne de mire
La violence domestique est aussi un problème majeur. La loi promulguée le 11 janvier renforce les sanctions. Les cas de sexe sans consentement dans le cadre de la famille sont punis de cinq à dix ans de prison, bien plus que dans le cas d’un viol d’une tierce personne. Les cas de violence peuvent aussi entraîner des peines de prison, ou de travaux d’intérêt général.
La grande question, c’est de savoir si la loi sera appliquée dans un sens plus large. Sensibiliser à la fois parents, enfants, mais aussi forces de l’ordre ou mettre en place des numéros d’urgence et des cellules d’aide psychologique. En Ukraine, la violence domestique s’inscrit dans la question plus vaste de l’alcoolisme bien sûr, mais aussi de la reconversion des anciens soldats démobilisés, laissés à eux-mêmes. Mais ce que réclament aussi les ONG, c’est aller au-delà du texte de loi.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Actualités diverses
L’année dernière, l’Ukraine a exporté plus d'un demi-million de tonnes de sucre
Selon les résultats de 2018, l'Ukraine a exporté pour un montant de 217,09 millions de dollars, soit 586 500 tonnes de sucre.
Cette information a été communiquée par le service de presse de l’entreprise nationale « Ukrtsukor ».
«Si on compare avec l'année dernière, les volumes d'exportation n'ont pas beaucoup changé, mais leurs destinations ont changé. L'année dernière, le Sri Lanka était le plus gros acheteur de sucre ukrainien (69,03 000 tonnes), mais cette année c'est l'Ouzbékistan (285 300 tonnes), suivi de l'Azerbaïdjan et de la Libye - 44,7 et 43,8 milliers de tonnes, respectivement », a déclaré Ruslan Butilo, vice-président du conseil d'administration d’ « Ukrtsukor ».
En outre, 59 000 tonnes de sucre ont été exportées en décembre. Ainsi, en 4 mois pour la campagne de commercialisation en cours, 198 900 tonnes de sucre ont déjà été livrées sur les marchés étrangers. C'est 14,3% de plus qu’à la même période l'an dernier.
Rappelons qu’en 2017/2018, l'Ukraine a exporté 560 000 tonnes de sucre.
https://www.ukrinform.fr/rubric-economy/2629432-lannee-derniere-lukraine-a-exporte-plus-dun-demimillion-de-tonnes-de-sucre.html?fbclid=IwAR3bKPDT85ZyOJ8a3FGHIZzAqtdiWjANGQNNDzUSEUqf883xbXiycM2fbdc
Selon les résultats de 2018, l'Ukraine a exporté pour un montant de 217,09 millions de dollars, soit 586 500 tonnes de sucre.
Cette information a été communiquée par le service de presse de l’entreprise nationale « Ukrtsukor ».
«Si on compare avec l'année dernière, les volumes d'exportation n'ont pas beaucoup changé, mais leurs destinations ont changé. L'année dernière, le Sri Lanka était le plus gros acheteur de sucre ukrainien (69,03 000 tonnes), mais cette année c'est l'Ouzbékistan (285 300 tonnes), suivi de l'Azerbaïdjan et de la Libye - 44,7 et 43,8 milliers de tonnes, respectivement », a déclaré Ruslan Butilo, vice-président du conseil d'administration d’ « Ukrtsukor ».
En outre, 59 000 tonnes de sucre ont été exportées en décembre. Ainsi, en 4 mois pour la campagne de commercialisation en cours, 198 900 tonnes de sucre ont déjà été livrées sur les marchés étrangers. C'est 14,3% de plus qu’à la même période l'an dernier.
Rappelons qu’en 2017/2018, l'Ukraine a exporté 560 000 tonnes de sucre.
https://www.ukrinform.fr/rubric-economy/2629432-lannee-derniere-lukraine-a-exporte-plus-dun-demimillion-de-tonnes-de-sucre.html?fbclid=IwAR3bKPDT85ZyOJ8a3FGHIZzAqtdiWjANGQNNDzUSEUqf883xbXiycM2fbdc
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Actualités diverses
Caduce62 a écrit:L’Ukraine pénalise le sexe sans consentement mutuel
Par Sébastien Gobert Diffusion : mercredi 23 janvier 2019
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L'Ukraine est devenue, le 11 janvier, la première république postsoviétique à pénaliser l’acte sexuel sans consentement mutuel. AFP PHOTO / YURY KIRNICHNY
Toujours lancée dans sa course à l’intégration européenne, l’Ukraine est devenue, le 11 janvier, la première république postsoviétique à pénaliser l’acte sexuel sans consentement mutuel. Une avancée qui pourrait permettre de sanctionner plus efficacement le viol et la violence domestique.
Cette loi ne signifie pas que le sexe sans consentement mutuel n’était pas puni avant cette nouvelle avancée. Il l’était, mais la formulation précédente du texte de loi était ambiguë. L’abus sexuel et le viol étaient décrits comme un acte sexuel causé par la force, la menace, ou l’abus d’une situation de vulnérabilité. Cette nouvelle loi requiert le consentement explicite des partenaires, en pleine possession de leurs moyens. La sanction à l’encontre d’une personne coupable de viol reste la même qu’avant : entre trois et cinq ans de prison.
Cette loi est une transposition d’une convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre les violences faites aux femmes et la violence domestique. Il n’y a que huit autres pays en Europe qui ont inscrit le besoin de consentement dans leur législation : l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Irlande ou encore la Suède. En Ukraine, l’initiative est donc perçue comme très progressiste, qui peut aider à sanctionner plus efficacement le viol.
Les ONG décrivent des problèmes majeurs
Les problèmes sont pointés du doigt par les ONG, mais sont rarement abordés en Ukraine. On voit sur les réseaux sociaux des internautes se moquer de cette disposition de consentement mutuel à l’acte sexuel. On se demande s’il faut obtenir une autorisation écrite avant d’aller au lit. Mais cette ironie trahit la légèreté, et même le déni, avec laquelle sont traités viols et abus sexuels.
Dans certains pays européens, on parle de 50 viols pour 100 000 habitants. En Ukraine en 2018, où il y a 5 viols pour 100 000 habitants qui ont été déclarés, soit environ 2 000 cas. On sait que c’est bien plus que cela. La guerre dans l’est du pays a par exemple fait exploser les cas d’abus sexuels. Or, malgré la nouvelle loi, la législation permet encore aux violeurs de s’en sortir avec des peines légères, ou même de se réconcilier avec la victime. Plusieurs ONG, comme un récent rapport de Equality Now, appellent à une modernisation conséquente de la législation héritée de l’ère soviétique.
La violence domestique en ligne de mire
La violence domestique est aussi un problème majeur. La loi promulguée le 11 janvier renforce les sanctions. Les cas de sexe sans consentement dans le cadre de la famille sont punis de cinq à dix ans de prison, bien plus que dans le cas d’un viol d’une tierce personne. Les cas de violence peuvent aussi entraîner des peines de prison, ou de travaux d’intérêt général.
La grande question, c’est de savoir si la loi sera appliquée dans un sens plus large. Sensibiliser à la fois parents, enfants, mais aussi forces de l’ordre ou mettre en place des numéros d’urgence et des cellules d’aide psychologique. En Ukraine, la violence domestique s’inscrit dans la question plus vaste de l’alcoolisme bien sûr, mais aussi de la reconversion des anciens soldats démobilisés, laissés à eux-mêmes. Mais ce que réclament aussi les ONG, c’est aller au-delà du texte de loi.
Foutaises ! Il n'est pas exigé un écrit pour s'envoyer en l'air, et ce sera encore et toujours la parole de l'un contre celle de l'autre, et donc, match nul et balle au centre (ou pourrions nous plutôt dire "balles au centre" ?).
De plus, compte tenu de l'impartialité sans tache des juges et procureurs ukrainiens , on attendra la semaine des quatre jeudis avant de voir une condamnation tomber en vertu de la nouvelle disposition légale.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
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Re: Actualités diverses
Une avalanche dans les Carpates : une personne est morte
Hier 25 janvier, en Transcarpatie, trois touristes de Kyiv ont été retrouvés sous une avalanche de neige, l'un d'entre eux est décédé.
Cette information a été publiée sur le site du gouverneur de la région de Gennady Moskal.
« Vendredi 25 janvier, dans la soirée dans le district de Rakhiv, oblast de Transcarpatie, trois résidents de Kyiv âgés de 28 ans, qui se trouvaient sur une route touristique près du mont Stig, ont été pris sous une avalanche de neige. Deux hommes ont réussi à s'extraire de la neige, le troisième a malheureusement péri », peut-on lire dans le message.
Selon Moskal, avant de gravir la montagne, les garçons avaient contacté les sauveteurs en leur demandant si cet itinéraire était sécurisé.
« Ils ont textuellement répondu comme suit: « N'y allez pas, car les funérailles sont très chères! » Malgré l'avertissement, ils ont décidé de partir, ils ont déclenché la première avalanche qui les a couvert jusqu’à la ceinture, puis la deuxième qui les a recouvert entièrement », précise le gouverneur.
Selon lui, l'un des garçons a réussi à sortir seul et a aidé un ami à s’extraire de cette situation. Après cela, ils ont trouvé le troisième inanimé, enseveli sous la neige.
Hier 25 janvier, en Transcarpatie, trois touristes de Kyiv ont été retrouvés sous une avalanche de neige, l'un d'entre eux est décédé.
Cette information a été publiée sur le site du gouverneur de la région de Gennady Moskal.
« Vendredi 25 janvier, dans la soirée dans le district de Rakhiv, oblast de Transcarpatie, trois résidents de Kyiv âgés de 28 ans, qui se trouvaient sur une route touristique près du mont Stig, ont été pris sous une avalanche de neige. Deux hommes ont réussi à s'extraire de la neige, le troisième a malheureusement péri », peut-on lire dans le message.
Selon Moskal, avant de gravir la montagne, les garçons avaient contacté les sauveteurs en leur demandant si cet itinéraire était sécurisé.
« Ils ont textuellement répondu comme suit: « N'y allez pas, car les funérailles sont très chères! » Malgré l'avertissement, ils ont décidé de partir, ils ont déclenché la première avalanche qui les a couvert jusqu’à la ceinture, puis la deuxième qui les a recouvert entièrement », précise le gouverneur.
Selon lui, l'un des garçons a réussi à sortir seul et a aidé un ami à s’extraire de cette situation. Après cela, ils ont trouvé le troisième inanimé, enseveli sous la neige.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Actualités diverses
https://www.opendemocracy.net/od-russia/oleksandr-yaroshchuk/in-central-ukraine-a-citys-future-is-overshadowed-by-a-radioactive-neighbour?fbclid=IwAR3OzOABKT9wgAmwBAjAnSyPsmbi9NeAFN4DyVlZl-Ybwj5vsG0S8EvFKDQ
La ville de Kamianske, qui abritait autrefois une installation de traitement de l'uranium de l'ère soviétique, doit faire face aux millions de tonnes de déchets radioactifs laissés sur place.
L'ancienne usine de produits chimiques Dnipro, avec Kamianske au loin.Photo gracieuseté de l'auteur.Tous les droits sont réservés.Borys Petelin, un ancien ouvrier de l'usine de produits chimiques Dnipro de Kamianske, aujourd'hui fermée, estime que les quelque 40 millions de tonnes de déchets radioactifs stockés ici constituent un danger non seulement pour la ville, mais également pour le fleuve Dnipro qui la traverse.
Située au sud de la ville, forte de 240 000 habitants, cette usine était l'un des plus grands sites de traitement de minerai d'uranium de l'industrie nucléaire de l'Union soviétique. En s'approchant de l'usine, Petelin me guide dans une zone entourée de barbelés. Il y a de petites pancartes qui parsèment ici, avertissant ceux qui s'approchent des radiations: l'ancienne usine de produits chimiques abrite neuf dépotoirs qui stockent des déchets radioactifs. Mon guide suggère que certaines des plus anciennes décharges pourraient ne pas être séparées du sol, ce qui pourrait potentiellement polluer les eaux locales. Des recherches récentes confirment que des radionucléides se sont infiltrés dans le sol et dans l’eau et qu’ils constituent une source de poussière radioactive. Les documents officiels de l'Etat le confirment également.
Au cours des dix dernières années, des travaux de chercheurs ukrainiens ont montré que ces décharges sont en mauvais état. Cependant, alors que la Commission européenne a lancé un projet d'assistance technique pour isoler les sites les plus dangereux et faciliter la surveillance, les autorités ukrainiennes semblent réticentes à changer la situation.
De 1947 à 1972, l’usine n ° 906 était le plus gros producteur de yellowcake en Union soviétique. À son apogée, l'usine a retraité 65% de tout le minerai d'uranium recyclé à l'intérieur de l'URSS.
À la périphérie de l'usine de produits chimiques Dnipro;les habitations sont situées à 200-300 m du territoire radioactif.Des panneaux avertissent de la menace radioactive.Photo gracieuseté de l'auteur.Tous les droits sont réservés.Néanmoins, en 1991, année charnière pour l'Union soviétique, l'usine a soudainement cessé toutes ses activités de traitement. Borys Petelin, ancien ingénieur et responsable d'une des sections de traitement du minerai d'uranium, rappelle que l'usine a été fermée en une journée: «En conséquence, tous les processus technologiques n'étaient pas correctement suspendus. Les citernes contenant de la pâte radioactive n'ont pas été éliminées. "
En 1999, le territoire de l'usine a été divisé en plusieurs parties. Une nouvelle entreprise publique, GP Barrier, a été créée sous la supervision du Ministère ukrainien de l'énergie et de l'industrie du charbon afin de superviser et de contrôler les sites et les bâtiments contaminés. D'autres territoires ont été cédés à des sociétés chimiques d'État et privées. En tant qu'entité légale, Dnipro Chemical Plant a été liquidée en 2007. L'usine a été déclarée en faillite et ses biens exposés aux enchères.
Certains déchets radioactifs, ainsi que des produits chimiques toxiques, ont été déversés directement dans ces sites, d'anciennes mines d'argile. Au total, ils contiennent près de 40 millions de tonnes de déchets radioactifs en poudre. À titre de comparaison, le réacteur n ° 4 de Tchernobyl contient beaucoup moins de déchets, soit 2,5 millions de tonnes . À Tchernobyl, l’activité totale des radionucléides, qui produisent des rayonnements ionisants, représente moins des deux tiers de l’activité radioactive présente sur l’ensemble des parcs à résidus de l’usine chimique de Dnipro. Cela constitue une source permanente de contamination radioactive sur le territoire de l'usine, la ville de Kamianske, ainsi que vers les sources d'eau souterraine et en eau libre. En 2015, des chercheurs de l'Institut ukrainien de recherche sur les problèmes environnementaux ont découvert que ces résidus émettaient à la fois de la poussière et du radon, un gaz radioactif, sans odeur et sans goût.
Le journaliste local Valentyn Figol pense que le dessèchement de ces résidus représente le risque le plus important. «Certains des résidus étaient recouverts d’eau. Cela empêchait la pulpe de se dessécher. Mais aujourd'hui, les résidus commencent à se dessécher », a déclaré Figol dans une interview à Kamianske, évoquant la possibilité que la poussière résultante puisse être transportée par le vent.
À l'entrée du bureau administratif de GP Barrier.Photo gracieuseté de l'auteur.Tous les droits sont réservés.Ihor Khlivnyi, directeur de GP Barrier, estime que la situation dans l'ancienne usine n'est pas critique. Il explique qu'à Sukhachivka, l'un des parcs à résidus miniers, les déchets n'ont pas été déversés directement sur les terres. Au contraire, le site était préparé: le sol était recouvert de quelques couches de sable et d'une couverture artificielle protégeant le sol et l'eau. Étant donné que les rayons solaires détruisent la couverture de protection artificielle, il convient que de l’eau recouvre les résidus. Après la fermeture de l’usine dans les années 90, le système d’alimentation en eau qui acheminait l’eau vers les parcs à résidus était tombé en ruine. Yuri Korovin, un ancien directeur de l'usine, a rappelé que 16 km de tuyaux avaient été volés.
La queue de Sukhachivka est également recouverte d'une couche de phosphogypse, selon Khlivnyi. Ce sous-produit d'engrais, produit par une usine de produits chimiques située à proximité, est régulièrement utilisé pour couvrir le parc à résidus dans le cadre d'un accord entre les deux sociétés. «C’est ainsi que nous remplaçons l’eau», explique Khlivnyi.
Des matières radioactives sont également présentes dans les bâtiments où le yellowcake a été produit. Dans un entretien de 2016, Oleh Voytsekhovych, expert de l'Institut hydrométéorologique ukrainien, a expliqué qu'il y avait 20 bâtiments contaminés sur le territoire de l'usine .
Ce plan a été suivi d'un autre programme en 2009, qui est toujours en vigueur, du moins au niveau législatif. Mais beaucoup ont mis en doute l'efficacité de ce programme. Par exemple, Viktor Ryazantsev, responsable de l'unité de la sécurité à l'Inspection nucléaire d'Etat d'Ukraine, a déclaré que les mesures prises étaient chaotiques et que le ministère de l'Énergie n'avait pas surveillé correctement GP Barrier. Le gouvernement ukrainien a dépensé des millions de hryvnia pour divers projets - entre 2010 et 2014, 84 millions de hryvnia (10,5 millions de dollars à l'époque). Malgré cela, la réalité de l'usine n'a pas beaucoup changé.
Mais les déchets radioactifs ne sont pas le seul problème ici. Ce qui est plus important encore, c’est la réticence historique des responsables aux niveaux national et local, ainsi que des anciens directeurs de GP Barrier, à mettre en œuvre le programme de l’État. Il semble que personne ne veuille assumer la responsabilité de l’absence de progrès.
Bohdan Napolov, chef du département de l'environnement du conseil municipal de Kamianske, a déclaré que la ville n'avait aucune influence sur l'usine: Barrier est une entreprise appartenant à l'État et le terrain appartient à l'État. "Les Européens veulent nous aider," se lamente Napolov, "et nous ne savons pas comment leur expliquer que nous n'avons pas les pouvoirs nécessaires dans ce cas."
Pour Andriy Ivanchenko, membre du conseil municipal, les autorités sont responsables de la situation. «Le département de l'environnement [à Kamianske] doit informer les autorités nationales, rédiger des pétitions et coopérer avec les députés. Cela devrait figurer sur la liste des priorités des autorités de l'Etat », explique-t-il.
En août 2018, dans une interview avec le journal Kamianske Clever City, Bohdan Napolov a déclaré qu'il s'attendait à ce que le GP Barrier reçoive un financement avant la fin de 2018, mais le ministère des Finances et le ministère du Développement économique de l'Ukraine ont refusé, se référant à un cabinet de 2016. Décret ministériel interdisant l’introduction de nouveaux programmes d’État.
Le programme national de 2003 confirme que certaines substances, telles que l'uranium, le radium, le thorium, le polonium et le plomb, se sont déversées dans la rivière Konoplyanka, située entre les résidus et le long de la rivière Dnipro.
Le centre ville de Kamianske.Photo gracieuseté de l'auteur.Tous les droits sont réservés.En octobre, le ministère de l'Énergie de l'Ukraine a finalement créé une commission spéciale d'urgence chargée de trouver une solution au problème.Lors de ma visite en novembre 2018, Khlivnyi m'a assuré que le gouvernement avait décidé d'allouer 14,9 millions de hryvnia (409 000 £) à l'usine en 2019. Mais cela ne suffit pas pour rembourser les dettes de GP Barrier, qui ont atteint 20 millions de hryvnia. (549 000 £). Cependant, en janvier, Khlivnyi a déclaré que GP Barrier pourrait ne pas recevoir ces coûts, mais qu'ils seraient utilisés pour payer des taxes foncières et autres. Selon lui, il est fort possible que GP Barrier soit bientôt liquidé en tant qu’entreprise.
Lors du dernier audit réalisé en 2016-2017 (dont copie est ouverte pour openDemocracy), le ministère de l'Énergie a constaté que le GP Barrier avait mal appliqué 3,7 millions de hryvnia (107 000 £) en salaires et en approvisionnement. Les auditeurs ont découvert que la société avait autorisé le nettoyage de plus de 200 mètres cubes d'arbres d'un dépotoir et avait vendu 300 mètres de conduites radioactives. Un service de police local a ouvert une affaire pénale, mais ils n'ont pas établi qui avait acheté ce bois potentiellement hautement radioactif. Au total, les auditeurs ont constaté 13 violations entre 2015 et 2017. Les conclusions des auditeurs n'étaient pas satisfaisantes. En 2016, le service d'audit de l'Ukraine a tiré des conclusions similaires.
Deuxièmement, même si des fonds de l’État central ont été alloués, d’anciens directeurs, dit Khlivnyi, les ont mal utilisés. «Barrier a conclu des accords avec des organisations qui ne remplissaient pas du tout leurs obligations ou ne les remplissaient pas correctement», m'a-t-il dit. «L'argent a disparu, les travaux n'ont pas été réalisés et les programmes ont été achevés sans le moindre succès.» Oleh Voytsekhovych, expert de l'Institut hydrométéorologique ukrainien, a exprimé des préoccupations similaires.
Entre 2014 et 2016, l'Ukraine a reçu un soutien technique de 10 millions d'euros de la Direction générale de la coopération internationale et du développement de l'UE. L'argent a été dépensé pour élaborer une stratégie de décontamination et de réhabilitation de l'ancien site de l'usine chimique de Dnipro. En 2018, le programme a été renouvelé, mais en raison du manque de financement de l'État et des dettes énormes de Barrier, l'UE a dû le suspendre.En 2019, le programme ne sera reconduit que si le gouvernement parvient à une conclusion quant à la poursuite du financement du GP Barrier.
Une des décharges à proximité de l'usine.Photo gracieuseté de l'auteur.Tous les droits sont réservés.Une fois le programme de nettoyage terminé, les bâtiments contaminés devraient être isolés et les sites contaminés soumis à un contrôle strict. En théorie, le territoire devrait être plus sûr pour les travailleurs et les résidents de Kamianske.
Aujourd'hui, Barrier est chroniquement sous-financé. Mais, selon Khlivnyi, cela peut être rentable. «À Sukhachivka, nous pouvons accepter le stockage de déchets solides et liquides. Les anciens directeurs ont essayé de lancer ce type de projets, mais ils n'ont pas abouti », explique-t-il.
Mais même la promesse d'un nouveau financement ne peut résoudre complètement le problème. Tout le monde, des représentants de l'État à Kiev aux autorités locales à Kamianske, semble reconnaître le problème, mais seules des conditions extrêmes - telles que le risque de perte de fonds - les incitent à trouver des solutions rapides et efficaces. Étant donné que le programme de l'Union européenne s'achèvera bientôt, qu'attend Kamianske: une nouvelle impasse ou de réels changements positifs?
En Ukraine centrale, l'avenir d'une ville est éclipsé par un voisin radioactif
OLEKSANDR YAROSHCHUK 5 février 2019La ville de Kamianske, qui abritait autrefois une installation de traitement de l'uranium de l'ère soviétique, doit faire face aux millions de tonnes de déchets radioactifs laissés sur place.
L'ancienne usine de produits chimiques Dnipro, avec Kamianske au loin.Photo gracieuseté de l'auteur.Tous les droits sont réservés.Borys Petelin, un ancien ouvrier de l'usine de produits chimiques Dnipro de Kamianske, aujourd'hui fermée, estime que les quelque 40 millions de tonnes de déchets radioactifs stockés ici constituent un danger non seulement pour la ville, mais également pour le fleuve Dnipro qui la traverse.
Située au sud de la ville, forte de 240 000 habitants, cette usine était l'un des plus grands sites de traitement de minerai d'uranium de l'industrie nucléaire de l'Union soviétique. En s'approchant de l'usine, Petelin me guide dans une zone entourée de barbelés. Il y a de petites pancartes qui parsèment ici, avertissant ceux qui s'approchent des radiations: l'ancienne usine de produits chimiques abrite neuf dépotoirs qui stockent des déchets radioactifs. Mon guide suggère que certaines des plus anciennes décharges pourraient ne pas être séparées du sol, ce qui pourrait potentiellement polluer les eaux locales. Des recherches récentes confirment que des radionucléides se sont infiltrés dans le sol et dans l’eau et qu’ils constituent une source de poussière radioactive. Les documents officiels de l'Etat le confirment également.
Au cours des dix dernières années, des travaux de chercheurs ukrainiens ont montré que ces décharges sont en mauvais état. Cependant, alors que la Commission européenne a lancé un projet d'assistance technique pour isoler les sites les plus dangereux et faciliter la surveillance, les autorités ukrainiennes semblent réticentes à changer la situation.
Changer de destin
Après la Seconde Guerre mondiale, l'Union soviétique cherchait l'uranium nécessaire à la fabrication de ses premières bombes nucléaires. La ville de Kamianske (Dniprodzerzhynsk à l’époque) a été choisie comme site d’une nouvelle usine secrète, conçue pour enrichir de l’uranium et préparer du yellowcake , la poudre de concentré d’uranium qui est un produit intermédiaire du traitement du minerai d’uranium.De 1947 à 1972, l’usine n ° 906 était le plus gros producteur de yellowcake en Union soviétique. À son apogée, l'usine a retraité 65% de tout le minerai d'uranium recyclé à l'intérieur de l'URSS.
À la périphérie de l'usine de produits chimiques Dnipro;les habitations sont situées à 200-300 m du territoire radioactif.Des panneaux avertissent de la menace radioactive.Photo gracieuseté de l'auteur.Tous les droits sont réservés.Néanmoins, en 1991, année charnière pour l'Union soviétique, l'usine a soudainement cessé toutes ses activités de traitement. Borys Petelin, ancien ingénieur et responsable d'une des sections de traitement du minerai d'uranium, rappelle que l'usine a été fermée en une journée: «En conséquence, tous les processus technologiques n'étaient pas correctement suspendus. Les citernes contenant de la pâte radioactive n'ont pas été éliminées. "
En 1999, le territoire de l'usine a été divisé en plusieurs parties. Une nouvelle entreprise publique, GP Barrier, a été créée sous la supervision du Ministère ukrainien de l'énergie et de l'industrie du charbon afin de superviser et de contrôler les sites et les bâtiments contaminés. D'autres territoires ont été cédés à des sociétés chimiques d'État et privées. En tant qu'entité légale, Dnipro Chemical Plant a été liquidée en 2007. L'usine a été déclarée en faillite et ses biens exposés aux enchères.
Dessèchement
Les déchets, appelés pâtes, sont maintenant stockés dans neuf sites de décharge à ciel ouvert : West, Central Gully, South-Eastern, Dniprovske («D»), Sukhachivka (sections 1 et 2), base «C», fraction de Lanthane et # 6.Certains déchets radioactifs, ainsi que des produits chimiques toxiques, ont été déversés directement dans ces sites, d'anciennes mines d'argile. Au total, ils contiennent près de 40 millions de tonnes de déchets radioactifs en poudre. À titre de comparaison, le réacteur n ° 4 de Tchernobyl contient beaucoup moins de déchets, soit 2,5 millions de tonnes . À Tchernobyl, l’activité totale des radionucléides, qui produisent des rayonnements ionisants, représente moins des deux tiers de l’activité radioactive présente sur l’ensemble des parcs à résidus de l’usine chimique de Dnipro. Cela constitue une source permanente de contamination radioactive sur le territoire de l'usine, la ville de Kamianske, ainsi que vers les sources d'eau souterraine et en eau libre. En 2015, des chercheurs de l'Institut ukrainien de recherche sur les problèmes environnementaux ont découvert que ces résidus émettaient à la fois de la poussière et du radon, un gaz radioactif, sans odeur et sans goût.
Environ 250 000 mètres carrés de territoire autour de l'usine sont contaminés par des radionucléides
Environ 250 000 mètres carrés de territoire autour de l’usine sont contaminéspar des radionucléides. Le réseau ferroviaire qui va de la mine d'uranium Zhovti Vody au système local de Kamianske est également contaminé par des éléments radioactifs: le minerai d'uranium était généralement transporté par chemin de fer dans des wagons découverts.Le journaliste local Valentyn Figol pense que le dessèchement de ces résidus représente le risque le plus important. «Certains des résidus étaient recouverts d’eau. Cela empêchait la pulpe de se dessécher. Mais aujourd'hui, les résidus commencent à se dessécher », a déclaré Figol dans une interview à Kamianske, évoquant la possibilité que la poussière résultante puisse être transportée par le vent.
À l'entrée du bureau administratif de GP Barrier.Photo gracieuseté de l'auteur.Tous les droits sont réservés.Ihor Khlivnyi, directeur de GP Barrier, estime que la situation dans l'ancienne usine n'est pas critique. Il explique qu'à Sukhachivka, l'un des parcs à résidus miniers, les déchets n'ont pas été déversés directement sur les terres. Au contraire, le site était préparé: le sol était recouvert de quelques couches de sable et d'une couverture artificielle protégeant le sol et l'eau. Étant donné que les rayons solaires détruisent la couverture de protection artificielle, il convient que de l’eau recouvre les résidus. Après la fermeture de l’usine dans les années 90, le système d’alimentation en eau qui acheminait l’eau vers les parcs à résidus était tombé en ruine. Yuri Korovin, un ancien directeur de l'usine, a rappelé que 16 km de tuyaux avaient été volés.
La queue de Sukhachivka est également recouverte d'une couche de phosphogypse, selon Khlivnyi. Ce sous-produit d'engrais, produit par une usine de produits chimiques située à proximité, est régulièrement utilisé pour couvrir le parc à résidus dans le cadre d'un accord entre les deux sociétés. «C’est ainsi que nous remplaçons l’eau», explique Khlivnyi.
Des matières radioactives sont également présentes dans les bâtiments où le yellowcake a été produit. Dans un entretien de 2016, Oleh Voytsekhovych, expert de l'Institut hydrométéorologique ukrainien, a expliqué qu'il y avait 20 bâtiments contaminés sur le territoire de l'usine .
Quel problème?
En 2003, le Cabinet des ministres de l'Ukraine a adopté un programme d'une durée de onze ans visant à rendre le territoire de l'ancienne usine chimique de Dnipro écologique et à protéger les résidents locaux des effets nocifs des rayonnements ionisants.Ce plan a été suivi d'un autre programme en 2009, qui est toujours en vigueur, du moins au niveau législatif. Mais beaucoup ont mis en doute l'efficacité de ce programme. Par exemple, Viktor Ryazantsev, responsable de l'unité de la sécurité à l'Inspection nucléaire d'Etat d'Ukraine, a déclaré que les mesures prises étaient chaotiques et que le ministère de l'Énergie n'avait pas surveillé correctement GP Barrier. Le gouvernement ukrainien a dépensé des millions de hryvnia pour divers projets - entre 2010 et 2014, 84 millions de hryvnia (10,5 millions de dollars à l'époque). Malgré cela, la réalité de l'usine n'a pas beaucoup changé.
Mais les déchets radioactifs ne sont pas le seul problème ici. Ce qui est plus important encore, c’est la réticence historique des responsables aux niveaux national et local, ainsi que des anciens directeurs de GP Barrier, à mettre en œuvre le programme de l’État. Il semble que personne ne veuille assumer la responsabilité de l’absence de progrès.
En 2018, GP Barrier s'est retrouvé sans financement public après la fin du dernier programme de l'État en 2017
Le premier numéro est financier. En 2018, GP Barrier a été privé de tout financement de l'État après la clôture du dernier programme de l'État en 2017. Les programmes de l'État précédents ont été suspendus, mais aucun nouveau programme n'a été proposé. En conséquence, selon Ihor Khlivnyi, l'entreprise n'a réussi à payer les salaires mensuels que de deux personnes par le biais de procédures judiciaires. Lorsque j'ai visité Barrier en novembre 2018, le bureau de l'administration était sombre et sombre. J'ai réussi à ne trouver que deux personnes dans un immeuble de bureau plutôt froid: Khlivnyi, le directeur, et un employé. «Tout le monde travaille ici sans salaire», se plaint Khlivnyi. «L’UE nous a un peu aidés. Nous avons réussi à organiser des excursions à Tchernobyl pour discuter de la gestion des déchets radioactifs et de la coopération future avec l’usine de Tchernobyl. L’UE a payé les frais de voyage, d’hébergement et d’honoraires. J'essaie donc de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour encourager les employés à travailler à l'usine. Ce sont des spécialistes uniques.Bohdan Napolov, chef du département de l'environnement du conseil municipal de Kamianske, a déclaré que la ville n'avait aucune influence sur l'usine: Barrier est une entreprise appartenant à l'État et le terrain appartient à l'État. "Les Européens veulent nous aider," se lamente Napolov, "et nous ne savons pas comment leur expliquer que nous n'avons pas les pouvoirs nécessaires dans ce cas."
Pour Andriy Ivanchenko, membre du conseil municipal, les autorités sont responsables de la situation. «Le département de l'environnement [à Kamianske] doit informer les autorités nationales, rédiger des pétitions et coopérer avec les députés. Cela devrait figurer sur la liste des priorités des autorités de l'Etat », explique-t-il.
En août 2018, dans une interview avec le journal Kamianske Clever City, Bohdan Napolov a déclaré qu'il s'attendait à ce que le GP Barrier reçoive un financement avant la fin de 2018, mais le ministère des Finances et le ministère du Développement économique de l'Ukraine ont refusé, se référant à un cabinet de 2016. Décret ministériel interdisant l’introduction de nouveaux programmes d’État.
Le programme national de 2003 confirme que certaines substances, telles que l'uranium, le radium, le thorium, le polonium et le plomb, se sont déversées dans la rivière Konoplyanka, située entre les résidus et le long de la rivière Dnipro.
Le centre ville de Kamianske.Photo gracieuseté de l'auteur.Tous les droits sont réservés.En octobre, le ministère de l'Énergie de l'Ukraine a finalement créé une commission spéciale d'urgence chargée de trouver une solution au problème.Lors de ma visite en novembre 2018, Khlivnyi m'a assuré que le gouvernement avait décidé d'allouer 14,9 millions de hryvnia (409 000 £) à l'usine en 2019. Mais cela ne suffit pas pour rembourser les dettes de GP Barrier, qui ont atteint 20 millions de hryvnia. (549 000 £). Cependant, en janvier, Khlivnyi a déclaré que GP Barrier pourrait ne pas recevoir ces coûts, mais qu'ils seraient utilisés pour payer des taxes foncières et autres. Selon lui, il est fort possible que GP Barrier soit bientôt liquidé en tant qu’entreprise.
Lors du dernier audit réalisé en 2016-2017 (dont copie est ouverte pour openDemocracy), le ministère de l'Énergie a constaté que le GP Barrier avait mal appliqué 3,7 millions de hryvnia (107 000 £) en salaires et en approvisionnement. Les auditeurs ont découvert que la société avait autorisé le nettoyage de plus de 200 mètres cubes d'arbres d'un dépotoir et avait vendu 300 mètres de conduites radioactives. Un service de police local a ouvert une affaire pénale, mais ils n'ont pas établi qui avait acheté ce bois potentiellement hautement radioactif. Au total, les auditeurs ont constaté 13 violations entre 2015 et 2017. Les conclusions des auditeurs n'étaient pas satisfaisantes. En 2016, le service d'audit de l'Ukraine a tiré des conclusions similaires.
Deuxièmement, même si des fonds de l’État central ont été alloués, d’anciens directeurs, dit Khlivnyi, les ont mal utilisés. «Barrier a conclu des accords avec des organisations qui ne remplissaient pas du tout leurs obligations ou ne les remplissaient pas correctement», m'a-t-il dit. «L'argent a disparu, les travaux n'ont pas été réalisés et les programmes ont été achevés sans le moindre succès.» Oleh Voytsekhovych, expert de l'Institut hydrométéorologique ukrainien, a exprimé des préoccupations similaires.
Impasse
Lors des auditions parlementaires tenues en octobre 2018, le ministère ukrainien de l'Énergie a déclaré que seulement 48,6% des coûts du montant approuvé des fonds budgétaires étaient alloués à Barrier en 2015-2017. Sur 24 points d'action, seuls quatre ont été mis en œuvre, six l'ont été partiellement et 14 ne l'ont pas été du tout.Entre 2014 et 2016, l'Ukraine a reçu un soutien technique de 10 millions d'euros de la Direction générale de la coopération internationale et du développement de l'UE. L'argent a été dépensé pour élaborer une stratégie de décontamination et de réhabilitation de l'ancien site de l'usine chimique de Dnipro. En 2018, le programme a été renouvelé, mais en raison du manque de financement de l'État et des dettes énormes de Barrier, l'UE a dû le suspendre.En 2019, le programme ne sera reconduit que si le gouvernement parvient à une conclusion quant à la poursuite du financement du GP Barrier.
Une des décharges à proximité de l'usine.Photo gracieuseté de l'auteur.Tous les droits sont réservés.Une fois le programme de nettoyage terminé, les bâtiments contaminés devraient être isolés et les sites contaminés soumis à un contrôle strict. En théorie, le territoire devrait être plus sûr pour les travailleurs et les résidents de Kamianske.
Aujourd'hui, Barrier est chroniquement sous-financé. Mais, selon Khlivnyi, cela peut être rentable. «À Sukhachivka, nous pouvons accepter le stockage de déchets solides et liquides. Les anciens directeurs ont essayé de lancer ce type de projets, mais ils n'ont pas abouti », explique-t-il.
Mais même la promesse d'un nouveau financement ne peut résoudre complètement le problème. Tout le monde, des représentants de l'État à Kiev aux autorités locales à Kamianske, semble reconnaître le problème, mais seules des conditions extrêmes - telles que le risque de perte de fonds - les incitent à trouver des solutions rapides et efficaces. Étant donné que le programme de l'Union européenne s'achèvera bientôt, qu'attend Kamianske: une nouvelle impasse ou de réels changements positifs?
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Re: Actualités diverses
Arrêt final de la Grande chambre de la Cour européenne des droits de l’homme dans l'affaire interétatique n° 1 Géorgie c. Russie : « Par un arrêt sur le fond rendu le 3 juillet 2014, la Cour a dit qu’il y a eu, à l’automne 2006, la mise en place en Fédération de Russie d’une politique coordonnée d’arrestation, de détention et d’expulsion de ressortissants géorgiens et qui a constitué une pratique administrative, au sens de la jurisprudence de la Convention ». Pour la première fois de son histoire, la Cour européenne des droits de l’homme a dû se pencher sur l’examen de la question de la satisfaction équitable dans une affaire interétatique (c'est-à-dire une plainte entre deux Etats membres, car 99,99% des plaintes devant le CEDH émanent d'une personne morale ou physique contre un ou plusieurs Etats membres) :
« Dans son arrêt de Grande Chambre, rendu ce jour dans l’affaire Géorgie c. Russie (I) (requête n° 13255/07), la Cour européenne des droits de l’homme dit, par seize voix contre une, que la Russie doit verser à la Géorgie 10.000.000 euros (EUR) pour dommage moral subi par un groupe d’au moins 1 500 ressortissants géorgiens ; que ce montant sera distribué aux victimes individuelles en versant 2 000 EUR aux ressortissants géorgiens qui ont été uniquement victimes d’une violation de l’article 4 du Protocole no 4 (expulsion collective), et en versant de 10 000 à 15 000 EUR à ceux d’entre eux qui ont également été victimes d’une violation des articles 5 § 1 (privation illégale de liberté) et 3 (conditions de détention inhumaines et dégradantes) de la Convention européenne des droits de l’homme, en prenant en compte la durée de leurs détentions respectives ».
« Dans son arrêt de Grande Chambre, rendu ce jour dans l’affaire Géorgie c. Russie (I) (requête n° 13255/07), la Cour européenne des droits de l’homme dit, par seize voix contre une, que la Russie doit verser à la Géorgie 10.000.000 euros (EUR) pour dommage moral subi par un groupe d’au moins 1 500 ressortissants géorgiens ; que ce montant sera distribué aux victimes individuelles en versant 2 000 EUR aux ressortissants géorgiens qui ont été uniquement victimes d’une violation de l’article 4 du Protocole no 4 (expulsion collective), et en versant de 10 000 à 15 000 EUR à ceux d’entre eux qui ont également été victimes d’une violation des articles 5 § 1 (privation illégale de liberté) et 3 (conditions de détention inhumaines et dégradantes) de la Convention européenne des droits de l’homme, en prenant en compte la durée de leurs détentions respectives ».
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Re: Actualités diverses
En Ukraine, le chemin de croix d'un extravagant musée de l'espace
Un guide attend les visiteurs au musée de l'espace dans l'église de Saint-Parascève dans le centre de l'Ukraine (près de Kiev), le 11 janvier 2019 AFP
Pereyaslav-Khmelnytsky (Ukraine) (AFP)
Dans cette église orthodoxe centenaire, les visiteurs se recueillent non pas devant des icônes mais devant une combinaison spatiale ou un casque de Iouri Gagarine, exemples parmi d'autres des pièces d'un extravagant musée de l'espace en Ukraine.
Vestige d'une époque où la conquête spatiale faisait quasiment figure de religion pour les Soviétiques, ce musée installé dans le centre de l'Ukraine survit tant bien que mal en dépit des convoitises d'Eglises rivales et du manque de moyens.
Vue de l'extérieur, la bâtisse en bois n'a rien d'extraordinaire avec sa coupole couronnée d'une croix dorée et ses murs peints en bleu et gris.
A l'intérieur, l'église Sainte-Parascève abrite plus de 450 pièces d'exposition: du matériel technique dont une astromobile; des objets personnels dont un casque et un parachute du Soviétique Iouri Gagarine, premier homme envoyé dans l'espace en 1961; et notamment une collection de portraits de Gagarine où celui-ci arbore le large sourire qui a fait de lui une icône parmi les cosmonautes de l'époque soviétique.
Ce musée fait partie d'un complexe ethnographique en plein air à Pereyaslav-Khmelnytsky, petite ville au riche passé historique située à 80 kilomètres au sud-est de Kiev.
Il a été fondé dans les années 1970 dans un contexte de politique antireligieuse menée par l'URSS et qui a abouti à des milliers de destructions d'églises ou de transformations en locaux utilitaires.
"Les vols dans l'espace étaient alors follement populaires et chaque petit garçon rêvait de devenir cosmonaute", ajoute Sergui Volkodav, son jeune responsable scientifique, devant une combinaison spatiale.
- Grenier à blé -
Selon lui, le choix du lieu s'est imposé pour des raisons terre à terre: il permet d'exposer des pièces volumineuses, comme un modèle de fusée long de plusieurs mètres.
Les habitants racontent que cette reconversion a permis de sauver cette église bâtie en 1891 non de la politique antireligieuse de l'URSS mais aussi de l'engloutissement: le village voisin où était située l'église à l'origine s'est trouvé sous les eaux à la suite de la construction dans les années 1950 et 1960 d'un réservoir d'eau vaste comme le Luxembourg. Promise à devenir un musée, l'église - comme quelques autres bâtiments - a été déplacée, mais le reste de la localité a disparu.
Né dans ce village rayé de la carte, Borys Stoliarenko, un mécanicien de 60 ans, n'en conserve aucune photo ou tableau: "Tout ce qui me reste, c'est cette église. La création du musée l'a sauvée".
Il se rappelle avoir assisté, gamin, à des liturgies avant le déplacement de l'édifice. "Quand plus tard les Soviétiques en ont fait un grenier à blé, on grimpait avec des copains sur les fenêtres et on sautait dans le blé comme dans l'eau", se souvient M. Stoliarenko.
La chute de l'URSS et l'indépendance de l'Ukraine en 1991 ont été accompagnées d'une plus grande liberté religieuse dans ce pays majoritairement orthodoxe. Mais le statut du musée n'a pas été remis en cause, ce qui agace toujours les prêtres locaux.
"A une époque où il n'est plus interdit de prier et de croire en Dieu, l'église doit être utilisée comme un lieu de culte", dit à l'AFP le prêtre Mykhaïlo Iourtchenko, affilié à l'Eglise orthodoxe ukrainienne autocéphale nouvellement créée.
- Elon Musk à l'aide -
La confession rivale, dépendante du Patriacat de Moscou et généralement à couteaux tirés avec l'Eglise autocéphale, est pour une fois du même avis. "Bien sûr que ce n'est pas bien", a déclaré à l'AFP le père Féodossi du monastère local, tout en reconnaissant son impuissance: "C'est la propriété de l'Etat et nous ne sommes pas en position de changer cela".
Son Eglise affiliée à Moscou traverse actuellement de vives tensions avec les autorités pro-occidentales. Difficile dans ce contexte d'espérer récupérer l'édifice transformé en musée... "Mieux vaut un musée que des schismatiques" de l'Eglise indépendante, philosophe le prêtre Féodossi.
Les autorités ukrainiennes, elles, semblent montrer peu d'intérêt pour ce musée de l'espace, qui se visite essentiellement en saison chaude faute de chauffage et se délabre. Les pièces d'exposition sont fatiguées et la peinture bleu ciel des murs s'écaille.
Un thermomètre à l'intérieur affiche -10°C. "Il fait froid comme dans l'espace", plaisante une guide emmitouflée dans un manteau et un bonnet.
Pas découragé, le responsable scientifique Sergui Volkodav compte écrire à l'excentrique Elon Musk, patron de la société spatiale américaine SpaceX, pour lui demander s'il peut fournir de nouvelles pièces d'exposition et pour l'inviter dans son musée: "C'est l'unique musée d'espace au monde établi dans une église. C'est ce qui fait son charme".
2019 AFP
Un guide attend les visiteurs au musée de l'espace dans l'église de Saint-Parascève dans le centre de l'Ukraine (près de Kiev), le 11 janvier 2019 AFP
Pereyaslav-Khmelnytsky (Ukraine) (AFP)
Dans cette église orthodoxe centenaire, les visiteurs se recueillent non pas devant des icônes mais devant une combinaison spatiale ou un casque de Iouri Gagarine, exemples parmi d'autres des pièces d'un extravagant musée de l'espace en Ukraine.
Vestige d'une époque où la conquête spatiale faisait quasiment figure de religion pour les Soviétiques, ce musée installé dans le centre de l'Ukraine survit tant bien que mal en dépit des convoitises d'Eglises rivales et du manque de moyens.
Vue de l'extérieur, la bâtisse en bois n'a rien d'extraordinaire avec sa coupole couronnée d'une croix dorée et ses murs peints en bleu et gris.
A l'intérieur, l'église Sainte-Parascève abrite plus de 450 pièces d'exposition: du matériel technique dont une astromobile; des objets personnels dont un casque et un parachute du Soviétique Iouri Gagarine, premier homme envoyé dans l'espace en 1961; et notamment une collection de portraits de Gagarine où celui-ci arbore le large sourire qui a fait de lui une icône parmi les cosmonautes de l'époque soviétique.
Ce musée fait partie d'un complexe ethnographique en plein air à Pereyaslav-Khmelnytsky, petite ville au riche passé historique située à 80 kilomètres au sud-est de Kiev.
Il a été fondé dans les années 1970 dans un contexte de politique antireligieuse menée par l'URSS et qui a abouti à des milliers de destructions d'églises ou de transformations en locaux utilitaires.
"Les vols dans l'espace étaient alors follement populaires et chaque petit garçon rêvait de devenir cosmonaute", ajoute Sergui Volkodav, son jeune responsable scientifique, devant une combinaison spatiale.
- Grenier à blé -
Selon lui, le choix du lieu s'est imposé pour des raisons terre à terre: il permet d'exposer des pièces volumineuses, comme un modèle de fusée long de plusieurs mètres.
Les habitants racontent que cette reconversion a permis de sauver cette église bâtie en 1891 non de la politique antireligieuse de l'URSS mais aussi de l'engloutissement: le village voisin où était située l'église à l'origine s'est trouvé sous les eaux à la suite de la construction dans les années 1950 et 1960 d'un réservoir d'eau vaste comme le Luxembourg. Promise à devenir un musée, l'église - comme quelques autres bâtiments - a été déplacée, mais le reste de la localité a disparu.
Né dans ce village rayé de la carte, Borys Stoliarenko, un mécanicien de 60 ans, n'en conserve aucune photo ou tableau: "Tout ce qui me reste, c'est cette église. La création du musée l'a sauvée".
Il se rappelle avoir assisté, gamin, à des liturgies avant le déplacement de l'édifice. "Quand plus tard les Soviétiques en ont fait un grenier à blé, on grimpait avec des copains sur les fenêtres et on sautait dans le blé comme dans l'eau", se souvient M. Stoliarenko.
La chute de l'URSS et l'indépendance de l'Ukraine en 1991 ont été accompagnées d'une plus grande liberté religieuse dans ce pays majoritairement orthodoxe. Mais le statut du musée n'a pas été remis en cause, ce qui agace toujours les prêtres locaux.
"A une époque où il n'est plus interdit de prier et de croire en Dieu, l'église doit être utilisée comme un lieu de culte", dit à l'AFP le prêtre Mykhaïlo Iourtchenko, affilié à l'Eglise orthodoxe ukrainienne autocéphale nouvellement créée.
- Elon Musk à l'aide -
La confession rivale, dépendante du Patriacat de Moscou et généralement à couteaux tirés avec l'Eglise autocéphale, est pour une fois du même avis. "Bien sûr que ce n'est pas bien", a déclaré à l'AFP le père Féodossi du monastère local, tout en reconnaissant son impuissance: "C'est la propriété de l'Etat et nous ne sommes pas en position de changer cela".
Son Eglise affiliée à Moscou traverse actuellement de vives tensions avec les autorités pro-occidentales. Difficile dans ce contexte d'espérer récupérer l'édifice transformé en musée... "Mieux vaut un musée que des schismatiques" de l'Eglise indépendante, philosophe le prêtre Féodossi.
Les autorités ukrainiennes, elles, semblent montrer peu d'intérêt pour ce musée de l'espace, qui se visite essentiellement en saison chaude faute de chauffage et se délabre. Les pièces d'exposition sont fatiguées et la peinture bleu ciel des murs s'écaille.
Un thermomètre à l'intérieur affiche -10°C. "Il fait froid comme dans l'espace", plaisante une guide emmitouflée dans un manteau et un bonnet.
Pas découragé, le responsable scientifique Sergui Volkodav compte écrire à l'excentrique Elon Musk, patron de la société spatiale américaine SpaceX, pour lui demander s'il peut fournir de nouvelles pièces d'exposition et pour l'inviter dans son musée: "C'est l'unique musée d'espace au monde établi dans une église. C'est ce qui fait son charme".
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Re: Actualités diverses
#KyivNotKiev: The Guardian, les aéroports de Londres, Tallinn et Budapest adoptent l'orthographe à la ukrainienne
Le collage est basé sur les graphiques de mfa.gov.ua.
2019/02/14 - 21:30 • [size=10]INTERNATIONAL , UKRAINE
[/size]http://euromaidanpress.com/2019/02/14/kyivnotkiev-the-guardian-london-tallinn-budapest-airports-switch-to-ukrainian-style-spelling/?fbclid=IwAR1awFubclhXy7_bUrE8ErwkDjE9PXTqJ-WpaSTEf5AJp_TeUtTKEGcvJ5o
Le ministère ukrainien des Affaires étrangères fait campagne pour la reconnaissance internationale de l'orthographe de style ukrainien Kiev pour la capitale du pays, au lieu de Kiev en anglais.Pourquoi est-ce important pour l'Ukraine?
L'orthographe de Kiev n'est-elle pas simplement historique, comme Prague, au lieu de la version tchèque Praha ou Varsovie, au lieu de Warszawa en polonais ou de Rome pour les Roms italiens?Pas dans l'affaire Kiev-Kiev.
Le 13 février, l'aéroport international de Londres-Luton a informé l'ambassade d'Ukraine à Londres que la compagnie aérienne WizzAir avait commencé à utiliser l'orthographe ukrainienne Kyiv pour désigner la capitale ukrainienne, au lieu de la version précédemment traduite en russe-Kiev.
Le journal The Guardian a également mis à jour son guide de style en y ajoutant le nom de la capitale ukrainienne Kyiv. De son côté, David Stulik, attaché de presse de la délégation de l'UE en Ukraine, a déclaré que le service diplomatique de l'Union européenne (Service européen pour l'action extérieure, SEAE) avait finalement changé l'adresse de Kiev en adresse électronique de Kiev.
De plus, les aéroports de Tallinn et de Budapest utilisent également Kyiv.
Arrivées à l'aéroport de Budapest. Photo: page FB de l'ambassadeur d'Ukraine en Hongrie, Liobov Nepop
Site de l'aéroport de Tallinn. Photo: Pravda Européenne
Le ministère des Affaires étrangères de l'Ukraine, en collaboration avec le Centre de communication stratégique StratCom Ukraine, a lancé la campagne en ligne #CorrectUA le 2 octobre 2018 pour encourager les Ukrainiens à demander aux médias internationaux de langue anglaise d'utiliser l'orthographe des noms géographiques translittérés à partir de la langue ukrainienne.
L'une des orthographes, dont le ministère des Affaires étrangères est le champion, est la reconnaissance internationale de Kyiv , le nom ukrainien romanisé de la capitale du pays. Le hashtag #KyivNotKiev est utilisé pour signer les demandes de correction de l'orthographe correspondante.
Pour en savoir plus sur la campagne: le ministère des affaires étrangères de l'Ukraine appelle les médias internationaux à utiliser #KyivNotKiev
Noms coloniaux russes
L'orthographe à la russe, Kiev, est arrivée en anglais au début du 19e siècle, à l'époque tsariste, lorsque l'Ukraine faisait partie de l'empire russe. Elle fut ensuite utilisée internationalement lorsque l'Ukraine restait sous la domination d'un État soviétique quasi impérial.
Ainsi, la langue russe n’est resté que l’intermédiaire d’autres langues pour transmettre les noms géographiques locaux des nations colonisées par l’empire. C'est ainsi que la ville roumaine de Chișinău est devenue Kishinev, que la ville kazakhe d'Aktobe s'est transformée en Aktyubinsk et que la capitale ukrainienne de Kiev est devenue Kiev.
De plus, sous le régime soviétique, l’Ukraine elle-même était orthographiée en anglais avec un article précis, l’Ukraine , qualifiant la nation de simple zone géographique, qui fait partie de l’État soviétique.
La Russie moderne s'est débarrassée de l'utilisation de «l'Ukraine» dans les années 1990, mais les noms de villes n'étaient pas le cas.
Dans les versions anglaises de ses documents officiels, le Kremlin continue à utiliser l'orthographe à la russe pour désigner la plupart des noms géographiques situés sur les territoires des pays post-soviétiques afin de souligner ses aspirations à restaurer l'empire effondré ou du moins à marquer certains territoires comme ceux que la Russie souhaite conserver dans son orbite d'influence. Dans le cas ukrainien, ces «ancres» sont « Kiev », « Lu g ansk », « Lvov », « Odessa », etc.
Un article du journal KyivPost, basé à Kiev, explique pourquoi l'orthographe de Kiev à la ukrainienne est correcte.
En Ukraine, Kyiv est devenue l'orthographe officielle de la capitale ukrainienne en octobre 1995. Le nom ukrainien de la capitale ukrainienne est utilisé par les Nations Unies, l'Union européenne, le gouvernement américain, les missions diplomatiques anglophones et certains médias.
Cependant, la version russe romanisée, Kiev, est encore largement utilisée par les principales sources de la presse anglaise, telles que le New York Times et la BBC . En outre, certains journaux, comme le tabloïd britannique Daily Mail , utilisent encore l'orthographe de l'époque soviétique «l'Ukraine» pour le pays lui-même.
Le collage est basé sur les graphiques de mfa.gov.ua.
2019/02/14 - 21:30 • [size=10]INTERNATIONAL , UKRAINE
[/size]http://euromaidanpress.com/2019/02/14/kyivnotkiev-the-guardian-london-tallinn-budapest-airports-switch-to-ukrainian-style-spelling/?fbclid=IwAR1awFubclhXy7_bUrE8ErwkDjE9PXTqJ-WpaSTEf5AJp_TeUtTKEGcvJ5o
Le ministère ukrainien des Affaires étrangères fait campagne pour la reconnaissance internationale de l'orthographe de style ukrainien Kiev pour la capitale du pays, au lieu de Kiev en anglais.Pourquoi est-ce important pour l'Ukraine?
L'orthographe de Kiev n'est-elle pas simplement historique, comme Prague, au lieu de la version tchèque Praha ou Varsovie, au lieu de Warszawa en polonais ou de Rome pour les Roms italiens?Pas dans l'affaire Kiev-Kiev.
Le 13 février, l'aéroport international de Londres-Luton a informé l'ambassade d'Ukraine à Londres que la compagnie aérienne WizzAir avait commencé à utiliser l'orthographe ukrainienne Kyiv pour désigner la capitale ukrainienne, au lieu de la version précédemment traduite en russe-Kiev.
Le journal The Guardian a également mis à jour son guide de style en y ajoutant le nom de la capitale ukrainienne Kyiv. De son côté, David Stulik, attaché de presse de la délégation de l'UE en Ukraine, a déclaré que le service diplomatique de l'Union européenne (Service européen pour l'action extérieure, SEAE) avait finalement changé l'adresse de Kiev en adresse électronique de Kiev.
De plus, les aéroports de Tallinn et de Budapest utilisent également Kyiv.
Arrivées à l'aéroport de Budapest. Photo: page FB de l'ambassadeur d'Ukraine en Hongrie, Liobov Nepop
Site de l'aéroport de Tallinn. Photo: Pravda Européenne
Le ministère des Affaires étrangères de l'Ukraine, en collaboration avec le Centre de communication stratégique StratCom Ukraine, a lancé la campagne en ligne #CorrectUA le 2 octobre 2018 pour encourager les Ukrainiens à demander aux médias internationaux de langue anglaise d'utiliser l'orthographe des noms géographiques translittérés à partir de la langue ukrainienne.
L'une des orthographes, dont le ministère des Affaires étrangères est le champion, est la reconnaissance internationale de Kyiv , le nom ukrainien romanisé de la capitale du pays. Le hashtag #KyivNotKiev est utilisé pour signer les demandes de correction de l'orthographe correspondante.
Pour en savoir plus sur la campagne: le ministère des affaires étrangères de l'Ukraine appelle les médias internationaux à utiliser #KyivNotKiev
Noms coloniaux russes
L'orthographe à la russe, Kiev, est arrivée en anglais au début du 19e siècle, à l'époque tsariste, lorsque l'Ukraine faisait partie de l'empire russe. Elle fut ensuite utilisée internationalement lorsque l'Ukraine restait sous la domination d'un État soviétique quasi impérial.
Ainsi, la langue russe n’est resté que l’intermédiaire d’autres langues pour transmettre les noms géographiques locaux des nations colonisées par l’empire. C'est ainsi que la ville roumaine de Chișinău est devenue Kishinev, que la ville kazakhe d'Aktobe s'est transformée en Aktyubinsk et que la capitale ukrainienne de Kiev est devenue Kiev.
De plus, sous le régime soviétique, l’Ukraine elle-même était orthographiée en anglais avec un article précis, l’Ukraine , qualifiant la nation de simple zone géographique, qui fait partie de l’État soviétique.
La Russie moderne s'est débarrassée de l'utilisation de «l'Ukraine» dans les années 1990, mais les noms de villes n'étaient pas le cas.
Dans les versions anglaises de ses documents officiels, le Kremlin continue à utiliser l'orthographe à la russe pour désigner la plupart des noms géographiques situés sur les territoires des pays post-soviétiques afin de souligner ses aspirations à restaurer l'empire effondré ou du moins à marquer certains territoires comme ceux que la Russie souhaite conserver dans son orbite d'influence. Dans le cas ukrainien, ces «ancres» sont « Kiev », « Lu g ansk », « Lvov », « Odessa », etc.
Un article du journal KyivPost, basé à Kiev, explique pourquoi l'orthographe de Kiev à la ukrainienne est correcte.
En Ukraine, Kyiv est devenue l'orthographe officielle de la capitale ukrainienne en octobre 1995. Le nom ukrainien de la capitale ukrainienne est utilisé par les Nations Unies, l'Union européenne, le gouvernement américain, les missions diplomatiques anglophones et certains médias.
Cependant, la version russe romanisée, Kiev, est encore largement utilisée par les principales sources de la presse anglaise, telles que le New York Times et la BBC . En outre, certains journaux, comme le tabloïd britannique Daily Mail , utilisent encore l'orthographe de l'époque soviétique «l'Ukraine» pour le pays lui-même.
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