En Crimée
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Re: En Crimée
Matt a écrit:Et surtout, un passage terrestre entre Russie et Crimée.
Ce qui fait un gros défaut actuellement, la Crimée manque de tout.
Ça on le sait depuis longtemps !!!
Ce qu'on t'explique, c'est le fait nouveau !
Le pont de Kerch est devenu le prétexte pour la Russie d'asphyxier économiquement l'Ukraine. Quand on sait que Mariupol abrite 2 des plus grosses usines métallurgiques d'Ukraine et que le transit des exports se fait (faisait) essentiellement par mer, ce trafic a chuté dramatiquement de 30% en volume depuis la construction du pont. Les raisons : les navires de plus de 33m de haut ne peuvent plus passer. La 2e raison, les patrouilleurs russes arrivés depuis peu, arraisonnent tous les navires ukrainiens ou internationaux au motif de vérifier s'ils ne recèleraient pas des saboteurs ou explosifs pour faire sauter le pont. Ces arraisonnements abusifs peuvent coûter parfois des dizaines d'heures d'immobilisation et des dizaines de milliers de $ aux compagnies maritimes !
Dernière édition par Krispoluk le Mer 20 Juin - 11:54, édité 1 fois
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: En Crimée
Matt a écrit:Ok, capté.
T'énerves pas hein ! Tu me connais, j'aime bien charrier les gens...
D'ailleurs, tu ne me rates pas non plus à chaque fois que tu peux !
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: En Crimée
HéhéhéKrispoluk a écrit:Matt a écrit:Ok, capté.
T'énerves pas hein ! Tu me connais, j'aime bien charrier les gens...
D'ailleurs, tu ne me rates pas non plus à chaque fois que tu peux !
Re: En Crimée
D'ailleurs, je suis étonné que personne ne m'ait encore charrié sur le score pitoyable de l'équipe polonaise face aux sénégalais hier...
La raison est simple, c'est le goût de la vodka russe qui les a rendus malades...
Quand on est habitué au goût et à la qualité de l'excellente Wodka polonaise !
La raison est simple, c'est le goût de la vodka russe qui les a rendus malades...
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Krispoluk- Messages : 9858
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Re: En Crimée
Pour aller dans ce sens, il faut noter que la Russie vient de créer en Crimée un régiment de parachutistes. De telles troupes n'existaient pas en Crimée même sous l'ère soviétique. Les plans du ministère de la Défense de Russie sont d'avoir tout un régiments de "bérets bleus" en Crimée pour l'offensive et le sabotage à l'arrière de l'ennemi. Il n'y a jamais de fumée sans feu...benoit77 a écrit:Krispoluk a écrit:
«Blocus hybride»: que se passe-t-il dans la mer d'Azov?
Dans le conflit ukraino-russe, un autre front est ouvert, celui de la mer Azov. À l'heure actuelle, la Russie renforce sa présence militaire en envoyant dans la mer d’Azov des navires de missiles de la mer Caspienne; le Service fédéral de sécurité de la Russie arrête les navires qui se dirigent vers les ports de Marioupol et de Berdyansk, soi-disant, pour vérifier la cargaison.Les retards de plusieurs heures à plusieurs jours sur les trajets rendent le travail des entreprises ukrainiennes très difficile. Les experts insistent: l'ampleur de cette action peut être considérée comme une oppression économique des villes portuaires ukrainiennes par la Russie.Blocus hybride. Les ports de la mer d'Azov doivent faire face à ce problème depuis quelques mois: après l'érection des arches du pont de Kertch dans la mer d'Azov, les navires d’une hauteur supérieure à 33 mètres ne peuvent plus passer. Dans le port de Mariupol, on signale que 144 navires ne peuvent plus entrer dans le port à cause de cette restriction.Des conditions préalables à l'agression russe. Avant le début de l'agression armée russe contre l'Ukraine, la majeure partie de la côte de la mer d'Azov et la voie navigable du détroit de Kertch étaient contrôlées par l'Ukraine. De toute évidence, la Russie n'a pas apprécié. Déjà en 2003, ce mécontentement est apparu lors de la première revendication territoriale dans le conflit à propos de l'île de Tuzla.Le traité concernant «la mer intérieure». En 2003, le président ukrainien, Leonid Koutchma, a signé avec le président russe, Vladimir Poutine, un Accord de coopération, entre l'Ukraine et la Fédération de Russie, qui précisait l'utilisation de la mer d'Azov et du détroit de Kertch.Par cet Accord, la mer d’Azov et le détroit de Kertch ont été déclarés «eaux intérieures historiques» où les navires et les navires sous pavillon de l'Ukraine et de la Russie jouissaient d’une liberté de navigation. En fait, la signature de cet accord visait à satisfaire les demandes de Moscou. La séparation du détroit de Kertch et de la mer d'Azov par des frontières nationales, ce que l’Ukraine revendiquait, n'a pas eu lieu. Par conséquent, la loi concernant la mer n’est plus valable dans la mer d'Azov aujourd'hui.La situation après 2014. L'accord de 2003 a maintenant refait surface. En 2014, avec la Crimée, la Russie a occupé l'île de Tuzla, qui a ensuite été intégrée à la fondation du pont de Kertch. De fait, plus la construction avançait, plus les Russes se sont comportés de manière agressive dans la mer d'Azov. En 2015, la Verkhovna Rada a proposé de dénoncer l'Accord à propos de la «mer intérieure», mais le projet de loi a été ajourné pour relecture, ou plutôt, pour sombrer aux oubliettes et mis au panier.
L'un des objectifs de "novorossia" était de prendre l'ensemble du littoral de la mer d'azov afin de déclarer, cette mer et toutes ces richesses, territoires russes.
Il faut aussi dire ou redire que "novorossia" est bien une conquête territoriale hostile et absolument pas une réaction de défense d'une minorité russophile opprimée.
La situation actuelle pour la mer d'azov le démontre encore une fois : il n'y a pas de minorité russophile opprimée vivant dans la mer d'azov à défendre mais bien une tentative de conquête territoriale hostile envers l'Ukraine.
Janchik- Messages : 276
Date d'inscription : 12/06/2014
Re: En Crimée
Le pont de Kertch représente une menace supplémentaire venue du sud pour l’Ukraine
La construction du pont de Kertch, entreprise par la Russie en Crimée occupée, a créé plusieurs menaces sérieuses pour l’Ukraine et des leviers de pression supplémentaires pour la Russie.
Lire aussi: Le TIDM pourrait statuer à propos du pont de Kertch en 2019
La construction du pont de Kertch, entreprise par la Russie en Crimée occupée, a créé plusieurs menaces sérieuses pour l’Ukraine et des leviers de pression supplémentaires pour la Russie.
Cette déclaration a été faite par Olexandre Tourtchynov, secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense de l’Ukraine, lors d’une interview accordée à Interfax Ukraine.
« À cause de ce pont, la Russie pourrait transférer rapidement ses Forces armées en Crimée avec pour objectif, d’entreprendre des offensives au sud de l’Ukraine. Et ceci, sans oublier que la Crimée occupée est déjà bien militarisée par la Russie. Les Russes y ont créé le 22e corps d’armée puissant et renforcé les unités de la Flotte de la mer Noire de la Russie. Les systèmes de missiles placés en Crimée pourraient porter des coups sur les positions ukrainiennes, bien loin de la frontière administrative avec la Crimée. Les systèmes aériens C-400 pourraient frapper toute cible aérienne en Ukraine centrale. Donc, tout cela représente une menace sérieuse pour l’Ukraine », a-t-il souligné.
Dans le contexte des menaces à la sécurité de l'Ukraine dans le sud, Turtchynov a souligné la création de flottilles par la Russie ces derniers mois dans la mer d'Azov et les raisons pour lesquelles les troupes frontalières du FSB ont été renforcées par des navires supplémentaires.
« Maintenant, pour mener des opérations militaires dans la mer d'Azov, ils peuvent utiliser un nombre important de péniches de débarquement, ainsi que des navires de la classe Buyan-M qui possèdent des missiles de croisière en service », a-t-il déclaré.
Selon le secrétaire de la CNDS, renforcer les capacités amphibies des forces armées russes dans la mer d'Azov permettra de transférer rapidement des moyens armés du district militaire du Sud de la Fédération de Russie vers l’Ukraine.
« Le résultat est une puissante infrastructure militaire le long de la frontière russo-ukrainienne et en plus de la menace à l'est, nous avons une accumulation importante de la menace au sud, tandis qu’au nord deux armées du district militaire de l’Ouest de la Fédération de Russie se positionnent vers nous, ainsi que la 20e armée de chars , qui pourrait également être engagée à tout moment », a ajouté Olexandre Tourtchynov, en soulignant que tout cela mettait l’Ukraine face à des défis importants.
Le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense a ajouté qu’après avoir construit le pont de Kertch, la Russie s’est donné la possibilité d’effectuer un contrôle illégal sur les navires traversant le détroit de Kertch et de bloquer à tout moment les ports ukrainiens dans la mer d’Azov.
Lire aussi: Le TIDM pourrait statuer à propos du pont de Kertch en 2019
Re: En Crimée
Un avis perso, l'Ukraine se retrouve un peu dans la situation géo-stratégique difficile de la Pologne d'avant septembre 1939.
Avec un puissant voisin belliqueux qui aurait envie de la faire disparaitre de la carte...
Ce voisin est arrivé à "encercler" l'Ukraine sur 3 directions : le Nord (Biélorussie), l'est (no comment...) et le sud : Crimée/Azov...
Est-ce que ce voisin va être tenté de passer à l'offensive rapidement ? Je ne pense pas...
Il va attendre tranquillement le résultat des prochaines élections présidentielles/législatives ukrainiennes qui promettent d'être un beau bordel...
Il va sans aucun doute jeter de l'huile sur le feu par les moyens habituels : corruption des "élites", désinformation et propagande
Si le résultat final a l'heur de déplaire aux nationalistes : PS / Samopomitch, cela pourrait mener à un 2e Maïdan qui donnerait un prétexte au guébiste pour intervenir militairement afin de "rétablir l'ordre" dans cette "écurie d'Augias" qu'est devenue l'Ukraine...
Néanmoins, je suis persuadé que si intervention russe il y avait, cela signerait la fin de Poutine car le sentiment national ukrainien qu'il a fortement contribué à réveiller N'acceptera pas aussi facilement de retomber dans l'orbite russo/soviétique et s'en suivraient des formes de guérillas très dures et dramatiques pour les les "occupants russes".
Avis personnel...
Avec un puissant voisin belliqueux qui aurait envie de la faire disparaitre de la carte...
Ce voisin est arrivé à "encercler" l'Ukraine sur 3 directions : le Nord (Biélorussie), l'est (no comment...) et le sud : Crimée/Azov...
Est-ce que ce voisin va être tenté de passer à l'offensive rapidement ? Je ne pense pas...
Il va attendre tranquillement le résultat des prochaines élections présidentielles/législatives ukrainiennes qui promettent d'être un beau bordel...
Il va sans aucun doute jeter de l'huile sur le feu par les moyens habituels : corruption des "élites", désinformation et propagande
Si le résultat final a l'heur de déplaire aux nationalistes : PS / Samopomitch, cela pourrait mener à un 2e Maïdan qui donnerait un prétexte au guébiste pour intervenir militairement afin de "rétablir l'ordre" dans cette "écurie d'Augias" qu'est devenue l'Ukraine...
Néanmoins, je suis persuadé que si intervention russe il y avait, cela signerait la fin de Poutine car le sentiment national ukrainien qu'il a fortement contribué à réveiller N'acceptera pas aussi facilement de retomber dans l'orbite russo/soviétique et s'en suivraient des formes de guérillas très dures et dramatiques pour les les "occupants russes".
Avis personnel...
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: En Crimée
+ 1000Krispoluk a écrit:Un avis perso, l'Ukraine se retrouve un peu dans la situation géo-stratégique difficile de la Pologne d'avant septembre 1939.
Avec un puissant voisin belliqueux qui aurait envie de la faire disparaitre de la carte...
Ce voisin est arrivé à "encercler" l'Ukraine sur 3 directions : le Nord (Biélorussie), l'est (no comment...) et le sud : Crimée/Azov...
Est-ce que ce voisin va être tenté de passer à l'offensive rapidement ? Je ne pense pas...
Il va attendre tranquillement le résultat des prochaines élections présidentielles/législatives ukrainiennes qui promettent d'être un beau bordel...
Il va sans aucun doute jeter de l'huile sur le feu par les moyens habituels : corruption des "élites", désinformation et propagande
Si le résultat final a l'heur de déplaire aux nationalistes : PS / Samopomitch, cela pourrait mener à un 2e Maïdan qui donnerait un prétexte au guébiste pour intervenir militairement afin de "rétablir l'ordre" dans cette "écurie d'Augias" qu'est devenue l'Ukraine...
Néanmoins, je suis persuadé que si intervention russe il y avait, cela signerait la fin de Poutine car le sentiment national ukrainien qu'il a fortement contribué à réveiller N'acceptera pas aussi facilement de retomber dans l'orbite russo/soviétique et s'en suivraient des formes de guérillas très dures et dramatiques pour les les "occupants russes".
Avis personnel...
Janchik- Messages : 276
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Re: En Crimée
Le problème croissant de l'eau de la Crimée pourrait provoquer une nouvelle attaque russe contre l'Ukraine
La Crimée occupée par la Russie souffre d'une sécheresse extrême. Au début de l'été 2018, les autorités autoproclamés de la Crimée ont annoncé l'état d'urgence dans plusieurs régions. Et le temps sec n'est qu'une petite partie du problème. Depuis le début de l'occupation, la Crimée est coupée de l'eau en provenance de l'Ukraine continentale. Cette eau est cruciale pour la péninsule aride. Les experts pensent que la situation catastrophique en matière d'eau pourrait inciter un autre acte d'agression russe à l'encontre de l'Ukraine.
En savoir plus : http://euromaidanpress.com/2018/06/20/crimeas-growing-water-problem-might-provoke-new-russian-attack-against-ukraine/
La Crimée occupée par la Russie souffre d'une sécheresse extrême. Au début de l'été 2018, les autorités autoproclamés de la Crimée ont annoncé l'état d'urgence dans plusieurs régions. Et le temps sec n'est qu'une petite partie du problème. Depuis le début de l'occupation, la Crimée est coupée de l'eau en provenance de l'Ukraine continentale. Cette eau est cruciale pour la péninsule aride. Les experts pensent que la situation catastrophique en matière d'eau pourrait inciter un autre acte d'agression russe à l'encontre de l'Ukraine.
En savoir plus : http://euromaidanpress.com/2018/06/20/crimeas-growing-water-problem-might-provoke-new-russian-attack-against-ukraine/
Caduce62- Messages : 15239
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Re: En Crimée
Caduce62 a écrit:Le problème croissant de l'eau de la Crimée pourrait provoquer une nouvelle attaque russe contre l'Ukraine
La Crimée occupée par la Russie souffre d'une sécheresse extrême. Au début de l'été 2018, les autorités autoproclamés de la Crimée ont annoncé l'état d'urgence dans plusieurs régions. Et le temps sec n'est qu'une petite partie du problème. Depuis le début de l'occupation, la Crimée est coupée de l'eau en provenance de l'Ukraine continentale. Cette eau est cruciale pour la péninsule aride. Les experts pensent que la situation catastrophique en matière d'eau pourrait inciter un autre acte d'agression russe à l'encontre de l'Ukraine.
En savoir plus : http://euromaidanpress.com/2018/06/20/crimeas-growing-water-problem-might-provoke-new-russian-attack-against-ukraine/
Article intéressant ! Le problème de l'eau "locale" en Crimée, on le connait depuis longtemps... La fermeture du canal Dniepr n'a certainement pas arrangé les choses...
J'ai le souvenir, en ayant circulé plusieurs fois en voiture, venant de Melitopol pour rejoindre Sevastopol via Dzhankoï, d'avoir observé dans l'isthme de la presqu'ile les immenses dépôt de sel sur les plages, côté mer d'Azov. A tel point qu'on avait l'impression de se retrouver à Courchevel en plein hiver...
L'absence d'irrigation depuis quelques années à du accélérer la dégradation des sols par l'action du sel et faire périr nombre de cultures dans la "plaine". En ce qui concerne la vigne des coteaux du sud, même si la vigne est une plante rustique ne demandant que peu d'eau, il est certain que l'absence d'irrigation va amener certainement une baisse de rendement spectaculaire des "Krimskoyè Champagneskoyè" et des vins de Massandrah...
Cette situation se prolongeant sans solution, il est à craindre que l'eau "potable" soit rationnée prochainement à la population...
Comme indiqué dans l'article, les unités de désalinisation d'eau de mer sont un luxe que la Russie n'a pas les moyens de se payer actuellement...
Maintenant, envisager une action militaire russe pour reprendre uniquement le contrôle du canal Dniepr ???
Ça serait un casus belli caractérisé. S'il veut le faire réellement, ça sera pour toute l'Ukraine-est, à mon avis, mais le créneau idéal, ça sera pendant le bordel des élections...
Krispoluk- Messages : 9858
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Localisation : Chez les Ch'tis
Re: En Crimée
"Comme indiqué dans l'article, les unités de désalinisation d'eau de mer sont un luxe que la Russie n'a pas les moyens de se payer actuellement..."
Pourtant la Russie fabrique une centrale atomique flottante !
Israël, avec un pib 4x inférieur sait faire la dessalinisation:
https://www.google.com/publicdata/explore?ds=d5bncppjof8f9_&met_y=ny_gdp_mktp_cd&hl=fr&dl=fr#!ctype=l&strail=false&bcs=d&nselm=h&met_y=ny_gdp_mktp_cd&scale_y=lin&ind_y=false&rdim=region&idim=country:RUS:ISR&ifdim=region&hl=fr&dl=fr&ind=false
https://www.lemonde.fr/planete/article/2015/07/29/en-israel-70-de-l-eau-consommee-vient-de-la-mer_4702964_3244.html
La différence vient probablement que Israël se soucie de son peuple quand Poutine se fout royalement du sien.
La conquête de Crimée c'est une conquête territoriale pour les ressources du sous-sol et un point stratégique militaire. Le reste? Proutprout 1er s'en bat les coui...es.
"Maintenant, envisager une action militaire russe pour reprendre uniquement le contrôle du canal Dniepr ??? "
Oui, une folie douce d'autant qu'un pipeline d'eau douce par le détroit de Kertch est moins cher avec garantie de faisabilité. mais visiblement pas prioritaire sur le pont qui lui permet les mouvements militaires. et ça c'est plus important pour soigner les troubles de persécution du Kremlin que la langue sèche des Criméens.
Pourtant la Russie fabrique une centrale atomique flottante !
Israël, avec un pib 4x inférieur sait faire la dessalinisation:
https://www.google.com/publicdata/explore?ds=d5bncppjof8f9_&met_y=ny_gdp_mktp_cd&hl=fr&dl=fr#!ctype=l&strail=false&bcs=d&nselm=h&met_y=ny_gdp_mktp_cd&scale_y=lin&ind_y=false&rdim=region&idim=country:RUS:ISR&ifdim=region&hl=fr&dl=fr&ind=false
https://www.lemonde.fr/planete/article/2015/07/29/en-israel-70-de-l-eau-consommee-vient-de-la-mer_4702964_3244.html
La différence vient probablement que Israël se soucie de son peuple quand Poutine se fout royalement du sien.
La conquête de Crimée c'est une conquête territoriale pour les ressources du sous-sol et un point stratégique militaire. Le reste? Proutprout 1er s'en bat les coui...es.
"Maintenant, envisager une action militaire russe pour reprendre uniquement le contrôle du canal Dniepr ??? "
Oui, une folie douce d'autant qu'un pipeline d'eau douce par le détroit de Kertch est moins cher avec garantie de faisabilité. mais visiblement pas prioritaire sur le pont qui lui permet les mouvements militaires. et ça c'est plus important pour soigner les troubles de persécution du Kremlin que la langue sèche des Criméens.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: En Crimée
benoit77 a écrit:
Oui, une folie douce d'autant qu'un pipeline d'eau douce par le détroit de Kertch est moins cher avec garantie de faisabilité. mais visiblement pas prioritaire sur le pont qui lui permet les mouvements militaires. et ça c'est plus important pour soigner les troubles de persécution du Kremlin que la langue sèche des Criméens.
Je doute qu'un pipeline sous le pont de Kerch soit suffisant ??? En plus, il faut trouver la ressource en eau à proximité ? Bon, le Don peut-être ? Mais après faut-il que le débit passant par le pipeline soit suffisant... Je ne sais pas, suis pas spécialisé dans ces questions...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: En Crimée
Ce n'est pas une première et là où ça été fait c'était un succès.
Bon, je ne souhaite pas un succès à la Russie . . . Logique étant pro-Ukraine . . .
Mais c'est possible.
Bon, je ne souhaite pas un succès à la Russie . . . Logique étant pro-Ukraine . . .
Mais c'est possible.
Re: En Crimée
Coupe du monde 2018 : quatre ans après l'annexion par la Russie, la lente déchéance du football en Crimée
Les clubs de la péninsule, qui ont écrit certaines des plus belles pages du football ukrainien, ont quitté le championnat d'Ukraine, mais ont été interdits de rejoindre le championnat russe par l'UEFA. Elles végètent aujourd'hui dans une ligue amateure.
Des joueurs des clubs de Simferopol et Sébastopol s\'affrontent lors d\'un match de la Coupe de Crimée, le 14 mars 2015, à Simferopol.Des joueurs des clubs de Simferopol et Sébastopol s'affrontent lors d'un match de la Coupe de Crimée, le 14 mars 2015, à Simferopol. (EVGENY BIYATOV / RIA NOVOSTI)
France Télévisions
Mis à jour le 25/06/2018 | 10:08
publié le 25/06/2018 | 10:01
"Il y a une chose qui peut toucher profondément Poutine : dire que les Européens et tous ceux qu'on pourra entraîner n'iront pas à la Coupe du monde s'il n'arrête pas." En mars 2014, l'eurodéputé Daniel Cohn-Bendit, pourtant grand amateur de football, était prêt à faire une croix sur le spectacle du Mondial en Russie. A l'époque, des troupes russes venaient d'entrer en Crimée, cette péninsule du sud de l'Ukraine, et d'y installer un gouvernement favorable à Moscou. Quelques jours plus tard, la région était rattachée à la Russie après un vote des habitants. Daniel Cohn-Bendit n'est pas le seul à faire le lien avec le futur Mondial : des élus britanniques et américains, notamment, assurent qu'il est compliqué, dans ces conditions, de participer à la compétition.
Quatre ans plus tard, le drapeau russe flotte toujours sur la Crimée, mais il n'est plus question de boycott du Mondial. Au rang des griefs faits à la Russie, son conflit avec l'Ukraine, pourtant loin d'être résolu, est même passé au second plan : ce sont plutôt l'affaire Skripal et les craintes liées au racisme et à l'homophobie qui sont au cœur des débats. La Coupe du monde aura bien lieu, et les Criméens regarderont les matchs de leur "nouveau" pays avec fierté, mais aussi peut-être avec un peu d'amertume. Car depuis l'annexion, le football de Crimée est pris en tenaille par la situation politique. Et les clubs qui faisaient sa fierté sont revenus à un niveau amateur. Une situation qui semble inextricable.
L'impossible rattachement au championnat russe
La politique a très vite bouleversé le football local. Après le rattachement de la Crimée à la Russie, en mars 2014, le Tavriya Simféropol et Sébastopol, les principaux clubs locaux, continuent de jouer quelques mois en première division en Ukraine. Mais à la fin de la saison, eux aussi changent d'allégeance et demandent à être rattachés au championnat russe, qui les accueille à bras ouverts. "La volonté était tout autant du côté de l'Etat russe", explique à franceinfo Lukas Aubin, chercheur à l'université de Nanterre (Hauts-de-Seine), spécialiste de la politique du sport en Russie.
Le sport était un vecteur puissant pour prouver que la Crimée était bel et bien russe.
Lukas Aubin, chercheur spécialiste du sport en Russie
Des joueurs du club de Sébastopol devant une bannière de leur club, lors d\'un match du championnat ukrainien à Simféropol, en Crimée, le 17 avril 2014.Des joueurs du club de Sébastopol devant une bannière de leur club, lors d'un match du championnat ukrainien à Simféropol, en Crimée, le 17 avril 2014. (KONSTANTIN CHALABOV / RIA NOVOSTI)
Les deux clubs sont donc liquidés, de nouvelles entités sont créées à leur place et sont affiliées à la fédération russe. En compagnie d'une troisième équipe basée à Yalta, ils sont engagés en troisième division russe, et disputent le début de la saison, bien décidés à grimper les échelons. Mais l'Ukraine, pour qui ces clubs restent tout aussi ukrainiens que le reste de la Crimée, en appelle à l'UEFA. En décembre, l'instance européenne interdit aux équipes de Crimée de jouer dans le championnat russe. "La Crimée sera considérée comme une 'zone spéciale' jusqu'à nouvel ordre", explique le secrétaire général de l'UEFA, Gianni Infantino.
Des joueurs amateurs et des stades désertés
Mais pour ne pas laisser mourir un football criméen devenu apatride, l'UEFA approuve la création de la Premier League de Crimée, un championnat propre à la péninsule, sous l'égide de sa propre fédération. C'est là que, depuis l'été 2015, évoluent Simferopol, Sébastopol et Yalta. Mais on est loin du niveau de la Premier Liga ukrainienne, où ils affrontaient des clubs habitués à disputer la Ligue des champions.
Le championnat criméen se compose aujourd'hui de huit équipes, toutes amateures. "La Crimée est une petite région, avec deux ou trois grandes villes et c'est tout", explique Lukas Aubin. "Il n'y avait aucun intérêt à avoir des clubs de bon niveau dans les petites communes", du moins jusqu'à ce qu'il faille former un championnat indépendant. "Un des clubs participants était un ancien club de futsal qui est devenu un club de foot, ça donne une idée du niveau", ironise Rémy Garrel, spécialiste du football ukrainien pour le site Footballski, interrogé par franceinfo. De même, les joueurs de la grande époque ne sont plus là : les équipes sont désormais composées d'illustres inconnus, des Russes pour la plupart, souvent très jeunes. Et le niveau s'en ressent.
Un membre de la milice populaire de Crimée monte la garde devant une tribune lors d\'un match de football à Simféropol, le 14 mars 2015.Un membre de la milice populaire de Crimée monte la garde devant une tribune lors d'un match de football à Simféropol, le 14 mars 2015. (MAXIM SHEMETOV / REUTERS)
La raison est politique – les joueurs ukrainiens ont quitté la Crimée en 2014 – mais aussi financière, car le championnat manque de moyens. "Le rêve de Moscou était d'intégrer ces clubs à l'espace russe", rappelle Lukas Aubin. La création d'un championnat indépendant n'a pas le même intérêt politique. "Il n'intéresse plus les Russes. Du coup, il reçoit très peu de financement de Moscou". "Nous n'avons même pas de bus. Nous devons nous déplacer en voiture", expliquait le président du Rubin Yalta au site ukrainien Tribuna, en 2016. Le vice-président de la fédération criméenne de football reconnaît lui-même que "le football professionnel est sur le point de disparaître en Crimée", et que les meilleurs joueurs du championnat "doivent maintenant livrer des pizzas le soir" pour compléter leurs revenus. En trois ans de championnat, plusieurs équipes ont déjà disparu.
Un fleuron du foot local tombé dans l'oubli
Les anciens clubs criméens de première division ukrainienne n'en sont pas là, mais leur déclin est spectaculaire. Le Tavriya Simferopol fait partie de l'histoire du football local : ironiquement, son principal fait de gloire est d'avoir remporté le tout premier titre de champion de ... l'Ukraine indépendante, en 1992. "Bon, c'était un peu la confusion en Ukraine en 1992, c'est aussi pour ça qu'ils ont gagné", explique Rémy Garrel. Reste que, depuis, aucun autre club n'a réussi à briser la domination sans partage du Dynamo Kiev et du Shakhtar Donetsk, les deux grands clubs ukrainiens. "Ce n'est pas rien, les supporters du Tavriya en sont fiers", avance le spécialiste du football d'Europe de l'Est. Certes, en 2014, Simferopol végétait en bas de tableau en Ukraine. Mais, pour le football ukrainien, la perte d'un club ancien champion reste significative.
Des supporters du TSK Simferopol, en Crimée, le 18 novembre 2017.Des supporters du TSK Simferopol, en Crimée, le 18 novembre 2017. (PAUL GOGO / AFP)
Avant 2014, le Tavria Simferopol pouvait compter sur un public "de l'envergure de celui de Guingamp" en France, estime Rémy Garrel. Mais le niveau s'est effondré, et, aujourd'hui, "le foot est le cadet des soucis" dans une région encore très pauvre, selon Lukas Aubin. En 2017, pour un match au sommet contre Sébastopol, son stade de 20 000 places ne comptait que 250 spectateurs, constatait l'AFP. Parmi eux, Guennadi Malakhov, fidèle désabusé : "Plus personne ne s'intéresse à nous. On fait juste le tour de la Crimée", expliquait-il.
L'annexion n'a pas seulement eu un impact négatif sur notre club, elle l'a détruit, brisé et enterré. Aujourd'hui, ce club n'existe presque plus.
Guennadi Malakhov, supporter de Simféropol
Deux clubs au même nom séparés par la frontière
A moins que l'avenir du fleuron du football de Crimée ne se situe 200 kilomètres plus loin, de l'autre côté de la frontière, où d'autres supporters essaient de le faire revivre. Lors de l'annexion par la Russie, une partie des supporters du Tavria Simferopol a choisi de se réfugier en Ukraine. Et à leurs yeux, le club de Simferopol qui participe aujourd'hui au championnat de Crimée n'est pas celui qu'ils supportaient (il a d'ailleurs dû se renommer TSK Simferopol pour des raisons de droits). En 2016, d'anciens ultras du Tavria Simferopol ont donc décidé de le faire renaître, sous son nom et son blason d'origine, à Beryslav, dans la région de Kherson, la plus proche de la frontière avec la Crimée. En Ukraine, donc.
Parti de la quatrième division ukrainienne, un championnat amateur, il a déjà réussi à grimper d'un échelon et à retrouver le statut professionnel. "Le Tavria, c'était le premier champion d'Ukraine et ça faisait très mal de voir le club disparaître", explique le directeur général du club à l'AFP. Selon lui, une cinquantaine de fans restés en Crimée prennent même le risque de franchir la frontière pour voir les matchs du Simferopol ukrainien. "Ils soutiennent l'équipe, mais ils ne veulent pas être photographiés. Ils risqueraient d'être détenus en passant la frontière" pour rentrer en Crimée.
Une équipe nationale qui tombe mal pour Moscou
De l'autre côté de la ligne de démarcation, la fédération de football de Crimée est allée plus loin que l'organisation d'un championnat indépendant. Elle a aussi créé une équipe nationale de Crimée, composée de joueurs des clubs amateurs de la région. En mars 2017, elle a disputé, face à d'obscurs clubs russes, la première (et unique ?) Crimean Spring Cup, tournoi marquant les trois ans du "printemps criméen" qui a vu le rattachement de la péninsule à la Russie. Si elle ne peut pas affronter de véritables équipes nationales, elle peut espérer rejoindre la Conifa, équivalent de la Fifa pour les nations qui ne sont pas officiellement reconnues par la communauté internationale. Elle y croiserait aussi bien l'Occitanie que le Tibet ou le Darfour. Son vice-président envisageait même en 2016, selon Sputnik News, d'organiser en Crimée la Coupe du monde de cette catégorie.
Il n'y a pas de volonté d'indépendance de la part du pouvoir criméen. Mais c'est une façon de montrer l'altérité de la Crimée par rapport à la Russie.
Lukas Aubin, chercheur spécialiste du sport en Russie
Un joueur de l\'équipe nationale de Crimée lors d\'un match contre le club russe de Rostselmash Rostov-sur-le-Don, le 13 mars 2017 à Sébastopol, en Crimée.Un joueur de l'équipe nationale de Crimée lors d'un match contre le club russe de Rostselmash Rostov-sur-le-Don, le 13 mars 2017 à Sébastopol, en Crimée. (MAKS VETROV / SPUTNIK)
"Ils se considèrent comme Russes, mais ils ont aussi une identité propre, explique Lukas Aubin. C'est une péninsule coupée du reste du pays." Au sein de la Fédération de Russie, la Crimée s'est vu accorder le statut de République, celui qui permet le plus d'indépendance.
Moscou n'a pas réagi à la naissance de cette équipe nationale de Crimée, mais elle "n'arrange pas du tout les Russes", suppose le chercheur. "Elle donne des arguments à ceux qui s'opposent à l'annexion et mettent en doute l'intégration totale de la Crimée à la Russie". Pour ce spécialiste de la politique du sport de Moscou, c'est une des raisons pour lesquelles les Russes rechignent à financer la fédération locale : si le foot sert à développer un sentiment d'indépendance, "leur intérêt est qu'on en parle le moins possible".
Au Mondial, la Crimée ne sera pas mise en avant par Moscou, d'autant que les mises en garde de la Fifa ont dissuadé Vladimir Poutine d'y organiser des événements pour l'occasion. "Ce sont plutôt les étrangers qui vont en parler", et de façon négative, estime Lukas Aubin. Et les supporters de la péninsule restent les otages d'une situation politique inextricable. "Sans dénouement civil entre la Russie et l'Ukraine, estime Rémy Garrel, le football de Crimée est condamné à rester amateur."
Les clubs de la péninsule, qui ont écrit certaines des plus belles pages du football ukrainien, ont quitté le championnat d'Ukraine, mais ont été interdits de rejoindre le championnat russe par l'UEFA. Elles végètent aujourd'hui dans une ligue amateure.
Des joueurs des clubs de Simferopol et Sébastopol s\'affrontent lors d\'un match de la Coupe de Crimée, le 14 mars 2015, à Simferopol.Des joueurs des clubs de Simferopol et Sébastopol s'affrontent lors d'un match de la Coupe de Crimée, le 14 mars 2015, à Simferopol. (EVGENY BIYATOV / RIA NOVOSTI)
France Télévisions
Mis à jour le 25/06/2018 | 10:08
publié le 25/06/2018 | 10:01
"Il y a une chose qui peut toucher profondément Poutine : dire que les Européens et tous ceux qu'on pourra entraîner n'iront pas à la Coupe du monde s'il n'arrête pas." En mars 2014, l'eurodéputé Daniel Cohn-Bendit, pourtant grand amateur de football, était prêt à faire une croix sur le spectacle du Mondial en Russie. A l'époque, des troupes russes venaient d'entrer en Crimée, cette péninsule du sud de l'Ukraine, et d'y installer un gouvernement favorable à Moscou. Quelques jours plus tard, la région était rattachée à la Russie après un vote des habitants. Daniel Cohn-Bendit n'est pas le seul à faire le lien avec le futur Mondial : des élus britanniques et américains, notamment, assurent qu'il est compliqué, dans ces conditions, de participer à la compétition.
Quatre ans plus tard, le drapeau russe flotte toujours sur la Crimée, mais il n'est plus question de boycott du Mondial. Au rang des griefs faits à la Russie, son conflit avec l'Ukraine, pourtant loin d'être résolu, est même passé au second plan : ce sont plutôt l'affaire Skripal et les craintes liées au racisme et à l'homophobie qui sont au cœur des débats. La Coupe du monde aura bien lieu, et les Criméens regarderont les matchs de leur "nouveau" pays avec fierté, mais aussi peut-être avec un peu d'amertume. Car depuis l'annexion, le football de Crimée est pris en tenaille par la situation politique. Et les clubs qui faisaient sa fierté sont revenus à un niveau amateur. Une situation qui semble inextricable.
L'impossible rattachement au championnat russe
La politique a très vite bouleversé le football local. Après le rattachement de la Crimée à la Russie, en mars 2014, le Tavriya Simféropol et Sébastopol, les principaux clubs locaux, continuent de jouer quelques mois en première division en Ukraine. Mais à la fin de la saison, eux aussi changent d'allégeance et demandent à être rattachés au championnat russe, qui les accueille à bras ouverts. "La volonté était tout autant du côté de l'Etat russe", explique à franceinfo Lukas Aubin, chercheur à l'université de Nanterre (Hauts-de-Seine), spécialiste de la politique du sport en Russie.
Le sport était un vecteur puissant pour prouver que la Crimée était bel et bien russe.
Lukas Aubin, chercheur spécialiste du sport en Russie
Des joueurs du club de Sébastopol devant une bannière de leur club, lors d\'un match du championnat ukrainien à Simféropol, en Crimée, le 17 avril 2014.Des joueurs du club de Sébastopol devant une bannière de leur club, lors d'un match du championnat ukrainien à Simféropol, en Crimée, le 17 avril 2014. (KONSTANTIN CHALABOV / RIA NOVOSTI)
Les deux clubs sont donc liquidés, de nouvelles entités sont créées à leur place et sont affiliées à la fédération russe. En compagnie d'une troisième équipe basée à Yalta, ils sont engagés en troisième division russe, et disputent le début de la saison, bien décidés à grimper les échelons. Mais l'Ukraine, pour qui ces clubs restent tout aussi ukrainiens que le reste de la Crimée, en appelle à l'UEFA. En décembre, l'instance européenne interdit aux équipes de Crimée de jouer dans le championnat russe. "La Crimée sera considérée comme une 'zone spéciale' jusqu'à nouvel ordre", explique le secrétaire général de l'UEFA, Gianni Infantino.
Des joueurs amateurs et des stades désertés
Mais pour ne pas laisser mourir un football criméen devenu apatride, l'UEFA approuve la création de la Premier League de Crimée, un championnat propre à la péninsule, sous l'égide de sa propre fédération. C'est là que, depuis l'été 2015, évoluent Simferopol, Sébastopol et Yalta. Mais on est loin du niveau de la Premier Liga ukrainienne, où ils affrontaient des clubs habitués à disputer la Ligue des champions.
Le championnat criméen se compose aujourd'hui de huit équipes, toutes amateures. "La Crimée est une petite région, avec deux ou trois grandes villes et c'est tout", explique Lukas Aubin. "Il n'y avait aucun intérêt à avoir des clubs de bon niveau dans les petites communes", du moins jusqu'à ce qu'il faille former un championnat indépendant. "Un des clubs participants était un ancien club de futsal qui est devenu un club de foot, ça donne une idée du niveau", ironise Rémy Garrel, spécialiste du football ukrainien pour le site Footballski, interrogé par franceinfo. De même, les joueurs de la grande époque ne sont plus là : les équipes sont désormais composées d'illustres inconnus, des Russes pour la plupart, souvent très jeunes. Et le niveau s'en ressent.
Un membre de la milice populaire de Crimée monte la garde devant une tribune lors d\'un match de football à Simféropol, le 14 mars 2015.Un membre de la milice populaire de Crimée monte la garde devant une tribune lors d'un match de football à Simféropol, le 14 mars 2015. (MAXIM SHEMETOV / REUTERS)
La raison est politique – les joueurs ukrainiens ont quitté la Crimée en 2014 – mais aussi financière, car le championnat manque de moyens. "Le rêve de Moscou était d'intégrer ces clubs à l'espace russe", rappelle Lukas Aubin. La création d'un championnat indépendant n'a pas le même intérêt politique. "Il n'intéresse plus les Russes. Du coup, il reçoit très peu de financement de Moscou". "Nous n'avons même pas de bus. Nous devons nous déplacer en voiture", expliquait le président du Rubin Yalta au site ukrainien Tribuna, en 2016. Le vice-président de la fédération criméenne de football reconnaît lui-même que "le football professionnel est sur le point de disparaître en Crimée", et que les meilleurs joueurs du championnat "doivent maintenant livrer des pizzas le soir" pour compléter leurs revenus. En trois ans de championnat, plusieurs équipes ont déjà disparu.
Un fleuron du foot local tombé dans l'oubli
Les anciens clubs criméens de première division ukrainienne n'en sont pas là, mais leur déclin est spectaculaire. Le Tavriya Simferopol fait partie de l'histoire du football local : ironiquement, son principal fait de gloire est d'avoir remporté le tout premier titre de champion de ... l'Ukraine indépendante, en 1992. "Bon, c'était un peu la confusion en Ukraine en 1992, c'est aussi pour ça qu'ils ont gagné", explique Rémy Garrel. Reste que, depuis, aucun autre club n'a réussi à briser la domination sans partage du Dynamo Kiev et du Shakhtar Donetsk, les deux grands clubs ukrainiens. "Ce n'est pas rien, les supporters du Tavriya en sont fiers", avance le spécialiste du football d'Europe de l'Est. Certes, en 2014, Simferopol végétait en bas de tableau en Ukraine. Mais, pour le football ukrainien, la perte d'un club ancien champion reste significative.
Des supporters du TSK Simferopol, en Crimée, le 18 novembre 2017.Des supporters du TSK Simferopol, en Crimée, le 18 novembre 2017. (PAUL GOGO / AFP)
Avant 2014, le Tavria Simferopol pouvait compter sur un public "de l'envergure de celui de Guingamp" en France, estime Rémy Garrel. Mais le niveau s'est effondré, et, aujourd'hui, "le foot est le cadet des soucis" dans une région encore très pauvre, selon Lukas Aubin. En 2017, pour un match au sommet contre Sébastopol, son stade de 20 000 places ne comptait que 250 spectateurs, constatait l'AFP. Parmi eux, Guennadi Malakhov, fidèle désabusé : "Plus personne ne s'intéresse à nous. On fait juste le tour de la Crimée", expliquait-il.
L'annexion n'a pas seulement eu un impact négatif sur notre club, elle l'a détruit, brisé et enterré. Aujourd'hui, ce club n'existe presque plus.
Guennadi Malakhov, supporter de Simféropol
Deux clubs au même nom séparés par la frontière
A moins que l'avenir du fleuron du football de Crimée ne se situe 200 kilomètres plus loin, de l'autre côté de la frontière, où d'autres supporters essaient de le faire revivre. Lors de l'annexion par la Russie, une partie des supporters du Tavria Simferopol a choisi de se réfugier en Ukraine. Et à leurs yeux, le club de Simferopol qui participe aujourd'hui au championnat de Crimée n'est pas celui qu'ils supportaient (il a d'ailleurs dû se renommer TSK Simferopol pour des raisons de droits). En 2016, d'anciens ultras du Tavria Simferopol ont donc décidé de le faire renaître, sous son nom et son blason d'origine, à Beryslav, dans la région de Kherson, la plus proche de la frontière avec la Crimée. En Ukraine, donc.
Parti de la quatrième division ukrainienne, un championnat amateur, il a déjà réussi à grimper d'un échelon et à retrouver le statut professionnel. "Le Tavria, c'était le premier champion d'Ukraine et ça faisait très mal de voir le club disparaître", explique le directeur général du club à l'AFP. Selon lui, une cinquantaine de fans restés en Crimée prennent même le risque de franchir la frontière pour voir les matchs du Simferopol ukrainien. "Ils soutiennent l'équipe, mais ils ne veulent pas être photographiés. Ils risqueraient d'être détenus en passant la frontière" pour rentrer en Crimée.
Une équipe nationale qui tombe mal pour Moscou
De l'autre côté de la ligne de démarcation, la fédération de football de Crimée est allée plus loin que l'organisation d'un championnat indépendant. Elle a aussi créé une équipe nationale de Crimée, composée de joueurs des clubs amateurs de la région. En mars 2017, elle a disputé, face à d'obscurs clubs russes, la première (et unique ?) Crimean Spring Cup, tournoi marquant les trois ans du "printemps criméen" qui a vu le rattachement de la péninsule à la Russie. Si elle ne peut pas affronter de véritables équipes nationales, elle peut espérer rejoindre la Conifa, équivalent de la Fifa pour les nations qui ne sont pas officiellement reconnues par la communauté internationale. Elle y croiserait aussi bien l'Occitanie que le Tibet ou le Darfour. Son vice-président envisageait même en 2016, selon Sputnik News, d'organiser en Crimée la Coupe du monde de cette catégorie.
Il n'y a pas de volonté d'indépendance de la part du pouvoir criméen. Mais c'est une façon de montrer l'altérité de la Crimée par rapport à la Russie.
Lukas Aubin, chercheur spécialiste du sport en Russie
Un joueur de l\'équipe nationale de Crimée lors d\'un match contre le club russe de Rostselmash Rostov-sur-le-Don, le 13 mars 2017 à Sébastopol, en Crimée.Un joueur de l'équipe nationale de Crimée lors d'un match contre le club russe de Rostselmash Rostov-sur-le-Don, le 13 mars 2017 à Sébastopol, en Crimée. (MAKS VETROV / SPUTNIK)
"Ils se considèrent comme Russes, mais ils ont aussi une identité propre, explique Lukas Aubin. C'est une péninsule coupée du reste du pays." Au sein de la Fédération de Russie, la Crimée s'est vu accorder le statut de République, celui qui permet le plus d'indépendance.
Moscou n'a pas réagi à la naissance de cette équipe nationale de Crimée, mais elle "n'arrange pas du tout les Russes", suppose le chercheur. "Elle donne des arguments à ceux qui s'opposent à l'annexion et mettent en doute l'intégration totale de la Crimée à la Russie". Pour ce spécialiste de la politique du sport de Moscou, c'est une des raisons pour lesquelles les Russes rechignent à financer la fédération locale : si le foot sert à développer un sentiment d'indépendance, "leur intérêt est qu'on en parle le moins possible".
Au Mondial, la Crimée ne sera pas mise en avant par Moscou, d'autant que les mises en garde de la Fifa ont dissuadé Vladimir Poutine d'y organiser des événements pour l'occasion. "Ce sont plutôt les étrangers qui vont en parler", et de façon négative, estime Lukas Aubin. Et les supporters de la péninsule restent les otages d'une situation politique inextricable. "Sans dénouement civil entre la Russie et l'Ukraine, estime Rémy Garrel, le football de Crimée est condamné à rester amateur."
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Re: En Crimée
Les marins ukrainiens arrêtés en Crimée sont en grève de la faim depuis 10 jours
Les marins du navire ukrainien « YMK -0041 », arrêtés au large de la Crimée, sont en grève de la faim depuis 10 jours déjà.
Lire aussi : La Russie bloque la mer d’Azov : deux navires arraisonnés
Les marins du navire ukrainien « YMK -0041 », arrêtés au large de la Crimée, sont en grève de la faim depuis 10 jours déjà.
Cette information a été communiquée par Yedem Semedlyaev, avocat Tatar de Crimée, en direct sur la chaîne « 112 Ukraine ».
« Selon la mère de l’un des marins, ils refusent de se nourrir depuis 10 jours. Cette dame a été autorisée à voir son fils, mais il n’a pas voulu prendre le colis qu’elle leur avait apporté. Il a dit qu’ils ne mangeaient pas », a-t-il raconté.
Selon l’avocat, les membres de l’équipage se trouvent dans le département des garde-frontières à Balaklava.
« L’acte d’accusation n’a été émis qu’au capitaine. Les autres marins sont considérés comme des témoins, ils ont été interrogés et ils sont là depuis plus de 10 jours. À mon avis, ce n’est pas légal. Nous ne sommes pas autorisés à les voir ni à communiquer avec eux. Nous avons tout de même rédigé plusieurs plaintes, mais personne ne réagit et cela depuis pratiquement un mois », a-t-il déclaré.
Le 4 mai, les garde-frontières russes ont arrêté un navire de pêche ukrainien dans le port d'Otchakiv annexé à la Crimée, à l'ouest du cap Tarkhankut, en Russie.
Le chef russe de Crimée, Sergey Aksenov, a déclaré que des membres du FSB russe, détenus par le bateau de pêche ukrainien "YMK-0041", avaient été emmenés en Crimée "pour des actions de procédure ».
Le Service national des garde-frontières ukrainien a indiqué que le navire détenu disposait de tous les documents nécessaires pour pêcher sur le territoire ukrainien. Il y avait 5 membres d'équipage à bord.
Le ministère des Affaires étrangères ukrainien estime que la détention d'un navire ukrainien n’est rien d’autre qu’une « usurpation des affaires souveraines de l'Ukraine » dans les eaux adjacentes de la péninsule et la « violation de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et le droit international conventionnel ».
Le tribunal de Crimée annexée a mis en état d’arrestation le capitaine du navire arrêté "YMK-0041" Viktor Novitsky, il risque jusqu'à 5 ans d'emprisonnement.
Lire aussi : La Russie bloque la mer d’Azov : deux navires arraisonnés
Re: En Crimée
Poutine remplace le chef de la flotte de la mer Noire en Crimée occupée
Bon, ça on s'en fout, mais plus inquiétant:
La Russie met en place une technopole militaire près de la Crimée
The relevant decree was signed by Russian President Vladimir Putin.
Wikimapia.org
The Era military innovation technopolis of the Ministry of Defense of the Russian Federation will be created in the city of Anapa, Krasnodar Territory.
The relevant decree was signed by Russian President Vladimir Putin and was published on the official online portal of legal information.
It is noted that the decision was taken to create an innovative infrastructure, as well as to form an effective model of organization of scientific research to strengthen the country's defense capacities.
Anapa is located on the Black Sea coast of the Caucasus. The distance from Anapa to the Russian-occupied Crimea is 260 kilometers.
Le décret pertinent a été signé par le président russe Vladimir Poutine.
La technopole de l'innovation militaire de la sphère du ministère de la Défense de la Fédération de Russie sera créée dans la ville d'Anapa, territoire de Krasnodar.
Le décret pertinent a été signé par le président russe Vladimir Poutine et a été publié sur le portail officiel d'information juridique en ligne.
Il est noté que la décision a été prise de créer une infrastructure innovante, ainsi que de former un modèle efficace d'organisation de la recherche scientifique pour renforcer les capacités de défense du pays.
Anapa est situé sur la côte de la mer Noire du Caucase. La distance entre Anapa et la Crimée occupée par les Russes est de 260 kilomètres.
Bon, ça on s'en fout, mais plus inquiétant:
La Russie met en place une technopole militaire près de la Crimée
The relevant decree was signed by Russian President Vladimir Putin.
Wikimapia.org
The Era military innovation technopolis of the Ministry of Defense of the Russian Federation will be created in the city of Anapa, Krasnodar Territory.
The relevant decree was signed by Russian President Vladimir Putin and was published on the official online portal of legal information.
It is noted that the decision was taken to create an innovative infrastructure, as well as to form an effective model of organization of scientific research to strengthen the country's defense capacities.
Anapa is located on the Black Sea coast of the Caucasus. The distance from Anapa to the Russian-occupied Crimea is 260 kilometers.
Le décret pertinent a été signé par le président russe Vladimir Poutine.
La technopole de l'innovation militaire de la sphère du ministère de la Défense de la Fédération de Russie sera créée dans la ville d'Anapa, territoire de Krasnodar.
Le décret pertinent a été signé par le président russe Vladimir Poutine et a été publié sur le portail officiel d'information juridique en ligne.
Il est noté que la décision a été prise de créer une infrastructure innovante, ainsi que de former un modèle efficace d'organisation de la recherche scientifique pour renforcer les capacités de défense du pays.
Anapa est situé sur la côte de la mer Noire du Caucase. La distance entre Anapa et la Crimée occupée par les Russes est de 260 kilomètres.
Re: En Crimée
La Russie a expulsé illégalement au moins 2 425 personnes de la Crimée
Au moins 2 425 personnes ont été expulsées illégalement de la Crimée. En outre, 4 700 citoyens ukrainiens emprisonnés ont été déplacés de Crimée sur le territoire de la Fédération de Russie.
Roman Martynovsky, avocat et expert de l'ONG "Centre régional pour les droits de l'homme", a communiqué cette information mercredi dernier, lors de son discours à l'événement parallèle sur la situation en Crimée à Strasbourg, selon un correspondant d’Ukrinform :
"Du juillet 2014 au mai 2018, les tribunaux de Crimée ont rendu plus de 9 500 décisions dans les affaires sur la violation des règles de migration. Les premiers cas d'expulsion ont eu lieu en juillet 2014. À ce jour, nous avons identifié 2 425 personnes qui avaient été expulsées du territoire de la Crimée", a déclaré le défenseur des droits de l'homme.
Une autre méthode de "nettoyage sur le territoire de la Crimée" concerne le transfert et l'expulsion des citoyens ukrainiens emprisonnés du territoire de la Crimée sur le territoire de la Fédération de Russie, prétendument pour y purger leur peine. Selon l’avocat, le nombre de ces citoyens s’élève à 4 700 personnes.
Politique à la russe. On expulse ou on emprisonne . . .
Au moins 2 425 personnes ont été expulsées illégalement de la Crimée. En outre, 4 700 citoyens ukrainiens emprisonnés ont été déplacés de Crimée sur le territoire de la Fédération de Russie.
Roman Martynovsky, avocat et expert de l'ONG "Centre régional pour les droits de l'homme", a communiqué cette information mercredi dernier, lors de son discours à l'événement parallèle sur la situation en Crimée à Strasbourg, selon un correspondant d’Ukrinform :
"Du juillet 2014 au mai 2018, les tribunaux de Crimée ont rendu plus de 9 500 décisions dans les affaires sur la violation des règles de migration. Les premiers cas d'expulsion ont eu lieu en juillet 2014. À ce jour, nous avons identifié 2 425 personnes qui avaient été expulsées du territoire de la Crimée", a déclaré le défenseur des droits de l'homme.
Une autre méthode de "nettoyage sur le territoire de la Crimée" concerne le transfert et l'expulsion des citoyens ukrainiens emprisonnés du territoire de la Crimée sur le territoire de la Fédération de Russie, prétendument pour y purger leur peine. Selon l’avocat, le nombre de ces citoyens s’élève à 4 700 personnes.
Politique à la russe. On expulse ou on emprisonne . . .
Re: En Crimée
Et les vexations continuent:
Deux affaires pénales ouvertes contre le tatar de Crimée Paralamov en Crimée
Investigative bodies under Russia's control in Crimea have opened two criminal cases against Crimean Tatar Renat Paralamov, who was taken away from his home in the occupied Crimea and was tortured by unidentified people wearing masks, according to the Crimea.Realities online newspaper.
"Yesterday, I learned that the military prosecutor's office refused to open a criminal case against FSB officers who searched Renat Paralamov's home and then took him away with a bag on his head and tortured him. At the same time, they opened two criminal cases against Renat on counts of illegal sale of explosives, ammunition," the newspaper quoted Emil Kurbedinov, the lawyer for Paralamov's family, as saying on Saturday, June 30.
According to the lawyer, Crimean lawyers are collecting all the necessary documents so as to transfer the case of Paralamov and other abducted Crimeans to international institutions, in particular the UN Special Rapporteur on Torture and Other Cruel, Inhuman or Degrading Treatment or Punishment.
"We have recently talked with the UN special rapporteur on torture applied in Crimea against detainees and those who are taken away from home after the search in an unknown direction. We spoke in detail about the case of Paralamov and Reshat Ametov. In the near future we will provide a special appeal to the special rapporteur so that he could bring claims to the Russian Federation," reads the report, citing lawyer Lilia Gemedzhi.
Les organes d'enquête sous contrôle russe en Crimée ont ouvert deux poursuites pénales contre le tatar de Crimée Renat Paralamov, qui a été emmené chez lui en Crimée occupée et torturé par des inconnus portant des masques, selon le journal en ligne Crimea.Realities (Крым. Реалии).
"Hier, j'ai appris que le bureau du procureur militaire avait refusé d'ouvrir une procédure pénale contre les officiers du FSB qui avaient fouillé la maison de Renat Paralamov, l'avaient emmené avec un sac sur la tête et l'avaient torturé. Renat sur des accusations de vente illégale d'explosifs, de munitions ", a déclaré le journal citant Emil Kurbedinov, l'avocat de la famille de Paralamov, samedi 30 juin.
Selon l'avocat, les avocats de Crimée rassemblent tous les documents nécessaires pour transférer le dossier de Paralamov et des autres Criméens enlevés à des institutions internationales, en particulier le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
"Nous avons récemment discuté avec le rapporteur spécial de l'ONU sur la torture appliqué en Crimée contre les détenus et ceux qui sont emmenés de chez eux après la perquisition dans une direction inconnue Nous avons parlé en détail du cas de Paralamov et de Reshat Ametov. nous allons lancer un appel spécial au rapporteur spécial afin qu'il puisse porter plainte à la Fédération de Russie ", peut-on lire dans le rapport, citant l'avocate Lilia Gemedzhi.
Ukraine should strengthen international regime of de-occupation of Crimea - Poroshenko
Ukrainian President Petro Poroshenko has called on the international community to turn Crimea into an unbearable burden for Russia.
"Ukraine should strengthen the international regime of de-occupation of the Crimean peninsula. At a time when Russia is militarizing the peninsula at an accelerated pace, turning Crimea into an 'island of no freedom,' we should effectively use the existing international legal mechanisms to turn the occupied peninsula into an unbearable burden for Moscow," Poroshenko wrote on his Facebook page on Sunday, July 1
L'Ukraine devrait renforcer le régime international de désoccupation de la Crimée - Porochenko
Le président ukrainien Petro Porochenko a appelé la communauté internationale à transformer la Crimée en un fardeau insupportable pour la Russie.
"L'Ukraine devrait renforcer le régime international de désoccupation de la péninsule de Crimée" Alors que la Russie militarise la péninsule à un rythme accéléré, transformant la Crimée en "île sans liberté", nous devrions utiliser efficacement les mécanismes juridiques internationaux existants. Transformer la péninsule occupée en un fardeau insupportable pour Moscou ", a écrit Poroshenko sur sa page Facebook le dimanche 1er juillet.
Deux affaires pénales ouvertes contre le tatar de Crimée Paralamov en Crimée
Investigative bodies under Russia's control in Crimea have opened two criminal cases against Crimean Tatar Renat Paralamov, who was taken away from his home in the occupied Crimea and was tortured by unidentified people wearing masks, according to the Crimea.Realities online newspaper.
"Yesterday, I learned that the military prosecutor's office refused to open a criminal case against FSB officers who searched Renat Paralamov's home and then took him away with a bag on his head and tortured him. At the same time, they opened two criminal cases against Renat on counts of illegal sale of explosives, ammunition," the newspaper quoted Emil Kurbedinov, the lawyer for Paralamov's family, as saying on Saturday, June 30.
According to the lawyer, Crimean lawyers are collecting all the necessary documents so as to transfer the case of Paralamov and other abducted Crimeans to international institutions, in particular the UN Special Rapporteur on Torture and Other Cruel, Inhuman or Degrading Treatment or Punishment.
"We have recently talked with the UN special rapporteur on torture applied in Crimea against detainees and those who are taken away from home after the search in an unknown direction. We spoke in detail about the case of Paralamov and Reshat Ametov. In the near future we will provide a special appeal to the special rapporteur so that he could bring claims to the Russian Federation," reads the report, citing lawyer Lilia Gemedzhi.
Les organes d'enquête sous contrôle russe en Crimée ont ouvert deux poursuites pénales contre le tatar de Crimée Renat Paralamov, qui a été emmené chez lui en Crimée occupée et torturé par des inconnus portant des masques, selon le journal en ligne Crimea.Realities (Крым. Реалии).
"Hier, j'ai appris que le bureau du procureur militaire avait refusé d'ouvrir une procédure pénale contre les officiers du FSB qui avaient fouillé la maison de Renat Paralamov, l'avaient emmené avec un sac sur la tête et l'avaient torturé. Renat sur des accusations de vente illégale d'explosifs, de munitions ", a déclaré le journal citant Emil Kurbedinov, l'avocat de la famille de Paralamov, samedi 30 juin.
Selon l'avocat, les avocats de Crimée rassemblent tous les documents nécessaires pour transférer le dossier de Paralamov et des autres Criméens enlevés à des institutions internationales, en particulier le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
"Nous avons récemment discuté avec le rapporteur spécial de l'ONU sur la torture appliqué en Crimée contre les détenus et ceux qui sont emmenés de chez eux après la perquisition dans une direction inconnue Nous avons parlé en détail du cas de Paralamov et de Reshat Ametov. nous allons lancer un appel spécial au rapporteur spécial afin qu'il puisse porter plainte à la Fédération de Russie ", peut-on lire dans le rapport, citant l'avocate Lilia Gemedzhi.
Ukraine should strengthen international regime of de-occupation of Crimea - Poroshenko
Ukrainian President Petro Poroshenko has called on the international community to turn Crimea into an unbearable burden for Russia.
"Ukraine should strengthen the international regime of de-occupation of the Crimean peninsula. At a time when Russia is militarizing the peninsula at an accelerated pace, turning Crimea into an 'island of no freedom,' we should effectively use the existing international legal mechanisms to turn the occupied peninsula into an unbearable burden for Moscow," Poroshenko wrote on his Facebook page on Sunday, July 1
L'Ukraine devrait renforcer le régime international de désoccupation de la Crimée - Porochenko
Le président ukrainien Petro Porochenko a appelé la communauté internationale à transformer la Crimée en un fardeau insupportable pour la Russie.
"L'Ukraine devrait renforcer le régime international de désoccupation de la péninsule de Crimée" Alors que la Russie militarise la péninsule à un rythme accéléré, transformant la Crimée en "île sans liberté", nous devrions utiliser efficacement les mécanismes juridiques internationaux existants. Transformer la péninsule occupée en un fardeau insupportable pour Moscou ", a écrit Poroshenko sur sa page Facebook le dimanche 1er juillet.
Re: En Crimée
Les Etats-Unis ne reconnaissent pas l'annexion de la Crimée par la Russie
Les États-Unis ne reconnaissent pas la tentative de la Russie d'annexer la Crimée.
La secrétaire de presse de la Maison-Blanche, Sarah Huckabee Sanders, a fait cette déclaration lundi lors d'un point de presse quotidien, selon Bloomberg :
"Les Etats-Unis ne reconnaissent pas la tentative de la Russie d'annexer la Crimée. Les sanctions américaines resteront en vigueur jusqu'à ce que la Russie retourne la Crimée à l'Ukraine", a déclaré Mme Sanders aux journalistes à la Maison-Blanche.
La Maison-Blanche souligne que les déclarations du conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, dans lesquelles les médias ont vu la possibilité de la reconnaissance par les États-Unis de l'annexion de la Crimée ukrainienne par la Russie, ne correspondent pas à la réalité.
L'Ukraine met en garde la société irlandaise contre l'irrecevabilité de la construction d'un terminal méthanier en Crimée
Earlier, The Irish Times reported on the talks between Petrel Resources and Russia's Gazprom on the construction of an LNG terminal in occupied Crimea.
Reuters
The Embassy of Ukraine in Ireland has warned the Irish oil company Petrel Resources about the inadmissibility of building a liquefied natural gas (LNG) terminal in Russian-occupied Crimea.
"The united endeavors may be seriously undermined if some actors try to circumvent sanctions and to take advantage of the situation to their own benefit and at the expense of others. The Embassy of Ukraine in Ireland believes that Irish nationals and businesses will refrain from illegally visiting Crimea, as well as from any activities in the peninsula in violation of the concerted efforts of the international community, including the EU," reads a statement on the embassy's website.
As was earlier reported, The Irish Times wrote about talks between Petrel Resources and Russia's Gazprom on setting up an LNG facility in occupied Crimea.
Plus tôt, The Irish Times a fait état des discussions entre Petrel Resources et le russe Gazprom sur la construction d'un terminal méthanier en Crimée occupée.
L'ambassade d'Ukraine en Irlande a mis en garde la compagnie pétrolière irlandaise Petrel Resources au sujet de l'inadmissibilité de la construction d'un terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) dans la Crimée occupée par la Russie.
"Les efforts conjoints peuvent être sérieusement compromis si certains acteurs tentent de contourner les sanctions et de profiter de la situation à leur propre avantage et au détriment des autres." L'ambassade d'Ukraine en Irlande estime que les ressortissants irlandais et les entreprises s'abstiendront de visiter illégalement Crimée, ainsi que de toute activité dans la péninsule en violation des efforts concertés de la communauté internationale, y compris l'UE ", lit-on sur le site de l'ambassade.
Comme il a été rapporté plus tôt, The Irish Times a écrit sur les discussions entre Petrel Resources et le russe Gazprom sur la création d'une installation de GNL en Crimée occupée.
Les États-Unis ne reconnaissent pas la tentative de la Russie d'annexer la Crimée.
La secrétaire de presse de la Maison-Blanche, Sarah Huckabee Sanders, a fait cette déclaration lundi lors d'un point de presse quotidien, selon Bloomberg :
"Les Etats-Unis ne reconnaissent pas la tentative de la Russie d'annexer la Crimée. Les sanctions américaines resteront en vigueur jusqu'à ce que la Russie retourne la Crimée à l'Ukraine", a déclaré Mme Sanders aux journalistes à la Maison-Blanche.
La Maison-Blanche souligne que les déclarations du conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, dans lesquelles les médias ont vu la possibilité de la reconnaissance par les États-Unis de l'annexion de la Crimée ukrainienne par la Russie, ne correspondent pas à la réalité.
L'Ukraine met en garde la société irlandaise contre l'irrecevabilité de la construction d'un terminal méthanier en Crimée
Earlier, The Irish Times reported on the talks between Petrel Resources and Russia's Gazprom on the construction of an LNG terminal in occupied Crimea.
Reuters
The Embassy of Ukraine in Ireland has warned the Irish oil company Petrel Resources about the inadmissibility of building a liquefied natural gas (LNG) terminal in Russian-occupied Crimea.
"The united endeavors may be seriously undermined if some actors try to circumvent sanctions and to take advantage of the situation to their own benefit and at the expense of others. The Embassy of Ukraine in Ireland believes that Irish nationals and businesses will refrain from illegally visiting Crimea, as well as from any activities in the peninsula in violation of the concerted efforts of the international community, including the EU," reads a statement on the embassy's website.
As was earlier reported, The Irish Times wrote about talks between Petrel Resources and Russia's Gazprom on setting up an LNG facility in occupied Crimea.
Plus tôt, The Irish Times a fait état des discussions entre Petrel Resources et le russe Gazprom sur la construction d'un terminal méthanier en Crimée occupée.
L'ambassade d'Ukraine en Irlande a mis en garde la compagnie pétrolière irlandaise Petrel Resources au sujet de l'inadmissibilité de la construction d'un terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) dans la Crimée occupée par la Russie.
"Les efforts conjoints peuvent être sérieusement compromis si certains acteurs tentent de contourner les sanctions et de profiter de la situation à leur propre avantage et au détriment des autres." L'ambassade d'Ukraine en Irlande estime que les ressortissants irlandais et les entreprises s'abstiendront de visiter illégalement Crimée, ainsi que de toute activité dans la péninsule en violation des efforts concertés de la communauté internationale, y compris l'UE ", lit-on sur le site de l'ambassade.
Comme il a été rapporté plus tôt, The Irish Times a écrit sur les discussions entre Petrel Resources et le russe Gazprom sur la création d'une installation de GNL en Crimée occupée.
Re: En Crimée
Volodymyr Baloukh pourrait être condamné à une nouvelle peine de prison
La Cour de la Crimée, contrôlée par les autorités d’occupation russes, pourrait condamner Volodymyr Baloukh, activiste ukrainien, à une peine de prison supplémentaire.
Aucuns doutes sur ce verdict
La Cour de la Crimée, contrôlée par les autorités d’occupation russes, pourrait condamner Volodymyr Baloukh, activiste ukrainien, à une peine de prison supplémentaire.
Une nouvelle affaire a été engagée contre lui en raison des déclarations du chef du centre de détention provisoire de Raznodolye où Baloukh purge sa peine. Valery Tkatchenko a prétendu que Baloukh l’aurait battu. Parallèlement, Volodymyr Baloukh et son avocat affirment que c’est bien Tkatchenko qui a agressé Baloukh.
Lors d’une audience, Volodymyr Baloukh a usé de son droit de la dernière parole pour expliquer ses convictions.
«Pour la 5e fois ce procès prouve que l’on utilise tous les prétextes dans un seul but: punir la personne le plus sévèrement possible pour sa liberté de pensée, pour son besoin de rester elle-même, pour aimer son pays, sa famille et ses proches, pour ne pas être devenu un traître, pour le besoin de pouvoir s’exprimer sur ce qui se passe. Allez-y, introduisez un article du code pénal pour haine envers le système, le régime qui a usurpé le pouvoir. Ce serait plus honnête. Dans ce cas, j’aurais signé sous chaque mot, j’aurais plaidé coupable. Et dans ce cas, condamnez-moi à la perpétuité. Chacun choisi lui-même le prix qu’il serait prêt à payer pour l’amour de sa Patrie», a-t-il déclaré.
Volodymyr Baloukh a déclaré que la Russie l’avait pris en otage.
«Tôt ou tard, je gagnerai tous les procès, si n’est pas dans ce pays, alors ce sera dans un autre. Dieu merci, le monde ne se limite pas à ce pays. Et j’aimerais recevoir des dommages et intérêts de votre poche. Votre pays m’a pris en otage. Tôt ou tard, cela arrivera. Vous n’allez pas échapper à la punition. Si cela n’a pas eu lieu ici, alors, sachez qu’il y a la Cour Suprême. Dans ma dernière parole, je tiens à souligner que pas une seule seconde, pas dans une seule de mes pensées, je n’ai regretté mes actes. Je n’ai pas honte, je n’ai commis aucun acte illégal, même en vertu de vos lois», a-t-il souligné.
En vertu de ces accusations, Volodymyr Baloukh, en grève de la faim depuis plus de 100 jours, pourrait être condamné à 4 ans de colonie pénitentiaire. Son avocat, Olga Dinze, estime que cette durée de détention ne correspond pas à la gravité de l’acte. «En pratique, les peines prononcées pour cet article en Russie sont d'environ 4 à 6 mois de prison. Je ne sais pas qui lui a donné l'ordre de demander une punition aussi sévère», a déclaré Dinze.
Le verdict devrait être prononcé le 5 juillet.
Aucuns doutes sur ce verdict
Re: En Crimée
Harcèlement envers des médias en Crimée et dans le Donbass: les États-Unis ont publié une déclaration sur les actions de la Russie
Washington s'inquiète de la détérioration des conditions des médias dans les territoires de la Crimée et du Donbass, occupés par la Russie, ainsi que dans la Fédération de Russie elle-même.
Harry Kamian, Chargé d'affaires des États-Unis auprès de l'OSCE a fait cette déclaration lors d'une réunion du Conseil permanent de l'OSCE à Vienne, selon un correspondant d’Ukrinform :
« Les Etats-Unis sont préoccupés par la détérioration des conditions des journalistes et des médias indépendants dans les régions de l'Ukraine, sous le contrôle des forces gérées par la Russie », a déclaré le représentant des États-Unis.
Il a noté qu’en Crimée occupée par la Russie, toutes les agences de presse indépendantes avaient été forcées de quitter la péninsule. « Tous ceux qui protestent publiquement contre cette occupation sont poursuivis et emprisonnés », a souligné le diplomate américain.
Washington s'inquiète de la détérioration des conditions des médias dans les territoires de la Crimée et du Donbass, occupés par la Russie, ainsi que dans la Fédération de Russie elle-même.
Harry Kamian, Chargé d'affaires des États-Unis auprès de l'OSCE a fait cette déclaration lors d'une réunion du Conseil permanent de l'OSCE à Vienne, selon un correspondant d’Ukrinform :
« Les Etats-Unis sont préoccupés par la détérioration des conditions des journalistes et des médias indépendants dans les régions de l'Ukraine, sous le contrôle des forces gérées par la Russie », a déclaré le représentant des États-Unis.
Il a noté qu’en Crimée occupée par la Russie, toutes les agences de presse indépendantes avaient été forcées de quitter la péninsule. « Tous ceux qui protestent publiquement contre cette occupation sont poursuivis et emprisonnés », a souligné le diplomate américain.
Re: En Crimée
« Tous ceux qui protestent publiquement contre cette occupation sontpoursuivis et emprisonnés», a souligné le diplomate américain.
- poursuivis
- emprisonnés
- condamnés
et / ou à chaque fois ! dans cet ordre ou pas !
mais c'est pas fini:
- torturés
- disparus
- assassinés
- suicidés sans préméditation
- harcelés
- déposés de leur biens, expulsés
- etc
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
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