Et en Russie !
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Re: Et en Russie !
Ben tient, elle est facile.
En "circulent" sur le net, j'ai appris que le Costa Rica n'importait plus ses patates de Russie.
Le parlement (rien que ça) a décidé d'importer les pommes de terre de Belgique. Sage décision pleine de bon sens.
Comme quoi, les sanctions peuvent avoir des avantages.
En "circulent" sur le net, j'ai appris que le Costa Rica n'importait plus ses patates de Russie.
Le parlement (rien que ça) a décidé d'importer les pommes de terre de Belgique. Sage décision pleine de bon sens.
Comme quoi, les sanctions peuvent avoir des avantages.
Re: Et en Russie !
Les rapports de forces militaires basculent: "La Russie se sert de la Syrie comme laboratoire"
Suite à la tentative d'assassinat de l'ex-espion Sergueï Skripal, les tensions entre la Russie et l'Occident vont crescendo. Mais la Russie représente-t-elle la plus grande menace ? Que penser de la Chine ? Quelles puissances sont les plus fortes aujourd'hui ? Notre confrère de Knack a posé la question à Bastian Giegerich et Lucie Beraud-Sudreau de l'International Institute for Strategic Studies (IISS) à Londres.
"La Russie a modernisé son armée au cours de la décennie précédente et a développé de nouvelles armes nucléaires", a déclaré Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'OTAN la semaine dernière lors d'une conférence de presse à Bruxelles. "Mais l'OTAN ne prendra pas exemple sur la Russie, tank pour tank, missile pour missile, ou drone pour drone. Nous ne voulons pas de nouvelle Guerre froide."
...
La suite en suivant le lien.
Suite à la tentative d'assassinat de l'ex-espion Sergueï Skripal, les tensions entre la Russie et l'Occident vont crescendo. Mais la Russie représente-t-elle la plus grande menace ? Que penser de la Chine ? Quelles puissances sont les plus fortes aujourd'hui ? Notre confrère de Knack a posé la question à Bastian Giegerich et Lucie Beraud-Sudreau de l'International Institute for Strategic Studies (IISS) à Londres.
"La Russie a modernisé son armée au cours de la décennie précédente et a développé de nouvelles armes nucléaires", a déclaré Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'OTAN la semaine dernière lors d'une conférence de presse à Bruxelles. "Mais l'OTAN ne prendra pas exemple sur la Russie, tank pour tank, missile pour missile, ou drone pour drone. Nous ne voulons pas de nouvelle Guerre froide."
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Re: Et en Russie !
Ah ! Parce que tu penses que cela se limite à quelques patates ? Toujours aussi naïf, si ce n'est simpliste.Matt a écrit:Ben tient, elle est facile.
En "circulent" sur le net, j'ai appris que le Costa Rica n'importait plus ses patates de Russie.
Le parlement (rien que ça) a décidé d'importer les pommes de terre de Belgique. Sage décision pleine de bon sens.
Comme quoi, les sanctions peuvent avoir des avantages.
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
[size=41]La relation franco-russe fragilisée par l'affaire Skripal[/size]
Par Isabelle Lasserre
Mis à jour le 22/03/2018 à 20h52 | Publié le 22/03/2018 à 19h27
En quelques mois, les sujets de contentieux se sont multipliés entre Paris et Moscou, douchant les espoirs de rapprochement franco-russe que cultivait Emmanuel Macron.
Entre eux, la relation avait commencé par boiter. Emmanuel Macron n'avait jamais été le candidat préféré de Vladimir Poutine, qui lui préférait François Fillon et Marine Le Pen. Le Kremlin avait tenté d'influencer l'élection française en menant des attaques informatiques contre le QG de campagne d'Emmanuel Macron. À l'époque, cette brusque plongée dans l'univers des méthodes politiques russes avait été saluée par certains comme «un vaccin salvateur» pour le nouveau président, encore novice en politique internationale. Mais, à peine élu, il avait su rétablir la relation en invitant son homologue russe au château de Versailles. Prononcé dans la magnifique salle des Batailles, son discours avait été à la fois ouvert et sans concessions. Il avait d'ailleurs fait une rare unanimité.
Un dialogue «ferme» et «sans détours», une politique «cohérente» mais «sans connivences». Emmanuel Macron, prétendant ainsi restaurer la tradition gaullo-mitterrandiste de la diplomatie française, a promis qu'il parlerait à tout le monde. Y compris à Donald Trump, à Recep Tayyip Erdogan, à Vladimir Poutine et à tous les autres responsables, même les plus «illibéraux». «Si on ne devait parler qu'aux démocrates, on ne s'adresserait pas à grand monde: ils sont de moins en moins nombreux sur la planète», commente un diplomate français.
Appliquée à la Russie, la méthode, débarrassée des prises de position idéologiques et basée sur le pragmatisme, promettait de faire redémarrer la relation bilatérale. Comme certains de ses prédécesseurs avant lui, Emmanuel Macron a tenté de relancer le dialogue sur de nouvelles bases et de chasser les tensions ouvertes avec l'Europe après l'annexion de la Crimée au printemps 2014. Ce «reset» à la française, ce «redémarrage» de la relation, a-t-il davantage de chances de réussir que ceux de Barack Obama, puis de Donald Trump, mis en échec par la réalité?
Malgré les sanctions, le commerce franco-russe est reparti à la hausse. Lancé en février, le Dialogue de Trianon s'est donné pour but de rapprocher les sociétés civiles russe et française. Emmanuel Macron n'a pas ménagé ses efforts pour entraîner la Russie dans le règlement des grandes crises internationales, la guerre en Syrie ou l'accord sur le nucléaire iranien, menacé par Donal Trump. Symbole de ce rapprochement espéré, il doit effectuer une visite d'État en Russie fin mai.
Mais, en quelques mois, les sujets de contentieux se sont multipliés. À l'annexion de la Crimée, à la déstabilisation de l'Ukraine se sont ajoutés l'affaire Skripal, le durcissement de la doctrine nucléaire russe et les blocages du Conseil de sécurité, notamment sur la question, très importante pour la France, des attaques chimiques menées par le régime syrien, soutenu par Moscou.
«La relation bilatérale franco-russe avancera donc tant qu'elle ne met pas en péril les alliances et ne menace pas de marginaliser la France au sein de l'Occident»
Tatiana Kastouéva-Jean. spécialiste de l'Ifri
Sur les deux dossiers qui figurent en tête de la relation bilatérale - l'Ukraine et la Syrie -, la méthode Macron se heurte aux murs du Kremlin. Elle bute contre les intérêts russes, qui refusent de favoriser l'apaisement en Syrie, de faire la moindre concession en Ukraine pour relancer les accords de Minsk et laissent proliférer les armes chimiques au Moyen-Orient malgré leurs promesses. Les principaux dossiers stratégiques sont bloqués. «C'est le retour au principe de réalité», commente un diplomate.
Le Brexit, l'imprévisibilité de Donald Trump et les contraintes politiques d'Angela Merkel ont donné à Emmanuel Macron un rôle de leader sur la scène internationale. Vis-à-vis de la Russie, il doit se faufiler entre les divisions des pays européens, les positions de plus en plus affirmées des courants souverainistes, eurosceptiques et antiaméricains qui traversent une partie de la droite et de la gauche française.
«L'objectif déclaré en matière de politique internationale du président français ressemble à celui de Vladimir Poutine lors de son troisième mandat: ramener son pays au centre du jeu diplomatique international. Or les méthodes sont différentes: pour la Russie cela passe par l'opposition frontale au camp occidental, voire son affaiblissement, et pour Emmanuel Macron - élu avec un agenda européen -, cela passe par son renforcement», explique Tatiana Kastouéva-Jean. La spécialiste de l'Ifri poursuit: «La relation bilatérale franco-russe avancera donc tant qu'elle ne met pas en péril les alliances et ne menace pas de marginaliser la France au sein de l'Occident.»
Or toutes les alliances stratégiques et vitales de la France depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale sont attaquées de front par la Russie de Vladimir Poutine. L'Union européenne, le tandem franco-allemand, l'Otan et la relation transatlantique.
travellergillou76- Messages : 2172
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: Et en Russie !
C'était pour le gag, rien de plus bien sûrThuramir a écrit:Ah ! Parce que tu penses que cela se limite à quelques patates ? Toujours aussi naïf, si ce n'est simpliste.Matt a écrit:Ben tient, elle est facile.
En "circulent" sur le net, j'ai appris que le Costa Rica n'importait plus ses patates de Russie.
Le parlement (rien que ça) a décidé d'importer les pommes de terre de Belgique. Sage décision pleine de bon sens.
Comme quoi, les sanctions peuvent avoir des avantages.
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Un "poutine" vice président de gazprom
https://www.kommersant.ru/doc/3584281
https://www.kommersant.ru/doc/3584281
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
En Russie, un incendie dans un centre commercial a fait 64 morts
Le feu s’est déclaré au troisième et dernier étage d’un centre commercial, au cœur de Kemerovo, en Sibérie, selon l’antenne locale du ministère des situations d’urgence russe.
Au moins 37 personnes ont péri dans l’incendie d’un centre commercial, situé à Kemerovo, ville de Sibérie occidentale. AP
Un incendie dans un centre commercial de la ville minière de Kemerovo, en Russie, a fait 64 morts dimanche, selon un nouveau bilan donné lundi 26 mars par le ministre russe des Situations d’urgence, Vladimir Pouchkov.
Un précédent bilan faisait état de 53 morts et de 69 personnes portées disparues, dont 40 enfants. Alors que les services de secours et les pompiers déblaient toujours les décombres du troisième étage, épicentre de l’incendie, de nombreuses personnes, dont des enfants, restent portées disparues.
Centre très fréquenté
L’incendie s’est déclaré en soirée dimanche au troisième et dernier étage d’un centre commercial, au cœur de Kemerovo.
Doté d’un sauna, de plusieurs salles de cinéma et de restaurants ainsi que d’une salle de bowling, le centre commercial était très fréquenté dimanche. « Ce centre commercial à plusieurs étages était plein de monde(…). Personne ne sait précisément combien de personnes il y avait dedans au moment où le feu s’est déclaré », a déclaré un responsable de l’antenne locale du ministère des situations d’urgence russe, Alexandre Eremeïev, dans un communiqué.
Départ de feu au cinéma
L’incendie qui, selon les premiers éléments de l’enquête, a démarré dans une salle de cinéma, a détruit plus de mille mètres carrés du centre commercial, ont rapporté les médias russes. Quelque 120 personnes ont été évacuées, selon les secouristes. « Selon les informations préliminaires, le toit s’est écroulé dans deux salles de cinéma », situées dans le centre commercial, a précisé le comité d’enquête. Une enquête pour « violation des règles de sécurité ayant entraîné la mort par imprudence d’au moins deux personnes » a été ouverte, a-t-il annoncé.
Le feu a été maîtrisé vers 17 h 30, a déclaré l’antenne locale du ministère des situations d’urgence russe, ajoutant que 300 secouristes et pompiers avaient été dépêchés sur les lieux. Le ministre des situations d’urgence, Vladimir Poutchkov, s’est rendu à Kemerovo, selon l’agence de presse RIA Novosti.
Le feu s’est déclaré au troisième et dernier étage d’un centre commercial, au cœur de Kemerovo, en Sibérie, selon l’antenne locale du ministère des situations d’urgence russe.
Au moins 37 personnes ont péri dans l’incendie d’un centre commercial, situé à Kemerovo, ville de Sibérie occidentale. AP
Un incendie dans un centre commercial de la ville minière de Kemerovo, en Russie, a fait 64 morts dimanche, selon un nouveau bilan donné lundi 26 mars par le ministre russe des Situations d’urgence, Vladimir Pouchkov.
Un précédent bilan faisait état de 53 morts et de 69 personnes portées disparues, dont 40 enfants. Alors que les services de secours et les pompiers déblaient toujours les décombres du troisième étage, épicentre de l’incendie, de nombreuses personnes, dont des enfants, restent portées disparues.
Centre très fréquenté
L’incendie s’est déclaré en soirée dimanche au troisième et dernier étage d’un centre commercial, au cœur de Kemerovo.
Doté d’un sauna, de plusieurs salles de cinéma et de restaurants ainsi que d’une salle de bowling, le centre commercial était très fréquenté dimanche. « Ce centre commercial à plusieurs étages était plein de monde(…). Personne ne sait précisément combien de personnes il y avait dedans au moment où le feu s’est déclaré », a déclaré un responsable de l’antenne locale du ministère des situations d’urgence russe, Alexandre Eremeïev, dans un communiqué.
Départ de feu au cinéma
L’incendie qui, selon les premiers éléments de l’enquête, a démarré dans une salle de cinéma, a détruit plus de mille mètres carrés du centre commercial, ont rapporté les médias russes. Quelque 120 personnes ont été évacuées, selon les secouristes. « Selon les informations préliminaires, le toit s’est écroulé dans deux salles de cinéma », situées dans le centre commercial, a précisé le comité d’enquête. Une enquête pour « violation des règles de sécurité ayant entraîné la mort par imprudence d’au moins deux personnes » a été ouverte, a-t-il annoncé.
Le feu a été maîtrisé vers 17 h 30, a déclaré l’antenne locale du ministère des situations d’urgence russe, ajoutant que 300 secouristes et pompiers avaient été dépêchés sur les lieux. Le ministre des situations d’urgence, Vladimir Poutchkov, s’est rendu à Kemerovo, selon l’agence de presse RIA Novosti.
Re: Et en Russie !
[size=41]Affaire Skripal : une dizaine de pays expulsent des diplomates russes[/size]
Par Marie-Alix Dagry et AFP, Reuters AgencesMis à jour le 26/03/2018 à 17h34 | Publié le 26/03/2018 à 16h23
VIDÉO - Ce lundi, plusieurs pays de l'OTAN dont les États-Unis et quatorze membres de l'Union européenne ont décidé d'expulser des diplomates russes de leur pays. Cette décision fait suite à l'empoisonnement au Royaume-Uni d'un ex-espion russe attribué à Moscou.
Plusieurs pays occidentaux, dont les États-Unis et quatorze membres de l'Union européenne, ont annoncé ce lundi l'expulsion de diplomates russes dans le cadre d'une action coordonnée pour répondre à l'empoisonnement de l'ancien agent russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia, le 4 mars à Salisbury en Grande-Bretagne. Les pays occidentaux ont accusé à plusieurs reprises la Russie d'avoir commandité cette tentative d'assassinat. Et Londres avait déjà expulsé vingt-trois diplomates russes. Dans une première réaction, la Russie a promis de riposter tout en clamant son innocence, tandis que Londres a salué «la réponse extraordinaire» de ses alliés.
» LIRE AUSSI - Affaire Skripal: l'UE durcit le ton et rappelle son ambassadeur basé en Russie
Aux Etats-Unis, des sources gouvernementales ont indiqué ce lundi que Donald Trump avait ordonné l'expulsion de soixante Russes et la fermeture du consulat de Russie à Seattle. Un haut responsable de l'administration américaine a indiqué que 48 «agents de renseignement connus» dans diverses missions aux États-Unis et 12 de plus à la mission russe de l'ONU avaient sept jours pour quitter les États-Unis. «Nous prenons ces mesures pour démontrer notre solidarité indéfectible avec le Royaume-Uni, et pour imposer à la Russie de sérieuses conséquences pour ses violations continuelles des normes internationales», explique le département d'État dans un communiqué. «Les États-Unis en appellent à la Russie pour qu'elle assume la responsabilité de ses actes et fasse la démonstration qu'elle est capable d'être à la hauteur de ses engagements et responsabilités internationaux en tant que membre du Conseil de sécurité des Nations unies pour maintenant la paix et la sécurité», souligne le département d'État américain.
Par ailleurs, quatorze pays de l'Union européenne ont également décidé ce lundi d'expulser des diplomates russes. «En droite ligne de la décision prise la semaine dernière par le Conseil européen de réagir dans un cadre commun à la Russie, 14 pays membres ont déjà décidé à cette date d'expulser des diplomates russes», a déclaré le président du Conseil européen Donald Tusk. «Des mesures supplémentaires, incluant de nouvelles expulsions, ne sont pas exclues dans les prochains jours et (les prochaines) semaines», a ajouté le président du Conseil européen.
Parmi ces pays européens, la France a décidé de renvoyer quatre diplomates russes. Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves le Drian a déclaré dans un communiqué: «Nous avons notifié aujourd'hui aux autorités russes notre décision d'expulser du territoire français quatre personnels russes sous statut diplomatique, dans un délai d'une semaine». Également, l'Allemagne, la Pologne ont annoncé l'expulsion de quatre diplomates russes. Tandis que la Filande en renverra un, le Danemark, les Pays-Bas et l'Italie deux chacun, la République Tchèque et la Lituanie trois, et l'Ukraine treize. Le Canada a décidé quant à lui l'expulsion de quatre diplomates russes soupçonnés d'activités d'espionnage ou de s'être immiscés dans les affaires intérieures du Canada. En outre, Ottawa a refusé d'accorder une accréditation à trois autres diplomates russes.
Moscou a dénoncé une «provocation» à la suite de cette action coordonnée. «La Russie regrette la décision de plusieurs pays occidentaux d'expulser des dizaines de diplomates russes et elle ripostera en appliquant un principe de réciprocité» a déclaré le porte-parole du Kremlin. Le ministère des Affaires étrangères russe a précisé que «le geste provocateur de prétendue solidarité avec Londres de ces pays (...) témoigne de la poursuite d'une ligne de confrontation visant à aggraver la situation». Et d'assurer qu'ils allaient «forcément y répondre». Les pays ayant opté pour l'expulsion de diplomates russes «se sont laissés guider par Londres sans se donner la peine de comprendre (...) ce qui s'est passé», a estimé la diplomatie russe, dénonçant une nouvelle fois des «accusations gratuites» à l'encontre de Moscou. «Il va sans dire que cette mesure inamicale de ce groupe de pays ne restera pas sans conséquences et que nous allons forcément y répondre», a souligné le ministère, ajoutant que les modalités de cette riposte seront déterminées par le président russe, Vladimir Poutine.
La première ministre britannique, Theresa May, a fait part de sa satisfaction après ces annonces disant y voir un message selon lequel Moscou ne peut bafouer plus longtemps les règles internationales. Un porte-parole de la première ministre a déclaré dans un communiqué: «Nous nous félicitons de l'action de nos alliés, qui montre que nous nous tenons côte à côte pour envoyer à la Russie le signal qu'elle ne peut continuer à faire fi du droit international». Le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson, a quant à lui salué cette «réponse extraordinaire» des alliés du Royaume-Uni contre la Russie constituant «le plus grand mouvement d'expulsion d'agents russes de l'histoire» permettant «de défendre notre sécurité partagée».
travellergillou76- Messages : 2172
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: Et en Russie !
Matt a écrit:En Russie, un incendie dans un centre commercial a fait 64 morts
Un de mes contacts m'a signalé qu'il y aurait eu entre 350 et 450 morts, essentiellement des enfants , dans ce sinistre. Voici un lien vidéo qui semble accréditer cette thèse :
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
c'est ainsi que fut justifié une guerre. "simple" incendie ou un remake de Tchétchénie? a suivre.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
[size=41]Nouvelle guerre froide avec les Russes[/size]
Par Isabelle Lasserre
Mis à jour le 27/03/2018 à 19h45 | Publié le 27/03/2018 à 19h12
Nostalgique de l'URSS, Vladimir Poutine, depuis son arrivée au pouvoir, cherche à réinstaurer l'ancien face-à-face conflictuel avec les États-Unis. L'Occident s'est peu à peu convaincu qu'il devait réagir.
C'est sans doute la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Londres évoque un «tournant» dans les relations avec la Russie. Vingt-quatre pays, dont les États-Unis et dix-sept États de l'UE, cent dix-sept diplomates russes expulsés. Sans compter les sept membres de la mission russe limogés mardi par l'Otan. La réponse, massive et coordonnée, des pays occidentaux et de leurs alliés de l'Est à l'affaire Skripal, est sans précédent dans l'histoire. «Ce que les États-Unis ont fait a détruit le peu qu'il restait des relations russo-américaines», a résumé l'ambassadeur russe à Washington. La lune de miel entre Vladimir Poutine et Donald Trump, qui avait fait couler beaucoup d'encre pendant la campagne électorale, aura duré encore moins longtemps que le «reset», le «redémarrage des relations» proposé par Barack Obama. «La relation entre la Russie et l'Occident entre dans une période de guerre froide à part entière», résume l'analyste Fiodor Loukianov dans le quotidien Vedomosti.
Cette nouvelle guerre froide, si elle vient de franchir une étape supplémentaire avec l'affaire Skripal, qui rappelle les assassinats d'opposants à l'étranger par le régime soviétique, couve en fait depuis longtemps. Et les mesures de rétorsion ne sont que l'aboutissement d'une longue dégradation dans les relations entre l'Est et l'Ouest. La guerre en Géorgie, en 2008, a été la première entaille. Mais le lien a surtout été affecté par l'annexion de la Crimée en mars 2014.
«Il fut un temps où cette tactique de semer le doute pouvait se montrer efficace mais plus personne n'est dupe»
Boris Johnson, le chef de la diplomatie britannique
Depuis, les sujets de désaccord se sont accumulés: déstabilisation de l'est de l'Ukraine, destruction du vol MH17 de la Malaysia Airlines, abattu au-dessus des zones tenues par les séparatistes. Mais aussi interférences dans les campagnes électorales de plusieurs pays, multiplication des activités de propagande dans les démocraties occidentales. L'Europe et les États-Unis reprochent aussi à la Russie son attitude en Syrie, où elle a traîné des pieds pour lutter contre Daech et refusé de prendre ses distances avec Bachar el-Assad. Ils s'inquiètent des démonstrations de force militaire du Kremlin, notamment des «dénis d'accès» opposés aux Occidentaux en Syrie et sur la frontière est par le déploiement des systèmes antimissiles S-400. Ils sont lassés, enfin, des réponses apportées par le Kremlin à tous ces sujets qui fragilisent l'ordre international et à propos desquels les Russes passent du déni aux propositions contradictoires, des mensonges aux théories de la conspiration. «Il fut un temps où cette tactique de semer le doute pouvait se montrer efficace mais plus personne n'est dupe», a résumé Boris Johnson, le chef de la diplomatie britannique.
À toutes ces attaques, les États-Unis de Donald Trump avaient d'ailleurs déjà commencé de répondre avant l'affaire Skripal. Ils ont accepté de fournir des tanks antimissiles à l'Ukraine pour qu'elle puisse se défendre contre les séparatistes soutenus par la Russie. En Syrie, ils ont frappé une installation militaire liée au Kremlin après une attaque contre leurs forces. La Russie est aussi montrée du doigt en Afghanistan où des commandants américains l'accusent de fournir des armes aux talibans. Et en Corée du Nord où Donald Trump lui a reproché d'aider le régime à échapper aux sanctions de l'ONU. Depuis le nouveau président américain, la Russie a fait un retour remarqué dans la revue de sécurité nationale.
Nostalgie soviétique
La guerre froide: depuis son arrivée au Kremlin, Vladimir Poutine est nostalgique de cette période de l'histoire qu'il a vu s'effondrer sous ses yeux quand il était officier du KGB à Berlin, et qui garantissait à la Russie soviétique une place égale à celle des États-Unis.
«C'est la première fois qu'une attaque est commise avec un agent neurotoxique en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale»
Une source diplomatique française
C'est ce rôle de grande puissance, ce tête-à-tête avec l'Amérique qu'il n'a cessé de rechercher depuis. Et qu'il a en partie retrouvé grâce à la Syrie. Depuis, il défie l'ordre établi par les États-Unis depuis la guerre froide et veut prendre sa revanche sur la victoire américaine, jamais digérée. Vue de Moscou, la nouvelle guerre froide a d'ailleurs été lancée par les Américains, quand l'ancien président Bush s'est retiré du traité de désarmement ABM en 2002.
Les différences avec la guerre froide, celle de l'époque soviétique, sont pourtant nombreuses. «Pendant la guerre froide, l'affrontement idéologique était clairement défini. Aujourd'hui, les conflits sont à la fois plus complexes et moins logiques qu'avant. Ce qui intéresse Vladimir Poutine, c'est surtout de faire imploser l'Union européenne de l'intérieur. Il veut déstabiliser l'ordre européen en utilisant des moyens très variés. Qui ne sont pas forcément militaires d'ailleurs», expliquait récemment Thorniké Gordadzé, professeur à Sciences Po et ancien ministre géorgien.
Ces différences ne sont pas forcément une bonne nouvelle. Certains considèrent que la crise actuelle est plus dangereuse que la guerre froide, car elle applique le principe révolutionnaire soviétique au système de relations internationales. En annexant la Crimée, la Russie a redessiné les frontières du continent européen pour la première fois depuis 1945. Quant à l'affaire Skripal, «c'est la première fois qu'une attaque est commise avec un agent neurotoxique en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale», rappelle une source diplomatique française.
La perspective d'un conflit nucléaire entre l'Est et l'Ouest, qui fut l'une des principales menaces de la guerre froide, semble en revanche faire l'objet d'un statu quo. Sauf si Vladimir Poutine, qui durcit sa doctrine nucléaire, décide un jour de le briser, comme il a reconnu qu'il aurait pu le faire si les Occidentaux s'étaient opposés à l'annexion de la Crimée.
travellergillou76- Messages : 2172
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: Et en Russie !
Un militaire russe demande le statut de réfugié en Ukraine (vidéo)
Un cadet de l'Institut des services frontaliers de Golitsyn du Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie a demandé le statut de réfugié en Ukraine.
Le porte-parole du Service national des gardes-frontières de l'Ukraine, Oleg Slobodian a communiqué cette information à un correspondant d'Ukrinform :
« Récemment, un citoyen russe, né en 1997, est arrivé au poste de contrôle de Goptivka, a déclaré qu'il était un militaire du FSB de la Fédération de Russie et a demandé à être reconnu comme réfugié politique. Il a été établi qu'il était effectivement le cadet de l'Institut des services frontaliers de Golitsyn du Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie ».
Plus tard, il s'est avéré que le citoyen russe Sergei Oudovichenko était d’origine ukrainienne, avait une bonne maîtrise de la langue ukrainienne et condamnait les autorités russes actuelles. Selon le cadet, il a participé à plusieurs reprises aux rassemblements de l'opposition et a finalement décidé de partir en Ukraine après les élections présidentielles en Russie.
La question de l'octroi du statut de réfugié au citoyen russe Oudovichenko est envisagée à l'heure actuelle.
La vidéo: https://www.facebook.com/DPSUkraine/videos/986311224853959/
Un cadet de l'Institut des services frontaliers de Golitsyn du Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie a demandé le statut de réfugié en Ukraine.
Le porte-parole du Service national des gardes-frontières de l'Ukraine, Oleg Slobodian a communiqué cette information à un correspondant d'Ukrinform :
« Récemment, un citoyen russe, né en 1997, est arrivé au poste de contrôle de Goptivka, a déclaré qu'il était un militaire du FSB de la Fédération de Russie et a demandé à être reconnu comme réfugié politique. Il a été établi qu'il était effectivement le cadet de l'Institut des services frontaliers de Golitsyn du Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie ».
Plus tard, il s'est avéré que le citoyen russe Sergei Oudovichenko était d’origine ukrainienne, avait une bonne maîtrise de la langue ukrainienne et condamnait les autorités russes actuelles. Selon le cadet, il a participé à plusieurs reprises aux rassemblements de l'opposition et a finalement décidé de partir en Ukraine après les élections présidentielles en Russie.
La question de l'octroi du statut de réfugié au citoyen russe Oudovichenko est envisagée à l'heure actuelle.
La vidéo: https://www.facebook.com/DPSUkraine/videos/986311224853959/
Re: Et en Russie !
Moscou annonce l'expulsion de 60 diplomates américains et ferme le consulat à Saint-Pétersbourg
Par Le Figaro.fr avec AFP
Mis à jour le 29/03/2018 à 19h42 | Publié le 29/03/2018 à 19h06
La Russie va expulser 60 diplomates américains et fermer le consulat des Etats-Unis à Saint-Pétersbourg, des mesures identiques à celles prises par Washington contre Moscou dans le cadre de l'affaire Skripal, a déclaré aujourd'hui le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
Les mesures prises par Moscou "incluent l'expulsion du même nombre de diplomates et le retrait de l'accréditation du consulat général des Etats-Unis à Saint-Pétersbourg", dans le nord-ouest de la Russie, a déclaré Lavrov lors d'une conférence de presse. "En ce qui concerne les autres pays, (la réponse de Moscou) sera aussi pour tous identique en ce qui concerne le nombre de personnes qui quitteront la Russie", a prévenu Lavrov. "En ce moment-même, l'ambassadeur des Etats-Unis (Jon) Huntsman a été invité au ministère, où mon vice-ministre Sergueï Riabkov l'informe du contenu de ces mesures de représailles envers les Etats-Unis", a-t-il ajouté.
» LIRE AUSSI : Riposte massive des Occidentaux après l'empoisonnement d'un ex-espion russe
Les Etats-Unis ont annoncé lundi l'expulsion de 60 "espions" russes et la fermeture du consulat russe à Seattle dans le cadre de mesures de rétorsion après l'empoisonnement le 4 mars de l'ex-agent russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia sur le sol britannique. Au total, plus de 140 diplomates russes en Europe, en Amérique du Nord, en Ukraine ou en Australie sont touchés par une mesure d'expulsion dans une action coordonnée, en soutien à Londres qui accuse Moscou d'avoir empoisonné l'ex-espion russe.
"Nous souhaitons réagir à des décisions absolument inadmissibles, qui ont été prises contre nous sous forte pression des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne", a-t-il affirmé. La Russie a à maintes reprises clamé son innocence et accuse Londres de ne "pas vouloir entendre les réponses" de Moscou.
travellergillou76- Messages : 2172
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: Et en Russie !
En bref, on alimente le problème au lieu de tenter de le régler.
Pourtant Poutine a clairement demandé "l'aide" de Trump dans cette vague d'expulsion.
Pourtant Poutine a clairement demandé "l'aide" de Trump dans cette vague d'expulsion.
Re: Et en Russie !
La Russie expulse à son tour des diplomates occidentaux, dont quatre français
Toute l’après-midi, les ambassadeurs des pays européens ayant pris des sanctions contre la Russie se sont vu signifier les expulsions de leurs diplomates.
La Russie va expulser quatre diplomates français. L’ambassadrice de France à Moscou, convoquée au ministère des affaires étrangères vendredi 30 mars, comme nombre de ses collègues européens, a confirmé au Monde que ces quatre diplomates ont désormais une semaine pour quitter le territoire russe.
Leurs identités et postes n’ont pas été révélés. Mais il s’agirait notamment, selon nos informations, d’un attaché universitaire à Saint-Pétersbourg, très impliqué dans les coopérations entre les deux pays.
Ces expulsions étaient attendues. Moscou avait en effet prévenu qu’il répliquerait de « manière symétrique » à l’inédite expulsion collective de plus de 140 diplomates russes par les pays occidentaux, après l’empoisonnement en Grande-Bretagne d’un ex-agent double russe, Sergueï Skripal, et de sa fille.
Toute l’après-midi, les ambassadeurs des pays européens ayant participé à ces sanctions se sont vu signifier les expulsions de leurs diplomates. Moscou a ainsi donné un mois aux Britanniques pour réduire leur mission diplomatique en Russie au niveau de celle de la Russie au Royaume-Uni, décision que Londres a jugé « regrettable ».
La Russie va aussi expulser quatre diplomates allemands, a signalé le ministère des affaires étrangères allemand. « Cette décision de Moscou n’est pas une surprise », a déclaré le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas, cité dans un communiqué.
Lire (en édtion abonnés) : Affaire Skripal : le front uni des Occidentaux face à la Russie
La France avait décidé d’expulser quatre diplomates. Moscou a donc appliqué à la lettre la règle de la réciprocité. Une rumeur avait pourtant circulé à l’ambassade française à Moscou : la Russie épargnerait la France afin de ne pas contrarier la visite prévue en mai à Moscou et Saint-Pétersbourg d’Emmanuel Macron. Une visite présidentielle, pour le moment maintenue.
Lire : Comment et pourquoi des diplomates peuvent-ils se faire expulser ?
« Guerre diplomatique »
Dans un communiqué, Moscou dit viser les pays qui « ont pris des mesures inamicales contre la Russie par solidarité avec la Grande-Bretagne en raison de l’affaire Skripal », l’ancien agent double russe empoisonné avec un agent neurotoxique le 4 mars dans le sud de l’Angleterre. Londres accuse les Russes d’être derrière cette tentative d’assassinat. La Russie, qui affirme n’avoir aucun lien avec cet empoisonnement, s’estime victime d’une politique « antirusse » de Londres.
Moscou avait annoncé jeudi l’expulsion de 60 diplomates américains et la fermeture du consulat américain de Saint-Pétersbourg. Le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, avait précisé les mesures de représailles russes seraient identiques à celles prises par chaque pays.
La Russie s’est défendue d’être responsable de cette « guerre diplomatique » qui s’envenime. « Ce n’est pas la Russie qui a engagé une guerre diplomatique (…), ce n’est pas la Russie qui a initié un échange de sanctions ou un échange d’expulsion de diplomates », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Le président russe, Vladimir Poutine, « reste partisan du développement de bonnes relations avec tous les pays, y compris les Etats-Unis », a assuré M. Peskov.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/europe/article/2018/03/30/la-russie-expulse-a-son-tour-des-diplomates-occidentaux-dont-quatre-francais_5278801_3214.html#vmAz6pzJcbA2eOSE.99
Toute l’après-midi, les ambassadeurs des pays européens ayant pris des sanctions contre la Russie se sont vu signifier les expulsions de leurs diplomates.
La Russie va expulser quatre diplomates français. L’ambassadrice de France à Moscou, convoquée au ministère des affaires étrangères vendredi 30 mars, comme nombre de ses collègues européens, a confirmé au Monde que ces quatre diplomates ont désormais une semaine pour quitter le territoire russe.
Leurs identités et postes n’ont pas été révélés. Mais il s’agirait notamment, selon nos informations, d’un attaché universitaire à Saint-Pétersbourg, très impliqué dans les coopérations entre les deux pays.
Ces expulsions étaient attendues. Moscou avait en effet prévenu qu’il répliquerait de « manière symétrique » à l’inédite expulsion collective de plus de 140 diplomates russes par les pays occidentaux, après l’empoisonnement en Grande-Bretagne d’un ex-agent double russe, Sergueï Skripal, et de sa fille.
Toute l’après-midi, les ambassadeurs des pays européens ayant participé à ces sanctions se sont vu signifier les expulsions de leurs diplomates. Moscou a ainsi donné un mois aux Britanniques pour réduire leur mission diplomatique en Russie au niveau de celle de la Russie au Royaume-Uni, décision que Londres a jugé « regrettable ».
La Russie va aussi expulser quatre diplomates allemands, a signalé le ministère des affaires étrangères allemand. « Cette décision de Moscou n’est pas une surprise », a déclaré le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas, cité dans un communiqué.
Lire (en édtion abonnés) : Affaire Skripal : le front uni des Occidentaux face à la Russie
La France avait décidé d’expulser quatre diplomates. Moscou a donc appliqué à la lettre la règle de la réciprocité. Une rumeur avait pourtant circulé à l’ambassade française à Moscou : la Russie épargnerait la France afin de ne pas contrarier la visite prévue en mai à Moscou et Saint-Pétersbourg d’Emmanuel Macron. Une visite présidentielle, pour le moment maintenue.
Lire : Comment et pourquoi des diplomates peuvent-ils se faire expulser ?
« Guerre diplomatique »
Dans un communiqué, Moscou dit viser les pays qui « ont pris des mesures inamicales contre la Russie par solidarité avec la Grande-Bretagne en raison de l’affaire Skripal », l’ancien agent double russe empoisonné avec un agent neurotoxique le 4 mars dans le sud de l’Angleterre. Londres accuse les Russes d’être derrière cette tentative d’assassinat. La Russie, qui affirme n’avoir aucun lien avec cet empoisonnement, s’estime victime d’une politique « antirusse » de Londres.
Moscou avait annoncé jeudi l’expulsion de 60 diplomates américains et la fermeture du consulat américain de Saint-Pétersbourg. Le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, avait précisé les mesures de représailles russes seraient identiques à celles prises par chaque pays.
La Russie s’est défendue d’être responsable de cette « guerre diplomatique » qui s’envenime. « Ce n’est pas la Russie qui a engagé une guerre diplomatique (…), ce n’est pas la Russie qui a initié un échange de sanctions ou un échange d’expulsion de diplomates », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Le président russe, Vladimir Poutine, « reste partisan du développement de bonnes relations avec tous les pays, y compris les Etats-Unis », a assuré M. Peskov.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/europe/article/2018/03/30/la-russie-expulse-a-son-tour-des-diplomates-occidentaux-dont-quatre-francais_5278801_3214.html#vmAz6pzJcbA2eOSE.99
travellergillou76- Messages : 2172
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: Et en Russie !
A nouveau je me suis permis d'éditer ton post Gilles, pour le rendre plus lisible.
Essaie d'être attentif et de prévisualiser avant de poster.
C'est une question de confort de lecture.
Essaie d'être attentif et de prévisualiser avant de poster.
C'est une question de confort de lecture.
Re: Et en Russie !
Zerkal : Le Traité sur l'amitié avec la Russie ne sera pas prolongé
Comme c'est surprenant
La vice-ministre ukrainienne des Affaires étrangères, Olena Zerkal, estime que le "grand traité" sur l'amitié avec la Russie ne devrait pas être prolongé après son expiration en avril prochain. Il n’est cependant pas nécessaire de le dénoncer dans l’immédiat.
Cette déclaration a été faite dans une commentaire sur sa page Facebook :
"Ma position, comme en 2014, est que dans les conditions actuelles de violation systémique par la Fédération de Russie de pratiquement toutes les dispositions essentielles de ce traité, l'Ukraine ne peut pas accepter d'étendre son effet pour les dix prochaines années. Le traité perdra sa validité au 1er avril 2019 ", a déclaré Zerkal.
Elle a également noté que l'agression russe et ses conséquences avaient créé une autre réalité, qui nécessite de nouvelles approches pour le règlement des relations avec la Russie. Mais, selon elle, il s’agit d’une question d'avenir, car ce n'est qu'après la fin des violations par la Fédération de Russie qu'il sera possible de revenir à la table des négociations concernant les relations contractuelles entre les deux pays. "Il n’y a actuellement aucune des conditions pour de telles discussions", a-t-elle ajouté.
La vice-ministre a précisé qu’il n'avait pas été jugé nécessaire de mettre fin à cet accord en 2014 car ses dispositions étaient utilisées dans le travail diplomatique et juridique international, dans le but de rétablir les droits de l'Ukraine violés par la Russie. Aujourd’hui, cependant, le potentiel d'utilisation de ce traité a été épuisé et la plupart des différends juridiques qui ont surgi entre l'Ukraine et la Russie sont en instance devant les tribunaux internationaux :
"Dans une situation où la Fédération de Russie ne fait qu'empirer la violation du droit international en organisant l'élection de son président de moins en moins légitime en Crimée occupée, et face au manque de respect pour les fondements de la loi du géant russe Gazprom, cela n'a aucun sens de parler de "grand traité»" ", a conclu Zerkal.
Le traité sur l'amitié, la coopération et le partenariat entre la Russie et l'Ukraine, appelé «le grand traité», a été signé par les présidents des deux pays le 31 mai 1997. Les pays ont officiellement reconnu leurs frontières respectives et consolidé les principes du partenariat stratégique et le respect de l'intégrité territoriale. Après l'annexion de la Crimée et le début du conflit dans le Donbass, des appels répétés ont été lancés en Ukraine pour mettre fin à ce traité en raison de la violation par la Russie de l'intégrité territoriale de l'Ukraine.
Comme c'est surprenant
La vice-ministre ukrainienne des Affaires étrangères, Olena Zerkal, estime que le "grand traité" sur l'amitié avec la Russie ne devrait pas être prolongé après son expiration en avril prochain. Il n’est cependant pas nécessaire de le dénoncer dans l’immédiat.
Cette déclaration a été faite dans une commentaire sur sa page Facebook :
"Ma position, comme en 2014, est que dans les conditions actuelles de violation systémique par la Fédération de Russie de pratiquement toutes les dispositions essentielles de ce traité, l'Ukraine ne peut pas accepter d'étendre son effet pour les dix prochaines années. Le traité perdra sa validité au 1er avril 2019 ", a déclaré Zerkal.
Elle a également noté que l'agression russe et ses conséquences avaient créé une autre réalité, qui nécessite de nouvelles approches pour le règlement des relations avec la Russie. Mais, selon elle, il s’agit d’une question d'avenir, car ce n'est qu'après la fin des violations par la Fédération de Russie qu'il sera possible de revenir à la table des négociations concernant les relations contractuelles entre les deux pays. "Il n’y a actuellement aucune des conditions pour de telles discussions", a-t-elle ajouté.
La vice-ministre a précisé qu’il n'avait pas été jugé nécessaire de mettre fin à cet accord en 2014 car ses dispositions étaient utilisées dans le travail diplomatique et juridique international, dans le but de rétablir les droits de l'Ukraine violés par la Russie. Aujourd’hui, cependant, le potentiel d'utilisation de ce traité a été épuisé et la plupart des différends juridiques qui ont surgi entre l'Ukraine et la Russie sont en instance devant les tribunaux internationaux :
"Dans une situation où la Fédération de Russie ne fait qu'empirer la violation du droit international en organisant l'élection de son président de moins en moins légitime en Crimée occupée, et face au manque de respect pour les fondements de la loi du géant russe Gazprom, cela n'a aucun sens de parler de "grand traité»" ", a conclu Zerkal.
Le traité sur l'amitié, la coopération et le partenariat entre la Russie et l'Ukraine, appelé «le grand traité», a été signé par les présidents des deux pays le 31 mai 1997. Les pays ont officiellement reconnu leurs frontières respectives et consolidé les principes du partenariat stratégique et le respect de l'intégrité territoriale. Après l'annexion de la Crimée et le début du conflit dans le Donbass, des appels répétés ont été lancés en Ukraine pour mettre fin à ce traité en raison de la violation par la Russie de l'intégrité territoriale de l'Ukraine.
Re: Et en Russie !
C'est ce qui s'appelle "mourir de sa belle mort".Matt a écrit:Zerkal : Le Traité sur l'amitié avec la Russie ne sera pas prolongé
La vice-ministre ukrainienne des Affaires étrangères, Olena Zerkal, estime que le "grand traité" sur l'amitié avec la Russie ne devrait pas être prolongé après son expiration en avril prochain. Il n’est cependant pas nécessaire de le dénoncer dans l’immédiat.
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
La réélection de Poutine n'arrêtera pas le changement social en Russie
Auteur: Dr. Stefan Meister
Vladimir Poutine a gouverné la Russie pendant dix-huit ans. Une génération entière de jeunes Russes l'a seulement connu à la tête de leur pays. Pourtant, c'est justement cette génération que Poutine est en train de perdre, car il a cherché sa base de pouvoir principalement dans la majorité conservatrice, petite ville et rurale. La réélection de Poutine ne protégera pas son gouvernement du changement social auquel la Russie est confrontée - et c'est ce changement sur lequel l'Occident devrait fonder ses espoirs
Vladimir Poutine a gouverné la Russie pendant dix-huit ans; par conséquent, il ne peut plus se présenter comme un agent de renouvellement et de changement au peuple russe. Plutôt que de se concentrer sur l'innovation, il s'est donc positionné comme un ancrage de la stabilité dans un monde perceptible et chaotique, et comme un leader capable de fournir aux Russes un prestige mondial à l'étranger et une prévisibilité à la maison. Ironie du sort, Poutine est en train de perdre la jeune génération, car c'est la génération même qui l'a seulement connu comme son leader national. Pour cette génération, cependant, ce qui compte le plus, ce n'est pas le prestige international mais leur propre avenir en Russie, et c'est Alexey Navalny - le seul candidat qui a véritablement fait campagne mais qui n'a pas été autorisé à se présenter contre Poutine - qui leur a parlé. L'Allemagne et l'UE doivent de toute urgence élaborer une stratégie à long terme axée sur cette génération. Plutôt que de dépendre de Poutine comme d'une force de stabilité ou d'une minorité libérale, l'Allemagne et l'UE devraient s'appuyer sur une société russe en évolution qui pense patriotiquement mais qui est aussi mondialisée et interconnectée.
Navalny parle de l'avenir, Poutine du passé
Après sa réélection le 18 mars, Poutine aura dirigé la Russie plus longtemps que Leonid Brejnev n'a fait la République soviétique après Staline. Une génération entière de jeunes Russes, qui n'ont jamais connu que Poutine comme leader national, a maintenant atteint son âge et a voté pour la première fois. Cependant, Poutine fait face à un écart de génération croissant à la suite de sa décision, à la suite des élections de 2012, de présenter son gouvernement avant tout à la majorité conservatrice, petite ville et rurale. Pour consolider son pouvoir dans la bataille contre la prétendue «cinquième colonne de l'Ouest», le président avait chassé une grande partie des parties urbaines, mobiles et actives de la société hors du pays. Pendant ce temps, Alexey Navalny, qui a été interdit de se présenter comme candidat à la présidence, a utilisé les campagnes des médias sociaux pour atteindre les jeunes générations sur des questions telles que la corruption, la justice sociale,
En revanche, la campagne de Poutine dépendait d'une représentation négative de l'époque actuelle: il se présentait comme la Russie leader dans la bataille contre des ennemis présumés dans le pays et à l'étranger, alimentant ainsi les craintes d'une société vieillissante. Navalny, à son tour, s'est concentré sur des sentiments positifs, notamment ceux des Russes plus jeunes. Son message: la Russie est un pays merveilleux que vous pouvez façonner et prendre dans le futur - si seulement les élites corrompues n'étaient plus au pouvoir. Alors que Poutine parle du passé, Navalny parle de l'avenir. Il a informé et rallié ses partisans via les médias sociaux et sa chaîne YouTube personnelle, et a réussi à mobiliser 200 000 volontaires dans une société par ailleurs relativement apolitique. Parmi ses partisans, il y a surtout des jeunes qui se lancent dans la politique pour la première fois et qui n'ont pas peur des forces de sécurité russes. Ils ne se considèrent pas comme des libéraux, mais comme des patriotes. Ils veulent avoir une vie conforme aux normes occidentales, tout en restant distincts et différents de l'Occident.
Malgré le fait que le Kremlin ait gardé le contrôle du pouvoir et que Navalny ait perdu contre Poutine, même dans des élections libres et équitables, les dirigeants politiques ne peuvent tolérer cet élément d'imprévisibilité: ils vont saper l'autorité de Moscou. L'élection présidentielle russe, par conséquent, était un référendum sur Poutine avant tout. Avec tous les autres candidats simplement extras, un candidat qui ne peut pas être contrôlé est une cause d'alarme.
En comparaison, la libérale Ksenia Sobchak était le parfait contre-candidat du Kremlin: elle incarne tous les stéréotypes négatifs de l'Occident ostensiblement décadent que les médias contrôlés ont diffusé: Sobchak a fait campagne pour les droits LGBT, la légalisation des drogues, ainsi que valeurs. Ce faisant, elle a pratiquement légitimé le discours officiel de la majorité conservatrice et Poutine comme leur candidat. En effet, il est frappant de constater à quel point Sobchak a eu accès aux médias et au débat public par rapport à Navalny tout au long de la campagne électorale, et combien il lui a semblé difficile de recueillir les signatures nécessaires pour enregistrer sa candidature. Cela n'aurait pas été possible sans le consentement du Kremlin.
L'immobilisme politique dans une société en évolution
Six années supplémentaires de Poutine signifient avant tout six années de stagnation économique et politique. Un manque d'investissement dans l'éducation, la recherche, la santé et les infrastructures contraste avec les dépenses élevées en cours pour la modernisation de l'armée, les déploiements en Syrie et en Ukraine, ainsi que les pertes financières des entreprises publiques résultant de la corruption pour apaiser l'élite du pouvoir. Les réponses manquent pour faire face au vieillissement de la population, tandis que les travailleurs qualifiés et les parties actives de la société fuient le pays. Les politiques macroéconomiques positives de ces dernières années ont fait reculer l'inflation et maintenu le taux de chômage à moins de 6% en 2017. Dans le même temps, les salaires chutent depuis des années et le déficit budgétaire, qui était de 1,7% en 2017, devrait atteindre 1,3 pour cent cette année. Tout cela signifie une stagnation à long terme, et la Russie devrait rester sans aucune opportunité de croissance réelle. Une flambée soudaine des prix du pétrole pourrait apporter un certain soulagement, mais cela est peu probable dans un avenir prévisible.
Le statu quo économique et politique contraste fortement avec les changements sociaux en cours que même Poutine sera incapable d'arrêter. Les frontières de la Russie sont ouvertes depuis plus de trente ans, et ceci, de même que la numérisation et la mondialisation, a également pluralisé la société russe. Beaucoup de Russes vivent à l'étranger ou laissent leurs enfants étudier à l'étranger dans les pays mêmes que la propagande officielle de Moscou prétend être en déclin. Comme les expatriés russes restent en contact avec leurs amis et leurs familles à la maison, l'échange d'informations ne peut tout simplement pas être contrôlé - malgré les campagnes de désinformation. Les jeunes Russes qui composent la "Génération Poutine" sont interconnectés; ils regardent souvent les mêmes émissions de télévision et écoutent la même musique que leurs homologues occidentaux. Comme en Occident, leur courant dominant a peu d'intérêt pour la politique, et ils sont plus susceptibles d'écouter leurs amis plutôt que les institutions gouvernementales ou les médias. De même, ils se tournent vers Internet plutôt que vers les chaînes de télévision contrôlées par l'État pour obtenir des informations - à condition, bien entendu, qu'ils soient intéressés par les nouvelles. Les jeunes Russes veulent vivre comme l'Occident et valorisent la liberté et le développement individuel. En même temps, ils adhèrent à des valeurs plutôt conservatrices et au patriotisme russe. Même ici, il y a une certaine ressemblance avec les tendances dans les sociétés occidentales, où le paradigme néolibéral du début des années 2000 est rejeté en faveur de la justice sociale et d'une renaissance de la famille. ils sont intéressés par les nouvelles en premier lieu. Les jeunes Russes veulent vivre comme l'Occident et valorisent la liberté et le développement individuel. En même temps, ils adhèrent à des valeurs plutôt conservatrices et au patriotisme russe. Même ici, il y a une certaine ressemblance avec les tendances dans les sociétés occidentales, où le paradigme néolibéral du début des années 2000 est rejeté en faveur de la justice sociale et d'une renaissance de la famille. ils sont intéressés par les nouvelles en premier lieu. Les jeunes Russes veulent vivre comme l'Occident et valorisent la liberté et le développement individuel. En même temps, ils adhèrent à des valeurs plutôt conservatrices et au patriotisme russe. Même ici, il y a une certaine ressemblance avec les tendances dans les sociétés occidentales, où le paradigme néolibéral du début des années 2000 est rejeté en faveur de la justice sociale et d'une renaissance de la famille.
Accompagner le changement social à long terme de la Russie
Vu de l'Allemagne et de l'UE, tous ces facteurs mènent à la conclusion que Poutine est bel et bien un homme du passé. Il ne peut pas empêcher la transformation sociale que la Russie subit; il mijote sous la surface même lorsqu'il est étouffé par la répression et le contrôle. Bien que Poutine ne soit confronté à aucune opposition pertinente qui pourrait le menacer en ce moment, l'injustice sociale croissante, la mauvaise gestion et la corruption ne passent pas inaperçues ou sans conséquences. L'augmentation des manifestations spontanées dans différentes parties du pays indique que Poutine devra investir davantage de ressources au niveau national au cours des six prochaines années. Poutine a utilisé les relations internationales de la Russie pour détourner l'attention des faiblesses de sa politique intérieure avec un succès considérable; Cependant, cela ne devrait pas empêcher l'Allemagne et l'UE d'assister à long terme à la transformation sociale de la Russie. Ce qu'il faut maintenant, c'est une vision positive pour l'avenir de la Russie en Europe - une perspective qui dépasse Poutine, qui reconnaît les tendances sociales et les incorpore dans la politique. Seule une UE réussie, mondialisée et interconnectée qui considère ces tendances comme des opportunités et qui aide ainsi à surmonter les craintes peut servir de modèle à la génération Poutine.
Dans tout cela, il est également crucial d'accepter la société russe telle qu'elle est, pas comme nous le souhaitons. Cela signifie, en particulier, de ne pas centrer tous les contacts sur la partie libérale, pourtant presque hors de propos de l'opposition, mais aussi sur les sections patriotiques de la société russe qui sont plus pertinentes. Comprendre la Russie ne signifie pas tomber dans la politique étrangère ou les débats contrôlés de Poutine. Cela signifie assister à la transformation sociale à long terme de la Russie malgré la réélection de Poutine. L'assouplissement des exigences en matière de visas et l'augmentation des programmes d'éducation pour les jeunes pourraient être un petit début pour y parvenir.
Auteur: Dr. Stefan Meister
Vladimir Poutine a gouverné la Russie pendant dix-huit ans. Une génération entière de jeunes Russes l'a seulement connu à la tête de leur pays. Pourtant, c'est justement cette génération que Poutine est en train de perdre, car il a cherché sa base de pouvoir principalement dans la majorité conservatrice, petite ville et rurale. La réélection de Poutine ne protégera pas son gouvernement du changement social auquel la Russie est confrontée - et c'est ce changement sur lequel l'Occident devrait fonder ses espoirs
Vladimir Poutine a gouverné la Russie pendant dix-huit ans; par conséquent, il ne peut plus se présenter comme un agent de renouvellement et de changement au peuple russe. Plutôt que de se concentrer sur l'innovation, il s'est donc positionné comme un ancrage de la stabilité dans un monde perceptible et chaotique, et comme un leader capable de fournir aux Russes un prestige mondial à l'étranger et une prévisibilité à la maison. Ironie du sort, Poutine est en train de perdre la jeune génération, car c'est la génération même qui l'a seulement connu comme son leader national. Pour cette génération, cependant, ce qui compte le plus, ce n'est pas le prestige international mais leur propre avenir en Russie, et c'est Alexey Navalny - le seul candidat qui a véritablement fait campagne mais qui n'a pas été autorisé à se présenter contre Poutine - qui leur a parlé. L'Allemagne et l'UE doivent de toute urgence élaborer une stratégie à long terme axée sur cette génération. Plutôt que de dépendre de Poutine comme d'une force de stabilité ou d'une minorité libérale, l'Allemagne et l'UE devraient s'appuyer sur une société russe en évolution qui pense patriotiquement mais qui est aussi mondialisée et interconnectée.
Navalny parle de l'avenir, Poutine du passé
Après sa réélection le 18 mars, Poutine aura dirigé la Russie plus longtemps que Leonid Brejnev n'a fait la République soviétique après Staline. Une génération entière de jeunes Russes, qui n'ont jamais connu que Poutine comme leader national, a maintenant atteint son âge et a voté pour la première fois. Cependant, Poutine fait face à un écart de génération croissant à la suite de sa décision, à la suite des élections de 2012, de présenter son gouvernement avant tout à la majorité conservatrice, petite ville et rurale. Pour consolider son pouvoir dans la bataille contre la prétendue «cinquième colonne de l'Ouest», le président avait chassé une grande partie des parties urbaines, mobiles et actives de la société hors du pays. Pendant ce temps, Alexey Navalny, qui a été interdit de se présenter comme candidat à la présidence, a utilisé les campagnes des médias sociaux pour atteindre les jeunes générations sur des questions telles que la corruption, la justice sociale,
En revanche, la campagne de Poutine dépendait d'une représentation négative de l'époque actuelle: il se présentait comme la Russie leader dans la bataille contre des ennemis présumés dans le pays et à l'étranger, alimentant ainsi les craintes d'une société vieillissante. Navalny, à son tour, s'est concentré sur des sentiments positifs, notamment ceux des Russes plus jeunes. Son message: la Russie est un pays merveilleux que vous pouvez façonner et prendre dans le futur - si seulement les élites corrompues n'étaient plus au pouvoir. Alors que Poutine parle du passé, Navalny parle de l'avenir. Il a informé et rallié ses partisans via les médias sociaux et sa chaîne YouTube personnelle, et a réussi à mobiliser 200 000 volontaires dans une société par ailleurs relativement apolitique. Parmi ses partisans, il y a surtout des jeunes qui se lancent dans la politique pour la première fois et qui n'ont pas peur des forces de sécurité russes. Ils ne se considèrent pas comme des libéraux, mais comme des patriotes. Ils veulent avoir une vie conforme aux normes occidentales, tout en restant distincts et différents de l'Occident.
Malgré le fait que le Kremlin ait gardé le contrôle du pouvoir et que Navalny ait perdu contre Poutine, même dans des élections libres et équitables, les dirigeants politiques ne peuvent tolérer cet élément d'imprévisibilité: ils vont saper l'autorité de Moscou. L'élection présidentielle russe, par conséquent, était un référendum sur Poutine avant tout. Avec tous les autres candidats simplement extras, un candidat qui ne peut pas être contrôlé est une cause d'alarme.
En comparaison, la libérale Ksenia Sobchak était le parfait contre-candidat du Kremlin: elle incarne tous les stéréotypes négatifs de l'Occident ostensiblement décadent que les médias contrôlés ont diffusé: Sobchak a fait campagne pour les droits LGBT, la légalisation des drogues, ainsi que valeurs. Ce faisant, elle a pratiquement légitimé le discours officiel de la majorité conservatrice et Poutine comme leur candidat. En effet, il est frappant de constater à quel point Sobchak a eu accès aux médias et au débat public par rapport à Navalny tout au long de la campagne électorale, et combien il lui a semblé difficile de recueillir les signatures nécessaires pour enregistrer sa candidature. Cela n'aurait pas été possible sans le consentement du Kremlin.
L'immobilisme politique dans une société en évolution
Six années supplémentaires de Poutine signifient avant tout six années de stagnation économique et politique. Un manque d'investissement dans l'éducation, la recherche, la santé et les infrastructures contraste avec les dépenses élevées en cours pour la modernisation de l'armée, les déploiements en Syrie et en Ukraine, ainsi que les pertes financières des entreprises publiques résultant de la corruption pour apaiser l'élite du pouvoir. Les réponses manquent pour faire face au vieillissement de la population, tandis que les travailleurs qualifiés et les parties actives de la société fuient le pays. Les politiques macroéconomiques positives de ces dernières années ont fait reculer l'inflation et maintenu le taux de chômage à moins de 6% en 2017. Dans le même temps, les salaires chutent depuis des années et le déficit budgétaire, qui était de 1,7% en 2017, devrait atteindre 1,3 pour cent cette année. Tout cela signifie une stagnation à long terme, et la Russie devrait rester sans aucune opportunité de croissance réelle. Une flambée soudaine des prix du pétrole pourrait apporter un certain soulagement, mais cela est peu probable dans un avenir prévisible.
Le statu quo économique et politique contraste fortement avec les changements sociaux en cours que même Poutine sera incapable d'arrêter. Les frontières de la Russie sont ouvertes depuis plus de trente ans, et ceci, de même que la numérisation et la mondialisation, a également pluralisé la société russe. Beaucoup de Russes vivent à l'étranger ou laissent leurs enfants étudier à l'étranger dans les pays mêmes que la propagande officielle de Moscou prétend être en déclin. Comme les expatriés russes restent en contact avec leurs amis et leurs familles à la maison, l'échange d'informations ne peut tout simplement pas être contrôlé - malgré les campagnes de désinformation. Les jeunes Russes qui composent la "Génération Poutine" sont interconnectés; ils regardent souvent les mêmes émissions de télévision et écoutent la même musique que leurs homologues occidentaux. Comme en Occident, leur courant dominant a peu d'intérêt pour la politique, et ils sont plus susceptibles d'écouter leurs amis plutôt que les institutions gouvernementales ou les médias. De même, ils se tournent vers Internet plutôt que vers les chaînes de télévision contrôlées par l'État pour obtenir des informations - à condition, bien entendu, qu'ils soient intéressés par les nouvelles. Les jeunes Russes veulent vivre comme l'Occident et valorisent la liberté et le développement individuel. En même temps, ils adhèrent à des valeurs plutôt conservatrices et au patriotisme russe. Même ici, il y a une certaine ressemblance avec les tendances dans les sociétés occidentales, où le paradigme néolibéral du début des années 2000 est rejeté en faveur de la justice sociale et d'une renaissance de la famille. ils sont intéressés par les nouvelles en premier lieu. Les jeunes Russes veulent vivre comme l'Occident et valorisent la liberté et le développement individuel. En même temps, ils adhèrent à des valeurs plutôt conservatrices et au patriotisme russe. Même ici, il y a une certaine ressemblance avec les tendances dans les sociétés occidentales, où le paradigme néolibéral du début des années 2000 est rejeté en faveur de la justice sociale et d'une renaissance de la famille. ils sont intéressés par les nouvelles en premier lieu. Les jeunes Russes veulent vivre comme l'Occident et valorisent la liberté et le développement individuel. En même temps, ils adhèrent à des valeurs plutôt conservatrices et au patriotisme russe. Même ici, il y a une certaine ressemblance avec les tendances dans les sociétés occidentales, où le paradigme néolibéral du début des années 2000 est rejeté en faveur de la justice sociale et d'une renaissance de la famille.
Accompagner le changement social à long terme de la Russie
Vu de l'Allemagne et de l'UE, tous ces facteurs mènent à la conclusion que Poutine est bel et bien un homme du passé. Il ne peut pas empêcher la transformation sociale que la Russie subit; il mijote sous la surface même lorsqu'il est étouffé par la répression et le contrôle. Bien que Poutine ne soit confronté à aucune opposition pertinente qui pourrait le menacer en ce moment, l'injustice sociale croissante, la mauvaise gestion et la corruption ne passent pas inaperçues ou sans conséquences. L'augmentation des manifestations spontanées dans différentes parties du pays indique que Poutine devra investir davantage de ressources au niveau national au cours des six prochaines années. Poutine a utilisé les relations internationales de la Russie pour détourner l'attention des faiblesses de sa politique intérieure avec un succès considérable; Cependant, cela ne devrait pas empêcher l'Allemagne et l'UE d'assister à long terme à la transformation sociale de la Russie. Ce qu'il faut maintenant, c'est une vision positive pour l'avenir de la Russie en Europe - une perspective qui dépasse Poutine, qui reconnaît les tendances sociales et les incorpore dans la politique. Seule une UE réussie, mondialisée et interconnectée qui considère ces tendances comme des opportunités et qui aide ainsi à surmonter les craintes peut servir de modèle à la génération Poutine.
Dans tout cela, il est également crucial d'accepter la société russe telle qu'elle est, pas comme nous le souhaitons. Cela signifie, en particulier, de ne pas centrer tous les contacts sur la partie libérale, pourtant presque hors de propos de l'opposition, mais aussi sur les sections patriotiques de la société russe qui sont plus pertinentes. Comprendre la Russie ne signifie pas tomber dans la politique étrangère ou les débats contrôlés de Poutine. Cela signifie assister à la transformation sociale à long terme de la Russie malgré la réélection de Poutine. L'assouplissement des exigences en matière de visas et l'augmentation des programmes d'éducation pour les jeunes pourraient être un petit début pour y parvenir.
Janchik- Messages : 276
Date d'inscription : 12/06/2014
Re: Et en Russie !
Tout est dit.
Poutine et le strabisme belge
Distribution de cadeaux, votes multiples, urnes transparentes : le député Georges Dallemagne (CDH) s'est montré très critique sur le déroulement du scrutin en Russie, qui a vu la réélection de Vladimir Poutine.
© Reuters
Connu pour son tropisme prorusse, le député bruxellois Alain Destexhe (MR), lui, n'a rien remarqué : " Nul doute que le jour de l'élection s'est déroulé correctement et que des dizaines de millions de Russes ont voulu voter pour le président Poutine ", a-t-il écrit sur Facebook.
Les deux Bruxellois étaient pourtant ensemble sur le terrain : ils formaient un tandem dans le cadre de la mission d'observation électorale dépêchée par l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe). Laquelle a tout de même pointé, outre l'absence de concurrence, " une pression inopportune sur les électeurs, visant à améliorer la participation ".
Poutine et le strabisme belge
Distribution de cadeaux, votes multiples, urnes transparentes : le député Georges Dallemagne (CDH) s'est montré très critique sur le déroulement du scrutin en Russie, qui a vu la réélection de Vladimir Poutine.
© Reuters
Connu pour son tropisme prorusse, le député bruxellois Alain Destexhe (MR), lui, n'a rien remarqué : " Nul doute que le jour de l'élection s'est déroulé correctement et que des dizaines de millions de Russes ont voulu voter pour le président Poutine ", a-t-il écrit sur Facebook.
Les deux Bruxellois étaient pourtant ensemble sur le terrain : ils formaient un tandem dans le cadre de la mission d'observation électorale dépêchée par l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe). Laquelle a tout de même pointé, outre l'absence de concurrence, " une pression inopportune sur les électeurs, visant à améliorer la participation ".
Re: Et en Russie !
Matt a écrit:Tout est dit.
Poutine et le strabisme belge
Rien n'est dit ! On n'a pas la plus petite idée sur les critiques qui auraient été émises par Dallemagne. Cela, c'est de l'information qui n'en est pas, du style "journal gratuit dans le métro", et encore !
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
Lavrov, ou l'art de tenter de retourner les situations:
Sergueï Lavrov: L'empoisonnement de Skripal pouvait être "dans l'intérêt" de Londres
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a affirmé lundi que l'empoisonnement de l'ex-agent double Sergueï Skripal au Royaume-Uni pouvait être "dans l'intérêt" de Londres pour détourner l'attention du Brexit au sein de la population britannique.
On va la croire celle-là.
Sergueï Lavrov © REUTERS
L'empoisonnement "pouvait être dans l'intérêt du gouvernement britannique, qui s'est trouvé dans une position inconfortable en étant dans l'incapacité de remplir ses promesses faites aux électeurs sur les conditions du Brexit", a déclaré M. Lavrov lors d'une conférence de presse.
"Cela pouvait aussi être dans l'intérêt des services spéciaux britanniques, qui sont connus pour leur capacité à agir avec permis de tuer", a-t-il poursuivi.
Selon lui, Moscou n'avait aucune raison à la veille de la présidentielle et à quelques mois de la Coupe du monde de football organisée en Russie d'empoisonner son ex-espion, qui avait été condamné pour trahison avant de faire l'objet d'un échange de prisonniers en 2010.
M. Lavrov a également critiqué la décision de pays occidentaux d'expulser des diplomates russes de leur territoire, ce qui a provoqué une riposte symétrique de Moscou.
"Lorsqu'on a pas de preuves (de l'implication de Moscou dans l'empoisonnement, ndlr), alors on se venge sur les diplomates", a-t-il déclaré, ajoutant que la Russie allait continuer à appliquer le "principe de réciprocité" dans ses relations avec les Occidentaux.
Le chef de la diplomatie russe a également accusé la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et leurs alliés d'avoir "perdu toute décence" et de "recourir à des mensonges et de la désinformation purs et simples".
M. Lavrov a ajouté que la Russie avait "de nombreuses questions" concernant cette affaire et que "l'incapacité de la Grande-Bretagne à y répondre signifiera que tout cela n'est qu'une invention et plus concrètement une provocation flagrante".
L'empoisonnement avec un agent innervant le 4 mars sur le sol britannique de l'ex-espion russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia suscite depuis mi-mars une vague historique d'expulsions croisées de diplomates - au total environ 300 - entre la Russie et des pays occidentaux.
Londres impute la responsabilité de cet empoisonnement à Moscou qui nie toute implication.
Sergueï Lavrov: L'empoisonnement de Skripal pouvait être "dans l'intérêt" de Londres
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a affirmé lundi que l'empoisonnement de l'ex-agent double Sergueï Skripal au Royaume-Uni pouvait être "dans l'intérêt" de Londres pour détourner l'attention du Brexit au sein de la population britannique.
On va la croire celle-là.
Sergueï Lavrov © REUTERS
L'empoisonnement "pouvait être dans l'intérêt du gouvernement britannique, qui s'est trouvé dans une position inconfortable en étant dans l'incapacité de remplir ses promesses faites aux électeurs sur les conditions du Brexit", a déclaré M. Lavrov lors d'une conférence de presse.
"Cela pouvait aussi être dans l'intérêt des services spéciaux britanniques, qui sont connus pour leur capacité à agir avec permis de tuer", a-t-il poursuivi.
Selon lui, Moscou n'avait aucune raison à la veille de la présidentielle et à quelques mois de la Coupe du monde de football organisée en Russie d'empoisonner son ex-espion, qui avait été condamné pour trahison avant de faire l'objet d'un échange de prisonniers en 2010.
M. Lavrov a également critiqué la décision de pays occidentaux d'expulser des diplomates russes de leur territoire, ce qui a provoqué une riposte symétrique de Moscou.
"Lorsqu'on a pas de preuves (de l'implication de Moscou dans l'empoisonnement, ndlr), alors on se venge sur les diplomates", a-t-il déclaré, ajoutant que la Russie allait continuer à appliquer le "principe de réciprocité" dans ses relations avec les Occidentaux.
Le chef de la diplomatie russe a également accusé la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et leurs alliés d'avoir "perdu toute décence" et de "recourir à des mensonges et de la désinformation purs et simples".
M. Lavrov a ajouté que la Russie avait "de nombreuses questions" concernant cette affaire et que "l'incapacité de la Grande-Bretagne à y répondre signifiera que tout cela n'est qu'une invention et plus concrètement une provocation flagrante".
L'empoisonnement avec un agent innervant le 4 mars sur le sol britannique de l'ex-espion russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia suscite depuis mi-mars une vague historique d'expulsions croisées de diplomates - au total environ 300 - entre la Russie et des pays occidentaux.
Londres impute la responsabilité de cet empoisonnement à Moscou qui nie toute implication.
Re: Et en Russie !
Cela me rappelle cette situation où les provocateurs de destroyer US se sont délibérément placés à quelques dizaines de mètres du vol de chasseurs Russes afin de faire accuser le kremlin d'être des fous .
Tous cela dans l'unique but de relancer l'armement Us qui est dans un état pitoyable et nécessite des crédits colossaux votés par le congrès.
Cette pseudo démocratie que sont les us US recule devant rien pour maintenir leurs présidents jusqu'a à fin d'un mandat !!
Tous cela dans l'unique but de relancer l'armement Us qui est dans un état pitoyable et nécessite des crédits colossaux votés par le congrès.
Cette pseudo démocratie que sont les us US recule devant rien pour maintenir leurs présidents jusqu'a à fin d'un mandat !!
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Mieux que le prout !!
Par L'Obs
Publié le 02 avril 2018 à 15h32
Les résultats de l'élection présidentielle en Egypte donnent l'actuel chef de l'Etat Abdel Fattah al-Sissi gagnant avec 97,08% des voix. Quelque 22 millions d'électeurs se sont rendus aux urnes, sur près de 60 millions de personnes inscrites sur les listes, soit un taux de participation de 41,5%, précise ce dimanche Lachine Ibrahim, le président de l'Autorité nationale des élections.
Des personnalités de l'opposition avaient appelé au boycott du scrutin qu'ils ont qualifié de "mascarade". Abdel Fattah al-Sissi avait été élu une première fois en 2014 avec également 96,9% des voix, après avoir destitué l'année précédente, en tant que chef de l'armée, le président islamiste Mohamed Morsi, puis mené une répression impitoyable contre ses partisans.
(Avec AFP)
Par L'Obs
Publié le 02 avril 2018 à 15h32
Les résultats de l'élection présidentielle en Egypte donnent l'actuel chef de l'Etat Abdel Fattah al-Sissi gagnant avec 97,08% des voix. Quelque 22 millions d'électeurs se sont rendus aux urnes, sur près de 60 millions de personnes inscrites sur les listes, soit un taux de participation de 41,5%, précise ce dimanche Lachine Ibrahim, le président de l'Autorité nationale des élections.
Des personnalités de l'opposition avaient appelé au boycott du scrutin qu'ils ont qualifié de "mascarade". Abdel Fattah al-Sissi avait été élu une première fois en 2014 avec également 96,9% des voix, après avoir destitué l'année précédente, en tant que chef de l'armée, le président islamiste Mohamed Morsi, puis mené une répression impitoyable contre ses partisans.
(Avec AFP)
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
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