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Et en Russie ! - Page 34 Empty Re: Et en Russie !

Message  Александр Mar 28 Mar - 14:44

A propos des jeunes de dimanche, la réaction (ne s'est pas fait attendre):

Полиция выписала штраф родителям митинговавших школьников

(La police condamné à une amende les parents des manifestants écoliers)

Twisted Evil
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Message  Александр Mar 28 Mar - 15:50

Une bonne question:

Quels remèdes au populisme russe ?

Et en Russie ! - Page 34 Image-20170109-29708-15m31zv-675x400
Un buste monumental de Lénine, en République de Bouriatie (Russie).
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Message  Caduce62 Mar 28 Mar - 19:32

http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/03/28/le-systeme-poutine-face-a-la-jeunesse-russe_5101965_3232.html?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1490715938

Le système Poutine face à la jeunesse russe
Editorial. Le régime russe a été surpris par l’ampleur des manifestations interdites de dimanche, où une nouvelle génération a semblé s’émanciper de la propagande du Kremlin.

LE MONDE | 28.03.2017 à 11h49

Editorial du « Monde ». En principe, Vladimir Poutine n’a rien à craindre de ses opposants. Le président russe jouit d’un taux de popularité de l’ordre de 80 %. Même en admettant que ce chiffre soit sans doute quelque peu artificiel, il est plus que probable qu’une majorité de Russes rééliront M. Poutine dans un an, sans que rien les y contraigne. Pourquoi, alors, les manifestations réussies de l’opposition, dimanche 26 mars, semblent-elles si fortement inquiéter le pouvoir ?

Le système est plus que verrouillé. Les télévisions, l’essentiel de la presse écrite sont aux ordres du Kremlin, de même que la police et la justice. Les opposants sont harcelés, jetés en prison, sous des prétextes fabriqués dans le plus pur style soviétique, traqués par le fisc, voire assassinés. Le président a créé une garde nationale de 400 000 hommes : la rue est contrôlée. Une nouvelle génération d’oligarques, ceux-là soumis à M. Poutine, se partagent fonctions publiques et direction des grands secteurs de l’économie.

Enfin, dans un pays où la fierté nationale compte au moins autant sinon beaucoup plus que l’évolution du produit intérieur brut, M. Poutine peut se targuer d’un bilan. Il a mis un terme au chaos postsoviétique, doté la Russie d’une armée modernisée et manifesté par la force sa volonté de revenir au premier rang des pays qui comptent sur la scène internationale. Dans une confrontation idéologique créée de toutes pièces, ou presque, avec l’Occident, il est l’homme de la puissance extérieure retrouvée. Une majorité de Russes lui en sait gré.

Le style de vie de la Nomenklatura choque
Mais voilà, le régime a été surpris par l’ampleur des manifestations de dimanche. A l’appel d’Alexeï Navalny, le chef de l’opposition, des dizaines de milliers de Russes sont descendus dans la rue, dans quelque 80 villes du pays. Convoquées pour dénoncer la corruption au plus haut niveau du pouvoir, les manifestations étaient interdites. Comme si ce thème faisait peur. Elles ont réuni un nombre impressionnant de jeunes gens de 16 à 25 ans. Comme si une nouvelle génération de Russes, qui ne regarde pas une télévision dédiée à la gloire de M. Poutine, s’émancipait de la propagande officielle.

M. Navalny a été emprisonné pour quinze jours, les locaux de sa Fondation anti-corruption mis à sac par la police, et quelques centaines de jeunes ont été arrêtés. Le style de vie de la Nomenklatura choque d’autant plus que l’économie repart péniblement après deux années de récession – due à la baisse des hydrocarbures plus qu’aux sanctions occidentales prises après l’annexion de la Crimée.

Plus de la moitié des revenus de l’Etat dépendent des prix du gaz et du pétrole. Lorsqu’ils chutent, les indicateurs sociaux baissent – santé, espérance de vie, etc. En proportion de l’immensité de ses richesses naturelles, la Russie attire peu d’investissements étrangers – pays trop risqué, faute d’Etat de droit du fait du « système Poutine ».
Telle quelle, la Russie reste un partenaire incontournable des Occidentaux, qu’il s’agisse de la sécurité en Europe ou au Moyen-Orient, notamment. On doit entretenir un dialogue stratégique constant avec elle, et il faut comprendre ses intérêts de puissance. Mais on doit le faire sans se confondre en minauderies soumises, serviles et indignes, à la façon d’une Marine Le Pen la semaine dernière à Moscou – laquelle semble préférer le mode de gouvernement moscovite à celui des démocraties européennes. La realpolitik commande aussi de ne pas se tromper sur la nature de son interlocuteur.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/03/28/le-systeme-poutine-face-a-la-jeunesse-russe_5101965_3232.html#y87IZLK6lEA7HF3L.99
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Message  Caduce62 Mer 29 Mar - 13:01

AFP, publié le mercredi 29 mars 2017 à 12h48
Russie: le réalisateur Sokourov appelle à écouter les manifestants ayant défilé contre la corruption

Plusieurs réalisateurs russes, dont Alexandre Sokourov, ont appelé mardi soir à écouter les demandes des manifestants ayant défilé dimanche contre la corruption en Russie, dont plus d'un millier ont été brièvement détenus.

Réalisateur russe le plus connu à l'étranger et faisant office d'autorité morale dans son pays, Alexandre Sokourov a qualifié de "grosse erreur" l'absence de dialogue entre les autorités et les jeunes, qui composaient une large partie des manifestants, et dénoncé le comportement de la police.

"Il faut écouter les lycéens et les étudiants. Dimanche, des jeunes filles, des lycéennes, ont été attrapées par les mains, par les pieds", a déclaré M. Sokourov alors qu'il recevait un trophée d'honneur lors de la cérémonie des Nika, principales récompenses du cinéma russe, selon des images diffusées sur internet.

"Aucun de nos hommes politiques n'est prêt à les écouter, personne ne parle avec eux", a poursuivi le réalisateur de "Faust" et de "L'Arche russe".

Au moins 1.030 personnes ont été arrêtées à Moscou et des dizaines d'autres en province lors de ces manifestations contre la corruption, qui ont rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes dans le pays.

Le discours de M. Sokourov, accueilli par des applaudissements, a reçu le soutien d'autres réalisateurs tels qu'Alexandre Mitta, Alexandre Krassovski et de l'actrice Elena Koreneva.

Alexandre Sokourov a également appelé une nouvelle fois à libérer le réalisateur ukrainien Oleg Sentsov, qui purge en Russie une peine de vingt ans de prison pour "terrorisme" après avoir été arrêté en Crimée peu après son annexion.

La cérémonie des Nika, organisée dans un théâtre du centre de Moscou, doit être retransmise jeudi à la télévision russe. "Paradis", d'Andreï Kontchalovski, a reçu le Nika du meilleur film.
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Message  Janchik Jeu 30 Mar - 20:55

Les temps sont durs en Russie! Ça tombe comme des mouches... Cool Cool Cool


http://www.france24.com/fr/20170322-affaire-magnitski-accident-nikolai-gorokhov-avocat-corruption-russie
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Message  Matt Jeu 30 Mar - 23:17

C'est le printemps, donc on nettoie.  Laughing
Nettoyage à la guébiste bien sûr.  Twisted Evil

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Message  Александр Ven 31 Mar - 12:25

Vladimir Poutine a comparé les manifestations en Russie avec l’Euromaidan

Et en Russie ! - Page 34 630_360_1487509863-3053
Hein, quoi? Laughing

Vladimir Poutine, président de la Russie a commenté les manifestations anti-corruption qui se sont déroulées en Russie le 26 mars et les comparé avec l’Euromaidan et le début du « printemps arabe». 

Selon l’information de la chaîne de télé «Dojd», il l’a déclaré jeudi lors d’une discussion au Forum de l’Arctique.

«Je suis favorable à l’idée de placer la question de la lutte contre la corruption au centre de l’attention publique. Mais je pense qu’il est incorrect que certaines forces politiques essaient d’utiliser cet instrument pour se promouvoir sur l’arène politique juste la veille des élections. Ceci est un outil du « printemps arabe » et nous savons très bien ce qui cela a donné », a-t-il déclaré, sans pour autant dire un seul mot sur l’annexion de la Crimée, ni sur l’agression russe dans le Donbass. 

Selon lui, «cela a servi de prétexte pour réaliser un coup d’État en Ukraine et projeter le pays dans le chaos. 

Poutine a aussi déclaré qu’il était impossible d’utiliser la lutte contre la corruption pour « atteindre ses objectifs politiques juste avant les élections ».
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Message  Matt Sam 1 Avr - 9:48

La Russie veut bloquer des réseaux sociaux pour «coopération avec l’opposition »

Et en Russie ! - Page 34 630_360_1364466840

Le Bureau du Procureur de la Fédération de Russie a envoyé au Service fédéral de supervision des communications, des technologies de l'information et des médias de masse la demande de bloquer dans les réseaux sociaux «Vkontakte », « LiveJournal » et «YouTube » les pages dédiées à la manifestation de protestation prévue pour le 2 avril.

Vladislav Zdolnikov,  IT conseiller du Fonds de lutte contre la corruption, a publié une copie de cette demande sur son compte Twitter.

Le document indique que les autorités locales n’ont pas reçu de messages sur l’organisation de cette manifestation, donc elle n’est pas autorisée. En vertu de la loi «Sur l’information », dans ce cas-là, les autorités ont le droit de bloquer les sites qui diffusent des détails sur le lieu et l’heure d’un événement qui n’a pas été convenu avec les autorités locales.

Les appels concernant l’organisation d’une manifestation de protestation pour le 2 avril ont commencé à être diffusés après la marche anti-corruption qui s’était déroulée le 26 mars à Moscou et dans d’autres villes russes. Sous le prétexte que la plupart des manifestations n’avaient pas été convenues avec le pouvoir, la police a arrêté plus d’un millier de personnes.

Museler toute forme d'opposition . . .  Twisted Evil

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Message  pyxous Dim 2 Avr - 16:33

World News | Sun Apr 2, 2017 | 9:22am

Moscow police detains up to 30 anti-corruption protesters

Police in Moscow detained more than 20 anti-corruption protesters who took to the streets on Sunday in a follow-up of last week's large-scale demonstrations in the Russian capital, according to a Reuters witness.

The turnout was much smaller than at rallies last week, when hundreds of protesters including a prominent Kremlin critic, Alexei Navalny, were detained as they went out to demonstrate against corruption, demanding the resignation of Prime Minister Dmitry Medvedev.

On Sunday, plain clothes officials and police detained between 20 to 30 people in central Moscow as they tried to organize a march toward Kremlin, the Reuters witness said.

Interfax news agency, quoting police, said 29 people were detained for "breaching of public order".

"Now it is obvious that the problem has escalated because there are so many detained in different cities from Vladivostok to Kaliningrad," said Ilya Kurzinkov, one of several students from Novosibirsk in Western Siberia who joined in the rally in support of the Muscovites.

"In general people are beaten, hurt. Even now, here, we see people are being detained, provocateurs appear."

There were some 100 protesters in the center of Moscow, a significantly smaller group than at last week's protests, reckoned to be the biggest since a wave of anti-Kremlin demonstrations in 2011/2012.

The protests come a year before a presidential election in which Vladimir Putin is expected to run for a fourth term.

"People have some questions and they have not been given any answers. And when people tried to speak out about it, detentions took place," said Ksenia, another student from Novosibirsk.
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Message  Matt Dim 2 Avr - 17:06

Toujours la même rengaine . . .  Twisted Evil

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Message  Caduce62 Dim 2 Avr - 23:25

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Message  Александр Lun 3 Avr - 8:47

No comment!

Des photos de dimanche à Moscou:

Riot police massively apprehend rally participants in Moscow. PHOTOS

(La police anti-émeute appréhende massivement les participants de la manifestation à Moscou. PHOTOS)

Mass apprehensions began at the Mayakovskaya metro station in the capital of Russia.
Censor.NET reports citing Novaya Gazeta.

It is reported that about 100-150 participants of the anti-corruption rally are moving along Tverskaya Street. Two paddy wagons and riot policemen are following the crowd.
Watch more: Anti-corruption protests held in Russia. VIDEO

Riot police snatch people from the crowd and take them to the paddy wagons literally one after another. 40 people have been apprehended by now.

Et en Russie ! - Page 34 640x480

Three paddy wagons with the detainees left. One more wagon remains on the spot.

Et en Russie ! - Page 34 640x480

Earlier, riot police cordoned protesters off to dislodge them from Tverskaya Street.

Read more: US strongly condemns detention of peaceful protesters throughout Russia, - State Department

Russian blogger Ilya Varlamov reported on a teenager apprehended by the riot police at Manezhnaya Square. "They searched the apprehended schoolboy and found an algebra textbook, the Constitution and a bundle of money (most likely toy ones)," he wrote in Twitter.

Et en Russie ! - Page 34 640x480

On March 26, an unsanctioned anti-corruption rally took place in Moscow. The police report that up to 8,000 people took part in the event. Its organizer, opposition politician Aleksei Navalny, was detained at the beginning of the rally.

Read more: Russian Interior Ministry vows tougher action against protesters in future

The protests are said to have been triggered by Alexei Navalny's recent report exposing posh property of Russian Prime Minister Dmitry Medvedev.
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Message  Александр Lun 3 Avr - 12:20

Cinq raisons pour lesquelles Poutine a perdu la jeune génération pour toujours

Et en Russie ! - Page 34 C77H9fJXgAAZK7X1

Les propagandistes du Kremlin suggèrent qu'il y avait deux raisons fondamentales pour lesquelles tant de jeunes ont participé aux manifestations anti-corruption du dimanche dernier: les organisateurs les ont payés et les jeunes sont plus faciles à tromper. Mais Igor Eidman souligne cinq autres raisons fondamentales pour lesquelles "Poutine a perdu la jeune génération" maintenant et pour toujours.

• Tout d'abord, le commentateur russe dit que les Russes plus jeunes «sont un groupe de la population moins touchée par les émissions de télévision de l'État». Ils regardent la télévision beaucoup moins que leurs aînés, et certains ne regardent pas la télévision, préférant compter
sur Internet.

• Deuxièmement, les Russes plus jeunes sont plus débarrassés que leurs aînés par le patriotisme officieux et fastidieux du Kremlin et ses soutiens non souvent. Ils n'acceptent pas les memes que Poutine offre comme nécessairement vrai parce qu'il les offre;
Ils veulent créer leurs propres points de vue sur la base de leur propre expérience.

• Troisièmement, les Russes plus jeunes ne sont pas chargés par «le poids de l'expérience négative du passé, comme c'est le cas dans les années 40 et 50». Ce dernier a subi une déception à la suite des promesses non réalisées de la perestroïka, mais dans la plupart des cas, Même si ces promesses ont été faites. Ils ne sont pas aussi désillusionnés parce qu'ils n'ont pas été illusés.

Et en Russie ! - Page 34 C73Q7UnW4AIXH7K1

• Quatrièmement, les jeunes Russes «n'ont pas participé à la division de la propriété» après 1991, et ils sont renvoyés par l'émergence de deux types de Russes, d'un ensemble riche héréditaire et d'une masse appauvrie. Cela leur frappe encore plus que leurs parents comme fondamentalement injustes et quelque chose qui doit être changé.

• Et le cinquième, les jeunes Russes comme les jeunes partout dans le monde réagissent de manière négative aux efforts de leurs aînés pour leur imposer les valeurs. Plus les pressions exercées par la génération parentale s'imposent, les jeunes plus nettes et plus négatifs se détournent de ces idées.
En conséquence, "protester contre le régime devient de la mode".

Il y a bien sûr des raisons supplémentaires que Eidman ne mentionne pas, y compris le calcul d'au moins quelques jeunes Russes, selon lesquels un changement de direction nationale pourrait réduire le nombre de conflits étrangers auxquels la Russie est impliquée et, par conséquent, leurs chances d'être expédiées vers Éventuellement être blessé ou tué dans de telles guerres.


La fausse histoire de Moscou sur l'Alaska met en exergue les habitants du nord russe

Et en Russie ! - Page 34 LR2014.06-RUS.87-AbandChuk-151
Seuls les pieux utilisés pour construire dans le pergélisol et les cabanes restent d'une ville dans la péninsule de Chukotka en Russie à travers le détroit de l'Alaska. Le monument maintenant en décomposition a été construit pour honorer Timofey Yelkov, le premier pilote de Chukcha, qui a été tué dans la Seconde Guerre mondiale (Image: Alexander Belenkiy / macos.ms)

Une histoire que les médias de Moscou ont publié hier ont affirmé qu'un conseiller du gouverneur de l'État américain de l'Alaska avait déclaré que "l'Alaska pourrait être mieux développé maintenant s'il était sous contrôle russe" a non seulement été prouvé faux mais a indigné les résidents de la République de Sakha.



Comme le rapporte le journal Moscou, Craig Fleener, l'agent en question, n'a pas dit ce que les points de vente de Moscou ont suggéré. Il a seulement déclaré que si la Russie avait retenu l'Alaska, elle «n'aurait pas abandonné la région entièrement» compte tenu de ses ressources naturelles et de son emplacement stratégique.



Que les propagandistes russes déforment ou même font des citations pour pousser leurs agendas, ce n'est pas une nouvelle: il arrive trop souvent de tomber dans cette catégorie. Mais de telles personnes et leurs patrons peuvent découvrir que de telles pratiques non seulement donnent à la Russie un œil noir en termes de réputation à l'étranger, mais aussi des citoyens russes en difficulté lorsqu'ils sont impliqués, comme dans le cas présent.



Stepan Petrov, chef du mouvement Yakutiya - Nashe mneniye, a déclaré que ce que les médias de Moscou ont affirmé que Fleener avait dit ne pouvait que considérer que les conditions dans le nord russe sont maintenant meilleures que les conditions en Alaska, ce qui est complètement faux en tant que résidents Du Nord russe le savent très bien.





En fait, il a déclaré à l'agence de presse Regnum: «les conditions de vie les plus pires des résidents des pays du Nord» - les États-Unis, le Canada, l'Islande, le Danemark, la Norvège, la Suède, la Finlande et la Russie - «se trouvent dans le Nord De Russie ", car n'importe quel visiteur ou websurfer pourrait confirmer sans difficulté.



"Dans les régions extrême-orientales du Grand Nord de la Russie, comme Chukotka, Sakhalin, Kamchatka, Sakha et d'autres, la dévastation et le désespoir dominent, "en dépit du fait que les ressources naturelles de ces zones rendent les gens très lointains à Moscou tout en laissant leur population indigène pire Plus que jamais.



Ceci est le résultat de la distribution injuste des revenus de la vente des ressources naturelles, un problème qui a été au centre du Forum de l'Arctique cette semaine. Plus de la moitié des impôts et presque tous les revenus des sociétés quittent la région et ne reviennent jamais.



Les entreprises impliquées, dit Petrov, "ne supportent aucune responsabilité sociale. Dans la majorité des cas, ils n'embauchent pas les gens de la population locale. "Au lieu de cela, ils viennent de l'extérieur, prennent autant qu'ils le peuvent, puis partent sans réparer les dommages qu'ils infligent inévitablement sur le terrain et Ses gens.



Mais ce ne sont pas seulement les entreprises qui sont en faute, dit-il. Le gouvernement russe est également responsable: Moscou ne respecte pas le fédéralisme consacré dans la Constitution russe et ignore généralement les opinions et les besoins de la politique indigène tout en favorisant les "oligarches gourmands et les responsables corrompus".





" Si l'Alaska était resté partie de la Russie, il aurait été soumis au même traitement. Le salaire mensuel serait d'environ 200 dollars américains, et non les 4 000 Alaskans recevront; Et les pensions seraient de 100 dollars américains, pas les 1300 que les Alaskans obtiennent. Et les Alaskiens pourraient être contraints à l'esclavage de crédit - payer des taux d'intérêt de 900% ou plus - pour acheter de la nourriture ".

Et en Russie ! - Page 34 C8K5NbkUMAI1OIf
Il y a 150 ans, l'Empire russe vendit Alaska aux États-Unis:
Le PIB par habitant de l'Alaska est de 66 835 $; Le nominal de la Russie est de 14 611 $.


Si l'Alaska faisait partie de la Russie maintenant, Petrov poursuit: "Les Alaskiens en Russie vivraient dans des maisons en bois vieillissantes et utiliseraient des dépendances à moins 50 degrés Celsius, même que moins 58 Fahrenheit]. Ils ne pourraient pas, dans notre pays, utiliser les avantages de l'aviation privée développée et perdraient l'opportunité de recevoir des produits alimentaires gratuits que la politique américaine leur permet.



"Et bien sûr", dit-il. "Les résidents d'une Alaska [russe] ne pouvaient pas rêver d'un fonds permanent composé de bénéfices tirés du pétrole. Environ 25 p. 100 des bénéfices des entreprises pétrolières en Alaska sont mis là, et la moitié du revenu est partagé directement entre les résidents de l'Alaska. "Dans une Alaska de la Russie, tout cet argent irait vers des oligarques et des fonctionnaires.



L'Alaska en raison de son emplacement n'est pas destiné à être aussi riche que New York City ou Silicon Valley, déclare l'activiste Sakha; "Mais il est évident néanmoins que la vie actuelle en Alaska [qui fait partie des États-Unis] est beaucoup mieux qu'il ne l'aurait été si l'Alaska était resté en Russie".
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Message  Caduce62 Lun 3 Avr - 14:04

В. Путин назвал митинги 26 марта "инструментом арабской весны". А Sergey Elkin увидел это следующим образом.

Et en Russie ! - Page 34 17622110
Et en Russie ! - Page 34 17796210
Et en Russie ! - Page 34 17622010[url=https://servimg.com/view/14827435/1475]Et en Russie ! - Page 34 17436111[/url]
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Message  Александр Lun 3 Avr - 14:06

J'adore toujours les dessins d'Elkin. Laughing
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Message  Александр Lun 3 Avr - 14:48

Explosion dans un métro de Saint-Pétersbourg: au moins 10 morts et de nombreux blessés

Une explosion est survenue lundi dans une station de métro de Saint-Pétersbourg, en Russie, faisant 10 morts et plusieurs blessés, selon l’agence TASS.

Et en Russie ! - Page 34 444414665_B9711611559Z.1_20170403143911_000_GNB8QMEDF.1-0.png

Une explosion a eu lieu lundi dans le métro de Saint-Pétersbourg faisant plusieurs blessés, ont rapporté les agences de presse et la télévision russes, sans que les causes soient connues dans l’immédiat.

Et en Russie ! - Page 34 C8fMsfTXUAET2Ew

«Une explosion s’est produite à la station de métro Sennaya Ploshchad, plusieurs personnes sont blessées», a indiqué une source à l’agence, précisant qu’il y avait beaucoup de fumée.
D’après différentes agences il y aurait plusieurs blessés. On dénombre déjà malheureusement 10 morts.

«L’explosion a eu lieu dans l’un des wagons. Il y a des victimes», a indiqué une source au sein des forces de l’ordre à l’agence publique Ria Novosti. Trois stations ont été fermées, selon le service de presse du métro cité par l’agence Interfax.

«Selon les premières informations, 10 personnes ont été tuées et 20 blessées», a indiqué à l’agence Interfax une source au sein du ministère russe des Situations d’urgence.

Et en Russie ! - Page 34 C8fLAdLXgAA_yFa

Plus d’infos dans les minutes qui suivent.
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Message  Александр Mar 4 Avr - 9:07

Explosion dans le métro de Saint-Pétersbourg: un kamikaze kirghiz serait à l’origine de l’attentat

Et en Russie ! - Page 34 9d5bf200-18fe-11e7-88b2-fb025601a1f1_original
AFP

Un «kamikaze» originaire du Kirghizstan est l’auteur de l’attentat qui a fait 11 morts et 45 blessés lundi dans le métro de Saint-Pétersbourg, ont affirmé mardi les services de sécurité de cette ex-république soviétique d’Asie centrale.

«Le kamikaze dans le métro de Saint-Pétersbourg (nord-ouest de la Russie) était un ressortissant kirghiz, Akbarjon Djalilov […], né en 1995», a déclaré le porte-parole des services de sécurité kirghizes, Rakhat Saoulaïmanov.

«Il est probable qu’il a acquis la nationalité russe», a-t-il ajouté.

Selon les services de sécurité russes (FSB), une explosion a eu lieu lundi à 14h40 (locale) dans une rame circulant entre deux stations d’une ligne fréquentée qui traverse le centre de Saint-Pétersbourg, Sennaïa Plochtchad et Tekhnologuitcheski Institout.

Le Comité d’enquête russe a annoncé peu après avoir ouvert une enquête pour «acte terroriste», tout en précisant que «toutes les autres pistes» seraient examinées.

Cet attentat, qui n’a pas été revendiqué, intervient alors que l’organisation État islamique (EI) a appelé à frapper la Russie après son intervention en soutien aux forces de Bachar al-Assad en Syrie, fin septembre 2015.

Au moins 7.000 ressortissants de l’ex-URSS, dont environ 2.900 Russes, ont rejoint les groupes jihadistes en Irak et en Syrie, notamment au sein de l’EI, selon le FSB.
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Message  Александр Mar 4 Avr - 12:14

Saint-Pétersbourg: le bilan de l'attentat dans le métro passe à 14 morts

Le bilan de l'attentat perpétré lundi dans le métro de Saint-Pétersbourg est passé à 14 morts, a annoncé mardi la ministre russe de la Santé, Veronika Skvortsova.

Onze personnes ont été tuées sur les lieux et trois autres sont décédées dans des ambulances ou à l'hôpital de cette deuxième ville de Russie (nord-ouest), a-t-elle précisé. Le bilan précédent établi la veille par les services antiterroristes russes faisait état de 11 morts.

"Le kamikaze dans le métro de Saint-Pétersbourg (nord-ouest de la Russie) était un ressortissant kirghiz, Akbarjon Djalilov (...), né en 1995", a déclaré à l'AFP le porte-parole des services de sécurité kirghizes, Rakhat Saoulaïmanov. "Il est probable qu'il a acquis la nationalité russe", a-t-il ajouté.

Lire aussi: Attentat à Saint-Pétersbourg: ce que l'on sait
Saint-Pétersbourg était en deuil et ses drapeaux en berne mardi, au lendemain d'un attentat meurtrier dans le métro et d'un second dejoué de justesse dans une station du centre historique et touristique de la deuxième ville de Russie (nord-ouest).

Dans un dernier bilan publié lundi soir, les services antiterroristes ont fait état de 11 morts et 45 blessés hospitalisés. Le président Vladimir Poutine a déposé dans la soirée un bouquet de fleurs rouges devant la station où s'est immobilisé la rame visée. Il avait auparavant dirigé une réunion avec des représentants des services de renseignement du FSB, des secouristes et du ministère de l'Intérieur.

"Le président est informé quasiment en temps réel par les services spéciaux et d'enquête", a assuré son porte-parole Dmitri Peskov, cité par les agences russes. Il a ajouté que le drame présentait "tous les signes d'un attentat".

Cet attentat, qui n'a pas été revendiqué, intervient alors que l'organisation Etat islamique (EI) avait appelé à frapper la Russie après son intervention en soutien aux forces de Bachar al-Assad en Syrie, fin septembre 2015.

Selon le FSB, une explosion a eu lieu à 14H40 (11H40 GMT) dans une rame circulant entre deux stations d'une ligne fréquentée qui traverse le centre-ville, Sennaïa Plochtchad et Tekhnologuitcheski Institout.

Les images diffusées sur les réseaux sociaux et par les télévisions russes montraient une rame de métro soufflée, et de nombreux voyageurs tentant de sortir des victimes des décombres.

- Bombe désarmorcée -

"L'enquête a été ouverte pour +acte terroriste+", a indiqué le Comité d'enquête russe dans un communiqué, précisant que "toutes les autres pistes" seraient examinées.

Peu après, une bombe artisanale a été "découverte et désamorcée à temps" dans une autre station du centre-ville, Plochtchad Vosstaniïa.
Le pays n'avait pas été aussi durement touché depuis l'explosion en plein vol le 31 octobre 2015 d'un vol reliant l'Egypte à la Russie avec 224 personnes à bord, un attentat revendiqué par l'EI.

Depuis, plusieurs attaques ont touché les instables républiques russes du Caucase et les services de sécurité russes avaient annoncé à plusieurs reprises avoir démantelé des cellules jihadistes s'apprêtant à frapper Moscou et Saint-Pétersbourg.

"L'explosion a eu lieu entre deux stations mais le conducteur a pris la bonne décision de continuer sa route jusqu'à la station, ce qui a permis de procéder rapidement à l'évacuation et à l'aide aux victimes", a déclaré dans un communiqué le Comité d'enquête.

"J'ai vu les gens sortir, ils étaient comme sourds, beaucoup se tenaient la tête. Les secours les ont très vite pris en charge", a raconté à l'AFP Galina Stepanova.

- 'Barbare et lâche' -

Les autorités ont annoncé le renforcement des mesures de sécurité dans le métro de Moscou et les aéroports.

Après plusieurs heures de fermeture complète, le réseau métropolitain de Saint-Pétersbourg a recommencé à fonctionner partiellement dans la soirée, à la veille de la première des trois journées de deuil décrétées dans l'ancienne capitale impériale.

La cheffe de la diplomatie de l'Union européenne, Federica Mogherini, a envoyé ses condoléances à "tous les Russes, en particulier ceux qui ont perdu leurs proches". Le président français François Hollande a exprimé "sa solidarité avec le peuple russe", tandis que la chancelière allemande Angela Merkel a fait part de son "effroi" face à cet "acte barbare".

Le Conseil de sécurité des Nations unies a lui aussi condamné fermement un "attentat terroriste barbare et lâche".

Le président américain Donald Trump a pour sa part dénoncé un attentat "absolument horrible".

Il a ensuite, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue russe, assuré M. Poutine du "soutien total" de Washington à la réponse qu'apportera Moscou à cette attaque, selon un communiqué de la Maison Blanche publié lundi soir.

Ils "ont convenu que le terrorisme devait être définitivement et rapidement vaincu", affirme le communiqué.
La Russie a été à plusieurs reprises frappée par des attentats dans ses transports en commun. En 2013, deux attentats suicide à Volgograd (sud) avaient fait 34 morts, quelques semaines avant les jeux Olympiques d'hiver de Sotchi.

Au moins 7.000 ressortissants de l'ex-URSS, dont environ 2.900 Russes, ont rejoint les groupes jihadistes en Irak et en Syrie, notamment au sein de l'EI, selon le FSB.
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Message  Александр Mar 4 Avr - 12:33

Comment Poutine est devenu Président

Rappel Wink

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Les bombardements d'appartements russes de 1999 ont été la plus grande provocation politique depuis l'incendie du Reichstag.

Au cours de l'été 1999, l'ère d'Eltsine était en train de se terminer et ceux qui étaient au sommet du pouvoir craignaient leur liberté et même leur vie. Il y avait les premiers signes d'une reprise économique, mais les citoyens ordinaires vivaient toujours dans la pauvreté et attendaient des mois à payer. L'entourage d'Yeltsin, largement détesté par son rôle dans le pillage du pays, était de plus en plus isolé. Selon les Russes et les Occidentaux avec l'accès au leadership du Kremlin, les principaux membres de la famille "Yeltsin" - Tatyana Dyachenko, la fille du président, Boris Berezovsky, l'homme le plus riche du pays et son conseiller étroit, et Valentin Yumashev, membre de la Sécurité Le conseil et le futur mari de Dyachenko ont vécu dans la peur d'un jugement cruel. Beaucoup de citoyens ordinaires étaient convaincus qu'ils n'abandonneraient jamais le pouvoir.



Pendant les 12 jours du 4 au 16 septembre, cependant, tout a changé. Quatre immeubles d'appartements russes ont explosé à Moscou, Buinaksk et Volgodonsk. Les controverses qui ont dérangé le pays au sujet de la corruption et de la privatisation ont été soudainement oubliées. Huit années d'histoire russe post-soviétique ont été télescopées dans les images choquantes des corps en cours d'exécution des décombres des immeubles d'appartements bombardés.



Poutine, le Premier ministre nouvellement nommé, a exprimé parfaitement le désir du pays de se venger. Le 24 septembre, Poutine a déclaré: "Nous poursuivrons les terroristes partout. S'ils sont dans un aéroport, puis dans un aéroport, et, pardonnez-moi, si nous les attrapons dans les toilettes, nous les frotterons (mochit) dans les toilettes .... La question est fermée une fois pour toutes. "



Les responsables russes ont déclaré qu'il y avait un «sentier tchétchène» dans les bombardements. Le libellé était inhabituel, pas une preuve, mais un «sentier». Les Tchétchènes ont insisté sur le fait qu'ils n'avaient rien à voir avec les bombardements et aucune preuve de leur implication n'a été apportée. Mais les forces russes luttaient déjà contre les rebelles tchétchènes au Daghestan, et le pays cherchait désespérément à culpabiliser. Les Russes s'opposaient à une plus grande implication en Tchétchénie mais, à la suite des bombardements d'appartements, ils étaient maintenant prêts pour une nouvelle guerre de Tchétchénie.



Mais les bombardements ont-ils été représentés? En fait, le mystère de qui a bombardé les maisons d'appartements russes en 1999 n'a pas encore été résolu à ce jour. Et dans la mesure où il existe des preuves quant aux auteurs, cela ne montre pas les terroristes tchétchènes mais les dirigeants du Kremlin et le FSB.



La Russie, au printemps 1999, était une nation traumatisée par l'appauvrissement et la criminalisation sous l'égide d'Eltsine et loin d'être certaine que les élections présidentielles prévues pour juin 2000 auront lieu. La note de popularité d'Eltsin était de 2 pour cent, celle de son nouvellement nommé Premier ministre et héritier apparent, Vladimir Poutine, était également de 2 pour cent. On considérait qu'il était presque inconcevable que toute personne liée à Yeltsin puisse gagner une élection gratuite. Mais il y avait une crainte répandue que Yeltsin trouverait un prétexte pour déclarer l'état d'urgence afin que les élections ne se déroulent pas.



Le 6 juin, Jan Blomgren, correspondant de Moscou pour le journal suédois Svenska Dagbladet, a signalé qu'une faction au Kremlin pesait sérieusement sur les attentats terroristes qui pourraient être reprochés aux Tchétchènes1. Le 22 juillet, Alexander Zhilin, un militaire Journaliste, dans le numéro du 22 juillet de Moskovskaya Pravda, a cité "des sources dignes de confiance au Kremlin", que les personnes proches de Dyachenko envisageaient d'utiliser des attaques terroristes à Moscou pour discréditer Yuri Luzhkov, le maire de Moscou, qui avait émergé comme l'un des Yeltsin Les adversaires politiques les plus sérieux. Le plan a été appelé «Tempête à Moscou» et devait inclure des attaques contre le siège du FSB, le MVD et le Conseil de la Fédération, les enlèvements de rebelles tchétchènes et une guerre entre bandes criminelles. Tout cela avait pour but de donner l'impression que Luzhkov avait perdu le contrôle de la ville².



Au cours de cet été fatale, lorsque Moscou était inondé de rumeurs, j'étais amical avec un opérateur politique russe qui était bien connecté aux plus hauts niveaux de la puissance russe. Quand je l'ai rencontré, il m'a parlé de la crainte croissante au Kremlin de la possibilité de perdre du pouvoir et des indications que Moscou serait le théâtre d'une énorme provocation. Il a déclaré que la question était la sécurité d'Yeltsin et de sa famille dans le cas d'un transfert de pouvoir. Il a déclaré que s'il n'y avait pas d'accord sur les termes, "ils vont faire sauter la moitié de Moscou".



J'ai senti l'inquiétude mais je ne savais pas comment évaluer la prédiction de mon ami. Je n'avais aucune illusion à propos d'Eltsine et de ses copains, mais il était difficile d'imaginer qu'un homme qui est arrivé au pouvoir à la suite d'une révolution anticommuniste pacifique avec un soutien public massif serait disposé à assassiner son propre peuple pour s'accrocher au pouvoir. Les événements en développement, cependant, devaient changer d'avis.



À 9h40 le 4 septembre, une camionnette a explosé à Buinaksk, la deuxième plus grande ville de Daghestan. Il a détruit un immeuble d'habitation à cinq étages, qui abritait des soldats de la 136e Brigade de fusil à moteur.



Les événements à Buinaksk, bien que majeur, n'ont pas étourdi la nation parce que le Daghestan était une zone de guerre. Le 9 septembre, cependant, les terroristes ont frappé à nouveau, cette fois à Moscou. Peu de temps après minuit, une bombe a explosé dans le sous-sol d'un immeuble de 19 Guryanova Street dans une zone ouvrière dans la partie sud-est de la ville. La partie centrale du bâtiment a été effacée, laissant les cages d'escalier gauche et droite debout de chaque côté d'un trou béant. Les feux ont fait des heures sous les décombres. "C'est comme l'enfer en dessous", a déclaré un secouriste. "Même s'ils ont survécu à l'explosion, ils auraient été brûlés en vie" .3 À la fin, 94 personnes ont été tuées et 164 blessées. Les responsables russes ont accusé les bombardements des terroristes tchétchènes de se venger de leur «défaite» au Daghestan. Le FSB de Moscou a annoncé que les articles retirés de la scène ont montré des traces de TNT et d'hexogène, un puissant explosif militaire.



Le 13 septembre, quatre jours après l'explosion sur la rue Guryanov, il y a eu une explosion à cinq heures du matin à 6 Kashirskoye Highway à Moscou qui a aplati un immeuble d'habitation en briques de neuf étages, le transformant en tas de décombres. L'explosion a eu lieu à une époque où presque tous les résidents dormaient. Les moscovites ont réveillé des images de télévision graphiques montrant des travailleurs d'urgence traversant fiévreusement les débris. Le nombre de morts a finalement été établi à 119 avec 200 blessés.



La capitale russe était maintenant saisie par la peur. Tous les 30 000 immeubles résidentiels de la ville ont été commandés pour être inspectés pour les explosifs et les résidents ont organisé des patrouilles 24 heures sur 24. Il y avait des milliers d'appels à la police signalant une activité suspecte.



Le 16 septembre, la propagation de la terreur. Avec les funérailles des victimes de Moscou encore en cours, une camion-bombe a explosé à Volgodonsk dans le sud de la Russie. L'explosion a arraché la façade d'un immeuble d'habitation de neuf étages. Les cadavres de 18 personnes, dont deux enfants, ont été retirés des décombres. Quatre-vingt-neuf personnes ont été hospitalisées. L'explosion, comme celle de Kashirskoye Highway, a eu lieu à cinq heures du matin. Le choc psychologique a été tellement formidable que, par la suite, des centaines de personnes ne voulaient pas dormir dans leurs maisons et ont insisté pour passer la nuit à l'extérieur. La bombe a laissé un cratère de 3,5 mètres de profondeur et de 13 à 15 mètres de diamètre. Des parties du véhicule GAZ-53 qui portaient la bombe étaient dispersées sur un rayon de 1,5 kilomètre.



Les bombardements de Volgodonsk semblent signifier qu'il y aurait maintenant des tentatives pour bombarder des immeubles d'appartements dans des villes en dehors de Moscou. Cette attente a été rapidement confirmée, mais avec des conséquences surprenantes. À 8h30, le 22 septembre, Alexei Kartofelnikov est rentré dans son appartement à Ryazan, une ville à 120 milles au sud-est de Moscou après un week-end à sa dacha. Il a remarqué un Lada blanc garé en face de l'immeuble à 14/16 Novoselov Street avec un passager masculin à l'arrière. Les deux derniers numéros sur les plaques d'immatriculation de la voiture ont été recouverts de morceaux de papier qui avaient "62", le code de Ryazan, écrit sur eux. Kartofelnikov s'approcha de son appartement et appela la police. Sa fille, Yulia, un stagiaire médical de 23 ans, est sorti sur le balcon et a regardé comme un homme sortir du sous-sol, vérifia sa montre et entra dans la voiture où il y avait deux personnes.



Lorsque la police est arrivée, Yulia a insisté pour qu'ils vérifient le sous-sol. Le sous-sol avait été utilisé comme toilette par des dérailleurs locaux, donc ils étaient loin d'être enthousiastes. Mais la police a finalement descendu les marches. Ils ont réussi à crier: «Il y a une bombe». Le bâtiment fut bientôt englouti par le chaos. La police a commencé à se rendre en porte à porte pour permettre aux résidents de partir. Les gens ont pris des bébés hors de la baignoire, ont attrapé des documents et jeté des manteaux. Ceux qui sont trop malades ou faibles pour quitter le bâtiment ont été laissés derrière eux.



Alors que les résidents regardaient dans la rue, la police, y compris Yuri Tkachenko, chef de l'équipe locale de la bombe, entra dans le sous-sol. Tkachenko, déconnecté un détonateur et dispositif de chronométrage, puis testé trois sacs d'une substance cristalline blanche avec un analyseur de gaz portable MO-2. Le contenu des sacs testé positif pour l'hexogène, la même substance utilisée dans les bombardements des appartements précédents. Il n'y avait plus de doute que quelqu'un avait essayé de faire sauter le bâtiment.



Les sacs ont été sortis du sous-sol vers 1h30 et rejetés par le FSB. Les agents de la FSB ont oublié de retirer le détonateur militaire hautement professionnel, qui a été laissé aux mains de l'escouade de la bombe. Ils l'ont photographié le lendemain.



Sur la base des descriptions de Kartofelnikov, sa fille et un voisin, la police a préparé des portraits identi-kit des suspects. Dans l'intervalle, les gares ferroviaires et l'aéroport ont été cordonnés et les routes menant hors de la ville ont été bloquées.



Au matin, le Lada blanc a été retrouvé abandonné dans un parking. Peu de temps après, un appel à Moscou a été réalisé à partir d'un téléphone public à Ryazan, et l'opérateur, qui a connecté l'appel, a pris un fragment de conversation. L'appelant a déclaré qu'il n'y avait aucun moyen de sortir de la ville sans être détecté. La voix de l'autre extrémité a répondu: "Faites réparer et chacun de vous faire votre propre sortie". L'opérateur a signalé l'appel à la police et ils ont tracé le numéro. À leur grande surprise, le nombre appartenait non pas aux terroristes tchétchènes mais au FSB. Les terroristes ont été rapidement arrêtés et à la stupeur de la police, ont produit une identification du FSB. Le FSB a appelé et ordonné leur sortie.



Le FSB n'avait plus d'options que d'offrir un certain type d'explication. Le vendredi 24 septembre, le directeur du FSB, Nikolai Patrushev, est sorti d'une réunion du Kremlin et a annoncé que l'évacuation du bâtiment faisait partie d'un exercice de formation.



La déclaration de Patrushev était en contradiction directe avec ce que les autorités avaient dit depuis deux jours. Le matin du 24 septembre, Alexander Sergeev, le chef du FSB de Ryazan, est apparu à la télévision et félicite les résidents d'être sauvés d'une attaque terroriste. Vladimir Rushailo, ministre de l'Intérieur, a annoncé à la télévision nationale qu'une tentative d'acte terroriste avait été déjoué. Mais maintenant, Patrushev a déclaré que l'incident était un test. Les sacs trouvés par la bombe ont contenu du sucre et la lecture indiquant qu'ils contiennent de l'hexogène était une erreur. Patrushev a déclaré qu'il y avait des exercices similaires dans d'autres villes, mais seulement chez Ryazan, les gens réagissent rapidement. Il a félicité les habitants de leur vigilance.



L'étrange «exercice de formation» a provoqué une colère à Ryazan où les gens avaient passé la nuit dans la rue. Les journalistes ont maintenant la possibilité que tous les bombardements - les quatre bombardements réussis et les bombardements échoués à Ryazan - ont été le travail du FSB. La société, cependant, s'est révélée incapable de réagir de manière organisée. Le lendemain de la découverte de la soi-disant fausse bombe à Ryazan, des avions russes ont commencé à bombarder l'aéroport de Grozny et, le 1er octobre, des troupes russes ont traversé la frontière pour lancer la deuxième guerre de Tchétchénie.



Les Russes se réfèrent à l'«attaque traîtreuse» d'Hitler sur l'Union soviétique, et ce fut une colère contre la trahison qui a aidé à mobiliser la population dans les premiers jours de la Seconde Guerre mondiale. Les bombardements d'appartements ont joué un rôle similaire. Pour la grande majorité des Russes, les Tchétchènes, en bombardant les bâtiments de Buinaksk, de Moscou et de Volgodonsk, avaient mené la guerre au peuple russe et devaient être obligés de payer un prix. L'épisode de Ryazan était perturbant, mais il a échappé à la conscience, temporairement oublié au milieu des événements en mouvement rapide.



Cinq ans plus tôt, la première guerre de Tchétchénie avait commencé avec l'abattage de troupes russes piégées dans leurs chars dans les rues étroites de Grozny le jour de l'an, 1994-1995. Cette fois, l'invasion de la Tchétchénie a été réalisée méthodiquement et apparemment avec succès. Dans le sillage de l'attaque de vengeance russe apparemment réussie, la popularité de Poutine a grimpé en flèche. En août, 2% de la population a favorisé Poutine pour la présidence. En septembre, sa popularité était de 4 pour cent. En octobre, elle a atteint 21%. En novembre, Poutine a été favorisée pour la présidence par 45% de la population, bien plus que tout autre candidat. Il était maintenant clair qu'il n'y aurait pas besoin d'introduire une règle d'urgence et de reporter les élections. Poutine pourrait gagner l'élection seul avec l'aide d'une nouvelle guerre.



Le 14 septembre, le lendemain du premier attentat à Moscou, Poutine a déclaré que les services de sécurité étaient certains de la participation d'Oussama Ben Laden aux bombardements. Nikolai Patrushev, directeur du FSB, a déclaré que les organisateurs des bombardements étaient "des terroristes internationaux creusés en Tchétchénie avec la connivence des pouvoirs officiels à Grozny ..." Ces déclarations ont eu un certain effet en amenant l'Occident à lier les bombardements d'appartements à Terroristes islamiques internationaux.



Plus important encore, c'était la seule difficulté d'accepter l'idée que tout régime aurait tué des centaines de ses propres citoyens pour terrifier la nation et s'accrocher au pouvoir. Ce refus de croire l'incroyable, cependant, a coûté. Il a paralysé la politique occidentale et en particulier américaine en faveur de la Russie, la rendant naïve et inefficace. Dès le moment où Poutine a pris le pouvoir, l'Occident s'occupait de la Russie sur la base d'une image du pays qui n'avait aucun rapport avec la réalité.

En décembre 1999, la Russie a tenu des élections législatives et le soutien de Putin et la nouvelle guerre en Tchétchénie ont transformé le paysage politique. Le parti "Unité", qui a été créé sur les conseils de Berezovsky et n'avait aucune plate-forme, en plus de soutenir Poutine, a obtenu un succès politique frappant. Si, sous Yeltsin, un président puissant a été confronté à un parlement d'opposition, maintenant les forces pro-Poutine ont atteint une majorité ferme au Parlement et il n'y avait plus de base politique pour l'opposition.

Le réveillon du Nouvel An, Yeltsin a démissionné et Poutine, qui seulement quelques mois auparavant était presque complètement inconnu, a été nommé président par intérim dans une cérémonie du Kremlin et compte tenu des codes nucléaires. Poutine a ensuite délivré un décret accordant à Yeltsin une immunité permanente pour toute poursuite.

Avec l'aide des bombardements de septembre, la colère de la population a été redirigée de l'oligarchie criminelle qui avait pillé le pays vers les Tchétchènes. L'élection a eu lieu le 26 mars 2000. Poutine a évité de sérieuses campagnes et a évité même d'expliquer où il se trouvait sur les principaux problèmes auxquels le pays était confronté. Malgré cela, il a gagné avec 54 pour cent du vote.

Les événements étranges qui ont rendu possible l'ascension de Poutine au pouvoir n'étaient pas une anomalie. En fait, les bombardements ont été l'aboutissement logique de l'histoire des huit dernières années. La transition de la Russie du communisme au capitalisme dans les années 1990 a conduit à un bouleversement qui a détruit l'orientation morale de la population. Sous le communisme, la Russie était organisée sur la base de fausses valeurs, mais il existait un code moral. Au cours de l'ère post-soviétique, l'idée qu'il y avait une chose juste et mauvaise était tout abandonnée, et une nouvelle hiérarchie surgit dans laquelle le gangster était roi.

La prise de contrôle criminelle de la Russie sous Yeltsin s'est déroulée avec une inévitabilité apparemment tragique. La transformation des structures économiques a été dramatique, mais elle a eu lieu sans la condition préalable la plus importante pour le capitalisme civilisé: la règle de droit.

Le 2 janvier 1992, le gouvernement réformé, dirigé par le vice-Premier ministre Yegor Gaidar, a brutalement libéré les prix. En dix mois, les prix ont augmenté de 25 à 30 fois. En avril, presque tout l'argent dans les comptes d'épargne des gens - l'argent économisé depuis des décennies - avait disparu.

Officiellement, la privatisation a commencé en 1992 avec la distribution à la population des bons. Chaque coupon, dénommé à 10 000 roubles, supposait représenter une part de la richesse nationale par un citoyen. Les usines ont été converties en sociétés par actions et les citoyens ont été invités à échanger leurs bons pour des actions dans une entreprise.

La plupart des Russes, cependant, n'avaient aucune idée de ce qu'il fallait faire avec leurs bons. Certains les utilisaient pour acheter des parts dans leurs propres usines. D'autres les ont investies dans des fonds de bons supposés qui annonçaient largement et promettaient des dividendes. De nombreux coupons ont été vendus dans la rue, souvent pour aussi peu que 10 $ ou une bouteille de vodka. Des personnes mystérieuses qui ressemblaient à des vagabonds apparaissaient dans les arrêts de bus et les stations de métro avec des enseignes en carton sur lesquelles on a écrit les mots «J'achète des bons». L'apparence désastreuse des acheteurs était délibérée. Cela a donné l'impression que les bons n'ont pas de valeur réelle. En regardant ce spectacle en 1993 et ​​1994, j'ai également eu l'impression que les bons étaient inutiles. Mais les entreprises corrompues et les groupes du crime organisé étaient derrière les vagabonds. Par eux, la première propriété privée a été créée légalement en Russie et les premières fortunes.

Les représentants des groupes qui ont recueilli des bons sont apparus aux enchères et les ont utilisés pour acheter des actions dans des entreprises industrielles. Selon certaines estimations, un tiers de l'industrie russe est passé entre leurs mains pour des bons d'une valeur de 1,2 milliard de dollars. En ce qui concerne le reste de la population, dans la plupart des cas, leurs investissements dans des fonds de bons ou des parts de leur propre usine n'ont rien produit.

À la fin de 1994, la privatisation des bons a été réussi par la privatisation en espèces. À l'heure actuelle, il y avait un groupe qui pourrait y participer. La privatisation de Boncher a produit au moins cinq oligarques, Mikhail Fridman, le chef du Groupe Alfa, Oleg Deripaska, qui a pris le contrôle de l'usine d'aluminium de Sayansk, Vladimir Bogdanov, chef de l'affaire du pétrole de Surgutneftegas, Kacha Bendukidze, qui a reçu une part de L'usine géante de construction de machines Uralmash et, en partie, Vladimir Potanin à travers son cabinet, Microdin, qui a travaillé activement sur le marché de la privatisation. De plus, plusieurs autres sont devenus des milliardaires en s'appropriant les ressources de l'État avec l'aide de connexions corrompues: Mikhail Khodorkovsky (opérations de change), Boris Berezovsky (automobiles), Valdimir Gusinsky (immobilier) et Alexander Smolensky (banque).

Beaucoup de banques nouvellement créées, et ces banques ont commencé à être «habilitées» à gérer les comptes du gouvernement. Le taux de rendement officiel de l'argent du gouvernement n'était pas élevé, mais ce qui importait, c'est que les banques habilitées, ignorant les instructions qui n'étaient pas appliquées de toute façon, ont traité les fonds budgétaires comme un capital libre disponible pour l'investissement. Ils ont retardé les paiements pendant des mois, utilisent souvent l'argent pour les crédits interbancaires à court terme qui ont été donnés à des taux aussi élevés que 400 pour cent. En attendant, le non-paiement des salaires est devenu une réalité pour des millions de Russes.

C'est ce nouveau groupe de millionnaires et milliardaires qui, avec l'avènement de la deuxième étape de la privatisation, ont pu acheter les mines et les usines de la Russie pour une fraction de leur valeur réelle. Les entreprises ont été officiellement vendues aux enchères. Mais les enchères ont été presque toujours réparées. Le Comité de la propriété de l'État a systématiquement éliminé les soumissionnaires ou fourni des informations sur les offres concurrentes au gagnant prédéterminé. La vraie enchère concurrentielle était une rareté et, dans le cas où un groupe puissant a été dépassé par un concurrent insistant, le soumissionnaire retenu pourrait facilement payer sa ténacité avec sa vie.


Les prix pour les entreprises qui ont été vendues stupéfait la société russe ; 324 usines ont été vendues au prix moyen de moins de $4 millions de dollars chacun. La France s'associent pour métallurgique $3.73 millions de dollars. La flotte de chalutiers de Mourmansk, qui était composée d'une centaine de navires, a été vendu pour 2,5 millions de dollars. Le 9 septembre 1994, le bulletin, "stratégie autonome," a écrit :

"La plus grande partie des fonds productifs de la Russie sont en vente pour environ 5 milliards de dollars. Même si l'on considère qu'en Russie le prix des moyens de production est égal à son produit intérieur brut [dans l'Ouest, elle est habituellement au moins 2,6 fois plus élevé] … en effet, 300 à 400 milliards de dollars ; la somme réalisée dans la privatisation est minime. Pour cette raison, l'Agence recommande aux investisseurs français de ne pas manquer la chance de prendre part à l'achat d'entreprises russes." 4

à la fin de 1994, le gouvernement russe a lancé le "programme de prêts contre des actions" qui a rendu possible la création en Russie d'entreprises de taille comparable aux plus grandes sociétés américaines.

En vertu de ce programme, le gouvernement a hypothéqué les actions de la plus souhaitable, la non-entreprises privatisées en échange de prêts. Une fois qu'une entreprise avait été hypothéqué, la banque était libre d'exploiter, et quand le gouvernement n'a pas réussi à rembourser les prêts bancaires, qui étant donné l'état des recettes de la pénurie était toujours le cas, l'entreprise est devenue la propriété de la banque qui a fourni le prêt original.

Les prêts pour des actions auctions ressemblait à un jeu. Une entreprise inconnue auparavant offrirait une soumission qui était presque identique à la prix de départ fixé par la banque qui a organisé l'appel d'offres. L'organisation de banque pourrait alors, après avoir écarté les autres soumissions sous divers prétextes, d'offrir une soumission qui a été légèrement plus élevée que celle de son "concurrent." La banque d'organisation ce qui a pour effet de fixer le prix auquel l'entreprise il a été l'achat serait vendu.

Prêts pour des actions achevé le processus de création d'une classe de super-riches oligarques en leur permettant d'acquérir les actifs du pays presque sans frais. Le régime, cependant, ont fourni très peu de besoin de revenus de l'état. En 1995, par exemple, le revenu total de l'hypothèque de 21 ventes aux enchères de la Russie de la plupart des entreprises rentables était de 691,4 millions de dollars et 400 milliards de roubles, une fraction de la valeur réelle de ce qui avait été les joyaux de la couronne de l'économie soviétique.

En avril 1996, les oligarques ont déjà une institution bien établie en Russie. Malgré le fait que dans presque tous les cas, ils doivent leur richesse pour le vol, ils se sont présentés comme étant capitalistes entreprenants avec un droit incontestable à la règle. Dans une lettre signée par 13 membres de l'oligarchie et publiés dans des journaux russes, ils ont publié une menace voilée qui semblait être dirigé contre les communistes, qui étaient de plus en plus dans les sondages d'opinion publique. "Ceux qui comptent sur la confrontation sociale et revanchisme idéologique", la lettre dit, "doivent comprendre que les entrepreneurs ont les ressources nécessaires et la volonté de faire face à … … sans principe des politiciens."



Le pillage du pays, cependant, conduit à l'effondrement économique. Dans la période 1992-1998, le produit intérieur brut de la Russie a diminué de moitié. (Au cours de la Grande Dépression, l'économie américaine diminué de 30,5 p. 100.) l'effondrement de la production industrielle était encore plus grande, la baisse de 56 pour cent entre 1992 et 1998. Cela ne s'est pas produit, même sous l'occupation allemande. La Russie est devenue un pays du tiers monde, la vente de ses matières premières - pétrole, gaz, métaux précieux et d'importer des biens de consommation. Les gens sont allés des mois et même des années sans être payés. En conséquence, des millions ont été forcés de passer les week-ends à la campagne, la croissance de leur propre nourriture afin de survivre.

Le désastre économique est accompagnée d'une catastrophe démographique. Dans les années 1990-94 L'espérance de vie des hommes a baissé de plus de six ans. En 1998, il avait 57 ans, le plus bas dans le monde industriel. L'espérance de vie des femmes est passé de 76 à 70. La mortalité infantile a doublé. Le presque vertical augmentation des taux de mortalité a été presque sans précédent pour un pays qui n'était pas en . Au début, les démographes de l'Ouest n'a pas croire les chiffres. Au cours des années 1990, l'ensemble de la population russe a diminué de 750 000 par an.

Le gouvernement au cours de ces dernières années, ayant reçu très peu de la privatisation, passaient régulièrement plus qu'il avait. Dans une tentative pour réduire le déficit, il a commencé à émettre des obligations à court terme du gouvernement (GKO). Ces étaient libellés en roubles et avaient généralement une période de trois à six mois. Le marché est passé de 3 milliards de dollars à la fin de 1994 à 47,6 milliards de dollars en 1996 et 64,7 milliards en 1997. Comme la situation financière du gouvernement est aggravée, toutefois, le taux d'intérêt ont augmenté, dépassant parfois 200  %. À la mi-1998, le gouvernement dépensait 1 milliards de dollars par semaine simplement pour payer sur ses obligations. Face à une grande crise financière, le 17 août, le gouvernement dévalué la monnaie, manqué à 40 milliards de dollars de bons du trésor et interrompu le remboursement de la dette commerciale. Les prix ont augmenté en flèche et la classe moyenne naissante a été détruit.

L'effondrement de 1998 a été un choc pour la société russe. Les gens de rentrer de vacances d'été de trouver que l'argent aux distributeurs automatiques de leurs banques étaient verrouillées. Points d'échange de monnaie rouble publié de nouveaux taux de change dollar-toutes les heures. Les gens ont commencé à ramasser tout dans les magasins, y compris le sel, sucre, allumettes, et la farine. De nombreuses petites entreprises s'est effondrée, et il y avait une vague de meurtres commandités d'emprunteurs qui ne pouvaient pas rembourser leurs dettes. Le niveau de vie a chuté d'environ 40 pour cent.



En 1998, à la suite de la crise financière russe, Yeltsin a nommé Yevgeny Primakov, ancien chef du service de renseignement étranger, pour être Premier ministre. La crise a détruit une grande partie du soutien qu'Yeltsin avait encore, et le rendez-vous de Primakov était un compromis avec l'opposition politique après que la Douma ait voté deux fois contre la tentative d'Yeltsin de renouveler l'annonce de l'ancien premier ministre, Viktor Chernomyrdin, Dans l'économie. Primakov, cependant, n'était pas content du statu quo politique. Une fois nommé, il a autorisé une enquête sur la famille Yeltsin et sur certains oligarques, en commençant par Berezovsky.

À l'automne 1997, Carla del Ponte, le procureur général suisse, a reçu des rapports de police montrant que la criminalité organisée russe contrôlait plus de 300 entreprises en Suisse et qu'un homme d'affaires suisse d'origine albanaise, Behgjet Pacolli, qui dirigeait Mabetex, la société de construction Cela faisait des travaux de reconstruction sur le Kremlin, fournissait des fonds inexpliqués à Yeltsin et à ses filles. En septembre 1998, ces documents ont été transmis au procureur général russe, Yuri Skuratov. Le 22 janvier 1999, le bureau de Mabetex a été attaqué à Lugano, et des dossiers ont été découverts qui ont montré des paiements de 600 000 $ sur les cartes de crédit des filles d'Yeltsin. Il semblait également que Pacolli avait payé des remboursements à Pavel Borodin, le directeur de l'administration présidentielle, pour les contrats de travail sur le Kremlin. Skuratov, quant à lui, a intensifié son enquête sur les activités de Berezovsky.
Les 2 et 4 février, les agents lourdement armés du FSB ont attaqué Aeroflot et le cabinet de sécurité privé Atoll, également associé à Berezovsky.

L'enquête sur Dyachenko et Berezovsky constituait un défi direct pour le régime.
Il est venu, d'ailleurs, à un moment où Yeltsin aurait subi des pannes et des périodes de désorientation et beaucoup de décisions importantes étaient prises par Dyachenko.

L'entourage d'Eltsine n'a pas tardé à réagir. Le FSB sous le directeur de l'époque, Vladimir Poutine, a filmé secrètement Skuratov dans un sauna engagé dans le sexe avec deux prostituées. Le film a été diffusé sur la chaîne de télévision de l'État, RTR en prime time, et Skuratov a été forcé de démissionner. Une ordonnance d'arrêt contre Berezovsky a été révoquée.




L'élimination de Skuratov, cependant, ne pouvait pas éliminer la menace à long terme pour la «famille» d'Yeltsin, en cas de perte de pouvoir future. La santé d'Yeltsin se détériorait rapidement. En voyant la faiblesse d'Eltsin, l'opposition de la Douma d'Etat prévoyait un vote sur la mise en accusation. Pendant des mois, Yeltsin s'était absenté de la lutte politique quotidienne et évité les décisions. Le 12 mai, la veille de l'ouverture des audiences, il a tiré sur Primakov et a installé le ministre de l'Intérieur, Sergei Stepashin, en qualité de premier ministre en exercice. La volonté de Jeltsin de tirer sur le président Primakov, le politicien le plus populaire du pays, a été prise comme un signe pour les députés qui, en dépit de sa santé, en cas de mise en accusation, il était prêt à supprimer le parlement par la force.

Le vote d'imputation a échoué, mais Yuri Luzhkov a commencé à organiser une opposition à Yeltsin en prévision des élections de 2000.
Il a recruté Primakov pour son mouvement Fatherland-All Russia et a déclaré que si Primakov courrait pour le président, il l'appuierait.

Au début, les membres de l'entourage d'Eltsine espéraient que Stepashin serait capable de vaincre Primakov lors d'une élection. Il est vite apparu que Stepashin ne savait pas attaquer les adversaires d'Eltsin et il a signalé qu'il a rejeté les schémas d'introduction d'un état d'urgence et d'annulation des élections présidentielles par peur d'enflammer une guerre civile. Parmi les projets abordés par les initiés, il s'agissait de "Tempête à Moscou", rapporté par Moskovskaya Pravda.
Le 5 août, cependant, avec la crise politique à son apogée, une force islamiste tchétchène a envahi le Daghestan.

L'invasion de Daghestan était suspecte depuis le début. À la fin du printemps, avec une attaque prévue, les autorités ont retiré les troupes internes russes qui étaient stationnées à la frontière.
Un agent de police russe de haut rang a déclaré plus tard que si les forces internes n'avaient pas été retirées, l'invasion n'aurait pas été possible.

Quand une force de 1.200 hommes armés commandée par le chef tchétchène Shamil Basaev est entrée au Daghestan en Tchétchénie, ils n'ont rencontré aucune résistance sérieuse. Le 23 août, ils se sont retirés, sans rencontrer de résistance. Un commandant russe a déclaré à un journaliste du magazine Time qu'il avait Basaev sur son point de vue, mais il a été ordonné de retenir son feu.
"Nous aurions pu l'effacer alors et là", at-il dit, "mais les patrons à Moscou l'ont voulu vivant".

Le 9 août, Stepashin a été renvoyé et Poutine a été nommé nouveau Premier ministre. Les perspectives de la Poutine tout sauf inconnue, comme celles de toute personne associée à Yeltsin, semblaient négligeables. Mais entre le 4 et le 16 septembre, les immeubles d'habitation à Moscou, Buinaksk et Volgodonsk ont ​​été détruits, changeant complètement le cours des événements politiques.




1 Patrick Cockburn, «la Russie a planifié la guerre de Tchétchénie avant les bombardements», «The Independent, 29 janvier 2000».

2 John B. Dunlop, Bombardements de Moscou de septembre 1999 (Ibidem-Verlag, 2012), p. 20-2.

3 Oksana Yablokova, Simon Saradzhyan et Lera Kor, "Block Block Explode, Dozens Dead", Moscou Times, 10 septembre 1999

4 Svetlana Glinkina, Andrei Grigoriev et Vakhtang Yakobidze, "Criminalité et corruption", dans The New Russia: Transition Gone Awry, Lawrence R. Klein et Marshall Pomer, eds. (Stanford University Press, 2000), p. 247

David Satter a écrit sur la Russie pendant quatre décennies. Il est membre principal de l'Institut Hudson et membre de l'École d'études internationales avancées (SAIS) de l'Université Johns Hopkins. Le moins que vous savez, le mieux que vous dormez, dont cet essai est adapté, est son quatrième livre.
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Message  Александр Mar 4 Avr - 12:39

J'hésite à poster ici ou "En Crimée":

Les enfants sont enseigné à glorifier la guerre et l'envahisseur dans la Crimée occupée par les Russes

Et en Russie ! - Page 34 1491248887
Crimea 18.04.2017 children thank invader 2 Nous sommes le 4! Shocked

Les enfants agitant des mitrailleuses ou «remerciant» un monument aux soldats russes qui ont envahi la Crimée en 2014 sont plus que des représentations de propagande russes insolites pour des anniversaires. Les militants des droits de l'homme ont depuis longtemps prévenu que l'occupation russe de la Crimée a apporté non seulement la répression politique, mais aussi la propagande de guerre et la militarisation délibérée de la sensibilisation du public. Les enfants sont particulièrement ciblés dans la campagne de désinformation, suscitant l'inimitié envers l'Ukraine et la glorification de la guerre dans les écoles de Crimée. On s'est concentré de plus en plus sur l'éducation dite "militaire-patriotique" en russe depuis que Vladimir Poutine est arrivé au pouvoir, la Russie essayant agressivement et illégalement de l'imposer sur la Crimée occupée.

Iryna Sedova, du groupe des droits de l'homme de Crimée, souligne que élever les enfants pour avoir une attitude positive à l'égard des formations militaires et paramilitaires, les encourager au service militaire dans l'armée d'un État occupant et, en général, inculquer une image positive de la guerre
Sont toutes des atteintes aux droits fondamentaux énoncés, par exemple, à l'article 29 de la Convention relative aux droits de l'enfant, auquel la Russie est partie.

L'éducation dite «militaire-patriotique» consiste à porter un uniforme militaire et à apprendre à utiliser les armes à feu. L'idée est inculquée de la victoire en guerre avec l'aide des conflits armés. Sedova souligne que tout cela vise à tenter de légitimer l'occupation russe de la Crimée et les actions des paramilitaires armés qui ont travaillé ensemble avec des soldats russes pour assurer le contrôle de la péninsule. Ce sont les soi-disant «paramilitaires» d'autodéfense qui ont été impliqués dans l'enlèvement et le meurtre horrible de Reshat Ametov et la torture d'autres militants pro-ukrainiens.
Ce sont eux qui sont censés avoir été derrière plusieurs des disparitions depuis l'invasion de la Russie.

Une telle propagande, ainsi que l'introduction de la conscription à l'armée russe de Crimée, visent généralement à renforcer l'emprise de la Russie sur la péninsule et à faire en sorte que les enfants se considèrent comme faisant partie de la Russie.

La Russie a commencé à mettre en œuvre sa Stratégie sur l'éducation et l'éducation des enfants en 2014. Cela appelle l'une des tâches dans l'éducation étant «la formation en enfants de patriotisme, un sentiment de fierté pour leur patrie, la volonté de défendre les intérêts de la patrie, la responsabilité
Pour l'avenir de la Russie basée sur le développement de programmes d'éducation patriotique, y compris l'éducation militaire-patriotique ".

Les institutions du secteur public, les organisations civiques et l'Église orthodoxe sous le Patriarcat de Moscou sont également impliquées dans le processus.
Dans le cadre de «Leçons de courage et de patriotisme fondées sur l'exemple du guerrier sacré Feodor Ushakov, un voyage a été organisé pour les étudiants d'une école Simferopol à une unité militaire russe.

En juin 2016, une campagne pour recruter des personnes en tant que soldats contractuels avait l'image d'un soldat avec les mots «La politesse est votre choix». Après qu'il est devenu impossible de maintenir le mensonge que les soldats russes sans insignes qui ont envahi la Crimée n'étaient pas à eux, la Russie commençait à pousser avec assiduité le terme «personnes polies» à décrire supposément les soldats.
C'était une statue d'un tel soldat que les enfants ont douté pour dire «merci» lors d'une des performances chorégraphiées lors du troisième anniversaire de l'annexion.

À Kerch, dans le cadre de cette campagne, les enfants ont été encouragés à jouer sur des chars, etc., lors d'une exposition de technologie militaire.
D'autres photos peuvent être trouvées ici.

Il existe également des camps et des jeux de sport militaire pour apprendre la version approuvée par l'État de la «conscience patriotique» lors de la formation avec des fusils Kalashnikov.


Ce ne sont en aucun cas des initiatives privées. En juin 2015, le ministre russe de la Culture, Vladimir Medinsky, a annoncé que la Société semi-officielle d'histoire militaire russe, qui dirige, organise un «camp patriotique» pour 5 mille enfants en Crimée, intitulé «Je suis citoyen et défenseur d'un grand pays ". Les jeunes, âgés de 12 à 18 ans, étudieront l'histoire de l'Etat russe et les Forces armées russes; L'éthique militaire et aussi une formation physique et tactique, ainsi qu'une formation à l'utilisation des armes à feu et à la marche en formation, etc. Medinsky a affirmé que cela a un impact positif sur les enfants qui veulent être «comme les héros militaires de notre patrie».

Olha Skrypnyk, chef du groupe des droits de l'homme de Crimée, a déclaré à Krym.realii que la Russie enfreignait le droit international humanitaire grâce à ses efforts constants pour pousser le service dans les forces armées russes. Les tentatives de glorification de l'armée russe sont, at-elle souligné, transformant les faits sur leurs têtes. La partie la plus terrifiante, estime-t-elle, est la façon dont l'Ukraine est présentée à Crimée à travers un prisme de propagande. Les enfants sont particulièrement ciblés pour ce qu'il considère comme un culte de la haine pour l'Ukraine et les Ukrainiens. Les enfants sont facilement influencés, et après quelques années d'une militarisation aussi agressive, ils verront véritablement l'Ukraine comme quelque chose de terrible et croiraient les mensonges dont on leur a parlé d'une soi-disant «junte» à Kiev.
La militarisation et le culte de la violence permettent également facilement aux enfants de voir certains types de crimes comme d'une manière ou d'une autre, parce qu'ils sont contre «l'ennemi».

Skrypnyk avertit que le type de propagande utilisé sert à donner aux enfants l'idée profondément erronée selon laquelle «la guerre est une fête, c'est la victoire sur l'ennemi indiquée par le Kremlin».

Alors que la Russie a l'argent, elle croit, elle continuera à la canaliser dans la guerre et la propagande. Une méthode pour éviter cela est de mettre en évidence les dangers d'une telle militarisation et de garantir que la Russie soit tenue de répondre, y compris par des sanctions qui mordent.
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Message  Александр Mar 4 Avr - 12:42

La Russie ignore ses propres accords internationaux en essayant un journaliste de dire que la Crimée est l'Ukraine

Et en Russie ! - Page 34 1491265035
Mykola Semena, 03.04.2017 Photo Crimea SOS

La Russie prétend que Mykola Semena a cherché à violer l'intégrité territoriale de la Russie dans un texte opposant l'annexion de Russie, bien qu'elle ne se soit jamais retirée des conventions internationales qui reconnaissent la Crimée comme ukrainienne. Les accusations portées contre le journaliste ukrainien de 67 ans sont donc absurdes, comme ses avocats sont déterminés à démontrer.

C'est probablement en raison de cette détermination que la première «audience publique» dans le procès du journaliste dans la Crimée occupée par la Russie s'est révélée ouverte seule. En dépit d'au moins deux grandes salles d'audience gratuites, l'audience a eu lieu dans une salle beaucoup plus petite, avec seulement 4 membres du public. Comme indiqué, l'audience était initialement prévue pour le 20 mars, mais a été reportée en raison des conditions précises prévues.
La seule amélioration faite cette fois, c'est que Semena a eu la place de répandre ses papiers sur le bureau, plutôt que sur le sol.

Semena est accusée, en vertu de l'article 280.1 du code pénal de la Russie, de ce que la poursuite prétend être «appels publics à l'action visant à violer l'intégrité territoriale de la Russie».
Il aurait été fait par un article dans lequel il défendait le blocus civique de Crimée qui venait d'être lancé avec des revendications très spécifiques des droits de l'homme.

L'audience a commencé avec l'accusation à lire l'acte d'accusation que le journaliste rejette. Comme Semena l'a expliqué plus tard à Krym.realii, il a soutenu son droit et celui de tout journaliste pour exprimer son point de vue et participer à la discussion internationale sur le statut de la Crimée. "J'ai expliqué dans mes objections aux accusations selon lesquelles, pendant trois ans, le statut de Crimée a été, au moins, contesté. Il est discuté à l'échelle mondiale, et tout journaliste ou média a le droit de participer à cette discussion et d'exprimer librement son point de vue conformément aux constitutions de l'Ukraine et de la Fédération de Russie.
Il n'y a rien de criminel dans cela ".

Le tribunal a apparemment passé beaucoup de temps à établir qu'il était l'auteur de cet article, bien que Semena lui-même ait reconnu que le texte était son lors du premier interrogatoire le 19 avril 2016.

Ce qui n'a pas été discuté, note Semena, a été le point clé que la défense démontrera, à savoir qu'il n'y a pas d'élément de crime dans le texte.


Les avocats de Semena, Emil Kurbedinov et Alexander Popkov, rapportent que le témoignage de deux agents du FSB impliqués dans l'affaire a laissé toutes les questions cruciales sans réponse. Popkov a expliqué plus tard que les agents n'avaient pas été en mesure de donner des motifs juridiques d'avoir effectué une surveillance extrêmement étroite de Semena, y compris en suivant tous les mouvements sur l'ordinateur avant qu'une ordonnance judiciaire ne soit obtenue. L'un des hommes du FSB a réclamé sans aucun détail qu'il y avait eu d'autres ordonnances du tribunal concernant les différentes saisies. Ce point est très important, note-t-il, puisque le FSB a effectué la surveillance illégalement, ou maintenant, au tribunal, a révélé des informations classées comme confidentielles. Kurbedinov ajoute que la défense a même suggéré de tenir l'audience à huis clos afin que le FSB puisse révéler les supposées ordonnances du tribunal. La demande a été rejetée.

Le tribunal a également entendu deux «témoins» des autorités locales qui étaient en fait seulement là-bas parce qu'ils avaient lu l'article et ont dit au FSB qu'ils ne l'avaient pas aimé.

Avec cela, la première audience de ce «procès» extraordinaire s'est terminée.

Semena est confrontée à une peine obligatoire de 5 ans pour un article intitulé «The Blockade - un premier pas nécessaire à la libération de la Crimée».
Le texte a été écrit en septembre 2015, en réponse à un autre poste d'opinion qui a exprimé sa préoccupation quant aux difficultés que ce blocus civique pacifique pourrait causer.

L'auteur de l'article souligne que la Crimée avait été sous occupation nazie pendant 2,5 ans et ne devait plus être russe.
Il utilise le langage «militaire» sur le blocage, mais très clairement comme une métaphore du degré de détermination et d'organisation impliqués.

"Le blocage doit être complet, systématique et conçu de sorte qu'il soit suivi par la libération".

"Oui, l'Ukraine n'apportera jamais de guerre à la Crimée, c'est vrai. Parce que [la guerre] a été amené par la Russie. Le fait qu'en Crimée il n'y a pas d'action militaire maintenant, c'est au crédit de l'Ukraine, et non de la Russie.
L'Ukraine a remis la Crimée quand elle n'a pas pu la défendre, mais cela ne signifie pas pour toujours ".

C'est sur la base de ce texte que Mykola Semena, dont le chef tatar de Crimée de Crimée et le député ukrainien, Mustafa Dzhemiliev a appelé l'un des journalistes les plus décents et les plus honorables qu'il connaisse, fait face à une peine obligatoire de 5 ans.
Les accusations sont manifestement absurdes, mais la Russie a ignoré la condamnation internationale et a déjà placé le journaliste sur sa «Liste des extrémistes et terroristes» extrêmement spécifiques.

Popkov explique qu'il n'y a pas de crime pour charger le journaliste. La Constitution de la Russie stipule clairement que s'il existe un conflit entre les lois russes et ses accords internationaux, ce dernier prévaut. Sauf, semble-t-il, lorsque la Russie a reconnu que la Crimée est ukrainienne, mais celles du Kremlin veulent quelque chose de différent.
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Message  Caduce62 Mar 4 Avr - 12:43

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Message  Александр Mar 4 Avr - 14:47

Discours de Tillerson peu apprécié à Moscou: Very Happy

La Russie, "pays agresseur" pour Tillerson

Lors de la réunion ministérielle de l’OTAN à Bruxelles, vendredi dernier, le nouveau secrétaire d’Etat américain a qualifié la Russie de "pays agresseur", lui qui avait été fait chevalier de l’ordre de l’amitié en 2012 par Poutine lui-même.

Il a rappelé très clairement que les Etats-Unis restent loyaux à l’OTAN et que cette alliance reste l’épine dorsale de la sécurité transatlantique et ainsi démenti l’idée que Donald Trump veuille enterrer l’Otan.

Il a également annoncé que les Etats-Unis sont toujours du côté de Kiev dans le conflit russo-ukrainien, contredisant ainsi les politologues pro-Kremlin.

Il a également condamné "l’agression de la Russie en Ukraine", "son hostilité" en Europe de l’Est et son "occupation" en Crimée qui "compromettent notre vision commune d’une Europe libre et en paix".

Il a rappelé que l’"Alliance de l'Atlantique nord est née des cendres de la Seconde Guerre mondiale et a servi pendant plus d'un demi-siècle comme un bouclier nécessaire contre les menaces communes" et que "le lien transatlantique entre l’Amérique et l’Europe" était "nécessaire pour résoudre les problèmes de la sécurité nationale et internationale dans un monde de moins en moins stable".

En réponse, le Ministère russe des Affaires Etrangères a fait un communiqué sur son site soulignant la perplexité que ces propos provoquent, et la diplomatie russe a accusé l’Otan d’instrumentaliser "le mythe de la menace russe" et "la calomnie de l’agression russe" pour maintenir l’unité de ses membres.

Les Russes et leur ressenti face à la corruption

Après les manifestations du dimanche 26 mars contre la corruption dans 84 villes de Russie, le centre russe de sondage Levada a publié les résultats d’une enquête montrant que près de trois quarts des Russes (74%) ont une attitude négative vis-à-vis de la corruption.

89% des personnes interrogées considèrent la corruption comme inacceptable au sein du gouvernement, quand seulement 5 % pensent le contraire.

La grande majorité (79 %) des sondés pensent que la corruption touche complètement, ou en grand partie, les autorités.

43 % des personnes interrogées estiment que le niveau de corruption à la direction du pays n’a pas changé par rapport au début des années 2000.

L’enquête montre que 67 % des personnes interrogées pensent que le président de la Russie est en totalité ou en grande partie responsable de l’ampleur de la corruption et de mauvaise gestion financière dans les hautes sphères du pouvoir.

Sur les actions contre la corruption, plus de la moitié des sondés (58 %) croient qu’elle pourrait être considérablement réduite. Les 21 % restants affirment que l’on ne peut rien contre.

Shocked  58+21=79 Où sont les 21% restant?
Dans leurs calculettes? Laughing
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Message  Thuramir Mar 4 Avr - 15:30

Александр a écrit:La Russie ignore ses propres accords internationaux en essayant un journaliste de dire que la Crimée est l'Ukraine

Il vaut mieux laisser le lien l'article en anglais, car, en français, c'est du petit chinois !!! Quant au fond de l'affaire, les poursuites constituent, en l'espèce, une violation indiscutable de l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme.  Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil
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Message  Александр Mer 5 Avr - 12:12

Pour ça que je mets toujours le lien vers l'article d'origine en titre. Wink

L'attentat de Saint-Pétersbourg perpétré par un kamikaze

L'attentat meurtrier lundi dans le métro de Saint-Pétersbourg a été perpétré par un kamikaze et la vigilance d'un employé a permis de déjouer une seconde attaque, selon les enquêteurs russes.

Et en Russie ! - Page 34 4305821
©️ Reuters

Selon un dernier bilan de la ministre de la Santé Veronika Skvortsova, 14 personnes ont péri dans l'explosion et 49 ont été blessées dans l'ancienne capitale impériale qui est en deuil pour trois jours.

Les enquêteurs du Comité d'enquête, des services secrets et du ministère de l'Intérieur "ont établi que la bombe artisanale a pu être actionnée par un homme dont des restes ont été retrouvés dans le troisième wagon de la rame", a indiqué mardi le comité, dans un communiqué.

Le comité ne précise pas si le kamikaze fait partie des morts décomptés.

Auparavant, les services secrets (GKNB) du Kirghizstan, ex-république soviétique d'Asie centrale, avaient déclaré à l'AFP que l'attentat de Saint-Pétersbourg avait été commis par Akbarjon Djalilov, un homme né en 1995 dans la région kirghize d'Och.

Quelques 600 kirghiz, venant notamment de cette région, ont rejoint les groupes jihadistes en Irak et en Syrie, principalement l'organisation Etat islamique (EI).

"Il est probable qu'il a acquis la nationalité russe", a précisé à l'AFP Rakhat Saoulaïmanov, porte-parole du GKNB, en contact "étroit" avec leurs homologues des services de renseignement russes du FSB, qui n'ont pas confirmé leurs informations.

L'attentat, qui n'a pas été revendiqué, intervient alors que le groupe EI a appelé à frapper la Russie après son intervention en soutien aux forces de Bachar al-Assad en Syrie, fin septembre 2015.

Il s'agit d'un "défi lancé à tous les Russes, y compris au chef de l'Etat, y compris à notre président" Vladimir Poutine, a réagi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Mardi, après une nuit de choc et de recueillement, le quartier de l'attentat a retrouvé un semblant de vie. Trois jours de deuil ont été décrétés dans l'ancienne capitale impériale.

"Bien sûr, tous le monde dans le métro ne pense qu'à ça. Ce n'est pas agréable, mais j'ai surtout peur pour mes enfants, lorsqu'ils le prennent tous seuls", raconte Svetlana Goloubeva, 45 ans, avant d'entrer dans le métro où la présence policière a été considérablement renforcée, tout comme dans celui de Moscou.

Selon le FSB, l'explosion a eu lieu en début d'après-midi dans une rame circulant entre deux stations d'une ligne fréquentée qui traverse le centre-ville.
Les victimes viennent de Russie, mais aussi du Bélarus, Kazakhstan et d'Ouzbékistan, selon les autorités locales.

En amenant à quai le train après l'explosion qui s'est produite dans le tunnel, son conducteur a sauvé "de nombreuses vies", selon sa hiérarchie. "J'ai suivi les instructions", a-t-il simplement affirmé.

Les images diffusées sur les réseaux sociaux et par les télévisions russes montraient une rame de métro soufflée et des voyageurs tentant de sortir les victimes des décombres.

Peu après, une bombe artisanale avait été "découverte et désamorcée à temps" dans une autre station du centre-ville, Plochtchad Vosstaniïa.

'Absolument horrible'

Le président Vladimir Poutine a déposé dans la soirée un bouquet de fleurs rouges devant la station où s'est immobilisée la rame visée.

Le pays n'avait pas été aussi durement touché depuis l'explosion en plein vol le 31 octobre 2015 d'un avion reliant l'Egypte à la Russie avec 224 personnes à bord, un attentat revendiqué par l'organisation Etat islamique.

Depuis, plusieurs attaques ont touché les instables républiques russes du Caucase et les services de sécurité russes ont annoncé à plusieurs reprises avoir démantelé des cellules jihadistes s'apprêtant à frapper Moscou et Saint-Pétersbourg.

Pour la presse russe, l'attentat de Saint-Pétersbourg est un acte de représailles de l'EI, en réponse à l'intervention de l'armée russe en Syrie. Le but recherché est de "modifier le regard de l'opinion publique sur la campagne syrienne", estime le quotidien Nezavissimaïa Gazeta.

Les autorités ont annoncé le renforcement des mesures de sécurité dans le métro de Moscou et les aéroports.

L'Union européenne et les Etats-Unis ont de concert exprimé leur solidarité avec le peuple russe, le Conseil de sécurité des Nations unies condamnant fermement un "attentat terroriste barbare et lâche".

Le président américain Donald Trump a dénoncé un attentat "absolument horrible". Lors d'un entretien téléphonique avec M. Poutine, il lui a ensuite assuré du "soutien total" de Washington à la réponse qu'apportera Moscou à cette attaque, selon un communiqué de la Maison Blanche. Ils "ont convenu que le terrorisme devait être définitivement et rapidement vaincu", affirme le communiqué.

La vraie Russie:

Sans-abri à Saint-Pétersbourg: comment survivre en hiver

Edouard Okouniev vit depuis six ans dans les rues de Saint-Pétersbourg en Russie. Mais il a beau se targuer d'être un sans-abri "expérimenté", il n'est jamais certain de surmonter l'épreuve de l'hiver dans cette ville russe soumise à des températures de congélateur.

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©️ Reuters



"Comment survivre dans la rue par moins 25 degrés ?", explique à l'AFP cet homme de 43 ans, qui dit s'être retrouvé à la rue "après une dispute familiale". "C'est impossible sans l'aide de braves gens", confie-t-il.



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