Et en Russie !
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Re: Et en Russie !
AFP, publié le vendredi 12 août 2016 à 15h09
Russie: Poutine limoge le puissant chef de l'administration présidentielle Sergueï Ivanov
Le président russe Vladimir Poutine a opéré vendredi à un changement majeur dans son équipe en remplaçant le chef de son administration présidentielle, un poste clé occupé jusqu'à présent par son proche allié Sergueï Ivanov, issu comme lui des services secrets soviétiques du KGB.
Annoncé via deux décrets, le limogeage de M. Ivanov, remplacé selon M. Poutine à sa demande par son adjoint Anton Vaïno, constitue le changement à plus haut niveau depuis des années au Kremlin.
Il intervient deux semaines après une valse des responsables régionaux, que certains experts considèrent comme une manière pour le pouvoir de se mettre en ordre de bataille avant les législatives du 18 septembre et surtout avant la présidentielle de 2018, dans un contexte de crise économique et de tensions avec les Occidentaux.
M. Ivanov, ancien ministre de la Défense de 63 ans, a été nommé représentant spécial du président pour les questions liées à l'environnement et aux transports.
Lors d'un entretien avec les deux hommes diffusé à la télévision, M. Poutine a assuré être "content" du travail de celui qui était le chef de l'administration présidentielle depuis 2011, soit quelques mois avant son retour au Kremlin en 2012.
"Je me souviens bien de notre accord, du fait que vous m'avez demandé de ne pas vous employer plus de quatre ans à ce travail de chef de l'administration présidentielle, et je comprends donc votre désir de passer à un autre domaine", a expliqué le président.
Sergueï Ivanov est considéré comme un très proche allié du président. Comme lui, il a servi comme espion du KGB, notamment à Londres, d'où il a d'ailleurs été expulsé en 1983, en Scandinavie et au Kenya.
Il a également en commun avec Vladimir Poutine, dont il a été parfois considéré comme un dauphin potentiel, d'être originaire de Saint-Pétersbourg, deuxième ville du pays et ancienne capitale impériale.
En 2001, un an après l'arrivée de Vladimir Poutine au Kremlin, il a été propulsé à la tête du ministère de la Défense où il est resté près de six ans et où il a vu son poids politique augmenter.
M. Ivanov a observé qu'il détenait le record de longévité à ce poste clé, qu'il a occupé quatre ans et huit mois et assuré que son remplaçant disposait de "toutes les qualités" nécessaires.
Ancien diplomate de 44 ans, qui a été notamment en poste à Tokyo, Anton Vaïno avait commencé à travailler au protocole de la présidence en 2002. Il occupait depuis le retour de Vladimir Poutine au Kremlin en 2012 le poste d'adjoint de M. Ivanov à l'administration présidentielle.
Né à Tallinn dans l'Estonie qui faisait partie à l'époque de l'URSS, il est le petit-fils d'un chef du Parti communiste d'Estonie à l'époque soviétique, Karl Vaïno.
"J'espère que vous ferez tout pour que le travail de l'administration reste aussi efficace qu'il l'a été jusqu'à présent, (...) pour qu'il y ait moins de bureaucratie vaine et qu'il soit marqué par du contenu concret", a déclaré M. Poutine.
Dans sa nouvelle fonction, a-t-il ajouté, M. Vaïno devra s'occuper de "résoudre les problèmes qui se posent non seulement à l'administration présidentielle mais aussi concernant les questions clé du développement de l'économie et la sphère sociale".
La Russie traverse depuis un an et demi une profonde récession due à l'effondrement des prix des hydrocarbures, dont dépend fortement le budget et l'activité, ainsi qu'aux sanctions imposées par les Occidentaux en raison de la crise ukrainienne.
Si l'économie semble se stabiliser après une crise qui a fortement affecté le pouvoir d'achat des Russes, les autorités craignent désormais une stagnation faute de réformes structurelles qui restent à définir.
Si le président conserve une popularité exceptionnelle à plus de 80%, les cotes de confiance du gouvernement, des gouverneurs régionaux ou du Parlement ont nettement baissé depuis un an.
Russie: Poutine limoge le puissant chef de l'administration présidentielle Sergueï Ivanov
Le président russe Vladimir Poutine a opéré vendredi à un changement majeur dans son équipe en remplaçant le chef de son administration présidentielle, un poste clé occupé jusqu'à présent par son proche allié Sergueï Ivanov, issu comme lui des services secrets soviétiques du KGB.
Annoncé via deux décrets, le limogeage de M. Ivanov, remplacé selon M. Poutine à sa demande par son adjoint Anton Vaïno, constitue le changement à plus haut niveau depuis des années au Kremlin.
Il intervient deux semaines après une valse des responsables régionaux, que certains experts considèrent comme une manière pour le pouvoir de se mettre en ordre de bataille avant les législatives du 18 septembre et surtout avant la présidentielle de 2018, dans un contexte de crise économique et de tensions avec les Occidentaux.
M. Ivanov, ancien ministre de la Défense de 63 ans, a été nommé représentant spécial du président pour les questions liées à l'environnement et aux transports.
Lors d'un entretien avec les deux hommes diffusé à la télévision, M. Poutine a assuré être "content" du travail de celui qui était le chef de l'administration présidentielle depuis 2011, soit quelques mois avant son retour au Kremlin en 2012.
"Je me souviens bien de notre accord, du fait que vous m'avez demandé de ne pas vous employer plus de quatre ans à ce travail de chef de l'administration présidentielle, et je comprends donc votre désir de passer à un autre domaine", a expliqué le président.
Sergueï Ivanov est considéré comme un très proche allié du président. Comme lui, il a servi comme espion du KGB, notamment à Londres, d'où il a d'ailleurs été expulsé en 1983, en Scandinavie et au Kenya.
Il a également en commun avec Vladimir Poutine, dont il a été parfois considéré comme un dauphin potentiel, d'être originaire de Saint-Pétersbourg, deuxième ville du pays et ancienne capitale impériale.
En 2001, un an après l'arrivée de Vladimir Poutine au Kremlin, il a été propulsé à la tête du ministère de la Défense où il est resté près de six ans et où il a vu son poids politique augmenter.
M. Ivanov a observé qu'il détenait le record de longévité à ce poste clé, qu'il a occupé quatre ans et huit mois et assuré que son remplaçant disposait de "toutes les qualités" nécessaires.
Ancien diplomate de 44 ans, qui a été notamment en poste à Tokyo, Anton Vaïno avait commencé à travailler au protocole de la présidence en 2002. Il occupait depuis le retour de Vladimir Poutine au Kremlin en 2012 le poste d'adjoint de M. Ivanov à l'administration présidentielle.
Né à Tallinn dans l'Estonie qui faisait partie à l'époque de l'URSS, il est le petit-fils d'un chef du Parti communiste d'Estonie à l'époque soviétique, Karl Vaïno.
"J'espère que vous ferez tout pour que le travail de l'administration reste aussi efficace qu'il l'a été jusqu'à présent, (...) pour qu'il y ait moins de bureaucratie vaine et qu'il soit marqué par du contenu concret", a déclaré M. Poutine.
Dans sa nouvelle fonction, a-t-il ajouté, M. Vaïno devra s'occuper de "résoudre les problèmes qui se posent non seulement à l'administration présidentielle mais aussi concernant les questions clé du développement de l'économie et la sphère sociale".
La Russie traverse depuis un an et demi une profonde récession due à l'effondrement des prix des hydrocarbures, dont dépend fortement le budget et l'activité, ainsi qu'aux sanctions imposées par les Occidentaux en raison de la crise ukrainienne.
Si l'économie semble se stabiliser après une crise qui a fortement affecté le pouvoir d'achat des Russes, les autorités craignent désormais une stagnation faute de réformes structurelles qui restent à définir.
Si le président conserve une popularité exceptionnelle à plus de 80%, les cotes de confiance du gouvernement, des gouverneurs régionaux ou du Parlement ont nettement baissé depuis un an.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Une autre possible raison de ce limogeage est que Poutine lui fait payer les ratés du sabotage bidon en Crimée:
http://news.liga.net/news/politics/12142734-portnikov_putin_otygralsya_na_ivanove_iz_za_diversantov.htm
http://news.liga.net/news/politics/12142734-portnikov_putin_otygralsya_na_ivanove_iz_za_diversantov.htm
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Dans ce beau pays en paix qu'est la Russie voici comment les adorateurs du ruban de saint Georges s’invitent dans une micro manif anti-guerre.
https://twitter.com/AllaNaumcheva/status/764432665843994625
Voilà c'est pour y foutre la merde et tabasser des gens passifs et au passage le rare policier qui tente de s'interposer:
https://twitter.com/varfolomeev/status/764438594794708992
Beau pays pacifiste !
https://twitter.com/AllaNaumcheva/status/764432665843994625
Voilà c'est pour y foutre la merde et tabasser des gens passifs et au passage le rare policier qui tente de s'interposer:
https://twitter.com/varfolomeev/status/764438594794708992
Beau pays pacifiste !
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Ce beau pays pacifiste, dans sa grande générosité pour promouvoir la paix entre les peuples et en toute transparance puisque n'ayant rien à cacher,
refuse que les observateurs de l'osce surveille la zone tampon de crimée
http://ria.ru/politics/20160812/1474233803.html
refuse que les observateurs de l'osce surveille la zone tampon de crimée
http://ria.ru/politics/20160812/1474233803.html
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Pendant que la Russie fout la merde chez les autres, elle en fabrique à grande pelletée :
Pauvreté des régions , Medvedev répond "soyez heureux" et "demerdez-vous"
http://news.liga.net/news/world/12249099-medvedev_gubernatoram_prosba_ne_rasskazyvat_o_trudnostyakh_zhizni.htm
Pauvreté des régions , Medvedev répond "soyez heureux" et "demerdez-vous"
http://news.liga.net/news/world/12249099-medvedev_gubernatoram_prosba_ne_rasskazyvat_o_trudnostyakh_zhizni.htm
Dernière édition par benoit77 le Ven 19 Aoû - 11:45, édité 1 fois
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
La Russie fait la morale aux Us sur le contrôle d'internet, offre l'asile à Snowden pour au final faire pire que les Us:
http://news.liga.net/news/world/12271281-v_rossii_razrabotan_zakon_o_polnom_kontrole_nad_runetom_smi.htm
Pour info , l'appli "telegram" qui fait fureur chez Daech est une fabrication russe ! : https://fr.wikipedia.org/wiki/Telegram_(application)
http://news.liga.net/news/world/12271281-v_rossii_razrabotan_zakon_o_polnom_kontrole_nad_runetom_smi.htm
Pour info , l'appli "telegram" qui fait fureur chez Daech est une fabrication russe ! : https://fr.wikipedia.org/wiki/Telegram_(application)
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
The Washington Post: Russia is now a threat. The U.S. should treat it like one
The next president should recognize that Russia under Vladimir Putin is an authoritarian, kleptocratic regime that poses a serious threat to our values, interests and allies.
Since returning to the presidency in May 2012 after a four-year stint as prime minister, Putin has launched the worst crackdown on human rights in Russia in decades. Critics, journalists and opposition figures are regularly harassed and arrested — even killed, as happened to Boris Nemtsov just yards from the Kremlin in February 2015.
In Ukraine, Putin couldn`t stomach the prospect of citizens demanding an end to corruption and deeper integration with the West. Were Ukraine to succeed, it might pose a threatening alternative to Putin`s corrupt authoritarianism in Russia. So he invaded Ukraine in late February 2014, starting with the annexation of Crimea. Since then, nearly 10,000 Ukrainians have been killed trying to defend their country against Putin`s aggression. The next American president should provide lethal military assistance to help Ukrainians defend themselves.
Putin also intervened to prop up the murderous Bashar al-Assad in Syria, and the vast majority of Russian military strikes there have hit non-Islamic State targets. He threatens countries that host NATO`s missile defense system or that want to join NATO or the European Union. To justify his way of governing, he and his propagandists demonize the United States, perpetuating the myth that the United States is the biggest threat to Russia. His zero-sum way of thinking, demand for recognition of a Russian sphere of influence, interference in elections in other countries (even attempting to meddle in U.S. elections) and support for like-minded authoritarian leaders mean that Putin`s interests and ours are almost diametrically opposite.
The next U.S. administration should recognize that the nature of the Putin regime precludes real partnership between the United States and Russia and vastly limits areas of cooperation. Increasing engagement will not change that — both George W. Bush and Barack Obama tried and failed — and even risks appearing desperate, which Putin would exploit as weakness on our part.
We should stay true to our values and restore the notion of ”linkage” by making clear that Putin`s mistreatment of his own people — and his neighbors — will adversely affect our bilateral ties. The next administration should implement more aggressively the Magnitsky Act for gross human rights abuses and maintain — even ramp up — sanctions against Russia for its ongoing violation of Ukraine`s sovereignty. And we should make sure that Putin`s best export — corruption — does not pollute our own way of doing business.
The next president should recognize that Russia under Vladimir Putin is an authoritarian, kleptocratic regime that poses a serious threat to our values, interests and allies.
The problem boils down to the nature of the Putin regime. Since coming to power 17 years ago (initially as prime minister) by ordering brutal force against Russia`s region of Chechnya, Putin has demonstrated a ruthless willingness to do whatever is necessary to stay in power. Any threat — real or imagined — is dealt with decisively, whether it originates inside Russia or abroad.We should contain and deter Russian aggression by reassuring our NATO allies that we will defend them, fulfilling the collective-defense guarantees of Article 5 and reaffirming our support for the sovereignty, territorial integrity and aspirations of Russia`s neighbors to join NATO or the European Union. We must also support those living inside Russia who are struggling for a better, more democratic future, David J. Kramer wrote in his article titled ”Russia is now a threat. The U.S. should treat it like one” published on August 18, 2016.
Since returning to the presidency in May 2012 after a four-year stint as prime minister, Putin has launched the worst crackdown on human rights in Russia in decades. Critics, journalists and opposition figures are regularly harassed and arrested — even killed, as happened to Boris Nemtsov just yards from the Kremlin in February 2015.
In Ukraine, Putin couldn`t stomach the prospect of citizens demanding an end to corruption and deeper integration with the West. Were Ukraine to succeed, it might pose a threatening alternative to Putin`s corrupt authoritarianism in Russia. So he invaded Ukraine in late February 2014, starting with the annexation of Crimea. Since then, nearly 10,000 Ukrainians have been killed trying to defend their country against Putin`s aggression. The next American president should provide lethal military assistance to help Ukrainians defend themselves.
Putin also intervened to prop up the murderous Bashar al-Assad in Syria, and the vast majority of Russian military strikes there have hit non-Islamic State targets. He threatens countries that host NATO`s missile defense system or that want to join NATO or the European Union. To justify his way of governing, he and his propagandists demonize the United States, perpetuating the myth that the United States is the biggest threat to Russia. His zero-sum way of thinking, demand for recognition of a Russian sphere of influence, interference in elections in other countries (even attempting to meddle in U.S. elections) and support for like-minded authoritarian leaders mean that Putin`s interests and ours are almost diametrically opposite.
The next U.S. administration should recognize that the nature of the Putin regime precludes real partnership between the United States and Russia and vastly limits areas of cooperation. Increasing engagement will not change that — both George W. Bush and Barack Obama tried and failed — and even risks appearing desperate, which Putin would exploit as weakness on our part.
We should stay true to our values and restore the notion of ”linkage” by making clear that Putin`s mistreatment of his own people — and his neighbors — will adversely affect our bilateral ties. The next administration should implement more aggressively the Magnitsky Act for gross human rights abuses and maintain — even ramp up — sanctions against Russia for its ongoing violation of Ukraine`s sovereignty. And we should make sure that Putin`s best export — corruption — does not pollute our own way of doing business.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
J'ai hésité à poster dans "la cinquième colonde":
Vladimir Poutine, "homme de l'été" 2016
En criant au loup, en déployant ses forces, le président russe est-il en train de créer les conditions de "finir le boulot" interrompu début 2015, en justifiant une partition de l'Ukraine, voire en faisant chuter le pouvoir de Kiev ?
S'il fallait désigner une "personnalité de l’été" dans le monde, ce ne serait pas nécessairement Recep Tayyip Erdogan, le président turc, qui fait les gros titres depuis qu’il a surmonté une tentative de putsch le 15 juillet et repris le contrôle par une purge monumentale. Non, le titre devrait plutôt revenir à Vladimir Poutine, qui n’a cessé d’avancer ses pions tout l’été.
Tandis que Barack Obama passait ses dernières vacances de président à Martha’s Vineyard et déployait son soft power en rendant publique sa playlist, son homologue russe faisait du hard power : il rencontrait le président turc, avec lequel il était en froid polaire, faisait bombarder les positions rebelles dans le nord de la Syrie, déployait des missiles de défense antiaérienne S-400 en Crimée annexée et menaçait l’Ukraine de représailles après avoir accusé Kiev de fomenter des attentats, tout cela dans la même semaine.
Sans oublier le rôle qui lui est attribué dans les élections américaines : il suffit en tout cas de lire les médias russes à destination de l’étranger, comme Sputnik ou RT, pour voir qu’ils font ouvertement campagne pour Donald Trump !
Cet activisme du président russe est conforme à son style très personnel, et chacun de ces actes est une petite ou grande provocation en direction des Occidentaux, avec lesquels il s’est engagé dans un jeu complexe.
Sa rencontre de Saint-Pétersbourg avec Erdogan constitue un vrai "coup" diplomatique : la Turquie, membre de l’Otan, est l’alliée historique des Etats-Unis, et pourtant c’est à Poutine qu’Erdogan réserve son premier sommet post-coup d’Etat ; et il faudra attendre le 24 août pour qu’un contact de haut niveau ait lieu avec les Américains. Une manière pour Erdogan de montrer sa mauvaise humeur vis-à-vis des Etats-Unis, accusés, au minimum, d’ambiguïtés dans le coup de force du 15 juillet, mais aussi d’exprimer une indépendance stratégique nouvelle de la part de ce pays clé de la région.
Mais c’est surtout en Ukraine que Poutine joue gros : il prend le risque de rallumer un conflit qui était maîtrisé depuis les accords de Minsk, signés sous le double parrainage franco-allemand le 12 février 2015. Il envoie donc un signal clair à Paris et à Berlin sur le peu de poids qu’il leur accorde dans ce processus.
En criant au loup, en déployant ses forces, le président russe est-il en train de créer les conditions de "finir le boulot" interrompu début 2015, en justifiant une partition de l’Ukraine, voire en faisant chuter le pouvoir de Kiev ? Difficile de lire les intentions tactiques réelles de Vladimir Poutine, il est certain qu’il ne fait pas tout ça "gratuitement", sans arrière-pensées. De fait, il constitue un véritable casse-tête stratégique pour les Européens et les Américains.
L’évocation d’une nouvelle guerre froide relève de la paresse intellectuelle tant le contexte est différent, et l’ambition russe, sans commune mesure avec celle de l’URSS. Pour autant, Poutine veut-il simplement replacer la Russie parmi les "grands" ? recréer un "espace vital" sécurisé ? Ou a-t-il des ambitions plus vastes encore?
La difficulté est que, sur certains dossiers, comme la lutte contre le groupe Etat islamique, il a les mêmes intérêts que l’Occident, mais avec des alliances différentes. Washington cherche les voies et moyens d’une coopération sur ce dossier. Mais, en Syrie comme en Ukraine, Poutine ne fonctionne qu’au rapport de force, et à ce jeu-là, il est pour le moment le plus fort.
La réponse peut-être?
Pour gagner les législatives, Poutine joue la carte de l’instabilité internationale
Avant les élections du 18 septembre, le chef du Kremlin est omniprésent, en Crimée comme en Syrie.
« Tout est sous contrôle ! Ne doutez pas de notre victoire... » A moins d'un mois des législatives, cette source dans les coulisses du pouvoir à Moscou exclut la répétition du scénario des élections de 2011 : les fraudes de Russie unie, le parti du Kremlin, avaient provoqué les manifestations contre le régime et bousculé Vladimir Poutine. Pour verrouiller toute protestation, le président a avancé les législatives de décembre au 18 septembre, juste après la rentrée. L'opposition, très divisée, peinera à mobiliser les maigres foules libérales anti-Kremlin. Le président, lui, multiplie déjà les initiatives pour convaincre les électeurs de soutenir le régime. A commencer par quelques changements dans sa garde rapprochée. Son chef de cabinet, Sergei Ivanov, a été limogé le 12 août dernier pour être remplacé par le jeune Anton Vaino (quarante-quatre ans). Les observateurs du Kremlin ont du mal pour l'instant à interpréter le rajeunissement et les modifications dans son entourage et s'interrogent sur une élection présidentielle avancée en 2018.
Sans éclairer personne sur ses intentions, Vladimir Poutine joue plus que jamais la carte de la stabilité intérieure. « Il est très important que toutes les forces politiques reconnaissent leur responsabilité pour le maintien de la stabilité de la société », a-t-il déclaré. Un verrouillage repris par les télévisions, principale source d'information des Russes. Elles mettent en scène un président omniprésent face aux instabilités internationales. Pour la première fois depuis le début de l'intervention de la Russie en Syrie, ses bombardiers sont partis d'Iran pour viser des positions djihadistes : un pas supplémentaire dans l'axe Moscou-Téhéran, les deux plus fidèles alliés du régime de Damas, face à ce qui est présenté comme les errements des diplomaties occidentales contre la menace terroriste. Parallèlement, Vladimir Poutine est de nouveau à la manoeuvre en Crimée. En visite ce week-end dans la péninsule ukrainienne annexée en mars 2014, il ne cesse de faire monter la pression tout en accusant Kiev de soutenir des provocations terroristes près de la frontière.
Des exercices militaires, terrestres et navals, sont en cours. Moscou a confirmé le déploiement de systèmes de défense antiaérienne S-400. Alors que les violences reprennent dans l'est de l'Ukraine et que les négociations de paix orchestrées par Paris et Berlin sont dans l'impasse, Vendredi, le vice-président américain, Joe Biden, et le président ukrainien, Petro Porochenko - qui craint « une invasion russe à grande échelle » -, ont échangé sur la détérioration de la situation dans l'est de l'Ukraine. Les Etats-Unis ont « fait passer le message à la Russie que le monde la surveille et ont souligné la nécessité d'un apaisement de la situation ».
Vladimir Poutine se montre donc prêt au bras de fer et fait étalage de sa force. Une rhétorique doublée d'appels patriotiques anti-Otan, accusée d'être agressive au lieu de favoriser le dialogue avec Moscou contre le terrorisme.
Le message est clair : face aux menaces terroristes et aux pressions occidentales, l'heure doit être à la stabilité et à l'union nationale. De quoi détourner l'attention sur les méfaits de la crise économique, pire récession en seize ans de pouvoir de Vladimir Poutine. Les derniers indicateurs n'invitent guère à l'optimisme. Les revenus des ménages et leur consommation ont fortement baissé en juillet, respectivement de 7 % et 5 %. Un vrai frein à la reprise alors que les investissements, russes et étrangers, sont au point mort. Davantage d'entreprises sont liquidées que créées et les retards de paiement de salaires se multiplient. Du coup, si Vladimir Poutine vogue toujours sur sa popularité de 80 %, une latente vague de mécontentement menace bel et bien son parti.
Vladimir Poutine, "homme de l'été" 2016
En criant au loup, en déployant ses forces, le président russe est-il en train de créer les conditions de "finir le boulot" interrompu début 2015, en justifiant une partition de l'Ukraine, voire en faisant chuter le pouvoir de Kiev ?
S'il fallait désigner une "personnalité de l’été" dans le monde, ce ne serait pas nécessairement Recep Tayyip Erdogan, le président turc, qui fait les gros titres depuis qu’il a surmonté une tentative de putsch le 15 juillet et repris le contrôle par une purge monumentale. Non, le titre devrait plutôt revenir à Vladimir Poutine, qui n’a cessé d’avancer ses pions tout l’été.
Tandis que Barack Obama passait ses dernières vacances de président à Martha’s Vineyard et déployait son soft power en rendant publique sa playlist, son homologue russe faisait du hard power : il rencontrait le président turc, avec lequel il était en froid polaire, faisait bombarder les positions rebelles dans le nord de la Syrie, déployait des missiles de défense antiaérienne S-400 en Crimée annexée et menaçait l’Ukraine de représailles après avoir accusé Kiev de fomenter des attentats, tout cela dans la même semaine.
Sans oublier le rôle qui lui est attribué dans les élections américaines : il suffit en tout cas de lire les médias russes à destination de l’étranger, comme Sputnik ou RT, pour voir qu’ils font ouvertement campagne pour Donald Trump !
Petite ou grande provocation
Cet activisme du président russe est conforme à son style très personnel, et chacun de ces actes est une petite ou grande provocation en direction des Occidentaux, avec lesquels il s’est engagé dans un jeu complexe.
Sa rencontre de Saint-Pétersbourg avec Erdogan constitue un vrai "coup" diplomatique : la Turquie, membre de l’Otan, est l’alliée historique des Etats-Unis, et pourtant c’est à Poutine qu’Erdogan réserve son premier sommet post-coup d’Etat ; et il faudra attendre le 24 août pour qu’un contact de haut niveau ait lieu avec les Américains. Une manière pour Erdogan de montrer sa mauvaise humeur vis-à-vis des Etats-Unis, accusés, au minimum, d’ambiguïtés dans le coup de force du 15 juillet, mais aussi d’exprimer une indépendance stratégique nouvelle de la part de ce pays clé de la région.
Mais c’est surtout en Ukraine que Poutine joue gros : il prend le risque de rallumer un conflit qui était maîtrisé depuis les accords de Minsk, signés sous le double parrainage franco-allemand le 12 février 2015. Il envoie donc un signal clair à Paris et à Berlin sur le peu de poids qu’il leur accorde dans ce processus.
En Syrie comme en Ukraine
En criant au loup, en déployant ses forces, le président russe est-il en train de créer les conditions de "finir le boulot" interrompu début 2015, en justifiant une partition de l’Ukraine, voire en faisant chuter le pouvoir de Kiev ? Difficile de lire les intentions tactiques réelles de Vladimir Poutine, il est certain qu’il ne fait pas tout ça "gratuitement", sans arrière-pensées. De fait, il constitue un véritable casse-tête stratégique pour les Européens et les Américains.
L’évocation d’une nouvelle guerre froide relève de la paresse intellectuelle tant le contexte est différent, et l’ambition russe, sans commune mesure avec celle de l’URSS. Pour autant, Poutine veut-il simplement replacer la Russie parmi les "grands" ? recréer un "espace vital" sécurisé ? Ou a-t-il des ambitions plus vastes encore?
La difficulté est que, sur certains dossiers, comme la lutte contre le groupe Etat islamique, il a les mêmes intérêts que l’Occident, mais avec des alliances différentes. Washington cherche les voies et moyens d’une coopération sur ce dossier. Mais, en Syrie comme en Ukraine, Poutine ne fonctionne qu’au rapport de force, et à ce jeu-là, il est pour le moment le plus fort.
La réponse peut-être?
Pour gagner les législatives, Poutine joue la carte de l’instabilité internationale
Avant les élections du 18 septembre, le chef du Kremlin est omniprésent, en Crimée comme en Syrie.
« Tout est sous contrôle ! Ne doutez pas de notre victoire... » A moins d'un mois des législatives, cette source dans les coulisses du pouvoir à Moscou exclut la répétition du scénario des élections de 2011 : les fraudes de Russie unie, le parti du Kremlin, avaient provoqué les manifestations contre le régime et bousculé Vladimir Poutine. Pour verrouiller toute protestation, le président a avancé les législatives de décembre au 18 septembre, juste après la rentrée. L'opposition, très divisée, peinera à mobiliser les maigres foules libérales anti-Kremlin. Le président, lui, multiplie déjà les initiatives pour convaincre les électeurs de soutenir le régime. A commencer par quelques changements dans sa garde rapprochée. Son chef de cabinet, Sergei Ivanov, a été limogé le 12 août dernier pour être remplacé par le jeune Anton Vaino (quarante-quatre ans). Les observateurs du Kremlin ont du mal pour l'instant à interpréter le rajeunissement et les modifications dans son entourage et s'interrogent sur une élection présidentielle avancée en 2018.
Sans éclairer personne sur ses intentions, Vladimir Poutine joue plus que jamais la carte de la stabilité intérieure. « Il est très important que toutes les forces politiques reconnaissent leur responsabilité pour le maintien de la stabilité de la société », a-t-il déclaré. Un verrouillage repris par les télévisions, principale source d'information des Russes. Elles mettent en scène un président omniprésent face aux instabilités internationales. Pour la première fois depuis le début de l'intervention de la Russie en Syrie, ses bombardiers sont partis d'Iran pour viser des positions djihadistes : un pas supplémentaire dans l'axe Moscou-Téhéran, les deux plus fidèles alliés du régime de Damas, face à ce qui est présenté comme les errements des diplomaties occidentales contre la menace terroriste. Parallèlement, Vladimir Poutine est de nouveau à la manoeuvre en Crimée. En visite ce week-end dans la péninsule ukrainienne annexée en mars 2014, il ne cesse de faire monter la pression tout en accusant Kiev de soutenir des provocations terroristes près de la frontière.
Pressions occidentales
Des exercices militaires, terrestres et navals, sont en cours. Moscou a confirmé le déploiement de systèmes de défense antiaérienne S-400. Alors que les violences reprennent dans l'est de l'Ukraine et que les négociations de paix orchestrées par Paris et Berlin sont dans l'impasse, Vendredi, le vice-président américain, Joe Biden, et le président ukrainien, Petro Porochenko - qui craint « une invasion russe à grande échelle » -, ont échangé sur la détérioration de la situation dans l'est de l'Ukraine. Les Etats-Unis ont « fait passer le message à la Russie que le monde la surveille et ont souligné la nécessité d'un apaisement de la situation ».
Vladimir Poutine se montre donc prêt au bras de fer et fait étalage de sa force. Une rhétorique doublée d'appels patriotiques anti-Otan, accusée d'être agressive au lieu de favoriser le dialogue avec Moscou contre le terrorisme.
Le message est clair : face aux menaces terroristes et aux pressions occidentales, l'heure doit être à la stabilité et à l'union nationale. De quoi détourner l'attention sur les méfaits de la crise économique, pire récession en seize ans de pouvoir de Vladimir Poutine. Les derniers indicateurs n'invitent guère à l'optimisme. Les revenus des ménages et leur consommation ont fortement baissé en juillet, respectivement de 7 % et 5 %. Un vrai frein à la reprise alors que les investissements, russes et étrangers, sont au point mort. Davantage d'entreprises sont liquidées que créées et les retards de paiement de salaires se multiplient. Du coup, si Vladimir Poutine vogue toujours sur sa popularité de 80 %, une latente vague de mécontentement menace bel et bien son parti.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
Les projets de Poutine nous sont inconnus et très difficiles à prévoir. Va-t-il déclencher une guerre ou une/des bataille(s) avec l'Ukraine ou pas ? Sera-ce avant les élections en Russie ou pas ? Cette incertitude est clairement voulue et elle met en effet la pression sur l'Occident tout en maintenant un sentiment nationaliste en Russie, suffisamment puissant pour le servir sans lui nuire. Cela coûte aussi cher à l'Ukraine, qui a vu sa monnaie fléchir de nouveau depuis un mois, tandis que le rouble a repris des couleurs depuis le mois de janvier 2016.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Idem
Bonjour monsieur Thuramir
Je suis arrive à Poltava debut juillet..
Au mois,d'avril et fevrier,j'etais venu à Poltava..
Le grivna etait pour 1 euro=27.50
Juillet,il etait à 1 euros=26.50
Je sais maintenant,il est a 1 euro=29.70
Il vient de prendre une claque,il y a une semaine..
Au sujet de sieur Poutine et Kadyrov qui pousse ces salopards de terroriste a intervenir avec des armes plus lourde,cela plus d'1 mois..
Tarkan,Vit Kur,monsieur Gaston,le commandant semenchenko sur facebook donnent beaucoup de nouvelles sur la situation..
Dont je suis à l'ecoute...
Debut aout la douane polonaise à bloque cele ci,tous ce qui voulaient entrer en pologne ne pouvait pas,ou trouver une petite douane les douaniers polonais ont laisse passe....
Chris comment ce sont passe tes vacances à toi..
Je repars à Poltava la semaine prochaine...
Je suis arrive à Poltava debut juillet..
Au mois,d'avril et fevrier,j'etais venu à Poltava..
Le grivna etait pour 1 euro=27.50
Juillet,il etait à 1 euros=26.50
Je sais maintenant,il est a 1 euro=29.70
Il vient de prendre une claque,il y a une semaine..
Au sujet de sieur Poutine et Kadyrov qui pousse ces salopards de terroriste a intervenir avec des armes plus lourde,cela plus d'1 mois..
Tarkan,Vit Kur,monsieur Gaston,le commandant semenchenko sur facebook donnent beaucoup de nouvelles sur la situation..
Dont je suis à l'ecoute...
Debut aout la douane polonaise à bloque cele ci,tous ce qui voulaient entrer en pologne ne pouvait pas,ou trouver une petite douane les douaniers polonais ont laisse passe....
Chris comment ce sont passe tes vacances à toi..
Je repars à Poltava la semaine prochaine...
decabriste- Messages : 69
Date d'inscription : 07/07/2015
Re: Et en Russie !
tout frais de ce matin :
desole pour la photo de travers
desole pour la photo de travers
Dernière édition par steven21 le Lun 22 Aoû - 13:40, édité 1 fois
steven21- Messages : 3580
Date d'inscription : 12/08/2015
Age : 44
Localisation : dijon
Re: Et en Russie !
Aujourd'hui le grivna
On voit bien sa valeur..
Merci....
On voit bien sa valeur..
Merci....
decabriste- Messages : 69
Date d'inscription : 07/07/2015
Re: Et en Russie !
Et en Russie ?
Bah ceux qui ont compris et qui peuvent se tirer, en occident ou en Ukraine, le font:
http://www.lorientlejour.com/article/1002927/un-opposant-russe-va-demander-lasile-politique-en-ukraine.html
Bah ceux qui ont compris et qui peuvent se tirer, en occident ou en Ukraine, le font:
http://www.lorientlejour.com/article/1002927/un-opposant-russe-va-demander-lasile-politique-en-ukraine.html
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Bien la preuve qu'ils ne sont pas tous lobotisé.
Decabriste, va voir dans "blabla entre nous", il y a un topic spécial rien que pour ses vacances à Odessa.
Decabriste, va voir dans "blabla entre nous", il y a un topic spécial rien que pour ses vacances à Odessa.
Re: Et en Russie !
Et en Russie pays d'amour et de paix on vend des ak-47 en duty free
http://www.parismatch.com/Actu/International/A-l-aeroport-de-Moscou-repartez-avec-une-Kalachnikov-souvenir-1043743
http://mashable.france24.com/monde/20160822-boutique-kalachnikov-aeroport-moscou
http://www.parismatch.com/Actu/International/A-l-aeroport-de-Moscou-repartez-avec-une-Kalachnikov-souvenir-1043743
http://mashable.france24.com/monde/20160822-boutique-kalachnikov-aeroport-moscou
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Yelchenko speaks about chances to strip Russia of its UN veto power
Vu la "fatigue" dont Benoit parlait hier . . .
Volodymyr Yelchenko, Permanent Representative of Ukraine to the United Nations has stated Ukraine does not abandon an idea of depriving the Russian Federation of its veto power in the UN Security Council, according to an UNIAN correspondent.
”I will not say that it is impossible to achieve. Probably, it can be achieved, but it is a long process … everyone at the UN fears a word `precedent`. It is not that the countries are against depriving Russia of its veto power, but they fear that it might affect them too. The other four permanent Security Council members that have the same veto power will, of course, never agree to this,” Yelchenko said during a meeting of the Foreign Affairs Ministry`s Press Club.
In this regard, the ambassador noted that the U.S., UK, France and China can express their solidarity with Ukraine`s position only in word. At this, Yelchenko has stated there are many countries, apart from Ukraine, supporting a proposal that the present UN Charter should be improved as the document is outdated.
As an example, Yelchenko has mentioned that the UN Charter still designates Germany and Japan as enemy states.
There are also other issues in the document that have to be reviewed, according to Yelchenko, such as the procedure of appointing UN Secretary-General.
The ambassador has acknowledged that there is still a long way to go before it becomes possible to deprive Russia of its veto power.
Vu la "fatigue" dont Benoit parlait hier . . .
Volodymyr Yelchenko, Permanent Representative of Ukraine to the United Nations has stated Ukraine does not abandon an idea of depriving the Russian Federation of its veto power in the UN Security Council, according to an UNIAN correspondent.
”I will not say that it is impossible to achieve. Probably, it can be achieved, but it is a long process … everyone at the UN fears a word `precedent`. It is not that the countries are against depriving Russia of its veto power, but they fear that it might affect them too. The other four permanent Security Council members that have the same veto power will, of course, never agree to this,” Yelchenko said during a meeting of the Foreign Affairs Ministry`s Press Club.
In this regard, the ambassador noted that the U.S., UK, France and China can express their solidarity with Ukraine`s position only in word. At this, Yelchenko has stated there are many countries, apart from Ukraine, supporting a proposal that the present UN Charter should be improved as the document is outdated.
As an example, Yelchenko has mentioned that the UN Charter still designates Germany and Japan as enemy states.
There are also other issues in the document that have to be reviewed, according to Yelchenko, such as the procedure of appointing UN Secretary-General.
The ambassador has acknowledged that there is still a long way to go before it becomes possible to deprive Russia of its veto power.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
Poutine veut d'importants exercices militaires
Histoire de faire baisser les tensions?
Le président russe Vladimir Poutine a ordonné aujourd’hui de vastes manœuvres militaires dans plusieurs régions russes dont celle incluant la Crimée et la zone frontalière de l'Ukraine, plaçant aviation, troupes aéroportées et la flotte russe du Nord en état d'alerte maximale.
"Conformément à l'ordre (du président), (...) les troupes des districts militaires Sud, Ouest et Centre, la flotte du Nord, les forces aériennes et les troupes aéroportées sont placées en état d'alerte maximale", a indiqué le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, selon des propos retransmis à la télévision. Ces exercices visent à tester la préparation au combat des unités concernées et doivent durer jusqu'au 31 août.
Les districts militaires concernés englobent les régions frontalières de l'Ukraine et des pays baltes, la Crimée et d'immenses territoires allant de l'Oural à la Sibérie centrale.
L'armée russe a multiplié les exercices militaires d'ampleur sur tout son territoire depuis le début de la crise dans ses relations avec les Occidentaux à cause de la crise ukrainienne.
La Finlande «neutre» se rapproche de l’OTAN
Menace russe Pour ne pas froisser Moscou, il n’est pas question d’adhérer à l’Alliance militaire occidentale. Mais des accords sont en négociation.
Un soldat américain (à dr.) filme des troupes finlandaises durant un exercice commun. Image: AFP
La Finlande est-elle en train d’abandonner sa neutralité et de s’engager sur la voie d’une adhésion à l’OTAN? Tout porte à le croire. Ministre de la Défense, Jussi Niinistö discute avec les Etats-Unis d’un accord de coopération militaire qui devrait aboutir cet automne. Un accord avec Washington semblable à celui signé en juin par la Suède, pourtant neutre elle aussi. Cette entente concerne les domaines de la technologie de l’armement, de la formation militaire, des échanges d’informations et des exercices communs.
Si Helsinki et Stockholm veulent renforcer leur coopération de défense transatlantique, c’est qu’ils sont préoccupés par les tensions croissantes dans leur voisinage, c’est-à-dire le conflit dans l’est de l’Ukraine et l’annexion de la Crimée par la Russie, ainsi que le regain des activités russes dans la région.
Un front de 1300 km
Dans son dernier livre blanc sur la défense, la Finlande craint ouvertement les visées de son voisin russe avec lequel elle partage 1300 km de frontière et qui lui a fait subir deux défaites douloureuses dans les années 30 et 40, la dépossédant d’une partie de son territoire. Le document officiel «n’exclut pas un recours aux menaces ou à la force par la Russie contre la Finlande pour défendre ses intérêts, en utilisant un éventail étendu d’instruments militaires et autres».
Cet accord avec les Etats-Unis, jugé «avantageux, améliorerait la sécurité de la Finlande», selon le ministre des Affaires étrangères, Timo Soini, même s’il ne prévoit aucune clause d’assistance mutuelle en cas de crise. Prudents, le gouvernement et le parlement à Helsinki assurent qu’ils n’empruntent pas une porte dérobée pour entrer dans l’Alliance atlantique… histoire de ne pas provoquer l’ogre russe.
«La situation de notre pays n’a pas changé», a martelé Timo Soini, affirmant que la république finlandaise «n’allait pas» adhérer à l’OTAN. Cela dit, «garder la porte ouverte à une adhésion à l’Alliance peut être utile pour la sécurité de la Finlande», qui risque de payer cher son isolement, alors que les tensions et l’instabilité augmentent dans son entourage.
Pragmatiques, les Finlandais continuent cependant de maintenir des relations de bon voisinage avec Moscou, en dépit des tensions. «Pas besoin de changer notre politique actuelle», insistait en mai le président finlandais, Sauli Niinistö. Il n’est pas question d’empoisonner les relations de bon voisinage avec la Russie, «un partenaire essentiel de la Finlande». Des déclarations faites alors que Moscou mettait en garde la Suède voisine suite à sa ratification d’un accord de partenariat avec l’OTAN sur le transit des forces de l’Alliance sur son territoire en cas de crise.
Les menaces de Poutine
A Helsinki, on dit comprendre les mises en garde de Moscou qui «ne veut pas voir la menace s’approcher de ses frontières», rejetant toute idée d’intégration à l’OTAN, partagée par une large majorité des Finlandais. Lors de sa visite à Helsinki début juillet, le président russe, Vladimir Poutine, n’a pas hésité à mettre en garde la Finlande contre toute velléité de rejoindre l’OTAN. «Que ferions-nous dans une telle situation? Nous avons reculé nos troupes de 1500 km de la frontière. Vont-elles y rester?»
Histoire de faire baisser les tensions?
Le président russe Vladimir Poutine a ordonné aujourd’hui de vastes manœuvres militaires dans plusieurs régions russes dont celle incluant la Crimée et la zone frontalière de l'Ukraine, plaçant aviation, troupes aéroportées et la flotte russe du Nord en état d'alerte maximale.
"Conformément à l'ordre (du président), (...) les troupes des districts militaires Sud, Ouest et Centre, la flotte du Nord, les forces aériennes et les troupes aéroportées sont placées en état d'alerte maximale", a indiqué le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, selon des propos retransmis à la télévision. Ces exercices visent à tester la préparation au combat des unités concernées et doivent durer jusqu'au 31 août.
Les districts militaires concernés englobent les régions frontalières de l'Ukraine et des pays baltes, la Crimée et d'immenses territoires allant de l'Oural à la Sibérie centrale.
L'armée russe a multiplié les exercices militaires d'ampleur sur tout son territoire depuis le début de la crise dans ses relations avec les Occidentaux à cause de la crise ukrainienne.
La Finlande «neutre» se rapproche de l’OTAN
Menace russe Pour ne pas froisser Moscou, il n’est pas question d’adhérer à l’Alliance militaire occidentale. Mais des accords sont en négociation.
Un soldat américain (à dr.) filme des troupes finlandaises durant un exercice commun. Image: AFP
La Finlande est-elle en train d’abandonner sa neutralité et de s’engager sur la voie d’une adhésion à l’OTAN? Tout porte à le croire. Ministre de la Défense, Jussi Niinistö discute avec les Etats-Unis d’un accord de coopération militaire qui devrait aboutir cet automne. Un accord avec Washington semblable à celui signé en juin par la Suède, pourtant neutre elle aussi. Cette entente concerne les domaines de la technologie de l’armement, de la formation militaire, des échanges d’informations et des exercices communs.
Si Helsinki et Stockholm veulent renforcer leur coopération de défense transatlantique, c’est qu’ils sont préoccupés par les tensions croissantes dans leur voisinage, c’est-à-dire le conflit dans l’est de l’Ukraine et l’annexion de la Crimée par la Russie, ainsi que le regain des activités russes dans la région.
Un front de 1300 km
Dans son dernier livre blanc sur la défense, la Finlande craint ouvertement les visées de son voisin russe avec lequel elle partage 1300 km de frontière et qui lui a fait subir deux défaites douloureuses dans les années 30 et 40, la dépossédant d’une partie de son territoire. Le document officiel «n’exclut pas un recours aux menaces ou à la force par la Russie contre la Finlande pour défendre ses intérêts, en utilisant un éventail étendu d’instruments militaires et autres».
Cet accord avec les Etats-Unis, jugé «avantageux, améliorerait la sécurité de la Finlande», selon le ministre des Affaires étrangères, Timo Soini, même s’il ne prévoit aucune clause d’assistance mutuelle en cas de crise. Prudents, le gouvernement et le parlement à Helsinki assurent qu’ils n’empruntent pas une porte dérobée pour entrer dans l’Alliance atlantique… histoire de ne pas provoquer l’ogre russe.
«La situation de notre pays n’a pas changé», a martelé Timo Soini, affirmant que la république finlandaise «n’allait pas» adhérer à l’OTAN. Cela dit, «garder la porte ouverte à une adhésion à l’Alliance peut être utile pour la sécurité de la Finlande», qui risque de payer cher son isolement, alors que les tensions et l’instabilité augmentent dans son entourage.
Pragmatiques, les Finlandais continuent cependant de maintenir des relations de bon voisinage avec Moscou, en dépit des tensions. «Pas besoin de changer notre politique actuelle», insistait en mai le président finlandais, Sauli Niinistö. Il n’est pas question d’empoisonner les relations de bon voisinage avec la Russie, «un partenaire essentiel de la Finlande». Des déclarations faites alors que Moscou mettait en garde la Suède voisine suite à sa ratification d’un accord de partenariat avec l’OTAN sur le transit des forces de l’Alliance sur son territoire en cas de crise.
Les menaces de Poutine
A Helsinki, on dit comprendre les mises en garde de Moscou qui «ne veut pas voir la menace s’approcher de ses frontières», rejetant toute idée d’intégration à l’OTAN, partagée par une large majorité des Finlandais. Lors de sa visite à Helsinki début juillet, le président russe, Vladimir Poutine, n’a pas hésité à mettre en garde la Finlande contre toute velléité de rejoindre l’OTAN. «Que ferions-nous dans une telle situation? Nous avons reculé nos troupes de 1500 km de la frontière. Vont-elles y rester?»
Александр- Messages : 5390
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Re: Et en Russie !
U.S. concerned about surprise check of combat readiness in Russian Armed Forces
The U.S. is concerned about the ongoing surprise check of combat preparedness in the Russian Armed Forces and expects Moscow to meet its arms control and transparency obligations to the neighbors, the Pentagon said.
The U.S. Department of Defense has seen reports about the beginning of surprise drills by the Russian military; it hopes that Russia will meet all obligations and keep all promises in regard to arms control and confidence building agreements and thereby will give relevant guarantees to its neighbors and will be transparent about the scope and nature of that activity, Pentagon spokesperson Michelle Baldanza told Interfax on Thursday.
A surprise check of combat preparedness often precedes large-scale military exercises in Russia, Baldanza said, adding that the Pentagon was closely monitoring the situation with due account of the upcoming Caucasus 2016 drills.
The Pentagon is profoundly concerned about the escalation of violence in eastern Ukraine and the proximity of Russian military units to Ukraine, considering Russia's direct involvement in the Donbas conflict, Baldanza said.
It is also known to Pentagon that Russia used military exercises to conceal deployment of weapons to Ukraine, she said.
The United States has repeatedly urged Russia to take steps towards de-escalation of regional tensions, in particular, by means of full and constructive involvement in negotiations on the comprehensive implementation of the Minsk agreements, she said.
The U.S. is concerned about the ongoing surprise check of combat preparedness in the Russian Armed Forces and expects Moscow to meet its arms control and transparency obligations to the neighbors, the Pentagon said.
The U.S. Department of Defense has seen reports about the beginning of surprise drills by the Russian military; it hopes that Russia will meet all obligations and keep all promises in regard to arms control and confidence building agreements and thereby will give relevant guarantees to its neighbors and will be transparent about the scope and nature of that activity, Pentagon spokesperson Michelle Baldanza told Interfax on Thursday.
A surprise check of combat preparedness often precedes large-scale military exercises in Russia, Baldanza said, adding that the Pentagon was closely monitoring the situation with due account of the upcoming Caucasus 2016 drills.
The Pentagon is profoundly concerned about the escalation of violence in eastern Ukraine and the proximity of Russian military units to Ukraine, considering Russia's direct involvement in the Donbas conflict, Baldanza said.
It is also known to Pentagon that Russia used military exercises to conceal deployment of weapons to Ukraine, she said.
The United States has repeatedly urged Russia to take steps towards de-escalation of regional tensions, in particular, by means of full and constructive involvement in negotiations on the comprehensive implementation of the Minsk agreements, she said.
Александр- Messages : 5390
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Re: Et en Russie !
Bloomberg: Russian economy at risk of delayed recovery after Crimea flareup
After President Vladimir Putin accused Ukraine of plotting terrorist attacks on the Black Sea peninsula this month, the chance that Western countries will scrap economic sanctions against Russia has declined, according to a Bloomberg survey of economists.
Of the 21 asked, 52% see the European Union beginning to lift its penalties in the next 12 months. That`s down from 69% in the previous survey. Only 10% expect the U.S. to start removing its sanctions, down from 19% a month ago, Bloomberg wrote.
The ruble has gained more than 13% against the dollar this year, the second best performer among emerging-market currencies tracked by Bloomberg, after the Brazilian real. Still, the gains have yet to erase last year`s 20% loss.
Tensions between Russia and Ukraine escalated this month when Putin accused the government of staging attacks that killed two servicemen in Crimea. Ukraine said the incident never happened, while both sides bolstered their forces manning the frontier along the peninsula.
German Chancellor Angela Merkel has said it`s not possible to ease sanctions now, as Russia hasn`t shown progress on meeting the terms of a 2015 truce accord aimed at stopping fighting between pro-Moscow separatists and Ukrainian troops in that country`s easternmost regions.
This escalation over Crimea will affect investor confidence, according to 76% of the economists. It will also intensify capital outflows, 62% said.
After President Vladimir Putin accused Ukraine of plotting terrorist attacks on the Black Sea peninsula this month, the chance that Western countries will scrap economic sanctions against Russia has declined, according to a Bloomberg survey of economists.
Of the 21 asked, 52% see the European Union beginning to lift its penalties in the next 12 months. That`s down from 69% in the previous survey. Only 10% expect the U.S. to start removing its sanctions, down from 19% a month ago, Bloomberg wrote.
The sanctions imposed after Russia annexed Crimea in 2014 have compounded pain from a drop in oil prices, triggering capital outflows and a plunge in the ruble. With oil now near $50, the government is running its widest budget deficit since 2010 and forecasts the economy to growth less than 1% next year. The central bank kept the key rate unchanged last month at 10.5% after a June cut that ended nearly a year holding pat.”Increasing Ukraine tensions will undermine investor confidence, keep EU and U.S. sanctions in place and further put off foreign capital flows, as Putin will not be focused on economic reforms,” said Christopher Shiells, a senior analyst at Informa Global Markets. ”This will weaken the ruble and force the central bank to adopt a more cautious, hawkish tone.”
The ruble has gained more than 13% against the dollar this year, the second best performer among emerging-market currencies tracked by Bloomberg, after the Brazilian real. Still, the gains have yet to erase last year`s 20% loss.
Tensions between Russia and Ukraine escalated this month when Putin accused the government of staging attacks that killed two servicemen in Crimea. Ukraine said the incident never happened, while both sides bolstered their forces manning the frontier along the peninsula.
German Chancellor Angela Merkel has said it`s not possible to ease sanctions now, as Russia hasn`t shown progress on meeting the terms of a 2015 truce accord aimed at stopping fighting between pro-Moscow separatists and Ukrainian troops in that country`s easternmost regions.
This escalation over Crimea will affect investor confidence, according to 76% of the economists. It will also intensify capital outflows, 62% said.
Reducing the penalties will have a positive impact on Russia`s economy but the benefit will depend on the scope of any action by the EU or U.S., according to Sergey Narkevich, an analyst at Moscow-based Promsvyazbank PJSC.”Given the prolongation of EU sanctions into early 2017 and recent hawkish statements by German Chancellor Merkel, we see only a small chance of sanctions easing in a one-year horizon,” said Andreas Schwabe, an economist at Raiffeisen Bank International AG in Vienna. ”Moreover, for any easing of the Western sanctions, we see the requirement of Russia showing some flexibility in its position, which is currently not the case.”
”If it is the result of reduced military tensions and a general improvement in relations between Russia and Western countries, the effect would be substantial,” he said. ”If it is an uncoordinated action by just some of the European countries, the influence would be much less material.”
Александр- Messages : 5390
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Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
L'acteur français "idiot utile de Poutine" :
PAR MARC FOURNY
Publié le 30/08/2016 à 11:39 | Le Point.fr
L'acteur, qui enchaîne les tournages en France, cultive ses liens avec la Russie, où il veut ouvrir des restaurants et se lancer dans la vodka bio.
Un pas de plus vers les Russes : le monstre sacré du cinéma français a inauguré ce week-end un centre culturel et cinématographique à son nom dans la ville de Saransk, la capitale de la Mordovie, petite république russe connue pour ses camps de détention, son climat un peu rude... et son imposition légère (entre 6 et 13 %). « Je suis très flatté qu'un centre culturel porte mon nom, a déclaré l'acteur, qui a acquis la nationalité russe il y a trois ans. En Mordovie, je me sens comme un véritable Russe. » C'est là que Depardieu avait bruyamment atterri en 2013 après avoir quitté la France pour protester, entre autres, contre le gouvernement socialiste et son projet de taxe à 75 % sur les plus hauts revenus. Muni de son nouveau passeport, il avait été accueilli comme un héros dans la capitale de cette république un peu paumée où on s'empressait de lui offrir un logement et un poste de ministre de la Culture – qu'il refusera.
Depuis, Depardieu ne cesse de clamer son respect pour Poutine et son amour pour la Russie, rêvant de posséder une maison près d'un étang pour méditer et relire l'œuvre de Pouchkine ou encore de Maïakovski. « Je veux m'asseoir sur les bords d'un lac avec une canne à pêche, prendre du poisson, me promener dans les forêts de bouleaux... J'adore cet arbre. En lui, on trouve la poésie russe », avait confié l'acteur à son arrivée en Mordovie. L'interprète d'Obélix avait même raconté à l'époque que son père était un communiste, fidèle auditeur de Radio Moscou. Et dans une interview accordée à Vanity Fair en 2015, il se montrait encore plus catégorique : « Je suis prêt à mourir pour la Russie, parce que les gens y sont forts. Je ne veux point crever comme un con dans la France de maintenant. On manque de vie ici, d'observation, de lumière... »
Véritable célébrité en Russie, Depardieu devrait prochainement jouer Joseph Staline dans un film de Fanny Ardant consacré aux derniers mois du dictateur communiste. Il pourrait également incarner le père des frères Karamazov, dans une série télévisée tirée du fameux classique de Dostoïevski. Il projette également d'ouvrir plusieurs restaurants en Russie et de se lancer dans la vodka bio. Il y a un an, l'acteur annonçait son désir de liquider tous ses biens en France, agacé par la mauvaise utilisation des impôts par le gouvernement en place. « Je ne veux plus être propriétaire, juste aller ailleurs, louer, vivre et mourir. Et travailler avec des gens que j'aime. » L'acteur vagabond n'en multiplie pas moins les tournages en France : à l'affiche du film Tour de France, de Rachid Djaïdani, il vient de commencer le tournage de Bonne Pomme, au côté de Catherine Deneuve, dans un petit village au sud de Fontainebleau.
PAR MARC FOURNY
Publié le 30/08/2016 à 11:39 | Le Point.fr
L'acteur, qui enchaîne les tournages en France, cultive ses liens avec la Russie, où il veut ouvrir des restaurants et se lancer dans la vodka bio.
Un pas de plus vers les Russes : le monstre sacré du cinéma français a inauguré ce week-end un centre culturel et cinématographique à son nom dans la ville de Saransk, la capitale de la Mordovie, petite république russe connue pour ses camps de détention, son climat un peu rude... et son imposition légère (entre 6 et 13 %). « Je suis très flatté qu'un centre culturel porte mon nom, a déclaré l'acteur, qui a acquis la nationalité russe il y a trois ans. En Mordovie, je me sens comme un véritable Russe. » C'est là que Depardieu avait bruyamment atterri en 2013 après avoir quitté la France pour protester, entre autres, contre le gouvernement socialiste et son projet de taxe à 75 % sur les plus hauts revenus. Muni de son nouveau passeport, il avait été accueilli comme un héros dans la capitale de cette république un peu paumée où on s'empressait de lui offrir un logement et un poste de ministre de la Culture – qu'il refusera.
Depuis, Depardieu ne cesse de clamer son respect pour Poutine et son amour pour la Russie, rêvant de posséder une maison près d'un étang pour méditer et relire l'œuvre de Pouchkine ou encore de Maïakovski. « Je veux m'asseoir sur les bords d'un lac avec une canne à pêche, prendre du poisson, me promener dans les forêts de bouleaux... J'adore cet arbre. En lui, on trouve la poésie russe », avait confié l'acteur à son arrivée en Mordovie. L'interprète d'Obélix avait même raconté à l'époque que son père était un communiste, fidèle auditeur de Radio Moscou. Et dans une interview accordée à Vanity Fair en 2015, il se montrait encore plus catégorique : « Je suis prêt à mourir pour la Russie, parce que les gens y sont forts. Je ne veux point crever comme un con dans la France de maintenant. On manque de vie ici, d'observation, de lumière... »
Véritable célébrité en Russie, Depardieu devrait prochainement jouer Joseph Staline dans un film de Fanny Ardant consacré aux derniers mois du dictateur communiste. Il pourrait également incarner le père des frères Karamazov, dans une série télévisée tirée du fameux classique de Dostoïevski. Il projette également d'ouvrir plusieurs restaurants en Russie et de se lancer dans la vodka bio. Il y a un an, l'acteur annonçait son désir de liquider tous ses biens en France, agacé par la mauvaise utilisation des impôts par le gouvernement en place. « Je ne veux plus être propriétaire, juste aller ailleurs, louer, vivre et mourir. Et travailler avec des gens que j'aime. » L'acteur vagabond n'en multiplie pas moins les tournages en France : à l'affiche du film Tour de France, de Rachid Djaïdani, il vient de commencer le tournage de Bonne Pomme, au côté de Catherine Deneuve, dans un petit village au sud de Fontainebleau.
Caduce62- Messages : 15239
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Qu'il reste là bas!
Le bénéfice net de Gazprom recule de 17% au deuxième trimestre
Gazprom a annoncé lundi une baisse de 17% de son bénéfice net au deuxième trimestre. Les chiffres du géant gazier russe sont plombés par une augmentation des coûts d'exploitation, en dépit d'une progression du chiffre d'affaires.
Bien qu'en recul, le bénéfice net de 245 milliards de roubles (3,7 milliards de francs) dégagé entre avril et juin par le groupe contrôlé par l'Etat russe dépasse largement les attentes des analystes interrogés par l'agence Interfax.
Le recul du profit de l'héritier du ministère soviétique du Gaz s'explique notamment par un bond de 16% de ses coûts d'exploitation ainsi qu'une perte comptable due à l'évolution des taux de change. En revanche, le chiffre d'affaires a augmenté de 5% à 1327 milliards de roubles, soit plus que prévu par le marché.
Cette hausse des revenus est d'autant plus notable que le groupe avait déjà indiqué que le deuxième trimestre constituerait le point bas des prix du gaz, indexés (en partie et de manière décalée) au marché pétrolier.
Il ne cesse de souligner que ses exportations vers l'Europe, son marché le plus rentable, sont en forte hausse en volumes malgré la volonté de l'Union européenne de diversifier ses approvisionnements et devraient atteindre un niveau record cette année.
Gazprom perd en revanche des parts de marché en Russie et n'a pas vendu de gaz à l'Ukraine de l'hiver, une première sur fond de crise entre Moscou et Kiev, ce qui devrait aboutir à un autre record: sa production devrait atteindre sur 2016 le plus bas niveau depuis sa création dans les années 1990.
Au total sur le premier semestre, ses ventes de gaz ont augmenté de 8% à 1755 milliards de roubles grâce à un bond de 19% vers l'Europe, a précisé Gazprom dans un communiqué.
Le bénéfice net de Gazprom recule de 17% au deuxième trimestre
Gazprom a annoncé lundi une baisse de 17% de son bénéfice net au deuxième trimestre. Les chiffres du géant gazier russe sont plombés par une augmentation des coûts d'exploitation, en dépit d'une progression du chiffre d'affaires.
Bien qu'en recul, le bénéfice net de 245 milliards de roubles (3,7 milliards de francs) dégagé entre avril et juin par le groupe contrôlé par l'Etat russe dépasse largement les attentes des analystes interrogés par l'agence Interfax.
Le recul du profit de l'héritier du ministère soviétique du Gaz s'explique notamment par un bond de 16% de ses coûts d'exploitation ainsi qu'une perte comptable due à l'évolution des taux de change. En revanche, le chiffre d'affaires a augmenté de 5% à 1327 milliards de roubles, soit plus que prévu par le marché.
Cette hausse des revenus est d'autant plus notable que le groupe avait déjà indiqué que le deuxième trimestre constituerait le point bas des prix du gaz, indexés (en partie et de manière décalée) au marché pétrolier.
Il ne cesse de souligner que ses exportations vers l'Europe, son marché le plus rentable, sont en forte hausse en volumes malgré la volonté de l'Union européenne de diversifier ses approvisionnements et devraient atteindre un niveau record cette année.
Gazprom perd en revanche des parts de marché en Russie et n'a pas vendu de gaz à l'Ukraine de l'hiver, une première sur fond de crise entre Moscou et Kiev, ce qui devrait aboutir à un autre record: sa production devrait atteindre sur 2016 le plus bas niveau depuis sa création dans les années 1990.
Au total sur le premier semestre, ses ventes de gaz ont augmenté de 8% à 1755 milliards de roubles grâce à un bond de 19% vers l'Europe, a précisé Gazprom dans un communiqué.
Александр- Messages : 5390
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Re: Et en Russie !
Russie: décès d'une Belge escaladant le Mont Elbrouz, son compagnon blessé
-BELGA
Une touriste belge serait décédée alors qu'elle escaladait le Mont Elbrouz, dans le nord du Caucase, en Russie, rapporte mercredi l'agence de presse russe TASS. Un autre participant belge à l'expédition, blessé, aurait été secouru.
Les deux escaladeurs ont été blessés sur le Mont Elbrouz à une altitude de 5.200 mètres au-dessus du niveau de la mer. La femme est décédée mais son compagnon a pu être secouru. "L'homme blessé a été évacué à 18h45 (17h45 HB)", a affirmé à l'agence TASS Kantemir Berov, porte-parole pour le ministère des situations d'urgence de la république de Kabardino-Balkarie.
Il a précisé que l'homme avait été pris en charge par les secours médicaux. Tous deux faisaient partie d'un groupe de 14 personnes en route vers le sommet du Mont Elbrouz, le plus haut d'Europe, accompagnés par cinq guides.
Le groupe était enregistré auprès du ministère des situations d'urgence. Les Affaires étrangères belges n'ont pas encore confirmé l'information et l'identité des personnes en question. Il s'agit selon l'agence Tass du second accident en 24 heures dans la région. Un autre randonneur espagnol a perdu la vie dans la région.
Fait pas bon se balader par là . . .
-BELGA
Une touriste belge serait décédée alors qu'elle escaladait le Mont Elbrouz, dans le nord du Caucase, en Russie, rapporte mercredi l'agence de presse russe TASS. Un autre participant belge à l'expédition, blessé, aurait été secouru.
Les deux escaladeurs ont été blessés sur le Mont Elbrouz à une altitude de 5.200 mètres au-dessus du niveau de la mer. La femme est décédée mais son compagnon a pu être secouru. "L'homme blessé a été évacué à 18h45 (17h45 HB)", a affirmé à l'agence TASS Kantemir Berov, porte-parole pour le ministère des situations d'urgence de la république de Kabardino-Balkarie.
Il a précisé que l'homme avait été pris en charge par les secours médicaux. Tous deux faisaient partie d'un groupe de 14 personnes en route vers le sommet du Mont Elbrouz, le plus haut d'Europe, accompagnés par cinq guides.
Le groupe était enregistré auprès du ministère des situations d'urgence. Les Affaires étrangères belges n'ont pas encore confirmé l'information et l'identité des personnes en question. Il s'agit selon l'agence Tass du second accident en 24 heures dans la région. Un autre randonneur espagnol a perdu la vie dans la région.
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