Dopage organisé en Russie
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Re: Dopage organisé en Russie
David Kenworthy, président de l'Agence antidopage britannique : il faut interdire à la Russie de participer aux Jeux Olympiques 2018
Lors d’une interview à BBC, David Kenworthy, président de l'Agence antidopage britannique (UKAD) estime qu’il faudrait interdire à toute l’équipe russe de participer aux Jeux Olympiques 2018
«Oui, je pense que tous les sportifs russes doivent être écartés des Jeux Olympiques 2018. Au fait, il fallait écarter de plein droit toute participation des sportifs russes lors des Jeux Olympiques 2016. J’estime que le Comité des Jeux Paralympiques a bien fait d’interdire la participation à l’équipe russe. Le Comité international olympique a tout gâché», déclare David Kenworthy.
Le président de l’UKAD estime que la Russie a commis des violations flagrantes du dopage, ce qui affecte négativement l'image du sport en entier.
«Il y a trop de politique dans tout cela, voilà d’où vient le problème. Il faut absolument que nous fassions tout bien comme il faut, sinon nous prenons un risque de perdre la confiance des spectateurs ».
David Kenworthy a ajouté qu’il suivait à peine les Jeux Olympiques de Rio, car il y voyait la Russie.
«Je n’arrive pas à croire que c’était fait. Cela rabaisse tout le sport. La chose, la plus importante à faire maintenant et de faire revenir la Russie dans le champ juridique et cela prendra beaucoup de temps et beaucoup de force ».
Avant cela, l’Union internationale de patinage (UIP) a retiré à la Russie le droit d’accueillir le Coup de Monde à Tchlyabinsk (10-12 mars).
Lors d’une interview à BBC, David Kenworthy, président de l'Agence antidopage britannique (UKAD) estime qu’il faudrait interdire à toute l’équipe russe de participer aux Jeux Olympiques 2018
«Oui, je pense que tous les sportifs russes doivent être écartés des Jeux Olympiques 2018. Au fait, il fallait écarter de plein droit toute participation des sportifs russes lors des Jeux Olympiques 2016. J’estime que le Comité des Jeux Paralympiques a bien fait d’interdire la participation à l’équipe russe. Le Comité international olympique a tout gâché», déclare David Kenworthy.
Le président de l’UKAD estime que la Russie a commis des violations flagrantes du dopage, ce qui affecte négativement l'image du sport en entier.
«Il y a trop de politique dans tout cela, voilà d’où vient le problème. Il faut absolument que nous fassions tout bien comme il faut, sinon nous prenons un risque de perdre la confiance des spectateurs ».
David Kenworthy a ajouté qu’il suivait à peine les Jeux Olympiques de Rio, car il y voyait la Russie.
«Je n’arrive pas à croire que c’était fait. Cela rabaisse tout le sport. La chose, la plus importante à faire maintenant et de faire revenir la Russie dans le champ juridique et cela prendra beaucoup de temps et beaucoup de force ».
Avant cela, l’Union internationale de patinage (UIP) a retiré à la Russie le droit d’accueillir le Coup de Monde à Tchlyabinsk (10-12 mars).
Александр- Messages : 5390
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Re: Dopage organisé en Russie
Le médecin, cerveau du dopage en Russie, interdit définitivement d'exercer
Par S.B. le 15-03-2017
Le Dr Sergueï Portugalov, accusé d'être le médecin chargé du dopage dans l'athlétisme russe a été définitivement interdit d'exercer par le Tribunal arbitral du sport (TAS).
L'Agence mondiale antidopage (AMA) avait recommandé en 2015 dans un rapport que Sergueï Portugalov soit privé de toute participation aux programmes sportifs d'Etat, en raison des accusations le visant. Selon le quotidien britannique The Times, le docteur, membre du conseil médical de la fédération russe de natation, aurait participé à l'organisation du dopage d'Etat des athlètes russes et également poussé les nageurs de son pays à prendre des substances dopantes.
Par S.B. le 15-03-2017
Le Dr Sergueï Portugalov, accusé d'être le médecin chargé du dopage dans l'athlétisme russe a été définitivement interdit d'exercer par le Tribunal arbitral du sport (TAS).
L'Agence mondiale antidopage (AMA) avait recommandé en 2015 dans un rapport que Sergueï Portugalov soit privé de toute participation aux programmes sportifs d'Etat, en raison des accusations le visant. Selon le quotidien britannique The Times, le docteur, membre du conseil médical de la fédération russe de natation, aurait participé à l'organisation du dopage d'Etat des athlètes russes et également poussé les nageurs de son pays à prendre des substances dopantes.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Dopage organisé en Russie
et donc en toute conséquence d'un pays droit dans ces bottes et transparent en justice :
le lanceur d'alerte russe fuit sont pays pour ne pas se faire suicider. (synonyme russe de poloniumiser)
https://www.lorientlejour.com/article/1041525/dopage-le-lanceur-dalerte-russe-dmitriev-quitte-la-russie.html
le lanceur d'alerte russe fuit sont pays pour ne pas se faire suicider. (synonyme russe de poloniumiser)
https://www.lorientlejour.com/article/1041525/dopage-le-lanceur-dalerte-russe-dmitriev-quitte-la-russie.html
benoit77- Messages : 2859
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Re: Dopage organisé en Russie
benoit77 a écrit:et donc en toute conséquence d'un pays droit dans ces bottes et transparent en justice :
le lanceur d'alerte russe fuit sont pays pour ne pas se faire suicider. (synonyme russe de poloniumiser)
https://www.lorientlejour.com/article/1041525/dopage-le-lanceur-dalerte-russe-dmitriev-quitte-la-russie.html
Les lanceurs d'alerte sont maltraités dans tous les pays (Suisse, Etats-Unis, même à l'ONU, etc.), mais il est vrai que c'est leur vie qui est en danger en Russie.
Thuramir- Messages : 3677
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Re: Dopage organisé en Russie
Voilà qui ne s'arrange pas. Il est fort extrêmement improbable que les autorités russes reconnaissent les conclusions du rapport McLaren et celui d'un dopage institué par les plus hautes autorités de l'Etat, de sorte que les compétitions internationales des prochaines années se feront très probablement sans la participation de la Russie, si le Comité international olympique va dans le même sens.
Comme le Russie l'a annoncé, elle ne transmettra sans doute pas à la télévision russe les prochaines compétition mondiales de sport, ce qui entraînera aussi un manque à gagner pour les fédérations sportives. Il semble que, cette fois, les exigences de l'IAAF soient devenues un point d'achoppement sans issue.
L'IAAF maintient la suspension de la Russie de toutes compétitions
La Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) a maintenu la suspension de la Russie, mise au ban depuis novembre 2015 en raison d'un dopage institutionnalisé, a annoncé dimanche l'IAAF.
Cette décision intervient à quelques jours d'une réunion cruciale de la Commission exécutive du Comité international olympique (5-7 décembre à Lausanne) qui doit décider de la participation de la Russie aux JO d'hiver 2018 à PyeongChang en Corée du Sud (9-25 février).
«Certaines conditions ont été remplies pour réhabiliter la Russie mais d'autres critères ne le sont toujours pas, comme la réhabilitation de l'Agence antidopage russe en qualité d'Agence antidopage indépendante et la reconnaissance par les autorités russes des conclusions du rapport McLaren et d'un dopage institué par les plus hautes autorités de l'Etat. Tant que ne sera pas reconnu ce qui s'est passé précédemment, on n'aura pas d'assurance que les choses ne se reproduiront pas», a déclaré Rune Andersen, le président de la Task Force indépendante mise en place par l'IAAF pour vérifier les progrès de la Russie dans la lutte antidopage.
La prochaine réunion du Conseil de l'IAAF n'ayant pas lieu avant les Mondiaux 2018 en salle (1-4 mars à Birmingham), les Russes seront donc exclus de cette compétition, comme ils l'ont été pour les JO 2016 à Rio et les Mondiaux 2017 à Londres.
L'athlétisme russe est privé de compétitions depuis novembre 2015. Certains athlètes russes ont toutefois la possibilité de s'aligner sous drapeau neutre sous certaines conditions strictes. Dix-neuf d'entre eux ont ainsi participé aux derniers Championnats du monde.
L'IAAF a en effet proposé une porte de sortie aux athlètes russes qui pouvaient démontrer que leurs parcours et méthodes d'entraînement n'avaient pas été entachés par le système généralisé de dopage. L'un des critères stipule notamment qu'aucun d'entre eux ne doit figurer dans le rapport McLaren. Des réanalyses des échantillons prélevés lors des Mondiaux de Pékin en 2015 sont également obligatoires si les athlètes y ont participé. BELGA
Comme le Russie l'a annoncé, elle ne transmettra sans doute pas à la télévision russe les prochaines compétition mondiales de sport, ce qui entraînera aussi un manque à gagner pour les fédérations sportives. Il semble que, cette fois, les exigences de l'IAAF soient devenues un point d'achoppement sans issue.
L'IAAF maintient la suspension de la Russie de toutes compétitions
La Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) a maintenu la suspension de la Russie, mise au ban depuis novembre 2015 en raison d'un dopage institutionnalisé, a annoncé dimanche l'IAAF.
Cette décision intervient à quelques jours d'une réunion cruciale de la Commission exécutive du Comité international olympique (5-7 décembre à Lausanne) qui doit décider de la participation de la Russie aux JO d'hiver 2018 à PyeongChang en Corée du Sud (9-25 février).
«Certaines conditions ont été remplies pour réhabiliter la Russie mais d'autres critères ne le sont toujours pas, comme la réhabilitation de l'Agence antidopage russe en qualité d'Agence antidopage indépendante et la reconnaissance par les autorités russes des conclusions du rapport McLaren et d'un dopage institué par les plus hautes autorités de l'Etat. Tant que ne sera pas reconnu ce qui s'est passé précédemment, on n'aura pas d'assurance que les choses ne se reproduiront pas», a déclaré Rune Andersen, le président de la Task Force indépendante mise en place par l'IAAF pour vérifier les progrès de la Russie dans la lutte antidopage.
La prochaine réunion du Conseil de l'IAAF n'ayant pas lieu avant les Mondiaux 2018 en salle (1-4 mars à Birmingham), les Russes seront donc exclus de cette compétition, comme ils l'ont été pour les JO 2016 à Rio et les Mondiaux 2017 à Londres.
L'athlétisme russe est privé de compétitions depuis novembre 2015. Certains athlètes russes ont toutefois la possibilité de s'aligner sous drapeau neutre sous certaines conditions strictes. Dix-neuf d'entre eux ont ainsi participé aux derniers Championnats du monde.
L'IAAF a en effet proposé une porte de sortie aux athlètes russes qui pouvaient démontrer que leurs parcours et méthodes d'entraînement n'avaient pas été entachés par le système généralisé de dopage. L'un des critères stipule notamment qu'aucun d'entre eux ne doit figurer dans le rapport McLaren. Des réanalyses des échantillons prélevés lors des Mondiaux de Pékin en 2015 sont également obligatoires si les athlètes y ont participé. BELGA
Thuramir- Messages : 3677
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Re: Dopage organisé en Russie
A force de tricher, ils ne récoltent que ce qu'ils ont semé.
Ceux qui sont les didons de la farces sont les athlètes honnêtes . . .
Ceux qui sont les didons de la farces sont les athlètes honnêtes . . .
Re: Dopage organisé en Russie
Matt a écrit:Ceux qui sont les didons de la farces sont les athlètes honnêtes . . .
C'est bien ce que je pense.
Thuramir- Messages : 3677
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Re: Dopage organisé en Russie
Et dans le même temps, on se rend bien compte que des positions de principe aussi fortes n'ont aucune chance d'aboutir. La Russie n'a toujours pas reconnu la responsabilité soviétique dans le massacre de Katyn, alors que tous les protagonistes de ce massacre sont morts et enterrés, et que l'URSS n'existe plus. Alors demander aux plus haut dirigeants russes de reconnaître leur implication et leur culpabilité dans le dopage, alors que ces personnes sont toujours au pouvoir, me paraît tout à fait illusoire.
Si l'on se met à la place des athlètes russes honnêtes qui doivent concourir sous drapeau neutre, on se dit que pour eux aussi cela doit être très humiliant de ne pas pouvoir afficher leur nationalité, et ils ne sont en rien responsables de ce qui s'est passsé. Si on veut en sortir, il faudra bien trouver un compromis, et pas dans vingt ou trente ans. Le mal est fait, et il vaut mieux prévenir pour le futur que de vouloir faire un exemple à tout prix pour le passé. D'autres pays et d'autres athlètes ont fait de même mais ils n'ont pas été pris. Il est possible de remettre les compteurs à zéro dans l'intérêt de l'athlétisme en général et d'éviter la réitération de telles pratiques via des contrôles draconiens.
Si l'on se met à la place des athlètes russes honnêtes qui doivent concourir sous drapeau neutre, on se dit que pour eux aussi cela doit être très humiliant de ne pas pouvoir afficher leur nationalité, et ils ne sont en rien responsables de ce qui s'est passsé. Si on veut en sortir, il faudra bien trouver un compromis, et pas dans vingt ou trente ans. Le mal est fait, et il vaut mieux prévenir pour le futur que de vouloir faire un exemple à tout prix pour le passé. D'autres pays et d'autres athlètes ont fait de même mais ils n'ont pas été pris. Il est possible de remettre les compteurs à zéro dans l'intérêt de l'athlétisme en général et d'éviter la réitération de telles pratiques via des contrôles draconiens.
Thuramir- Messages : 3677
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Re: Dopage organisé en Russie
Le soucis, c'est que les tricheurs ont toujours une longueur d'avance sur les contrôles, aussi draconiens soient-ils.
Re: Dopage organisé en Russie
Matt a écrit:Le soucis, c'est que les tricheurs ont toujours une longueur d'avance sur les contrôles, aussi draconiens soient-ils.
Sans doute, mais exiger une reconnaissance illusoire pour des faits passés ne changera rien au passé. De toute manière, le dopage est une course technologique aux produits dopants, et les Etats auront toujours une longueur d'avance avec des produits qui ne figurent pas encore dans la liste des produits interdits. Voilà pourquoi il paraît plus pertinent de réguler ce qui se passera à l'avenir par une réglementation intelligente, adaptée aux nouvelles molécules de synthèse, sans exiger une reconnaissance de culpabilité qui ne viendra jamais.
Thuramir- Messages : 3677
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Re: Dopage organisé en Russie
Продолжение советских традиций
Poursuite des traditions soviétiques
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Caduce62- Messages : 15239
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Re: Dopage organisé en Russie
Le dopage fatal aux sportifs russes ?
Courrier International
Publié le 04/12/2017 - 17:58
Ce serait un coup de tonnerre pour les Russes : le Comité international olympique (CIO), qui se réunit du 5 au 7 décembre, pourrait décider d’une interdiction des athlètes russes aux Jeux Olympiques d’hiver, en février, à Pyeongchang (Corée du Sud). Le pays serait puni pour un programme de “dopage institutionnalisé” décrit dans un rapport du juriste canadien Richard McLaren en décembre 2016 et représenté ici par le dessinateur Arend van Dam. “Il est fort probable que la Russie soit exclue des JO de 2018”, écrit sans illusion le journal Nevassimaïa Gazeta.
Courrier International
Publié le 04/12/2017 - 17:58
Ce serait un coup de tonnerre pour les Russes : le Comité international olympique (CIO), qui se réunit du 5 au 7 décembre, pourrait décider d’une interdiction des athlètes russes aux Jeux Olympiques d’hiver, en février, à Pyeongchang (Corée du Sud). Le pays serait puni pour un programme de “dopage institutionnalisé” décrit dans un rapport du juriste canadien Richard McLaren en décembre 2016 et représenté ici par le dessinateur Arend van Dam. “Il est fort probable que la Russie soit exclue des JO de 2018”, écrit sans illusion le journal Nevassimaïa Gazeta.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: Dopage organisé en Russie
ah bah oui ! des pilules jaune et bleue !! voilà donc la vraie raison de l'annexion de la Crimée et la guerre du dombass: Poutine veut faire main basse sur les labos ukrainiens qui fabriquent les dopants nécessaires aux pseudo athlètes russes pour qu'ils aient un semblant de résultats à jeter à la face du monde et enfin prouver que l’URSS n'est pas morte au siècle dernier
Pauvres russes
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benoit77- Messages : 2859
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Re: Dopage organisé en Russie
JO d'hiver 2018 : les athlètes russes privés de compétition ?
Le Comité international olympique (CIO) se prononce ce mardi sur la participation de la Russie aux Jeux d'hiver de Pyeongchang.
Par L'Obs
Publié le 05 décembre 2017 à 11h03
La Russie disputera-t-elle les Jeux olympiques d'hiver 2018 ? Le pays, accusé de dopage organisé lors des JO de Sotchi en 2014, joue sa survie olympique ce mardi 5 décembre. Pas moins de 200 journalistes accrédités - dont 40 Russes - attendent le verdict du Comité international olympique (CIO), qui doit se prononcer en fin de journée sur la participation ou non des athlètes russes aux prochains Jeux d'hiver de Pyeongchang (Corée du Sud).
Cette participation est en suspens en raison du système de dopage institutionnalisé que le pays de Vladimir Poutine a mis en place pour les JO de Sotchi (2014), et mis au jour en juillet 2016 par le rapport McLaren, commandé par l'Agence mondiale antidopage (AMA). Un système qui avait permis à la Russie de glaner 13 titres à l'époque, mais dont déjà quatre d'entre eux lui ont été retirés pour dopage.
A ce jour, 25 sportifs russes ont été disqualifiés des JO de Sotchi par une commission disciplinaire du CIO. La Russie a ainsi d'ores et déjà dû cédé à la Norvège sa première place au classement des médailles, avec au total la perte d'un tiers de ses médailles, soit 11 sur 33.
"On a fait de nous une sorte de monstre"
Que vont décider les 14 membres de la Commission exécutive, le gouvernement du CIO ? Avant de prendre leur décision, ils vont écouter les arguments d'une délégation russe conduite par le président de son comité olympique, Alexander Zhukov, membre du CIO. La double championne du monde de patinage artistique Evgenia Medvedeva prendra également la parole.
Le président russe Vladimir Poutine s'est déjà chargé de contre-attaquer en accentuant la pression sur le CIO. "Il y a deux options : forcer la Russie à participer sous drapeau neutre ou ne pas l'autoriser du tout aux Jeux olympiques [...]. Les deux constituent une humiliation pour le pays", estime le président pour qui l'absence de la Russie "ferait du mal au mouvement olympique".
"Les Etats-Unis contrôlent tout car les principales sociétés qui paient pour les droits de télévision, les principaux sponsors, les principaux acheteurs de publicités se situent là-bas", a par ailleurs récemment lâché le dirigeant.
Le 1er décembre dernier, lors du tirage au sort du Mondial 2018, que la Russie accueillera cet été, le vice-Premier ministre Vitali Moutko s'est également livré sur le sujet, qualifiant une éventuelle sanction de "tentative de présenter (la Russie) comme un axe du mal".
"On a fait de nous une sorte de monstre. Maintenant, tout le monde, n’importe quel expert, a le droit de dire : 'Il faut punir la Russie'."
Infographie: La Russie, championne du dopage | Statista Vous trouverez plus de statistiques sur Statista
Rien ne plaide pas en faveur d'une décision clémente
Au sein d'un mouvement olympique, où historiquement le poids de la Russie a toujours été conséquent, le CIO peut-il être sensible à de tels avertissements ? Au vu des conclusions accablantes du rapport McLaren, deux options s'offrent de fait à l'instance.
La première : une interdiction totale de participation aux JO, comme l'avait décidé le Comité international paralympique avant les JO de Rio... contrairement au CIO. La deuxième : autoriser les sportifs russes dits "propres" à participer sous drapeau neutre, ce que Moscou ne souhaite pas. C'est ce qu'avait acté le CIO pour les épreuves d'athlétisme de Rio.
A la mi-novembre, la décision de l'AMA de maintenir la suspension de l'agence russe antidopage (Rusada) prononcée deux ans plus tôt ne plaide pas en faveur d'une décision clémente. Pas plus que les 25 disqualifications prononcées à ce jour par la commission Oswald, qui a entendu les sportifs impliqués dans le dopage organisé en vigueur pour les JO de Sotchi. Un chiffre qui peut d'ailleurs encore évoluer dans les jours à venir...
L'ombre du dopage... et des tensions géopolitiques
Autre sujet de préoccupation pour le CIO, directement en lien avec ces Jeux de Pyeongchang : les tensions géopolitiques dans la région résultant des tirs de missiles successifs de la Corée du Nord, dont la frontière se trouve à 80 kilomètres du site des Jeux.
Jeudi 30 novembre, après le dernier tir d'un missile balistique intercontinental, le ministre sud-coréen de l'Unification a dit craindre que la Corée du Nord ne porte un "coup fatal" aux JO d'hiver de Pyeongchang, en tirant par exemple un nouveau missile avant leur ouverture le 9 février.
Alors qu'une traditionnelle trêve olympique a été signée le 13 novembre sous l'égide de l'ONU, le CIO, qui a répété inlassablement qu'il n'existe "pas de plan-B", reste "en contact permanent avec le gouvernement sud-coréen" dont "la position concernant la sécurité durant les Jeux de Pyeongchang n'a pas changé".
(Avec AFP)
Le Comité international olympique (CIO) se prononce ce mardi sur la participation de la Russie aux Jeux d'hiver de Pyeongchang.
Par L'Obs
Publié le 05 décembre 2017 à 11h03
La Russie disputera-t-elle les Jeux olympiques d'hiver 2018 ? Le pays, accusé de dopage organisé lors des JO de Sotchi en 2014, joue sa survie olympique ce mardi 5 décembre. Pas moins de 200 journalistes accrédités - dont 40 Russes - attendent le verdict du Comité international olympique (CIO), qui doit se prononcer en fin de journée sur la participation ou non des athlètes russes aux prochains Jeux d'hiver de Pyeongchang (Corée du Sud).
Cette participation est en suspens en raison du système de dopage institutionnalisé que le pays de Vladimir Poutine a mis en place pour les JO de Sotchi (2014), et mis au jour en juillet 2016 par le rapport McLaren, commandé par l'Agence mondiale antidopage (AMA). Un système qui avait permis à la Russie de glaner 13 titres à l'époque, mais dont déjà quatre d'entre eux lui ont été retirés pour dopage.
A ce jour, 25 sportifs russes ont été disqualifiés des JO de Sotchi par une commission disciplinaire du CIO. La Russie a ainsi d'ores et déjà dû cédé à la Norvège sa première place au classement des médailles, avec au total la perte d'un tiers de ses médailles, soit 11 sur 33.
"On a fait de nous une sorte de monstre"
Que vont décider les 14 membres de la Commission exécutive, le gouvernement du CIO ? Avant de prendre leur décision, ils vont écouter les arguments d'une délégation russe conduite par le président de son comité olympique, Alexander Zhukov, membre du CIO. La double championne du monde de patinage artistique Evgenia Medvedeva prendra également la parole.
Le président russe Vladimir Poutine s'est déjà chargé de contre-attaquer en accentuant la pression sur le CIO. "Il y a deux options : forcer la Russie à participer sous drapeau neutre ou ne pas l'autoriser du tout aux Jeux olympiques [...]. Les deux constituent une humiliation pour le pays", estime le président pour qui l'absence de la Russie "ferait du mal au mouvement olympique".
"Les Etats-Unis contrôlent tout car les principales sociétés qui paient pour les droits de télévision, les principaux sponsors, les principaux acheteurs de publicités se situent là-bas", a par ailleurs récemment lâché le dirigeant.
Le 1er décembre dernier, lors du tirage au sort du Mondial 2018, que la Russie accueillera cet été, le vice-Premier ministre Vitali Moutko s'est également livré sur le sujet, qualifiant une éventuelle sanction de "tentative de présenter (la Russie) comme un axe du mal".
"On a fait de nous une sorte de monstre. Maintenant, tout le monde, n’importe quel expert, a le droit de dire : 'Il faut punir la Russie'."
Infographie: La Russie, championne du dopage | Statista Vous trouverez plus de statistiques sur Statista
Rien ne plaide pas en faveur d'une décision clémente
Au sein d'un mouvement olympique, où historiquement le poids de la Russie a toujours été conséquent, le CIO peut-il être sensible à de tels avertissements ? Au vu des conclusions accablantes du rapport McLaren, deux options s'offrent de fait à l'instance.
La première : une interdiction totale de participation aux JO, comme l'avait décidé le Comité international paralympique avant les JO de Rio... contrairement au CIO. La deuxième : autoriser les sportifs russes dits "propres" à participer sous drapeau neutre, ce que Moscou ne souhaite pas. C'est ce qu'avait acté le CIO pour les épreuves d'athlétisme de Rio.
A la mi-novembre, la décision de l'AMA de maintenir la suspension de l'agence russe antidopage (Rusada) prononcée deux ans plus tôt ne plaide pas en faveur d'une décision clémente. Pas plus que les 25 disqualifications prononcées à ce jour par la commission Oswald, qui a entendu les sportifs impliqués dans le dopage organisé en vigueur pour les JO de Sotchi. Un chiffre qui peut d'ailleurs encore évoluer dans les jours à venir...
L'ombre du dopage... et des tensions géopolitiques
Autre sujet de préoccupation pour le CIO, directement en lien avec ces Jeux de Pyeongchang : les tensions géopolitiques dans la région résultant des tirs de missiles successifs de la Corée du Nord, dont la frontière se trouve à 80 kilomètres du site des Jeux.
Jeudi 30 novembre, après le dernier tir d'un missile balistique intercontinental, le ministre sud-coréen de l'Unification a dit craindre que la Corée du Nord ne porte un "coup fatal" aux JO d'hiver de Pyeongchang, en tirant par exemple un nouveau missile avant leur ouverture le 9 février.
Alors qu'une traditionnelle trêve olympique a été signée le 13 novembre sous l'égide de l'ONU, le CIO, qui a répété inlassablement qu'il n'existe "pas de plan-B", reste "en contact permanent avec le gouvernement sud-coréen" dont "la position concernant la sécurité durant les Jeux de Pyeongchang n'a pas changé".
(Avec AFP)
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Re: Dopage organisé en Russie
JO 2018 : La Russie suspendue, ses athlètes sous drapeau neutre
https://www.lequipe.fr/Tous-sports/Actualites/Jo-2018-la-russie-suspendue-ses-athletes-sous-drapeau-neutre/856733?xtref=android-app%3A%2F%2Fde.axelspringer.yana.zeropage
Publié le mardi 5 décembre 2017 à 19:39 | Mis à jour le 05/12/2017 à 20:26
Le CIO a annoncé la suspension de la Russie pour les Jeux Olympiques 2018. Mais ses athlètes pourront participer sous une bannière neutre.
Il n'y aura pas de drapeaux russes à Pyeongchang cet hiver. Le CIO a annoncé ce mercredi la suspension de la Russie pour les prochains Jeux Olympiques d'hiver prévus du 9 au 25 février prochains. Les athlètes russes pourront, sous «de strictes conditions» précise le communiqué du Comité, s'aligner lors de ces Jeux sous la bannière olympique. Ils seront regroupés sous le nom d'«Athlète Olympique de Russie (AOR)» et l'hymne olympique sera joué en cas de victoire.
C'est la première fois dans l'histoire de l'olympisme que le comité d'un pays est exclu dans son ensemble pour une édition des Jeux. Pour Rio en 2016, le CIO avait laissé le choix aux différentes fédérations d'exclure ou non les athlètes russes et seule celle d'athlétisme avait pris cette décision radicale. Deux ans plus tard, la sanction est beaucoup plus lourde pour la Russie, accusée d'avoir mis en place un système de dopage d'état entre 2011 et 2015.
«Des sanctions proportionnelles à la manipulation»
C'est notamment à Sotchi, lors des Jeux 2014, que ce système a atteint son point culminant et plusieurs médaillés russes ont récemment été bannis et privés de leurs résultats. «C'est une attaque sans précédent contre l'intégrité des Jeux Olympiques et du sport. Le CIO, après avoir suivi la procédure, a pris des sanctions proportionnelles à cette manipulation systémique tout en protégeant les athlètes propres», explique Thomas Bach, le président du CIO, pour justifier la décision.
Les athlètes russes autorisés à participer aux épreuves des JO seront choisis «à la discrétion absolue» du CIO. Un panel présidé par Valérie Fourneyron qui est à la tête de l'Autorité de contrôle indépendant crée en 2017 par l'Agence mondiale antidopage déterminera d'abord une liste de noms. Plusieurs criètres seront pris en compte pour orienter les choix mais une fois la liste dressée, le CIO décidera qui pourra effectivement participer.
https://www.lequipe.fr/Tous-sports/Actualites/Jo-2018-la-russie-suspendue-ses-athletes-sous-drapeau-neutre/856733?xtref=android-app%3A%2F%2Fde.axelspringer.yana.zeropage
Publié le mardi 5 décembre 2017 à 19:39 | Mis à jour le 05/12/2017 à 20:26
Le CIO a annoncé la suspension de la Russie pour les Jeux Olympiques 2018. Mais ses athlètes pourront participer sous une bannière neutre.
Il n'y aura pas de drapeaux russes à Pyeongchang cet hiver. Le CIO a annoncé ce mercredi la suspension de la Russie pour les prochains Jeux Olympiques d'hiver prévus du 9 au 25 février prochains. Les athlètes russes pourront, sous «de strictes conditions» précise le communiqué du Comité, s'aligner lors de ces Jeux sous la bannière olympique. Ils seront regroupés sous le nom d'«Athlète Olympique de Russie (AOR)» et l'hymne olympique sera joué en cas de victoire.
C'est la première fois dans l'histoire de l'olympisme que le comité d'un pays est exclu dans son ensemble pour une édition des Jeux. Pour Rio en 2016, le CIO avait laissé le choix aux différentes fédérations d'exclure ou non les athlètes russes et seule celle d'athlétisme avait pris cette décision radicale. Deux ans plus tard, la sanction est beaucoup plus lourde pour la Russie, accusée d'avoir mis en place un système de dopage d'état entre 2011 et 2015.
«Des sanctions proportionnelles à la manipulation»
C'est notamment à Sotchi, lors des Jeux 2014, que ce système a atteint son point culminant et plusieurs médaillés russes ont récemment été bannis et privés de leurs résultats. «C'est une attaque sans précédent contre l'intégrité des Jeux Olympiques et du sport. Le CIO, après avoir suivi la procédure, a pris des sanctions proportionnelles à cette manipulation systémique tout en protégeant les athlètes propres», explique Thomas Bach, le président du CIO, pour justifier la décision.
Les athlètes russes autorisés à participer aux épreuves des JO seront choisis «à la discrétion absolue» du CIO. Un panel présidé par Valérie Fourneyron qui est à la tête de l'Autorité de contrôle indépendant crée en 2017 par l'Agence mondiale antidopage déterminera d'abord une liste de noms. Plusieurs criètres seront pris en compte pour orienter les choix mais une fois la liste dressée, le CIO décidera qui pourra effectivement participer.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Dopage organisé en Russie
j ai trouvé une petite illustration sur twitter qui m a fait sourir :
mais qu'ont les laisses tous se doper , qu'est ce qu'on en a a faire
mais qu'ont les laisses tous se doper , qu'est ce qu'on en a a faire
steven21- Messages : 3580
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Re: Dopage organisé en Russie
Dopage = triche, vol, escroqueriesteven21 a écrit:j ai trouvé une petite illustration sur twitter qui m a fait sourir :
mais qu'ont les laisses tous se doper , qu'est ce qu'on en a a faire
Sinon la justice ne doit plus poursuivre les voleurs, les escrocs, ...
J'aime le sport mais sans la pourriture du dopage et de l'argent-roi
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Dopage organisé en Russie
JO 2018 - Le Kremlin réagit à l'exclusion de la Russie, 22 sportifs disqualifiés font appel
Publié le 06/12/2017 à 10:44 , modifié le 06/12/2017 à 17:04
Vingt-deux sportifs russes médaillés aux JO 2014 de Sotchi puis disqualifiés pour dopage par le Comité international olympique (CIO) ont fait appel de leur sanction devant le Tribunal arbitral du Sport (TAS), a-t-on appris mercredi auprès de l'instance basée à Lausanne. Par ailleurs, le porte-parole du Kremlin, au lendemain de l'exclusion de la Russie des Jeux Olympiques d'hiver 2018, a réagi et déclaré qu'il ne fallait "pas céder à l'émotion mais analyser la décision du CIO".
Ils sont 22, pour l'instant, à considérer que c'est une injustice d'être disqualifiés pour dopage... Parmi ces sportifs figurent les plus grands noms des disciplines hivernales russes, notamment Alexander Legkov (champion olympique en ski de fond, sur 50 km) ou encore Aleksandr Zubkov, véritable héros en Russie après son doublé en or (bob à 2 et bob à 4). Jusqu'à présent, le CIO a disqualifié 25 sportifs russes des JO 2014, retirant ainsi un tiers des médailles russes remportées à Sotchi, soit 11 sur 33 au total.
Conséquence de ce système de dopage institutionnalisé mis en place de 2011 à 2015 et révélé par le rapport McLaren, le CIO a décidé mardi de suspendre la Russie des prochains JO d'hiver de Pyeongchang (9-25 février) - une première dans l'histoire de l'instance suprême olympique - tout en proposant néanmoins aux sportifs russes "propres" d'y participer sous le drapeau olympique.
"Ne pas céder à l'émotion"
Depuis l'annonce hier, les réactions, des athlètes aux dirigeants russes, ne se sont pas fait attendre. Si pour Elena Isinbaeva, "sans la Russie, les JO sont boiteux" (L'Equipe, 06/12/2017), pour le Kremlin, il s'agit d'éteindre l'incendie provoqué par l'annonce en Russie. Il faut "analyser avec attention la décision du CIO et e pas céder aux émotions, la situation est sérieuse" a déclaré ce mercredi matin aux journalistes Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.
Moscou doit maintenant "étudier plusieurs points avec le CIO" et attendre la prochaine réunion du Comité olympique russe (ROC), prévue le 12 décembre. "Avant cela, tirer des conclusions est prématuré", a-t-il ajouté. Alors que plusieurs députés et sénateurs russes indignés par la décision du CIO ont estimé mardi soir qu'il serait humiliant pour la Russie de participer sous drapeau olympique, le Kremlin semble adopter une attitude beaucoup plus mesurée. La porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a été beaucoup plus offensive en dénonçant, selon les agences de presse russes, "une attaque massive liée au fait que la politique d'isolation de la Russie a échoué" et s'en prend maintenant à la sphère sportive.
francetv sport
Publié le 06/12/2017 à 10:44 , modifié le 06/12/2017 à 17:04
Vingt-deux sportifs russes médaillés aux JO 2014 de Sotchi puis disqualifiés pour dopage par le Comité international olympique (CIO) ont fait appel de leur sanction devant le Tribunal arbitral du Sport (TAS), a-t-on appris mercredi auprès de l'instance basée à Lausanne. Par ailleurs, le porte-parole du Kremlin, au lendemain de l'exclusion de la Russie des Jeux Olympiques d'hiver 2018, a réagi et déclaré qu'il ne fallait "pas céder à l'émotion mais analyser la décision du CIO".
Ils sont 22, pour l'instant, à considérer que c'est une injustice d'être disqualifiés pour dopage... Parmi ces sportifs figurent les plus grands noms des disciplines hivernales russes, notamment Alexander Legkov (champion olympique en ski de fond, sur 50 km) ou encore Aleksandr Zubkov, véritable héros en Russie après son doublé en or (bob à 2 et bob à 4). Jusqu'à présent, le CIO a disqualifié 25 sportifs russes des JO 2014, retirant ainsi un tiers des médailles russes remportées à Sotchi, soit 11 sur 33 au total.
Conséquence de ce système de dopage institutionnalisé mis en place de 2011 à 2015 et révélé par le rapport McLaren, le CIO a décidé mardi de suspendre la Russie des prochains JO d'hiver de Pyeongchang (9-25 février) - une première dans l'histoire de l'instance suprême olympique - tout en proposant néanmoins aux sportifs russes "propres" d'y participer sous le drapeau olympique.
"Ne pas céder à l'émotion"
Depuis l'annonce hier, les réactions, des athlètes aux dirigeants russes, ne se sont pas fait attendre. Si pour Elena Isinbaeva, "sans la Russie, les JO sont boiteux" (L'Equipe, 06/12/2017), pour le Kremlin, il s'agit d'éteindre l'incendie provoqué par l'annonce en Russie. Il faut "analyser avec attention la décision du CIO et e pas céder aux émotions, la situation est sérieuse" a déclaré ce mercredi matin aux journalistes Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.
Moscou doit maintenant "étudier plusieurs points avec le CIO" et attendre la prochaine réunion du Comité olympique russe (ROC), prévue le 12 décembre. "Avant cela, tirer des conclusions est prématuré", a-t-il ajouté. Alors que plusieurs députés et sénateurs russes indignés par la décision du CIO ont estimé mardi soir qu'il serait humiliant pour la Russie de participer sous drapeau olympique, le Kremlin semble adopter une attitude beaucoup plus mesurée. La porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a été beaucoup plus offensive en dénonçant, selon les agences de presse russes, "une attaque massive liée au fait que la politique d'isolation de la Russie a échoué" et s'en prend maintenant à la sphère sportive.
francetv sport
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Re: Dopage organisé en Russie
Dopage : le président de la fédération de football russe se retire pour se défendre
Vitali Moutko, l’homme fort du sport russe depuis près d’une décennie, a été banni à vie le 5 décembre par le Comité international olympique pour son implication dans le scandale de dopage qui secoue la Russie depuis trois ans.
Le Monde.fr avec AFP | 25.12.2017 à 20h08
Le vice-premier ministre russe chargé des sports, Vitali Moutko a annoncé, lundi 25 décembre, « suspendre » pour six mois ses fonctions de président de la fédération russe de football. Le « Monsieur sport » de la Russie entend en effet contester sa suspension à vie des Jeux olympiques par les instances olympiques, en raison du scandale de dopage institutionnalisé.
Lors d’une conférence de presse, Vitali Moutko a annoncé son intention de saisir dès mardi le Tribunal arbitral du sport (TAS). Il a expliqué ne pas vouloir « perturber » le fonctionnement de la Fédération de football le temps des procédures, ajoutant « continuer à travailler comme vice-premier ministre tant que le président me fait confiance et à superviser la préparation au Mondial-2018 » prévu en Russie du 14 juin au 15 juillet. « Je ne démissionne pas, mon mandat reste valide », a insisté M. Moutko.
Le temps de sa suspension, la Fédération sera présidée par son directeur général Alexandre Alaïev, un ancien champion de beach soccer.
« Pression » de la FIFA
Vitali Moutko, l’homme fort du sport russe depuis près d’une décennie, a été banni à vie le 5 décembre par le Comité international olympique (CIO) des jeux Olympiques pour son implication dans le scandale de dopage qui secoue la Russie depuis trois ans.
Vendredi, le journal russe Kommersant avait affirmé, s’appuyant sur des sources anonymes, que M. Moutko s’apprêtait à démissionner de son poste à la Fédération de football en raison de la « pression » de la FIFA (Fédération0internationale de football association) liée au scandale de dopage frappant la Russie. Le vice-premier ministre de 59 ans est directement visé dans cette affaire.
Moutko, qui avait déjà occupé ce poste de 2005 à 2009, est arrivé à la présidence de la Fédération en 2015 pour remplacer Nikolai Tolstykh. Il avait été réélu en septembre 2016 pour un mandat de quatre ans dans un contexte difficile après l’élimination de la Russie dès le premier tour de l’Euro-2016, marqué par des violences des hooligans russes à Marseille au début de la compétition.
Vitali Moutko, l’homme fort du sport russe depuis près d’une décennie, a été banni à vie le 5 décembre par le Comité international olympique pour son implication dans le scandale de dopage qui secoue la Russie depuis trois ans.
Le Monde.fr avec AFP | 25.12.2017 à 20h08
Le vice-premier ministre russe chargé des sports, Vitali Moutko a annoncé, lundi 25 décembre, « suspendre » pour six mois ses fonctions de président de la fédération russe de football. Le « Monsieur sport » de la Russie entend en effet contester sa suspension à vie des Jeux olympiques par les instances olympiques, en raison du scandale de dopage institutionnalisé.
Lors d’une conférence de presse, Vitali Moutko a annoncé son intention de saisir dès mardi le Tribunal arbitral du sport (TAS). Il a expliqué ne pas vouloir « perturber » le fonctionnement de la Fédération de football le temps des procédures, ajoutant « continuer à travailler comme vice-premier ministre tant que le président me fait confiance et à superviser la préparation au Mondial-2018 » prévu en Russie du 14 juin au 15 juillet. « Je ne démissionne pas, mon mandat reste valide », a insisté M. Moutko.
Le temps de sa suspension, la Fédération sera présidée par son directeur général Alexandre Alaïev, un ancien champion de beach soccer.
« Pression » de la FIFA
Vitali Moutko, l’homme fort du sport russe depuis près d’une décennie, a été banni à vie le 5 décembre par le Comité international olympique (CIO) des jeux Olympiques pour son implication dans le scandale de dopage qui secoue la Russie depuis trois ans.
Vendredi, le journal russe Kommersant avait affirmé, s’appuyant sur des sources anonymes, que M. Moutko s’apprêtait à démissionner de son poste à la Fédération de football en raison de la « pression » de la FIFA (Fédération0internationale de football association) liée au scandale de dopage frappant la Russie. Le vice-premier ministre de 59 ans est directement visé dans cette affaire.
Moutko, qui avait déjà occupé ce poste de 2005 à 2009, est arrivé à la présidence de la Fédération en 2015 pour remplacer Nikolai Tolstykh. Il avait été réélu en septembre 2016 pour un mandat de quatre ans dans un contexte difficile après l’élimination de la Russie dès le premier tour de l’Euro-2016, marqué par des violences des hooligans russes à Marseille au début de la compétition.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Dopage organisé en Russie
Russie: à l'arrivée des contrôleurs antidopage, les athlètes tombent malades
AFP17/01/2018
Plus de 30 athlètes russes sont subitement tombés malades ou n'ont pas pris le départ de leur épreuve en voyant arriver les contrôleurs de l'agence russe antidopage (Rusada) lors d'une compétition régionale à Irkoutsk (Sibérie), a-t-on appris mercredi.
Alors que se déroulaient samedi et dimanche les Championnats d'athlétisme du district fédéral de Sibérie, 36 athlètes russes ont renoncé à courir après l'arrivée des contrôleurs de la Rusada, prétextant être tombés malades ou renonçant simplement à prendre le départ, rapporte le journal sportif en ligne Championat.com.
Parmi les athlètes ayant renoncé figurait la spécialiste du 3.000 m steeple Natalya Aristarkhova. Elle était la grande favorite de sa course après avoir porté en décembre son record personnel à 9:06.01 ce qui ferait d'elle, en cas d'homologation, la dixième performeuse mondiale de tous les temps, ironise encore Championat.com.
"La commission de discipline de la Fédération russe d'athlétisme (FRA) a lancé une enquête interne", a indiqué dans un communiqué la FRA, ajoutant avoir réclamé aux organisateurs et aux fédérations régionales concernées "des informations sur les athlètes qui se sont retirés" de la compétition.
"Au vu des résultats de l'enquête, la commission de discipline prendra les sanctions appropriées", ajoute le communiqué. La Fédération russe d'athlétisme précise avoir recommandé dimanche à la Rusada de cibler particulièrement les compétitions de jeunes et les compétitions régionales en Russie.
"Des contrôleurs antidopage se sont invités aux championnats de Sibérie. Est-ce la raison pour laquelle deux dizaines de participants se sont retirés avant le début de la compétition?", a de son côté écrit sur Twitter le champion du monde du 110 m haies (2015) Sergey Shubenkov, visiblement scandalisé.
La Rusada a été suspendue par l'Agence mondiale antidopage (AMA) en novembre 2015, quand a éclaté le scandale qui a abouti à la révélation d'un système de dopage impliquant de nombreux rouages de l'Etat russe, du ministère des Sports aux services secrets, sur la période 2011-2015.
En juin dernier, elle a été à nouveau autorisée à mener ses propres programmes de contrôles antidopage.
La Russie est engluée dans un scandale de dopage qui a débouché sur l'exclusion de ses athlètes des JO-2016 de Rio et des Mondiaux-2017 d'athlétisme à Londres, puis a conduit le Comité international olympique (CIO) à suspendre la Russie des JO-2018 le mois prochain à Pyeongchang.
AFP17/01/2018
Plus de 30 athlètes russes sont subitement tombés malades ou n'ont pas pris le départ de leur épreuve en voyant arriver les contrôleurs de l'agence russe antidopage (Rusada) lors d'une compétition régionale à Irkoutsk (Sibérie), a-t-on appris mercredi.
Alors que se déroulaient samedi et dimanche les Championnats d'athlétisme du district fédéral de Sibérie, 36 athlètes russes ont renoncé à courir après l'arrivée des contrôleurs de la Rusada, prétextant être tombés malades ou renonçant simplement à prendre le départ, rapporte le journal sportif en ligne Championat.com.
Parmi les athlètes ayant renoncé figurait la spécialiste du 3.000 m steeple Natalya Aristarkhova. Elle était la grande favorite de sa course après avoir porté en décembre son record personnel à 9:06.01 ce qui ferait d'elle, en cas d'homologation, la dixième performeuse mondiale de tous les temps, ironise encore Championat.com.
"La commission de discipline de la Fédération russe d'athlétisme (FRA) a lancé une enquête interne", a indiqué dans un communiqué la FRA, ajoutant avoir réclamé aux organisateurs et aux fédérations régionales concernées "des informations sur les athlètes qui se sont retirés" de la compétition.
"Au vu des résultats de l'enquête, la commission de discipline prendra les sanctions appropriées", ajoute le communiqué. La Fédération russe d'athlétisme précise avoir recommandé dimanche à la Rusada de cibler particulièrement les compétitions de jeunes et les compétitions régionales en Russie.
"Des contrôleurs antidopage se sont invités aux championnats de Sibérie. Est-ce la raison pour laquelle deux dizaines de participants se sont retirés avant le début de la compétition?", a de son côté écrit sur Twitter le champion du monde du 110 m haies (2015) Sergey Shubenkov, visiblement scandalisé.
La Rusada a été suspendue par l'Agence mondiale antidopage (AMA) en novembre 2015, quand a éclaté le scandale qui a abouti à la révélation d'un système de dopage impliquant de nombreux rouages de l'Etat russe, du ministère des Sports aux services secrets, sur la période 2011-2015.
En juin dernier, elle a été à nouveau autorisée à mener ses propres programmes de contrôles antidopage.
La Russie est engluée dans un scandale de dopage qui a débouché sur l'exclusion de ses athlètes des JO-2016 de Rio et des Mondiaux-2017 d'athlétisme à Londres, puis a conduit le Comité international olympique (CIO) à suspendre la Russie des JO-2018 le mois prochain à Pyeongchang.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Dopage organisé en Russie
Anton Shipulin et Serguey Ustyugov n'iront pas aux JO d'hiver, non retenus par le Comité Olympique Russe... Ces 2 athlètes sont des figures de proue de leurs discipline respectives (biathlon et ski de fond)... Incroyable
https://www.lequipe.fr/Biathlon/Actualites/Shipulin-et-ustyugov-n-en-seront-pas/869381
https://www.lequipe.fr/Biathlon/Actualites/Shipulin-et-ustyugov-n-en-seront-pas/869381
Janchik- Messages : 276
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