Dopage organisé en Russie
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Re: Dopage organisé en Russie
A noter que pour la coupe du monde de football de 2022, si la Russie se qualifie, elle ne pourra pas participer. Pour participer, elle devra aligner une équipe neutre après en avoir fait la demande à la FIFA.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Dopage organisé en Russie
Dopage : la Russie conteste sa mise au ban du sport mondial
Le 9 décembre, l’Agence mondiale antidopage avait décidé d’interdire à la Russie de participer pour quatre ans aux principaux événements internationaux.
Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 12h27, mis à jour à 12h51
https://www.lemonde.fr/sport/article/2019/12/27/dopage-la-russie-conteste-sa-mise-au-ban-du-sport-mondial_6024192_3242.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0rTGWGZ_g8oHMx47Fjri_K-dmzF82FGW5TWYRDwwjchN6iC20e7bEq3V8#Echobox=1577446595
Le directeur général de l’Agence russe antidopage (Rusada), après avoir signé la lettre de contestation au nom de son agence, a envoyé une deuxième lettre en son nom à l’AMA où il faisait part de ses « regrets » de ne pas avoir convaincu ses collègues d’accepter la décision de l’Agence mondiale antidopage.
L’agence russe antidopage (Rusada) a annoncé, vendredi 27 décembre, avoir envoyé sa lettre formelle contestant l’exclusion de la Russie des compétitions sportives mondiales pour avoir falsifié une base de données antidopage. Le 9 décembre, l’Agence mondiale antidopage (AMA) a en effet décidé d’interdire à la Russie de participer pour quatre ans aux principaux événements internationaux, notamment les Jeux olympiques 2020 et 2022 et la Coupe du monde de foot 2022.
Les sanctions prévoient que seuls des sportifs russes triés sur le volet pourront participer aux compétitions, mais sous drapeau neutre et sans que l’hymne national ne soit joué. Des sanctions particulièrement lourdes, infligées par l’AMA qui a estimé que la Russie avait « manipulé » les données du laboratoire antidopage de Moscou lui ayant été transmises en début d’année. Un énième rebondissement dans un scandale qui a démarré avec la révélation en 2015 d’un dopage institutionnel pratiqué depuis 2011 et impliquant hauts fonctionnaires, agents secrets et fioles d’urine trafiquées.
Le ministère des sports a, lui, démenti toute manipulation, tandis que Vladimir Poutine a dénoncé des sanctions « injustes », et son premier ministre, Dmitri Medvedev, y a vu la preuve d’une « hystérie antirusse ». La semaine dernière, le président russe avait aussi jugé la décision de l’AMA « politiquement motivée », estimant que « n’importe quelle punition doit être individuelle » et non collective.
Bâtir le prestige de la Russie
Une analyse qui tranche avec celle de Iouri Ganous, le directeur général de la Rusada. Ce dernier, après avoir signé la lettre de contestation au nom de son agence, a envoyé une deuxième lettre en son nom à l’AMA. Il y faisait part de son « regret [d’avoir] échoué dans [ses] efforts pour faire changer d’avis » les organes décisionnaires de la Rusada, soulignant aussi qu’en contestant la décision de l’AMA, la Russie prenait « le risque sérieux » de voir les « sanctions renforcées et non adoucies ». Selon M. Ganous, la manipulation de la base de données en question, qui était aux mains des forces de l’ordre, visait probablement à protéger des grands noms du sport russe.
En Russie, le sport reste éminemment politique, tant M. Poutine s’est appuyé sur les grandes compétitions pour bâtir le prestige de son pays, organisant les Jeux olympiques d’hiver à Sotchi (2014) ou les Mondiaux d’athlétisme (2013), de natation (2015) et de hockey sur glace (2016). La Coupe du monde de football (2018) a, elle, attiré plus de 3 millions de touristes et 17 chefs d’Etat étrangers avaient assisté à la cérémonie d’ouverture.
Si l’interminable saga du dopage a porté un coup à l’image dans le monde du géant russe, dans le pays, l’idée d’un complot occidental pour humilier et éliminer un concurrent géopolitique et sportif reste très en vogue, tant elle est mise en avant par les autorités.
Le 9 décembre, l’Agence mondiale antidopage avait décidé d’interdire à la Russie de participer pour quatre ans aux principaux événements internationaux.
Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 12h27, mis à jour à 12h51
https://www.lemonde.fr/sport/article/2019/12/27/dopage-la-russie-conteste-sa-mise-au-ban-du-sport-mondial_6024192_3242.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0rTGWGZ_g8oHMx47Fjri_K-dmzF82FGW5TWYRDwwjchN6iC20e7bEq3V8#Echobox=1577446595
Le directeur général de l’Agence russe antidopage (Rusada), après avoir signé la lettre de contestation au nom de son agence, a envoyé une deuxième lettre en son nom à l’AMA où il faisait part de ses « regrets » de ne pas avoir convaincu ses collègues d’accepter la décision de l’Agence mondiale antidopage.
L’agence russe antidopage (Rusada) a annoncé, vendredi 27 décembre, avoir envoyé sa lettre formelle contestant l’exclusion de la Russie des compétitions sportives mondiales pour avoir falsifié une base de données antidopage. Le 9 décembre, l’Agence mondiale antidopage (AMA) a en effet décidé d’interdire à la Russie de participer pour quatre ans aux principaux événements internationaux, notamment les Jeux olympiques 2020 et 2022 et la Coupe du monde de foot 2022.
Les sanctions prévoient que seuls des sportifs russes triés sur le volet pourront participer aux compétitions, mais sous drapeau neutre et sans que l’hymne national ne soit joué. Des sanctions particulièrement lourdes, infligées par l’AMA qui a estimé que la Russie avait « manipulé » les données du laboratoire antidopage de Moscou lui ayant été transmises en début d’année. Un énième rebondissement dans un scandale qui a démarré avec la révélation en 2015 d’un dopage institutionnel pratiqué depuis 2011 et impliquant hauts fonctionnaires, agents secrets et fioles d’urine trafiquées.
Le ministère des sports a, lui, démenti toute manipulation, tandis que Vladimir Poutine a dénoncé des sanctions « injustes », et son premier ministre, Dmitri Medvedev, y a vu la preuve d’une « hystérie antirusse ». La semaine dernière, le président russe avait aussi jugé la décision de l’AMA « politiquement motivée », estimant que « n’importe quelle punition doit être individuelle » et non collective.
Bâtir le prestige de la Russie
Une analyse qui tranche avec celle de Iouri Ganous, le directeur général de la Rusada. Ce dernier, après avoir signé la lettre de contestation au nom de son agence, a envoyé une deuxième lettre en son nom à l’AMA. Il y faisait part de son « regret [d’avoir] échoué dans [ses] efforts pour faire changer d’avis » les organes décisionnaires de la Rusada, soulignant aussi qu’en contestant la décision de l’AMA, la Russie prenait « le risque sérieux » de voir les « sanctions renforcées et non adoucies ». Selon M. Ganous, la manipulation de la base de données en question, qui était aux mains des forces de l’ordre, visait probablement à protéger des grands noms du sport russe.
En Russie, le sport reste éminemment politique, tant M. Poutine s’est appuyé sur les grandes compétitions pour bâtir le prestige de son pays, organisant les Jeux olympiques d’hiver à Sotchi (2014) ou les Mondiaux d’athlétisme (2013), de natation (2015) et de hockey sur glace (2016). La Coupe du monde de football (2018) a, elle, attiré plus de 3 millions de touristes et 17 chefs d’Etat étrangers avaient assisté à la cérémonie d’ouverture.
Si l’interminable saga du dopage a porté un coup à l’image dans le monde du géant russe, dans le pays, l’idée d’un complot occidental pour humilier et éliminer un concurrent géopolitique et sportif reste très en vogue, tant elle est mise en avant par les autorités.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Dopage organisé en Russie
Manquait plus que celle-là, la théorie du complot par les sales impérialistes américains.
Re: Dopage organisé en Russie
Le ministre des sports russe suspend sa fédération d'athlétisme
Avec Reuters
31 janvier 2020 à 11h32
Le ministre des Sports russe Oleg Matytsine, nommé il y a dix jours par le président Vladimir Poutine, a décidé ce vendredi de suspendre l'agrément de la Fédération nationale d'athlétisme (RUSAF) jusqu'au 1er mars prochain.
La RUSAF est déjà suspendue par la Fédération internationale (désormais appelée World Athletics) depuis 2015 et les rapports commandés par l'Agence mondiale antidopage sur les pratiques étatiques de dopage en Russie. Depuis, la RUSAF était au coeur d'un long processus de réintégration qui a été interrompu fin 2019 quand l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU) a suspendu son président et d'autres membres pour avoir notamment couvert le contrôle positif d'un sauteur en hauteur, Danil Lysenko.
Mercredi, l'AIU a demandé l'expulsion pure et simple de la RUSAF, qui refuse de reconnaître ses errements. Les dénégations répétées, depuis, de ses nouveaux responsables a incité le ministère des Sports à agir car, en l'état des choses, aucun athlète russe ne peut plus demander de statut neutre pour concourir, comme c'était le cas depuis 2017 des champions Maria Lasitskene (hauteur) ou Sergueï Shubenkov (110m haies). Aucun d'entre eux ne peut s'aligner à l'étranger cet hiver et le spectre d'une absence totale des athlètes russes aux JO de Tokyo l'été prochain se profile.
Avec Reuters
31 janvier 2020 à 11h32
Le ministre des Sports russe Oleg Matytsine, nommé il y a dix jours par le président Vladimir Poutine, a décidé ce vendredi de suspendre l'agrément de la Fédération nationale d'athlétisme (RUSAF) jusqu'au 1er mars prochain.
La RUSAF est déjà suspendue par la Fédération internationale (désormais appelée World Athletics) depuis 2015 et les rapports commandés par l'Agence mondiale antidopage sur les pratiques étatiques de dopage en Russie. Depuis, la RUSAF était au coeur d'un long processus de réintégration qui a été interrompu fin 2019 quand l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU) a suspendu son président et d'autres membres pour avoir notamment couvert le contrôle positif d'un sauteur en hauteur, Danil Lysenko.
Mercredi, l'AIU a demandé l'expulsion pure et simple de la RUSAF, qui refuse de reconnaître ses errements. Les dénégations répétées, depuis, de ses nouveaux responsables a incité le ministère des Sports à agir car, en l'état des choses, aucun athlète russe ne peut plus demander de statut neutre pour concourir, comme c'était le cas depuis 2017 des champions Maria Lasitskene (hauteur) ou Sergueï Shubenkov (110m haies). Aucun d'entre eux ne peut s'aligner à l'étranger cet hiver et le spectre d'une absence totale des athlètes russes aux JO de Tokyo l'été prochain se profile.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Dopage organisé en Russie
Bref comme je dis toujours, qui sème le vent, récolte la tempête.
Plus d'un en Russie devraient y songer.
Plus d'un en Russie devraient y songer.
Re: Dopage organisé en Russie
Matt a écrit:Bref comme je dis toujours, qui sème le vent, récolte la tempête.
Ou la variante : « A force d'enculer les poules, on finit par casser des œufs ».
Thuramir- Messages : 3677
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Re: Dopage organisé en Russie
L'Unité d'intégrité de l'athlétisme a annoncé ce vendredi que les champions olympiques russes Andrei Silnov (hauteur en 2008) et Natalya Antyukh (400 mètres haies en 2012) sont accusés d'avoir usé de produits dopants.
27 mars 2020 à 21h39
L'Unité d'intégrité pour l'athlétisme (AIU) a annoncé ce vendredi qu'Andrei Silnov, champion olympique de la hauteur en 2008 et Natalya Antyukh, championne olympique du 400 mètres haies en 2012, étaient accusés d'avoir eu recours au dopage sur la base de l'enquête menée par l'avocat canadien Richard McLaren sur le sport russe.
Silnov, devenu vice-président de la Fédération russe d'athlétisme, avait démissionné en 2019, signifiant qu'il était sous le coup d'une enquête de l'AIU. Outre ces deux athlètes, Yelena Soboleva (vice-championne du monde en salle sur 1 500 m en 2006) et l'ancienne lanceuse de marteau Oksana Kondratyeva sont également soupçonnées de pratiques dopantes.
27 mars 2020 à 21h39
L'Unité d'intégrité pour l'athlétisme (AIU) a annoncé ce vendredi qu'Andrei Silnov, champion olympique de la hauteur en 2008 et Natalya Antyukh, championne olympique du 400 mètres haies en 2012, étaient accusés d'avoir eu recours au dopage sur la base de l'enquête menée par l'avocat canadien Richard McLaren sur le sport russe.
Silnov, devenu vice-président de la Fédération russe d'athlétisme, avait démissionné en 2019, signifiant qu'il était sous le coup d'une enquête de l'AIU. Outre ces deux athlètes, Yelena Soboleva (vice-championne du monde en salle sur 1 500 m en 2006) et l'ancienne lanceuse de marteau Oksana Kondratyeva sont également soupçonnées de pratiques dopantes.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Dopage organisé en Russie
https://www.bbc.com/sport/olympics/53546107?fbclid=IwAR0XhwUHfw-jIvFI_riYIrKbdYELYlATRNzHNC5SRsUYk3KczJ_rnTuTtrc
Dopage russe: les athlètes doivent être tenus à l'écart des Jeux de Tokyo, déclare le dénonciateur Rodchenkov
Par Dan Roan
Rédacteur sportif de la BBC
`` Cela montre que le pays n'apprend absolument rien '' - Rodchenkov s'adresse au rédacteur sportif de la BBC, Dan Roan
Aucun athlète russe ne devrait être autorisé à participer aux Jeux olympiques de Tokyo reportés l'année prochaine, a déclaré l'ancien cerveau du dopage devenu dénonciateur Grigory Rodchenkov.
L'architecte du tristement célèbre scandale de dopage parrainé par l'État a déclaré à BBC Sport que le pays n'avait pas changé bien qu'il ait été interdit de tous les grands événements sportifs pendant quatre ans en décembre pour avoir manipulé des données de laboratoire.
L'Agence mondiale antidopage (Wada) a statué que les athlètes russes qui prouvent qu'ils sont propres pourront concourir au Japon sous un drapeau neutre.
Dans sa première interview diffusée depuis la décision, Rodtchenkov, l'ancien chef du laboratoire antidopage de Moscou, a déclaré: "Ce devrait être une interdiction totale sans aucune excuse ni admission d'athlètes.
«Le même personnel qui faisait la contrebande et échangeait des échantillons pendant Sotchi [les Jeux d'hiver de 2014], ils ont falsifié toute la documentation.
"C'était une progression dans la falsification, jour après jour, de ces données - une fraude incroyable d'une proportion indescriptible. Cela montre que le pays n'apprend absolument rien."
L'agence russe antidopage (Rusada) a été déclarée non conforme pour les données de laboratoire médical transmises aux enquêteurs l'année dernière.
Il a dû fournir les informations à Wada comme condition de sa réintégration controversée en 2018 après une suspension de trois ans pour un complot de tricherie dans la «grande majorité» des sports olympiques.
La Russie a nié à plusieurs reprises ces allégations et a affirmé que la sanction sans précédent de quatre ans était excessive, injuste et politiquement motivée.
Son appel contre une sanction qui l'exclut des Jeux de Tokyo et de la Coupe du monde de football 2022 sera entendu par le Tribunal arbitral du sport (TAS) en novembre.
S'exprimant via Zoom depuis un endroit inconnu aux États-Unis où il se cache depuis cinq ans, et enveloppé d'un foulard, de lunettes de soleil et d'un chapeau pour garder son identité modifiée secrète, Rodchenkov pense qu'il est désormais "méconnaissable", ayant également changé son comportement et ses gestes.
Contexte
Rodchenkov a fui la Russie aux États-Unis en 2015 avec des preuves détaillées du régime de dopage parrainé par l'État qu'il avait orchestré.
Ses preuves ont conduit la Russie à être interdite des Jeux olympiques et il se cache depuis, affirmant qu'il craint toujours des représailles de la part de l'État russe.
Son histoire faisant déjà l'objet d'un documentaire oscarisé Icarus, Rodchenkov a maintenant écrit une autobiographie relatant sa vie et la nature élaborée des procédures de dopage aux Jeux olympiques d'hiver de 2014, où des échantillons d'urine positifs ont été échangés contre des échantillons propres à travers un trou dans son laboratoire. mur.
L'affaire Rodchenkov comprend une affirmation extraordinaire selon laquelle l'Union soviétique a boycotté les Jeux olympiques de 1984 à Los Angeles parce que les responsables russes craignaient que leur dopage soit révélé.
Rodchenkov a déjà présenté des excuses aux athlètes britanniques pour son rôle dans le ternissement de l'intégrité des Jeux olympiques de Londres 2012 en aidant les athlètes russes à tricher.
La propre agence antidopage russe a été déclarée non conforme pour les données de laboratoire médicalisées
'Londres pas pire que les autres jeux'
Certains ont suggéré que les Jeux de Londres auraient pu être les Jeux olympiques les plus sales de l'histoire, avec 140 athlètes de l'événement ayant depuis été disqualifiés.
Le médecin russe dit que la description est injuste et que les Jeux sont menacés par une tricherie endémique depuis des décennies.
Il a dit: «[Si] nous avions une telle instrumentation et méthodologie que nous possédons aujourd'hui… [et] théoriquement des échantillons des [] Jeux de Séoul, Moscou ou Atlanta stockés, ce serait des centaines et des centaines de positifs. Londres n'était pas pire que d'autres Jeux.
«Ce qui s'est passé en Russie, son point culminant… ne pourrait jamais être atteint dans aucun [autre] pays après mon laboratoire, parce que nous avions le feu vert de partout.
"Les Jeux Olympiques étaient un projet du [président russe Vladimir] Poutine. Nous n'avions aucune limitation de ressources."
Rodchenkov prétend qu'il faisait partie d'un système qui allait jusqu'au sommet de l'État russe, y compris Poutine et l'ancien vice-premier ministre Vitaly Mutko.
Le gouvernement russe insiste sur le fait qu'il a effectivement agi seul et qu'il n'y a pas eu de complot de dopage parrainé par le gouvernement.
Mutko, qui a remporté l'année dernière son appel contre une interdiction à vie des Jeux olympiques, a nié les allégations d'actes répréhensibles.
Le président Poutine a fréquemment rejeté les affirmations de Rodchenkov, le qualifiant d '"imbécile" à qui "on ne pouvait pas faire confiance".
Lorsqu'on lui a demandé si la tricherie pourrait un jour être éradiquée des Jeux olympiques, Rodchenkov a déclaré: «C'est la nature humaine, bien sûr, cela ne sera jamais propre.
"Les gens veulent des médailles d'or. Certains les veulent beaucoup et c'est pourquoi ils utilisent le dopage.
"Indépendamment des menaces, même si vous disposez d'un système de contrôle antidopage idéal, couvrant toute la collecte d'échantillons, des laboratoires basés sur le renseignement et sophistiqués, il y aura 15% de personnes incorrigibles."
'C'est une triche incroyable'
Dans le domaine de l'athlétisme, la Russie a été interdite de compétition en tant que nation depuis 2015 après qu'un rapport commandé par Wada par l'avocat du sport, le professeur Richard McLaren, ait allégué une corruption généralisée qui équivalait à un dopage parrainé par l'État d'athlètes russes.
En novembre, World Athletics a suspendu provisoirement le président de la Fédération russe d'athlétisme (Rusaf), Dmitry Shlyakhtin, et le directeur exécutif Alexander Parkin, ainsi que le sauteur en hauteur Danil Lysenko et son entraîneur. Les fonctionnaires ont été suspendus pour avoir prétendument fourni de faux documents pour justifier une violation de la localisation par Lyssenko.
L'Unité d'intégrité de l'athlétisme a appelé aux "conséquences les plus graves possibles" - y compris que "le processus d'athlète neutre autorisé reste suspendu" et que Rusaf soit expulsé après avoir nié son implication dans la prétendue dissimulation.
"En athlétisme, c'est incroyable de tricher avec l'affaire Lysenko", a déclaré Rodchenkov.
«Maintenant [le président de World Athletics] Sebastian Coe est prêt à suspendre ou à disqualifier pour toujours l'athlétisme russe.
"C'est très juste, parce que les gens de l'athlétisme russe - s'ils ne sont pas absolument coupables, ils sont complices."
Le mois dernier, une éventuelle interdiction générale des athlètes russes d'athlétisme à Tokyo 2020 a fait un pas de plus lorsque World Athletics a suspendu le processus permettant à certains de participer en tant que concurrents neutres autorisés sur le circuit international.
Cette décision est intervenue après que la Russie n'a pas payé 5 millions de livres d'amendes et de frais de justice pour des infractions de dopage.
Dopage russe: les athlètes doivent être tenus à l'écart des Jeux de Tokyo, déclare le dénonciateur Rodchenkov
Par Dan Roan
Rédacteur sportif de la BBC
`` Cela montre que le pays n'apprend absolument rien '' - Rodchenkov s'adresse au rédacteur sportif de la BBC, Dan Roan
Aucun athlète russe ne devrait être autorisé à participer aux Jeux olympiques de Tokyo reportés l'année prochaine, a déclaré l'ancien cerveau du dopage devenu dénonciateur Grigory Rodchenkov.
L'architecte du tristement célèbre scandale de dopage parrainé par l'État a déclaré à BBC Sport que le pays n'avait pas changé bien qu'il ait été interdit de tous les grands événements sportifs pendant quatre ans en décembre pour avoir manipulé des données de laboratoire.
L'Agence mondiale antidopage (Wada) a statué que les athlètes russes qui prouvent qu'ils sont propres pourront concourir au Japon sous un drapeau neutre.
Dans sa première interview diffusée depuis la décision, Rodtchenkov, l'ancien chef du laboratoire antidopage de Moscou, a déclaré: "Ce devrait être une interdiction totale sans aucune excuse ni admission d'athlètes.
«Le même personnel qui faisait la contrebande et échangeait des échantillons pendant Sotchi [les Jeux d'hiver de 2014], ils ont falsifié toute la documentation.
"C'était une progression dans la falsification, jour après jour, de ces données - une fraude incroyable d'une proportion indescriptible. Cela montre que le pays n'apprend absolument rien."
L'agence russe antidopage (Rusada) a été déclarée non conforme pour les données de laboratoire médical transmises aux enquêteurs l'année dernière.
Il a dû fournir les informations à Wada comme condition de sa réintégration controversée en 2018 après une suspension de trois ans pour un complot de tricherie dans la «grande majorité» des sports olympiques.
La Russie a nié à plusieurs reprises ces allégations et a affirmé que la sanction sans précédent de quatre ans était excessive, injuste et politiquement motivée.
Son appel contre une sanction qui l'exclut des Jeux de Tokyo et de la Coupe du monde de football 2022 sera entendu par le Tribunal arbitral du sport (TAS) en novembre.
S'exprimant via Zoom depuis un endroit inconnu aux États-Unis où il se cache depuis cinq ans, et enveloppé d'un foulard, de lunettes de soleil et d'un chapeau pour garder son identité modifiée secrète, Rodchenkov pense qu'il est désormais "méconnaissable", ayant également changé son comportement et ses gestes.
Contexte
Rodchenkov a fui la Russie aux États-Unis en 2015 avec des preuves détaillées du régime de dopage parrainé par l'État qu'il avait orchestré.
Ses preuves ont conduit la Russie à être interdite des Jeux olympiques et il se cache depuis, affirmant qu'il craint toujours des représailles de la part de l'État russe.
Son histoire faisant déjà l'objet d'un documentaire oscarisé Icarus, Rodchenkov a maintenant écrit une autobiographie relatant sa vie et la nature élaborée des procédures de dopage aux Jeux olympiques d'hiver de 2014, où des échantillons d'urine positifs ont été échangés contre des échantillons propres à travers un trou dans son laboratoire. mur.
L'affaire Rodchenkov comprend une affirmation extraordinaire selon laquelle l'Union soviétique a boycotté les Jeux olympiques de 1984 à Los Angeles parce que les responsables russes craignaient que leur dopage soit révélé.
Rodchenkov a déjà présenté des excuses aux athlètes britanniques pour son rôle dans le ternissement de l'intégrité des Jeux olympiques de Londres 2012 en aidant les athlètes russes à tricher.
La propre agence antidopage russe a été déclarée non conforme pour les données de laboratoire médicalisées
'Londres pas pire que les autres jeux'
Certains ont suggéré que les Jeux de Londres auraient pu être les Jeux olympiques les plus sales de l'histoire, avec 140 athlètes de l'événement ayant depuis été disqualifiés.
Le médecin russe dit que la description est injuste et que les Jeux sont menacés par une tricherie endémique depuis des décennies.
Il a dit: «[Si] nous avions une telle instrumentation et méthodologie que nous possédons aujourd'hui… [et] théoriquement des échantillons des [] Jeux de Séoul, Moscou ou Atlanta stockés, ce serait des centaines et des centaines de positifs. Londres n'était pas pire que d'autres Jeux.
«Ce qui s'est passé en Russie, son point culminant… ne pourrait jamais être atteint dans aucun [autre] pays après mon laboratoire, parce que nous avions le feu vert de partout.
"Les Jeux Olympiques étaient un projet du [président russe Vladimir] Poutine. Nous n'avions aucune limitation de ressources."
Rodchenkov prétend qu'il faisait partie d'un système qui allait jusqu'au sommet de l'État russe, y compris Poutine et l'ancien vice-premier ministre Vitaly Mutko.
Le gouvernement russe insiste sur le fait qu'il a effectivement agi seul et qu'il n'y a pas eu de complot de dopage parrainé par le gouvernement.
Mutko, qui a remporté l'année dernière son appel contre une interdiction à vie des Jeux olympiques, a nié les allégations d'actes répréhensibles.
Le président Poutine a fréquemment rejeté les affirmations de Rodchenkov, le qualifiant d '"imbécile" à qui "on ne pouvait pas faire confiance".
Lorsqu'on lui a demandé si la tricherie pourrait un jour être éradiquée des Jeux olympiques, Rodchenkov a déclaré: «C'est la nature humaine, bien sûr, cela ne sera jamais propre.
"Les gens veulent des médailles d'or. Certains les veulent beaucoup et c'est pourquoi ils utilisent le dopage.
"Indépendamment des menaces, même si vous disposez d'un système de contrôle antidopage idéal, couvrant toute la collecte d'échantillons, des laboratoires basés sur le renseignement et sophistiqués, il y aura 15% de personnes incorrigibles."
'C'est une triche incroyable'
Dans le domaine de l'athlétisme, la Russie a été interdite de compétition en tant que nation depuis 2015 après qu'un rapport commandé par Wada par l'avocat du sport, le professeur Richard McLaren, ait allégué une corruption généralisée qui équivalait à un dopage parrainé par l'État d'athlètes russes.
En novembre, World Athletics a suspendu provisoirement le président de la Fédération russe d'athlétisme (Rusaf), Dmitry Shlyakhtin, et le directeur exécutif Alexander Parkin, ainsi que le sauteur en hauteur Danil Lysenko et son entraîneur. Les fonctionnaires ont été suspendus pour avoir prétendument fourni de faux documents pour justifier une violation de la localisation par Lyssenko.
L'Unité d'intégrité de l'athlétisme a appelé aux "conséquences les plus graves possibles" - y compris que "le processus d'athlète neutre autorisé reste suspendu" et que Rusaf soit expulsé après avoir nié son implication dans la prétendue dissimulation.
"En athlétisme, c'est incroyable de tricher avec l'affaire Lysenko", a déclaré Rodchenkov.
«Maintenant [le président de World Athletics] Sebastian Coe est prêt à suspendre ou à disqualifier pour toujours l'athlétisme russe.
"C'est très juste, parce que les gens de l'athlétisme russe - s'ils ne sont pas absolument coupables, ils sont complices."
Le mois dernier, une éventuelle interdiction générale des athlètes russes d'athlétisme à Tokyo 2020 a fait un pas de plus lorsque World Athletics a suspendu le processus permettant à certains de participer en tant que concurrents neutres autorisés sur le circuit international.
Cette décision est intervenue après que la Russie n'a pas payé 5 millions de livres d'amendes et de frais de justice pour des infractions de dopage.
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Re: Dopage organisé en Russie
http://spe15.fr/un-record-de-dopes-aux-jo-de-londres/?fbclid=IwAR3QX7RoQLPog5h5Dzulg3xq7j9iHxk5Lnlf_1sp1EpmginrJdRXbhiVoX0
UN RECORD DE DOPÉS AUX JO DE LONDRES
Huit ans plus tard, les Jeux Olympiques de Londres apparaissent avec un record de cas de dopage, avec 139 sportifs sanctionnés, incluant 39 médaillés. Le résultat d’un large programme de retesting des échantillons, et qui a largement concerné l’athlétisme, qui compte 91 cas.
Les souvenirs des Jeux Olympiques de Londres n’ont pas manqué de défiler cet été, où l’athlétisme, comme tous les sports, et plus globalement la vie, est à la peine. Mais ces images de médaillés olympiques heureux se révèlent maintenant ternies par le dopage.
Les nombres sont implacables pour conclure que les Jeux Olympiques de Londres sont finalement les plus « sales » de l’histoire olympiques. Les chiffres dévoilés par le site Olympedia parlent tous seuls : 139 participants des JO 2012 ont, depuis, été sanctionnés pour dopage. Ils n’avaient été « que » 81 découverts lors des JO de Pékin en 2008.
Les cas de dopage ont touché 39 sportifs qui avaient été médaillés, et 13 avaient été sacrés champion olympique !
C’est essentiellement en raison d’un système de restesting très large que ces tricheurs ont pu être détectés, avec 65 cas découverts dans les huit années qui ont suivi, alors qu’il n’y avait eu en réalité que 9 contrôles positifs durant les JO. Le total a été augmenté grâce aux sanctions prises sur la base du rapport Mc Laren, qui a prouvé le dopage d’athlètes russes par le programme mis en place par l’Etat russe.
Et c’est d’ailleurs la Russie qui alimente largement ce nombre record, avec 46 Russes disqualifiés des JO de Londres 2012, incluant la perte de 14 médailles, dont 5 d’or.
L’athlétisme apparaît aussi comme le leader de ce sinistre décompte, avec 91 athlètes suspendus, largement devant l’haltérophilie (34). Là encore, la suite de l’affaire du dopage d’Etat de la Russie et des investigations de l’enquête Mc Laren, qui a exclusivement concerné l’athlétisme.
Ce sinistre décompte devrait maintenant être terminé, puisque les échantillons prélevés à Londres ne peuvent plus maintenant faire l’objet de nouvelles analyses, avec la fin du délai de 8 ans. Selon le site « Inside The Games », il resterait une douzaine de cas à venir. Sans précision sur les noms des sportifs concernés.
Le résultat d’un programme ambitieux de retesting, avec 2/3 des 5000 échantillons prélevés à Londres passés à la moulinette des laboratoires anti-dopage, avec la possibilité d’y découvrir de nouvelles molécules non détectables à l’époque.
Ces chiffres ont été accueillis avec satisfaction par Witold Bańka, le patron de l’Agence Mondiale Anti-dopage, qui a souligné à « Inside The Games » que la justice se voit ainsi faite, même avec retard. Et que le signal envoyé est que les tricheurs peuvent craindre de demeurer impunis.
Malgré tout, il est notable que tous les podiums concernés par ces cas de dopage n’ont pas été modifiés, et que les médailles ainsi perdues n’ont pas été systématiquement réattribuées.
UN RECORD DE DOPÉS AUX JO DE LONDRES
Huit ans plus tard, les Jeux Olympiques de Londres apparaissent avec un record de cas de dopage, avec 139 sportifs sanctionnés, incluant 39 médaillés. Le résultat d’un large programme de retesting des échantillons, et qui a largement concerné l’athlétisme, qui compte 91 cas.
Les souvenirs des Jeux Olympiques de Londres n’ont pas manqué de défiler cet été, où l’athlétisme, comme tous les sports, et plus globalement la vie, est à la peine. Mais ces images de médaillés olympiques heureux se révèlent maintenant ternies par le dopage.
Les nombres sont implacables pour conclure que les Jeux Olympiques de Londres sont finalement les plus « sales » de l’histoire olympiques. Les chiffres dévoilés par le site Olympedia parlent tous seuls : 139 participants des JO 2012 ont, depuis, été sanctionnés pour dopage. Ils n’avaient été « que » 81 découverts lors des JO de Pékin en 2008.
Les cas de dopage ont touché 39 sportifs qui avaient été médaillés, et 13 avaient été sacrés champion olympique !
C’est essentiellement en raison d’un système de restesting très large que ces tricheurs ont pu être détectés, avec 65 cas découverts dans les huit années qui ont suivi, alors qu’il n’y avait eu en réalité que 9 contrôles positifs durant les JO. Le total a été augmenté grâce aux sanctions prises sur la base du rapport Mc Laren, qui a prouvé le dopage d’athlètes russes par le programme mis en place par l’Etat russe.
Et c’est d’ailleurs la Russie qui alimente largement ce nombre record, avec 46 Russes disqualifiés des JO de Londres 2012, incluant la perte de 14 médailles, dont 5 d’or.
L’athlétisme apparaît aussi comme le leader de ce sinistre décompte, avec 91 athlètes suspendus, largement devant l’haltérophilie (34). Là encore, la suite de l’affaire du dopage d’Etat de la Russie et des investigations de l’enquête Mc Laren, qui a exclusivement concerné l’athlétisme.
Ce sinistre décompte devrait maintenant être terminé, puisque les échantillons prélevés à Londres ne peuvent plus maintenant faire l’objet de nouvelles analyses, avec la fin du délai de 8 ans. Selon le site « Inside The Games », il resterait une douzaine de cas à venir. Sans précision sur les noms des sportifs concernés.
Le résultat d’un programme ambitieux de retesting, avec 2/3 des 5000 échantillons prélevés à Londres passés à la moulinette des laboratoires anti-dopage, avec la possibilité d’y découvrir de nouvelles molécules non détectables à l’époque.
Ces chiffres ont été accueillis avec satisfaction par Witold Bańka, le patron de l’Agence Mondiale Anti-dopage, qui a souligné à « Inside The Games » que la justice se voit ainsi faite, même avec retard. Et que le signal envoyé est que les tricheurs peuvent craindre de demeurer impunis.
Malgré tout, il est notable que tous les podiums concernés par ces cas de dopage n’ont pas été modifiés, et que les médailles ainsi perdues n’ont pas été systématiquement réattribuées.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Dopage organisé en Russie
Biathlon: un athlète russe suspendu, Martin Fourcade pourrait récupérer un 6e titre olympique
Le Russe, champion olympique de la mass-start à Vancouver en 2010, a été déclaré coupable de pratique dopante entre janvier 2010 et 2014. Martin Fourcade, qui avait terminé à la deuxième place, est en bonne voie pour récupérer l’or de cette mass-start.
Avec Afp | 27/10/2020
Le biathlète russe Evgeny Ustyugov a de nouveau été suspendu pour dopage, cette fois à la suite de l’analyse de son passeport biologique, a annoncé, ce mardi, la fédération internationale de biathlon (IBU), qui annule tous ses résultats obtenus entre 2010 et 2014. Le Français Martin Fourcade, deuxième de la Mass start des Jeux de Vancouver en 2010 derrière Ustyugov, pourrait ainsi récupérer un sixième titre olympique.
Quatre médailles en jeu
C’est la deuxième sanction du biathlète russe, condamné en février dans un premier dossier pour dopage à l’oxandrolone (un stéroïde), lui faisant déjà perdre une médaille d’or obtenue en relais aux Jeux de Sotchi en 2014. Cette fois, il est reproché au Russe l’utilisation « d’une substance ou d’une méthode prohibée » sur la foi de l’analyse de son passeport biologique entre 2010 et 2014, qui entraîne l’annulation de tous ses résultats entre janvier 2010 et la fin de la saison 2013/2014.
Evgeni Ustyugov (35 ans) doit ainsi perdre deux médailles acquises aux Jeux de Vancouver en 2010 (l’or dans la mass start et le bronze dans le relais) et deux aux Mondiaux de Khanty-Mansiysk en Russie en 2011 (argent dans la mass start et dans le relais).
C’est lors de cette course au JO de Vancouver en 2010 que Martin Fourcade, alors âgé de 22 ans, s’était révélé au grand public avec sa deuxième place. Le Français, qui a remporté sept fois le classement général de la Coupe du monde, un record, a pris sa retraite sportive en mars dernier.
Evgeny Ustyugov a néanmoins 21 jours pour faire appel de cette décision. Affaire à suivre donc.
Le Russe, champion olympique de la mass-start à Vancouver en 2010, a été déclaré coupable de pratique dopante entre janvier 2010 et 2014. Martin Fourcade, qui avait terminé à la deuxième place, est en bonne voie pour récupérer l’or de cette mass-start.
Avec Afp | 27/10/2020
Le biathlète russe Evgeny Ustyugov a de nouveau été suspendu pour dopage, cette fois à la suite de l’analyse de son passeport biologique, a annoncé, ce mardi, la fédération internationale de biathlon (IBU), qui annule tous ses résultats obtenus entre 2010 et 2014. Le Français Martin Fourcade, deuxième de la Mass start des Jeux de Vancouver en 2010 derrière Ustyugov, pourrait ainsi récupérer un sixième titre olympique.
Quatre médailles en jeu
C’est la deuxième sanction du biathlète russe, condamné en février dans un premier dossier pour dopage à l’oxandrolone (un stéroïde), lui faisant déjà perdre une médaille d’or obtenue en relais aux Jeux de Sotchi en 2014. Cette fois, il est reproché au Russe l’utilisation « d’une substance ou d’une méthode prohibée » sur la foi de l’analyse de son passeport biologique entre 2010 et 2014, qui entraîne l’annulation de tous ses résultats entre janvier 2010 et la fin de la saison 2013/2014.
Evgeni Ustyugov (35 ans) doit ainsi perdre deux médailles acquises aux Jeux de Vancouver en 2010 (l’or dans la mass start et le bronze dans le relais) et deux aux Mondiaux de Khanty-Mansiysk en Russie en 2011 (argent dans la mass start et dans le relais).
C’est lors de cette course au JO de Vancouver en 2010 que Martin Fourcade, alors âgé de 22 ans, s’était révélé au grand public avec sa deuxième place. Le Français, qui a remporté sept fois le classement général de la Coupe du monde, un record, a pris sa retraite sportive en mars dernier.
Evgeny Ustyugov a néanmoins 21 jours pour faire appel de cette décision. Affaire à suivre donc.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Dopage organisé en Russie
Très franchement, on devrait intituler cette rubrique " Dopage organisé par les pays sans éthique", parce que tous les pays un tant soit peu nationalistes, puissants ou riches organisent peu ou prou le dopage de leurs athlètes dans les sports de haut niveau.
Thuramir- Messages : 3677
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Re: Dopage organisé en Russie
Difficile d'établir un podium entre la Russie, la Chine et les USAThuramir a écrit:Très franchement, on devrait intituler cette rubrique " Dopage organisé par les pays sans éthique", parce que tous les pays un tant soit peu nationalistes, puissants ou riches organisent peu ou prou le dopage de leurs athlètes dans les sports de haut niveau.
Mais la Russie n'est plus l'URSS et son dopage d'état organisé donc, de ce fait, ils se font prendre plus facilement
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Dopage organisé en Russie
Le dopage touche tout les sportifs de haut niveau, faut pas se voiler la face, et les français on en parle, vous croyez qu’ils sont mieux que les russes ?
delta76- Messages : 223
Date d'inscription : 05/11/2018
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Re: Dopage organisé en Russie
AFP, publié le jeudi 17 décembre 2020 à 18h48
Géant du sport mondial puni pour une cascade de tricheries, la Russie a été exclue pour deux ans des grandes compétitions internationales, mais ses athlètes pourront concourir sous bannière neutre s'ils n'ont jamais été convaincus de dopage, a tranché jeudi le Tribunal arbitral du sport (TAS).
L'Agence mondiale antidopage (AMA), qui réclamait l'an dernier quatre ans de mise au ban et des conditions plus drastiques pour les sportifs russes, s'est néanmoins dite "heureuse d'avoir remporté cette affaire qui fera date", selon son président Witold Banka à Montréal.
Après quatre jours d'audience à huis clos début novembre, les trois arbitres désignés par le TAS ont "clairement confirmé" les conclusions de l'autorité de Montréal, "selon lesquelles les autorités russes ont effrontément et illégalement manipulé les données du laboratoire de Moscou, dans le but de dissimuler un programme de dopage institutionnalisé", a souligné M. Banka.
Ils se sont néanmoins montrés bien plus cléments sur les conséquences de cette tricherie, afin de "promouvoir un changement de culture et d'encourager la prochaine génération d'athlètes russes à participer à un sport international propre", expliquent les trois arbitres dans leur décision.
Les mesures infligées aux Russes, qui prendront fin le 16 décembre 2022, incluent donc les JO de Tokyo à l'été prochain et les JO-2022 de Pékin, mais pas ceux de Paris en 2022. Le CIO va "examiner avec attention la sentence ainsi que ses conséquences" pour ces compétitions, a-t-il indiqué dans un communiqué.
- "Coup catastrophique" -
Mais surtout, ces sanctions toucheront en premier lieu les symboles de l'Etat russe, bien plus que les sportifs eux mêmes.
Ainsi, les officiels russes - président inclus - ne pourront assister aux grandes compétitions internationales, le drapeau russe n'y sera pas montré, l'hymne russe ne sera pas joué, et la Russie ne pourra accueillir aucun événement sportif majeur.
Tout athlète pourra néanmoins concourir sous bannière neutre à moins qu'il n'ait été "suspendu par une autorité compétente": la possibilité est plus large que prévu par l'AMA, qui imposait aux sportifs concernés de démontrer leur absence de recours au dopage.
Restera à préciser comment cette dérogation peut s'appliquer aux sports collectifs et notamment à la phase finale de la Coupe du monde de football, qui s'achèvera la 18 décembre 2022 au Qatar.
"Echapper une fois de plus à des conséquences significatives et proportionnelles aux crimes, sans parler d'une réelle exclusion, est un coup catastrophique porté aux athlètes propres, à l'intégrité du sport et à l'Etat de droit", a tempêté Travis Tygart, le patron de l'agence antidopage américaine USADA, critique de longue date de la gestion du dossier russe.
Grigory Rodchenkov, ancien chef d'orchestre du dopage russe devenu en 2016 le principal informateur de l'AMA, a de son côté dénoncé une décision "absurde et imméritée" par la voix de son avocat, Me Jim Walden.
- Roman d'espionnage -
D'une ampleur inédite dans l'histoire sportive, le contentieux russe dure depuis 2010, implique les services secrets et le ministère russe des Sports, et a attisé les tensions entre Moscou et les instances sportives perçues comme des instruments de domination occidentale.
"On empêche, par des moyens pas très sportifs, nos athlètes d'atteindre les succès qu'ils méritent", lançait encore Vladimir Poutine en octobre.
Il y a dix ans, la coureuse russe de demi-fond Yuliya Stepanova et son mari Vitaly, ex-contrôleur de l'agence russe antidopage (Rusada), avaient alerté l'AMA du dopage institutionnalisé en Russie, puis avaient fini par se tourner vers la chaîne allemande ARD, qui avait diffusé à partir de décembre 2014 une série de documentaires accablants.
Le scandale avait tourné au roman d'espionnage quand Grigory Rodchenkov, forcé de démissionner du laboratoire de Moscou et réfugié aux Etats-Unis, avait avoué au printemps 2016 avoir orchestré pendant des années la dissimulation du dopage russe en coordination avec le ministère des Sports, alors dirigé par Vitaly Mutko, un proche de Vladimir Poutine.
Pour égarer les observateurs de l'AMA aux JO-2014 de Sotchi, avait expliqué le scientifique, son équipe escamotait les flacons d'urine des athlètes russes par un "trou de souris" conduisant à un membre du FSB, les services secrets russes.
L'espion, déguisé en agent d'entretien, descellait le capuchon censé être inviolable avec un outil de chirurgien tordu pour l'occasion, puis remplaçait le contenu par de l'urine "propre" stockée au préalable.
Géant du sport mondial puni pour une cascade de tricheries, la Russie a été exclue pour deux ans des grandes compétitions internationales, mais ses athlètes pourront concourir sous bannière neutre s'ils n'ont jamais été convaincus de dopage, a tranché jeudi le Tribunal arbitral du sport (TAS).
L'Agence mondiale antidopage (AMA), qui réclamait l'an dernier quatre ans de mise au ban et des conditions plus drastiques pour les sportifs russes, s'est néanmoins dite "heureuse d'avoir remporté cette affaire qui fera date", selon son président Witold Banka à Montréal.
Après quatre jours d'audience à huis clos début novembre, les trois arbitres désignés par le TAS ont "clairement confirmé" les conclusions de l'autorité de Montréal, "selon lesquelles les autorités russes ont effrontément et illégalement manipulé les données du laboratoire de Moscou, dans le but de dissimuler un programme de dopage institutionnalisé", a souligné M. Banka.
Ils se sont néanmoins montrés bien plus cléments sur les conséquences de cette tricherie, afin de "promouvoir un changement de culture et d'encourager la prochaine génération d'athlètes russes à participer à un sport international propre", expliquent les trois arbitres dans leur décision.
Les mesures infligées aux Russes, qui prendront fin le 16 décembre 2022, incluent donc les JO de Tokyo à l'été prochain et les JO-2022 de Pékin, mais pas ceux de Paris en 2022. Le CIO va "examiner avec attention la sentence ainsi que ses conséquences" pour ces compétitions, a-t-il indiqué dans un communiqué.
- "Coup catastrophique" -
Mais surtout, ces sanctions toucheront en premier lieu les symboles de l'Etat russe, bien plus que les sportifs eux mêmes.
Ainsi, les officiels russes - président inclus - ne pourront assister aux grandes compétitions internationales, le drapeau russe n'y sera pas montré, l'hymne russe ne sera pas joué, et la Russie ne pourra accueillir aucun événement sportif majeur.
Tout athlète pourra néanmoins concourir sous bannière neutre à moins qu'il n'ait été "suspendu par une autorité compétente": la possibilité est plus large que prévu par l'AMA, qui imposait aux sportifs concernés de démontrer leur absence de recours au dopage.
Restera à préciser comment cette dérogation peut s'appliquer aux sports collectifs et notamment à la phase finale de la Coupe du monde de football, qui s'achèvera la 18 décembre 2022 au Qatar.
"Echapper une fois de plus à des conséquences significatives et proportionnelles aux crimes, sans parler d'une réelle exclusion, est un coup catastrophique porté aux athlètes propres, à l'intégrité du sport et à l'Etat de droit", a tempêté Travis Tygart, le patron de l'agence antidopage américaine USADA, critique de longue date de la gestion du dossier russe.
Grigory Rodchenkov, ancien chef d'orchestre du dopage russe devenu en 2016 le principal informateur de l'AMA, a de son côté dénoncé une décision "absurde et imméritée" par la voix de son avocat, Me Jim Walden.
- Roman d'espionnage -
D'une ampleur inédite dans l'histoire sportive, le contentieux russe dure depuis 2010, implique les services secrets et le ministère russe des Sports, et a attisé les tensions entre Moscou et les instances sportives perçues comme des instruments de domination occidentale.
"On empêche, par des moyens pas très sportifs, nos athlètes d'atteindre les succès qu'ils méritent", lançait encore Vladimir Poutine en octobre.
Il y a dix ans, la coureuse russe de demi-fond Yuliya Stepanova et son mari Vitaly, ex-contrôleur de l'agence russe antidopage (Rusada), avaient alerté l'AMA du dopage institutionnalisé en Russie, puis avaient fini par se tourner vers la chaîne allemande ARD, qui avait diffusé à partir de décembre 2014 une série de documentaires accablants.
Le scandale avait tourné au roman d'espionnage quand Grigory Rodchenkov, forcé de démissionner du laboratoire de Moscou et réfugié aux Etats-Unis, avait avoué au printemps 2016 avoir orchestré pendant des années la dissimulation du dopage russe en coordination avec le ministère des Sports, alors dirigé par Vitaly Mutko, un proche de Vladimir Poutine.
Pour égarer les observateurs de l'AMA aux JO-2014 de Sotchi, avait expliqué le scientifique, son équipe escamotait les flacons d'urine des athlètes russes par un "trou de souris" conduisant à un membre du FSB, les services secrets russes.
L'espion, déguisé en agent d'entretien, descellait le capuchon censé être inviolable avec un outil de chirurgien tordu pour l'occasion, puis remplaçait le contenu par de l'urine "propre" stockée au préalable.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Dopage organisé en Russie
Bis repetitam
Sergueï Choubenkov contrôlé positif à un diurétique
L'ancien champion du monde russe Sergueï Choubenkov a été contrôlé positif au furosémide, selon plusieurs médias russes.
https://www.lequipe.fr/Athletisme/Actualites/Serguei-choubenkov-controle-positif-a-un-diuretique/1216854
Avec C.N.
mis à jour le 27 janvier 2021 à 19h11
Sergueï Choubenkov, champion du monde 2015 et vice-champion du monde 2017 et 2019 du 110 m haies, a été contrôlé positif au furosémide, un diurétique, considéré comme un agent masquant, affirment plusieurs médias russes mercredi. Il risque quatre ans de suspension.
L'analyse de l'échantillon A montre des traces de furosémide, avec une très faible concentration. Ni la RUSADA (agence russe antidopage), ni la fédération du pays ne vont s'exprimer avant les résultats de l'échantillon B, dont on ne connaît pas encore la date de l'analyse. La concentration minimale du furosémide pourrait laisser croire à la pollution d'un complément alimentaire.
Un contrôle qui fragiliserait davantage une fédération en grande peine
Le cas est pris très au sérieux en Russie, un pays qui peine à se réhabiliter après plusieurs scandales de dopage. Le ministre des sports, Oleg Matytsin, qui doit se rendre à Barnaul, où réside Choubenkov, en visite officielle vendredi pour inaugurer un bassin d'aviron, a ajouté à son programme une rencontre avec l'athlète.
Pour l'instant, Choubenkov, qui n'avait pas prévu de disputer la saison en salle, n'est pas suspendu, même à titre provisoire.
Choubenkov fait partie des quelques athlètes neutres autorisés à participer aux différents Championnats pendant la suspension de son pays, avec la star de la hauteur Mariya Lasitskene ou la perchiste championne du monde Anzhelika Sidorova. Ensemble, ils incarnaient une nouvelle génération d'athlètes qui revendiquaient d'évoluer en dehors du système. Ils avaient mené plusieurs actions, interpellant les pouvoirs de leur pays, jusqu'au président Vladimir Poutine, pour révolutionner le système en profondeur et obtenir la levée de la suspension de la Russie des Jeux Olympiques.
Sergueï Choubenkov contrôlé positif à un diurétique
L'ancien champion du monde russe Sergueï Choubenkov a été contrôlé positif au furosémide, selon plusieurs médias russes.
https://www.lequipe.fr/Athletisme/Actualites/Serguei-choubenkov-controle-positif-a-un-diuretique/1216854
Avec C.N.
mis à jour le 27 janvier 2021 à 19h11
Sergueï Choubenkov, champion du monde 2015 et vice-champion du monde 2017 et 2019 du 110 m haies, a été contrôlé positif au furosémide, un diurétique, considéré comme un agent masquant, affirment plusieurs médias russes mercredi. Il risque quatre ans de suspension.
L'analyse de l'échantillon A montre des traces de furosémide, avec une très faible concentration. Ni la RUSADA (agence russe antidopage), ni la fédération du pays ne vont s'exprimer avant les résultats de l'échantillon B, dont on ne connaît pas encore la date de l'analyse. La concentration minimale du furosémide pourrait laisser croire à la pollution d'un complément alimentaire.
Un contrôle qui fragiliserait davantage une fédération en grande peine
Le cas est pris très au sérieux en Russie, un pays qui peine à se réhabiliter après plusieurs scandales de dopage. Le ministre des sports, Oleg Matytsin, qui doit se rendre à Barnaul, où réside Choubenkov, en visite officielle vendredi pour inaugurer un bassin d'aviron, a ajouté à son programme une rencontre avec l'athlète.
Pour l'instant, Choubenkov, qui n'avait pas prévu de disputer la saison en salle, n'est pas suspendu, même à titre provisoire.
Choubenkov fait partie des quelques athlètes neutres autorisés à participer aux différents Championnats pendant la suspension de son pays, avec la star de la hauteur Mariya Lasitskene ou la perchiste championne du monde Anzhelika Sidorova. Ensemble, ils incarnaient une nouvelle génération d'athlètes qui revendiquaient d'évoluer en dehors du système. Ils avaient mené plusieurs actions, interpellant les pouvoirs de leur pays, jusqu'au président Vladimir Poutine, pour révolutionner le système en profondeur et obtenir la levée de la suspension de la Russie des Jeux Olympiques.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Dopage organisé en Russie
JO de Pékin 2022 : contrôle antidopage positif avant les Jeux pour la patineuse russe Kamila Valieva
Le Tribunal arbitral du sport doit prendre une décision sur le cas du prodige de 15 ans d’ici au 15 février, date du début de l’épreuve individuelle pour laquelle la jeune athlète est la grandissime favorite.
Par Aude Lasjaunias(Zhangjiakou (Chine), envoyée spéciale)
Publié hier à 05h44, mis à jour hier à 11h47
Voilà un nouveau « dossier » embarrassant pour la Russie. Alors que le pays a été mis au ban des compétitions sportives internationales, après le scandale de dopage institutionnel, organisé jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, qui avait éclaté fin 2014, la délégation russe présente aux Jeux olympiques d’hiver à Pékin – sous bannière neutre du comité olympique russe – se retrouve au cœur d’une nouvelle affaire.
Vendredi 11 février, l’Agence de contrôles internationale (ITA), l’instance qui supervise le programme olympique de dépistage, a annoncé que la jeune patineuse russe Kamila Valieva, 15 ans, avait fait l’objet d’un contrôle antidopage positif à la fin du mois de décembre 2021.
Des traces de trimétazidine, un médicament utilisé pour traiter les angines de poitrine, ont été détectées dans un échantillon prélevé aux championnats de Russie, à Saint-Pétersbourg, le 25 décembre, par l’agence russe antidopage Rusada. Selon l’Agence mondiale antidopage, ce médicament peut renforcer l’endurance et stimuler la circulation sanguine. Il a été interdit en 2014.
Une décision du Tribunal arbitral du sport (TAS), qui est chargé des sanctions, est attendue d’ici au 15 février, date du début de l’épreuve individuelle féminine. La participation de l’adolescente, grandissime favorite, est incertaine.
Statut particulier
Pour ses premiers pas sur la glace du Capital Indoor Stadium de Pékin, Kamila Valieva avait été impériale lors de l’épreuve par équipes de patinage artistique, lundi 7 février, qui s’était conclue par une écrasante victoire de la Russie. En plus de remporter largement le programme court et le programme libre de l’épreuve par équipes, la jeune patineuse est également devenue la première femme à réussir un quadruple saut dans une compétition olympique.
Le lendemain, la cérémonie des médailles avait toutefois été reportée sans qu’aucune explication soit fournie. Le Comité international olympique (CIO) avait alors invoqué des raisons « juridiques », reconnaissant qu’elles impliquaient « des athlètes qui ont gagné des médailles ». L’information circulait déjà entre les suiveurs des Jeux : un des nouveaux champions olympiques avait fait l’objet d’un contrôle antidopage positif. Plus tard dans la soirée, son nom était dévoilé : Kamila Valieva. Le porte-parole du CIO, Mark Adams, s’était pourtant refusé, jeudi, à tout commentaire sur ce qu’il avait alors décrit comme des « spéculations totales ».
JO de Pékin 2022 : Pourquoi la France ne brille pas dans les sports de glace
La situation était d’autant plus compliquée que la Russe a moins de 16 ans, et au regard du Code mondial antidopage elle dispose donc, à ce titre, d’un statut particulier. Mark Adams l’a de nouveau répété, vendredi : « Nous avons un cas en cours, donc nous ne pouvons pas faire de commentaires, surtout qu’il s’agit d’une sportive mineure. Il faut rester prudent. »
Le résultat du contrôle de Kamila Valieva n’a été connu que le 8 février, au lendemain de la victoire de l’équipe russe. Rusada avait aussitôt suspendu, à titre provisoire, l’adolescente. Mais le lendemain, celle-ci avait fait appel de la sanction et obtenu sa levée. La jeune fille était de retour sur la glace dès jeudi 10 février. Le CIO a ensuite décidé de saisir le TAS.
Quelles conséquences pour l’équipe russe ?
Plusieurs questions se posent désormais : que va-t-il advenir du titre des Russes sur l’épreuve par équipes ? Les points obtenus par la jeune fille vont-ils être déduits de leur score ? Vont-ils être disqualifiés ? Ils seraient alors contraints de céder l’or aux Américains. Les médailles de l’épreuve n’ont toujours pas été décernées, et aucune nouvelle date n’a été fixée. La cérémonie pourra-t-elle même avoir lieu ? La plupart des patineurs ayant participé à cette compétition devaient quitter Pékin peu après le programme libre masculin, jeudi, en raison des mesures « anti-Covid-19 ».
Valieva « a le droit de s’entraîner et de participer aux compétitions sans restrictions, sauf si le TAS en décide autrement », a réagi, vendredi, le comité olympique russe, qui, dans un communiqué, fait valoir que ce test positif ayant eu lieu avant les Jeux, il n’y aurait pas de raison de remettre en cause la médaille d’or.
Le Kremlin aussi fait front derrière sa jeune prodige. « Nous soutenons entièrement, infiniment notre Kamila Valieva et nous appelons tout le monde à la soutenir ! », a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. « Nous disons à Kamila : “Ne cache pas ton visage ! Tu es Russe (...), participe aux compétitions et gagne !” »
L’affaire Valieva survient alors qu’en décembre 2020, la Russie a été exclue pour deux ans des grandes compétitions internationales et doit donner des gages avant de pouvoir y faire son retour. Les autorités du pays ont toutefois toujours démenti les accusations de dopage institutionnalisé, malgré l’accumulation de preuves.
Avant de se rendre dans la capitale chinoise, invité par son homologue Xi Jinping à assister à la cérémonie d’ouverture du 4 février, le président Vladimir Poutine avait déclaré au média China Media Group : « Nous jugeons inacceptable la pratique de la “punition collective” pour des infractions qui relèvent d’individus. »
Avec 212 sportifs engagés en Chine, le comité olympique russe est l’une des plus grosses délégations de ces Jeux.
Le Tribunal arbitral du sport doit prendre une décision sur le cas du prodige de 15 ans d’ici au 15 février, date du début de l’épreuve individuelle pour laquelle la jeune athlète est la grandissime favorite.
Par Aude Lasjaunias(Zhangjiakou (Chine), envoyée spéciale)
Publié hier à 05h44, mis à jour hier à 11h47
Voilà un nouveau « dossier » embarrassant pour la Russie. Alors que le pays a été mis au ban des compétitions sportives internationales, après le scandale de dopage institutionnel, organisé jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, qui avait éclaté fin 2014, la délégation russe présente aux Jeux olympiques d’hiver à Pékin – sous bannière neutre du comité olympique russe – se retrouve au cœur d’une nouvelle affaire.
Vendredi 11 février, l’Agence de contrôles internationale (ITA), l’instance qui supervise le programme olympique de dépistage, a annoncé que la jeune patineuse russe Kamila Valieva, 15 ans, avait fait l’objet d’un contrôle antidopage positif à la fin du mois de décembre 2021.
Des traces de trimétazidine, un médicament utilisé pour traiter les angines de poitrine, ont été détectées dans un échantillon prélevé aux championnats de Russie, à Saint-Pétersbourg, le 25 décembre, par l’agence russe antidopage Rusada. Selon l’Agence mondiale antidopage, ce médicament peut renforcer l’endurance et stimuler la circulation sanguine. Il a été interdit en 2014.
Une décision du Tribunal arbitral du sport (TAS), qui est chargé des sanctions, est attendue d’ici au 15 février, date du début de l’épreuve individuelle féminine. La participation de l’adolescente, grandissime favorite, est incertaine.
Statut particulier
Pour ses premiers pas sur la glace du Capital Indoor Stadium de Pékin, Kamila Valieva avait été impériale lors de l’épreuve par équipes de patinage artistique, lundi 7 février, qui s’était conclue par une écrasante victoire de la Russie. En plus de remporter largement le programme court et le programme libre de l’épreuve par équipes, la jeune patineuse est également devenue la première femme à réussir un quadruple saut dans une compétition olympique.
Le lendemain, la cérémonie des médailles avait toutefois été reportée sans qu’aucune explication soit fournie. Le Comité international olympique (CIO) avait alors invoqué des raisons « juridiques », reconnaissant qu’elles impliquaient « des athlètes qui ont gagné des médailles ». L’information circulait déjà entre les suiveurs des Jeux : un des nouveaux champions olympiques avait fait l’objet d’un contrôle antidopage positif. Plus tard dans la soirée, son nom était dévoilé : Kamila Valieva. Le porte-parole du CIO, Mark Adams, s’était pourtant refusé, jeudi, à tout commentaire sur ce qu’il avait alors décrit comme des « spéculations totales ».
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La situation était d’autant plus compliquée que la Russe a moins de 16 ans, et au regard du Code mondial antidopage elle dispose donc, à ce titre, d’un statut particulier. Mark Adams l’a de nouveau répété, vendredi : « Nous avons un cas en cours, donc nous ne pouvons pas faire de commentaires, surtout qu’il s’agit d’une sportive mineure. Il faut rester prudent. »
Le résultat du contrôle de Kamila Valieva n’a été connu que le 8 février, au lendemain de la victoire de l’équipe russe. Rusada avait aussitôt suspendu, à titre provisoire, l’adolescente. Mais le lendemain, celle-ci avait fait appel de la sanction et obtenu sa levée. La jeune fille était de retour sur la glace dès jeudi 10 février. Le CIO a ensuite décidé de saisir le TAS.
Quelles conséquences pour l’équipe russe ?
Plusieurs questions se posent désormais : que va-t-il advenir du titre des Russes sur l’épreuve par équipes ? Les points obtenus par la jeune fille vont-ils être déduits de leur score ? Vont-ils être disqualifiés ? Ils seraient alors contraints de céder l’or aux Américains. Les médailles de l’épreuve n’ont toujours pas été décernées, et aucune nouvelle date n’a été fixée. La cérémonie pourra-t-elle même avoir lieu ? La plupart des patineurs ayant participé à cette compétition devaient quitter Pékin peu après le programme libre masculin, jeudi, en raison des mesures « anti-Covid-19 ».
Valieva « a le droit de s’entraîner et de participer aux compétitions sans restrictions, sauf si le TAS en décide autrement », a réagi, vendredi, le comité olympique russe, qui, dans un communiqué, fait valoir que ce test positif ayant eu lieu avant les Jeux, il n’y aurait pas de raison de remettre en cause la médaille d’or.
Le Kremlin aussi fait front derrière sa jeune prodige. « Nous soutenons entièrement, infiniment notre Kamila Valieva et nous appelons tout le monde à la soutenir ! », a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. « Nous disons à Kamila : “Ne cache pas ton visage ! Tu es Russe (...), participe aux compétitions et gagne !” »
L’affaire Valieva survient alors qu’en décembre 2020, la Russie a été exclue pour deux ans des grandes compétitions internationales et doit donner des gages avant de pouvoir y faire son retour. Les autorités du pays ont toutefois toujours démenti les accusations de dopage institutionnalisé, malgré l’accumulation de preuves.
Avant de se rendre dans la capitale chinoise, invité par son homologue Xi Jinping à assister à la cérémonie d’ouverture du 4 février, le président Vladimir Poutine avait déclaré au média China Media Group : « Nous jugeons inacceptable la pratique de la “punition collective” pour des infractions qui relèvent d’individus. »
Avec 212 sportifs engagés en Chine, le comité olympique russe est l’une des plus grosses délégations de ces Jeux.
Caduce62- Messages : 15239
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: Dopage organisé en Russie
Et une de plus.
La Russie réclame parce qu'on publie des photos de la patineuse alors qu'elle est mineure et que c'est interdit par le droit international.
S'ils commençaient eux-mêmes à respecter ce droit international ?
La Russie réclame parce qu'on publie des photos de la patineuse alors qu'elle est mineure et que c'est interdit par le droit international.
S'ils commençaient eux-mêmes à respecter ce droit international ?
Re: Dopage organisé en Russie
Matt a écrit: Et une de plus.
La Russie réclame parce qu'on publie des photos de la patineuse alors qu'elle est mineure et que c'est interdit par le droit international.
S'ils commençaient eux-mêmes à respecter ce droit international ?
Ce n'est pas parce qu'un État viole des règles de droit international que cela fonde des personnes originaires d'autres États à en faire de même (voire même d'autres États eux-mêmes), sinon cela devient un monde sans règles où chacun fait ce qu'il veut.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
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Re: Dopage organisé en Russie
il ne faut pas jeté le bébé avec l'eau du bain dans cette histoire, c'est une gosse, pour avoir été sportif de haut niveau, à 16 ans on ne se dope pas, surtout quand on est tellement supèrieure aux autres. Il faut quand même réfléchir, si son encadrement est certainement coupable, elle va payer les pots cassés de personnes sans scrupule. A 16 ans tu es facilement influençable et tu as humainement confiance dans tes ainés. N'oubliez pas qu'on ne parle pas d'un athlète de 25 ans
Sté- Messages : 125
Date d'inscription : 22/11/2020
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Localisation : CORSE
Re: Dopage organisé en Russie
Sté a écrit:il ne faut pas jeté le bébé avec l'eau du bain dans cette histoire, c'est une gosse, pour avoir été sportif de haut niveau, à 16 ans on ne se dope pas, surtout quand on est tellement supèrieure aux autres. Il faut quand même réfléchir, si son encadrement est certainement coupable, elle va payer les pots cassés de personnes sans scrupule. A 16 ans tu es facilement influençable et tu as humainement confiance dans tes ainés. N'oubliez pas qu'on ne parle pas d'un athlète de 25 ans
C'est la réalité en effet. Une adolescente de 16 ans fait aveuglément confiance aux adultes qui l'entraînent. Maintenant, on verra ce qu'en décidera le Tribunal Arbitral du Sport.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Dopage organisé en Russie
L'age minimal en compétition nationale et supra nationale peut réduire/supprimer l'enjeu et le problème de dopage pour les jeunes en croissance et influençable.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Dopage organisé en Russie
« L’ISU (Union internationale de patinage) est en mesure de confirmer que le conseil de l’ISU a décidé d’inscrire (à l’ordre du jour du congrès) une proposition visant à relever la limite d’âge à 17 ans pour concourir dans toutes les disciplines de patinage artistique », écrit la Fédération.
Même si elle n’est pas directement liée à l’affaire Kamila Valieva, plongée dans la tourmente en pleins Jeux de Pékin, à 15 ans, après un contrôle positif à une substance interdite et finalement quatrième de l’épreuve individuelle jeudi soir, la mesure a forcément une résonance particulière dans ce contexte.
« La proposition détaillée sera publiée le 30 avril. Pour être adoptée, une majorité des deux-tiers des membres de l’ISU est requise », précise l’ISU.
Son prochain congrès est prévu du 6 au 10 juin à Phuket, en Thaïlande.
Le conseil de l’ISU, composé de treize membres dont le président, le Néerlandais Jan Dijkema, est l’organe dirigeant de la fédération internationale.
L’âge minimum pour patiner en seniors est actuellement fixé à quinze ans.
Même si elle n’est pas directement liée à l’affaire Kamila Valieva, plongée dans la tourmente en pleins Jeux de Pékin, à 15 ans, après un contrôle positif à une substance interdite et finalement quatrième de l’épreuve individuelle jeudi soir, la mesure a forcément une résonance particulière dans ce contexte.
« La proposition détaillée sera publiée le 30 avril. Pour être adoptée, une majorité des deux-tiers des membres de l’ISU est requise », précise l’ISU.
Son prochain congrès est prévu du 6 au 10 juin à Phuket, en Thaïlande.
Le conseil de l’ISU, composé de treize membres dont le président, le Néerlandais Jan Dijkema, est l’organe dirigeant de la fédération internationale.
L’âge minimum pour patiner en seniors est actuellement fixé à quinze ans.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Dopage organisé en Russie
Cette pauvre fille de Kamila Valieva est vraiment à plaindre quand on voit la manière méprisante dont elle a été traitée par son entraîneuse aujourd'hui après ses malencontreuses chutes pendant la compétition sur la glace, ce qui révèle un stress intense qu'une adolescente ne peut supporter sans troubles significatifs.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
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