Dopage organisé en Russie
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Re: Dopage organisé en Russie
WADA calls for Russia to be banned from 2016 Rio Olympics
Meldonium drug added to World Anti-Doping Agency's banned list on January 1, 2016 (Getty Images)
On June 17, IAAF upheld its overall ban on Russian athletes, imposed over widespread doping
The World Anti-Doping Agency urges to ban Russian athletes from participating in international competitions, including 2016 Rio Olympics.
This is reported by WADA's lead spokesman Ben Nichols.
Earlier, WADA confirmed Russian athletes were doped at the 2014 Winter Olympics in Sochi.
According to WADA's findings, Russia's Sports Ministry managed, controlled and manipulated results of athletes' tests and their anti-doping tests, with the FSB (Russia's Security Service) participation.
In the meantime, Russian athletes are barred from participating in international competitions. This decision was taken in November 2015 following the report made by an independent commission of WADA, which accused Russia's sports agencies and authorities of interfering in the anti-doping lab work in Moscow.
Russian Sports Minister Vitaly Mutko could be involved in concealing information about a systematic doping by Russian athletes.
Read the WADA Statement: Independent Investigation confirms Russian State manipulation of the doping control process
Meldonium drug added to World Anti-Doping Agency's banned list on January 1, 2016 (Getty Images)
On June 17, IAAF upheld its overall ban on Russian athletes, imposed over widespread doping
The World Anti-Doping Agency urges to ban Russian athletes from participating in international competitions, including 2016 Rio Olympics.
This is reported by WADA's lead spokesman Ben Nichols.
Read also Dozens of Russians athletes to apply for exemptions to Olympic ban
"WADA calls on Sport Movement to deny Russian athletes participation at international comp including Rio until "culture change" achieved", Nichols writes on Twitter. Earlier, WADA confirmed Russian athletes were doped at the 2014 Winter Olympics in Sochi.
According to WADA's findings, Russia's Sports Ministry managed, controlled and manipulated results of athletes' tests and their anti-doping tests, with the FSB (Russia's Security Service) participation.
Read also WADA says meldonium in 49 out of 52 adverse tests on Russian athletes
On June 17, International Athletics Federation (IAAF) upheld its overall ban on Russian athletes, imposed over widespread doping.In the meantime, Russian athletes are barred from participating in international competitions. This decision was taken in November 2015 following the report made by an independent commission of WADA, which accused Russia's sports agencies and authorities of interfering in the anti-doping lab work in Moscow.
Russian Sports Minister Vitaly Mutko could be involved in concealing information about a systematic doping by Russian athletes.
Read the WADA Statement: Independent Investigation confirms Russian State manipulation of the doping control process
McLaren Report: Ministry of Sport with FSB and Moscow and Sochi labs fuelled manipulation of athletes' positive samples #wada
— Ben Nichols (@WADA_BCNichols) July 18, 2016
McLaren finds that from 2011-2015 Moscow laboratory, with support from Ministry of Sport and FSB, operated "Disappearing Positives" scheme
— Ben Nichols (@WADA_BCNichols) July 18, 2016
McLaren Report is evidence of orchestrated, state-backed sport doping system on a scale previously unimaginable #wada
— Ben Nichols (@WADA_BCNichols) July 18, 2016
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Re: Dopage organisé en Russie
JO de Sotchi : la Russie a mis en place « un système de dopage d’État sécurisé »
Ce système de dopage organisé aurait bénéficié à des dizaines d’athlètes russes, dont 15 futurs médaillés olympiques de Sotchi.-AFP
Les autorités russes, avec la complicité des services secrets, ont mis en place un système de dopage d’État sécurisé lors des JO de Sotchi indique le rapport M. McLaren
Les laboratoires antidopage de Moscou et Sotchi ont protégé les sportifs russes dopés, dans le cadre d’un «système de dopage d’État sécurisé», «dirigé, contrôlé et supervisé» par le ministère des Sports russe, «avec l’aide active du FSB, les services secrets russes», a accusé le rapport McLaren lundi.
Ce document d’une centaine de pages, commandé en mai par l’Agence mondiale antidopage (AMA) après les accusations de l’ancien patron du laboratoire russe antidopage Grigori Rodtchenkov sur un système de dopage organisé lors des JO d’hiver de Sotchi 2014, a été présenté par son auteur, le juriste canadien Richard McLaren, lundi à Toronto au Canada.
«Le personnel du laboratoire de Moscou n’avait pas le choix quant à son implication dans ce système […] qui permettait aux athlètes russes de participer à des compétitions malgré l’utilisation de produits dopants», peut-on lire dans les conclusions du rapport.
Évoquant très précisément le cas des jeux Olympiques de Sotchi, l’enquête indépendante diligentée par Richard McLaren démontre qu’entre le 10 septembre et le 10 décembre 2014, soit dans la période précédant les Jeux, quand sont pratiqués les contrôles ciblés, les échantillons stockés dans le laboratoire de Moscou ont été échangés.
Selon le rapport, le ministre des sports Vitaly Moutko contrôlait ces opérations avec l’assistance des services secrets russes. Ce «système d’escamotage des échantillons positifs» aurait été instaurée dès 2011 par la Russie et aurait duré jusqu’en août 2015, au bénéfice d’athlètes russes de nombreux sports olympiques d’été et d’hiver lors de compétitions internationales organisées en Russie.
En ce qui concerne l’athlétisme, des échantillons issus des contrôles antidopage des Mondiaux d’athlétisme de 2013 à Moscou ont eux aussi été échangés, avant que la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) ne les récupère pour les analyser, indique le rapport.
«A la fin des Mondiaux de Moscou, le laboratoire (de Moscou) a mis de côté des échantillons positifs qui devaient être échangés, puis a enlevé les bouchons (de ces échantillons) et a remplacé l’urine + sale + avant que les échantillons + propres + ne soient envoyés à un autre laboratoire, sur instruction de l’IAAF».
Vers une exclusion des JO ?
Les conclusions du rapport démontre «une atteinte choquante et sans précédent à l’intégrité des sports et des jeux Olympiques», a réagi lundi Thomas Bach, le président du Comité international olympique.
«Le CIO n’hésitera pas à prendre les sanctions les plus strictes possibles, contre tout individu et toute fédération impliqué(e)», a ajouté M. Bach dans un communiqué, en annonçant une réunion téléphonique de la commission exécutive du CIO mardi, lors de laquelle «pourraient être prises des mesures provisoires et des sanctions par rapport aux Jeux de Rio 2016».
L’Agence mondiale antidopage (AMA) a appelé à l’exclusion de la Russie de tous les événements internationaux, y compris des JO-2016 de Rio. «L’AMA appelle le mouvement sportif à empêcher la participation des athlètes russes aux compétitions internationales, y compris les JO de Rio, tant que (la Russie) n’aura pas réalisé un +changement de culture+», a indiqué l’AMA.
Ce système de dopage organisé aurait bénéficié à des dizaines d’athlètes russes, dont 15 futurs médaillés olympiques de Sotchi.-AFP
Les autorités russes, avec la complicité des services secrets, ont mis en place un système de dopage d’État sécurisé lors des JO de Sotchi indique le rapport M. McLaren
Les laboratoires antidopage de Moscou et Sotchi ont protégé les sportifs russes dopés, dans le cadre d’un «système de dopage d’État sécurisé», «dirigé, contrôlé et supervisé» par le ministère des Sports russe, «avec l’aide active du FSB, les services secrets russes», a accusé le rapport McLaren lundi.
Ce document d’une centaine de pages, commandé en mai par l’Agence mondiale antidopage (AMA) après les accusations de l’ancien patron du laboratoire russe antidopage Grigori Rodtchenkov sur un système de dopage organisé lors des JO d’hiver de Sotchi 2014, a été présenté par son auteur, le juriste canadien Richard McLaren, lundi à Toronto au Canada.
«Le personnel du laboratoire de Moscou n’avait pas le choix quant à son implication dans ce système […] qui permettait aux athlètes russes de participer à des compétitions malgré l’utilisation de produits dopants», peut-on lire dans les conclusions du rapport.
Évoquant très précisément le cas des jeux Olympiques de Sotchi, l’enquête indépendante diligentée par Richard McLaren démontre qu’entre le 10 septembre et le 10 décembre 2014, soit dans la période précédant les Jeux, quand sont pratiqués les contrôles ciblés, les échantillons stockés dans le laboratoire de Moscou ont été échangés.
Selon le rapport, le ministre des sports Vitaly Moutko contrôlait ces opérations avec l’assistance des services secrets russes. Ce «système d’escamotage des échantillons positifs» aurait été instaurée dès 2011 par la Russie et aurait duré jusqu’en août 2015, au bénéfice d’athlètes russes de nombreux sports olympiques d’été et d’hiver lors de compétitions internationales organisées en Russie.
En ce qui concerne l’athlétisme, des échantillons issus des contrôles antidopage des Mondiaux d’athlétisme de 2013 à Moscou ont eux aussi été échangés, avant que la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) ne les récupère pour les analyser, indique le rapport.
«A la fin des Mondiaux de Moscou, le laboratoire (de Moscou) a mis de côté des échantillons positifs qui devaient être échangés, puis a enlevé les bouchons (de ces échantillons) et a remplacé l’urine + sale + avant que les échantillons + propres + ne soient envoyés à un autre laboratoire, sur instruction de l’IAAF».
Vers une exclusion des JO ?
Les conclusions du rapport démontre «une atteinte choquante et sans précédent à l’intégrité des sports et des jeux Olympiques», a réagi lundi Thomas Bach, le président du Comité international olympique.
«Le CIO n’hésitera pas à prendre les sanctions les plus strictes possibles, contre tout individu et toute fédération impliqué(e)», a ajouté M. Bach dans un communiqué, en annonçant une réunion téléphonique de la commission exécutive du CIO mardi, lors de laquelle «pourraient être prises des mesures provisoires et des sanctions par rapport aux Jeux de Rio 2016».
L’Agence mondiale antidopage (AMA) a appelé à l’exclusion de la Russie de tous les événements internationaux, y compris des JO-2016 de Rio. «L’AMA appelle le mouvement sportif à empêcher la participation des athlètes russes aux compétitions internationales, y compris les JO de Rio, tant que (la Russie) n’aura pas réalisé un +changement de culture+», a indiqué l’AMA.
Александр- Messages : 5390
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Re: Dopage organisé en Russie
Décision d'ici sept jours sur la participation de la Russie aux JO
A seize jours du coup d'envoi des JO-2016, la Russie, poids lourd du sport mondial et du... dopage, ne sait pas encore si elle sera à Rio: mercredi, le CIO s'est donné sept jours pour arrêter sa décision, laissant planer le doute sur sa détermination.
© REUTERS
Mardi, la commission exécutive du Comité international olympique (CIO) avait précisé qu'elle voulait d'abord attendre le jugement du Tribunal arbitral du sport (TAS). La plus haute instance de la justice sportive doit en effet se prononcer jeudi sur la procédure lancée par 68 athlètes russes privés des Jeux de Rio par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF).
Mais le CIO ne devrait pas réagir aussitôt après. Mercredi, via sa porte-parole, le CIO a précisé qu'il rendrait son verdict "d'ici sept jours sur la participation éventuelle" des sportifs russes, soit le 27 juillet au plus tard. Nous serons alors à neuf jours des Jeux cariocas!
Cette temporisation fait douter certains de la détermination réelle du CIO à sanctionner la Russie. Dick Pound, membre du CIO et ancien président de l'Agence mondiale antidopage (AMA), craint ainsi que le CIO soit "très réticent" à bannir la Russie.
Pour prendre "une décision aussi grave que suspendre un pays entier", il faut certes "être certain de ne pas trébucher sur un obstacle juridique". "Mais j'ai quand même l'impression que le CIO, pour une raison que j'ignore, est très réticent à envisager une exclusion totale des Russes", a regretté mercredi le Canadien, à la BBC, avant même que le CIO ne se donne une semaine de plus pour trancher.
'Wait and see'
"Nous disposons de quasiment tous les éléments nécessaires pour exclure la Russie des JO de Rio", a reconnu mercredi Juan Antonio Samaranch Salisachs, fils de l'ancien président du CIO. "Mais on ne peut pas agir à la légère, (...) il existe des Russes propres", a ajouté l'Espagnol, l'un des 15 membres de la commission du CIO qui a étudié mardi le rapport McLaren, qui a mis en évidence le dopage d'Etat organisé par la Russie de 2011 à 2015.
Du côté des sportifs, non russes, on observe le CIO, et on s'impatiente aussi.
"On est en mode +wait and see+", a ainsi expliqué à l'AFP Adam Pengilly, l'un des membres de la commission des athlètes du CIO: "Je ne me décrirais pas comme déçu, mais comme neutre, j'attends de voir. (...) La volonté de prendre toutes les précautions juridiques est compréhensible, mais on se demande si les actions nécessaires pour nettoyer le sport sur le long terme vont être prises", a admis le Britannique, vice-champion olympique 2006 et 2010 de skeleton.
Mercredi, aucune fédération internationale n'avait encore réagi officiellement.
De même, la plupart des comités olympiques nationaux, dont la puissante Usoc américaine, contactée par l'AFP, sont restés muets, tout comme l'Agence mondiale antidopage, commanditaire du rapport McLaren, qui avait pourtant recommandé en des termes sans équivoque la veille l'exclusion pure et simple de la Russie des JO-2016.
L'Italie contre l'exclusion
Seul le comité italien s'est exprimé, pour regretter par avance une éventuelle absence des Russes: "Dans l'imaginaire collectif les JO sont la manifestation de tout le monde et je n'arrive pas à les imaginer sans la Russie", a ainsi commenté Giovanni Malago, le président du CONI, selon qui "l'important est de ne perdre personne".
A l'inverse, le comité néo-zélandais s'est réjoui lui que le CIO "envisage" une telle sanction.
Pour David Douillet, double champion olympique de judo (1996 et 2000), la question d'une exclusion de la Russie des JO de Rio ne peut avoir qu'une réponse: "Oui, aujourd'hui, c'est indiscutable", il faut bannir tous les sportifs russes des prochains Jeux, a affirmé le désormais député français à l'antenne de France Inter.
A Moscou, l'omniprésent ministre des Sports Vitali Moutko avait espéré, lui, mardi soir, que "le CIO et l'Association des fédérations internationales olympiques des sports d'été prendront une décision raisonnable".
Si les sportifs russes peuvent donc encore rêver de Rio, M. Moutko lui n'ira pas au Brésil. Le CIO a en effet annoncé qu'il n'accorderait "aucune accréditation aux officiels du Ministère russe des Sports".
Exit donc Vitali Moutko, grand ordonnateur du système de dopage qui a permis de dissimuler plus de 600 contrôles positifs, dont certains en pleins Jeux d'hiver de Sotchi. Exit aussi Iouri Nagornykh, son adjoint, largement visé par le rapport McLaren, nommé à son poste en 2010 par Vladimir Poutine.
Le rapport McLaren est passé par là, en énumérant les tricheries, comme ces résultats de contrôles antidopage falsifiés et ces échantillons positifs prélevés lors des JO de Sotchi, puis escamotés par une "trappe à souris" avec l'aide des "magiciens" du FSB, les services secrets russes.
A seize jours du coup d'envoi des JO-2016, la Russie, poids lourd du sport mondial et du... dopage, ne sait pas encore si elle sera à Rio: mercredi, le CIO s'est donné sept jours pour arrêter sa décision, laissant planer le doute sur sa détermination.
© REUTERS
Mardi, la commission exécutive du Comité international olympique (CIO) avait précisé qu'elle voulait d'abord attendre le jugement du Tribunal arbitral du sport (TAS). La plus haute instance de la justice sportive doit en effet se prononcer jeudi sur la procédure lancée par 68 athlètes russes privés des Jeux de Rio par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF).
Mais le CIO ne devrait pas réagir aussitôt après. Mercredi, via sa porte-parole, le CIO a précisé qu'il rendrait son verdict "d'ici sept jours sur la participation éventuelle" des sportifs russes, soit le 27 juillet au plus tard. Nous serons alors à neuf jours des Jeux cariocas!
Cette temporisation fait douter certains de la détermination réelle du CIO à sanctionner la Russie. Dick Pound, membre du CIO et ancien président de l'Agence mondiale antidopage (AMA), craint ainsi que le CIO soit "très réticent" à bannir la Russie.
Pour prendre "une décision aussi grave que suspendre un pays entier", il faut certes "être certain de ne pas trébucher sur un obstacle juridique". "Mais j'ai quand même l'impression que le CIO, pour une raison que j'ignore, est très réticent à envisager une exclusion totale des Russes", a regretté mercredi le Canadien, à la BBC, avant même que le CIO ne se donne une semaine de plus pour trancher.
'Wait and see'
"Nous disposons de quasiment tous les éléments nécessaires pour exclure la Russie des JO de Rio", a reconnu mercredi Juan Antonio Samaranch Salisachs, fils de l'ancien président du CIO. "Mais on ne peut pas agir à la légère, (...) il existe des Russes propres", a ajouté l'Espagnol, l'un des 15 membres de la commission du CIO qui a étudié mardi le rapport McLaren, qui a mis en évidence le dopage d'Etat organisé par la Russie de 2011 à 2015.
Du côté des sportifs, non russes, on observe le CIO, et on s'impatiente aussi.
"On est en mode +wait and see+", a ainsi expliqué à l'AFP Adam Pengilly, l'un des membres de la commission des athlètes du CIO: "Je ne me décrirais pas comme déçu, mais comme neutre, j'attends de voir. (...) La volonté de prendre toutes les précautions juridiques est compréhensible, mais on se demande si les actions nécessaires pour nettoyer le sport sur le long terme vont être prises", a admis le Britannique, vice-champion olympique 2006 et 2010 de skeleton.
Mercredi, aucune fédération internationale n'avait encore réagi officiellement.
De même, la plupart des comités olympiques nationaux, dont la puissante Usoc américaine, contactée par l'AFP, sont restés muets, tout comme l'Agence mondiale antidopage, commanditaire du rapport McLaren, qui avait pourtant recommandé en des termes sans équivoque la veille l'exclusion pure et simple de la Russie des JO-2016.
L'Italie contre l'exclusion
Seul le comité italien s'est exprimé, pour regretter par avance une éventuelle absence des Russes: "Dans l'imaginaire collectif les JO sont la manifestation de tout le monde et je n'arrive pas à les imaginer sans la Russie", a ainsi commenté Giovanni Malago, le président du CONI, selon qui "l'important est de ne perdre personne".
A l'inverse, le comité néo-zélandais s'est réjoui lui que le CIO "envisage" une telle sanction.
Pour David Douillet, double champion olympique de judo (1996 et 2000), la question d'une exclusion de la Russie des JO de Rio ne peut avoir qu'une réponse: "Oui, aujourd'hui, c'est indiscutable", il faut bannir tous les sportifs russes des prochains Jeux, a affirmé le désormais député français à l'antenne de France Inter.
A Moscou, l'omniprésent ministre des Sports Vitali Moutko avait espéré, lui, mardi soir, que "le CIO et l'Association des fédérations internationales olympiques des sports d'été prendront une décision raisonnable".
Si les sportifs russes peuvent donc encore rêver de Rio, M. Moutko lui n'ira pas au Brésil. Le CIO a en effet annoncé qu'il n'accorderait "aucune accréditation aux officiels du Ministère russe des Sports".
Exit donc Vitali Moutko, grand ordonnateur du système de dopage qui a permis de dissimuler plus de 600 contrôles positifs, dont certains en pleins Jeux d'hiver de Sotchi. Exit aussi Iouri Nagornykh, son adjoint, largement visé par le rapport McLaren, nommé à son poste en 2010 par Vladimir Poutine.
Le rapport McLaren est passé par là, en énumérant les tricheries, comme ces résultats de contrôles antidopage falsifiés et ces échantillons positifs prélevés lors des JO de Sotchi, puis escamotés par une "trappe à souris" avec l'aide des "magiciens" du FSB, les services secrets russes.
Re: Dopage organisé en Russie
Pour les larves qui n'aiment pas le sport:
http://www.pause-sport.com/top-35-belles-presentatrices-sportives/
ça remonte la motivation ?
http://www.pause-sport.com/top-35-belles-presentatrices-sportives/
ça remonte la motivation ?
benoit77- Messages : 2859
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Re: Dopage organisé en Russie
Tu vas faire regretter à Kris son voyage à Odessa.benoit77 a écrit:Pour les larves qui n'aiment pas le sport:
http://www.pause-sport.com/top-35-belles-presentatrices-sportives/
ça remonte la motivation ?
Re: Dopage organisé en Russie
Dans les années 70, les sportives de l'URSSMatt a écrit:Tu vas faire regretter à Kris son voyage à Odessa.benoit77 a écrit:Pour les larves qui n'aiment pas le sport:
http://www.pause-sport.com/top-35-belles-presentatrices-sportives/
ça remonte la motivation ?
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Dopage organisé en Russie
Caduce62 a écrit:Dans les années 70, les sportives de l'URSSMatt a écrit:Tu vas faire regretter à Kris son voyage à Odessa.benoit77 a écrit:Pour les larves qui n'aiment pas le sport:
http://www.pause-sport.com/top-35-belles-presentatrices-sportives/
ça remonte la motivation ?
Thuramir- Messages : 3677
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Caduce62- Messages : 15239
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Re: Dopage organisé en Russie
Juste une légende . . .
Александр- Messages : 5390
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Re: Dopage organisé en Russie
Même si la procédure n'est pas totalement terminée - en attendant les ultimes verdicts du TAS - la délégation russe sait qu'elle peut partir à 271 athlètes pour les Jeux Olympiques de Rio.
On y voit plus clair concernant la délégation russe aux JO 2016. Il était temps, puisque la cérémonie d’ouverture se tient vendredi soir au Maracana… Au final, le CIO a recalé 118 athlètes pour en accepter 271. En vérité, le Comité international olympique ne s’est pas trop mouillé, se contentant de valider les différentes décisions des fédérations internationales, sport par sport. Officiellement, c’est un panel de trois hommes qui a validé le tout, avec notamment l’ancien patron olympique Juan Antonio Samaranch…
"Conformément à la décision prise le 24 juillet dernier par sa commission exécutive, le CIO s’est résolu à n’accepter d’inscription de la part du comité olympique russe que si un certain nombre de conditions très strictes étaient réunies, précise l’instance sur son site. Le comité d’examen a passé scrupuleusement en revue les décisions des fédérations internationales quant à l’inscription des athlètes russes dans leurs sports respectifs, décisions qui dans chaque cas devaient tenir compte des seuls contrôles de dopage appropriés et fiables effectués au niveau international, des spécificités du sport concerné et des règles de ce dernier, ce afin de garantir des conditions de compétition équitables pour tous."
Au-delà d’une purge maintenue en athlétisme, on a donc surtout vu des fédérations conforter leurs athlètes. Mercredi, par exemple, ça été le cas pour le judo, la boxe (11 chacun) et la natation (31), avec notamment le controversé Vladimir Morozov qui a été réhabilité en appel par le Tribunal arbitral du sport. Un TAS qui, par ailleurs, doit encore trancher quelques cas… La délégation pourrait donc encore se garnir de quelques éléments à la dernière minute, mais le gros de la troupe est désormais connu.
Un problème majeur est déjà anticipé: des recours dans l’autre sens, de la part d’athlètes qui seraient privés de médaille (ou de finale ?) par certains Russes pas très clairs. L’auteur du rapport indépendant réclamé par l’Agence mondiale antidopage, Richard McLaren, a en tout cas vivement regretté ce consensus mou de la part du CIO: "Il y a un dopage d’Etat, et ça a été totalement occulté, assène-t-il au Guardian. Il y a quand même une manipulation des résultats, des changements d’échantillons avant les JO 2012… Moi, je n’ai pas eu le temps de savoir qui était concerné, et c’était très clairement énoncé dans le rapport." La suite au prochain épisode, très probablement après les compétitions de Rio.
On y voit plus clair concernant la délégation russe aux JO 2016. Il était temps, puisque la cérémonie d’ouverture se tient vendredi soir au Maracana… Au final, le CIO a recalé 118 athlètes pour en accepter 271. En vérité, le Comité international olympique ne s’est pas trop mouillé, se contentant de valider les différentes décisions des fédérations internationales, sport par sport. Officiellement, c’est un panel de trois hommes qui a validé le tout, avec notamment l’ancien patron olympique Juan Antonio Samaranch…
"Conformément à la décision prise le 24 juillet dernier par sa commission exécutive, le CIO s’est résolu à n’accepter d’inscription de la part du comité olympique russe que si un certain nombre de conditions très strictes étaient réunies, précise l’instance sur son site. Le comité d’examen a passé scrupuleusement en revue les décisions des fédérations internationales quant à l’inscription des athlètes russes dans leurs sports respectifs, décisions qui dans chaque cas devaient tenir compte des seuls contrôles de dopage appropriés et fiables effectués au niveau international, des spécificités du sport concerné et des règles de ce dernier, ce afin de garantir des conditions de compétition équitables pour tous."
Au-delà d’une purge maintenue en athlétisme, on a donc surtout vu des fédérations conforter leurs athlètes. Mercredi, par exemple, ça été le cas pour le judo, la boxe (11 chacun) et la natation (31), avec notamment le controversé Vladimir Morozov qui a été réhabilité en appel par le Tribunal arbitral du sport. Un TAS qui, par ailleurs, doit encore trancher quelques cas… La délégation pourrait donc encore se garnir de quelques éléments à la dernière minute, mais le gros de la troupe est désormais connu.
Un problème majeur est déjà anticipé: des recours dans l’autre sens, de la part d’athlètes qui seraient privés de médaille (ou de finale ?) par certains Russes pas très clairs. L’auteur du rapport indépendant réclamé par l’Agence mondiale antidopage, Richard McLaren, a en tout cas vivement regretté ce consensus mou de la part du CIO: "Il y a un dopage d’Etat, et ça a été totalement occulté, assène-t-il au Guardian. Il y a quand même une manipulation des résultats, des changements d’échantillons avant les JO 2012… Moi, je n’ai pas eu le temps de savoir qui était concerné, et c’était très clairement énoncé dans le rapport." La suite au prochain épisode, très probablement après les compétitions de Rio.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Dopage organisé en Russie
Surprenant?
Dopage: les soupçons montent déjà à la surface des eaux brésiliennes
On nage de plus en plus vite sur les eaux brésiliennes. Alors le climat de suspicions ne va pas s'atténuer.-Reporters
Vu les chronos ahurissants réalisés par certains, les épreuves de natation se déroulent dans un climat assez tendu.
Dans la piscine olympique, il y a plus de bruit que jamais. Une ambiance très chaude, mais parfois très tendue. Des hurlements hystériques du public à la vue de Michael Phelps, en passant par les cris quand un Brésilien, ce sont surtout les huées et les coups de sifflet qui résonnent. Quand un Russe pointe le bout de son nez, il n’y échappe pas. Et d’autres non plus. Le dopage ou les soupçons de dopage, on n’aime pas ça.
Les relayeurs russes du 4x100m y ont eu droit dimanche. Mais c’est Youlia Efimova qui en prend le plus pour son grade. Il faut dire qu’elle a un passé chargé. Contrôlée positive à la DHEA (un stéroïde) en 2014, la championne du monde du 100m brasse 2015 n’aurait pas dû être ici. En janvier, c’est du Meldonium que l’on avait détecté dans une prise de sang. Mais elle est là parce qu’elle a utilisé tous les recours qu’elle pouvait: fédération internationale de natation, Tribunal arbitral du sport et comité olympique russe. «Quand un sportif est pris une fois pour dopage, il faut une sanction très sévère, réagit Horatio Droc, l’entraîneur de Fanny Lecluyse, qui nage, elle aussi, le 100m brasse. Et s’il y a récidive, ce doit être l’exclusion pure et simple. Je ne comprends pas ce laxisme.»
Efimova a décroché l’argent, derrière Lilly King. Cette dernière reçut une véritable ovation. «Je suis fière d’avoir nagé et gagné en étant propre», a dit la jeune Américaine de 19 ans.
Michael Phelps en personne n’est pas heureux de la présence de la Russe. «Pour moi, le sport doit être propre. Qu’une personne soit contrôlée positive à deux reprises est scandaleux. Cela nuit à l’essence du sport et j’ai un problème avec ça.»
Accusée de tous les torts, Efimova a réagi. «Cela fait quatre ans que je m’entraîne aux États-Unis. Oui, j’ai fait une erreur une fois et j’ai été suspendue six mois. Pour ce qui est du Meldonium, ce n’est pas de ma faute. Si, demain, l’AMA dit qu’il faut arrêter de manger tel ou tel truc, je le ferai. Le problème, c’est que ces trucs peuvent rester longtemps dans votre corps.»
On rappellera quand même que cette volonté de suspendre les sportifs ayant déjà été contrôlés positif dans le passé ne vaut visiblement pas, pour tout le monde, puisque les Américains Justin Gatlin et LaShawn Merritt, pour ne citer qu’eux, participeront bien aux Jeux sans que cela suscite l’ire du CIO. La vox populi leur réservera-t-elle le même sort qu’à Efimova? On verra
Pour revenir à la natation, on aurait envie de dire que cela va très, très vite à Rio. Depuis le début des Jeux, six records du monde sont déjà tombés. Fini le temps où l’on prétendait que les performances réalisées avec des maillots en polyuréthane ne seraient jamais battus. C’était d’ailleurs pour ça que la Fédération internationale de natation en avait interdit l’utilisation.
Ses six records, donc, suscitent l’admiration de certains. La suspicion chez d’autres. Car on ne vous parle pas de centièmes de seconde! Sur 400m, Katie Ledecky a pulvérisé le sien de deux secondes. Sa dauphine? Laissée à cinq secondes. Certains diront que si elle était russe ou chinoise, ce n’est pas normal. Ronald Gaastra, le responsable des relais belges, fait partie de ceux-là. «Cela vaut aussi pour Phelps.»
Plus surprenant encore que Ledecky, qui est une surdouée, le cas de Katinka Hosszu. À 27 ans, la Hongroise, qui prend part à ses 4es JO, a mis deux secondes au record du monde dans sa discipline. Quant au Chinois Sun Yang, contrôlé positif en 2014 au Trimetazidine, un stimulant, il a eu droit aux applaudissements d’un public déroutant, mais pas de ses rivaux. Il remporte le 200m. Ce qui lui attira les foudres du Français Camille Lacourt, 5e du 100m dos. «Quand je le vois (Yang) sur le podium, ça me donne envie de vomir. Sun Yang, il pisse violet. Je suis très triste de voir mon sport évoluer de cette façon.»
Face à ce déferlement de critiques, le CIO est intervenu en demandant aux sportifs de ne pas critiquer ouvertement d’autres athlètes.
Pas sûr que ça se calme si l’on continue à nager aussi vite à Rio.
Dopage: les soupçons montent déjà à la surface des eaux brésiliennes
On nage de plus en plus vite sur les eaux brésiliennes. Alors le climat de suspicions ne va pas s'atténuer.-Reporters
Vu les chronos ahurissants réalisés par certains, les épreuves de natation se déroulent dans un climat assez tendu.
Dans la piscine olympique, il y a plus de bruit que jamais. Une ambiance très chaude, mais parfois très tendue. Des hurlements hystériques du public à la vue de Michael Phelps, en passant par les cris quand un Brésilien, ce sont surtout les huées et les coups de sifflet qui résonnent. Quand un Russe pointe le bout de son nez, il n’y échappe pas. Et d’autres non plus. Le dopage ou les soupçons de dopage, on n’aime pas ça.
Les relayeurs russes du 4x100m y ont eu droit dimanche. Mais c’est Youlia Efimova qui en prend le plus pour son grade. Il faut dire qu’elle a un passé chargé. Contrôlée positive à la DHEA (un stéroïde) en 2014, la championne du monde du 100m brasse 2015 n’aurait pas dû être ici. En janvier, c’est du Meldonium que l’on avait détecté dans une prise de sang. Mais elle est là parce qu’elle a utilisé tous les recours qu’elle pouvait: fédération internationale de natation, Tribunal arbitral du sport et comité olympique russe. «Quand un sportif est pris une fois pour dopage, il faut une sanction très sévère, réagit Horatio Droc, l’entraîneur de Fanny Lecluyse, qui nage, elle aussi, le 100m brasse. Et s’il y a récidive, ce doit être l’exclusion pure et simple. Je ne comprends pas ce laxisme.»
Efimova a décroché l’argent, derrière Lilly King. Cette dernière reçut une véritable ovation. «Je suis fière d’avoir nagé et gagné en étant propre», a dit la jeune Américaine de 19 ans.
Michael Phelps en personne n’est pas heureux de la présence de la Russe. «Pour moi, le sport doit être propre. Qu’une personne soit contrôlée positive à deux reprises est scandaleux. Cela nuit à l’essence du sport et j’ai un problème avec ça.»
Accusée de tous les torts, Efimova a réagi. «Cela fait quatre ans que je m’entraîne aux États-Unis. Oui, j’ai fait une erreur une fois et j’ai été suspendue six mois. Pour ce qui est du Meldonium, ce n’est pas de ma faute. Si, demain, l’AMA dit qu’il faut arrêter de manger tel ou tel truc, je le ferai. Le problème, c’est que ces trucs peuvent rester longtemps dans votre corps.»
On rappellera quand même que cette volonté de suspendre les sportifs ayant déjà été contrôlés positif dans le passé ne vaut visiblement pas, pour tout le monde, puisque les Américains Justin Gatlin et LaShawn Merritt, pour ne citer qu’eux, participeront bien aux Jeux sans que cela suscite l’ire du CIO. La vox populi leur réservera-t-elle le même sort qu’à Efimova? On verra
Pour revenir à la natation, on aurait envie de dire que cela va très, très vite à Rio. Depuis le début des Jeux, six records du monde sont déjà tombés. Fini le temps où l’on prétendait que les performances réalisées avec des maillots en polyuréthane ne seraient jamais battus. C’était d’ailleurs pour ça que la Fédération internationale de natation en avait interdit l’utilisation.
Ses six records, donc, suscitent l’admiration de certains. La suspicion chez d’autres. Car on ne vous parle pas de centièmes de seconde! Sur 400m, Katie Ledecky a pulvérisé le sien de deux secondes. Sa dauphine? Laissée à cinq secondes. Certains diront que si elle était russe ou chinoise, ce n’est pas normal. Ronald Gaastra, le responsable des relais belges, fait partie de ceux-là. «Cela vaut aussi pour Phelps.»
Plus surprenant encore que Ledecky, qui est une surdouée, le cas de Katinka Hosszu. À 27 ans, la Hongroise, qui prend part à ses 4es JO, a mis deux secondes au record du monde dans sa discipline. Quant au Chinois Sun Yang, contrôlé positif en 2014 au Trimetazidine, un stimulant, il a eu droit aux applaudissements d’un public déroutant, mais pas de ses rivaux. Il remporte le 200m. Ce qui lui attira les foudres du Français Camille Lacourt, 5e du 100m dos. «Quand je le vois (Yang) sur le podium, ça me donne envie de vomir. Sun Yang, il pisse violet. Je suis très triste de voir mon sport évoluer de cette façon.»
Face à ce déferlement de critiques, le CIO est intervenu en demandant aux sportifs de ne pas critiquer ouvertement d’autres athlètes.
Pas sûr que ça se calme si l’on continue à nager aussi vite à Rio.
Александр- Messages : 5390
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Re: Dopage organisé en Russie
Stepanova craint pour sa vie.
http://www.lemonde.fr/jeux-olympiques-rio-2016/article/2016/08/15/jo-2016-dopage-ioulia-stepanova-s-il-nous-arrive-quelque-chose-ce-ne-sera-pas-un-accident_4983124_4910444.html
Quand on liste les étranges décès de Russes dans le monde de Poutine, c'est assez clair qu'il faut pas rester accessible après avoir trahit le "monde de Poutine" !
http://www.lemonde.fr/jeux-olympiques-rio-2016/article/2016/08/15/jo-2016-dopage-ioulia-stepanova-s-il-nous-arrive-quelque-chose-ce-ne-sera-pas-un-accident_4983124_4910444.html
Quand on liste les étranges décès de Russes dans le monde de Poutine, c'est assez clair qu'il faut pas rester accessible après avoir trahit le "monde de Poutine" !
benoit77- Messages : 2859
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Re: Dopage organisé en Russie
Ben suffit de voir son entrée en lice au JO où elle s'est fait huée comme pas possible, enfin si . . . au Brésil.
Re: Dopage organisé en Russie
Plus de 1 000 athlètes et 30 sports concernés par le dopage institutionnalisé en Russie
Le rapport du juriste canadien Richard McLaren pointe un dopage d’Etat en Russie entre 2011 et 2015 qui a bénéficié aux athlètes lors des JO de 2012 à Londres et de 2014 à Sotchi.
Le Monde.fr avec AFP | 09.12.2016 à 12h52 • Mis à jour le 09.12.2016 à 13h24
« De fortes preuves d’un dopage institutionnalisé entre 2011 et 2015 », concernant plus de 1 000 sportifs russes et plus de 30 disciplines, ont été mis au jour lors des investigations menées sous l’égide du juriste canadien Richard McLaren, qui a dévoilé, vendredi 9 décembre à Londres, son rapport final.
« Une conspiration institutionnelle a été mise en place pour les sports d’hiver et d’été avec la participation du ministère des sports et de ses services comme l’agence russe antidopage (Rusada), (…) le laboratoire antidopage de Moscou, aux côtés du FSB (services secrets), afin de manipuler les contrôles antidopage », a expliqué Richard McLaren en conférence de presse.
« Plus de 1000 athlètes russes participant à des disciplines d’été, d’hiver ou paralympiques ont été impliqués ou ont bénéficié de ces manipulations pour contourner les contrôles positifs », conclut le rapport.
Le premier volet du rapport, divulgué en juillet, avait mis au jour une tricherie spécifique pour les Jeux d’hiver 2014 organisés à Sotchi où la Russie avait triomphé devant Vladimir Poutine. Ce sont les aveux de Grigory Rodchenkov, l’ancien patron du laboratoire antidopage de Moscou, aux journalistes du New York Times, en mai, qui avait conduit l’AMA a confié une enquête indépendant au juriste Richard McLaren.
Le rapport final dévoilé vendredi confirme que la fraude étaity généralisée à l’ensemble des grandes compétitions qui ont eu lieu durant la période 2011-2015. A savoir également les Jeux olympiques et paralympiques de 2012 à Londres ainsi que les Mondiaux d’athlétisme à Moscou en 2013 ou encore les Universiades de 2013, compétition réservée à la jeunesse, à Kazan.
Du sel et du Nescafé ajoutés dans les échantillons urinaires
« Cette manipulations systématique et centralisée des contrôles antidopage a évolué et a été affinée au fur et à mesure de son utilisation, aux Jeux olympiques de Londres en 2012, aux Universiades de 2013, aux championnats du monde d’athlétisme 2013 à Moscou, et aux Jeux d’hiver à Sotchi en 2014 », précise le rapport.
« L’évolution de l’infrastructure visait à répondre aux changements de règlement de l’Agence mondiale antidopage (AMA) et de ses interventions inopinées », a souligné le juriste.
Les découvertes faites par l’équipe McLaren mêlent professionnalisme et méthodes artisanales. « Du sel et du Nescafé ont ainsi été ajoutés dans les échantillons urinaires » pour fausser les résultats, a expliqué M. McLaren.
Cette démarche institutionnelle de triche s’inscrivait dans une stratégie d’Etat, notamment pour les Jeux olympiques d’hiver de 2014. « Cela visait à assurer à la Russie, le pays hôte, qu’il pourrait décrocher le plus de médailles possible en permettant à ses meilleurs sportifs prétendant à une médaille de se doper et, parfois, dans certains cas, y compris pendant les Jeux », a encore développé M. McLaren.
Ce système de manipulation a ainsi bénéficié a quinze médaillés olympiques à Londres et douze à Sotchi.
En savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/athletisme/article/2016/12/09/plus-de-1-000-athletes-et-30-sports-concernes-par-le-dopage-institutionnalise-en-russie_5046343_1616661.html#6ZybLGCqI5vW1T1i.99
Le rapport du juriste canadien Richard McLaren pointe un dopage d’Etat en Russie entre 2011 et 2015 qui a bénéficié aux athlètes lors des JO de 2012 à Londres et de 2014 à Sotchi.
Le Monde.fr avec AFP | 09.12.2016 à 12h52 • Mis à jour le 09.12.2016 à 13h24
« De fortes preuves d’un dopage institutionnalisé entre 2011 et 2015 », concernant plus de 1 000 sportifs russes et plus de 30 disciplines, ont été mis au jour lors des investigations menées sous l’égide du juriste canadien Richard McLaren, qui a dévoilé, vendredi 9 décembre à Londres, son rapport final.
« Une conspiration institutionnelle a été mise en place pour les sports d’hiver et d’été avec la participation du ministère des sports et de ses services comme l’agence russe antidopage (Rusada), (…) le laboratoire antidopage de Moscou, aux côtés du FSB (services secrets), afin de manipuler les contrôles antidopage », a expliqué Richard McLaren en conférence de presse.
« Plus de 1000 athlètes russes participant à des disciplines d’été, d’hiver ou paralympiques ont été impliqués ou ont bénéficié de ces manipulations pour contourner les contrôles positifs », conclut le rapport.
Le premier volet du rapport, divulgué en juillet, avait mis au jour une tricherie spécifique pour les Jeux d’hiver 2014 organisés à Sotchi où la Russie avait triomphé devant Vladimir Poutine. Ce sont les aveux de Grigory Rodchenkov, l’ancien patron du laboratoire antidopage de Moscou, aux journalistes du New York Times, en mai, qui avait conduit l’AMA a confié une enquête indépendant au juriste Richard McLaren.
Le rapport final dévoilé vendredi confirme que la fraude étaity généralisée à l’ensemble des grandes compétitions qui ont eu lieu durant la période 2011-2015. A savoir également les Jeux olympiques et paralympiques de 2012 à Londres ainsi que les Mondiaux d’athlétisme à Moscou en 2013 ou encore les Universiades de 2013, compétition réservée à la jeunesse, à Kazan.
Du sel et du Nescafé ajoutés dans les échantillons urinaires
« Cette manipulations systématique et centralisée des contrôles antidopage a évolué et a été affinée au fur et à mesure de son utilisation, aux Jeux olympiques de Londres en 2012, aux Universiades de 2013, aux championnats du monde d’athlétisme 2013 à Moscou, et aux Jeux d’hiver à Sotchi en 2014 », précise le rapport.
« L’évolution de l’infrastructure visait à répondre aux changements de règlement de l’Agence mondiale antidopage (AMA) et de ses interventions inopinées », a souligné le juriste.
Les découvertes faites par l’équipe McLaren mêlent professionnalisme et méthodes artisanales. « Du sel et du Nescafé ont ainsi été ajoutés dans les échantillons urinaires » pour fausser les résultats, a expliqué M. McLaren.
Cette démarche institutionnelle de triche s’inscrivait dans une stratégie d’Etat, notamment pour les Jeux olympiques d’hiver de 2014. « Cela visait à assurer à la Russie, le pays hôte, qu’il pourrait décrocher le plus de médailles possible en permettant à ses meilleurs sportifs prétendant à une médaille de se doper et, parfois, dans certains cas, y compris pendant les Jeux », a encore développé M. McLaren.
Ce système de manipulation a ainsi bénéficié a quinze médaillés olympiques à Londres et douze à Sotchi.
En savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/athletisme/article/2016/12/09/plus-de-1-000-athletes-et-30-sports-concernes-par-le-dopage-institutionnalise-en-russie_5046343_1616661.html#6ZybLGCqI5vW1T1i.99
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Dopage organisé en Russie
Tu m'as pris de court.
Александр- Messages : 5390
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Re: Dopage organisé en Russie
Résultat de cette belle propagande russe:
BREAKING: Russia deprived of bobsleigh 2017 World Championship in Sochi
(Breaking: Russie privée du bobsleigh Championnat du monde 2017 à Sotchi)
Driver Alexander Kasjanov with Aleksei Pushkarev, Ilvir Huzin and Vladimir Zaitsev, of Russia (AP photo)
2017 bobsleigh world tournament will not be held in Sochi
The International Bobsleigh and Skeleton Federation announced that 2017 bobsleigh World Championship in Russia's Sochi would be held in another city.
"The IBSF executive committee has decided that in this difficult time it would be more reasonable not to hold such a tournament in Russia," the body's message says.
The sports competitions must be devoted to sports, not to "accusations and discussions", the organisation also claimed without any explanations on the mentioned accusations.
A city to host the championship in 2017 will be announced later, the media note.
Read also Over 1000 Russian athletes benefited from doping programme since 2011
Previously, the second WADA report reveal over 1000 Russian athletes had been involved in state-sponsored doping programme in 2011-2015.
Le championnat du monde 2017 de bobsleigh ne sera pas organisé à Sotchi
La Fédération Internationale de Bobsleigh et de luge a annoncé que le Championnat du monde 2017 de bobsleigh prévu en Russie, à Sotchi, se tiendrait dans une autre ville.
"Le comité exécutif de l'IBSF a décidé qu'en cette période difficile, il serait plus raisonnable de ne pas tenir un tel tournoi en Russie", dit le message de l'organisme.
Les compétitions sportives doivent être consacrées au sport, non aux «accusations et discussions», a affirmé l'organisation sans aucune explication sur les accusations mentionnées.
Une autre ville sera désignée pour accueillir le championnat en 2017, dit la note de presse.
Lire aussi Plus de 1000 athlètes russes ont bénéficié du programme de dopage depuis 2011
Auparavant, le deuxième rapport de l'AMA révélait que plus de 1000 athlètes russes avaient participé à un programme de dopage financé par l'État en 2011-2015.
BREAKING: Russia deprived of bobsleigh 2017 World Championship in Sochi
(Breaking: Russie privée du bobsleigh Championnat du monde 2017 à Sotchi)
Driver Alexander Kasjanov with Aleksei Pushkarev, Ilvir Huzin and Vladimir Zaitsev, of Russia (AP photo)
2017 bobsleigh world tournament will not be held in Sochi
The International Bobsleigh and Skeleton Federation announced that 2017 bobsleigh World Championship in Russia's Sochi would be held in another city.
"The IBSF executive committee has decided that in this difficult time it would be more reasonable not to hold such a tournament in Russia," the body's message says.
The sports competitions must be devoted to sports, not to "accusations and discussions", the organisation also claimed without any explanations on the mentioned accusations.
A city to host the championship in 2017 will be announced later, the media note.
Read also Over 1000 Russian athletes benefited from doping programme since 2011
Previously, the second WADA report reveal over 1000 Russian athletes had been involved in state-sponsored doping programme in 2011-2015.
Le championnat du monde 2017 de bobsleigh ne sera pas organisé à Sotchi
La Fédération Internationale de Bobsleigh et de luge a annoncé que le Championnat du monde 2017 de bobsleigh prévu en Russie, à Sotchi, se tiendrait dans une autre ville.
"Le comité exécutif de l'IBSF a décidé qu'en cette période difficile, il serait plus raisonnable de ne pas tenir un tel tournoi en Russie", dit le message de l'organisme.
Les compétitions sportives doivent être consacrées au sport, non aux «accusations et discussions», a affirmé l'organisation sans aucune explication sur les accusations mentionnées.
Une autre ville sera désignée pour accueillir le championnat en 2017, dit la note de presse.
Lire aussi Plus de 1000 athlètes russes ont bénéficié du programme de dopage depuis 2011
Auparavant, le deuxième rapport de l'AMA révélait que plus de 1000 athlètes russes avaient participé à un programme de dopage financé par l'État en 2011-2015.
Александр- Messages : 5390
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Re: Dopage organisé en Russie
Dopage : le biathlète Martin Fourcade menace de boycott en cas de clémence pour les Russes
Le double champion olympique français pourrait boycotter les épreuves de Coupe du monde si aucune sanction n’est prise à l’encontre des Russes convaincus de dopage.
Le Monde.fr avec AFP | 16.12.2016 à 19h12
Le double champion olympique Martin Fourcade a menacé, jeudi 15 décembre, de boycotter des épreuves de Coupe du monde si la fédération internationale de biathlon se montre clémente avec les Russes convaincus de dopage à la suite de la publication du deuxième volet du rapport McLaren.
L’International Biathlon Union (IBU), l’instance suprême de ce sport, a écrit jeudi dans un communiqué que trente et un biathlètes russes étaient visés dans le rapport rendu public le 9 décembre.
« Si ma fédération n’a pas assez de couilles... »
« Ce n’est pas comme s’il y en avait un ou deux. Ce sont trente et un qui s’ajoutent aux douze qu’on avait déjà dans le biathlon. J’espère que si ma fédération n’a pas assez de couilles pour prendre une décision, les athlètes prendront la leur. Si rien n’est fait d’ici janvier, je demanderai à mes collègues (...) de ne pas concourir », a déclaré le Français de 28 ans sur la chaîne de télévision norvégienne NRK. « Je serai fier de le faire pour que mon sport soit propre », a ajouté le quintuple tenant de la Coupe du monde.
Le Norvégien Emil Hegle Svendsen, 3e du sprint de Nove Mesto jeudi, a également souhaité que l’IBU donne « un exemple clair pour montrer que ce n’est pas toléré ».
Le Russe Anton Shipulin, lui aussi interrogé par la NRK, a en revanche botté en touche : « Nous n’avons pas encore vu assez de preuves. Tout le monde peut lancer de telles allégations. C’est erroné de disqualifier sur cette base. J’aimerais qu’il y ait moins de politique dans le sport. »
La Fédération internationale, qui a nommé un groupe d’experts à la suite de la publication du deuxième volet du rapport McLaren, a fait savoir jeudi qu’elle proposerait le 22 décembre des sanctions pour ces trente et un athlètes russes.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sport/article/2016/12/16/dopage-le-biathlete-martin-fourcade-menace-de-boycott-en-cas-de-clemence-pour-les-russes_5050426_3242.html#UVmazqcVmhy2wBg2.99
Le double champion olympique français pourrait boycotter les épreuves de Coupe du monde si aucune sanction n’est prise à l’encontre des Russes convaincus de dopage.
Le Monde.fr avec AFP | 16.12.2016 à 19h12
Le double champion olympique Martin Fourcade a menacé, jeudi 15 décembre, de boycotter des épreuves de Coupe du monde si la fédération internationale de biathlon se montre clémente avec les Russes convaincus de dopage à la suite de la publication du deuxième volet du rapport McLaren.
L’International Biathlon Union (IBU), l’instance suprême de ce sport, a écrit jeudi dans un communiqué que trente et un biathlètes russes étaient visés dans le rapport rendu public le 9 décembre.
« Si ma fédération n’a pas assez de couilles... »
« Ce n’est pas comme s’il y en avait un ou deux. Ce sont trente et un qui s’ajoutent aux douze qu’on avait déjà dans le biathlon. J’espère que si ma fédération n’a pas assez de couilles pour prendre une décision, les athlètes prendront la leur. Si rien n’est fait d’ici janvier, je demanderai à mes collègues (...) de ne pas concourir », a déclaré le Français de 28 ans sur la chaîne de télévision norvégienne NRK. « Je serai fier de le faire pour que mon sport soit propre », a ajouté le quintuple tenant de la Coupe du monde.
Le Norvégien Emil Hegle Svendsen, 3e du sprint de Nove Mesto jeudi, a également souhaité que l’IBU donne « un exemple clair pour montrer que ce n’est pas toléré ».
Le Russe Anton Shipulin, lui aussi interrogé par la NRK, a en revanche botté en touche : « Nous n’avons pas encore vu assez de preuves. Tout le monde peut lancer de telles allégations. C’est erroné de disqualifier sur cette base. J’aimerais qu’il y ait moins de politique dans le sport. »
La Fédération internationale, qui a nommé un groupe d’experts à la suite de la publication du deuxième volet du rapport McLaren, a fait savoir jeudi qu’elle proposerait le 22 décembre des sanctions pour ces trente et un athlètes russes.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sport/article/2016/12/16/dopage-le-biathlete-martin-fourcade-menace-de-boycott-en-cas-de-clemence-pour-les-russes_5050426_3242.html#UVmazqcVmhy2wBg2.99
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Dopage organisé en Russie
Comme il y a trop d'évidences . . .
Des responsables russes reconnaissent l’existence d’une «conspiration» de dopage
Les soupçons qui visent les Russes touchent de nombreux sports.-Reporters/Imago Sport
Des responsables russes chargés de la lutte antidopage ont pour la première fois reconnu l’existence d’un système de dopage à grande échelle dans leur pays, écrit mardi le New York Times.
«C’était une conspiration institutionnelle», a confié au quotidien américain Anna Antseliovich, directrice générale de l’agence russe antidopage.
Néanmoins, Mme Antseliovich et d’autres responsables interrogés par le journal ont rejeté la thèse d’un système de dopage instauré par l’État russe, assurant au New York Times que les dirigeants russes n’étaient pas impliqués.
Dans son second rapport destiné à l’Agence mondiale antidopage (AMA) et publié début décembre, le juriste canadien Richard McLaren décrit en des termes accablants un système de dopage d’État, ce que la Russie conteste.
Le rapport pointe l’existence d’«une conspiration institutionnelle» mise en place avec la participation du ministère des Sports, de l’agence russe antidopage (Rusada) et du laboratoire antidopage de Moscou aux côtés du FSB (services secrets), le tout au bénéfice de plus de 1.000 athlètes dans 30 sports.
Le ministre russe des Sports Vitaly Mutko avait déclaré à l’agence TASS le 9 décembre, juste après la publication du rapport, que les accusations de «conspiration institutionnelle» n’étaient pas étayées par des preuves.
Ces accusations ont constitué un nouveau coup dur pour le sport russe, qui tentait encore d’atténuer les dommages causés par le premier rapport McLaren et l’exclusion de ses athlètes des compétitions internationales.
Les soupçons qui visent les Russes touchent de nombreux sports. L’affaire a secoué les jeux Olympiques de Rio de Janeiro cette année et continue de faire des vagues cet hiver: des épreuves de biathlon, de patinage et de ski de fond prévues en Russie ont été annulées.
Des responsables russes reconnaissent l’existence d’une «conspiration» de dopage
Les soupçons qui visent les Russes touchent de nombreux sports.-Reporters/Imago Sport
Des responsables russes chargés de la lutte antidopage ont pour la première fois reconnu l’existence d’un système de dopage à grande échelle dans leur pays, écrit mardi le New York Times.
«C’était une conspiration institutionnelle», a confié au quotidien américain Anna Antseliovich, directrice générale de l’agence russe antidopage.
Néanmoins, Mme Antseliovich et d’autres responsables interrogés par le journal ont rejeté la thèse d’un système de dopage instauré par l’État russe, assurant au New York Times que les dirigeants russes n’étaient pas impliqués.
Dans son second rapport destiné à l’Agence mondiale antidopage (AMA) et publié début décembre, le juriste canadien Richard McLaren décrit en des termes accablants un système de dopage d’État, ce que la Russie conteste.
Le rapport pointe l’existence d’«une conspiration institutionnelle» mise en place avec la participation du ministère des Sports, de l’agence russe antidopage (Rusada) et du laboratoire antidopage de Moscou aux côtés du FSB (services secrets), le tout au bénéfice de plus de 1.000 athlètes dans 30 sports.
Le ministre russe des Sports Vitaly Mutko avait déclaré à l’agence TASS le 9 décembre, juste après la publication du rapport, que les accusations de «conspiration institutionnelle» n’étaient pas étayées par des preuves.
Ces accusations ont constitué un nouveau coup dur pour le sport russe, qui tentait encore d’atténuer les dommages causés par le premier rapport McLaren et l’exclusion de ses athlètes des compétitions internationales.
Les soupçons qui visent les Russes touchent de nombreux sports. L’affaire a secoué les jeux Olympiques de Rio de Janeiro cette année et continue de faire des vagues cet hiver: des épreuves de biathlon, de patinage et de ski de fond prévues en Russie ont été annulées.
Александр- Messages : 5390
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Re: Dopage organisé en Russie
Oui mais le courage leur manque un peu pour oser dire que les ordres viennent de plus haut.
Des fusibles, qui préfèrent sauter pour protéger leur familles et le risque de perdre leurs emplois de fonctionnaires planqués.
Des fusibles, qui préfèrent sauter pour protéger leur familles et le risque de perdre leurs emplois de fonctionnaires planqués.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Dopage organisé en Russie
Le courage leur manque ou la menace trop forte?
Александр- Messages : 5390
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Re: Dopage organisé en Russie
Un accident est si vite arrivé ou une banale mort subite
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Dopage organisé en Russie
Surtout que les peaux de bananes traînent beaucoup ces temps-ci en Russie.
Александр- Messages : 5390
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Localisation : Leuven, België
Re: Dopage organisé en Russie
Même les handicapés sont visés
Caduce62- Messages : 15239
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Localisation : chez les Ch'tis
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