L'invasion Russe en Ukraine
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Il oublie un détail . . . le soutien populaire . . . qu'il n'a pas et qui est très important en Ukraine.
CFR le projet Novorussia du guébiste qui est foireux.
CFR le projet Novorussia du guébiste qui est foireux.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Krispoluk a écrit:Matt a écrit:Il semble confirmé que Pravy sektor en fasse fort ce jour.
Juste un passage sur liveuamap le confirme.
Ces manoeuvres sont plus politique que réelles, juste montrer un soutien (dont l'Ukraine à grand besoin face à l'ours russe).
Et elle est bien seule . . .
Mes bons amis : Tarkan, Matt, Decabriste, Thuramir, je crains fort que Yarosh veuille aller à l'épreuve de force avec Poroshenko : "On fait tuer nos gars sur la "frontière sécurisée" du Donbass. La lustration n'avance pas et les oligarques continuent de s'en foutre "plein les fouilles"... "Rome, prend garde à la colère de tes Légions..."
Il n'a pas tort sur tout même si je ne le soutiens pas sur la question du referendum. A celui qui m'a dit que c'était une insulte à un état de droit, j'ai répondu:
C'est bizarre, quand j'ai allumé la télé, j'ai vu des commissariats attaqués, des voitures brûlées, des tracteurs qui bloquent les routes... 300 abrutis ont même voulu faire un coup d'état le 14 juillet sur la Concorde!!
Et tu sais quoi? C'était en France!! Dingue non? Où est l'état de droit...
Donc bon, Yaroch peut demander ce qu'il veut, c'est une posture et c'est un caillou dans la chaussure de Porochenko qui le fait avancer plus vite...
Les infos que j'ai du front me font relativiser les délires de l'arrière...
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
tarkan a écrit:Krispoluk a écrit:Matt a écrit:Il semble confirmé que Pravy sektor en fasse fort ce jour.
Juste un passage sur liveuamap le confirme.
Ces manoeuvres sont plus politique que réelles, juste montrer un soutien (dont l'Ukraine à grand besoin face à l'ours russe).
Et elle est bien seule . . .
Mes bons amis : Tarkan, Matt, Decabriste, Thuramir, je crains fort que Yarosh veuille aller à l'épreuve de force avec Poroshenko : "On fait tuer nos gars sur la "frontière sécurisée" du Donbass. La lustration n'avance pas et les oligarques continuent de s'en foutre "plein les fouilles"... "Rome, prend garde à la colère de tes Légions..."
Il n'a pas tort sur tout même si je ne le soutiens pas sur la question du referendum. A celui qui m'a dit que c'était une insulte à un état de droit, j'ai répondu:
C'est bizarre, quand j'ai allumé la télé, j'ai vu des commissariats attaqués, des voitures brûlées, des tracteurs qui bloquent les routes... 300 abrutis ont même voulu faire un coup d'état le 14 juillet sur la Concorde!!
Et tu sais quoi? C'était en France!! Dingue non? Où est l'état de droit...
Donc bon, Yaroch peut demander ce qu'il veut, c'est une posture et c'est un caillou dans la chaussure de Porochenko qui le fait avancer plus vite...
Les infos que j'ai du front me font relativiser les délires de l'arrière...
Le problème n’est pas simple à résoudre.
Certes, Yarosh n'a pas tort sur toute la ligne, mais ses voies de fait de ne sont pas démocratiques. Il faut porter à sa décharge la prétendue lustration en cours et le fait que les oligarques continuent à s'en mettre plein les poches.
Pour résumer, il est permis de dire que Yarosh cristallise les frustrations et le mécontentement des ukrainiens vis-à-vis de leur pouvoir politique, et sur ces questions, il les représente en grande majorité, mais il faut aussi observer que la majorité des ukrainiens ne partagent pas toutes les idées de Yarosh et qu’ils ne souhaitent pas vivre sous sa férule.
En somme, Yarosh est l’expression démocratique du mécontentement mais pas des solutions à y apporter.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Kris, "flamby" reste sur le pont (décidément) . . . :
Ukraine: Hollande, Merkel, Poutine et Porochenko pour une "mise en oeuvre complète du cessez-le-feu"
(J'ai des doutes sur le troisième participant)
Le président russe Vladimir Poutine (à gauche) parle avec François Hollande à Yerevan le 24 avril 2015 - AFP/Archives
Vladimir Poutine, François Hollande, Angela Merkel et Petro Porochenko se sont entretenus par téléphone jeudi soir et ont appelé à une "mise en oeuvre complète du cessez-le-feu", d'après un communiqué de la présidence française.
Les quatre dirigeants "sont convenus de l?importance de respecter les engagements pris à Minsk en février concernant le retrait des armes lourdes de la ligne de contact, la mise en oeuvre complète du cessez-le-feu et l?accès de la Mission spéciale d?observation de l?OSCE".
"Les quatre dirigeants ont salué l'intention des parties de discuter des élections locales et du régime de décentralisation le 28 juillet dans le cadre du groupe de travail de Minsk en charge des questions politiques. L?importance de retenir une seule date pour l?organisation des élections locales dans l'ensemble de l?Ukraine, y compris dans certains secteurs des régions de Donetsk et de Lougansk, a été soulignée", écrit la présidence française.
"Il a aussi été rappelé que les élections locales devaient être organisées selon les normes de l?OSCE et être surveillées par le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l?Homme (BIDDH) de l?OSCE", poursuit-on.
Concernant les questions de sécurité, "les quatre dirigeants ont pris note des accords trouvés sur le retrait des chars et de l?artillerie légère à 15 km de part et d?autre de la ligne de contact, dans le cadre du groupe de travail de Minsk en charge des questions de sécurité. Ils souhaitent que ces accords soient signés dès que possible et qu?un dispositif d?observation effectif par la Mission spéciale d?observation de l?OSCE soit mis en place le long de la ligne de contact".
"S?agissant de Chirokiné, les quatre dirigeants ont pris note du retrait des forces séparatistes et demandé à la Mission spéciale d?observation de l?OSCE et aux experts de la Commission de contrôle et de coordination du cessez-le-feu (JCCC) de trouver des solutions pratiques, d'ici le 3 août, pour le retrait des troupes ukrainiennes et l?installation de la Mission spéciale d?observation de l'OSCE", peut-on aussi lire.
"Les quatre dirigeants ont salué la décision de lancer des projets de rénovation des infrastructures de traitement et d?approvisionnement en eau et de restaurer une voie ferrée pour le transport de charbon. Ils ont salué l?accord trouvé afin d?établir des centres logistiques humanitaires dans la zone tampon (...). Afin de progresser sur les échanges de prisonniers et l?identification des personnes disparues, ils ont marqué l?importance d?assurer un libre accès au Comité international de la Croix Rouge (CICR)", écrit l'Elysée.
Enfin, "les quatre dirigeants sont convenus de la nécessité de trouver rapidement un accord sur le prochain paquet gazier."
Les quatre dirigeants s'étaient entretenus par téléphone pour la dernière fois vendredi 17 juillet.
C'était alors le premier entretien depuis le 30 avril dans ce format dit "Normandie", initié en 2014 en marge des cérémonies de commémoration du 70e anniversaire du Débarquement.
Ukraine: Hollande, Merkel, Poutine et Porochenko pour une "mise en oeuvre complète du cessez-le-feu"
(J'ai des doutes sur le troisième participant)
Le président russe Vladimir Poutine (à gauche) parle avec François Hollande à Yerevan le 24 avril 2015 - AFP/Archives
Vladimir Poutine, François Hollande, Angela Merkel et Petro Porochenko se sont entretenus par téléphone jeudi soir et ont appelé à une "mise en oeuvre complète du cessez-le-feu", d'après un communiqué de la présidence française.
Les quatre dirigeants "sont convenus de l?importance de respecter les engagements pris à Minsk en février concernant le retrait des armes lourdes de la ligne de contact, la mise en oeuvre complète du cessez-le-feu et l?accès de la Mission spéciale d?observation de l?OSCE".
"Les quatre dirigeants ont salué l'intention des parties de discuter des élections locales et du régime de décentralisation le 28 juillet dans le cadre du groupe de travail de Minsk en charge des questions politiques. L?importance de retenir une seule date pour l?organisation des élections locales dans l'ensemble de l?Ukraine, y compris dans certains secteurs des régions de Donetsk et de Lougansk, a été soulignée", écrit la présidence française.
"Il a aussi été rappelé que les élections locales devaient être organisées selon les normes de l?OSCE et être surveillées par le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l?Homme (BIDDH) de l?OSCE", poursuit-on.
Concernant les questions de sécurité, "les quatre dirigeants ont pris note des accords trouvés sur le retrait des chars et de l?artillerie légère à 15 km de part et d?autre de la ligne de contact, dans le cadre du groupe de travail de Minsk en charge des questions de sécurité. Ils souhaitent que ces accords soient signés dès que possible et qu?un dispositif d?observation effectif par la Mission spéciale d?observation de l?OSCE soit mis en place le long de la ligne de contact".
"S?agissant de Chirokiné, les quatre dirigeants ont pris note du retrait des forces séparatistes et demandé à la Mission spéciale d?observation de l?OSCE et aux experts de la Commission de contrôle et de coordination du cessez-le-feu (JCCC) de trouver des solutions pratiques, d'ici le 3 août, pour le retrait des troupes ukrainiennes et l?installation de la Mission spéciale d?observation de l'OSCE", peut-on aussi lire.
"Les quatre dirigeants ont salué la décision de lancer des projets de rénovation des infrastructures de traitement et d?approvisionnement en eau et de restaurer une voie ferrée pour le transport de charbon. Ils ont salué l?accord trouvé afin d?établir des centres logistiques humanitaires dans la zone tampon (...). Afin de progresser sur les échanges de prisonniers et l?identification des personnes disparues, ils ont marqué l?importance d?assurer un libre accès au Comité international de la Croix Rouge (CICR)", écrit l'Elysée.
Enfin, "les quatre dirigeants sont convenus de la nécessité de trouver rapidement un accord sur le prochain paquet gazier."
Les quatre dirigeants s'étaient entretenus par téléphone pour la dernière fois vendredi 17 juillet.
C'était alors le premier entretien depuis le 30 avril dans ce format dit "Normandie", initié en 2014 en marge des cérémonies de commémoration du 70e anniversaire du Débarquement.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Liveuamap me fait bondir (rigoler?):
Putin discussed the Russian security Council Ukrainian situation
source
Et d'autre part:
Russian military base near the border of Ukraine
source
Putin discussed the Russian security Council Ukrainian situation
source
Et d'autre part:
Russian military base near the border of Ukraine
source
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Matt a écrit:Liveuamap me fait bondir (rigoler?):
Putin discussed the Russian security Council Ukrainian situation
source
Et d'autre part:
Russian military base near the border of Ukraine
source
Je commence à me méfier de LivaUAmap parce qu'ils postent parfois des trucs qui ne tiennent pas la route. En plus leur titres en Anglais sont parfois des traductions très mauvaises qui disent presque l'inverse du texte en langue originale. C'est la base de ce qui a déclenché ma polémique chez Orkenny, mais bon, l'affaire est close !
Ils devraient virer leurs mauvais traducteurs et en embaucher des meilleurs, ça ne manque pas en Ukraine des p'tites nanas diplômées des universités US ou GB, que diable
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Plus facile à dire qu'à faire, ces demoiselles sont "exigeantes" et il faut les moyens . . .
Bonne nouvelle:
Ukraine : Washington va former plus de militaires
Lors d’un exercice militaire de la garde nationale ukrainienne, le 22 juillet à Kiev.VALENTYN OGIRENKO / REUTERS
Les Etats-Unis vont étendre l’entraînement de forces de sécurité ukrainiennes en formant des militaires dépendant du ministère de la défense dans le pays, en proie à un conflit avec des séparatistes prorusses, a annoncé vendredi 24 juillet le département d’Etat.
Des militaires américains sont déjà déployés en Ukraine pour former des bataillons du ministère de l’intérieur. « Ce sera un entraînement à petite échelle (…) pour aider à renforcer les capacités de défense internes de l’Ukraine », a précisé Mark Toner, le porte-parole adjoint du ministère des affaires étrangères américain.
L’entraînement aura lieu dans l’ouest de l’Ukraine, loin de la zone de front, et ne modifiera pas la stratégie américaine actuelle, a-t-il précisé. « Cet entraînement s’inscrit dans le cadre d’une coopération ancienne en matière de défense et a été mise en œuvre à la demande du gouvernement ukrainien », a expliqué M. Toner, qui a assuré n’avoir aucune annonce à faire « en matière de nouveaux équipements ou armements ». « Nous sommes concentrés (…) sur l’aide non létale, il n’est pas prévu de changer cela », a-t-il ajouté.
Une aide de 244 millions de dollars
Cet entraînement portera à 244 millions de dollars le montant de l’aide à la sécurité fournie par Washington à l’Ukraine depuis l’éclatement du conflit entre Kiev et les rebelles prorusses en avril 2014. Washington propose des missions d’entraînement limitées plutôt que des livraisons d’armes.
Les Etats-Unis et leurs alliés de l’OTAN ont appuyé Kiev, qui accuse le Kremlin d’armer la rébellion dans l’Est et d’y avoir déployé des troupes régulières, ce que Moscou dément, ne concédant que la présence de « volontaires » russes partis combattre de leur propre initiative.
Lire : Un rapport posthume de Boris Nemtsov accuse Poutine de mener une guerre en Ukraine
A la mi-juillet, un des chefs militaires américains en Europe, le général Ben Hodge, avait affirmé que la formation des militants ukrainiens dépendant du ministère de la défense était envisagée à partir de la mi-novembre.
Sais pas si c'est vraiment une bonne nouvelle, mais toute aide étant bienvenue . . .
Bonne nouvelle:
Ukraine : Washington va former plus de militaires
Lors d’un exercice militaire de la garde nationale ukrainienne, le 22 juillet à Kiev.VALENTYN OGIRENKO / REUTERS
Les Etats-Unis vont étendre l’entraînement de forces de sécurité ukrainiennes en formant des militaires dépendant du ministère de la défense dans le pays, en proie à un conflit avec des séparatistes prorusses, a annoncé vendredi 24 juillet le département d’Etat.
Des militaires américains sont déjà déployés en Ukraine pour former des bataillons du ministère de l’intérieur. « Ce sera un entraînement à petite échelle (…) pour aider à renforcer les capacités de défense internes de l’Ukraine », a précisé Mark Toner, le porte-parole adjoint du ministère des affaires étrangères américain.
L’entraînement aura lieu dans l’ouest de l’Ukraine, loin de la zone de front, et ne modifiera pas la stratégie américaine actuelle, a-t-il précisé. « Cet entraînement s’inscrit dans le cadre d’une coopération ancienne en matière de défense et a été mise en œuvre à la demande du gouvernement ukrainien », a expliqué M. Toner, qui a assuré n’avoir aucune annonce à faire « en matière de nouveaux équipements ou armements ». « Nous sommes concentrés (…) sur l’aide non létale, il n’est pas prévu de changer cela », a-t-il ajouté.
Une aide de 244 millions de dollars
Cet entraînement portera à 244 millions de dollars le montant de l’aide à la sécurité fournie par Washington à l’Ukraine depuis l’éclatement du conflit entre Kiev et les rebelles prorusses en avril 2014. Washington propose des missions d’entraînement limitées plutôt que des livraisons d’armes.
Les Etats-Unis et leurs alliés de l’OTAN ont appuyé Kiev, qui accuse le Kremlin d’armer la rébellion dans l’Est et d’y avoir déployé des troupes régulières, ce que Moscou dément, ne concédant que la présence de « volontaires » russes partis combattre de leur propre initiative.
Lire : Un rapport posthume de Boris Nemtsov accuse Poutine de mener une guerre en Ukraine
A la mi-juillet, un des chefs militaires américains en Europe, le général Ben Hodge, avait affirmé que la formation des militants ukrainiens dépendant du ministère de la défense était envisagée à partir de la mi-novembre.
Sais pas si c'est vraiment une bonne nouvelle, mais toute aide étant bienvenue . . .
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Matt a écrit:Plus facile à dire qu'à faire, ces demoiselles sont "exigeantes" et il faut les moyens . . .
Tu rigoles !!! Vas demander à Tarkan, les jeunes nanas très formées, qui se dévouent bénévolement et sans compter ! Pour les bataillons de volontaires sur le Front, PS ou Azov...
Il m'a envoyé les preuves mais j'ai promis de pas divulguer...
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Je connais des filles admirables en tout point dont certaines ont fait des études à la Sorbonne. Au lieu de se trouver un mec ici et de se la couler douce, elles sont retournées en Ukraine aider leur pays. J'en connais d'autres qui sont carrément en première ligne dans les unités DUK de PravSek. Je connais aussi un ancien chanteur de l'Opéra de Paris, un ukrainien, qui est retourné là bas, transformé en véritable cosaque des temps modernes...
Je connais aussi un jeune homme, véritable génie de l’ingénierie qui vient de Soumy. Il venait d'obtenir un poste au CNRS avec un bonus de 5000€ par mois financé par une grande entreprise française. Il a préféré décliner et défendre son pays. Il a été blessé par des shrapnels à Stanytsa il y a un mois, puis il est retourné sur le front.
Je connais des russes qui se battent là bas, oui des russes... J'ai même rencontré des juifs russes qui se battent dans une unité rattachée à... Azov...
Et... Beaucoup d'étrangers... Des français, croates, lituaniens, tchèques, slovaques, allemands, suédois, anglais, polonais... La plupart ont une formation supérieure et savent très bien s'exprimer!
Je connais aussi un jeune homme, véritable génie de l’ingénierie qui vient de Soumy. Il venait d'obtenir un poste au CNRS avec un bonus de 5000€ par mois financé par une grande entreprise française. Il a préféré décliner et défendre son pays. Il a été blessé par des shrapnels à Stanytsa il y a un mois, puis il est retourné sur le front.
Je connais des russes qui se battent là bas, oui des russes... J'ai même rencontré des juifs russes qui se battent dans une unité rattachée à... Azov...
Et... Beaucoup d'étrangers... Des français, croates, lituaniens, tchèques, slovaques, allemands, suédois, anglais, polonais... La plupart ont une formation supérieure et savent très bien s'exprimer!
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
tarkan a écrit:Je connais des filles admirables en tout point dont certaines ont fait des études à la Sorbonne. Au lieu de se trouver un mec ici et de se la couler douce, elles sont retournées en Ukraine aider leur pays. J'en connais d'autres qui sont carrément en première ligne dans les unités DUK de PravSek. Je connais aussi un ancien chanteur de l'Opéra de Paris, un ukrainien, qui est retourné là bas, transformé en véritable cosaque des temps modernes...
Je connais aussi un jeune homme, véritable génie de l’ingénierie qui vient de Soumy. Il venait d'obtenir un poste au CNRS avec un bonus de 5000€ par mois financé par une grande entreprise française. Il a préféré décliner et défendre son pays. Il a été blessé par des shrapnels à Stanytsa il y a un mois, puis il est retourné sur le front.
Je connais des russes qui se battent là bas, oui des russes... J'ai même rencontré des juifs russes qui se battent dans une unité rattachée à... Azov...
Et... Beaucoup d'étrangers... Des français, croates, lituaniens, tchèques, slovaques, allemands, suédois, anglais, polonais... La plupart ont une formation supérieure et savent très bien s'exprimer!
Excellent Tarkan !!!
Il faut clamer haut et fort et sur tout les médias disponibles ce genre de vérité car beaucoup chez nous ne s'en rendent pas compte
Je m'honore de te compter parmi mes amis fidèles
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Un jeune ukrainien de... Sebastopol aussi. Tout frais sorti de l'école de médecine de Toulouse, il a pris la décision d'aller exercer ses compétences dans un hopital de compagne du coté de Dnipropetrovsk...
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
tarkan a écrit:Un jeune ukrainien de... Sebastopol aussi. Tout frais sorti de l'école de médecine de Toulouse, il a pris la décision d'aller exercer ses compétences dans un hopital de compagne du coté de Dnipropetrovsk...
Bon, là, Kamarade, tu es en train de casser l'intensité dramatique que je m'ingéniais à faire monter sur le forum de Matt
Travailler dans un hôpital de l'arrière à Dnipro, c'est pas risquer sa peau... En plus, les infirmières de Dnipro je les connais : c'est des chaudes...
Bon, j'arrête, là...
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Oui mais lui pareil. Il aurait pu être chirurgien dans le privé, se lever une pétasse et émarger à 7500e par mois trankilou. Alors que non, il a préféré se rendre à Dnipro où tous les soldats de l'ATO atterrissent lorsqu'ils sont salement amochés, avec des moyens dérisoires (récemment, on a du leur fournir des lits et des kit intraveineuses, oui, ce genre de trucs basiques!!!) pourquoi? 200€ par mois et le risque de voir son pays se transformer en un Mad Max à ciel ouvert?
Un psy français à Kiev, qui s'est installé par amour du pays (sa nana est de Lugansk!!) et qui traite les syndromes post traumatiques des soldats, t'imaginent pas ce qui me raconte...
Entre nous, les 2 en avaient un peu marre du poutinisme ambiant en France, le jeune toubib aurait fini par en crucifier un en bon cosaque qu'il est lui aussi...
Et encore: un économiste hyper calé en France a préféré partir à Kiev s'y installer, pour que dalle niveau contrepartie, il m'a expliqué la loi que la Rada a voté sur la restructuration des emprunts en $, une connerie sans nom que Porochenko a dû mettre son veto...
Un autre spécialiste en armement français qui a s'est lui aussi installé à Kiev, une pointure, il a organisé à partir de rien une chaîne de production de douilles de 5.45 calibre uniquement fabriqué en... Russie...
L’industrie aéronautique ukrainienne a reçu la certification OTAN, l’aérospatiale mériterait un coup de pouce pour devenir un fleuron du secteur... Là encore je connais des jeunes ukrainiens qui sont revenus à la casa pour booster cela.
Malyshev a sorti 10 T80 modernisé à destination de l'ATO, 150 Spartan et Dozor, l'équivalent de nos VBL vont venir renforcer l'armée ukrainienne, il y a aussi des discussions pour acheter quelques Grippen suédois...
La semaine dernière, putain j'en avais les larmes aux yeux, à Yaremche, un cyborg est rentré dans sa famille après près d'un an de captivité, le gars veut déjà retourner au feu, et toute la ville l'a accueilli en héros...
Je crois qu'on ne mesure pas, au delà de toutes les merdes qui arrivent, l'élan qui traverse ce pays. Alors toutes les petites petites baltringues que je croise par ci par là qui parlent de nazis ou je ne sais quoi, j'en ai plus rien à foutre, parce que quand je vois la détermination d'un gars des DUK qui reçoit sa nouvelle tenue, je peux te dire que c'est ma plus grande fierté.
Mais alors, si je puis me permettre, la diaspora ukrainienne en France et en Belgique, c'est 0, la consistance d'un gaz, comme les ambassades ukrainiennes d'ailleurs (à part celle de Varsovie!!). Une grosse bande de bites molles qui passent leur temps à faire des concerts de danses ukrainiennes et à ergoter sur des conneries. Pendant ce temps, les diasporas canadiennes et américaines affrètent des avions cargos entiers et font des happenings partout. Idem pour les polonais, même les russes font mieux que les francophones, c'est dire à tel point les gens sont empoutinés ici!!
Un psy français à Kiev, qui s'est installé par amour du pays (sa nana est de Lugansk!!) et qui traite les syndromes post traumatiques des soldats, t'imaginent pas ce qui me raconte...
Entre nous, les 2 en avaient un peu marre du poutinisme ambiant en France, le jeune toubib aurait fini par en crucifier un en bon cosaque qu'il est lui aussi...
Et encore: un économiste hyper calé en France a préféré partir à Kiev s'y installer, pour que dalle niveau contrepartie, il m'a expliqué la loi que la Rada a voté sur la restructuration des emprunts en $, une connerie sans nom que Porochenko a dû mettre son veto...
Un autre spécialiste en armement français qui a s'est lui aussi installé à Kiev, une pointure, il a organisé à partir de rien une chaîne de production de douilles de 5.45 calibre uniquement fabriqué en... Russie...
L’industrie aéronautique ukrainienne a reçu la certification OTAN, l’aérospatiale mériterait un coup de pouce pour devenir un fleuron du secteur... Là encore je connais des jeunes ukrainiens qui sont revenus à la casa pour booster cela.
Malyshev a sorti 10 T80 modernisé à destination de l'ATO, 150 Spartan et Dozor, l'équivalent de nos VBL vont venir renforcer l'armée ukrainienne, il y a aussi des discussions pour acheter quelques Grippen suédois...
La semaine dernière, putain j'en avais les larmes aux yeux, à Yaremche, un cyborg est rentré dans sa famille après près d'un an de captivité, le gars veut déjà retourner au feu, et toute la ville l'a accueilli en héros...
Je crois qu'on ne mesure pas, au delà de toutes les merdes qui arrivent, l'élan qui traverse ce pays. Alors toutes les petites petites baltringues que je croise par ci par là qui parlent de nazis ou je ne sais quoi, j'en ai plus rien à foutre, parce que quand je vois la détermination d'un gars des DUK qui reçoit sa nouvelle tenue, je peux te dire que c'est ma plus grande fierté.
Mais alors, si je puis me permettre, la diaspora ukrainienne en France et en Belgique, c'est 0, la consistance d'un gaz, comme les ambassades ukrainiennes d'ailleurs (à part celle de Varsovie!!). Une grosse bande de bites molles qui passent leur temps à faire des concerts de danses ukrainiennes et à ergoter sur des conneries. Pendant ce temps, les diasporas canadiennes et américaines affrètent des avions cargos entiers et font des happenings partout. Idem pour les polonais, même les russes font mieux que les francophones, c'est dire à tel point les gens sont empoutinés ici!!
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
tarkan a écrit:Oui mais lui pareil. Il aurait pu être chirurgien dans le privé, se lever une pétasse et émarger à 7500e par mois trankilou. Alors que non, il a préféré se rendre à Dnipro où tous les soldats de l'ATO atterrissent lorsqu'ils sont salement amochés, avec des moyens dérisoires (récemment, on a du leur fournir des lits et des kit intraveineuses, oui, ce genre de trucs basiques!!!) pourquoi? 200€ par mois et le risque de voir son pays se transformer en un Mad Max à ciel ouvert?
Un psy français à Kiev, qui s'est installé par amour du pays (sa nana est de Lugansk!!) et qui traite les syndromes post traumatiques des soldats, t'imaginent pas ce qui me raconte...
Entre nous, les 2 en avaient un peu marre du poutinisme ambiant en France, le jeune toubib aurait fini par en crucifier un en bon cosaque qu'il est lui aussi...
Et encore: un économiste hyper calé en France a préféré partir à Kiev s'y installer, pour que dalle niveau contrepartie, il m'a expliqué la loi que la Rada a voté sur la restructuration des emprunts en $, une connerie sans nom que Porochenko a dû mettre son veto...
Un autre spécialiste en armement français qui a s'est lui aussi installé à Kiev, une pointure, il a organisé à partir de rien une chaîne de production de douilles de 5.45 calibre uniquement fabriqué en... Russie...
L’industrie aéronautique ukrainienne a reçu la certification OTAN, l’aérospatiale mériterait un coup de pouce pour devenir un fleuron du secteur... Là encore je connais des jeunes ukrainiens qui sont revenus à la casa pour booster cela.
Malyshev a sorti 10 T80 modernisé à destination de l'ATO, 150 Spartan et Dozor, l'équivalent de nos VBL vont venir renforcer l'armée ukrainienne, il y a aussi des discussions pour acheter quelques Grippen suédois...
La semaine dernière, putain j'en avais les larmes aux yeux, à Yaremche, un cyborg est rentré dans sa famille après près d'un an de captivité, le gars veut déjà retourner au feu, et toute la ville l'a accueilli en héros...
Je crois qu'on ne mesure pas, au delà de toutes les merdes qui arrivent, l'élan qui traverse ce pays. Alors toutes les petites petites baltringues que je croise par ci par là qui parlent de nazis ou je ne sais quoi, j'en ai plus rien à foutre, parce que quand je vois la détermination d'un gars des DUK qui reçoit sa nouvelle tenue, je peux te dire que c'est ma plus grande fierté.
Mais alors, si je puis me permettre, la diaspora ukrainienne en France et en Belgique, c'est 0, la consistance d'un gaz, comme les ambassades ukrainiennes d'ailleurs (à part celle de Varsovie!!). Une grosse bande de bites molles qui passent leur temps à faire des concerts de danses ukrainiennes et à ergoter sur des conneries. Pendant ce temps, les diasporas canadiennes et américaines affrètent des avions cargos entiers et font des happenings partout. Idem pour les polonais, même les russes font mieux que les francophones, c'est dire à tel point les gens sont empoutinés ici!!
Très, très impressionnant mon ami ! J'apprends beaucoup de choses et ça me laisse sans voix...
Continue de nous faire partager tes connaissances et ton vécu, je pense que nous sommes très nombreux ici, qui avons soif de connaître ce genre de Vérités élémentaires qui nous manquent cruellement dans toutes les conneries élémentaires qu'on peut lire ici ou là dans nos médias habituels...
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Bonjour a tous
Tarkan
Moi aussi je t'en remercie de ces nouvelles que tu apportes...
Cela demontre ce que vaut la rada et son president...
Ces salopards de hackers s'amusent me bloquer ma box...
Ca les amuse,ces gros clochards...
Amities a tous
Tarkan
Moi aussi je t'en remercie de ces nouvelles que tu apportes...
Cela demontre ce que vaut la rada et son president...
Ces salopards de hackers s'amusent me bloquer ma box...
Ca les amuse,ces gros clochards...
Amities a tous
decabriste- Messages : 69
Date d'inscription : 07/07/2015
Re: L'invasion Russe en Ukraine
tarkan a écrit:. . .
Je crois qu'on ne mesure pas, au delà de toutes les merdes qui arrivent, l'élan qui traverse ce pays.
. . .
C'est la grande vistoire du guébiste, il a réussi à créer un état d'esprit en Ukraine qui n'existait pas avant.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Les combats ont gagné en intensité dans l’est de l’Ukraine
Moins gai . . .
Moins gai . . .
Александр- Messages : 5390
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Et il y a de quoi être inquiet:
Tornado MLRSes, Gvozdika SPGs, T-90 and T-72 tanks: pictures of Russian military base near Ukrainian border popped up online.
Pictures of dozens of Russian T-90 and T-72 tanks on Kuzminskiy military base in the Rostov region have been uploaded to the Internet. The base can be found on Google Maps satellite images, while similar Russian service Yandex-maps has concealed the area.
Censor.NET reports with reference to TSN news.
Tornado MLRSes, Gvozdika self-propelled guns, and other Russian military equipment are stored at the training field. "We've seen a tank unit. Present artillery unit consists of SPGs and multiple launch rocket systems. I understand they are performing a combat shakedown. Practice some defense and attack exercises," military expert Kostiantyn Mashovets says. It's important to note that a 2-km area around the base has restricted access. Perimeter is secured with the armed servicemen.
In addition, general of foreign intelligence service Mykola Malomuzh doesn't rule out presence of the anti-aircraft unit used to down the Malaysian Airlines MH17 flight over Torez at the same training camp. The officer pointed out that the base can be easily found via Google Maps satellite images, while Russian service Yandex-maps has concealed the area. Malomuzh added that Russia had not had large military bases close to Ukrainian borders before, but in April of 2015 the aggressor country had to acknowledge presence of the military base near Rostov-on-Don after full-ammunition self-propelled gun artillery unit had exploded there.
Tornado MLRSes, Gvozdika SPGs, T-90 and T-72 tanks: pictures of Russian military base near Ukrainian border popped up online.
Pictures of dozens of Russian T-90 and T-72 tanks on Kuzminskiy military base in the Rostov region have been uploaded to the Internet. The base can be found on Google Maps satellite images, while similar Russian service Yandex-maps has concealed the area.
Censor.NET reports with reference to TSN news.
Tornado MLRSes, Gvozdika self-propelled guns, and other Russian military equipment are stored at the training field. "We've seen a tank unit. Present artillery unit consists of SPGs and multiple launch rocket systems. I understand they are performing a combat shakedown. Practice some defense and attack exercises," military expert Kostiantyn Mashovets says. It's important to note that a 2-km area around the base has restricted access. Perimeter is secured with the armed servicemen.
In addition, general of foreign intelligence service Mykola Malomuzh doesn't rule out presence of the anti-aircraft unit used to down the Malaysian Airlines MH17 flight over Torez at the same training camp. The officer pointed out that the base can be easily found via Google Maps satellite images, while Russian service Yandex-maps has concealed the area. Malomuzh added that Russia had not had large military bases close to Ukrainian borders before, but in April of 2015 the aggressor country had to acknowledge presence of the military base near Rostov-on-Don after full-ammunition self-propelled gun artillery unit had exploded there.
Александр- Messages : 5390
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ukraine: l'OSCE, visée par des tirs, va réévaluer sa présence dans l'Est
Des observateurs de l'OSCE supervisent le retrait d'armes lourdes des séparatistes dans l'Est de l'Ukraine en juillet 2015 - © ALEKSEY FILIPPOV - AFP
Un observateur de l'OSCE a été légèrement blessé lors de tirs visant la mission de l'organisation dans l'est rebelle de l'Ukraine, a déclaré mardi l'OSCE annonçant une "révision" de ses activités dans la zone de conflit en raison de la multiplication de ce genre d'incidents.
Ces derniers jours, des observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), chargés notamment de contrôler le respect de la trêve dans l'est de l'Ukraine, ont ainsi été "visés lors de trois incidents", a annoncé la mission sur Twitter.
Dans le cas le plus grave, des hommes armés non identifiés ont tiré lundi sur une patrouille de l'OSCE dans le village de Chirokiné, un des points les plus chauds de la zone de conflit dans le sud de la région de Donetsk.
Un des observateurs "a été touché par des éclats de béton" causés par ces tirs et ayant percé son casque. Il souffre d'une "commotion", a indiqué l'OSCE dans un communiqué.
Autre exemple, mardi matin des obus de mortier sont tombés près des véhicules de l'OSCE dans la région voisine de Lougansk, sans faire de blessés, a précisé la mission sur Twitter.
"Cela est inacceptable et empêche le travail" des observateurs, a dénoncé l'organisation.
Plus de 6500 morts en quinze mois de conflit
A la suite de ces incidents, la mission est en train de "réévaluer ses activités dans certaines parties de la zone du conflit", a prévenu l'OSCE.
Cette organisation a déployé plusieurs centaines d'observateurs notamment dans l'est de l'Ukraine où un conflit entre les rebelles prorusses et l'armée ukrainienne a fait plus de 6500 morts en quinze mois.
Malgré une trêve globalement respectée depuis les accords de paix de Minsk 2 signés à la mi-février, les incidents meurtriers sont quasiment quotidiens dans la zone de guerre.
Des observateurs de l'OSCE supervisent le retrait d'armes lourdes des séparatistes dans l'Est de l'Ukraine en juillet 2015 - © ALEKSEY FILIPPOV - AFP
Un observateur de l'OSCE a été légèrement blessé lors de tirs visant la mission de l'organisation dans l'est rebelle de l'Ukraine, a déclaré mardi l'OSCE annonçant une "révision" de ses activités dans la zone de conflit en raison de la multiplication de ce genre d'incidents.
Ces derniers jours, des observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), chargés notamment de contrôler le respect de la trêve dans l'est de l'Ukraine, ont ainsi été "visés lors de trois incidents", a annoncé la mission sur Twitter.
Dans le cas le plus grave, des hommes armés non identifiés ont tiré lundi sur une patrouille de l'OSCE dans le village de Chirokiné, un des points les plus chauds de la zone de conflit dans le sud de la région de Donetsk.
Un des observateurs "a été touché par des éclats de béton" causés par ces tirs et ayant percé son casque. Il souffre d'une "commotion", a indiqué l'OSCE dans un communiqué.
Autre exemple, mardi matin des obus de mortier sont tombés près des véhicules de l'OSCE dans la région voisine de Lougansk, sans faire de blessés, a précisé la mission sur Twitter.
"Cela est inacceptable et empêche le travail" des observateurs, a dénoncé l'organisation.
Plus de 6500 morts en quinze mois de conflit
A la suite de ces incidents, la mission est en train de "réévaluer ses activités dans certaines parties de la zone du conflit", a prévenu l'OSCE.
Cette organisation a déployé plusieurs centaines d'observateurs notamment dans l'est de l'Ukraine où un conflit entre les rebelles prorusses et l'armée ukrainienne a fait plus de 6500 morts en quinze mois.
Malgré une trêve globalement respectée depuis les accords de paix de Minsk 2 signés à la mi-février, les incidents meurtriers sont quasiment quotidiens dans la zone de guerre.
Александр- Messages : 5390
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
"Ukrainian Marines neutralized militants, US police dispersed aggressively disposed crowd" - Rapid Trident-2015 exercise are in its active phase. PHOTOS
C'est un exercie dans l'Ouest de l'Ukraine.
Par contre dans l'Est, c'est bien réel:
Militants will seek to seize new territories whenever and wherever Kremlin chooses, - Pyatt
Pyatt gives no prospects of a possible onset of pro-Russian militants, though believing they will not stop.
The US Ambassador to Ukraine Geoffrey Pyatt does not give any forecasts as for militants' further advance on Mariupol, though noting there are reasons to believe they will continue seeking to seize new territories. The ambassador expressed this on Tuesday during a telephone conference, Censor.NET reports citing UNIAN.
Pyatt says he long ago gave up on any prospects, because the Kremlin's behavior is unpredictable and irresponsible. According to him, it is important to not only focus on Mariupol, as all these hybrid maneuvers of pro-Russian militants, equipment, training evidence of Kremlin and its confidants maintaining the capability to further seize new territories whenever and wherever Kremlin chooses. Therefore, the ambassador adds, it's important for the US and Ukraine to be united.
The head of the EU delegation to Ukraine ambassador Jan Tombinski also said that any further military actions by Russia-backed militants will be regarded as a dramatic violation of all commitments aimed at a political settlement of the crisis.
C'est un exercie dans l'Ouest de l'Ukraine.
Par contre dans l'Est, c'est bien réel:
Militants will seek to seize new territories whenever and wherever Kremlin chooses, - Pyatt
Pyatt gives no prospects of a possible onset of pro-Russian militants, though believing they will not stop.
The US Ambassador to Ukraine Geoffrey Pyatt does not give any forecasts as for militants' further advance on Mariupol, though noting there are reasons to believe they will continue seeking to seize new territories. The ambassador expressed this on Tuesday during a telephone conference, Censor.NET reports citing UNIAN.
Pyatt says he long ago gave up on any prospects, because the Kremlin's behavior is unpredictable and irresponsible. According to him, it is important to not only focus on Mariupol, as all these hybrid maneuvers of pro-Russian militants, equipment, training evidence of Kremlin and its confidants maintaining the capability to further seize new territories whenever and wherever Kremlin chooses. Therefore, the ambassador adds, it's important for the US and Ukraine to be united.
The head of the EU delegation to Ukraine ambassador Jan Tombinski also said that any further military actions by Russia-backed militants will be regarded as a dramatic violation of all commitments aimed at a political settlement of the crisis.
Александр- Messages : 5390
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Nadia Savchenko jugée pour le meurtre de deux journalistes
Donetsk (Russie) - Le procès de la pilote militaire ukrainienne Nadia Savtchenko doit s'ouvrir jeudi dans le sud de la Russie, à la frontière avec l'est séparatiste de l'Ukraine où avaient été tués l'été dernier deux journalistes russes dont elle est accusée du meurtre.
Ce nouveau procès d'un ressortissant ukrainien, après l'ouverture la semaine dernière de celui du cinéaste Oleg Sentsov pour "terrorisme", devrait encore aggraver les relations déjà exécrables entre Kiev et Moscou, sur fond de conflit armé entre séparatistes prorusses et forces ukrainiennes dans l'est de l'Ukraine.
Initialement considérée comme "complice" du meurtre des deux journalistes russes, tués par un tir de mortier dans le Donbass en juin 2014, Nadia Savtchenko, 34 ans, est finalement accusée d'être "co-exécutrice d'un meurtre prémédité" pour avoir aidé à corriger les tirs des forces ukrainiennes.
La pilote d'hélicoptère, qui risque jusqu'à 25 ans de prison, rejette toutes les accusations portées contre elle. "Ce ne sera pas un procès. Ce sera un spectacle de propagande comme à l'accoutumée", a déclaré à l'AFP l'un de ses avocats, Mark Feïguine.
Selon lui, le fait que Nadia Savtchenko soit jugée dans la ville russe de Donetsk, non loin de la frontière russo-ukrainienne, est "le pire scénario possible" car les observateurs étrangers ont besoin d'obtenir la permission du Service fédéral de sécurité (FSB) pour s'y rendre, la ville ayant un régime spécial dû à sa position frontalière.
Quelque 200 kilomètres séparent la ville russe de son homonyme ukrainien, devenu le bastion des rebelles séparatistes prorusses et la capitale de la "République populaire de Donetsk" (DNR) autoproclamée.
La détention de la jeune femme lui vaut une forte popularité en Ukraine, où elle a été élue symboliquement députée du parti de l'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko.
Kiev affirme en outre que la militaire a été capturée en Ukraine et livrée à la Russie par les rebelles prorusses, début juillet 2014, tandis que Moscou assure qu'elle a été arrêtée en territoire russe alors qu'elle se faisait passer pour une réfugiée.
Pour ses avocats et ses soutiens, il ne fait cependant aucun doute que Nadia Savtchenko sera jugée coupable malgré les nombreuses preuves de son innocence.
- L'UE veut une 'libération immédiate' -
Nadia Savtchenko est l'une des premières femmes en Ukraine à avoir reçu un entraînement pour devenir pilote et a servi dans un contingent de maintien de la paix en Irak pendant six mois.
De nombreux dirigeants occidentaux ont à plusieurs reprises demandé au président russe Vladimir Poutine de libérer la jeune femme, qui a observé pendant 84 jours une grève de la faim pour protester contre son emprisonnement.
Le Parlement européen avait notamment appelé en avril à "la libération immédiate et sans condition" de Nadia Savtchenko, estimant que Moscou "ne dispose d'aucune base juridique ni d'aucune compétence pour engager des poursuites à son encontre".
Certains experts estiment cependant que l'Ukrainienne pourrait servir de monnaie d'échange pour Moscou dans son bras de fer avec les autorités de Kiev.
"Une telle chose est possible, d'autant plus qu'il y a des gens qui peuvent être échangés contre elle en Ukraine", explique Alexandre Baounov, chercheur au Centre Carnegie à Moscou, faisant référence à deux soldats présumés des forces spéciales russes capturés en mai dans l'Est par les forces de Kiev.
En vue du procès, la jeune militaire, détenue jusqu'ici dans une prison moscovite, a été transférée à Novotcherkassk, l'ancienne capitale des cosaques du Don célèbre pour la sanglante répression d'une grève ouvrière par les autorités soviétiques en 1962.
Le procès de Nadia Savtchenko s'ouvre alors qu'un de ses compatriotes, le réalisateur Oleg Sentsov, est également jugé dans le sud de la Russie pour "terrorisme" et encourt jusqu'à 20 ans de détention.
Ukraine : Marioupol, la prochaine conquête de Vladimir Poutine ?
Carrefour de tous les axes de la sous-région, la ville de Marioupol a depuis longtemps été identifiée comme un objectif militaire par les prorusses et comme un bastion à défendre coûte que coûte par le gouvernement de Kiev. Les Européens devraient surveiller ce centre névralgique dès maintenant.
Alors que les opinions publiques européennes glissent dans l’indolence de l’été, les relations avec la Russie connaissent un regain de tension : l’Otan vient de réaliser des exercices dans la Baltique («Baltops» du 1er au 15 juillet) et à Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine («Rapid Trident» depuis le 20 juillet). De leurs côtés, les séparatistes renforcent leurs positions sur la base militaire de Sontseve, et les troupes russes se concentrent à la frontière. Tous ces événements rappellent que le feu qui couve entre la Russie et ses adversaires peut se ranimer à chaque instant.
Livrées à elles-mêmes, les ONG ukrainiennes tentent de manœuvrer
Les récentes mesures prises par le Kremlin et les dirigeants pro-russes en Ukraine, en restreignant l'action humanitaire des ONG occidentales dans l'est du pays, obligent certaines organisations locales à développer leur propre action d'aide et d'assistance aux personnes. Loin des grosses machineries européennes ou américaines, ces organisations n'en fournissent pas moins un travail considérable avec les moyens du bord.
Six mois après la signature des Accords de Minsk 2 par Kiev, Moscou, Berlin et Paris, le conflit ukrainien perdure sur plusieurs fronts. Financier, d'abord: l'ancienne République soviétique dispose d'un peu moins de deux mois pour négocier une restructuration de sa dette publique. Militaire, ensuite : afin d'aider l'Ukraine à renforcer ses capacités de défense internes, le département d'Etat américain vient d'annoncer qu'il étendrait son programme de formation militaire dans l'ouest du pays. Idéologique, enfin: en interdisant, en mai dernier, les Organisations non gouvernementales (ONG) étrangères "indésirables"installées en Russie, Vladimir Poutine, le président russe, entend bouter hors de son champ de souveraineté toute influence occidentale. Un champ de souveraineté qui comprend bien évidemment l'est de l'Ukraine.
"Il y a très peu d'ONG présentes sur le terrain"
Comme dans tout conflit, l'action des ONG est primordiale dans les régions séparatistes du Donbass - Lougansk et Donetsk -, où les pertes civiles et militaires sont toujours plus nombreuses, et où l'accès au soin représente un enjeu crucial. Tandis que nombre de routes sont coupées, l'approvisionnement des hôpitaux et autres centres médicaux de fortune en appareils et médicaments est le principal point d'achoppement du système humanitaire mis en place en Ukraine.
Le docteur Andrew Dimitri, coordinateur des activités médicales de Médecins sans frontières (MSF) dans l'est de l'Ukraine, témoigne: "Le système de transport a été perturbé par le conflit, donc les gens ont souvent des difficultés à atteindre le médecin le plus proche. MSF organise des cliniques mobiles des deux côtés de la ligne de front (...) qui se concentrent principalement sur les soins de santé primaire". Un travail qui, selon lui, "a un impact énorme pour combler les manquements dans les soins de santé depuis le début de la guerre, principalement parce qu'il y a très peu d'autres ONG présentes sur le terrain." En interdisant les ONG occidentales sur le territoire russe -et, par conséquent, dans l'est ukrainien revendiqué-, le chef du Kremlin a en effet suscité, plus ou moins directement, la fuite des organisations humanitaires hors du théâtre des opérations.
Dans le Donbass, l'adoption de cette loi a incité Alexandre Zakhartchenko, dirigeant de la République autoproclamée de Donetsk, à interdire lui aussi ces mêmes ONG, "financées par les pays qui soutiennent la politique nationaliste ukrainienne et aident Kiev à mener des opérations politiques, économiques, médiatiques et autres dans les régions (...) occupées par les militaires ukrainiens". En avril dernier, les employés de l'ONG américaine International Rescue Committee (IRC), soupçonnés d'espionnage au profit de Kiev, étaient ainsi chassés manu militari du Donbass.
L'apparition d'ONG locales face à l'érosion de l'aide occidentale
Ne bénéficiant pas de la personnalité juridique de droit international public (DIP) -dont seuls sont pourvus les Etats et les organisations internationales comme l'ONU-, les ONG à vocation humanitaire ne peuvent contredire les mesures prises par les Etats à leur encontre. En cas de conflit armé, il existe cependant un droit international humanitaire (DIH) qui, reposant sur quatre conventions de Genève de 1949, s'affranchit de toute législation nationale, afin d'assurer la protection des personnes civiles et d'améliorer le sort des blessés. La question est évidemment de déterminer s'il s'agit, dans le Donbass, d'un réel conflit armé international au sens onusien du terme -opposition entre forces armées d'au moins deux Etats- ou d'un conflit non international -opposition entre forces armées internes à un Etat. Les dirigeants séparatistes profitent ainsi de la situation confuse le long de la frontière russo-ukrainienne- où la présence de forces étrangères russes n'a jamais été que (fortement) supposée -pour bouter hors de leurs frontières les ONG décrétées indésirables.
Par ailleurs, en accusant ces mêmes organisations d'espionnage à la solde de l'Occident, le Kremlin fait en sorte qu'elles ne puissent brandir l'étendard du "droit d'ingérence" cher à l'ONU, soumis à une nécessaire impartialité.
Face à l'érosion, éminemment problématique, de l'aide humanitaire occidentale, des structures locales tentent de prendre le relais, et les besoins sont criants : selon Jean-Noël Wetterwald, à la tête de la haute commission des Nations unies (ONU) pour les réfugiés en Ukraine, le nombre de personnes forcées de quitter leur foyer a explosé dans le pays en 2015: "parmi les 60 millions de personnes réfugiées et déplacées, 2 millions viennent de la région du Donbass". Une sur trente, donc.
Pour leur venir en aide, les ONG locales s'organisent, à l'image de Restoring Donbass, qui ouvre ce jeudi 30 juillet un centre d'accueil des migrants ayant vocation à leur prodiguer des conseils, une assistance légale, etc. Au-delà de son aide immédiate sur le terrain, le projet a pour objectif de promouvoir le dialogue et la paix et, surtout, la nécessaire reconstruction de la région, à feu et à sang. Restoring Donbass s'est ainsi fait connaître en mettant en avant les dessins d'enfants exposés aux horreurs de la guerre, afin de dévoiler une image plus humaine -plus déchirante, aussi- d'un conflit trop souvent réduit à ses aspects géopolitiques et économiques.
C'est dans ce sens également qu'agit l'ONG Foundations for Freedom (F4F), qui veille à favoriser le dialogue dans le cadre de conférences et de séminaires, mais aussi sur le terrain, et ce dans le but de rendre "le pardon, la réconciliation et la collaboration possibles". Alors bien sûr, ces structures ne bénéficient pas (encore?) des moyens nécessaires à mener des campagnes de l'envergure de celles conduites par les ONG superstars occidentales. Bien sûr, on est en droit de considérer que leurs actions, si volontaristes soient-elles, sont trop marginales pour être efficaces. Si l'on veut être optimiste, on se souviendra toutefois que les petits ruisseaux font les grandes rivières. Or c'est d'optimisme, précisément, dont a plus que tout besoin l'Ukraine en ce moment.
Donetsk (Russie) - Le procès de la pilote militaire ukrainienne Nadia Savtchenko doit s'ouvrir jeudi dans le sud de la Russie, à la frontière avec l'est séparatiste de l'Ukraine où avaient été tués l'été dernier deux journalistes russes dont elle est accusée du meurtre.
Ce nouveau procès d'un ressortissant ukrainien, après l'ouverture la semaine dernière de celui du cinéaste Oleg Sentsov pour "terrorisme", devrait encore aggraver les relations déjà exécrables entre Kiev et Moscou, sur fond de conflit armé entre séparatistes prorusses et forces ukrainiennes dans l'est de l'Ukraine.
Initialement considérée comme "complice" du meurtre des deux journalistes russes, tués par un tir de mortier dans le Donbass en juin 2014, Nadia Savtchenko, 34 ans, est finalement accusée d'être "co-exécutrice d'un meurtre prémédité" pour avoir aidé à corriger les tirs des forces ukrainiennes.
La pilote d'hélicoptère, qui risque jusqu'à 25 ans de prison, rejette toutes les accusations portées contre elle. "Ce ne sera pas un procès. Ce sera un spectacle de propagande comme à l'accoutumée", a déclaré à l'AFP l'un de ses avocats, Mark Feïguine.
Selon lui, le fait que Nadia Savtchenko soit jugée dans la ville russe de Donetsk, non loin de la frontière russo-ukrainienne, est "le pire scénario possible" car les observateurs étrangers ont besoin d'obtenir la permission du Service fédéral de sécurité (FSB) pour s'y rendre, la ville ayant un régime spécial dû à sa position frontalière.
Quelque 200 kilomètres séparent la ville russe de son homonyme ukrainien, devenu le bastion des rebelles séparatistes prorusses et la capitale de la "République populaire de Donetsk" (DNR) autoproclamée.
La détention de la jeune femme lui vaut une forte popularité en Ukraine, où elle a été élue symboliquement députée du parti de l'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko.
Kiev affirme en outre que la militaire a été capturée en Ukraine et livrée à la Russie par les rebelles prorusses, début juillet 2014, tandis que Moscou assure qu'elle a été arrêtée en territoire russe alors qu'elle se faisait passer pour une réfugiée.
Pour ses avocats et ses soutiens, il ne fait cependant aucun doute que Nadia Savtchenko sera jugée coupable malgré les nombreuses preuves de son innocence.
- L'UE veut une 'libération immédiate' -
Nadia Savtchenko est l'une des premières femmes en Ukraine à avoir reçu un entraînement pour devenir pilote et a servi dans un contingent de maintien de la paix en Irak pendant six mois.
De nombreux dirigeants occidentaux ont à plusieurs reprises demandé au président russe Vladimir Poutine de libérer la jeune femme, qui a observé pendant 84 jours une grève de la faim pour protester contre son emprisonnement.
Le Parlement européen avait notamment appelé en avril à "la libération immédiate et sans condition" de Nadia Savtchenko, estimant que Moscou "ne dispose d'aucune base juridique ni d'aucune compétence pour engager des poursuites à son encontre".
Certains experts estiment cependant que l'Ukrainienne pourrait servir de monnaie d'échange pour Moscou dans son bras de fer avec les autorités de Kiev.
"Une telle chose est possible, d'autant plus qu'il y a des gens qui peuvent être échangés contre elle en Ukraine", explique Alexandre Baounov, chercheur au Centre Carnegie à Moscou, faisant référence à deux soldats présumés des forces spéciales russes capturés en mai dans l'Est par les forces de Kiev.
En vue du procès, la jeune militaire, détenue jusqu'ici dans une prison moscovite, a été transférée à Novotcherkassk, l'ancienne capitale des cosaques du Don célèbre pour la sanglante répression d'une grève ouvrière par les autorités soviétiques en 1962.
Le procès de Nadia Savtchenko s'ouvre alors qu'un de ses compatriotes, le réalisateur Oleg Sentsov, est également jugé dans le sud de la Russie pour "terrorisme" et encourt jusqu'à 20 ans de détention.
Ukraine : Marioupol, la prochaine conquête de Vladimir Poutine ?
Carrefour de tous les axes de la sous-région, la ville de Marioupol a depuis longtemps été identifiée comme un objectif militaire par les prorusses et comme un bastion à défendre coûte que coûte par le gouvernement de Kiev. Les Européens devraient surveiller ce centre névralgique dès maintenant.
Alors que les opinions publiques européennes glissent dans l’indolence de l’été, les relations avec la Russie connaissent un regain de tension : l’Otan vient de réaliser des exercices dans la Baltique («Baltops» du 1er au 15 juillet) et à Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine («Rapid Trident» depuis le 20 juillet). De leurs côtés, les séparatistes renforcent leurs positions sur la base militaire de Sontseve, et les troupes russes se concentrent à la frontière. Tous ces événements rappellent que le feu qui couve entre la Russie et ses adversaires peut se ranimer à chaque instant.
Livrées à elles-mêmes, les ONG ukrainiennes tentent de manœuvrer
Les récentes mesures prises par le Kremlin et les dirigeants pro-russes en Ukraine, en restreignant l'action humanitaire des ONG occidentales dans l'est du pays, obligent certaines organisations locales à développer leur propre action d'aide et d'assistance aux personnes. Loin des grosses machineries européennes ou américaines, ces organisations n'en fournissent pas moins un travail considérable avec les moyens du bord.
Six mois après la signature des Accords de Minsk 2 par Kiev, Moscou, Berlin et Paris, le conflit ukrainien perdure sur plusieurs fronts. Financier, d'abord: l'ancienne République soviétique dispose d'un peu moins de deux mois pour négocier une restructuration de sa dette publique. Militaire, ensuite : afin d'aider l'Ukraine à renforcer ses capacités de défense internes, le département d'Etat américain vient d'annoncer qu'il étendrait son programme de formation militaire dans l'ouest du pays. Idéologique, enfin: en interdisant, en mai dernier, les Organisations non gouvernementales (ONG) étrangères "indésirables"installées en Russie, Vladimir Poutine, le président russe, entend bouter hors de son champ de souveraineté toute influence occidentale. Un champ de souveraineté qui comprend bien évidemment l'est de l'Ukraine.
"Il y a très peu d'ONG présentes sur le terrain"
Comme dans tout conflit, l'action des ONG est primordiale dans les régions séparatistes du Donbass - Lougansk et Donetsk -, où les pertes civiles et militaires sont toujours plus nombreuses, et où l'accès au soin représente un enjeu crucial. Tandis que nombre de routes sont coupées, l'approvisionnement des hôpitaux et autres centres médicaux de fortune en appareils et médicaments est le principal point d'achoppement du système humanitaire mis en place en Ukraine.
Le docteur Andrew Dimitri, coordinateur des activités médicales de Médecins sans frontières (MSF) dans l'est de l'Ukraine, témoigne: "Le système de transport a été perturbé par le conflit, donc les gens ont souvent des difficultés à atteindre le médecin le plus proche. MSF organise des cliniques mobiles des deux côtés de la ligne de front (...) qui se concentrent principalement sur les soins de santé primaire". Un travail qui, selon lui, "a un impact énorme pour combler les manquements dans les soins de santé depuis le début de la guerre, principalement parce qu'il y a très peu d'autres ONG présentes sur le terrain." En interdisant les ONG occidentales sur le territoire russe -et, par conséquent, dans l'est ukrainien revendiqué-, le chef du Kremlin a en effet suscité, plus ou moins directement, la fuite des organisations humanitaires hors du théâtre des opérations.
Dans le Donbass, l'adoption de cette loi a incité Alexandre Zakhartchenko, dirigeant de la République autoproclamée de Donetsk, à interdire lui aussi ces mêmes ONG, "financées par les pays qui soutiennent la politique nationaliste ukrainienne et aident Kiev à mener des opérations politiques, économiques, médiatiques et autres dans les régions (...) occupées par les militaires ukrainiens". En avril dernier, les employés de l'ONG américaine International Rescue Committee (IRC), soupçonnés d'espionnage au profit de Kiev, étaient ainsi chassés manu militari du Donbass.
L'apparition d'ONG locales face à l'érosion de l'aide occidentale
Ne bénéficiant pas de la personnalité juridique de droit international public (DIP) -dont seuls sont pourvus les Etats et les organisations internationales comme l'ONU-, les ONG à vocation humanitaire ne peuvent contredire les mesures prises par les Etats à leur encontre. En cas de conflit armé, il existe cependant un droit international humanitaire (DIH) qui, reposant sur quatre conventions de Genève de 1949, s'affranchit de toute législation nationale, afin d'assurer la protection des personnes civiles et d'améliorer le sort des blessés. La question est évidemment de déterminer s'il s'agit, dans le Donbass, d'un réel conflit armé international au sens onusien du terme -opposition entre forces armées d'au moins deux Etats- ou d'un conflit non international -opposition entre forces armées internes à un Etat. Les dirigeants séparatistes profitent ainsi de la situation confuse le long de la frontière russo-ukrainienne- où la présence de forces étrangères russes n'a jamais été que (fortement) supposée -pour bouter hors de leurs frontières les ONG décrétées indésirables.
Par ailleurs, en accusant ces mêmes organisations d'espionnage à la solde de l'Occident, le Kremlin fait en sorte qu'elles ne puissent brandir l'étendard du "droit d'ingérence" cher à l'ONU, soumis à une nécessaire impartialité.
Face à l'érosion, éminemment problématique, de l'aide humanitaire occidentale, des structures locales tentent de prendre le relais, et les besoins sont criants : selon Jean-Noël Wetterwald, à la tête de la haute commission des Nations unies (ONU) pour les réfugiés en Ukraine, le nombre de personnes forcées de quitter leur foyer a explosé dans le pays en 2015: "parmi les 60 millions de personnes réfugiées et déplacées, 2 millions viennent de la région du Donbass". Une sur trente, donc.
Pour leur venir en aide, les ONG locales s'organisent, à l'image de Restoring Donbass, qui ouvre ce jeudi 30 juillet un centre d'accueil des migrants ayant vocation à leur prodiguer des conseils, une assistance légale, etc. Au-delà de son aide immédiate sur le terrain, le projet a pour objectif de promouvoir le dialogue et la paix et, surtout, la nécessaire reconstruction de la région, à feu et à sang. Restoring Donbass s'est ainsi fait connaître en mettant en avant les dessins d'enfants exposés aux horreurs de la guerre, afin de dévoiler une image plus humaine -plus déchirante, aussi- d'un conflit trop souvent réduit à ses aspects géopolitiques et économiques.
C'est dans ce sens également qu'agit l'ONG Foundations for Freedom (F4F), qui veille à favoriser le dialogue dans le cadre de conférences et de séminaires, mais aussi sur le terrain, et ce dans le but de rendre "le pardon, la réconciliation et la collaboration possibles". Alors bien sûr, ces structures ne bénéficient pas (encore?) des moyens nécessaires à mener des campagnes de l'envergure de celles conduites par les ONG superstars occidentales. Bien sûr, on est en droit de considérer que leurs actions, si volontaristes soient-elles, sont trop marginales pour être efficaces. Si l'on veut être optimiste, on se souviendra toutefois que les petits ruisseaux font les grandes rivières. Or c'est d'optimisme, précisément, dont a plus que tout besoin l'Ukraine en ce moment.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
A confirmer (la source étant twitter/radio Vesti), il y aurait des négociations en Kiev et Moscou pour échanger Nadia Savchenko contre les deux russes capturé.
https://twitter.com/RadioVesti/status/626663198121422848
https://twitter.com/RadioVesti/status/626663198121422848
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Александр a écrit:A confirmer (la source étant twitter/radio Vesti), il y aurait des négociations en Kiev et Moscou pour échanger Nadia Savchenko contre les deux russes capturé.
https://twitter.com/RadioVesti/status/626663198121422848
Oups ! Je le souhaite 1000 fois pour Nadya, mais j'ai comme un gros doute...
Je me met à la place de Poutine : que vaut de perdre un atout comme Nadya ( la "Mata-Hari" Ukrainienne) face à 2 balourds ou incompétents Russes qui se sont fait chopper "la main dans le sac" ?
Bon, j'espère quand même pour elle
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Pour ça que je disait "à confirmer".
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Cet échange serait un aveu de la Russie confirmant presque officiellement la présence de militaires russes dans le Dombass chez les primitifs.
Janchik- Messages : 276
Date d'inscription : 12/06/2014
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