Crash d'un 777 proche Donetsk
+11
Janchik
Svoboda
орис
decabriste
tarkan
mortimer
Александр
pyxous
Tibo
Thuramir
Caduce62
15 participants
Page 10 sur 13
Page 10 sur 13 • 1, 2, 3 ... 9, 10, 11, 12, 13
Re: Crash d'un 777 proche Donetsk
Il est temps qu'ils s'en rendent compte . . .benoit77 a écrit:Le rapport a au moins eu pour effet de convaincre les pays-bas que l’Ukraine n'est en rien responsable.
Les pays-bas ne traine plus les pieds pour les accords avec l’Ukraine.
http://news.liga.net/news/politics/12900502-premer_niderlandov_vyskazalsya_za_otmenu_viz_dlya_ukraintsev.htm
Re: Crash d'un 777 proche Donetsk
Et une autre avancée:
Destruction du vol MH17 : l'identité des auteurs "confirmée" d'ici 2017 (C'est proche)
La destruction du MH17 a provoqué la mort de près de 300 personnes.@ ODD ANDERSEN / AFP
La ministre australienne de la Justice promet de révéler les noms des responsables de la destruction du vol MH17 en Ukraine d'ici début 2017.
Deux ans après le crash, des noms devraient enfin tomber. La ministre australienne de la Justice a déclaré dimanche que les identités des responsables de la destruction en 2014 du vol MH17 de Malaysia Airlines en Ukraine seraient "confirmées" d'ici 2017, jugeant que ceux-ci devaient être traduites en justice. L'Australie participe à l'enquête pénale internationale menée par les autorités néerlandaises sur le vol qui avait été abattu dans l'est de l'Urkaine. L'avion reliait Amsterdam et Kuala Lumpur et l'ensemble des 298 personnes à son bord avaient péri.
"Il faudra qu'il y ait des poursuites". D'après les premiers résultats de l'enquête, le missile avait été acheminé de Russie avant d'être tiré. Les enquêteurs ont également identifié une centaine de personnes "ayant joué un rôle actif" dans le drame mais n'ont pas encore de suspects officiels. "Je m'attends à ce que d'ici la fin de l'année, peut-être en début d'année prochaine, une liste de tous ceux que nous tenons pour responsables sera confirmée et il faudra alors qu'il y ait des poursuites", a déclaré Julie Bishop à la télévision nationale ABC. En cas de blocage par la Russie d'éventuelles tentatives de poursuites via les Nations unies, plusieurs options sont possibles, a-t-elle ajouté.
Vers la mise en place d'un tribunal national ? Elle a cité la possibilité de mettre en place "des poursuites de type Lockerbie", ou de procès organisé par la justice néerlandaise. C'est un tribunal spécial écossais installé aux Pays-Bas qui avait jugé l'affaire de l'explosion d'un avion de la Pan Am qui avait fait 270 morts à Lockerbie en Ecosse en 1988, un ressortissant libyen avait été condamné à la prison à vie. "Je pense qu'un tribunal national serait peut-être plus facile à mettre en place mais il faudra s'assurer qu'il ait tous les pouvoirs nécessaires", a ajouté la ministre, précisant qu'elle avait parlé aux chefs de la diplomatie de tous les pays participant à l'enquête, parmi lesquels la Belgique, la Malaisie et l'Ukraine. Moscou a qualifié de "biaisés" les premiers résultats de l'enquête pénale internationale.
Destruction du vol MH17 : l'identité des auteurs "confirmée" d'ici 2017 (C'est proche)
La destruction du MH17 a provoqué la mort de près de 300 personnes.@ ODD ANDERSEN / AFP
La ministre australienne de la Justice promet de révéler les noms des responsables de la destruction du vol MH17 en Ukraine d'ici début 2017.
Deux ans après le crash, des noms devraient enfin tomber. La ministre australienne de la Justice a déclaré dimanche que les identités des responsables de la destruction en 2014 du vol MH17 de Malaysia Airlines en Ukraine seraient "confirmées" d'ici 2017, jugeant que ceux-ci devaient être traduites en justice. L'Australie participe à l'enquête pénale internationale menée par les autorités néerlandaises sur le vol qui avait été abattu dans l'est de l'Urkaine. L'avion reliait Amsterdam et Kuala Lumpur et l'ensemble des 298 personnes à son bord avaient péri.
"Il faudra qu'il y ait des poursuites". D'après les premiers résultats de l'enquête, le missile avait été acheminé de Russie avant d'être tiré. Les enquêteurs ont également identifié une centaine de personnes "ayant joué un rôle actif" dans le drame mais n'ont pas encore de suspects officiels. "Je m'attends à ce que d'ici la fin de l'année, peut-être en début d'année prochaine, une liste de tous ceux que nous tenons pour responsables sera confirmée et il faudra alors qu'il y ait des poursuites", a déclaré Julie Bishop à la télévision nationale ABC. En cas de blocage par la Russie d'éventuelles tentatives de poursuites via les Nations unies, plusieurs options sont possibles, a-t-elle ajouté.
Vers la mise en place d'un tribunal national ? Elle a cité la possibilité de mettre en place "des poursuites de type Lockerbie", ou de procès organisé par la justice néerlandaise. C'est un tribunal spécial écossais installé aux Pays-Bas qui avait jugé l'affaire de l'explosion d'un avion de la Pan Am qui avait fait 270 morts à Lockerbie en Ecosse en 1988, un ressortissant libyen avait été condamné à la prison à vie. "Je pense qu'un tribunal national serait peut-être plus facile à mettre en place mais il faudra s'assurer qu'il ait tous les pouvoirs nécessaires", a ajouté la ministre, précisant qu'elle avait parlé aux chefs de la diplomatie de tous les pays participant à l'enquête, parmi lesquels la Belgique, la Malaisie et l'Ukraine. Moscou a qualifié de "biaisés" les premiers résultats de l'enquête pénale internationale.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Crash d'un 777 proche Donetsk
Russie pays-bas : échange de gentillesses
le Premier ministre des Pays-Bas a déclaré "Ils (NDLR: les Russes) doivent également cesser de répandre toutes sortes de bêtises sur la qualité de l'enquête"
http://news.liga.net/news/politics/12963548-premer_niderlandov_prizval_rf_ne_rasprostranyat_gluposti_ob_mh17.htm
le Premier ministre des Pays-Bas a déclaré "Ils (NDLR: les Russes) doivent également cesser de répandre toutes sortes de bêtises sur la qualité de l'enquête"
http://news.liga.net/news/politics/12963548-premer_niderlandov_prizval_rf_ne_rasprostranyat_gluposti_ob_mh17.htm
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Crash d'un 777 proche Donetsk
Ils accusent à nouveau le SU ukrainien . . . alors que tout démontre leur responsabilité.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Crash d'un 777 proche Donetsk
Avais oublié ce post:
Déclaration du secrétaire général de l’OTAN sur l'enquête concernant le vol MH17
La destruction du vol MH17 le 17 juillet 2014 fut une tragédie mondiale qui a coûté la vie à 298 personnes. Comme l'a indiqué le Conseil de sécurité de l’ONU, les responsables doivent répondre de leurs actes.
Je salue les premiers résultats de l'enquête menée par l'équipe conjointe composée d'enquêteurs néerlandais, ukrainiens, malaisiens, australiens et belges. Ce rapport éclaire les causes et les circonstances de la destruction du vol MH17.
L'enquête pénale se poursuit ; elle nécessitera la pleine coopération de tous les États, conformément à la résolution 2166 du Conseil de sécurité de l'ONU, afin que justice puisse être rendue. Il est important que les enquêteurs puissent poursuivre leur travail de manière indépendante et approfondie.
Déclaration du secrétaire général de l’OTAN sur l'enquête concernant le vol MH17
La destruction du vol MH17 le 17 juillet 2014 fut une tragédie mondiale qui a coûté la vie à 298 personnes. Comme l'a indiqué le Conseil de sécurité de l’ONU, les responsables doivent répondre de leurs actes.
Je salue les premiers résultats de l'enquête menée par l'équipe conjointe composée d'enquêteurs néerlandais, ukrainiens, malaisiens, australiens et belges. Ce rapport éclaire les causes et les circonstances de la destruction du vol MH17.
L'enquête pénale se poursuit ; elle nécessitera la pleine coopération de tous les États, conformément à la résolution 2166 du Conseil de sécurité de l'ONU, afin que justice puisse être rendue. Il est important que les enquêteurs puissent poursuivre leur travail de manière indépendante et approfondie.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Crash d'un 777 proche Donetsk
Rappel:
MH17: l'ambassadeur des Pays-Bas convoqué à Moscou
L'ambassadeur, Renee Jones-Bos, s'est vu expliquer par ses interlocuteurs russes que ces résultats "ne pouvaient être considérées comme satisfaisants par la Russie", a indiqué le ministère russe. Les premiers résultats de l'enquête internationale sur la destruction le 17 juillet 2014 du Boeing de la Malaysia Airlines ont établi que le lance-missiles BUK avait été acheminé de Russie, et que le tir avait eu lieu depuis une zone contrôlée par les séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine. L'ensemble des 298 personnes présentes à bord de l'appareil reliant Amsterdam à Kuala Lumpur, pour la plupart des Néerlandais, ont péri.
Cette convocation de l'ambassadeur néerlandais est intervenue en réponse à celle de l'ambassadeur russe, vendredi dernier, par le ministre néerlandais des Affaires étrangères. Le ministre, Bert Koenders, avait fait savoir au diplomate qu'il jugeait inacceptables les "critiques infondées" émises par la Russie envers "le professionnalisme, l'intégrité et l'indépendance du parquet néerlandais", chargé de coordonner l'équipe d'investigation conjointe (JIT) sur le vol MH17.
Le ministère néerlandais des Affaires étrangères a précisé que son ambassadeur avait profité de sa convocation pour "appeler de nouveau la Russie à la coopération" de façon à déférer les responsables de ce drame devant la justice.
LIRE AUSSI :
» MH17 : la Russie un peu plus compromise dans le crash
MH17: l'ambassadeur des Pays-Bas convoqué à Moscou
L'ambassadeur, Renee Jones-Bos, s'est vu expliquer par ses interlocuteurs russes que ces résultats "ne pouvaient être considérées comme satisfaisants par la Russie", a indiqué le ministère russe. Les premiers résultats de l'enquête internationale sur la destruction le 17 juillet 2014 du Boeing de la Malaysia Airlines ont établi que le lance-missiles BUK avait été acheminé de Russie, et que le tir avait eu lieu depuis une zone contrôlée par les séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine. L'ensemble des 298 personnes présentes à bord de l'appareil reliant Amsterdam à Kuala Lumpur, pour la plupart des Néerlandais, ont péri.
Cette convocation de l'ambassadeur néerlandais est intervenue en réponse à celle de l'ambassadeur russe, vendredi dernier, par le ministre néerlandais des Affaires étrangères. Le ministre, Bert Koenders, avait fait savoir au diplomate qu'il jugeait inacceptables les "critiques infondées" émises par la Russie envers "le professionnalisme, l'intégrité et l'indépendance du parquet néerlandais", chargé de coordonner l'équipe d'investigation conjointe (JIT) sur le vol MH17.
Le ministère néerlandais des Affaires étrangères a précisé que son ambassadeur avait profité de sa convocation pour "appeler de nouveau la Russie à la coopération" de façon à déférer les responsables de ce drame devant la justice.
LIRE AUSSI :
» MH17 : la Russie un peu plus compromise dans le crash
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Crash d'un 777 proche Donetsk
MH17 : quand Moscou tentait de faire taire les enquêteurs
Bien avant les conclusions de la Cour pénale internationale sur l’implication d’un missile Buk dans la destruction du vol MH17 de la Malaysian Airlines, le 17 juillet 2014, les services extérieurs russes ont tenté de réduire au silence les travaux d’un journaliste d’investigation britannique par l’entremise de plusieurs opérations cyber.
Bien avant les conclusions de la Cour pénale internationale sur l’implication d’un missile Buk dans la destruction du vol MH17 de la Malaysian Airlines, le 17 juillet 2014, les services extérieurs russes ont tenté de réduire au silence les travaux d’un journaliste d’investigation britannique par l’entremise de plusieurs opérations cyber.
Ancien blogger autodidacte, Eliot Higgins a donné à l’Osint ses véritables lettres de noblesse dans le domaine de l’investigation journalistique en exploitant toutes les ressources multimédias offertes par Internet. Il s’est plus précisément spécialisé dans l’interprétation et la géolocalisation des images circulant sur les réseaux sociaux, au point d’être surnommé outre-Manche «One Man Intelligence Unit».
Très critiqué par le monde universitaire pour ses travaux sur les filières de trafic d’armes au début du conflit syrien, il améliore ses techniques et se constitue peu à peu une solide réputation auprès de plusieurs ONG, de think tanks américains ou encore de journaux comme le New York Times. Il finance son site Internet par une campagne Kickstarter, et obtient le soutien d’un réseau d’opposants qui l’alimentent en clichés collectés sur le Facebook russe, Vkontakt.
Higgins tente d’apporter sa contribution pour lever le mystère sur le crash de l’avion de la Malaysian Airlines. Il parvient non seulement à obtenir des clichés démontrant le transit de missiles antiaériens Buk sur des camions Volvo dans la zone des séparatistes ukrainiens, mais surtout à identifier les coordonnés du site de lancement.
Les enquêteurs du ministère néerlandais de la Justice rencontreront deux fois Higgins, qui organise des présentations publiques de son dossier en Ukraine à la fin de l’année 2015, un dossier qui totalise plus de 92 documents.
C’est à partir de ce moment qu’un groupe de «hackers» russes, baptisé CyberBerkut, revendique l’attaque du site Internet d’Higgins, mais surtout pirate l’ordinateur, le mail, le cloud et les profils sur les réseaux sociaux de son correspondant à Moscou, Ruslan Leviev. S’ensuivront plusieurs tentatives de piratage de la messagerie Gmail d’Higgins.
A ceci s’est ajoutée une campagne quotidienne de dénigrements orchestrée par les sites d’informations russes Sputnik et RT, accusant l’ancien chômeur de Leicester d’être un agent à la solde de la CIA, mais surtout relayée par des menaces de mort sur les blogs russes.
Sortant grandit de cet affrontement et salarié d’un think tank de Washington, Higgins vient d’entreprendre une nouvelle croisade en s’attaquant cette fois aux réseaux de corruption moscovites… sa première cible n’est autre que le chargé de communication de Vladimir Poutine.
A force de donner des leçons, ils en prennent.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Crash d'un 777 proche Donetsk
Russie : on a des preuves radar !
JIT: ok faut nous les donner pour analyses:
Russie: bip....bip....bip.... le numéro que vous avez demandé n'est plus attribué.....le numéro que vous avez demandé n'est plus attribué
....le numéro que vous avez demandé n'est plus attribué
http://news.liga.net/news/politics/13007039-rossiya_ne_predostavlyala_radarnye_dannye_po_mn17_niderlandy.htm
JIT: ok faut nous les donner pour analyses:
Russie: bip....bip....bip.... le numéro que vous avez demandé n'est plus attribué.....le numéro que vous avez demandé n'est plus attribué
....le numéro que vous avez demandé n'est plus attribué
http://news.liga.net/news/politics/13007039-rossiya_ne_predostavlyala_radarnye_dannye_po_mn17_niderlandy.htm
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Crash d'un 777 proche Donetsk
Aaaah ça la leur foutrait mal qu'un comité d'enquête prouve qu'ils mentent . . .
Re: Crash d'un 777 proche Donetsk
En attendant, les néerlandais ne démordent pas:
MH17 downing: The Netherlands to consider two options for trial
The Dutch Government considers two options for bringing to justice those responsible for the shooting down of a passenger jet of Malaysian Airlines flight MH17 from the skies over Donbas in the summer of 2014, according to the Dutch newspaper Trouw.
No decision has been taken yet while the current focus in on international tribunal or national prosecution in one of the countries that are part of the Joint Investigation Team, according to Minister of Security and Justice Ard van der Steur, Trouw reports.
The Dutch Safety Board on October 13, 2015, released its report on the causes of the MH17 crash. It has been established that the aircraft was shot down from the skies over Donbas by a Buk air defense missile.
The joint investigation team September 28 2016, presented a report revealing that the plane had been shot down from the militant-controlled territory of Donbas by the Russian Buk anti-aircraft missile system, brought to Ukraine from Russia.
JIT is composed of representatives of the five countries – the Netherlands, Australia, Malaysia, Belgium, and Ukraine.
See also: Short summary of MH17 crash investigation. Video and animation how “Buk” systems shot down Boeing MH-17
MH17 downing: The Netherlands to consider two options for trial
The Dutch Government considers two options for bringing to justice those responsible for the shooting down of a passenger jet of Malaysian Airlines flight MH17 from the skies over Donbas in the summer of 2014, according to the Dutch newspaper Trouw.
No decision has been taken yet while the current focus in on international tribunal or national prosecution in one of the countries that are part of the Joint Investigation Team, according to Minister of Security and Justice Ard van der Steur, Trouw reports.
A Boeing-777 of Malaysia Airlines flight MH17 Amsterdam-Kuala Lumpur was shot down July 17, 2014, from the skies over the territory in Donetsk region controlled by pro-Russian militants. All 298 people on board, including 80 children, were killed in a crash. Most of the victims – 194 passengers – were Dutch citizens, 38 – the citizens of Australia.”Our country believes that in the case of the latter option it is likely that we choose the Netherlands,” the minister says.
The official also noted that certain legal obstacles existed for both options.
The Dutch Safety Board on October 13, 2015, released its report on the causes of the MH17 crash. It has been established that the aircraft was shot down from the skies over Donbas by a Buk air defense missile.
The joint investigation team September 28 2016, presented a report revealing that the plane had been shot down from the militant-controlled territory of Donbas by the Russian Buk anti-aircraft missile system, brought to Ukraine from Russia.
JIT is composed of representatives of the five countries – the Netherlands, Australia, Malaysia, Belgium, and Ukraine.
See also: Short summary of MH17 crash investigation. Video and animation how “Buk” systems shot down Boeing MH-17
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Crash d'un 777 proche Donetsk
La meilleure (mais avec une guerre de retard):
Moscou a livré des données radar aux Pays-Bas (bien falsifiées, bien sûr)
L'armée russe dit avoir les preuves radar démontrant qu'aucun missile n'a été tiré depuis les zones contrôlées par les rebelles prorusses le jour du crash.
La Russie a remis aux Pays-Bas des données radar concernant la zone où l'avion assurant le vol MH17 de Malaysia Airlines a été abattu en juillet 2014 au-dessus de l'est séparatiste de l'Ukraine, a confirmé jeudi la diplomatie russe.
«Nous avons remis à la partie néerlandaise les données radar que nous avons trouvées il y a un mois», a déclaré à l'AFP la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
Cette déclaration intervient après l'annonce mercredi du ministre néerlandais des Affaires étrangères Ard van der Steur, devant son Parlement, que le Parquet russe avait remis «un ensemble d'informations» à l'ambassade des Pays-Bas à Moscou.
La Russie se dédouane
L'armée russe a présenté fin septembre ce qu'elle assure être de nouvelles données radar démontrant, selon elle, qu'aucun missile n'a été tiré depuis les zones contrôlées par les rebelles prorusses le jour du crash.
Ces données avaient été présentées deux jours avant la publication des premiers résultats de l'enquête pénale internationale sur les causes de la destruction du Boeing, établissant que le lance-missiles BUK avait été acheminé de Russie et que le tir avait eu lieu depuis une zone contrôlée par les séparatistes prorusses en Ukraine.
Enquête toujours en cours
Les 298 personnes présentes à bord de l'appareil reliant Amsterdam à Kuala Lumpur, passagers et membres de l'équipage, en majorité de nationalité néerlandaise, avaient été tuées.
La publication de ces résultats avait provoqué une petite crise diplomatique entre La Haye et Moscou, le premier accusant la Russie de ne pas pleinement collaborer à l'enquête et le second dénonçant les «résultats biaisés» de l'enquête.
Les autorités russes ont proposé plusieurs théories depuis la tragédie pour expliquer les causes du crash, parmi lesquelles l'implication d'un avion de chasse ukrainien.
Moscou a livré des données radar aux Pays-Bas (bien falsifiées, bien sûr)
L'armée russe dit avoir les preuves radar démontrant qu'aucun missile n'a été tiré depuis les zones contrôlées par les rebelles prorusses le jour du crash.
La Russie a remis aux Pays-Bas des données radar concernant la zone où l'avion assurant le vol MH17 de Malaysia Airlines a été abattu en juillet 2014 au-dessus de l'est séparatiste de l'Ukraine, a confirmé jeudi la diplomatie russe.
«Nous avons remis à la partie néerlandaise les données radar que nous avons trouvées il y a un mois», a déclaré à l'AFP la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
Cette déclaration intervient après l'annonce mercredi du ministre néerlandais des Affaires étrangères Ard van der Steur, devant son Parlement, que le Parquet russe avait remis «un ensemble d'informations» à l'ambassade des Pays-Bas à Moscou.
La Russie se dédouane
L'armée russe a présenté fin septembre ce qu'elle assure être de nouvelles données radar démontrant, selon elle, qu'aucun missile n'a été tiré depuis les zones contrôlées par les rebelles prorusses le jour du crash.
Ces données avaient été présentées deux jours avant la publication des premiers résultats de l'enquête pénale internationale sur les causes de la destruction du Boeing, établissant que le lance-missiles BUK avait été acheminé de Russie et que le tir avait eu lieu depuis une zone contrôlée par les séparatistes prorusses en Ukraine.
Enquête toujours en cours
Les 298 personnes présentes à bord de l'appareil reliant Amsterdam à Kuala Lumpur, passagers et membres de l'équipage, en majorité de nationalité néerlandaise, avaient été tuées.
La publication de ces résultats avait provoqué une petite crise diplomatique entre La Haye et Moscou, le premier accusant la Russie de ne pas pleinement collaborer à l'enquête et le second dénonçant les «résultats biaisés» de l'enquête.
Les autorités russes ont proposé plusieurs théories depuis la tragédie pour expliquer les causes du crash, parmi lesquelles l'implication d'un avion de chasse ukrainien.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Crash d'un 777 proche Donetsk
Etonnant?
Enquête sur le vol MH17: Jamais le Kremlin n’était allé aussi loin pour entraver le cours de la justice
Vladimir Poutine près d'un jet Sukhoi T-50, après son vol à Zhukovksy, près de Moscou, le 17 juin 2010 | ALEXEY DRUZHININ / AFP
La destruction du vol MH17 de Malaysia Airlines a donné naissance à une incroyable campagne de mensonges, falsifications et détournements de la vérité qui ne s’est plus arrêtée depuis.
[size=16]Si l’on regarde seulement deux ans en arrière (époque à laquelle la Russie avait déjà réussi à annexer la Crimée et fomentait tranquillement une guerre civile en Ukraine), il y a quelque chose d’étrange à se dire que les temps étaient alors plus simples.[/size]
[size=16]Certes, ils n’étaient pas vraiment si simples que cela: avant que le vol MH17 de Malaysia Airlines ne soit abattu au-dessus de l’Ukraine, les autorités russes avaient déjà menti publiquement sur le rôle de leurs forces spéciales dans la prise de la Crimée. Les médias appuyés par le Kremlin avaient déjà commencé à diffuser des rumeurs folles et de fausses informations, comme la [size=16]crucifixion supposée d’un enfant de 3 ans par les forces ukrainiennes.[/size][/size]
Mais aujourd’hui, il semble que la destruction du vol MH17 —un désastre qui a horrifié le monde et a depuis fait l’objet de deux enquêtes internationales afin d’établir un semblant de vérité— a constitué un tournant pour la machine de désinformation russe: c’était la première fois que tout l’appareil d’État était formé à la tâche de convaincre le monde d’accepter un faux récit des événements, et ce en dépit des nombreuses preuves du contraire.
[size=16][size=27]Discréditer ceux qui accusent la Russie[/size][/size]
Si la Russie avait déjà auparavant trempé dans des histoires de désinformation, les suites de la catastrophe du MH17 constituèrent un véritable cas d’école sur la manière d’utiliser différents canaux de communication pour tendre vers un même but commun: discréditer tous ceux qui prétendent que la Russie a joué un rôle dans l’attaque. Trolls internet, hackers, médias à la solde du Kremlin, employés d’État, retraités de l’armée, représentants officiels des institutions, programmeurs anonymes… tous joignirent leurs forces pour attaquer les enquêteurs et même fausser les preuves. Cette opération de désinformation était d’une ampleur sans précédent, au point d’initier une nouvelle phase extrêmement troublante, que le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a depuis [size=16]qualifié de «de guerre de l’information avec les dictateurs du goût» du secteur des médias.[/size]
En outre, cela ne s’est pas arrêté depuis: les techniques utilisées pour attaquer l’enquête sur le vol MH17 ont depuis été utilisées pour nier la complicité de la Russie dans d’autres incidents fatals, non seulement en Ukraine, mais aussi en Syrie —sans parler de la récente destruction d’un convoi humanitaire des Nations Unies, que la Russie a, dans les jours qui ont suivi, tenté de faire passer pour le résultat d’un tir d’artillerie rebelle ou, peut-être, d’une forme de sabotage.
La destruction du vol Malaysia Airlines fut en quelque sorte un point de bascule pour l’image publique de la Russie. Avant le désastre, certaines personnalités russes avaient été sanctionnées pour l’annexion illégale de la Crimée, mais l’Occident, notamment l’Union européenne, n’avait pas vraiment souhaité aller plus loin. Il y avait cette impression que les problèmes de l’Ukraine étaient, du moins en partie, un peu de sa faute, qu’il s’agissait d’un conflit local qui ne devait pas venir entraver des relations plus vastes. Mais, avec la destruction d’[size=16]un avion de ligne avec 298 personnes à son bord, le conflit local est devenu un problème mondial.[/size]
A LIRE AUSSI
La Crimée passe sous contrôle militaire russe
LIRE L'ARTICLE
Dès le départ, le Kremlin s’est imposé comme le principal soutien et défenseur des séparatistes de l’est de l’Ukraine. Le gouvernement ukrainien a accusé les séparatistes d’avoir abattu le vol MH17 pour l’avoir pris pour un avion de transport militaire et la Russie d’avoir fourni le système antiaérien Buk. Cette version avait une résonnance toute particulière dans un contexte international qui avait vu la Russie annexer illégalement la Crimée seulement quatre mois auparavant.
[size=16]La Russie a construit sa propre théorie[/size]
Durant quelques jours, la réponse du gouvernement russe sembla presque hésitante. Ses premières déclarations publiques étaient, eut égard aux habitudes du Kremlin, très retenues: il déclarait seulement que l’Ukraine devrait faire plus pour mettre fin aux combats et demandait une enquête internationale. On ne peut qu’imaginer les conversations qui eurent lieu au Kremlin lors de cette période extrêmement critique. Mais, quatre jours après le crash, il devint clair que la Russie avait décidé d’une nouvelle stratégie. Elle présenterait sa propre théorie sur l’affaire et s’y tiendrait coûte que coûte, aussi improbable puisse-t-elle finir par sembler. Et si cela impliquait d’utiliser les organes officiels pour générer des «preuves» appuyant cette théorie, elle le ferait.
Le 21 juillet, lors d’un long briefing d’une heure, le ministre russe de la Défense fit une série d’annonces: tout d’abord, il déclara que le radar russe avait localisé un avion de combat ukrainien Su-25 à proximité du MH17; ensuite, que les satellites russes avaient localisé des missiles ukrainiens Buk dans la zone; enfin, que le ministère de l’Intérieur ukrainien avait fait circuler une vidéo montrant soi-disant un lanceur Buk dans un territoire tenu par les séparatistes, mais qu’elle avait été en fait filmée sur un territoire du gouvernement. Le fait que ces allégations pointaient vers des théories contradictoires (avion, missile…) ne semblait déranger personne. Au contraire, le gouvernement lui-même, les médias d’État, les trolls internet et même des bras du Kremlin habituellement absents de la guerre d’information, comme les fabricants d’armes détenus par l’État, mirent les bouchées doubles pour les appuyer.
Pour son briefing de juillet, le ministre vint armé de «preuves» de ses théories contradictoires. Tout d’abord, pour soutenir l’idée selon laquelle un avion ukrainien pouvait avoir abattu le vol MH17, il affirma que les radars aériens russes avaient détecté un jet Su-25 ukrainien en direction du vol MH17 avant le crash et présenta des images censées montrer sa présence. Néanmoins, les images étant de très mauvaise qualité, elles furent rapidement remises en question par les observateurs. En fin de compte, l’hypothèse d’un autre avion ayant abattu le vol MH17 fut rejetée par les enquêteurs internationaux, qui affirmèrent qu’il n’y avait eu aucun signe indiquant la présence d’autres avions dans les environs du crash. Le ministère semble même avoir confessé son mensonge le mois dernier (ou du moins, en partie) en annonçant qu’il avait de nouvelles «données radar» montrant que rien, pas même un missile, n’avait approché le vol MH17 depuis le territoire tenu par les séparatistes.
Des fausses preuves
Ensuite, afin de soutenir l’hypothèse selon laquelle c’était peut-être un missile ukrainien (et non russe) qui avait détruit l’avion, le ministère de la Défense présenta une série de «photos satellites» censées révéler la présence d’un lance-missiles ukrainien Buk dans la zone du crash. Ici encore, elles étaient de très faible résolution et donc difficiles à valider, mais des analyses menées par le groupe de journalistes d’investigation Bellingcat et le centre James Martin pour les études sur la non-prolifération du Middlebury Institute of International Studies (ces dernières conduites à l’aide d’un logiciel médico-légal), finirent par démontrer que les images avaient été modifiées numériquement.
Enfin, afin d’invalider une vidéo émise par le gouvernement ukrainien, qui montrait un lanceur Buk transporté à travers le territoire séparatiste, le ministre rapporta, à propos, plusieurs «captures» de la vidéo. Ces captures montraient un panneau sur lequel se trouvait une adresse à Krasnoarmeysk, une ville d’Ukraine située dans le territoire sous contrôle du gouvernement. Les recherches de Bellingcat prouvèrent qu’il s’agissait également d’un faux.
Mais les recherches de ce type prennent du temps: il fallut attendre la mi-2015 pour que ces réfutations commencent à être entendues. En attendant, la machine de désinformation du Kremlin fit des efforts sans précédent pour défendre les théories du «Su-25» et du «Buk ukrainien».
A LIRE AUSSI
Vladimir Poutine, grand maître de la diplomatie coup de poing sur la table
LIRE L'ARTICLE
RT, la chaîne télévisée financée par l’État, a fait des pieds et des mains pour offrir un alibi au Kremlin, en se concentrant sur la théorie du Su-25. Elle a diffusé un documentaire de vingt-trois minutes pour montrer la force de frappe de l’avion militaire ukrainien, notamment un tir d’essai dans lequel un Su-25 mitraillait deux avions au sol pour comparer les impacts avec ceux vus sur le MH17. Elle a également tourné un reportage dans lequel un mécanicien anonyme travaillant sur une base aérienne ukrainienne affirmait, sous le contrôle d’un détecteur de mensonges, avoir vu un avion de chasse ukrainien partir armé et revenir sans ses missiles air-air le jour du crash.
La chaîne contacta également plusieurs anciens officiers militaires russes pour confirmer qu’un Su-25 (avion destiné à des attaques au sol ou à faible altitude) aurait pu abattre un MH17. Parmi ces «experts», on trouvait le lieutenant général Aleksandr Maslov, ancien responsable adjoint de la défense aérienne et des forces au sol russes, l’ancien général de division Sergey Borysyuk et l’ancien commandant en chef de l’aviation russe, Vladimir Mikhailov.
«Trolling»
Pendant ce temps, tout un groupe d’employés d’État s’employa à valider la théorie du «Buk ukrainien». En juin 2015 (alors que RT était encore en train de développer l’histoire du Su-25), Almaz-Antey, la société nationale (propriété de l’État), qui fabrique les missiles Buk, tint une conférence de presse pour annoncer que le vol MH17 avait bien été abattu par un missile Buk, mais qu’il avait été tiré depuis un territoire tenu par le gouvernement ukrainien, au moyen d’une arme qui n’était plus employée par la Russie, mais encore en usage en Ukraine.
Elle développa ses affirmations en octobre 2015, en citant pour preuves des tests balistiques et une simulation de tir très impressionnante à échelle réelle, durant laquelle un Buk fut tiré contre le fuselage d’un avion. D’après cette «preuve», les enquêteurs internationaux avaient tort à propos du type de missile utilisé, à propos de l’angle auquel le missile percuta l’avion et à propos de l’endroit d’où il fut lancé. Almaz-Antey n’a pas démordu de cette version depuis, comme elle l’a montré pas plus tard que le mois dernier.
Parallèlement à cela, une armée d’anonymes a inondé les forums et chats internet de commentaires soutenant les deux versions russes. Ces «trollings» allaient des simples insultes (l’auteur de ces lignes a appris un nombre impressionnant d’obscénités en russe en attirant l’attention sur lui sur Twitter) aux hypothèses conspirationnistes (affirmant, par exemple, que le crash du vol MH17 était une conspiration de la CIA visant à abattre le président russe Vladimir Poutine). Ils étaient soutenus par un groupe obscur de hackers qui essayèrent de s’infiltrer dans les mails de Bellingcat. Ils allèrent même jusqu’à créer des fakes ridicules, comme cet «enregistrement» de soi-disant «agents de la CIA» qui pourrait valoir à ses acteurs l’oscar de la plus mauvaise imitation jamais effectuée à des fins de propagande.
Jamais, depuis l’époque soviétique, le gouvernement de Moscou n’était allé aussi loin pour entraver le cours de la justice. On est donc en droit de se demander pourquoi il est allé aussi loin et pourquoi il a choisi de refaire la même chose en Syrie.
La réaction des Russes et du monde?
Nous ne pouvons savoir ce qui s’est dit au Kremlin entre le crash et la conférence de presse du ministre de la Défense. Nous savons juste que le crash du vol MH17 a transformé la guerre en Ukraine (qui était alors principalement une question diplomatique) en passif potentiellement politique, voire criminel. Comment réagiraient les électeurs russes s’il était prouvé que leur gouvernement (qui est toujours enclin à se présenter comme l’incarnation infaillible de la fierté nationale) s’était rendu coupable d’avoir soutenu le meurtre de 298 innocents? Et comment réagirait la communauté internationale si l’on découvrait que la chaîne de commandement remontait jusqu’au Kremlin?
Il est donc intéressant d’observer de près les moments auxquels la machine de désinformation russe est passée à l’action en Syrie. On peut notamment constater qu’elle fonctionne à plein régime dès qu’arrive un évènement pouvant être présenté ou interprété comme un crime de guerre, tel que le bombardement d’un hôpital, d’une mosquée ou d’un convoi humanitaire.
Le premier exemple d’histoires fabriquées «façon MH17» en Syrie apparut à la fin octobre 2015, soit un mois après le début de la campagne de bombardements russe. La Russie fut accusée d’avoir frappé une mosquée à Jisr al-Choghour, dans la province d’Idlib, le 1er octobre 2015, deuxième jour de la campagne.
A LIRE AUSSI
Pour comprendre la stratégie russe en Syrie, il faut se souvenir de la guerre en Tchétchénie
LIRE L'ARTICLE
La réponse du ministère de la Défense fut de qualifier cette affirmation de «supercherie» et de publier des «images satellite» montrant une mosquée intacte avec un dôme bleu à la frontière ouest de la ville, avec une grosse étiquette la qualifiant de «mosquée Al Farouq Omar Bin Al Khattab», qui cachait les banlieues nord. Ici encore, cette affirmation fut relayée et amplifiée par RT et le site Internet Sputnik, qui fit grand cas de la déclaration du ministère selon laquelle «les médias occidentaux ne cessent de publier des histoires fausses sur la nature supposément aveugle des frappes aériennes conduites par nos forces».
Et, une fois encore, des preuves de ces «allégations» furent plus tard apportées par unreportage de Bellingcat, qui montrait que le nom utilisé par le ministère de la Défense correspondait à deux mosquées différentes: l’une d’elles, avec un dôme bleu, était la mosquée Al Farouk, située à l’ouest de la ville, encore intacte. Celle que l’on disait avoir été détruite par la frappe aérienne russe était la mosquée Omar Bin Al Khattab, qui avait un minaret et non un dôme, et se situait au nord de la ville. L’endroit où elle se situait était complètement caché sous l’étiquette insérée par le ministère sur les photos publiées.
Deux ans et demi de désinformation
Suite à la publication récente d’un rapport accablant de la Joint Investigation Team (JIT), une équipe internationale en charge d’enquêter sur le crash du vol MH17, qui a conclu de manière définitive que le missile qui avait touché l’avion avait été importé en Ukraine depuis la Russie, tous les rouages de la machine de désinformation du Kremlin se sont remis en mode MH17. Les représentants officiels du Kremlin ont affirmé que la JIT n’avait «pas lié» le crash du MH17 à la Russie. Le ministère des Affaires étrangères accusa la JIT d’avoir «des motivations politiques». Almaz-Antey, de nouveau sous les projecteurs, donna sa propre version des faits, diffusée par RT, qui réfutait toutes les découvertes de la JIT. En parallèle, les trolls internet commencèrent à attaquer sur les réseaux sociaux tous ceux (moi compris) qui parlaient du rapport en question.
Ce n’est, semble-t-il, qu’une question de temps avant que l’appareil à propagande russe ne se reconcentre sur la campagne militaire actuellement en cours en Syrie. Mais les deux ans et demi de désinformation au sujet du vol MH17 constituent un cas d’étude sur l’état d’esprit actuel du Kremlin. Ils nous ont montré que le gouvernement russe est prêt à mentir, falsifier et tromper tant que possible pour se sortir de l’embarras, même si les charges retenues sont particulièrement graves. Cela soulève bien entendu la question de la bonne volonté du Kremlin à faire preuve de responsabilité et de modération lors de conflits comme celui actuellement en cours en Syrie.
La leçon la plus dérangeante qu’il y a à tirer de l’affaire du vol MH17 est que, pour l’instant au moins, si les efforts propagandistes du Kremlin lui ont fait perdre une grande partie de sa crédibilité en Occident, ils lui ont aussi permis de rester solidement en poste en Russie. À l’heure actuelle, personne n’a encore eu à répondre du meurtre de centaines de civils innocents. C’est parce que, avec l’affaire du vol MH17, l’appareil de désinformation russe a franchi le Rubicon et, pour l’instant, cela a fonctionné.
Ben Nimmo
Enquête sur le vol MH17: Jamais le Kremlin n’était allé aussi loin pour entraver le cours de la justice
Vladimir Poutine près d'un jet Sukhoi T-50, après son vol à Zhukovksy, près de Moscou, le 17 juin 2010 | ALEXEY DRUZHININ / AFP
La destruction du vol MH17 de Malaysia Airlines a donné naissance à une incroyable campagne de mensonges, falsifications et détournements de la vérité qui ne s’est plus arrêtée depuis.
[size=16]Si l’on regarde seulement deux ans en arrière (époque à laquelle la Russie avait déjà réussi à annexer la Crimée et fomentait tranquillement une guerre civile en Ukraine), il y a quelque chose d’étrange à se dire que les temps étaient alors plus simples.[/size]
[size=16]Certes, ils n’étaient pas vraiment si simples que cela: avant que le vol MH17 de Malaysia Airlines ne soit abattu au-dessus de l’Ukraine, les autorités russes avaient déjà menti publiquement sur le rôle de leurs forces spéciales dans la prise de la Crimée. Les médias appuyés par le Kremlin avaient déjà commencé à diffuser des rumeurs folles et de fausses informations, comme la [size=16]crucifixion supposée d’un enfant de 3 ans par les forces ukrainiennes.[/size][/size]
Mais aujourd’hui, il semble que la destruction du vol MH17 —un désastre qui a horrifié le monde et a depuis fait l’objet de deux enquêtes internationales afin d’établir un semblant de vérité— a constitué un tournant pour la machine de désinformation russe: c’était la première fois que tout l’appareil d’État était formé à la tâche de convaincre le monde d’accepter un faux récit des événements, et ce en dépit des nombreuses preuves du contraire.
[size=16][size=27]Discréditer ceux qui accusent la Russie[/size][/size]
Si la Russie avait déjà auparavant trempé dans des histoires de désinformation, les suites de la catastrophe du MH17 constituèrent un véritable cas d’école sur la manière d’utiliser différents canaux de communication pour tendre vers un même but commun: discréditer tous ceux qui prétendent que la Russie a joué un rôle dans l’attaque. Trolls internet, hackers, médias à la solde du Kremlin, employés d’État, retraités de l’armée, représentants officiels des institutions, programmeurs anonymes… tous joignirent leurs forces pour attaquer les enquêteurs et même fausser les preuves. Cette opération de désinformation était d’une ampleur sans précédent, au point d’initier une nouvelle phase extrêmement troublante, que le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a depuis [size=16]qualifié de «de guerre de l’information avec les dictateurs du goût» du secteur des médias.[/size]
En outre, cela ne s’est pas arrêté depuis: les techniques utilisées pour attaquer l’enquête sur le vol MH17 ont depuis été utilisées pour nier la complicité de la Russie dans d’autres incidents fatals, non seulement en Ukraine, mais aussi en Syrie —sans parler de la récente destruction d’un convoi humanitaire des Nations Unies, que la Russie a, dans les jours qui ont suivi, tenté de faire passer pour le résultat d’un tir d’artillerie rebelle ou, peut-être, d’une forme de sabotage.
La destruction du vol Malaysia Airlines fut en quelque sorte un point de bascule pour l’image publique de la Russie. Avant le désastre, certaines personnalités russes avaient été sanctionnées pour l’annexion illégale de la Crimée, mais l’Occident, notamment l’Union européenne, n’avait pas vraiment souhaité aller plus loin. Il y avait cette impression que les problèmes de l’Ukraine étaient, du moins en partie, un peu de sa faute, qu’il s’agissait d’un conflit local qui ne devait pas venir entraver des relations plus vastes. Mais, avec la destruction d’[size=16]un avion de ligne avec 298 personnes à son bord, le conflit local est devenu un problème mondial.[/size]
A LIRE AUSSI
La Crimée passe sous contrôle militaire russe
LIRE L'ARTICLE
Dès le départ, le Kremlin s’est imposé comme le principal soutien et défenseur des séparatistes de l’est de l’Ukraine. Le gouvernement ukrainien a accusé les séparatistes d’avoir abattu le vol MH17 pour l’avoir pris pour un avion de transport militaire et la Russie d’avoir fourni le système antiaérien Buk. Cette version avait une résonnance toute particulière dans un contexte international qui avait vu la Russie annexer illégalement la Crimée seulement quatre mois auparavant.
[size=16]La Russie a construit sa propre théorie[/size]
Il devint clair que la Russie avait décidé d’une nouvelle stratégie. Elle présenterait sa propre théorie sur l’affaire et s’y tiendrait coûte que coûte
Durant quelques jours, la réponse du gouvernement russe sembla presque hésitante. Ses premières déclarations publiques étaient, eut égard aux habitudes du Kremlin, très retenues: il déclarait seulement que l’Ukraine devrait faire plus pour mettre fin aux combats et demandait une enquête internationale. On ne peut qu’imaginer les conversations qui eurent lieu au Kremlin lors de cette période extrêmement critique. Mais, quatre jours après le crash, il devint clair que la Russie avait décidé d’une nouvelle stratégie. Elle présenterait sa propre théorie sur l’affaire et s’y tiendrait coûte que coûte, aussi improbable puisse-t-elle finir par sembler. Et si cela impliquait d’utiliser les organes officiels pour générer des «preuves» appuyant cette théorie, elle le ferait.
Le 21 juillet, lors d’un long briefing d’une heure, le ministre russe de la Défense fit une série d’annonces: tout d’abord, il déclara que le radar russe avait localisé un avion de combat ukrainien Su-25 à proximité du MH17; ensuite, que les satellites russes avaient localisé des missiles ukrainiens Buk dans la zone; enfin, que le ministère de l’Intérieur ukrainien avait fait circuler une vidéo montrant soi-disant un lanceur Buk dans un territoire tenu par les séparatistes, mais qu’elle avait été en fait filmée sur un territoire du gouvernement. Le fait que ces allégations pointaient vers des théories contradictoires (avion, missile…) ne semblait déranger personne. Au contraire, le gouvernement lui-même, les médias d’État, les trolls internet et même des bras du Kremlin habituellement absents de la guerre d’information, comme les fabricants d’armes détenus par l’État, mirent les bouchées doubles pour les appuyer.
Pour son briefing de juillet, le ministre vint armé de «preuves» de ses théories contradictoires. Tout d’abord, pour soutenir l’idée selon laquelle un avion ukrainien pouvait avoir abattu le vol MH17, il affirma que les radars aériens russes avaient détecté un jet Su-25 ukrainien en direction du vol MH17 avant le crash et présenta des images censées montrer sa présence. Néanmoins, les images étant de très mauvaise qualité, elles furent rapidement remises en question par les observateurs. En fin de compte, l’hypothèse d’un autre avion ayant abattu le vol MH17 fut rejetée par les enquêteurs internationaux, qui affirmèrent qu’il n’y avait eu aucun signe indiquant la présence d’autres avions dans les environs du crash. Le ministère semble même avoir confessé son mensonge le mois dernier (ou du moins, en partie) en annonçant qu’il avait de nouvelles «données radar» montrant que rien, pas même un missile, n’avait approché le vol MH17 depuis le territoire tenu par les séparatistes.
Des fausses preuves
Ensuite, afin de soutenir l’hypothèse selon laquelle c’était peut-être un missile ukrainien (et non russe) qui avait détruit l’avion, le ministère de la Défense présenta une série de «photos satellites» censées révéler la présence d’un lance-missiles ukrainien Buk dans la zone du crash. Ici encore, elles étaient de très faible résolution et donc difficiles à valider, mais des analyses menées par le groupe de journalistes d’investigation Bellingcat et le centre James Martin pour les études sur la non-prolifération du Middlebury Institute of International Studies (ces dernières conduites à l’aide d’un logiciel médico-légal), finirent par démontrer que les images avaient été modifiées numériquement.
Enfin, afin d’invalider une vidéo émise par le gouvernement ukrainien, qui montrait un lanceur Buk transporté à travers le territoire séparatiste, le ministre rapporta, à propos, plusieurs «captures» de la vidéo. Ces captures montraient un panneau sur lequel se trouvait une adresse à Krasnoarmeysk, une ville d’Ukraine située dans le territoire sous contrôle du gouvernement. Les recherches de Bellingcat prouvèrent qu’il s’agissait également d’un faux.
Mais les recherches de ce type prennent du temps: il fallut attendre la mi-2015 pour que ces réfutations commencent à être entendues. En attendant, la machine de désinformation du Kremlin fit des efforts sans précédent pour défendre les théories du «Su-25» et du «Buk ukrainien».
A LIRE AUSSI
Vladimir Poutine, grand maître de la diplomatie coup de poing sur la table
LIRE L'ARTICLE
RT, la chaîne télévisée financée par l’État, a fait des pieds et des mains pour offrir un alibi au Kremlin, en se concentrant sur la théorie du Su-25. Elle a diffusé un documentaire de vingt-trois minutes pour montrer la force de frappe de l’avion militaire ukrainien, notamment un tir d’essai dans lequel un Su-25 mitraillait deux avions au sol pour comparer les impacts avec ceux vus sur le MH17. Elle a également tourné un reportage dans lequel un mécanicien anonyme travaillant sur une base aérienne ukrainienne affirmait, sous le contrôle d’un détecteur de mensonges, avoir vu un avion de chasse ukrainien partir armé et revenir sans ses missiles air-air le jour du crash.
La chaîne contacta également plusieurs anciens officiers militaires russes pour confirmer qu’un Su-25 (avion destiné à des attaques au sol ou à faible altitude) aurait pu abattre un MH17. Parmi ces «experts», on trouvait le lieutenant général Aleksandr Maslov, ancien responsable adjoint de la défense aérienne et des forces au sol russes, l’ancien général de division Sergey Borysyuk et l’ancien commandant en chef de l’aviation russe, Vladimir Mikhailov.
«Trolling»
Jamais, depuis l’époque soviétique, le gouvernement de Moscou n’était allé aussi loin pour entraver le cours de la justice
Pendant ce temps, tout un groupe d’employés d’État s’employa à valider la théorie du «Buk ukrainien». En juin 2015 (alors que RT était encore en train de développer l’histoire du Su-25), Almaz-Antey, la société nationale (propriété de l’État), qui fabrique les missiles Buk, tint une conférence de presse pour annoncer que le vol MH17 avait bien été abattu par un missile Buk, mais qu’il avait été tiré depuis un territoire tenu par le gouvernement ukrainien, au moyen d’une arme qui n’était plus employée par la Russie, mais encore en usage en Ukraine.
Elle développa ses affirmations en octobre 2015, en citant pour preuves des tests balistiques et une simulation de tir très impressionnante à échelle réelle, durant laquelle un Buk fut tiré contre le fuselage d’un avion. D’après cette «preuve», les enquêteurs internationaux avaient tort à propos du type de missile utilisé, à propos de l’angle auquel le missile percuta l’avion et à propos de l’endroit d’où il fut lancé. Almaz-Antey n’a pas démordu de cette version depuis, comme elle l’a montré pas plus tard que le mois dernier.
Parallèlement à cela, une armée d’anonymes a inondé les forums et chats internet de commentaires soutenant les deux versions russes. Ces «trollings» allaient des simples insultes (l’auteur de ces lignes a appris un nombre impressionnant d’obscénités en russe en attirant l’attention sur lui sur Twitter) aux hypothèses conspirationnistes (affirmant, par exemple, que le crash du vol MH17 était une conspiration de la CIA visant à abattre le président russe Vladimir Poutine). Ils étaient soutenus par un groupe obscur de hackers qui essayèrent de s’infiltrer dans les mails de Bellingcat. Ils allèrent même jusqu’à créer des fakes ridicules, comme cet «enregistrement» de soi-disant «agents de la CIA» qui pourrait valoir à ses acteurs l’oscar de la plus mauvaise imitation jamais effectuée à des fins de propagande.
Jamais, depuis l’époque soviétique, le gouvernement de Moscou n’était allé aussi loin pour entraver le cours de la justice. On est donc en droit de se demander pourquoi il est allé aussi loin et pourquoi il a choisi de refaire la même chose en Syrie.
La réaction des Russes et du monde?
Nous ne pouvons savoir ce qui s’est dit au Kremlin entre le crash et la conférence de presse du ministre de la Défense. Nous savons juste que le crash du vol MH17 a transformé la guerre en Ukraine (qui était alors principalement une question diplomatique) en passif potentiellement politique, voire criminel. Comment réagiraient les électeurs russes s’il était prouvé que leur gouvernement (qui est toujours enclin à se présenter comme l’incarnation infaillible de la fierté nationale) s’était rendu coupable d’avoir soutenu le meurtre de 298 innocents? Et comment réagirait la communauté internationale si l’on découvrait que la chaîne de commandement remontait jusqu’au Kremlin?
Il est donc intéressant d’observer de près les moments auxquels la machine de désinformation russe est passée à l’action en Syrie. On peut notamment constater qu’elle fonctionne à plein régime dès qu’arrive un évènement pouvant être présenté ou interprété comme un crime de guerre, tel que le bombardement d’un hôpital, d’une mosquée ou d’un convoi humanitaire.
Le premier exemple d’histoires fabriquées «façon MH17» en Syrie apparut à la fin octobre 2015, soit un mois après le début de la campagne de bombardements russe. La Russie fut accusée d’avoir frappé une mosquée à Jisr al-Choghour, dans la province d’Idlib, le 1er octobre 2015, deuxième jour de la campagne.
A LIRE AUSSI
Pour comprendre la stratégie russe en Syrie, il faut se souvenir de la guerre en Tchétchénie
LIRE L'ARTICLE
La réponse du ministère de la Défense fut de qualifier cette affirmation de «supercherie» et de publier des «images satellite» montrant une mosquée intacte avec un dôme bleu à la frontière ouest de la ville, avec une grosse étiquette la qualifiant de «mosquée Al Farouq Omar Bin Al Khattab», qui cachait les banlieues nord. Ici encore, cette affirmation fut relayée et amplifiée par RT et le site Internet Sputnik, qui fit grand cas de la déclaration du ministère selon laquelle «les médias occidentaux ne cessent de publier des histoires fausses sur la nature supposément aveugle des frappes aériennes conduites par nos forces».
Et, une fois encore, des preuves de ces «allégations» furent plus tard apportées par unreportage de Bellingcat, qui montrait que le nom utilisé par le ministère de la Défense correspondait à deux mosquées différentes: l’une d’elles, avec un dôme bleu, était la mosquée Al Farouk, située à l’ouest de la ville, encore intacte. Celle que l’on disait avoir été détruite par la frappe aérienne russe était la mosquée Omar Bin Al Khattab, qui avait un minaret et non un dôme, et se situait au nord de la ville. L’endroit où elle se situait était complètement caché sous l’étiquette insérée par le ministère sur les photos publiées.
Deux ans et demi de désinformation
Suite à la publication récente d’un rapport accablant de la Joint Investigation Team (JIT), une équipe internationale en charge d’enquêter sur le crash du vol MH17, qui a conclu de manière définitive que le missile qui avait touché l’avion avait été importé en Ukraine depuis la Russie, tous les rouages de la machine de désinformation du Kremlin se sont remis en mode MH17. Les représentants officiels du Kremlin ont affirmé que la JIT n’avait «pas lié» le crash du MH17 à la Russie. Le ministère des Affaires étrangères accusa la JIT d’avoir «des motivations politiques». Almaz-Antey, de nouveau sous les projecteurs, donna sa propre version des faits, diffusée par RT, qui réfutait toutes les découvertes de la JIT. En parallèle, les trolls internet commencèrent à attaquer sur les réseaux sociaux tous ceux (moi compris) qui parlaient du rapport en question.
Ce n’est, semble-t-il, qu’une question de temps avant que l’appareil à propagande russe ne se reconcentre sur la campagne militaire actuellement en cours en Syrie. Mais les deux ans et demi de désinformation au sujet du vol MH17 constituent un cas d’étude sur l’état d’esprit actuel du Kremlin. Ils nous ont montré que le gouvernement russe est prêt à mentir, falsifier et tromper tant que possible pour se sortir de l’embarras, même si les charges retenues sont particulièrement graves. Cela soulève bien entendu la question de la bonne volonté du Kremlin à faire preuve de responsabilité et de modération lors de conflits comme celui actuellement en cours en Syrie.
La leçon la plus dérangeante qu’il y a à tirer de l’affaire du vol MH17 est que, pour l’instant au moins, si les efforts propagandistes du Kremlin lui ont fait perdre une grande partie de sa crédibilité en Occident, ils lui ont aussi permis de rester solidement en poste en Russie. À l’heure actuelle, personne n’a encore eu à répondre du meurtre de centaines de civils innocents. C’est parce que, avec l’affaire du vol MH17, l’appareil de désinformation russe a franchi le Rubicon et, pour l’instant, cela a fonctionné.
Ben Nimmo
Re: Crash d'un 777 proche Donetsk
Une des conséquence:
L’Airbus présidentiel vient d’être équipé d’un système antimissiles
L’Airbus présidentiel français est équipé depuis peu d’un système de protection contre les tirs de missiles, a indiqué lundi une source technique à l’AFP, confirmant une information du blog spécialisé Défens’Aéro.
PHOTO AFP
Ce « système d’autodétection » a été installé lors d’une récente maintenance de l’A330-200, qui a duré six semaines, a précisé cette source ayant requis l’anonymat. Une nacelle blanche équipée d’une caméra est désormais visible sous le fuselage à l’arrière de l’appareil. Ce système permet de détecter un départ de missile – grâce à la trace thermique qu’il génère lors de sa propulsion – et de le dévier de sa cible par un rayon laser.
L’Airbus présidentiel assure les voyages officiels du chef de l’État, François Hollande. Il est aussi utilisé par le Premier ministre Manuel Valls et par les ministres de la Défense et des Affaires étrangères. Tous les avions peuvent être exposés à des tirs de missiles sol-air ou de roquettes au décollage et à l’atterrissage.
Le risque est particulièrement palpable dans les zones de conflits où les missiles portatifs sol-air de courte portée de type SAM-7 russe prolifèrent, du Moyen-Orient à l’Afrique. En 2007, un Iliouchine appartenant à une compagnie aérienne bélarusse a ainsi été abattu par une roquette peu après son décollage de la capitale somalienne Mogadiscio. En juillet 2014, un Boeing 777 de la Malaysia Airlines a aussi été détruit en vol par un missile sol-air de type BUK de fabrication russe au-dessus de l’est séparatiste de l’Ukraine.
Un système acheté en Israël ?
Israël a mis au point en 2014 un système d’autoprotection destiné aux avions commerciaux qui peut détecter des missiles portatifs et de brouiller leur système de guidage, les rendant inopérants. Selon le blog Défens’Aéro, l’A330 présidentiel est équipé de ce système israélien (C-MUSIC), développé par la société Elbit Systems.
L’Airbus présidentiel vient d’être équipé d’un système antimissiles
L’Airbus présidentiel français est équipé depuis peu d’un système de protection contre les tirs de missiles, a indiqué lundi une source technique à l’AFP, confirmant une information du blog spécialisé Défens’Aéro.
PHOTO AFP
Ce « système d’autodétection » a été installé lors d’une récente maintenance de l’A330-200, qui a duré six semaines, a précisé cette source ayant requis l’anonymat. Une nacelle blanche équipée d’une caméra est désormais visible sous le fuselage à l’arrière de l’appareil. Ce système permet de détecter un départ de missile – grâce à la trace thermique qu’il génère lors de sa propulsion – et de le dévier de sa cible par un rayon laser.
L’Airbus présidentiel assure les voyages officiels du chef de l’État, François Hollande. Il est aussi utilisé par le Premier ministre Manuel Valls et par les ministres de la Défense et des Affaires étrangères. Tous les avions peuvent être exposés à des tirs de missiles sol-air ou de roquettes au décollage et à l’atterrissage.
Le risque est particulièrement palpable dans les zones de conflits où les missiles portatifs sol-air de courte portée de type SAM-7 russe prolifèrent, du Moyen-Orient à l’Afrique. En 2007, un Iliouchine appartenant à une compagnie aérienne bélarusse a ainsi été abattu par une roquette peu après son décollage de la capitale somalienne Mogadiscio. En juillet 2014, un Boeing 777 de la Malaysia Airlines a aussi été détruit en vol par un missile sol-air de type BUK de fabrication russe au-dessus de l’est séparatiste de l’Ukraine.
Un système acheté en Israël ?
Israël a mis au point en 2014 un système d’autoprotection destiné aux avions commerciaux qui peut détecter des missiles portatifs et de brouiller leur système de guidage, les rendant inopérants. Selon le blog Défens’Aéro, l’A330 présidentiel est équipé de ce système israélien (C-MUSIC), développé par la société Elbit Systems.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Crash d'un 777 proche Donetsk
Bof, qui aurait envie d'abattre notre Flamby 1er ??? Il est déjà (politiquement) mort, le pôvre...
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Crash d'un 777 proche Donetsk
Avec tous les c . . . s qui circulent . . . on ne sait jamais!
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Crash d'un 777 proche Donetsk
En fait, c'est peut être les cons en orbite (dixit Michel Audiard) qui, a force de tourner ont détruit le 777...
Janchik- Messages : 276
Date d'inscription : 12/06/2014
Re: Crash d'un 777 proche Donetsk
On va pas refaire une histoire, les russes s'en chargent . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Crash d'un 777 proche Donetsk
Names of people responsible for MH17 downing to be known by 2018 – media
2018 – media Malaysian Transport Minister Datuk Seri Liow Tiong Lai predicts that the names of those who are responsible for the downing of Malaysia Airlines flight MH17 in July 2014 are expected to be known by 2018 at the latest, according to The Star.
Reuters
Speaking while winding up the debate on the Supply Bill at the committee level for his ministry at the Dewan Rakyat sitting on Tuesday, Liow said that the Joint Investigation Team (JIT) had identified 100 individuals linked to the tragedy, The Star reported.
"They have to call every one of them to investigate all the details and when we have identified who shot the aircraft, we will do everything in our power to get the court in the Netherlands to prosecute those responsible," Liow said.
UNIAN memo. A Boeing 777 plane of Malaysia Airlines Amsterdam-Kuala Lumpur flight MH17 was shot down on July 17, 2014, over an area in Donetsk region that was controlled by pro-Russian militants. All 298 people on board, including 80 children, were killed in a crash. Most of the victims – 196 passengers – were Dutch, 44 were Malaysian citizens, 38 were citizens of Australia.
The Dutch Safety Board on October 13, 2015, released its report on the causes of the MH17 crash. It was established that the aircraft had been shot down by a Buk system. The joint investigation team (JIT) on September 28, 2016, presented a report revealing that the plane had been shot down from the militant-controlled territory of Donbas by the Russian Buk anti-aircraft missile system, brought to Ukraine from Russia. The JIT is composed of experts from five countries, namely the Netherlands, Australia, Malaysia, Belgium, and Ukraine.
2018 – media Malaysian Transport Minister Datuk Seri Liow Tiong Lai predicts that the names of those who are responsible for the downing of Malaysia Airlines flight MH17 in July 2014 are expected to be known by 2018 at the latest, according to The Star.
Reuters
Speaking while winding up the debate on the Supply Bill at the committee level for his ministry at the Dewan Rakyat sitting on Tuesday, Liow said that the Joint Investigation Team (JIT) had identified 100 individuals linked to the tragedy, The Star reported.
"They have to call every one of them to investigate all the details and when we have identified who shot the aircraft, we will do everything in our power to get the court in the Netherlands to prosecute those responsible," Liow said.
UNIAN memo. A Boeing 777 plane of Malaysia Airlines Amsterdam-Kuala Lumpur flight MH17 was shot down on July 17, 2014, over an area in Donetsk region that was controlled by pro-Russian militants. All 298 people on board, including 80 children, were killed in a crash. Most of the victims – 196 passengers – were Dutch, 44 were Malaysian citizens, 38 were citizens of Australia.
The Dutch Safety Board on October 13, 2015, released its report on the causes of the MH17 crash. It was established that the aircraft had been shot down by a Buk system. The joint investigation team (JIT) on September 28, 2016, presented a report revealing that the plane had been shot down from the militant-controlled territory of Donbas by the Russian Buk anti-aircraft missile system, brought to Ukraine from Russia. The JIT is composed of experts from five countries, namely the Netherlands, Australia, Malaysia, Belgium, and Ukraine.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Crash d'un 777 proche Donetsk
Investigation established 100 persons having hand in MH17 crash, deputy prosecutor general says
(L'enquête a établi que 100 personnes sont impliquées dans l'accident du MH17 dit le procureur général adjoint)
The Prosecutor General's Office of Ukraine hopes to find witnesses to establish the role of each of 100 suspects in Malaysian Boeing crash that took place in the Donetsk region on July 17, 2014.
First Deputy Prosecutor General of Ukraine Dmytro Storozhuk said at a briefing, Censor.NET reports citing Ukrainski Novyny.
He recalled that the Joint Investigation Team (JIT) had ascertained the identity of 100 suspects in the airliner downing.
Read more: Intercepted communications prove Russia sends military equipment into Ukraine, - Bellingcat
"We have identified these 100 individuals. These are the people who accompanied BUK missile launcher, trucked it and gave orders to use it. The role of each person is still being established and we hope to find witnesses who may help us to do this," he said.
He addressed possible witnesses and offered security assurances in exchange for testimonies.
Read more: Russia delays sharing MH17 radar images, - JIT
"I am confident that we will be able to find such people (witnesses)," Storozhuk said.
According to him, they can join witness and information protection programs.
As reported, Malaysian Minister of Transport Liow Tiong Lai expects the names of 100 suspects in MH17 crash to be made public by 2018.
Le Bureau du Procureur général de l'Ukraine espère trouver des témoins pour établir le rôle de chacun des 100 suspects dans un accident de Boeing de Malaisie qui a eu lieu dans la région de Donetsk le 17 juillet 2014.
Premier sous-procureur général de l'Ukraine Dmytro Storozhuk a déclaré lors d'un briefing, Censor.NET rapporte citant Ukrainski Novyny.
Il a rappelé que l'équipe conjointe d'enquête (JIT) avait constaté l'identité de 100 suspects dans la descente de l'avion.
Lire la suite: Les communications interceptées prouvent que la Russie envoie des équipements militaires en Ukraine, - Bellingcat
"Nous avons identifié ces 100 individus qui ont accompagné le lanceur de missiles BUK, l'ont transporté en camions et donné des ordres pour l'utiliser. Le rôle de chaque personne est toujours établi et nous espérons trouver des témoins qui pourraient nous aider à le faire, " il a dit.
Il s'est adressé à d'éventuels témoins et a offert des garanties de sécurité en échange de témoignages.
En savoir plus: Russie: retard de partage des images radar MH17, - JIT
"Je suis convaincu que nous serons en mesure de trouver de telles personnes (témoins)", a déclaré Storozhuk.
Selon lui, ils peuvent se joindre aux programmes de protection des témoins et de l'information.
Comme indiqué, le ministre malaisien des Transports Liow Tiong Lai s'attend à ce que les noms de 100 suspects dans le crash MH17 soient rendus publics d'ici 2018.
(L'enquête a établi que 100 personnes sont impliquées dans l'accident du MH17 dit le procureur général adjoint)
The Prosecutor General's Office of Ukraine hopes to find witnesses to establish the role of each of 100 suspects in Malaysian Boeing crash that took place in the Donetsk region on July 17, 2014.
First Deputy Prosecutor General of Ukraine Dmytro Storozhuk said at a briefing, Censor.NET reports citing Ukrainski Novyny.
He recalled that the Joint Investigation Team (JIT) had ascertained the identity of 100 suspects in the airliner downing.
Read more: Intercepted communications prove Russia sends military equipment into Ukraine, - Bellingcat
"We have identified these 100 individuals. These are the people who accompanied BUK missile launcher, trucked it and gave orders to use it. The role of each person is still being established and we hope to find witnesses who may help us to do this," he said.
He addressed possible witnesses and offered security assurances in exchange for testimonies.
Read more: Russia delays sharing MH17 radar images, - JIT
"I am confident that we will be able to find such people (witnesses)," Storozhuk said.
According to him, they can join witness and information protection programs.
As reported, Malaysian Minister of Transport Liow Tiong Lai expects the names of 100 suspects in MH17 crash to be made public by 2018.
Le Bureau du Procureur général de l'Ukraine espère trouver des témoins pour établir le rôle de chacun des 100 suspects dans un accident de Boeing de Malaisie qui a eu lieu dans la région de Donetsk le 17 juillet 2014.
Premier sous-procureur général de l'Ukraine Dmytro Storozhuk a déclaré lors d'un briefing, Censor.NET rapporte citant Ukrainski Novyny.
Il a rappelé que l'équipe conjointe d'enquête (JIT) avait constaté l'identité de 100 suspects dans la descente de l'avion.
Lire la suite: Les communications interceptées prouvent que la Russie envoie des équipements militaires en Ukraine, - Bellingcat
"Nous avons identifié ces 100 individus qui ont accompagné le lanceur de missiles BUK, l'ont transporté en camions et donné des ordres pour l'utiliser. Le rôle de chaque personne est toujours établi et nous espérons trouver des témoins qui pourraient nous aider à le faire, " il a dit.
Il s'est adressé à d'éventuels témoins et a offert des garanties de sécurité en échange de témoignages.
En savoir plus: Russie: retard de partage des images radar MH17, - JIT
"Je suis convaincu que nous serons en mesure de trouver de telles personnes (témoins)", a déclaré Storozhuk.
Selon lui, ils peuvent se joindre aux programmes de protection des témoins et de l'information.
Comme indiqué, le ministre malaisien des Transports Liow Tiong Lai s'attend à ce que les noms de 100 suspects dans le crash MH17 soient rendus publics d'ici 2018.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Crash d'un 777 proche Donetsk
EU court confirms Russia supplies weapons to Donbas separatists, upholds sanctions
(Un tribunal de l'UE confirme que la Russie fournit des armes aux séparatistes de Donbass, soutient des sanctions)
The General Court of the European Union located in Luxembourg has upheld sanctions imposed on the Russian military factory Almaz Antey in 2014, today’s press release of the court stated.
The restrictive measures were imposed by the EU in 2014 after the start of Russian aggression against Ukraine. The EU ruled to freeze the funds and assets of the Russian company Almaz-Antey and a number of other enterprises of the Russian defense industry. Today, it rejected Almaz Antey’s appeal against the decision.
“…the Court dismisses the action brought by Almaz-Antey and thus upholds the freezing of that company’s funds,” the court decision stated. The initial decision was based on the following reasons:
“Almaz-Antey is a Russian state owned company. It manufactures anti-aircraft weaponry including surface-to-air missiles which it supplies to the Russian army. The Russian authorities have been providing heavy weaponry to separatists in Eastern Ukraine, contributing to the destabilization of Ukraine. These weapons are used by the separatists, including for shooting down airplanes. As a state-owned company, Almaz Antey therefore contributes to the destabilization of Ukraine.”
This ruling is the first EU Court decision regarding an appeal against sanctions against Russian companies. As the EU court applies case law, a similar solution can be expected in other cases with identical circumstances.
“The Court finds, first of all, that the Council did not act disproportionately in deciding to freeze the funds of entities supporting, materially or financially, actions of the Russian Government which undermine or threaten the territorial integrity, sovereignty and independence of Ukraine,” says the decision.
The freezing of funds of such entities makes it possible to reach the objective to prevent the escalation of the conflict in Ukraine. By targeting, first, persons and entities responsible for actions which undermine or threaten the territorial integrity, sovereignty and independence of Ukraine and then, secondly, persons and entities materially or financially supporting such actions, the Council could legitimately expect that those actions cease or become more costly for those who undertake them, in order to promote a peaceful settlement of the crisis in Ukraine.
According to the court, in targeting specific companies, the EU has the right to expect that Russia’s illegal actions in Ukraine “cease or become more costly for those who undertake them, in order to promote a peaceful settlement of the crisis in Ukraine.”
The Almaz-Antey company produces surface-to-air missile systems, including Buk missile systems. The Court agreed with the evidence provided by the EU Council that Russia had illegally transferred weapons to separatists on Ukrainian territory. The court also took into account “numerous reports” of this weapon being used for shooting down Ukrainian military planes and helicopters. Almaz Antey did not refute this information.
“By manufacturing weapons and military equipment and supplying them to the Russian State, which itself supplies weapons to the separatists in Eastern Ukraine, Almaz-Antey materially supports actions which undermine or threaten the territorial integrity, sovereignty and independence of Ukraine,” the Court ruled.
The Court also emphasized that it had no need of proof of who operated the Buk complex with which the MH17 airliner was shot down to freeze the funds the company.
“The Court considers that the Council was not required to demonstrate positively that the weapons which Almaz-Antey produced were used in Ukraine by the separatists. Such evidence would be difficult to provide, in particular in a conflict situation where it is sometimes difficult to establish exactly the specific responsibilities and the types of weapons used by each of the warring parties,” the decision says.
Currently, complaints from a number of other Russian companies, both from the financial and defense industries, are pending before the European Court.
Meanwhile, TASS reported that Almaz Antey’s management doesn’t believe the Court of Justice and doesn’t plan to appeal the court’s decision concerning sanctions against the company. The spokesman of the group stated that the company considers the decision of the General Court of the EU “politicized” but also that Almaz Antey doesn’t intend to spend money on additional court sessions.
According to Vladimir Konovalov, the company’s deputy director on legal issues and corporate policy, “including the company to the sanction list is unreasonable and violates the fundamental rights guaranteed by the Charter of Fundamental Rights of the EU.”
In a statement on his fb page, Ukraine’s deputy Justice Minister Serhiy Petukhov commented that this decision is “one more victory in proving Russia’s involvement in the armed conflict in Donbas and in the continuation of sanctions.”
Le Tribunal général de l'Union européenne situé au Luxembourg a confirmé les sanctions imposées à l'usine militaire russe Almaz Antey en 2014, a annoncé aujourd'hui le communiqué de presse du tribunal.
Les mesures restrictives ont été imposées par l'UE en 2014 après le début de l'agression russe contre l'Ukraine. L'UE a décidé de geler les fonds et les actifs de la société russe Almaz-Antey et d'un certain nombre d'autres entreprises de l'industrie de défense russe. Aujourd'hui, il a rejeté l'appel d'Almaz Antey contre la décision.
"... la Cour rejette l'action intentée par Almaz-Antey et soutient ainsi le gel des fonds de cette société", a déclaré la Cour. La décision initiale était fondée sur les raisons suivantes:
"Almaz-Antey est une société d'Etat russe. Il fabrique des armes antiaériennes, y compris des missiles sol-air, qu'il fournit à l'armée russe. Les autorités russes ont fourni des armes lourdes aux séparatistes de l'Ukraine orientale, contribuant ainsi à la déstabilisation de l'Ukraine. Ces armes sont utilisées par les séparatistes, y compris pour abattre des avions. En tant que société d'État, Almaz Antey contribue donc à la déstabilisation de l'Ukraine. "
Cette décision est la première décision de la Cour de l'UE concernant un recours contre les sanctions contre les entreprises russes. Comme le tribunal de l'UE applique la jurisprudence, une solution similaire peut être attendue dans d'autres cas avec des circonstances identiques.
"La Cour constate d'abord que le Conseil n'a pas agi de manière disproportionnée en décidant de geler les fonds d'entités soutenant matériellement ou financièrement des actions du gouvernement russe qui portent atteinte ou menacent l'intégrité territoriale, la souveraineté et l'indépendance de l'Ukraine" Dit la décision.
Le gel des fonds de ces entités permet d'atteindre l'objectif de prévenir l'escalade du conflit en Ukraine. En ciblant d'abord les personnes et entités responsables d'actions qui portent atteinte ou menacent l'intégrité territoriale, la souveraineté et l'indépendance de l'Ukraine, puis les personnes et entités qui appuient matériellement ou financièrement ces actions, le Conseil pourrait légitimement s'attendre à ce que ces actions cessent ou deviennent Plus coûteux pour ceux qui les entreprennent, afin de promouvoir un règlement pacifique de la crise en Ukraine.
Selon le tribunal, en ciblant des entreprises spécifiques, l'UE a le droit de s'attendre à ce que les actions illégales de la Russie en Ukraine "cesser ou devenir plus coûteux pour ceux qui les entreprennent, afin de promouvoir un règlement pacifique de la crise en Ukraine.
L'entreprise Almaz-Antey produit des systèmes de missiles sol-air, y compris des systèmes de missiles Buk. La Cour a approuvé les éléments de preuve fournis par le Conseil de l'UE selon lesquels la Russie avait illégalement transféré des armes aux séparatistes sur le territoire ukrainien. Le tribunal a également pris en compte «de nombreux rapports» de cette arme utilisée pour abattre des avions militaires ukrainiens et des hélicoptères. Almaz Antey n'a pas réfuté cette information.
«En fabriquant des armes et des équipements militaires et en les fournissant à l'État russe, qui fournit lui-même des armes aux séparatistes de l'Ukraine orientale, Almaz-Antey soutient matériellement les actions qui portent atteinte ou menacent l'intégrité territoriale, la souveraineté et l'indépendance de l'Ukraine», .
La Cour a également souligné qu'il n'avait pas besoin de la preuve de qui exploitait le complexe de Buk avec lequel l'avion de ligne MH17 a été abattu pour geler les fonds de la compagnie.
"La Cour estime que le Conseil n'était pas tenu de démontrer positivement que les armes qu'Almaz-Antey avait produites étaient utilisées en Ukraine par les séparatistes. Cette preuve serait difficile à fournir, en particulier dans une situation de conflit où il est parfois difficile d'établir exactement les responsabilités spécifiques et les types d'armes utilisées par chacune des parties belligérantes », indique la décision.
Actuellement, des plaintes de plusieurs autres entreprises russes, tant du secteur financier que de la défense, sont en instance devant la Cour européenne.
Pendant ce temps, TASS a indiqué que la direction d'Almaz Antey ne croit pas à la Cour de justice et n'a pas l'intention de faire appel de la décision du tribunal concernant les sanctions contre la société. Le porte-parole du groupe a déclaré que la société considère la décision du Tribunal général de l'UE "politisée", mais aussi que Almaz Antey n'a pas l'intention de dépenser de l'argent pour les sessions supplémentaires du tribunal.
Selon Vladimir Konovalov, directeur adjoint de la société sur les questions juridiques et la politique de l'entreprise, "y compris la société à la liste des sanctions est déraisonnable et viole les droits fondamentaux garantis par la Charte des droits fondamentaux de l'UE.
Dans une déclaration sur sa page fb, le ministre adjoint de la Justice, Serhiy Petukhov, a déclaré que cette décision était "une victoire supplémentaire pour prouver l'implication de la Russie dans le conflit armé à Donbas et dans la poursuite des sanctions".
(Un tribunal de l'UE confirme que la Russie fournit des armes aux séparatistes de Donbass, soutient des sanctions)
The General Court of the European Union located in Luxembourg has upheld sanctions imposed on the Russian military factory Almaz Antey in 2014, today’s press release of the court stated.
The restrictive measures were imposed by the EU in 2014 after the start of Russian aggression against Ukraine. The EU ruled to freeze the funds and assets of the Russian company Almaz-Antey and a number of other enterprises of the Russian defense industry. Today, it rejected Almaz Antey’s appeal against the decision.
“…the Court dismisses the action brought by Almaz-Antey and thus upholds the freezing of that company’s funds,” the court decision stated. The initial decision was based on the following reasons:
“Almaz-Antey is a Russian state owned company. It manufactures anti-aircraft weaponry including surface-to-air missiles which it supplies to the Russian army. The Russian authorities have been providing heavy weaponry to separatists in Eastern Ukraine, contributing to the destabilization of Ukraine. These weapons are used by the separatists, including for shooting down airplanes. As a state-owned company, Almaz Antey therefore contributes to the destabilization of Ukraine.”
This ruling is the first EU Court decision regarding an appeal against sanctions against Russian companies. As the EU court applies case law, a similar solution can be expected in other cases with identical circumstances.
“The Court finds, first of all, that the Council did not act disproportionately in deciding to freeze the funds of entities supporting, materially or financially, actions of the Russian Government which undermine or threaten the territorial integrity, sovereignty and independence of Ukraine,” says the decision.
The freezing of funds of such entities makes it possible to reach the objective to prevent the escalation of the conflict in Ukraine. By targeting, first, persons and entities responsible for actions which undermine or threaten the territorial integrity, sovereignty and independence of Ukraine and then, secondly, persons and entities materially or financially supporting such actions, the Council could legitimately expect that those actions cease or become more costly for those who undertake them, in order to promote a peaceful settlement of the crisis in Ukraine.
According to the court, in targeting specific companies, the EU has the right to expect that Russia’s illegal actions in Ukraine “cease or become more costly for those who undertake them, in order to promote a peaceful settlement of the crisis in Ukraine.”
The Almaz-Antey company produces surface-to-air missile systems, including Buk missile systems. The Court agreed with the evidence provided by the EU Council that Russia had illegally transferred weapons to separatists on Ukrainian territory. The court also took into account “numerous reports” of this weapon being used for shooting down Ukrainian military planes and helicopters. Almaz Antey did not refute this information.
“By manufacturing weapons and military equipment and supplying them to the Russian State, which itself supplies weapons to the separatists in Eastern Ukraine, Almaz-Antey materially supports actions which undermine or threaten the territorial integrity, sovereignty and independence of Ukraine,” the Court ruled.
The Court also emphasized that it had no need of proof of who operated the Buk complex with which the MH17 airliner was shot down to freeze the funds the company.
“The Court considers that the Council was not required to demonstrate positively that the weapons which Almaz-Antey produced were used in Ukraine by the separatists. Such evidence would be difficult to provide, in particular in a conflict situation where it is sometimes difficult to establish exactly the specific responsibilities and the types of weapons used by each of the warring parties,” the decision says.
Currently, complaints from a number of other Russian companies, both from the financial and defense industries, are pending before the European Court.
Meanwhile, TASS reported that Almaz Antey’s management doesn’t believe the Court of Justice and doesn’t plan to appeal the court’s decision concerning sanctions against the company. The spokesman of the group stated that the company considers the decision of the General Court of the EU “politicized” but also that Almaz Antey doesn’t intend to spend money on additional court sessions.
According to Vladimir Konovalov, the company’s deputy director on legal issues and corporate policy, “including the company to the sanction list is unreasonable and violates the fundamental rights guaranteed by the Charter of Fundamental Rights of the EU.”
In a statement on his fb page, Ukraine’s deputy Justice Minister Serhiy Petukhov commented that this decision is “one more victory in proving Russia’s involvement in the armed conflict in Donbas and in the continuation of sanctions.”
Le Tribunal général de l'Union européenne situé au Luxembourg a confirmé les sanctions imposées à l'usine militaire russe Almaz Antey en 2014, a annoncé aujourd'hui le communiqué de presse du tribunal.
Les mesures restrictives ont été imposées par l'UE en 2014 après le début de l'agression russe contre l'Ukraine. L'UE a décidé de geler les fonds et les actifs de la société russe Almaz-Antey et d'un certain nombre d'autres entreprises de l'industrie de défense russe. Aujourd'hui, il a rejeté l'appel d'Almaz Antey contre la décision.
"... la Cour rejette l'action intentée par Almaz-Antey et soutient ainsi le gel des fonds de cette société", a déclaré la Cour. La décision initiale était fondée sur les raisons suivantes:
"Almaz-Antey est une société d'Etat russe. Il fabrique des armes antiaériennes, y compris des missiles sol-air, qu'il fournit à l'armée russe. Les autorités russes ont fourni des armes lourdes aux séparatistes de l'Ukraine orientale, contribuant ainsi à la déstabilisation de l'Ukraine. Ces armes sont utilisées par les séparatistes, y compris pour abattre des avions. En tant que société d'État, Almaz Antey contribue donc à la déstabilisation de l'Ukraine. "
Cette décision est la première décision de la Cour de l'UE concernant un recours contre les sanctions contre les entreprises russes. Comme le tribunal de l'UE applique la jurisprudence, une solution similaire peut être attendue dans d'autres cas avec des circonstances identiques.
"La Cour constate d'abord que le Conseil n'a pas agi de manière disproportionnée en décidant de geler les fonds d'entités soutenant matériellement ou financièrement des actions du gouvernement russe qui portent atteinte ou menacent l'intégrité territoriale, la souveraineté et l'indépendance de l'Ukraine" Dit la décision.
Le gel des fonds de ces entités permet d'atteindre l'objectif de prévenir l'escalade du conflit en Ukraine. En ciblant d'abord les personnes et entités responsables d'actions qui portent atteinte ou menacent l'intégrité territoriale, la souveraineté et l'indépendance de l'Ukraine, puis les personnes et entités qui appuient matériellement ou financièrement ces actions, le Conseil pourrait légitimement s'attendre à ce que ces actions cessent ou deviennent Plus coûteux pour ceux qui les entreprennent, afin de promouvoir un règlement pacifique de la crise en Ukraine.
Selon le tribunal, en ciblant des entreprises spécifiques, l'UE a le droit de s'attendre à ce que les actions illégales de la Russie en Ukraine "cesser ou devenir plus coûteux pour ceux qui les entreprennent, afin de promouvoir un règlement pacifique de la crise en Ukraine.
L'entreprise Almaz-Antey produit des systèmes de missiles sol-air, y compris des systèmes de missiles Buk. La Cour a approuvé les éléments de preuve fournis par le Conseil de l'UE selon lesquels la Russie avait illégalement transféré des armes aux séparatistes sur le territoire ukrainien. Le tribunal a également pris en compte «de nombreux rapports» de cette arme utilisée pour abattre des avions militaires ukrainiens et des hélicoptères. Almaz Antey n'a pas réfuté cette information.
«En fabriquant des armes et des équipements militaires et en les fournissant à l'État russe, qui fournit lui-même des armes aux séparatistes de l'Ukraine orientale, Almaz-Antey soutient matériellement les actions qui portent atteinte ou menacent l'intégrité territoriale, la souveraineté et l'indépendance de l'Ukraine», .
La Cour a également souligné qu'il n'avait pas besoin de la preuve de qui exploitait le complexe de Buk avec lequel l'avion de ligne MH17 a été abattu pour geler les fonds de la compagnie.
"La Cour estime que le Conseil n'était pas tenu de démontrer positivement que les armes qu'Almaz-Antey avait produites étaient utilisées en Ukraine par les séparatistes. Cette preuve serait difficile à fournir, en particulier dans une situation de conflit où il est parfois difficile d'établir exactement les responsabilités spécifiques et les types d'armes utilisées par chacune des parties belligérantes », indique la décision.
Actuellement, des plaintes de plusieurs autres entreprises russes, tant du secteur financier que de la défense, sont en instance devant la Cour européenne.
Pendant ce temps, TASS a indiqué que la direction d'Almaz Antey ne croit pas à la Cour de justice et n'a pas l'intention de faire appel de la décision du tribunal concernant les sanctions contre la société. Le porte-parole du groupe a déclaré que la société considère la décision du Tribunal général de l'UE "politisée", mais aussi que Almaz Antey n'a pas l'intention de dépenser de l'argent pour les sessions supplémentaires du tribunal.
Selon Vladimir Konovalov, directeur adjoint de la société sur les questions juridiques et la politique de l'entreprise, "y compris la société à la liste des sanctions est déraisonnable et viole les droits fondamentaux garantis par la Charte des droits fondamentaux de l'UE.
Dans une déclaration sur sa page fb, le ministre adjoint de la Justice, Serhiy Petukhov, a déclaré que cette décision était "une victoire supplémentaire pour prouver l'implication de la Russie dans le conflit armé à Donbas et dans la poursuite des sanctions".
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Crash d'un 777 proche Donetsk
http://news.liga.net/news/incident/14698181-katastrofa_mn17_volontery_vychislili_svidetelya_foto.htm
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Crash d'un 777 proche Donetsk
Là, une nouveauté:
MH17 : Bellingcat a publié un nouveau rapport sur l’organisateur de transport de Buk
Le groupe d’enquête international Bellingcat a publié un rapport contenant des nouveaux détails sur le rôle du général-major russe Sergei Doubinski, dit Khmoury, qui, selon les informations de BellingCat, est l’organisateur principal de transport de Bouk, système de missile « sol-air » avec lequel le vol MH17 avait été abattu.
Ce nouveau rapport a été publié sur le site du groupe. « Après la publication du rapport «Identification de Khmoury : général-major impliqué dans le crash du MH17 », nous avons reçu des preuves supplémentaires confirmant que Khmoury est bien Sergei Doubinski ». Les enquêteurs soulignent que l’identité de Khmoury a été confirmée par Ivan Okhlobystine, militant russe sur le site RT et sur le réseau social «Odnoklassniki ».
En outre, Doubinski a donné une interview à la BBS Russian dans laquelle il ne nie pas être Khmoury.
Dans son rapport, Bellingcat propose la description et l’analyse détaillée de 5 coups de fil de Doubinski, publiés par le Service de sécurité de l’Ukraine et le Groupe d’enquête international. «Aujourd’hui, l’identité de Doubinski-Khmoury est définie, nous pouvons davantage analyser son rôle dans le transport de Bouk 332 à l’est de l’Ukraine, le 17 juillet 2014. Via cette analyse, nous montrerons que Doubinski était l'organisateur clé du transport du Bouk 332 de Donetsk, dans un champ près de Snizhne, le jour de la tragédie ».
En outre,Bellingcat souligne que Doubinski jouait un rôle important dans l’organisation des recherches des matériaux sur le site de la catastrophe de MH17. «Pour le moment, nous ne savons pas exactement de quels objets il s’agit, mais nous savons déjà que Sergei Doubinski jouait un rôle déterminant dans l’organisation des recherches des matériaux sur le site de la catastrophe de MH17, car il y a reçu un ordreaffirmant que les «gens de Moscou » étaient « intéressés par ces objets » et que ces objets ne devaient pas tomber entre « les mains de quelqu’un d’autre ».
MH17 : Bellingcat a publié un nouveau rapport sur l’organisateur de transport de Buk
Le groupe d’enquête international Bellingcat a publié un rapport contenant des nouveaux détails sur le rôle du général-major russe Sergei Doubinski, dit Khmoury, qui, selon les informations de BellingCat, est l’organisateur principal de transport de Bouk, système de missile « sol-air » avec lequel le vol MH17 avait été abattu.
Ce nouveau rapport a été publié sur le site du groupe. « Après la publication du rapport «Identification de Khmoury : général-major impliqué dans le crash du MH17 », nous avons reçu des preuves supplémentaires confirmant que Khmoury est bien Sergei Doubinski ». Les enquêteurs soulignent que l’identité de Khmoury a été confirmée par Ivan Okhlobystine, militant russe sur le site RT et sur le réseau social «Odnoklassniki ».
En outre, Doubinski a donné une interview à la BBS Russian dans laquelle il ne nie pas être Khmoury.
Dans son rapport, Bellingcat propose la description et l’analyse détaillée de 5 coups de fil de Doubinski, publiés par le Service de sécurité de l’Ukraine et le Groupe d’enquête international. «Aujourd’hui, l’identité de Doubinski-Khmoury est définie, nous pouvons davantage analyser son rôle dans le transport de Bouk 332 à l’est de l’Ukraine, le 17 juillet 2014. Via cette analyse, nous montrerons que Doubinski était l'organisateur clé du transport du Bouk 332 de Donetsk, dans un champ près de Snizhne, le jour de la tragédie ».
En outre,Bellingcat souligne que Doubinski jouait un rôle important dans l’organisation des recherches des matériaux sur le site de la catastrophe de MH17. «Pour le moment, nous ne savons pas exactement de quels objets il s’agit, mais nous savons déjà que Sergei Doubinski jouait un rôle déterminant dans l’organisation des recherches des matériaux sur le site de la catastrophe de MH17, car il y a reçu un ordreaffirmant que les «gens de Moscou » étaient « intéressés par ces objets » et que ces objets ne devaient pas tomber entre « les mains de quelqu’un d’autre ».
Re: Crash d'un 777 proche Donetsk
L'étau se resserre:
Une expertise a déterminé à qui appartiennent des voix enregistrées dans l’affaire du vol MH-17
La voix de l’organisateur du transport du système de missiles sol-air «Buk », qui a été utilisé pour abattre le vol MH-17, appartient à Serguei Doubinski, un officier russe.
Cette information a été publiée par «Novaïa Gazeta».
L’équipe d’enquête internationale Belingcat a publié un rapport indiquant que le système de missiles sol-air «Buk , qui avait été utilisé pour abattre le vol MH-17, avait été transporté dans le Donbass sous direction de Serguei Doubinski, dit «Khmoury», un officier de l’armée russe à la retraite. L’enregistrement de l’entretien téléphonique de Doubinski à propos du crash du MH-17 a aussi été publié.
Le journaliste de «Novaïa Gazeta», chargé à préparer l’article, a discuté avec Doubinski par téléphone et, par la suite, il a envoyé les échantillons de voix aux experts d’analyse linguistique de l’Institut de neurologie et de physiologie, Université de Göteborg en Suède.
Après des analyses qui ont duré dix jours, les experts suédois ont rédigé un rapport médico-légal indiquant que les enregistrements représentent une quantité faible de matériel, mais suffisante pour permettre de tirer des conclusions.
«C’est ainsi que les résultats de leurs analyses prouvent que les échantillons des voix comparées appartiennent à la même personne», informe «Novaïa Gazeta».
En outre, l’édition a discuté avec Serhiy Tiounov, un ancien camarade de service de Doubinski. Serhiy Tiounov est un ancien combattant d’Afganistan et il est le leader de la défense populaire de Zaporijia. Tiounov a raconté qu’il avait eu l’occasion de discuter personnellement avec Doubinski après la catastrophe du vol MH-17.
L’édition cite la conversation des deux hommes :
«Tu vois, comment est la vie. En Afganistan, nous étions du même côté, mais actuellement, nous nous battons l’un contre l’autre. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi tu défends la junte », a dit Doubinski.
Serhiy Tiounov se souvient qu’i l n’a pas pu se maîtriser. «Mais c’est vous qui vous êtes comportés comme des bandits en abattant un avion civil », a dit Tiounov et il a remarqué que son interlocuteur a été blessé par cette remarque.
Doubinski a répondu : «Tu ne crois tout de même pas que c’est moi qui l’ai fait tout seul? »Ensuite, il a pointé son doigt vers le haut: «Ce sont les bâtards de Moscou qui l’ont fait ».
Tiounov a souligné que plus tard, les combattants ont inventé une histoire sur un avion ukrainien qui avait soi-disant abattu le MH-17.
Une expertise a déterminé à qui appartiennent des voix enregistrées dans l’affaire du vol MH-17
La voix de l’organisateur du transport du système de missiles sol-air «Buk », qui a été utilisé pour abattre le vol MH-17, appartient à Serguei Doubinski, un officier russe.
Cette information a été publiée par «Novaïa Gazeta».
L’équipe d’enquête internationale Belingcat a publié un rapport indiquant que le système de missiles sol-air «Buk , qui avait été utilisé pour abattre le vol MH-17, avait été transporté dans le Donbass sous direction de Serguei Doubinski, dit «Khmoury», un officier de l’armée russe à la retraite. L’enregistrement de l’entretien téléphonique de Doubinski à propos du crash du MH-17 a aussi été publié.
Le journaliste de «Novaïa Gazeta», chargé à préparer l’article, a discuté avec Doubinski par téléphone et, par la suite, il a envoyé les échantillons de voix aux experts d’analyse linguistique de l’Institut de neurologie et de physiologie, Université de Göteborg en Suède.
Après des analyses qui ont duré dix jours, les experts suédois ont rédigé un rapport médico-légal indiquant que les enregistrements représentent une quantité faible de matériel, mais suffisante pour permettre de tirer des conclusions.
«C’est ainsi que les résultats de leurs analyses prouvent que les échantillons des voix comparées appartiennent à la même personne», informe «Novaïa Gazeta».
En outre, l’édition a discuté avec Serhiy Tiounov, un ancien camarade de service de Doubinski. Serhiy Tiounov est un ancien combattant d’Afganistan et il est le leader de la défense populaire de Zaporijia. Tiounov a raconté qu’il avait eu l’occasion de discuter personnellement avec Doubinski après la catastrophe du vol MH-17.
L’édition cite la conversation des deux hommes :
«Tu vois, comment est la vie. En Afganistan, nous étions du même côté, mais actuellement, nous nous battons l’un contre l’autre. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi tu défends la junte », a dit Doubinski.
Serhiy Tiounov se souvient qu’i l n’a pas pu se maîtriser. «Mais c’est vous qui vous êtes comportés comme des bandits en abattant un avion civil », a dit Tiounov et il a remarqué que son interlocuteur a été blessé par cette remarque.
Doubinski a répondu : «Tu ne crois tout de même pas que c’est moi qui l’ai fait tout seul? »Ensuite, il a pointé son doigt vers le haut: «Ce sont les bâtards de Moscou qui l’ont fait ».
Tiounov a souligné que plus tard, les combattants ont inventé une histoire sur un avion ukrainien qui avait soi-disant abattu le MH-17.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Crash d'un 777 proche Donetsk
2 nouveaux documents sur bellingcat :
https://www.bellingcat.com/news/uk-and-europe/2017/06/05/pre-mh17-photograph-buk-332-discovered/
https://www.bellingcat.com/news/uk-and-europe/2017/06/05/mh17-drivers-russian-june-july-2014-buk-convoy-trucks/
https://www.bellingcat.com/news/uk-and-europe/2017/06/05/pre-mh17-photograph-buk-332-discovered/
https://www.bellingcat.com/news/uk-and-europe/2017/06/05/mh17-drivers-russian-june-july-2014-buk-convoy-trucks/
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Page 10 sur 13 • 1, 2, 3 ... 9, 10, 11, 12, 13
Sujets similaires
» Crash Antonov
» L'invasion Russe en Ukraine
» Crash au Pakistan: l'Ukraine confirme le décès de ses sept citoyens
» pompiers à donetsk
» L'invasion Russe en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
» Crash au Pakistan: l'Ukraine confirme le décès de ses sept citoyens
» pompiers à donetsk
» L'invasion Russe en Ukraine
Page 10 sur 13
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum