Kiev au bord d'une nouvelle crise gazière
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Kiev au bord d'une nouvelle crise gazière
Kiev au bord d'une nouvelle crise gazière
L’Ukraine n’a pas encore officiellement réagi à la proposition russe d’instaurer le format biélorusse de coopération gazière, écrit mercredi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
Les fonctionnaires affirment qu’il est question d’une approche foncièrement nouvelle qui n’a encore jamais été discutée, et que l’entourage du président ukrainien Viktor Ianoukovitch n’est pas unanime au sujet de cette proposition.
Jusqu’à présent l’Ukraine s’efforçait de convenir avec Gazprom de la diminution du prix du gaz en changeant la formule de tarification approuvée en 2009. Le nouveau gouvernement estime que l’ex-première ministre Ioulia Timochenko a outrepassé ses compétences en acceptant d’inscrire dans cette formule un prix de base particulièrement élevé, à hauteur de 450 dollars les mille mètres cubes. Les circonstances de la signature des contrats d'une durée de dix ans sont actuellement examinées au tribunal.
Les experts font remarquer que le gouvernement ukrainien avait sciemment l’intention de prouver l’illégalité des actions de l’ex-première ministre en remettant ainsi en question la légitimité des contrats.
Ce thème était à l’ordre du jour de la rencontre de Viktor Ianoukovitch avec le président russe Dmitri Medvedev à Sotchi la semaine dernière. En montrant la volonté de régler le problème à l’amiable, le président ukrainien a souligné qu’il ne voudrait pas porter l’affaire devant les tribunaux. Les experts ont fait remarquer qu’en ignorant cette allusion, Medvedev a une nouvelle fois exposé la position de la Russie : le prix du gaz pour l’Ukraine ne pourrait être revu à la baisse que si Kiev acceptait la fusion de Naftogaz et de Gazprom et adhérait à l’Union douanière.
Tout cela crée une situation particulièrement complexe et politiquement dangereuse pour Viktor Ianoukovitch, affirme Vitali Bala, chef de l’Agence de modélisation des situations. Il a fait remarquer qu’en voulant faire pression sur la Russie grâce au procès retentissant de Timochenko, le gouvernement ukrainien a également irrité l’Occident : "Si l’affaire continue sur cette lancée, il ne faudra probablement pas compter sur le soutien de l’UE dans les négociations gazières avec la Russie".
Selon les experts, avant la présidentielle en Russie, la situation restera indéterminée, et l’Ukraine essayera simplement de gagner du temps. Ils n’excluent pas que cette tactique puisse conduire dès l’automne à une nouvelle crise gazière.
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L’Ukraine n’a pas encore officiellement réagi à la proposition russe d’instaurer le format biélorusse de coopération gazière, écrit mercredi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
Les fonctionnaires affirment qu’il est question d’une approche foncièrement nouvelle qui n’a encore jamais été discutée, et que l’entourage du président ukrainien Viktor Ianoukovitch n’est pas unanime au sujet de cette proposition.
Jusqu’à présent l’Ukraine s’efforçait de convenir avec Gazprom de la diminution du prix du gaz en changeant la formule de tarification approuvée en 2009. Le nouveau gouvernement estime que l’ex-première ministre Ioulia Timochenko a outrepassé ses compétences en acceptant d’inscrire dans cette formule un prix de base particulièrement élevé, à hauteur de 450 dollars les mille mètres cubes. Les circonstances de la signature des contrats d'une durée de dix ans sont actuellement examinées au tribunal.
Les experts font remarquer que le gouvernement ukrainien avait sciemment l’intention de prouver l’illégalité des actions de l’ex-première ministre en remettant ainsi en question la légitimité des contrats.
Ce thème était à l’ordre du jour de la rencontre de Viktor Ianoukovitch avec le président russe Dmitri Medvedev à Sotchi la semaine dernière. En montrant la volonté de régler le problème à l’amiable, le président ukrainien a souligné qu’il ne voudrait pas porter l’affaire devant les tribunaux. Les experts ont fait remarquer qu’en ignorant cette allusion, Medvedev a une nouvelle fois exposé la position de la Russie : le prix du gaz pour l’Ukraine ne pourrait être revu à la baisse que si Kiev acceptait la fusion de Naftogaz et de Gazprom et adhérait à l’Union douanière.
Tout cela crée une situation particulièrement complexe et politiquement dangereuse pour Viktor Ianoukovitch, affirme Vitali Bala, chef de l’Agence de modélisation des situations. Il a fait remarquer qu’en voulant faire pression sur la Russie grâce au procès retentissant de Timochenko, le gouvernement ukrainien a également irrité l’Occident : "Si l’affaire continue sur cette lancée, il ne faudra probablement pas compter sur le soutien de l’UE dans les négociations gazières avec la Russie".
Selon les experts, avant la présidentielle en Russie, la situation restera indéterminée, et l’Ukraine essayera simplement de gagner du temps. Ils n’excluent pas que cette tactique puisse conduire dès l’automne à une nouvelle crise gazière.
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Re: Kiev au bord d'une nouvelle crise gazière
Va falloir encore scier du bois avant l'hiver
Caduce62- Messages : 15051
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Kiev au bord d'une nouvelle crise gazière
Quand l'homme occidental coupe du bois, c'est signe que le gaz va manquer...
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
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