L'invasion Russe en Ukraine
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Krispoluk Lun 29 Jan - 22:41
Caduce62 a écrit:Guerre en Ukraine : ce que ne dit pas l’écrasant rapport de feu russe de 15 contre 1
La Russie tire actuellement quinze fois plus de missiles, de drones et d’obus que l’Ukraine. Un rapport de feu disproportionné qui ne dit pas tout.
Par Félix Pennel
Publié:29 Janvier 2024 à 16h06
Après presque deux ans de guerre de forte intensité, l’Ukraine montre d’inquiétants signes d’essoufflement du côté de son stock de munitions. Un constat qui s’observe dans le rapport de feu (RAPFEU) entre les armées russes et ukrainiennes. Ces derniers jours, ce RAPFEU serait de 15 contre 1 : quand les Russes tirent 15 missiles, drones ou obus, les Ukrainiens n’en lancent qu’un.
Ce rapport de feu disproportionné n’est pas une surprise et l’Ukraine l’avait déjà atteint mi-décembre. Il s’explique autant par une pénurie qui touche l’armée ukrainienne que par l’abondance dont bénéficie désormais l’armée russe. Le manque de munitions oblige les Ukrainiens à tirer moins de projectiles, à être plus précis, à faire la guerre « à l’économie ».
« La crise des munitions atteint son paroxysme. À un tel niveau, l’Ukraine est obligée de se retirer de certaines positions. Mais les difficultés structurelles des manœuvres terrestres se traduisent par des avancées à la vitesse du fantassin », constate l’observateur @Escortert, une source fiable et documentée de la guerre en Ukraine sur X.
Obligés de reculer
Un pari difficile à tenir face à une Russie qui peut compter sur l’approvisionnement en continu d’obus venus de Corée du Nord : plus d’un million d’obus ont été livrés entre septembre et novembre. Les images satellites de la ligne de front montrent d’ailleurs l’intense pilonnage auquel sont soumises les positions ukrainiennes. Sans pouvoir riposter, les Ukrainiens sont contraints de reculer, notamment au nord où les Russes progressent en direction de la grande ville de Koupiansk.
Dans le même temps, l’armée ukrainienne doit agir sans l’aide militaire américaine, paralysée depuis des mois par Donald Trump. L’ex-président américain et candidat à la prochaine élection de novembre exige que les élus républicains obtiennent d’abord un accord sur l’immigration avant de voter l’aide pour Kiev. Un chantage cynique qui fait évidemment le jeu de l’armée russe et de Vladimir Poutine.
Pas que des mauvaises nouvelles
Ce RAPFEU est toutefois à relativiser : si les Russes tirent 15 fois plus, ils subissent aussi deux fois plus de pertes matérielles que les Ukrainiens. Un paradoxe qui s’explique par ce que font les deux armées de leurs obus. Là où les Ukrainiens tirent pour toucher, les Russes bombardent massivement pour écraser et détruire. Une stratégie efficace mais peu précise et très coûteuse en bombes.
Autre point à l’avantage des Ukrainiens, ce RAPFEU de 15 : 1 ne prend pas en compte les drones explosifs sur la ligne de front. « Des chiffres (…) établissent une supériorité ukrainienne dans le domaine des drones de proximité, le RAPFEU serait de 4 : 3 en faveur de l’Ukraine avec une tendance structurellement établie autour de ce ratio », indique @Escortert.
« Les usages des drones suicides sont intéressants, avance-t-il aussi. Les Ukrainiens ciblent surtout les routes logistiques pour diminuer l’horrible RAPFEU russe. Les Russes s’acharnent sur les positions de la ligne de défense ukrainiennes pour la faire craquer. »
Commentaire très juste que je cautionne à 100%. il ne suffit pas pour les russes de bombarder inlassablement la ligne de front avec le million d'obus nord-coréens (de faible qualité et précision) reçus pour gagner la guerre !
Cette disproportion matérielle ukrainienne est heureusement compensée par une plus grande efficacité et précision, des armes occidentales et surtout l'utilisation intelligente de drones sur les zones de combat, ce qui semble être la voie la plus avantageuse choisie par l'Ukraine pour, sinon gagner la guerre, au moins épuiser les ressources militaires de la Russie...
Krispoluk- Messages : 9786
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Gilles Mar 30 Jan - 8:07
Krispoluk a écrit:Caduce62 a écrit:Guerre en Ukraine : ce que ne dit pas l’écrasant rapport de feu russe de 15 contre 1
La Russie tire actuellement quinze fois plus de missiles, de drones et d’obus que l’Ukraine. Un rapport de feu disproportionné qui ne dit pas tout.
Par Félix Pennel
Publié:29 Janvier 2024 à 16h06
Après presque deux ans de guerre de forte intensité, l’Ukraine montre d’inquiétants signes d’essoufflement du côté de son stock de munitions. Un constat qui s’observe dans le rapport de feu (RAPFEU) entre les armées russes et ukrainiennes. Ces derniers jours, ce RAPFEU serait de 15 contre 1 : quand les Russes tirent 15 missiles, drones ou obus, les Ukrainiens n’en lancent qu’un.
Ce rapport de feu disproportionné n’est pas une surprise et l’Ukraine l’avait déjà atteint mi-décembre. Il s’explique autant par une pénurie qui touche l’armée ukrainienne que par l’abondance dont bénéficie désormais l’armée russe. Le manque de munitions oblige les Ukrainiens à tirer moins de projectiles, à être plus précis, à faire la guerre « à l’économie ».
« La crise des munitions atteint son paroxysme. À un tel niveau, l’Ukraine est obligée de se retirer de certaines positions. Mais les difficultés structurelles des manœuvres terrestres se traduisent par des avancées à la vitesse du fantassin », constate l’observateur @Escortert, une source fiable et documentée de la guerre en Ukraine sur X.
Obligés de reculer
Un pari difficile à tenir face à une Russie qui peut compter sur l’approvisionnement en continu d’obus venus de Corée du Nord : plus d’un million d’obus ont été livrés entre septembre et novembre. Les images satellites de la ligne de front montrent d’ailleurs l’intense pilonnage auquel sont soumises les positions ukrainiennes. Sans pouvoir riposter, les Ukrainiens sont contraints de reculer, notamment au nord où les Russes progressent en direction de la grande ville de Koupiansk.
Dans le même temps, l’armée ukrainienne doit agir sans l’aide militaire américaine, paralysée depuis des mois par Donald Trump. L’ex-président américain et candidat à la prochaine élection de novembre exige que les élus républicains obtiennent d’abord un accord sur l’immigration avant de voter l’aide pour Kiev. Un chantage cynique qui fait évidemment le jeu de l’armée russe et de Vladimir Poutine.
Pas que des mauvaises nouvelles
Ce RAPFEU est toutefois à relativiser : si les Russes tirent 15 fois plus, ils subissent aussi deux fois plus de pertes matérielles que les Ukrainiens. Un paradoxe qui s’explique par ce que font les deux armées de leurs obus. Là où les Ukrainiens tirent pour toucher, les Russes bombardent massivement pour écraser et détruire. Une stratégie efficace mais peu précise et très coûteuse en bombes.
Autre point à l’avantage des Ukrainiens, ce RAPFEU de 15 : 1 ne prend pas en compte les drones explosifs sur la ligne de front. « Des chiffres (…) établissent une supériorité ukrainienne dans le domaine des drones de proximité, le RAPFEU serait de 4 : 3 en faveur de l’Ukraine avec une tendance structurellement établie autour de ce ratio », indique @Escortert.
« Les usages des drones suicides sont intéressants, avance-t-il aussi. Les Ukrainiens ciblent surtout les routes logistiques pour diminuer l’horrible RAPFEU russe. Les Russes s’acharnent sur les positions de la ligne de défense ukrainiennes pour la faire craquer. »
Commentaire très juste que je cautionne à 100%. il ne suffit pas pour les russes de bombarder inlassablement la ligne de front avec le million d'obus nord-coréens (de faible qualité et précision) reçus pour gagner la guerre !
Cette disproportion matérielle ukrainienne est heureusement compensée par une plus grande efficacité et précision, des armes occidentales et surtout l'utilisation intelligente de drones sur les zones de combat, ce qui semble être la voie la plus avantageuse choisie par l'Ukraine pour, sinon gagner la guerre, au moins épuiser les ressources militaires de la Russie...
Frapper pour détruire, fera assurément le bonheur des investisseurs étrangers lorsque la guerre sera terminée! Et toujours l'éternelle question : à qui profite le crime?
Gilles- Messages : 2444
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Krispoluk Mar 30 Jan - 10:19
Gilles a écrit:Krispoluk a écrit:Caduce62 a écrit:Guerre en Ukraine : ce que ne dit pas l’écrasant rapport de feu russe de 15 contre 1
La Russie tire actuellement quinze fois plus de missiles, de drones et d’obus que l’Ukraine. Un rapport de feu disproportionné qui ne dit pas tout.
Par Félix Pennel
Publié:29 Janvier 2024 à 16h06
Après presque deux ans de guerre de forte intensité, l’Ukraine montre d’inquiétants signes d’essoufflement du côté de son stock de munitions. Un constat qui s’observe dans le rapport de feu (RAPFEU) entre les armées russes et ukrainiennes. Ces derniers jours, ce RAPFEU serait de 15 contre 1 : quand les Russes tirent 15 missiles, drones ou obus, les Ukrainiens n’en lancent qu’un.
Ce rapport de feu disproportionné n’est pas une surprise et l’Ukraine l’avait déjà atteint mi-décembre. Il s’explique autant par une pénurie qui touche l’armée ukrainienne que par l’abondance dont bénéficie désormais l’armée russe. Le manque de munitions oblige les Ukrainiens à tirer moins de projectiles, à être plus précis, à faire la guerre « à l’économie ».
« La crise des munitions atteint son paroxysme. À un tel niveau, l’Ukraine est obligée de se retirer de certaines positions. Mais les difficultés structurelles des manœuvres terrestres se traduisent par des avancées à la vitesse du fantassin », constate l’observateur @Escortert, une source fiable et documentée de la guerre en Ukraine sur X.
Obligés de reculer
Un pari difficile à tenir face à une Russie qui peut compter sur l’approvisionnement en continu d’obus venus de Corée du Nord : plus d’un million d’obus ont été livrés entre septembre et novembre. Les images satellites de la ligne de front montrent d’ailleurs l’intense pilonnage auquel sont soumises les positions ukrainiennes. Sans pouvoir riposter, les Ukrainiens sont contraints de reculer, notamment au nord où les Russes progressent en direction de la grande ville de Koupiansk.
Dans le même temps, l’armée ukrainienne doit agir sans l’aide militaire américaine, paralysée depuis des mois par Donald Trump. L’ex-président américain et candidat à la prochaine élection de novembre exige que les élus républicains obtiennent d’abord un accord sur l’immigration avant de voter l’aide pour Kiev. Un chantage cynique qui fait évidemment le jeu de l’armée russe et de Vladimir Poutine.
Pas que des mauvaises nouvelles
Ce RAPFEU est toutefois à relativiser : si les Russes tirent 15 fois plus, ils subissent aussi deux fois plus de pertes matérielles que les Ukrainiens. Un paradoxe qui s’explique par ce que font les deux armées de leurs obus. Là où les Ukrainiens tirent pour toucher, les Russes bombardent massivement pour écraser et détruire. Une stratégie efficace mais peu précise et très coûteuse en bombes.
Autre point à l’avantage des Ukrainiens, ce RAPFEU de 15 : 1 ne prend pas en compte les drones explosifs sur la ligne de front. « Des chiffres (…) établissent une supériorité ukrainienne dans le domaine des drones de proximité, le RAPFEU serait de 4 : 3 en faveur de l’Ukraine avec une tendance structurellement établie autour de ce ratio », indique @Escortert.
« Les usages des drones suicides sont intéressants, avance-t-il aussi. Les Ukrainiens ciblent surtout les routes logistiques pour diminuer l’horrible RAPFEU russe. Les Russes s’acharnent sur les positions de la ligne de défense ukrainiennes pour la faire craquer. »
Commentaire très juste que je cautionne à 100%. il ne suffit pas pour les russes de bombarder inlassablement la ligne de front avec le million d'obus nord-coréens (de faible qualité et précision) reçus pour gagner la guerre !
Cette disproportion matérielle ukrainienne est heureusement compensée par une plus grande efficacité et précision, des armes occidentales et surtout l'utilisation intelligente de drones sur les zones de combat, ce qui semble être la voie la plus avantageuse choisie par l'Ukraine pour, sinon gagner la guerre, au moins épuiser les ressources militaires de la Russie...
Frapper pour détruire, fera assurément le bonheur des investisseurs étrangers lorsque la guerre sera terminée! Et toujours l'éternelle question : à qui profite le crime?
Et que veux-tu dire par là ? Explique...
Krispoluk- Messages : 9786
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Gilles Mar 30 Jan - 11:13
Krispoluk a écrit:Gilles a écrit:Krispoluk a écrit:Caduce62 a écrit:Guerre en Ukraine : ce que ne dit pas l’écrasant rapport de feu russe de 15 contre 1
La Russie tire actuellement quinze fois plus de missiles, de drones et d’obus que l’Ukraine. Un rapport de feu disproportionné qui ne dit pas tout.
Par Félix Pennel
Publié:29 Janvier 2024 à 16h06
Après presque deux ans de guerre de forte intensité, l’Ukraine montre d’inquiétants signes d’essoufflement du côté de son stock de munitions. Un constat qui s’observe dans le rapport de feu (RAPFEU) entre les armées russes et ukrainiennes. Ces derniers jours, ce RAPFEU serait de 15 contre 1 : quand les Russes tirent 15 missiles, drones ou obus, les Ukrainiens n’en lancent qu’un.
Ce rapport de feu disproportionné n’est pas une surprise et l’Ukraine l’avait déjà atteint mi-décembre. Il s’explique autant par une pénurie qui touche l’armée ukrainienne que par l’abondance dont bénéficie désormais l’armée russe. Le manque de munitions oblige les Ukrainiens à tirer moins de projectiles, à être plus précis, à faire la guerre « à l’économie ».
« La crise des munitions atteint son paroxysme. À un tel niveau, l’Ukraine est obligée de se retirer de certaines positions. Mais les difficultés structurelles des manœuvres terrestres se traduisent par des avancées à la vitesse du fantassin », constate l’observateur @Escortert, une source fiable et documentée de la guerre en Ukraine sur X.
Obligés de reculer
Un pari difficile à tenir face à une Russie qui peut compter sur l’approvisionnement en continu d’obus venus de Corée du Nord : plus d’un million d’obus ont été livrés entre septembre et novembre. Les images satellites de la ligne de front montrent d’ailleurs l’intense pilonnage auquel sont soumises les positions ukrainiennes. Sans pouvoir riposter, les Ukrainiens sont contraints de reculer, notamment au nord où les Russes progressent en direction de la grande ville de Koupiansk.
Dans le même temps, l’armée ukrainienne doit agir sans l’aide militaire américaine, paralysée depuis des mois par Donald Trump. L’ex-président américain et candidat à la prochaine élection de novembre exige que les élus républicains obtiennent d’abord un accord sur l’immigration avant de voter l’aide pour Kiev. Un chantage cynique qui fait évidemment le jeu de l’armée russe et de Vladimir Poutine.
Pas que des mauvaises nouvelles
Ce RAPFEU est toutefois à relativiser : si les Russes tirent 15 fois plus, ils subissent aussi deux fois plus de pertes matérielles que les Ukrainiens. Un paradoxe qui s’explique par ce que font les deux armées de leurs obus. Là où les Ukrainiens tirent pour toucher, les Russes bombardent massivement pour écraser et détruire. Une stratégie efficace mais peu précise et très coûteuse en bombes.
Autre point à l’avantage des Ukrainiens, ce RAPFEU de 15 : 1 ne prend pas en compte les drones explosifs sur la ligne de front. « Des chiffres (…) établissent une supériorité ukrainienne dans le domaine des drones de proximité, le RAPFEU serait de 4 : 3 en faveur de l’Ukraine avec une tendance structurellement établie autour de ce ratio », indique @Escortert.
« Les usages des drones suicides sont intéressants, avance-t-il aussi. Les Ukrainiens ciblent surtout les routes logistiques pour diminuer l’horrible RAPFEU russe. Les Russes s’acharnent sur les positions de la ligne de défense ukrainiennes pour la faire craquer. »
Commentaire très juste que je cautionne à 100%. il ne suffit pas pour les russes de bombarder inlassablement la ligne de front avec le million d'obus nord-coréens (de faible qualité et précision) reçus pour gagner la guerre !
Cette disproportion matérielle ukrainienne est heureusement compensée par une plus grande efficacité et précision, des armes occidentales et surtout l'utilisation intelligente de drones sur les zones de combat, ce qui semble être la voie la plus avantageuse choisie par l'Ukraine pour, sinon gagner la guerre, au moins épuiser les ressources militaires de la Russie...
Frapper pour détruire, fera assurément le bonheur des investisseurs étrangers lorsque la guerre sera terminée! Et toujours l'éternelle question : à qui profite le crime?
Et que veux-tu dire par là ? Explique...
Je veux dire que l'aspect timoré des occidentaux à armer l'Ukraine pour pousser les Russes en dehors des frontières accentuent la destruction du pays et permettra, à la fin de la guerre, à ces mêmes occidentaux, d'investir pleinement en Ukraine et de la mettre durablement en état de dépendance économique! On a commencé sur du court terme en leur vendant des armes qu'ils payent avec nos aides (après avoir terminé d'écouler nos vieux stocks pourris tout en bénéficiant des aides de l'UE pour faire ça).
Gilles- Messages : 2444
Date d'inscription : 16/02/2019
jivan aime ce message
Re: L'invasion Russe en Ukraine
travellergillou76 Mar 30 Jan - 15:28
Pour l'instant la guerre représente un cout énorme pour l'Occident: l'Ukraine a reçu en aides civiles et militaires depuis 2 ans l'equivalent des 3/4 de son pib annuel. Un retour sur investissement apparait aujourd'hui bien hypothetique et lointain. L'economie européenne, surtout l'Allemagne et les pays d'Europe de l'Est subit de plein fouet les effets de la guerre.
Je veux dire que l'aspect timoré des occidentaux à armer l'Ukraine pour pousser les Russes en dehors des frontières accentuent la destruction du pays et permettra, à la fin de la guerre, à ces mêmes occidentaux, d'investir pleinement en Ukraine et de la mettre durablement en état de dépendance économique! On a commencé sur du court terme en leur vendant des armes qu'ils payent avec nos aides (après avoir terminé d'écouler nos vieux stocks pourris tout en bénéficiant des aides de l'UE pour faire ça).
Que les occidentaux soient prudents dans leur aide est compréhensible tant ils se mefient de la Russie dont la capacité de nuisance (euphémisme) est gigantesque: menace nucléaires, désinformation, soutien aux régimes anti français en Afrique,...
l'Ukraine s'est mise toute seule en situation de dépendance économique. La gestion de l'économie du pays a été catastrophique depuis l'indépendance. Il y a 30 ans le pib ukrainien par habitant etait équivalent à celui de la Pologne!
Le plus impardonnable: l'Ukraine avait hérité de l'URSS une industrie d'armement performante. Aujourd'hui le pays a une base industrielle de defense insignifiante et importe l'essentiel de ses armes de l'Occident. C'est nous qui aidons l'Ukraine à (re)créer cette base industrielle pour qu'elle ne vide pas nos stocks d'armement!
Les causes sont bien connues: une corruption et une négligence criminelle sachant qu'il était prévisible que la Russie post soviétique ne tolèrerait pas longtemps une trop grande indépendance de l'Ukraine (relire le Grand Echiquier de Z Brezinski). Il faut reconnaître à Poutine que sa gestion de la Russie post sovietique a été beaucoup plus serieuse et efficace qu'en Ukraine. Il est vrai que la Russie dispose de ressources (hydrocarbures, metaux,...) considérables.
travellergillou76- Messages : 2172
Date d'inscription : 30/12/2015
Krispoluk aime ce message
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Krispoluk Mar 30 Jan - 16:43
Gilles a écrit:Krispoluk a écrit:Gilles a écrit:Krispoluk a écrit:Caduce62 a écrit:Guerre en Ukraine : ce que ne dit pas l’écrasant rapport de feu russe de 15 contre 1
La Russie tire actuellement quinze fois plus de missiles, de drones et d’obus que l’Ukraine. Un rapport de feu disproportionné qui ne dit pas tout.
Par Félix Pennel
Publié:29 Janvier 2024 à 16h06
Après presque deux ans de guerre de forte intensité, l’Ukraine montre d’inquiétants signes d’essoufflement du côté de son stock de munitions. Un constat qui s’observe dans le rapport de feu (RAPFEU) entre les armées russes et ukrainiennes. Ces derniers jours, ce RAPFEU serait de 15 contre 1 : quand les Russes tirent 15 missiles, drones ou obus, les Ukrainiens n’en lancent qu’un.
Ce rapport de feu disproportionné n’est pas une surprise et l’Ukraine l’avait déjà atteint mi-décembre. Il s’explique autant par une pénurie qui touche l’armée ukrainienne que par l’abondance dont bénéficie désormais l’armée russe. Le manque de munitions oblige les Ukrainiens à tirer moins de projectiles, à être plus précis, à faire la guerre « à l’économie ».
« La crise des munitions atteint son paroxysme. À un tel niveau, l’Ukraine est obligée de se retirer de certaines positions. Mais les difficultés structurelles des manœuvres terrestres se traduisent par des avancées à la vitesse du fantassin », constate l’observateur @Escortert, une source fiable et documentée de la guerre en Ukraine sur X.
Obligés de reculer
Un pari difficile à tenir face à une Russie qui peut compter sur l’approvisionnement en continu d’obus venus de Corée du Nord : plus d’un million d’obus ont été livrés entre septembre et novembre. Les images satellites de la ligne de front montrent d’ailleurs l’intense pilonnage auquel sont soumises les positions ukrainiennes. Sans pouvoir riposter, les Ukrainiens sont contraints de reculer, notamment au nord où les Russes progressent en direction de la grande ville de Koupiansk.
Dans le même temps, l’armée ukrainienne doit agir sans l’aide militaire américaine, paralysée depuis des mois par Donald Trump. L’ex-président américain et candidat à la prochaine élection de novembre exige que les élus républicains obtiennent d’abord un accord sur l’immigration avant de voter l’aide pour Kiev. Un chantage cynique qui fait évidemment le jeu de l’armée russe et de Vladimir Poutine.
Pas que des mauvaises nouvelles
Ce RAPFEU est toutefois à relativiser : si les Russes tirent 15 fois plus, ils subissent aussi deux fois plus de pertes matérielles que les Ukrainiens. Un paradoxe qui s’explique par ce que font les deux armées de leurs obus. Là où les Ukrainiens tirent pour toucher, les Russes bombardent massivement pour écraser et détruire. Une stratégie efficace mais peu précise et très coûteuse en bombes.
Autre point à l’avantage des Ukrainiens, ce RAPFEU de 15 : 1 ne prend pas en compte les drones explosifs sur la ligne de front. « Des chiffres (…) établissent une supériorité ukrainienne dans le domaine des drones de proximité, le RAPFEU serait de 4 : 3 en faveur de l’Ukraine avec une tendance structurellement établie autour de ce ratio », indique @Escortert.
« Les usages des drones suicides sont intéressants, avance-t-il aussi. Les Ukrainiens ciblent surtout les routes logistiques pour diminuer l’horrible RAPFEU russe. Les Russes s’acharnent sur les positions de la ligne de défense ukrainiennes pour la faire craquer. »
Commentaire très juste que je cautionne à 100%. il ne suffit pas pour les russes de bombarder inlassablement la ligne de front avec le million d'obus nord-coréens (de faible qualité et précision) reçus pour gagner la guerre !
Cette disproportion matérielle ukrainienne est heureusement compensée par une plus grande efficacité et précision, des armes occidentales et surtout l'utilisation intelligente de drones sur les zones de combat, ce qui semble être la voie la plus avantageuse choisie par l'Ukraine pour, sinon gagner la guerre, au moins épuiser les ressources militaires de la Russie...
Frapper pour détruire, fera assurément le bonheur des investisseurs étrangers lorsque la guerre sera terminée! Et toujours l'éternelle question : à qui profite le crime?
Et que veux-tu dire par là ? Explique...
Je veux dire que l'aspect timoré des occidentaux à armer l'Ukraine pour pousser les Russes en dehors des frontières accentuent la destruction du pays et permettra, à la fin de la guerre, à ces mêmes occidentaux, d'investir pleinement en Ukraine et de la mettre durablement en état de dépendance économique! On a commencé sur du court terme en leur vendant des armes qu'ils payent avec nos aides (après avoir terminé d'écouler nos vieux stocks pourris tout en bénéficiant des aides de l'UE pour faire ça).
T'en as de bonnes ! "L'aspect timoré" !!! L'Allemagne et la France ont livré autant de matériel militaire qu'ils pouvaient, sans mettre en danger leur propre défense ! On a livré 30 canons caesar alors qu'on en a moins de 200 dans l'armée Française ! On ne pouvait pas livrer des chars Leclerc, dont de l'aveu même d'officiers russes qui les ont testés, ils sont supérieurs à l'Abrams et au Leopard 2 mais on ne peut pas risquer d'en voir capturés par les russes pour copier leurs systèmes de pointe, donc c'est vrai qu'on a livré des AMX 10rc au blindage trop faible et plus généralement du matériel de la génération précédente (Mirages 2000 prévus) tout simplement parce que l'on doit garder un minimum de matériel de pointe dans notre propre défense ! Quand au "matériel pourri" c'est ta propre analyse, sans doute éloignée des connaissances militaires, pour estimer qu'un char allemand Leopard 2, voir même Leopard 1 est plus "pourri" qu'un vieux T62 ex-soviétique tiré de stocks sibériens laissés sans entretien durant 5 décennies !!!
Krispoluk- Messages : 9786
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
jivan Mar 30 Jan - 17:01
Gilles a écrit:
Je veux dire que l'aspect timoré des occidentaux à armer l'Ukraine pour pousser les Russes en dehors des frontières accentuent la destruction du pays et permettra, à la fin de la guerre, à ces mêmes occidentaux, d'investir pleinement en Ukraine et de la mettre durablement en état de dépendance économique! On a commencé sur du court terme en leur vendant des armes qu'ils payent avec nos aides (après avoir terminé d'écouler nos vieux stocks pourris tout en bénéficiant des aides de l'UE pour faire ça).
Ce n'est pas seulement "d'hier" que je partage pleinement en tous points cet avis....... c'est clair comme de l'eau de roche !
jivan- Messages : 107
Date d'inscription : 07/10/2015
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Krispoluk Mar 30 Jan - 17:06
travellergillou76 a écrit:
Je veux dire que l'aspect timoré des occidentaux à armer l'Ukraine pour pousser les Russes en dehors des frontières accentuent la destruction du pays et permettra, à la fin de la guerre, à ces mêmes occidentaux, d'investir pleinement en Ukraine et de la mettre durablement en état de dépendance économique! On a commencé sur du court terme en leur vendant des armes qu'ils payent avec nos aides (après avoir terminé d'écouler nos vieux stocks pourris tout en bénéficiant des aides de l'UE pour faire ça).
1) Pour l'instant la guerre représente un cout énorme pour l'Occident: l'Ukraine a reçu en aides civiles et militaires depuis 2 ans l'equivalent des 3/4 de son pib annuel. Un retour sur investissement apparait aujourd'hui bien hypothetique et lointain. L'economie européenne, surtout l'Allemagne et les pays d'Europe de l'Est subit de plein fouet les effets de la guerre.
2) Que les occidentaux soient prudents dans leur aide est compréhensible tant ils se mefient de la Russie dont la capacité de nuisance (euphémisme) est gigantesque: menace nucléaires, désinformation, soutien aux régimes anti français en Afrique,...
3) l'Ukraine s'est mise toute seule en situation de dépendance économique. La gestion de l'économie du pays a été catastrophique depuis l'indépendance. Il y a 30 ans le pib ukrainien par habitant etait équivalent à celui de la Pologne!
4) Le plus impardonnable: l'Ukraine avait hérité de l'URSS une industrie d'armement performante. Aujourd'hui le pays a une base industrielle de defense insignifiante et importe l'essentiel de ses armes de l'Occident. C'est nous qui aidons l'Ukraine à (re)créer cette base industrielle pour qu'elle ne vide pas nos stocks d'armement!
5) Les causes sont bien connues: une corruption et une négligence criminelle sachant qu'il était prévisible que la Russie post soviétique ne tolèrerait pas longtemps une trop grande indépendance de l'Ukraine (relire le Grand Echiquier de Z Brezinski). Il faut reconnaître à Poutine que sa gestion de la Russie post sovietique a été beaucoup plus serieuse et efficace qu'en Ukraine. Il est vrai que la Russie dispose de ressources (hydrocarbures, metaux,...) considérables.
Globalement d'accord avec toi Gillou, mais avec quelques petits bémols :
1) Entièrement d'accord !!!
2) Je crois que la "prudence" du début n'est plus de mise actuellement, Poutine a fait ses rodomontades sur les "armes destructrices et invincibles de la Russie" et hormis l'arme nucléaire, le reste a démontré sa médiocre qualité, donc ce chantage initial n'est plus pris au sérieux aujourd'hui...
3) Il y a 30 ans oui ! Mais la Pologne, comme l'Ukraine sortait tout juste d'un régime d'économie socialiste et si la 2e a stagné économiquement, la 1ère a pu bénéficier à plein de la masse énorme de la manne européenne pour moderniser son économie et ses infrastructures !!!
4) Alors là ! Tu m'horripiles carrément ! Faut-il rappeler qu'en 1991, les accords internes entre pays devenus indépendants depuis l'éclatement de l'empire soviétique ont délégué tout leur armement nucléaire ainsi que leur défense extérieure au "Grand Frère Russe" qui en contrepartie s'engageait à les défendre contre toute agression extérieure ! Dans ces conditions, pourquoi conserver une armée et une industrie d'armement puissante ??? Ils ont fait comme l'Allemagne, le R-U et dans une moindre mesure la France, en "désarmant partiellement" pour récolter les "dividendes de la Paix" consécutifs à la fin de la Guerre Froide !!!
5) Poutine plus efficace économiquement que les dirigeants ukrainiens ? La corruption en Russie est la même qu'en Ukraine, si ce n'est pire parce qu'organisée au plus haut niveau de cet état mafieux ! Poutine n'a réussi économiquement depuis toutes ces années que parce qu'il a bénéficié de la manne des hydrocarbures et dans une moindre mesure des ressources naturelles de son immense pays ! Mais ce "trésor de guerre" amassé depuis des décennies est désormais en train d'être dilapidé à grande vitesse suite à son aventure démentielle en Ukraine !
Krispoluk- Messages : 9786
Date d'inscription : 03/06/2014
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
travellergillou76 Mar 30 Jan - 23:45
Il fallait conserver une armée puissante car les relations avec le grand frère russe étaient historiquement difficiles: holodomor, répression du nationalisme ukrainien,...
4) Alors là ! Tu m'horripiles carrément ! Faut-il rappeler qu'en 1991, les accords internes entre pays devenus indépendants depuis l'éclatement de l'empire soviétique ont délégué tout leur armement nucléaire ainsi que leur défense extérieure au "Grand Frère Russe" qui en contrepartie s'engageait à les défendre contre toute agression extérieure ! Dans ces conditions, pourquoi conserver une armée et une industrie d'armement puissante ??? Ils ont fait comme l'Allemagne, le R-U et dans une moindre mesure la France, en "désarmant partiellement" pour récolter les "dividendes de la Paix" consécutifs à la fin de la Guerre Froide !!!
J'ai cité Zbigniew Brezinski mais un autre géopoliticien célèbre, Henry Kissinger prévoyait des le milieu des années 90 dans un de ses ouvrages phares , "Diplomatie", que la Russie , une fois qu'elle se serait requinquée économiquement redeviendrait un danger pour ses voisins plus faibles (ou supposés l'être).
L'Allemagne, malgré un niveau de depense militaire relativement faible, a conservé une industrie militaire extremement performante (Leopards, sous marins, ...) et exportatrice.
C'est egalement le cas de la France et du Royaume unis (navires, blindés, avions,...) qui disposent toujours (et heureusement!) de l'arme nucléaire. Mais France et RU n'ont plus de menaces à leur frontières et leur armée est davantage taillée pour les expeditions lointaines que pour la guerre de tranchée.
Du côté ukrainien il y eu négligence coupable. La Russie sous Poutine avait depuis 2000 un projet constant ,certes impérialiste et contestable, alors que l'Ukraine a vécu au jour le jour.
Dernière édition par travellergillou76 le Mer 31 Jan - 9:23, édité 1 fois (Raison : nt)
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Krispoluk Mer 31 Jan - 13:02
travellergillou76 a écrit:Il fallait conserver une armée puissante car les relations avec le grand frère russe étaient historiquement difficiles: holodomor, répression du nationalisme ukrainien,...
4) Alors là ! Tu m'horripiles carrément ! Faut-il rappeler qu'en 1991, les accords internes entre pays devenus indépendants depuis l'éclatement de l'empire soviétique ont délégué tout leur armement nucléaire ainsi que leur défense extérieure au "Grand Frère Russe" qui en contrepartie s'engageait à les défendre contre toute agression extérieure ! Dans ces conditions, pourquoi conserver une armée et une industrie d'armement puissante ??? Ils ont fait comme l'Allemagne, le R-U et dans une moindre mesure la France, en "désarmant partiellement" pour récolter les "dividendes de la Paix" consécutifs à la fin de la Guerre Froide !!!
J'ai cité Zbigniew Brezinski mais un autre géopoliticien célèbre, Henry Kissinger prévoyait des le milieu des années 90 dans un de ses ouvrages phares , "Diplomatie", que la Russie , une fois qu'elle se serait requinquée économiquement redeviendrait un danger pour ses voisins plus faibles (ou supposés l'être).
L'Allemagne, malgré un niveau de depense militaire relativement faible, a conservé une industrie militaire extremement performante (Leopards, sous marins, ...) et exportatrice.
C'est egalement le cas de la France et du Royaume unis (navires, blindés, avions,...) qui disposent toujours (et heureusement!) de l'arme nucléaire. Mais France et RU n'ont plus de menaces à leur frontières et leur armée est davantage taillée pour les expeditions lointaines que pour la guerre de tranchée.
Du côté ukrainien il y eu négligence coupable. La Russie sous Poutine avait depuis 2000 un projet constant ,certes impérialiste et contestable, alors que l'Ukraine a vécu au jour le jour.
Bon, on ne va pas polémiquer à l'infini, je rappellerai simplement que tous les dirigeants de l'Ukraine qui se sont succédés après 1991 (hormis la parenthèse Iouchtchenko entre 2005 et 2010 ) étaient très proches de la Russie et cette dernière abondait largement les finances de l'Ukraine et "arrosait" largement ses ministres et députés
. Dans ces conditions, comment imaginer qu'un jour, il faudrait combattre ces "frères ennemis"...
La première alerte est venue en 2008 avec la guerre en Géorgie puis est venu le renversement de Yanoukovitch en 2014.
Les bouquins "prémonitoires" sont légion (et parfois contradictoires) et faut-il leur accorder du crédit pour orienter les décisions des dirigeants mondiaux ???
Si on avait connu l'histoire de 1939 et 1940, sans doute la réaction des alliés occidentaux aurait-elle été très différente lors de la conférence de Munich en 1938 !
On est toujours "plus malin" quand on connait la fin de l'histoire !
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Caduce62 Ven 2 Fév - 10:46
Guerre en Ukraine : le navire lance-missiles russe Ivanovets coulé par une attaque de drones 
L’armée ukrainienne a mené une attaque de drones dans la nuit de mercredi à jeudi contre un navire russe lance-missiles en mer Noire. L’Ivanovets aurait coulé.
Par Félix Pennel
Publié:1 février 2024 à 12h12
L’armée ukrainienne a attaqué dans la nuit de mercredi à jeudi l’Ivanovets, un navire lance-missiles russe en mer Noire, à proximité de la Crimée. Selon une vidéo diffusée par le ministère de la Défense, un drone naval est parvenu à s’approcher de l’Ivanovets et a le toucher.
Un deuxième drone aurait ensuite réussi à se faire exploser là où le premier avait touché le bateau, provoquant une énorme explosion. Sur les images, on voit aussi le navire en train de sombrer à la verticale.
Dans un communiqué sur X, le ministère de la Défense ukrainien indique qu’une unité spéciale des services de renseignement a « détruit » la corvette lance-missiles Ivanovets. « À la suite d’un certain nombre de coups directs sur la coque, la corvette a été endommagée, a penché vers l’arrière et a coulé », poursuivent les autorités, précisant que « la valeur du navire est d’environ 60 à 70 millions de dollars ».
Moscou n’a pas encore commenté cette vidéo mais des opérations de recherche et de sauvetage sont en cours dans la zone.
La corvette lance-missiles Ivanovets a été mise en service en 1989. Elle a été modernisée pour tirer des missiles supersoniques. Le navire dispose aussi d’une variété d’armes dotées de capacités sol-sol et sol-air. Son équipage serait constitué d’une quarantaine de marins.
L’Ukraine a remporté de nombreuses victoires en mer Noire depuis le début de l’invasion russe, coulant ou endommageant de nombreux navires. Environ 20 % de la Flotte russe en mer Noire serait aujourd’hui neutralisée. En avril 2022, peu après le début de la guerre, l’armée ukrainienne avait réussi à toucher le croiseur Moskva. Le navire amiral de la flotte russe en mer Noire avait coulé peu après.
L’armée ukrainienne a mené une attaque de drones dans la nuit de mercredi à jeudi contre un navire russe lance-missiles en mer Noire. L’Ivanovets aurait coulé.
Par Félix Pennel
Publié:1 février 2024 à 12h12
L’armée ukrainienne a attaqué dans la nuit de mercredi à jeudi l’Ivanovets, un navire lance-missiles russe en mer Noire, à proximité de la Crimée. Selon une vidéo diffusée par le ministère de la Défense, un drone naval est parvenu à s’approcher de l’Ivanovets et a le toucher.
Un deuxième drone aurait ensuite réussi à se faire exploser là où le premier avait touché le bateau, provoquant une énorme explosion. Sur les images, on voit aussi le navire en train de sombrer à la verticale.
Dans un communiqué sur X, le ministère de la Défense ukrainien indique qu’une unité spéciale des services de renseignement a « détruit » la corvette lance-missiles Ivanovets. « À la suite d’un certain nombre de coups directs sur la coque, la corvette a été endommagée, a penché vers l’arrière et a coulé », poursuivent les autorités, précisant que « la valeur du navire est d’environ 60 à 70 millions de dollars ».
Moscou n’a pas encore commenté cette vidéo mais des opérations de recherche et de sauvetage sont en cours dans la zone.
La corvette lance-missiles Ivanovets a été mise en service en 1989. Elle a été modernisée pour tirer des missiles supersoniques. Le navire dispose aussi d’une variété d’armes dotées de capacités sol-sol et sol-air. Son équipage serait constitué d’une quarantaine de marins.
L’Ukraine a remporté de nombreuses victoires en mer Noire depuis le début de l’invasion russe, coulant ou endommageant de nombreux navires. Environ 20 % de la Flotte russe en mer Noire serait aujourd’hui neutralisée. En avril 2022, peu après le début de la guerre, l’armée ukrainienne avait réussi à toucher le croiseur Moskva. Le navire amiral de la flotte russe en mer Noire avait coulé peu après.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Caduce62 Ven 2 Fév - 14:08
Pour la première fois dans l'histoire des guerres mondiales, à la suite d'une attaque groupée de drones navals dirigés via un satellite spatial, un navire de guerre qui se déplaçait en pleine mer en pleine préparation au combat a été détruit.
Le 1er février 2024, des drones marins de l'unité du Groupe 13 de la Direction principale du renseignement du ministère de la Défense de l'Ukraine ont détruit un bateau lance-missiles russe du projet 12411 dans la mer Noire, près de la base navale protégée du lac Donuzlav, en Crimée temporairement occupée. Bateau lance-missiles Projet 12411, d'un déplacement allant jusqu'à 500 tonnes, avec un équipage de 40 personnes, armé de missiles antinavires P-270 Mosquito. À en juger par la vidéo, un groupe d'au moins cinq drones navals du GUR MOU a infiltré inaperçu la base Donuzlav de la flotte de la mer Noire de la Fédération de Russie, et les drones ont successivement attaqué le bateau lance-missiles, qui effectuait apparemment des patrouilles de combat et la défense de la base. Il convient de noter que les services de renseignement russes n’ont pas remarqué l’approche des drones.
L'équipage du bateau lance-missiles, selon le GUR, il s'agissait d'Ivanovets, à en juger par la vidéo, a remarqué visuellement l'approche des drones, et le bateau était en mouvement au moment de l'attaque et pouvait manœuvrer. Une fusée peut développer une vitesse supérieure à 30 nœuds et simplement fuir les drones. Mais "Ivanovets" n'a pas eu le temps de prendre de la vitesse.
Comme on peut le voir clairement, le nez de l'installation d'artillerie antiaérienne AK-176 de 76 mm était en position de marche, c'est-à-dire qu'il ne s'est pas allumé et n'a pas ouvert le feu. Il n'est pas non plus remarquable que les Russes aient réussi à engager au combat deux installations d'artillerie antiaérienne de 30 mm AK-630, capables de tirer de manière dense sur des cibles en mouvement à de courtes distances. Mais apparemment, des tirs de mitrailleuses ont été ouverts sur les drones à bout portant lors du quart suivant. Cependant, en raison de la petite taille, de la vitesse et de la maniabilité des drones, les Russes n’ont pas réussi à les atteindre.
La tactique d'attaque bien choisie par les commandants du Groupe 13 est admirable : le premier drone a heurté la poupe du bateau par tribord afin de désactiver les hélices. Le bateau n'a pas pu développer sa pleine vitesse, mais ne s'est pas arrêté. Ensuite, le deuxième drone a également heurté les hélices, mais du côté gauche. Avec ces deux coups, le bateau a été privé de mouvement et de maniabilité.
Après cela, le navire a été terminé avec compétence. Le troisième drone a percuté le milieu de la coque sous les lanceurs de missiles Mosquito et provoqué une importante déchirure à bâbord. La vidéo de ce drone n'est pas affichée.
Mais les résultats de l'impact sont visibles depuis la caméra du quatrième drone, que l'opérateur a dirigé directement dans le ravin depuis le troisième drone au même endroit.
L'explosion du quatrième drone a été fatale au navire. À la suite de l'impact, quatre missiles Mosquito ont explosé, dont le poids total est de 4 tonnes chacun. La fusée "Ivanovets" a été littéralement réduite en miettes, l'équipage n'avait presque aucune chance de se sauver.
Le brillant succès des soldats ukrainiens, du commandement et des opérateurs du groupe 13 GUR du ministère de la Défense a montré un haut niveau de renseignement, de planification, de formation et de gestion des opérations. Les tactiques d’attaque méritent d’être étudiées comme modèle.
Il convient de noter que le but de l'attaque n'était pas de vaincre, mais plutôt de détruire complètement le navire. C'est pourquoi tout un groupe de drones a été envoyé pour accomplir cette tâche de manière fiable, ce qui a permis d'infliger un maximum de pertes à l'ennemi.
Le 1er février 2024, des drones marins de l'unité du Groupe 13 de la Direction principale du renseignement du ministère de la Défense de l'Ukraine ont détruit un bateau lance-missiles russe du projet 12411 dans la mer Noire, près de la base navale protégée du lac Donuzlav, en Crimée temporairement occupée. Bateau lance-missiles Projet 12411, d'un déplacement allant jusqu'à 500 tonnes, avec un équipage de 40 personnes, armé de missiles antinavires P-270 Mosquito. À en juger par la vidéo, un groupe d'au moins cinq drones navals du GUR MOU a infiltré inaperçu la base Donuzlav de la flotte de la mer Noire de la Fédération de Russie, et les drones ont successivement attaqué le bateau lance-missiles, qui effectuait apparemment des patrouilles de combat et la défense de la base. Il convient de noter que les services de renseignement russes n’ont pas remarqué l’approche des drones.
L'équipage du bateau lance-missiles, selon le GUR, il s'agissait d'Ivanovets, à en juger par la vidéo, a remarqué visuellement l'approche des drones, et le bateau était en mouvement au moment de l'attaque et pouvait manœuvrer. Une fusée peut développer une vitesse supérieure à 30 nœuds et simplement fuir les drones. Mais "Ivanovets" n'a pas eu le temps de prendre de la vitesse.
Comme on peut le voir clairement, le nez de l'installation d'artillerie antiaérienne AK-176 de 76 mm était en position de marche, c'est-à-dire qu'il ne s'est pas allumé et n'a pas ouvert le feu. Il n'est pas non plus remarquable que les Russes aient réussi à engager au combat deux installations d'artillerie antiaérienne de 30 mm AK-630, capables de tirer de manière dense sur des cibles en mouvement à de courtes distances. Mais apparemment, des tirs de mitrailleuses ont été ouverts sur les drones à bout portant lors du quart suivant. Cependant, en raison de la petite taille, de la vitesse et de la maniabilité des drones, les Russes n’ont pas réussi à les atteindre.
La tactique d'attaque bien choisie par les commandants du Groupe 13 est admirable : le premier drone a heurté la poupe du bateau par tribord afin de désactiver les hélices. Le bateau n'a pas pu développer sa pleine vitesse, mais ne s'est pas arrêté. Ensuite, le deuxième drone a également heurté les hélices, mais du côté gauche. Avec ces deux coups, le bateau a été privé de mouvement et de maniabilité.
Après cela, le navire a été terminé avec compétence. Le troisième drone a percuté le milieu de la coque sous les lanceurs de missiles Mosquito et provoqué une importante déchirure à bâbord. La vidéo de ce drone n'est pas affichée.
Mais les résultats de l'impact sont visibles depuis la caméra du quatrième drone, que l'opérateur a dirigé directement dans le ravin depuis le troisième drone au même endroit.
L'explosion du quatrième drone a été fatale au navire. À la suite de l'impact, quatre missiles Mosquito ont explosé, dont le poids total est de 4 tonnes chacun. La fusée "Ivanovets" a été littéralement réduite en miettes, l'équipage n'avait presque aucune chance de se sauver.
Le brillant succès des soldats ukrainiens, du commandement et des opérateurs du groupe 13 GUR du ministère de la Défense a montré un haut niveau de renseignement, de planification, de formation et de gestion des opérations. Les tactiques d’attaque méritent d’être étudiées comme modèle.
Il convient de noter que le but de l'attaque n'était pas de vaincre, mais plutôt de détruire complètement le navire. C'est pourquoi tout un groupe de drones a été envoyé pour accomplir cette tâche de manière fiable, ce qui a permis d'infliger un maximum de pertes à l'ennemi.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Caduce62 Ven 2 Fév - 15:21
Voilà à quoi ressemblent 2678 blindés. C'est le nombre de chars russes détruits selon Oryx.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Caduce62 Ven 2 Fév - 15:28
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Caduce62 Mar 6 Fév - 10:33
Guerre en Ukraine : pourquoi la chute d’Avdiivka semble inéluctable
Lancée mi-octobre, l’offensive russe sur Avdiivka progresse malgré des pertes effroyables. L’armée ukrainienne est à court de temps, de munitions et d’options.
Par Félix Pennel
Publié:5 février 2024 à 11h01
Les choses vont mal à Avdiivka. Plus de trois mois après le début de son offensive, l’armée russe progresse au nord et au sud de la cité et a réussi à pénétrer dans les premières maisons. Les troupes de Vladimir Poutine tentent depuis des mois de prendre Avdiïvka, située sur le front depuis 2014 et le début de la guerre entre forces ukrainiennes et séparatistes pilotée par le Kremlin.
Bien qu’à seulement 13 km de Donetsk, la capitale sous contrôle russe de la région éponyme, Avdiïvka comptait encore 30 000 habitants lorsque le Kremlin a lancé son invasion de l’Ukraine en février 2022. Il n’en resterait qu’une poignée.
La position Zenit doit tenir
Selon les évaluations, les Russes auraient engagé 40 000 hommes pour faire tomber Avdiivka et ils en contrôleraient environ 10 %. « La situation tactique ukrainienne se dégrade rapidement », constatait samedi 3 février @escortert sur X. Cet observateur français de la guerre fait état quotidiennement de la situation sur le front. Depuis le village de Vesele, au nord d’Avdiivka, « les 15e, 114e et 115e brigades de fusiliers motorisés ont réussi leur assaut (ce week-end) et réalisé un gain tactique de plus de 3 km² en submergeant la zone des datchas ». Les Russes auraient profité des mauvaises conditions météo pour avancer sans être repérés par les drones ukrainiens.
Depuis le village d’Opytne, au sud d’Avdiivka, « le 1439e régiment de fusiliers motorisés avance sur la bretelle d’accès à l’autoroute M-30 et menace de couper la position Zenit de ses arrières logistiques, ce qui la compromettrait définitivement ». La position Zenit est une forteresse ukrainienne aménagée dans une ancienne base aérienne. Constituée de tunnels et de bunkers, elle résiste depuis dix ans aux assauts russes.
Lourdes pertes russes
Selon un recensement de Clément Molin, pour le think tank d’analyse internationale Atum Mundi, la contre-offensive estivale ukrainienne avaient entraîné de très lourdes pertes dans les deux camps : 429 équipements détruits pour Kiev, 523 pour Moscou. Des matériels qui concernent les chars, les transports de troupe, les pièces d’artillerie, les véhicules anti-mines, etc. L’offensive hivernale russe n’a rien à voir : seulement 31 équipements ukrainiens ont été détruits entre octobre et février contre 413 pour les Russes !
Comment expliquer une asymétrie pareille, alors que la Russie dispose d’une puissance de feu colossale ? Les Ukrainiens sont retranchés dans une ville fortifiée qu’ils connaissent bien. Ils disposent aussi de drones explosifs en quantités qui font des ravages dans les rangs russes. Ceux-ci payent aussi leur prix de leurs tactiques en menant des assauts en colonnes blindées sur de minces chemins au milieu des champs de mines… ce qui en fait des cibles faciles pour l’armée ukrainienne.
Bakhmout ou Marioupol ?
La Russie subit donc des pertes extraordinaires, en hommes et matériels, mais continue de conquérir du terrain. De quoi valider la stratégie… En face, les Ukrainiens ne peuvent probablement pas faire beaucoup plus. À court de munitions à cause de la crise politique américaine, les soldats de Kiev sont aussi à court d’options et ont sans doute déjà engagé leurs réserves. En l’état, la ville pourrait être conquise d’ici un mois.
Reculer et quitter Avdiivka en faisant le plus de dégâts possibles chez les Russes ? Ou se faire encercler dans la ville et résister le plus longtemps possible ? Dans le premier cas, c’est Bakhmout et son bilan humain effroyable. Dans le second, c’est Marioupol au printemps 2022 et la reddition des défenseurs ukrainiens après des semaines de combats.
Lancée mi-octobre, l’offensive russe sur Avdiivka progresse malgré des pertes effroyables. L’armée ukrainienne est à court de temps, de munitions et d’options.
Par Félix Pennel
Publié:5 février 2024 à 11h01
Les choses vont mal à Avdiivka. Plus de trois mois après le début de son offensive, l’armée russe progresse au nord et au sud de la cité et a réussi à pénétrer dans les premières maisons. Les troupes de Vladimir Poutine tentent depuis des mois de prendre Avdiïvka, située sur le front depuis 2014 et le début de la guerre entre forces ukrainiennes et séparatistes pilotée par le Kremlin.
Bien qu’à seulement 13 km de Donetsk, la capitale sous contrôle russe de la région éponyme, Avdiïvka comptait encore 30 000 habitants lorsque le Kremlin a lancé son invasion de l’Ukraine en février 2022. Il n’en resterait qu’une poignée.
La position Zenit doit tenir
Selon les évaluations, les Russes auraient engagé 40 000 hommes pour faire tomber Avdiivka et ils en contrôleraient environ 10 %. « La situation tactique ukrainienne se dégrade rapidement », constatait samedi 3 février @escortert sur X. Cet observateur français de la guerre fait état quotidiennement de la situation sur le front. Depuis le village de Vesele, au nord d’Avdiivka, « les 15e, 114e et 115e brigades de fusiliers motorisés ont réussi leur assaut (ce week-end) et réalisé un gain tactique de plus de 3 km² en submergeant la zone des datchas ». Les Russes auraient profité des mauvaises conditions météo pour avancer sans être repérés par les drones ukrainiens.
Depuis le village d’Opytne, au sud d’Avdiivka, « le 1439e régiment de fusiliers motorisés avance sur la bretelle d’accès à l’autoroute M-30 et menace de couper la position Zenit de ses arrières logistiques, ce qui la compromettrait définitivement ». La position Zenit est une forteresse ukrainienne aménagée dans une ancienne base aérienne. Constituée de tunnels et de bunkers, elle résiste depuis dix ans aux assauts russes.
Lourdes pertes russes
Selon un recensement de Clément Molin, pour le think tank d’analyse internationale Atum Mundi, la contre-offensive estivale ukrainienne avaient entraîné de très lourdes pertes dans les deux camps : 429 équipements détruits pour Kiev, 523 pour Moscou. Des matériels qui concernent les chars, les transports de troupe, les pièces d’artillerie, les véhicules anti-mines, etc. L’offensive hivernale russe n’a rien à voir : seulement 31 équipements ukrainiens ont été détruits entre octobre et février contre 413 pour les Russes !
Comment expliquer une asymétrie pareille, alors que la Russie dispose d’une puissance de feu colossale ? Les Ukrainiens sont retranchés dans une ville fortifiée qu’ils connaissent bien. Ils disposent aussi de drones explosifs en quantités qui font des ravages dans les rangs russes. Ceux-ci payent aussi leur prix de leurs tactiques en menant des assauts en colonnes blindées sur de minces chemins au milieu des champs de mines… ce qui en fait des cibles faciles pour l’armée ukrainienne.
Bakhmout ou Marioupol ?
La Russie subit donc des pertes extraordinaires, en hommes et matériels, mais continue de conquérir du terrain. De quoi valider la stratégie… En face, les Ukrainiens ne peuvent probablement pas faire beaucoup plus. À court de munitions à cause de la crise politique américaine, les soldats de Kiev sont aussi à court d’options et ont sans doute déjà engagé leurs réserves. En l’état, la ville pourrait être conquise d’ici un mois.
Reculer et quitter Avdiivka en faisant le plus de dégâts possibles chez les Russes ? Ou se faire encercler dans la ville et résister le plus longtemps possible ? Dans le premier cas, c’est Bakhmout et son bilan humain effroyable. Dans le second, c’est Marioupol au printemps 2022 et la reddition des défenseurs ukrainiens après des semaines de combats.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Gilles Mar 6 Fév - 12:19
Guerre en Ukraine : "Il faudrait mobiliser 450 000 à 500 000 personnes"... pourquoi le commandant en chef des armées ukrainiennes est inquiet
Publié le 02/02/2024 à 08:23 , mis à jour à 08:58
Alors qu'une nouvelle aide financière européenne de 50 milliards d'euros a été votée par l'Union européenne, jeudi 1er février, le très populaire commandant en chef des armées ukrainiennes, Valery Zaloujny, a exprimé ses craintes sur CNN en prévoyant une baisse de l'aide des alliés.
En janvier, le Parlement ukrainien a refusé de débattre un projet de loi en ce sens, controversé et grandement "impopulaire".
Le compromis trouvé jeudi 1er février prévoit que soit rédigé chaque année un rapport de la Commission européenne sur l'utilisation des fonds par l'Ukraine, et la possibilité pour les dirigeants dans deux ans, si besoin et à l'unanimité, de demander un réexamen de l'aide.
À côté de la question du soutien budgétaire à l'Ukraine, le sommet a également discuté d'une aide militaire supplémentaire. "Nous voulions discuter de la question de savoir si chaque Etat membre en faisait assez. À mon avis, tous les Etats membres n'en font pas assez", a commenté Olaf Scholz.
Selon CNN, les divergences entre Volodymyr Zelensky et son chef des armées ont atteint un seuil critique. Le président ukrainien pourrait très prochainement annoncer le remplacement de Valery Zaloujny.
Source : https://www.ladepeche.fr/2024/02/02/guerre-en-ukraine-il-faudrait-mobiliser-450-000-a-500-000-personnes-pourquoi-le-commandant-en-chef-des-armees-ukrainiennes-est-inquiet-11738811.php
Publié le 02/02/2024 à 08:23 , mis à jour à 08:58
Alors qu'une nouvelle aide financière européenne de 50 milliards d'euros a été votée par l'Union européenne, jeudi 1er février, le très populaire commandant en chef des armées ukrainiennes, Valery Zaloujny, a exprimé ses craintes sur CNN en prévoyant une baisse de l'aide des alliés.
Pas d'augmentation des effectifs
"Nous devons faire face à une réduction du soutien militaire de nos principaux alliés, aux prises avec leurs propres tensions politiques", anticipe Valery Zaloujny. En Ukraine, l'armée peine à trouver de nouveaux volontaires. Pour continuer à combattre les 600 000 hommes des troupes russes et permettre aux soldats épuisés, il faudrait mobiliser "450 000 à 500 000 personnes".En janvier, le Parlement ukrainien a refusé de débattre un projet de loi en ce sens, controversé et grandement "impopulaire".
Aides financière et militaire européennes
Kiev a désespérément besoin de l'aide occidentale pour maintenir à flot son économie, près de deux ans après le début de l'invasion de ce pays par la Russie. L'aide destinée à l'Ukraine (33 milliards de prêts et 17 milliards de dons sur quatre ans) est incluse dans une rallonge au budget de l'UE jusqu'en 2027. Ce budget européen révisé sera voté plus tard dans le mois au Parlement européen.Le compromis trouvé jeudi 1er février prévoit que soit rédigé chaque année un rapport de la Commission européenne sur l'utilisation des fonds par l'Ukraine, et la possibilité pour les dirigeants dans deux ans, si besoin et à l'unanimité, de demander un réexamen de l'aide.
À côté de la question du soutien budgétaire à l'Ukraine, le sommet a également discuté d'une aide militaire supplémentaire. "Nous voulions discuter de la question de savoir si chaque Etat membre en faisait assez. À mon avis, tous les Etats membres n'en font pas assez", a commenté Olaf Scholz.
Selon CNN, les divergences entre Volodymyr Zelensky et son chef des armées ont atteint un seuil critique. Le président ukrainien pourrait très prochainement annoncer le remplacement de Valery Zaloujny.
Source : https://www.ladepeche.fr/2024/02/02/guerre-en-ukraine-il-faudrait-mobiliser-450-000-a-500-000-personnes-pourquoi-le-commandant-en-chef-des-armees-ukrainiennes-est-inquiet-11738811.php
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Krispoluk Mar 6 Fév - 21:50
Caduce62 a écrit:
Ce n'est qu'un épisode de cette lutte gigantesque ! Une victoire tactique limitée ne présage pas des victoires stratégiques ultérieures ! Wait and see...
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Gilles Ven 9 Fév - 11:05
À la pointe de la technologie, les soldats russes désamorcent des mines... à coups de branches de bois
Clément Poursain - 9 février 2024 à 6h00
Drones de vision nocturne, missiles à tête chercheuse, systèmes de défense antiaérienne ultra modernes: tout cela est bien joli, mais ça ne suffit pas à faire la guerre. Pour la piétaille embourbée sur la ligne de front en Ukraine, la survie passe souvent par la débrouille. Et les troupes russes sont expertes en la matière.
Des vidéos partagées cette semaine sur Telegram et X (anciennement Twitter) par des observateurs du conflit comme @OSINTtechnical, et relayées par Business Insider, montrent comment des soldats russes s'y prennent pour désamorcer les mines antipersonnel qui pullulent en Ukraine: en tapant dessus très fort avec un bout de bois.
Les démineurs précautionneux n'ont qu'à bien se tenir: ici pas le temps pour les tergiversations. Sur la première vidéo (visible ci-dessus), un soldat ne portant a priori aucune protection frappe une mine avec une grosse branche et la déclenche. Dans une seconde vidéo (ci-dessous), d'autres soldats s'acharnent avec plus de difficultés sur une mine qui finit par céder face aux coups de bâton.
D'après la publication d'@OSINTtechnical, cette opération de «déminage» aurait eu lieu dans l'oblast de Louhansk, à l'extrême est de l'Ukraine. Mais ce genre de scène ne serait pas rare dans le pays, tant chez les troupes de Moscou que chez celles de Kiev.
L'Ukraine est aujourd'hui le pays le plus miné au monde. Et les dispositifs explosifs sont laissés dans les moindres recoins: sur les routes évidemment, mais aussi dans les maisons, dans les jouets d'enfants, dans les caisses de nourriture et parfois même sous les cadavres des soldats. Les mines sont partout. Ainsi, les membres des forces armées de chaque camp ne peuvent pas se permettre d'attendre d'hypothétiques soldats sapeurs et doivent faire le travail eux-mêmes.
Fortement ralentie par les champs de mines russes lors de sa contre-offensive à l'été 2023, l'armée ukrainienne semble avoir décidé d'utiliser elle aussi massivement ces pièges explosifs, paralysant encore un peu plus les mouvements de troupes. Une tactique favorisée par l'utilisation de drones qui profitent de la nuit pour larguer leurs mines dans des zones jusqu'à lors inatteignables, derrière les positions ennemies.
D'après les estimations de l'organisation non partisane et non gouvernementale Globsec, basée en Slovaquie, il faudrait aujourd'hui aux démineurs, au rythme actuel, précisément 757 ans pour nettoyer et sécuriser l'Ukraine.
Source : https://korii.slate.fr/et-caetera/pointe-technologie-soldats-russes-desamorcent-mines-antipersonnel-coups-branches-bois-deminage-explosifs-guerre-ukraine
Clément Poursain - 9 février 2024 à 6h00
Le pire, c'est que ça fonctionne.
Drones de vision nocturne, missiles à tête chercheuse, systèmes de défense antiaérienne ultra modernes: tout cela est bien joli, mais ça ne suffit pas à faire la guerre. Pour la piétaille embourbée sur la ligne de front en Ukraine, la survie passe souvent par la débrouille. Et les troupes russes sont expertes en la matière.
Des vidéos partagées cette semaine sur Telegram et X (anciennement Twitter) par des observateurs du conflit comme @OSINTtechnical, et relayées par Business Insider, montrent comment des soldats russes s'y prennent pour désamorcer les mines antipersonnel qui pullulent en Ukraine: en tapant dessus très fort avec un bout de bois.
Les démineurs précautionneux n'ont qu'à bien se tenir: ici pas le temps pour les tergiversations. Sur la première vidéo (visible ci-dessus), un soldat ne portant a priori aucune protection frappe une mine avec une grosse branche et la déclenche. Dans une seconde vidéo (ci-dessous), d'autres soldats s'acharnent avec plus de difficultés sur une mine qui finit par céder face aux coups de bâton.
D'après la publication d'@OSINTtechnical, cette opération de «déminage» aurait eu lieu dans l'oblast de Louhansk, à l'extrême est de l'Ukraine. Mais ce genre de scène ne serait pas rare dans le pays, tant chez les troupes de Moscou que chez celles de Kiev.
Nécessité fait loi
Des membres des forces ukrainiennes ont par exemple affirmé avoir recours à des bâtons ou à des outils tout aussi inhabituels pour faire exploser les mines croisées sur leur chemin, tels que des grappins fixés au bout de cordes pour déclencher à distance les mines équipées de fils-pièges, comme ils l'ont expliqué dans un article du New York Times publié en avril 2023. Il ne s'agit pas de légèreté ni d'inconscience, mais bien d'une nécessité pour les deux camps.L'Ukraine est aujourd'hui le pays le plus miné au monde. Et les dispositifs explosifs sont laissés dans les moindres recoins: sur les routes évidemment, mais aussi dans les maisons, dans les jouets d'enfants, dans les caisses de nourriture et parfois même sous les cadavres des soldats. Les mines sont partout. Ainsi, les membres des forces armées de chaque camp ne peuvent pas se permettre d'attendre d'hypothétiques soldats sapeurs et doivent faire le travail eux-mêmes.
Fortement ralentie par les champs de mines russes lors de sa contre-offensive à l'été 2023, l'armée ukrainienne semble avoir décidé d'utiliser elle aussi massivement ces pièges explosifs, paralysant encore un peu plus les mouvements de troupes. Une tactique favorisée par l'utilisation de drones qui profitent de la nuit pour larguer leurs mines dans des zones jusqu'à lors inatteignables, derrière les positions ennemies.
D'après les estimations de l'organisation non partisane et non gouvernementale Globsec, basée en Slovaquie, il faudrait aujourd'hui aux démineurs, au rythme actuel, précisément 757 ans pour nettoyer et sécuriser l'Ukraine.
Source : https://korii.slate.fr/et-caetera/pointe-technologie-soldats-russes-desamorcent-mines-antipersonnel-coups-branches-bois-deminage-explosifs-guerre-ukraine
Gilles- Messages : 2444
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Caduce62 Ven 9 Fév - 14:04
Qui est le général Oleksandr Syrsky, sauveur de Kiev, héros de l’Ukraine et nouveau commandant des armées
Oleksandr Syrsky remplace Valeri Zaloujny à la tête des forces ukrainiennes. Plus discret que son prédécesseur, le général a déjà remporté plusieurs batailles contre les Russes depuis février 2022.
Par Félix Pennel
Publié:8 février 2024 à 18h24
Volodymyr Zelensky a donc décidé de remplacer son commandant en chef, après presque deux ans de guerre contre la Russie. Le général Valeri Zaloujny est remplacé ce jeudi par le général Oleksandr Syrsky. Ce militaire de carrière est moins connu que son prédécesseur mais il a de nombreux faits d’armes à faire valoir.
Le général, aujourd’hui âgé de 58 ans, est un officier de carrière qui s’est illustré dans le Donbass en 2015, la région étant alors en proie aux combats contre les séparatistes pro-russes. Lorsque l’invasion russe est lancée par Vladimir Poutine en février 2022, il occupe le poste de commandant en chef des forces militaires de Kiev. La capitale est alors la cible privilégiée de l’armée russe qui fond dessus en force depuis la Biélorussie.
Bataille décisive à Kiev
En réagissant très rapidement à l’invasion, notamment en mobilisant de vieilles pièces d’artillerie dédiées à l’entraînement dans les écoles militaires, c’est le général Syrsky qui a sauvé la capitale. Pour le maire de Kiev, cette seule décision s’est avérée cruciale. « Les dirigeants du pays ont dit qu’il n’y aurait pas de guerre, mais les militaires le savaient », jugeait Vitali Klitschko dans un article du Washington Post relatant cette bataille décisive. Pour cette victoire, Oleksandr Syrsky a reçu en avril 2022 le titre de héros de l’Ukraine, plus haute récompense du pays.
Après ce succès à Kiev, le général Syrsky, également commandant des forces terrestres ukrainiennes, organise la défense sur le front est, alors que l’armée russe a déjà conquis des milliers de kilomètres carrés. L’état-major ukrainien souhaite concentrer ses efforts sur le sud et Kherson mais le général Syrsky a l’idée d’attaquer par Kharkiv, au nord.
Maître d’œuvre de la contre-offensive de Kharkiv
« C’est Syrskyi qui a eu l’idée d’une attaque surprise sur Balakliya et a d’abord été critiqué pour cela, selon le politologue ukrainien Oleksii Holobutskyi. Mais Syrsky a réussi à convaincre les dirigeants militaires de son plan. » En attaquant à cet endroit, les troupes de Syrsky ont libéré 6 000 km² et repris Koupiansk, grande ville occupée et centre logistique de l’armée russe. Un immense succès.
Côté personnalité, ce militaire est jugé peu charismatique. Il pratique plutôt les sèches communications officielles. Mais il n’est pas pour autant un homme de bureau, selon ses services. Il est « un des rares commandants hauts gradés à se rendre régulièrement sur la ligne de front », indique à l’AFP le porte-parole du front Est Illia Ievlach. L’armée diffuse d’ailleurs volontiers des images le montrant armé et casqué jusque dans les tranchées, serrant la main ou riant avec des soldats.
Mais certains lui reprochent une approche trop similaire à celle des généraux de l’URSS et d’être distant. Très discret sur sa vie personnelle, il est marié et père de deux fils, selon un porte-parole de l’armée interrogé par l’AFP. « Syrsky est mal perçu (…) c’est un homme de l’école soviétique », a commenté cette semaine auprès de l’AFP un sergent ukrainien répondant au nom de guerre « Lountik », qui avait défendu Kiev avant d’être déployé dans l’Est.
Peu regardant sur les pertes ?
L’influent site d’information Ukraïnska Pravda lui reproche de ne pas être sensible aux pertes. Il « s’est forgé la réputation d’un homme qui accorde plus d’importance à l’accomplissement des tâches qu’au nombre de vies qu’il sacrifie à cette fin », écrivait le site cette semaine.
Désormais, Oleksandr Syrsky doit s’atteler à un nouveau défi de taille : gagner la guerre. Volodymyr Zelensly lui a dit avec ses mots ce jeudi. « J’attends de tels changements dans les forces armées ukrainiennes dans l’avenir le plus proche : un plan d’action réaliste et détaillé (…) pour 2024 » qui tiendrait « compte de la situation réelle sur le champ de bataille et des perspectives d’avenir », a déclaré le président dans son adresse quotidienne.
Pourquoi ce changement ? Sur Twitter, il se dit que cela n'allait plus entre Zaloujny et Zelensky, l'un voulant mobiliser massivement des hommes pour relayer ceux du front mais l'autre refusant car mesure jugée impopulaire malgré le nationalisme
Oleksandr Syrsky remplace Valeri Zaloujny à la tête des forces ukrainiennes. Plus discret que son prédécesseur, le général a déjà remporté plusieurs batailles contre les Russes depuis février 2022.
Par Félix Pennel
Publié:8 février 2024 à 18h24
Volodymyr Zelensky a donc décidé de remplacer son commandant en chef, après presque deux ans de guerre contre la Russie. Le général Valeri Zaloujny est remplacé ce jeudi par le général Oleksandr Syrsky. Ce militaire de carrière est moins connu que son prédécesseur mais il a de nombreux faits d’armes à faire valoir.
Le général, aujourd’hui âgé de 58 ans, est un officier de carrière qui s’est illustré dans le Donbass en 2015, la région étant alors en proie aux combats contre les séparatistes pro-russes. Lorsque l’invasion russe est lancée par Vladimir Poutine en février 2022, il occupe le poste de commandant en chef des forces militaires de Kiev. La capitale est alors la cible privilégiée de l’armée russe qui fond dessus en force depuis la Biélorussie.
Bataille décisive à Kiev
En réagissant très rapidement à l’invasion, notamment en mobilisant de vieilles pièces d’artillerie dédiées à l’entraînement dans les écoles militaires, c’est le général Syrsky qui a sauvé la capitale. Pour le maire de Kiev, cette seule décision s’est avérée cruciale. « Les dirigeants du pays ont dit qu’il n’y aurait pas de guerre, mais les militaires le savaient », jugeait Vitali Klitschko dans un article du Washington Post relatant cette bataille décisive. Pour cette victoire, Oleksandr Syrsky a reçu en avril 2022 le titre de héros de l’Ukraine, plus haute récompense du pays.
Après ce succès à Kiev, le général Syrsky, également commandant des forces terrestres ukrainiennes, organise la défense sur le front est, alors que l’armée russe a déjà conquis des milliers de kilomètres carrés. L’état-major ukrainien souhaite concentrer ses efforts sur le sud et Kherson mais le général Syrsky a l’idée d’attaquer par Kharkiv, au nord.
Maître d’œuvre de la contre-offensive de Kharkiv
« C’est Syrskyi qui a eu l’idée d’une attaque surprise sur Balakliya et a d’abord été critiqué pour cela, selon le politologue ukrainien Oleksii Holobutskyi. Mais Syrsky a réussi à convaincre les dirigeants militaires de son plan. » En attaquant à cet endroit, les troupes de Syrsky ont libéré 6 000 km² et repris Koupiansk, grande ville occupée et centre logistique de l’armée russe. Un immense succès.
Côté personnalité, ce militaire est jugé peu charismatique. Il pratique plutôt les sèches communications officielles. Mais il n’est pas pour autant un homme de bureau, selon ses services. Il est « un des rares commandants hauts gradés à se rendre régulièrement sur la ligne de front », indique à l’AFP le porte-parole du front Est Illia Ievlach. L’armée diffuse d’ailleurs volontiers des images le montrant armé et casqué jusque dans les tranchées, serrant la main ou riant avec des soldats.
Mais certains lui reprochent une approche trop similaire à celle des généraux de l’URSS et d’être distant. Très discret sur sa vie personnelle, il est marié et père de deux fils, selon un porte-parole de l’armée interrogé par l’AFP. « Syrsky est mal perçu (…) c’est un homme de l’école soviétique », a commenté cette semaine auprès de l’AFP un sergent ukrainien répondant au nom de guerre « Lountik », qui avait défendu Kiev avant d’être déployé dans l’Est.
Peu regardant sur les pertes ?
L’influent site d’information Ukraïnska Pravda lui reproche de ne pas être sensible aux pertes. Il « s’est forgé la réputation d’un homme qui accorde plus d’importance à l’accomplissement des tâches qu’au nombre de vies qu’il sacrifie à cette fin », écrivait le site cette semaine.
Désormais, Oleksandr Syrsky doit s’atteler à un nouveau défi de taille : gagner la guerre. Volodymyr Zelensly lui a dit avec ses mots ce jeudi. « J’attends de tels changements dans les forces armées ukrainiennes dans l’avenir le plus proche : un plan d’action réaliste et détaillé (…) pour 2024 » qui tiendrait « compte de la situation réelle sur le champ de bataille et des perspectives d’avenir », a déclaré le président dans son adresse quotidienne.
Pourquoi ce changement ? Sur Twitter, il se dit que cela n'allait plus entre Zaloujny et Zelensky, l'un voulant mobiliser massivement des hommes pour relayer ceux du front mais l'autre refusant car mesure jugée impopulaire malgré le nationalisme
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Krispoluk Ven 9 Fév - 14:46
Pourquoi ce changement ? Sur Twitter, il se dit que cela n'allait plus entre Zaloujny et Zelensky, l'un voulant mobiliser massivement des hommes pour relayer ceux du front mais l'autre refusant car mesure jugée impopulaire malgré le nationalisme
Zalujny était relativement compétent et aimé de la population mais mon poil s'est hérissé quand j'ai lu son interview dans un journal britannique à propos de ses doutes sur la contre-offensive d'été et également sur la possibilité de gagner la guerre contre la Russie !!!
Dans certains pays autoritaires, cela conduirait directement devant le peloton d'exécution (ou passer par la fenêtre du 5e étage
) pour Haute Trahison ! Donner ce genre d'information dans les médias peut, et a certainement porté préjudice à l'armée ukrainienne ! Et un tel préjudice se compte en morts stupides et inutiles !N'oublions pas que le général De Villiers a été "démissionné" par Macron pour beaucoup moins que ça : il critiquait la baisse du budget des armées, ce en quoi il avait entièrement raison et son président a du admettre son erreur et passer ultérieurement en mode "économie de guerre" et renforcement du budget de la défense .
Un général, fût-il "en chef", ça obéit aux ordres des politiques et ça ferme sa gueule ou ça démissionne ! Rien de nouveau de par le monde...
Je ne connais pas toutes les données du problème mais il me semble que Zalujny était un peu timoré et sans doute trop prudent... Ce n'était pas un "Rommel" mais plutôt un "Montgomery"
C'est éminemment honorable de vouloir épargner des vies humaines dans son armée mais à force de retenue et de pusillanimité, on fait durer la guerre et on cause beaucoup plus de victimes sur la durée, qu'un assaut mené avec énergie ! Ex : la percée d'Avranches en Normandie menée vigoureusement par Patton le 31 juillet 1944 et qui a conduit à la Libération de Paris le 25 Août !Syrsky, au contraire, m'apparait comme une sorte de "Joukov" ukrainien. Il a sauvé Kiev en 2022, comme Joukov a sauvé Moscou en décembre 1941. Il a aussi, par une manoeuvre très audacieuse et risquée, dégagé Kharkiv et libéré un territoire ukrainien très important au prix finalement, de pertes minimes !
A titre personnel, cette décision (le remplacement) me paraît lucide et décisive et si un homme est capable de bousculer et bouter les russes hors d'Ukraine, c'est sans doute Syrsky et pas Zalujny !
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Caduce62 Dim 11 Fév - 18:14
La Russie masse 40 000 soldats pour attaquer Koupiansk, l’Ukraine prépare sa défense
Les alertes se multiplient au nord de la ligne de front. La Russie aurait rassemblé une vaste armée pour attaquer la ville de Koupiansk. L’Ukraine creuse ses défenses.
Par Félix Pennel
Publié:9 février 2024 à 21h16
Alors que tous les regards sont concentrés sur Avdiivka depuis quelques semaines, c’est une autre ville ukrainienne qui inquiète. Koupiansk, 45 000 habitants avant la guerre, est menacée. Selon le commandement militaire oriental de l’Ukraine, le Kremlin aurait rassemblé une vaste armée au nord du Donbass. Plus de 40 000 soldats, 500 chars, des centaines de véhicules blindés et de canons…
Koupiansk est située au nord de la ligne de front de 1 000 kilomètres qui descend jusqu’à la ville de Kherson. Elle est traversée par une rivière, l’Oskil. Selon le Centre ukrainien des stratégies de défense, c’est cette ligne naturelle que l’armée russe cherche à atteindre. « La Fédération de Russie prévoit de s’emparer de l’ensemble des oblasts de Donetsk et de Louhansk ainsi que d’une partie de l’oblast de Kharkiv jusqu’à la rivière Oskil d’ici mars 2024 », écrit-il dans un rapport début février.
Les Russes « déplacent leurs réserves »
Arracher Koupiansk à l’Ukraine aurait un goût de revanche pour les Russes qui ont occupé la ville quelques mois après de début de l’invasion avant d’en être chassé par la contre-offensive de Kharkiv en septembre 2022. À ce jour, les Russes grignotent quelques kilomètres mais les Ukrainiens arrivent à canaliser ces assauts le long d’un axe Koupiansk – Svatove – Kreminna. Il n’y a aucune percée observée ce 9 février.
« Les engagements de position se sont poursuivis le long de la ligne Koupiansk-Svatove jeudi mais aucun changement n’a été confirmé sur la ligne de front dans la région, rapporte l’Institut pour l’étude la guerre (ISW) dans son point du 8 février. Des sources ukrainiennes et russes ont déclaré que les engagements de position se poursuivaient au nord-est de Koupiansk et au nord-ouest de Svatove. »
Un porte-parole des forces ukrainiennes a déclaré que les forces russes dans la direction de Koupiansk « concentrent leurs efforts sur la capture de Synkivka », village situé à quelques kilomètres au nord-est de Koupiansk. Selon lui, l’armée russe « déplace ses réserves vers la région de Synkivka » et « des éléments de la 1ère armée blindée de la Garde russe opéreraient dans la direction de Koupiansk ».
L’Ukraine prépare ses drones
L’Ukraine anticipe donc cette offensive et se prépare au choc. Le pays a commencé fin 2023 à établir de nouvelles lignes de défense. L’agence Reuters a ainsi constaté « des rangées de barricades en béton blanc et des bobines de fils barbelés (qui) s’étendent sur un champ ouvert sur plus d’un kilomètre » et de nombreuses tranchées autour de Koupiansk.
L’armée ukrainienne accélère aussi sa production de drones kamikazes. « Alors que les munitions d’artillerie se raréfient, les brigades ukrainiennes lancent de plus en plus de drones sur les Russes : parfois des milliers par jour tout le long du front de 600 milles », relate le journal Forbes.
Kiev pourra aussi compter sur son nouveau commandant des forces armées, nommé jeudi par Volodymyr Zelensky. Le général Oleksandr Syrsky était le maître d’œuvre de la contre-offensive de Kharkiv, l’été 2022. C’est à lui que l’Ukraine doit la libération de 6 000 km²... et de la ville de Koupiansk.
Les alertes se multiplient au nord de la ligne de front. La Russie aurait rassemblé une vaste armée pour attaquer la ville de Koupiansk. L’Ukraine creuse ses défenses.
Par Félix Pennel
Publié:9 février 2024 à 21h16
Alors que tous les regards sont concentrés sur Avdiivka depuis quelques semaines, c’est une autre ville ukrainienne qui inquiète. Koupiansk, 45 000 habitants avant la guerre, est menacée. Selon le commandement militaire oriental de l’Ukraine, le Kremlin aurait rassemblé une vaste armée au nord du Donbass. Plus de 40 000 soldats, 500 chars, des centaines de véhicules blindés et de canons…
Koupiansk est située au nord de la ligne de front de 1 000 kilomètres qui descend jusqu’à la ville de Kherson. Elle est traversée par une rivière, l’Oskil. Selon le Centre ukrainien des stratégies de défense, c’est cette ligne naturelle que l’armée russe cherche à atteindre. « La Fédération de Russie prévoit de s’emparer de l’ensemble des oblasts de Donetsk et de Louhansk ainsi que d’une partie de l’oblast de Kharkiv jusqu’à la rivière Oskil d’ici mars 2024 », écrit-il dans un rapport début février.
Les Russes « déplacent leurs réserves »
Arracher Koupiansk à l’Ukraine aurait un goût de revanche pour les Russes qui ont occupé la ville quelques mois après de début de l’invasion avant d’en être chassé par la contre-offensive de Kharkiv en septembre 2022. À ce jour, les Russes grignotent quelques kilomètres mais les Ukrainiens arrivent à canaliser ces assauts le long d’un axe Koupiansk – Svatove – Kreminna. Il n’y a aucune percée observée ce 9 février.
« Les engagements de position se sont poursuivis le long de la ligne Koupiansk-Svatove jeudi mais aucun changement n’a été confirmé sur la ligne de front dans la région, rapporte l’Institut pour l’étude la guerre (ISW) dans son point du 8 février. Des sources ukrainiennes et russes ont déclaré que les engagements de position se poursuivaient au nord-est de Koupiansk et au nord-ouest de Svatove. »
Un porte-parole des forces ukrainiennes a déclaré que les forces russes dans la direction de Koupiansk « concentrent leurs efforts sur la capture de Synkivka », village situé à quelques kilomètres au nord-est de Koupiansk. Selon lui, l’armée russe « déplace ses réserves vers la région de Synkivka » et « des éléments de la 1ère armée blindée de la Garde russe opéreraient dans la direction de Koupiansk ».
L’Ukraine prépare ses drones
L’Ukraine anticipe donc cette offensive et se prépare au choc. Le pays a commencé fin 2023 à établir de nouvelles lignes de défense. L’agence Reuters a ainsi constaté « des rangées de barricades en béton blanc et des bobines de fils barbelés (qui) s’étendent sur un champ ouvert sur plus d’un kilomètre » et de nombreuses tranchées autour de Koupiansk.
L’armée ukrainienne accélère aussi sa production de drones kamikazes. « Alors que les munitions d’artillerie se raréfient, les brigades ukrainiennes lancent de plus en plus de drones sur les Russes : parfois des milliers par jour tout le long du front de 600 milles », relate le journal Forbes.
Kiev pourra aussi compter sur son nouveau commandant des forces armées, nommé jeudi par Volodymyr Zelensky. Le général Oleksandr Syrsky était le maître d’œuvre de la contre-offensive de Kharkiv, l’été 2022. C’est à lui que l’Ukraine doit la libération de 6 000 km²... et de la ville de Koupiansk.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Caduce62 Lun 12 Fév - 20:02
le « train du Tsar », l’étrange ligne de défense russe composée de 2 100 wagons
L’armée russe a érigé une curieuse ligne de défense au sud du Donbass composée de milliers de wagons de marchandise. La structure s’étend sur 30 kilomètres.
Par Félix Pennel
Publié:12 février 2024 à 17h03
Voilà un dispositif défensif peu ordinaire. Les forces russes ont construit une barrière de 30 kilomètres de long composée de plus de 2 100 wagons de train. Selon DeepState, qui a analysé les images satellites, cette structure s’étend le long d’un embranchement allant de la gare d’Olenivka à Volnovakha, deux communes situées entre Donetsk au nord et Marioupol au sud. Et un nom lui a déjà été donné : le « train du Tsar ».
Sa construction aurait débuté en juillet 2023 à l’aide de matériel roulant volé dans les territoires ukrainiens occupés. « Il s’agit d’une structure d’ingénierie très spécifique dont l’efficacité est difficile à évaluer, estime DeepState sur Telegram. Elle peut être considérée comme une ligne de défense distincte, car il est extrêmement difficile d’endommager, de déplacer ou de faire exploser une masse de métal de 30 kilomètres de long. » Cette ligne est aussi probablement difficile à percer…
Selon l’Institut pour l’étude de la guerre, la ligne de chemin de fer entre Olenivka et Volnovakha se trouve « à environ six kilomètres de la ligne de front actuelle ». Plusieurs observateurs estiment aussi qu’en plus de constituer un sérieux obstacle sur la route de l’armée ukrainienne, elle pourrait aussi servir de support pour des bunkers ou des canons. Il n’est pas encore possible de savoir si ce « train du Tsar » est terminé ou si l’armée russe continue d’y ajouter des wagons.
L’Ukraine subit actuellement l’initiative de l’armée russe, notamment dans la ville d’Avdiivka, dans le Donbass. Après des mois de combats, la ville pourrait être coupée en deux dans les prochains jours. LA situation est aussi préoccupante tout au nord du front où la Russie aurait rassemblé une vaste armée pour reprendre la ville de Koupiansk, libérée à l’automne 2022.
L’armée russe a érigé une curieuse ligne de défense au sud du Donbass composée de milliers de wagons de marchandise. La structure s’étend sur 30 kilomètres.
Par Félix Pennel
Publié:12 février 2024 à 17h03
Voilà un dispositif défensif peu ordinaire. Les forces russes ont construit une barrière de 30 kilomètres de long composée de plus de 2 100 wagons de train. Selon DeepState, qui a analysé les images satellites, cette structure s’étend le long d’un embranchement allant de la gare d’Olenivka à Volnovakha, deux communes situées entre Donetsk au nord et Marioupol au sud. Et un nom lui a déjà été donné : le « train du Tsar ».
Sa construction aurait débuté en juillet 2023 à l’aide de matériel roulant volé dans les territoires ukrainiens occupés. « Il s’agit d’une structure d’ingénierie très spécifique dont l’efficacité est difficile à évaluer, estime DeepState sur Telegram. Elle peut être considérée comme une ligne de défense distincte, car il est extrêmement difficile d’endommager, de déplacer ou de faire exploser une masse de métal de 30 kilomètres de long. » Cette ligne est aussi probablement difficile à percer…
Selon l’Institut pour l’étude de la guerre, la ligne de chemin de fer entre Olenivka et Volnovakha se trouve « à environ six kilomètres de la ligne de front actuelle ». Plusieurs observateurs estiment aussi qu’en plus de constituer un sérieux obstacle sur la route de l’armée ukrainienne, elle pourrait aussi servir de support pour des bunkers ou des canons. Il n’est pas encore possible de savoir si ce « train du Tsar » est terminé ou si l’armée russe continue d’y ajouter des wagons.
L’Ukraine subit actuellement l’initiative de l’armée russe, notamment dans la ville d’Avdiivka, dans le Donbass. Après des mois de combats, la ville pourrait être coupée en deux dans les prochains jours. LA situation est aussi préoccupante tout au nord du front où la Russie aurait rassemblé une vaste armée pour reprendre la ville de Koupiansk, libérée à l’automne 2022.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Caduce62 Lun 12 Fév - 20:12
La Propagandastaffel du RuSSian Fascistan travaille dur pour coller à Syrsky une image de boucher qui ne tient aucun compte du sang ukrainien versé, aidé par les idiots utiles de l'étranger.Krispoluk a écrit:
Pourquoi ce changement ? Sur Twitter, il se dit que cela n'allait plus entre Zaloujny et Zelensky, l'un voulant mobiliser massivement des hommes pour relayer ceux du front mais l'autre refusant car mesure jugée impopulaire malgré le nationalisme
Zalujny était relativement compétent et aimé de la population mais mon poil s'est hérissé quand j'ai lu son interview dans un journal britannique à propos de ses doutes sur la contre-offensive d'été et également sur la possibilité de gagner la guerre contre la Russie !!!
Dans certains pays autoritaires, cela conduirait directement devant le peloton d'exécution (ou passer par la fenêtre du 5e étage
N'oublions pas que le général De Villiers a été "démissionné" par Macron pour beaucoup moins que ça : il critiquait la baisse du budget des armées, ce en quoi il avait entièrement raison et son président a du admettre son erreur et passer ultérieurement en mode "économie de guerre" et renforcement du budget de la défense .
Un général, fût-il "en chef", ça obéit aux ordres des politiques et ça ferme sa gueule ou ça démissionne ! Rien de nouveau de par le monde...
Je ne connais pas toutes les données du problème mais il me semble que Zalujny était un peu timoré et sans doute trop prudent... Ce n'était pas un "Rommel" mais plutôt un "Montgomery"
Syrsky, au contraire, m'apparait comme une sorte de "Joukov" ukrainien. Il a sauvé Kiev en 2022, comme Joukov a sauvé Moscou en décembre 1941. Il a aussi, par une manoeuvre très audacieuse et risquée, dégagé Kharkiv et libéré un territoire ukrainien très important au prix finalement, de pertes minimes !
A titre personnel, cette décision (le remplacement) me paraît lucide et décisive et si un homme est capable de bousculer et bouter les russes hors d'Ukraine, c'est sans doute Syrsky et pas Zalujny !
Syrsky est celui qui a empêché la destruction des défenses autour de Kyiv, a fait déplacer chars et automoteurs d'artillerie jour et nuit entre le nord ouest et le sud est de Kyiv pour bloquer les attaquants venus du Belarus et ceux venus de Russie qui ont essayé de faire tomber les défenses sur l'axe Nyzhin-Brovary-Kyiv.
En coordination avec Zalujny, il a sauvé l'Ukraine en empêchant la chute de la capitale, en détruisant la logistique des Russes et en concevant - préparant la contre attaque de l'été qui a suivi.
Peut-être un désaccord sur Adviika ? Faut t'il la défendre à n'importe quel prix ???
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