Et en Russie !
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Re: Et en Russie !
Sans aborder ce sujet, tu crois que le pou va accepter ?Krispoluk a écrit:Matt a écrit:L'OTAN exige une enquête indépendante et internationale au sujet de l'empoisonnement de Navalny.
L'Otan, cette machine de guerre antisoviétique créée à l'époque de la Guerre Froide, sort complètement de son rôle et de son statut d'alliance de défense militaire en faisant cette demande saugrenue...
Si réaction il doit avoir, elle ne saurait venir que des organisations internationales "larges" (ONU) ou associations de défense de droits de l'homme ou états indépendants...
Re: Et en Russie !
Matt a écrit:Sans aborder ce sujet, tu crois que le pou va accepter ?Krispoluk a écrit:Matt a écrit:L'OTAN exige une enquête indépendante et internationale au sujet de l'empoisonnement de Navalny.
L'Otan, cette machine de guerre antisoviétique créée à l'époque de la Guerre Froide, sort complètement de son rôle et de son statut d'alliance de défense militaire en faisant cette demande saugrenue...
Si réaction il doit avoir, elle ne saurait venir que des organisations internationales "larges" (ONU) ou associations de défense de droits de l'homme ou états indépendants...
Qu'il accepte ou n'accepte pas n'est pas le sujet ! Le sujet c'est que c'est le boulot des ONG défendant les droits de l'homme de requérir cette enquête. Si elles ne le font pas, alors à quoi servent-elles ???
Ce ne fait partie en aucune manière des prérogatives de l'OTAN, point/barre !
Krispoluk- Messages : 9788
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Re: Et en Russie !
à votre avis ?
steven21- Messages : 3580
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Re: Et en Russie !
Vu d’Allemagne.Affaire Navalny : l’impossible boycott du gaz russe
SÜDDEUTSCHE ZEITUNG - MUNICH
Publié le 09/09/2020 - 11:23
En représailles à la tentative d’empoisonnement de l’opposant russe, Alexeï Navalny, certains appellent à boycotter le gazoduc Nord Stream 2. Mais sans stratégie énergétique, l’Europe se trouve démunie face à Moscou, estime la Süddeutsche Zeitung.
Si le gazoduc Nord Stream 2 était réellement indispensable, l’approvisionnement en gaz russe se serait tari depuis longtemps. En janvier par exemple, quand ce second gazoduc de la mer Baltique aurait dû être mis en service. À l’époque, des sanctions américaines avaient empêché son achèvement. Mais le gaz a continué à arriver par la route qu’il avait toujours empruntée : à travers l’Ukraine. Si pertinente soit-elle, l’idée d’arrêter le chantier, en représailles à la tentative d’empoisonnement d’Alexeï Navalny, n’affecterait guère la Russie. Gazprom continue à vendre son gaz. Un point sensible que les Européens n’osent aborder.
Pour Moscou, la construction de Nord Stream 2 a toujours eu des raisons géostratégiques. Le gazoduc doit permettre de contourner l’Ukraine et de priver Kiev de son arme principale : celle du transit entre la Russie et ses puissants clients. Les Européens, se souciant avant tout de leur propre approvisionnement en gaz, n’y voyaient aucun inconvénient, à commencer par l’Allemagne.
SÜDDEUTSCHE ZEITUNG - MUNICH
Publié le 09/09/2020 - 11:23
En représailles à la tentative d’empoisonnement de l’opposant russe, Alexeï Navalny, certains appellent à boycotter le gazoduc Nord Stream 2. Mais sans stratégie énergétique, l’Europe se trouve démunie face à Moscou, estime la Süddeutsche Zeitung.
Si le gazoduc Nord Stream 2 était réellement indispensable, l’approvisionnement en gaz russe se serait tari depuis longtemps. En janvier par exemple, quand ce second gazoduc de la mer Baltique aurait dû être mis en service. À l’époque, des sanctions américaines avaient empêché son achèvement. Mais le gaz a continué à arriver par la route qu’il avait toujours empruntée : à travers l’Ukraine. Si pertinente soit-elle, l’idée d’arrêter le chantier, en représailles à la tentative d’empoisonnement d’Alexeï Navalny, n’affecterait guère la Russie. Gazprom continue à vendre son gaz. Un point sensible que les Européens n’osent aborder.
Pour Moscou, la construction de Nord Stream 2 a toujours eu des raisons géostratégiques. Le gazoduc doit permettre de contourner l’Ukraine et de priver Kiev de son arme principale : celle du transit entre la Russie et ses puissants clients. Les Européens, se souciant avant tout de leur propre approvisionnement en gaz, n’y voyaient aucun inconvénient, à commencer par l’Allemagne.
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Et en Russie !
Krispoluk a écrit:Matt a écrit:Sans aborder ce sujet, tu crois que le pou va accepter ?Krispoluk a écrit:Matt a écrit:L'OTAN exige une enquête indépendante et internationale au sujet de l'empoisonnement de Navalny.
L'Otan, cette machine de guerre antisoviétique créée à l'époque de la Guerre Froide, sort complètement de son rôle et de son statut d'alliance de défense militaire en faisant cette demande saugrenue...
Si réaction il doit avoir, elle ne saurait venir que des organisations internationales "larges" (ONU) ou associations de défense de droits de l'homme ou états indépendants...
Qu'il accepte ou n'accepte pas n'est pas le sujet ! Le sujet c'est que c'est le boulot des ONG défendant les droits de l'homme de requérir cette enquête. Si elles ne le font pas, alors à quoi servent-elles ???
Ce ne fait partie en aucune manière des prérogatives de l'OTAN, point/barre !
Entièrement d'accord avec toi : c'est le boulot des ONG, du Conseil de l'Europe (responsable en matière de droits de l'homme) ou des gouvernements nationaux dans le cadre de leur politique étrangère.
Thuramir- Messages : 3676
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Caduce62- Messages : 15059
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Re: Et en Russie !
Affaire Navalny et « vote intelligent » de l’opposition : les enjeux des élections régionales en Russie
Les gouverneurs et Assemblées locales de 41 régions sont élus dimanche, alors que la popularité de Vladimir Poutine s’érode.
Publié aujourd’hui à 12h04, mis à jour à 12h09
https://www.lemonde.fr/international/article/2020/09/13/affaire-navalny-vote-intelligent-les-enjeux-des-regionales-en-russie_6052005_3210.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR13IEkV8p78YSEnuMECyxE3Unuc9VqhQKsjN3Z491n1l46DTxpQpSglm5U#Echobox=1599992664
Les Russes sont appelés aux urnes dimanche 13 septembre dans 41 régions pour des élections locales qui se déroulent dans un contexte tendu pour Vladimir Poutine.
Les électeurs doivent désigner des gouverneurs, des Assemblées régionales ou municipales et quatre députés du Parlement. Les autorités ont autorisé un scrutin sur trois jours et des bureaux de vote en plein air, officiellement pour limiter les risques liés au nouveau coronavirus. Ce système, déjà expérimenté fin juin pour la réforme constitutionnelle, avait été marqué par des fraudes, selon l’opposition.
L’ombre de Navalny sur le scrutin
Le scrutin se déroule trois semaines après l’empoisonnement présumé d’Alexeï Navalny, adversaire numéro 1 du Kremlin. Il est tombé gravement malade fin août lors d’un voyage en Sibérie où il était venu soutenir ses alliés en campagne et mener des investigations sur la corruption des élites locales. Cet événement a suscité une indignation internationale : selon Berlin, où l’opposant est hospitalisé, ce dernier a été empoisonné avec une substance de type Novitchok, un agent neurotoxique d’origine militaire, ce que Moscou réfute.
La région de Novossibirsk en Sibérie, troisième ville de Russie, est emblématique de l’enjeu des régionales. Une alliance inédite d’une trentaine de candidats indépendants, dont des soutiens de M. Navalny, défie le parti de Vladimir Poutine, Russie unie. On compte également des candidats de quatre nouvelles formations, soupçonnées d’avoir été encouragées par le pouvoir pour diviser l’électorat que vise l’opposition. Des communistes et des nationalistes sont également en lice. Cette opposition traditionnelle, jugée loyale au Kremlin, lui a toutefois joué des tours dernièrement, remportant des scrutins face à des candidats du pouvoir.
Eprouver la tactique du « vote intelligent »
Si la région de Khabarovsk, dans l’arrondissement fédéral Extrême-Orient, n’est pas directement concernée par l’élection de dimanche, elle reste au centre de l’attention politique : des dizaines de milliers de personnes y manifestent sans relâche depuis deux mois contre l’arrestation d’un ex-gouverneur populaire. L’opposition veut profiter du contexte pour marquer des points, particulièrement dans des régions éloignées où une méfiance existe à l’égard de Moscou, suspecté de ne s’intéresser qu’aux richesses naturelles de la périphérie.
Les élections régionales sont aussi une occasion pour l’opposition de mettre une nouvelle fois à l’épreuve sa tactique de « vote intelligent », élaborée par Alexeï Navalny, qui consiste à appeler à voter pour le candidat le mieux placé, quel qu’il soit, pour faire perdre celui du pouvoir. Cette tactique avait déjà fait ses preuves l’été dernier à Moscou, lors d’élections municipales contestées à l’issue desquelles Russie unie avait perdu de nombreux sièges.
Dans un contexte économico-social difficile, d’accusations de corruption et d’une impopulaire réforme des retraites en 2018, la popularité de Russie unie, le parti de Vladimir Poutine, s’érode, avec seulement 30 % d’opinions favorables, selon les derniers sondages. Le parti au pouvoir peut néanmoins compter sur des soutiens dans les administrations, la mobilisation des élites et de son électorat traditionnel.
Le Monde
Les gouverneurs et Assemblées locales de 41 régions sont élus dimanche, alors que la popularité de Vladimir Poutine s’érode.
Publié aujourd’hui à 12h04, mis à jour à 12h09
https://www.lemonde.fr/international/article/2020/09/13/affaire-navalny-vote-intelligent-les-enjeux-des-regionales-en-russie_6052005_3210.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR13IEkV8p78YSEnuMECyxE3Unuc9VqhQKsjN3Z491n1l46DTxpQpSglm5U#Echobox=1599992664
Les Russes sont appelés aux urnes dimanche 13 septembre dans 41 régions pour des élections locales qui se déroulent dans un contexte tendu pour Vladimir Poutine.
Les électeurs doivent désigner des gouverneurs, des Assemblées régionales ou municipales et quatre députés du Parlement. Les autorités ont autorisé un scrutin sur trois jours et des bureaux de vote en plein air, officiellement pour limiter les risques liés au nouveau coronavirus. Ce système, déjà expérimenté fin juin pour la réforme constitutionnelle, avait été marqué par des fraudes, selon l’opposition.
L’ombre de Navalny sur le scrutin
Le scrutin se déroule trois semaines après l’empoisonnement présumé d’Alexeï Navalny, adversaire numéro 1 du Kremlin. Il est tombé gravement malade fin août lors d’un voyage en Sibérie où il était venu soutenir ses alliés en campagne et mener des investigations sur la corruption des élites locales. Cet événement a suscité une indignation internationale : selon Berlin, où l’opposant est hospitalisé, ce dernier a été empoisonné avec une substance de type Novitchok, un agent neurotoxique d’origine militaire, ce que Moscou réfute.
La région de Novossibirsk en Sibérie, troisième ville de Russie, est emblématique de l’enjeu des régionales. Une alliance inédite d’une trentaine de candidats indépendants, dont des soutiens de M. Navalny, défie le parti de Vladimir Poutine, Russie unie. On compte également des candidats de quatre nouvelles formations, soupçonnées d’avoir été encouragées par le pouvoir pour diviser l’électorat que vise l’opposition. Des communistes et des nationalistes sont également en lice. Cette opposition traditionnelle, jugée loyale au Kremlin, lui a toutefois joué des tours dernièrement, remportant des scrutins face à des candidats du pouvoir.
Eprouver la tactique du « vote intelligent »
Si la région de Khabarovsk, dans l’arrondissement fédéral Extrême-Orient, n’est pas directement concernée par l’élection de dimanche, elle reste au centre de l’attention politique : des dizaines de milliers de personnes y manifestent sans relâche depuis deux mois contre l’arrestation d’un ex-gouverneur populaire. L’opposition veut profiter du contexte pour marquer des points, particulièrement dans des régions éloignées où une méfiance existe à l’égard de Moscou, suspecté de ne s’intéresser qu’aux richesses naturelles de la périphérie.
Les élections régionales sont aussi une occasion pour l’opposition de mettre une nouvelle fois à l’épreuve sa tactique de « vote intelligent », élaborée par Alexeï Navalny, qui consiste à appeler à voter pour le candidat le mieux placé, quel qu’il soit, pour faire perdre celui du pouvoir. Cette tactique avait déjà fait ses preuves l’été dernier à Moscou, lors d’élections municipales contestées à l’issue desquelles Russie unie avait perdu de nombreux sièges.
Dans un contexte économico-social difficile, d’accusations de corruption et d’une impopulaire réforme des retraites en 2018, la popularité de Russie unie, le parti de Vladimir Poutine, s’érode, avec seulement 30 % d’opinions favorables, selon les derniers sondages. Le parti au pouvoir peut néanmoins compter sur des soutiens dans les administrations, la mobilisation des élites et de son électorat traditionnel.
Le Monde
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Et en Russie !
AFP, publié le lundi 14 septembre 2020 à 18h18
L'état de santé d'Alexeï Navalny, empoisonné au Novitchok, continue de s'améliorer et l'opposant russe peut désormais se lever de son lit, a annoncé lundi l'hôpital berlinois où il est soigné.
L'opposant numéro un au Kremlin, victime d'un empoisonnement le 20 août en Sibérie, selon son entourage, pourra bientôt se passer complètement de "ventilation artificielle", a ajouté l'hôpital de la Charité, qui n'évoque plus d'éventuelles séquelles à long terme.
La pression s'est dans le même temps accrue sur la Russie, sommée de donner des explications, après la confirmation par des laboratoires de l'emploi d'un agent neurotoxique de type Novitchok.
Le gouvernement allemand a réitéré "l'appel adressé à la Russie à apporter des éclaircissements sur ce qu'il s'est passé", a prévenu le porte-parole du gouvernement d'Angela Merkel, Steffen Seibert.
- Arme chimique -
Berlin n'a toutefois pas explicitement évoqué l'ultimatum lancé le 6 septembre à la Russie pour obtenir des explications.
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a de son côté renoncé à une visite en Allemagne prévue mardi, expliquant, selon ses services, que son homologue allemand Heiko Maas avait ramené à seulement une heure et demie leur rencontre bilatérale et annulé sa participation à un événement organisé dans le cadre de l'année russo-allemande.
Emmanuel Macron s'est quant à lui entretenu lundi matin avec Vladimir Poutine et lui a demandé que "toute la lumière soit faite, sans délai" sur la "tentative d'assassinat" de l'opposant.
"Une clarification est nécessaire de la part de la Russie dans le cadre d'une enquête crédible et transparente", a dit le président français à son homologue russe, qui a en retour dénoncé des accusations "non étayées" et ne reposant "sur rien".
Un laboratoire militaire allemand avait déjà conclu le 3 septembre à l' empoisonnement d'Alexeï Navalny, âgé de 44 ans, par le Novitchok, ce que Moscou conteste.
Pour étayer la thèse d'un usage de ce puissant agent neurotoxique, le gouvernement allemand a donc "demandé à d'autres partenaires européens, à savoir la France et la Suède, de vérifier de manière indépendante les preuves allemandes", a annoncé lundi le porte-parole du gouvernement, Steffen Seibert.
"Les résultats de cet examen par des laboratoires spéciaux en France et en Suède sont maintenant disponibles et confirment les preuves allemandes", a-t-il révélé.
En Suède, c'est le laboratoire spécialisé dans les substances hautement toxiques de l'Agence suédoise de la recherche sur la Défense, dont le siège est à Umea, qui a analysé les échantillons.
Hormis la Russie, "il est peu probable qu'un autre pays signataire de la Convention (sur l'interdiction des armes chimiques) puisse obtenir" cet agent neurotoxique, a commenté Asa Scott, la cheffe de division pour la défense et la sécurité au sein de cette agence.
L'utilisation du Novitchok "constitue une grave violation de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques", signée en 1993, a ainsi rappelé lundi le porte-parole du gouvernement allemand.
Berlin a "donc sollicité l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) dans l'analyse des preuves", a prévenu M. Seibert.
L'OIAC a ainsi "prélevé des échantillons (provenant du corps) de M. Navalny et a pris les mesures nécessaires pour les faire analyser par les laboratoires de référence de l'OIAC", précise M. Seibert.
- Victoire symbolique -
"Nous sommes en contact étroit avec nos partenaires européens au sujet des prochaines étapes", a par ailleurs rappelé M. Seibert.
La question de sanctions reste sur la table, comme l'avenir du projet de gazoduc Nord Stream 2, mené par la Russie et plusieurs pays européens, au premier chef l'Allemagne.
Côté russe, la police avait annoncé vendredi vouloir interroger en Allemagne Alexeï Navalny. M. Poutine a de nouveau réclamé lundi que Berlin fournisse "les échantillons biologiques" ayant permis aux spécialistes allemands de pointer du doigt une substance de type Novitchok.
Les autorités russes affirment que leurs analyses, effectuées au moment de l'hospitalisation de l'opposant à Omsk (Sibérie), avant son transfert vers l'Allemagne, n'avaient révélé la présence aucune substance toxique dans l'organisme de M. Navalny.
Les alliés de M. Navalny ont revendiqué dimanche des victoires aux élections régionales dans deux villes sibériennes, dont une, symbolique, à Tomsk, où il a été empoisonné, d'après ses proches.
L'état de santé d'Alexeï Navalny, empoisonné au Novitchok, continue de s'améliorer et l'opposant russe peut désormais se lever de son lit, a annoncé lundi l'hôpital berlinois où il est soigné.
L'opposant numéro un au Kremlin, victime d'un empoisonnement le 20 août en Sibérie, selon son entourage, pourra bientôt se passer complètement de "ventilation artificielle", a ajouté l'hôpital de la Charité, qui n'évoque plus d'éventuelles séquelles à long terme.
La pression s'est dans le même temps accrue sur la Russie, sommée de donner des explications, après la confirmation par des laboratoires de l'emploi d'un agent neurotoxique de type Novitchok.
Le gouvernement allemand a réitéré "l'appel adressé à la Russie à apporter des éclaircissements sur ce qu'il s'est passé", a prévenu le porte-parole du gouvernement d'Angela Merkel, Steffen Seibert.
- Arme chimique -
Berlin n'a toutefois pas explicitement évoqué l'ultimatum lancé le 6 septembre à la Russie pour obtenir des explications.
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a de son côté renoncé à une visite en Allemagne prévue mardi, expliquant, selon ses services, que son homologue allemand Heiko Maas avait ramené à seulement une heure et demie leur rencontre bilatérale et annulé sa participation à un événement organisé dans le cadre de l'année russo-allemande.
Emmanuel Macron s'est quant à lui entretenu lundi matin avec Vladimir Poutine et lui a demandé que "toute la lumière soit faite, sans délai" sur la "tentative d'assassinat" de l'opposant.
"Une clarification est nécessaire de la part de la Russie dans le cadre d'une enquête crédible et transparente", a dit le président français à son homologue russe, qui a en retour dénoncé des accusations "non étayées" et ne reposant "sur rien".
Un laboratoire militaire allemand avait déjà conclu le 3 septembre à l' empoisonnement d'Alexeï Navalny, âgé de 44 ans, par le Novitchok, ce que Moscou conteste.
Pour étayer la thèse d'un usage de ce puissant agent neurotoxique, le gouvernement allemand a donc "demandé à d'autres partenaires européens, à savoir la France et la Suède, de vérifier de manière indépendante les preuves allemandes", a annoncé lundi le porte-parole du gouvernement, Steffen Seibert.
"Les résultats de cet examen par des laboratoires spéciaux en France et en Suède sont maintenant disponibles et confirment les preuves allemandes", a-t-il révélé.
En Suède, c'est le laboratoire spécialisé dans les substances hautement toxiques de l'Agence suédoise de la recherche sur la Défense, dont le siège est à Umea, qui a analysé les échantillons.
Hormis la Russie, "il est peu probable qu'un autre pays signataire de la Convention (sur l'interdiction des armes chimiques) puisse obtenir" cet agent neurotoxique, a commenté Asa Scott, la cheffe de division pour la défense et la sécurité au sein de cette agence.
L'utilisation du Novitchok "constitue une grave violation de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques", signée en 1993, a ainsi rappelé lundi le porte-parole du gouvernement allemand.
Berlin a "donc sollicité l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) dans l'analyse des preuves", a prévenu M. Seibert.
L'OIAC a ainsi "prélevé des échantillons (provenant du corps) de M. Navalny et a pris les mesures nécessaires pour les faire analyser par les laboratoires de référence de l'OIAC", précise M. Seibert.
- Victoire symbolique -
"Nous sommes en contact étroit avec nos partenaires européens au sujet des prochaines étapes", a par ailleurs rappelé M. Seibert.
La question de sanctions reste sur la table, comme l'avenir du projet de gazoduc Nord Stream 2, mené par la Russie et plusieurs pays européens, au premier chef l'Allemagne.
Côté russe, la police avait annoncé vendredi vouloir interroger en Allemagne Alexeï Navalny. M. Poutine a de nouveau réclamé lundi que Berlin fournisse "les échantillons biologiques" ayant permis aux spécialistes allemands de pointer du doigt une substance de type Novitchok.
Les autorités russes affirment que leurs analyses, effectuées au moment de l'hospitalisation de l'opposant à Omsk (Sibérie), avant son transfert vers l'Allemagne, n'avaient révélé la présence aucune substance toxique dans l'organisme de M. Navalny.
Les alliés de M. Navalny ont revendiqué dimanche des victoires aux élections régionales dans deux villes sibériennes, dont une, symbolique, à Tomsk, où il a été empoisonné, d'après ses proches.
Caduce62- Messages : 15059
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steven21- Messages : 3580
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Re: Et en Russie !
steven21 a écrit:Alexeï Navalny publie une première photo de lui à l'hôpital.
La seule chose intéressante sur cette photo, ce sont les eux filles à la gauche de la photographie.
Thuramir- Messages : 3676
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Re: Et en Russie !
Thuramir a écrit:steven21 a écrit:Alexeï Navalny publie une première photo de lui à l'hôpital.
La seule chose intéressante sur cette photo, ce sont les eux filles à la gauche de la photographie.
Hum, j'ai un doute sur le sexe de celle (ou celui) de derrière...
Gilles- Messages : 2444
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: Et en Russie !
oui ca doit etre un gars
steven21- Messages : 3580
Date d'inscription : 12/08/2015
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Localisation : dijon
Re: Et en Russie !
steven21 a écrit:oui ca doit etre un gars
Gilles- Messages : 2444
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steven21- Messages : 3580
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Caduce62- Messages : 15059
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Re: Et en Russie !
Ben oui ! ça me parait une évidence...
L'essentiel des mesures économiques a été pris à l'époque de l'invasion de la Crimée et de la crise du Donbass !
Prendre des sanctions "uniquement pour Navalny" revient à "gâcher" de futures mesures (armes) diplomatiques pour d'autres éventuelles crises à venir (Belarus)...
Maintenant, la "mesure suprême", l'interdiction du gaz russe en Europe, Merkel est-elle prête à la prendre ??? Adolf est mort mais le conglomérat tout-puissant de l'industrie allemande n'est jamais mort, lui...
Krispoluk- Messages : 9788
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
L'Europe (et pas seulement l'UE) n'a pas d'alternative efficiente au gaz russe. Le pou le sait et joue avec cette carte.
Re: Et en Russie !
C'est tout à fait cela ! Ou alors, il faut devenir des khmers verts et avoir des machines à laver à pédales...Matt a écrit:L'Europe (et pas seulement l'UE) n'a pas d'alternative efficiente au gaz russe. Le pou le sait et joue avec cette carte.
Thuramir- Messages : 3676
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Caduce62- Messages : 15059
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