En Crimée
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Re: En Crimée
Crimée : un incendie provoque une explosion de munitions dans une base russe
Par AFP
Publié: 16 Août 2022 à 09h02
Un incendie ayant provoqué une explosion de munitions s’est produit mardi matin dans une base militaire russe en Crimée, péninsule annexée par la Russie, a annoncé le ministère russe de la Défense.
Le feu s’est déclaré vers 5h15 dans un dépôt de munitions temporaire d’une base russe dans le district de Djankoï (nord), a précisé le ministère dans un communiqué, cité par les agences de presse russes. « À la suite de l’incendie, une détonation des munitions s’est produite », a-t-il indiqué.
Selon le gouverneur de la Crimée, Sergueï Aksionov, qui s’est rendu sur les lieux, deux civils ont été blessés, et l’évacuation des habitants d’un village voisin était en cours. À 8h15, la déflagration se poursuivait toujours, a affirmé M. Aksionov sur Telegram.
Cet incident intervient une semaine après une explosion des munitions destinées à l’aviation militaire dans un dépôt situé sur le territoire de l’aérodrome militaire de Saki, dans l’ouest de la Crimée. Ces explosions avaient fait un mort et plusieurs blessés.
L’armée russe qui contrôle l’aérodrome prétend que « plusieurs munitions destinées à l'aviation ont explosé dans un dépôt situé sur le territoire de l'aérodrome militaire de Saki, près de la localité de Novofiodorovka ». Elle affirme qu'aucun tir ni bombardement n'avait été à l'origine de ces déflagrations, d'abord signalées par les autorités de cette presqu'île occupée par la Russie en 2014.
Les autorités d’occupation de la Crimée ont fait état d’un mort et cinq blessés.
Selon les informations diffusées par certains médias, c’est l’armée ukrainienne qui aurait lancé des frappes contre l’aérodrome. Cependant, le ministère ukrainien de la Défense n’a ni confirmé, ni démenti ces informations.
« Le ministère de la Défense de l'Ukraine ne peut pas déterminer la cause de l'incendie, mais rappelle une fois de plus les règles de sécurité incendie et l'interdiction de fumer dans les lieux non identifiés », a écrit Hanna Malyar, adjointe du ministre ukrainien de la Défense sur Telegram.
C'est fou qu'en période de sécheresse les soldats russes jettent leurs mégots de cigarette n'importe où
Par AFP
Publié: 16 Août 2022 à 09h02
Un incendie ayant provoqué une explosion de munitions s’est produit mardi matin dans une base militaire russe en Crimée, péninsule annexée par la Russie, a annoncé le ministère russe de la Défense.
Le feu s’est déclaré vers 5h15 dans un dépôt de munitions temporaire d’une base russe dans le district de Djankoï (nord), a précisé le ministère dans un communiqué, cité par les agences de presse russes. « À la suite de l’incendie, une détonation des munitions s’est produite », a-t-il indiqué.
Selon le gouverneur de la Crimée, Sergueï Aksionov, qui s’est rendu sur les lieux, deux civils ont été blessés, et l’évacuation des habitants d’un village voisin était en cours. À 8h15, la déflagration se poursuivait toujours, a affirmé M. Aksionov sur Telegram.
Cet incident intervient une semaine après une explosion des munitions destinées à l’aviation militaire dans un dépôt situé sur le territoire de l’aérodrome militaire de Saki, dans l’ouest de la Crimée. Ces explosions avaient fait un mort et plusieurs blessés.
L’armée russe qui contrôle l’aérodrome prétend que « plusieurs munitions destinées à l'aviation ont explosé dans un dépôt situé sur le territoire de l'aérodrome militaire de Saki, près de la localité de Novofiodorovka ». Elle affirme qu'aucun tir ni bombardement n'avait été à l'origine de ces déflagrations, d'abord signalées par les autorités de cette presqu'île occupée par la Russie en 2014.
Les autorités d’occupation de la Crimée ont fait état d’un mort et cinq blessés.
Selon les informations diffusées par certains médias, c’est l’armée ukrainienne qui aurait lancé des frappes contre l’aérodrome. Cependant, le ministère ukrainien de la Défense n’a ni confirmé, ni démenti ces informations.
« Le ministère de la Défense de l'Ukraine ne peut pas déterminer la cause de l'incendie, mais rappelle une fois de plus les règles de sécurité incendie et l'interdiction de fumer dans les lieux non identifiés », a écrit Hanna Malyar, adjointe du ministre ukrainien de la Défense sur Telegram.
C'est fou qu'en période de sécheresse les soldats russes jettent leurs mégots de cigarette n'importe où
Dernière édition par Caduce62 le Mar 16 Aoû - 12:43, édité 3 fois
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Re: En Crimée
Les explosions en Crimée rappellent le rôle de la résistance ukrainienne en territoire occupé
https://www.france24.com/fr/europe/20220810-les-explosions-en-crimée-rappellent-le-rôle-de-la-résistance-ukrainienne-en-territoire-occupé?fbclid=IwAR2TvhMp5jU-QDTZuwVAVY45Xb731OqoKkLgNwGOUORzQj0t68ieIvHYLMw
Publié le : 10/08/2022 - 18:30
Les circonstances des fortes explosions qui ont eu lieu mardi sur une base aérienne russe en Crimée demeurent floues. Mais les experts s’accordent à dire que si l’Ukraine en est responsable, l’armée a dû recevoir le soutien de groupes de résistance sur place. Le rôle des “partisans” pro-Kiev dans les territoires occupés par la Russie devient de plus en plus important.
Près de 24 heures après les explosions survenues sur une base aérienne militaire russe en Crimée, le mystère demeure, mercredi 10 août, autour des circonstances de cet incident qui, officiellement, a fait un mort et plusieurs blessés.
Moscou assure qu’il s’agit d’un accident lié à une explosion dans un dépôt de munitions. Mais Sergueï Axionov, le gouverneur russe de Crimée, a en parallèle relevé le niveau d’alerte terroriste, suggérant que les autorités craignent un acte de sabotage et “deviennent plus inquiètes quant à la sécurité dans la région”, assure le New York Times.
Accident, sabotage ou missile ?
Du côté de Kiev, c’est une version très différente des faits qui est mise en avant. “Un responsable du gouvernement ukrainien, sous couvert d’anonymat, a affirmé au Washington Post qu’il s’agissait de l’œuvre des forces spéciales ukrainiennes”, a affirmé sur Twitter Isabelle Khurshudyan, la cheffe du bureau en Ukraine du journal américain.
Le New York Times soutient pour sa part que des responsables militaires ukrainiens lui ont assuré que cette attaque avait été menée par des “groupes de résistants loyaux à Kiev et actifs en territoire occupé par la Russie”.
Il ne faut pas non plus exclure la possibilité que les Ukrainiens aient réussi à toucher cette base aérienne avec un missile. “Les vidéos disponibles depuis hier montrent des dégâts importants, peu compatibles avec la thèse d’un sabotage sur place – cela aurait nécessité des grandes quantités d’explosifs, difficiles à transporter à proximité d’une base probablement bien protégée par les forces russes”, souligne Huseyn Aliyev, spécialiste du conflit ukraino-russe à l'université de Glasgow.
Mais la thèse du missile comporte un hic : la base aérienne russe de Novofedorivka se trouve à plus de 200 kilomètres de la ligne de front, et les seules armes pouvant frapper à une telle distance ont été livrées à Kiev par des pays alliés de l’Otan.
Ces nations ont toujours insisté pour que leur matériel militaire soit utilisé à des fins uniquement défensives, et non pour frapper la Russie hors du territoire ukrainien. C’est sans doute pour cette raison que des responsables ukrainiens sous couvert d’anonymat multiplient les déclarations suggérant qu'il s'agirait d'une opération menée par un réseau de résistance ou des forces spéciales ukrainiennes.
L’insistance des Russes à mettre ces explosions sur le compte d’un accident se comprend aussi : si l’Ukraine avait pu frapper une cible aussi éloignée de la ligne de front, “ce serait plutôt humiliant pour Moscou et ses services de renseignement”, juge Taras Fedirko, politologue et anthropologue spécialiste de l’Ukraine à l’université de St-Andrews, en Écosse.
Le gouverneur prorusse de Kherson empoisonné
Même s’il s’agissait d’un missile lancé depuis l’Ukraine, il n’aurait probablement pas pu frapper juste “sans le soutien de groupes de partisans pro-Kiev sur place fournissant des informations utiles comme des coordonnées GPS”, suppose Huseyn Aliyev.
Ces explosions en Crimée viennent rappeler que la guerre ne se livre pas seulement sur le front : dans les territoires occupés par la Russie, Kiev “compte de plus en plus sur des réseaux de résistance ou de partisans pour infliger des revers à l’armée russe”, affirme Huseyn Aliyev.
C’est particulièrement flagrant à Kherson, dans le sud du pays, où Volodymyr Saldo, nommé en avril par Moscou gouverneur de cette région occupée depuis début mars, a été empoisonné puis transporté en urgence dans un hôpital de Russie, dimanche 7 août. Une opération qui aurait été menée par la résistance locale. “Les patrouilles russes sont attaquées régulièrement le soir par des partisans pro-ukrainiens dans cette ville”, ajoute Huseyn Aliyev.
D’autres villes occupées du sud du pays sont de plus en plus le théâtre d'actes de sabotages ou d'assassinats ciblés, a constaté Alexander Motyl, un spécialiste américain de l’Ukraine. Sur le blog militaire "1945", il a listé une vingtaine d’incidents survenus depuis début avril à Melitopol et Berdyansk – entre Kherson et Marioupol – et autour de Zaporijjia, un peu plus au nord.
Ces attaques prennent des formes très diverses comme les assassinats de soldats russes, celui d’un blogueur ukrainien prorusse, des sabotages de voies de chemin de fer ou encore des attaques contre des stations radars russes.
Des actes de guérilla auxquels la Russie devait s’attendre à partir du moment où ses troupes ont mis une botte sur le sol ukrainien. La promotion de groupes de partisans fait partie de la “stratégie de défense de l’Ukraine depuis 2014”, rappelle le quotidien The Guardian.
Propagande de guerre et réelle menace pour l’armée russe
En janvier 2022, alors que la crise russo-ukrainienne s’envenimait, Kiev “a fait adopter une loi sur la défense du territoire prévoyant un cadre légal pour la création de groupes de combattants volontaires”, souligne Taras Fedirko.
Mais il a fallu attendre “environ mi-avril pour que ces résistants soient opérationnels sur le terrain”, précise Huseyn Aliyev. La plupart des réseaux n’ont longtemps existé que sur le papier car “les structures n’étaient pas du tout soutenues financièrement et logistiquement par les autorités”, ajoute ce chercheur.
Pour Taras Fedirko, il est encore très difficile aujourd’hui de savoir à quel point ces groupes de partisans sont formés de résistants locaux ou d’éléments venus de l’extérieur, “que ce soient des soldats ou des membres des forces spéciales”. “Il y a, en tout cas, un niveau de sophistication dans l’organisation des opérations – planifier des empoisonnements, suivre des cibles ou faire sauter des voies de chemin de fer – qui nécessite une formation militaire pour au moins certains membres de ces groupes”, estime Taras Fedirko.
Il est aussi compliqué de savoir dans quelle mesure Kiev exagère à dessein l’efficacité de ces partisans. “Cela fait évidemment partie de la propagande de guerre”, reconnaît Huseyn Aliyev. Certains groupes, comme l’Armée des partisans de Berdyansk, sont très actifs sur les réseaux sociaux pour menacer l’envahisseur ou les Ukrainiens tentés de collaborer avec les Russes. “Leur but est assez clair : suggérer qu’il y a toujours un espoir tant qu’il y a une résistance et faire comprendre aux éventuels collaborateurs qu’ils sont surveillés”, résume Taras Fedirko.
Mais même s’il y a une part d’exagération, “ces résistants sont devenus un problème très sérieux pour l’armée russe”, assure Huseyn Aliyev. D’une part, les actes de sabotage et les assassinats ciblés “obligent une partie des soldats russes à se concentrer sur la chasse au partisan au lieu de se battre sur le front”, observe Taras Fedirko.
D'autre part, “c’est aussi une source importante de renseignements pour l’armée ukrainienne”, estime Huseyn Aliyev. Pour lui, l’artillerie ukrainienne ne pourrait pas viser efficacement les dépôts de munitions russes sans les informations transmises par ces partisans, aux premières loges pour suivre les mouvements russes.
C’est pour cela aussi que les explosions sur la base aérienne en Crimée sont importantes. “Il ne faut pas oublier que jusqu’à présent, il n’y avait pas ou très peu de signes d’une quelconque résistance dans cette région”, souligne Huseyn Aliyev. Si l’attaque a bel et bien été menée avec un soutien local, cela signifie que "Kiev a décidé d’investir dans le développement d’un réseau en Crimée”, note ce chercheur. En d’autres termes, les lignes d’approvisionnement depuis cette région – essentiel pour l’offensive russe dans le sud de l’Ukraine – ne seront plus sûres pour l’armée russe.
https://www.france24.com/fr/europe/20220810-les-explosions-en-crimée-rappellent-le-rôle-de-la-résistance-ukrainienne-en-territoire-occupé?fbclid=IwAR2TvhMp5jU-QDTZuwVAVY45Xb731OqoKkLgNwGOUORzQj0t68ieIvHYLMw
Publié le : 10/08/2022 - 18:30
Les circonstances des fortes explosions qui ont eu lieu mardi sur une base aérienne russe en Crimée demeurent floues. Mais les experts s’accordent à dire que si l’Ukraine en est responsable, l’armée a dû recevoir le soutien de groupes de résistance sur place. Le rôle des “partisans” pro-Kiev dans les territoires occupés par la Russie devient de plus en plus important.
Près de 24 heures après les explosions survenues sur une base aérienne militaire russe en Crimée, le mystère demeure, mercredi 10 août, autour des circonstances de cet incident qui, officiellement, a fait un mort et plusieurs blessés.
Moscou assure qu’il s’agit d’un accident lié à une explosion dans un dépôt de munitions. Mais Sergueï Axionov, le gouverneur russe de Crimée, a en parallèle relevé le niveau d’alerte terroriste, suggérant que les autorités craignent un acte de sabotage et “deviennent plus inquiètes quant à la sécurité dans la région”, assure le New York Times.
Accident, sabotage ou missile ?
Du côté de Kiev, c’est une version très différente des faits qui est mise en avant. “Un responsable du gouvernement ukrainien, sous couvert d’anonymat, a affirmé au Washington Post qu’il s’agissait de l’œuvre des forces spéciales ukrainiennes”, a affirmé sur Twitter Isabelle Khurshudyan, la cheffe du bureau en Ukraine du journal américain.
Le New York Times soutient pour sa part que des responsables militaires ukrainiens lui ont assuré que cette attaque avait été menée par des “groupes de résistants loyaux à Kiev et actifs en territoire occupé par la Russie”.
Il ne faut pas non plus exclure la possibilité que les Ukrainiens aient réussi à toucher cette base aérienne avec un missile. “Les vidéos disponibles depuis hier montrent des dégâts importants, peu compatibles avec la thèse d’un sabotage sur place – cela aurait nécessité des grandes quantités d’explosifs, difficiles à transporter à proximité d’une base probablement bien protégée par les forces russes”, souligne Huseyn Aliyev, spécialiste du conflit ukraino-russe à l'université de Glasgow.
Mais la thèse du missile comporte un hic : la base aérienne russe de Novofedorivka se trouve à plus de 200 kilomètres de la ligne de front, et les seules armes pouvant frapper à une telle distance ont été livrées à Kiev par des pays alliés de l’Otan.
Ces nations ont toujours insisté pour que leur matériel militaire soit utilisé à des fins uniquement défensives, et non pour frapper la Russie hors du territoire ukrainien. C’est sans doute pour cette raison que des responsables ukrainiens sous couvert d’anonymat multiplient les déclarations suggérant qu'il s'agirait d'une opération menée par un réseau de résistance ou des forces spéciales ukrainiennes.
L’insistance des Russes à mettre ces explosions sur le compte d’un accident se comprend aussi : si l’Ukraine avait pu frapper une cible aussi éloignée de la ligne de front, “ce serait plutôt humiliant pour Moscou et ses services de renseignement”, juge Taras Fedirko, politologue et anthropologue spécialiste de l’Ukraine à l’université de St-Andrews, en Écosse.
Le gouverneur prorusse de Kherson empoisonné
Même s’il s’agissait d’un missile lancé depuis l’Ukraine, il n’aurait probablement pas pu frapper juste “sans le soutien de groupes de partisans pro-Kiev sur place fournissant des informations utiles comme des coordonnées GPS”, suppose Huseyn Aliyev.
Ces explosions en Crimée viennent rappeler que la guerre ne se livre pas seulement sur le front : dans les territoires occupés par la Russie, Kiev “compte de plus en plus sur des réseaux de résistance ou de partisans pour infliger des revers à l’armée russe”, affirme Huseyn Aliyev.
C’est particulièrement flagrant à Kherson, dans le sud du pays, où Volodymyr Saldo, nommé en avril par Moscou gouverneur de cette région occupée depuis début mars, a été empoisonné puis transporté en urgence dans un hôpital de Russie, dimanche 7 août. Une opération qui aurait été menée par la résistance locale. “Les patrouilles russes sont attaquées régulièrement le soir par des partisans pro-ukrainiens dans cette ville”, ajoute Huseyn Aliyev.
D’autres villes occupées du sud du pays sont de plus en plus le théâtre d'actes de sabotages ou d'assassinats ciblés, a constaté Alexander Motyl, un spécialiste américain de l’Ukraine. Sur le blog militaire "1945", il a listé une vingtaine d’incidents survenus depuis début avril à Melitopol et Berdyansk – entre Kherson et Marioupol – et autour de Zaporijjia, un peu plus au nord.
Ces attaques prennent des formes très diverses comme les assassinats de soldats russes, celui d’un blogueur ukrainien prorusse, des sabotages de voies de chemin de fer ou encore des attaques contre des stations radars russes.
Des actes de guérilla auxquels la Russie devait s’attendre à partir du moment où ses troupes ont mis une botte sur le sol ukrainien. La promotion de groupes de partisans fait partie de la “stratégie de défense de l’Ukraine depuis 2014”, rappelle le quotidien The Guardian.
Propagande de guerre et réelle menace pour l’armée russe
En janvier 2022, alors que la crise russo-ukrainienne s’envenimait, Kiev “a fait adopter une loi sur la défense du territoire prévoyant un cadre légal pour la création de groupes de combattants volontaires”, souligne Taras Fedirko.
Mais il a fallu attendre “environ mi-avril pour que ces résistants soient opérationnels sur le terrain”, précise Huseyn Aliyev. La plupart des réseaux n’ont longtemps existé que sur le papier car “les structures n’étaient pas du tout soutenues financièrement et logistiquement par les autorités”, ajoute ce chercheur.
Pour Taras Fedirko, il est encore très difficile aujourd’hui de savoir à quel point ces groupes de partisans sont formés de résistants locaux ou d’éléments venus de l’extérieur, “que ce soient des soldats ou des membres des forces spéciales”. “Il y a, en tout cas, un niveau de sophistication dans l’organisation des opérations – planifier des empoisonnements, suivre des cibles ou faire sauter des voies de chemin de fer – qui nécessite une formation militaire pour au moins certains membres de ces groupes”, estime Taras Fedirko.
Il est aussi compliqué de savoir dans quelle mesure Kiev exagère à dessein l’efficacité de ces partisans. “Cela fait évidemment partie de la propagande de guerre”, reconnaît Huseyn Aliyev. Certains groupes, comme l’Armée des partisans de Berdyansk, sont très actifs sur les réseaux sociaux pour menacer l’envahisseur ou les Ukrainiens tentés de collaborer avec les Russes. “Leur but est assez clair : suggérer qu’il y a toujours un espoir tant qu’il y a une résistance et faire comprendre aux éventuels collaborateurs qu’ils sont surveillés”, résume Taras Fedirko.
Mais même s’il y a une part d’exagération, “ces résistants sont devenus un problème très sérieux pour l’armée russe”, assure Huseyn Aliyev. D’une part, les actes de sabotage et les assassinats ciblés “obligent une partie des soldats russes à se concentrer sur la chasse au partisan au lieu de se battre sur le front”, observe Taras Fedirko.
D'autre part, “c’est aussi une source importante de renseignements pour l’armée ukrainienne”, estime Huseyn Aliyev. Pour lui, l’artillerie ukrainienne ne pourrait pas viser efficacement les dépôts de munitions russes sans les informations transmises par ces partisans, aux premières loges pour suivre les mouvements russes.
C’est pour cela aussi que les explosions sur la base aérienne en Crimée sont importantes. “Il ne faut pas oublier que jusqu’à présent, il n’y avait pas ou très peu de signes d’une quelconque résistance dans cette région”, souligne Huseyn Aliyev. Si l’attaque a bel et bien été menée avec un soutien local, cela signifie que "Kiev a décidé d’investir dans le développement d’un réseau en Crimée”, note ce chercheur. En d’autres termes, les lignes d’approvisionnement depuis cette région – essentiel pour l’offensive russe dans le sud de l’Ukraine – ne seront plus sûres pour l’armée russe.
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Re: En Crimée
Peut-être sommes-nous trop durs avec les touristes russes… Parfois, ils peuvent être très utiles.
Comme cet homme prenant des photos sur les positions de la défense aérienne russe près d'Eupatoria, en Crimée occupée.
Merci, et continuez le bon travail!
Comme cet homme prenant des photos sur les positions de la défense aérienne russe près d'Eupatoria, en Crimée occupée.
Merci, et continuez le bon travail!
Caduce62- Messages : 15057
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Re: En Crimée
La Russie ordonne de classer "secret défense" les faits d'explosions sur des cibles militaires de Crimée
Lors d'une réunion spéciale, le vice-ministre de la défense de la Fédération de Russie Dmitry Bulgakov a ordonné de quelque façon que ce soit de cacher les faits d'explosions dans les entrepôts de munitions et les installations militaires, qui se produisent de plus en plus sur le territoire de la Crimée temporairement occupée.
Dans les cas où des informations sur la destruction d'objets militaires deviennent connues du public, afin d'éviter une panique encore plus grande, les occupants parleront de la négligence ou de la négligence de certains fonctionnaires dont les noms ont déjà été établis et comment ils seront tenus responsables.
Des milliers de Russes essaient déjà de quitter la Crimée en urgence. La panique chez les occupants est montée après une série d'explosions dans des installations militaires.
Lors d'une réunion spéciale, le vice-ministre de la défense de la Fédération de Russie Dmitry Bulgakov a ordonné de quelque façon que ce soit de cacher les faits d'explosions dans les entrepôts de munitions et les installations militaires, qui se produisent de plus en plus sur le territoire de la Crimée temporairement occupée.
Dans les cas où des informations sur la destruction d'objets militaires deviennent connues du public, afin d'éviter une panique encore plus grande, les occupants parleront de la négligence ou de la négligence de certains fonctionnaires dont les noms ont déjà été établis et comment ils seront tenus responsables.
Des milliers de Russes essaient déjà de quitter la Crimée en urgence. La panique chez les occupants est montée après une série d'explosions dans des installations militaires.
Caduce62- Messages : 15057
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Re: En Crimée
Le conseiller de Zelensky, Mykhailo Podolyak, a déclaré que l'Ukraine maintient des voies d'évacuation pour les civils souhaitant quitter la Crimée.
Le pont de Kertch a été bouché par des colons RU quittant la Crimée.
Le pont de Kertch a été bouché par des colons RU quittant la Crimée.
Caduce62- Messages : 15057
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Re: En Crimée
Crimée nous voilà.
Le ministère de la Défense de l'Ukraine a demandé aux résidents de la Crimée de fournir des détails sur "l'emplacement exact des points de déploiement militaire russe, les adresses des forces russes (coordonnées géographiques préférées)" et des détails sur l'endroit où vivent les officiers supérieurs.
Le ministère de la Défense de l'Ukraine a demandé aux résidents de la Crimée de fournir des détails sur "l'emplacement exact des points de déploiement militaire russe, les adresses des forces russes (coordonnées géographiques préférées)" et des détails sur l'endroit où vivent les officiers supérieurs.
Caduce62- Messages : 15057
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Re: En Crimée
L’Ukraine reconnaît pour la première fois avoir visé des bases russes en Crimée
Le commandant en chef de l’armée ukrainienne, Valeri Zaloujny, a pour la première fois reconnu mercredi avoir mené des frappes de missiles en août sur les bases russes en Crimée annexée, en menaçant de poursuivre ce type d’opérations.
L’Ukraine a « effectué avec succès des frappes de missiles sur des bases militaires de l’ennemi, notamment sur l’aérodrome de Saky », a-t-il écrit dans un article publié par l’agence de presse publique Ukrinform.
Des explosions avaient retenti au début d’août sur cet aérodrome russe situé en Crimée et avaient fait un mort et plusieurs blessés et détruit des munitions destinées à l’aviation militaire.
Kiev n’avait jusque-là pas reconnu officiellement sa responsabilité dans cette attaque, ni dans une autre qui avait touché quelques jours plus tard un dépôt de munitions dans le nord de la Crimée.
« La tâche des forces armées ukrainiennes pour 2023 » est de continuer à « déplacer les hostilités » vers cette péninsule, où Moscou dispose « de groupements importants de troupes » pour son invasion, a ajouté M. Zaloujny. Ce dernier, qui s’exprime rarement dans les médias, a appelé à cette occasion les soutiens occidentaux de l’Ukraine à envoyer davantage d’armements de longue portée.
Le commandant en chef de l’armée ukrainienne, Valeri Zaloujny, a pour la première fois reconnu mercredi avoir mené des frappes de missiles en août sur les bases russes en Crimée annexée, en menaçant de poursuivre ce type d’opérations.
L’Ukraine a « effectué avec succès des frappes de missiles sur des bases militaires de l’ennemi, notamment sur l’aérodrome de Saky », a-t-il écrit dans un article publié par l’agence de presse publique Ukrinform.
Des explosions avaient retenti au début d’août sur cet aérodrome russe situé en Crimée et avaient fait un mort et plusieurs blessés et détruit des munitions destinées à l’aviation militaire.
Kiev n’avait jusque-là pas reconnu officiellement sa responsabilité dans cette attaque, ni dans une autre qui avait touché quelques jours plus tard un dépôt de munitions dans le nord de la Crimée.
« La tâche des forces armées ukrainiennes pour 2023 » est de continuer à « déplacer les hostilités » vers cette péninsule, où Moscou dispose « de groupements importants de troupes » pour son invasion, a ajouté M. Zaloujny. Ce dernier, qui s’exprime rarement dans les médias, a appelé à cette occasion les soutiens occidentaux de l’Ukraine à envoyer davantage d’armements de longue portée.
Caduce62- Messages : 15057
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Re: En Crimée
Guerre en Ukraine : un impressionnant incendie en Crimée après une attaque de drones
https://www.ouest-france.fr/europe/ukraine/en-images-guerre-en-ukraine-un-impressionnant-incendie-en-crimee-apres-une-attaque-de-drones-c6066fac-e759-11ed-8c27-046e988bea0b
Une attaque de drones a provoqué samedi 29 avril un gigantesque incendie dans un dépôt de pétrole en Crimée annexée par Moscou. Soixante pompiers ont été dépêchés sur place pour lutter contre le feu qui a sévi sur une surface d’environ 1 000 m2, selon le représentant des forces russes.
Ouest-France
Emile BENECH, avec AFP et Reuters.
Publié le 30/04/2023 à 16h20
Des volutes de fumée noire visibles sur plusieurs kilomètres à la ronde, un dépôt pétrolier de 1 000 m² carbonisé. Samedi 29 avril 2023, un important incendie s’est déclaré dans un dépôt de pétrole à Sébastopol, le port d’attache de la flotte russe de la mer Noire en Crimée annexée, après une attaque de drones, ont annoncé les autorités locales.
« Un incendie est en cours dans un dépôt de pétrole dans la baie de Kazatchia […]. Selon de premières informations, il a été provoqué par une attaque de drones », a écrit sur Telegram le gouverneur de Sébastopol, Mikhaïl Razvojaïev, soulignant que « personne n’a été blessé ».
Soixante pompiers ont été dépêchés sur place pour lutter contre le feu qui sévit sur une surface d’environ 1 000 m2, a-t-il ajouté.
« La situation est sous contrôle », a-t-il également assuré, affirmant que « les infrastructures civiles ne sont pas menacées ».
Des experts ont examiné le site et « il est clairement apparu qu’un seul drone avait pu atteindre le réservoir de pétrole », a souligné le gouverneur, plus tard dans la soirée, toujours sur Telegram. Un autre drone a été abattu et ses débris ont été retrouvés près du terminal, a-t-il ajouté.
Andriy Yusov, un responsable du renseignement militaire ukrainien, a fait savoir que plus de dix réservoirs de produits pétroliers d’une capacité de quelque 40 000 tonnes destinés à la flotte russe de la mer Noire ont été détruits, a rapporté l’agence de presse RBC-Ukraine.
Il n’a pas affirmé que l’Ukraine, qui se prépare à une contre-offensive promise de longue date pour reprendre les territoires conquis par les troupes russes depuis février 2022, était à l’origine de l’explosion. Il l’a qualifiée de « punition de Dieu » après une attaque russe vendredi contre une ville ukrainienne.
Un porte-parole des forces armées avait déclaré auparavant qu’il ne disposait d’aucune information suggérant que Kyiv était responsable de l’incendie.
Faut-il interdire complètement les publicités lumineuses ?
Sébastopol a été visée par plusieurs attaques aériennes depuis le déclenchement en février dernier de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Les autorités russes ont attribué ces attaques à l’Ukraine.
https://www.ouest-france.fr/europe/ukraine/en-images-guerre-en-ukraine-un-impressionnant-incendie-en-crimee-apres-une-attaque-de-drones-c6066fac-e759-11ed-8c27-046e988bea0b
Une attaque de drones a provoqué samedi 29 avril un gigantesque incendie dans un dépôt de pétrole en Crimée annexée par Moscou. Soixante pompiers ont été dépêchés sur place pour lutter contre le feu qui a sévi sur une surface d’environ 1 000 m2, selon le représentant des forces russes.
Ouest-France
Emile BENECH, avec AFP et Reuters.
Publié le 30/04/2023 à 16h20
Des volutes de fumée noire visibles sur plusieurs kilomètres à la ronde, un dépôt pétrolier de 1 000 m² carbonisé. Samedi 29 avril 2023, un important incendie s’est déclaré dans un dépôt de pétrole à Sébastopol, le port d’attache de la flotte russe de la mer Noire en Crimée annexée, après une attaque de drones, ont annoncé les autorités locales.
« Un incendie est en cours dans un dépôt de pétrole dans la baie de Kazatchia […]. Selon de premières informations, il a été provoqué par une attaque de drones », a écrit sur Telegram le gouverneur de Sébastopol, Mikhaïl Razvojaïev, soulignant que « personne n’a été blessé ».
Soixante pompiers ont été dépêchés sur place pour lutter contre le feu qui sévit sur une surface d’environ 1 000 m2, a-t-il ajouté.
« La situation est sous contrôle », a-t-il également assuré, affirmant que « les infrastructures civiles ne sont pas menacées ».
Des experts ont examiné le site et « il est clairement apparu qu’un seul drone avait pu atteindre le réservoir de pétrole », a souligné le gouverneur, plus tard dans la soirée, toujours sur Telegram. Un autre drone a été abattu et ses débris ont été retrouvés près du terminal, a-t-il ajouté.
Andriy Yusov, un responsable du renseignement militaire ukrainien, a fait savoir que plus de dix réservoirs de produits pétroliers d’une capacité de quelque 40 000 tonnes destinés à la flotte russe de la mer Noire ont été détruits, a rapporté l’agence de presse RBC-Ukraine.
Il n’a pas affirmé que l’Ukraine, qui se prépare à une contre-offensive promise de longue date pour reprendre les territoires conquis par les troupes russes depuis février 2022, était à l’origine de l’explosion. Il l’a qualifiée de « punition de Dieu » après une attaque russe vendredi contre une ville ukrainienne.
Un porte-parole des forces armées avait déclaré auparavant qu’il ne disposait d’aucune information suggérant que Kyiv était responsable de l’incendie.
Faut-il interdire complètement les publicités lumineuses ?
Sébastopol a été visée par plusieurs attaques aériennes depuis le déclenchement en février dernier de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Les autorités russes ont attribué ces attaques à l’Ukraine.
Caduce62- Messages : 15057
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Re: En Crimée
En Crimée, la crainte d'une saison touristique exécrable
AFP, Olga MALTSEVA
AFP, publié le mercredi 28 juin 2023 à 11h29
La baie de Balaklava en Crimée, réputée pour sa beauté, est quasiment vide de touristes en juin. Une anomalie qui soulève la crainte d'une saison touristique désastreuse pour la péninsule ukrainienne annexée par Moscou en 2014.
Depuis l'été 2022, la Crimée, base logistique des forces russes attaquant l'Ukraine, subit régulièrement des frappes, notamment de drones. Et elle n'est plus accessible qu'en train et en voiture, les vols commerciaux étant suspendus en plein conflit, ce qui implique de longs trajets.
De quoi dissuader de nombreux touristes russes qui, d'habitude, s'y rendent en masse.
Sergueï Kniazev, 41 ans, est pilote de bateaux à moteur. Dès le début de la saison, en juin, il conduit normalement des flopées de vacanciers de Balaklava vers les plages sauvages alentour. Mais pas cette année.
"On espère que la saison sera réussie, mais il y a peu de gens qui viennent en Crimée. Pourtant, ici, il y a de super endroits !", s'étonne-t-il.
Ophtalmologue à Moscou, Natalia Ossetrova, 46 ans, est venue en vacances avec son mari, leur fille de 4 ans et leur chien, car sa mère vit dans la péninsule. Ce jour-là, la famille est l'une des rares à prendre un bateau pour les plages autour de Balaklava.
"On est là déjà depuis trois semaines, on adore, on a de la chance avec la météo, de bonnes vacances et il y a peu de gens", se réjouit-elle. Ils sont venus en voiture depuis Moscou : environ un jour et demi de voyage.
La famille est passée par le symbolique pont de Kertch, qui relie la Crimée à la Russie et a été endommagé en octobre 2022 par l'explosion d'un camion piégé. Un choc qui a montré la vulnérabilité de la péninsule.
"On a eu peur, bien sûr, qu'ils fassent sauter le pont (de Kertch) ou qu'il y ait une autre attaque terroriste", dit Natalia Ossetrova. Avant de se rassurer: "Dieu soit loué, on a réussi à éviter ça."
Lors du passage du pont de Kertch, des policiers ont fouillé leurs bagages et fait passer au "scanner" leur véhicule, raconte Mme Ossetrova.
- "Circonstances particulières" -
Le 4 juin, le président du Parlement de Crimée, Vladimir Konstantinov, a jugé "réaliste" de ne pas s'attendre à "d'énormes profits" lors de la saison touristique.
La semaine dernière, la cité balnéaire de Yalta, sur les rives de la mer Noire, était toutefois remplie de monde, comme d'habitude à cette saison, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Beaucoup sont des retraités se rendant gratuitement dans les centres de repos de Yalta grâce à des séjours offerts par leur entreprise, une tradition héritée de la période soviétique.
Mais, sur la plage de Simeïz, sur la route longeant la mer Noire entre Sébastopol et Yalta, il n'y a pas foule.
"En ce moment il y a des circonstances particulières du fait de l'opération spéciale" en Ukraine, euphémise Vladislav Fiodorov, 31 ans. Ce Criméen, originaire de Sébastopol, sirote du vin rouge avec des amis sur la plage.
"La majorité des gens ont très peur de venir ici", poursuit ce décorateur de cinéma qui a un tatouage de la Crimée sur le torse. "Tout est calme ici, même si disons que, de l'autre côté (en Ukraine, NDLR), des combats ont lieu pas loin."
Aux Russes inquiets de venir, il recommande de ne pas "stresser" pour rien et de s'acheter plutôt un billet pour la Turquie, autre destination très populaire.
Sur une autre plage à moitié vide, à Alouchta, l'AFP rencontre Valentina Orlova, une touriste originaire de Makiïvka, ville voisine de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine contrôlé par Moscou.
"On est de Donetsk, on est habitués à +vivre ici et maintenant+, à profiter du moment et à ne pas redouter le lendemain", dit-elle pour justifier sa venue en Crimée.
A Hourzouf, à une trentaine de kilomètres de là, près du célèbre camp de colonie de vacances Artek, Iouri Gevorkian, un spécialiste de langue et littérature arménienne à la retraite, vit en louant des logements aux touristes.
Cette année, pour le moment, aucun client. Il n'a même pas réussi à louer son propre appartement. Mais lui aussi veut rester optimiste.
"On espère qu'il y aura beaucoup de monde comme toujours", dit le vieil Arménien. "L'espoir, c'est ce qui reste en dernier."
AFP, Olga MALTSEVA
AFP, publié le mercredi 28 juin 2023 à 11h29
La baie de Balaklava en Crimée, réputée pour sa beauté, est quasiment vide de touristes en juin. Une anomalie qui soulève la crainte d'une saison touristique désastreuse pour la péninsule ukrainienne annexée par Moscou en 2014.
Depuis l'été 2022, la Crimée, base logistique des forces russes attaquant l'Ukraine, subit régulièrement des frappes, notamment de drones. Et elle n'est plus accessible qu'en train et en voiture, les vols commerciaux étant suspendus en plein conflit, ce qui implique de longs trajets.
De quoi dissuader de nombreux touristes russes qui, d'habitude, s'y rendent en masse.
Sergueï Kniazev, 41 ans, est pilote de bateaux à moteur. Dès le début de la saison, en juin, il conduit normalement des flopées de vacanciers de Balaklava vers les plages sauvages alentour. Mais pas cette année.
"On espère que la saison sera réussie, mais il y a peu de gens qui viennent en Crimée. Pourtant, ici, il y a de super endroits !", s'étonne-t-il.
Ophtalmologue à Moscou, Natalia Ossetrova, 46 ans, est venue en vacances avec son mari, leur fille de 4 ans et leur chien, car sa mère vit dans la péninsule. Ce jour-là, la famille est l'une des rares à prendre un bateau pour les plages autour de Balaklava.
"On est là déjà depuis trois semaines, on adore, on a de la chance avec la météo, de bonnes vacances et il y a peu de gens", se réjouit-elle. Ils sont venus en voiture depuis Moscou : environ un jour et demi de voyage.
La famille est passée par le symbolique pont de Kertch, qui relie la Crimée à la Russie et a été endommagé en octobre 2022 par l'explosion d'un camion piégé. Un choc qui a montré la vulnérabilité de la péninsule.
"On a eu peur, bien sûr, qu'ils fassent sauter le pont (de Kertch) ou qu'il y ait une autre attaque terroriste", dit Natalia Ossetrova. Avant de se rassurer: "Dieu soit loué, on a réussi à éviter ça."
Lors du passage du pont de Kertch, des policiers ont fouillé leurs bagages et fait passer au "scanner" leur véhicule, raconte Mme Ossetrova.
- "Circonstances particulières" -
Le 4 juin, le président du Parlement de Crimée, Vladimir Konstantinov, a jugé "réaliste" de ne pas s'attendre à "d'énormes profits" lors de la saison touristique.
La semaine dernière, la cité balnéaire de Yalta, sur les rives de la mer Noire, était toutefois remplie de monde, comme d'habitude à cette saison, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Beaucoup sont des retraités se rendant gratuitement dans les centres de repos de Yalta grâce à des séjours offerts par leur entreprise, une tradition héritée de la période soviétique.
Mais, sur la plage de Simeïz, sur la route longeant la mer Noire entre Sébastopol et Yalta, il n'y a pas foule.
"En ce moment il y a des circonstances particulières du fait de l'opération spéciale" en Ukraine, euphémise Vladislav Fiodorov, 31 ans. Ce Criméen, originaire de Sébastopol, sirote du vin rouge avec des amis sur la plage.
"La majorité des gens ont très peur de venir ici", poursuit ce décorateur de cinéma qui a un tatouage de la Crimée sur le torse. "Tout est calme ici, même si disons que, de l'autre côté (en Ukraine, NDLR), des combats ont lieu pas loin."
Aux Russes inquiets de venir, il recommande de ne pas "stresser" pour rien et de s'acheter plutôt un billet pour la Turquie, autre destination très populaire.
Sur une autre plage à moitié vide, à Alouchta, l'AFP rencontre Valentina Orlova, une touriste originaire de Makiïvka, ville voisine de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine contrôlé par Moscou.
"On est de Donetsk, on est habitués à +vivre ici et maintenant+, à profiter du moment et à ne pas redouter le lendemain", dit-elle pour justifier sa venue en Crimée.
A Hourzouf, à une trentaine de kilomètres de là, près du célèbre camp de colonie de vacances Artek, Iouri Gevorkian, un spécialiste de langue et littérature arménienne à la retraite, vit en louant des logements aux touristes.
Cette année, pour le moment, aucun client. Il n'a même pas réussi à louer son propre appartement. Mais lui aussi veut rester optimiste.
"On espère qu'il y aura beaucoup de monde comme toujours", dit le vieil Arménien. "L'espoir, c'est ce qui reste en dernier."
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Re: En Crimée
AFP, publié le lundi 17 juillet 2023 à 11h20
Les forces ukrainiennes ont attaqué avec des drones navals le stratégique pont de Crimée dans la nuit de dimanche à lundi, tuant deux civils selon Moscou, alors que l'incertitude demeure sur l'avenir de l'accord céréalier qui doit expirer dans la soirée.
L'attaque ukrainienne a fait d'importants dégâts sur la section routière du pont, le seul qui relie la Russie à la péninsule ukrainienne de Crimée annexée par Moscou en 2014, et sert de base arrière à l'armée russe combattant en Ukraine.
Elle a été menée par les services spéciaux et les forces navales ukrainiens à l'aide de "drones navals", a indiqué lundi à l'AFP une source au sein des services ukrainiens de sécurité (SBU).
L'attaque a été perpétrée par l'Ukraine, a confirmé sur la messagerie Telegram la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
Le Comité antiterroriste russe (NAK) a précisé dans un communiqué qu'elle a eu lieu à 03H05 (00H05 GMT) et confirmé qu'elle a été menée par des "drones de surface navals".
Deux civils, un homme et une femme qui circulaient en voiture, y ont été tués, et leur fille blessée, a affirmé lundi dans un communiqué le Comité d'enquête russe.
Le gouverneur russe de la péninsule annexée de Crimée, Sergueï Aksionov, avait dans un premier temps évoqué sur Telegram une "urgence" ayant nécessité d'interrompre la circulation sur le pont, le ministère russe des Transports précisant de son côté que la chaussée avait été "endommagée".
Sur Telegram, la chaîne de télévision publique Crimée-24 a publié une vidéo du pont montrant une portion de sa section routière partiellement effondrée.
Le Comité d'enquête a également publié une vidéo, montrant des hommes ramassant des indices sur la chaussée penchant vers la mer.
Le pont de Crimée, long de 18 kilomètres et inauguré en 2018, consiste en deux ouvrages parallèles, l'un réservé à la circulation routière et l'autre au trafic ferroviaire.
La section ferroviaire du pont n'a pas été endommagée et la circulation y a repris dans la matinée, ont indiqué les autorités de Crimée. Les services de ferry permettant de traverser ce bras de mer ont également repris, les automobilistes voulant traverser le détroit étant appelés à les emprunter.
Le viaduc, qui enjambe le détroit de Kertch, avait déjà été endommagé le 8 octobre dernier par une puissante explosion attribuée par les autorités russes à un camion piégé par les services secrets ukrainiens.
Le pont en béton, construit à grands frais sur ordre de Vladimir Poutine, avait été ensuite remis en service.
Le président du Sénat russe, Sergueï Mironov, a affirmé que Moscou devait en représailles attaquer les infrastructures ukrainiennes et arrêter les négociations sur l'accord céréalier, qui expire ce lundi à minuit (21H00 GMT).
"C'est ce que nous devons faire, et non discuter d'un accord sur les céréales qui aide les dirigeants de Kiev et leurs maîtres occidentaux à se remplir les poches", a-t-il affirmé.
- Accord céréalier en suspens -
A quelques heures de son expiration à minuit (21H00 GMT) à Istanbul, l'incertitude demeure lundi sur l'avenir de l'accord céréalier en mer Noire jugé crucial pour l'alimentation mondiale.
Le silence et la discrétion ont entouré tout le week-end les manoeuvres de la dernière chance, conduites par la Turquie et l'ONU pour convaincre Moscou de prolonger l'accord céréalier signé en juillet 2022 sur le Bosphore.
Il a garanti au cours de l'année écoulée le passage sécurisé des cargos depuis et vers les ports ukrainiens malgré la guerre, transportant au total près de 33 millions de tonnes de céréales destinées aux marchés mondiaux.
Mais la Russie n'a pas annoncé son feu vert et l'Initiative sur les céréales en mer Noire est désormais de facto à l'arrêt.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a assuré vendredi que son homologue russe Vladimir Poutine était "d'accord" avec lui sur l'extension de l'accord. Mais le porte-parole du Kremlin a aussitôt répliqué qu'aucune déclaration en ce sens n'avait été faite.
M. Poutine a dénoncé à plusieurs reprises les obstacles à l'exportation des produits alimentaires et engrais russes, qui devait accompagner celle des produits ukrainiens.
Il a aussi jugé samedi que "le principal objectif de l'accord, la livraison de céréales aux pays dans le besoin, notamment sur le continent africain" n'était "pas réalisé".
Selon les données officielles du Centre de coordination conjointe (JCC) qui supervise l'accord à Istanbul, la Chine et la Turquie sont les premiers bénéficiaires des cargaisons, ainsi que les économies développées.
Mais grâce à l'accord, le Programme alimentaire mondial (PAM) a pu soulager une dizaine de pays en situation critique comme l'Afghanistan, le Soudan ou le Yémen.
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Caduce62- Messages : 15057
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Re: En Crimée
[size=30]16 h 02 : les touristes russes bloqués en Crimée sommés de passer par les régions de l'Ukraine occupées[/size]
Les autorités russes ont recommandé aux touristes russes bloqués en Crimée après l'attaque contre le pont reliant la péninsule annexée à la Russie de rentrer chez eux en passant par les territoires de l'Ukraine occupés par les forces russes.
L'attaque, menée dans la nuit de dimanche à lundi par les forces ukrainiennes, a tué deux civils roulant à bord de leur voiture sur ce pont. Les vols commerciaux reliant Moscou à la Crimée ont été suspendus après le début de l'offensive en Ukraine et la plupart des touristes russes se rendent dans la péninsule en voiture en empruntant la partie du pont réservée à la circulation routière. Cette partie du pont a été partiellement détruite par l'attaque.
Les touristes russes peuvent passer par l'Ukraine pour rentrer en Russie
Il faudra juste qu'ils slaloment entre les cratères laissés par les frappes d'himars.
Une promenade de santé en somme
travellergillou76- Messages : 2170
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Re: En Crimée
ATTAQUE DU PONT DE KERCH : L'attaque de l'UKR a probablement utilisé une variante de 2e génération du navire de surface sans pilote (USV) de l'UKR. Les dommages aux travées de route suggèrent que les USV attaquants transportaient environ. 1000 livres (453 kg) d'explosif configuré comme une charge creuse linéaire. Les USV ont explosé alors qu'ils manœuvraient sous la travée du pont.
Caduce62- Messages : 15057
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Re: En Crimée
Un embouteillage de plus de 5 km de long s'est formé à partir de personnes quittant la Crimée vers Melitopol.
Apparemment, les gens qui sont arrivés ne sont pas rassurés par les ballades des responsables russes sur la sécurité, les stocks de vivres et d'essence.
À l'heure actuelle, selon les médias russes, il existe deux options pour quitter la péninsule dans votre voiture : à travers de nouvelles régions de Russie ou en ferry à travers le détroit de Kertch.
Apparemment, les gens qui sont arrivés ne sont pas rassurés par les ballades des responsables russes sur la sécurité, les stocks de vivres et d'essence.
À l'heure actuelle, selon les médias russes, il existe deux options pour quitter la péninsule dans votre voiture : à travers de nouvelles régions de Russie ou en ferry à travers le détroit de Kertch.
Caduce62- Messages : 15057
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Re: En Crimée
travellergillou76 a écrit:Les autorités russes ont recommandé aux touristes russes bloqués en Crimée après l'attaque contre le pont reliant la péninsule annexée à la Russie de rentrer chez eux en passant par les territoires de l'Ukraine occupés par les forces russes.
Les touristes russes peuvent passer par l'Ukraine pour rentrer en Russie
Il faudra juste qu'ils slaloment entre les cratères laissés par les frappes d'himars.
Une promenade de santé en somme
Il est rapporté que l'exploitation de la traversée en ferry entre la Crimée et le Kouban a été arrêtée.
Actuellement, la seule route disponible pour les Russes de la Fédération de Russie vers la Crimée passe par les régions occupées de Donetsk, Zaporizhzhia et Kherson.
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Caduce62- Messages : 15057
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Re: En Crimée
Les images satellite post-attaque révèlent que le pont de Crimée a subi de graves dommages, pires qu'initialement évalués
Une travée s'est effondrée tandis qu'une autre est endommagée et déplacée.
Les deux routes ne sont pas opérationnelles.
Lors de la première attaque, il a fallu des mois à la Russie pour réparer une travée effondrée
Une travée s'est effondrée tandis qu'une autre est endommagée et déplacée.
Les deux routes ne sont pas opérationnelles.
Lors de la première attaque, il a fallu des mois à la Russie pour réparer une travée effondrée
Caduce62- Messages : 15057
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Re: En Crimée
Ils peuvent faire une halte à Marioupol pour prendre des selfies au milieu des ruines
Il est rapporté que l'exploitation de la traversée en ferry entre la Crimée et le Kouban a été arrêtée.
Actuellement, la seule route disponible pour les Russes de la Fédération de Russie vers la Crimée passe par les régions occupées de Donetsk, Zaporizhzhia et Kherson.
travellergillou76- Messages : 2170
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Re: En Crimée
pas operationnel et pourtant des vehicules sur la voie de gauche
des touristes a la peche???
des touristes a la peche???
richard- Messages : 2303
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Re: En Crimée
La Russie a rapporté ce mercredi un incendie sur un terrain militaire dans l'est de la Crimée.
Cet incident a entrainé l'évacuation de plus de 2000 civils.
Quelques heures plus tard, l'Ukraine a revendiqué l'attaque, la qualifiant comme étant une "opération réussie".
La Crimée revient au centre de l'attention. Après une attaque ukrainienne visant le pont de Kertch, qui relie la péninsule annexée par la Russie au continent côté russe, Kiev a revendiqué une nouvelle attaque. Alors qu'un incendie sur un terrain militaire à l'est de la région avait été rapporté par un gouverneur local russe, le chef du renseignement militaire ukrainien s'est félicité d'une "opération réussie".
"Une opération réussie a été menée en Crimée occupée. L'ennemi cache l'étendue des dégâts et le nombre de victimes", a ainsi affirmé sur Telegram Kyrylo Boudanov. Plus tôt, le gouverneur Sergueï Aksionov a indiqué l'évacuation de plus de 2000 civils suite à cet incendie. "L'évacuation temporaire des habitants de quatre localités adjacentes au terrain militaire dans le district de Kirovski est prévue. Ce sont plus de 2.000 personnes", a-t-il déclaré sur Telegram.
Deux médias russes en ligne, Mash et Baza, proches des services de sécurité russes, ont signalé que des détonations étaient audibles dans la zone depuis plus de deux heures. Selon Mash, un dépôt de munitions est en feu. Les autorités russes, notamment l'armée, n'ont pas confirmé l'explosion de munitions, ni évoqué pour l'heure de possibles causes de l'incendie.
Le gouverneur, Sergueï Aksionov, a par contre annoncé la fermeture, à cause de cet incendie, d'une autoroute qui relie le port de Kertch, dans l'est de la Crimée, à la ville de Sébastopol, dans le sud-ouest de la péninsule. Tous les services compétents sont à pied d'œuvre et un centre de coordination a été mis en place, a insisté Sergueï Aksionov.
Cet incident a entrainé l'évacuation de plus de 2000 civils.
Quelques heures plus tard, l'Ukraine a revendiqué l'attaque, la qualifiant comme étant une "opération réussie".
La Crimée revient au centre de l'attention. Après une attaque ukrainienne visant le pont de Kertch, qui relie la péninsule annexée par la Russie au continent côté russe, Kiev a revendiqué une nouvelle attaque. Alors qu'un incendie sur un terrain militaire à l'est de la région avait été rapporté par un gouverneur local russe, le chef du renseignement militaire ukrainien s'est félicité d'une "opération réussie".
"Une opération réussie a été menée en Crimée occupée. L'ennemi cache l'étendue des dégâts et le nombre de victimes", a ainsi affirmé sur Telegram Kyrylo Boudanov. Plus tôt, le gouverneur Sergueï Aksionov a indiqué l'évacuation de plus de 2000 civils suite à cet incendie. "L'évacuation temporaire des habitants de quatre localités adjacentes au terrain militaire dans le district de Kirovski est prévue. Ce sont plus de 2.000 personnes", a-t-il déclaré sur Telegram.
Deux médias russes en ligne, Mash et Baza, proches des services de sécurité russes, ont signalé que des détonations étaient audibles dans la zone depuis plus de deux heures. Selon Mash, un dépôt de munitions est en feu. Les autorités russes, notamment l'armée, n'ont pas confirmé l'explosion de munitions, ni évoqué pour l'heure de possibles causes de l'incendie.
Le gouverneur, Sergueï Aksionov, a par contre annoncé la fermeture, à cause de cet incendie, d'une autoroute qui relie le port de Kertch, dans l'est de la Crimée, à la ville de Sébastopol, dans le sud-ouest de la péninsule. Tous les services compétents sont à pied d'œuvre et un centre de coordination a été mis en place, a insisté Sergueï Aksionov.
Caduce62- Messages : 15057
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Re: En Crimée
Caduce62 a écrit:travellergillou76 a écrit:Les autorités russes ont recommandé aux touristes russes bloqués en Crimée après l'attaque contre le pont reliant la péninsule annexée à la Russie de rentrer chez eux en passant par les territoires de l'Ukraine occupés par les forces russes.
Les touristes russes peuvent passer par l'Ukraine pour rentrer en Russie
Il faudra juste qu'ils slaloment entre les cratères laissés par les frappes d'himars.
Une promenade de santé en somme
Il est rapporté que l'exploitation de la traversée en ferry entre la Crimée et le Kouban a été arrêtée.
Actuellement, la seule route disponible pour les Russes de la Fédération de Russie vers la Crimée passe par les régions occupées de Donetsk, Zaporizhzhia et Kherson.
Une route charmante que j'ai parcourue à de multiples reprises autrefois ! Pour me rendre de la paisible et jolie Mariupol, jusqu'à la jolie (mais pas paisible, car y stationnaient les sous-marins et navires de guerre russes) Sevastopol !
Mais le bon temps reviendra un jour !!!
Krispoluk- Messages : 9781
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