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Message  Krispoluk Dim 26 Fév - 11:48

Au-delà du nationalisme : vérité et réconciliation entre Polonais et Ukrainiens
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Photo : monument aux victimes polonaises des massacres en Volhynie, à Cracovie - "les victimes n'appellent pas à la vengeance mais à la mémoire"

Le nationalisme ukrainien est-il dangereux ? En lisant le catalogue dressé par Lev Golinkin dans Tribune Juive des monuments à Stepan Bandera et d'autres nationalistes ukrainiens ayant collaboré avec les Nazis, on pourrait certainement s'inquiéter. Pourtant, tout en partageant sa critique de la réhabilitation de Bandera, les historiens spécialisés (Andreas Umland, John-Paul Himka, Adrien Nonjon) offrent une vision plus complexe de celle de Golinkin qui va jusqu'à parler d'une « nostalgie pour l’extermination des Juifs » en affirmant que « le culte du nazisme est plus que rampant en Ukraine ».

Sous le président Petro Porochenko (2014-2019), la « décommunisation » ukrainienne a certes voulu remplacer les symboles de l’URSS par ceux des « héros » du nationalisme, dont certains avaient non seulement collaboré avec les Allemands mais aussi tué près de 80 000 Polonais en Volhynie entre 1943 et 1945. Ce serait pourtant excessif de dire que cette période sombre serait en elle-même l’objet d’une glorification contemporaine. Les nationalistes actuels louent plutôt la lutte anti-soviétique des indépendantistes après 1945 (Bandera fut assassiné par le KGB en 1959) en occultant leur idéologie fasciste antérieure. Cette vision sélective de l’histoire est évidemment fort critiquable, mais elle ne constitue pas un plaidoyer national pour le nazisme (des millions d’Ukrainiens ont combattu contre les Allemands dans les rangs de l’armée soviétique). Même si les lois de décommunisation passées en 2015 peuvent être jugées trop indulgentes envers le nationalisme, elles ont néanmoins rendue illégale toute propagande nazie en Ukraine.

Quant à l’idée d’une nostalgie ukrainienne pour l’extermination des Juifs, elle est contredite non seulement par l’élection d’un président juif (Zelensky) et l’échec de l’extrême-droite en 2019, mais aussi par le Pew Research Center qui a montré en 2018 que l’Ukraine était le pays le moins marqué par les sentiments anti-juifs (5%) dans toute l’Europe de l’Est. L’antisémitisme a été criminalisé, et même le fameux bataillon Azov, très critiqué pour ses liens historiques avec le nationalisme radical, a affiché sa volonté de changer son image, envoyant une délégation en Israël en 2022, où on a comparé la défense de Mariupol avec celle de Massada. Zelensky a par ailleurs nommé le directeur du programme éducatif de Babi Yar Anton Drobovych à la tête de l’Institut de la Mémoire Nationale (remplaçant son prédécesseur nationaliste), dont la position face au négationnisme est claire :
« Si des membres de l’armée ukrainienne des insurgés, des Forces rouges ou de la Wehrmacht ont commis des crimes contre l’humanité, ces personnes doivent en assumer la responsabilité et il est nécessaire de parler de ce crime ouvertement et honnêtement. Le patriotisme et les intentions positives ne peuvent pas excuser les meurtres ou les crimes de guerre. »

Cependant, ces propos collent mal avec la décision du parlement ukrainien d'officialiser la célébration de l'anniversaire de Stepan Bandera le 1er janvier, soulevant une protestation forte du premier ministre polonais Mateusz Morawiecki :
« Face à n’importe quelle glorification ou même le souvenir de Bandera, nous sommes extrêmement critiques – très, très négatifs […] On ne peut pas être accepter l’application d’un « tarif réduit » à ceux qui ne veulent pas reconnaître que ce terrible génocide était quelque chose d’inimaginable. »

Cette réaction aux tentatives de blanchiment des nationalistes ukrainiens du passé peut sembler paradoxale, venant de l’allié international le plus proche de l’Ukraine. Elle est pourtant cohérente avec ce qu’on pourrait appeler (faisant référence à l’Afrique du Sud) une recherche de « vérité et réconciliation » par Varsovie face à une histoire commune très difficile. Lors d’une cérémonie en juillet 2022 commémorant les massacres de Volhynie, le Président polonais Andrzej Duda a condamné ce « nettoyage ethnique » de la minorité polonaise, tout en admettant que les mêmes meurtriers ukrainiens pouvaient être, « à d’autres moments et face à un autre ennemi » [l’URSS], des « héros » dans leur lutte pour l’indépendance. Avant tout, Duda a essayé de distinguer mémorialisation et volonté de revanche, soulignant que la réconciliation nécessite non seulement le travail honnête des historiens, mais avant tout la bonne volonté des peuples, concrétisée dans l’accueil aussi remarquable que spontané de plus de 3 millions de réfugiés ukrainiens en Pologne :

« Ce qui se passe aujourd’hui entre Polonais et Ukrainiens est la meilleure preuve qu’il ne s’agit pas de se venger. Car toute la nation [polonaise] se souvient. Il n’y a pas de Polonais aujourd’hui qui ne sache pas ce qu’était le massacre de Volhynie. Et pourtant ils accueillent des Ukrainiens sous leur toit […] Nos deux peuples seront amis et alliés, tout en se souvenant de l’histoire, en priant, en honorant ceux qui ont été tués, mais aussi en comprenant qu’il y a eu des moments difficiles et des erreurs dramatiques, tragiques […] qui ne devront jamais plus se répéter. »


Peter Bannister
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Message  Gilles Mer 5 Avr - 13:25

Le ministre polonais de l’Agriculture démissionne pour protester contre l’importation de céréales ukrainiennes
Le ministre polonais de l’Agriculture, Henryk Kowalczyk, a officiellement démissionné de son poste, affirmant qu’il avait décidé de quitter son poste en raison de la décision de la Commission européenne de prolonger les importations de céréales ukrainiennes en franchise, donc à bas coût, jusqu’en juin 2024. Les agriculteurs polonais réclamaient de leur côté l’instauration d’un droit de douane pour éviter une distorsion de la concurrence.
« Comme il est clair que cette demande ne sera pas satisfaite par la Commission européenne à ce stade, j’ai décidé de démissionner du poste de ministre de l’Agriculture », a déclaré Henryk Kowalczk.
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Message  Krispoluk Mer 5 Avr - 13:32

Gilles a écrit:Le ministre polonais de l’Agriculture démissionne pour protester contre l’importation de céréales ukrainiennes
Le ministre polonais de l’Agriculture, Henryk Kowalczyk, a officiellement démissionné de son poste, affirmant qu’il avait décidé de quitter son poste en raison de la décision de la Commission européenne de prolonger les importations de céréales ukrainiennes en franchise, donc à bas coût, jusqu’en juin 2024. Les agriculteurs polonais réclamaient de leur côté l’instauration d’un droit de douane pour éviter une distorsion de la concurrence.
« Comme il est clair que cette demande ne sera pas satisfaite par la Commission européenne à ce stade, j’ai décidé de démissionner du poste de ministre de l’Agriculture », a déclaré Henryk Kowalczk.

Bah ! Une démission de ministre en Europe, ce n'est pas dramatique, maintenant, je pense que l'agriculture polonaise n'est pas en danger, vu tout ce qu'ils exportent en Europe ou ailleurs : viande de porc, champignons, framboises, myrtilles, herbes "de Provence" et escargots "de Bourgogne"...  lol!
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Message  Yoda Jeu 6 Avr - 8:46

Source France 24 05/04/2023

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky était mercredi en Pologne, l'un des soutiens les plus actifs de Kiev depuis le début de l'invasion russe du 24 février 2022. Le président polonais a déclaré que son pays était prêt à livrer à Kiev, "à l'avenir", l'ensemble de sa flotte de chasseurs MiG-29 de conception soviétique.
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Message  Caduce62 Lun 1 Mai - 0:51

La Pologne saisit le bâtiment du lycée russe à Varsovie, la Russie promet « une riposte »

Samedi 29 avril 2023, la Pologne a saisi le bâtiment du lycée russe à Varsovie. La Russie dénonce un « acte illégal » des autorités polonaises et annonce riposter face à cette « incursion sur un site diplomatique ».

Varsovie, capitale de la Pologne – La vieille ville et ses remparts (fragments du ghetto juif de la ville pendant la seconde guerre mondiale).Varsovie, capitale de la Pologne – La vieille ville et ses remparts (fragments du ghetto juif de la ville pendant la seconde guerre mondiale). | VINCENT MICHEL / OUEST-FRANCE
Ouest-France
avec agences
Modifié le 29/04/2023 à 12h31

La Pologne a annoncé samedi 29 avril avoir saisi le bâtiment du lycée russe à Varsovie. « Ce bâtiment appartiendra désormais à la mairie de Varsovie », a déclaré au téléphone à l’agence de presse le porte-parole du ministère Lukasz Jasina, soulignant qu’il s’agit d’une procédure de « saisine par huissier » au nom de la municipalité. La porte-parole de la municipalité restait inaccessible samedi 29 avril dans la matinée. La police a assuré qu’elle ne faisait qu’assister aux procédures et a refusé de faire des commentaires.

« C’est un acte illégal, une incursion sur un site diplomatique », a déclaré l’ambassadeur russe à Varsovie, Sergueï Andreïev, dans une vidéo diffusée par l’agence publique russe Ria Novosti. « Bien sûr, une réaction va suivre », a-t-il souligné, ajoutant que la Russie allait riposter en vertu du « principe de réciprocité ». « Ces actions hostiles des autorités polonaises constituent une violation criante de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961 », a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

Un acte « si audacieux de Varsovie, bien au-delà d’une communication civilisée interétatique, ne restera pas sans notre réaction sévère et les conséquences pour les autorités polonaises », a-t-il prévenu. En attendant, « l’école va poursuivre ses activités dans d’autres locaux de la mission diplomatique russe, on va assurer une bonne fin d’année scolaire à nos enfants et l’organisation des examens », a affirmé Sergueï Andreïev.

Lukasz Jasina, porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères, a déclaré que la Russie avait le droit de protester, mais que la Pologne agissait dans le respect de la loi. « Notre avis, qui a été confirmé par les tribunaux, est que cette propriété appartient à l’État polonais et que la Russie s’en est emparée illégalement », a-t-il poursuivi. Dans un communiqué de mars 2022, peu après le début de l’offensive russe en Ukraine, le ministère polonais des Affaires étrangères avait annoncé que « de par leurs décisions ayant force de la loi, les tribunaux polonais ont ordonné (aux autorités de la Fédération russe, ndlr) de restituer les deux immeubles à leur propriétaire de droit, soit au Trésor de l’État » polonais. Le lycée russe était installé dans un bâtiment nationalisé par l’État polonais en 1945, puis transmis par les communistes aux autorités russes en 1953. Selon les autorités polonaises, cette opération avait été conduite « sans fondement légal ».

Il y a un an, la mairie de Varsovie avait saisi un ancien site diplomatique russe, objet d’un litige juridique entre la Pologne et la Russie et surnommé par les Varsoviens le « nid d’espions », pour l’offrir à l’Ukraine qui combat les forces russes. Il s’agissait à l’époque de bâtiments d’une dizaine d’étages construits dans les années 1970 dans le sud de la capitale qui avaient été utilisés dans le passé par les diplomates soviétiques, puis par l’ambassade de Russie.
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Message  Gilles Jeu 21 Sep - 10:20

Guerre en Ukraine : La Pologne ne transfère plus d’armes à Kiev, des tensions « regrettables » juge Paris

CRISE DES CEREALES Varsovie a interdit les importations de céréales ukrainiennes pour protéger les intérêts de ses agriculteurs, en réponse Kiev a saisi l’OMC

 20 Minutes avec AFP  
Publié le 21/09/23 à 03h07 — Mis à jour le 21/09/23 à 03h09


  • Bruxelles a mis fin vendredi à l’interdiction d’importer des céréales ukrainiennes, prononcée en mai par la Pologne, la Hongrie, la Slovaquie, la Bulgarie et la Roumanie pour protéger leurs agriculteurs.

  • Cette annonce a enflammé les esprits, provoquant des embargos unilatéraux auxquels Kiev a répliqué lundi en annonçant porter plainte devant l’OMC.

  • L’annonce de la fin des livraisons d’armes de Varsovie à Kiev intervient quelques heures après la convocation « d’urgence » par la Pologne de l’ambassadeur ukrainien pour protester contre les propos de Volodymyr Zelensky à l’ONU. Mardi, le président ukrainien avait fustigé que « certains pays feignent la solidarité (avec l’Ukraine) en soutenant indirectement la Russie ».




Rien ne va plus entre Varsovie et Kiev, pourtant alliés. La Pologne a annoncé mercredi soir qu’elle ne transférait « plus aucun armement à l’Ukraine », à un moment clé de la contre-offensive contre la Russie.

« Nous nous concentrons principalement sur la modernisation et l’armement rapide de l’armée polonaise, afin qu’elle devienne l’une des armées terrestres les plus puissantes d’Europe, et ce dans un délai très court », a expliqué le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, sur la télévision privée Polsat News. Il a en outre précisé que le hub militaire situé dans la ville de Rzeszow, dans le sud-est du pays, par lequel passe le matériel occidental à destination de l’Ukraine, fonctionnait normalement.

Varsovie convoque l’ambassadeur ukrainien


Le Premier ministre n’a par contre pas indiqué quand la Pologne, un des plus importants fournisseurs d’armes à l’Ukraine, avait cessé d’en fournir, ni si cela avait un lien avec le conflit sur les céréales ukrainiennes, dont Varsovie a interdit les importations pour protéger les intérêts de ses agriculteurs.

Son annonce intervient surtout quelques heures après la convocation « d’urgence » par Varsovie de l’ambassadeur ukrainien pour protester contre les propos de Volodymyr Zelensky à l’ONU. Mardi, le président ukrainien avait fustigé que « certains pays feignent la solidarité (avec l’Ukraine) en soutenant indirectement la Russie ». Le vice-ministre polonais des Affaires étrangères, qui a reçu le diplomate ukrainien, a dénoncé cette « thèse fausse » et « particulièrement injustifiée concernant la Pologne qui soutient l’Ukraine depuis les premiers jours de la guerre ».

L’annonce par Bruxelles vendredi de la fin de l’interdiction d’importer des céréales ukrainiennes, prononcée en mai par cinq Etats de l’UE, a enflammé les esprits, provoquant des embargos unilatéraux auxquels Kiev a répliqué lundi en annonçant porter plainte devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC). En réaction, le Premier ministre polonais a averti mercredi qu’il élargirait la liste des produits ukrainiens interdits d’importation.

Le président polonais compare l’Ukraine à un homme qui se noie


« Faire pression sur la Pologne dans les forums multilatéraux ou envoyer des plaintes aux tribunaux internationaux ne sont pas des méthodes appropriées pour résoudre les différends entre nos pays », a prévenu la diplomatie polonaise. « Nous appelons nos amis polonais à mettre l’émotion de côté », a réagi de son côté le porte-parole de la diplomatie ukrainienne, Oleg Nikolenko, après l’annonce par Varsovie de la convocation de l’ambassadeur ukrainien.

Il a également déploré « le caractère incorrect » des propos tenus par le président polonais Andrzej Duda lors d’une rencontre avec les médias à New York. Celui-ci a notamment comparé l’Ukraine à un homme qui se noie, risquant d’entraîner au fond et de noyer aussi celui qui cherche à le sauver (la Pologne).

La France a déploré mercredi cette situation entre les deux pays. « Ces tensions sont regrettables », a déclaré Catherine Colonna, la ministre des Affaires étrangères, y voyant le reflet de « considérations de politique intérieure ». La cheffe de la diplomatie française, qui s’exprimait après un Conseil de sécurité exceptionnel à l’occasion de la visite à l’ONU de Volodymyr Zelensky, a insisté sur le fait que la décision de Bruxelles de mettre fin à l’interdiction d’importer des céréales ukrainiennes n’entraînait « pas de rupture de concurrence » ou de perturbation des marchés des céréales.



Source : https://www.20minutes.fr/monde/ukraine/4054010-20230921-guerre-ukraine-pologne-transfere-plus-armes-kiev-tensions-regrettables-juge-paris
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Message  travellergillou76 Lun 16 Oct - 8:17



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Message  kozaten Lun 16 Oct - 14:29

En Pologne, l’opposition démocrate se dirige vers une victoire historique

Après le dépouillement de la moitié des bulletins de vote, les trois partis de l’opposition démocratique seraient en mesure de former une coalition et d’écarter du pouvoir le parti national conservateur Droit et justice (PiS), à la tête du pays depuis 2015.

Un vent de changement démocrate a soufflé sur la Pologne, dimanche 15 octobre, et a constitué une surprise pour la plupart des observateurs. Selon le dépouillement de la moitié des bulletins de vote, la majorité sortante du parti national conservateur Droit et justice (PiS) arriverait en tête des élections législatives avec 36,6 % des voix. Mais, avec 198 députés, elle ne serait pas en mesure d’atteindre la majorité de 231 sièges à la Diète, la Chambre basse du Parlement. La déroute de l’extrême droite libertarienne de Konfederacja (6,4 % et 14 sièges), alliée potentielle pour le PiS, ne fait que conforter ce sentiment d’échec.

Du côté démocrate, la Coalition civique (KO), menée par l’ancien premier ministre et ex-président du Conseil européen Donald Tusk, obtient 31 % des voix et 161 sièges. La Troisième Voie, constituée du parti paysan PSL et du mouvement du journaliste vedette Szymon Holownia, recueille 13,5 % et 57 sièges. La Nouvelle Gauche, enfin, remporte 8,6 % des suffrages et 30 sièges. S’ils venaient à être confirmés par le dépouillement de tous les bulletins, ces résultats garantiraient une confortable majorité de 248 députés à ces trois formations.

Cette élection a vu un record absolu de participation électorale dans la Pologne démocratique, avec 72,9 % de votants. C’est davantage qu’aux élections du 4 juin 1989, les premières partiellement libres à la chute du communisme, où 63 % des Polonais s’étaient rendus aux urnes. Toute la journée de dimanche et jusqu’à tard dans la nuit, des files d’attente imposantes se sont formées devant les bureaux de vote, en Pologne comme à l’étranger. De nombreux bureaux ont dû rester ouverts bien au-delà de 21 heures, l’heure de fermeture prévue.

Quant au référendum controversé organisé par le PiS parallèlement au scrutin, qui concernait notamment les questions migratoires et avait pour objectif de mobiliser l’électorat en sa faveur, il s’est soldé par un échec cuisant. Avec seulement 40 % de participation, moins du seuil de 50 % requis, ses résultats ne peuvent pas être officiellement pris en compte.

« La fin des querelles »

Passé 21 heures, l’euphorie déclenchée par les résultats de sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote a envahi les quartiers généraux de l’opposition. Donald Tusk, revenu il y a deux ans de Bruxelles pour régler ses comptes avec son ennemi de toujours, Jaroslaw Kaczynski, a été ovationné à son QG de campagne. « Je suis en politique depuis longtemps, mais je n’ai jamais été aussi heureux, s’est enthousiasmé celui qui est pressenti pour être à nouveau premier ministre. C’est la fin de ces temps sinistres, nous écartons le PiS du pouvoir ! Ce jour restera dans l’histoire polonaise (…) comme le renouveau de notre République », a-t-il ajouté, en référence aux atteintes constantes à l’Etat de droit par le parti national conservateur.

Tout aussi jubilatoires, les représentants des deux autres partis d’opposition ont immédiatement pris la parole dans un esprit de conciliation. « Après dix-huit ans d’absence, je vous annonce que la gauche revient, en cogouvernance, au pouvoir », s’est enthousiasmé le dirigeant socialiste Wlodzimierz Czarzasty. Son parti revient de loin : aux législatives de 2015, la gauche n’avait pas franchi le seuil électoral et s’était retrouvée en dehors de la vie parlementaire, avant de revenir en 2019. « Le 15 octobre marque la fin des querelles en Pologne. (…) Place à la coopération ! », s’est exclamé pour sa part le chef de file de la Troisième Voie, Szymon Holownia.

Jaroslaw Kaczynski, qui a été durant huit ans l’homme fort du pays et le chef incontesté de son camp, a insisté sur le fait que ces résultats n’étaient pas pour lui sans équivoque, parlant d’un « grand succès » lors duquel le PiS est arrivé, pour la troisième fois consécutive, en tête des législatives. « Nous devons garder espoir et savoir qu’indépendamment du fait que nous soyons au pouvoir ou dans l’opposition nous allons continuer à réaliser notre projet par différents moyens. (…) Nous ferons tout pour que notre programme, malgré cette coalition qui est contre nous, soit réalisé. Il y a devant nous des combats et des tensions. »

S’il se confirme qu’il est écarté du pouvoir, le PiS garde en effet un nombre important de leviers sur la vie publique. Puisqu’il est arrivé en tête, c’est à son représentant que le président, Andrzej Duda, devrait, dans un premier temps, confier la formation d’un gouvernement. En cas d’échec, au bout de deux semaines, l’initiative reviendra à la majorité parlementaire. Mais cette manœuvre permettra au PiS de gagner du temps, et la période transitoire, avant qu’un gouvernement stable ne soit formé, pourrait durer jusqu’à deux mois.

Le PiS contrôle toujours nombre d’institutions-clés, comme le Tribunal constitutionnel, la Cour suprême, la télévision publique et la Banque centrale. Il pourra sans doute compter sur le veto d’Andrzej Duda pour nombre d’initiatives législatives de la future majorité. « Il n’y a pas de doute que, si la coalition venait à être formée, des temps très difficiles l’attendent, souligne le politologue et historien Antoni Dudek. Elle se heurtera à un système largement hostile. La question est de savoir quelle sera l’attitude du président Duda dans cette cohabitation. Tout laisse à penser que, jusqu’à l’élection présidentielle de 2025, la coalition va devoir serrer les dents. » La plupart des politistes s’accordent à dire que la prochaine présidentielle a de fortes chances d’être perdue par le PiS.

Le vote déterminant des femmes

Pour le politologue Jaroslaw Flis, le PiS a payé sa politique agressive, qui « ne prenait pas en compte le fait que le rôle d’un gouvernement est de régler les problèmes, pas de les créer ». « L’huile sur le feu de la polarisation, la multiplication des abus de pouvoir, une propagande grossière, tout cela a fait perdre patience aux électeurs », souligne-t-il.

Dans ce scrutin, le vote des femmes, qui ont fait l’objet de campagnes ciblées de la part des différents partis, a été déterminant. « Plus de 70 % de femmes ont participé à ces élections, observe Barbara Nowacka, une des dirigeantes de la Coalition civique. C’est un point important pour nos partenaires plus conservateurs [ceux de la Troisième Voie] dans cette coalition : nous avons voté pour nos droits, il est évident qu’il va falloir légaliser l’avortement. » Cette mobilisation répond à l’interdiction quasi totale de l’avortement dans le pays, décidée par le Tribunal constitutionnel sous étroit contrôle de la majorité, en octobre 2020.

La volonté de redevenir un partenaire fiable dans l’Union européenne revient dans les prises de parole de nombreux ténors de l’opposition. « Il va falloir avant tout régler nos différends avec l’Union européenne pour débloquer les fonds européens du plan de relance [post-Covid-19], explique Michal Szczerba, député de la Coalition civique. Le monde attend un partenaire fiable, et Donald Tusk en est la garantie. Pour la coalition, nous n’aurons pas de conflit car nous avons le même but : former un bon gouvernement, redevenir un acteur international, donner des droits aux femmes et aux minorités sexuelles. » Cette perspective ne déplaira sans doute pas à la jeunesse polonaise : les 18-29 ans auraient voté à près de 63 % pour l’opposition démocrate et à 14,9 % pour le PiS.

Hélène Bienvenu(Varsovie, correspondance) et Jakub Iwaniuk(Varsovie, correspondance)

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Message  Caduce62 Ven 22 Déc - 17:46

https://www.lemonde.fr/international/article/2023/12/22/en-pologne-la-justice-condamne-un-reseau-d-espions-etrangers-au-service-de-la-russie_6207314_3210.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR3TftFLcQhsAKr2LmEpiXtJCkiHUg0dO0po8kuRCpnFVLufZLyDk4UYtRE#Echobox=1703254404

En Pologne, la justice condamne un réseau d’espions étrangers au service de la Russie

En plus d’observer les livraisons d’armes vers l’Ukraine, le groupe, qui comprenait des ressortissants ukrainiens et biélorusses et un Russe, prévoyait de faire dérailler un train. Tous étaient payés en cryptomonnaie.
Par Hélène Bienvenu (Varsovie, correspondance)
Publié aujourd’hui à 15h00

Dans le centre-ville de Lublin, en Pologne, le 17 septembre 2019. STOYAN NENOV / REUTERS
Quatorze étrangers ont été condamnés par le tribunal de Lublin, dans l’est de la Pologne, mardi 19 décembre, pour s’être livré à des actes de sabotage et à de l’espionnage sur le territoire de la Pologne. Selon l’accusation, tous ont agi, entre janvier et juillet, dans le cadre d’un réseau organisé à la solde de la Russie. Deux autres membres du même réseau, un Ukrainien et un Biélorusse, avaient finalement décidé de ne pas plaider coupable et feront l’objet d’un procès à part.
« Il s’agit de treize ressortissants ukrainiens, deux Biélorusses et un Russe », précise Barbara Markowska, porte-parole du tribunal de district de Lublin. Absents de la salle du tribunal, les accusés ont plaidé coupable et ont été condamnés à des peines de treize mois à six ans de prison.

Trois d’entre eux ont explicitement demandé, par l’intermédiaire de leurs avocats, à purger leur peine en Pologne. L’enquête a été menée par l’agence de sécurité intérieure, un service de renseignement polonais, sous la supervision du département du crime organisé du parquet national de Lublin.

Agés de 17 à 39 ans, exerçant des professions aussi diverses que mécanicien, professeur de français, ingénieur en informatique ou encore avocat, les quatorze membres du réseau étaient chargés de diverses missions, en lien avec l’observation d’infrastructures stratégiques en Pologne, devenue un carrefour logistique incontournable des livraisons de matériel militaire à l’Ukraine.

Le groupe s’est ainsi intéressé aux ports de Gdynia, de Gdansk, sur la Baltique ; aux aéroports de Gdynia et à celui de Jasionka, à proximité de Rzeszow, où encore au terminal ferroviaire de Medyka, à la frontière ukrainienne. Autant de lieux par lesquels transite une bonne partie de l’aide militaire et humanitaire à destination du pays voisin en guerre.

Certains se sont livrés à l’achat de pièces détachées d’appareils photo, de caméras, de cartes SIM, d’autres ont surveillé et filmé les sites stratégiques visés, d’autres encore ont procédé à l’installation d’émetteurs GPS sur des trains. Le groupe avait également prévu « des activités de propagande impliquant la distribution de tracts et de graffitis, dans le but de susciter une attitude hostile des citoyens polonais à l’égard des Ukrainiens », est-il précisé dans l’acte d’accusation.

Le chef du réseau, un dénommé Andreï – qui ne fait pas partie des seize accusés – « prévoyait de faire dérailler un train transportant du matériel militaire en Pologne, comme en Ukraine. Il cherchait des membres au sein du groupe comme en dehors, pour se plier à cette tâche en l’échange de 10 000 dollars [9 000 euros] ».
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Message  Krispoluk Jeu 28 Déc - 18:46

travellergillou76 a écrit:

Ouf! La Pologne ne deviendra pas une Hongrie bis.

Se méfier beaucoup des apparences ! En ce qui concerne l'opposition à la Russie de Poutine, la Pologne du PIS a toujours été à la pointe du combat ! Qu'en sera-t-il demain ??? Voir mon dernier article ci dessous ( D. Tusk assez pro-russe...)
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Message  Krispoluk Jeu 28 Déc - 18:56






Bataille autour des médias publics en Pologne : un duel à mort entre Donald Tusk et ses prédécesseurs ?














En Pologne - Page 9 2092-140254
Bâtiments de la Télévision polonaise à Varsovie. Crédit photo : Adrian Grycuk / Wikimedia Commons










Est-ce qu'on a droit de museler les médias au nom de la liberté de ces mêmes médias ? Voici la question qui divise actuellement la Pologne suite à la prise subite de contrôle de la télévision nationale (TVP) par le nouveau gouvernement de l'ancien Premier ministre et président du conseil européen Donald Tusk. Une semaine après son entrée en fonction, suite à un vote au parlement appelant à une réforme immédiate des médias nationaux, Tusk et le ministre de la culture Bartłomiej Sienkiewicz ont limogé des directeurs et de dizaines d'employés de l'audiovisuel. La TVP a disparu brusquement des écrans le 20 décembre, provoquant l'occupation de ses bâtiments par des membres de l'ancien gouvernement du parti Droit et Justice (PiS, droite conservatrice). L'action du gouvernement de Tusk a été largement saluée à l'étranger comme une étape vers la libération des médias des mains du PiS, accusé de les avoir instrumentalisés. Elle a pourtant été condamnée par l'ancien Premier ministre Mateusz Morawiecki comme un « premier pas vers la dictature », ainsi qu'à Bruxelles par l'ancienne Première ministre Beata Szydło. Le président Andrzej Duda (proche du PiS) a d'ailleurs qualifié l'action de Tusk et Sienkiewicz d' « anti-constitutionnelle », disant qu'ils n'avaient pas respecté la législation toujours en vigueur concernant les médias.
Ces derniers développements sont survenus dans un contexte politique déjà très tendu. Lors des élections du mois d'octobre, le PiS s'est placé en tête, mais sans les sièges nécessaires au parlement pour gouverner. Le président Duda a confié la tâche de former une coalition à son leader Morawiecki, qui a néanmoins perdu une vote de confiance le 11 décembre, ouvrant la voie à Donald Tusk, soutenu par une « coalition du 15 octobre » comportant son propre parti, (la Coalition civique), la « Troisième Voie » centriste ainsi que la Gauche. Le rôle des médias dans la vie politique en Pologne a été au cœur de la bataille électorale : d'un côté, sans aucune prétention de neutralité, la TVP a brossé un portrait d'un Tusk à la fois pro-russe (citant ses tentatives d'améliorer les relations avec Moscou en tant que premier ministre entre 2007 et 2010) et aux ordres de l'UE. De l'autre côté, la Coalition civique de Tusk a fait de la réforme des médias un des éléments-clé de son programme, promettant d'arrêter la propagande du « démon » PiS et de rétablir la liberté de la presse. Les partisans de Tusk argumentent donc qu'il ne fait rien d'autre que de rectifier la prise de contrôle flagrante de la TVP par le PiS en 2015 et que l'urgence de la situation justifie des mesures rapides. Le nouveau présentateur des informations du soir Marek Czyż a déclaré qu' « à la place de la soupe de propagande, nous voulons vous proposer de l'eau pure. » Le PiS estime par contre que Tusk ne cherche pas à rétablir la neutralité des médias publics mais à les instrumentaliser à son tour, notant par exemple que Czyż avait insulté vulgairement le PiS sur les réseaux sociaux et que le nouveau directeur de la radio polonaise Paweł Majcher avait été le porte-parole de l'actuel ministre Sienkiewicz.
Dans ce conflit grandissant la position du président Duda s'annonce cruciale en raison de son droit de veto par rapport aux actions du gouvernement - un veto que la coalition au pouvoir pourra difficilement renverser, n'ayant pas les 276 sièges au parlement (sur 460) requis pour le faire. Les prochaines élections présidentielles n'auront lieu qu'après août 2025 ; Tusk a donc devant lui 18 mois de cohabitation potentiellement délicats.
Parmi les rares commentaires neutres par rapport aux événements des derniers jours se trouve une déclaration de la fondation (polonaise) Helsinki des droits humains, qui semble soutenir les critiques émises par Andrzej Duda. La déclaration juge certes sévèrement la politisation des médias par le PiS, l'accusant d'avoir diffusé des contenus xénophobes et homophobes ainsi que d'avoir exercé des pressions sur les journalistes. En même temps, la fondation Helsinki a de graves doutes sur la légalité des actions du gouvernement de Tusk ainsi que sur leur compatibilité avec la constitution polonaise et les exigences du conseil de l'Europe, exprimées en 2016 par le commissaire aux droits humains Nils Muižnieks : « Placer les médias de service public sous le contrôle direct du gouvernement en lui donnant le pouvoir de nommer et de révoquer les membres des conseils de surveillance et d'administration de la télévision et de la radio de service public est en contradiction avec les normes du Conseil de l'Europe, qui exigent notamment que les médias de service public restent indépendants de toute ingérence politique ou économique.  »
Adressés à l'époque au PiS, ces propos s'appliqueraient également au gouvernement de Donald Tusk. Le président Duda appelle à une véritable concertation nationale autour des médias ; on verra bien si elle aura lieu dans le contexte de ce qui ressemble à un duel à mort entre Tusk et ses prédécesseurs, avec la vengeance comme mot d'ordre.

Peter Bannister
Un article que je trouve très équilibré et très fourni, précisant bien les enjeux !
Je ne ferai pas d'autre commentaire mais je dirai quand même ma grande méfiance vis-a-vis de Tusk dont les sympathies pro-russes ont été bien réelles dans le passé ! 
Un fait très symptomatique : lors de la visite des principaux responsables polonais à Katyn qui a vu "l'accident du Tupolev" transportant la délégation polonaise et la mort du premier ministre Kaczynski, Donald Tusk qui devait prendre l'avion s'est récusé en dernière minute ! Un "avertissement éclairé" de Moscou ???  Suspect  
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Message  travellergillou76 Mer 3 Jan - 21:12

[size=65]La surprenante intégration économique des réfugiés ukrainiens en Pologne[/size]


La Pologne accueille près d'un million d'Ukrainiens réfugiés de guerre. Près des deux tiers d'entre eux ont trouvé du travail, une proportion bien plus élevée qu'en Europe de l'Ouest.





En Pologne - Page 9 01001276963705-web-tete
De nombreux enfants ukrainiens réfugiés en Pologne suivent, à distance, le cursus scolaire de leur pays d'origine. (Czarek Sokolowski/Ap/SIPA)
Par Vincent Collen
[size=18]Publié le 3 janv. 2024 à 14:00Mis à jour le 3 janv. 2024 à 14:30

Presque deux ans après le début de la guerre , la Pologne accueille toujours près d'un million de réfugiés ukrainiens sur son territoire. Malgré le retour de certaines familles en Ukraine, le départ d'autres réfugiés vers l'Allemagne, ils sont encore 957.000 sur le territoire polonais, selon les statistiques des Nations unies. Seule l'Allemagne fait « mieux », avec 1,1 million d'Ukrainiens, mais dans un pays beaucoup plus peuplé et plus riche.
Cette pression migratoire sans équivalent dans l'histoire récente de la Pologne aurait pu, logiquement, poser de graves problèmes d'intégration. Mais la catastrophe annoncée par certains n'est pas arrivée : les Ukrainiens se sont remarquablement bien adaptés dans la société polonaise jusqu'à présent, notamment sur le marché du travail. Il s'agit essentiellement (à environ 90 %) de femmes accompagnées d'enfants, les hommes en âge de se battre ayant l'interdiction de quitter le territoire ukrainien, sauf exceptions.
Pour les réfugiés en âge de travailler, la Pologne affiche le plus fort taux d'emploi des pays de l'OCDE. Près des deux tiers (65 %) des Ukrainiens arrivés dans le pays après l'invasion russe travaillent, selon l'Organisation, contre 33 % en France et moins de 20 % en Italie ou en Suisse. « Les réfugiés sont très actifs économiquement en Pologne, qu'ils soient salariés ou entrepreneurs, relève Andrzej Kubisiak, du think tank Polish Economic Institute. On ne s'attendait pas à un tel résultat, quelques mois seulement après leur arrivée dans le pays. »

En Pologne - Page 9 Image

Les réfugiés font preuve d'un esprit d'entreprise sans équivalent dans les autres pays d'Europe. Entre janvier 2022 et juin 2023, près de 31.000 Ukrainiens ont démarré leur propre entreprise. « Presque un dixième des créateurs d'entreprises individuelles fondées en Pologne en 2023 sont Ukrainiens », a calculé le Polish Economic Institute en analysant les statistiques officielles. Les secteurs d'activité sont variés : bâtiment et travaux publics, informatique et communication arrivent en tête, devant le commerce de détail et les services comme la coiffure ou les soins esthétiques.
[/size]

[size=34]Chômage au plus bas[/size]


Les réfugiés profitent, comme dans la plupart des pays d'Europe centrale, d'un marché du travail tendu. Le taux de chômage est historiquement bas en Pologne, à 5 %. Ils ont aussi bénéficié de conditions d'accueil favorables qui les ont aidés à s'installer. Les Ukrainiens touchent les mêmes allocations familiales que les Polonais : 500 zlotys (115 euros) par enfant et par mois, une somme qui passera à 800 zlotys (185 euros) le 1er janvier. Ils ont accès au système de santé et au système scolaire dans les mêmes conditions que les Polonais, et n'ont pas besoin de permis de travail.
Selon le Kiel Institute, l'aide publique aux réfugiés ukrainiens a représenté l'équivalent de 2,4 % du PIB polonais depuis février 2022, une proportion bien plus élevée que dans d'autres pays qui ont eux aussi massivement recueilli les Ukrainiens comme les Etats baltes, la République tchèque ou la Slovaquie.

[size=34]Proximité linguistique[/size]


La « première explication » de cette intégration exemplaire, pour Andrzej Kubisiak, tient à la forte présence d'Ukrainiens en Pologne avant la guerre : ils étaient déjà 1,3 million sur le territoire polonais début 2022. « Le soutien des Ukrainiens qui étaient sur place avant la guerre a été crucial, en particulier pour aider les réfugiés à trouver du travail », décrypte-t-il.
La proximité géographique, linguistique et culturelle entre les deux pays a joué aussi. « Il est relativement facile pour un Ukrainien d'apprendre le polonais », souligne l'expert du Polish Economic Institute. C'est plus compliqué en Allemagne, même si de nombreux Ukrainiens s'y installent pour bénéficier de salaires nettement plus élevés.

[size=34]Vives tensions[/size]


Un bémol : seuls la moitié des enfants ukrainiens sont scolarisés dans le système éducatif polonais, les autres suivant le cursus ukrainien à distance. Pour ces derniers, « ce sera plus difficile de maîtriser notre langue et de s'intégrer », s'inquiète Andrzej Kubisiak.
Les relations entre la Pologne et l'Ukraine ont par ailleurs connu de vives tensions en 2023. Les agriculteurs et les chauffeurs routiers polonais ont protesté contre la concurrence de leurs homologues d'Ukraine qui accèdent librement au marché intérieur européen depuis la guerre. Cette colère a été largement instrumentalisée par le parti Droit et justice (PiS), au pouvoir jusqu'aux élections législatives du 15 octobre. Mais elle ne visait pas directement les réfugiés.
L'arrivée récente de Donald Tusk à la tête du gouvernement laisse espérer un apaisement. « Mais il reste à mettre au point une vraie politique d'intégration des réfugiés ukrainiens, car il apparaît qu'ils resteront ici pour un bon moment encore », juge Andrzej Kubisiak.

Vincent Collen
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Message  Gilles Mar 6 Fév - 21:04

« Un scénario pris très au sérieux » : la Pologne n’exclut pas une guerre imminente avec la Russie
Dans un entretien paru dans le tabloïd « Super Express » lundi 5 février, le ministre de la Défense polonais, Wladyslaw Kosiniak-Kamysz, a indiqué ne pas exclure une guerre imminente avec la Russie. Il a assuré avoir d’ores et déjà pris des mesures préparatoires concrètes et a appelé les pays de l’UE à accroître leur aide en faveur de l’Ukraine.
Ouest-France  Julie-Solveig SAINT-GERMES.    Publié le 06/02/2024  à 09h02

Le « scénario du pire ». Dans un entretien accordé lundi 5 février 2024 au tabloïd Super Express , le ministre polonais Wladyslaw Kosiniak-Kamysz a indiqué ne pas « exclure la menace d’une guerre avec la Russie », estimant que son pays devait s’y préparer « d’urgence ».
« Il ne faut pas s’habituer à la guerre mais il ne faut pas l’oublier. La situation est vraiment très grave et de plus en plus de pays le ressentent », a-t-il expliqué dans son propos liminaire.

« Pour moi l’équipement individuel des soldats est très important »

Interrogé sur la possibilité d’une attaque directe de la Russie contre la Pologne, Wladyslaw Kosiniak-Kamysz a ensuite indiqué « assumer tous les scénarios » et « prendre le pire très au sérieux ».
« Ce ne sont pas des paroles en l’air, je pèse chacun de mes mots, en particulier depuis que je suis ministre de la Défense. La situation dans le monde est très grave […] il faut être prêt à chaque scénario. C’est pourquoi nous effectuons un audit pour combler les lacunes, notamment en matière d’armes », a-t-il détaillé.
L’homme politique conservateur, qui revient de Bruxelles où il a rencontré - entre autres - les différents ministres de la Défense des pays de l’UE ou encore le secrétaire général de l’OTAN, a également fait savoir que son ministère a récemment pris des mesures préparatoires concrètes.
« Dans le cas des armes, les gros achats sont très importants, mais pour moi l’équipement individuel des soldats est tout aussi important », a souligné l’homme de 42 ans. Ainsi, « après avoir pris le pouvoir, son ministère a conclu des contrats pour l’achat d’équipements d’une valeur de 19 milliards de zlotys [soit près de 4,4 milliards d’euros], la plupart dans des usines d’armement polonaises ».
« Mais équiper individuellement un soldat avec du matériel neuf et de la plus haute qualité est, pour moi, un changement très important qui doit avoir lieu », a-t-il insisté.

Des forces de déploiement rapide

Wladyslaw Kosiniak-Kamysz a profité de son entretien à Super Express pour rappeler le rôle important que joue son pays dans le cadre de la guerre en Ukraine, soulignant notamment : « La Pologne fait partie des pays qui soutiennent le plus l’Ukraine en étant celui qui lui fournit le plus de munitions. C’était notre engagement et nous le respecterons. »
Il s’est également engagé à mettre en place des « forces de déploiement rapide » en 2024 et 2025. Son objectif ? Avoir des unités polonaises « prêtes et disponibles pour devenir les forces de réaction rapide de l’Union européenne ». « De plus en plus de pays participent à l’aide [en faveur de l’Ukraine, ndlr], mais elle doit être encore plus intensive. Il en va de notre sécurité », a conclu Wladyslaw Kosiniak-Kamysz.

Source : https://www.ouest-france.fr/europe/pologne/un-scenario-pris-tres-au-serieux-la-pologne-nexclut-pas-une-guerre-imminente-avec-la-russie-a8d43f64-c4bb-11ee-8011-b976796527e7
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Message  Krispoluk Mar 6 Fév - 21:35

Gilles a écrit:« Un scénario pris très au sérieux » : la Pologne n’exclut pas une guerre imminente avec la Russie
Dans un entretien paru dans le tabloïd « Super Express » lundi 5 février, le ministre de la Défense polonais, Wladyslaw Kosiniak-Kamysz, a indiqué ne pas exclure une guerre imminente avec la Russie. Il a assuré avoir d’ores et déjà pris des mesures préparatoires concrètes et a appelé les pays de l’UE à accroître leur aide en faveur de l’Ukraine.
Ouest-France  Julie-Solveig SAINT-GERMES.    Publié le 06/02/2024  à 09h02

Le « scénario du pire ». Dans un entretien accordé lundi 5 février 2024 au tabloïd Super Express , le ministre polonais Wladyslaw Kosiniak-Kamysz a indiqué ne pas « exclure la menace d’une guerre avec la Russie », estimant que son pays devait s’y préparer « d’urgence ».
« Il ne faut pas s’habituer à la guerre mais il ne faut pas l’oublier. La situation est vraiment très grave et de plus en plus de pays le ressentent », a-t-il expliqué dans son propos liminaire.

« Pour moi l’équipement individuel des soldats est très important »

Interrogé sur la possibilité d’une attaque directe de la Russie contre la Pologne, Wladyslaw Kosiniak-Kamysz a ensuite indiqué « assumer tous les scénarios » et « prendre le pire très au sérieux ».
« Ce ne sont pas des paroles en l’air, je pèse chacun de mes mots, en particulier depuis que je suis ministre de la Défense. La situation dans le monde est très grave […] il faut être prêt à chaque scénario. C’est pourquoi nous effectuons un audit pour combler les lacunes, notamment en matière d’armes », a-t-il détaillé.
L’homme politique conservateur, qui revient de Bruxelles où il a rencontré - entre autres - les différents ministres de la Défense des pays de l’UE ou encore le secrétaire général de l’OTAN, a également fait savoir que son ministère a récemment pris des mesures préparatoires concrètes.
« Dans le cas des armes, les gros achats sont très importants, mais pour moi l’équipement individuel des soldats est tout aussi important », a souligné l’homme de 42 ans. Ainsi, « après avoir pris le pouvoir, son ministère a conclu des contrats pour l’achat d’équipements d’une valeur de 19 milliards de zlotys [soit près de 4,4 milliards d’euros], la plupart dans des usines d’armement polonaises ».
« Mais équiper individuellement un soldat avec du matériel neuf et de la plus haute qualité est, pour moi, un changement très important qui doit avoir lieu », a-t-il insisté.

Des forces de déploiement rapide

Wladyslaw Kosiniak-Kamysz a profité de son entretien à Super Express pour rappeler le rôle important que joue son pays dans le cadre de la guerre en Ukraine, soulignant notamment : « La Pologne fait partie des pays qui soutiennent le plus l’Ukraine en étant celui qui lui fournit le plus de munitions. C’était notre engagement et nous le respecterons. »
Il s’est également engagé à mettre en place des « forces de déploiement rapide » en 2024 et 2025. Son objectif ? Avoir des unités polonaises « prêtes et disponibles pour devenir les forces de réaction rapide de l’Union européenne ». « De plus en plus de pays participent à l’aide [en faveur de l’Ukraine, ndlr], mais elle doit être encore plus intensive. Il en va de notre sécurité », a conclu Wladyslaw Kosiniak-Kamysz.

Source : https://www.ouest-france.fr/europe/pologne/un-scenario-pris-tres-au-serieux-la-pologne-nexclut-pas-une-guerre-imminente-avec-la-russie-a8d43f64-c4bb-11ee-8011-b976796527e7

La Pologne, comme les pays baltes, la Finlande ou la Suède se préparent à une guerre contre la Russie. Est-ce que cette attitude traduit un véritable danger d'agression de la Russie ? Je ne le pense pas !

Cette attitude répond surtout aux menaces réitérées de Poutine et de ses inféodés : les clowns de Loukatchenko ou de Medvedev, notamment, qui cachent leurs angoisses derrière un rempart médiatique de menaces pitoyables !!!

La Russie n'est aucunement capable de mener une offensive coordonnée et victorieuse contre aucun de ces pays ! Pour la simple raison que cette armée est actuellement complètement décimée et TOTALEMENT incapable de mener une agression conventionnelle supplémentaire contre un pays tiers, à fortiori appartenant à l'Otan ! 

J'ajouterai qu'une agression actuelle contre la Pologne, l'un des pays européens les mieux armés au niveau conventionnel, le nombre de chars dans l'armée polonaise actuelle doit dépasser les dotations de l'Allemagne et de la France! Serait soumise à un échec cuisant, même sans l'intervention des forces de l'Otan !

Donc laissons les menaces russes, évaluées à leur véritable impact : forfanteries et négligeables !  Smile
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Message  Caduce62 Sam 24 Fév - 14:32

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Message  Caduce62 Lun 26 Fév - 1:39

Il y a des agriculteurs polonais honnêtes et pas que des pourris d'extrême-droite pro-russe
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Message  Caduce62 Lun 26 Fév - 14:18

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Message  Gilles Lun 26 Fév - 14:36

Caduce62 a écrit:

On peut voir les choses autrement... La responsabilité du gouvernement Polonais peut être engagé car les faits se sont déroulés en Pologne. Si ça se confirme, le gouvernement polonais pourrait se voir dans l'obligation d'indemniser l'Ukraine...

je laisse soin à notre juge de confirmer Wink  ou pas!   Rolling Eyes
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Message  Caduce62 Jeu 29 Fév - 20:28

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Message  Caduce62 Dim 24 Mar - 20:41

Que fout la défense anti-aérienne polonaise ?

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Message  Krispoluk Dim 24 Mar - 22:36

Caduce62 a écrit:Que fout la défense anti-aérienne polonaise ?


1) la Pologne n'est pas en guerre contre la Russie,

2) Ses forces de défense (anti-aériennes) ne sont pas en vigilance absolue 7/7 et 24/24,

3) Le missile en question n'a survolé le territoire polonais que durant 39 secondes !

Que se passerait-il en France si un missile tiré par inadvertance d'Italie ou d'Allemagne pénétrait notre espace aérien pendant 39 secondes ? Nos défenses seraient-elles capable de l'abattre ???
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Message  Caduce62 Lun 25 Mar - 10:52

Krispoluk a écrit:
Caduce62 a écrit:Que fout la défense anti-aérienne polonaise ?


1) la Pologne n'est pas en guerre contre la Russie,
Il s'agit d'un missile et non d'un avion !
2) Ses forces de défense (anti-aériennes) ne sont pas en vigilance absolue 7/7 et 24/24,
Ça doit rassurer le peuple polonais d'être si bien protégé !!
3) Le missile en question n'a survolé le territoire polonais que durant 39 secondes !
Un avion russe revenant de Syrie a été abattu par la défense turque en moins de 15 secondes et zéro représailles russes !!
Que se passerait-il en France si un missile tiré par inadvertance d'Italie ou d'Allemagne pénétrait notre espace aérien pendant 39 secondes ? Nos défenses seraient-elles capable de l'abattre ???
La zone aérienne française est protégée 365j 7/7j et h24 : tout objet volant est identifié à 100km avant nos frontières. Si avion inconnu sans plan de vol ou hors plan de vol est détecté : alerte à t0 et décollage d'un Rafale à T10mn. La zone de Paris est verrouillée par des batteries avec missiles Aster avec, en cas de non interception par avion, l'ordre d'abattre tout engin aérien qui pénètre dans la zone d'exclusion autour de Paris : verrouillage de cible à -30km et tir à -15km !!
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Message  Krispoluk Lun 25 Mar - 11:13

Caduce62 a écrit:
Krispoluk a écrit:
Caduce62 a écrit:Que fout la défense anti-aérienne polonaise ?


1) la Pologne n'est pas en guerre contre la Russie,
Il s'agit d'un missile et non d'un avion !
2) Ses forces de défense (anti-aériennes) ne sont pas en vigilance absolue 7/7 et 24/24,
Ça doit rassurer le peuple polonais d'être si bien protégé !!
3) Le missile en question n'a survolé le territoire polonais que durant 39 secondes !
Un avion russe revenant de Syrie a été abattu par la défense turque en moins de 15 secondes et zéro représailles russes !!
Que se passerait-il en France si un missile tiré par inadvertance d'Italie ou d'Allemagne pénétrait notre espace aérien pendant 39 secondes ? Nos défenses seraient-elles capable de l'abattre ???
La zone aérienne française est protégée 365j 7/7j et h24 : tout objet volant est identifié à 100km avant nos frontières. Si avion inconnu sans plan de vol ou hors plan de vol est détecté : alerte à t0 et décollage d'un Rafale à T10mn. La zone de Paris est verrouillée par des batteries avec missiles Aster avec, en cas de non interception par avion, l'ordre d'abattre tout engin aérien qui pénètre dans la zone d'exclusion autour de Paris : verrouillage de cible à -30km et tir à -15km !!

39 secondes de vol du missile en territoire polonais ! J'attends avec impatience de voir un fait similaire se produire en France pour tester en "vrai" l'impressionnante défense aérienne de la France sur le papier !   Wink  On sait même pas protéger nos commissariats de police des hordes de voyous cagoulés !  Laughing
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Message  Gilles Lun 25 Mar - 18:08

Krispoluk a écrit:
Caduce62 a écrit:
Krispoluk a écrit:
Caduce62 a écrit:Que fout la défense anti-aérienne polonaise ?


1) la Pologne n'est pas en guerre contre la Russie,
Il s'agit d'un missile et non d'un avion !
2) Ses forces de défense (anti-aériennes) ne sont pas en vigilance absolue 7/7 et 24/24,
Ça doit rassurer le peuple polonais d'être si bien protégé !!
3) Le missile en question n'a survolé le territoire polonais que durant 39 secondes !
Un avion russe revenant de Syrie a été abattu par la défense turque en moins de 15 secondes et zéro représailles russes !!
Que se passerait-il en France si un missile tiré par inadvertance d'Italie ou d'Allemagne pénétrait notre espace aérien pendant 39 secondes ? Nos défenses seraient-elles capable de l'abattre ???
La zone aérienne française est protégée 365j 7/7j et h24 : tout objet volant est identifié à 100km avant nos frontières. Si avion inconnu sans plan de vol ou hors plan de vol est détecté : alerte à t0 et décollage d'un Rafale à T10mn. La zone de Paris est verrouillée par des batteries avec missiles Aster avec, en cas de non interception par avion, l'ordre d'abattre tout engin aérien qui pénètre dans la zone d'exclusion autour de Paris : verrouillage de cible à -30km et tir à -15km !!

39 secondes de vol du missile en territoire polonais ! J'attends avec impatience de voir un fait similaire se produire en France pour tester en "vrai" l'impressionnante défense aérienne de la France sur le papier !   Wink  On sait même pas protéger nos commissariats de police des hordes de voyous cagoulés !  Laughing

En même temps, il allait se passer quoi? 39 secondes de plaisir et 15 ans d'emmerdements?
Après, une défense aérienne efficicace du coté de la pologne pourrait aider l'Ukraine sans faire de la Pologne un co-belligérant. Ils pourront toujours dire : "on a abattu un missile russe car on pensait qu'il allait rentrer dans notre territoire!" Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil
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Message  Caduce62 Mar 26 Mar - 19:04

Enfin ‼
 🇵🇱Le ministère polonais des affaires étrangères a déclaré que l'OTAN envisageait l'option d'abattre les missiles🇷🇺 lorsqu'ils se dirigent vers le territoire de l'OTAN
M. Sheyna, a noté que la violation de l'espace aérien🇵🇱 par un missile🇷🇺 ce week-end constituait un test de la solidité de la défense et de la vigilance des forces armées🇵🇱.
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En Pologne - Page 9 Empty Re: En Pologne

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