La propagande
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Caduce62- Messages : 15239
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: La propagande
bon ca va , j en connais que 2
en parralèlle ont pourrait mettre les 20 journaux les plus aidés par l etat.
http://droit-finances.commentcamarche.net/faq/33224-presse-subventionnee-les-20-journaux-les-plus-aides-par-l-etat
en parralèlle ont pourrait mettre les 20 journaux les plus aidés par l etat.
http://droit-finances.commentcamarche.net/faq/33224-presse-subventionnee-les-20-journaux-les-plus-aides-par-l-etat
steven21- Messages : 3580
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Localisation : dijon
Re: La propagande
Attention les martiens! si vous rentrez dans l'otan, on envoie les mig et les chars !
http://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/8527/reader/reader.html?t=1505231218225#!preferred/1/package/8527/pub/11768/page/8
http://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/8527/reader/reader.html?t=1505231218225#!preferred/1/package/8527/pub/11768/page/8
benoit77- Messages : 2859
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Re: La propagande
https://fr.sputniknews.com/international/201709041032907728-sangliers-ukraine-armee-service/
Ah ben oui des sangliers c'est mal !
Mais alors pourquoi les russes ont-ils saisi les dauphins élevés en Crimée pour la pose de bombe au lieu de leur rendre leur liberté !!
du pute nike craché.
Ah ben oui des sangliers c'est mal !
Mais alors pourquoi les russes ont-ils saisi les dauphins élevés en Crimée pour la pose de bombe au lieu de leur rendre leur liberté !!
du pute nike craché.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: La propagande
Рожайте детей, чтоб их убили...
Donnez naissance à des enfants pour être tués ...
Donnez naissance à des enfants pour être tués ...
Caduce62- Messages : 15239
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: La propagande
Caduce62 a écrit:Рожайте детей, чтоб их убили...
Donnez naissance à des enfants pour être tués ...
La constante de tous les régimes Facho/Communistes de par le monde...
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: La propagande
Nouvelle méthode du Kremlin, le faux fake
Александр- Messages : 5390
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Re: La propagande
Espagne. Le référendum en Catalogne, dernière cible de l’ingérence russe
http://www.courrierinternational.com/une/espagne-le-referendum-en-catalogne-derniere-cible-de-lingerence-russe?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1506171688
EL PAÍS - MADRID
Publié le 23/09/2017 - 14:24
La “une” d’El País le 23 septembre.
“La machinerie de diffusion de fausses nouvelles que la Russie a utilisée pour affaiblir les Etats-Unis et l’Union européenne s’est mise à fonctionner à plein régime en Catalogne”, écrit ce 23 septembre le journal espagnol El País. Le quotidien se fonde sur “une analyse détaillée de pages web prorusses et de profils sur des réseaux sociaux (…) grâce à des outils d’analyse numérique”.
Conclusion du journal : “Après des campagnes de l’ombre en faveur du Brexit, de Marine Le Pen et de l’ultradroite allemande, le Kremlin a vu dans l’indépendantisme catalan une nouvelle opportunité d’aggraver les fractures européennes et de consolider son influence internationale. Il se sert de pages web qui publient des canulars, d’activistes comme Julian Assange et d’une légion de bots, des millions de profils automatisés sur les réseaux sociaux capables de convertir un mensonge en ‘tendance’ partagée des millions de fois.”
Ainsi, poursuit le principal quotidien espagnol, la chaîne en continu RT, financée par Moscou et fonctionnant comme un organe de propagande, utilise son portail en espagnol pour diffuser des informations sur la crise catalane “avec un biais contraire à la légalité constitutionnelle”, qui s’oppose à la tenue du référendum.
Quant à Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, il “est devenu, de facto, le principal agitateur international dans la crise catalane, disséminant des opinions et des semi-vérités comme si c’était des informations”, écrit El País. Le journal montre notamment comment un tweet d’Assange en faveur de l’auto-détermination catalane est devenu viral de façon extrêmement rapide, “presque vertigineuse”, grâce à “l’intervention de bots ou de faux profils programmés simplement pour donner automatiquement un écho à des messages déterminés”.
http://www.courrierinternational.com/une/espagne-le-referendum-en-catalogne-derniere-cible-de-lingerence-russe?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1506171688
EL PAÍS - MADRID
Publié le 23/09/2017 - 14:24
La “une” d’El País le 23 septembre.
“La machinerie de diffusion de fausses nouvelles que la Russie a utilisée pour affaiblir les Etats-Unis et l’Union européenne s’est mise à fonctionner à plein régime en Catalogne”, écrit ce 23 septembre le journal espagnol El País. Le quotidien se fonde sur “une analyse détaillée de pages web prorusses et de profils sur des réseaux sociaux (…) grâce à des outils d’analyse numérique”.
Conclusion du journal : “Après des campagnes de l’ombre en faveur du Brexit, de Marine Le Pen et de l’ultradroite allemande, le Kremlin a vu dans l’indépendantisme catalan une nouvelle opportunité d’aggraver les fractures européennes et de consolider son influence internationale. Il se sert de pages web qui publient des canulars, d’activistes comme Julian Assange et d’une légion de bots, des millions de profils automatisés sur les réseaux sociaux capables de convertir un mensonge en ‘tendance’ partagée des millions de fois.”
Ainsi, poursuit le principal quotidien espagnol, la chaîne en continu RT, financée par Moscou et fonctionnant comme un organe de propagande, utilise son portail en espagnol pour diffuser des informations sur la crise catalane “avec un biais contraire à la légalité constitutionnelle”, qui s’oppose à la tenue du référendum.
Quant à Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, il “est devenu, de facto, le principal agitateur international dans la crise catalane, disséminant des opinions et des semi-vérités comme si c’était des informations”, écrit El País. Le journal montre notamment comment un tweet d’Assange en faveur de l’auto-détermination catalane est devenu viral de façon extrêmement rapide, “presque vertigineuse”, grâce à “l’intervention de bots ou de faux profils programmés simplement pour donner automatiquement un écho à des messages déterminés”.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: La propagande
La « République de Donetsk », non reconnue, ouvre une « représentation » à Marseille
Un ancien élu frontiste, aujourd’hui encarté Debout la France, se proclame « représentant officiel » de la « République populaire de Donetsk », région sécessioniste d’Ukraine.
LE MONDE | 25.09.2017 à 22h02 | Par Benoît Vitkine (Marseille, envoyé spécial)
Après la République tchèque, la Finlande, l’Italie et la Grèce, la France est le cinquième pays européen à se doter d’une « représentation officielle » de la « République populaire de Donetsk », sise au 180, avenue du Prado, à Marseille. Les guillemets à répétition sont de rigueur : hormis l’Ossétie du Sud, région sécessionniste de la Géorgie, aucun Etat ne reconnaît la République populaire, pas plus que sa voisine de Louhansk ; quant à la « représentation officielle », elle est une simple association de loi 1901, enregistrée au Journal officiel au mois de juin.
Malgré le suspense savamment entretenu par le tout nouveau « représentant officiel », Hubert Fayard, aucun diplomate n’avait donc fait le déplacement pour l’inauguration de la représentation, lundi 25 septembre dans un salon de l’hôtel Novotel de l’avenue du Prado, à quelques minutes à pied de son siège, en réalité un simple bureau en location partagée. Pas même le consul russe, annoncé jusqu’au bout. Après avoir poussé à leur émergence, laquelle allait provoquer un conflit armé, Moscou se contente d’utiliser les deux entités séparatistes comme simple levier de pression contre Kiev.
Présents, en revanche, parmi la cinquantaine de curieux et de membres d’associations franco-russes, plusieurs élus locaux, dont Alexandre Schilling et Philippe Franceschetti, adjoints Les Républicains au maire des 6e et 8e arrondissements. Le premier, qui confiait avant les festivités ne venir qu’« en voisin » et par « courtoisie républicaine », n’en allait pas moins participer à un très symbolique couper de ruban, point d’orgue d’une cérémonie à la pompe légèrement balbutiante, illustrée par la difficulté du représentant officiel à prononcer le nom de « son » président, le chef séparatiste Alexandre Zakhartchenko.
Un ancien frontiste, qui veut « réinformer » sur le Donbass
Ledit représentant est un revenant de la scène d’extrême droite des Bouches-du-Rhône. Hubert Fayard, ancien frontiste devenu le premier adjoint de Catherine Mégret à Vitrolles, est aujourd’hui encarté chez Debout la France. Connaisseur de longue date de l’Europe orientale – il a notamment ouvert une agence de rencontres de femmes russes –, M. Fayard s’est rendu en juin à Donetsk, en compagnie d’une élue Debout la France, Christine Pujol, et d’un élu LR, Christian Borelli. Le groupe avait alors expliqué, un peu imprudemment, vouloir « soutenir l’armée russe bombardée en permanence par l’Ukraine ». Laquelle armée russe étant supposément absente du Donbass…
Sa rencontre avec la « ministre des affaires étrangères » de la République populaire l’aurait alors convaincu de « faire quelque chose pour aider ». « Il y a tout de même une République qui existe, et Donetsk est mieux entretenue et plus propre que beaucoup de villes françaises, faisait-il valoir au Monde avant la cérémonie. Il faut donc faire de la politique, et pas tomber dans les jeux de la Gestapo ukrainienne. »
« Fenêtre » du Donbass sur la France, la représentation officielle entend aussi être un lieu de « réinformation face au blocus médiatique », a expliqué lundi M. Fayard, qui dit aussi travailler à un projet d’échanges universitaires avec Donetsk. Les financements de la représentation, modiques assure-t-il, viendraient uniquement de particuliers, citoyens français. Et tant pis si les appels à contribution, sur son site Internet, indiquant un numéro de compte d’une banque lettone condamnée en France pour fraude fiscale et blanchiment, suscitent des questions sur la transparence de la structure.
Hubert Fayard, secondé de Jacques Clostermann, un autre ancien du Front national, aura-t-il l’opportunité de mener à bien ces ambitieux projets ? Rappelant qu’il n’accordait « aucune reconnaissance officielle » à la représentation, le ministère français des affaires étrangères indiquait en fin de semaine passée « estimer que l’objet de l’association est illicite » et avoir « transmis des éléments au procureur de la République ».
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/09/25/la-republique-de-donetsk-non-reconnue-ouvre-une-representation-a-marseille_5191294_3214.html#rCAEr9f5c08xbxip.99
40 personnes moins 10 journalistes = 30 idiots utiles à Poutine dont ce connard de Closterman qui salit l'image de son père
Un ancien élu frontiste, aujourd’hui encarté Debout la France, se proclame « représentant officiel » de la « République populaire de Donetsk », région sécessioniste d’Ukraine.
LE MONDE | 25.09.2017 à 22h02 | Par Benoît Vitkine (Marseille, envoyé spécial)
Après la République tchèque, la Finlande, l’Italie et la Grèce, la France est le cinquième pays européen à se doter d’une « représentation officielle » de la « République populaire de Donetsk », sise au 180, avenue du Prado, à Marseille. Les guillemets à répétition sont de rigueur : hormis l’Ossétie du Sud, région sécessionniste de la Géorgie, aucun Etat ne reconnaît la République populaire, pas plus que sa voisine de Louhansk ; quant à la « représentation officielle », elle est une simple association de loi 1901, enregistrée au Journal officiel au mois de juin.
Malgré le suspense savamment entretenu par le tout nouveau « représentant officiel », Hubert Fayard, aucun diplomate n’avait donc fait le déplacement pour l’inauguration de la représentation, lundi 25 septembre dans un salon de l’hôtel Novotel de l’avenue du Prado, à quelques minutes à pied de son siège, en réalité un simple bureau en location partagée. Pas même le consul russe, annoncé jusqu’au bout. Après avoir poussé à leur émergence, laquelle allait provoquer un conflit armé, Moscou se contente d’utiliser les deux entités séparatistes comme simple levier de pression contre Kiev.
Présents, en revanche, parmi la cinquantaine de curieux et de membres d’associations franco-russes, plusieurs élus locaux, dont Alexandre Schilling et Philippe Franceschetti, adjoints Les Républicains au maire des 6e et 8e arrondissements. Le premier, qui confiait avant les festivités ne venir qu’« en voisin » et par « courtoisie républicaine », n’en allait pas moins participer à un très symbolique couper de ruban, point d’orgue d’une cérémonie à la pompe légèrement balbutiante, illustrée par la difficulté du représentant officiel à prononcer le nom de « son » président, le chef séparatiste Alexandre Zakhartchenko.
Un ancien frontiste, qui veut « réinformer » sur le Donbass
Ledit représentant est un revenant de la scène d’extrême droite des Bouches-du-Rhône. Hubert Fayard, ancien frontiste devenu le premier adjoint de Catherine Mégret à Vitrolles, est aujourd’hui encarté chez Debout la France. Connaisseur de longue date de l’Europe orientale – il a notamment ouvert une agence de rencontres de femmes russes –, M. Fayard s’est rendu en juin à Donetsk, en compagnie d’une élue Debout la France, Christine Pujol, et d’un élu LR, Christian Borelli. Le groupe avait alors expliqué, un peu imprudemment, vouloir « soutenir l’armée russe bombardée en permanence par l’Ukraine ». Laquelle armée russe étant supposément absente du Donbass…
Sa rencontre avec la « ministre des affaires étrangères » de la République populaire l’aurait alors convaincu de « faire quelque chose pour aider ». « Il y a tout de même une République qui existe, et Donetsk est mieux entretenue et plus propre que beaucoup de villes françaises, faisait-il valoir au Monde avant la cérémonie. Il faut donc faire de la politique, et pas tomber dans les jeux de la Gestapo ukrainienne. »
« Fenêtre » du Donbass sur la France, la représentation officielle entend aussi être un lieu de « réinformation face au blocus médiatique », a expliqué lundi M. Fayard, qui dit aussi travailler à un projet d’échanges universitaires avec Donetsk. Les financements de la représentation, modiques assure-t-il, viendraient uniquement de particuliers, citoyens français. Et tant pis si les appels à contribution, sur son site Internet, indiquant un numéro de compte d’une banque lettone condamnée en France pour fraude fiscale et blanchiment, suscitent des questions sur la transparence de la structure.
Hubert Fayard, secondé de Jacques Clostermann, un autre ancien du Front national, aura-t-il l’opportunité de mener à bien ces ambitieux projets ? Rappelant qu’il n’accordait « aucune reconnaissance officielle » à la représentation, le ministère français des affaires étrangères indiquait en fin de semaine passée « estimer que l’objet de l’association est illicite » et avoir « transmis des éléments au procureur de la République ».
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/09/25/la-republique-de-donetsk-non-reconnue-ouvre-une-representation-a-marseille_5191294_3214.html#rCAEr9f5c08xbxip.99
40 personnes moins 10 journalistes = 30 idiots utiles à Poutine dont ce connard de Closterman qui salit l'image de son père
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: La propagande
Caduce62 a écrit:La « République de Donetsk », non reconnue, ouvre une « représentation » à Marseille
Un ancien élu frontiste, aujourd’hui encarté Debout la France, se proclame « représentant officiel » de la « République populaire de Donetsk », région sécessioniste d’Ukraine.
Cela n'apporte aucune reconnaissance à la soi-disant "République de Donetsk". La représentation a la forme juridique d'une ASBL, qui n'a aucun autre statut, si ce n'est de droit privé. Et donc, pas d'immunité diplomatique ou consulaire, ni de reconnaissance officielle. Si demain, quelqu'un veux ouvrir une "Représentation du Kurdistan irakien" ou de la "République de la Lune" sous la forme d'une ASBL à Marseille, même régime.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: La propagande
Thuramir a écrit:Caduce62 a écrit:La « République de Donetsk », non reconnue, ouvre une « représentation » à Marseille
Un ancien élu frontiste, aujourd’hui encarté Debout la France, se proclame « représentant officiel » de la « République populaire de Donetsk », région sécessioniste d’Ukraine.
Cela n'apporte aucune reconnaissance à la soi-disant "République de Donetsk". La représentation a la forme juridique d'une ASBL, qui n'a aucun autre statut, si ce n'est de droit privé. Et donc, pas d'immunité diplomatique ou consulaire, ni de reconnaissance officielle. Si demain, quelqu'un veux ouvrir une "Représentation du Kurdistan irakien" ou de la "République de la Lune" sous la forme d'une ASBL à Marseille, même régime.
c'est même intéressant car c'est un aimant naturel à cons qu'il sera plus facile de surveiller. Mais faut pas que ça dégénère façon prédicateur du Londonistan.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: La propagande
Poutine annonce la destruction des dernières armes chimiques en Russie
http://www.lemonde.fr/international/article/2017/09/27/poutine-annonce-la-destruction-des-dernieres-armes-chimiques-en-russie_5192386_3210.html
et la marmotte ???
http://www.lemonde.fr/international/article/2017/09/27/poutine-annonce-la-destruction-des-dernieres-armes-chimiques-en-russie_5192386_3210.html
et la marmotte ???
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: La propagande
274000$ de propagande russe en twit pendant la présidentielle des Usa ...............
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/l-amerique-selon-trump/20170929.OBS5309/oui-russia-today-a-finance-1-800-tweets-promotionnels-pendant-les-elections-americaines.html
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/l-amerique-selon-trump/20170929.OBS5309/oui-russia-today-a-finance-1-800-tweets-promotionnels-pendant-les-elections-americaines.html
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: La propagande
Ben tient, ils liquide leur stock en Syrie . . .benoit77 a écrit:Poutine annonce la destruction des dernières armes chimiques en Russie
http://www.lemonde.fr/international/article/2017/09/27/poutine-annonce-la-destruction-des-dernieres-armes-chimiques-en-russie_5192386_3210.html
et la marmotte ???
Corruption and disinformation: Backstage at Russian TV
In the course of the summer, new stories have emerged from inside pro-Kremlin media with testimonies from whistle-blowers and anonymous sources in these organizations. Among the most interesting are the stories serialized by the Russian independent platform “The Insider“. These publications have highlighted a number of illustrative details about how Russian propaganda television is managed and produced.Recently a number of Russian media organizations and media professionals have found themselves under pressure. The news here is that, for a change, we are not talking about the kind of pressure that independent media experience when they are harassed by the authorities, when their journalists are attacked, sometimes killed, or threatened to leave Russia. This time, it is the embarrassment that media loyal to the Kremlin experience when independent media investigate the working methods inside these otherwise very closed organizations.
“We received orders”
According to an anonymous source working for the state TV channel Rossiya-1, no political news is covered without checking with government authorities. And sometimes the initiative for topics to be covered comes from the government: “When Trump became a candidate, we received orders to only give him positive coverage,” the source told. The same source also told about how some state agencies pay state TV for avoiding any negative mentioning.
TV talk shows are about intimidation
Another source, in this case from the state-controlled channel Pervy Kanal, told about the presence of “Curators from the President’s administration” in key positions of the channel’s management. The source also said that managers on Pervy Kanal were keen to see as many guests as possible with “shouting-capability”, so as to sustain a high level of explicit hostility and intimidation in the studio towards guests described as token Russian opposition members, token Americans or token Ukrainian guests.
Interestingly, the source described how it is rather the level of shouting than the actual ratings of the talk shows that are seen as success criteria among Pervy Kanal’s management. Similarly, the source described how many guests in talk shows are paid in cash to play certain roles in accordance with pre-defined scenarios.
“Jeans” means airtime for sale
Another important aspect of the work of Russia’s national television is the practice of selling airtime with advertising presented as editorial material – a phenomenon known in Russian journalistic jargon as “jeans.” In testimonies from sources who work for, or have previously worked for Kremlin-loyal NTV, we learn about this practice in detail, for example how appearing as an interviewee in a documentary or news program on NTV is something that can be purchased, and that this practice is more of a rule than an exception. Interestingly, The Insider explains as a part of its reporting that when this particular story was prepared, its editors were contacted by people who offered them money not to publish it. Read The Insider’s two stories about the “jeans” hidden advertisement here and here (in Russian).
Disinformation and corruption go hand in hand
What can be concluded from the examples above is that the government-controlled disinformation campaign goes hand in hand with corruption. Apparently, when journalism starts selling out with regards to being independent and critical, other parts of the professional ethics and integrity are also likely to be abandoned.
As mentioned, the source of this series of stories is the small, privately owned, Moscow-based online media outlet, The Insider, whose brand is becoming more and more associated with investigations into the shadier sides of the Russian media scene: The Insider runs special sections on its website dedicated to topics like “anti-fake“, “corruption,” and “testimonies“. Not unlike the way some NGOs can challenge the dominance of a government, independent media such as The Insider try to challenge large, dominating, media outlets – even if these enjoy the support of a powerful government. But do The Insider’s and similar investigations make any difference in Russia’s media landscape?
Popular TV host calls it quits
There are signs of at least some cases when Russian journalists are haunted by second thoughts about their professional integrity when reporting like The Insider’s starts surfacing. One sign is the increasing number of whistle-blower stories, which make the sort of reporting we see from The Insider possible. Could it be that when repeated reporting about these problems raises awareness over these issues, people who work inside the media organizations start feeling less comfortable and less proud about their job? Even highly paid pro-Kremlin journalists don’t live in a vacuum.
Thus recently, Andrey Malakhov, a popular Russian TV presenter who has hosted his own talk show on Pervy Kanal since 2005, decided to resign for what was presented as “editorial reasons”. According to BBC sources, Malakhov had been opposing his management’s plans to put even more political emphasis on his generally socially oriented talk show in the run-up to next year’s presidential elections in Russia. Interviewed by the Russian online magazine Women’s Day, Malakhov reflected on his television career as follows: “I have always been subject to subordination. I’m a soldier kind of person, one who obeys orders.”
Récemment, un certain nombre d'organisations de médias russes et de professionnels des médias se sont retrouvés sous pression. Les nouvelles ici sont que, pour un changement, nous ne parlons pas du genre de pression que les médias indépendants ressentent lorsqu'ils sont harcelés par les autorités, lorsque leurs journalistes sont attaqués, parfois tués ou menacés de quitter la Russie. Cette fois, il est embarrassé que les médias soient fidèles à l'expérience du Kremlin lorsque les médias indépendants étudient les méthodes de travail au sein de ces organisations autrement fermées.
Au cours de l'été, de nouvelles histoires ont émergé des médias pro-Kremlin avec des témoignages de dénonciateurs et de sources anonymes dans ces organisations. Parmi les plus intéressants sont les histoires sérialisées par la plate-forme indépendante russe "The Insider". Ces publications ont souligné un certain nombre de détails illustratifs sur la gestion et la production de la télévision de propagande russe.
"Nous avons reçu des commandes"
Selon une source anonyme travaillant pour la chaîne de télévision nationale Rossiya-1, aucune actualité politique n'est couverte sans vérification auprès des autorités gouvernementales. Et parfois, l'initiative pour les sujets abordés provient du gouvernement: "Lorsque Trump est devenu candidat, nous avons reçu des ordres pour ne lui donner qu'une couverture positive", a déclaré la source. La même source a également expliqué comment certaines agences de l'État paient la télévision d'État pour éviter toute mention négative.
Les émissions de télévision sont des intimidations
Une autre source, dans ce cas, de la chaîne contrôlée par l'État Pervy Kanal, a parlé de la présence de «Curators from the President's Administration» dans les postes clés de la direction de la chaîne. La source a également déclaré que les gestionnaires de Pervy Kanal voulaient voir autant d'invités que possible avec une «capacité de crier», afin de maintenir un haut niveau d'hostilité explicite et d'intimidation dans le studio pour les invités décrits comme des membres de l'opposition russe, un jeton Américains ou invités ukrainiens symboliques.
Il est intéressant de noter que la source a décrit comment c'est plutôt le niveau de crie que les évaluations réelles des talk-shows qui sont considérés comme des critères de succès parmi la gestion de Pervy Kanal. De même, la source a décrit combien d'invités dans les talk-shows sont payés en espèces pour jouer certains rôles conformément à des scénarios prédéfinis.
"Jeans" signifie temps d'antenne à vendre
Un autre aspect important du travail de la télévision nationale russe est la pratique de la vente de l'antenne avec la publicité présentée sous forme de matériel éditorial - un phénomène connu dans le jargon journalistique russe comme «jeans». Dans les témoignages de sources qui travaillent ou ont déjà travaillé pour le Kremlin, NTV loyale, nous apprenons cette pratique en détail, par exemple, comment apparaître comme interviewé dans un documentaire ou un programme d'information sur NTV est quelque chose qui peut être acheté, et que cette pratique est plus une règle qu'une exception. Fait intéressant, The Insider explique comme une partie de ses rapports que lorsque cette histoire particulière a été préparée, ses éditeurs ont été contactés par des personnes qui leur ont offert de l'argent pour ne pas le publier. Lisez les deux histoires de l'initié sur l'annonce cachée "jeans" ici et ici (en russe).
La désinformation et la corruption vont de pair
Ce qui ressort des exemples ci-dessus, c'est que la campagne de désinformation contrôlée par le gouvernement va de pair avec la corruption. Apparemment, lorsque le journalisme commence à se vendre en ce qui concerne l'indépendance et la critique, d'autres parties de la profession
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: La propagande
L'UE a repéré plus de 3 000 cas de désinformation des médias de masse russes
The EU spotted more than 3 000 cases of the disinformation from the Russian mass media over the past two years. High Representative of the European Union for Foreign Affairs and Security Policy Federica Mogherini claimed this as the press service of the EU reported.
‘It is important for us to analyze, predict and respond to the disinformation. That is why we create a first Task Force for Strategic Communications within the European External Action Service focusing on our Eastern partners and the Russian-speaking communities. The StratCom East Task Force has uncovered over 3.000 disinformation cases over the past two years’.
Related: Website on response to pro-Kremlin disinformation launched within EU campaign
According to her, it is not enough only to resist the disinformation. Mogherini emphasized the importance that real news should cover the most broaden audience.
‘Reacting is very important, but it is even more crucial to make sure that the real news reaches the broadest possible audience, both inside and outside our Union. So our first duty is to talk about what we are doing, to explain with the maximum of transparency our policies, spread the real stories about the positive impact that our European action has on the lives of so many people’, she added.
Related: Russian media reacts to recent Elon Musk's twit on WWIII
The Bishop of Rome is also concerned on the issue of the fake news. He claimed that the aim of his speech at the next International Communication Day of the Roman Catholic Church will be ‘The truth will make us free. Fake news and journalism for peace’.
This issue sharpened in the process of annexation of Crimea by Russia and armed Donbas Conflict. The Joint Center for Control and Coordination reports on the fake news from the militants from time to time.
Related: Russian media spread lies about 'raised level of radiation' in Chornobyl exclusion zone
Moreover, Google already assumed the measures against such news. The company changed the algorithm to exclude the links to the fake and extremist news from the search results.
L'UE a repéré plus de 3 000 cas de désinformation des médias de masse russes au cours des deux dernières années. Haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Federica Mogherini a réclamé ce que le service de presse de l'UE a signalé.
«Il est important pour nous d'analyser, de prédire et de répondre à la désinformation. C'est pourquoi nous créons un premier groupe de travail pour les communications stratégiques dans le cadre du Service européen pour l'action extérieure, axé sur nos partenaires de l'Est et les communautés russophones. La StratCom East Task Force a découvert plus de 3 000 cas de désinformation au cours des deux dernières années.
En relation: site web sur la réponse à la désinformation pro-Kremlin lancée au sein de la campagne de l'UE
Selon elle, il ne suffit pas de résister à la désinformation. Mogherini a souligné l'importance que les nouvelles réelles devraient couvrir le public le plus large.
«Réagir est très important, mais il est encore plus important de s'assurer que les nouvelles réelles atteignent le public le plus large possible, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de notre Union. Donc, notre premier devoir est de parler de ce que nous faisons, d'expliquer avec le maximum de transparence nos politiques, de diffuser les histoires réelles sur l'impact positif que notre action européenne a sur la vie de tant de personnes », a-t-elle ajouté.
En relation: les médias russes réagissent à la récente Elon Musk's Twit sur la Seconde Guerre mondiale
L'évêque de Rome est également préoccupé par la question des fausses nouvelles. Il a affirmé que le but de son discours lors de la prochaine Journée internationale de la communication de l'Église catholique romaine sera «La vérité nous libérera. Nouvelles fausses et journalisme pour la paix ».
Ce problème s'est affiné dans le processus d'annexion de la Crimée par la Russie et le conflit armé Donbas. Le Centre conjoint pour le contrôle et la coordination rend compte des fausses nouvelles des militants de temps à autre.
En relation: Les médias russes se disent sur le «niveau de rayonnement élevé» dans la zone d'exclusion de Chornobyl
En outre, Google a déjà pris les mesures contre ces nouvelles. La société a changé l'algorithme pour exclure les liens vers les nouvelles fausses et extrémistes des résultats de recherche.
The EU spotted more than 3 000 cases of the disinformation from the Russian mass media over the past two years. High Representative of the European Union for Foreign Affairs and Security Policy Federica Mogherini claimed this as the press service of the EU reported.
‘It is important for us to analyze, predict and respond to the disinformation. That is why we create a first Task Force for Strategic Communications within the European External Action Service focusing on our Eastern partners and the Russian-speaking communities. The StratCom East Task Force has uncovered over 3.000 disinformation cases over the past two years’.
Related: Website on response to pro-Kremlin disinformation launched within EU campaign
According to her, it is not enough only to resist the disinformation. Mogherini emphasized the importance that real news should cover the most broaden audience.
‘Reacting is very important, but it is even more crucial to make sure that the real news reaches the broadest possible audience, both inside and outside our Union. So our first duty is to talk about what we are doing, to explain with the maximum of transparency our policies, spread the real stories about the positive impact that our European action has on the lives of so many people’, she added.
Related: Russian media reacts to recent Elon Musk's twit on WWIII
The Bishop of Rome is also concerned on the issue of the fake news. He claimed that the aim of his speech at the next International Communication Day of the Roman Catholic Church will be ‘The truth will make us free. Fake news and journalism for peace’.
This issue sharpened in the process of annexation of Crimea by Russia and armed Donbas Conflict. The Joint Center for Control and Coordination reports on the fake news from the militants from time to time.
Related: Russian media spread lies about 'raised level of radiation' in Chornobyl exclusion zone
Moreover, Google already assumed the measures against such news. The company changed the algorithm to exclude the links to the fake and extremist news from the search results.
L'UE a repéré plus de 3 000 cas de désinformation des médias de masse russes au cours des deux dernières années. Haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Federica Mogherini a réclamé ce que le service de presse de l'UE a signalé.
«Il est important pour nous d'analyser, de prédire et de répondre à la désinformation. C'est pourquoi nous créons un premier groupe de travail pour les communications stratégiques dans le cadre du Service européen pour l'action extérieure, axé sur nos partenaires de l'Est et les communautés russophones. La StratCom East Task Force a découvert plus de 3 000 cas de désinformation au cours des deux dernières années.
En relation: site web sur la réponse à la désinformation pro-Kremlin lancée au sein de la campagne de l'UE
Selon elle, il ne suffit pas de résister à la désinformation. Mogherini a souligné l'importance que les nouvelles réelles devraient couvrir le public le plus large.
«Réagir est très important, mais il est encore plus important de s'assurer que les nouvelles réelles atteignent le public le plus large possible, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de notre Union. Donc, notre premier devoir est de parler de ce que nous faisons, d'expliquer avec le maximum de transparence nos politiques, de diffuser les histoires réelles sur l'impact positif que notre action européenne a sur la vie de tant de personnes », a-t-elle ajouté.
En relation: les médias russes réagissent à la récente Elon Musk's Twit sur la Seconde Guerre mondiale
L'évêque de Rome est également préoccupé par la question des fausses nouvelles. Il a affirmé que le but de son discours lors de la prochaine Journée internationale de la communication de l'Église catholique romaine sera «La vérité nous libérera. Nouvelles fausses et journalisme pour la paix ».
Ce problème s'est affiné dans le processus d'annexion de la Crimée par la Russie et le conflit armé Donbas. Le Centre conjoint pour le contrôle et la coordination rend compte des fausses nouvelles des militants de temps à autre.
En relation: Les médias russes se disent sur le «niveau de rayonnement élevé» dans la zone d'exclusion de Chornobyl
En outre, Google a déjà pris les mesures contre ces nouvelles. La société a changé l'algorithme pour exclure les liens vers les nouvelles fausses et extrémistes des résultats de recherche.
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Re: La propagande
Google s'y met aussi:
Google retire Russia Today du programme Premium Youtube
Alphabet Inc.’s Google recently removed Russia Today from a package of premium YouTube video inventory that the company sells to advertisers, a spokeswoman said on Tuesday.
The decision comes amid a Congressional investigation into the ways Russian actors used digital platforms to influence the U.S. election. Google has been called to testify to both the Senate and House Intelligence Committees, along with Facebook Inc. and Twitter Inc.
YouTube is a focus of the inquiries, and Congressional investigators have eyed the role of Russia Today, or RT, other networks that U.S. intelligence agencies have identified as close to the Russian government.
Previously, Google had packed the channel -- which has more than two million subscribers on YouTube -- as part of its premium inventory of popular channels for marketers, called Google Preferred. The Google spokeswoman said that after a recent update the channel was removed.
Google a annoncé récemment que Google a récemment retiré Russia Today d'un paquet d'inventaire vidéo YouTube premium que la société vend aux annonceurs, a déclaré vendredi une porte-parole.
La décision vient au milieu d'une enquête du Congrès sur les moyens par lesquels les acteurs russes ont utilisé des plates-formes numériques pour influencer les élections américaines. Google a été appelé à témoigner à la fois du Sénat et des comités de renseignement de la Chambre, avec Facebook Inc. et Twitter Inc.
YouTube est l'objet des enquêtes et les enquêteurs du Congrès ont examiné le rôle de Russia Today, ou RT, d'autres réseaux que les services de renseignement américains ont identifiés comme étant proches du gouvernement russe.
Auparavant, Google avait emballé la chaîne - qui compte plus de deux millions d'abonnés sur YouTube - dans le cadre de son inventaire haut de gamme de chaînes populaires pour les commerçants, appelé Google Preferred. La porte-parole de Google a déclaré qu'après une mise à jour récente, le canal a été supprimé.
Google retire Russia Today du programme Premium Youtube
Alphabet Inc.’s Google recently removed Russia Today from a package of premium YouTube video inventory that the company sells to advertisers, a spokeswoman said on Tuesday.
The decision comes amid a Congressional investigation into the ways Russian actors used digital platforms to influence the U.S. election. Google has been called to testify to both the Senate and House Intelligence Committees, along with Facebook Inc. and Twitter Inc.
YouTube is a focus of the inquiries, and Congressional investigators have eyed the role of Russia Today, or RT, other networks that U.S. intelligence agencies have identified as close to the Russian government.
Previously, Google had packed the channel -- which has more than two million subscribers on YouTube -- as part of its premium inventory of popular channels for marketers, called Google Preferred. The Google spokeswoman said that after a recent update the channel was removed.
Google a annoncé récemment que Google a récemment retiré Russia Today d'un paquet d'inventaire vidéo YouTube premium que la société vend aux annonceurs, a déclaré vendredi une porte-parole.
La décision vient au milieu d'une enquête du Congrès sur les moyens par lesquels les acteurs russes ont utilisé des plates-formes numériques pour influencer les élections américaines. Google a été appelé à témoigner à la fois du Sénat et des comités de renseignement de la Chambre, avec Facebook Inc. et Twitter Inc.
YouTube est l'objet des enquêtes et les enquêteurs du Congrès ont examiné le rôle de Russia Today, ou RT, d'autres réseaux que les services de renseignement américains ont identifiés comme étant proches du gouvernement russe.
Auparavant, Google avait emballé la chaîne - qui compte plus de deux millions d'abonnés sur YouTube - dans le cadre de son inventaire haut de gamme de chaînes populaires pour les commerçants, appelé Google Preferred. La porte-parole de Google a déclaré qu'après une mise à jour récente, le canal a été supprimé.
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Re: La propagande
La lutte contre la désinformation russe continue:
The Disinformation Awards
Every year, Russian television celebrates itself and its celebrities at a ceremony where awards are presented to the industry’s most acknowledged professionals. Just like the Emmy Awards in the US, the Russian show, known as the TEFI Awards, is broadly publicised in the media. This year, prizes were presented to hosts and shows which turned out have one particular feature in common: Impressive track records in spreading disinformation.
The Russian independent outlet The Insider was the first to present highlights from the TEFI winners’ back catalogue of fake news stories. Here we share some of The Insider’s examples and add highlights from our own reporting, including results from searches made in our own new publicly available database of almost 3,500 examples of pro-Kremlin disinformation.
EU-sanctioned Dmitry Kiselev hosts the Vesti Nedeli analytical programme on Rossiya-1. Image: Youtube
“Vesti Nedeli “, this year’s TEFI winner in the category “Best analytical programme”, is broadcast by the state-owned Rossiya-1 and hosted by EU-sanctioned Dmitry Kiselev. The winning story was a fragment from a documentary, which investigates opposition leader Alexey Navalny’s alleged ties to foreign enemies of Russia. However, documents presented in the programme turned out to be completely forged by Rossiya-1; they included embarrassing linguistic mistakes in English language documents – for example referring to what should have been “developed countries” as “developing countries”.
Click here for other examples of disinformation appearing in the Vesti Nedeli show and which have been reported to the Disinformation Review database. The list includes e.g. the claim that Poland was the initiator of WWII; that the West is preparing the script for an invented “chemical attack by Assad” in Syria; and that Ukraine’s visa-free regime with the EU aims at converting Ukrainians into slaves.
Pervy Kanal’s correspondent reporting the “Lisa” disinformation story from Germany. Image: Youtube
“Vremya” on state-controlled Pervy Kanal won in the category “Best news programme”. It was the Vremya programme whose correspondent in Berlin brought details of the infamous disinformation story about “Lisa” to Russian homes with this report.
Click here for other examples of disinformation appearing on Pervy Kanal and which have been reported to the Disinformation Review database. The list includes e.g. the claim that Daesh fighters are in fact American mercenaries and Daesh was created by the US; that Kyiv has developed a plan for genocide of the population of Donbas; and that Ukraine is in fact a part of Russia.
“Europe is the kingdom of gays“, is the title of a broadcast with REN TV host Igor Prokopenko. Image: Youtube.
REN TV, a third Russian nation-wide television broadcaster, was probably proud that one of its hosts, Igor Prokopenko, won the award for “Best educational programme” for a show called “Voennaya Tayna” (“Military Secret”). However, Mr. Prokopenko is also the man behind a number of other REN TV broadcasts, such as this one where it is argued that the world is flat, and another documentary called “Europe is the kingdom of gays“.
Click here for other examples of disinformation appearing on REN TV and which have been reported to the Disinformation Review database. The list includes e.g. the claim that paedophilia is common among US politicians; that gay politicians are being installed in Europe, who break children’s psyche and force them to change sex; and that the 9/11 terror attacks in the US were in fact organised by US intelligence agencies.
Vladimir Solovyov hosts one of Russia’s most watched disinformation-oriented talk shows, Voskresnyi Vecher (“Sunday Night”) on Rossiya-1. Image: Youtube
Finally, Vladimir Solovyov of Rossiya-1 was awarded the prize for this year’s best interviewer. Solovyov, who has recently found his alleged villa in Italy under the scrutiny of the Russian corruption hunter Alexey Navalny, hosts one of the most watched talk shows on Russian television. As we have described in a feature article about talk shows such as Mr Solovyov’s on Russian television, their aim is both to legitimise mobbing and marginalisation of dissidents, and to spread disinformation.
Click here for examples of disinformation appearing on Mr Solovyov’s show and which have been reported to the Disinformation Review database. The list includes e.g. the claim that the UN Security Council has stated that Russia has not waged any aggression against Ukraine; that Russia is the only country in the world that fights terrorism; and that Crimea simply decided its own fate when it was annexed by Russia.
Chaque année, la télévision russe se célèbre et célèbre ses célébrations lors d'une cérémonie où des prix sont remis aux professionnels les plus reconnus de l'industrie. Tout comme les Emmy Awards aux États-Unis, le spectacle russe, connu sous le nom de TEFI Awards, est largement médiatisé dans les médias. Cette année, des prix ont été décernés à des hôtes et à des spectacles qui ont eu une caractéristique particulière en commun: des antécédents impressionnants dans la diffusion de la désinformation.
Le point de vente indépendant russe The Insider a été le premier à présenter les faits saillants du catalogue des fausses nouvelles des gagnants de TEFI. Nous partageons ici quelques exemples de The Insider et ajoutons des points saillants de nos propres rapports, y compris les résultats de recherches effectuées dans notre nouvelle base de données accessible au public de près de 3 500 exemples de désinformation pro-Kremlin.
«Vesti Nedeli», lauréat TEFI de cette année dans la catégorie «Meilleur programme d'analyse», est diffusé par l'état Rossiya-1 et accueilli par Dmitry Kiselev, un organisme de l'UE. L'histoire gagnante était un fragment d'un documentaire, qui enquête sur les liens supposés du chef de l'opposition Alexey Navalny avec les ennemis étrangers de la Russie. Cependant, les documents présentés dans le programme se sont révélés complètement forgés par Rossiya-1; ils incluaient des erreurs linguistiques embarrassantes dans les documents en anglais - par exemple, se référant à ce qui aurait dû être des «pays développés» en tant que «pays en développement».
Cliquez ici pour d'autres exemples de désinformation apparaissant dans le spectacle de Vesti Nedeli et qui ont été rapportés dans la base de données de Disinformation Review. La liste comprend par ex. l'affirmation selon laquelle la Pologne a été l'initiateur de la Seconde Guerre mondiale; que l'Occident prépare le scénario d'une «attaque chimique inventée par Assad» en Syrie; et que le régime sans visas de l'Ukraine avec l'UE vise à convertir les Ukrainiens en esclaves.
"Vremya" sur Pervy Kanal contrôlée par l'Etat a gagné dans la catégorie "Meilleur programme de nouvelles". C'était le programme de Vremya dont le correspondant à Berlin a apporté des détails de l'histoire de désinformation infâme sur "Lisa" aux maisons russes avec ce rapport.
Cliquez ici pour d'autres exemples de désinformation apparaissant sur Pervy Kanal et qui ont été rapportés à la base de données de désinformation. La liste comprend par ex. l'affirmation selon laquelle les combattants de Daech sont en fait des mercenaires américains et que Daesh a été créé par les États-Unis; que Kiev a élaboré un plan pour le génocide de la population de Donbas; et que l'Ukraine est en fait une partie de la Russie.
REN TV, un troisième radiodiffuseur de télévision russe, était probablement fier que l'un de ses hôtes, Igor Prokopenko, ait remporté le prix du "Meilleur programme éducatif" pour une émission intitulée "Voennaya Tayna". Cependant, M. Prokopenko est également à l'origine d'un certain nombre d'autres émissions diffusées par REN TV, comme celle-ci où l'on prétend que le monde est plat et un autre documentaire intitulé «L'Europe est le royaume des homosexuels».
Cliquez ici pour d'autres exemples de désinformation apparaissant sur REN TV et qui ont été signalés à la base de données de l'examen de la désinformation. La liste comprend par ex. l'affirmation selon laquelle la pédophilie est courante chez les politiciens américains; que des politiciens gays sont installés en Europe, qui brisent la psyché des enfants et les forcent à changer de sexe; et que les attaques terroristes du 11 septembre aux États-Unis étaient en fait organisées par les services de renseignement américains.
Enfin, Vladimir Solovyov de Rossiya-1 a reçu le prix du meilleur intervieweur de cette année. Solovyov, qui a récemment trouvé sa villa présumée en Italie sous le regard du chasseur de corruption russe Alexey Navalny, accueille l'un des talk-shows les plus regardés à la télévision russe. Comme nous l'avons décrit dans un reportage sur des talk-shows comme celui de M. Solovyov à la télévision russe, leur objectif est à la fois de légitimer le harcèlement et la marginalisation des dissidents et de répandre la désinformation.
Cliquez ici pour des exemples de désinformation apparaissant sur l'émission de M. Solovyov et qui ont été rapportés à la base de données de l'examen de la désinformation. La liste comprend par ex. l'affirmation selon laquelle le Conseil de sécurité de l'ONU a déclaré que la Russie n'a pas mené d'agression contre l'Ukraine; que la Russie est le seul pays au monde à lutter contre le terrorisme; et que la Crimée a simplement décidé de son propre destin quand il a été annexé par la Russie.
Et:
Figure of the Week: 103
A former Washington correspondent for Sputnik, Russia’s state-sponsored news agency, says he received a 103-page handbook instructing reporters to “stay true to the national interest of the Russian Federation.”
The English-language set of guidelines reportedly asks journalists to “maintain allegiance” to Russia and “inform the international audience about Russia’s political, economic, and ideological stance on both local and global issues.”
The handbook was included in thousands of internal Sputnik messages handed by former Washington correspondent Andrew Feinberg to the FBI as part of its investigation into the outlet’s possible violations of U.S. law.
Sputnik broadcasts online in more than 30 languages. It stands accused of being a Kremlin mouthpiece and a major tool of disinformation. French President Emmanuel Macron has been one of its fiercest critics, describing Sputnik and RT as “lying propaganda” and denying both outlets accreditation during his election campaign.
Un ancien correspondant à Washington pour Spoutnik, l'agence de presse parrainée par l'Etat, affirme avoir reçu un manuel de 103 pages demandant aux journalistes de "rester fidèles à l'intérêt national de la Fédération de Russie".
L'ensemble de lignes directrices en langue anglaise demandait aux journalistes de «maintenir leur allégeance» à la Russie et «d'informer le public international de la position politique, économique et idéologique de la Russie sur les questions locales et mondiales».
Le manuel a été inclus dans des milliers de messages Sputnik internes remis par l'ancien correspondant de Washington Andrew Feinberg au FBI dans le cadre de son enquête sur les violations possibles de la loi américaine.
Sputnik diffuse en ligne dans plus de 30 langues. Il est accusé d'être un porte-parole du Kremlin et un outil majeur de désinformation. Le président français Emmanuel Macron a été l'un de ses plus féroces critiques, qualifiant Spoutnik et RT de «propagande mensongère» et niant l'accréditation des deux points de vente lors de sa campagne électorale.
The Disinformation Awards
Every year, Russian television celebrates itself and its celebrities at a ceremony where awards are presented to the industry’s most acknowledged professionals. Just like the Emmy Awards in the US, the Russian show, known as the TEFI Awards, is broadly publicised in the media. This year, prizes were presented to hosts and shows which turned out have one particular feature in common: Impressive track records in spreading disinformation.
The Russian independent outlet The Insider was the first to present highlights from the TEFI winners’ back catalogue of fake news stories. Here we share some of The Insider’s examples and add highlights from our own reporting, including results from searches made in our own new publicly available database of almost 3,500 examples of pro-Kremlin disinformation.
EU-sanctioned Dmitry Kiselev hosts the Vesti Nedeli analytical programme on Rossiya-1. Image: Youtube
“Vesti Nedeli “, this year’s TEFI winner in the category “Best analytical programme”, is broadcast by the state-owned Rossiya-1 and hosted by EU-sanctioned Dmitry Kiselev. The winning story was a fragment from a documentary, which investigates opposition leader Alexey Navalny’s alleged ties to foreign enemies of Russia. However, documents presented in the programme turned out to be completely forged by Rossiya-1; they included embarrassing linguistic mistakes in English language documents – for example referring to what should have been “developed countries” as “developing countries”.
Click here for other examples of disinformation appearing in the Vesti Nedeli show and which have been reported to the Disinformation Review database. The list includes e.g. the claim that Poland was the initiator of WWII; that the West is preparing the script for an invented “chemical attack by Assad” in Syria; and that Ukraine’s visa-free regime with the EU aims at converting Ukrainians into slaves.
Pervy Kanal’s correspondent reporting the “Lisa” disinformation story from Germany. Image: Youtube
“Vremya” on state-controlled Pervy Kanal won in the category “Best news programme”. It was the Vremya programme whose correspondent in Berlin brought details of the infamous disinformation story about “Lisa” to Russian homes with this report.
Click here for other examples of disinformation appearing on Pervy Kanal and which have been reported to the Disinformation Review database. The list includes e.g. the claim that Daesh fighters are in fact American mercenaries and Daesh was created by the US; that Kyiv has developed a plan for genocide of the population of Donbas; and that Ukraine is in fact a part of Russia.
“Europe is the kingdom of gays“, is the title of a broadcast with REN TV host Igor Prokopenko. Image: Youtube.
REN TV, a third Russian nation-wide television broadcaster, was probably proud that one of its hosts, Igor Prokopenko, won the award for “Best educational programme” for a show called “Voennaya Tayna” (“Military Secret”). However, Mr. Prokopenko is also the man behind a number of other REN TV broadcasts, such as this one where it is argued that the world is flat, and another documentary called “Europe is the kingdom of gays“.
Click here for other examples of disinformation appearing on REN TV and which have been reported to the Disinformation Review database. The list includes e.g. the claim that paedophilia is common among US politicians; that gay politicians are being installed in Europe, who break children’s psyche and force them to change sex; and that the 9/11 terror attacks in the US were in fact organised by US intelligence agencies.
Vladimir Solovyov hosts one of Russia’s most watched disinformation-oriented talk shows, Voskresnyi Vecher (“Sunday Night”) on Rossiya-1. Image: Youtube
Finally, Vladimir Solovyov of Rossiya-1 was awarded the prize for this year’s best interviewer. Solovyov, who has recently found his alleged villa in Italy under the scrutiny of the Russian corruption hunter Alexey Navalny, hosts one of the most watched talk shows on Russian television. As we have described in a feature article about talk shows such as Mr Solovyov’s on Russian television, their aim is both to legitimise mobbing and marginalisation of dissidents, and to spread disinformation.
Click here for examples of disinformation appearing on Mr Solovyov’s show and which have been reported to the Disinformation Review database. The list includes e.g. the claim that the UN Security Council has stated that Russia has not waged any aggression against Ukraine; that Russia is the only country in the world that fights terrorism; and that Crimea simply decided its own fate when it was annexed by Russia.
Chaque année, la télévision russe se célèbre et célèbre ses célébrations lors d'une cérémonie où des prix sont remis aux professionnels les plus reconnus de l'industrie. Tout comme les Emmy Awards aux États-Unis, le spectacle russe, connu sous le nom de TEFI Awards, est largement médiatisé dans les médias. Cette année, des prix ont été décernés à des hôtes et à des spectacles qui ont eu une caractéristique particulière en commun: des antécédents impressionnants dans la diffusion de la désinformation.
Le point de vente indépendant russe The Insider a été le premier à présenter les faits saillants du catalogue des fausses nouvelles des gagnants de TEFI. Nous partageons ici quelques exemples de The Insider et ajoutons des points saillants de nos propres rapports, y compris les résultats de recherches effectuées dans notre nouvelle base de données accessible au public de près de 3 500 exemples de désinformation pro-Kremlin.
«Vesti Nedeli», lauréat TEFI de cette année dans la catégorie «Meilleur programme d'analyse», est diffusé par l'état Rossiya-1 et accueilli par Dmitry Kiselev, un organisme de l'UE. L'histoire gagnante était un fragment d'un documentaire, qui enquête sur les liens supposés du chef de l'opposition Alexey Navalny avec les ennemis étrangers de la Russie. Cependant, les documents présentés dans le programme se sont révélés complètement forgés par Rossiya-1; ils incluaient des erreurs linguistiques embarrassantes dans les documents en anglais - par exemple, se référant à ce qui aurait dû être des «pays développés» en tant que «pays en développement».
Cliquez ici pour d'autres exemples de désinformation apparaissant dans le spectacle de Vesti Nedeli et qui ont été rapportés dans la base de données de Disinformation Review. La liste comprend par ex. l'affirmation selon laquelle la Pologne a été l'initiateur de la Seconde Guerre mondiale; que l'Occident prépare le scénario d'une «attaque chimique inventée par Assad» en Syrie; et que le régime sans visas de l'Ukraine avec l'UE vise à convertir les Ukrainiens en esclaves.
"Vremya" sur Pervy Kanal contrôlée par l'Etat a gagné dans la catégorie "Meilleur programme de nouvelles". C'était le programme de Vremya dont le correspondant à Berlin a apporté des détails de l'histoire de désinformation infâme sur "Lisa" aux maisons russes avec ce rapport.
Cliquez ici pour d'autres exemples de désinformation apparaissant sur Pervy Kanal et qui ont été rapportés à la base de données de désinformation. La liste comprend par ex. l'affirmation selon laquelle les combattants de Daech sont en fait des mercenaires américains et que Daesh a été créé par les États-Unis; que Kiev a élaboré un plan pour le génocide de la population de Donbas; et que l'Ukraine est en fait une partie de la Russie.
REN TV, un troisième radiodiffuseur de télévision russe, était probablement fier que l'un de ses hôtes, Igor Prokopenko, ait remporté le prix du "Meilleur programme éducatif" pour une émission intitulée "Voennaya Tayna". Cependant, M. Prokopenko est également à l'origine d'un certain nombre d'autres émissions diffusées par REN TV, comme celle-ci où l'on prétend que le monde est plat et un autre documentaire intitulé «L'Europe est le royaume des homosexuels».
Cliquez ici pour d'autres exemples de désinformation apparaissant sur REN TV et qui ont été signalés à la base de données de l'examen de la désinformation. La liste comprend par ex. l'affirmation selon laquelle la pédophilie est courante chez les politiciens américains; que des politiciens gays sont installés en Europe, qui brisent la psyché des enfants et les forcent à changer de sexe; et que les attaques terroristes du 11 septembre aux États-Unis étaient en fait organisées par les services de renseignement américains.
Enfin, Vladimir Solovyov de Rossiya-1 a reçu le prix du meilleur intervieweur de cette année. Solovyov, qui a récemment trouvé sa villa présumée en Italie sous le regard du chasseur de corruption russe Alexey Navalny, accueille l'un des talk-shows les plus regardés à la télévision russe. Comme nous l'avons décrit dans un reportage sur des talk-shows comme celui de M. Solovyov à la télévision russe, leur objectif est à la fois de légitimer le harcèlement et la marginalisation des dissidents et de répandre la désinformation.
Cliquez ici pour des exemples de désinformation apparaissant sur l'émission de M. Solovyov et qui ont été rapportés à la base de données de l'examen de la désinformation. La liste comprend par ex. l'affirmation selon laquelle le Conseil de sécurité de l'ONU a déclaré que la Russie n'a pas mené d'agression contre l'Ukraine; que la Russie est le seul pays au monde à lutter contre le terrorisme; et que la Crimée a simplement décidé de son propre destin quand il a été annexé par la Russie.
Et:
Figure of the Week: 103
A former Washington correspondent for Sputnik, Russia’s state-sponsored news agency, says he received a 103-page handbook instructing reporters to “stay true to the national interest of the Russian Federation.”
The English-language set of guidelines reportedly asks journalists to “maintain allegiance” to Russia and “inform the international audience about Russia’s political, economic, and ideological stance on both local and global issues.”
The handbook was included in thousands of internal Sputnik messages handed by former Washington correspondent Andrew Feinberg to the FBI as part of its investigation into the outlet’s possible violations of U.S. law.
Sputnik broadcasts online in more than 30 languages. It stands accused of being a Kremlin mouthpiece and a major tool of disinformation. French President Emmanuel Macron has been one of its fiercest critics, describing Sputnik and RT as “lying propaganda” and denying both outlets accreditation during his election campaign.
Un ancien correspondant à Washington pour Spoutnik, l'agence de presse parrainée par l'Etat, affirme avoir reçu un manuel de 103 pages demandant aux journalistes de "rester fidèles à l'intérêt national de la Fédération de Russie".
L'ensemble de lignes directrices en langue anglaise demandait aux journalistes de «maintenir leur allégeance» à la Russie et «d'informer le public international de la position politique, économique et idéologique de la Russie sur les questions locales et mondiales».
Le manuel a été inclus dans des milliers de messages Sputnik internes remis par l'ancien correspondant de Washington Andrew Feinberg au FBI dans le cadre de son enquête sur les violations possibles de la loi américaine.
Sputnik diffuse en ligne dans plus de 30 langues. Il est accusé d'être un porte-parole du Kremlin et un outil majeur de désinformation. Le président français Emmanuel Macron a été l'un de ses plus féroces critiques, qualifiant Spoutnik et RT de «propagande mensongère» et niant l'accréditation des deux points de vente lors de sa campagne électorale.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: La propagande
Russian journalists publish massive investigation into St. Petersburg troll factory's U.S. operations
Des journalistes russes publient une enquête massive sur les opérations américaines de l'usine troll de Saint-Pétersbourg
A day after Dozhd television published an interview with a former member of Russia’s infamous Internet Research Agency, the magazine RBC released a new detailed report on the same organization’s efforts to meddle in U.S. domestic politics. Meduza summarizes RBC’s new report here.
The Internet Research Agency, Russia’s infamous “troll farm,” reportedly devoted up to a third of its entire staff to meddling in U.S. politics during the 2016 presidential election. At the peak of the campaign, as many as 90 people were working for the IRA’s U.S. desk, sources told RBC, revealing that the entire agency employs upwards of 250 people. Salaries for staff working in the U.S. department apparently range from 80,000 to 120,000 rubles ($1,400 to $2,100) per month.
The head of the IRA’s U.S. desk is apparently a man originally from Azerbaijan named Dzheikhun Aslanov (though he denies any involvement with the troll factory).
In August and September this year, Facebook, Instagram, and Twitter suspended 118 communities and accounts run by the St. Petersburg “troll factory,” disabling a network capable of reaching 6 million subscribers. In 2016, at the height of the U.S. presidential campaign, this network reportedly produced content that reached 30 million people each week.
A source also told RBC that the Internet Research Agency spent almost $80,000 over two years, hiring roughly 100 local American activists to stage about 40 rallies in different cities across the United States. The activists were hired over the Internet, communicating in English, without their knowledge that they were accepting money or organizing support from a Russian organization. According to RBC, internal records from the IRA verify its role in these activities.
The main activity in the troll factory’s U.S. desk was to incite racial animosity (playing both sides of the issue), and promoting the secession of Texas, objections to illegal immigration, and gun rights.
RBC estimates that the Internet Research Agency’s total salary expenses approach $1 million per year, with another $200,000 allocated to buying ads on social media and hiring local activists in the U.S.
According to RBC, the IRA still has a U.S. desk, though its staff has apparently dropped to 50 employees.
L'Internet Research Agency, tristement célèbre "troll farm" de la Russie, aurait consacré jusqu'à un tiers de son personnel à se mêler de la politique américaine pendant l'élection présidentielle de 2016. Au plus fort de la campagne, jusqu'à 90 personnes travaillaient pour le bureau américain de l'IRA, selon des sources à RBC, révélant que toute l'agence emploie plus de 250 personnes. Les salaires du personnel travaillant aux États-Unis varient apparemment entre 80 000 et 120 000 roubles (1 400 à 2 100 dollars) par mois.
Le chef du bureau américain de l'IRA est apparemment un homme originaire d'Azerbaïdjan nommé Dzheikhun Aslanov (bien qu'il nie toute implication avec l'usine de trolls).
En août et en septembre de cette année, Facebook, Instagram et Twitter ont suspendu 118 communautés et comptes gérés par l'usine de troll de Saint-Pétersbourg, ce qui a rendu impossible la création d'un réseau capable de toucher 6 millions d'abonnés. En 2016, au plus fort de la campagne présidentielle américaine, ce réseau aurait produit un contenu qui atteindrait 30 millions de personnes chaque semaine.
Une source a également déclaré à RBC que l'Agence de recherche sur l'Internet a dépensé près de 80 000 $ sur deux ans, recrutant une centaine de militants américains pour organiser une quarantaine de rassemblements dans différentes villes des États-Unis. Les activistes ont été embauchés sur Internet, en train de communiquer en anglais, sans savoir qu'ils acceptaient de l'argent ou organisaient le soutien d'une organisation russe. Selon RBC, les dossiers internes de l'IRA vérifient son rôle dans ces activités.
L'activité principale du bureau américain de l'usine de troll était d'inciter à l'animosité raciale (jouer les deux côtés de la question) et de promouvoir la sécession du Texas, les objections à l'immigration clandestine et les droits des armes à feu.
RBC estime que les dépenses salariales totales de l'Agence de recherche sur l'Internet approchent 1 million de dollars par année et 200 000 $ supplémentaires sont consacrés à l'achat d'annonces sur les médias sociaux et à l'embauche de militants locaux aux États-Unis.
Selon RBC, l'IRA a toujours un bureau aux États-Unis, bien que son personnel ait apparemment diminué à 50 employés.
Des journalistes russes publient une enquête massive sur les opérations américaines de l'usine troll de Saint-Pétersbourg
A day after Dozhd television published an interview with a former member of Russia’s infamous Internet Research Agency, the magazine RBC released a new detailed report on the same organization’s efforts to meddle in U.S. domestic politics. Meduza summarizes RBC’s new report here.
The Internet Research Agency, Russia’s infamous “troll farm,” reportedly devoted up to a third of its entire staff to meddling in U.S. politics during the 2016 presidential election. At the peak of the campaign, as many as 90 people were working for the IRA’s U.S. desk, sources told RBC, revealing that the entire agency employs upwards of 250 people. Salaries for staff working in the U.S. department apparently range from 80,000 to 120,000 rubles ($1,400 to $2,100) per month.
The head of the IRA’s U.S. desk is apparently a man originally from Azerbaijan named Dzheikhun Aslanov (though he denies any involvement with the troll factory).
In August and September this year, Facebook, Instagram, and Twitter suspended 118 communities and accounts run by the St. Petersburg “troll factory,” disabling a network capable of reaching 6 million subscribers. In 2016, at the height of the U.S. presidential campaign, this network reportedly produced content that reached 30 million people each week.
A source also told RBC that the Internet Research Agency spent almost $80,000 over two years, hiring roughly 100 local American activists to stage about 40 rallies in different cities across the United States. The activists were hired over the Internet, communicating in English, without their knowledge that they were accepting money or organizing support from a Russian organization. According to RBC, internal records from the IRA verify its role in these activities.
The main activity in the troll factory’s U.S. desk was to incite racial animosity (playing both sides of the issue), and promoting the secession of Texas, objections to illegal immigration, and gun rights.
RBC estimates that the Internet Research Agency’s total salary expenses approach $1 million per year, with another $200,000 allocated to buying ads on social media and hiring local activists in the U.S.
According to RBC, the IRA still has a U.S. desk, though its staff has apparently dropped to 50 employees.
Un jour après que la télévision Dozhd eut publié un entretien avec un ancien membre de l'infâme agence russe de recherche sur Internet, le magazine RBC a publié un nouveau rapport détaillé sur les efforts de la même organisation pour se mêler de la politique intérieure américaine. Meduza résume le nouveau rapport de RBC ici.Note: Formally, the Internet Research Agency ceased to exist roughly two years ago, rebranding itself under different names, but sources say the organization continues to operate as before.
L'Internet Research Agency, tristement célèbre "troll farm" de la Russie, aurait consacré jusqu'à un tiers de son personnel à se mêler de la politique américaine pendant l'élection présidentielle de 2016. Au plus fort de la campagne, jusqu'à 90 personnes travaillaient pour le bureau américain de l'IRA, selon des sources à RBC, révélant que toute l'agence emploie plus de 250 personnes. Les salaires du personnel travaillant aux États-Unis varient apparemment entre 80 000 et 120 000 roubles (1 400 à 2 100 dollars) par mois.
Le chef du bureau américain de l'IRA est apparemment un homme originaire d'Azerbaïdjan nommé Dzheikhun Aslanov (bien qu'il nie toute implication avec l'usine de trolls).
En août et en septembre de cette année, Facebook, Instagram et Twitter ont suspendu 118 communautés et comptes gérés par l'usine de troll de Saint-Pétersbourg, ce qui a rendu impossible la création d'un réseau capable de toucher 6 millions d'abonnés. En 2016, au plus fort de la campagne présidentielle américaine, ce réseau aurait produit un contenu qui atteindrait 30 millions de personnes chaque semaine.
Une source a également déclaré à RBC que l'Agence de recherche sur l'Internet a dépensé près de 80 000 $ sur deux ans, recrutant une centaine de militants américains pour organiser une quarantaine de rassemblements dans différentes villes des États-Unis. Les activistes ont été embauchés sur Internet, en train de communiquer en anglais, sans savoir qu'ils acceptaient de l'argent ou organisaient le soutien d'une organisation russe. Selon RBC, les dossiers internes de l'IRA vérifient son rôle dans ces activités.
L'activité principale du bureau américain de l'usine de troll était d'inciter à l'animosité raciale (jouer les deux côtés de la question) et de promouvoir la sécession du Texas, les objections à l'immigration clandestine et les droits des armes à feu.
RBC estime que les dépenses salariales totales de l'Agence de recherche sur l'Internet approchent 1 million de dollars par année et 200 000 $ supplémentaires sont consacrés à l'achat d'annonces sur les médias sociaux et à l'embauche de militants locaux aux États-Unis.
Selon RBC, l'IRA a toujours un bureau aux États-Unis, bien que son personnel ait apparemment diminué à 50 employés.
Remarque: Officiellement, l'Agence de recherche sur l'Internet a cessé d'exister il y a environ deux ans, se rebaptisant sous différents noms, mais les sources affirment que l'organisation continue à fonctionner comme avant.
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Re: La propagande
AFP, publié le samedi 28 octobre 2017 à 09h31
Les utilisateurs canadiens de Facebook vont pouvoir accéder à partir de novembre aux informations sur les annonceurs publicitaires présents sur le réseau social, accusé d'avoir servi de plate-forme pour de la manipulation politique venant de Russie dans la campagne présidentielle américaine de 2016.
Comme Twitter ou Google, Facebook est dans la ligne de mire du Congrès américain, qui enquête sur de possibles ingérences de Moscou dans la campagne qui a mené à la victoire du républicain Donald Trump.
Facebook et Twitter ont reconnu que des comptes et pages liés à des intérêts russes avaient publié des contenus sponsorisés ("ads") ayant servi à propager de fausses informations et à manipuler l'opinion publique.
Accusés d'avoir tardé à réagir, les deux réseaux multiplient désormais les communications sur le sujet pour mettre en valeur leurs mesures contre ces ingérences.
Facebook a notamment promis en septembre de rendre accessibles les renseignements sur les annonceurs, mais sans donner de calendrier précis. Ce sera à partir de novembre, a précisé le groupe vendredi, mais seulement pour les utilisateurs au Canada, en guise d'expérimentation: ils pourront cliquer sur un onglet spécifique pour connaître la provenance du contenu sponsorisé, examiner la page de l'annonceur et voir tous les contenus qu'il a financés sur Facebook.
Le réseau social compte étendre cette fonctionnalité aux Etats-Unis avant les élections de mi-mandat prévues l'an prochain.
"La transparence est utile à tous" et "les gens doivent être en mesure de savoir qui est l'annonceur et de voir quelles annonces il a passées, en particulier pour celles qui sont de nature politique", fait valoir Rob Goldman, un responsable de Facebook, sur le site du groupe.
"Ce niveau de transparence est bon pour la démocratie et pour le processus électoral", insiste-t-il.
Les annonceurs publiant des messages politiques vont de plus être soumis à davantage de contrôle pour vérifier leur identité avant d'être autorisés à passer leurs annonces, dit aussi Facebook.
Il est interdit de financer depuis l'étranger des publicités politiques aux Etats-Unis.
Moyennant finance, on peut cibler des messages sur les réseaux sociaux vers des audiences particulières grâce à des algorithmes. Ces différents contenus sponsorisés sont baptisés "ads".
Twitter a annoncé mardi des mesures similaires, mais seulement sur les contenus sponsorisés à caractère politique. Plus discret sur le sujet, Google dit enquêter "sur des tentatives de détournement de (ses) systèmes".
Les utilisateurs canadiens de Facebook vont pouvoir accéder à partir de novembre aux informations sur les annonceurs publicitaires présents sur le réseau social, accusé d'avoir servi de plate-forme pour de la manipulation politique venant de Russie dans la campagne présidentielle américaine de 2016.
Comme Twitter ou Google, Facebook est dans la ligne de mire du Congrès américain, qui enquête sur de possibles ingérences de Moscou dans la campagne qui a mené à la victoire du républicain Donald Trump.
Facebook et Twitter ont reconnu que des comptes et pages liés à des intérêts russes avaient publié des contenus sponsorisés ("ads") ayant servi à propager de fausses informations et à manipuler l'opinion publique.
Accusés d'avoir tardé à réagir, les deux réseaux multiplient désormais les communications sur le sujet pour mettre en valeur leurs mesures contre ces ingérences.
Facebook a notamment promis en septembre de rendre accessibles les renseignements sur les annonceurs, mais sans donner de calendrier précis. Ce sera à partir de novembre, a précisé le groupe vendredi, mais seulement pour les utilisateurs au Canada, en guise d'expérimentation: ils pourront cliquer sur un onglet spécifique pour connaître la provenance du contenu sponsorisé, examiner la page de l'annonceur et voir tous les contenus qu'il a financés sur Facebook.
Le réseau social compte étendre cette fonctionnalité aux Etats-Unis avant les élections de mi-mandat prévues l'an prochain.
"La transparence est utile à tous" et "les gens doivent être en mesure de savoir qui est l'annonceur et de voir quelles annonces il a passées, en particulier pour celles qui sont de nature politique", fait valoir Rob Goldman, un responsable de Facebook, sur le site du groupe.
"Ce niveau de transparence est bon pour la démocratie et pour le processus électoral", insiste-t-il.
Les annonceurs publiant des messages politiques vont de plus être soumis à davantage de contrôle pour vérifier leur identité avant d'être autorisés à passer leurs annonces, dit aussi Facebook.
Il est interdit de financer depuis l'étranger des publicités politiques aux Etats-Unis.
Moyennant finance, on peut cibler des messages sur les réseaux sociaux vers des audiences particulières grâce à des algorithmes. Ces différents contenus sponsorisés sont baptisés "ads".
Twitter a annoncé mardi des mesures similaires, mais seulement sur les contenus sponsorisés à caractère politique. Plus discret sur le sujet, Google dit enquêter "sur des tentatives de détournement de (ses) systèmes".
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Re: La propagande
AFP, publié le mardi 31 octobre 2017 à 12h02
Le chef de la diplomatie russe et le Kremlin ont démenti mardi toute ingérence de Moscou dans l'élection présidentielle américaine, affirmant qu'il n'y en a "pas une seule preuve", au moment où l'enquête s'accélère à Washington avec trois premières inculpations.
"On nous accuse sans une seule preuve d'ingérence dans les élections non seulement aux Etats-Unis mais aussi dans d'autres pays", a fustigé le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse.
"Les Américains disent: il y a des preuves. C'est irréfutable, mais c'est secret. Ces excuses sont ridicules au vu de la gravité des accusations qui nous visent", a poursuivi M. Lavrov.
"L'enquête a lieu depuis déjà neuf mois. S'il y avait au moins une preuve, il y aurait eu des fuites. Tout le monde aime en parler, mais personne n'est en mesure de présenter des preuves", a-t-il ajouté.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a de son côté dénoncé des accusations "absolument ridicules, gratuites et sans fondement".
"Nous souhaiterions bien entendu que (cette enquête) ne contribue pas au renforcement de l'hystérie russophobe déjà hors norme" aux Etats-Unis, a déclaré M. Peskov aux journalistes, disant espérer qu'"avec le temps, la sagesse prévaudra".
"Il s'agit d'une affaire interne aux Etats-Unis, mais que nous suivons avec intérêt. Le plus important est que cela ne vise pas nos citoyens, car nous défendrons toujours les intérêts de nos citoyens", a-t-il ajouté.
Trois membres de l'équipe de campagne de Donald Trump, dont son ex-directeur Paul Manafort et un conseiller ayant menti sur ses contacts avec Moscou, ont été mis en accusation lundi par la justice américaine.
Le procureur Mueller a inculpé Paul Manafort et son associé Richard Gates, contre lesquels il a retenu douze chefs d'accusation dont complot contre les Etats-Unis, blanchiment, fausses déclarations et non-déclaration de comptes détenus à l'étranger.
Mais l'acte d'inculpation de 31 pages ne suggère pas de collusion entre l'équipe du candidat républicain et les autorités russes.
Nettement plus embarrassantes pour M. Trump sont les révélations concernant un de ses anciens conseillers subalternes, jusqu'à maintenant resté dans l'ombre: George Papadopoulos a plaidé coupable d'avoir menti aux enquêteurs de la police fédérale (FBI).
Cet homme chargé des questions de politique étrangère au sein de l'équipe de campagne a tenté de cacher ses contacts approfondis avec des intermédiaires russes auprès desquels il avait appris que Moscou détenait "de quoi salir" Hillary Clinton, sous la forme de milliers d'emails.
Plusieurs commissions parlementaires américaines doivent en outre auditionner à partir de mardi des représentants de Facebook, Twitter et Google à propos de possibles achats de publicités ciblées sur les réseaux sociaux par des entités russes durant la campagne électorale aux Etats-Unis.
Le chef de la diplomatie russe et le Kremlin ont démenti mardi toute ingérence de Moscou dans l'élection présidentielle américaine, affirmant qu'il n'y en a "pas une seule preuve", au moment où l'enquête s'accélère à Washington avec trois premières inculpations.
"On nous accuse sans une seule preuve d'ingérence dans les élections non seulement aux Etats-Unis mais aussi dans d'autres pays", a fustigé le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse.
"Les Américains disent: il y a des preuves. C'est irréfutable, mais c'est secret. Ces excuses sont ridicules au vu de la gravité des accusations qui nous visent", a poursuivi M. Lavrov.
"L'enquête a lieu depuis déjà neuf mois. S'il y avait au moins une preuve, il y aurait eu des fuites. Tout le monde aime en parler, mais personne n'est en mesure de présenter des preuves", a-t-il ajouté.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a de son côté dénoncé des accusations "absolument ridicules, gratuites et sans fondement".
"Nous souhaiterions bien entendu que (cette enquête) ne contribue pas au renforcement de l'hystérie russophobe déjà hors norme" aux Etats-Unis, a déclaré M. Peskov aux journalistes, disant espérer qu'"avec le temps, la sagesse prévaudra".
"Il s'agit d'une affaire interne aux Etats-Unis, mais que nous suivons avec intérêt. Le plus important est que cela ne vise pas nos citoyens, car nous défendrons toujours les intérêts de nos citoyens", a-t-il ajouté.
Trois membres de l'équipe de campagne de Donald Trump, dont son ex-directeur Paul Manafort et un conseiller ayant menti sur ses contacts avec Moscou, ont été mis en accusation lundi par la justice américaine.
Le procureur Mueller a inculpé Paul Manafort et son associé Richard Gates, contre lesquels il a retenu douze chefs d'accusation dont complot contre les Etats-Unis, blanchiment, fausses déclarations et non-déclaration de comptes détenus à l'étranger.
Mais l'acte d'inculpation de 31 pages ne suggère pas de collusion entre l'équipe du candidat républicain et les autorités russes.
Nettement plus embarrassantes pour M. Trump sont les révélations concernant un de ses anciens conseillers subalternes, jusqu'à maintenant resté dans l'ombre: George Papadopoulos a plaidé coupable d'avoir menti aux enquêteurs de la police fédérale (FBI).
Cet homme chargé des questions de politique étrangère au sein de l'équipe de campagne a tenté de cacher ses contacts approfondis avec des intermédiaires russes auprès desquels il avait appris que Moscou détenait "de quoi salir" Hillary Clinton, sous la forme de milliers d'emails.
Plusieurs commissions parlementaires américaines doivent en outre auditionner à partir de mardi des représentants de Facebook, Twitter et Google à propos de possibles achats de publicités ciblées sur les réseaux sociaux par des entités russes durant la campagne électorale aux Etats-Unis.
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Re: La propagande
126 millions d'Américains ont été exposés à la propagande russe sur Facebook
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20171031.OBS6741/126-millions-d-americains-ont-ete-exposes-a-la-propagande-russe-sur-facebook.html
Des commissions parlementaires enquêtant sur l'ingérence russe dans l'élection présidentielle auditionnent des représentants de Facebook, Twitter et Google.
L'Obs L'ObsPublié le 31 octobre 2017 à 10h46
Les tentatives de manipulation politique par des intérêts liés à la Russie sur les réseaux sociaux pendant la campagne de l'élection présidentielle de 2016 aux Etats-Unis ont été beaucoup plus vastes qu'initialement estimé, ont indiqué lundi 30 octobre plusieurs sources.
Plusieurs commissions parlementaires doivent auditionner des représentants de Facebook, Twitter et Google ce mardi et mercredi. Selon plusieurs médias, dont le "Wall Street Journal" et The Verge, Facebook devrait dévoiler ce mardi que jusqu'à 126 millions d'utilisateurs américains du réseau social ont pu visionner l'an passé des contenus mis en ligne par des intérêts russes dans le but d'influer les élections américaines.
Attiser les divisions de la société américaine
Facebook, Twitter et Google sont dans la ligne de mire du Congrès américain, qui enquête sur une possible ingérence russe dans la campagne qui a mené à la victoire de Donald Trump et qui considère que les réseaux sociaux ont servi de plateformes pour de la propagande venue de Russie.
Facebook avait indiqué début octobre qu'environ "10 millions de personnes aux Etats-Unis" avaient visionné des contenus sponsorisés ("ads") financés par près de 500 comptes activés depuis la Russie et qui avaient pu servir à manipuler l'opinion, principalement en attisant les clivages idéologiques au sein de la société américaine (messages sur les tensions raciales, les migrants, le droit aux armes à feu, etc.).
Selon Facebook, ces contenus étaient financés par une entité russe appelée Internet Research Agency, "usine à trolls" de propagande russe destinée à diffuser des messages sur les réseaux sociaux via de faux comptes d'utilisateurs.
Selon le renseignement américain, Moscou a payé pendant la campagne de 2016 des groupes de trolls comme l'Internet Research Agency pour diffuser des messages néfastes pour la candidate démocrate Hillary Clinton et favorables à son rival victorieux, le républicain Donald Trump.
126 millions d'utilisateurs Facebook touchés
Outre les "ads", Facebook a relevé que cet organisme basé à Saint-Pétersbourg avait également diffusé des contenus non payants - des "posts" traditionnels-- qui ont atteint un nombre beaucoup plus importants d'utilisateurs, selon le témoignage écrit préparé par Facebook en vue de ses auditions au Congrès, et cité par le "Wall Street Journal" et le "Washington Post" lundi.
Selon ce document, entre 2015 et 2017, l'Internet Research Agency a publié 80.000 fois sur le réseau et 29 millions d'utilisateurs ont reçu ces publications sur leur fil d'actualités, portant ce chiffre à 126 millions en tenant compte des partages, des commentaires et des mentions "j'aime" dont ces "posts" ont fait l'objet.
Facebook a aussi indiqué avoir supprimé 170 comptes Instagram, qui ont posté environ 120.000 contenus, précise The Verge.
Sur son blog officiel, Google a reconnu lundi, pour la première fois officiellement, avoir également trouvé des contenus du même genre. "Nous avons trouvé des preuves de tentatives de détournement de nos plateformes pendant l'élection américaine de 2016 par des acteurs liés à l'Internet Research Agency en Russie", a écrit Google, qui parle "d'activité limitée" sur le moteur de recherche et sa plateforme vidéo YouTube.
Sur YouTube, Google a identifié 18 chaînes (suspendues depuis par le groupe) "vraisemblablement liées" à la campagne et ayant publié environ 1.100 vidéos en anglais semblant avoir un contenu politique. Elles ont cumulé 309.000 vues aux Etats-Unis dans les 18 mois précédant l'élection.
1,4 million de tweets
Selon une source proche du dossier, Twitter a pour sa part identifié 36.746 comptes (soit 0,012% du nombre total de comptes Twitter) apparemment liés à un compte russe et ayant "généré de façon automatisée des contenus liés à l'élection" dans les trois mois qui ont précédé le scrutin.
Ces comptes ont diffusé environ 1,4 million de tweets liés à l'élection, qui ont produit 288 millions d'interactions sur le réseau (réponses, etc.).
La semaine dernière, Twitter a annoncé qu'à l'avenir, il n'acceptera plus de publicités (les tweets "sponsorisés") de Sputnik et Russia Today, deux sites d'informations liés au Kremlin.
Selon une enquête de CNN il y a deux semaines, l'Internet Research Agency a utilisé toute une gamme de réseaux sociaux et de services pour attiser les tensions aux Etats-Unis, dont Instagram, Tumblr et même le jeu Pokemon Go.
La Russie a démenti plusieurs fois avoir interféré dans la campagne américaine.
Cette question de l'ingérence de la Russie dans la campagne américaine donne lieu à diverses enquêtes au Congrès et par un procureur spécial, Robert Mueller. Ce dernier a mis en cause lundi pour la première fois trois personnes, dont l'ancien directeur de campagne de Donald Trump, Paul Manafort.
T. N. (avec AFP)
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20171031.OBS6741/126-millions-d-americains-ont-ete-exposes-a-la-propagande-russe-sur-facebook.html
Des commissions parlementaires enquêtant sur l'ingérence russe dans l'élection présidentielle auditionnent des représentants de Facebook, Twitter et Google.
L'Obs L'ObsPublié le 31 octobre 2017 à 10h46
Les tentatives de manipulation politique par des intérêts liés à la Russie sur les réseaux sociaux pendant la campagne de l'élection présidentielle de 2016 aux Etats-Unis ont été beaucoup plus vastes qu'initialement estimé, ont indiqué lundi 30 octobre plusieurs sources.
Plusieurs commissions parlementaires doivent auditionner des représentants de Facebook, Twitter et Google ce mardi et mercredi. Selon plusieurs médias, dont le "Wall Street Journal" et The Verge, Facebook devrait dévoiler ce mardi que jusqu'à 126 millions d'utilisateurs américains du réseau social ont pu visionner l'an passé des contenus mis en ligne par des intérêts russes dans le but d'influer les élections américaines.
Attiser les divisions de la société américaine
Facebook, Twitter et Google sont dans la ligne de mire du Congrès américain, qui enquête sur une possible ingérence russe dans la campagne qui a mené à la victoire de Donald Trump et qui considère que les réseaux sociaux ont servi de plateformes pour de la propagande venue de Russie.
Facebook avait indiqué début octobre qu'environ "10 millions de personnes aux Etats-Unis" avaient visionné des contenus sponsorisés ("ads") financés par près de 500 comptes activés depuis la Russie et qui avaient pu servir à manipuler l'opinion, principalement en attisant les clivages idéologiques au sein de la société américaine (messages sur les tensions raciales, les migrants, le droit aux armes à feu, etc.).
Selon Facebook, ces contenus étaient financés par une entité russe appelée Internet Research Agency, "usine à trolls" de propagande russe destinée à diffuser des messages sur les réseaux sociaux via de faux comptes d'utilisateurs.
Selon le renseignement américain, Moscou a payé pendant la campagne de 2016 des groupes de trolls comme l'Internet Research Agency pour diffuser des messages néfastes pour la candidate démocrate Hillary Clinton et favorables à son rival victorieux, le républicain Donald Trump.
126 millions d'utilisateurs Facebook touchés
Outre les "ads", Facebook a relevé que cet organisme basé à Saint-Pétersbourg avait également diffusé des contenus non payants - des "posts" traditionnels-- qui ont atteint un nombre beaucoup plus importants d'utilisateurs, selon le témoignage écrit préparé par Facebook en vue de ses auditions au Congrès, et cité par le "Wall Street Journal" et le "Washington Post" lundi.
Selon ce document, entre 2015 et 2017, l'Internet Research Agency a publié 80.000 fois sur le réseau et 29 millions d'utilisateurs ont reçu ces publications sur leur fil d'actualités, portant ce chiffre à 126 millions en tenant compte des partages, des commentaires et des mentions "j'aime" dont ces "posts" ont fait l'objet.
Facebook a aussi indiqué avoir supprimé 170 comptes Instagram, qui ont posté environ 120.000 contenus, précise The Verge.
Sur son blog officiel, Google a reconnu lundi, pour la première fois officiellement, avoir également trouvé des contenus du même genre. "Nous avons trouvé des preuves de tentatives de détournement de nos plateformes pendant l'élection américaine de 2016 par des acteurs liés à l'Internet Research Agency en Russie", a écrit Google, qui parle "d'activité limitée" sur le moteur de recherche et sa plateforme vidéo YouTube.
Sur YouTube, Google a identifié 18 chaînes (suspendues depuis par le groupe) "vraisemblablement liées" à la campagne et ayant publié environ 1.100 vidéos en anglais semblant avoir un contenu politique. Elles ont cumulé 309.000 vues aux Etats-Unis dans les 18 mois précédant l'élection.
1,4 million de tweets
Selon une source proche du dossier, Twitter a pour sa part identifié 36.746 comptes (soit 0,012% du nombre total de comptes Twitter) apparemment liés à un compte russe et ayant "généré de façon automatisée des contenus liés à l'élection" dans les trois mois qui ont précédé le scrutin.
Ces comptes ont diffusé environ 1,4 million de tweets liés à l'élection, qui ont produit 288 millions d'interactions sur le réseau (réponses, etc.).
La semaine dernière, Twitter a annoncé qu'à l'avenir, il n'acceptera plus de publicités (les tweets "sponsorisés") de Sputnik et Russia Today, deux sites d'informations liés au Kremlin.
Selon une enquête de CNN il y a deux semaines, l'Internet Research Agency a utilisé toute une gamme de réseaux sociaux et de services pour attiser les tensions aux Etats-Unis, dont Instagram, Tumblr et même le jeu Pokemon Go.
La Russie a démenti plusieurs fois avoir interféré dans la campagne américaine.
Cette question de l'ingérence de la Russie dans la campagne américaine donne lieu à diverses enquêtes au Congrès et par un procureur spécial, Robert Mueller. Ce dernier a mis en cause lundi pour la première fois trois personnes, dont l'ancien directeur de campagne de Donald Trump, Paul Manafort.
T. N. (avec AFP)
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Re: La propagande
AFP, publié le mercredi 01 novembre 2017 à 17h13
Facebook a révélé mercredi qu'environ 20 millions d'utilisateurs d'Instagram aux Etats-Unis avaient également vu des contenus créés par des opérateurs russes pour influencer l'élection présidentielle américaine de 2016.
Au total, environ 150 millions d'utilisateurs de Facebook et d'Instagram ont vu de tels contenus russes en 2015 et 2016, a dit le directeur juridique de Facebook, Colin Stretch, lors d'une audition devant la commission du Renseignement du Sénat américain, la deuxième audition parlementaire consacrée au rôle des réseaux sociaux dans la campagne de désinformation russe en deux jours.
Sur Instagram, qui appartient à Facebook, environ 120.000 publications ont été créées par des opérateurs identifiés comme russes. Elles ont été vues par 16 millions d'utilisateurs après octobre 2016, et environ 4 millions avant cette date, selon Colin Stretch. Il a prévenu que les données avant octobre 2016 étaient moins précises.
Ils s'ajoutent aux 126 millions d'utilisateurs de Facebook ayant vu sur leur fil d'actualité des articles créés par la société russe Internet Research Agency, liée au renseignement russe, pour influencer l'élection. Au total, selon le responsable, environ 150 millions de personnes ont donc été touchées par la désinformation russe sur les deux plateformes.
Twitter et Google participaient également à cette audition, devant des sénateurs furieux de ce qu'ils considèrent être une réponse tardive des géants d'internet pour lutter contre les faux comptes et les robots opérés par la Russie ou potentiellement d'autres pays.
Près d'un an après l'élection présidentielle américaine, les sociétés commencent à fournir des données sur ces campagnes d'influence. Twitter et Facebook soulignent cependant que ces contenus ne représentaient qu'une infime proportion de tous les contenus publiés.
Facebook a révélé mercredi qu'environ 20 millions d'utilisateurs d'Instagram aux Etats-Unis avaient également vu des contenus créés par des opérateurs russes pour influencer l'élection présidentielle américaine de 2016.
Au total, environ 150 millions d'utilisateurs de Facebook et d'Instagram ont vu de tels contenus russes en 2015 et 2016, a dit le directeur juridique de Facebook, Colin Stretch, lors d'une audition devant la commission du Renseignement du Sénat américain, la deuxième audition parlementaire consacrée au rôle des réseaux sociaux dans la campagne de désinformation russe en deux jours.
Sur Instagram, qui appartient à Facebook, environ 120.000 publications ont été créées par des opérateurs identifiés comme russes. Elles ont été vues par 16 millions d'utilisateurs après octobre 2016, et environ 4 millions avant cette date, selon Colin Stretch. Il a prévenu que les données avant octobre 2016 étaient moins précises.
Ils s'ajoutent aux 126 millions d'utilisateurs de Facebook ayant vu sur leur fil d'actualité des articles créés par la société russe Internet Research Agency, liée au renseignement russe, pour influencer l'élection. Au total, selon le responsable, environ 150 millions de personnes ont donc été touchées par la désinformation russe sur les deux plateformes.
Twitter et Google participaient également à cette audition, devant des sénateurs furieux de ce qu'ils considèrent être une réponse tardive des géants d'internet pour lutter contre les faux comptes et les robots opérés par la Russie ou potentiellement d'autres pays.
Près d'un an après l'élection présidentielle américaine, les sociétés commencent à fournir des données sur ces campagnes d'influence. Twitter et Facebook soulignent cependant que ces contenus ne représentaient qu'une infime proportion de tous les contenus publiés.
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Re: La propagande
AFP, publié le mercredi 01 novembre 2017 à 23h47
Les géants d'internet ont reçu un avertissement mercredi au Congrès: s'ils ne parviennent pas à empêcher la Russie d'exploiter à l'avenir leurs plateformes pour influencer la vie politique américaine, les élus pourraient avoir la main lourde et légiférer.
"C'est à vous d'agir, sinon nous agirons", a lancé lors d'une audition, furieuse, la sénatrice démocrate Dianne Feinstein, qui pourtant représente la Californie et la Silicon Valley.
Pendant trois heures, les directeurs juridiques de Facebook, Twitter et Google ont fait face aux membres de la commission du Renseignement du Sénat pour tenter de les persuader qu'ils avaient bien pris la mesure de leur responsabilité.
Ils ont décrit comment les trolls de l'Internet Research Agency, la société de Saint-Pétersbourg liée au renseignement russe, avaient dès 2015 créé des milliers de comptes, se faisant passer pour des Américains, dans le but de semer la discorde en postant des articles sur des sujets de société comme l'immigration, le racisme, les brutalités policières, les armes et l'islam - rarement sur Donald Trump ou Hillary Clinton.
Les articles se propageaient de manière virale et par des promotions payantes, accumulant des centaines de milliers d'abonnés crédules. Un faux compte Twitter du parti républicain du Tennessee avaient dix fois plus d'abonnés que le compte officiel, par exemple.
Les trolls étaient audacieux. Il créaient des événements sur Facebook pour provoquer des incidents.
Un exemple "réussi": le groupe "Heart of Texas", 250.000 abonnés, a créé un événement pour "stopper l'islamisation du Texas" devant le centre islamique de Houston, le 21 mai 2016 à midi. Un autre, "United Muslims of America", a parallèlement créé un événement au même endroit, à la même heure, pour... "sauver la connaissance islamique".
Les deux événements étaient une pure invention russe mais le jour-dit, devant le centre islamique, la confrontation a bien eu lieu entre manifestants et contre-manifestants - couverte par les médias locaux. L'opération aura coûté 200 dollars en publicité sur Facebook.
- Peut mieux faire? -
L'élection a eu lieu il y a près d'un an, mais c'est récemment que l'ampleur de la campagne de désinformation russe a commencé à émerger.
"Nous sonnons l'alarme depuis le début de l'année, mais les dirigeants de vos entreprises nous ont envoyé balader", a accusé le démocrate Mark Warner, en reprochant aux PDG des sociétés de n'être pas venus en personne.
Dianne Feinstein, dénonçant des réponses "vagues", les a sommés de se réveiller face "à ce qui pourrait être le début d'une cyberguerre".
Car la propagande continue. En septembre dernier, les comptes russes ont tweeté des deux côtés de la polémique sur les joueurs de football américain qui s'agenouillent pendant l'hymne pour protester contre les violences policières.
Les démocrates ont déposé une proposition de loi qui soumettraient les sites aux mêmes réglementations strictes que les télévisions concernant les publicités politiques.
Un républicain a demandé pourquoi les réseaux sociaux ne seraient pas réglementés comme la presse.
Les sites affirment que, par des algorithmes, de l'intelligence artificielle, et des renforts humains, ils repéraient déjà mieux les faux comptes et acteurs mal intentionnés.
Plutôt que de nouvelles réglementations, ils suggèrent que le remède le plus efficace sera la transparence sur les publicités et contenus sponsorisés, surtout s'ils sont de nature politique; ils seront bientôt catalogués ou publiquement sur Twitter et Google, avec des informations sur les payeurs.
Et ils ont promis de faire mieux pour refuser les publicités politiques étrangères, interdites par la loi américaine.
"Le problème dépasse telle ou telle entreprise", a toutefois plaidé Colin Stretch, de Facebook.
Des républicains ont souligné que les contenus russes, proportionnellement, représentaient une proportion minime de tout ce que voient les Américains sur les réseaux sociaux. Sur Facebook, les Russes ont dépensé moins de 50.000 dollars avant l'élection, contre... 81 millions pour Hillary Clinton et Donald Trump, selon M. Stretch.
Le président de la commission, Richard Burr, a aussi battu en brèche l'idée que les Russes avaient stratégiquement ciblé des Etats-clés de l'élection - ils n'ont dépensé que 1.979 dollars dans le Wisconsin, par exemple.
Cela ne l'a pas empêché de conclure l'audition par une sommation: "Ne laissez pas d'autres nations perturber notre avenir. Vous êtes notre première ligne de défense. Faites remonter le message à vos entreprises".
Les géants d'internet ont reçu un avertissement mercredi au Congrès: s'ils ne parviennent pas à empêcher la Russie d'exploiter à l'avenir leurs plateformes pour influencer la vie politique américaine, les élus pourraient avoir la main lourde et légiférer.
"C'est à vous d'agir, sinon nous agirons", a lancé lors d'une audition, furieuse, la sénatrice démocrate Dianne Feinstein, qui pourtant représente la Californie et la Silicon Valley.
Pendant trois heures, les directeurs juridiques de Facebook, Twitter et Google ont fait face aux membres de la commission du Renseignement du Sénat pour tenter de les persuader qu'ils avaient bien pris la mesure de leur responsabilité.
Ils ont décrit comment les trolls de l'Internet Research Agency, la société de Saint-Pétersbourg liée au renseignement russe, avaient dès 2015 créé des milliers de comptes, se faisant passer pour des Américains, dans le but de semer la discorde en postant des articles sur des sujets de société comme l'immigration, le racisme, les brutalités policières, les armes et l'islam - rarement sur Donald Trump ou Hillary Clinton.
Les articles se propageaient de manière virale et par des promotions payantes, accumulant des centaines de milliers d'abonnés crédules. Un faux compte Twitter du parti républicain du Tennessee avaient dix fois plus d'abonnés que le compte officiel, par exemple.
Les trolls étaient audacieux. Il créaient des événements sur Facebook pour provoquer des incidents.
Un exemple "réussi": le groupe "Heart of Texas", 250.000 abonnés, a créé un événement pour "stopper l'islamisation du Texas" devant le centre islamique de Houston, le 21 mai 2016 à midi. Un autre, "United Muslims of America", a parallèlement créé un événement au même endroit, à la même heure, pour... "sauver la connaissance islamique".
Les deux événements étaient une pure invention russe mais le jour-dit, devant le centre islamique, la confrontation a bien eu lieu entre manifestants et contre-manifestants - couverte par les médias locaux. L'opération aura coûté 200 dollars en publicité sur Facebook.
- Peut mieux faire? -
L'élection a eu lieu il y a près d'un an, mais c'est récemment que l'ampleur de la campagne de désinformation russe a commencé à émerger.
"Nous sonnons l'alarme depuis le début de l'année, mais les dirigeants de vos entreprises nous ont envoyé balader", a accusé le démocrate Mark Warner, en reprochant aux PDG des sociétés de n'être pas venus en personne.
Dianne Feinstein, dénonçant des réponses "vagues", les a sommés de se réveiller face "à ce qui pourrait être le début d'une cyberguerre".
Car la propagande continue. En septembre dernier, les comptes russes ont tweeté des deux côtés de la polémique sur les joueurs de football américain qui s'agenouillent pendant l'hymne pour protester contre les violences policières.
Les démocrates ont déposé une proposition de loi qui soumettraient les sites aux mêmes réglementations strictes que les télévisions concernant les publicités politiques.
Un républicain a demandé pourquoi les réseaux sociaux ne seraient pas réglementés comme la presse.
Les sites affirment que, par des algorithmes, de l'intelligence artificielle, et des renforts humains, ils repéraient déjà mieux les faux comptes et acteurs mal intentionnés.
Plutôt que de nouvelles réglementations, ils suggèrent que le remède le plus efficace sera la transparence sur les publicités et contenus sponsorisés, surtout s'ils sont de nature politique; ils seront bientôt catalogués ou publiquement sur Twitter et Google, avec des informations sur les payeurs.
Et ils ont promis de faire mieux pour refuser les publicités politiques étrangères, interdites par la loi américaine.
"Le problème dépasse telle ou telle entreprise", a toutefois plaidé Colin Stretch, de Facebook.
Des républicains ont souligné que les contenus russes, proportionnellement, représentaient une proportion minime de tout ce que voient les Américains sur les réseaux sociaux. Sur Facebook, les Russes ont dépensé moins de 50.000 dollars avant l'élection, contre... 81 millions pour Hillary Clinton et Donald Trump, selon M. Stretch.
Le président de la commission, Richard Burr, a aussi battu en brèche l'idée que les Russes avaient stratégiquement ciblé des Etats-clés de l'élection - ils n'ont dépensé que 1.979 dollars dans le Wisconsin, par exemple.
Cela ne l'a pas empêché de conclure l'audition par une sommation: "Ne laissez pas d'autres nations perturber notre avenir. Vous êtes notre première ligne de défense. Faites remonter le message à vos entreprises".
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: La propagande
https://www.franceinter.fr/monde/poutine-medaille-amitie-france-russie
Ces Français dont la Russie récompense l'amitié
Publié le vendredi 10 novembre 2017 à 6h00 par France Inter
La Russie aime les décorations, et elle les épingle volontiers au revers de Français. Dernier décoré en daté, Jean-Pierre Chevènement. Sur quels critères Moscou sélectionne-t-il donc ses chouchous ?
Jean-Pierre Chevènement est représentant spécial de la France pour la Russie et il est récompensé pour son aide à "renforcer la paix, l'amitié et la compréhension mutuelle entre les peuples", selon un communiqué du Kremlin du 4 novembre 2017. Politiquement, il estime depuis longtemps que l'amitié avec la Russie contrebalancerait la proximité de la France avec les États-Unis.
Claudie Haigneré a été décorée notamment pour son action dans le domaine spatial et dans le cadre de la coopération franco-russe en la matière. D'autres spationautes, comme Michel Tognini par le passé, ont été ainsi distingués.
Le lien de l'écrivain Marek Halter avec la Russie est viscéral. Sa famille a fui le ghetto de Varsovie pour se réfugier à Moscou. Après les difficultés de la guerre, il a notamment créé deux collèges universitaires français en Russie, l’un à Moscou et l’autre à Saint-Pétersbourg, ville dont Poutine a été le maire.
Parmi les médaillés de l'Ordre de l'Amitié, on compte aussi Jean Malaurie. Le directeur-fondateur de la célèbre collection Terre humaine aux éditions Plon. Il a fondé en 1992, l’Académie polaire d’État à Saint-Pétersbourg, école des cadres sibériens d’environ mille élèves internes, cinq facultés, quarante-cinq ethnies ; la langue française y est la première langue étrangère, obligatoire. Il en est le président d’honneur à vie.
Les amis médaillés (tous ne le sont pas)
Celle qui peut se vanter d'avoir été décorée de l'Ordre de l'Amitié et d'être aussi apprécié du président russe, c'est Mireille Mathieu. En 2016, pour son anniversaire, il lui a écrit personnellement pour saluer sa générosité et ses mérites d'artistes.
Mais attention, tous les amis français de Vladimir Poutine n'ont pas reçu la breloque. Ainsi, Gérard Depardieu, qui a obtenu la nationalité russe et échangé de bons moments avec Poutine, n'a pas été décoré. Pas plus que François Fillon, à qui le président russe voue une véritable estime, au-delà d'une vision géopolitique partagée.
Peu connus, influents et décorés
Ceux-là s'appellent Claude Blanchemaison et Gilles Rémy. Leurs visages ne sont pas connus du grand public et leurs distinctions par la Russie n'ont pas forcément fait l'objet de commentaires, mais ils font partie des Français médaillés.
Gilles Rémy a été directeur adjoint du voyagiste « France-URSS », leader sur ce marché, puis actionnaire majoritaire de la société de service opérant en Asie centrale Cifal. Il est devenu conseiller du Commerce extérieur de la France, responsable de la zone Asie centrale-Caucase (depuis 1994). Il a accompagné les présidents français en Russie et en Asie centrale.
Bruno Ancelin, nommé en 2010 directeur des opérations de la région Eurasie et directeur général de Renault en Russie, est entré en 2012 membre du conseil d'administration d'Avtovaz, filiale de Renault en Russie. Une entreprise en difficulté à laquelle Poutine reste très attaché.
Claude Blanchemaison a été ambassadeur de France à Moscou de 2000 à 2003 et il est l'auteur du livre Réussir vos négociations en Russie.
Quant à Hugues Gall, c'est un homme d'influence dans les milieux culturels. Il est membre de plusieurs conseils d’administration dont ceux du Château de Fontainebleau ou du Musée de Giverny. Il est également membre du conseil culturel de la Monnaie de Paris et du conseil de réflexion stratégique de la Réunion des musées nationaux. Il a été décoré en 2011. Ancien directeur de l'Opéra de Paris, il a aussi été vice-président de la fondation Noureev.
Il ne manque plus que lui
Jean-Luc Mélenchon, le candidat de la France insoumise à la présidentielle, n'a-t-il pas assez salué la position de la Russie pour mériter une petite médaille ? En 2014, dans le conflit Russie-Ukraine, Jean-Luc Mélenchon s'oppose aux représailles économiques de la communauté internationale contre la Russie : "Les ports de Crimée sont vitaux pour la sécurité de la Russie, il est absolument prévisible que les Russes ne se laisseront pas faire, ils sont en train de prendre des mesures de protection contre un pouvoir putschiste aventurier, dans lequel les néonazis ont une influence tout à fait détestable", analyse-t-il. En 2016, dans le cadre de l'intervention russe en Syrie, l'élu français a soutenu les bombardements russes visant à détruire les sources de revenu du groupe Etat islamique.
Poutine a sa médaille française
Rappelons que de son côté Vladimir Poutine a été décoré par Jacques Chirac. Il a été fait Grand-Croix de l'ordre de la Légion d'honneur en 2006. Reporters sans frontières, après l'assassinat de la journaliste Anna Politovskaia, a saisi le Conseil d'État et le président de la République, pour que Vladimir Poutine soit démis de son titre.
Ces Français dont la Russie récompense l'amitié
Publié le vendredi 10 novembre 2017 à 6h00 par France Inter
La Russie aime les décorations, et elle les épingle volontiers au revers de Français. Dernier décoré en daté, Jean-Pierre Chevènement. Sur quels critères Moscou sélectionne-t-il donc ses chouchous ?
Jean-Pierre Chevènement est représentant spécial de la France pour la Russie et il est récompensé pour son aide à "renforcer la paix, l'amitié et la compréhension mutuelle entre les peuples", selon un communiqué du Kremlin du 4 novembre 2017. Politiquement, il estime depuis longtemps que l'amitié avec la Russie contrebalancerait la proximité de la France avec les États-Unis.
Claudie Haigneré a été décorée notamment pour son action dans le domaine spatial et dans le cadre de la coopération franco-russe en la matière. D'autres spationautes, comme Michel Tognini par le passé, ont été ainsi distingués.
Le lien de l'écrivain Marek Halter avec la Russie est viscéral. Sa famille a fui le ghetto de Varsovie pour se réfugier à Moscou. Après les difficultés de la guerre, il a notamment créé deux collèges universitaires français en Russie, l’un à Moscou et l’autre à Saint-Pétersbourg, ville dont Poutine a été le maire.
Parmi les médaillés de l'Ordre de l'Amitié, on compte aussi Jean Malaurie. Le directeur-fondateur de la célèbre collection Terre humaine aux éditions Plon. Il a fondé en 1992, l’Académie polaire d’État à Saint-Pétersbourg, école des cadres sibériens d’environ mille élèves internes, cinq facultés, quarante-cinq ethnies ; la langue française y est la première langue étrangère, obligatoire. Il en est le président d’honneur à vie.
Les amis médaillés (tous ne le sont pas)
Celle qui peut se vanter d'avoir été décorée de l'Ordre de l'Amitié et d'être aussi apprécié du président russe, c'est Mireille Mathieu. En 2016, pour son anniversaire, il lui a écrit personnellement pour saluer sa générosité et ses mérites d'artistes.
Mais attention, tous les amis français de Vladimir Poutine n'ont pas reçu la breloque. Ainsi, Gérard Depardieu, qui a obtenu la nationalité russe et échangé de bons moments avec Poutine, n'a pas été décoré. Pas plus que François Fillon, à qui le président russe voue une véritable estime, au-delà d'une vision géopolitique partagée.
Peu connus, influents et décorés
Ceux-là s'appellent Claude Blanchemaison et Gilles Rémy. Leurs visages ne sont pas connus du grand public et leurs distinctions par la Russie n'ont pas forcément fait l'objet de commentaires, mais ils font partie des Français médaillés.
Gilles Rémy a été directeur adjoint du voyagiste « France-URSS », leader sur ce marché, puis actionnaire majoritaire de la société de service opérant en Asie centrale Cifal. Il est devenu conseiller du Commerce extérieur de la France, responsable de la zone Asie centrale-Caucase (depuis 1994). Il a accompagné les présidents français en Russie et en Asie centrale.
Bruno Ancelin, nommé en 2010 directeur des opérations de la région Eurasie et directeur général de Renault en Russie, est entré en 2012 membre du conseil d'administration d'Avtovaz, filiale de Renault en Russie. Une entreprise en difficulté à laquelle Poutine reste très attaché.
Claude Blanchemaison a été ambassadeur de France à Moscou de 2000 à 2003 et il est l'auteur du livre Réussir vos négociations en Russie.
Quant à Hugues Gall, c'est un homme d'influence dans les milieux culturels. Il est membre de plusieurs conseils d’administration dont ceux du Château de Fontainebleau ou du Musée de Giverny. Il est également membre du conseil culturel de la Monnaie de Paris et du conseil de réflexion stratégique de la Réunion des musées nationaux. Il a été décoré en 2011. Ancien directeur de l'Opéra de Paris, il a aussi été vice-président de la fondation Noureev.
Il ne manque plus que lui
Jean-Luc Mélenchon, le candidat de la France insoumise à la présidentielle, n'a-t-il pas assez salué la position de la Russie pour mériter une petite médaille ? En 2014, dans le conflit Russie-Ukraine, Jean-Luc Mélenchon s'oppose aux représailles économiques de la communauté internationale contre la Russie : "Les ports de Crimée sont vitaux pour la sécurité de la Russie, il est absolument prévisible que les Russes ne se laisseront pas faire, ils sont en train de prendre des mesures de protection contre un pouvoir putschiste aventurier, dans lequel les néonazis ont une influence tout à fait détestable", analyse-t-il. En 2016, dans le cadre de l'intervention russe en Syrie, l'élu français a soutenu les bombardements russes visant à détruire les sources de revenu du groupe Etat islamique.
Poutine a sa médaille française
Rappelons que de son côté Vladimir Poutine a été décoré par Jacques Chirac. Il a été fait Grand-Croix de l'ordre de la Légion d'honneur en 2006. Reporters sans frontières, après l'assassinat de la journaliste Anna Politovskaia, a saisi le Conseil d'État et le président de la République, pour que Vladimir Poutine soit démis de son titre.
Caduce62- Messages : 15239
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: La propagande
Tiens, c'est bizarre... Je ne vois ni Marine Le Pen, ni son père, au titre des heureux bénéficiaires des gadgets honorifiques russes !
Y aurait-il de l'eau dans le Gazprom ???
Y aurait-il de l'eau dans le Gazprom ???
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
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