La propagande
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Re: La propagande
pyxous a écrit:Dans le palmarès de dix pays les plus dangereux à visiter au monde, dressé par le Forum économique mondial, le seul pays européen est l'Ukraine, qui pointe à la dernière place.
L'Ukraine est classée dixième dans le palmarès de dix pays les plus dangereux au monde pour les touristes. Il s'agit du seul pays européen dans ce triste palmarès publié par le Forum économique mondial.
La première place est occupée par la Colombie. L'Amérique latine est d'ailleurs bien représentée avec le Salvador, le Venezuela et le Honduras, qui pointent respectivement en 3e, 6e et 9e position.
S Put nik news
Perso suis allé des dizaines de fois en Ukraine, je me suis senti plus en sécurité que dans les banlieues des grandes villes françaises ...
propagande de M...e
On le sait tous !!!
Laissons les à leurs divagations
Moins il y aura de "spoutnikeurs" en Ukraine et mieux cela vaudra pour tout le monde...
Krispoluk- Messages : 9787
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Re: La propagande
Dans mes recherches d'actus, 95% proviennent soit de sputain, soit de KT et tout va dans le même sens.
Je ne poste même plus.
La Néant est la plus "tempérée", t'imagine?
Elle vient de poster une diatribe selon laquelle les tordus attendent une "grande offensive" de l'Ukraine.
Alors qu'en réalité, c'est l'inverse.
Je ne poste même plus.
La Néant est la plus "tempérée", t'imagine?
Elle vient de poster une diatribe selon laquelle les tordus attendent une "grande offensive" de l'Ukraine.
Alors qu'en réalité, c'est l'inverse.
Re: La propagande
La Colombie et ses gentils narcotrafiquants; Coooooolpyxous a écrit:La première place est occupée par la Colombie. L'Amérique latine est d'ailleurs bien représentée avec le Salvador, le Venezuela et le Honduras, qui pointent respectivement en 3e, 6e et 9e position.
Vacances chez les dictateurs
Comme Mélanchski, admirateur de la Bolivie
Dernière édition par Caduce62 le Lun 17 Avr - 1:22, édité 1 fois
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Re: La propagande
Le titre suffit à lui-même:
L’Ukraine est devenue un terreau pour la légalisation des djihadistes
Le plus amusant est de lire les commentaires.
L’Ukraine est devenue un terreau pour la légalisation des djihadistes
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Александр- Messages : 5390
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Re: La propagande
Le Kremlin va-t-il laisser perdre Le Pen sans intervenir ? Sûrement pas
http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-2017/20170424.OBS8467/le-kremlin-va-t-il-laisser-perdre-le-pen-sans-intervenir-surement-pas.html
Une victoire de Macron serait une grave défaite pour Poutine. Tout porte à croire que les services de propagande du Kremlin vont intervenir, ouvertement et secrètement, en faveur de Marine Le Pen.
Vincent Jauvert Publié le 24 avril 2017 à 14h48
Pour Vladimir Poutine, le face-à-face Macron-Le Pen est le pire des scénarios. Trois des quatre principaux candidats étaient favorables à un rapprochement avec Moscou – voire un alignement. Il était donc très possible que la finale oppose deux partisans d’une ligne "souple" vis-à-vis de la Russie. Or c’est le quatrième compétiteur, le plus hostile à la politique russe actuelle, qui arrive en tête. La victoire probable d’Emmanuel Macron, qui entend renforcer l’Union européenne et s’opposer à l’idéologie populiste, serait une grave défaite pour Vladimir Poutine, à la fois sur le plan international et interne. Poutine va-t-il le laisser gagner sans tenter quelque chose ? Probablement pas…
#JeVoteMarine en russe
D’ores et déjà, les institutions russes soutiennent ouvertement Marine Le Pen, que le chef du Kremlin a reçue juste avant le premier tour. Pour le constater, il suffit de regarder certains comptes Twitter officiels. Celui de la puissante chaîne télévision de l’armée russe, TVZvezda, par exemple. Son annonce du résultat du premier tour, contient le hashtag #JeVoteMarine…
Poutine va-t-il aller plus loin ? Comme il l’a fait pour Donald Trump, a-t-il déjà donné ordre à ses services de propagande extérieure – ouverte et secrète – de tenter de faire gagner Marine Le Pen ou au moins d’instiller un doute sur la validité de la victoire probable de son concurrent ? Plusieurs éléments portent à le penser.
Sputnik, RT et Marine Le Pen
D’abord, la couverture du premier tour par les organes de propagande russes, Sputnik France et RT (ex-Russia Today) France. Cette nuit, ils n’avaient d’yeux que pour Marine Le Pen et son parti, dont ils ont même annoncé la victoire peu après 20 heures ! Plus tard, Sputnik n’a interrogé que trois personnalités politiques françaises : Philippe Vardon, fondateur du mouvement identitaire, proche de Marion Maréchal-Le Pen, David Rachline, sénateur FN du Var et Gaëtan Dussausaye, directeur national du Front national jeunesse. Le site a aussi donné la parole à un seul homme politique étranger : le chef de la Ligue du Nord, qui a soutenu Marine Le Pen. RT, de son côté, n’a diffusé qu’une seule interview : celle de Steeve Briois, vice-président du FN.
Fake news
Ce n’est pas tout. Les deux organes de propagande ont tenté d’accréditer l’idée que le scrutin était, peut-être, truqué.
Les deux ont affirmé à plusieurs reprises et sans aucune preuve que, dans différents bureaux de vote parisiens, "des enveloppes contenant déjà des bulletins étaient proposées aux électeurs". RT a même précisé qu’il s’agissait de bulletins "Emmanuel Macron".
Les documents qui accusent
Le lancement de ces "fausses informations" a-t-il été décidé par les rédactions parisiennes survoltées de RT et de Sputnik ? Ou résulte-t-il de l’application d’une directive moscovite ? Selon l’agence Reuters, les services américains qui enquêtent sur l’ingérence du Kremlin dans les élections aux Etats-Unis ont découvert deux rapports confidentiels de l’Institut russe pour les études stratégiques, un think tank basé à Moscou et lié au SVR, l’équivalent russe de la CIA.
Le premier document, de juin 2016, propose d’interférer dans la campagne présidentielle américaine, via les réseaux sociaux, RT et Sputnik, en soutenant le candidat le plus favorable à un rapprochement avec la Russie.
Le second, d’octobre 2016, au moment où la victoire d’Hillary Clinton semblait inéluctable, propose d’arrêter la campagne en faveur de Donald Trump et de concentrer les efforts de propagande clandestine sur la délégitimation du scrutin, en faisant valoir que celui-ci est truqué et ainsi, affaiblir la future présidente.
C’est la découverte de ces deux documents qui a poussé Barack Obama à dénoncer publiquement les "fausses informations" et l’ingérence russes dans le processus électoral. Le Kremlin, lui, a démenti l’article de Reuters qui dit s’appuyer sur le témoignage de sept anciens hauts responsables américains.
Un coup tordu contre Macron ?
Le scrutin présidentiel français a-t-il fait l’objet de telles recommandations de la part de ce think tank ou d’un autre ? Vue l’importance de la France et Marine Le Pen dans la stratégie européenne du Kremlin, on a du mal à imaginer le contraire. Faut-il donc s’attendre dans les jours qui viennent à une pluie de "fake news" issues d’officines russes, voire à un coup tordu contre Emmanuel Macron juste avant le second tour ? Il serait irresponsable d’ignorer cette menace.
Vincent Jauvert
http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-2017/20170424.OBS8467/le-kremlin-va-t-il-laisser-perdre-le-pen-sans-intervenir-surement-pas.html
Une victoire de Macron serait une grave défaite pour Poutine. Tout porte à croire que les services de propagande du Kremlin vont intervenir, ouvertement et secrètement, en faveur de Marine Le Pen.
Vincent Jauvert Publié le 24 avril 2017 à 14h48
Pour Vladimir Poutine, le face-à-face Macron-Le Pen est le pire des scénarios. Trois des quatre principaux candidats étaient favorables à un rapprochement avec Moscou – voire un alignement. Il était donc très possible que la finale oppose deux partisans d’une ligne "souple" vis-à-vis de la Russie. Or c’est le quatrième compétiteur, le plus hostile à la politique russe actuelle, qui arrive en tête. La victoire probable d’Emmanuel Macron, qui entend renforcer l’Union européenne et s’opposer à l’idéologie populiste, serait une grave défaite pour Vladimir Poutine, à la fois sur le plan international et interne. Poutine va-t-il le laisser gagner sans tenter quelque chose ? Probablement pas…
#JeVoteMarine en russe
D’ores et déjà, les institutions russes soutiennent ouvertement Marine Le Pen, que le chef du Kremlin a reçue juste avant le premier tour. Pour le constater, il suffit de regarder certains comptes Twitter officiels. Celui de la puissante chaîne télévision de l’armée russe, TVZvezda, par exemple. Son annonce du résultat du premier tour, contient le hashtag #JeVoteMarine…
Poutine va-t-il aller plus loin ? Comme il l’a fait pour Donald Trump, a-t-il déjà donné ordre à ses services de propagande extérieure – ouverte et secrète – de tenter de faire gagner Marine Le Pen ou au moins d’instiller un doute sur la validité de la victoire probable de son concurrent ? Plusieurs éléments portent à le penser.
Sputnik, RT et Marine Le Pen
D’abord, la couverture du premier tour par les organes de propagande russes, Sputnik France et RT (ex-Russia Today) France. Cette nuit, ils n’avaient d’yeux que pour Marine Le Pen et son parti, dont ils ont même annoncé la victoire peu après 20 heures ! Plus tard, Sputnik n’a interrogé que trois personnalités politiques françaises : Philippe Vardon, fondateur du mouvement identitaire, proche de Marion Maréchal-Le Pen, David Rachline, sénateur FN du Var et Gaëtan Dussausaye, directeur national du Front national jeunesse. Le site a aussi donné la parole à un seul homme politique étranger : le chef de la Ligue du Nord, qui a soutenu Marine Le Pen. RT, de son côté, n’a diffusé qu’une seule interview : celle de Steeve Briois, vice-président du FN.
Fake news
Ce n’est pas tout. Les deux organes de propagande ont tenté d’accréditer l’idée que le scrutin était, peut-être, truqué.
Les deux ont affirmé à plusieurs reprises et sans aucune preuve que, dans différents bureaux de vote parisiens, "des enveloppes contenant déjà des bulletins étaient proposées aux électeurs". RT a même précisé qu’il s’agissait de bulletins "Emmanuel Macron".
Les documents qui accusent
Le lancement de ces "fausses informations" a-t-il été décidé par les rédactions parisiennes survoltées de RT et de Sputnik ? Ou résulte-t-il de l’application d’une directive moscovite ? Selon l’agence Reuters, les services américains qui enquêtent sur l’ingérence du Kremlin dans les élections aux Etats-Unis ont découvert deux rapports confidentiels de l’Institut russe pour les études stratégiques, un think tank basé à Moscou et lié au SVR, l’équivalent russe de la CIA.
Le premier document, de juin 2016, propose d’interférer dans la campagne présidentielle américaine, via les réseaux sociaux, RT et Sputnik, en soutenant le candidat le plus favorable à un rapprochement avec la Russie.
Le second, d’octobre 2016, au moment où la victoire d’Hillary Clinton semblait inéluctable, propose d’arrêter la campagne en faveur de Donald Trump et de concentrer les efforts de propagande clandestine sur la délégitimation du scrutin, en faisant valoir que celui-ci est truqué et ainsi, affaiblir la future présidente.
C’est la découverte de ces deux documents qui a poussé Barack Obama à dénoncer publiquement les "fausses informations" et l’ingérence russes dans le processus électoral. Le Kremlin, lui, a démenti l’article de Reuters qui dit s’appuyer sur le témoignage de sept anciens hauts responsables américains.
Un coup tordu contre Macron ?
Le scrutin présidentiel français a-t-il fait l’objet de telles recommandations de la part de ce think tank ou d’un autre ? Vue l’importance de la France et Marine Le Pen dans la stratégie européenne du Kremlin, on a du mal à imaginer le contraire. Faut-il donc s’attendre dans les jours qui viennent à une pluie de "fake news" issues d’officines russes, voire à un coup tordu contre Emmanuel Macron juste avant le second tour ? Il serait irresponsable d’ignorer cette menace.
Vincent Jauvert
Caduce62- Messages : 15059
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Re: La propagande
En médecine, cela s'appelle : "mettre le doigt où ça fait mal"
Caduce62- Messages : 15059
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Re: La propagande
7 caricatures, 7 caricatures anti-Le Pen...
Après tu nous parleras encore d'équilibre et de pluralisme, hein...
Bof, moi, je m'en fous car j'espère que Marine perdra au 2e tour... Il faut que les français en "chient" encore quelques années de plus pour prendre enfin la pleine mesure de la merde dans laquelle ils sont...
Laissons faire Macron 5 ans (ou moins) et rendez-vous dans le futur...
Après tu nous parleras encore d'équilibre et de pluralisme, hein...
Bof, moi, je m'en fous car j'espère que Marine perdra au 2e tour... Il faut que les français en "chient" encore quelques années de plus pour prendre enfin la pleine mesure de la merde dans laquelle ils sont...
Laissons faire Macron 5 ans (ou moins) et rendez-vous dans le futur...
Krispoluk- Messages : 9787
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Re: La propagande
Bon le doc, on a compris que tu n'aimais pas la grosse, si on n'a pas compris, on n'a rien compris!
Sur le fond tu as bien raison, ne t'inquiète pas, elle n'a aucune chance de passer;
A moins qu'elle ne retourne à Moscow entre les 2 tours reprendre une piquouze ?
A suivre ...
pyxous- Messages : 743
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Re: La propagande
Mon cher Kris, tu as des problèmes de mémoire ! Faut consulterKrispoluk a écrit:7 caricatures, 7 caricatures anti-Le Pen...
Après tu nous parleras encore d'équilibre et de pluralisme, hein...
Bof, moi, je m'en fous car j'espère que Marine perdra au 2e tour... Il faut que les français en "chient" encore quelques années de plus pour prendre enfin la pleine mesure de la merde dans laquelle ils sont...
Laissons faire Macron 5 ans (ou moins) et rendez-vous dans le futur...
J'ai dit dans le post "élections" que je posterai d'autres dessins humoristiques et comme ils sont tous anti-pétasse, je les ai mis dans cette rubrique "propagande" !!
Ceci dit, ce dessinateur talentueux (porte parole du mouvement homosexuel) caricature aussi la droite bourgeoise-catho de Fillon-Boutin Si certains veulent les voir !!
Caduce62- Messages : 15059
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Re: La propagande
Caduce62 a écrit:Mon cher Kris, tu as des problèmes de mémoire ! Faut consulterKrispoluk a écrit:7 caricatures, 7 caricatures anti-Le Pen...
Après tu nous parleras encore d'équilibre et de pluralisme, hein...
Bof, moi, je m'en fous car j'espère que Marine perdra au 2e tour... Il faut que les français en "chient" encore quelques années de plus pour prendre enfin la pleine mesure de la merde dans laquelle ils sont...
Laissons faire Macron 5 ans (ou moins) et rendez-vous dans le futur...
J'ai dit dans le post "élections" que je posterai d'autres dessins humoristiques et comme ils sont tous anti-pétasse, je les ai mis dans cette rubrique "propagande" !!
Ceci dit, ce dessinateur talentueux (porte parole du mouvement homosexuel) caricature aussi la droite bourgeoise-catho de Fillon-Boutin Si certains veulent les voir !!
Bla, bla, bla, bla, bla... Tu me (nous?) prends pour des cons...
Un seul objectif !
(pas grave !)
Krispoluk- Messages : 9787
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Re: La propagande
Caduce62 a écrit:J'ai dit dans le post "élections" que je posterai d'autres dessins humoristiques et comme ils sont tous anti-pétasse,
pourquoi dans l insulte ? nous somme adulte , nous pouvons debattre sans denigrer et insulter.
pensez printemps mes amis.
steven21- Messages : 3580
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Re: La propagande
Au sujet du bezvis, l'analyse du service désinformation de l'UE:
Les raisins acides du voyage sans visa
Visa-free travel to the Schengen zone for Russian citizens has long been on the Kremlin’s wish list when meeting with the EU. So how did pro-Kremlin media react to the good news that the European Parliament had approved the visa-free travel regime between the European Union and Ukraine? Remember that the Ukrainian government is daily referred to on Russian state-controlled TV as ineffective and failing. How could pro-Kremlin media explain that a government like this had achieved such a concrete benefit for its citizens?
At the centre of the compensation narrative stood the creation of a false premise: According to this report broadcast on Kremlin-loyal NTV, the main reaction among Ukrainians to the news from Brussels was disappointment over the fact that the visa-free regime did not include permission to work in the EU. NTV’s report ignored the fact that work permits are virtually never part of visa-free travel regimes between states. This special kind of disinformation – creation of a false premise – can be very productive as a source of disinformation-based story telling.
Pro-Kremlin media have gained this experience with one of their main narratives about NATO, which they say had promised not to enlarge to Eastern European countries. Similarly, if the audience does not know how visa-free travel normally works, the false premise is instrumental in distorting perceptions of the good news for Ukraine. The English version of Russian state-funded channel RT also underlined that the visa-free regime “does not grant Ukrainians additional access to jobs in the EU”, and continued shrilly: “the President’s approval rating in Ukraine is only just in double digits, as the country endures economic hardship, rampant corruption, hostilities in the east, and austerity measures imposed by the Government at the demand of the International Monetary Fund (IMF)”.
Other pro-Kremlin media, which are subject to the guidelines of the Russian authorities, went along similar lines. The keyword “disappointment” was also central in RT’s Russian language reporting. In another piece, RT in Russian predicted bad news for the EU in the form of an allegedly expected inflow of “millions of illegal labour migrants from Ukraine”. The pro-Kremlin online portal Regnum produced a whole list of reasons why visa free travel could be negative: Visa-free travel does not mean that Ukrainians can settle in the EU; the only real difference is that Ukrainians save 35 Euros on visa fees; most Ukrainians cannot afford to travel to Europe, etc.
Similarly pro-Kremlin Riafan ran a column reflecting on “A Long-awaited Collapse of Illusions”. Here we were told that the Ukranian authorities had in fact been weakened by the decision, as it meant the loss of one of their most important “carrots”, i.e. the promise of a better life. The author also predicted strong disappointment among Ukrainians who had been “jumping on Maidan and destroying their country”. Rian’s column and its “sour grapes” tone is a classic example of trying to cover up your envy and jealousy with irony and sarcasm.
Les voyages sans visa dans la zone Schengen pour les citoyens russes sont depuis longtemps dans la liste de souhaits du Kremlin lors de leur rencontre avec l'UE. Alors, comment les médias pro-Kremlin réagissent-ils à la bonne nouvelle que le Parlement européen avait approuvé le régime de voyage sans visa entre l'Union européenne et l'Ukraine? Rappelez-vous que le gouvernement ukrainien est désigné quotidiennement par la télévision contrôlée par l'Etat russe comme étant inefficace et défaillante. Comment les médias pro-Kremlin pourraient-ils expliquer qu'un gouvernement comme celui-ci avait obtenu un avantage aussi concret pour ses citoyens?
Au centre du récit de rémunération se trouvait la création d'une fausse prémisse: selon ce rapport diffusé sur le NTV loyal du Kremlin, la principale réaction des Ukrainiens aux nouvelles de Bruxelles était une déception quant au fait que le régime sans visa n'incluait pas Permission de travailler dans l'UE. Le rapport de NTV a ignoré le fait que les permis de travail ne font pratiquement jamais partie des régimes de voyage sans visa entre les États. Ce type particulier de désinformation - création d'une prémisse fausse - peut être très productif en tant que source de récits d'histoire basés sur la désinformation.
Les médias pro-kremlin ont acquis cette expérience avec l'un de leurs principaux récits sur l'OTAN, ce qu'ils ont promis de ne pas élargir aux pays d'Europe de l'Est. De même, si le public ne sait pas comment les voyages sans visa fonctionnent normalement, la fausse prémisse joue un rôle déterminant dans la perception de la bonne nouvelle pour l'Ukraine. La version anglaise de la chaîne RT financée par l'Etat russe a également souligné que le régime sans visa "n'accorde pas aux Ukrainiens un accès supplémentaire aux emplois dans l'UE" et a poursuivi rapidement: "la note d'approbation du Président en Ukraine n'est que de deux chiffres, Car le pays souffre de difficultés économiques, de corruption accélérée, d'hostilités à l'est et de mesures d'austérité imposées par le gouvernement à la demande du Fonds monétaire international (FMI) ".
D'autres médias pro-Kremlin, qui sont soumis aux directives des autorités russes, se sont déroulés de manière similaire. Le mot-clé "déception" était également au centre des rapports en langue russe. Dans une autre pièce, la RT en russe prévoyait de mauvaises nouvelles pour l'UE sous la forme d'un afflux prétendument attendu de «millions de travailleurs migrants illégaux en provenance d'Ukraine». Le portail en ligne pro-Kremlin Regnum a produit une liste complète des raisons pour lesquelles les voyages sans visa pourraient être négatifs: le voyage sans visa ne signifie pas que les Ukrainiens peuvent s'installer dans l'UE; La seule différence réelle est que les Ukrainiens économisent 35 euros sur les frais de visa; La plupart des Ukrainiens ne peuvent pas se permettre de voyager en Europe, etc.
De même, le pro-Kremlin Riafan a organisé une colonne reflétant «Un effondrement attendu des illusions». On nous a dit que les autorités ukrainiennes avaient en effet été affaiblies par la décision, car cela signifiait la perte d'une de leurs «carottes» les plus importantes, à savoir la promesse d'une vie meilleure. L'auteur a également prédit une forte déception chez les Ukrainiens qui avaient «sauté sur Maidan et détruit leur pays». La colonne de Rian et son "raisin aigre" sont un exemple classique d'essayer de dissimuler votre envie et votre jalousie avec ironie et sarcasme.
Les raisins acides du voyage sans visa
Visa-free travel to the Schengen zone for Russian citizens has long been on the Kremlin’s wish list when meeting with the EU. So how did pro-Kremlin media react to the good news that the European Parliament had approved the visa-free travel regime between the European Union and Ukraine? Remember that the Ukrainian government is daily referred to on Russian state-controlled TV as ineffective and failing. How could pro-Kremlin media explain that a government like this had achieved such a concrete benefit for its citizens?
At the centre of the compensation narrative stood the creation of a false premise: According to this report broadcast on Kremlin-loyal NTV, the main reaction among Ukrainians to the news from Brussels was disappointment over the fact that the visa-free regime did not include permission to work in the EU. NTV’s report ignored the fact that work permits are virtually never part of visa-free travel regimes between states. This special kind of disinformation – creation of a false premise – can be very productive as a source of disinformation-based story telling.
Pro-Kremlin media have gained this experience with one of their main narratives about NATO, which they say had promised not to enlarge to Eastern European countries. Similarly, if the audience does not know how visa-free travel normally works, the false premise is instrumental in distorting perceptions of the good news for Ukraine. The English version of Russian state-funded channel RT also underlined that the visa-free regime “does not grant Ukrainians additional access to jobs in the EU”, and continued shrilly: “the President’s approval rating in Ukraine is only just in double digits, as the country endures economic hardship, rampant corruption, hostilities in the east, and austerity measures imposed by the Government at the demand of the International Monetary Fund (IMF)”.
Other pro-Kremlin media, which are subject to the guidelines of the Russian authorities, went along similar lines. The keyword “disappointment” was also central in RT’s Russian language reporting. In another piece, RT in Russian predicted bad news for the EU in the form of an allegedly expected inflow of “millions of illegal labour migrants from Ukraine”. The pro-Kremlin online portal Regnum produced a whole list of reasons why visa free travel could be negative: Visa-free travel does not mean that Ukrainians can settle in the EU; the only real difference is that Ukrainians save 35 Euros on visa fees; most Ukrainians cannot afford to travel to Europe, etc.
Similarly pro-Kremlin Riafan ran a column reflecting on “A Long-awaited Collapse of Illusions”. Here we were told that the Ukranian authorities had in fact been weakened by the decision, as it meant the loss of one of their most important “carrots”, i.e. the promise of a better life. The author also predicted strong disappointment among Ukrainians who had been “jumping on Maidan and destroying their country”. Rian’s column and its “sour grapes” tone is a classic example of trying to cover up your envy and jealousy with irony and sarcasm.
Les voyages sans visa dans la zone Schengen pour les citoyens russes sont depuis longtemps dans la liste de souhaits du Kremlin lors de leur rencontre avec l'UE. Alors, comment les médias pro-Kremlin réagissent-ils à la bonne nouvelle que le Parlement européen avait approuvé le régime de voyage sans visa entre l'Union européenne et l'Ukraine? Rappelez-vous que le gouvernement ukrainien est désigné quotidiennement par la télévision contrôlée par l'Etat russe comme étant inefficace et défaillante. Comment les médias pro-Kremlin pourraient-ils expliquer qu'un gouvernement comme celui-ci avait obtenu un avantage aussi concret pour ses citoyens?
Au centre du récit de rémunération se trouvait la création d'une fausse prémisse: selon ce rapport diffusé sur le NTV loyal du Kremlin, la principale réaction des Ukrainiens aux nouvelles de Bruxelles était une déception quant au fait que le régime sans visa n'incluait pas Permission de travailler dans l'UE. Le rapport de NTV a ignoré le fait que les permis de travail ne font pratiquement jamais partie des régimes de voyage sans visa entre les États. Ce type particulier de désinformation - création d'une prémisse fausse - peut être très productif en tant que source de récits d'histoire basés sur la désinformation.
Les médias pro-kremlin ont acquis cette expérience avec l'un de leurs principaux récits sur l'OTAN, ce qu'ils ont promis de ne pas élargir aux pays d'Europe de l'Est. De même, si le public ne sait pas comment les voyages sans visa fonctionnent normalement, la fausse prémisse joue un rôle déterminant dans la perception de la bonne nouvelle pour l'Ukraine. La version anglaise de la chaîne RT financée par l'Etat russe a également souligné que le régime sans visa "n'accorde pas aux Ukrainiens un accès supplémentaire aux emplois dans l'UE" et a poursuivi rapidement: "la note d'approbation du Président en Ukraine n'est que de deux chiffres, Car le pays souffre de difficultés économiques, de corruption accélérée, d'hostilités à l'est et de mesures d'austérité imposées par le gouvernement à la demande du Fonds monétaire international (FMI) ".
D'autres médias pro-Kremlin, qui sont soumis aux directives des autorités russes, se sont déroulés de manière similaire. Le mot-clé "déception" était également au centre des rapports en langue russe. Dans une autre pièce, la RT en russe prévoyait de mauvaises nouvelles pour l'UE sous la forme d'un afflux prétendument attendu de «millions de travailleurs migrants illégaux en provenance d'Ukraine». Le portail en ligne pro-Kremlin Regnum a produit une liste complète des raisons pour lesquelles les voyages sans visa pourraient être négatifs: le voyage sans visa ne signifie pas que les Ukrainiens peuvent s'installer dans l'UE; La seule différence réelle est que les Ukrainiens économisent 35 euros sur les frais de visa; La plupart des Ukrainiens ne peuvent pas se permettre de voyager en Europe, etc.
De même, le pro-Kremlin Riafan a organisé une colonne reflétant «Un effondrement attendu des illusions». On nous a dit que les autorités ukrainiennes avaient en effet été affaiblies par la décision, car cela signifiait la perte d'une de leurs «carottes» les plus importantes, à savoir la promesse d'une vie meilleure. L'auteur a également prédit une forte déception chez les Ukrainiens qui avaient «sauté sur Maidan et détruit leur pays». La colonne de Rian et son "raisin aigre" sont un exemple classique d'essayer de dissimuler votre envie et votre jalousie avec ironie et sarcasme.
Александр- Messages : 5390
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Re: La propagande
Qu'est ce donc que le "service desinformation de l'UE"?Александр a écrit:Au sujet du bezvis, l'analyse du service désinformation de l'UE:
Les raisins acides du voyage sans visa
Visa-free travel to the Schengen zone for Russian citizens has long been on the Kremlin’s wish list when meeting with the EU. So how did pro-Kremlin media react to the good news that the European Parliament had approved the visa-free travel regime between the European Union and Ukraine? Remember that the Ukrainian government is daily referred to on Russian state-controlled TV as ineffective and failing. How could pro-Kremlin media explain that a government like this had achieved such a concrete benefit for its citizens?
At the centre of the compensation narrative stood the creation of a false premise: According to this report broadcast on Kremlin-loyal NTV, the main reaction among Ukrainians to the news from Brussels was disappointment over the fact that the visa-free regime did not include permission to work in the EU. NTV’s report ignored the fact that work permits are virtually never part of visa-free travel regimes between states. This special kind of disinformation – creation of a false premise – can be very productive as a source of disinformation-based story telling.
Pro-Kremlin media have gained this experience with one of their main narratives about NATO, which they say had promised not to enlarge to Eastern European countries. Similarly, if the audience does not know how visa-free travel normally works, the false premise is instrumental in distorting perceptions of the good news for Ukraine. The English version of Russian state-funded channel RT also underlined that the visa-free regime “does not grant Ukrainians additional access to jobs in the EU”, and continued shrilly: “the President’s approval rating in Ukraine is only just in double digits, as the country endures economic hardship, rampant corruption, hostilities in the east, and austerity measures imposed by the Government at the demand of the International Monetary Fund (IMF)”.
Other pro-Kremlin media, which are subject to the guidelines of the Russian authorities, went along similar lines. The keyword “disappointment” was also central in RT’s Russian language reporting. In another piece, RT in Russian predicted bad news for the EU in the form of an allegedly expected inflow of “millions of illegal labour migrants from Ukraine”. The pro-Kremlin online portal Regnum produced a whole list of reasons why visa free travel could be negative: Visa-free travel does not mean that Ukrainians can settle in the EU; the only real difference is that Ukrainians save 35 Euros on visa fees; most Ukrainians cannot afford to travel to Europe, etc.
Similarly pro-Kremlin Riafan ran a column reflecting on “A Long-awaited Collapse of Illusions”. Here we were told that the Ukranian authorities had in fact been weakened by the decision, as it meant the loss of one of their most important “carrots”, i.e. the promise of a better life. The author also predicted strong disappointment among Ukrainians who had been “jumping on Maidan and destroying their country”. Rian’s column and its “sour grapes” tone is a classic example of trying to cover up your envy and jealousy with irony and sarcasm.
Les voyages sans visa dans la zone Schengen pour les citoyens russes sont depuis longtemps dans la liste de souhaits du Kremlin lors de leur rencontre avec l'UE. Alors, comment les médias pro-Kremlin réagissent-ils à la bonne nouvelle que le Parlement européen avait approuvé le régime de voyage sans visa entre l'Union européenne et l'Ukraine? Rappelez-vous que le gouvernement ukrainien est désigné quotidiennement par la télévision contrôlée par l'Etat russe comme étant inefficace et défaillante. Comment les médias pro-Kremlin pourraient-ils expliquer qu'un gouvernement comme celui-ci avait obtenu un avantage aussi concret pour ses citoyens?
Au centre du récit de rémunération se trouvait la création d'une fausse prémisse: selon ce rapport diffusé sur le NTV loyal du Kremlin, la principale réaction des Ukrainiens aux nouvelles de Bruxelles était une déception quant au fait que le régime sans visa n'incluait pas Permission de travailler dans l'UE. Le rapport de NTV a ignoré le fait que les permis de travail ne font pratiquement jamais partie des régimes de voyage sans visa entre les États. Ce type particulier de désinformation - création d'une prémisse fausse - peut être très productif en tant que source de récits d'histoire basés sur la désinformation.
Les médias pro-kremlin ont acquis cette expérience avec l'un de leurs principaux récits sur l'OTAN, ce qu'ils ont promis de ne pas élargir aux pays d'Europe de l'Est. De même, si le public ne sait pas comment les voyages sans visa fonctionnent normalement, la fausse prémisse joue un rôle déterminant dans la perception de la bonne nouvelle pour l'Ukraine. La version anglaise de la chaîne RT financée par l'Etat russe a également souligné que le régime sans visa "n'accorde pas aux Ukrainiens un accès supplémentaire aux emplois dans l'UE" et a poursuivi rapidement: "la note d'approbation du Président en Ukraine n'est que de deux chiffres, Car le pays souffre de difficultés économiques, de corruption accélérée, d'hostilités à l'est et de mesures d'austérité imposées par le gouvernement à la demande du Fonds monétaire international (FMI) ".
D'autres médias pro-Kremlin, qui sont soumis aux directives des autorités russes, se sont déroulés de manière similaire. Le mot-clé "déception" était également au centre des rapports en langue russe. Dans une autre pièce, la RT en russe prévoyait de mauvaises nouvelles pour l'UE sous la forme d'un afflux prétendument attendu de «millions de travailleurs migrants illégaux en provenance d'Ukraine». Le portail en ligne pro-Kremlin Regnum a produit une liste complète des raisons pour lesquelles les voyages sans visa pourraient être négatifs: le voyage sans visa ne signifie pas que les Ukrainiens peuvent s'installer dans l'UE; La seule différence réelle est que les Ukrainiens économisent 35 euros sur les frais de visa; La plupart des Ukrainiens ne peuvent pas se permettre de voyager en Europe, etc.
De même, le pro-Kremlin Riafan a organisé une colonne reflétant «Un effondrement attendu des illusions». On nous a dit que les autorités ukrainiennes avaient en effet été affaiblies par la décision, car cela signifiait la perte d'une de leurs «carottes» les plus importantes, à savoir la promesse d'une vie meilleure. L'auteur a également prédit une forte déception chez les Ukrainiens qui avaient «sauté sur Maidan et détruit leur pays». La colonne de Rian et son "raisin aigre" sont un exemple classique d'essayer de dissimuler votre envie et votre jalousie avec ironie et sarcasme.
travellergillou76- Messages : 2172
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Re: La propagande
En savoir plus ici
C'est en fait la réponse de l'UE aux fakes du Kremlin.
This website is part of a campaign to better forecast, address and respond to disinformation.
The campaign is run by the EU’s East StratCom Task Force. The team was set up after EU Heads of State and Government stressed the need to challenge Russia’s ongoing disinformation campaigns in March 2015. Read more here.
UE contre la désinformation
Ce site Web fait partie d'une campagne pour mieux prévoir, traiter et répondre à la désinformation.
La campagne est organisée par le groupe de travail East StratCom de l'UE. L'équipe a été mise en place après que les chefs d'État et de gouvernement de l'UE ont souligné la nécessité de contester les campagnes de désinformation de la Russie en mars 2015. Lire la suite
C'est en fait la réponse de l'UE aux fakes du Kremlin.
EU vs Disinformation
This website is part of a campaign to better forecast, address and respond to disinformation.
The campaign is run by the EU’s East StratCom Task Force. The team was set up after EU Heads of State and Government stressed the need to challenge Russia’s ongoing disinformation campaigns in March 2015. Read more here.
UE contre la désinformation
Ce site Web fait partie d'une campagne pour mieux prévoir, traiter et répondre à la désinformation.
La campagne est organisée par le groupe de travail East StratCom de l'UE. L'équipe a été mise en place après que les chefs d'État et de gouvernement de l'UE ont souligné la nécessité de contester les campagnes de désinformation de la Russie en mars 2015. Lire la suite
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Re: La propagande
Le camp Macron interdit les médias russes RT et Sputnik d'accès à son QG
Emmanuel Macron © ALAIN JOCARD / AFP
Sylvain Chazot
sylvain.chazot@europe1.fr
Le FN refuse d'accréditer Mediapart, Quotidien et désormais Marianne pour ses événements au motif que ces médias sont, pour le Front national, militants. En cause, du moins pour Mediapart et Marianne, les enquêtes sur les affaires du FN qui ne plaisent évidemment pas au parti et à sa présidente Marine Le Pen.
De son côté, Emmanuel Macron a décidé d'interdire l'accès à son QG de deux médias russes, Sputnik et RT France, pour la soirée du premier tour de la présidentielle. Selon En Marche !, ces deux titres, tous deux financés par Moscou, comme des "agences de propagande d'Etat" et font circuler de "façon méthodique" des "informations mensongères". Auprès de Reuters, un porte-parole de d'Emmanuel Macron dit :
Emmanuel Macron © ALAIN JOCARD / AFP
Sylvain Chazot
sylvain.chazot@europe1.fr
Le FN refuse d'accréditer Mediapart, Quotidien et désormais Marianne pour ses événements au motif que ces médias sont, pour le Front national, militants. En cause, du moins pour Mediapart et Marianne, les enquêtes sur les affaires du FN qui ne plaisent évidemment pas au parti et à sa présidente Marine Le Pen.
De son côté, Emmanuel Macron a décidé d'interdire l'accès à son QG de deux médias russes, Sputnik et RT France, pour la soirée du premier tour de la présidentielle. Selon En Marche !, ces deux titres, tous deux financés par Moscou, comme des "agences de propagande d'Etat" et font circuler de "façon méthodique" des "informations mensongères". Auprès de Reuters, un porte-parole de d'Emmanuel Macron dit :
De son côté, Moscou est très irrité. La porte-parole du ministère des Affaires étrangères Maria Zakharova a lancé à l'occasion d'un point presse jeudi :S'il faut clarifier les choses avec eux on le fera, mais en l'état nous ne considérons pas RT France ni Sptunik, cette entité bicéphale, comme un organe de presse ni comme un média, mais réellement comme une agence de propagande d'Etat.
Les relations entre le camp Macron et la Russie ne sont pas simple. Durant la campagne du premier tour, l'ancien ministre de l'Économie s'est distingué de ses principaux concurrents, Marine Le Pen, François Fillon et Jean-Luc Mélenchon, dénonçant leur "fascination délétère" de la Russie de Vladimir Poutine. L'entourage du candidat a également signifie avoir été la cible d'attaques provenant de hackers russes.Il s'agit d'une discrimination ciblée et éhontée des médias russes de la part du candidat à la présidentielle d'un pays qui a toujours été vigilant en matière de liberté d'expression.
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Re: La propagande
Moscou se mobilise pour intensifier la guerre de l’information
Les actualités dans la rubrique «Contexte» ne sont pas des fakes. Nous les publions pour vous informer sur les événements et les tendances de la guerre de l’information réalisée par les autorités russes
Cette tribune a été initialement publiée dans EURACTIV.fr.
Les fers de lance de la communication du Kremlin sont la chaîne anglophone Russia Today et l’agence multilingue sputniknews.com [Andrey Burmakin/shutterstock]
Le ministère de la défense russe a créé une division spécialisée dans la propagande et la guerre électronique. Un combat doté de 300 millions d’euros et de 1000 personnes. Un effort tout particulier est fait sur la présidentielle française.
S’entraîner à prendre le Reichstag d’assaut, envoyer trois nouvelles divisions sur le flanc occidental et mettre en place une «armée pour les opérations d’information»: voilà ce qui occupe le ministère de la défense russe.
Ces révélations fracassantes faites le 24 février par le ministre de la Défense Sergueï Choïgou devant les députés ne sont pas sans conséquence pour la sécurité européenne.
Et l’information la plus inattendue concerne l’existence d’une «armée pour les opérations d’information». «La propagande doit être intelligente, avisée et efficace», a expliqué Choïgou aux parlementaires. «La création d’une armée pour les opérations d’information sera beaucoup plus compétente et puissante que ne l’était la contre propagande [soviétique]» assure le ministre.
Selon la société russe de sécurité informatique Zecurion Analytics, citée par le quotidien Kommersant, cette «armée» compte déjà un millier de fantassins informatiques. La Russie prévoit de dépenser autour de 300 millions d’euros par an sur ce projet, ce qui classe au 5ème rang mondial en termes de dépenses liées à l’information «militaire».
Très attentifs à la campagne présidentielle française, Russia Today et Sputniknews témoignent de l’inquiétude du Kremlin face à la popularité du candidat europhile. A la télé russe, un leader nationaliste a promis de «faire élire Marine Le Pen».
L’expression «opérations d’information», telle qu’elle est formulée par les autorités russes, va au-delà de la propagande et la contre-propagande. Bien que cela ne soit pas explicitement formulé, ces opérations englobent également la guerre électronique et la cyberguerre. Cette dernière a fait couler beaucoup d’entre récemment, la Russie ayant été accusée d’avoir utilisé des techniques de piratage informatique pour influencer le déroulement de l’élection présidentielle américaine.
L’apparition d’une armée pour les opérations d’information trouve son origine dans la dernière mouture de la doctrine militaire russe, publiée en 2014. Le document mettait en avant l’impératif d’économie de moyens et d’optimisation des résultats grâce à la propagande. «La guerre de l’information passe au premier plan. Un combat se déroule pour l’esprit et la conscience des masses», explique l’ancien chef d’État-major Iouri Balouïevski, qui estime que «la victoire dans cette guerre sera peut-être plus décisive qu’une victoire dans une guerre classique. Même sans effusion de sang, une telle victoire provoque un choc démoralisateur et paralysant pour tous les organes de pouvoir de l’adversaire».
Un virage amorcé en 2015
Longtemps cantonnée au rôle de «grande muette», l’armée russe a changé de manière cardinale sa communication depuis le début de l’intervention en Syrie en octobre 2015. Le ministère de la Défense s’est mis à bombarder les médias de communiqués fulminants contre les occidentaux et niant systématiquement toutes les accusations de bombardements de civils, d’hôpitaux, etc.
La jeunesse russe n’est pas oubliée. Amplifiant le culte de la victoire, le ministre de la Défense a annoncé la construction près de Moscou d’une réplique du Reichstag, le lieu emblématique de la victoire finale soviétique sur les nazis en 1945.
«Une copie du Reichstag sera construite dans le parc à thème “Patriote”, mais pas à la même échelle, pour que nos petits militaires puissent prendre d’assaut non pas n’importe quoi, mais un lieu concret», a déclaré Choïgou aux députés. Par petits militaires, il fait allusion à «l’armée des jeunes» créée l’année dernière par son ministère pour parfaire «l’éducation patriotique» des jeunes de 7 à 16 ans. Choïgou a enfin annoncé la création de trois nouvelles divisions d’armée de terre, dont la mission sera de «protéger les frontières du pays dans les directions ouest et sud-ouest».
«Fake news» contre «fake news»
Le ministère des affaires étrangères russe met aussi les bouchées doubles dans la guerre de l’information. Sa porte-parole Maria Zakharova a annoncé lundi la création d’une page sur son site répertoriant les «fausses nouvelles» répandues par les médias étrangers sur la Russie. Depuis lundi, 5 articles de la presse anglo-saxonne ont ainsi été estampillés en rouge du mot anglais “FAKE”, suivit de la mention laconique : «cet article met en avant une information ne correspondant pas à la réalité». Aucune explication ou réfutation n’est apportée par le ministère.
Jusqu’ici, les deux fers de lance de la communication du Kremlin étaient la chaîne anglophone Russia Today (RT) et l’agence multilingue sputniknews.com. La version francophone de Russia Today va être lancée incessamment pour coïncider avec la campagne présidentielle française. Selon la radio indépendante russe Écho de Moscou, Russia Today vient de recevoir 20 millions d’euros supplémentaires du budget russe pour la version française.
Les médias officiels russes ont été épinglés à de multiples reprises pour avoir monté en épingle des rumeurs fausses, voire des informations entièrement fabriquées. Ces bobards visent le plus souvent à assimiler l’Ukraine au nazisme (bombes au phosphore lancées sur le Donbass, versions abracadabrantes sur la destruction du Boeing MH17, enfant crucifié dans la rue par l’armée ukrainienne).
Mais l’Europe aussi visée. Ainsi, la télévision russe avait intentionnellement jeté de l’huile sur le feu dans la polémique sur les réfugiés en Allemagne à la fin 2015. Des reportages sur le viol d’une jeune fille germano-russe de 13 ans par des réfugiés d’apparence arabe étaient diffusés en boucle, avant que la presse allemande ne découvre que le viol avait été inventé.
Au lieu de reconnaître l’erreur, Moscou avait alors répondu par la voix du ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, qui avait accusé les médias allemands de “garder cette histoire secrète”.
Par : Emmanuel Grynszpan
Les actualités dans la rubrique «Contexte» ne sont pas des fakes. Nous les publions pour vous informer sur les événements et les tendances de la guerre de l’information réalisée par les autorités russes
Cette tribune a été initialement publiée dans EURACTIV.fr.
Les fers de lance de la communication du Kremlin sont la chaîne anglophone Russia Today et l’agence multilingue sputniknews.com [Andrey Burmakin/shutterstock]
Le ministère de la défense russe a créé une division spécialisée dans la propagande et la guerre électronique. Un combat doté de 300 millions d’euros et de 1000 personnes. Un effort tout particulier est fait sur la présidentielle française.
S’entraîner à prendre le Reichstag d’assaut, envoyer trois nouvelles divisions sur le flanc occidental et mettre en place une «armée pour les opérations d’information»: voilà ce qui occupe le ministère de la défense russe.
Ces révélations fracassantes faites le 24 février par le ministre de la Défense Sergueï Choïgou devant les députés ne sont pas sans conséquence pour la sécurité européenne.
Et l’information la plus inattendue concerne l’existence d’une «armée pour les opérations d’information». «La propagande doit être intelligente, avisée et efficace», a expliqué Choïgou aux parlementaires. «La création d’une armée pour les opérations d’information sera beaucoup plus compétente et puissante que ne l’était la contre propagande [soviétique]» assure le ministre.
Selon la société russe de sécurité informatique Zecurion Analytics, citée par le quotidien Kommersant, cette «armée» compte déjà un millier de fantassins informatiques. La Russie prévoit de dépenser autour de 300 millions d’euros par an sur ce projet, ce qui classe au 5ème rang mondial en termes de dépenses liées à l’information «militaire».
Très attentifs à la campagne présidentielle française, Russia Today et Sputniknews témoignent de l’inquiétude du Kremlin face à la popularité du candidat europhile. A la télé russe, un leader nationaliste a promis de «faire élire Marine Le Pen».
L’expression «opérations d’information», telle qu’elle est formulée par les autorités russes, va au-delà de la propagande et la contre-propagande. Bien que cela ne soit pas explicitement formulé, ces opérations englobent également la guerre électronique et la cyberguerre. Cette dernière a fait couler beaucoup d’entre récemment, la Russie ayant été accusée d’avoir utilisé des techniques de piratage informatique pour influencer le déroulement de l’élection présidentielle américaine.
L’apparition d’une armée pour les opérations d’information trouve son origine dans la dernière mouture de la doctrine militaire russe, publiée en 2014. Le document mettait en avant l’impératif d’économie de moyens et d’optimisation des résultats grâce à la propagande. «La guerre de l’information passe au premier plan. Un combat se déroule pour l’esprit et la conscience des masses», explique l’ancien chef d’État-major Iouri Balouïevski, qui estime que «la victoire dans cette guerre sera peut-être plus décisive qu’une victoire dans une guerre classique. Même sans effusion de sang, une telle victoire provoque un choc démoralisateur et paralysant pour tous les organes de pouvoir de l’adversaire».
Un virage amorcé en 2015
Longtemps cantonnée au rôle de «grande muette», l’armée russe a changé de manière cardinale sa communication depuis le début de l’intervention en Syrie en octobre 2015. Le ministère de la Défense s’est mis à bombarder les médias de communiqués fulminants contre les occidentaux et niant systématiquement toutes les accusations de bombardements de civils, d’hôpitaux, etc.
La jeunesse russe n’est pas oubliée. Amplifiant le culte de la victoire, le ministre de la Défense a annoncé la construction près de Moscou d’une réplique du Reichstag, le lieu emblématique de la victoire finale soviétique sur les nazis en 1945.
«Une copie du Reichstag sera construite dans le parc à thème “Patriote”, mais pas à la même échelle, pour que nos petits militaires puissent prendre d’assaut non pas n’importe quoi, mais un lieu concret», a déclaré Choïgou aux députés. Par petits militaires, il fait allusion à «l’armée des jeunes» créée l’année dernière par son ministère pour parfaire «l’éducation patriotique» des jeunes de 7 à 16 ans. Choïgou a enfin annoncé la création de trois nouvelles divisions d’armée de terre, dont la mission sera de «protéger les frontières du pays dans les directions ouest et sud-ouest».
«Fake news» contre «fake news»
Le ministère des affaires étrangères russe met aussi les bouchées doubles dans la guerre de l’information. Sa porte-parole Maria Zakharova a annoncé lundi la création d’une page sur son site répertoriant les «fausses nouvelles» répandues par les médias étrangers sur la Russie. Depuis lundi, 5 articles de la presse anglo-saxonne ont ainsi été estampillés en rouge du mot anglais “FAKE”, suivit de la mention laconique : «cet article met en avant une information ne correspondant pas à la réalité». Aucune explication ou réfutation n’est apportée par le ministère.
Jusqu’ici, les deux fers de lance de la communication du Kremlin étaient la chaîne anglophone Russia Today (RT) et l’agence multilingue sputniknews.com. La version francophone de Russia Today va être lancée incessamment pour coïncider avec la campagne présidentielle française. Selon la radio indépendante russe Écho de Moscou, Russia Today vient de recevoir 20 millions d’euros supplémentaires du budget russe pour la version française.
Les médias officiels russes ont été épinglés à de multiples reprises pour avoir monté en épingle des rumeurs fausses, voire des informations entièrement fabriquées. Ces bobards visent le plus souvent à assimiler l’Ukraine au nazisme (bombes au phosphore lancées sur le Donbass, versions abracadabrantes sur la destruction du Boeing MH17, enfant crucifié dans la rue par l’armée ukrainienne).
Mais l’Europe aussi visée. Ainsi, la télévision russe avait intentionnellement jeté de l’huile sur le feu dans la polémique sur les réfugiés en Allemagne à la fin 2015. Des reportages sur le viol d’une jeune fille germano-russe de 13 ans par des réfugiés d’apparence arabe étaient diffusés en boucle, avant que la presse allemande ne découvre que le viol avait été inventé.
Au lieu de reconnaître l’erreur, Moscou avait alors répondu par la voix du ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, qui avait accusé les médias allemands de “garder cette histoire secrète”.
Par : Emmanuel Grynszpan
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Re: La propagande
AFP Publié le 07.05.2017 à 17:23
Le parquet de Paris a ouvert une enquête vendredi soir à la suite de la diffusion sur Internet de milliers de documents internes de l’équipe d’Emmanuel Macron. L’enquête, ouverte pour « accès frauduleux à un système de traitement automatisé de données » et « atteinte au secret des correspondances », a été confiée à la brigade d’enquêtes sur les fraudes aux technologies de l’information (Befti), a indiqué une source à l’AFP.
L’équipe de campagne d’Emmanuel Macron avait dénoncé vendredi une « action de piratage massive et coordonnée » après la diffusion « sur les réseaux sociaux » d’informations « internes » comme des courriels ou des « documents comptables », y voyant une « opération de déstabilisation » à l’avant-veille du second tour de la présidentielle.
La campagne d’entre-deux-tours, particulièrement tendue, s’était achevée vendredi avec la publication sur les réseaux sociaux de plusieurs gigas de documents internes de l’équipe d’Emmanuel Macron, auxquels ont été ajoutés des faux. Ces documents ont d’abord été relayés vendredi par le forum anglophone 4Chan, avant d’être répercutés rapidement, via Twitter, par un militant américain proche de l’extrême droite, Jack Posobiec, et par William Craddick, fondateur du site conspirationniste américan Disobedient Media.
Le site Wikileaks, qui a assuré ne pas être à l’origine de cette opération, a ensuite accru fortement la visibilité de ce piratage, en mettant à disposition des liens pour en télécharger le contenu.
La Commission nationale de contrôle de la campagne présidentielle a demandé samedi aux médias et « citoyens » de ne pas relayer le contenu de ces documents, « obtenus frauduleusement » et auxquels ont été « mêlées de fausses informations ».
Une autre enquête a été ouverte par le parquet jeudi, pour savoir qui a lancé la rumeur sur un prétendu compte aux Bahamas d’Emmanuel Macron, reprise la veille par la candidate Marine Le Pen lors du débat d’entre-deux-tours. Ouverte à la suite de la plainte du candidat pour propagation de fausses nouvelles en vue de détourner les suffrages, faux, usage de faux et recel de faux, elle a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).
Le parquet de Paris a ouvert une enquête vendredi soir à la suite de la diffusion sur Internet de milliers de documents internes de l’équipe d’Emmanuel Macron. L’enquête, ouverte pour « accès frauduleux à un système de traitement automatisé de données » et « atteinte au secret des correspondances », a été confiée à la brigade d’enquêtes sur les fraudes aux technologies de l’information (Befti), a indiqué une source à l’AFP.
L’équipe de campagne d’Emmanuel Macron avait dénoncé vendredi une « action de piratage massive et coordonnée » après la diffusion « sur les réseaux sociaux » d’informations « internes » comme des courriels ou des « documents comptables », y voyant une « opération de déstabilisation » à l’avant-veille du second tour de la présidentielle.
La campagne d’entre-deux-tours, particulièrement tendue, s’était achevée vendredi avec la publication sur les réseaux sociaux de plusieurs gigas de documents internes de l’équipe d’Emmanuel Macron, auxquels ont été ajoutés des faux. Ces documents ont d’abord été relayés vendredi par le forum anglophone 4Chan, avant d’être répercutés rapidement, via Twitter, par un militant américain proche de l’extrême droite, Jack Posobiec, et par William Craddick, fondateur du site conspirationniste américan Disobedient Media.
Le site Wikileaks, qui a assuré ne pas être à l’origine de cette opération, a ensuite accru fortement la visibilité de ce piratage, en mettant à disposition des liens pour en télécharger le contenu.
La Commission nationale de contrôle de la campagne présidentielle a demandé samedi aux médias et « citoyens » de ne pas relayer le contenu de ces documents, « obtenus frauduleusement » et auxquels ont été « mêlées de fausses informations ».
Une autre enquête a été ouverte par le parquet jeudi, pour savoir qui a lancé la rumeur sur un prétendu compte aux Bahamas d’Emmanuel Macron, reprise la veille par la candidate Marine Le Pen lors du débat d’entre-deux-tours. Ouverte à la suite de la plainte du candidat pour propagation de fausses nouvelles en vue de détourner les suffrages, faux, usage de faux et recel de faux, elle a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).
Caduce62- Messages : 15059
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Re: La propagande
La célébration du 9 mai est toujours une bonne occasion . . .
Comme les russes l'ont dit à La Haye, c'est fou ce qu'on trouve dans les mines du Donbass:
Donetsk: Minsk-proscribed weapons parading
Réalité russe:
Минобороны опубликовало фото несуществующего воздушного парада в Москве
Pour rire:
Глава Еврокомиссии рассказал Путину, почему Люксембург еще не напал на Россию
Бессмертный полк в Страсбурге. 8.05.2017
Défilé russe à Strasbourg . . .
Comme les russes l'ont dit à La Haye, c'est fou ce qu'on trouve dans les mines du Donbass:
Donetsk: Minsk-proscribed weapons parading
Réalité russe:
Минобороны опубликовало фото несуществующего воздушного парада в Москве
Pour rire:
Глава Еврокомиссии рассказал Путину, почему Люксембург еще не напал на Россию
Бессмертный полк в Страсбурге. 8.05.2017
Défilé russe à Strasbourg . . .
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Re: La propagande
La dépendance de Poutine au jour de la victoire souligne sa faiblesse, dit Zapolsky
By Paul Goble, Window on Eurasia
Vladimir Putin’s attempt to use the Soviet victory in World War II to legitimize himself and his regime reflects not the strength but the weakness of his position, given that Victory Day as it currently exists in Russia is “one of the weakest elements in the arsenal of Putinism,” according to Dmitry Zapolsky.
The Russian opposition journalist who was forced to move to Finland says that “’the great victory over fascism’ in the present-day Russian Federation plays the role of an almost official religious cult” but it remains “an open question” how deeply anyone believes in it (rusmonitor.com/dmitrijj-zapolskijj-skrepa-pobedy-odna-iz-samykh-slabykh-v-arsenale-putinizma.html).
According to Zapolsky, “the Putin regime suffers from a terrible complex of incompleteness: it doesn’t have legitimacy” and can’t come up with an adequate answer as to why the Russian Federation should exist, “what unites North Ossetia with Kalmykia, Sakhalin with Tyva and Petersburg with Yakutia.”
Of course, the Russian language in part connects them, but language is far from the unifier many assume. Many countries speak English, and so there is no reason why many can’t speak Russian. Orthodox Christianity doesn’t work either not only because of its NKVD origins but also because there are so many Muslims, Buddhists, Protestants and atheists in Russia today.
Hence the temptation to use World War II when all fought together to justify the existence of the Russian Federation and the Putin regime, Zapolsky says; but doing so raises many questions about Stalin, the costs of Soviet participation – more than 40 million dead — and the “pyrrhic” nature of “the victory” and its consequences..
Indeed, Zapolsky argues, invoking the Soviet victory in his support is “one of the weakest things in the arsenal of Putinism.” That is shown by some of the most absurd and outrageous sloganeering on this holiday, including the idea of going again “to Berlin.” Just which Berlin are you talking about? And “what will you do there? Steal from the stores?”
The outcome of World War II was to give the world a chance to resolve many of its conflicts without wars, the journalist says; and thus talking all the time about using force is not only dangerous but undermines what that earlier conflict was about. One can’t “repeat the success of the barbarians who destroyed the Roman Empire … Europe is much more stable.”
And when one considers how many Soviet citizens died, in many cases because of the mistakes of Stalin, Zapolsky continues, one is driven to recall the 1994 war in Rwanda between the Tutsi and the Hutus. Over there months, that conflict cost a million lives. The Tutsi came out on top despite losing 900,000 of its own.
But given such losses, Zapolsky says, it is impossible to imagine that “after 70 years, through the streets and avenues of Rwandan cities will walk under bold slogans of ‘the immortal Tutsi regimen,’ with pictures of who knows what people” carrying the weapons that they used in that bloodbath. Unfortunately, what Putin is having Russians do now is analogous.
If the Kremlin leader were to reflect on things, he would see that there are many other notions that would work better for his purposes because “every failure finds for himself explanations for his problems in the actions of those around him.” But facing up to those realities seems quite beyond Putin.
Les crétins se trompent de célébration:
«Моторола – дед Захарченко». В соцсетях высмеяли «Бессмертный полк» в Донецке
By Paul Goble, Window on Eurasia
Vladimir Putin’s attempt to use the Soviet victory in World War II to legitimize himself and his regime reflects not the strength but the weakness of his position, given that Victory Day as it currently exists in Russia is “one of the weakest elements in the arsenal of Putinism,” according to Dmitry Zapolsky.
The Russian opposition journalist who was forced to move to Finland says that “’the great victory over fascism’ in the present-day Russian Federation plays the role of an almost official religious cult” but it remains “an open question” how deeply anyone believes in it (rusmonitor.com/dmitrijj-zapolskijj-skrepa-pobedy-odna-iz-samykh-slabykh-v-arsenale-putinizma.html).
According to Zapolsky, “the Putin regime suffers from a terrible complex of incompleteness: it doesn’t have legitimacy” and can’t come up with an adequate answer as to why the Russian Federation should exist, “what unites North Ossetia with Kalmykia, Sakhalin with Tyva and Petersburg with Yakutia.”
Of course, the Russian language in part connects them, but language is far from the unifier many assume. Many countries speak English, and so there is no reason why many can’t speak Russian. Orthodox Christianity doesn’t work either not only because of its NKVD origins but also because there are so many Muslims, Buddhists, Protestants and atheists in Russia today.
Hence the temptation to use World War II when all fought together to justify the existence of the Russian Federation and the Putin regime, Zapolsky says; but doing so raises many questions about Stalin, the costs of Soviet participation – more than 40 million dead — and the “pyrrhic” nature of “the victory” and its consequences..
Indeed, Zapolsky argues, invoking the Soviet victory in his support is “one of the weakest things in the arsenal of Putinism.” That is shown by some of the most absurd and outrageous sloganeering on this holiday, including the idea of going again “to Berlin.” Just which Berlin are you talking about? And “what will you do there? Steal from the stores?”
The outcome of World War II was to give the world a chance to resolve many of its conflicts without wars, the journalist says; and thus talking all the time about using force is not only dangerous but undermines what that earlier conflict was about. One can’t “repeat the success of the barbarians who destroyed the Roman Empire … Europe is much more stable.”
And when one considers how many Soviet citizens died, in many cases because of the mistakes of Stalin, Zapolsky continues, one is driven to recall the 1994 war in Rwanda between the Tutsi and the Hutus. Over there months, that conflict cost a million lives. The Tutsi came out on top despite losing 900,000 of its own.
But given such losses, Zapolsky says, it is impossible to imagine that “after 70 years, through the streets and avenues of Rwandan cities will walk under bold slogans of ‘the immortal Tutsi regimen,’ with pictures of who knows what people” carrying the weapons that they used in that bloodbath. Unfortunately, what Putin is having Russians do now is analogous.
If the Kremlin leader were to reflect on things, he would see that there are many other notions that would work better for his purposes because “every failure finds for himself explanations for his problems in the actions of those around him.” But facing up to those realities seems quite beyond Putin.
Les crétins se trompent de célébration:
«Моторола – дед Захарченко». В соцсетях высмеяли «Бессмертный полк» в Донецке
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