La propagande
+19
steven21
Krispoluk
pyxous
richard
Александр
benoit77
Thuramir
Orkeny
Janchik
dombreizh
орис
mortimer
Matt
Caduce62
tarkan
Tkatchenko
dovaking
Snafu
Tibo
23 participants
Page 2 sur 40
Page 2 sur 40 • 1, 2, 3 ... 21 ... 40
Re: La propagande
Ce n'est pas de la propagande, mais de la vraie actu.
La Russie essaie d'utiliser pravy sektor pour en faire ses choux gras.
D'autre part:
Russie: Des rock stars élèvent la voix contre la campagne de Crimée
Le rockeur russe Boris Grebenchchikov entonne "L'amour en temps de guerre" pour protester contre l'invasion de la Crimée. capture d'écran Youtube
MONDE - Elles protestent en chansons contre Vladimir Poutine…
Au moment où la Russie joue la carte du patriotisme pour justifier son intervention en Crimée et où la popularité de Vladimir Poutine s'envole, plusieurs rock stars russes sont sorties du rang pour protester en musique et en paroles. Les critiques suscitées par le rattachement express de la péninsule à la Russie sont venues de vétérans de la scène rock de la Perestroïka, comme d'artistes plus jeunes.
«Persécution» contre un monstre du rock russe
Le chanteur de rock Andreï Makarevitch, célèbre depuis l'époque soviétique avec son groupe Machina Vremeni (Machine à remonter le temps) grâce à des chansons sur la liberté, est l'un des plus véhéments. «Tout ce qui se passe dans notre pays -- la propagande enragée, le chauvinisme exacerbé, même les jeux Olympiques -- rappelle vraiment l'Allemagne de la fin des années 1930», a-t-il écrit dans une série de commentaires sur sa page Facebook. «Quand cette psychose de masse se terminera (et elle se terminera), nous nous souviendrons que l'Ukraine est notre voisin et notre parent le plus proche», a-t-il prédit.
La star de 60 ans a en retour reçu une volée de bois vert. Quand il a participé à une marche à Moscou en mars, avec des rubans aux couleurs de l'Ukraine, la télévision publique a zoomé sur son visage avec des commentaires réprobateurs. Plus de 21.000 personnes ont signé une pétition en ligne pour qu'on lui retire ses décorations, notamment le prestigieux titre d'«Artiste du Peuple». En réponse, l'écrivain Lioudmila Oulitskaïa et la diva pop Alla Pugatcheva ont signé une lettre ouverte comparant cette «persécution» au traitement réservé aux dissidents soviétiques.
La suite sur 20minutes.fr
La Russie essaie d'utiliser pravy sektor pour en faire ses choux gras.
D'autre part:
Russie: Des rock stars élèvent la voix contre la campagne de Crimée
Le rockeur russe Boris Grebenchchikov entonne "L'amour en temps de guerre" pour protester contre l'invasion de la Crimée. capture d'écran Youtube
MONDE - Elles protestent en chansons contre Vladimir Poutine…
Au moment où la Russie joue la carte du patriotisme pour justifier son intervention en Crimée et où la popularité de Vladimir Poutine s'envole, plusieurs rock stars russes sont sorties du rang pour protester en musique et en paroles. Les critiques suscitées par le rattachement express de la péninsule à la Russie sont venues de vétérans de la scène rock de la Perestroïka, comme d'artistes plus jeunes.
«Persécution» contre un monstre du rock russe
Le chanteur de rock Andreï Makarevitch, célèbre depuis l'époque soviétique avec son groupe Machina Vremeni (Machine à remonter le temps) grâce à des chansons sur la liberté, est l'un des plus véhéments. «Tout ce qui se passe dans notre pays -- la propagande enragée, le chauvinisme exacerbé, même les jeux Olympiques -- rappelle vraiment l'Allemagne de la fin des années 1930», a-t-il écrit dans une série de commentaires sur sa page Facebook. «Quand cette psychose de masse se terminera (et elle se terminera), nous nous souviendrons que l'Ukraine est notre voisin et notre parent le plus proche», a-t-il prédit.
La star de 60 ans a en retour reçu une volée de bois vert. Quand il a participé à une marche à Moscou en mars, avec des rubans aux couleurs de l'Ukraine, la télévision publique a zoomé sur son visage avec des commentaires réprobateurs. Plus de 21.000 personnes ont signé une pétition en ligne pour qu'on lui retire ses décorations, notamment le prestigieux titre d'«Artiste du Peuple». En réponse, l'écrivain Lioudmila Oulitskaïa et la diva pop Alla Pugatcheva ont signé une lettre ouverte comparant cette «persécution» au traitement réservé aux dissidents soviétiques.
La suite sur 20minutes.fr
Re: La propagande
Matt a écrit:Ce n'est pas de la propagande, mais de la vraie actu.
La Russie essaie d'utiliser pravy sektor pour en faire ses choux gras.
C'est bien pour cela que l'Ukraine doit se montrer irréprochable en désarmant les milices indépendantes, de quelque bord qu'elles soient.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: La propagande
Matt a écrit:
Russie: Des rock stars élèvent la voix contre la campagne de Crimée
Le rockeur russe Boris Grebenchchikov entonne "L'amour en temps de guerre" pour protester contre l'invasion de la Crimée. capture d'écran Youtube
MONDE - Elles protestent en chansons contre Vladimir Poutine…
Au moment où la Russie joue la carte du patriotisme pour justifier son intervention en Crimée et où la popularité de Vladimir Poutine s'envole, plusieurs rock stars russes sont sorties du rang pour protester en musique et en paroles. Les critiques suscitées par le rattachement express de la péninsule à la Russie sont venues de vétérans de la scène rock de la Perestroïka, comme d'artistes plus jeunes.
«Persécution» contre un monstre du rock russe
Le chanteur de rock Andreï Makarevitch, célèbre depuis l'époque soviétique avec son groupe Machina Vremeni (Machine à remonter le temps) grâce à des chansons sur la liberté, est l'un des plus véhéments. «Tout ce qui se passe dans notre pays -- la propagande enragée, le chauvinisme exacerbé, même les jeux Olympiques -- rappelle vraiment l'Allemagne de la fin des années 1930», a-t-il écrit dans une série de commentaires sur sa page Facebook. «Quand cette psychose de masse se terminera (et elle se terminera), nous nous souviendrons que l'Ukraine est notre voisin et notre parent le plus proche», a-t-il prédit.
La star de 60 ans a en retour reçu une volée de bois vert. Quand il a participé à une marche à Moscou en mars, avec des rubans aux couleurs de l'Ukraine, la télévision publique a zoomé sur son visage avec des commentaires réprobateurs. Plus de 21.000 personnes ont signé une pétition en ligne pour qu'on lui retire ses décorations, notamment le prestigieux titre d'«Artiste du Peuple». En réponse, l'écrivain Lioudmila Oulitskaïa et la diva pop Alla Pugatcheva ont signé une lettre ouverte comparant cette «persécution» au traitement réservé aux dissidents soviétiques.
La suite sur 20minutes.fr
https://www.youtube.com/watch?v=y4wyQOlnzRA
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: La propagande
En faveur du commerce ukrainien et donc boycott des produits russes :
http://delo.ua/business/ekonomicheskij-patriotizm-kak-pobedit-rossiju-ne-vyhodja-iz-supe-228875/
http://delo.ua/business/ekonomicheskij-patriotizm-kak-pobedit-rossiju-ne-vyhodja-iz-supe-228875/
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: La propagande
Thuramir a écrit:Matt a écrit:Ce n'est pas de la propagande, mais de la vraie actu.
La Russie essaie d'utiliser pravy sektor pour en faire ses choux gras.
C'est bien pour cela que l'Ukraine doit se montrer irréprochable en désarmant les milices indépendantes, de quelque bord qu'elles soient.
C'est exactement ce qu'ils font en Ukraine.
Depuis ce matin, la voix de son maître et ria machin ne font que dire que Pravy sektor et autres nationalistes préparent des actions "musclées" ces prochain jours.
Nulle part ailleurs on n'en parle . . . cqfd.
Re: La propagande
Et encore une couche:
Aide à l’Ukraine : Kiev doit se contenter de ce qu’on lui donne
la voix de
Ukraine : pseudo-pouvoir à Kiev vs radicaux, quel est le maillon faible ?
la voix de
Là, on essaie de se justifier:
Russie: les mouvements de troupes à l'intérieur du pays légaux (Lavrov)
Moscou appelle à ne pas exagérer la situation entourant la concentration des militaires russes dans la région de Rostov, les mouvements des troupes à l'intérieur du pays n'étant pas contraires aux normes du droit international, a déclaré jeudi à Moscou le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
ria machin
Aide à l’Ukraine : Kiev doit se contenter de ce qu’on lui donne
la voix de
Ukraine : pseudo-pouvoir à Kiev vs radicaux, quel est le maillon faible ?
la voix de
Là, on essaie de se justifier:
Russie: les mouvements de troupes à l'intérieur du pays légaux (Lavrov)
Moscou appelle à ne pas exagérer la situation entourant la concentration des militaires russes dans la région de Rostov, les mouvements des troupes à l'intérieur du pays n'étant pas contraires aux normes du droit international, a déclaré jeudi à Moscou le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
ria machin
Re: La propagande
La Russie, mécontente des propos du ministre allemand
Wolfgang Schäuble, ministre des Finances allemand avait comparé la Russie à l’Allemagne nazie
Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble (Crédit : Louisa Gouliamaki/AFP)
La Russie a exprimé jeudi son mécontentement à l’ambassadeur d’Allemagne à Moscou, après la comparaison « provocatrice » du ministre allemand des Finances du rattachement de la Crimée à l’annexion des Sudètes par Hitler.
Wolfgang Schäuble a démenti ces propos : « Je ne suis quand même pas assez bête pour comparer Hitler à qui que ce soit, d’autres peuvent faire cela mais les politiques allemands ne le font pas ».
Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a comparé lundi le rattachement de la Crimée à la Russie à l’annexion des Sudètes par Adolf Hitler, a rapporté l’édition en ligne du magazine Der Spiegel.
« Hitler avait déjà utilisé de telles méthodes dans les Sudètes », a dit M. Schäuble devant une cinquantaine d’élèves berlinois réunis pour une discussion sur l’Europe, selon l’hebdomadaire.
Le ministre allemand des Finances a estimé que le président russe Vladimir Poutine utilisait les mêmes arguments que les nazis en clamant vouloir défendre les Russes considérés comme menacés en Ukraine.
Au nom du pangermanisme, Adolf Hitler avait envahi et annexé en 1938 les Sudètes, région de l’ouest de la République tchèque, affirmant vouloir libérer les Allemands de l’oppression tchécoslovaque.
Moscou ne cesse de répéter que le rattachement à son territoire de la Crimée repose sur le principe de la volonté des peuples à disposer d’eux mêmes, les habitants de cette péninsule du sud de l’Ukraine s’étant prononcés massivement en faveur de Moscou lors d’un référendum considéré comme illégal par les Occidentaux.
Interrogée lors d’une conférence de presse lundi sur la comparaison avec les agissements de Hitler, la chancelière allemand Angela Merkel a botté en touche.
« Je considère le rattachement de la Crimée comme un cas unique », a-t-elle dit lors d’un point presse avec le président sénégalais, Macky Sall. Elle a répété qu’il s’agissait « très clairement d’une violation du droit international ».
M. Schäuble n’est pas la première personnalité politique à comparer les agissements russes à ceux de l’Allemagne nazie.
Tout récemment, l’ancienne chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton avait comparé l’intervention russe en Ukraine aux invasions nazies en Europe dans les années 1930, selon un journal local américain.
the times of Israel
Qui sème le vent . . .
Ukraine: l'Occident doit cesser ses ingérences (Lavrov)
Les pays occidentaux se croient en droit de déterminer le sort de l'Ukraine, dont les nouvelles autorités ne sont pas assez indépendantes, a estimé vendredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
"L'Ukraine a besoin d'une véritable réforme constitutionnelle et non de simples ajustements. Pour y parvenir, il faut cesser de s'ingérer dans les affaires intérieures de l'Ukraine. Or, l'Occident se croit en droit de gérer le sort de ce pays, tandis que ses autorités actuelles ne font pas preuve d'assez d'indépendance", a déclaré le chef de la diplomatie russe.
Fin novembre 2013, les autorités ukrainiennes de l'époque ont suspendu la préparation de l'accord d'association avec l'UE, justifiant ce revirement par la nécessité de promouvoir la coopération avec la Russie et les autres pays de la Communauté des Etats indépendants (CEI).
Cette décision a entrainé de vastes manifestations antigouvernementales à Kiev et dans d'autres villes du pays, qui ont débouché sur un changement de pouvoir dans le pays et la formation d'un gouvernement pro-européen avec à sa tête Arseni Iatseniouk.
ria machin
Et s'ils commençaient, eux à ne pas s'ingérer? Parce que dire ce qu'un pays étranger doit faire, j'appelle ça de l'ingérence!
Wolfgang Schäuble, ministre des Finances allemand avait comparé la Russie à l’Allemagne nazie
Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble (Crédit : Louisa Gouliamaki/AFP)
La Russie a exprimé jeudi son mécontentement à l’ambassadeur d’Allemagne à Moscou, après la comparaison « provocatrice » du ministre allemand des Finances du rattachement de la Crimée à l’annexion des Sudètes par Hitler.
Wolfgang Schäuble a démenti ces propos : « Je ne suis quand même pas assez bête pour comparer Hitler à qui que ce soit, d’autres peuvent faire cela mais les politiques allemands ne le font pas ».
Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a comparé lundi le rattachement de la Crimée à la Russie à l’annexion des Sudètes par Adolf Hitler, a rapporté l’édition en ligne du magazine Der Spiegel.
« Hitler avait déjà utilisé de telles méthodes dans les Sudètes », a dit M. Schäuble devant une cinquantaine d’élèves berlinois réunis pour une discussion sur l’Europe, selon l’hebdomadaire.
Le ministre allemand des Finances a estimé que le président russe Vladimir Poutine utilisait les mêmes arguments que les nazis en clamant vouloir défendre les Russes considérés comme menacés en Ukraine.
Au nom du pangermanisme, Adolf Hitler avait envahi et annexé en 1938 les Sudètes, région de l’ouest de la République tchèque, affirmant vouloir libérer les Allemands de l’oppression tchécoslovaque.
Moscou ne cesse de répéter que le rattachement à son territoire de la Crimée repose sur le principe de la volonté des peuples à disposer d’eux mêmes, les habitants de cette péninsule du sud de l’Ukraine s’étant prononcés massivement en faveur de Moscou lors d’un référendum considéré comme illégal par les Occidentaux.
Interrogée lors d’une conférence de presse lundi sur la comparaison avec les agissements de Hitler, la chancelière allemand Angela Merkel a botté en touche.
« Je considère le rattachement de la Crimée comme un cas unique », a-t-elle dit lors d’un point presse avec le président sénégalais, Macky Sall. Elle a répété qu’il s’agissait « très clairement d’une violation du droit international ».
M. Schäuble n’est pas la première personnalité politique à comparer les agissements russes à ceux de l’Allemagne nazie.
Tout récemment, l’ancienne chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton avait comparé l’intervention russe en Ukraine aux invasions nazies en Europe dans les années 1930, selon un journal local américain.
the times of Israel
Qui sème le vent . . .
Ukraine: l'Occident doit cesser ses ingérences (Lavrov)
Les pays occidentaux se croient en droit de déterminer le sort de l'Ukraine, dont les nouvelles autorités ne sont pas assez indépendantes, a estimé vendredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
"L'Ukraine a besoin d'une véritable réforme constitutionnelle et non de simples ajustements. Pour y parvenir, il faut cesser de s'ingérer dans les affaires intérieures de l'Ukraine. Or, l'Occident se croit en droit de gérer le sort de ce pays, tandis que ses autorités actuelles ne font pas preuve d'assez d'indépendance", a déclaré le chef de la diplomatie russe.
Fin novembre 2013, les autorités ukrainiennes de l'époque ont suspendu la préparation de l'accord d'association avec l'UE, justifiant ce revirement par la nécessité de promouvoir la coopération avec la Russie et les autres pays de la Communauté des Etats indépendants (CEI).
Cette décision a entrainé de vastes manifestations antigouvernementales à Kiev et dans d'autres villes du pays, qui ont débouché sur un changement de pouvoir dans le pays et la formation d'un gouvernement pro-européen avec à sa tête Arseni Iatseniouk.
ria machin
Et s'ils commençaient, eux à ne pas s'ingérer? Parce que dire ce qu'un pays étranger doit faire, j'appelle ça de l'ingérence!
Re: La propagande
Pour le premier, c'est comme je l'ai écrit après les propos de Hillary Clinton: ces propos sont contre-productifs, et incitent à la crispation entre la Russie et les autres pays concernés, sans apporter la moindre plus-value, au contraire, plus particulièrement lorsqu'ils émanent d'un organe d'un Etat.Matt a écrit:La Russie, mécontente des propos du ministre allemand
Wolfgang Schäuble, ministre des Finances allemand avait comparé la Russie à l’Allemagne nazie
Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble (Crédit : Louisa Gouliamaki/AFP)
La Russie a exprimé jeudi son mécontentement à l’ambassadeur d’Allemagne à Moscou, après la comparaison « provocatrice » du ministre allemand des Finances du rattachement de la Crimée à l’annexion des Sudètes par Hitler.
Wolfgang Schäuble a démenti ces propos : « Je ne suis quand même pas assez bête pour comparer Hitler à qui que ce soit, d’autres peuvent faire cela mais les politiques allemands ne le font pas ».
Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a comparé lundi le rattachement de la Crimée à la Russie à l’annexion des Sudètes par Adolf Hitler, a rapporté l’édition en ligne du magazine Der Spiegel.
« Hitler avait déjà utilisé de telles méthodes dans les Sudètes », a dit M. Schäuble devant une cinquantaine d’élèves berlinois réunis pour une discussion sur l’Europe, selon l’hebdomadaire.
Le ministre allemand des Finances a estimé que le président russe Vladimir Poutine utilisait les mêmes arguments que les nazis en clamant vouloir défendre les Russes considérés comme menacés en Ukraine.
Au nom du pangermanisme, Adolf Hitler avait envahi et annexé en 1938 les Sudètes, région de l’ouest de la République tchèque, affirmant vouloir libérer les Allemands de l’oppression tchécoslovaque.
Moscou ne cesse de répéter que le rattachement à son territoire de la Crimée repose sur le principe de la volonté des peuples à disposer d’eux mêmes, les habitants de cette péninsule du sud de l’Ukraine s’étant prononcés massivement en faveur de Moscou lors d’un référendum considéré comme illégal par les Occidentaux.
Interrogée lors d’une conférence de presse lundi sur la comparaison avec les agissements de Hitler, la chancelière allemand Angela Merkel a botté en touche.
« Je considère le rattachement de la Crimée comme un cas unique », a-t-elle dit lors d’un point presse avec le président sénégalais, Macky Sall. Elle a répété qu’il s’agissait « très clairement d’une violation du droit international ».
M. Schäuble n’est pas la première personnalité politique à comparer les agissements russes à ceux de l’Allemagne nazie.
Tout récemment, l’ancienne chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton avait comparé l’intervention russe en Ukraine aux invasions nazies en Europe dans les années 1930, selon un journal local américain.
the times of Israel
Qui sème le vent . . .
Ukraine: l'Occident doit cesser ses ingérences (Lavrov)
Les pays occidentaux se croient en droit de déterminer le sort de l'Ukraine, dont les nouvelles autorités ne sont pas assez indépendantes, a estimé vendredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
"L'Ukraine a besoin d'une véritable réforme constitutionnelle et non de simples ajustements. Pour y parvenir, il faut cesser de s'ingérer dans les affaires intérieures de l'Ukraine. Or, l'Occident se croit en droit de gérer le sort de ce pays, tandis que ses autorités actuelles ne font pas preuve d'assez d'indépendance", a déclaré le chef de la diplomatie russe.
Fin novembre 2013, les autorités ukrainiennes de l'époque ont suspendu la préparation de l'accord d'association avec l'UE, justifiant ce revirement par la nécessité de promouvoir la coopération avec la Russie et les autres pays de la Communauté des Etats indépendants (CEI).
Cette décision a entrainé de vastes manifestations antigouvernementales à Kiev et dans d'autres villes du pays, qui ont débouché sur un changement de pouvoir dans le pays et la formation d'un gouvernement pro-européen avec à sa tête Arseni Iatseniouk.
ria machin
Et s'ils commençaient, eux à ne pas s'ingérer? Parce que dire ce qu'un pays étranger doit faire, j'appelle ça de l'ingérence!
Par contre, ne pas s'ingérer, c'est en effet ne pas vouloir dicter la politique extérieure de tel ou tel pays. On peut la critiquer, mais alors les critiques peuvent être réciproques.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: La propagande
Guerre de l'information: la Russie doit changer sa stratégie (expert)
La Russie perd la guerre de l'information face à l'Occident et doit changer de stratégie dans ce domaine, estime Leonid Ivachov, ex-chef de la Direction de la coopération militaire internationale du ministère russe de la Défense.
"Nous sommes actuellement en train de perdre la guerre de l'information. Nous avons besoin d'une stratégie complètement différente dans ce domaine, de moyens différents et d'une organisation différente de ce travail. Aujourd'hui, nous perdons en puissance parce que nos méthodes de travail sont trop simplistes. Nous ne faisons que tirer en riposte et nous justifier", a déclaré l'expert dans une interview accordée à RIA Novosti.
Toujours selon M.Ivachov, la Russie fait aujourd'hui face à une "opération géopolitique" dont l'étape actuelle peut être qualifiée de "psychologico-informationnelle". Or, il est possible "de détruire un pays sans un seul coup de feu" grâce à un recours massif à la désinformation, indique l'analyste.
Et d'ajouter que la Russie devait renoncer aux tentatives d'imposer sa vision à l'Occident pour se concentrer sur d'autres défis informationnels.
"Nous tentons en vain d'exercer une influence sur l'Europe et les Etats-Unis, où tous les médias sont de facto sous contrôle, et c'est pourquoi nous devons travailler avec l'Amérique latine, l'Asie, l'Afrique et mettre en place des structures nécessaires", a conclu l'expert.
Ria Novosti
N'ont pas assez et bien menti . . .
La Russie perd la guerre de l'information face à l'Occident et doit changer de stratégie dans ce domaine, estime Leonid Ivachov, ex-chef de la Direction de la coopération militaire internationale du ministère russe de la Défense.
"Nous sommes actuellement en train de perdre la guerre de l'information. Nous avons besoin d'une stratégie complètement différente dans ce domaine, de moyens différents et d'une organisation différente de ce travail. Aujourd'hui, nous perdons en puissance parce que nos méthodes de travail sont trop simplistes. Nous ne faisons que tirer en riposte et nous justifier", a déclaré l'expert dans une interview accordée à RIA Novosti.
Toujours selon M.Ivachov, la Russie fait aujourd'hui face à une "opération géopolitique" dont l'étape actuelle peut être qualifiée de "psychologico-informationnelle". Or, il est possible "de détruire un pays sans un seul coup de feu" grâce à un recours massif à la désinformation, indique l'analyste.
Et d'ajouter que la Russie devait renoncer aux tentatives d'imposer sa vision à l'Occident pour se concentrer sur d'autres défis informationnels.
"Nous tentons en vain d'exercer une influence sur l'Europe et les Etats-Unis, où tous les médias sont de facto sous contrôle, et c'est pourquoi nous devons travailler avec l'Amérique latine, l'Asie, l'Afrique et mettre en place des structures nécessaires", a conclu l'expert.
Ria Novosti
N'ont pas assez et bien menti . . .
Re: La propagande
Nuance : Les journalistes occidentaux sont INDÉPENDANTS et LIBRES de s'exprimerMatt a écrit:"Nous tentons en vain d'exercer une influence sur l'Europe et les Etats-Unis, où tous les médias sont de facto sous contrôle, et c'est pourquoi nous devons travailler avec l'Amérique latine, l'Asie, l'Afrique et mettre en place des structures nécessaires", a conclu l'expert.
Ria Novosti
N'ont pas assez et bien menti . . .
Cette remarque indique la volonté de noyauter certains médias
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: La propagande
Attend, en ai une autre qui vaut son pesant de cacahuètes:
Des lustrations à Kiev ?
Par La Voix de la Russie | Un « comité de lustration », qui s’appelle « Nikoli znovou » (« jamais à nouveau ») a été créé à Kiev. Il a pour objectif de lutter contre « les ennemis du peuple ». La nouvelle structure procède déjà à la composition des listes des fonctionnaires et des membres des forces de l’ordre qui ne reconnaissent pas le pouvoir actuellement en place, ou qui ont participé d’une manière ou d’une autre aux affrontements contre les activistes du Maidan.
Les défenseurs russes des droits de l’Homme se sont adressés à l’ONU et l’OSCE avec une demande de prévenir les violences politiques à Kiev. En attendant, alors que les organisations internationales ferment les yeux sur ce qui se passe, la liberté d’expression est piétinée en Ukraine. Les autorités interdisent aux journalistes russes de travailler sur le territoire du pays.
Les membres du comité ont commencé à créer des listes des « ennemis du peuple ». Ces listes regroupent les noms des personnes qui sont opposées au nouveau pouvoir. Les activistes de cette structure appellent depuis leur site Internet les citoyens à rejoindre la structure pour les aider à élargir la liste des suspects. Chacun peut ajouter un nom d’une personne, qui, selon lui est opposée aux événements qui se sont produits sur le Maidan, explique Vladimir Chtol, docteur en sciences politiques.
« Peu importe le nom, derrière lequel ils se cachent, les comités de lustration sont incontrôlables », explique-t-il. « Prenons l’exemple des organisations de rebelles qui se transforment carrément en forces armées d’Etat, équipées d’armes de pointe qu’ils utilisent pour violer les droits de l’Homme. Pour l’Ukraine, les conséquences risquent d’être imprévisibles. Ces comités de lustration ne feront qu’intensifier la stratification sociale et contribueront à la criminalisation de la société ukrainienne. »
En tout une soixantaine de citoyens ukrainiens font partie de cette liste à l’heure actuelle. Parmi eux, les responsables des forces de l’ordre, des juges, des procureurs et des avocats. Le site de la structure « Nikoli znovou » répertorie toutes leurs données personnelles: leurs noms, prénoms, photos d’identité, lieu de travail et numéros de téléphone. Les représentants du comité de lustration les accusent de véritables « crimes ». « Etre un protégé du parti des Régions », « se prononcer en faveur de la hausse des tarifs des transports en commun » ou encore « diffuser l’information fausse sur les activistes du Maidan » - tout cela fait partie des crimes, explique Alexeï Martynov, directeur de l’Institut international des nouveaux Etats.
« Les droits de l'Homme y sont violés de manière flagrante. Il ne s’agit pas uniquement des droits élémentaires, liés à la sécurité, la protection contre la violence physique et la liberté de mouvement, mais aussi les libertés fondamentales, comme le droit de s’exprimer, ou le droit à l’information fiable. Actuellement, le gouvernement ukrainien vient de prendre la décision de couper la retransmission des chaînes de télévision qui présentent un point de vue alternatif aux événements dans le pays, qui ne correspond pas à la position de la propagande ukrainienne.
Certains journalistes étrangers sont refusés d’entrée sur le territoire de l’Ukraine. Quant aux journalistes ukrainiens qui essaient de dire ou écrire la vérité, ils sont fortement opprimés. Il s’agit des violations graves des droits de l’Homme, témoignant de la présence d’éléments d’une société totalitaire dans ce pays. »
Les événements de ces derniers jours confirment le fait que les autorités de Kiev empiètent sur la liberté d’expression. Récemment, les journalistes russes se sont vus refuser le droit d’entrée en Ukraine. Toutefois, la mission d'observateurs de l'OSCE, qui se trouve actuellement à Kiev, n’a découvert aucune violation des droits de l'Homme. Fermer les yeux sur ce qui se passe dans le pays est à l’avantage des organisations internationales, poursuit, Alexeï Martynov.
« L’OSCE et d’autres organisations internationales sont en quelque sorte des sponsors du chaos qui se produit actuellement en Ukraine au niveau de l’information et des technologies. Ils ont pour mission d’organiser coûte que coûte les élections pour donner une certaine légitimité aux structures d’Etat qui existent actuellement en Ukraine. »
En attendant, les défenseurs russes des droits de l’Homme se sont déjà adressés à l’ONU et l'OSCE avec une demande d'intervenir immédiatement en Ukraine pour arrêter la persécution des citoyens ukrainiens qui exécutaient leurs fonctions, ou qui ne sont pas d’accord avec la position du nouveau gouvernement. Pour l’instant, aucune réaction de la part des organisations internationales n’a suivi.
la voix de son maître
Ca vaut 10!!
Des lustrations à Kiev ?
Par La Voix de la Russie | Un « comité de lustration », qui s’appelle « Nikoli znovou » (« jamais à nouveau ») a été créé à Kiev. Il a pour objectif de lutter contre « les ennemis du peuple ». La nouvelle structure procède déjà à la composition des listes des fonctionnaires et des membres des forces de l’ordre qui ne reconnaissent pas le pouvoir actuellement en place, ou qui ont participé d’une manière ou d’une autre aux affrontements contre les activistes du Maidan.
Les défenseurs russes des droits de l’Homme se sont adressés à l’ONU et l’OSCE avec une demande de prévenir les violences politiques à Kiev. En attendant, alors que les organisations internationales ferment les yeux sur ce qui se passe, la liberté d’expression est piétinée en Ukraine. Les autorités interdisent aux journalistes russes de travailler sur le territoire du pays.
Les membres du comité ont commencé à créer des listes des « ennemis du peuple ». Ces listes regroupent les noms des personnes qui sont opposées au nouveau pouvoir. Les activistes de cette structure appellent depuis leur site Internet les citoyens à rejoindre la structure pour les aider à élargir la liste des suspects. Chacun peut ajouter un nom d’une personne, qui, selon lui est opposée aux événements qui se sont produits sur le Maidan, explique Vladimir Chtol, docteur en sciences politiques.
« Peu importe le nom, derrière lequel ils se cachent, les comités de lustration sont incontrôlables », explique-t-il. « Prenons l’exemple des organisations de rebelles qui se transforment carrément en forces armées d’Etat, équipées d’armes de pointe qu’ils utilisent pour violer les droits de l’Homme. Pour l’Ukraine, les conséquences risquent d’être imprévisibles. Ces comités de lustration ne feront qu’intensifier la stratification sociale et contribueront à la criminalisation de la société ukrainienne. »
En tout une soixantaine de citoyens ukrainiens font partie de cette liste à l’heure actuelle. Parmi eux, les responsables des forces de l’ordre, des juges, des procureurs et des avocats. Le site de la structure « Nikoli znovou » répertorie toutes leurs données personnelles: leurs noms, prénoms, photos d’identité, lieu de travail et numéros de téléphone. Les représentants du comité de lustration les accusent de véritables « crimes ». « Etre un protégé du parti des Régions », « se prononcer en faveur de la hausse des tarifs des transports en commun » ou encore « diffuser l’information fausse sur les activistes du Maidan » - tout cela fait partie des crimes, explique Alexeï Martynov, directeur de l’Institut international des nouveaux Etats.
« Les droits de l'Homme y sont violés de manière flagrante. Il ne s’agit pas uniquement des droits élémentaires, liés à la sécurité, la protection contre la violence physique et la liberté de mouvement, mais aussi les libertés fondamentales, comme le droit de s’exprimer, ou le droit à l’information fiable. Actuellement, le gouvernement ukrainien vient de prendre la décision de couper la retransmission des chaînes de télévision qui présentent un point de vue alternatif aux événements dans le pays, qui ne correspond pas à la position de la propagande ukrainienne.
Certains journalistes étrangers sont refusés d’entrée sur le territoire de l’Ukraine. Quant aux journalistes ukrainiens qui essaient de dire ou écrire la vérité, ils sont fortement opprimés. Il s’agit des violations graves des droits de l’Homme, témoignant de la présence d’éléments d’une société totalitaire dans ce pays. »
Les événements de ces derniers jours confirment le fait que les autorités de Kiev empiètent sur la liberté d’expression. Récemment, les journalistes russes se sont vus refuser le droit d’entrée en Ukraine. Toutefois, la mission d'observateurs de l'OSCE, qui se trouve actuellement à Kiev, n’a découvert aucune violation des droits de l'Homme. Fermer les yeux sur ce qui se passe dans le pays est à l’avantage des organisations internationales, poursuit, Alexeï Martynov.
« L’OSCE et d’autres organisations internationales sont en quelque sorte des sponsors du chaos qui se produit actuellement en Ukraine au niveau de l’information et des technologies. Ils ont pour mission d’organiser coûte que coûte les élections pour donner une certaine légitimité aux structures d’Etat qui existent actuellement en Ukraine. »
En attendant, les défenseurs russes des droits de l’Homme se sont déjà adressés à l’ONU et l'OSCE avec une demande d'intervenir immédiatement en Ukraine pour arrêter la persécution des citoyens ukrainiens qui exécutaient leurs fonctions, ou qui ne sont pas d’accord avec la position du nouveau gouvernement. Pour l’instant, aucune réaction de la part des organisations internationales n’a suivi.
la voix de son maître
Ca vaut 10!!
Re: La propagande
Ca vient de l'expression "Se lustrer le poireau" ?
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: La propagande
Jusque dans la météo, il font de la propagande:
Russie : quand monsieur météo fait de la politique
© CAPTURE D'ECRAN RUSSIA24
TÉLÉVISION - Un présentateur météo de la chaîne russe Russia 24 a évoqué le "vent de changement" qui souffle sur l'Ukraine.
En Russie, présenter la météo peut être un acte politique. Vadim Zavodchenkov, le "monsieur météo" de la chaîne d'Etat Russia 24 l'a démontré lundi matin en commentant le temps attendu sur l'Ukraine, prévoyant un "vent de changement" dans l'Est du pays, relève The Guardian.
Un cyclone venu de Crimée.
Filant la métaphore, le présentateur a prévenu que des "nuages s'était rassemblés au-dessus de l'Est de l'Ukraine", une évolution dont les conséquences "se feront sentir même en Russie". Dans la région de Donetsk, Vadim Zavodchenkov prévoit des vents fort, "peut-être le vent du changement", causé par un cyclone en provenance... de Crimée. Et dans la région de Donbass, "on ne sait pas à quel point la confrontation va se poursuivre, mais la température sur le thermomètre de Donetsk ne peut que grimper".
Déjà à l'oeuvre pendant les manifestations à Kiev.
Vadim Zavodchenkov n'en n'est pas à son coup d'essai : d'après la BBC, pendant les rassemblements du Maïdan à Kiev, il avait prévenu les manifestants qu'ils risquaient de développer un cancer à force d'inhaler les fumées des pneus en flammes.
europe1.fr
Russie : quand monsieur météo fait de la politique
© CAPTURE D'ECRAN RUSSIA24
TÉLÉVISION - Un présentateur météo de la chaîne russe Russia 24 a évoqué le "vent de changement" qui souffle sur l'Ukraine.
En Russie, présenter la météo peut être un acte politique. Vadim Zavodchenkov, le "monsieur météo" de la chaîne d'Etat Russia 24 l'a démontré lundi matin en commentant le temps attendu sur l'Ukraine, prévoyant un "vent de changement" dans l'Est du pays, relève The Guardian.
Un cyclone venu de Crimée.
Filant la métaphore, le présentateur a prévenu que des "nuages s'était rassemblés au-dessus de l'Est de l'Ukraine", une évolution dont les conséquences "se feront sentir même en Russie". Dans la région de Donetsk, Vadim Zavodchenkov prévoit des vents fort, "peut-être le vent du changement", causé par un cyclone en provenance... de Crimée. Et dans la région de Donbass, "on ne sait pas à quel point la confrontation va se poursuivre, mais la température sur le thermomètre de Donetsk ne peut que grimper".
Déjà à l'oeuvre pendant les manifestations à Kiev.
Vadim Zavodchenkov n'en n'est pas à son coup d'essai : d'après la BBC, pendant les rassemblements du Maïdan à Kiev, il avait prévenu les manifestants qu'ils risquaient de développer un cancer à force d'inhaler les fumées des pneus en flammes.
europe1.fr
Re: La propagande
Je vais finir par trouver la TV française intelligente même la téléréalité
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: La propagande
Ukraine : La barbarie arrive de l'Ouest
© Photo : REUTERS/STRINGER
Par La Voix de la Russie | Vendredi 2 mai, les anti-Russes, des groupes fanatisés par le gouvernement de Kiev via l'UE et les États-Unis, soutenant les slogans ouvertement nazis du parti Svoboda, ont mis le feu à la Maison des Syndicats d'Odessa où des pro-Russes s'étaient retranchés après une course poursuite dans les rues. La confrontation violente dans la rue avait déjà fait quatre morts et 15 blessés. Cernés par les flammes, 46 personnes soutenant la fédéralisation avec la Russie sont décédés brûlées vives.
Une femme enceinte qui avait survécu au feu a été étranglée. Ceux qui ont pu sauter des fenêtres ont été tabassés. Les responsables se trouvent du côté de l'Ouest, qui par son aide financière (comme le Fonds monétaire international avec Christine Lagarde qui vient d'accorder à Kiev 17 milliards d'euros), son soutien politique, médiatique, au gouvernement de transition de Kiev, ont poussé des jeunes gens (de jeunes femmes) à remplir des cocktails Molotov et à tuer. Ioulia Timochenko, soutenue par Berlin, les États-Unis et l'OTAN, a félicité les incendiaires.
Il n'y a pas de mots pour définir cette tragédie. Les Russes, mais aussi la population occidentale et ukrainienne, ceux qui ont encore un sens de la réflexion, sont très choqués par de tels actes de barbarie. Dans la nuit de vendredi à samedi, des troupes soutenant le gouvernement de Kiev ont tiré sur des pro-Russes qui tentaient de les empêcher d'avancer en faisant une chaîne humaine. 10 personnes ont été fusillées. Parmi ces troupes portant l'uniforme ukrainien, des miliciens étrangers ont été localisés. Même Bild parle dans son édition du 4 mai dans ses colonnes de l'intervention de la CIA et du FBI en Ukraine pour tuer dans l’œuf les manifestations pro-Russes. « Les fascistes de l'OTAN » comme les nomme le directeur du magazine Compact, Jürgen Elsässer, sont avec les États-Unis, l'Allemagne et la France, coupables de soutenir ces massacres.
Militaires occidentaux en Ukraine. « Le gouvernement ukrainien de transition est conseillé par des douzaines d'agents secrets appartenant à la CIA et au FBI. La mission de ces agents est claire. Ils doivent réduire à néant toutes formes pro-Russes se trouvant dans la partie Est de l'Ukraine » écrit Bild. Selon le tabloïd allemand,ces agents ne seraient pas directement impliqués sur le terrain à l'Est du pays, ce qui est faux car un colonel de la Bundeswehr, employé comme espion, a été capturé avec 4 soldats de la Bundeswehr et d'autres soldats étrangers par les pro-Russes avant d'être libérés ce week-end. Ces soldats capturés rappellent l'armée secrète de l'OTAN, Gladio. C'est le cas du colonel, Axel Schneider, qui avait pour mission de sonder le niveau de combativité des recrues, de former militairement à l'attaque les troupes armées de Kiev tout comme l'armée ukrainienne. Dans un reportage de la radio bavaroise réalisé le 23 avril 2014, deux jours avant son arrestation par les pro-Russes, on entend le colonel expliquer sa mission qui est notamment de faire en sorte que les troupes armées et soldats ukrainiens s'identifient avec leur pays contre la Russie. Le colonel, en mission dans l'Est de l'Ukraine, confirme n'avoir pas vu d'agents russes ou des troupes russes pour pousser la population à une escalade du conflit. Dans l'entretien, le colonel de la Bundeswehr parle d'une mission diplomatique. Le colonel était en mission dans le cadre de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). L'OSCE, qui a logiquement pour but de favoriser le dialogue, doit, entre autres, veiller à la non-intervention dans les affaires intérieures, au règlement pacifique des différends, au non-recours à la menace ou à l'emploi de la force. Le fait que cet officier de l'armée ait eu une mission de diplomate avec d'autres soldats étrangers montre l'énormité du scandale. Dans ce document, nous voyons la carte d'identité militaire du colonel de la Bundeswehr et d'un soldat danois. Un Polonais et un Tchèque se trouvaient avec eux. Peter Gauweiler, le vice-président de la CSU, dénonce l'emploi de soldats de la Bundeswehr sous des vêtements civils : « Cela ne sert pas les intérêts de l'Allemagne », a-t-il indiqué.
Washington-Berlin-OTAN-coupables. Le gouvernement provisoire de Kiev soutenu par l'OTAN a lancé des formations armées et para-militaires dans l'Est de l'Ukraine. Dans une intervention télévisée, Ioulia Timochenko a remercié les incendiaires de la Maison des syndicats d'Odessa pour leur action criminelle et rajoute qu'elle souhaite interdire toutes les manifestations à venir : « Je tiens à remercier tous ceux qui se sont rendus à Odessa pour combattre pour notre Ukraine. Je voudrais dire qu'à l'avenir, toutes les actions militaires auront lieu contre les réunions importantes de personnes ». C'est Ioulia Timochenko qui avait déclaré dans une conversation téléphonique du 18 mars 2014 : « Je suis moi même capable de prendre une mitrailleuse et de tirer dans la tête de ce saligaud de Poutine. Nous devons prendre les armes et tuer ces Russes avec leurs chefs. Je vais employer mes relations pour mettre la Russie à feu et à sang ». L'OTAN, François Hollande avec son « conseiller » BHL devenu silencieux, Angela Merkel, soutiennent Julia Timochenko. Même le boxeur Vladimir Klitschko, qui a disparu des médias, avec son parti UDAR, est financé par Berlin. La barbarie vient de l’Ouest et menace la paix en Europe.
la voix de son maître
A un léger détail près:
Je reprend cette photo de Paul qui l'a postée sur le beskid que je cite:
"Quant à l'indifférence des pro-gouvernementaux, voici deux photos qui n’apparaîtront pas sur les sites de la propagande poutinienne - lorsqu'elle sont (accidentellement ?) parues, elles ont été retirées dans la demi heure qui a suivi. Elles montrent en effet des pro-gouvernementaux démontant un échafaudage et le plaçant contre le bâtiment pour participer au sauvetage de leurs "rivaux".
Mais ça ne correspond pas à l'image de guerre civile dont on nous rabâche les oreilles !"
les forums de Pologne
© Photo : REUTERS/STRINGER
Par La Voix de la Russie | Vendredi 2 mai, les anti-Russes, des groupes fanatisés par le gouvernement de Kiev via l'UE et les États-Unis, soutenant les slogans ouvertement nazis du parti Svoboda, ont mis le feu à la Maison des Syndicats d'Odessa où des pro-Russes s'étaient retranchés après une course poursuite dans les rues. La confrontation violente dans la rue avait déjà fait quatre morts et 15 blessés. Cernés par les flammes, 46 personnes soutenant la fédéralisation avec la Russie sont décédés brûlées vives.
Une femme enceinte qui avait survécu au feu a été étranglée. Ceux qui ont pu sauter des fenêtres ont été tabassés. Les responsables se trouvent du côté de l'Ouest, qui par son aide financière (comme le Fonds monétaire international avec Christine Lagarde qui vient d'accorder à Kiev 17 milliards d'euros), son soutien politique, médiatique, au gouvernement de transition de Kiev, ont poussé des jeunes gens (de jeunes femmes) à remplir des cocktails Molotov et à tuer. Ioulia Timochenko, soutenue par Berlin, les États-Unis et l'OTAN, a félicité les incendiaires.
Il n'y a pas de mots pour définir cette tragédie. Les Russes, mais aussi la population occidentale et ukrainienne, ceux qui ont encore un sens de la réflexion, sont très choqués par de tels actes de barbarie. Dans la nuit de vendredi à samedi, des troupes soutenant le gouvernement de Kiev ont tiré sur des pro-Russes qui tentaient de les empêcher d'avancer en faisant une chaîne humaine. 10 personnes ont été fusillées. Parmi ces troupes portant l'uniforme ukrainien, des miliciens étrangers ont été localisés. Même Bild parle dans son édition du 4 mai dans ses colonnes de l'intervention de la CIA et du FBI en Ukraine pour tuer dans l’œuf les manifestations pro-Russes. « Les fascistes de l'OTAN » comme les nomme le directeur du magazine Compact, Jürgen Elsässer, sont avec les États-Unis, l'Allemagne et la France, coupables de soutenir ces massacres.
Militaires occidentaux en Ukraine. « Le gouvernement ukrainien de transition est conseillé par des douzaines d'agents secrets appartenant à la CIA et au FBI. La mission de ces agents est claire. Ils doivent réduire à néant toutes formes pro-Russes se trouvant dans la partie Est de l'Ukraine » écrit Bild. Selon le tabloïd allemand,ces agents ne seraient pas directement impliqués sur le terrain à l'Est du pays, ce qui est faux car un colonel de la Bundeswehr, employé comme espion, a été capturé avec 4 soldats de la Bundeswehr et d'autres soldats étrangers par les pro-Russes avant d'être libérés ce week-end. Ces soldats capturés rappellent l'armée secrète de l'OTAN, Gladio. C'est le cas du colonel, Axel Schneider, qui avait pour mission de sonder le niveau de combativité des recrues, de former militairement à l'attaque les troupes armées de Kiev tout comme l'armée ukrainienne. Dans un reportage de la radio bavaroise réalisé le 23 avril 2014, deux jours avant son arrestation par les pro-Russes, on entend le colonel expliquer sa mission qui est notamment de faire en sorte que les troupes armées et soldats ukrainiens s'identifient avec leur pays contre la Russie. Le colonel, en mission dans l'Est de l'Ukraine, confirme n'avoir pas vu d'agents russes ou des troupes russes pour pousser la population à une escalade du conflit. Dans l'entretien, le colonel de la Bundeswehr parle d'une mission diplomatique. Le colonel était en mission dans le cadre de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). L'OSCE, qui a logiquement pour but de favoriser le dialogue, doit, entre autres, veiller à la non-intervention dans les affaires intérieures, au règlement pacifique des différends, au non-recours à la menace ou à l'emploi de la force. Le fait que cet officier de l'armée ait eu une mission de diplomate avec d'autres soldats étrangers montre l'énormité du scandale. Dans ce document, nous voyons la carte d'identité militaire du colonel de la Bundeswehr et d'un soldat danois. Un Polonais et un Tchèque se trouvaient avec eux. Peter Gauweiler, le vice-président de la CSU, dénonce l'emploi de soldats de la Bundeswehr sous des vêtements civils : « Cela ne sert pas les intérêts de l'Allemagne », a-t-il indiqué.
Washington-Berlin-OTAN-coupables. Le gouvernement provisoire de Kiev soutenu par l'OTAN a lancé des formations armées et para-militaires dans l'Est de l'Ukraine. Dans une intervention télévisée, Ioulia Timochenko a remercié les incendiaires de la Maison des syndicats d'Odessa pour leur action criminelle et rajoute qu'elle souhaite interdire toutes les manifestations à venir : « Je tiens à remercier tous ceux qui se sont rendus à Odessa pour combattre pour notre Ukraine. Je voudrais dire qu'à l'avenir, toutes les actions militaires auront lieu contre les réunions importantes de personnes ». C'est Ioulia Timochenko qui avait déclaré dans une conversation téléphonique du 18 mars 2014 : « Je suis moi même capable de prendre une mitrailleuse et de tirer dans la tête de ce saligaud de Poutine. Nous devons prendre les armes et tuer ces Russes avec leurs chefs. Je vais employer mes relations pour mettre la Russie à feu et à sang ». L'OTAN, François Hollande avec son « conseiller » BHL devenu silencieux, Angela Merkel, soutiennent Julia Timochenko. Même le boxeur Vladimir Klitschko, qui a disparu des médias, avec son parti UDAR, est financé par Berlin. La barbarie vient de l’Ouest et menace la paix en Europe.
la voix de son maître
A un léger détail près:
Je reprend cette photo de Paul qui l'a postée sur le beskid que je cite:
"Quant à l'indifférence des pro-gouvernementaux, voici deux photos qui n’apparaîtront pas sur les sites de la propagande poutinienne - lorsqu'elle sont (accidentellement ?) parues, elles ont été retirées dans la demi heure qui a suivi. Elles montrent en effet des pro-gouvernementaux démontant un échafaudage et le plaçant contre le bâtiment pour participer au sauvetage de leurs "rivaux".
Mais ça ne correspond pas à l'image de guerre civile dont on nous rabâche les oreilles !"
les forums de Pologne
Re: La propagande
Les médias russes en ligne de mire
D'après la presse russe, par un oukase du 22 avril 2014, V. Poutine aurait décoré 300 journalistes "Pour leur traitement objectif de l'information en Crimée". Ces décorations vont toutes à des médias proches du pouvoir et témoignent, par leur ampleur, de la volonté du Président de rétribuer des patrons de presse et des journalistes acquis à la rhétorique gouvernementale. Depuis le début de la crise ukrainienne, les médias sont placés en première ligne pour diffuser les "éléments de langage" du gouvernement russe. Le ton des journaux reprend désormais majoritairement la rhétorique officielle, faisant du gouvernement de Kiev un pouvoir de "fascistes" et de "banderistes" combattant de pacifiques "compatriotes" russes partisans du "fédéralisme" dans l'Est de l'Ukraine. Le gouvernement kiévien, soutenu par les gouvernants européens et américains, est considéré comme l'agresseur des populations civiles russophones.
Il est de plus en plus difficile, à Moscou, de trouver des sources d'information alternatives offrant des analyses divergentes sur la politique russe en Ukraine. Les journalistes critiques n'ont pourtant pas complètement disparu. Comme le souligne la Fondation Glasnost, qui fait le monitoring de la situation des médias dans le pays, "Il y moins de violences directes contre les journalistes. Mais le contrôle politique va croissant". Les médias indépendants sont en effet enserrés dans un ensemble de règles juridiques, économiques et techniques qui rendent de plus en plus difficile la production d'informations pluralistes. Le Parlement russe adopte à la chaîne des lois qui multiplient les contraintes pour les journalistes : loi contre l'extrémisme, contre le piratage sur Internet, contre l'emploi de l'argot dans les médias, loi protégeant les enfants ou assimilant les blogs à des médias... C'est en vertu de ces textes que trois sites d'information (grani.ru, kasparov.ru, ej.ru) ont été bloqués à la demande de la Procurature en mars 2014 ou que la rédactrice en chef du site lenta.ru, Galina Timchenko, a été licenciée après la publication d'un entretien avec un militant du groupe radical ukrainien Pravy Sektor. Pendant ce temps, la télévision indépendante Dozhd (tvrain.ru) se débat avec ses diffuseurs qui refusent son accès au câble, pour avoir publié un sondage considéré comme blasphématoire sur la pertinence du blocus de Leningrad pendant la grande guerre patriotique. Ces difficultés touchent aussi les réseaux sociaux. Le créateur du site V Kontakte, l'équivalent russe de Facebook, Pavel Dourov, a démissionné de ses fonctions en avril 2014 après avoir subi des pressions pour donner aux services de sécurité russes les coordonnées d'un groupe pro-Maïdan présent sur son réseau. Il a préféré partir à l'étranger.
L'ensemble de ces pressions relève d'une même partition : celle du contrôle renforcé du pouvoir sur les médias dans le contexte de la crise ukrainienne. Les journalistes russes en sont conscients mais la diversité des sanctions auxquelles ils font face rend difficile l'émergence d'un front protestataire commun, chaque rédaction se débat individuellement contre des interdictions diverses et croissantes. Dans ce contexte, la réduction du pluralisme médiatique rend difficile, pour la majorité de la population, l'accès à une parole alternative sur le conflit ukrainien. Seuls les internautes les plus avisés bénéficient encore des reportages indépendants de journalistes autonomes (qui postent sur Facebook leurs observations de terrain), consultent les sites anglophones comme celui de la BBC ou contournent le blocage des sites d'information en utilisant directement les adresses IP des médias indépendants. Ces contournements supposent l'acquisition d'un savoir-faire médiatique alternatif promis probablement à un bel avenir en Russie.
huffingtonpost.fr
Bref, on contrôle tout (pour ceux qui en doutaient).
Pas étonnant ce qui se passe . . .
D'après la presse russe, par un oukase du 22 avril 2014, V. Poutine aurait décoré 300 journalistes "Pour leur traitement objectif de l'information en Crimée". Ces décorations vont toutes à des médias proches du pouvoir et témoignent, par leur ampleur, de la volonté du Président de rétribuer des patrons de presse et des journalistes acquis à la rhétorique gouvernementale. Depuis le début de la crise ukrainienne, les médias sont placés en première ligne pour diffuser les "éléments de langage" du gouvernement russe. Le ton des journaux reprend désormais majoritairement la rhétorique officielle, faisant du gouvernement de Kiev un pouvoir de "fascistes" et de "banderistes" combattant de pacifiques "compatriotes" russes partisans du "fédéralisme" dans l'Est de l'Ukraine. Le gouvernement kiévien, soutenu par les gouvernants européens et américains, est considéré comme l'agresseur des populations civiles russophones.
Il est de plus en plus difficile, à Moscou, de trouver des sources d'information alternatives offrant des analyses divergentes sur la politique russe en Ukraine. Les journalistes critiques n'ont pourtant pas complètement disparu. Comme le souligne la Fondation Glasnost, qui fait le monitoring de la situation des médias dans le pays, "Il y moins de violences directes contre les journalistes. Mais le contrôle politique va croissant". Les médias indépendants sont en effet enserrés dans un ensemble de règles juridiques, économiques et techniques qui rendent de plus en plus difficile la production d'informations pluralistes. Le Parlement russe adopte à la chaîne des lois qui multiplient les contraintes pour les journalistes : loi contre l'extrémisme, contre le piratage sur Internet, contre l'emploi de l'argot dans les médias, loi protégeant les enfants ou assimilant les blogs à des médias... C'est en vertu de ces textes que trois sites d'information (grani.ru, kasparov.ru, ej.ru) ont été bloqués à la demande de la Procurature en mars 2014 ou que la rédactrice en chef du site lenta.ru, Galina Timchenko, a été licenciée après la publication d'un entretien avec un militant du groupe radical ukrainien Pravy Sektor. Pendant ce temps, la télévision indépendante Dozhd (tvrain.ru) se débat avec ses diffuseurs qui refusent son accès au câble, pour avoir publié un sondage considéré comme blasphématoire sur la pertinence du blocus de Leningrad pendant la grande guerre patriotique. Ces difficultés touchent aussi les réseaux sociaux. Le créateur du site V Kontakte, l'équivalent russe de Facebook, Pavel Dourov, a démissionné de ses fonctions en avril 2014 après avoir subi des pressions pour donner aux services de sécurité russes les coordonnées d'un groupe pro-Maïdan présent sur son réseau. Il a préféré partir à l'étranger.
L'ensemble de ces pressions relève d'une même partition : celle du contrôle renforcé du pouvoir sur les médias dans le contexte de la crise ukrainienne. Les journalistes russes en sont conscients mais la diversité des sanctions auxquelles ils font face rend difficile l'émergence d'un front protestataire commun, chaque rédaction se débat individuellement contre des interdictions diverses et croissantes. Dans ce contexte, la réduction du pluralisme médiatique rend difficile, pour la majorité de la population, l'accès à une parole alternative sur le conflit ukrainien. Seuls les internautes les plus avisés bénéficient encore des reportages indépendants de journalistes autonomes (qui postent sur Facebook leurs observations de terrain), consultent les sites anglophones comme celui de la BBC ou contournent le blocage des sites d'information en utilisant directement les adresses IP des médias indépendants. Ces contournements supposent l'acquisition d'un savoir-faire médiatique alternatif promis probablement à un bel avenir en Russie.
huffingtonpost.fr
Bref, on contrôle tout (pour ceux qui en doutaient).
Pas étonnant ce qui se passe . . .
Re: La propagande
L'Ukraine n'est pas à partager
Le Monde.fr | 19.05.2014 à 12h07 |
Par Antoine Arjakovsky (Directeur de recherche au Collège des Bernardins)
Le 3 mai Edgar Morin a publié dans Le Monde un article intitulé « Seule une Ukraine fédérale garantira la paix. » L'article part d'une bonne intention : trouver la paix. Mais il souffre d'un mauvais constat initial : l'idée que « Poutine n'est pas un fou furieux » et donc qu'il ne faut pas s'émouvoir de sa politique d'annexion des régions limitrophes. Car, nous dit Morin, « l'Allemagne [de Hitler] voulait conquérir, la Russie veut récupérer ». En partant de ces prémisses erronées, Edgar Morin aboutit à une conclusion huntingtonienne de partage des civilisations comme meilleure garantie de la stabilité en Europe.
Mais depuis quand les dictateurs dangereux sont des fous furieux ? Quand on regarde les images de Staline et d'Hitler dans les années trente (hormis celle des discours exaltés du führer) on observe au contraire des leaders tout à fait posés et même souriants. Staline aimait les enfants et Hitler fut adroit dans sa prise du pouvoir. Je ne range pas V. Poutine dans la catégorie des « fous furieux », mais je ne vois pas pourquoi il faudrait le prendre pour un homme d'Etat respectable après son annexion de la Crimée. Pour Lilia Shevtsova, experte du Carnegie Center de Moscou, la doctrine de Poutine, exposée en 2013 au Club Valdaï, ressemble à « une soupe dans laquelle le cuisinier a jeté des ingrédients incompatibles : le soviétisme, le nationalisme, l'impérialisme, le fondamentalisme orthodoxe. (…) L'Iran est le modèle le plus proche de ce à quoi nous devons nous attendre. » J'ajoute que Poutine ne destine pas ce modèle uniquement à l'Europe de l'Est.
Deuxièmement, de quelle information secrète dispose Edgar Morin pour affirmer que la population de Crimée est « russophone et donc russe » ? La population de Crimée est aujourd'hui en très grande majorité de citoyenneté ukrainienne. Une faible minorité seulement de la population a participé au « référendum ». Bien sûr, Edgar Morin peut préférer croire les chiffres de la propagande du Kremlin. Mais en ce cas pourquoi avoir refusé la présence d'observateurs de l'ONU et de l'OSCE ? Et comment expliquer que les Criméens veulent garder leur passeport ukrainien contre les pressions du gouvernement de Simféropol. Entre les chiffres d'un ancien repris de justice (S. Axionov, premier ministre de Crimée) et ceux d'une militante des droits de l'homme russe (L. Gannouchkina), je préfère pour ma part ceux de la seconde. Par ailleurs on peut être un francophone belge sans nécessairement vouloir être annexé par la France.
Le plus grave est que l'intellectuel français reprend le terme de fédération sans préciser ce que S. Lavrov entend par ce terme. Il s'agit pour Moscou de créer un micro-Etat qui n'aurait d'ukrainien que le nom et qui serait en réalité complètement sous la domination russe. Comment un héritier de Voltaire et Rousseau peut-il accepter une telle négation de l'esprit national ? L'écrasante majorité des habitants du Donbass et de la région de Louhansk souhaite faire partie de l'Etat unitaire ukrainien et est terrorisée à l'idée d'être intégrée dans la Fédération de Russie. Pourquoi du reste la Russie devrait considérer que ces terres lui appartiennent ? Pour faire une analogie ces terres sont à la Russie ce que l'Algérie est à la France. La Crimée fut conquise par la Russie entre 1856 et 1922 mais ses habitants n'ont jamais renoncé à leur identité ukrainienne comme en témoigne les référendums des années 1990.
Comment aussi justifier le partage des territoires sans la participation des intéressés ? Alors que les idéologues du Kremlin réhabilitent explicitement la politique d'Hitler dans les années 1930 voilà qu'Edgar Morin suggère lui aussi un nouveau pacte Molotov-Ribbentrop qui aboutirait au partage de l'Ukraine. Et que dire de cette phrase presque irréelle venant de la part d'Edgar Morin : « Si le conflit s'aggrave, le président Poutine risque de perdre sa prudence, et nous risquons de perdre par imprudence. » C'est là l'esprit de Munich. Rien de ce qui concerne l'Ukraine ne pourra se faire sans la volonté de l'Ukraine.
L'argument principal en définitive de Morin est que la France n'aurait pas les moyens de ramener à la raison l'ogre russe. Mais c'est faux. L'isolement international de la Russie n'est pas viable pour elle à moyen terme. Et surtout pourquoi accepter aussi facilement que le pays de Kandinsky et de Politkovskaïa, soit relégué dans un monde eurasien où régneraient des valeurs différentes de la civilisation européenne ? L'un des slogans sur Maïdan était le fameux « Nous nous battons pour notre liberté et pour la votre ». C'est pourquoi les sanctions à l'égard de la Russie ne doivent pas être seulement étatiques, elles doivent venir aussi des citoyens. Les Allemands et les Anglais se sont mobilisés pour que le chef d'orchestre pro-annexioniste Valeri Guerguiev ne soit pas reçu à Munich ou à Londres. Pourquoi l'intelligentsia française n'en ferait pas autant ?
Antoine Arjakovsky (Directeur de recherche au Collège des Bernardins) est aussi l'auteur de « Russie-Ukraine : De la guerre à la paix ? », Paris, Parole et Silence, 2014, 350 p. (sortie le 10 juin)
Le Monde.fr | 19.05.2014 à 12h07 |
Par Antoine Arjakovsky (Directeur de recherche au Collège des Bernardins)
Le 3 mai Edgar Morin a publié dans Le Monde un article intitulé « Seule une Ukraine fédérale garantira la paix. » L'article part d'une bonne intention : trouver la paix. Mais il souffre d'un mauvais constat initial : l'idée que « Poutine n'est pas un fou furieux » et donc qu'il ne faut pas s'émouvoir de sa politique d'annexion des régions limitrophes. Car, nous dit Morin, « l'Allemagne [de Hitler] voulait conquérir, la Russie veut récupérer ». En partant de ces prémisses erronées, Edgar Morin aboutit à une conclusion huntingtonienne de partage des civilisations comme meilleure garantie de la stabilité en Europe.
Mais depuis quand les dictateurs dangereux sont des fous furieux ? Quand on regarde les images de Staline et d'Hitler dans les années trente (hormis celle des discours exaltés du führer) on observe au contraire des leaders tout à fait posés et même souriants. Staline aimait les enfants et Hitler fut adroit dans sa prise du pouvoir. Je ne range pas V. Poutine dans la catégorie des « fous furieux », mais je ne vois pas pourquoi il faudrait le prendre pour un homme d'Etat respectable après son annexion de la Crimée. Pour Lilia Shevtsova, experte du Carnegie Center de Moscou, la doctrine de Poutine, exposée en 2013 au Club Valdaï, ressemble à « une soupe dans laquelle le cuisinier a jeté des ingrédients incompatibles : le soviétisme, le nationalisme, l'impérialisme, le fondamentalisme orthodoxe. (…) L'Iran est le modèle le plus proche de ce à quoi nous devons nous attendre. » J'ajoute que Poutine ne destine pas ce modèle uniquement à l'Europe de l'Est.
Deuxièmement, de quelle information secrète dispose Edgar Morin pour affirmer que la population de Crimée est « russophone et donc russe » ? La population de Crimée est aujourd'hui en très grande majorité de citoyenneté ukrainienne. Une faible minorité seulement de la population a participé au « référendum ». Bien sûr, Edgar Morin peut préférer croire les chiffres de la propagande du Kremlin. Mais en ce cas pourquoi avoir refusé la présence d'observateurs de l'ONU et de l'OSCE ? Et comment expliquer que les Criméens veulent garder leur passeport ukrainien contre les pressions du gouvernement de Simféropol. Entre les chiffres d'un ancien repris de justice (S. Axionov, premier ministre de Crimée) et ceux d'une militante des droits de l'homme russe (L. Gannouchkina), je préfère pour ma part ceux de la seconde. Par ailleurs on peut être un francophone belge sans nécessairement vouloir être annexé par la France.
Le plus grave est que l'intellectuel français reprend le terme de fédération sans préciser ce que S. Lavrov entend par ce terme. Il s'agit pour Moscou de créer un micro-Etat qui n'aurait d'ukrainien que le nom et qui serait en réalité complètement sous la domination russe. Comment un héritier de Voltaire et Rousseau peut-il accepter une telle négation de l'esprit national ? L'écrasante majorité des habitants du Donbass et de la région de Louhansk souhaite faire partie de l'Etat unitaire ukrainien et est terrorisée à l'idée d'être intégrée dans la Fédération de Russie. Pourquoi du reste la Russie devrait considérer que ces terres lui appartiennent ? Pour faire une analogie ces terres sont à la Russie ce que l'Algérie est à la France. La Crimée fut conquise par la Russie entre 1856 et 1922 mais ses habitants n'ont jamais renoncé à leur identité ukrainienne comme en témoigne les référendums des années 1990.
Comment aussi justifier le partage des territoires sans la participation des intéressés ? Alors que les idéologues du Kremlin réhabilitent explicitement la politique d'Hitler dans les années 1930 voilà qu'Edgar Morin suggère lui aussi un nouveau pacte Molotov-Ribbentrop qui aboutirait au partage de l'Ukraine. Et que dire de cette phrase presque irréelle venant de la part d'Edgar Morin : « Si le conflit s'aggrave, le président Poutine risque de perdre sa prudence, et nous risquons de perdre par imprudence. » C'est là l'esprit de Munich. Rien de ce qui concerne l'Ukraine ne pourra se faire sans la volonté de l'Ukraine.
L'argument principal en définitive de Morin est que la France n'aurait pas les moyens de ramener à la raison l'ogre russe. Mais c'est faux. L'isolement international de la Russie n'est pas viable pour elle à moyen terme. Et surtout pourquoi accepter aussi facilement que le pays de Kandinsky et de Politkovskaïa, soit relégué dans un monde eurasien où régneraient des valeurs différentes de la civilisation européenne ? L'un des slogans sur Maïdan était le fameux « Nous nous battons pour notre liberté et pour la votre ». C'est pourquoi les sanctions à l'égard de la Russie ne doivent pas être seulement étatiques, elles doivent venir aussi des citoyens. Les Allemands et les Anglais se sont mobilisés pour que le chef d'orchestre pro-annexioniste Valeri Guerguiev ne soit pas reçu à Munich ou à Londres. Pourquoi l'intelligentsia française n'en ferait pas autant ?
Antoine Arjakovsky (Directeur de recherche au Collège des Bernardins) est aussi l'auteur de « Russie-Ukraine : De la guerre à la paix ? », Paris, Parole et Silence, 2014, 350 p. (sortie le 10 juin)
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: La propagande
Fantasme amalgamant Pro-Poutine et Pro-Gripen, quand les médias publics voient l'audience d'internet comme une menace...
"Ils seraient des milliers d'internautes pro-Russes à prendre d'assaut chaque jour les réseaux sociaux et les forums en ligne des médias, pour tenter d'influencer l'opinion occidentale. Organisés comme une armée invisible, leurs cibles privilégiées sont les articles traitant de l'Ukraine. Un phénomène en augmentation selon "The Guardian", pour qui il est de plus en plus difficile de gérer ces "trolls" au milieu des 40'000 commentaires qu'ils reçoivent chaque jour."
lesobservateurs.ch
"Ils seraient des milliers d'internautes pro-Russes à prendre d'assaut chaque jour les réseaux sociaux et les forums en ligne des médias, pour tenter d'influencer l'opinion occidentale. Organisés comme une armée invisible, leurs cibles privilégiées sont les articles traitant de l'Ukraine. Un phénomène en augmentation selon "The Guardian", pour qui il est de plus en plus difficile de gérer ces "trolls" au milieu des 40'000 commentaires qu'ils reçoivent chaque jour."
lesobservateurs.ch
Re: La propagande
LeFigaro le 06/06/2014 à 11:41 Publié le 05/06/2014 à 14:27
La statue de cire du président russe a été vandalisée à coups de pieu en bois.
Aujourd'hui en début d'après-midi, une militante féministe Femen a détruit à coups de pieu en bois la statue de cire de Vladimir Poutine au Musée Grévin, aux cris de «Poutine dictator».
La jeune femme avait inscrit en lettres rouges sur son torse nu la mention «Kill Putin» (Tuer Poutine). Elle a été rapidement embarquée par la police, laissant la statue du chef du Kremlin à terre. L'incident ne semble en rien avoir troublé les statues de Juan Carlos, Barack Obama, François Hollande et Angela Merkel à ses côtés. Femen France a revendiqué cette action sur son compte Twitter.
Contacté par Le Figaro, le Musée Grévin a fait savoir qu'il «condamn(ait) ces faits de dégradation». La direction «déplore l'incident» et va porter plainte, a-t-elle indiqué auprès de l'AFP. Selon elle, c'est la première fois qu'une statue est détruite, même si quelques précédents «politiques» existent. En 1979, la réplique de cire du dirigeant du parti communiste français de l'époque, Georges Marchais, avait été enlevée par des militants d'extrême droite, puis retrouvée dans la fosse aux ours du Jardin des plantes avec un noeud coulant et l'inscription «Moscou» sur le front.
C'est pas une manière de tuer les vampires ?
La statue de cire du président russe a été vandalisée à coups de pieu en bois.
Aujourd'hui en début d'après-midi, une militante féministe Femen a détruit à coups de pieu en bois la statue de cire de Vladimir Poutine au Musée Grévin, aux cris de «Poutine dictator».
La jeune femme avait inscrit en lettres rouges sur son torse nu la mention «Kill Putin» (Tuer Poutine). Elle a été rapidement embarquée par la police, laissant la statue du chef du Kremlin à terre. L'incident ne semble en rien avoir troublé les statues de Juan Carlos, Barack Obama, François Hollande et Angela Merkel à ses côtés. Femen France a revendiqué cette action sur son compte Twitter.
Contacté par Le Figaro, le Musée Grévin a fait savoir qu'il «condamn(ait) ces faits de dégradation». La direction «déplore l'incident» et va porter plainte, a-t-elle indiqué auprès de l'AFP. Selon elle, c'est la première fois qu'une statue est détruite, même si quelques précédents «politiques» existent. En 1979, la réplique de cire du dirigeant du parti communiste français de l'époque, Georges Marchais, avait été enlevée par des militants d'extrême droite, puis retrouvée dans la fosse aux ours du Jardin des plantes avec un noeud coulant et l'inscription «Moscou» sur le front.
C'est pas une manière de tuer les vampires ?
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: La propagande
Ce geste se veut apparemment amusant et provocateur, mais, en France, cela constitue un délit puni par la loi pénale à double titre:
1. Apologie de crime (article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, modifiée par la loi n°2012-954 du 6 août 2012 - art. 4) : cinq ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende ;
2. Destruction, dégradation ou détérioration d'un bien appartenant à autrui : deux ans d'emprisonnement et 30000 euros d'amende (article 322-1 du Code pénal).
1. Apologie de crime (article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, modifiée par la loi n°2012-954 du 6 août 2012 - art. 4) : cinq ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende ;
2. Destruction, dégradation ou détérioration d'un bien appartenant à autrui : deux ans d'emprisonnement et 30000 euros d'amende (article 322-1 du Code pénal).
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: La propagande
Thuramir a écrit:Ce geste se veut apparemment amusant et provocateur, mais, en France, cela constitue un délit puni par la loi pénale à double titre:
1. Apologie de crime (article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, modifiée par la loi n°2012-954 du 6 août 2012 - art. 4) : cinq ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende ;
2. Destruction, dégradation ou détérioration d'un bien appartenant à autrui : deux ans d'emprisonnement et 30000 euros d'amende (article 322-1 du Code pénal).
Et pour l'annexion de la Crimée et de sa population ?
Quel art. ? de quel Code Pénal ?
Invité- Invité
Avis tout à fait personnel...
J'essaye de voir les choses sous un autre angle... Moi la nana de Femen je ne la trouve pas à mon goût : trop maigre, on voit ses côtes et en plus j'aime les gros N.....
Humour décalé de Krispoluk
Humour décalé de Krispoluk
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: La propagande
Violation de dispositions pénales ukrainiennes et de dispositions légales de droit international public, mais les Etats jouissant de l'immunité au niveau du droit interne des pays, il n'y a que la Cour Internationale de Justice à La Haye qui peut juger les violations des dispositions légales de droit international public. Encore faut-il que chaque Etat en cause ait accepté sa compétence, ce qui est loin d'être le cas.Jivan a écrit:Et pour l'annexion de la Crimée et de sa population ?
Quel art. ? de quel Code Pénal ?
Les éventuelles sanctions militaires internationales légales sont prises par le Conseil de Sécurité de l'ONU, ce qui, dans le cas d'un pays siégeant comme membre permanent au Conseil de Sécurité et jouissant du droit de veto, ne peut être voté, sauf si le pays jouissant du droit de veto n'exerçait pas son droit (cela n'a été rendu possible que lors de la guerre de Corée en 1950, l'URSS ayant pratiqué la politique de la "chaise vide" à l'ONU).
L'assemblée générale de l'ONU peut outrepasser le veto d'un pays au Conseil de Sécurité pour condamner un Etat d'un point de vue politique, mais elle n'a aucune compétence pour voter une intervention armée, qui est du ressort exclusif du Conseil de Sécurité de l'ONU.
Il en résulte que la seule solution qui reste est la solution diplomatique, indépendamment des sanctions politiques unilatérales nationales que peut prendre chaque Etat ou chaque groupe d'Etats (comme, par exemple, celles qui ont été prises par les USA et l'UE).
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Page 2 sur 40 • 1, 2, 3 ... 21 ... 40
Sujets similaires
» propagande de l'URSS et propagande de la Russie de Poutine: éléments de continuité et de rupture
» La propagande
» Propagande soviétique et poutinienne
» ACCORD DE MINSK le 12 février 2015
» Média: assourdissant silence contre abjecte propagande
» La propagande
» Propagande soviétique et poutinienne
» ACCORD DE MINSK le 12 février 2015
» Média: assourdissant silence contre abjecte propagande
Page 2 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum