Et après?
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Re: Et après?
Ben oui ! En comptant : les bourrages d'urnes, les gens achetés pour une petite liasse de roubles et le vote "d'habitude" (aussi bien rien ne changera...).Александр a écrit:Pas pour rien que le taux de participation aux élection de dimanche a été si bas.
L'intelligentsia qui s'abstient, le soutien réel à Poutine est très limité mais le peuple se réveillera en cas de crise grave du système, comme par le passé !
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: Et après?
President of Ukraine held negotiations with IMF Managing Director
President Petro Poroshenko held negotiations with IMF Managing Director Christine Lagarde.
Petro Poroshenko thanked for the decision of the IMF Board of Governors to continue the program of cooperation with Ukraine and allocate additional volume of financial assistance.
The parties discussed the course of reforms in Ukraine and noted successful implementation of the reform in financial-banking sector.
Petro Poroshenko and Christine Lagarde reached an agreement on the next visit of the IMF mission to Ukraine in autumn 2016.
President Petro Poroshenko held negotiations with IMF Managing Director Christine Lagarde.
Petro Poroshenko thanked for the decision of the IMF Board of Governors to continue the program of cooperation with Ukraine and allocate additional volume of financial assistance.
The parties discussed the course of reforms in Ukraine and noted successful implementation of the reform in financial-banking sector.
Petro Poroshenko and Christine Lagarde reached an agreement on the next visit of the IMF mission to Ukraine in autumn 2016.
Александр- Messages : 5390
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Re: Et après?
Europol, Ukraine to sign cooperation agreement
The Council of the European Union has instructed the European Police Office (Europol) to sign an agreement with Ukraine regarding operational and strategic cooperation.
A corresponding decision was announced at a meeting of the European Parliament’s Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs in Brussels on Monday, own Ukrinform correspondent reports.
"According to the agreement, Ukraine is a priority partner in the European Neighborhood Policy, as well as in the Eastern Partnership,” reads a report by the Permanent Representation of the Slovak Republic to the EU.
It is expected that this agreement will be signed at the EU-Ukraine summit, which is to be held until the end of this year.
Also, Bulgarian MEP Mariya Gabriel stressed that such an agreement is very important in the process of granting Ukraine a visa-free regime.
The Council of the European Union has instructed the European Police Office (Europol) to sign an agreement with Ukraine regarding operational and strategic cooperation.
A corresponding decision was announced at a meeting of the European Parliament’s Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs in Brussels on Monday, own Ukrinform correspondent reports.
"According to the agreement, Ukraine is a priority partner in the European Neighborhood Policy, as well as in the Eastern Partnership,” reads a report by the Permanent Representation of the Slovak Republic to the EU.
It is expected that this agreement will be signed at the EU-Ukraine summit, which is to be held until the end of this year.
Also, Bulgarian MEP Mariya Gabriel stressed that such an agreement is very important in the process of granting Ukraine a visa-free regime.
Александр- Messages : 5390
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Re: Et après?
Un peu plus d'intégration européenne:
L’Ukraine devient État membre associé du CERN
L’Ukraine est devenue aujourd’hui un État membre associé du CERN. Le CERN a en effet reçu unenotification officielle l’informant que le parlement ukrainien a ratifié l’accord d'Etat membre associé, signé par le CERN en octobre 2013, qui octroie ce statut au pays.
« Le travail assidu et constant mené ces vingt dernières années a porté ses fruits, avec un aboutissement remarquable : l’octroi à l’Ukraine du statut d’État membre associé du CERN. C’est une étape extrêmement importante sur la voie de l’intégration de l’Ukraine dans l'Europe », s’est félicité S.E. M. Yurii Klymenko, représentant de la mission permanente de l'Ukraine auprès de l'Office des Nations Unies à Genève.
« Je me réjouis d’accueillir chaleureusement l’Ukraine dans la famille du CERN. Le Laboratoire travaille en étroite collaboration avec des collègues ukrainiens depuis de nombreuses années, et nous avons hâte de renforcer cette collaboration dans le cadre du statut d’État membre associé », a indiqué Fabiola Gianotti, directrice générale du CERN.
L’Ukraine et le CERN ont signé un Accord de coopération en 1993, et une déclaration conjointe en 2011, définissant les priorités en matière de coopération scientifique et technique. Les relations entre l’Ukraine et le CERN sont bien plus anciennes, puisque le Laboratoire coopère de longue date avec l’Institut unifié de recherche nucléaire (JINR), qui compte l’Ukraine parmi ses membres.
L’Ukraine contribue en outre depuis longtemps aux expériences LHC ALICE, CMS et LHCb, ainsi qu’aux travaux de recherche et de développement sur les nouvelles technologies des accélérateurs. Le payshéberge également un centre de calcul de niveau 2 dans le cadre de la Grille de calcul mondiale pour le LHC(WLCG), contribuant ainsi au traitement et à l’analyse des énormes quantités de données produites par les expériences LHC.
Le statut d’État membre associé du CERN accordé à l’Ukraine renforce le partenariat à long terme entre le CERN et la communauté scientifique de l’Ukraine. Il permet à ce pays de participer aux sessions du Conseil de l’Organisation et de ses comités. De plus, les scientifiques ukrainiens sont désormais éligibles aux postes de membres du personnel du CERN. Enfin, l’industrie ukrainienne peut désormais répondre aux appels d’offres du CERN, ce qui ouvre la voie à une collaboration industrielle dans le domaine des technologies de pointe.
L’Ukraine devient État membre associé du CERN
L’Ukraine est devenue aujourd’hui un État membre associé du CERN. Le CERN a en effet reçu unenotification officielle l’informant que le parlement ukrainien a ratifié l’accord d'Etat membre associé, signé par le CERN en octobre 2013, qui octroie ce statut au pays.
« Le travail assidu et constant mené ces vingt dernières années a porté ses fruits, avec un aboutissement remarquable : l’octroi à l’Ukraine du statut d’État membre associé du CERN. C’est une étape extrêmement importante sur la voie de l’intégration de l’Ukraine dans l'Europe », s’est félicité S.E. M. Yurii Klymenko, représentant de la mission permanente de l'Ukraine auprès de l'Office des Nations Unies à Genève.
« Je me réjouis d’accueillir chaleureusement l’Ukraine dans la famille du CERN. Le Laboratoire travaille en étroite collaboration avec des collègues ukrainiens depuis de nombreuses années, et nous avons hâte de renforcer cette collaboration dans le cadre du statut d’État membre associé », a indiqué Fabiola Gianotti, directrice générale du CERN.
L’Ukraine et le CERN ont signé un Accord de coopération en 1993, et une déclaration conjointe en 2011, définissant les priorités en matière de coopération scientifique et technique. Les relations entre l’Ukraine et le CERN sont bien plus anciennes, puisque le Laboratoire coopère de longue date avec l’Institut unifié de recherche nucléaire (JINR), qui compte l’Ukraine parmi ses membres.
L’Ukraine contribue en outre depuis longtemps aux expériences LHC ALICE, CMS et LHCb, ainsi qu’aux travaux de recherche et de développement sur les nouvelles technologies des accélérateurs. Le payshéberge également un centre de calcul de niveau 2 dans le cadre de la Grille de calcul mondiale pour le LHC(WLCG), contribuant ainsi au traitement et à l’analyse des énormes quantités de données produites par les expériences LHC.
Le statut d’État membre associé du CERN accordé à l’Ukraine renforce le partenariat à long terme entre le CERN et la communauté scientifique de l’Ukraine. Il permet à ce pays de participer aux sessions du Conseil de l’Organisation et de ses comités. De plus, les scientifiques ukrainiens sont désormais éligibles aux postes de membres du personnel du CERN. Enfin, l’industrie ukrainienne peut désormais répondre aux appels d’offres du CERN, ce qui ouvre la voie à une collaboration industrielle dans le domaine des technologies de pointe.
Александр- Messages : 5390
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Re: Et après?
Statues abattues, noms de rues changés... la décommunisation bat son plein en Ukraine
Une statue de Lénine transportée sur un camion à Zaporizhia, en Ukraine, le 17 mars 2016. - © PRYLEPA OLEKSANDR - AFP
L’Ukraine vient de fêter ses 25 ans d’indépendance de l’Union Soviétique, mais c’est maintenant que la décommunisation bat son plein. Les statues de Lénine tombent les unes après les autres, les symboles soviétiques sont décrochés des murs des métros, les rues sont renommées… Un processus de grande ampleur, mais qui soulève de nombreuses questions.
Pourquoi cette décommunisation, et pourquoi maintenant?
Ça s’est un peu imposé dans le sillage de la Révolution de la Dignité. Celle-ci a commencé il y a presque trois ans, en novembre 2013. Début décembre, les révolutionnaires avaient abattu la statue de Lénine qui trônait sur l’avenue principale de Kiev. Ils s’étaient vraiment acharnés. Car Lénine représente pour beaucoup d’Ukrainiens le passé soviétique, avec tout ce qu’il a de plus douloureux, des restrictions linguistiques au goulag, en passant par les persécutions politiques.
Il y a cette idée qu’en faisant disparaître Lénine et les symboles soviétiques, le pays s’affranchira de son passé et se rapprochera de l’Europe. C’est une idée qui a un certain sens et qui est devenue très populaire après la victoire des révolutionnaires pro-européens en février 2014. En mai 2015, le processus de décommunisation a été encadré par une série de lois mémorielles votées par le Parlement. Et on est encore, aujourd’hui, en plein dans le processus.
Est-ce que cette décommunisation fait consensus?
Non. Pour beaucoup d’autres Ukrainiens, Lénine, et le passé soviétique, cela évoque des bons souvenirs. L’époque de leur jeunesse, le temps du plein emploi, le temps où les institutions d’Etat fonctionnaient… Beaucoup d’Ukrainiens vivent cette décommunisation avec une incompréhension profonde, voire comme une insulte.
Il y a aussi un autre aspect, celui de l’application de la loi. ce qu’il faut comprendre avec le processus actuel, c’est qu’il est illisible. La loi promulguée par le président en mai 2015 devait être appliquée d’ici à février 2016, pour tout ce qui est changement de nom et déboulonnage de statue. Mais on est en octobre, et on y est encore. Dans les régions, chacun y va de sa petite musique, il n’y a pas de mouvement coordonné.
L’exemple de ce Lénine de Kiev est encore très révélateur. Il a été détruit début décembre 2013, mais, dans le centre de la capitale, son piédestal avec le nom "Lénine" est encore bien en vue.
Est-ce que cet exemple ne veut pas dire aussi qu’il n’y a pas encore d’alternative à cette statue de Lénine, et au symbolisme soviétique en général?
Oui, et c’est bien l’un des enjeux de cette décommunisation : développer un nouveau narratif national, qui puisse faire consensus. L’une des lois mémorielles votées en 2015 consacre les combattants pour l’indépendance comme des héros nationaux. Cela inclut les militants nationalistes, actifs dans les années 40, qui avaient collaboré un temps avec les Nazis pour combattre les Soviétiques. Alors chez beaucoup, notamment les familles de vétérans de l’armée rouge, ça fait grincer les dents.
Enfin, pour terminer sur ce manque d’alternative, il faut se rappeler que l’URSS, pour la majeure partie de l’Ukraine, c’est 70 ans. C’est à dire tout un pays façonné par des politiques soviétiques qui ont fait naître des villes, construit des barrages, des usines, des aéroports…
La décommunisation est donc justifiée dans le contexte ukrainien actuel. Mais nier le passé soviétique, comme ça, en faisant disparaître des statues, c’est tout simplement impossible.
Une statue de Lénine transportée sur un camion à Zaporizhia, en Ukraine, le 17 mars 2016. - © PRYLEPA OLEKSANDR - AFP
L’Ukraine vient de fêter ses 25 ans d’indépendance de l’Union Soviétique, mais c’est maintenant que la décommunisation bat son plein. Les statues de Lénine tombent les unes après les autres, les symboles soviétiques sont décrochés des murs des métros, les rues sont renommées… Un processus de grande ampleur, mais qui soulève de nombreuses questions.
Pourquoi cette décommunisation, et pourquoi maintenant?
Ça s’est un peu imposé dans le sillage de la Révolution de la Dignité. Celle-ci a commencé il y a presque trois ans, en novembre 2013. Début décembre, les révolutionnaires avaient abattu la statue de Lénine qui trônait sur l’avenue principale de Kiev. Ils s’étaient vraiment acharnés. Car Lénine représente pour beaucoup d’Ukrainiens le passé soviétique, avec tout ce qu’il a de plus douloureux, des restrictions linguistiques au goulag, en passant par les persécutions politiques.
Il y a cette idée qu’en faisant disparaître Lénine et les symboles soviétiques, le pays s’affranchira de son passé et se rapprochera de l’Europe. C’est une idée qui a un certain sens et qui est devenue très populaire après la victoire des révolutionnaires pro-européens en février 2014. En mai 2015, le processus de décommunisation a été encadré par une série de lois mémorielles votées par le Parlement. Et on est encore, aujourd’hui, en plein dans le processus.
Est-ce que cette décommunisation fait consensus?
Non. Pour beaucoup d’autres Ukrainiens, Lénine, et le passé soviétique, cela évoque des bons souvenirs. L’époque de leur jeunesse, le temps du plein emploi, le temps où les institutions d’Etat fonctionnaient… Beaucoup d’Ukrainiens vivent cette décommunisation avec une incompréhension profonde, voire comme une insulte.
Il y a aussi un autre aspect, celui de l’application de la loi. ce qu’il faut comprendre avec le processus actuel, c’est qu’il est illisible. La loi promulguée par le président en mai 2015 devait être appliquée d’ici à février 2016, pour tout ce qui est changement de nom et déboulonnage de statue. Mais on est en octobre, et on y est encore. Dans les régions, chacun y va de sa petite musique, il n’y a pas de mouvement coordonné.
L’exemple de ce Lénine de Kiev est encore très révélateur. Il a été détruit début décembre 2013, mais, dans le centre de la capitale, son piédestal avec le nom "Lénine" est encore bien en vue.
Est-ce que cet exemple ne veut pas dire aussi qu’il n’y a pas encore d’alternative à cette statue de Lénine, et au symbolisme soviétique en général?
Oui, et c’est bien l’un des enjeux de cette décommunisation : développer un nouveau narratif national, qui puisse faire consensus. L’une des lois mémorielles votées en 2015 consacre les combattants pour l’indépendance comme des héros nationaux. Cela inclut les militants nationalistes, actifs dans les années 40, qui avaient collaboré un temps avec les Nazis pour combattre les Soviétiques. Alors chez beaucoup, notamment les familles de vétérans de l’armée rouge, ça fait grincer les dents.
Enfin, pour terminer sur ce manque d’alternative, il faut se rappeler que l’URSS, pour la majeure partie de l’Ukraine, c’est 70 ans. C’est à dire tout un pays façonné par des politiques soviétiques qui ont fait naître des villes, construit des barrages, des usines, des aéroports…
La décommunisation est donc justifiée dans le contexte ukrainien actuel. Mais nier le passé soviétique, comme ça, en faisant disparaître des statues, c’est tout simplement impossible.
Александр- Messages : 5390
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Re: Et après?
Un moment de détente : le passage de l'ère soviétique à l'Ukraine libre !
J'adore le nombre de messages subliminaux que ce petit clip musical fait passer...
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Krispoluk- Messages : 9858
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Re: Et après?
Ukraine in talks with EU on free mobile roaming services
Ukraine will join the European Union`s common digital space, which means the abolition of charges for mobile roaming, according to ZN.ua.
The prospects for the use of a common EU-Ukraine-Eastern Partnership digital space were discussed at the ministerial meeting of the EU`s ”Digital Community” initiative with the participation of the EU Commissioner Gunther Oettinger and EU Commissioner Johannes Hahn, ZN.ua reports.
”According to the press service of the Ministry of Economic Development and Trade of Ukraine, EU Commissioner Oettinger said that it was Ukraine who has the highest potential of digital development in Europe and the countries of the Eastern Partnership,” reads the statement.
Oettinger stressed the importance of a joint project with Ukraine to reduce roaming fees by introducing a common digital space.
The official said the project had been successfully implemented to reduce the cost of mobile communication services in such a way that the cost of roaming is almost like ”at home”.
In turn, Ukraine`s Economy Minister Stepan Kubiv noted that a similar project is also soon to start working between Europe and Ukraine.
Ca nous intéresse au premier plan si les communications sont "comme en local".
Ukraine will join the European Union`s common digital space, which means the abolition of charges for mobile roaming, according to ZN.ua.
The prospects for the use of a common EU-Ukraine-Eastern Partnership digital space were discussed at the ministerial meeting of the EU`s ”Digital Community” initiative with the participation of the EU Commissioner Gunther Oettinger and EU Commissioner Johannes Hahn, ZN.ua reports.
”According to the press service of the Ministry of Economic Development and Trade of Ukraine, EU Commissioner Oettinger said that it was Ukraine who has the highest potential of digital development in Europe and the countries of the Eastern Partnership,” reads the statement.
Oettinger stressed the importance of a joint project with Ukraine to reduce roaming fees by introducing a common digital space.
The official said the project had been successfully implemented to reduce the cost of mobile communication services in such a way that the cost of roaming is almost like ”at home”.
In turn, Ukraine`s Economy Minister Stepan Kubiv noted that a similar project is also soon to start working between Europe and Ukraine.
Ca nous intéresse au premier plan si les communications sont "comme en local".
Александр- Messages : 5390
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Re: Et après?
Pour aller dans le sens de thuramir:
Reuters: Ukrainian anti-corruption reform faces threats
An IMF-backed reform forcing Ukrainian politicians and officials to declare their assets online is facing what some lawmakers and anti-corruption activists say are persistent attempts to sabotage it, according to Reuters.
Photo Unian
"There is an attempt to discredit the system in order to destroy it technically, physically," said Viktor Chumak, an independent lawmaker and the deputy head of the parliament's committee on fighting corruption, Pavel Polityuk and Margaryta Chornokondratenko wrote in an article titled "Time to declare: Ukrainian anti-corruption reform faces threats," published by Reuters on Monday, October 24.
The reform has faced hostility from the start, and the original August launch date was delayed because the software wasn't given security clearance. Several lawmakers introduced bills to try to water the reform down and others want it delayed.
The system finally went live in September but MPs say it is full of problems that make it difficult to complete the form properly. Its designer says those problems were introduced after he handed control of the software to the authorities.
The consequences of Ukraine missing the October 30 deadline for some 50,000 people to declare their wealth may be far-reaching, and the prospect of that happening prompted the EU to send an urgent letter to the speaker of parliament.
The International Monetary Fund sees the deadline as a "structural benchmark," and failing to meet it would weaken the case for the IMF to disburse more aid as part of a $17.5 billion bailout by the end of this year.
Artem Shevalev, Ukraine's representative to the European Bank for Reconstruction and Development, said it didn't look feasible for Ukraine to implement difficult reforms such as the asset declaration system by then.
"When I read some of the feedback from some of my colleagues in Kyiv it is clear it is very difficult technically, but also the level of disclosure is unprecedented," Shevalev said.
"It's anything, literally anything, even down to every piece of jewelry you have."
The EU has linked the reform to granting a visa-free regime to Ukraine. If the reform fails, it would add to the impression that Kyiv's Western-backed leaders do not have the will to tackle corruption. Other measures, such as privatizing state companies or cleaning up the customs service, also face threats.
"It is absolutely obvious for me that the president's declarations to the international community, that the system would operate fully, are artificial in order to create an image that Ukraine is fulfilling its obligations," said Oleksandra Drik, head of the Civic Lustration Committee, an anti-corruption body.
Politicians have had to fill in asset declaration forms before, but the new one is more comprehensive and carries prison sentences for false statements.
President Petro Poroshenko told local television on Sunday that the form was not perfect and he didn't much like it.
"But it cannot be a reason not to fill it in," he said, and he would submit his on time.
As of Monday, just over half the 50,000 declarations had been submitted. Prime Minister Volodymyr Groysman said his was almost done.
Reuters: Ukrainian anti-corruption reform faces threats
An IMF-backed reform forcing Ukrainian politicians and officials to declare their assets online is facing what some lawmakers and anti-corruption activists say are persistent attempts to sabotage it, according to Reuters.
Photo Unian
"There is an attempt to discredit the system in order to destroy it technically, physically," said Viktor Chumak, an independent lawmaker and the deputy head of the parliament's committee on fighting corruption, Pavel Polityuk and Margaryta Chornokondratenko wrote in an article titled "Time to declare: Ukrainian anti-corruption reform faces threats," published by Reuters on Monday, October 24.
The reform has faced hostility from the start, and the original August launch date was delayed because the software wasn't given security clearance. Several lawmakers introduced bills to try to water the reform down and others want it delayed.
The system finally went live in September but MPs say it is full of problems that make it difficult to complete the form properly. Its designer says those problems were introduced after he handed control of the software to the authorities.
The consequences of Ukraine missing the October 30 deadline for some 50,000 people to declare their wealth may be far-reaching, and the prospect of that happening prompted the EU to send an urgent letter to the speaker of parliament.
The International Monetary Fund sees the deadline as a "structural benchmark," and failing to meet it would weaken the case for the IMF to disburse more aid as part of a $17.5 billion bailout by the end of this year.
Artem Shevalev, Ukraine's representative to the European Bank for Reconstruction and Development, said it didn't look feasible for Ukraine to implement difficult reforms such as the asset declaration system by then.
"When I read some of the feedback from some of my colleagues in Kyiv it is clear it is very difficult technically, but also the level of disclosure is unprecedented," Shevalev said.
"It's anything, literally anything, even down to every piece of jewelry you have."
The EU has linked the reform to granting a visa-free regime to Ukraine. If the reform fails, it would add to the impression that Kyiv's Western-backed leaders do not have the will to tackle corruption. Other measures, such as privatizing state companies or cleaning up the customs service, also face threats.
"It is absolutely obvious for me that the president's declarations to the international community, that the system would operate fully, are artificial in order to create an image that Ukraine is fulfilling its obligations," said Oleksandra Drik, head of the Civic Lustration Committee, an anti-corruption body.
Politicians have had to fill in asset declaration forms before, but the new one is more comprehensive and carries prison sentences for false statements.
President Petro Poroshenko told local television on Sunday that the form was not perfect and he didn't much like it.
"But it cannot be a reason not to fill it in," he said, and he would submit his on time.
As of Monday, just over half the 50,000 declarations had been submitted. Prime Minister Volodymyr Groysman said his was almost done.
Dernière édition par Александр le Mer 26 Oct - 9:20, édité 1 fois
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Re: Et après?
Une bonne question:
When will Ukrainians get European salaries
Ukraine is not a poor country. But the incomes of citizens are among the lowest in the region. This cannot be changed by raising the minimum wage or taking money away from the oligarchs. The only way is to create conditions for a significant growth of the country's GDP.
Reuters
Titles like "Ukrainians earn less in the rest of Europe", "Ukrainian monthly wages could only pay for two dinners in Paris" are already a tradition in some Ukrainian media, which causes the righteous anger of ordinary citizens.
Often, the media follow the populists in simply translating the average Ukrainian salary in euros and compare it with that in other countries. Thus, in 1Q 2016 the average Ukrainian citizen made EUR 162 a month, whereas Moldova recorded EUR, and Poland, which we often strive to be alike, boasted EUR 950.
However, in pursuit of a catchy title or cheap political rating, the information on the matter is given to the public distorted. Indeed, due to the deep devaluation of the hryvnia over the past two years, wages in Ukraine also sunk in foreign currency terms.
But the well-being of citizens in the civilized world is not determined by the amount of currency one can buy but by the range of goods and services affordable. The country’s wealth is measured by how many products it is able to produce and sell.
For the evaluation, the index is used of gross domestic product (GDP) per citizen, taken at purchasing power parity (PPP). According to the International Monetary Fund, GDP per capita in PPP terms in Ukraine in 2015 amounted to almost $8,000, in Georgia it was $9,600, and in Moldova it was $5,000.
It is worth noting that Ukraine can climb a little higher if the country gets to lower the level of the shadow economy, which is not accounted for in official statistics. According to various estimates, it reaches 50% in Ukraine, while in Poland its level twice lower.
So despite the fact that Ukrainians are not the poorest in Europe, even realizing it would bring not much comfort to the citizens. After all, Ukrainians still travel to Poland, the Baltic States and Western Europe. That's where we see the quality of life and level of wages, which they want to achieve in Ukraine.
How to achieve higher salaries
According to Deputy Chairman of the Group of Strategic Advisers of Ukraine Pavel Kukhta, the size of GDP directly affects the well-being of citizens.
"In fact, the country's GDP is distributed in two main directions. It can go to the capital owners or the people in the form of wages. Accordingly, salaries are tied to the size of GDP," Kukhta said, adding that part of what is produced in the country is also consumed by the State itself through social spending, defense, and state apparatus.
According to Kukhta, the proportion of wages in Ukraine's GDP is around 40%, which roughly corresponds to European figures. The rest goes to the owners of capital and the State.
There is an option to follow the principles of socialism and away take away the capitalists’ assets so that the capital was distributed among the workers. But then there is the problem of the lack of incentives to invest. Nobody will invest in the purchase of equipment and the creation of new production capacities if there are no opportunities to make a profit.
Reuters
Investment is exactly what Ukraine is missing. Without capital injections, it is difficult to talk about economic development. They reached almost $11 billion in 2008, in 2012 they were at the level of $8.4 billion, but in 2015 they were left below $3 billion. Meanwhile, since its accession to the EU, Poland has attracted between $8 bln and $17 bln in foreign direct investment annually.
The current attempts of the Ukrainian authorities to carry out deregulation, simplify the tax system and raise the country in the ranking of the ease of doing business are aimed precisely at improving the investment climate.
Another option for increasing the share of wages in the economy is the reduction of state consumption. The less taxes it collects and spends for its own needs, the more money will be left to capital owners and their employees.
Lowering the single social contribution (SSC) since the beginning of the year nearly twofold is a great example of how the work of businesses can be facilitated and legal wages increased. By taking this step, the government voluntarily gave up UAH 100 billion of budget revenues for the companies to take their employees’ wages out of the shadows.
Making up for losses in the budget plan is planned to be reached by raising tax revenues from increasing wages and through the reduction of social spending, because people with higher official revenue will not qualify for social aid.
However, this has had little material effect so far. Businesses do not trust the government too much and they are in no hurry to take wages out of the shadows. In addition, the companies that pay staff salaries "in envelopes" can entice higher qualified staff by offering higher payouts than a company with legal salaries introduced.
Meanwhile, the authorities continue urging businesses to reconsider their attitude.
"I expect that the business will go for higher salaries for their employees. This [reduction in tax rates] was done not only to increase the profits of Ukrainian companies, but also for them to increase the share of wages, while remaining competitive in the market," President Petro Poroshenko said at the beginning of the year.
However, there is still great scope for reductions in government spending under the name of state-owned enterprises, most of which have been feeding on public funds and which still fail to be put up for privatization.
There is also a utopic option of raising salaries by issuing a relevant decree from higher offices. Not long ago, Minister of Social Policy Andriy Reva and head of the State Fiscal Service Roman Nasirov discussed the possibility of a legislative raise of the minimum wage.
Fortunately, this initiative found no support in the government. It certainly would help bring out of the shadows part of the salaries and increase the amount of legal income of citizens, but at the same time, it would lead to large-scale layoffs and further shadowization of the economy.
Pavel Kukhta / Photo from UNIAN
"The only way to achieve Polish wages in Ukraine is to increase GDP per capita in our country to the level of Poland. But Ukraine has long had a standard policy of using all instruments, including enforcement, to raise salaries instead of raising GDP. This policy only reduces GDP, driving businesses into the shadow and repelling investors," says Kukhta.
Therefore, the only thing that can really correct the situation is economic growth.
"When you have small GDP, you are a very poor country, and people earn little. There are no other options there. When such a low GDP, there cannot be and there will not be any higher wages," said Kukhta.
Achieving growth is only possible if a country produces and sells enough goods and services. Gross domestic product per capita in 2015 in Poland amounted to $26,500, in Estonia it was $28,600. It is clear that Ukraine will never be able to provide its citizens with Polish wages, with its GDP per capita being more than three times lower.
Growing faster than others
To increase GDP, the country must produce more. It must also be selling its products and services. Only this ensures the increase of national wealth. For example, the Soviet Union produced plenty of products, however a lot ended up rotting in warehouses, unsold.
By and large, Ukraine can produce goods both for the internal and external markets. The only question is the scale of these markets.
"The domestic market in Ukraine is very small, so it makes no sense to count on it as a source of significant growth. But foreign markets have scale, compared to the Ukrainian economy. And as a rule, countries like Ukraine achieve significant growth when expanding their presence in foreign markets," said Kukhta.
Therefore, the efforts of the Ukrainian authorities to increase exports are justified not only in terms of foreign exchange earnings to maintain the hryvnia exchange rate, but also in terms of creating preconditions for the acceleration of GDP growth.
At the same time, the mentioned conclusion of de-shadowing the economy cannot be considered a panacea in terms of increasing GDP and wages.
"The size of the shadow economy indicates the degree of economic underdevelopment. It didn’t just develop out of nowhere. People go into the shadows because they can’t earn legally. This is not a resource for increasing the statistical GDP. This is a sign of disease," said Kukhta.
The efforts of the Ukrainian authorities to increase exports are justified / Photo from UNIAN
Rather, the reduction in the share of the shadow economy should serve as an indication that the business environment is improving. If companies start paying taxes, it clearly shows that government pressure has weakened and confidence in the State is growing. So far, all the steps taken by the Government are not enough, and the businesses are not in a hurry to leave the shadows. The reason for this is as in the past: excessive pressure of the tax officials, the dysfunctional court system, and total corruption.
A mandatory condition for the rapid development of the economy is the inflow of foreign investment. This is what helps small European countries that cannot boast of a large-scale industry outrun major manufacturers, such as Germany and France, in terms of GDP per capita.
For example, GDP per capita in Denmark amounted to about $46,000 in 2015, almost the same level as Germany. The same figure was recorded in Iceland, the country with a population of just over 300,000 and no large-scale industry.
Recently Ukraine even created a National Investment Council that will deal with attracting investment. As stated by the head of the newly-created Council, Borys Lozhkin, the country needs to attract an additional $120-200 billion in foreign investment by 2036 to ensure annual GDP growth at 6,5-9% in 2017-2036.
At the same time, one must not forget that achieving high GDP growth is unlikely based on outdated raw materials economy. Focusing on agricultural products as an engine of economic growth, only 1-2% GDP growth per year can be expected, but the country can’t get into the big league with such specialization.
This was what Prime Minister Volodymyr Groysman was talking about during the discussion in the Verkhovna Rada’s first reading of the draft state budget for 2017. "I want us to stop being a raw materials appendage to the economies of other countries. It is very important that we create a national product that will be competitive and provide Ukrainians with decent jobs," said Groysman.
A serious increase in GDP requires manufacturing of products with a higher degree of processing. This does not mean Ukraine has to start creating industrial parks and other free economic zones all across the country or to exempt from tax the IT companies.
It is necessary to guarantee the rights of the owner, to create an attractive environment for investors and businesses to develop. And then the businesses will decide what niche to choose, in order to maximize the added value. The problem of the Ukrainian economy, focused on the export of raw materials, emerged due to excessive oligarchization, overregulation and unprotected property rights.
The Prime Minister noted that Ukraine is important to stop being a raw materials appendage to other countries’ economies / Photo from UNIAN
Therefore, the recipe for the Ukrainians to get European wages is macroeconomic and monetary stability, deregulation, the fight against corruption, and simplification of the tax system. Only by creating such conditions will Ukraine be able to grow faster than its European neighbors.
Now the country has all opportunities to do so. Firstly, following the Revolution of Dignity, public demand for change has emerged, while a certain number of professionals willing to make these changes have taken up positions in power structures. Secondly, today Ukraine enjoys strong support from its western partners, both financial and advisory. Third, the eastern European countries now also have some problems with economic growth, which has slowed in recent years, so the backlog can be reduced quicker.
At the same time, it is worth remembering that at the dawn of its independence, Ukraine held about the same position as Poland. However, over time, Ukraine has fallen very far behind in terms of economic development
Even in case Ukraine keeps carrying out reforms, catching up with its neighbors may take decades. As Lozhkin noted, even a 6.5-9% annual GDP growth in 2017-2036 will only provide for a gross domestic product at $292 billion by 2036. "This is the level of GDP of Colombia in 2015, while Poland's GDP in 2015 amounted to $475 billion. That is, even if Ukraine will grow in this pace, we won’t be able to catch up with Poland," said Lozhkin.
But that is no reason to not carry out reforms. Otherwise, we will fall behind even further and we will only be able to get a decent salary when leaving the country to work abroad.
Dmytro Sydorenko
When will Ukrainians get European salaries
Ukraine is not a poor country. But the incomes of citizens are among the lowest in the region. This cannot be changed by raising the minimum wage or taking money away from the oligarchs. The only way is to create conditions for a significant growth of the country's GDP.
Reuters
Titles like "Ukrainians earn less in the rest of Europe", "Ukrainian monthly wages could only pay for two dinners in Paris" are already a tradition in some Ukrainian media, which causes the righteous anger of ordinary citizens.
Often, the media follow the populists in simply translating the average Ukrainian salary in euros and compare it with that in other countries. Thus, in 1Q 2016 the average Ukrainian citizen made EUR 162 a month, whereas Moldova recorded EUR, and Poland, which we often strive to be alike, boasted EUR 950.
However, in pursuit of a catchy title or cheap political rating, the information on the matter is given to the public distorted. Indeed, due to the deep devaluation of the hryvnia over the past two years, wages in Ukraine also sunk in foreign currency terms.
But the well-being of citizens in the civilized world is not determined by the amount of currency one can buy but by the range of goods and services affordable. The country’s wealth is measured by how many products it is able to produce and sell.
For the evaluation, the index is used of gross domestic product (GDP) per citizen, taken at purchasing power parity (PPP). According to the International Monetary Fund, GDP per capita in PPP terms in Ukraine in 2015 amounted to almost $8,000, in Georgia it was $9,600, and in Moldova it was $5,000.
It is worth noting that Ukraine can climb a little higher if the country gets to lower the level of the shadow economy, which is not accounted for in official statistics. According to various estimates, it reaches 50% in Ukraine, while in Poland its level twice lower.
So despite the fact that Ukrainians are not the poorest in Europe, even realizing it would bring not much comfort to the citizens. After all, Ukrainians still travel to Poland, the Baltic States and Western Europe. That's where we see the quality of life and level of wages, which they want to achieve in Ukraine.
How to achieve higher salaries
According to Deputy Chairman of the Group of Strategic Advisers of Ukraine Pavel Kukhta, the size of GDP directly affects the well-being of citizens.
"In fact, the country's GDP is distributed in two main directions. It can go to the capital owners or the people in the form of wages. Accordingly, salaries are tied to the size of GDP," Kukhta said, adding that part of what is produced in the country is also consumed by the State itself through social spending, defense, and state apparatus.
According to Kukhta, the proportion of wages in Ukraine's GDP is around 40%, which roughly corresponds to European figures. The rest goes to the owners of capital and the State.
There is an option to follow the principles of socialism and away take away the capitalists’ assets so that the capital was distributed among the workers. But then there is the problem of the lack of incentives to invest. Nobody will invest in the purchase of equipment and the creation of new production capacities if there are no opportunities to make a profit.
Reuters
Investment is exactly what Ukraine is missing. Without capital injections, it is difficult to talk about economic development. They reached almost $11 billion in 2008, in 2012 they were at the level of $8.4 billion, but in 2015 they were left below $3 billion. Meanwhile, since its accession to the EU, Poland has attracted between $8 bln and $17 bln in foreign direct investment annually.
The current attempts of the Ukrainian authorities to carry out deregulation, simplify the tax system and raise the country in the ranking of the ease of doing business are aimed precisely at improving the investment climate.
Another option for increasing the share of wages in the economy is the reduction of state consumption. The less taxes it collects and spends for its own needs, the more money will be left to capital owners and their employees.
Lowering the single social contribution (SSC) since the beginning of the year nearly twofold is a great example of how the work of businesses can be facilitated and legal wages increased. By taking this step, the government voluntarily gave up UAH 100 billion of budget revenues for the companies to take their employees’ wages out of the shadows.
Making up for losses in the budget plan is planned to be reached by raising tax revenues from increasing wages and through the reduction of social spending, because people with higher official revenue will not qualify for social aid.
However, this has had little material effect so far. Businesses do not trust the government too much and they are in no hurry to take wages out of the shadows. In addition, the companies that pay staff salaries "in envelopes" can entice higher qualified staff by offering higher payouts than a company with legal salaries introduced.
Meanwhile, the authorities continue urging businesses to reconsider their attitude.
"I expect that the business will go for higher salaries for their employees. This [reduction in tax rates] was done not only to increase the profits of Ukrainian companies, but also for them to increase the share of wages, while remaining competitive in the market," President Petro Poroshenko said at the beginning of the year.
However, there is still great scope for reductions in government spending under the name of state-owned enterprises, most of which have been feeding on public funds and which still fail to be put up for privatization.
There is also a utopic option of raising salaries by issuing a relevant decree from higher offices. Not long ago, Minister of Social Policy Andriy Reva and head of the State Fiscal Service Roman Nasirov discussed the possibility of a legislative raise of the minimum wage.
Fortunately, this initiative found no support in the government. It certainly would help bring out of the shadows part of the salaries and increase the amount of legal income of citizens, but at the same time, it would lead to large-scale layoffs and further shadowization of the economy.
Pavel Kukhta / Photo from UNIAN
"The only way to achieve Polish wages in Ukraine is to increase GDP per capita in our country to the level of Poland. But Ukraine has long had a standard policy of using all instruments, including enforcement, to raise salaries instead of raising GDP. This policy only reduces GDP, driving businesses into the shadow and repelling investors," says Kukhta.
Therefore, the only thing that can really correct the situation is economic growth.
"When you have small GDP, you are a very poor country, and people earn little. There are no other options there. When such a low GDP, there cannot be and there will not be any higher wages," said Kukhta.
Achieving growth is only possible if a country produces and sells enough goods and services. Gross domestic product per capita in 2015 in Poland amounted to $26,500, in Estonia it was $28,600. It is clear that Ukraine will never be able to provide its citizens with Polish wages, with its GDP per capita being more than three times lower.
Growing faster than others
To increase GDP, the country must produce more. It must also be selling its products and services. Only this ensures the increase of national wealth. For example, the Soviet Union produced plenty of products, however a lot ended up rotting in warehouses, unsold.
By and large, Ukraine can produce goods both for the internal and external markets. The only question is the scale of these markets.
"The domestic market in Ukraine is very small, so it makes no sense to count on it as a source of significant growth. But foreign markets have scale, compared to the Ukrainian economy. And as a rule, countries like Ukraine achieve significant growth when expanding their presence in foreign markets," said Kukhta.
Therefore, the efforts of the Ukrainian authorities to increase exports are justified not only in terms of foreign exchange earnings to maintain the hryvnia exchange rate, but also in terms of creating preconditions for the acceleration of GDP growth.
At the same time, the mentioned conclusion of de-shadowing the economy cannot be considered a panacea in terms of increasing GDP and wages.
"The size of the shadow economy indicates the degree of economic underdevelopment. It didn’t just develop out of nowhere. People go into the shadows because they can’t earn legally. This is not a resource for increasing the statistical GDP. This is a sign of disease," said Kukhta.
The efforts of the Ukrainian authorities to increase exports are justified / Photo from UNIAN
Rather, the reduction in the share of the shadow economy should serve as an indication that the business environment is improving. If companies start paying taxes, it clearly shows that government pressure has weakened and confidence in the State is growing. So far, all the steps taken by the Government are not enough, and the businesses are not in a hurry to leave the shadows. The reason for this is as in the past: excessive pressure of the tax officials, the dysfunctional court system, and total corruption.
A mandatory condition for the rapid development of the economy is the inflow of foreign investment. This is what helps small European countries that cannot boast of a large-scale industry outrun major manufacturers, such as Germany and France, in terms of GDP per capita.
For example, GDP per capita in Denmark amounted to about $46,000 in 2015, almost the same level as Germany. The same figure was recorded in Iceland, the country with a population of just over 300,000 and no large-scale industry.
Recently Ukraine even created a National Investment Council that will deal with attracting investment. As stated by the head of the newly-created Council, Borys Lozhkin, the country needs to attract an additional $120-200 billion in foreign investment by 2036 to ensure annual GDP growth at 6,5-9% in 2017-2036.
At the same time, one must not forget that achieving high GDP growth is unlikely based on outdated raw materials economy. Focusing on agricultural products as an engine of economic growth, only 1-2% GDP growth per year can be expected, but the country can’t get into the big league with such specialization.
This was what Prime Minister Volodymyr Groysman was talking about during the discussion in the Verkhovna Rada’s first reading of the draft state budget for 2017. "I want us to stop being a raw materials appendage to the economies of other countries. It is very important that we create a national product that will be competitive and provide Ukrainians with decent jobs," said Groysman.
A serious increase in GDP requires manufacturing of products with a higher degree of processing. This does not mean Ukraine has to start creating industrial parks and other free economic zones all across the country or to exempt from tax the IT companies.
It is necessary to guarantee the rights of the owner, to create an attractive environment for investors and businesses to develop. And then the businesses will decide what niche to choose, in order to maximize the added value. The problem of the Ukrainian economy, focused on the export of raw materials, emerged due to excessive oligarchization, overregulation and unprotected property rights.
The Prime Minister noted that Ukraine is important to stop being a raw materials appendage to other countries’ economies / Photo from UNIAN
Therefore, the recipe for the Ukrainians to get European wages is macroeconomic and monetary stability, deregulation, the fight against corruption, and simplification of the tax system. Only by creating such conditions will Ukraine be able to grow faster than its European neighbors.
Now the country has all opportunities to do so. Firstly, following the Revolution of Dignity, public demand for change has emerged, while a certain number of professionals willing to make these changes have taken up positions in power structures. Secondly, today Ukraine enjoys strong support from its western partners, both financial and advisory. Third, the eastern European countries now also have some problems with economic growth, which has slowed in recent years, so the backlog can be reduced quicker.
At the same time, it is worth remembering that at the dawn of its independence, Ukraine held about the same position as Poland. However, over time, Ukraine has fallen very far behind in terms of economic development
Even in case Ukraine keeps carrying out reforms, catching up with its neighbors may take decades. As Lozhkin noted, even a 6.5-9% annual GDP growth in 2017-2036 will only provide for a gross domestic product at $292 billion by 2036. "This is the level of GDP of Colombia in 2015, while Poland's GDP in 2015 amounted to $475 billion. That is, even if Ukraine will grow in this pace, we won’t be able to catch up with Poland," said Lozhkin.
But that is no reason to not carry out reforms. Otherwise, we will fall behind even further and we will only be able to get a decent salary when leaving the country to work abroad.
Dmytro Sydorenko
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
Le premier ministre ukrainien espère toujours adhérer à l'Union européenne: "C’est notre objectif stratégique"
Volodymyr Hroïsman n’aime pas parler de la guerre dans l’est de l’Ukraine. À Kiev, il est pourtant le Premier ministre d’un pays en guerre depuis le printemps 2014. Son prédécesseur, le médiatique Arséni Iatseniouk, ne manquait pas une occasion de dénoncer l’agression russe. Volodymyr Hroïsman, 38 ans, est moins friand des médias. Il se présente comme un bon manager, discret, et un réformateur compétent.
En poste depuis avril 2016, il est souvent perçu comme l’homme du président, Petro Porochenko. Il a de fait été le maire de son fief de Vinnytsia, pendant 8 ans. Loin d’être une tare, Volodymyr Hroïsman le vante comme un gage d’efficacité, pour assainir l’environnement économique, lutter contre une corruption endémique et attirer les investisseurs internationaux vers un Eldorado ukrainien qui, il en est sûr, profitera à toute l’Europe.
Votre président a rencontré Vladimir Poutine, Angela Merkel et François Hollande à Berlin le 19 octobre, afin de relancer le processus de paix dans l’est de l’Ukraine. La rencontre a produit une "feuille de route", mais rien de concret. Il est clair que la situation de conflit est appelée à durer. Comment mener le plan de réformes structurelles que vous défendez, dans un pays en guerre ?
C’est un défi évident. Mais l’Ukraine, ce sont 45 millions d’habitants, avec leurs besoins, leurs activités, leurs ressources, leur potentiel. L’économie ukrainienne a ses logiques propres, qui se développent malgré la guerre. Ce conflit, ce n’est pas seulement un défi pour l’Ukraine, mais bien pour toute l’Europe. Il ne faut pas se voiler la face. Considérons la Crimée. Avant l’annexion par la Russie en 2014, c’était une grande station balnéaire. Aujourd’hui, c’est une base militaire, qui pose un danger non pas à l’Ukraine uniquement, mais au monde entier. Certains dirigeants se comportent comme des enfants, qui ferment les yeux quand ils voient quelque chose qui leur fait peur. Mais il faut réagir. Et il faut comprendre que la frontière que notre armée protège, ce n’est pas la frontière orientale de l’Ukraine, mais celle de l’Europe. Là-bas, nos forces armées font face à l’armée russe, l’une des plus puissantes au monde.
Volodymyr Hroïsman n’aime pas parler de la guerre dans l’est de l’Ukraine. À Kiev, il est pourtant le Premier ministre d’un pays en guerre depuis le printemps 2014. Son prédécesseur, le médiatique Arséni Iatseniouk, ne manquait pas une occasion de dénoncer l’agression russe. Volodymyr Hroïsman, 38 ans, est moins friand des médias. Il se présente comme un bon manager, discret, et un réformateur compétent.
En poste depuis avril 2016, il est souvent perçu comme l’homme du président, Petro Porochenko. Il a de fait été le maire de son fief de Vinnytsia, pendant 8 ans. Loin d’être une tare, Volodymyr Hroïsman le vante comme un gage d’efficacité, pour assainir l’environnement économique, lutter contre une corruption endémique et attirer les investisseurs internationaux vers un Eldorado ukrainien qui, il en est sûr, profitera à toute l’Europe.
Votre président a rencontré Vladimir Poutine, Angela Merkel et François Hollande à Berlin le 19 octobre, afin de relancer le processus de paix dans l’est de l’Ukraine. La rencontre a produit une "feuille de route", mais rien de concret. Il est clair que la situation de conflit est appelée à durer. Comment mener le plan de réformes structurelles que vous défendez, dans un pays en guerre ?
C’est un défi évident. Mais l’Ukraine, ce sont 45 millions d’habitants, avec leurs besoins, leurs activités, leurs ressources, leur potentiel. L’économie ukrainienne a ses logiques propres, qui se développent malgré la guerre. Ce conflit, ce n’est pas seulement un défi pour l’Ukraine, mais bien pour toute l’Europe. Il ne faut pas se voiler la face. Considérons la Crimée. Avant l’annexion par la Russie en 2014, c’était une grande station balnéaire. Aujourd’hui, c’est une base militaire, qui pose un danger non pas à l’Ukraine uniquement, mais au monde entier. Certains dirigeants se comportent comme des enfants, qui ferment les yeux quand ils voient quelque chose qui leur fait peur. Mais il faut réagir. Et il faut comprendre que la frontière que notre armée protège, ce n’est pas la frontière orientale de l’Ukraine, mais celle de l’Europe. Là-bas, nos forces armées font face à l’armée russe, l’une des plus puissantes au monde.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
Александр a écrit:Une bonne question:
When will Ukrainians get European salaries
Quand les européens auront des salaires quatre ou cinq fois plus élevés que les salaires actuels, les ukrainiens atteindront les actuels niveaux de salaire européens, c'est-à-dire dans... 50 ans ?
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et après?
En gros . . . quoique certains pays du Sud de l'UE ont évolué plus vite.
One more anti-corruption committee to start working in Ukraine
Secretary of National Security and Defence Council of Ukraine Oleksandr Turchynov in Donbas, October 21, 2016 (UNIAN Photo)
Joint national-international committee sets sights on increasing transparency and accountability in Ukraine's defence sector
The new committee has been created to help fight corruption in the defence sector. It is comprised of six members: three nationals – Sevgil Musaeva, Volodymyr Ogryzko, Oleh Rybachuk (co-chair), and three foreign experts – Lt Gen Tim Evans, Drago Kos (co-chair), and James Wasserstrom.
"Corruption in the Ukrainian defence sector costs lives," says Oleh Rybachuk. "Our soldiers and citizens deserve a Ministry of Defence that is efficient, accountable and serving their interests. Our aim is to help our MOD achieve those aims."
Read more Something wrong with 'Great Wall of Ukraine'
The Committee's task is to analyse and evaluate anti-corruption efforts in the defence sector. They are also supposed to work out recommendations on fighting bribery, report to Ukrainian authorities and the public, promote transparency, and strengthen accountability structures. It will also, later this year, enable citizens and soldiers to anonymously report corruption concerns to the group.
Read more Death and taxes here and there: analyst on latest corruption scandals
"In Afghanistan and Iraq, I saw first-hand the impact that corruption can have on the success of military operations. Without integrity, an army can't function effectively – and our aim, in the long-term, is to help the Ukrainian defence forces protect its people and its country," said Lt Gen Timothy Evans, former commander of the NATO Allied Rapid Reaction Corps.
Watch more Corruption Fight: The Empire Strikes Back
The committee was selected by a joint board of TI [Transparency International -UT] Ukraine and TI Defence & Security, following a public call for nominations earlier this year.
The NAKO is a project of TI Defence & Security, based in London, and TI Ukraine, and is supported by the Ministry of Foreign Affairs of the Netherlands.
President: Increasing minimum wage is struggle against poverty and protection of employed people
President Petro Poroshenko noted that after a thorough discussion with Prime Minister Volodymyr Groysman, a crucial political decision of huge social importance had been adopted. According to him, it is a common position of the Head of State, Government and coalitional factions.
“Along with building the Armed Forces, the first priority of the government is to fight poverty at the first opportunity. The aggression of Russia against our state is not an excuse for delaying reforms in war conditions,” the President noted.
According to the President, it is inadmissible that a man working full time earns the same sum of money as unemployed Ukrainians being on the dole. “Starting from January 1, 2017, there will be no employed people in Ukraine who earn less than 3200 hryvnias. Moreover, I addressed the Government and Parliament to make every effort for this decision not to increase a single tax, first of all it is related to small and medium business,” the Head of State added.
Petro Poroshenko says that the given decision concerns over 4 million employed Ukrainians whose salary equals 1450 hryvnias today. According to him, public sector will find proper resources in the state budget and private sector will have a strict rule banning salaries less than 3200 hryvnias per month.
“This decision is struggle against poverty and protection of employed people. Separation of minimum wage from calculation of subsistence level provides faster growth of minimum wage in the coming years,” the President said.
3200 grn, c'est 115 €
One more anti-corruption committee to start working in Ukraine
Secretary of National Security and Defence Council of Ukraine Oleksandr Turchynov in Donbas, October 21, 2016 (UNIAN Photo)
Joint national-international committee sets sights on increasing transparency and accountability in Ukraine's defence sector
The new committee has been created to help fight corruption in the defence sector. It is comprised of six members: three nationals – Sevgil Musaeva, Volodymyr Ogryzko, Oleh Rybachuk (co-chair), and three foreign experts – Lt Gen Tim Evans, Drago Kos (co-chair), and James Wasserstrom.
"Corruption in the Ukrainian defence sector costs lives," says Oleh Rybachuk. "Our soldiers and citizens deserve a Ministry of Defence that is efficient, accountable and serving their interests. Our aim is to help our MOD achieve those aims."
Read more Something wrong with 'Great Wall of Ukraine'
The Committee's task is to analyse and evaluate anti-corruption efforts in the defence sector. They are also supposed to work out recommendations on fighting bribery, report to Ukrainian authorities and the public, promote transparency, and strengthen accountability structures. It will also, later this year, enable citizens and soldiers to anonymously report corruption concerns to the group.
Read more Death and taxes here and there: analyst on latest corruption scandals
"In Afghanistan and Iraq, I saw first-hand the impact that corruption can have on the success of military operations. Without integrity, an army can't function effectively – and our aim, in the long-term, is to help the Ukrainian defence forces protect its people and its country," said Lt Gen Timothy Evans, former commander of the NATO Allied Rapid Reaction Corps.
Watch more Corruption Fight: The Empire Strikes Back
The committee was selected by a joint board of TI [Transparency International -UT] Ukraine and TI Defence & Security, following a public call for nominations earlier this year.
The NAKO is a project of TI Defence & Security, based in London, and TI Ukraine, and is supported by the Ministry of Foreign Affairs of the Netherlands.
President: Increasing minimum wage is struggle against poverty and protection of employed people
President Petro Poroshenko noted that after a thorough discussion with Prime Minister Volodymyr Groysman, a crucial political decision of huge social importance had been adopted. According to him, it is a common position of the Head of State, Government and coalitional factions.
“Along with building the Armed Forces, the first priority of the government is to fight poverty at the first opportunity. The aggression of Russia against our state is not an excuse for delaying reforms in war conditions,” the President noted.
According to the President, it is inadmissible that a man working full time earns the same sum of money as unemployed Ukrainians being on the dole. “Starting from January 1, 2017, there will be no employed people in Ukraine who earn less than 3200 hryvnias. Moreover, I addressed the Government and Parliament to make every effort for this decision not to increase a single tax, first of all it is related to small and medium business,” the Head of State added.
Petro Poroshenko says that the given decision concerns over 4 million employed Ukrainians whose salary equals 1450 hryvnias today. According to him, public sector will find proper resources in the state budget and private sector will have a strict rule banning salaries less than 3200 hryvnias per month.
“This decision is struggle against poverty and protection of employed people. Separation of minimum wage from calculation of subsistence level provides faster growth of minimum wage in the coming years,” the President said.
3200 grn, c'est 115 €
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
Volodymyr Hroïsman : «La Russie a traditionnellement entravé notre potentiel économique»
En visite en France jeudi et vendredi, le Premier ministre ukrainien, Volodymyr Hroïsman, revient sur les relations de son pays avec Moscou.
A 38 ans, Volodymyr Hroïsman est le plus jeune Premier ministre de l’Ukraine indépendante. En poste depuis avril, il est perçu comme l’homme du président Petro Porochenko, son allié de longue date. Il se voit avant tout comme un bon manager et un réformateur prudent. Volodymyr Hroïsman sera en France jeudi et vendredi pour des rencontres de haut niveau.
Votre président a rencontré Poutine, Merkel et Hollande le 19 octobre, afin de relancer le processus de paix dans l’est de l’Ukraine. Comment mener les réformes que vous défendez dans un pays en guerre ?
Ce conflit, ce n’est pas seulement un défi pour l’Ukraine, mais bien pour toute l’Europe. Il ne faut pas se voiler la face. Considérons la Crimée. Avant l’annexion par la Russie en 2014, c’était une grande zone balnéaire. Aujourd’hui, c’est une base militaire, qui pose un danger pas seulement à l’Ukraine, mais au monde entier. Il faut réagir. Et il faut comprendre que la frontière que notre armée protège, ce n’est pas la frontière orientale de l’Ukraine, mais de l’Europe. Là-bas, nos forces armées font face à l’armée russe, l’une des plus puissantes au monde. La guerre est un défi évident. Mais l’Ukraine, ce sont 45 millions d’habitants, avec leurs besoins, leurs activités, leurs ressources, leur potentiel. L’économie ukrainienne a ses logiques propres, qui se développent malgré la guerre.
La Russie était il y a peu le principal partenaire commercial de l’Ukraine. Comment développer l’économie nationale sans échanger avec la Russie ?
La Russie a traditionnellement entravé le potentiel économique de l’Ukraine afin de nous maintenir dépendants. Aujourd’hui, nous avons perdu notre accès traditionnel au marché russe. La réorientation qui nous a été imposée, vers l’ouest, aide à la modernisation de l’économie. C’est un défi certain, mais nous en sortirons renforcés.
Il semble que l’Ukraine redresse la tête après une grave récession. Quelles garanties pouvez-vous donner à d’éventuels investisseurs que leurs projets seront protégés contre la corruption et les abus qui caractérisent toujours votre pays ?
Il est dans l’intérêt de notre pays que ces investissements ne soient pas seulement protégés mais aussi fructueux. Nous avons entamé une réforme judiciaire d’envergure afin que les abus de fonctionnaires corrompus soient punis. De même, nous avons lancé les réformes de la fonction publique, de la décentralisation, de la dé-oligarchisation. Nous travaillons à un développement sain de notre pays, afin d’en favoriser l’intégration européenne. Quand on parle de la réforme du secteur de l’énergie, savez-vous qu’Engie [ex-GDF Suez, ndlr] envisage d’opérer en Ukraine ? Avant, cela aurait été simplement impossible, à cause de la corruption du secteur. Evidemment, il y a des problèmes. Mais nous avançons dans la bonne direction. Le point faible, c’est que nous n’allons pas assez vite, c’est tout.
En visite en France jeudi et vendredi, le Premier ministre ukrainien, Volodymyr Hroïsman, revient sur les relations de son pays avec Moscou.
A 38 ans, Volodymyr Hroïsman est le plus jeune Premier ministre de l’Ukraine indépendante. En poste depuis avril, il est perçu comme l’homme du président Petro Porochenko, son allié de longue date. Il se voit avant tout comme un bon manager et un réformateur prudent. Volodymyr Hroïsman sera en France jeudi et vendredi pour des rencontres de haut niveau.
Votre président a rencontré Poutine, Merkel et Hollande le 19 octobre, afin de relancer le processus de paix dans l’est de l’Ukraine. Comment mener les réformes que vous défendez dans un pays en guerre ?
Ce conflit, ce n’est pas seulement un défi pour l’Ukraine, mais bien pour toute l’Europe. Il ne faut pas se voiler la face. Considérons la Crimée. Avant l’annexion par la Russie en 2014, c’était une grande zone balnéaire. Aujourd’hui, c’est une base militaire, qui pose un danger pas seulement à l’Ukraine, mais au monde entier. Il faut réagir. Et il faut comprendre que la frontière que notre armée protège, ce n’est pas la frontière orientale de l’Ukraine, mais de l’Europe. Là-bas, nos forces armées font face à l’armée russe, l’une des plus puissantes au monde. La guerre est un défi évident. Mais l’Ukraine, ce sont 45 millions d’habitants, avec leurs besoins, leurs activités, leurs ressources, leur potentiel. L’économie ukrainienne a ses logiques propres, qui se développent malgré la guerre.
La Russie était il y a peu le principal partenaire commercial de l’Ukraine. Comment développer l’économie nationale sans échanger avec la Russie ?
La Russie a traditionnellement entravé le potentiel économique de l’Ukraine afin de nous maintenir dépendants. Aujourd’hui, nous avons perdu notre accès traditionnel au marché russe. La réorientation qui nous a été imposée, vers l’ouest, aide à la modernisation de l’économie. C’est un défi certain, mais nous en sortirons renforcés.
Il semble que l’Ukraine redresse la tête après une grave récession. Quelles garanties pouvez-vous donner à d’éventuels investisseurs que leurs projets seront protégés contre la corruption et les abus qui caractérisent toujours votre pays ?
Il est dans l’intérêt de notre pays que ces investissements ne soient pas seulement protégés mais aussi fructueux. Nous avons entamé une réforme judiciaire d’envergure afin que les abus de fonctionnaires corrompus soient punis. De même, nous avons lancé les réformes de la fonction publique, de la décentralisation, de la dé-oligarchisation. Nous travaillons à un développement sain de notre pays, afin d’en favoriser l’intégration européenne. Quand on parle de la réforme du secteur de l’énergie, savez-vous qu’Engie [ex-GDF Suez, ndlr] envisage d’opérer en Ukraine ? Avant, cela aurait été simplement impossible, à cause de la corruption du secteur. Evidemment, il y a des problèmes. Mais nous avançons dans la bonne direction. Le point faible, c’est que nous n’allons pas assez vite, c’est tout.
Александр- Messages : 5390
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Re: Et après?
Ukraine Crisis Media Center
Le 24 octobre, Bohdan Hawrylyshyn, économiste et mécène est décédé dans sa 91ème année. Il a conseillé le premier Président ukrainien, les trois Premiers ministres et les quatre présidents du Parlement ukrainien. Il a fondé le Forum économique mondial de Davos qui reste toujours l’événement économique le plus important du monde. Avant d’obtenir son diplôme d’ingénieur, il fut bûcheron au Canada.Ses dernières interviews sont remplies d’optimisme. Le 6 août 2016, il a donné une interview à Hromadske et l’été 2015 à Focus. L’UCMC a fait une compilation en français de ces deux articles :
http://uacrisis.org/fr/48613-francais-bohdan-hawrylyshyn-il-faut-transformer-l-ukraine-au-lieu-de-la-reformer
Le 24 octobre, Bohdan Hawrylyshyn, économiste et mécène est décédé dans sa 91ème année. Il a conseillé le premier Président ukrainien, les trois Premiers ministres et les quatre présidents du Parlement ukrainien. Il a fondé le Forum économique mondial de Davos qui reste toujours l’événement économique le plus important du monde. Avant d’obtenir son diplôme d’ingénieur, il fut bûcheron au Canada.Ses dernières interviews sont remplies d’optimisme. Le 6 août 2016, il a donné une interview à Hromadske et l’été 2015 à Focus. L’UCMC a fait une compilation en français de ces deux articles :
http://uacrisis.org/fr/48613-francais-bohdan-hawrylyshyn-il-faut-transformer-l-ukraine-au-lieu-de-la-reformer
Caduce62- Messages : 15238
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Re: Et après?
Deux mots de la visite de Groïsman à Paris (quand même):
L'Ukraine fait de l'oeil aux investisseurs français
Le Premier ministre Volodymyr Hroïsman, 38 ans, rencontrait hier Manuel Valls à Paris. | Photo d'illustration - Reuters
Le Premier ministre Volodymyr Hroïsman, 38 ans, rencontrait hier Manuel Valls à Paris, avant de s'adresser, vendredi 28 octobre, à des patrons refroidis par le conflit avec la Russie et la corruption rampante. Entretien avec le Premier ministre ukrainien.
L'Ukraine redresse la tête et table sur 3 % de croissance en 2017, mais demeure rongée par la corruption. Comment rassurer les investisseurs ?
Il est dans l'intérêt de notre pays que ces investissements ne soient pas seulement protégés mais aussi fructueux. Nous avons entamé une réforme judiciaire d'envergure, afin que les abus de fonctionnaires corrompus soient punis. De même, nous avons lancé les réformes de la fonction publique, de la décentralisation, de la dé-oligarchisation. Nous travaillons à un développement sain de notre pays, afin d'en favoriser l'intégration européenne.
Le conflit à l'Est est appelé à durer. Comment réformer dans un pays en guerre ?
L'Ukraine, ce sont 45 millions d'habitants, avec leurs besoins, leurs activités, leurs ressources, leur potentiel. Notre économie a ses logiques propres, qui se développent malgré la guerre. Ce conflit n'est pas seulement un défi pour l'Ukraine, mais bien pour toute l'Europe. Il ne faut pas se voiler la face. Considérons la Crimée : avant l'annexion par la Russie en 2014, c'était une grande station balnéaire. Aujourd'hui, c'est une base militaire qui ne représente pas seulement un danger pour l'Ukraine, mais aussi pour le monde entier.
Comment vous développer sans échanger avec la Russie ?
La Russie a traditionnellement réprimé le potentiel économique de l'Ukraine, afin de nous maintenir dépendants. Aujourd'hui, nous avons perdu l'accès aux marchés traditionnels russes. La réorientation qui nous a été imposée, vers l'ouest, aide à la modernisation de l'économie. C'est un défi certain, mais nous en sortirons renforcés.
Opération communication pour le Premier ministre ukrainien en visite en France
Volodymyr Groïsman, Premier ministre ukrainien. AFP/John MacDougall
C'est le Premier ministre d'un pays instable qui est en France ce jeudi 27 octobre 2016. Volodymyr Groïsman, chef de fil du gouvernement ukrainien vient pour parler investissements, partenariats et convaincre les français de revenir en Ukraine.
L’Ukraine a connu une forte croissance de 2000 à 2008, mais ces efforts ont été balayés par la crise financière internationale, par l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014 et par la guerre dans le Donbass qui a fait 10 000 morts. Plongée dans une crise longue et violente, l’économie du pays est aujourd’hui plus qu’affaiblie.
En récession, son PIB a, en 2015, tout juste atteint la moitié de ce qu’il était avant la dissolution de l’URSS, c’est à dire il y a 25 ans. Aujourd’hui le nouveau premier ministre, Volodymyr Groïsman, va tenter de démontrer que l’Ukraine est sur la bonne voie.
Des efforts insuffisants
Ce qui est admis c’est que les efforts faits par l’Ukraine sont insuffisants et tardent à venir. Le pays doit conduire des réformes structurelles, et en interne des résistances subsistent. Certes, on ne peut pas accuser ses dirigeants de n’avoir rien fait, mais il reste encore du chemin à parcourir. La priorité demeure la lutte contre la corruption, et il faudra du temps pour la combattre. Cependant, il faut saluer la mise en place d’un nouveau système concernant les achats publics. Plus transparent qu’auparavant, mais encore perfectible, il a le mérite d’exister.
L’autre problème de l’Ukraine c’est le manque de financement. Le pays a du mal à dégager de l’argent pour financer la croissance. Son secteur bancaire tourne au ralenti, l’épargne est en panne, et la solvabilité de l’Etat est insuffisante. Pour redémarrer, le pays a besoin d’aides extérieures conséquentes. Le gouvernement ukrainien est donc en lien avec le FMI, l’Union européenne et les institutions financières internationales qui lui demandent au préalable de conduire des réformes sérieuses et concrètes. Mais pour les bailleurs de fonds, la crainte de la corruption plane toujours, et le risque que l’argent prêté finisse dans les mains des oligarques est dans les esprits.
Des prises de contact plutôt que des partenariats
Un tel contexte semble peu propice aux affaires, et pourtant il s’agit bien d’un forum d’affaires franco-ukrainien, que Bercy organise demain. Il est peu probable que des partenariats se nouent vendredi tant les risques en Ukraine pour les investisseurs étrangers sont élevés. Il s’agit plus d’une rencontre avec d’éventuelles prises de contact afin d’évaluer les secteurs à fort potentiel. L’agriculture en est un. L’Ukraine occupe une place importante sur le marché du blé et se lance dans celui des oléagineux.
L’acier était également l’un de ses points forts à l’exportation, mais avec la concurrence des marchés émergents, le secteur est actuellement en perte de vitesse. De plus l’acier et les mines de charbon sont situés dans les zones séparatistes toujours instables. L’intérêt de ce forum réside plutôt dans le fait que ce pays de l’ex-bloc soviétique vienne parler de lui et dire qu’il existe.
Mais il ne faut pas oublier que l’Ukraine est un pays en proie à un conflit. Et comme le rappelle Anna Dorbec, spécialiste des pays de l’Est, aucun pays en guerre n’a pu jusqu’à présent se développer. Pour que les investisseurs étrangers viennent, il faut avant tout retrouver une paix durable.
Pas que des contacts:
Engie signe un accord avec Ukrtransgaz
Le groupe énergétique français Engie a annoncé avoir renforcé sa présence en Ukraine en signant vendredi avec l'opérateur de gazoducs Ukrtransgaz, filiale de la société publique gazière Naftogaz, un accord sur le transport et le stockage de gaz dans le pays.
Cet accord, qui prend la forme d'un contrat-cadre conclu à l'occasion du forum d'affaires franco-ukrainien de Paris, permet à Engie de réserver "dès cet hiver des capacités de transport et de stockage de gaz en Ukraine", a précisé le groupe dans un communiqué. "Engie est ainsi le premier énergéticien européen à devenir actif sur le marché gazier de gros dans ce pays", a-t-il ajouté.
En 2015, alors que Kiev avait cessé tout achat de gaz à la Russie pour s'approvisionner auprès de pays européens, Engie était devenu "le principal fournisseur occidental de gaz naturel du pays", avec 3,5 milliards de mètres cubes livrés, soit environ 10% de la consommation nationale l'an dernier. L'été dernier, le géant français a créé une filiale dédiée, "Engie Energy Management Ukraine", pour s'implanter durablement sur ce marché "à fort potentiel", le plus important d'Europe orientale pour le gaz.
Cette société vise à commercialiser auprès de grands clients industriels des activités "durables et rentables" liées au marché de gros du gaz (importation, transport, stockage et négoce). Dans un second temps, elle pourrait aussi se lancer sur le marché de négoce d'électricité, a indiqué Engie.
L'Ukraine fait de l'oeil aux investisseurs français
Le Premier ministre Volodymyr Hroïsman, 38 ans, rencontrait hier Manuel Valls à Paris. | Photo d'illustration - Reuters
Le Premier ministre Volodymyr Hroïsman, 38 ans, rencontrait hier Manuel Valls à Paris, avant de s'adresser, vendredi 28 octobre, à des patrons refroidis par le conflit avec la Russie et la corruption rampante. Entretien avec le Premier ministre ukrainien.
L'Ukraine redresse la tête et table sur 3 % de croissance en 2017, mais demeure rongée par la corruption. Comment rassurer les investisseurs ?
Il est dans l'intérêt de notre pays que ces investissements ne soient pas seulement protégés mais aussi fructueux. Nous avons entamé une réforme judiciaire d'envergure, afin que les abus de fonctionnaires corrompus soient punis. De même, nous avons lancé les réformes de la fonction publique, de la décentralisation, de la dé-oligarchisation. Nous travaillons à un développement sain de notre pays, afin d'en favoriser l'intégration européenne.
Le conflit à l'Est est appelé à durer. Comment réformer dans un pays en guerre ?
L'Ukraine, ce sont 45 millions d'habitants, avec leurs besoins, leurs activités, leurs ressources, leur potentiel. Notre économie a ses logiques propres, qui se développent malgré la guerre. Ce conflit n'est pas seulement un défi pour l'Ukraine, mais bien pour toute l'Europe. Il ne faut pas se voiler la face. Considérons la Crimée : avant l'annexion par la Russie en 2014, c'était une grande station balnéaire. Aujourd'hui, c'est une base militaire qui ne représente pas seulement un danger pour l'Ukraine, mais aussi pour le monde entier.
Comment vous développer sans échanger avec la Russie ?
La Russie a traditionnellement réprimé le potentiel économique de l'Ukraine, afin de nous maintenir dépendants. Aujourd'hui, nous avons perdu l'accès aux marchés traditionnels russes. La réorientation qui nous a été imposée, vers l'ouest, aide à la modernisation de l'économie. C'est un défi certain, mais nous en sortirons renforcés.
Opération communication pour le Premier ministre ukrainien en visite en France
Volodymyr Groïsman, Premier ministre ukrainien. AFP/John MacDougall
C'est le Premier ministre d'un pays instable qui est en France ce jeudi 27 octobre 2016. Volodymyr Groïsman, chef de fil du gouvernement ukrainien vient pour parler investissements, partenariats et convaincre les français de revenir en Ukraine.
L’Ukraine a connu une forte croissance de 2000 à 2008, mais ces efforts ont été balayés par la crise financière internationale, par l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014 et par la guerre dans le Donbass qui a fait 10 000 morts. Plongée dans une crise longue et violente, l’économie du pays est aujourd’hui plus qu’affaiblie.
En récession, son PIB a, en 2015, tout juste atteint la moitié de ce qu’il était avant la dissolution de l’URSS, c’est à dire il y a 25 ans. Aujourd’hui le nouveau premier ministre, Volodymyr Groïsman, va tenter de démontrer que l’Ukraine est sur la bonne voie.
Des efforts insuffisants
Ce qui est admis c’est que les efforts faits par l’Ukraine sont insuffisants et tardent à venir. Le pays doit conduire des réformes structurelles, et en interne des résistances subsistent. Certes, on ne peut pas accuser ses dirigeants de n’avoir rien fait, mais il reste encore du chemin à parcourir. La priorité demeure la lutte contre la corruption, et il faudra du temps pour la combattre. Cependant, il faut saluer la mise en place d’un nouveau système concernant les achats publics. Plus transparent qu’auparavant, mais encore perfectible, il a le mérite d’exister.
L’autre problème de l’Ukraine c’est le manque de financement. Le pays a du mal à dégager de l’argent pour financer la croissance. Son secteur bancaire tourne au ralenti, l’épargne est en panne, et la solvabilité de l’Etat est insuffisante. Pour redémarrer, le pays a besoin d’aides extérieures conséquentes. Le gouvernement ukrainien est donc en lien avec le FMI, l’Union européenne et les institutions financières internationales qui lui demandent au préalable de conduire des réformes sérieuses et concrètes. Mais pour les bailleurs de fonds, la crainte de la corruption plane toujours, et le risque que l’argent prêté finisse dans les mains des oligarques est dans les esprits.
Des prises de contact plutôt que des partenariats
Un tel contexte semble peu propice aux affaires, et pourtant il s’agit bien d’un forum d’affaires franco-ukrainien, que Bercy organise demain. Il est peu probable que des partenariats se nouent vendredi tant les risques en Ukraine pour les investisseurs étrangers sont élevés. Il s’agit plus d’une rencontre avec d’éventuelles prises de contact afin d’évaluer les secteurs à fort potentiel. L’agriculture en est un. L’Ukraine occupe une place importante sur le marché du blé et se lance dans celui des oléagineux.
L’acier était également l’un de ses points forts à l’exportation, mais avec la concurrence des marchés émergents, le secteur est actuellement en perte de vitesse. De plus l’acier et les mines de charbon sont situés dans les zones séparatistes toujours instables. L’intérêt de ce forum réside plutôt dans le fait que ce pays de l’ex-bloc soviétique vienne parler de lui et dire qu’il existe.
Mais il ne faut pas oublier que l’Ukraine est un pays en proie à un conflit. Et comme le rappelle Anna Dorbec, spécialiste des pays de l’Est, aucun pays en guerre n’a pu jusqu’à présent se développer. Pour que les investisseurs étrangers viennent, il faut avant tout retrouver une paix durable.
Pas que des contacts:
Engie signe un accord avec Ukrtransgaz
Le groupe énergétique français Engie a annoncé avoir renforcé sa présence en Ukraine en signant vendredi avec l'opérateur de gazoducs Ukrtransgaz, filiale de la société publique gazière Naftogaz, un accord sur le transport et le stockage de gaz dans le pays.
Cet accord, qui prend la forme d'un contrat-cadre conclu à l'occasion du forum d'affaires franco-ukrainien de Paris, permet à Engie de réserver "dès cet hiver des capacités de transport et de stockage de gaz en Ukraine", a précisé le groupe dans un communiqué. "Engie est ainsi le premier énergéticien européen à devenir actif sur le marché gazier de gros dans ce pays", a-t-il ajouté.
En 2015, alors que Kiev avait cessé tout achat de gaz à la Russie pour s'approvisionner auprès de pays européens, Engie était devenu "le principal fournisseur occidental de gaz naturel du pays", avec 3,5 milliards de mètres cubes livrés, soit environ 10% de la consommation nationale l'an dernier. L'été dernier, le géant français a créé une filiale dédiée, "Engie Energy Management Ukraine", pour s'implanter durablement sur ce marché "à fort potentiel", le plus important d'Europe orientale pour le gaz.
Cette société vise à commercialiser auprès de grands clients industriels des activités "durables et rentables" liées au marché de gros du gaz (importation, transport, stockage et négoce). Dans un second temps, elle pourrait aussi se lancer sur le marché de négoce d'électricité, a indiqué Engie.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: Et après?
Over half of Ukrainians back Ukraine's accession to EU - poll
More than half of Ukrainians - 51% - favor the country's accession to the European Union and 19% to the Customs Union of Russia, Belarus, and Kazakhstan, as is evident from a public opinion poll of 2,400 respondents that the Rating sociological survey service conducted under a contract with the International Republican Institute in all regions of Ukraine, except for Donbas, from September 28 to October 7, 2016.
Asked what they would prefer if Ukraine could become a member of only one international economic union, 51% chose the EU, 19% the Customs Union, 14% gave a different answer, and 17% were undecided.
The share of respondents choosing the EU was the highest in the western and central parts of Ukraine (79% and 59% respectively), while only 37% of respondents favored the EU in the southern and 24% in the eastern parts of the country, with 22% in the southern and 40% in the eastern regions choosing the Customs Union.
The poll's margin of error is within 2.0%.
More than half of Ukrainians - 51% - favor the country's accession to the European Union and 19% to the Customs Union of Russia, Belarus, and Kazakhstan, as is evident from a public opinion poll of 2,400 respondents that the Rating sociological survey service conducted under a contract with the International Republican Institute in all regions of Ukraine, except for Donbas, from September 28 to October 7, 2016.
Asked what they would prefer if Ukraine could become a member of only one international economic union, 51% chose the EU, 19% the Customs Union, 14% gave a different answer, and 17% were undecided.
The share of respondents choosing the EU was the highest in the western and central parts of Ukraine (79% and 59% respectively), while only 37% of respondents favored the EU in the southern and 24% in the eastern parts of the country, with 22% in the southern and 40% in the eastern regions choosing the Customs Union.
The poll's margin of error is within 2.0%.
Re: Et après?
Et après l'accession à l'UE, c'est de l'OTAN dont il s'agit:
Survey: Accession to NATO backed by 43% of Ukrainians
(Sondage: l'adhésion à l'OTAN soutenue par 43% des Ukrainiens)
The number of Ukrainians who support Ukraine's accession to NATO has increased to 43% in September 2016, according to a survey conducted by the Rating sociological group on behest of the International Republican Institute.
In response to the question: "If a referendum on Ukraine's entry to NATO was held today, how would you vote?" 43% of respondents in September 2016 said they would vote for such accession (compared to 39% in June 2016), 29% would vote against (32% in June 2016), 11% would not take part in the vote (12% in June 2016). Some 17% found it difficult to answer.
The largest number of those who support Ukraine's entry into NATO lives the west of the country (68% would vote for the entry, 8% against), and in the center (47% for, 24% against). In the south of the number of NATO supporters and opponents is almost equal (36% for, 39% against). Residents of the east of Ukraine traditionally oppose the country's entry into NATO (17% for, 47% against).
The survey was conducted throughout Ukraine, excluding annexed Crimea and occupied territories of Donbas, from September 28 through October 7 (2016). The survey method was interviewing respondents at their place of residence. A total of 2,400 Ukrainian citizens 18 and older were questioned. The level of error of the poll does not exceed 2%.
Autre source (quoique):
Poll Shows More Ukrainians Support NATO, Dislike Russia
Activists hold a portrait and a placard with the names of Crimean Tatars, who are reportedly missing in Crimea, during a protest in front of the Russian Embassy in Kyiv last week.
Tout autre chose:
German company to create 1,700 jobs in Lviv region
Foreign investors are expanding their presence in Lviv region. German Bader company is to open its new division in the region in November.
Chairman of the Lviv Regional State Administration Oleh Syniutka posted this on his Facebook page.
"Today, I have met with the owners of Aunde and Bader German companies. I was glad to hear that Bader will start its work already in November, and 1,700 jobs will be created. I also have high hopes for Aunde plant,” Syniutka wrote.
LLC Bader Ukraine is the leading manufacturer of leather seats for Audi, BMW, and Volkswagen cars, which has been operating in the town of Horodok in Lviv region since 2006. The company is equipped with the state-of-art sewing equipment. It currently employs about 2,200 people. A new production unit is planned to be opened in the village of Kozhychi in Yavoriv district.
Aunde Group, which includes the brands AUNDE, ISRINGHAUSEN, and FEHRER, has more than 100 plants in 27 world countries. It produces yarn and technical textiles, leather and textile upholstery, technical springs, seats, parts of foams, interior parts made of composites for leading automobile manufacturers.
Survey: Accession to NATO backed by 43% of Ukrainians
(Sondage: l'adhésion à l'OTAN soutenue par 43% des Ukrainiens)
The number of Ukrainians who support Ukraine's accession to NATO has increased to 43% in September 2016, according to a survey conducted by the Rating sociological group on behest of the International Republican Institute.
In response to the question: "If a referendum on Ukraine's entry to NATO was held today, how would you vote?" 43% of respondents in September 2016 said they would vote for such accession (compared to 39% in June 2016), 29% would vote against (32% in June 2016), 11% would not take part in the vote (12% in June 2016). Some 17% found it difficult to answer.
The largest number of those who support Ukraine's entry into NATO lives the west of the country (68% would vote for the entry, 8% against), and in the center (47% for, 24% against). In the south of the number of NATO supporters and opponents is almost equal (36% for, 39% against). Residents of the east of Ukraine traditionally oppose the country's entry into NATO (17% for, 47% against).
The survey was conducted throughout Ukraine, excluding annexed Crimea and occupied territories of Donbas, from September 28 through October 7 (2016). The survey method was interviewing respondents at their place of residence. A total of 2,400 Ukrainian citizens 18 and older were questioned. The level of error of the poll does not exceed 2%.
Autre source (quoique):
Poll Shows More Ukrainians Support NATO, Dislike Russia
Activists hold a portrait and a placard with the names of Crimean Tatars, who are reportedly missing in Crimea, during a protest in front of the Russian Embassy in Kyiv last week.
Tout autre chose:
German company to create 1,700 jobs in Lviv region
Foreign investors are expanding their presence in Lviv region. German Bader company is to open its new division in the region in November.
Chairman of the Lviv Regional State Administration Oleh Syniutka posted this on his Facebook page.
"Today, I have met with the owners of Aunde and Bader German companies. I was glad to hear that Bader will start its work already in November, and 1,700 jobs will be created. I also have high hopes for Aunde plant,” Syniutka wrote.
LLC Bader Ukraine is the leading manufacturer of leather seats for Audi, BMW, and Volkswagen cars, which has been operating in the town of Horodok in Lviv region since 2006. The company is equipped with the state-of-art sewing equipment. It currently employs about 2,200 people. A new production unit is planned to be opened in the village of Kozhychi in Yavoriv district.
Aunde Group, which includes the brands AUNDE, ISRINGHAUSEN, and FEHRER, has more than 100 plants in 27 world countries. It produces yarn and technical textiles, leather and textile upholstery, technical springs, seats, parts of foams, interior parts made of composites for leading automobile manufacturers.
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Re: Et après?
Kiev oblige ses dirigeants à publier sur Internet l’état de leur fortune
Ukraine Dans sa lutte contre la corruption, Kiev a franchi un pas en obligeant ses politiques et juges à déclarer leur patrimoine.
Le président Petro Poroshenko est un des hommes les plus riches d’Ukraine. Image: AP
Des millions en cash, des voitures et des montres de luxe suisses, des peintures de prix, des propriétés fastueuses: les Ukrainiens, qui gagnent en moyenne 300 francs par mois, mesurent depuis lundi le fossé qui les sépare de leurs dirigeants. Dans un pays rongé par la corruption depuis l’ère postsoviétique, une petite révolution a eu lieu à la fin du mois d’octobre. Tous les ministres, députés, juges, procureurs et hauts fonctionnaires du pays ont été contraints par une nouvelle loi de déclarer leur patrimoine sur Internet avant dimanche. Ce dispositif est, selon Transparency International, un outil apte à faire reculer la corruption.
L’Ukraine est désormais un des rares pays au monde à donner librement accès à une base de données de plus de 50 000 déclarations. Ceux qui ne se seraient pas pliés à cette exigence, qui seraient incapables d’expliquer l’origine de leur fortune ou qui auraient menti dans leurs déclarations seront poursuivis par l’Agence nationale de prévention de la corruption, créée pour lutter contre ce mal dénoncé par les révolutionnaires de Maidan, mais toujours enkysté dans la société depuis. Cette lutte contre la corruption constitue une des conditions au maintien de l’aide du Fonds monétaire international et d’exemption de visa à destination de l’UE pour les citoyens ukrainiens. C’est aussi une condition de la réussite du redressement du pays.
Le président Petro Poroshenko – qui a fait fortune avec sa fabrique de bonbons et de chocolats Roshen – a été un des derniers à remplir sa déclaration sur Internet. Avec plus de 27 millions de francs en banque, l’équivalent de 30 000 francs en cash, une collection de peintures impressionnistes et surréalistes, des Jaguar et des Mercedes-Benz, le président Poroshenko, propriétaire d’une centaine de sociétés en Ukraine, Hongrie, Russie et Chine, est un des hommes les plus riches du pays.
Son actuel premier ministre, Volodymyr Groïsman, déclarait dans notre édition du 21 octobre que «les efforts en matière de lutte contre la corruption avaient jusqu’ici été contrés par l’absence d’une réforme judiciaire de grande envergure». L’étape franchie est donc importante. Mais, comme le demande Olexandra Ustinova, du Centre d’action contre la corruption en Ukraine, il s’agit maintenant d’ouvrir des enquêtes sur les fortunes opaques.
Il y a un an, une poursuite pénale était déclenchée en Suisse contre un député proche du premier ministre Iatseniouk, soupçonné d’avoir perçu des pots-de-vin de plus de 6,5 millions de francs de l’usine tchèque Skoda en échange de l’autorisation de fournir des équipements aux centrales nucléaires ukrainiennes.
Ukraine Dans sa lutte contre la corruption, Kiev a franchi un pas en obligeant ses politiques et juges à déclarer leur patrimoine.
Le président Petro Poroshenko est un des hommes les plus riches d’Ukraine. Image: AP
Des millions en cash, des voitures et des montres de luxe suisses, des peintures de prix, des propriétés fastueuses: les Ukrainiens, qui gagnent en moyenne 300 francs par mois, mesurent depuis lundi le fossé qui les sépare de leurs dirigeants. Dans un pays rongé par la corruption depuis l’ère postsoviétique, une petite révolution a eu lieu à la fin du mois d’octobre. Tous les ministres, députés, juges, procureurs et hauts fonctionnaires du pays ont été contraints par une nouvelle loi de déclarer leur patrimoine sur Internet avant dimanche. Ce dispositif est, selon Transparency International, un outil apte à faire reculer la corruption.
L’Ukraine est désormais un des rares pays au monde à donner librement accès à une base de données de plus de 50 000 déclarations. Ceux qui ne se seraient pas pliés à cette exigence, qui seraient incapables d’expliquer l’origine de leur fortune ou qui auraient menti dans leurs déclarations seront poursuivis par l’Agence nationale de prévention de la corruption, créée pour lutter contre ce mal dénoncé par les révolutionnaires de Maidan, mais toujours enkysté dans la société depuis. Cette lutte contre la corruption constitue une des conditions au maintien de l’aide du Fonds monétaire international et d’exemption de visa à destination de l’UE pour les citoyens ukrainiens. C’est aussi une condition de la réussite du redressement du pays.
Le président Petro Poroshenko – qui a fait fortune avec sa fabrique de bonbons et de chocolats Roshen – a été un des derniers à remplir sa déclaration sur Internet. Avec plus de 27 millions de francs en banque, l’équivalent de 30 000 francs en cash, une collection de peintures impressionnistes et surréalistes, des Jaguar et des Mercedes-Benz, le président Poroshenko, propriétaire d’une centaine de sociétés en Ukraine, Hongrie, Russie et Chine, est un des hommes les plus riches du pays.
Son actuel premier ministre, Volodymyr Groïsman, déclarait dans notre édition du 21 octobre que «les efforts en matière de lutte contre la corruption avaient jusqu’ici été contrés par l’absence d’une réforme judiciaire de grande envergure». L’étape franchie est donc importante. Mais, comme le demande Olexandra Ustinova, du Centre d’action contre la corruption en Ukraine, il s’agit maintenant d’ouvrir des enquêtes sur les fortunes opaques.
Il y a un an, une poursuite pénale était déclenchée en Suisse contre un député proche du premier ministre Iatseniouk, soupçonné d’avoir perçu des pots-de-vin de plus de 6,5 millions de francs de l’usine tchèque Skoda en échange de l’autorisation de fournir des équipements aux centrales nucléaires ukrainiennes.
Александр- Messages : 5390
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Re: Et après?
Toujours à ce sujet:
La plate-forme « Package of Reforms » et des ONGs ukrainiennes demandent aux pays de l'union européenne d'apprécier le résultat de la première étape du processus de la déclaration électronique.
Dimanche dernier, tard dans la nuit, l'Ukraine a fait un pas réellement révolutionnaire dans le domaine de la lutte contre la corruption.
La mise en place du système de déclaration électronique des biens, des revenus et des dépenses des fonctionnaires est devenue la reforme la plus sensible dans ce domaine depuis 2014. Sans prendre en considération l'opposition des représentants de l'ancien système corrompue inaptes d'expliquer les sources de leurs revenus, il s'agit d'une réalisation commune de la société civile et de nos partenaires internationaux, de même que des réformateurs représentants des autorités.
En matière de lutte contre la corruption endémique, l'Ukraine a mis en place un des systèmes les plus progressifs du monde dans le domaine de la publication des informations concernant la situation financière des fonctionnaires et des politiciens.
Du 1 septembre au 30 octobre, plus de 103 mille fonctionnaires ont mis en ligne les données liées à leur situation financière. Parmi eux, le président ukrainien, les membres du gouvernement, les députés du parlement, les juges et les procureurs. Nous avons le droit de parler de succès. La qualité du processus de déclaration publique a aussi dépassé les attentes des activistes et des journalistes qui enquêtent déjà sur les sources des espèces et des biens précieux que les représentants de l'élite politique ont du présenter. Devenue publique, cette information a provoqué un juste mécontentement de la population, ce qui illustre encore pourquoi cette réforme avait provoqué une telle opposition de la part des certains fonctionnaires à l'époque.
Mais ce n'est pas encore la fin de la route. À partir de 2017, toutes les personnes servants l'état devront rendre leurs déclarations publiques. L'État doit mettre en place un mécanisme de vérification de cet afflux des déclarations, ce qui est encore plus important. L'indicateur du bon fonctionnement du système des déclarations électroniques doit avoir une continuité dans la responsabilité administrative et pénale des fonctionnaires et des députés pour leurs déclarations de fausses informations et leur enrichissement illicite.
Mais avec le résultat de cette première étape de la déclaration électronique des hauts fonctionnaires, nous sommes proches du point de non-retour sur cette route. Dans le futur les essais de freinage de ces réformes seront encore possibles, mais nous sommes prêts de surveiller et à contrôler l'attitude des autorités pour défendre ce qui vient être mis en place. L'objectif espéré doit s'achever par une intolérance absolue de la corruption de la part des ukrainiens.
Nous sommes reconnaissants à tous nos partenaires internationaux, nos experts et nos diplomates de l'espace européen, aux gouvernements du groupe G7 et des pays de l’Union européenne, les représentants du FMI et du PNUD. Nous doutons fort que ce succès soit possible sans votre pression. En même temps, nous, les représentants de la société civile et activistes agissant contre la corruption, nous vous demandons d'apprécier ces efforts.
Le facteur clé de ce succès fut le soutien pratique promis pour l'Ukraine, y compris la libéralisation des visas UE – Ukraine. Nous avons accompli le plan d'action de la libéralisation des visas en 2015 et nous avons prouvé que nous pouvons faire marcher ce système, c'est pourquoi nous pensons que nous méritons de recevoir en échange des actes similaires de la part de l'UE.
La libéralisation retardée des visas provoque en Ukraine une méfiance sur la fiabilité de l'UE. C'est pourquoi nous appelons l'UE à lancer tout de suite la procédure du trialoh pour la décision de la suppression des visas et éliminer les visas au plus tard à la fin de l'année. Une résolution opérative de la libéralisation des visas renforcera la confiance de la société ukrainienne en ces partenaires européens et garantira le cours européen des autorités ukrainiennes.
La société civile ukrainienne continue non seulement de surveiller la poursuite de l'application des réformes anti-corruption, mais aussi leur élaboration et leur implémentation. Les pas suivants doivent permettre au NABU (NDLR organisme officiel chargé de la lutte contre la corruption) de devenir une institution d'application de la loi autorisée à enquêter sur la corruption. Notamment pour ce qui est des enquêtes effectives des sources des biens des fonctionnaires, le NABU doit pouvoir obtenir le droit à l'écoute hors ligne après décision du tribunal. Une enquête juste et impartiale des affaires des hauts fonctionnaires est impossible sans la création de tribunaux anti-corruption indépendants et du choix des juges surveillés par nos partenaires internationaux. Nous saluons également l'idée de l'UE d'introduire un après-suivi d'application du plan d'action de la libéralisation des visas pour conserver les résultats des réformes.
En même temps nous soulignons que l'application des réformes suivantes ne doit pas retarder la décision de l'UE sur la libéralisation des visas de l'UE pour l'Ukraine.
Le 21 novembre prochain, au début de la nouvelle séance plénière du parlement européen, l'Ukraine commémorera un événement aussi grand que tragique, le début de la révolution de la Dignité. Nous sommes reconnaissants à nos partenaires internationaux pour leur soutien continu au cours des dernières années et nous espérons que le symbolisme de cette date nous aidera à trouver de bonnes solutions pour une collaboration encore plus active dans la lutte pour une nouvelle Ukraine européenne.
Reanimation Package of Reforms
NGO European Pravda
NGO Anti-Corruption Action Centre
Transparency International Ukraine
Centre for Democracy and Rule of Law (CEDEM)
La plate-forme « Package of Reforms » et des ONGs ukrainiennes demandent aux pays de l'union européenne d'apprécier le résultat de la première étape du processus de la déclaration électronique.
Dimanche dernier, tard dans la nuit, l'Ukraine a fait un pas réellement révolutionnaire dans le domaine de la lutte contre la corruption.
La mise en place du système de déclaration électronique des biens, des revenus et des dépenses des fonctionnaires est devenue la reforme la plus sensible dans ce domaine depuis 2014. Sans prendre en considération l'opposition des représentants de l'ancien système corrompue inaptes d'expliquer les sources de leurs revenus, il s'agit d'une réalisation commune de la société civile et de nos partenaires internationaux, de même que des réformateurs représentants des autorités.
En matière de lutte contre la corruption endémique, l'Ukraine a mis en place un des systèmes les plus progressifs du monde dans le domaine de la publication des informations concernant la situation financière des fonctionnaires et des politiciens.
Du 1 septembre au 30 octobre, plus de 103 mille fonctionnaires ont mis en ligne les données liées à leur situation financière. Parmi eux, le président ukrainien, les membres du gouvernement, les députés du parlement, les juges et les procureurs. Nous avons le droit de parler de succès. La qualité du processus de déclaration publique a aussi dépassé les attentes des activistes et des journalistes qui enquêtent déjà sur les sources des espèces et des biens précieux que les représentants de l'élite politique ont du présenter. Devenue publique, cette information a provoqué un juste mécontentement de la population, ce qui illustre encore pourquoi cette réforme avait provoqué une telle opposition de la part des certains fonctionnaires à l'époque.
Mais ce n'est pas encore la fin de la route. À partir de 2017, toutes les personnes servants l'état devront rendre leurs déclarations publiques. L'État doit mettre en place un mécanisme de vérification de cet afflux des déclarations, ce qui est encore plus important. L'indicateur du bon fonctionnement du système des déclarations électroniques doit avoir une continuité dans la responsabilité administrative et pénale des fonctionnaires et des députés pour leurs déclarations de fausses informations et leur enrichissement illicite.
Mais avec le résultat de cette première étape de la déclaration électronique des hauts fonctionnaires, nous sommes proches du point de non-retour sur cette route. Dans le futur les essais de freinage de ces réformes seront encore possibles, mais nous sommes prêts de surveiller et à contrôler l'attitude des autorités pour défendre ce qui vient être mis en place. L'objectif espéré doit s'achever par une intolérance absolue de la corruption de la part des ukrainiens.
Nous sommes reconnaissants à tous nos partenaires internationaux, nos experts et nos diplomates de l'espace européen, aux gouvernements du groupe G7 et des pays de l’Union européenne, les représentants du FMI et du PNUD. Nous doutons fort que ce succès soit possible sans votre pression. En même temps, nous, les représentants de la société civile et activistes agissant contre la corruption, nous vous demandons d'apprécier ces efforts.
Le facteur clé de ce succès fut le soutien pratique promis pour l'Ukraine, y compris la libéralisation des visas UE – Ukraine. Nous avons accompli le plan d'action de la libéralisation des visas en 2015 et nous avons prouvé que nous pouvons faire marcher ce système, c'est pourquoi nous pensons que nous méritons de recevoir en échange des actes similaires de la part de l'UE.
La libéralisation retardée des visas provoque en Ukraine une méfiance sur la fiabilité de l'UE. C'est pourquoi nous appelons l'UE à lancer tout de suite la procédure du trialoh pour la décision de la suppression des visas et éliminer les visas au plus tard à la fin de l'année. Une résolution opérative de la libéralisation des visas renforcera la confiance de la société ukrainienne en ces partenaires européens et garantira le cours européen des autorités ukrainiennes.
La société civile ukrainienne continue non seulement de surveiller la poursuite de l'application des réformes anti-corruption, mais aussi leur élaboration et leur implémentation. Les pas suivants doivent permettre au NABU (NDLR organisme officiel chargé de la lutte contre la corruption) de devenir une institution d'application de la loi autorisée à enquêter sur la corruption. Notamment pour ce qui est des enquêtes effectives des sources des biens des fonctionnaires, le NABU doit pouvoir obtenir le droit à l'écoute hors ligne après décision du tribunal. Une enquête juste et impartiale des affaires des hauts fonctionnaires est impossible sans la création de tribunaux anti-corruption indépendants et du choix des juges surveillés par nos partenaires internationaux. Nous saluons également l'idée de l'UE d'introduire un après-suivi d'application du plan d'action de la libéralisation des visas pour conserver les résultats des réformes.
En même temps nous soulignons que l'application des réformes suivantes ne doit pas retarder la décision de l'UE sur la libéralisation des visas de l'UE pour l'Ukraine.
Le 21 novembre prochain, au début de la nouvelle séance plénière du parlement européen, l'Ukraine commémorera un événement aussi grand que tragique, le début de la révolution de la Dignité. Nous sommes reconnaissants à nos partenaires internationaux pour leur soutien continu au cours des dernières années et nous espérons que le symbolisme de cette date nous aidera à trouver de bonnes solutions pour une collaboration encore plus active dans la lutte pour une nouvelle Ukraine européenne.
Reanimation Package of Reforms
NGO European Pravda
NGO Anti-Corruption Action Centre
Transparency International Ukraine
Centre for Democracy and Rule of Law (CEDEM)
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
la suppression des visas de tourisme se rapproche!
Tatyana m'expliquait justement que le plus dissuasif n'est pas tant la lourdeur des formalités que le coût élevé (60 EUR) d'obtention du visa , qui n'est valable que quelques semaines.
C'est un peu comme si on nous prélevait 300 EUR à chaque fois que l'on veut voyager quelques part en Europe (en tenant compte de la différence de niveau de vie avec l'Ukraine).
Tatyana m'expliquait justement que le plus dissuasif n'est pas tant la lourdeur des formalités que le coût élevé (60 EUR) d'obtention du visa , qui n'est valable que quelques semaines.
C'est un peu comme si on nous prélevait 300 EUR à chaque fois que l'on veut voyager quelques part en Europe (en tenant compte de la différence de niveau de vie avec l'Ukraine).
travellergillou76- Messages : 2193
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: Et après?
L'autre jour je voyais Marianna Betsa (adjointe de Klimkin, ministe des affaires étrangères) qui tweetait le "bezviz" ou l'histoire sans fin.
Au fait, elle a sa "correspondante" russe, laquelle est l'ukrainienne et laquelle est russe:
Au fait, elle a sa "correspondante" russe, laquelle est l'ukrainienne et laquelle est russe:
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
Александр a écrit:Toujours à ce sujet:
La plate-forme « Package of Reforms » et des ONGs ukrainiennes demandent aux pays de l'union européenne d'apprécier le résultat de la première étape du processus de la déclaration électronique.
Dimanche dernier, tard dans la nuit, l'Ukraine a fait un pas réellement révolutionnaire dans le domaine de la lutte contre la corruption.
Il ne faut quand même pas dénaturer le sens des mots ! Il n'y a rien de révolutionnaire à un système qui existe dans d'autres pays depuis de nombreuses années. Ceci dit, on sera plus convaincu par le système lorsque des mécanismes de contrôle réellement efiicaces et indépendants des déclarations en question auront été mis en place et que des sanctions effectives auront été prises contre les contrevenants.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et après?
Thuramir a écrit:Александр a écrit:Toujours à ce sujet:
La plate-forme « Package of Reforms » et des ONGs ukrainiennes demandent aux pays de l'union européenne d'apprécier le résultat de la première étape du processus de la déclaration électronique.
Dimanche dernier, tard dans la nuit, l'Ukraine a fait un pas réellement révolutionnaire dans le domaine de la lutte contre la corruption.
Il ne faut quand même pas dénaturer le sens des mots ! Il n'y a rien de révolutionnaire à un système qui existe dans d'autres pays depuis de nombreuses années. Ceci dit, on sera plus convaincu par le système lorsque des mécanismes de contrôle réellement efiicaces et indépendants des déclarations en question auront été mis en place et que des sanctions effectives auront été prises contre les contrevenants.
Oui, sur le fond tu as raison, maintenant les sanctions ??? C'est quoi ? On n'a pas défini ce qui est répréhensible ou pas, dans l'argent légalement ou illégalement gagné (faudra prouver la différence) et l'argent légalement ou illégalement "mis à l'abri" à l'étranger ! Faudra aussi démontrer ce qui est légal et ce qui ne l'est pas. Très vaste programme...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et après?
ça sent le formol à gauche ! faut lui dire ça ce boit pas !Александр a écrit:L'autre jour je voyais Marianna Betsa (adjointe de Klimkin, ministe des affaires étrangères) qui tweetait le "bezviz" ou l'histoire sans fin.
Au fait, elle a sa "correspondante" russe, laquelle est l'ukrainienne et laquelle est russe:
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et après?
Krispoluk a écrit:Thuramir a écrit:Александр a écrit:Toujours à ce sujet:
La plate-forme « Package of Reforms » et des ONGs ukrainiennes demandent aux pays de l'union européenne d'apprécier le résultat de la première étape du processus de la déclaration électronique.
Dimanche dernier, tard dans la nuit, l'Ukraine a fait un pas réellement révolutionnaire dans le domaine de la lutte contre la corruption.
Il ne faut quand même pas dénaturer le sens des mots ! Il n'y a rien de révolutionnaire à un système qui existe dans d'autres pays depuis de nombreuses années. Ceci dit, on sera plus convaincu par le système lorsque des mécanismes de contrôle réellement efiicaces et indépendants des déclarations en question auront été mis en place et que des sanctions effectives auront été prises contre les contrevenants.
Oui, sur le fond tu as raison, maintenant les sanctions ??? C'est quoi ? On n'a pas défini ce qui est répréhensible ou pas, dans l'argent légalement ou illégalement gagné (faudra prouver la différence) et l'argent légalement ou illégalement "mis à l'abri" à l'étranger ! Faudra aussi démontrer ce qui est légal et ce qui ne l'est pas. Très vaste programme...
C'est très simple au contraire ! Si l'argent a été obtenu légalement mais que son propriétaire l'a mis à l'abri à l'étranger illégalement, ce n'est pas du blanchiment mais une simple violation de lois fiscales/douanières (lois qui limiteraient les montants d'argent autorisés à sortir du pays). Si l'argent a été obtenu illégalement (ce qui couvre également l'argent généré grâce à de la fraude fiscale), c'est du blanchiment, que l'argent ait été mis à l'abri à l'étranger ou pas.
Ceci dit, le capital obtenu légalement et placé à l'étranger, qui rapporte des intérêts sur lesquels l'impôt n'est pas payé, fait tomber ces intérêts dans le système de blanchiment (mais pas le capital).
Quant à démontrer si l'argent a été obtenu légalement ou pas, la preuve en incombe au propriétaire si la somme dépasse un certain montant.
Ce sont donc des règles toutes simples mais le non-respect des règles nécessite des systèmes de contrôle indépendants et des sanctions efficaces et effectives.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
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