Et après?
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Re: Et après?
j'ai aussi un pop mais en bas il est écrit "non merci, afficher le document" : je clique dessus et j'ai accés à la vidéo en direct streaming sans téléchargement ou telechargeable avec le bouton en haut à droite.
Je pense que la page est pareille pour tous.
Je pense que la page est pareille pour tous.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et après?
Pour ceux qui se demande toujours où sont passé les 3 Milliards de "prêt" de Poutine à Yanoukovitch, on en a retrouvé 12 millions :
http://www.nytimes.com/2016/08/15/us/politics/paul-manafort-ukraine-donald-trump.html?_r=0
http://www.lejdd.fr/International/Etats-Unis-le-directeur-de-campagne-de-Trump-finance-par-le-parti-pro-russe-d-Ukraine-803428
http://www.nytimes.com/2016/08/15/us/politics/paul-manafort-ukraine-donald-trump.html?_r=0
http://www.lejdd.fr/International/Etats-Unis-le-directeur-de-campagne-de-Trump-finance-par-le-parti-pro-russe-d-Ukraine-803428
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et après?
Résultat : Paul Manafort se fait dégager avec ses casseroles :
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/elections-americaines/20160817.OBS6426/6-signes-que-la-campagne-de-donald-trump-prend-l-eau.html
.
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/elections-americaines/20160817.OBS6426/6-signes-que-la-campagne-de-donald-trump-prend-l-eau.html
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benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et après?
Après la rencontre avec Kris lundi, je me suis mis en "days off". Demain je reprend activité sous "Alexandre".
Là . . . j'en ai marre de tout ce bahut.
Sorry, point noir en ce moment.
Là . . . j'en ai marre de tout ce bahut.
Sorry, point noir en ce moment.
Re: Et après?
On en revient au problème fondamental : la corruption. La lutte contre celle-ci est loin d'être un succès. Tout reste à faire pour obtenir des résultats effectifs au niveau national.
Ukraine: manifestation devant le Parquet accusé de museler le bureau anti-corruption
(Belga) Une centaine d'Ukrainiens se sont réunis mercredi devant les locaux du Parquet général à Kiev pour dénoncer les attaques lancées selon eux contre le Bureau anticorruption, qui a révélé de gros scandales ces dernières semaines.
Les manifestants brandissaient des pancartes où il était écrit "Loutsenko ne te tais pas! Tes procureurs sont des criminels"!, a constaté une journaliste de l'AFP sur place. Ils faisaient référence au procureur général Iouri Loutsenko, un proche du président Petro Porochenko, ingénieur de formation, dont la nomination par le Parlement avait été décriée étant donné son manque d'expérience en matière de droit.
Le député Moustafa Naïem avait lancé un appel la veille à manifester pour défendre l'action du Bureau anticorruption. Il était l'un des principaux meneurs du soulèvement populaire du Maïdan, qui a mené en février 2014 à la destitution du précédent président ukrainien, le pro-russe Viktor Ianoukovitch. En 2014, le Parlement a adopté une loi pour créer le Bureau anticorruption et en 2015, le président Porochenko a signé un décret sur la création du Bureau, qui a commencé ses enquêtes à la fin de cette année après avoir recruté des dizaines d'enquêteurs.
Récemment, il a révélé de grands scandales de corruption, notamment lorsqu'en août ses enquêteurs ont pris en flagrant délit un juge de Kiev, considéré comme proche du pouvoir, en train d'accepter un pot-de-vin de 150.000 dollars (environ 134.000 euros). Le Bureau est également en charge de l'enquête sur la comptabilité secrète du parti de l'ancien président Ianoukovitch. Cette comptabilité a fait figurer Paul Manafort, le directeur de campagne de Donald Trump, comme destinataire de versements cumulant un montant de 12,7 millions de dollars (11,35 millions d'euros) de 2007 à 2012, sans que l'on sache avec certitude s'il a touché cet argent.
Ukraine: manifestation devant le Parquet accusé de museler le bureau anti-corruption
(Belga) Une centaine d'Ukrainiens se sont réunis mercredi devant les locaux du Parquet général à Kiev pour dénoncer les attaques lancées selon eux contre le Bureau anticorruption, qui a révélé de gros scandales ces dernières semaines.
Les manifestants brandissaient des pancartes où il était écrit "Loutsenko ne te tais pas! Tes procureurs sont des criminels"!, a constaté une journaliste de l'AFP sur place. Ils faisaient référence au procureur général Iouri Loutsenko, un proche du président Petro Porochenko, ingénieur de formation, dont la nomination par le Parlement avait été décriée étant donné son manque d'expérience en matière de droit.
Le député Moustafa Naïem avait lancé un appel la veille à manifester pour défendre l'action du Bureau anticorruption. Il était l'un des principaux meneurs du soulèvement populaire du Maïdan, qui a mené en février 2014 à la destitution du précédent président ukrainien, le pro-russe Viktor Ianoukovitch. En 2014, le Parlement a adopté une loi pour créer le Bureau anticorruption et en 2015, le président Porochenko a signé un décret sur la création du Bureau, qui a commencé ses enquêtes à la fin de cette année après avoir recruté des dizaines d'enquêteurs.
Récemment, il a révélé de grands scandales de corruption, notamment lorsqu'en août ses enquêteurs ont pris en flagrant délit un juge de Kiev, considéré comme proche du pouvoir, en train d'accepter un pot-de-vin de 150.000 dollars (environ 134.000 euros). Le Bureau est également en charge de l'enquête sur la comptabilité secrète du parti de l'ancien président Ianoukovitch. Cette comptabilité a fait figurer Paul Manafort, le directeur de campagne de Donald Trump, comme destinataire de versements cumulant un montant de 12,7 millions de dollars (11,35 millions d'euros) de 2007 à 2012, sans que l'on sache avec certitude s'il a touché cet argent.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et après?
Et pourtant:
Ukraine: 12 millions en liquide pour le directeur de campagne de Trump?
Le directeur de campagne de Donald Trump, Paul Manafort. Carlo Allegri / Reuters
Paul Manafort, le directeur de campagne de Donald Trump, aurait touché 12 millions de dollars en liquide de la part de l’ancien président ukrainien Victor Ianoukovitch.
Une affaire embarrassante pour le camp Trump… Selon le «New York Times», l’influent conseiller et directeur de campagne Paul Manafort est cité dans une enquête anti-corruption en Ukraine.
Il est soupçonné d’avoir touché plus de 12 millions de dollars en espèces entre 2007 et 2012, années durant lesquelles il a conseillé l’ancien président Victor Ianoukovitch. Il n’existe pour l’instant aucune preuve que Manafort a bien touché cette somme impressionnante, qui figure dans les livres de comptes secrets remis à des enquêteurs gouvernementaux ukrainiens.
«Le montant financier affecté pour paiement à cette personne à partir du 20 novembre 2007 dépasse au total 12 millions de dollars», a confirmé Artem Sytnyk, qui dirige l’agence anti-corruption ukrainienne chargée de l’enquête. Mais, a-t-il précisé, «la présence du nom de Manafort sur cette liste n’implique pas qu’il ait effectivement reçu cet argent, vu que d’autres signatures ont figuré sous son nom et que la raison de débloquer ces sommes n’est pas mentionnée».
Le nom de Paul Manafort dans l’enquête sur l’affaire Karachi
Une révélation qui pourrait confirmer les accointances de Donald Trump pour la Russie, lui qui a chanté les louanges du président russe Vladimir Poutine –et ce alors que le pays a été cité comme potentiel hacker derrière la divulgation de mails de dirigeants du parti démocrate. «Donald Trump a le devoir de révéler les liens qui existent entre son directeur de campagne Paul Manafort et tous ses autres employés de campagne et les entités russes ou pro-Kremlin», a assuré Hillary Clinton lundi.
Paul Manafort, entre deux campagnes présidentielles pour les républicains (Gerald Ford, Ronald Reagan, George Bush père et John McCain), représente régulièrement les intérêts de dirigeants étrangers parfois controversés, que cela soit en Ukraine, Russie, aux Philippines ou en Angola. En 1985, sa boîte de lobbying avait accepté un million de dollars pour représenter Ferdinand Marcos, dictateur philippin chassé du pouvoir quelques mois plus tard après 20 ans passés au pouvoir. Il a également représenté Jonas Savimbi, le chef des rebelles en Angola avant de travailler pour la réélection de Victor Ianoukovitch en 2010.
Comme l’avait révélé Paris Match dès juillet 2012, le nom de Paul Manafort avait permis au juge d’instruction Renaud Van Ruymbeke de faire le lien entre la campagne d’Edouard Balladur, pour lequel il a travaillé, et les commissions occultes de l’affaire Karachi soupçonnées d’avoir permis d’alimenter le financement de la campagne de 1995.
Ukraine: 12 millions en liquide pour le directeur de campagne de Trump?
Le directeur de campagne de Donald Trump, Paul Manafort. Carlo Allegri / Reuters
Paul Manafort, le directeur de campagne de Donald Trump, aurait touché 12 millions de dollars en liquide de la part de l’ancien président ukrainien Victor Ianoukovitch.
Une affaire embarrassante pour le camp Trump… Selon le «New York Times», l’influent conseiller et directeur de campagne Paul Manafort est cité dans une enquête anti-corruption en Ukraine.
Il est soupçonné d’avoir touché plus de 12 millions de dollars en espèces entre 2007 et 2012, années durant lesquelles il a conseillé l’ancien président Victor Ianoukovitch. Il n’existe pour l’instant aucune preuve que Manafort a bien touché cette somme impressionnante, qui figure dans les livres de comptes secrets remis à des enquêteurs gouvernementaux ukrainiens.
«Le montant financier affecté pour paiement à cette personne à partir du 20 novembre 2007 dépasse au total 12 millions de dollars», a confirmé Artem Sytnyk, qui dirige l’agence anti-corruption ukrainienne chargée de l’enquête. Mais, a-t-il précisé, «la présence du nom de Manafort sur cette liste n’implique pas qu’il ait effectivement reçu cet argent, vu que d’autres signatures ont figuré sous son nom et que la raison de débloquer ces sommes n’est pas mentionnée».
Le nom de Paul Manafort dans l’enquête sur l’affaire Karachi
Une révélation qui pourrait confirmer les accointances de Donald Trump pour la Russie, lui qui a chanté les louanges du président russe Vladimir Poutine –et ce alors que le pays a été cité comme potentiel hacker derrière la divulgation de mails de dirigeants du parti démocrate. «Donald Trump a le devoir de révéler les liens qui existent entre son directeur de campagne Paul Manafort et tous ses autres employés de campagne et les entités russes ou pro-Kremlin», a assuré Hillary Clinton lundi.
Paul Manafort, entre deux campagnes présidentielles pour les républicains (Gerald Ford, Ronald Reagan, George Bush père et John McCain), représente régulièrement les intérêts de dirigeants étrangers parfois controversés, que cela soit en Ukraine, Russie, aux Philippines ou en Angola. En 1985, sa boîte de lobbying avait accepté un million de dollars pour représenter Ferdinand Marcos, dictateur philippin chassé du pouvoir quelques mois plus tard après 20 ans passés au pouvoir. Il a également représenté Jonas Savimbi, le chef des rebelles en Angola avant de travailler pour la réélection de Victor Ianoukovitch en 2010.
Comme l’avait révélé Paris Match dès juillet 2012, le nom de Paul Manafort avait permis au juge d’instruction Renaud Van Ruymbeke de faire le lien entre la campagne d’Edouard Balladur, pour lequel il a travaillé, et les commissions occultes de l’affaire Karachi soupçonnées d’avoir permis d’alimenter le financement de la campagne de 1995.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
Yanukovych may be interrogated on Berkut case in autumn: Lawyer
Former Ukrainian President Viktor Yanukovych may give evidence in the trial of the Berkut riot police officers, which is taking place in the Kyiv Sviatoshynskiy District Court, Yanukovych`s lawyer Vitaliy Serdiuk said, according to Radio Liberty.
Former Ukrainian President Viktor Yanukovych may give evidence in the trial of the Berkut riot police officers, which is taking place in the Kyiv Sviatoshynskiy District Court, Yanukovych`s lawyer Vitaliy Serdiuk said, according to Radio Liberty.
Yanukovych may be interrogated in the autumn, his lawyer said.”According to information provided by the Prosecutor General`s Office (PGO) during the trial, Yanukovych de facto acted as an accomplice in the crimes committed by the Berkut. Therefore, on the basis of an absolute human right to defense, he would have to be questioned. But this question was raised by Viktor Yanukovych, not by the PGO,” Serdiuk stated.
Sera bien accueilli, c'est certain.”After the court received the petitions of Yanukovych and the Berkut, it granted these petitions and sent the appropriate request through the Ministry of Justice of Ukraine to the Russian Ministry of Justice. The Ministry of Justice of Russia is executing this request and therefore, we believe that the questioning will be held in September-October,” Serdiuk declared.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
Une hirondelle ne fait pas le printemps ! Douze millions de dollars dans un système où des milliards de dollars ont été détournés, c'est risible. En plus, cela concerne un américain, qui était (il a démissionné) le chef de campagne de Trump.
Alors poursuivre Ianoukovitch, son fils et Azarov, c'est bien, mais ce sont de gros arbres qui cachent la forêt des politiciens corrompus et des complices. C'est simplement du show médiatique pour donner l'impression au peuple que l'on fait quelque chose contre les corrompus. Il ne faut pas se foutre de notre gueule !
Alors poursuivre Ianoukovitch, son fils et Azarov, c'est bien, mais ce sont de gros arbres qui cachent la forêt des politiciens corrompus et des complices. C'est simplement du show médiatique pour donner l'impression au peuple que l'on fait quelque chose contre les corrompus. Il ne faut pas se foutre de notre gueule !
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et après?
Bombardier : protocole d’accord avec les chemins de fer d’Etat ukrainiens
Bombardier Transport a signé le 11 juillet 2016 un protocole d’accord avec les chemins de fer d’Etat ukrainiens. © Bombardier.
Bombardier Transport et la société de chemins de fer d’Etat ukrainien (Ukrzaliznytsia) ont signé à Kiev le 11 juillet 2016 un protocole d’entente pour étudier les possibilités d’activités industrielles conjointes en Ukraine.
Les deux parties souhaitent collaborer étroitement afin de cerner la meilleure manière possible de moderniser rapidement et de façon économique le parc de locomotives des chemins de fer d’Etat ukrainiens.
« C’est un honneur pour Bombardier, en tant que chef de file mondial de la technologie du rail, d’avoir été choisi par les chemins de fer d’Etat ukrainiens, la plus importante société de fret ferroviaire en Europe, pour prendre part à son impressionnant programme de transformation visant à moderniser et à renouveler son parc de locomotives, a réagi Erwin Gerber, chef de l’unité d’affaires locomotives de Bombardier Transport. Nous tenons à contribuer au développement rapide et fructueux du transport ferroviaire en Ukraine, ce qui permettra une intégration plus poussée du réseau de transport ukrainien au réseau de transport mondial. »
La chemise brodée ukrainienne à la conquête de la mode
Kiev, Ukraine | AFP | mardi 22/08/2016 - Les fashionistas du monde entier ont désormais toutes une chemise brodée, style bohème, dans leur garde-robe. Parfois sans savoir que ce vêtement n'est autre qu'une tenue traditionnelle ukrainienne, devenue un symbole d'unité dans le pays.
"Que vous le sachiez ou non, l'influence ukrainienne est arrivée dans vos placards", avait écrit l'édition américaine du magazine Vogue dès le printemps 2015, avant de réitérer en 2016 son adhésion à la "vyshyvanka".
Cette chemise traditionnelle aux motifs brodés, le plus souvent dans plusieurs couleurs, a connu un regain de popularité dans les rues de Kiev, sur fond de montée du patriotisme, lors de la contestation du Maïdan qui a abouti en 2014 à la chute d'un président prorusse, suivie de l'annexion de la Crimée par la Russie et du conflit armé avec les séparatistes prorusses dans l'Est du pays.
Et depuis elle s'exporte. Des célébrités du monde entier ont commencé à en porter sur les tapis rouges, à l'instar de l'actrice française Mélanie Thierry lors du dernier Festival de Cannes. Récemment, la Reine Maxima des Pays-Bas a également revêtu une chemise brodée pour assister aux Jeux olympiques de Rio.
Sur Instagram, la star britannique Kelly Osbourne, fille de la légende du métal Ozzy Osbourne, n'a pas caché son enthousiasme, publiant une photo d'elle portant une "vyshyvanka" de la styliste ukrainienne Ioulia Magdytch.
"Les gens pensent peut-être que la mode est à New-York, mais moi j'ai les yeux rivés sur l'Ukraine", a écrit l'artiste britannique.
"ADN de la mode ukrainienne"
Dans le folklore ukrainien, les "vyshyvanka" sont représentées comme des sortes de talismans protégeant des mauvais esprits.
"Les Ukrainiens ont beaucoup perdu lorsque la guerre a commencé" dans l'est de l'Ukraine, explique à l'AFP Ioulia Magdytch, en référence au conflit entre forces ukrainiennes et séparatistes prorusses, qui a fait plus de 9.500 morts en plus de deux ans.
"Dans de tels moments, vers quoi se tournent les gens? Ils se tournent vers leurs origines. Et la chemise brodée fait partie de nos traditions. C'est pourquoi tous se sont rués vers elle", explique-t-elle.
Désormais, plus une seule fête ne se passe dans l'ouest de l'Ukraine, le cœur du nationalisme ukrainien, et dans la capitale Kiev sans chemises brodées.
Une journée de la "vyshyvanka" est aussi organisée tous les ans pour célébrer l'unité et la solidarité du peuple en Ukraine. Ce jour-là, écoliers, employés ou hommes politiques s'affichent dans les rues en chemises ou robes brodées, même s'il ne s'agit pas d'une fête officielle.
Grâce à la chemise brodée, Ioulia Magdytch est devenue la première styliste ukrainienne à voir ses créations se vendre dans les célèbres magasins Selfridges au Royaume-Uni.
Elle estime qu'il a fallu du temps pour que les gens comprennent que la broderie faisait partie intégrante "de l'ADN de la mode ukrainienne".
"Maintenant, c'est prestigieux de porter une chemise brodée. C'est à la mode de porter une +vyshyvanka+. C'est à la mode d’être ukrainien", affirme-t-elle.
"Un travail unique"
Depuis qu'elle s'est lancée dans cette mode, Oxana Karavanska, une autre styliste ukrainienne de renom, a reçu des commandes du monde entier, de la France à la Suisse en passant par le Canada et les Etats-Unis.
"La chemise brodée est un succès mondial", dit-elle. "C'est un travail artistique unique car on ne peut pas trouver deux +vyshyvanka+ identiques dans le pays".
Chaque "vyshyvanka" a en effet un style particulier, représentant la région où elle a été créée.
Katerina Levenko, 69 ans, brode des chemises depuis l'enfance. Elle est née dans un village du nord-est de l'Ukraine et a tout appris de sa mère.
Aujourd'hui, sa collection de "vyshyvanka" s'élève à des "dizaines, voire peut-être des centaines" de pièces.
Elle aussi associe le regain d'intérêt pour ce type de vêtements au soulèvement du Maïdan, qui selon elle a permis à l'Ukraine d'exister sur la scène internationale.
"Le monde ne connaissait rien de nous avant cela. Il connaissait l'Union soviétique", précise-t-elle.
La styliste Ioulia Magdytch espère désormais que le vêtement devienne aussi célèbre et prestigieux que "le foulard Hermès, par exemple".
La chemise brodée devrait être "quelque chose d'essentiel" dans une garde-robe, lance-t-elle.
Bombardier Transport a signé le 11 juillet 2016 un protocole d’accord avec les chemins de fer d’Etat ukrainiens. © Bombardier.
Bombardier Transport et la société de chemins de fer d’Etat ukrainien (Ukrzaliznytsia) ont signé à Kiev le 11 juillet 2016 un protocole d’entente pour étudier les possibilités d’activités industrielles conjointes en Ukraine.
Les deux parties souhaitent collaborer étroitement afin de cerner la meilleure manière possible de moderniser rapidement et de façon économique le parc de locomotives des chemins de fer d’Etat ukrainiens.
« C’est un honneur pour Bombardier, en tant que chef de file mondial de la technologie du rail, d’avoir été choisi par les chemins de fer d’Etat ukrainiens, la plus importante société de fret ferroviaire en Europe, pour prendre part à son impressionnant programme de transformation visant à moderniser et à renouveler son parc de locomotives, a réagi Erwin Gerber, chef de l’unité d’affaires locomotives de Bombardier Transport. Nous tenons à contribuer au développement rapide et fructueux du transport ferroviaire en Ukraine, ce qui permettra une intégration plus poussée du réseau de transport ukrainien au réseau de transport mondial. »
La chemise brodée ukrainienne à la conquête de la mode
Kiev, Ukraine | AFP | mardi 22/08/2016 - Les fashionistas du monde entier ont désormais toutes une chemise brodée, style bohème, dans leur garde-robe. Parfois sans savoir que ce vêtement n'est autre qu'une tenue traditionnelle ukrainienne, devenue un symbole d'unité dans le pays.
"Que vous le sachiez ou non, l'influence ukrainienne est arrivée dans vos placards", avait écrit l'édition américaine du magazine Vogue dès le printemps 2015, avant de réitérer en 2016 son adhésion à la "vyshyvanka".
Cette chemise traditionnelle aux motifs brodés, le plus souvent dans plusieurs couleurs, a connu un regain de popularité dans les rues de Kiev, sur fond de montée du patriotisme, lors de la contestation du Maïdan qui a abouti en 2014 à la chute d'un président prorusse, suivie de l'annexion de la Crimée par la Russie et du conflit armé avec les séparatistes prorusses dans l'Est du pays.
Et depuis elle s'exporte. Des célébrités du monde entier ont commencé à en porter sur les tapis rouges, à l'instar de l'actrice française Mélanie Thierry lors du dernier Festival de Cannes. Récemment, la Reine Maxima des Pays-Bas a également revêtu une chemise brodée pour assister aux Jeux olympiques de Rio.
Sur Instagram, la star britannique Kelly Osbourne, fille de la légende du métal Ozzy Osbourne, n'a pas caché son enthousiasme, publiant une photo d'elle portant une "vyshyvanka" de la styliste ukrainienne Ioulia Magdytch.
"Les gens pensent peut-être que la mode est à New-York, mais moi j'ai les yeux rivés sur l'Ukraine", a écrit l'artiste britannique.
"ADN de la mode ukrainienne"
Dans le folklore ukrainien, les "vyshyvanka" sont représentées comme des sortes de talismans protégeant des mauvais esprits.
"Les Ukrainiens ont beaucoup perdu lorsque la guerre a commencé" dans l'est de l'Ukraine, explique à l'AFP Ioulia Magdytch, en référence au conflit entre forces ukrainiennes et séparatistes prorusses, qui a fait plus de 9.500 morts en plus de deux ans.
"Dans de tels moments, vers quoi se tournent les gens? Ils se tournent vers leurs origines. Et la chemise brodée fait partie de nos traditions. C'est pourquoi tous se sont rués vers elle", explique-t-elle.
Désormais, plus une seule fête ne se passe dans l'ouest de l'Ukraine, le cœur du nationalisme ukrainien, et dans la capitale Kiev sans chemises brodées.
Une journée de la "vyshyvanka" est aussi organisée tous les ans pour célébrer l'unité et la solidarité du peuple en Ukraine. Ce jour-là, écoliers, employés ou hommes politiques s'affichent dans les rues en chemises ou robes brodées, même s'il ne s'agit pas d'une fête officielle.
Grâce à la chemise brodée, Ioulia Magdytch est devenue la première styliste ukrainienne à voir ses créations se vendre dans les célèbres magasins Selfridges au Royaume-Uni.
Elle estime qu'il a fallu du temps pour que les gens comprennent que la broderie faisait partie intégrante "de l'ADN de la mode ukrainienne".
"Maintenant, c'est prestigieux de porter une chemise brodée. C'est à la mode de porter une +vyshyvanka+. C'est à la mode d’être ukrainien", affirme-t-elle.
"Un travail unique"
Depuis qu'elle s'est lancée dans cette mode, Oxana Karavanska, une autre styliste ukrainienne de renom, a reçu des commandes du monde entier, de la France à la Suisse en passant par le Canada et les Etats-Unis.
"La chemise brodée est un succès mondial", dit-elle. "C'est un travail artistique unique car on ne peut pas trouver deux +vyshyvanka+ identiques dans le pays".
Chaque "vyshyvanka" a en effet un style particulier, représentant la région où elle a été créée.
Katerina Levenko, 69 ans, brode des chemises depuis l'enfance. Elle est née dans un village du nord-est de l'Ukraine et a tout appris de sa mère.
Aujourd'hui, sa collection de "vyshyvanka" s'élève à des "dizaines, voire peut-être des centaines" de pièces.
Elle aussi associe le regain d'intérêt pour ce type de vêtements au soulèvement du Maïdan, qui selon elle a permis à l'Ukraine d'exister sur la scène internationale.
"Le monde ne connaissait rien de nous avant cela. Il connaissait l'Union soviétique", précise-t-elle.
La styliste Ioulia Magdytch espère désormais que le vêtement devienne aussi célèbre et prestigieux que "le foulard Hermès, par exemple".
La chemise brodée devrait être "quelque chose d'essentiel" dans une garde-robe, lance-t-elle.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
Encore une gaffe:
Ukraine. Les autorités doivent mener une enquête approfondie après la libération de 13 personnes placées en détention secrète
À la suite de la libération de 13 personnes d'un centre des services de sécurité ukrainiens (SBU), à Kharkiv, de nouvelles informations sur la pratique de la détention secrète par les autorités ukrainiennes ont été dévoilées, ont déclaré Amnesty International et Human Rights Watch lundi 29 août 2016.
Leur libération intervient après qu'Amnesty International et Human Rights Watch ont dévoilé le recours à la torture et la détention secrète, par les autorités ukrainiennes comme par les séparatistes pro-Russes, durant le conflit dans l'est de l'Ukraine, dans un rapport conjoint publié le 21 juillet sous le titre ‘You Don’t Exist.’Arbitrary Detentions, Enforced Disappearances, and Torture in Eastern Ukraine.
Les deux organisations ont écrit au procureur général militaire d'Ukraine au sujet des nouvelles informations sur la détention secrète en Ukraine, notamment les témoignages détaillés fournis par des prisonniers libérés, ainsi que les informations faisant état de cinq personnes encore maintenues en détention secrète sur le site.
Avant la publication du rapport, Amnesty International et Human Rights Watch ont rencontré le procureur général militaire d'Ukraine et lui ont remis la liste de 16 personnes qui seraient toujours détenues à Kharkiv. Il a promis de superviser personnellement l'enquête sur la pratique de la détention secrète.
Depuis cette rencontre, les deux organisations ont appris que six hommes avaient été libérés le 25 juillet, et six hommes et une femme le 2 août. Parmi les personnes libérées, 12 figuraient sur la liste des 16 noms remise au procureur général militaire. On a appris depuis que l'une des personnes figurant sur la liste initiale avait déjà été libérée en mars 2016. Trois autres ont été transférées du centre de détention secrète en avril 2016, et l'une d'entre elles a été libérée le 2 août.
Des représentants d'Amnesty International et de Human Rights Watch ont pu contacter sept prisonniers récemment libérés de détention secrète et en ont interrogé cinq. Leurs cas confirment les conclusions choquantes du rapport "You Don't Exist". Trois d'entre eux – Mykola Vakarouk, Viktor Atchykhine et Dmytro Koroliov – sont décidés à obtenir justice. Les deux autres ont demandé à garder l'anonymat par crainte de représailles contre eux-mêmes ou leurs familles.
Manœuvres visant à dissimuler le recours à la détention secrète
D'après les entretiens menés avec d'anciens prisonniers, il ressort que les autorités ukrainiennes ont mis en place divers stratagèmes visant à cacher le recours à la détention secrète au centre du SBU, à Kharkiv.
Viktor Atchykhine a « disparu » de son domicile à Oukraïnsk le 7 décembre 2014 et a été libéré le 25 juillet 2016. Il a raconté à Amnesty International que les gardiens l'ont changé de lieu à trois reprises durant ses 597 journées de détention illégale afin de cacher sa présence à des observateurs indépendants. Le 10 février 2015, les gardiens ont dit aux détenus de rassembler leurs affaires et de se couvrir la tête de sacs en plastique, et les ont conduits de leurs cellules vers un autre étage du bâtiment. Ils ont passé plusieurs heures assis par terre dans différentes pièces, avant d'être reconduits dans leurs cellules. Ils ont ajouté que leurs cellules avaient été nettoyées et aérées afin d'effacer toute trace de leur présence. Plus tard, ils ont entendu des gardiens affirmer que « quelqu'un d'officiel » visitait le centre. D'autres mesures similaires ont été prises le 20 avril et le 20 mai 2016.
Mykola Vakarouk a « disparu » de son domicile à Oukraïnsk le 9 décembre 2014 et a été libéré le 25 juillet 2016. Souffrant d’une forte fièvre en octobre 2015, il a été conduit à l'hôpital n° 17 à Kharkiv, où il a été admis sous le nom d'emprunt de Sergueï Petrovitch. À la suite d'une opération pour lui retirer un rein, il a passé 10 jours en soins intensifs et 20 jours supplémentaires dans une unité de soins post-opératoires. Durant cette période,Mykola Vakarouk était menotté à son lit et surveillé en permanence par un agent du SBU.
À leur libération, les gardiens ont remis aux détenus leur passeport et entre 50 et 200 hryvnas (entre 1,75 et 7 euros) « pour frais de transport ». Ils les ont explicitement avertis de garder le silence sur leur détention secrète aux mains du SBU et les ont menacés de graves répercussions s'ils parlaient publiquement de ce qu'ils avaient subi.
Amnesty International et Human Rights Watch demandent aux autorités ukrainiennes de s'engager à mener une enquête approfondie, indépendante et efficace sur ces cas et à assurer la sécurité des prisonniers relâchés.
Cinq personnes se trouvent toujours en détention secrète
D'après les personnes interrogées par Amnesty International et Human Rights Watch, au moins cinq autres prisonniers se trouvent toujours en détention secrète : deux Russes et deux Ukrainiens de Kharkiv. Selon certaines informations, le cinquième souffre de troubles mentaux, mais les prisonniers libérés récemment n'ont pas pu fournir d'informations sur son identité.
L'une des personnes maintenues en détention secrète est le Russe Vladimir Bezobrazov. Il a été arrêté alors qu'il se trouvait en vacances avec sa famille à Karolino-Bougaz, dans la région d'Odessa, en mai 2014. Le responsable de l'unité locale des gardes-frontières l’a entendu tenir des propos en faveur des séparatistes pro-Russes dans un café et l'a arrêté sur-le-champ. Après avoir passé deux jours à la base des gardes-frontières de Karolino-Bougaz, VladimirBezobrazov a « avoué » être venu en Ukraine pour recruter des combattants séparatistes pro-Russes. Il a rapidement été inculpé de tentative de violation de l'intégrité territoriale de l'Ukraine (article 110 du Code pénal). Il est revenu sur ses « aveux » devant le tribunal, affirmant qu'ils lui avaient été extorqués sous la contrainte.
En mars 2015, des médiateurs ukrainiens chargés de l'échange de prisonniers ont contacté l'avocat de VladimirBezobrazov et ont proposé de le libérer en échange d'un combattant ukrainien capturé par des séparatistes pro-Russes à Louhansk, s'il confirmait ses « aveux » au tribunal. Il a accepté, et le 6 mars 2015, le tribunal du district d'Ovidiopol l'a condamné à une peine de trois ans avec sursis. Alors que Vladimir Bezobrazov quittait le tribunal, une camionnette est arrivée devant l'entrée. Plusieurs hommes sont descendus et l'ont poussé à l'intérieur, avant de repartir. On ignore où il se trouve depuis. Deux mois plus tard, en mai 2015, un homme qui avait été libéré de détention secrète dans les locaux du SBU à Kharkiv a appris à la mère de VladimirBezobrazov, Lioudmila Korobova, que son fils y était détenu. Entre mai 2015 et août 2016, Lioudmila Korobova a reçu un appel téléphonique de son fils et plusieurs coups de téléphone de ses compagnons de cellule libérés confirmant sa détention au centre de Kharkiv.
Ukraine. Les autorités doivent mener une enquête approfondie après la libération de 13 personnes placées en détention secrète
À la suite de la libération de 13 personnes d'un centre des services de sécurité ukrainiens (SBU), à Kharkiv, de nouvelles informations sur la pratique de la détention secrète par les autorités ukrainiennes ont été dévoilées, ont déclaré Amnesty International et Human Rights Watch lundi 29 août 2016.
Leur libération intervient après qu'Amnesty International et Human Rights Watch ont dévoilé le recours à la torture et la détention secrète, par les autorités ukrainiennes comme par les séparatistes pro-Russes, durant le conflit dans l'est de l'Ukraine, dans un rapport conjoint publié le 21 juillet sous le titre ‘You Don’t Exist.’Arbitrary Detentions, Enforced Disappearances, and Torture in Eastern Ukraine.
Les deux organisations ont écrit au procureur général militaire d'Ukraine au sujet des nouvelles informations sur la détention secrète en Ukraine, notamment les témoignages détaillés fournis par des prisonniers libérés, ainsi que les informations faisant état de cinq personnes encore maintenues en détention secrète sur le site.
« Les autorités ukrainiennes continuent de nier la pratique de la détention secrète, malgré des preuves accablantes. Si la libération de ces 13 personnes est bienvenue, elle ne fait que confirmer la nécessité d'enquêter sur ces abus, d'y mettre un terme et de rendre justice aux victimes », a déclaré John Dalhuisen, directeur pour la région Europe et Asie centrale à Amnesty International.Si la libération de ces 13 personnes est bienvenue, elle ne fait que confirmer la nécessité d'enquêter sur ces abus, d'y mettre un terme et de rendre justice aux victimes.
John Dalhuisen, directeur pour la région Europe et Asie centrale à Amnesty International
Avant la publication du rapport, Amnesty International et Human Rights Watch ont rencontré le procureur général militaire d'Ukraine et lui ont remis la liste de 16 personnes qui seraient toujours détenues à Kharkiv. Il a promis de superviser personnellement l'enquête sur la pratique de la détention secrète.
Depuis cette rencontre, les deux organisations ont appris que six hommes avaient été libérés le 25 juillet, et six hommes et une femme le 2 août. Parmi les personnes libérées, 12 figuraient sur la liste des 16 noms remise au procureur général militaire. On a appris depuis que l'une des personnes figurant sur la liste initiale avait déjà été libérée en mars 2016. Trois autres ont été transférées du centre de détention secrète en avril 2016, et l'une d'entre elles a été libérée le 2 août.
Des représentants d'Amnesty International et de Human Rights Watch ont pu contacter sept prisonniers récemment libérés de détention secrète et en ont interrogé cinq. Leurs cas confirment les conclusions choquantes du rapport "You Don't Exist". Trois d'entre eux – Mykola Vakarouk, Viktor Atchykhine et Dmytro Koroliov – sont décidés à obtenir justice. Les deux autres ont demandé à garder l'anonymat par crainte de représailles contre eux-mêmes ou leurs familles.
« Nous exhortons Kiev à prendre des mesures immédiates pour garantir la libération des personnes maintenues en détention secrète, et à rendre justice à celles qui s'engagent dans cette voie – et à assurer leur protection », a déclaré John Dalhuisen.Nous exhortons Kiev à prendre des mesures immédiates pour garantir la libération des personnes maintenues en détention secrète, et à rendre justice à celles qui s'engagent dans cette voie – et à assurer leur protection.
John Dalhuisen
Manœuvres visant à dissimuler le recours à la détention secrète
D'après les entretiens menés avec d'anciens prisonniers, il ressort que les autorités ukrainiennes ont mis en place divers stratagèmes visant à cacher le recours à la détention secrète au centre du SBU, à Kharkiv.
Viktor Atchykhine a « disparu » de son domicile à Oukraïnsk le 7 décembre 2014 et a été libéré le 25 juillet 2016. Il a raconté à Amnesty International que les gardiens l'ont changé de lieu à trois reprises durant ses 597 journées de détention illégale afin de cacher sa présence à des observateurs indépendants. Le 10 février 2015, les gardiens ont dit aux détenus de rassembler leurs affaires et de se couvrir la tête de sacs en plastique, et les ont conduits de leurs cellules vers un autre étage du bâtiment. Ils ont passé plusieurs heures assis par terre dans différentes pièces, avant d'être reconduits dans leurs cellules. Ils ont ajouté que leurs cellules avaient été nettoyées et aérées afin d'effacer toute trace de leur présence. Plus tard, ils ont entendu des gardiens affirmer que « quelqu'un d'officiel » visitait le centre. D'autres mesures similaires ont été prises le 20 avril et le 20 mai 2016.
Mykola Vakarouk a « disparu » de son domicile à Oukraïnsk le 9 décembre 2014 et a été libéré le 25 juillet 2016. Souffrant d’une forte fièvre en octobre 2015, il a été conduit à l'hôpital n° 17 à Kharkiv, où il a été admis sous le nom d'emprunt de Sergueï Petrovitch. À la suite d'une opération pour lui retirer un rein, il a passé 10 jours en soins intensifs et 20 jours supplémentaires dans une unité de soins post-opératoires. Durant cette période,Mykola Vakarouk était menotté à son lit et surveillé en permanence par un agent du SBU.
À leur libération, les gardiens ont remis aux détenus leur passeport et entre 50 et 200 hryvnas (entre 1,75 et 7 euros) « pour frais de transport ». Ils les ont explicitement avertis de garder le silence sur leur détention secrète aux mains du SBU et les ont menacés de graves répercussions s'ils parlaient publiquement de ce qu'ils avaient subi.
Amnesty International et Human Rights Watch demandent aux autorités ukrainiennes de s'engager à mener une enquête approfondie, indépendante et efficace sur ces cas et à assurer la sécurité des prisonniers relâchés.
Cinq personnes se trouvent toujours en détention secrète
D'après les personnes interrogées par Amnesty International et Human Rights Watch, au moins cinq autres prisonniers se trouvent toujours en détention secrète : deux Russes et deux Ukrainiens de Kharkiv. Selon certaines informations, le cinquième souffre de troubles mentaux, mais les prisonniers libérés récemment n'ont pas pu fournir d'informations sur son identité.
L'une des personnes maintenues en détention secrète est le Russe Vladimir Bezobrazov. Il a été arrêté alors qu'il se trouvait en vacances avec sa famille à Karolino-Bougaz, dans la région d'Odessa, en mai 2014. Le responsable de l'unité locale des gardes-frontières l’a entendu tenir des propos en faveur des séparatistes pro-Russes dans un café et l'a arrêté sur-le-champ. Après avoir passé deux jours à la base des gardes-frontières de Karolino-Bougaz, VladimirBezobrazov a « avoué » être venu en Ukraine pour recruter des combattants séparatistes pro-Russes. Il a rapidement été inculpé de tentative de violation de l'intégrité territoriale de l'Ukraine (article 110 du Code pénal). Il est revenu sur ses « aveux » devant le tribunal, affirmant qu'ils lui avaient été extorqués sous la contrainte.
En mars 2015, des médiateurs ukrainiens chargés de l'échange de prisonniers ont contacté l'avocat de VladimirBezobrazov et ont proposé de le libérer en échange d'un combattant ukrainien capturé par des séparatistes pro-Russes à Louhansk, s'il confirmait ses « aveux » au tribunal. Il a accepté, et le 6 mars 2015, le tribunal du district d'Ovidiopol l'a condamné à une peine de trois ans avec sursis. Alors que Vladimir Bezobrazov quittait le tribunal, une camionnette est arrivée devant l'entrée. Plusieurs hommes sont descendus et l'ont poussé à l'intérieur, avant de repartir. On ignore où il se trouve depuis. Deux mois plus tard, en mai 2015, un homme qui avait été libéré de détention secrète dans les locaux du SBU à Kharkiv a appris à la mère de VladimirBezobrazov, Lioudmila Korobova, que son fils y était détenu. Entre mai 2015 et août 2016, Lioudmila Korobova a reçu un appel téléphonique de son fils et plusieurs coups de téléphone de ses compagnons de cellule libérés confirmant sa détention au centre de Kharkiv.
« L'état de droit est déjà affaibli en Ukraine. Les autorités ukrainiennes ne peuvent espérer restructurer leur système judiciaire défaillant tant que des secteurs des forces d'application des lois se livrent à des pratiques aussi nuisibles en toute impunité. Les intérêts de l'Ukraine seront bien mieux servis en faisant face à ce problème qu'en le niant », a déclaré John Dalhuisen.L'état de droit est déjà affaibli en Ukraine. Les autorités ukrainiennes ne peuvent espérer restructurer leur système judiciaire défaillant tant que des secteurs des forces d'application des lois se livrent à des pratiques aussi nuisibles en toute impunité.
John Dalhuisen
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
Auto-congratulations:
L'amélioration de l'environnement commercial ukrainien séduit les investisseurs
Lundi, le président ukrainien Petro Porochenko a fait état d'une amélioration de l'environnement commercial ukrainien qui résulte des efforts déployés pour attirer les investisseurs.
"Attirer les investissements et poursuivre la déréglementation est fondamental. Instaurer un environnement commercial favorable est une question extrêmement importante pour le développement économique de l'État,'' a déclaré M. Porochenko, selon son service de presse, lors de la réunion du Conseil national de la réforme.
S'exprimant sur les progrès réalisés en matière d'amélioration de l'environnement commercial ukrainien, M. Porochenko a dit que depuis 2014, le gouvernement a considérablement simplifié la procédure d'enregistrement des entreprises et réduit de 40 % le nombre des autorisations exigées pour créer une entreprise.
Par ailleurs, le nombre des inspections des petites et moyennes entreprises effectuées par les autorités fiscales a été divisé par trois au cours des deux dernières années, a dit M. Porochenko.
Les autorités ukrainiennes cherchent à continuer de multiplier les opportunités commerciales dans le pays, a ajouté le président, soulignant que le parlement va examiner 39 lois visant à simplifier l'environnement commercial lors de sa prochaine session, qui va commencer en septembre.
Dans ses efforts visant à attirer les investissements en Ukraine, Kiev envisage également la possibilité d'autoriser la cession de parts d'entreprises contrôlées par l'État œuvrant dans les secteurs de l'agriculture, des transports et de l'énergie, a indiqué M. Porochenko.
L'année dernière, dans le classement du rapport Doing Business établi par la Banque mondiale, l'Ukraine est passée de la 87ème à la 83ème place, principalement en raison des changements positifs mis en œuvre dans les domaines des start-up, de l'obtention d'électricité et de l'enregistrement des actifs.
L'amélioration de l'environnement commercial ukrainien séduit les investisseurs
Lundi, le président ukrainien Petro Porochenko a fait état d'une amélioration de l'environnement commercial ukrainien qui résulte des efforts déployés pour attirer les investisseurs.
"Attirer les investissements et poursuivre la déréglementation est fondamental. Instaurer un environnement commercial favorable est une question extrêmement importante pour le développement économique de l'État,'' a déclaré M. Porochenko, selon son service de presse, lors de la réunion du Conseil national de la réforme.
S'exprimant sur les progrès réalisés en matière d'amélioration de l'environnement commercial ukrainien, M. Porochenko a dit que depuis 2014, le gouvernement a considérablement simplifié la procédure d'enregistrement des entreprises et réduit de 40 % le nombre des autorisations exigées pour créer une entreprise.
Par ailleurs, le nombre des inspections des petites et moyennes entreprises effectuées par les autorités fiscales a été divisé par trois au cours des deux dernières années, a dit M. Porochenko.
Les autorités ukrainiennes cherchent à continuer de multiplier les opportunités commerciales dans le pays, a ajouté le président, soulignant que le parlement va examiner 39 lois visant à simplifier l'environnement commercial lors de sa prochaine session, qui va commencer en septembre.
Dans ses efforts visant à attirer les investissements en Ukraine, Kiev envisage également la possibilité d'autoriser la cession de parts d'entreprises contrôlées par l'État œuvrant dans les secteurs de l'agriculture, des transports et de l'énergie, a indiqué M. Porochenko.
L'année dernière, dans le classement du rapport Doing Business établi par la Banque mondiale, l'Ukraine est passée de la 87ème à la 83ème place, principalement en raison des changements positifs mis en œuvre dans les domaines des start-up, de l'obtention d'électricité et de l'enregistrement des actifs.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
L’Échec de Poutine en Ukraine est criant : tapis rouge pour l'otan qui participe activement à la réforme de l'armée:
http://news.liga.net/news/politics/12422169-v_ukrainu_pribyla_delegatsiya_nato_po_oboronnomu_planirovaniyu.htm
D’où la campagne de propagande russe destiné à dissuader la Suède de rallier l'otan mais avec encore une fois un effet inverse puisque les suédois sont de plus en plus méfiant vis a vis d'une Russie belliqueuse, révisionniste et revancharde.
http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0211236397747-la-desinformation-une-arme-puissante-au-coeur-de-la-strategie-de-poutine-2023461.php
http://journalmetro.com/opinions/inspecteur-viral/1014722/les-fausses-nouvelles-une-arme-politique-redoutable-deployee-par-vos-amis/
http://news.liga.net/news/politics/12422169-v_ukrainu_pribyla_delegatsiya_nato_po_oboronnomu_planirovaniyu.htm
D’où la campagne de propagande russe destiné à dissuader la Suède de rallier l'otan mais avec encore une fois un effet inverse puisque les suédois sont de plus en plus méfiant vis a vis d'une Russie belliqueuse, révisionniste et revancharde.
http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0211236397747-la-desinformation-une-arme-puissante-au-coeur-de-la-strategie-de-poutine-2023461.php
http://journalmetro.com/opinions/inspecteur-viral/1014722/les-fausses-nouvelles-une-arme-politique-redoutable-deployee-par-vos-amis/
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et après?
Au sujet de la Suède, tu oublies de dire aussi menaçante de la part de la Russie.
Elle menace la Suède de représailles si elle entre dans l'OTAN.
Comprend pas que c'est pour se prémunir de la Russie justement
Elle menace la Suède de représailles si elle entre dans l'OTAN.
Comprend pas que c'est pour se prémunir de la Russie justement
Re: Et après?
Bon, on sait depuis longtemps que les ukrainiens ont une piètre culture politique (pas leur faute...) mais quand on voit ça on en reste sur le cul ! Timochenko qui paraderait en tête des candidats éventuels à la présidentielle Le compromis ou le compromission permanente assurée...
Selon le sondage du groupe sociologique «Classement», si des élections présidentielles avaient lieu prochainement, parmi les Ukrainiens ayant décidé de leurs préférences politiques, 17,7% voteraient pour Yulia Timochenko, 11,5% pour Yuriy Boyko (chef du Bloc d’Opposition), 10,7% pour Petro Porochenko, 9,8% pour Oleg Lyachko (chef du Parti radical), 5,6% pour Nadia Savtchenko, 4,3% pour Oleg Tyagnybok (chef du parti Svoboda), 2% pour Dmytro Yaroch.
Le taux de popularité de Petro Porochenko a diminué de moitié par rapport au mois de décembre dernier (de 23% au 11%), tandis que le taux de popularité de Yulia Timochenko a augmenté de 13%, atteignant 18%.
http://news.finance.ua/ru/news/-/383513/za-kogo-by-progolosovali-ukraintsy-na-vyborah-opros
Selon le sondage du groupe sociologique «Classement», si des élections présidentielles avaient lieu prochainement, parmi les Ukrainiens ayant décidé de leurs préférences politiques, 17,7% voteraient pour Yulia Timochenko, 11,5% pour Yuriy Boyko (chef du Bloc d’Opposition), 10,7% pour Petro Porochenko, 9,8% pour Oleg Lyachko (chef du Parti radical), 5,6% pour Nadia Savtchenko, 4,3% pour Oleg Tyagnybok (chef du parti Svoboda), 2% pour Dmytro Yaroch.
Le taux de popularité de Petro Porochenko a diminué de moitié par rapport au mois de décembre dernier (de 23% au 11%), tandis que le taux de popularité de Yulia Timochenko a augmenté de 13%, atteignant 18%.
http://news.finance.ua/ru/news/-/383513/za-kogo-by-progolosovali-ukraintsy-na-vyborah-opros
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et après?
P....., ils ont la mémoire courte les Ukrainiens! Ou bien, ils sont complétement largués et ne savent plus vers qui se tourner pour croire à un avenir meilleur. La fin du tunnel n'est pas prête de venir, à mon avis.
Janchik- Messages : 276
Date d'inscription : 12/06/2014
Re: Et après?
Janchik a écrit:ils sont complétement largués et ne savent plus vers qui se tourner pour croire à un avenir meilleur.
C'est exactement ça, je pense !
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et après?
C'est pire, parce que c'est la triste réalité de l'Ukraine.
Et quand on se plaint chez nous . . .
Et quand on se plaint chez nous . . .
Re: Et après?
Poroshenko: No Russian elections in Ukraine
President of Ukraine Petro Poroshenko instructed the Foreign Ministry to inform the Russian Federation that no Russian elections will be held in Ukraine.
Press secretary of Ukrainian President Svyatoslav Tsegolko wrote this on Twitter.
"The President instructed the Foreign Ministry to inform Moscow about the impossibility of holding Russian elections on the territory of Ukraine," Tsegolko wrote.
As reported, Russian parliamentary elections will be held on September 18. The elections are also planned to be held on the territory of the annexed Crimea.
President of Ukraine Petro Poroshenko instructed the Foreign Ministry to inform the Russian Federation that no Russian elections will be held in Ukraine.
Press secretary of Ukrainian President Svyatoslav Tsegolko wrote this on Twitter.
"The President instructed the Foreign Ministry to inform Moscow about the impossibility of holding Russian elections on the territory of Ukraine," Tsegolko wrote.
As reported, Russian parliamentary elections will be held on September 18. The elections are also planned to be held on the territory of the annexed Crimea.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Elections
L'a raison Poro ! Même si en France on organise régulièrement des élections pour les expatriés du Magreb, d'Italie, d'Espagne ou du Portugal dans les consulats respectifs voire dans des salles publiques; et même si de nombreux résidents en Ukraine possèdent le passeport russe, je vois mal organiser cela en Ukraine dans les circonstances présentes...
C'est un peu comme si en France on avait organisé en février ou mars 1940, des élections pour les résidents de nationalité allemande (Bon, vous me direz qu'à l'époque, il y a belle lurette qu'il n'y avais plus d'élections en Allemagne... )
Cependant la situation était pratiquement la même qu'en Ukraine : la "drôle de guerre"...
C'est un peu comme si en France on avait organisé en février ou mars 1940, des élections pour les résidents de nationalité allemande (Bon, vous me direz qu'à l'époque, il y a belle lurette qu'il n'y avais plus d'élections en Allemagne... )
Cependant la situation était pratiquement la même qu'en Ukraine : la "drôle de guerre"...
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et après?
Et bien évidement, sputnik en fait ses choux gras.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
Belle promesse ou vraie résolution?
President: 2016-2018 must be years of road construction
In the course of the NSDC session, President Petro Poroshenko called road construction a priority of budget funding.
“We have a common position that 2016, 2017 and 2018 must be years of road construction. This is what we must demonstrate as an important priority for today,” the Head of State said.
According to the President, funding of road repair and construction has increased tenfold compared with 2013.
Petro Poroshenko stressed the importance of continuing decentralization in the state, for it significantly broadens the opportunities of local communities’ development. “I am sure that we must continue a principled line on decentralization. The first reports from local administrations prove that responsibility of local government increases when we convey rights and financial resource,” he said.
According to the President, statistics of major cities shows that they have collected more funds in the first half of 2016 than over the entire year of 2014. This applies to Kyiv, Kharkiv, Lviv, Odesa and most of the regional centers.
President at NSDC meeting: Raising salaries of teachers and medics is a priority
In the course of the NSDC session, the President emphasized that social standards will be raised.
“There is a firm position that despite the complicated situation we should ensure preservation and increase of the level of social standards in 2017,” the Head of State said.
The President noted that the increase of salaries of educational workers and funding of medical reform is a priority for the next year. “It is very important that the increase of salaries of educational and medical workers is a priority for the President and Government,” Petro Poroshenko said. He is hopeful that the parliamentary majority shares this position as well.
President: 2016-2018 must be years of road construction
In the course of the NSDC session, President Petro Poroshenko called road construction a priority of budget funding.
“We have a common position that 2016, 2017 and 2018 must be years of road construction. This is what we must demonstrate as an important priority for today,” the Head of State said.
According to the President, funding of road repair and construction has increased tenfold compared with 2013.
Petro Poroshenko stressed the importance of continuing decentralization in the state, for it significantly broadens the opportunities of local communities’ development. “I am sure that we must continue a principled line on decentralization. The first reports from local administrations prove that responsibility of local government increases when we convey rights and financial resource,” he said.
According to the President, statistics of major cities shows that they have collected more funds in the first half of 2016 than over the entire year of 2014. This applies to Kyiv, Kharkiv, Lviv, Odesa and most of the regional centers.
President at NSDC meeting: Raising salaries of teachers and medics is a priority
In the course of the NSDC session, the President emphasized that social standards will be raised.
“There is a firm position that despite the complicated situation we should ensure preservation and increase of the level of social standards in 2017,” the Head of State said.
The President noted that the increase of salaries of educational workers and funding of medical reform is a priority for the next year. “It is very important that the increase of salaries of educational and medical workers is a priority for the President and Government,” Petro Poroshenko said. He is hopeful that the parliamentary majority shares this position as well.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
L’Ukraine s’inquiète du soutien vacillant de l’UE
Ivanna Klympush-Tsintsadze, vice première ministre ukrainienne
La vice-première ministre ukrainienne en charge des relations avec l’UE s’inquiète de voir le soutien européen faiblir. Mais le rythme poussif des réformes et la corruption contribuent à décourager les Occidentaux.
Désormais presque totalement coupée de la Russie, l’Ukraine se démène pour se rapprocher de l’Union Européenne et des Etats-Unis. La tâche est si cruciale pour ce pays englué simultanément dans le premier conflit militaire de son histoire et dans sa pire crise économique, qu’un poste de vice-premier ministre a été spécialement créé . Depuis avril , cette mission est confiée à Ivanna Klympush-Tsintsadze, vice-première ministre « pour l’intégration européenne et euro-Atlantique ».
Une frustration mutuelle entre l’UE et l’Ukraine
Femme pétulante à l’abondante chevelure noire, elle défend avec feu la position de l’Ukraine dans un contexte diplomatique dégradé : le scepticisme à l’égard de l’Ukraine progresse en Europe. Le 17 septembre, trois jours après la visite des ministres des affaires étrangères allemand et français en Ukraine, Ivanna Klympush-Tsintsadze a répondu aux questions d’une poignée de journalistes en marge de Yalta European Strategy, une conférence internationale organisée à Kiev.
Il apparaît vite que la frustration est mutuelle. « Il est très important pour nous que l’Europe soit unie face à l’agression russe », explique-t-elle avec humeur, faisant allusion au récent passage de Jean-Marc Ayrault et Frank-Walter Steinmeier dans l’est de l’Ukraine, où le conflit a fait 10 000 morts depuis avril 2014.
« Je n’aime pas entendre des appels de plusieurs pays européens plaçant sur un pied d’égalité les deux camps [du conflit dans l’est du pays], insinuant qu’ils ont une responsabilité égale. Car il y a un pays agresseur, tandis que l’Ukraine est la victime », insiste-t-elle. Et de rappeler à l’Occident sa responsabilité pour faire appliquer le respect des lois internationales et l’intégrité territoriale des pays.
« Je voudrais voir plus d’unité et de responsabilité en Occident. La Crimée a été annexée illégalement », rappelle la vice première ministre. Pour cette experte en relations internationales, il n’est pas question de définir un autre cadre légal que celui défini par le mémorandum de Budapest, signé en 1994 par la Russie, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et garantissant l’intégrité territoriale de l’Ukraine, la Bioélorussie et le Kazakhstan en l’échange d’un renoncement à l’arme nucléaire.
« Je ne vois pas comment on peut garantir la non-prolifération nucléaire alors que Budapest n’a pas été respecté. Quels arguments de poids reste-t-il face à l’Iran et la Corée du Nord ? ».
Aux pressions occidentales sur Kiev pour que l’Ukraine s’engage dans la résolution politique du conflit comme l’exige l’accord de Minsk, elle répond qu’il « faut au préalable un cessez-le-feu durable, la libre circulation de la mission d’observation de l’OSCE, et une démilitarisation comprenant le retrait des armes lourdes par Moscou », précisant que la Russie a déployés 600 tanks dans la zone sous contrôle séparatiste.
Or le Kremlin exige que Kiev accorde un statut spécial au Donbass et une amnistie aux séparatistes, accepte la tenue d’élections avant que l’Ukraine récupère le contrôle de sa frontière avec la Russie. « L’accord de Minsk stipule clairement que la sécurité vient en premier », martèle Mme Klympush-Tsintsadze. Pour elle, la tenue d’élections n’est possible que si une force policière de l’OSCE ou internationale assure au préalable la sécurité sur le territoire hors du contrôle de l’Ukraine.
Elle reste par contre évasive sur la question de l’amnistie des dirigeants séparatistes pro-russes, qui est l’un des points de l’accord de Minsk. Cette attitude reflète le durcissement de la position ukrainienne sur le dossier du Donbass observée depuis quelques mois.
Déplorant une « mauvaise conjoncture » liée à la montée des populismes en Europe et au Brexit, la vice-première ministre n’hésite pas à renvoyer la balle dans le camp européen. « Je suis très préoccupée par le fait que certains parlements, dont celui de la France, ont voté pour la levée des sanctions contre la Russie. Parce que je ne vois pas pourquoi ces sanctions devraient être levées. Vous êtes à la veille d’ élections et les forces derrière ce vote ont des grandes chances d’arriver au pouvoir, par conséquent c’est une source d’anxiété pour nous. Ce n’est pas acceptable du point de vue du respect des frontières et du point de vue du respect de la législation internationale».
Le statu quo de la politique ukrainienne lasse les Européens
Au sujet de la lassitude de l’Europe face à la corruption endémique et à la lenteur des réformes économiques, politiques et judiciaires, conditions pour les aides financières et un rapprochement avec l’UE, Mme Klympush-Tsintsadze admet être confrontée à la résistance de l’appareil d’Etat. Elle s’empresse d’assurer de la détermination du gouvernement à achever les réformes. Mais nombreux sont les intervenants ukrainiens de la conférence Yalta European Strategy qui ont mis en doute la volonté politique du président Petro Porochenko à réformer un système qui l’a enrichi et porté au pouvoir.
L’optimisme pointe toutefois à propos du régime sans visa que l’UE devrait accorder à l’Ukraine « en décembre prochain », croit savoir la vice première-ministre.
« Nous avons achevé toutes les réformes nécessaires et rempli toutes les conditions de notre côté» assure la femme politique. La décision a déjà été reportée, alors que le président Petro Porochenko compte beaucoup sur le régime sans visa pour redresser sa cote de popularité. Mme Klympush-Tsintsadze le dément formellement, mais des sources diplomatiques suggèrent que l’UE utilise le régime sans visa comme levier pour forcer Kiev à se montrer plus souple face à Moscou. Le séduisant partenariat oriental risque de basculer rapidement dans la bonne vieille real-politik.
Ivanna Klympush-Tsintsadze, vice première ministre ukrainienne
La vice-première ministre ukrainienne en charge des relations avec l’UE s’inquiète de voir le soutien européen faiblir. Mais le rythme poussif des réformes et la corruption contribuent à décourager les Occidentaux.
Désormais presque totalement coupée de la Russie, l’Ukraine se démène pour se rapprocher de l’Union Européenne et des Etats-Unis. La tâche est si cruciale pour ce pays englué simultanément dans le premier conflit militaire de son histoire et dans sa pire crise économique, qu’un poste de vice-premier ministre a été spécialement créé . Depuis avril , cette mission est confiée à Ivanna Klympush-Tsintsadze, vice-première ministre « pour l’intégration européenne et euro-Atlantique ».
Une frustration mutuelle entre l’UE et l’Ukraine
Femme pétulante à l’abondante chevelure noire, elle défend avec feu la position de l’Ukraine dans un contexte diplomatique dégradé : le scepticisme à l’égard de l’Ukraine progresse en Europe. Le 17 septembre, trois jours après la visite des ministres des affaires étrangères allemand et français en Ukraine, Ivanna Klympush-Tsintsadze a répondu aux questions d’une poignée de journalistes en marge de Yalta European Strategy, une conférence internationale organisée à Kiev.
Il apparaît vite que la frustration est mutuelle. « Il est très important pour nous que l’Europe soit unie face à l’agression russe », explique-t-elle avec humeur, faisant allusion au récent passage de Jean-Marc Ayrault et Frank-Walter Steinmeier dans l’est de l’Ukraine, où le conflit a fait 10 000 morts depuis avril 2014.
« Je n’aime pas entendre des appels de plusieurs pays européens plaçant sur un pied d’égalité les deux camps [du conflit dans l’est du pays], insinuant qu’ils ont une responsabilité égale. Car il y a un pays agresseur, tandis que l’Ukraine est la victime », insiste-t-elle. Et de rappeler à l’Occident sa responsabilité pour faire appliquer le respect des lois internationales et l’intégrité territoriale des pays.
« Je voudrais voir plus d’unité et de responsabilité en Occident. La Crimée a été annexée illégalement », rappelle la vice première ministre. Pour cette experte en relations internationales, il n’est pas question de définir un autre cadre légal que celui défini par le mémorandum de Budapest, signé en 1994 par la Russie, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et garantissant l’intégrité territoriale de l’Ukraine, la Bioélorussie et le Kazakhstan en l’échange d’un renoncement à l’arme nucléaire.
« Je ne vois pas comment on peut garantir la non-prolifération nucléaire alors que Budapest n’a pas été respecté. Quels arguments de poids reste-t-il face à l’Iran et la Corée du Nord ? ».
Aux pressions occidentales sur Kiev pour que l’Ukraine s’engage dans la résolution politique du conflit comme l’exige l’accord de Minsk, elle répond qu’il « faut au préalable un cessez-le-feu durable, la libre circulation de la mission d’observation de l’OSCE, et une démilitarisation comprenant le retrait des armes lourdes par Moscou », précisant que la Russie a déployés 600 tanks dans la zone sous contrôle séparatiste.
Or le Kremlin exige que Kiev accorde un statut spécial au Donbass et une amnistie aux séparatistes, accepte la tenue d’élections avant que l’Ukraine récupère le contrôle de sa frontière avec la Russie. « L’accord de Minsk stipule clairement que la sécurité vient en premier », martèle Mme Klympush-Tsintsadze. Pour elle, la tenue d’élections n’est possible que si une force policière de l’OSCE ou internationale assure au préalable la sécurité sur le territoire hors du contrôle de l’Ukraine.
Elle reste par contre évasive sur la question de l’amnistie des dirigeants séparatistes pro-russes, qui est l’un des points de l’accord de Minsk. Cette attitude reflète le durcissement de la position ukrainienne sur le dossier du Donbass observée depuis quelques mois.
Déplorant une « mauvaise conjoncture » liée à la montée des populismes en Europe et au Brexit, la vice-première ministre n’hésite pas à renvoyer la balle dans le camp européen. « Je suis très préoccupée par le fait que certains parlements, dont celui de la France, ont voté pour la levée des sanctions contre la Russie. Parce que je ne vois pas pourquoi ces sanctions devraient être levées. Vous êtes à la veille d’ élections et les forces derrière ce vote ont des grandes chances d’arriver au pouvoir, par conséquent c’est une source d’anxiété pour nous. Ce n’est pas acceptable du point de vue du respect des frontières et du point de vue du respect de la législation internationale».
Le statu quo de la politique ukrainienne lasse les Européens
Au sujet de la lassitude de l’Europe face à la corruption endémique et à la lenteur des réformes économiques, politiques et judiciaires, conditions pour les aides financières et un rapprochement avec l’UE, Mme Klympush-Tsintsadze admet être confrontée à la résistance de l’appareil d’Etat. Elle s’empresse d’assurer de la détermination du gouvernement à achever les réformes. Mais nombreux sont les intervenants ukrainiens de la conférence Yalta European Strategy qui ont mis en doute la volonté politique du président Petro Porochenko à réformer un système qui l’a enrichi et porté au pouvoir.
L’optimisme pointe toutefois à propos du régime sans visa que l’UE devrait accorder à l’Ukraine « en décembre prochain », croit savoir la vice première-ministre.
« Nous avons achevé toutes les réformes nécessaires et rempli toutes les conditions de notre côté» assure la femme politique. La décision a déjà été reportée, alors que le président Petro Porochenko compte beaucoup sur le régime sans visa pour redresser sa cote de popularité. Mme Klympush-Tsintsadze le dément formellement, mais des sources diplomatiques suggèrent que l’UE utilise le régime sans visa comme levier pour forcer Kiev à se montrer plus souple face à Moscou. Le séduisant partenariat oriental risque de basculer rapidement dans la bonne vieille real-politik.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
Article très intéressant qui recadre bien le sujet !
Entre parenthèse, elle a du caractère, la p'tite et elle est bien mignonne en plus...
Intéressante, la fin qui suggère que le régime sans visa est utilisé par l'UE comme arme politique politique contre Moscou alors que toutes les conditions sont réunies pour l'accorder !
Je crois volontiers à cette version qui remonterai la côte de Poro vis-à-vis des ukrainiens et affaiblirait un peu celle de Poutine vis-à-vis des russes.
Maintenant, croire que le seul ajournement de cette mesure fera plier Poutine sur l'essentiel est illusoire à mon sens, cependant, je pense quand même qu'on risque d'assister à un infléchissement de la politique russe devant l'efficacité des sanctions économiques et financières... Passer un hiver avec les réserves alimentaires vides dans les isbas, ce n'est jamais très bon pour le moral du peuple
Entre parenthèse, elle a du caractère, la p'tite et elle est bien mignonne en plus...
Intéressante, la fin qui suggère que le régime sans visa est utilisé par l'UE comme arme politique politique contre Moscou alors que toutes les conditions sont réunies pour l'accorder !
Je crois volontiers à cette version qui remonterai la côte de Poro vis-à-vis des ukrainiens et affaiblirait un peu celle de Poutine vis-à-vis des russes.
Maintenant, croire que le seul ajournement de cette mesure fera plier Poutine sur l'essentiel est illusoire à mon sens, cependant, je pense quand même qu'on risque d'assister à un infléchissement de la politique russe devant l'efficacité des sanctions économiques et financières... Passer un hiver avec les réserves alimentaires vides dans les isbas, ce n'est jamais très bon pour le moral du peuple
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et après?
Pas pour rien que le taux de participation aux élection de dimanche a été si bas.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
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