Et après?
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Re: Et après?
Thuramir a écrit:Krispoluk a écrit:Les 50 personnes les plus riches d'Ukraine. Article trop long à copier, voir sur le site :
http://www.kyivpost.com/article/content/ukraine/50-richest-ukrainians-43241.html
Je m'étonne quand même que la mère Timoshenko ne figure pas dans la liste, pas plus que certains ex-présidents d'Ukraine.
Oui, je me suis posé la même question que toi Serge, j'étais étonné de ne pas la voir dans la liste ???
Oubli volontaire, involontaire ? Ou alors c'est vraiment une "pauvre" ukrainienne
Krispoluk- Messages : 9785
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et après?
D'accord avec toi, mais je retiens ce passage qui me correspond assez:Thuramir a écrit:Александр a écrit:Tout n'est pas mauvais, loin de là:
Ukraine. « Revirement bienvenu » : acquittement d’un prisonnier d’opinion
C'est bien la moindre des choses ! Ce sont plutôt les poursuites pénales qui sont scandaleuses.
« Même s’il est clair qu’il n’aurait jamais dû se retrouver derrière les barreaux, la décision rendue ce jeudi 14 juillet montre que le respect de la liberté d’expression n’est pas un vain mot en Ukraine et que la justice peut fonctionner correctement dans le pays. »
Re: Et après?
Les entreprises d’État en Ukraine deviennent rentables
Malgré la situation économique et politique en Ukraine, les entreprises d’État ukrainiennes commencent à devenir rentable. Yulia Kovaliv, ministre adjoint du Développement économique et du Commerce d’Ukraine a présenté le compte rendu du travail du ministère lors d’une conférence de presse à l’Ukraine Crisis Media Center.
Les réalisations du 2015
Kiev, le 20 juillet 2016 – En 2015, les pertes des entreprises d’État ukrainiennes les plus importantes ont diminué de trois fois, tandis que leurs bénéfices ont doublé. «Si la somme totale des pertes des entreprises d’État en 2014 était de 119 milliards de UAH, alors, en 2015, elle constituait déjà 42,6 milliards de UAH. Alors que les bénéfices ont augmenté du 5,5 milliards jusqu’à 13,8 milliards de UAH», a déclaré Yulia Kovaliv.
La somme totale des bénéfices des entreprises ukrainiennes en 2015 est de 442 milliards de UAH. Les industries les plus rentables sont l’énergie et la chimie, tandis que l’industrie du gaz et du pétrole reste non-rentable, notamment, Naftogaz, qui a perdu 25 milliards de UAH. Parmi les entreprises non-rentables, l’on retrouve également l’Oukrzalyznutsya ( chemins de fer), DPZKOU (exportateur des grains) et Réseau électrique régional. Cependant, Yulia Kovaliv a souligné que les pertes de ces entreprises sont déjà moins importantes qu’en 2014. Les entreprises les plus rentables sont l’Administration des ports, Tourboatom et Energatom.
Les perspectives financières des entreprises
Yulia Kovaliv a aussi déclaré que le ministère de l’Économie avait approuvé les plans financiers de la plupart des grandes entreprises d’état. «Nous nous attendions à ce que les pertes des entreprises d’État diminuent. Parmi les projets financiers déposés, sur les 50 plus grandes entreprises d’État, il n’y en a que deux qui ne sont pas rentables. Nous espérons qu’avec la stabilisation de taux de UAH, l’optimisation intérieure, les achats d’État et l’augmentation des tarifs aux services de ces entreprises, elles deviendront de plus en plus rentables. Et en 2016, nous nous attendons à avoir plus de 20% de bénéfices qu’en 2015».
La vérification de l’état financier des entreprises
Selon la loi, les entreprises d’État sont obligées de passer par des vérifications indépendantes et de publier les résultats sur le site, ainsi qu’effectuer leurs achats par le système Prozorro. Parmi 45 des plus grandes entreprises d’État, 14 ont déjà passé toutes les vérifications et ont publié leur résultats, 18 se trouvent en cours de vérification, tandis que 11 ne l’ont pas encore commencé.
Les nominations aux postes clés des entreprises d’État
Le ministère de l’Économie a déjà désigné le procédure de nomination des Conseils indépendants de surveillance sur chaque entreprise. « La loi stipule la création des Conseils pour 15 entreprises et ceci avant la fin 2016. Les membres des Conseils ne seront pas des fonctionnaires, mais seront des gens n’ayant aucune relation avec l’activité des entreprises. Ils auront une grande expérience dans leurs domaines. Nous devons limiter l’influence du gouvernement sur les activités des entreprises d’État».
Pour le moment, 5 entreprises d’État attendent encore leurs futurs dirigeants. Il s’agit de Oukrspirt, du port de Marioupol, Elextrovajmach, Ouktransamiak et l’aéroport national Boryspil. Les candidats doivent être sélectionnés dans 2 mois.
20.07.2016 / Communiqués de presse, #Video, Press Briefings
Malgré la situation économique et politique en Ukraine, les entreprises d’État ukrainiennes commencent à devenir rentable. Yulia Kovaliv, ministre adjoint du Développement économique et du Commerce d’Ukraine a présenté le compte rendu du travail du ministère lors d’une conférence de presse à l’Ukraine Crisis Media Center.
Les réalisations du 2015
Kiev, le 20 juillet 2016 – En 2015, les pertes des entreprises d’État ukrainiennes les plus importantes ont diminué de trois fois, tandis que leurs bénéfices ont doublé. «Si la somme totale des pertes des entreprises d’État en 2014 était de 119 milliards de UAH, alors, en 2015, elle constituait déjà 42,6 milliards de UAH. Alors que les bénéfices ont augmenté du 5,5 milliards jusqu’à 13,8 milliards de UAH», a déclaré Yulia Kovaliv.
La somme totale des bénéfices des entreprises ukrainiennes en 2015 est de 442 milliards de UAH. Les industries les plus rentables sont l’énergie et la chimie, tandis que l’industrie du gaz et du pétrole reste non-rentable, notamment, Naftogaz, qui a perdu 25 milliards de UAH. Parmi les entreprises non-rentables, l’on retrouve également l’Oukrzalyznutsya ( chemins de fer), DPZKOU (exportateur des grains) et Réseau électrique régional. Cependant, Yulia Kovaliv a souligné que les pertes de ces entreprises sont déjà moins importantes qu’en 2014. Les entreprises les plus rentables sont l’Administration des ports, Tourboatom et Energatom.
Les perspectives financières des entreprises
Yulia Kovaliv a aussi déclaré que le ministère de l’Économie avait approuvé les plans financiers de la plupart des grandes entreprises d’état. «Nous nous attendions à ce que les pertes des entreprises d’État diminuent. Parmi les projets financiers déposés, sur les 50 plus grandes entreprises d’État, il n’y en a que deux qui ne sont pas rentables. Nous espérons qu’avec la stabilisation de taux de UAH, l’optimisation intérieure, les achats d’État et l’augmentation des tarifs aux services de ces entreprises, elles deviendront de plus en plus rentables. Et en 2016, nous nous attendons à avoir plus de 20% de bénéfices qu’en 2015».
La vérification de l’état financier des entreprises
Selon la loi, les entreprises d’État sont obligées de passer par des vérifications indépendantes et de publier les résultats sur le site, ainsi qu’effectuer leurs achats par le système Prozorro. Parmi 45 des plus grandes entreprises d’État, 14 ont déjà passé toutes les vérifications et ont publié leur résultats, 18 se trouvent en cours de vérification, tandis que 11 ne l’ont pas encore commencé.
Les nominations aux postes clés des entreprises d’État
Le ministère de l’Économie a déjà désigné le procédure de nomination des Conseils indépendants de surveillance sur chaque entreprise. « La loi stipule la création des Conseils pour 15 entreprises et ceci avant la fin 2016. Les membres des Conseils ne seront pas des fonctionnaires, mais seront des gens n’ayant aucune relation avec l’activité des entreprises. Ils auront une grande expérience dans leurs domaines. Nous devons limiter l’influence du gouvernement sur les activités des entreprises d’État».
Pour le moment, 5 entreprises d’État attendent encore leurs futurs dirigeants. Il s’agit de Oukrspirt, du port de Marioupol, Elextrovajmach, Ouktransamiak et l’aéroport national Boryspil. Les candidats doivent être sélectionnés dans 2 mois.
20.07.2016 / Communiqués de presse, #Video, Press Briefings
Krispoluk- Messages : 9785
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et après?
Pavel Cheremet, Hommage à Minsk:
http://www.lepoint.fr/monde/a-minsk-hommage-au-journaliste-cheremet-tue-a-kiev-23-07-2016-2056484_24.php
http://www.lepoint.fr/monde/a-minsk-hommage-au-journaliste-cheremet-tue-a-kiev-23-07-2016-2056484_24.php
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et après?
La moindre des choses puisqu'il en était originaire.
A noter que le SBU a reçu l'aide du FBI et d'Interpol pour l'enquête.
A noter que le SBU a reçu l'aide du FBI et d'Interpol pour l'enquête.
Re: Et après?
L'enquête avance:
Chief prosecutor Lutsenko claims gang behind killing of journalist Sheremet
Ukrainian Prosecutor General Yuriy Lutsenko says that a group of people some of whom were seen on recently shared footage were involved in the killing of Belarusian journalist Pavel Sheremet in Kyiv on July 20.
”We are analyzing all the video materials, including the footage you`ve seen on the Internet. Let me reiterate: the only thing I can say is that the killer was not alone. This was a group, and we can see some of its members on the video,” he said at a press conference in Uzhgorod on Friday.
”What I can say: we know the car, we see several people, who were planting the explosive. Soon, thanks to FBI assistance, we will have the information about the type of the explosive used, which will help investigators track the assassins,” he said, adding he could not give any more details.
Lutsenko also said that he had ordered that all legal formalities for involving FBI specialists in the investigation be settled.
”I`ve just completed talks on procedures to engage FBI experts. Our laws allow us to do that. I`ve instructed a procedural controller from the Prosecutor General`s Office to take measures to let the experts work within Ukraine`s legal framework starting from today,” he added.
Sheremet was killed in a car bombing incident in the center of Kyiv on July 20. Media reported that the car belonged to founding editor of the Ukrainska Pravda online publication Olena Prytula, who was not in the car at the moment of the explosion.
Investigators are probing four main theories of the killing: Sheremet`s professional activity, personal motives, the `Russian trail,` and an attempt to kill Prytula.
Ukrainian President Petro Poroshenko asked international partners for assistance in the investigation and discussed with the U.S. Embassy in Ukraine ways to engage FBI experts in explosives.
Later, the U.S. Department of State announced that the FBI had joined the investigation.
The farewell ceremony for Sheremet took place in Kyiv`s Ukrainian House on Friday. His funeral will be held in Minsk, Belarus, where he was born.
Chief prosecutor Lutsenko claims gang behind killing of journalist Sheremet
Ukrainian Prosecutor General Yuriy Lutsenko says that a group of people some of whom were seen on recently shared footage were involved in the killing of Belarusian journalist Pavel Sheremet in Kyiv on July 20.
”We are analyzing all the video materials, including the footage you`ve seen on the Internet. Let me reiterate: the only thing I can say is that the killer was not alone. This was a group, and we can see some of its members on the video,” he said at a press conference in Uzhgorod on Friday.
”What I can say: we know the car, we see several people, who were planting the explosive. Soon, thanks to FBI assistance, we will have the information about the type of the explosive used, which will help investigators track the assassins,” he said, adding he could not give any more details.
Lutsenko also said that he had ordered that all legal formalities for involving FBI specialists in the investigation be settled.
”I`ve just completed talks on procedures to engage FBI experts. Our laws allow us to do that. I`ve instructed a procedural controller from the Prosecutor General`s Office to take measures to let the experts work within Ukraine`s legal framework starting from today,” he added.
Sheremet was killed in a car bombing incident in the center of Kyiv on July 20. Media reported that the car belonged to founding editor of the Ukrainska Pravda online publication Olena Prytula, who was not in the car at the moment of the explosion.
Investigators are probing four main theories of the killing: Sheremet`s professional activity, personal motives, the `Russian trail,` and an attempt to kill Prytula.
Ukrainian President Petro Poroshenko asked international partners for assistance in the investigation and discussed with the U.S. Embassy in Ukraine ways to engage FBI experts in explosives.
Later, the U.S. Department of State announced that the FBI had joined the investigation.
The farewell ceremony for Sheremet took place in Kyiv`s Ukrainian House on Friday. His funeral will be held in Minsk, Belarus, where he was born.
Re: Et après?
Héhé:
New law may be the end of oligarch-controlled politics in Ukraine | #UAreforms
Graphics from: http://www.chesno.org/post/161/
For the first time in Ukraine’s history citizens will be able to control how political parties spend their funds, as well as who finances their activities. At the same time, Ukrainians will now pay 14 UAH ($0.50) per year for budget funding of political parties.
On 1 July 2016, the Law on Prevention and Counteraction to Political Corruption (2123a) came in force. Many believe transparency and state funding will help end parties’ slavery from oligarchs to whom politics is the most profitable business. However, this reform needs to go hand in hand with other structural changes in order to prevent loopholes and misuse.
Related: Behind the scenes of civic society’s battle with corruption in Ukraine
Ukrainian parties are oligarchs’ projects
According to the opinion polls, Ukrainian citizens indicate tackling corruption as one of the most important tasks, Taras Shevchenko from Reanimation Package of Reforms (RPR) stated during the forum. Without changes in counteracting corruption, all other reforms will most probably be ineffective, the expert said.
The Ukrainian power model is grounded in an oligarchy that control parties, Shevchenko explained. In Ukraine, the parties are actually political projects that are being created for earning money and are designed to win the elections, not for representing the people.
The law was adopted in October 2015 by 227 votes (which only slightly outnumbers half of the parliament) and came into action on 1 July 2016. However, Ukraine’s National Agency on Preventing Corruption (NAPC) still hasn’t finished work on the form of the financial report, which may cause a delay in launching the law’s implementation.
The controlling body which was launched with scandals and delay still lacks members and logistical support, its chief Natalya Korchak explained during a public Forum on counteraction to political corruption Parties’ Finances Under Control, which was held in Kyiv on 11 July. NAPC is considering switching to e-declarations in the future, but so far Korchak is worried they will receive “trucks of documents.”
What the new law is about
The law provides that starting from 2017, parties that earned at least 5% of votes (2% for 2016) will receive state funding to cover their statutory activities, as well as partial reimbursement of election campaigning costs.
Party funds may not come from state authorities, other countries, and foreign individuals. Parties may receive donations from other political parties or organizations; however, the latter must be only registered within the EU. Amounts of money donated by private enterprises, as well as private persons, is limited by this law.
Violation of these norms shall be punished with up to three years in prison, whilst financing parties from fake entities is punishable by administrative and criminal charges. Failing to report on party funds will lead to fines. Control over financial activities will be performed by the Central Elections Commission, The Accounting Chamber, and NAPC.
For an ordinary citizen, funding parties from the state budget will cost 14 UAH ($0.50) per year. All information regarding donations and expenditures will be available on the NAPC website, on the portal on the public finance e-data.gov.ua, as well as on the official portals of the parties.
Ukraine Parties Financing. Infographics by eidos.org.ua
Ukrainians long wanted to control finances of political parties
Yuriy Sereda from the Institute Respublica stated at the Forum that Ukrainians have extremely high demand on controlling the parties’ finances. In one of the regions where the Institute did a project on citizenship involvement, up to 10 thousand signatures were gathered under petition demanding the elections candidates disclose information about party finances.
Currently, Ukrainian parties work like joint-stock companies with the key owners
Activists, experts, and political parties who voted in favor of the law believe this is the way to tackle political corruption and change the way Ukraine’s political system works. On 11 July at the Forum on counteraction to political corruption Parties’ Finances Under Control,representatives of four parties (Petro Poroshenko Bloc, People’s Front, Samopomich, and the Radical Party) declared readiness for the changes.
Society not ready to pay for politics
The law in current formulation is far from perfect, its creators admit and declare intentions to amend it as soon as it is possible. For instance, the fine for delaying or even failing to report means that parties will be able to legally buy off their shadow financing.
Ihor Popov from the Radical Party (which didn’t support the bill) said that this law makes lives of oligarchs easier, since their investments will now be reimbursed from the state budget. “We all know who finances whom, but this information will unlikely appear in the electronic declarations,” he said at the Forum.
Implementation of this law will be first of all sabotaged by the oligarchs who earn much more on politics than on trading oil or metals. It is the political parties that arrange loopholes for corruption, Serhiy Taran from International Democracy Institutesaid. That’s why it is the society that needs to take control.
However, the people are not ready to pay for politics. They believe politicians have to solve their day-to-day problems, such as building roads, installing water pipes, and providing people with food (like it often happens during election campaigns). That’s why a strong and broad information campaign along this reform is needed. Thanks to the public control over the parties’ funds, Ukraine will be able to recruit a qualitatively new political class.
New law may be the end of oligarch-controlled politics in Ukraine | #UAreforms
Graphics from: http://www.chesno.org/post/161/
For the first time in Ukraine’s history citizens will be able to control how political parties spend their funds, as well as who finances their activities. At the same time, Ukrainians will now pay 14 UAH ($0.50) per year for budget funding of political parties.
On 1 July 2016, the Law on Prevention and Counteraction to Political Corruption (2123a) came in force. Many believe transparency and state funding will help end parties’ slavery from oligarchs to whom politics is the most profitable business. However, this reform needs to go hand in hand with other structural changes in order to prevent loopholes and misuse.
Related: Behind the scenes of civic society’s battle with corruption in Ukraine
Ukrainian parties are oligarchs’ projects
According to the opinion polls, Ukrainian citizens indicate tackling corruption as one of the most important tasks, Taras Shevchenko from Reanimation Package of Reforms (RPR) stated during the forum. Without changes in counteracting corruption, all other reforms will most probably be ineffective, the expert said.
The Ukrainian power model is grounded in an oligarchy that control parties, Shevchenko explained. In Ukraine, the parties are actually political projects that are being created for earning money and are designed to win the elections, not for representing the people.
According to him, the model which will assure transparency in financing the parties creates a chance that the parties will start representing interests of the taxpayers.“The President is declaring deoligarchization and claims we need changes. But we don’t see these changes. Deoligarchization remains one of the most difficult topics for Ukraine now,” Shevchenko said.
The law was adopted in October 2015 by 227 votes (which only slightly outnumbers half of the parliament) and came into action on 1 July 2016. However, Ukraine’s National Agency on Preventing Corruption (NAPC) still hasn’t finished work on the form of the financial report, which may cause a delay in launching the law’s implementation.
The controlling body which was launched with scandals and delay still lacks members and logistical support, its chief Natalya Korchak explained during a public Forum on counteraction to political corruption Parties’ Finances Under Control, which was held in Kyiv on 11 July. NAPC is considering switching to e-declarations in the future, but so far Korchak is worried they will receive “trucks of documents.”
What the new law is about
The law provides that starting from 2017, parties that earned at least 5% of votes (2% for 2016) will receive state funding to cover their statutory activities, as well as partial reimbursement of election campaigning costs.
Party funds may not come from state authorities, other countries, and foreign individuals. Parties may receive donations from other political parties or organizations; however, the latter must be only registered within the EU. Amounts of money donated by private enterprises, as well as private persons, is limited by this law.
Violation of these norms shall be punished with up to three years in prison, whilst financing parties from fake entities is punishable by administrative and criminal charges. Failing to report on party funds will lead to fines. Control over financial activities will be performed by the Central Elections Commission, The Accounting Chamber, and NAPC.
For an ordinary citizen, funding parties from the state budget will cost 14 UAH ($0.50) per year. All information regarding donations and expenditures will be available on the NAPC website, on the portal on the public finance e-data.gov.ua, as well as on the official portals of the parties.
Ukraine Parties Financing. Infographics by eidos.org.ua
Ukrainians long wanted to control finances of political parties
Yuriy Sereda from the Institute Respublica stated at the Forum that Ukrainians have extremely high demand on controlling the parties’ finances. In one of the regions where the Institute did a project on citizenship involvement, up to 10 thousand signatures were gathered under petition demanding the elections candidates disclose information about party finances.
Currently, Ukrainian parties work like joint-stock companies with the key owners
Activists, experts, and political parties who voted in favor of the law believe this is the way to tackle political corruption and change the way Ukraine’s political system works. On 11 July at the Forum on counteraction to political corruption Parties’ Finances Under Control,representatives of four parties (Petro Poroshenko Bloc, People’s Front, Samopomich, and the Radical Party) declared readiness for the changes.
Yaroslav Yurchyshyn from Transparency International said that, currently, Ukrainian parties work like joint-stock companies with the key owners. They are not transparent public organizations aimed at representing interests of the voters. This law will be a marker on whether parties only declare fighting corruption for populist matters, or are ready to open up. This process, Yurchyshyn explains, has started long ago, however only in 2015 the initiative made it all the way to the parliament and was adopted.“This is the reason why Petro Poroshenko Bloc keeps receiving accusations regarding deoligarchization and deshadowing. We need a reform of conscience, so that our party life stops being an opportunity to get to power through elections or to protect own interests,” Iryna Fryz from thePetro Poroshenko Bloc commented.
Society not ready to pay for politics
The law in current formulation is far from perfect, its creators admit and declare intentions to amend it as soon as it is possible. For instance, the fine for delaying or even failing to report means that parties will be able to legally buy off their shadow financing.
Ihor Popov from the Radical Party (which didn’t support the bill) said that this law makes lives of oligarchs easier, since their investments will now be reimbursed from the state budget. “We all know who finances whom, but this information will unlikely appear in the electronic declarations,” he said at the Forum.
Implementation of this law will be first of all sabotaged by the oligarchs who earn much more on politics than on trading oil or metals. It is the political parties that arrange loopholes for corruption, Serhiy Taran from International Democracy Institutesaid. That’s why it is the society that needs to take control.
However, the people are not ready to pay for politics. They believe politicians have to solve their day-to-day problems, such as building roads, installing water pipes, and providing people with food (like it often happens during election campaigns). That’s why a strong and broad information campaign along this reform is needed. Thanks to the public control over the parties’ funds, Ukraine will be able to recruit a qualitatively new political class.
Re: Et après?
Matt a écrit:Héhé:
New law may be the end of oligarch-controlled politics in Ukraine | #UAreforms
Il ne faut pas trop rêver ! Il y a loin de la théorie à la pratique. En outre, les lois peuvent être contournées et les mécanismes sont déjà en train d'être mis en place. A titre de comparaison, dans nos pays, les membres des partis contrôlent-t-ils vraiment les partis dont ils sont membres ? Et le peuple contrôle-t-il réellement l'action parlementaire et gouvernementale ?
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Assassinat de Pavel Cheremet, piste ukrainienne ?
Une opinion de journaliste : Cheremet allait trop loin dans ses investigations et dérangeait en Ukraine, d'où une piste ukrainienne, plutôt que la piste russe...
J'ai assez tendance à suivre ce raisonnement, d'autant que la bombe était "calibrée" pour ne tuer que le chauffeur et pas d'autres passagers, vous pensez que Moscou aurait eu autant de scrupules ?
Avertissement aux journalistes trop curieux qui dénoncent la corruption et veulent que les choses changent...
L'enquête le confirmera, si c'est Moscou, on le saura rapidement, si l'affaire est étouffée, ce sont les oligarques ukrainiens
Warning for everyone seeking changes
Police working on the crime scene where Pavel Sheremet was killed in central Kyiv (UNIAN photo)
Search and punishment of Sheremet's killers - a job for those who do not want to live in a slave country, says editor-in-chief of "Novoye Vremya" magazine
I saw Pavlo Sheremet for the last time two weeks ago, on July 7th, at Mechnikov Street. He parked his Subaru near a shop close to me, we got out of our cars, greeted, teased each other.
Have got in touch a long time ago, always joked when we met. He was a bright, loud and cheerful man, enthusiastic professional. I enjoyed being a guest at his shows on radio as well as on TV. They were always fun and witty. He was good at keeping the audience's attention, was friendly, but asked critical and not so pleasant questions. When a weird listener called to a studio while on-air and asked questions to the guest - as it often happens on the radio - he would cover the microphone with a hand, wink and use some strong language.
Read more US Embassy in Ukraine hopes Sheremet's murder will be fully investigated
The spectacular execution of Sheremet in Kyiv center - is the scariest political killing of a journalist since Georgy Gongadze's death in 2000. Then the red director Leonid Kuchma was a president. He was surrounded with oligarchs with dark past, and we could only dream of freedom of speech. It is shocking that some scum could dare to commit such a murder now, in 2016.
Read more Who Was Sheremet: Kremlin critic's friend and Belarusian President's personal enemy
I don't really believe in a Russian trail, I think some influential men in Ukraine are responsible - someone whose interests were affected by Ukrayinska Pravda. This is an attempt to bring journalists back to self-censorship and warn everyone who has the courage to investigate the outright theft and huge embezzlements - everything that prevents Ukraine from breaking away from the feudal system.
Half an hour after I read the news about Pavlo Sheremet's death I was taking my children to the kindergarten. Just in case, I left them with a concierge while I was starting the car. I never thought that the anxious feelings of Maidan times would come back to me. Search and punishment of the jerks who did it is the work not only for police but also for journalists, activists, and all the people, who do not want to live in a country of slaves.
Read more Ukrainian-Belarusian journalist and Nemtsov's friend killed in car blast in Kyiv (live updates)
This is a translation of an article by Vitaly Sych, editor-in-chief of "Novoye Vremya". The original could be read here
J'ai assez tendance à suivre ce raisonnement, d'autant que la bombe était "calibrée" pour ne tuer que le chauffeur et pas d'autres passagers, vous pensez que Moscou aurait eu autant de scrupules ?
Avertissement aux journalistes trop curieux qui dénoncent la corruption et veulent que les choses changent...
L'enquête le confirmera, si c'est Moscou, on le saura rapidement, si l'affaire est étouffée, ce sont les oligarques ukrainiens
Warning for everyone seeking changes
Police working on the crime scene where Pavel Sheremet was killed in central Kyiv (UNIAN photo)
Search and punishment of Sheremet's killers - a job for those who do not want to live in a slave country, says editor-in-chief of "Novoye Vremya" magazine
I saw Pavlo Sheremet for the last time two weeks ago, on July 7th, at Mechnikov Street. He parked his Subaru near a shop close to me, we got out of our cars, greeted, teased each other.
Have got in touch a long time ago, always joked when we met. He was a bright, loud and cheerful man, enthusiastic professional. I enjoyed being a guest at his shows on radio as well as on TV. They were always fun and witty. He was good at keeping the audience's attention, was friendly, but asked critical and not so pleasant questions. When a weird listener called to a studio while on-air and asked questions to the guest - as it often happens on the radio - he would cover the microphone with a hand, wink and use some strong language.
Read more US Embassy in Ukraine hopes Sheremet's murder will be fully investigated
The spectacular execution of Sheremet in Kyiv center - is the scariest political killing of a journalist since Georgy Gongadze's death in 2000. Then the red director Leonid Kuchma was a president. He was surrounded with oligarchs with dark past, and we could only dream of freedom of speech. It is shocking that some scum could dare to commit such a murder now, in 2016.
Read more Who Was Sheremet: Kremlin critic's friend and Belarusian President's personal enemy
I don't really believe in a Russian trail, I think some influential men in Ukraine are responsible - someone whose interests were affected by Ukrayinska Pravda. This is an attempt to bring journalists back to self-censorship and warn everyone who has the courage to investigate the outright theft and huge embezzlements - everything that prevents Ukraine from breaking away from the feudal system.
Half an hour after I read the news about Pavlo Sheremet's death I was taking my children to the kindergarten. Just in case, I left them with a concierge while I was starting the car. I never thought that the anxious feelings of Maidan times would come back to me. Search and punishment of the jerks who did it is the work not only for police but also for journalists, activists, and all the people, who do not want to live in a country of slaves.
Read more Ukrainian-Belarusian journalist and Nemtsov's friend killed in car blast in Kyiv (live updates)
This is a translation of an article by Vitaly Sych, editor-in-chief of "Novoye Vremya". The original could be read here
Krispoluk- Messages : 9785
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et après?
Popular low-cost carriers to return to Ukraine – Infrastructure Minister
In 2015 Central and Eastern European budget airline Wizz Air announced its intention to close down its Ukrainian subsidiary due to the struggling economic climate (UNIAN Photo)
Ukrainian market is on the rise, Volodymyr Omelyan says.
Popular low-cost airlines are expected to return to Ukraine till the end of 2016. However, passenger flights are going to be conducted from the beginning of the next year.
Read also: Ukraine and Lithuania remove all airspace restrictions
This is reported by Ukrainian Infrastructure Minister Volodymyr Omelyan, according to Ukrainian news agency Hromadske.
The Minister says, the country's air transportation market is on the rise as several airports increased passenger traffic by 20 percent.
Read also: Wizz Air ready to return to Ukraine in 2016 - Ukraine's Infrastructure Ministry
At the same time Omelyan states he is worried about the policy some regional airports are conducting, namely, in Ivano-Frankivsk, Dnipro and Zaporizhia. They give permissions to some air companies, while categorically refusing others.
The Infrastructure Ministry is looking into the situation, Omelyan says. If foul play is detected, the airports could be penalized.
In 2015 Central and Eastern European budget airline Wizz Air announced its intention to close down its Ukrainian subsidiary due to the struggling economic climate, currency depreciation and conflict in the east. Eight of 16 existing flights were cancelled, the rest flights were handed over to the Hungarian division of Wizz Air.
Later Omelyan announced the airline could return to Ukraine as a fully functional company even in 2016.
In 2015 Central and Eastern European budget airline Wizz Air announced its intention to close down its Ukrainian subsidiary due to the struggling economic climate (UNIAN Photo)
Ukrainian market is on the rise, Volodymyr Omelyan says.
Popular low-cost airlines are expected to return to Ukraine till the end of 2016. However, passenger flights are going to be conducted from the beginning of the next year.
Read also: Ukraine and Lithuania remove all airspace restrictions
This is reported by Ukrainian Infrastructure Minister Volodymyr Omelyan, according to Ukrainian news agency Hromadske.
The Minister says, the country's air transportation market is on the rise as several airports increased passenger traffic by 20 percent.
Read also: Wizz Air ready to return to Ukraine in 2016 - Ukraine's Infrastructure Ministry
At the same time Omelyan states he is worried about the policy some regional airports are conducting, namely, in Ivano-Frankivsk, Dnipro and Zaporizhia. They give permissions to some air companies, while categorically refusing others.
The Infrastructure Ministry is looking into the situation, Omelyan says. If foul play is detected, the airports could be penalized.
In 2015 Central and Eastern European budget airline Wizz Air announced its intention to close down its Ukrainian subsidiary due to the struggling economic climate, currency depreciation and conflict in the east. Eight of 16 existing flights were cancelled, the rest flights were handed over to the Hungarian division of Wizz Air.
Later Omelyan announced the airline could return to Ukraine as a fully functional company even in 2016.
Александр- Messages : 5390
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Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
Bonne nouvelle pour tous les amoureux de l'Ukraine et des ukrainiennes , et des ukrainiens, pardon Gaëlle...
Les prix des transports aériens vont baisser avec l'espace ouvert aux compagnies low-cost
Les prix des transports aériens vont baisser avec l'espace ouvert aux compagnies low-cost
Krispoluk- Messages : 9785
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Localisation : Chez les Ch'tis
Reportage Odessa sur M6, le 24 juillet 2016
Je profite de l'opportunité offerte pour "recentrer" au niveau du topic, le reportage sur Odessa dont nous avons déjà débattu dans la rubrique "Blabla entre nous".
Le site Ukrainien UCMC a cru bon de réagir suite à cette diffusion et je dois constater que leur analyse recouvre pratiquement mes propres observations formulées sur l'autre topic.
Je vous laisse découvrir leur analyse :
Après «Les masques de la Révolution» de Paul Moreira, un autre documentaire français, centré sur Odessa, vient de paraître sur les écrans. Il est présenté par Bernard de la Villardière sur la chaîne M6.
Au centre du narratif, sans surprise, Odessa et la tragédie du 2 mai 2014 où une cinquantaine d’activistes prorusses ont perdu la vie.
L’UCMC a pris la peine de regarder le document. Les auteurs du film arrivent à couvrir quelques sujets importants concernant la vie de la ville: les boîtes de nuit, la présence en ville des unités de forces en parallèle avec les forces de l’ordre officielles (appelées par les auteurs «milices nationalistes»), la nouvelle police etc.
Malheureusement, les auteurs du film n’ont pas su éviter plusieurs erreurs importantes, ainsi que quelques déformations et manipulations, qui nuisent à la qualité de cette vidéo. L’UCMC a fait un bilan sur les 5 erreurs les plus importantes du film.
***
La vidéo commence par une séquence dans une boîte de nuit à Odessa, au centre de l’attention se trouvent de séduisantes gogo-danseuses et le patron de la boîte qui se vante de son succès. Une voix off souligne constamment l’atmosphère de vacances, de distraction qui prévaut dans ce Saint-Tropez ukrainien, et la présence de la guerre à l’est de l’Ukraine où presque tous les jours des gens meurent.
Un argument fort contestable: le conflit en Ukraine ne couvre que 3% du territoire et il n’influence directement qu’une partie de la population.
Les bénévoles ukrainiens, comme ceux qui vivent dans d’autres villes, aident les déplacés et les militaires. C’est la ville d’Odessa qui a accueilli les déplacés les plus compliqués à gérer : les handicapés. Les réformateurs d’Odessa avec Saakachvili, gouverneur de la région, en tête défient le système corrompu. Car c’est bien la corruption qui est le deuxième front en Ukraine.
La vie culturelle d’Odessa ne se limite pas aux boîtes de nuit. En ce moment même, comme chaque année, un festival prestigieux de films documentaires ouvre ses portes. Ce festival de cinéma est l’un des plus grands en Europe de l’est. Cette année, c’est le film «In California»de Charles Redon, réalisateur français, qui a remporté le premier prix dans la catégorie «le meilleur documentaire européen».
Eh oui, à Odessa on sait faire la fête, mais ni plus ni moins que dans n’importe quelle capitale ou station balnéaire d’Europe. Que ce soit à St-Tropez, à Barcelone, à Berlin, à Vienne, à Paris ou même à Nice après les attentats sanglants.
1) Manipulations géopolitiques : guerre civile, Сrimée russe
La faiblesse la plus criante de cette vidéo est l’ignorance par l’auteur des réalités géopolitiques dans lesquelles se trouve l’Ukraine. Le sujet de la vidéo est délibérément coquin, centré sur les filles et relève de la catégorie «people», donc il n’oblige pas l’auteur à aborder des sujets sérieux. C’est la raison pour laquelle il commet des erreurs chaque fois qu’il essaie d’être sérieux. C’est la raison pour laquelle le conflit, d’abord appelé « conflit entre l’Ukraine et la Russie» (4.41) devient «une guerre civile entre les pro-ukrainiens et les pro-russes qui a fait plus de 10000 morts selon les Nations Unies», (5.20) comme si l’auteur ne savait pas de quoi exactement il parlait.
La voix off qualifie Odessa de « poudrière menacée par un conflit entre pro-ukrainiens et pro-russes», mais plus tard elle affirme que «rien ne montre la présence de ce conflit». L’auteur n’est pas étonné que les «milices nationalistes» parlent russe et non pas ukrainien.
Au début de la vidéo, la carte de l’Europe de l’est nous est présentée. Sur cette carte, la Crimée est en rouge, la même couleur que la Russie, tandis que le territoire continental de l’Ukraine est en jaune (5.15).
Il ne faut pas oublier que la Crimée a été illégalement annexée par la Russie en mars 2014. Aucun pays européen, y compris la France, n’a reconnu le référendum du 16 mars 2014 et l’adhésion de la Crimée à la Russie. Le gouvernement français soutient les sanctions à l’égard de la Russie en raison de cette annexion.
La présentation de la carte de l’Europe avec la Crimée faisant partie de la Russie est en contradiction avec la politique extérieure française.
2) Erreur géographique: «un petit pays de 45 millions d’habitants» (5.16)
L’Ukraine est décrite comme «un petit pays de 45 millions d’habitants, сoincé entre l’Europe et la Russie» (5.16).Cette remarque est ridicule, étant donné que la superficie de l’Ukraine (603 549 km) est comparable à celle de la France (643,801 km), qui est le plus grand pays d’Europe.
3) 2 mai 2014: «300 pro-russes font face à 2000 pro-ukrainiens»
Le narrateur revient sur les événements tragiques du 2 mai 2014. À chaque minute du récit de cette tragédie datant de 2 ans, il y a des erreurs, des manipulations et des déformations. Les photos qui illustrent ces événements proviennent d’archives d’amateurs, elles sont fragmentées et mal montées. L’esprit général du récit correspond parfaitement à la propagande russe: les activistes pro-ukrainiens «tous armés de battes de baseball, de pavés et de cocktails Molotov» attaquent des pro-russes que la police essaie en vain de défendre. «La police est débordée, impossible de protéger les militants pro-russes» (8.26).
Un peu plus tard, le spectateur apprend que «dans la Maison des syndicats se trouvaient des activistes pro-russes, ainsi que de simples citoyens avec leur famille» (10.32) et que les activistes pro-ukrainiens ont pris le bâtiment d’assaut. Ensuite, ils auraient mis le feu à l’intérieur de la Maison des syndicats, brûlant délibérément des activistes pro-russes. Ces faits ne correspondent pas à la réalité.
À la recherche du sensationnel et du dramatique, les auteurs de la vidéo ne se sont pas donné la peine d’essayer de comprendre ce qui s’était vraiment passé le 2 mai 2014. Et cela malgré le fait que le déroulement de ces événements reproduit pratiquement minute après minute est disponible en anglais et accessible à tout le monde. Ce document a été réalisé par le «Groupe du 2 mai», composé d’experts indépendants et de représentants de la société civile.
4) «La police américaine»
La nouvelle police de patrouille à Odessa est l’un des sujets principaux du film. Bien entendu, les auteurs du film s’attachent surtout à montrer de jolies filles-policières (un tiers des policiers en Ukraine sont des femmes). La présence de femmes dans la police est certes très importante, mais ce n’est pas le seul avantage de la nouvelle police.
Un autre détail qui saute aux yeux est l’accent mis sur le «côté américain» de cette nouvelle police, car, selon les auteurs, «Les unités de la nouvelle police sont entièrement payées par le gouvernement américain. Les instructeurs viennent directement de Los Angeles». (41.38)
Il est vrai que la tenue des nouveaux policiers ressemble beaucoup à celle de la police américaine. Mais elle aurait pu tout aussi bien ressembler à celle de la police française ou britannique, le plus important, c’est que la création de cette nouvelle police en Ukraine a changé l’opinion des citoyens sur les forces de l’ordre. Il n’y avait que 8% des Ukrainiens qui faisaient confiance à l’ancienne police. Tandis que, dans les premiers mois de sa prise de fonction, 80% des habitants de Kiev étaient très satisfaits du travail de la nouvelle police. Actuellement, la nouvelle police fonctionne dans 26 villes et bénéficie du soutien de 44% de la population.
Pour comparer, la police française bénéficie du même niveau du soutien.
5) Banalité des clichés : les femmes ukrainiennes
Un sexisme outrancié et presque ridicule règne dans le film. Les femmes ukrainiennes sont représentées surtout par les gogo-danseuses et les clientes des agences matrimoniales, dont le seul objectif est de bien se marier.
La banalité de ces images ne fait que choquer. L’auteur de ce reportage ignore complètement le fait que les problèmes concernant l’égalité des sexes sont toujours importants dans la société ukrainienne et se sont considérablement intensifiés après le Maїdan.
Actuellement, parmi les députés au parlement ukrainien, il y a 12% de femmes. Dans les ministères, 11% des fonctionnaires sont des femmes. À partir de juin 2016, les femmes ont obtenu le droit de faire partie des unités de combats dans l’armée ukrainienne (et pas seulement dans les bataillons volontaires, comme les auteurs du reportage l’affirment), les femmes servent aussi dans la police et font du bénévolat.
Ce sont les femmes ukrainiennes qui ont lancé le flash mob «JeN’aiPasPeurdeDire» dédié à la violence conjugale. Ce flash mob a aidé à libérer la parole des femmes en Ukraine, mais aussi dans d’autres pays.
Rappelons à titre de comparaison que, dans le rapport Global Gender Index Gap en France, selon une échelle de 0 à 1, où 0 est l’indice de l’inégalité et 1 est l’indice de l’égalité, le taux de la France est 0,761 point, tandis que le taux de l’Ukraine est juste un tout petit peu plus bas avec 0,702. L’Ukraine et la France ont des problèmes dus à la faible représentation des femmes dans la politique et l’inégalité dans la rémunération des femmes et des hommes de même niveau professionnel.
***
Toutes ces erreurs et manipulations nuisent gravement à ce reportage et dévalorisent les quelques épisodes évoquant des situations compliquées et des moments difficiles dans l’histoire du pays.
L’Ukraine est un pays très intéressant, avec beaucoup de diversité, un côté parfois comique, parfois tragique. Ce pays, qui traverse une période particulièrement difficile, mérite une couverture médiatique réaliste et objective, y compris dans les documentaires. Des documentaires qui ne doivent pas être otages de clichés rebattus, de généralisations vulgaires et de faits non vérifiés.
À lire aussi:
Il est très important de connaître toute la vérité sur les événements du 2 mai à Odessa – interview avec Zoia Kazanjy, journaliste et écrivaine ukrainienne originaire d’Odessa, une des leaders du Maїdan d’Odessa. Elle a créé une Commission, le «Groupe du 2 mai», et elle a participé activement à l’enquête sur la tragédie.
2 ans après la tragédie d’Odessa : seule une enquête objective sur la tragédie pourrait mettre fin à la tension sociale existant dans la ville – Tetyana Gerasimova, journaliste, membre du «Groupe du 2 mai».
Le documentaire de Canal+ sur l’Ukraine: 7 faits – résumé de l’article de Hromadske sur «Ukraine : les masques de la révolution», le documentaire de Paul Moreira, réalisateur français a été diffusé sur la chaîne Canal+ lundi 1 février.
«Le plus important à la guerre n’est pas le soldat, mais l’être humain» – interview des réalisatrices du documentaire «Alisa in Warland».
Ukraine : A Odessa, défenseurs de la révolution et groupes anti-Maïdan s’affrontent à coup de symboles – article de de Fabrice Deprez, journaliste français
Le classement des 10 meilleures réalisations de l’Ukraine en 2015 – le pays qui change petit à petit.
Une élégance innée…- essai sur les femmes ukrainiennes
Le site Ukrainien UCMC a cru bon de réagir suite à cette diffusion et je dois constater que leur analyse recouvre pratiquement mes propres observations formulées sur l'autre topic.
Je vous laisse découvrir leur analyse :
Entre frivolité et platitude: 5 manipulations dans le film «Un été brûlant à Odessa», Enquête exclusive
Après «Les masques de la Révolution» de Paul Moreira, un autre documentaire français, centré sur Odessa, vient de paraître sur les écrans. Il est présenté par Bernard de la Villardière sur la chaîne M6.
Au centre du narratif, sans surprise, Odessa et la tragédie du 2 mai 2014 où une cinquantaine d’activistes prorusses ont perdu la vie.
L’UCMC a pris la peine de regarder le document. Les auteurs du film arrivent à couvrir quelques sujets importants concernant la vie de la ville: les boîtes de nuit, la présence en ville des unités de forces en parallèle avec les forces de l’ordre officielles (appelées par les auteurs «milices nationalistes»), la nouvelle police etc.
Malheureusement, les auteurs du film n’ont pas su éviter plusieurs erreurs importantes, ainsi que quelques déformations et manipulations, qui nuisent à la qualité de cette vidéo. L’UCMC a fait un bilan sur les 5 erreurs les plus importantes du film.
***
La vidéo commence par une séquence dans une boîte de nuit à Odessa, au centre de l’attention se trouvent de séduisantes gogo-danseuses et le patron de la boîte qui se vante de son succès. Une voix off souligne constamment l’atmosphère de vacances, de distraction qui prévaut dans ce Saint-Tropez ukrainien, et la présence de la guerre à l’est de l’Ukraine où presque tous les jours des gens meurent.
Un argument fort contestable: le conflit en Ukraine ne couvre que 3% du territoire et il n’influence directement qu’une partie de la population.
Les bénévoles ukrainiens, comme ceux qui vivent dans d’autres villes, aident les déplacés et les militaires. C’est la ville d’Odessa qui a accueilli les déplacés les plus compliqués à gérer : les handicapés. Les réformateurs d’Odessa avec Saakachvili, gouverneur de la région, en tête défient le système corrompu. Car c’est bien la corruption qui est le deuxième front en Ukraine.
La vie culturelle d’Odessa ne se limite pas aux boîtes de nuit. En ce moment même, comme chaque année, un festival prestigieux de films documentaires ouvre ses portes. Ce festival de cinéma est l’un des plus grands en Europe de l’est. Cette année, c’est le film «In California»de Charles Redon, réalisateur français, qui a remporté le premier prix dans la catégorie «le meilleur documentaire européen».
Eh oui, à Odessa on sait faire la fête, mais ni plus ni moins que dans n’importe quelle capitale ou station balnéaire d’Europe. Que ce soit à St-Tropez, à Barcelone, à Berlin, à Vienne, à Paris ou même à Nice après les attentats sanglants.
1) Manipulations géopolitiques : guerre civile, Сrimée russe
La faiblesse la plus criante de cette vidéo est l’ignorance par l’auteur des réalités géopolitiques dans lesquelles se trouve l’Ukraine. Le sujet de la vidéo est délibérément coquin, centré sur les filles et relève de la catégorie «people», donc il n’oblige pas l’auteur à aborder des sujets sérieux. C’est la raison pour laquelle il commet des erreurs chaque fois qu’il essaie d’être sérieux. C’est la raison pour laquelle le conflit, d’abord appelé « conflit entre l’Ukraine et la Russie» (4.41) devient «une guerre civile entre les pro-ukrainiens et les pro-russes qui a fait plus de 10000 morts selon les Nations Unies», (5.20) comme si l’auteur ne savait pas de quoi exactement il parlait.
La voix off qualifie Odessa de « poudrière menacée par un conflit entre pro-ukrainiens et pro-russes», mais plus tard elle affirme que «rien ne montre la présence de ce conflit». L’auteur n’est pas étonné que les «milices nationalistes» parlent russe et non pas ukrainien.
Au début de la vidéo, la carte de l’Europe de l’est nous est présentée. Sur cette carte, la Crimée est en rouge, la même couleur que la Russie, tandis que le territoire continental de l’Ukraine est en jaune (5.15).
Il ne faut pas oublier que la Crimée a été illégalement annexée par la Russie en mars 2014. Aucun pays européen, y compris la France, n’a reconnu le référendum du 16 mars 2014 et l’adhésion de la Crimée à la Russie. Le gouvernement français soutient les sanctions à l’égard de la Russie en raison de cette annexion.
La présentation de la carte de l’Europe avec la Crimée faisant partie de la Russie est en contradiction avec la politique extérieure française.
2) Erreur géographique: «un petit pays de 45 millions d’habitants» (5.16)
L’Ukraine est décrite comme «un petit pays de 45 millions d’habitants, сoincé entre l’Europe et la Russie» (5.16).Cette remarque est ridicule, étant donné que la superficie de l’Ukraine (603 549 km) est comparable à celle de la France (643,801 km), qui est le plus grand pays d’Europe.
3) 2 mai 2014: «300 pro-russes font face à 2000 pro-ukrainiens»
Le narrateur revient sur les événements tragiques du 2 mai 2014. À chaque minute du récit de cette tragédie datant de 2 ans, il y a des erreurs, des manipulations et des déformations. Les photos qui illustrent ces événements proviennent d’archives d’amateurs, elles sont fragmentées et mal montées. L’esprit général du récit correspond parfaitement à la propagande russe: les activistes pro-ukrainiens «tous armés de battes de baseball, de pavés et de cocktails Molotov» attaquent des pro-russes que la police essaie en vain de défendre. «La police est débordée, impossible de protéger les militants pro-russes» (8.26).
Un peu plus tard, le spectateur apprend que «dans la Maison des syndicats se trouvaient des activistes pro-russes, ainsi que de simples citoyens avec leur famille» (10.32) et que les activistes pro-ukrainiens ont pris le bâtiment d’assaut. Ensuite, ils auraient mis le feu à l’intérieur de la Maison des syndicats, brûlant délibérément des activistes pro-russes. Ces faits ne correspondent pas à la réalité.
À la recherche du sensationnel et du dramatique, les auteurs de la vidéo ne se sont pas donné la peine d’essayer de comprendre ce qui s’était vraiment passé le 2 mai 2014. Et cela malgré le fait que le déroulement de ces événements reproduit pratiquement minute après minute est disponible en anglais et accessible à tout le monde. Ce document a été réalisé par le «Groupe du 2 mai», composé d’experts indépendants et de représentants de la société civile.
4) «La police américaine»
La nouvelle police de patrouille à Odessa est l’un des sujets principaux du film. Bien entendu, les auteurs du film s’attachent surtout à montrer de jolies filles-policières (un tiers des policiers en Ukraine sont des femmes). La présence de femmes dans la police est certes très importante, mais ce n’est pas le seul avantage de la nouvelle police.
Un autre détail qui saute aux yeux est l’accent mis sur le «côté américain» de cette nouvelle police, car, selon les auteurs, «Les unités de la nouvelle police sont entièrement payées par le gouvernement américain. Les instructeurs viennent directement de Los Angeles». (41.38)
Il est vrai que la tenue des nouveaux policiers ressemble beaucoup à celle de la police américaine. Mais elle aurait pu tout aussi bien ressembler à celle de la police française ou britannique, le plus important, c’est que la création de cette nouvelle police en Ukraine a changé l’opinion des citoyens sur les forces de l’ordre. Il n’y avait que 8% des Ukrainiens qui faisaient confiance à l’ancienne police. Tandis que, dans les premiers mois de sa prise de fonction, 80% des habitants de Kiev étaient très satisfaits du travail de la nouvelle police. Actuellement, la nouvelle police fonctionne dans 26 villes et bénéficie du soutien de 44% de la population.
Pour comparer, la police française bénéficie du même niveau du soutien.
5) Banalité des clichés : les femmes ukrainiennes
Un sexisme outrancié et presque ridicule règne dans le film. Les femmes ukrainiennes sont représentées surtout par les gogo-danseuses et les clientes des agences matrimoniales, dont le seul objectif est de bien se marier.
La banalité de ces images ne fait que choquer. L’auteur de ce reportage ignore complètement le fait que les problèmes concernant l’égalité des sexes sont toujours importants dans la société ukrainienne et se sont considérablement intensifiés après le Maїdan.
Actuellement, parmi les députés au parlement ukrainien, il y a 12% de femmes. Dans les ministères, 11% des fonctionnaires sont des femmes. À partir de juin 2016, les femmes ont obtenu le droit de faire partie des unités de combats dans l’armée ukrainienne (et pas seulement dans les bataillons volontaires, comme les auteurs du reportage l’affirment), les femmes servent aussi dans la police et font du bénévolat.
Ce sont les femmes ukrainiennes qui ont lancé le flash mob «JeN’aiPasPeurdeDire» dédié à la violence conjugale. Ce flash mob a aidé à libérer la parole des femmes en Ukraine, mais aussi dans d’autres pays.
Rappelons à titre de comparaison que, dans le rapport Global Gender Index Gap en France, selon une échelle de 0 à 1, où 0 est l’indice de l’inégalité et 1 est l’indice de l’égalité, le taux de la France est 0,761 point, tandis que le taux de l’Ukraine est juste un tout petit peu plus bas avec 0,702. L’Ukraine et la France ont des problèmes dus à la faible représentation des femmes dans la politique et l’inégalité dans la rémunération des femmes et des hommes de même niveau professionnel.
***
Toutes ces erreurs et manipulations nuisent gravement à ce reportage et dévalorisent les quelques épisodes évoquant des situations compliquées et des moments difficiles dans l’histoire du pays.
L’Ukraine est un pays très intéressant, avec beaucoup de diversité, un côté parfois comique, parfois tragique. Ce pays, qui traverse une période particulièrement difficile, mérite une couverture médiatique réaliste et objective, y compris dans les documentaires. Des documentaires qui ne doivent pas être otages de clichés rebattus, de généralisations vulgaires et de faits non vérifiés.
À lire aussi:
Il est très important de connaître toute la vérité sur les événements du 2 mai à Odessa – interview avec Zoia Kazanjy, journaliste et écrivaine ukrainienne originaire d’Odessa, une des leaders du Maїdan d’Odessa. Elle a créé une Commission, le «Groupe du 2 mai», et elle a participé activement à l’enquête sur la tragédie.
2 ans après la tragédie d’Odessa : seule une enquête objective sur la tragédie pourrait mettre fin à la tension sociale existant dans la ville – Tetyana Gerasimova, journaliste, membre du «Groupe du 2 mai».
Le documentaire de Canal+ sur l’Ukraine: 7 faits – résumé de l’article de Hromadske sur «Ukraine : les masques de la révolution», le documentaire de Paul Moreira, réalisateur français a été diffusé sur la chaîne Canal+ lundi 1 février.
«Le plus important à la guerre n’est pas le soldat, mais l’être humain» – interview des réalisatrices du documentaire «Alisa in Warland».
Ukraine : A Odessa, défenseurs de la révolution et groupes anti-Maïdan s’affrontent à coup de symboles – article de de Fabrice Deprez, journaliste français
Le classement des 10 meilleures réalisations de l’Ukraine en 2015 – le pays qui change petit à petit.
Une élégance innée…- essai sur les femmes ukrainiennes
Krispoluk- Messages : 9785
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Re: Et après?
J'ai vu hier une autre critique bien plus virulente que UA Crisis, tellement virulente que je n'ai pas osé la poster.
Re: Et après?
Lack of progress in fight against corruption, media freedom, justice in Ukraine: Freedom House survey
The primary challenges in Ukraine remain the high level of corruption, the weakness of institutions tasked with ensuring the rule of law and the limitations on media freedom, as stated in the annual Nations in Transit-2016 survey, according to Freedom House`s research project on democracy in the 29 formerly communist countries from Central Europe to Central Asia.
Ukraine has been named the country with a transitional government or hybrid regime.
According to the survey, Ukraine is at 18th place out of 29 in the ranking of democratic progress among post-communist countries.
The survey examined countries under seven criteria: electoral process, civil society development, media freedom and national democratic governance, as well as local democratic governance, judicial framework and independence, and corruption.
Progress in the fight against corruption, media freedom and justice in Ukraine have been estimated at the 2013 levels.
According to Freedom House`s survey, Ukraine will continue to face challenges to its statehood and territorial integrity due to Russian aggression and the fragility of its national democratic institutions.
See also: Hudson Institute launched the Kleptocracy Archive: Poroshenko on the front page
The primary challenges in Ukraine remain the high level of corruption, the weakness of institutions tasked with ensuring the rule of law and the limitations on media freedom, as stated in the annual Nations in Transit-2016 survey, according to Freedom House`s research project on democracy in the 29 formerly communist countries from Central Europe to Central Asia.
Ukraine has been named the country with a transitional government or hybrid regime.
According to the survey, Ukraine is at 18th place out of 29 in the ranking of democratic progress among post-communist countries.
The survey examined countries under seven criteria: electoral process, civil society development, media freedom and national democratic governance, as well as local democratic governance, judicial framework and independence, and corruption.
Progress in the fight against corruption, media freedom and justice in Ukraine have been estimated at the 2013 levels.
According to Freedom House`s survey, Ukraine will continue to face challenges to its statehood and territorial integrity due to Russian aggression and the fragility of its national democratic institutions.
At the top of the ranking are Estonia, Latvia and Slovenia, which have been recognized as countries with a stable democratic system. The lowest scores were demonstrated by countries with an authoritarian political system: Russia and the countries which were former members of the Soviet Union (Tajikistan, Kazakhstan, Belarus and Azerbaijan, as well as Turkmenistan and Uzbekistan).At the same time, experts note, ”the most severe crisis has likely passed and the country will have more space for implementing reforms and encouraging economic recovery.”
See also: Hudson Institute launched the Kleptocracy Archive: Poroshenko on the front page
Александр- Messages : 5390
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Re: Et après?
Ukraine: arrestation d'un proche collaborateur de l'ex-président Ianoukovitch
Le président ukrainien déchu Viktor Ianoukovitch. (Photo d'illustration)
Oleksandr Iefremov a été arrêté ce samedi 30 juillet à l'aéroport de Kiev. Ce proche collaborateur de l'ancien président autoritaire Viktor Ianoukovitch est accusé d'avoir encouragé les mouvements séparatistes dans l'est de l'Ukraine et d'avoir oeuvré contre l'intégrité territoriale du pays. Ce cas pourrait marquer le début d'une vague d'arrestations de haut rang.
Avec notre correspondant à Lviv, en Ukraine, Sébastien Gobert
En février 2015, Oleksandr Iefremov avait été une première fois tiré de prison par un bienfaiteur anonyme, qui avait payé l'équivalent de 130 000 euros de caution. Cette fois, le procureur Général Iouriy Loutsenko n'autorise ni libération sous caution, ni mise en résidence surveillée. Les chefs d'accusation seraient trop graves.
Oleksandr Iefremov est l'ancien chef du parti des régions, la majorité présidentielle du déchu Viktor Ianoukovitch. Il est aussi l'ancien gouverneur de Lougansk, grande ville de l'est du pays devenue l'un des fiefs des séparatistes. Il est soupçonné depuis longtemps d'avoir soutenu les premiers mouvements pro-russes dans la ville.
La justice ukrainienne entend donc faire d'Oleksandr Iefremov un exemple et, si possible, un témoignage de l'implication de la Russie dans la guerre du Donbass. Surtout, ce qui se joue avec l'affaire Iefremov et d'autres enquêtes parallèles, ce n'est ni plus ni moins que la crédibilité du système judiciaire ukrainien, critiqué pour ne pas avoir traduit en justice les responsables de l'ancien régime corrompu et russophile, plus de deux ans après sa chute.
Le président ukrainien déchu Viktor Ianoukovitch. (Photo d'illustration)
Oleksandr Iefremov a été arrêté ce samedi 30 juillet à l'aéroport de Kiev. Ce proche collaborateur de l'ancien président autoritaire Viktor Ianoukovitch est accusé d'avoir encouragé les mouvements séparatistes dans l'est de l'Ukraine et d'avoir oeuvré contre l'intégrité territoriale du pays. Ce cas pourrait marquer le début d'une vague d'arrestations de haut rang.
Avec notre correspondant à Lviv, en Ukraine, Sébastien Gobert
En février 2015, Oleksandr Iefremov avait été une première fois tiré de prison par un bienfaiteur anonyme, qui avait payé l'équivalent de 130 000 euros de caution. Cette fois, le procureur Général Iouriy Loutsenko n'autorise ni libération sous caution, ni mise en résidence surveillée. Les chefs d'accusation seraient trop graves.
Oleksandr Iefremov est l'ancien chef du parti des régions, la majorité présidentielle du déchu Viktor Ianoukovitch. Il est aussi l'ancien gouverneur de Lougansk, grande ville de l'est du pays devenue l'un des fiefs des séparatistes. Il est soupçonné depuis longtemps d'avoir soutenu les premiers mouvements pro-russes dans la ville.
La justice ukrainienne entend donc faire d'Oleksandr Iefremov un exemple et, si possible, un témoignage de l'implication de la Russie dans la guerre du Donbass. Surtout, ce qui se joue avec l'affaire Iefremov et d'autres enquêtes parallèles, ce n'est ni plus ni moins que la crédibilité du système judiciaire ukrainien, critiqué pour ne pas avoir traduit en justice les responsables de l'ancien régime corrompu et russophile, plus de deux ans après sa chute.
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Re: Et après?
Tchernobyl : l'Ukraine projette de construire une ferme solaire de 1.000 MW
L'Ukraine examine la possibilité d'une centrale solaire sur le site de Tchernobyl, dans la zone d'exclusion vidée de ses habitants depuis la catastrophe de 1986. Cette ferme solaire pourrait produire un tiers de l'électricité fournie à l'époque où la centrale nucléaire était encore en activité, selon le gouvernement ukrainien cité par The Guardian. Sa puissance pourrait atteindre 1.000 MW auxquels s'ajouteraient 400 MW issus d'autres énergies renouvelables, dont des unités de production de biogaz.
L'avantage de ce site réside dans ses terrains bons marché associés à un ensoleillement aussi élevé que dans le sud de l'Allemagne, soutient le gouvernement ukrainien. Surtout, le site comprend des infrastructures de transport de l'électricité vers le réseau national qui seraient restées intactes.
Plusieurs entreprises nord-américaines auraient fait part de leur intérêt pour le projet estimé à 1 milliard d'euros. La banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) envisage aussi de contribuer à son financement.
Des raisons géopolitiques motivent également ce choix du renouvelable. Le gouvernement ukrainien souhaite en effet réduire sa dépendance au gaz russe et se rapprocher de l'Europe. "Nous souhaitons nous tourner vers l'Europe, ce qui implique d'avoir de l'ambition pour des énergies propres", plaide le ministre ukrainien de l'Environnement, Ostap Semerak, cité par le site Bloomberg.com.
L'Ukraine examine la possibilité d'une centrale solaire sur le site de Tchernobyl, dans la zone d'exclusion vidée de ses habitants depuis la catastrophe de 1986. Cette ferme solaire pourrait produire un tiers de l'électricité fournie à l'époque où la centrale nucléaire était encore en activité, selon le gouvernement ukrainien cité par The Guardian. Sa puissance pourrait atteindre 1.000 MW auxquels s'ajouteraient 400 MW issus d'autres énergies renouvelables, dont des unités de production de biogaz.
L'avantage de ce site réside dans ses terrains bons marché associés à un ensoleillement aussi élevé que dans le sud de l'Allemagne, soutient le gouvernement ukrainien. Surtout, le site comprend des infrastructures de transport de l'électricité vers le réseau national qui seraient restées intactes.
Plusieurs entreprises nord-américaines auraient fait part de leur intérêt pour le projet estimé à 1 milliard d'euros. La banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) envisage aussi de contribuer à son financement.
Des raisons géopolitiques motivent également ce choix du renouvelable. Le gouvernement ukrainien souhaite en effet réduire sa dépendance au gaz russe et se rapprocher de l'Europe. "Nous souhaitons nous tourner vers l'Europe, ce qui implique d'avoir de l'ambition pour des énergies propres", plaide le ministre ukrainien de l'Environnement, Ostap Semerak, cité par le site Bloomberg.com.
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 73
Localisation : Normandie
Re: Et après?
Une exellente initiative.
En plus, c'est l'équivalent d'un nucléaire . . . sans les déchets et sans coûts d'approvisionnement . . .
En plus, c'est l'équivalent d'un nucléaire . . . sans les déchets et sans coûts d'approvisionnement . . .
Re: Et après?
pyxous a écrit:Tchernobyl : l'Ukraine projette de construire une ferme solaire de 1.000 MW
Excellent projet à soutenir et à encourager !
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et après?
Prosecutor General’s Office of Ukraine summons ex-PM Azarov for interrogation
The Prosecutor General's Office of Ukraine (PGO) has summoned former Ukrainian Prime Minister Mykola Azarov for interrogation on August 9.
The corresponding information was posted on the PGO's website.
"Citizen Mykola Yanovych Azarov, born on December 17, 1947, registered at the following address: 20/1a Volodymyrska Street, ap. 16, Kyiv, should be present at the PGO's Main Military Prosecutor's Office on 114 Antonovycha Street, Kyiv, or on 9 Husovskoho Street, Kyiv, at 14:00 on August 9, 2016, under Articles 133 and 135 of the Criminal Procedure Code, to take part in proceedings of criminal case No. 12013220540000400 dated January 31, 2013," the summons read.
This refers to the criminal proceedings over misappropriation of the property of "Ukrnafta" and "Ukrhazvydobuvannia" companies worth more than UAH 2 billion by a group of persons led by fugitive President Viktor Yanukovych in 2010-2014.
The Prosecutor General's Office of Ukraine (PGO) has summoned former Ukrainian Prime Minister Mykola Azarov for interrogation on August 9.
The corresponding information was posted on the PGO's website.
"Citizen Mykola Yanovych Azarov, born on December 17, 1947, registered at the following address: 20/1a Volodymyrska Street, ap. 16, Kyiv, should be present at the PGO's Main Military Prosecutor's Office on 114 Antonovycha Street, Kyiv, or on 9 Husovskoho Street, Kyiv, at 14:00 on August 9, 2016, under Articles 133 and 135 of the Criminal Procedure Code, to take part in proceedings of criminal case No. 12013220540000400 dated January 31, 2013," the summons read.
This refers to the criminal proceedings over misappropriation of the property of "Ukrnafta" and "Ukrhazvydobuvannia" companies worth more than UAH 2 billion by a group of persons led by fugitive President Viktor Yanukovych in 2010-2014.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
Александр a écrit:Prosecutor General’s Office of Ukraine summons ex-PM Azarov for interrogation
C'est bien, mais pour le moment, cela revient à pisser sur le sable...
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et après?
Faut bien un début . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
L'américain Westinghouse va construire une usine de production de combustible nucléaire en Ukraine
L'entreprise américaine Westinghouse vient de conclure un accord pour construire une usine de production de combustible nucléaire en Ukraine. En parallèle, pour réduire sa dépendance énergétique envers la Russie, l'Ukraine va diversifier l'approvisionnement de la moitié de ses réacteurs nucléaires.
Westinghouse, une entreprise américaine, va construire une usine de production de combustible nucléaire en Ukraine © EDFSelon L'agence de presse ukrainienne Interfax, le gouvernement ukrainien vient de conclure un accord avec Westinghouse, une entreprise américaine spécialisée dans le nucléaire. La société américaine doit construire une usine de production de combustible nucléaire en Ukraine.
Cette annonce a été faite lors d'une conférence de presse par le ministre ukrainien de l'Industrie et du Charbon Ihor Nasalyk. Il a précisé que l’objectif de cet accord est de réduire la dépendance énergétique de l’Ukraine vis-à-vis de la Russie. En effet, la Russie fournit 95% du combustible nucléaire aux centrales nucléaires ukrainiennes.
Un approvisionnement plus diversifé
Il est aussi prévu que l’Ukraine diversifie l’approvisionnement de la moitié de ses réacteurs nucléaires. Seulement deux réacteurs fonctionnent grâce aux combustibles de l’entreprise Westinghouse. Le plan pour réduire la dépendance énergétique envers la Russie implique notamment qu’un autre réacteur soit approvisionné par la société américaine dès décembre 2016.
En mars 2008, Energoatom, la compagnie nationale de production d’énergie nucléaire ukrainienne, et Westinghouse avaient déjà signé un accord pour que l'enteprise américaine fournisse des combustibles à trois ou six réacteurs entre 2011 et 2015. Ce contrat a été prolongé jusqu’en 2020, précise Interfax.
L'entreprise américaine Westinghouse vient de conclure un accord pour construire une usine de production de combustible nucléaire en Ukraine. En parallèle, pour réduire sa dépendance énergétique envers la Russie, l'Ukraine va diversifier l'approvisionnement de la moitié de ses réacteurs nucléaires.
Westinghouse, une entreprise américaine, va construire une usine de production de combustible nucléaire en Ukraine © EDFSelon L'agence de presse ukrainienne Interfax, le gouvernement ukrainien vient de conclure un accord avec Westinghouse, une entreprise américaine spécialisée dans le nucléaire. La société américaine doit construire une usine de production de combustible nucléaire en Ukraine.
Cette annonce a été faite lors d'une conférence de presse par le ministre ukrainien de l'Industrie et du Charbon Ihor Nasalyk. Il a précisé que l’objectif de cet accord est de réduire la dépendance énergétique de l’Ukraine vis-à-vis de la Russie. En effet, la Russie fournit 95% du combustible nucléaire aux centrales nucléaires ukrainiennes.
Un approvisionnement plus diversifé
Il est aussi prévu que l’Ukraine diversifie l’approvisionnement de la moitié de ses réacteurs nucléaires. Seulement deux réacteurs fonctionnent grâce aux combustibles de l’entreprise Westinghouse. Le plan pour réduire la dépendance énergétique envers la Russie implique notamment qu’un autre réacteur soit approvisionné par la société américaine dès décembre 2016.
En mars 2008, Energoatom, la compagnie nationale de production d’énergie nucléaire ukrainienne, et Westinghouse avaient déjà signé un accord pour que l'enteprise américaine fournisse des combustibles à trois ou six réacteurs entre 2011 et 2015. Ce contrat a été prolongé jusqu’en 2020, précise Interfax.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
F24 aujourd'hui
Focus retour à Odessa :
vidéo de 104Mo
https://www.dropbox.com/s/11bnhcgt8ww97u8/odessa%20f24.mp4?dl=0
Focus retour à Odessa :
vidéo de 104Mo
https://www.dropbox.com/s/11bnhcgt8ww97u8/odessa%20f24.mp4?dl=0
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et après?
il n'y a pas un bouton en haut à droite ??
normalement pas d'inscription
normalement pas d'inscription
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
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