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pas facile de faire du business avec les oligarques part2
(Suite article le vigneron et les montagnes russes)
Alors pourquoi ne pas vendre, histoire de continuer à vinifier en se délestant des contingences. Cela tombe bien : un de ces clients, Alexander Pumpyanski, se montre intéressé. Ayant une double nationalité, suisse et russe, domicilié à Genève, il est le fils de Dimitry Pumpyanski, un milliardaire qui a fait fortune dans la sidérurgie. Ce dernier contrôlait, jusqu’en mars, la société OAO TMK, un important fournisseur de l’industrie pétrolière et gazière russe. « Alexander est quelqu’un de charmant et de passionné, qui possède dans sa cave tous les bons vins du Jura », assure Jean-François Ganevat. Alexander Pumpyanski est déjà propriétaire depuis 2008 du domaine Prieuré Saint-Jean-de-Bébian, à Pézenas, dans le Languedoc.
Comme lui, les investisseurs du monde entier ont fait du vignoble français un grand Monopoly. Après le reflux des Anglo-Saxons à la suite de la crise financière de 2008, les Russes ont réalisé une percée notable. Loin toutefois des Chinois, qui possèdent près d’une centaine de vignobles, principalement dans le Bordelais. Sont passés dernièrement sous pavillon moscovite La Grâce Dieu des prieurs, à Saint-Emilion, racheté par Andreï Filatov, le président de la puissante Fédération russe d’échecs, ou encore le Château Thénac, en Dordogne, acquis par Eugène Shvidler, proche de l’oligarque Roman Abramovitch, ancien propriétaire du club de foot de Chelsea, à Londres.
Une transaction qui dépasserait les 10 millions d’euros
Le Jura n’échappe pas à la frénésie. Jean-François Ganevat hésite longtemps avant de toper. Pas facile quand on est l’héritier d’une lignée de vignerons qui remonte à quatre siècles. « Un coup, je voulais vendre, un coup, je voulais plus », raconte-t-il. Il finit par signer, le 1er septembre 2021, pour un montant qui dépasserait les 10 millions d’euros, selon les chiffres de la Confédération paysanne du Jura, que n’infirme ni ne confirme Jean-François Ganevat. La corbeille de l’acheteur déborde : Alexander Pumpyanski (qui n’a pas répondu à nos sollicitations) acquiert le nom de Ganevat, les vignes, les bâtiments du domaine, les activités de négoce et ses réserves de vin sur plusieurs millésimes.
« Acheter un domaine dans le Jura est loin d’être un investissement spéculatif, comparé au Bordelais ou à la Provence, nuance toutefois Michel Veyrier, courtier fondateur de Vinea Transaction. Avec près de 80 000 hectolitres de production annuelle, soit l’équivalent d’une grosse coopérative du Languedoc, le marché du vin du Jura reste confidentiel. » Sans le talent de Ganevat, ses vignes n’auraient donc pas valu très cher. Son domaine vendu, le vigneron continue à vinifier, et sa sœur, Anne Ganevat, s’occupe toujours de l’administratif. Il multiplie même les projets : il veut laisser vieillir davantage certaines cuvées, rénover les bâtiments, ambitionne même de se lancer dans l’œnotourisme en ouvrant un gîte.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Etienne Davodeau : « Mon approche du vin reste décontractée »
Des projets réduits à néant le 24 février
Tous ces beaux projets sont réduits à néant le 24 février, quand Vladimir Poutine lance l’assaut contre son voisin ukrainien. Le 10 mars, le journaliste spécialisé dans le vin nature Aaron Ayscough révèle dans sa newsletter Not Drinking Poison qu’Alexander Pumpyanski figure sur la liste noire de l’Union européenne, qui vise les grosses fortunes ayant une proximité ou des intérêts communs avec le Kremlin. Son père faisait partie des milliardaires reçus par le président de la Fédération de Russie le jour même de l’invasion. L’Axioma, son yacht de 72,5 mètres de longueur avec spa, salle de cinéma 3D et piscine, est saisi à Gibraltar en mars. L’article de Not Drinking Poison suscite quelques appels au boycott du vin Ganevat sur Twitter.
Le 12 mars, Alexander Pumpyanski annonce, dans Le Progrès, son intention de céder ses parts dans les deux domaines Ganevat et Prieuré Saint-Jean-de-Bébian. « Ma famille n’a rien à voir avec cette guerre. Je vis en Suisse depuis plus de vingt ans. J’ai ici, à Genève, ma femme et mes trois enfants. Je suis agacé de me retrouver sur cette liste, puni simplement à cause de mes origines russes. » Dans la foulée, Jean-François Ganevat et Benoit Pontenier, directeur du Prieuré Saint-Jean-de-Bébian, annoncent en catastrophe leur intention de racheter le domaine.
Un employé du domaine Ganevat lave des cuves, à Rotalier (Jura), le 22 septembre 2022.
Un employé du domaine Ganevat lave des cuves, à Rotalier (Jura), le 22 septembre 2022. ELLIOTT VERDIER POUR M LE MAGAZINE DU MONDE
Un tour de passe-passe financier
Ganevat s’attire les critiques de ses voisins vignerons, qui l’accusent, avec la vente, d’encourager la spéculation foncière. Il assure avoir cédé ses terres à un prix relativement modeste : 48 000 euros l’hectare, proche de la moyenne départementale, précisément pour ne pas déstabiliser le foncier.
Mais l’enveloppe globale est bien plus importante. Le porte-parole de la Confédération paysanne du Jura, Steve Gormally, du domaine Les Dolomies, reproche au vigneron de contourner les outils de régulation de la société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) grâce au tour de passe-passe consistant à vendre une société en plus des terres. Il fustige le montant « déraisonnable » de la transaction, qui encouragerait la financiarisation : « Cette terre ne vaut que parce que des hommes et des femmes la travaillent de leurs mains. Ce genre de vente rendra impossible à terme toute transmission familiale ou à des jeunes vignerons. »
Pumpyanski aurait cédé ses domaines à un homme de confiance pour échapper aux sanctions
Jean-François Ganevat ne voit que jalousie dans ces critiques : « Elles ne me touchent même pas, je peux me regarder dans la glace. » Et à ceux qui toussent face au montant de la vente : « Nous en reparlerons si un jour leurs enfants ne reprennent pas leurs vignes, s’ils sont prêts à céder leur domaine contre deux tranches de jambon et quelques œufs. »
Aujourd’hui « Fanfan » continue à travailler comme si de rien n’était. Mais le rachat des deux domaines en duo avec Benoit Pontenier n’est toujours pas acté. « On fait des pieds et des mains pour ça, mais ce n’est pas simple », soupire Jean-François Ganevat, qui pointe la difficulté de trouver le bon montage financier. D’après les deux hommes, Pumpyanski les aurait cédés à un homme de confiance pour échapper aux sanctions : « Un Espagnol que j’ai rencontré deux fois et qui ne s’intéresse pas au vin », indique, du bout des lèvres, le vigneron jurassien.
Alexander Pumpyanski, lui, s’est réfugié en Turquie en attendant des jours meilleurs, selon le quotidien suisse Blick. « Soit une personne va racheter le domaine, soit je vais le racheter avec des amis », résume Ganevat, qui espère un dénouement « dans les six mois ». Le temps de quelques cycles lunaires.
Gaspard Dhellemmes
myko- Messages : 196
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Re: En France
C’est J’ai une solution :
Pisser dans une bouteille. Mettre une étiquette « château Eyquem ».
Le ruskof n’y verra de toute façon que du feu.
Le business est sauf avec baisse substantielle des coûts de reviens.
Pisser dans une bouteille. Mettre une étiquette « château Eyquem ».
Le ruskof n’y verra de toute façon que du feu.
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lofredo- Messages : 216
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Re: En France
Pour Macron «une paix est possible» quand les Ukrainiens «le décideront»
Lors de l’ouverture d’un sommet pour la paix à Rome, le président français, Emmanuel Macron, a déclaré qu’«une paix» était possible en Ukraine, lorsque les «Ukrainiens l’auront décidé».
«Ne laissons pas la paix être aujourd’hui en quelque sorte capturée par le pouvoir russe. […] Une paix est possible, celle-là seule que [les Ukrainiens] décideront quand ils le décideront», a-t-il ajouté lors ce sommet organisé par la communauté catholique italienne Sant’Egidio.
Le chef d’état français a également justifié le soutien occidental à Kyiv «pour qu’à un moment le peuple ukrainien puisse choisir la paix», «dans les termes qu’ils auront décidés».
Une façon de renvoyer la charge du déclenchement de la négociation de paix à Kyiv, qui s’inscrit dans la même rhétorique que celle de Moscou.
«La paix se bâtira avec l’autre, qui est l’ennemi d’aujourd’hui, autour d’une table», a encore estimé Emmanuel Macron devant des centaines de responsables politiques et religieux du monde entier réunis pour trois jours.
Lors de l’ouverture d’un sommet pour la paix à Rome, le président français, Emmanuel Macron, a déclaré qu’«une paix» était possible en Ukraine, lorsque les «Ukrainiens l’auront décidé».
«Ne laissons pas la paix être aujourd’hui en quelque sorte capturée par le pouvoir russe. […] Une paix est possible, celle-là seule que [les Ukrainiens] décideront quand ils le décideront», a-t-il ajouté lors ce sommet organisé par la communauté catholique italienne Sant’Egidio.
Le chef d’état français a également justifié le soutien occidental à Kyiv «pour qu’à un moment le peuple ukrainien puisse choisir la paix», «dans les termes qu’ils auront décidés».
Une façon de renvoyer la charge du déclenchement de la négociation de paix à Kyiv, qui s’inscrit dans la même rhétorique que celle de Moscou.
«La paix se bâtira avec l’autre, qui est l’ennemi d’aujourd’hui, autour d’une table», a encore estimé Emmanuel Macron devant des centaines de responsables politiques et religieux du monde entier réunis pour trois jours.
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Re: En France
Orange avec Media Services, publié le mardi 25 octobre 2022 à 19h55
Emmanuel Macron a demandé lundi 24 octobre au pape François d'appeler Vladimir Poutine, le patriarche orthodoxe russe Kirill et le président américain Joe Biden. L'objectif du président étant que "les États-Unis s'assoient autour de la table pour favoriser le processus de paix" en Ukraine.
Le pape François serait-il un intermédiaire essentiel pour entamer des négociations pour mettre fin à la guerre en Ukraine ? Afin de "favoriser le processus de paix", Emmanuel Macron a adressé lundi 24 octobre au Pape François une demande : appeler Vladimir Poutine mais aussi le patriarche orthodoxe russe Kirill et le président américain Joe Biden.
"J'ai encouragé le pape François à appeler Vladimir Poutine et le patriarche Kirill de Moscou, mais aussi Joe Biden", a confié le chef de l'Etat à l'hebdomadaire Le Point à l'issue d'un entretien en grande partie été consacré à la guerre en Ukraine.
"On a besoin que les États-Unis s'assoient autour de la table pour favoriser le processus de paix en Ukraine", a poursuivi le président français relatant les échanges avec le souverain pontife au Vatican. "Or, Joe Biden a, avec le pape, une vraie relation de confiance. Le pape peut avoir une influence sur lui pour le réengagement américain en Haïti et en Ukraine", a-t-il estimé.
Le chef de l'Etat a évoqué une nécessité de "dialogue religieux" et le "rôle" que peut jouer l'Eglise catholique, selon l'Elysée. C'était la troisième fois qu'il était reçu par le pape François depuis qu'il est président. L'entretien a en grande partie été consacré à la guerre en Ukraine.
Dimanche 23 octobre, il a livré un plaidoyer pour la paix en Ukraine lors d'un sommet interreligieux à Rome, tout en soulignant que celle-ci ne pourrait intervenir que quand les Ukrainiens "le décideront" et selon les "termes" de Kiev.
Sur l'invasion russe de l'Ukraine, le pape François n'a cessé de condamner le conflit depuis son déclenchement le 24 février, tout en tentant de maintenir un dialogue diplomatique avec Moscou et l'Eglise orthodoxe russe, très alignée sur les positions du Kremlin.
Emmanuel Macron a demandé lundi 24 octobre au pape François d'appeler Vladimir Poutine, le patriarche orthodoxe russe Kirill et le président américain Joe Biden. L'objectif du président étant que "les États-Unis s'assoient autour de la table pour favoriser le processus de paix" en Ukraine.
Le pape François serait-il un intermédiaire essentiel pour entamer des négociations pour mettre fin à la guerre en Ukraine ? Afin de "favoriser le processus de paix", Emmanuel Macron a adressé lundi 24 octobre au Pape François une demande : appeler Vladimir Poutine mais aussi le patriarche orthodoxe russe Kirill et le président américain Joe Biden.
"J'ai encouragé le pape François à appeler Vladimir Poutine et le patriarche Kirill de Moscou, mais aussi Joe Biden", a confié le chef de l'Etat à l'hebdomadaire Le Point à l'issue d'un entretien en grande partie été consacré à la guerre en Ukraine.
"On a besoin que les États-Unis s'assoient autour de la table pour favoriser le processus de paix en Ukraine", a poursuivi le président français relatant les échanges avec le souverain pontife au Vatican. "Or, Joe Biden a, avec le pape, une vraie relation de confiance. Le pape peut avoir une influence sur lui pour le réengagement américain en Haïti et en Ukraine", a-t-il estimé.
Le chef de l'Etat a évoqué une nécessité de "dialogue religieux" et le "rôle" que peut jouer l'Eglise catholique, selon l'Elysée. C'était la troisième fois qu'il était reçu par le pape François depuis qu'il est président. L'entretien a en grande partie été consacré à la guerre en Ukraine.
Dimanche 23 octobre, il a livré un plaidoyer pour la paix en Ukraine lors d'un sommet interreligieux à Rome, tout en soulignant que celle-ci ne pourrait intervenir que quand les Ukrainiens "le décideront" et selon les "termes" de Kiev.
Sur l'invasion russe de l'Ukraine, le pape François n'a cessé de condamner le conflit depuis son déclenchement le 24 février, tout en tentant de maintenir un dialogue diplomatique avec Moscou et l'Eglise orthodoxe russe, très alignée sur les positions du Kremlin.
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Re: En France
Nancy : Ouverture du procès d’un Ukrainien qui s’était fait passer pour mort et avait racheté le château de La Rochepot
BLANCHIMENT En 2015, le château de la Rochepot, en Bourgogne, avait été racheté avec des fonds provenant d’une escroquerie. Sept personnes vont devoir s'expliquer à Nancy
Publié le 08/11/22 à 11h19
C’est un des bijoux de la Côte-d’Or. Pas très loin de Chassagne-Montrachet trône un château érigé à partir du XIIe siècle. Restaurée au XIXe siècle, la forteresse de La Rochepot se visitait il y a encore quelques années. Avant l’affaire qui est jugée depuis lundi à Nancy.
Le procès du financement obscur de l’achat de ce château s’y est ouvert. Sept personnes, dont quatre Ukrainiens, vont devoir s’expliquer durant deux semaines sur un montage financier particulièrement opaque. La présidente, Brigitte Roux, a commencé par rappeler le contexte international dans lequel se tient ce procès, demandant aux différentes parties de « laisser à l’extérieur de la salle d’audience toute autre préoccupation » pour se concentrer « sur le droit », même si chacun a « en tête les événements » actuels en Ukraine.
Les sept prévenus, parmi lesquels quatre Ukrainiens, une avocate française et un ressortissant moldave, sont accusés de blanchiment en bande organisée pour avoir en 2015 acheté le château, l’hôtel du village de Côte-d’Or et une Rolls Royce, pour plus de trois millions d’euros, avec des fonds provenant d’une escroquerie commise en 2015 en Ukraine, selon l’accusation.
Le principal prévenu, Dmitri Malinovsky, gilet gris sans manche, fines lunettes, cheveux teints et gominés, aurait soutiré plus de 12 millions d’euros à une société de fertilisants (Dreymoor) dont le siège est à Singapour et dont l’actionnaire majoritaire est un ressortissant russe. La société s’est constituée partie civile. Malinovsky s’était ensuite fait passer pour mort en Ukraine, et vivait en France « sous de fausses identités ».
D’après les faits reprochés lus par la présidente, les fonds pour l’achat du château ont été mis à disposition par une des prévenues, Olga Kalina, ex-maîtresse de Dmitri Malinovsky, qui a ensuite été remboursée sur son compte en Suisse par cinq sociétés offshore disposant de comptes bancaires en Lettonie et en Estonie. Ce qui est contesté par l’avocat d’Olga Kalina, Me Stéphane Bonifassi.
Maître Charlotte Plantin, qui défend la société Dreymoor, affirme quant à elle avoir « reconstitué » le circuit de blanchiment d’une partie de l’argent, qui établit un lien entre les fonds de son client et ceux utilisés pour acheter le château.
Premier prévenu interrogé, Alexandru Arman, ressortissant moldave arrivé en France en janvier 2015, a expliqué à la cour avoir travaillé comme chauffeur pour Dmitri Malinovsky, sans contrat de travail et payé en liquide. Il ne connaissait son patron que sous le prénom « Rodolphe ». Ce qu’a nié Malinovsky, qui a affirmé s’être présenté comme « Dmitri » dès l’embauche d'Arman, en mai 2015.
Le château a été saisi en 2018
Arman est ensuite devenu gérant en 2016 de la SARL qui s’occupait de l’exploitation touristique du château : pour lui, c’est Malinovsky qui lui donnait des « instructions » via un téléphone dédié, et lui demandait de payer des dépenses personnelles - dont des notes d’hôtels et de restaurants de luxe où il se rendait avec Olga Kalina, alors sa maîtresse - avec l’argent de la caisse du château. Des allégations niées par le principal prévenu, qui s’est toujours défendu d’être le propriétaire des lieux.
Saisi par la justice en 2018, le château de La Rochepot est depuis fermé et vide : les meubles ont été vendus l’an dernier lors d’une vente aux enchères à Beaune. Un « crève-cœur » pour les habitants de cette commune de Côte-d’Or, qui voyaient défiler quelque 30.000 touristes par an grâce au château.
Source : https://www.20minutes.fr/justice/4009026-20221108-nancy-ouverture-proces-ukrainien-fait-passer-mort-rachete-chateau-rochepot
BLANCHIMENT En 2015, le château de la Rochepot, en Bourgogne, avait été racheté avec des fonds provenant d’une escroquerie. Sept personnes vont devoir s'expliquer à Nancy
Publié le 08/11/22 à 11h19
- Le procès de l'achat du château de La Rochepot (Côte-d'Or) s'est ouvert lundi à Nancy.
- Sept personnes, dont quatre Ukrainiens, vont devoir s’expliquer durant deux semaines sur un montage financier particulièrement opaque.
- Les sept prévenus, parmi lesquels quatre Ukrainiens, une avocate française et un ressortissant moldave, sont accusés de blanchiment en bande organisée pour avoir en 2015 acheté le château, l’hôtel du village de Côte-d’Or et une Rolls Royce.
C’est un des bijoux de la Côte-d’Or. Pas très loin de Chassagne-Montrachet trône un château érigé à partir du XIIe siècle. Restaurée au XIXe siècle, la forteresse de La Rochepot se visitait il y a encore quelques années. Avant l’affaire qui est jugée depuis lundi à Nancy.
Le procès du financement obscur de l’achat de ce château s’y est ouvert. Sept personnes, dont quatre Ukrainiens, vont devoir s’expliquer durant deux semaines sur un montage financier particulièrement opaque. La présidente, Brigitte Roux, a commencé par rappeler le contexte international dans lequel se tient ce procès, demandant aux différentes parties de « laisser à l’extérieur de la salle d’audience toute autre préoccupation » pour se concentrer « sur le droit », même si chacun a « en tête les événements » actuels en Ukraine.
Les sept prévenus, parmi lesquels quatre Ukrainiens, une avocate française et un ressortissant moldave, sont accusés de blanchiment en bande organisée pour avoir en 2015 acheté le château, l’hôtel du village de Côte-d’Or et une Rolls Royce, pour plus de trois millions d’euros, avec des fonds provenant d’une escroquerie commise en 2015 en Ukraine, selon l’accusation.
Un acheteur qui se fait passer pour mort
Le principal prévenu, Dmitri Malinovsky, gilet gris sans manche, fines lunettes, cheveux teints et gominés, aurait soutiré plus de 12 millions d’euros à une société de fertilisants (Dreymoor) dont le siège est à Singapour et dont l’actionnaire majoritaire est un ressortissant russe. La société s’est constituée partie civile. Malinovsky s’était ensuite fait passer pour mort en Ukraine, et vivait en France « sous de fausses identités ».
D’après les faits reprochés lus par la présidente, les fonds pour l’achat du château ont été mis à disposition par une des prévenues, Olga Kalina, ex-maîtresse de Dmitri Malinovsky, qui a ensuite été remboursée sur son compte en Suisse par cinq sociétés offshore disposant de comptes bancaires en Lettonie et en Estonie. Ce qui est contesté par l’avocat d’Olga Kalina, Me Stéphane Bonifassi.
Maître Charlotte Plantin, qui défend la société Dreymoor, affirme quant à elle avoir « reconstitué » le circuit de blanchiment d’une partie de l’argent, qui établit un lien entre les fonds de son client et ceux utilisés pour acheter le château.
Premier prévenu interrogé, Alexandru Arman, ressortissant moldave arrivé en France en janvier 2015, a expliqué à la cour avoir travaillé comme chauffeur pour Dmitri Malinovsky, sans contrat de travail et payé en liquide. Il ne connaissait son patron que sous le prénom « Rodolphe ». Ce qu’a nié Malinovsky, qui a affirmé s’être présenté comme « Dmitri » dès l’embauche d'Arman, en mai 2015.
Le château a été saisi en 2018
Arman est ensuite devenu gérant en 2016 de la SARL qui s’occupait de l’exploitation touristique du château : pour lui, c’est Malinovsky qui lui donnait des « instructions » via un téléphone dédié, et lui demandait de payer des dépenses personnelles - dont des notes d’hôtels et de restaurants de luxe où il se rendait avec Olga Kalina, alors sa maîtresse - avec l’argent de la caisse du château. Des allégations niées par le principal prévenu, qui s’est toujours défendu d’être le propriétaire des lieux.Saisi par la justice en 2018, le château de La Rochepot est depuis fermé et vide : les meubles ont été vendus l’an dernier lors d’une vente aux enchères à Beaune. Un « crève-cœur » pour les habitants de cette commune de Côte-d’Or, qui voyaient défiler quelque 30.000 touristes par an grâce au château.
Source : https://www.20minutes.fr/justice/4009026-20221108-nancy-ouverture-proces-ukrainien-fait-passer-mort-rachete-chateau-rochepot
Gilles- Messages : 2455
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: En France
Emmanuel Macron déplore que l’agression russe « risque de préfigurer de plus vastes rivalités géopolitiques à l’avenir »10.11.2022 10:49
Le Président de la République française, Emmanuel Macron, a présenté à Toulon ce 9 novembre la nouvelle Revue nationale stratégique de la France, en évoquant, entre autre, la guerre que la Russie avait apportée sur le continent européen.
Cette information a été communiquée sur le site du ministère français de l’Armée.
Le Président de la République déplore notamment que l’agression russe « risque de préfigurer de plus vastes rivalités géopolitiques à l’avenir, que nous n'avons nulle raison d'accepter avec fatalisme, et que nous n'entendons pas subir avec passivité ». « Certains des défis d'aujourd'hui seront durablement avec nous. Quand la paix reviendra en Ukraine, il nous faudra en tirer toutes les conséquences, c'est-à-dire bâtir une architecture de sécurité nouvelle et un cadre rénové de stabilité et de contrôle des armements, où l'Europe sera autour de la table », ajoute-t-il.
Face à ce retour du conflit de haute intensité, Emmanuel Macron compte bien « tenir tête aux menaces hybrides ». « C'est un véritable réarmement de la Nation que nous avons décidé il y a cinq ans et c'est une satisfaction particulière pour moi de vous le dire aujourd'hui. Ces engagements ont été tenus (…) C'était une réparation nécessaire, mais il nous faut maintenant bâtir l'avenir », affirme-t-il.
Faisant référence à situation actuelle en Ukraine, Emmanuel Macron a souligné que « nous devons faire pivoter notre économie, nous adapter au nouveau contexte, pousser avec notre industrie de défense vers de nouveaux efforts et nous mettre en posture d'économie de guerre ». « Je sais votre mobilisation à tous dans les circonstances exceptionnelles que nous vivons. Mais dans le cas d'un conflit de haute intensité nous concernant directement, cela se jouerait évidemment sur une tout autre échelle. Et c'est une véritable mobilisation industrielle et économique que nous devons avoir », lance-t-il pour inviter l’ensemble de la Nation à se mobiliser « dans une posture de vigilance en cas de crise grave ».
Le Président de la République française, Emmanuel Macron, a présenté à Toulon ce 9 novembre la nouvelle Revue nationale stratégique de la France, en évoquant, entre autre, la guerre que la Russie avait apportée sur le continent européen.
Cette information a été communiquée sur le site du ministère français de l’Armée.
Le Président de la République déplore notamment que l’agression russe « risque de préfigurer de plus vastes rivalités géopolitiques à l’avenir, que nous n'avons nulle raison d'accepter avec fatalisme, et que nous n'entendons pas subir avec passivité ». « Certains des défis d'aujourd'hui seront durablement avec nous. Quand la paix reviendra en Ukraine, il nous faudra en tirer toutes les conséquences, c'est-à-dire bâtir une architecture de sécurité nouvelle et un cadre rénové de stabilité et de contrôle des armements, où l'Europe sera autour de la table », ajoute-t-il.
Face à ce retour du conflit de haute intensité, Emmanuel Macron compte bien « tenir tête aux menaces hybrides ». « C'est un véritable réarmement de la Nation que nous avons décidé il y a cinq ans et c'est une satisfaction particulière pour moi de vous le dire aujourd'hui. Ces engagements ont été tenus (…) C'était une réparation nécessaire, mais il nous faut maintenant bâtir l'avenir », affirme-t-il.
Faisant référence à situation actuelle en Ukraine, Emmanuel Macron a souligné que « nous devons faire pivoter notre économie, nous adapter au nouveau contexte, pousser avec notre industrie de défense vers de nouveaux efforts et nous mettre en posture d'économie de guerre ». « Je sais votre mobilisation à tous dans les circonstances exceptionnelles que nous vivons. Mais dans le cas d'un conflit de haute intensité nous concernant directement, cela se jouerait évidemment sur une tout autre échelle. Et c'est une véritable mobilisation industrielle et économique que nous devons avoir », lance-t-il pour inviter l’ensemble de la Nation à se mobiliser « dans une posture de vigilance en cas de crise grave ».
Caduce62- Messages : 15239
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Caduce62- Messages : 15239
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Re: En France
Ce matin sur France Inter, M. Le Pen était sur la sellette, quant à fournir des armes à l'Ukraine, sur la position du RN face à la Russie ........
"Contre la fourniture des armes à l'Ukraine, car elle alimente le conflit"
Quelle est sa réelle position et celle du RN ?
Certes, elle "condamne" l'action militaire de la Russie (moins ferme dans l'intonation), mais que ce serait-il advenu de l'Ukraine si elle n'avait pas reçu le moindre soutien logistique face à son agresseur ?
La question ne lui a pas été posée (bien sûr !)
Une ambigüité qui n'apporte aucune réponse "franche". Ce qui semble plus évident chez Thierry Mariani qui est fermement contre la fourniture matérielle militaire qu'offre la France à l'Ukraine pour défendre son intégrité territoriale.
"être assis entre deux chaises" ...... est très inconfortable !
Une réaction viendra sans doute apporter un peu de lumière .....
"Contre la fourniture des armes à l'Ukraine, car elle alimente le conflit"
Quelle est sa réelle position et celle du RN ?
Certes, elle "condamne" l'action militaire de la Russie (moins ferme dans l'intonation), mais que ce serait-il advenu de l'Ukraine si elle n'avait pas reçu le moindre soutien logistique face à son agresseur ?
La question ne lui a pas été posée (bien sûr !)
Une ambigüité qui n'apporte aucune réponse "franche". Ce qui semble plus évident chez Thierry Mariani qui est fermement contre la fourniture matérielle militaire qu'offre la France à l'Ukraine pour défendre son intégrité territoriale.
"être assis entre deux chaises" ...... est très inconfortable !
Une réaction viendra sans doute apporter un peu de lumière .....
jivan- Messages : 119
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Re: En France
Réaction identique de la part de l'extrême gauche (communistes, insoumis, écolo-radicaux)jivan a écrit:Ce matin sur France Inter, M. Le Pen était sur la sellette, quant à fournir des armes à l'Ukraine, sur la position du RN face à la Russie ........
"Contre la fourniture des armes à l'Ukraine, car elle alimente le conflit"
Quelle est sa réelle position et celle du RN ?
Certes, elle "condamne" l'action militaire de la Russie (moins ferme dans l'intonation), mais que ce serait-il advenu de l'Ukraine si elle n'avait pas reçu le moindre soutien logistique face à son agresseur ?
La question ne lui a pas été posée (bien sûr !)
Une ambigüité qui n'apporte aucune réponse "franche". Ce qui semble plus évident chez Thierry Mariani qui est fermement contre la fourniture matérielle militaire qu'offre la France à l'Ukraine pour défendre son intégrité territoriale.
"être assis entre deux chaises" ...... est très inconfortable !
Une réaction viendra sans doute apporter un peu de lumière .....
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
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Re: En France
Caduce62 a écrit:Réaction identique de la part de l'extrême gauche (communistes, insoumis, écolo-radicaux)jivan a écrit:Ce matin sur France Inter, M. Le Pen était sur la sellette, quant à fournir des armes à l'Ukraine, sur la position du RN face à la Russie ........
"Contre la fourniture des armes à l'Ukraine, car elle alimente le conflit"
Quelle est sa réelle position et celle du RN ?
Certes, elle "condamne" l'action militaire de la Russie (moins ferme dans l'intonation), mais que ce serait-il advenu de l'Ukraine si elle n'avait pas reçu le moindre soutien logistique face à son agresseur ?
La question ne lui a pas été posée (bien sûr !)
Une ambigüité qui n'apporte aucune réponse "franche". Ce qui semble plus évident chez Thierry Mariani qui est fermement contre la fourniture matérielle militaire qu'offre la France à l'Ukraine pour défendre son intégrité territoriale.
"être assis entre deux chaises" ...... est très inconfortable !
Une réaction viendra sans doute apporter un peu de lumière .....
Je tiens à préciser que n'ai aucune affinité ces partis ! ...... et que je n'ai pas entendu de ce qu'ils pourraient avoir dit, pour que j'écrive ma pensée, que cela soit clair.
Non plus avec quelconques autres pensées "politiciennes".
Car avec ces "gens là", il faut surtout écouter l'intonation, la gestuelle (pas à la radio bien sûr !) les "silences" ..... pour déceler ce qu'ils ne veulent pas dévoiler.
Dernièrement, sur une vidéo, j'ai entendu Thierry Mariani dire qu'il avait étudié le russe lorsqu'il était étudiant, ......... mais qu'il y avait été "obligé" (!?), peut-être ainsi devenu "l'obligé" de .......... il en reste toujours quelques traces .......
jivan- Messages : 119
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Re: En France
Raphaël Glucksmann
·
« A bas la guerre !» dit ce député insoumis.
« A bas la guerre! » ont chanté des milliers de manifestants de gauche dans les rues de Rome.
« A bas la guerre! Non aux armes pour l’Ukraine! »
Certes, mais on laisse donc triompher l’envahisseur? On ne bouge pas le petit doigt face aux massacres? On ne répond pas aux demandes des hommes et des femmes qui se battent contre le fascisme?
Le pseudo « pacifisme » de cette part de la gauche française et européenne qui refuse d’aider la résistance ukrainienne est en réalité un consentement au droit du plus fort et à l’oppression.
Sans livraison d’armes à la résistance ukrainienne, ce n’est pas la « paix », c’est le massacre, l’oppression et l’anéantissement d’un peuple dont le seul crime est d’avoir voulu vivre libre: comment des gens qui se disent humanistes peuvent-ils y consentir?
Non seulement la France a donc raison de fournir des armes à l’Ukraine, mais elle devrait le faire plus encore. Parce que nous sommes solidaires d’un peuple qui résiste si courageusement à l’envahisseur depuis 260 jours. Mais aussi parce qu’aider la résistance ukrainienne, c’est œuvrer à notre propre sécurité. Le régime poutinien cible nos démocraties depuis des années et sa défaite en Ukraine nous protègerait.
Et puis l’Histoire de la gauche, c’est aussi l’anti-fascisme, non? Le refus d’armer les Républicains espagnols ou les Éthiopiens envahis par Mussolini - en proclamant déjà « à bas la guerre! » - n’a pas amené la « paix », mais une guerre bien plus dévastatrice. Et la débâcle.
« A bas la guerre! » est un beau slogan sans doute. Mais « Résistance au fascisme » en est un bien plus fondamental. La guerre en Ukraine permet de situer chacun d’entre nous dans et face à l’Histoire.
Raphaël Glucksmann
A ceux qui trouvent encore des qualités ou des excuses à Vladimir Poutine, à ceux qui voudraient que nous cessions d’aider militairement l’Ukraine, à ceux qui ne voient pas la différence entre l’agressseur et l’agressé, quels que soient les atours idéologiques ou rhétoriques dont ils parent leur indécence:
Vous vous dites « patriotes » et vous défendez un tyran étranger menaçant ouvertement votre propre pays, et le continent européen dans son ensemble,
Vous vous dites « pacifistes » et vous êtes prêts à rétribuer ceux qui déclenchent la guerre en sacrifiant les intérêts de l’envahi à ceux de l’envahisseur au nom d’une « paix » qui n’est qu’une reconnaissance des gains du guerrier,
Vous vous dites « nationalistes » et vous cautionnez le démembrement d’une nation, vous êtes indifférents à la résistance d’un peuple quand vous ne faites pas tout pour la discréditer,
Vous vous dites « anti-colonialistes » et vous n’avez que mépris pour les luttes anti-coloniales géorgiennes ou ukrainiennes,
Vous vous dites « anti-impérialistes » et vous prenez le parti d’un Empire qui nie les frontières et ne reconnaît que des marges à soumettre, vous n’avez jamais voulu voir qu’en Europe de l’Est ou dans le Caucase, l’impérialisme qui menace les peuples est russe et non pas américain,
Vous vous dites « de gauche » et vous êtes prêts à céder au parrain de toutes les extrêmes-droites européennes,
Au fond, de droite, de gauche ou d’ailleurs, vous vous rejoignez sur un point: vous ne voyez pas au nom de quoi résister au fascisme.
Peu importe la couleur de votre drapeau, vous vous rejoindrez tous - ainsi que vos illustres prédécesseurs - dans les poubelles de l’Histoire.
·
« A bas la guerre !» dit ce député insoumis.
« A bas la guerre! » ont chanté des milliers de manifestants de gauche dans les rues de Rome.
« A bas la guerre! Non aux armes pour l’Ukraine! »
Certes, mais on laisse donc triompher l’envahisseur? On ne bouge pas le petit doigt face aux massacres? On ne répond pas aux demandes des hommes et des femmes qui se battent contre le fascisme?
Le pseudo « pacifisme » de cette part de la gauche française et européenne qui refuse d’aider la résistance ukrainienne est en réalité un consentement au droit du plus fort et à l’oppression.
Sans livraison d’armes à la résistance ukrainienne, ce n’est pas la « paix », c’est le massacre, l’oppression et l’anéantissement d’un peuple dont le seul crime est d’avoir voulu vivre libre: comment des gens qui se disent humanistes peuvent-ils y consentir?
Non seulement la France a donc raison de fournir des armes à l’Ukraine, mais elle devrait le faire plus encore. Parce que nous sommes solidaires d’un peuple qui résiste si courageusement à l’envahisseur depuis 260 jours. Mais aussi parce qu’aider la résistance ukrainienne, c’est œuvrer à notre propre sécurité. Le régime poutinien cible nos démocraties depuis des années et sa défaite en Ukraine nous protègerait.
Et puis l’Histoire de la gauche, c’est aussi l’anti-fascisme, non? Le refus d’armer les Républicains espagnols ou les Éthiopiens envahis par Mussolini - en proclamant déjà « à bas la guerre! » - n’a pas amené la « paix », mais une guerre bien plus dévastatrice. Et la débâcle.
« A bas la guerre! » est un beau slogan sans doute. Mais « Résistance au fascisme » en est un bien plus fondamental. La guerre en Ukraine permet de situer chacun d’entre nous dans et face à l’Histoire.
Raphaël Glucksmann
A ceux qui trouvent encore des qualités ou des excuses à Vladimir Poutine, à ceux qui voudraient que nous cessions d’aider militairement l’Ukraine, à ceux qui ne voient pas la différence entre l’agressseur et l’agressé, quels que soient les atours idéologiques ou rhétoriques dont ils parent leur indécence:
Vous vous dites « patriotes » et vous défendez un tyran étranger menaçant ouvertement votre propre pays, et le continent européen dans son ensemble,
Vous vous dites « pacifistes » et vous êtes prêts à rétribuer ceux qui déclenchent la guerre en sacrifiant les intérêts de l’envahi à ceux de l’envahisseur au nom d’une « paix » qui n’est qu’une reconnaissance des gains du guerrier,
Vous vous dites « nationalistes » et vous cautionnez le démembrement d’une nation, vous êtes indifférents à la résistance d’un peuple quand vous ne faites pas tout pour la discréditer,
Vous vous dites « anti-colonialistes » et vous n’avez que mépris pour les luttes anti-coloniales géorgiennes ou ukrainiennes,
Vous vous dites « anti-impérialistes » et vous prenez le parti d’un Empire qui nie les frontières et ne reconnaît que des marges à soumettre, vous n’avez jamais voulu voir qu’en Europe de l’Est ou dans le Caucase, l’impérialisme qui menace les peuples est russe et non pas américain,
Vous vous dites « de gauche » et vous êtes prêts à céder au parrain de toutes les extrêmes-droites européennes,
Au fond, de droite, de gauche ou d’ailleurs, vous vous rejoignez sur un point: vous ne voyez pas au nom de quoi résister au fascisme.
Peu importe la couleur de votre drapeau, vous vous rejoindrez tous - ainsi que vos illustres prédécesseurs - dans les poubelles de l’Histoire.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: En France
Malgré la guerre, IKKS entretient sa fibre ukrainienne
Implanté dans le pays depuis un quart de siècle, le groupe de prêt-à-porter n’a pas lâché ses salariés ukrainiens. Une dizaine d’entre eux ont rejoint le siège, à Saint-Macaire-en-Mauges.
Le Courrier de l'Ouest
Alexandre BLAISE
Publié le 21/11/2022 à 06h45
Tendez l’oreille. Dans cet atelier de Saint-Macaire-en-Mauges, à quelques kilomètres de Cholet, on entend le Français mais pas seulement. Un homme échange avec plusieurs femmes en ukrainien.
Il y a des mois, il en faisait de même. Mais à 2 700 km de là, à Kharkiv. Une ville située à une quarantaine de kilomètres de la frontière russe, et dont le nom renvoie aujourd’hui à missiles, explosions et exode.
L’homme en question se nomme Cyril Chabanel.
En Ukraine, il était coordinateur travail à façon et projet RSE (Responsabilité sociale des entreprises) dans une plateforme d’IKKS, comme il l’avait raconté au Courrier de l’Ouest en avril dernier.
Les femmes, elles, sont ses collègues ukrainiennes, qui ont fui la guerre.
Leur présence au cœur des Mauges ne doit rien au hasard : elle est pour bonne partie le fait du groupe de prêt-à-porter.
Implanté dans le pays depuis un quart de siècle, le groupe de prêt-à-porter n’a pas lâché ses salariés ukrainiens. Une dizaine d’entre eux ont rejoint le siège, à Saint-Macaire-en-Mauges.
Le Courrier de l'Ouest
Alexandre BLAISE
Publié le 21/11/2022 à 06h45
Tendez l’oreille. Dans cet atelier de Saint-Macaire-en-Mauges, à quelques kilomètres de Cholet, on entend le Français mais pas seulement. Un homme échange avec plusieurs femmes en ukrainien.
Il y a des mois, il en faisait de même. Mais à 2 700 km de là, à Kharkiv. Une ville située à une quarantaine de kilomètres de la frontière russe, et dont le nom renvoie aujourd’hui à missiles, explosions et exode.
L’homme en question se nomme Cyril Chabanel.
En Ukraine, il était coordinateur travail à façon et projet RSE (Responsabilité sociale des entreprises) dans une plateforme d’IKKS, comme il l’avait raconté au Courrier de l’Ouest en avril dernier.
Les femmes, elles, sont ses collègues ukrainiennes, qui ont fui la guerre.
Leur présence au cœur des Mauges ne doit rien au hasard : elle est pour bonne partie le fait du groupe de prêt-à-porter.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: En France
Orange avec Media Services, publié le mercredi 23 novembre 2022 à 19h01
Le président de la République Emmanuel Macron compte évoquer auprès du président russe Vladimir Poutine "les sujets nucléaire civil en premier chef et la centrale de Zaporijjia", a affirmé le chef de l'Etat français à la presse lors d'une visite du Salon des maires au Parc des expositions à Paris ce mercredi 23 novembre.
Ce mercredi 23 novembre, le président français Emmanuel Macron a annoncé qu'il aurait "un contact direct" avec son homologue russe Vladimir Poutine "dans les prochains jours". Les deux dirigeants évoqueront le nucléaire civil et la centrale de Zaporijjia, que Moscou et Kiev s'accusent mutuellement d'avoir bombardée.
"Je compte avoir un contact direct avec lui dans les prochains jours sur les sujets nucléaire civil en premier chef et la centrale de Zaporijjia, après un échange" avec le directeur-général de l'AIEA, Rafael Grossi, a affirmé le chef de l'Etat français à la presse lors d'une visite du Salon des maires au Parc des expositions à Paris.
Le froid comme "arme de destruction massive"
L'opérateur ukrainien, Energoatom, a annoncé que trois centrales nucléaires du pays ont été "déconnectées" ce mercredi du réseau électrique après des frappes russes ayant visé des infrastructures énergétiques et provoqué des pannes massives de courant. "La stratégie russe est de désespérer le peuple sur le terrain", a-t-il assuré. "Nos élus ont aussi un rôle a jouer", a ajouté Emmanuel Macron, rappelant que la France accueillerait le 13 décembre "une conférence à Paris "pour la résistance et la résilience ukrainienne".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait appelé mardi les maires français à fournir de l'aide à son pays pour empêcher la Russie d'utiliser le froid cet hiver "comme arme de destruction massive", dans un message diffusé lors du congrès de l'AMF à Paris. "Le Kremlin veut transformer le froid de l'hiver en arme de destruction massive", a affirmé le président ukrainien dans une vidéo sous-titrée diffusée lors d'un hommage à l'Ukraine organisé par l'Association des maires de France (AMF) à l'occasion de son congrès auquel s'est rendue une délégation d'élus ukrainiens.
Le président de la République Emmanuel Macron compte évoquer auprès du président russe Vladimir Poutine "les sujets nucléaire civil en premier chef et la centrale de Zaporijjia", a affirmé le chef de l'Etat français à la presse lors d'une visite du Salon des maires au Parc des expositions à Paris ce mercredi 23 novembre.
Ce mercredi 23 novembre, le président français Emmanuel Macron a annoncé qu'il aurait "un contact direct" avec son homologue russe Vladimir Poutine "dans les prochains jours". Les deux dirigeants évoqueront le nucléaire civil et la centrale de Zaporijjia, que Moscou et Kiev s'accusent mutuellement d'avoir bombardée.
"Je compte avoir un contact direct avec lui dans les prochains jours sur les sujets nucléaire civil en premier chef et la centrale de Zaporijjia, après un échange" avec le directeur-général de l'AIEA, Rafael Grossi, a affirmé le chef de l'Etat français à la presse lors d'une visite du Salon des maires au Parc des expositions à Paris.
Le froid comme "arme de destruction massive"
L'opérateur ukrainien, Energoatom, a annoncé que trois centrales nucléaires du pays ont été "déconnectées" ce mercredi du réseau électrique après des frappes russes ayant visé des infrastructures énergétiques et provoqué des pannes massives de courant. "La stratégie russe est de désespérer le peuple sur le terrain", a-t-il assuré. "Nos élus ont aussi un rôle a jouer", a ajouté Emmanuel Macron, rappelant que la France accueillerait le 13 décembre "une conférence à Paris "pour la résistance et la résilience ukrainienne".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait appelé mardi les maires français à fournir de l'aide à son pays pour empêcher la Russie d'utiliser le froid cet hiver "comme arme de destruction massive", dans un message diffusé lors du congrès de l'AMF à Paris. "Le Kremlin veut transformer le froid de l'hiver en arme de destruction massive", a affirmé le président ukrainien dans une vidéo sous-titrée diffusée lors d'un hommage à l'Ukraine organisé par l'Association des maires de France (AMF) à l'occasion de son congrès auquel s'est rendue une délégation d'élus ukrainiens.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: En France
LRU de France
Le système de feu vortex est déjà arrivé en Ukraine, a déclaré le ministre de la défense de l'Ukraine Alexey Reznikov.
L'armée ukrainienne est maintenant encore plus puissante pour contenir et détruire l'ennemi. merci au ministre des Armées de France, au gouvernement et au peuple de France ! - a t'il écrit sur Twitter.
Référence : LRU (Lance Roquette Unitaire) est la version française du système américain M270.HIMARS
Le système de feu vortex est déjà arrivé en Ukraine, a déclaré le ministre de la défense de l'Ukraine Alexey Reznikov.
L'armée ukrainienne est maintenant encore plus puissante pour contenir et détruire l'ennemi. merci au ministre des Armées de France, au gouvernement et au peuple de France ! - a t'il écrit sur Twitter.
Référence : LRU (Lance Roquette Unitaire) est la version française du système américain M270.HIMARS
Caduce62- Messages : 15239
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benoit77 et ght85 aiment ce message
Re: En France
Les députés ont adopté mercredi une proposition de résolution "affirmant le soutien de l’Assemblée nationale à l’Ukraine et condamnant la guerre menée par la Fédération de Russie".
Pour : 303 - Contre : 1.
Il est à noter 67 abstentions du côté du rassemblement national et 28 du côté de la France insoumise.
Ca pretend lutter contre la "dictature" dans l'hexagone et ça se couche devant les autocrates, les vrais, qui massacrent un peuple aux portes de l'Europe. Des ordures.
Pour : 303 - Contre : 1.
Il est à noter 67 abstentions du côté du rassemblement national et 28 du côté de la France insoumise.
Ca pretend lutter contre la "dictature" dans l'hexagone et ça se couche devant les autocrates, les vrais, qui massacrent un peuple aux portes de l'Europe. Des ordures.
travellergillou76- Messages : 2193
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benoit77 et jivan aiment ce message
Re: En France
travellergillou76 a écrit:..../....
Pour : 303 - Contre : 1.
Il est à noter 67 abstentions du côté du rassemblement national et 28 du côté de la France insoumise.
Ca pretend lutter contre la "dictature" dans l'hexagone et ça se couche devant les autocrates, les vrais, qui massacrent un peuple aux portes de l'Europe. Des ordures.
Sur 577 qu'en compte l'Assemblée Nationale, il y en a encore ....... 178 "absents" lors de la séance ?
Cela dit, le résultat du vote est sans ambiguïté, là est l'essentiel.
Lors de la séance, intervention "remarquée" de Mme Laurence Robert-Dehault (RN)
Le Rassemblement national soutient depuis le début du conflit le peuple ukrainien. Dès le mois de février, Marine Le Pen affirmait que l’invasion russe sur le territoire souverain de l’Ukraine devait « sans ambiguïté être condamnée ».
Le reste de son intervention ne l'est guère moins. (voir sur le lien qui suit)
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/comptes-rendus/seance/session-ordinaire-de-2022-2023/deuxieme-seance-du-mercredi-30-novembre-2022
Le RN tente vainement "convaincre" ...... par de belles "paroles" ....... sauf que Marine le Pen a toujours affirmé être contre la fourniture de matériels militaires.
jivan- Messages : 119
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Re: En France
On peut être contre l'invasion russe et ne pas cautionner l'envoi d'armes à l'Ukraine, comme la France du Front Populaire était contre Franco mais n'envoyait pas d'armes à l'Espagne communisto/socialo/anarchiste en 1936.
Votre obsession otanienne vous aveugle !
Cela dit comme je l'ai déjà expliqué, je suis à 200% pour le soutien à l'Ukraine y compris la livraison d'armes que je trouve encore trop timorée mais cela ne remet nullement en cause mes préférences politiques car après la guerre d'Ukraine les réalités franco-françaises reviendront en force et on mesurera l'état du désastre éducatif, médical, sécuritaire et sociétal dans lequel est plongé notre pays après des décennies d'immobilisme et de laissez-faire généralisé !
Votre obsession otanienne vous aveugle !
Cela dit comme je l'ai déjà expliqué, je suis à 200% pour le soutien à l'Ukraine y compris la livraison d'armes que je trouve encore trop timorée mais cela ne remet nullement en cause mes préférences politiques car après la guerre d'Ukraine les réalités franco-françaises reviendront en force et on mesurera l'état du désastre éducatif, médical, sécuritaire et sociétal dans lequel est plongé notre pays après des décennies d'immobilisme et de laissez-faire généralisé !
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: En France
Qui donc serait "aveuglé", quand d'autres seraient "éblouis" par des éclairs de belles paroles ? .... là est la réelle question.
Ramener la situation de Franco en 1936, faudrait-il encore rappeler 1917-1921 quand ce territoire qui nous est cher avait été lâchement abandonné par l'Europe, dont la France, au sort que l'Histoire nous rappelle.
Chacun a le droit de penser comme il veut, mais il doit aussi voir la réalité, et celle là est pour "demain"
Mais par deux fois tenté, par un parti qui semble faire des émules, pourrait être alors le pire redouté. Cependant il reste encore un peu de temps pour que les français se ressaisissent.
Quant au délabrement en France de nos systèmes sociaux, éducatifs, n'est-il pas plutôt dû à la désindustrialisation du territoire ? Ce sont nos élus qui avaient décidé, certes, mais ne sommes-nous pas responsables de ce que nous constatons ?
De la période des trente glorieuses, les enfants de mineurs avaient la possibilité de le devenir, pareil pour les enfants de métallurgistes. Souvenons nous aussi des diverses régions, le Nord "textile", Lyon, St Etienne avec leurs sites industriels ....
Nous avons fait "confiance", et par là même nous avons fait preuve d'imprudence, le résultat est bien là, il faut l'assumer.
Cela dit, rajouter à toutes les sauces...... "sécuritaire et sociétal" ....... voilà l'étal du "parti" qui montre du doigt "l'étranger" responsable de la situation.
Alors oui, revenons à 1936, quand le "doigt" montrait les juifs ...........
Ramener la situation de Franco en 1936, faudrait-il encore rappeler 1917-1921 quand ce territoire qui nous est cher avait été lâchement abandonné par l'Europe, dont la France, au sort que l'Histoire nous rappelle.
Chacun a le droit de penser comme il veut, mais il doit aussi voir la réalité, et celle là est pour "demain"
Mais par deux fois tenté, par un parti qui semble faire des émules, pourrait être alors le pire redouté. Cependant il reste encore un peu de temps pour que les français se ressaisissent.
Quant au délabrement en France de nos systèmes sociaux, éducatifs, n'est-il pas plutôt dû à la désindustrialisation du territoire ? Ce sont nos élus qui avaient décidé, certes, mais ne sommes-nous pas responsables de ce que nous constatons ?
De la période des trente glorieuses, les enfants de mineurs avaient la possibilité de le devenir, pareil pour les enfants de métallurgistes. Souvenons nous aussi des diverses régions, le Nord "textile", Lyon, St Etienne avec leurs sites industriels ....
Nous avons fait "confiance", et par là même nous avons fait preuve d'imprudence, le résultat est bien là, il faut l'assumer.
Cela dit, rajouter à toutes les sauces...... "sécuritaire et sociétal" ....... voilà l'étal du "parti" qui montre du doigt "l'étranger" responsable de la situation.
Alors oui, revenons à 1936, quand le "doigt" montrait les juifs ...........
jivan- Messages : 119
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Re: En France
La France du front populaire n'a pas envoyé d'armes aux républicains espagnols lors de la guerre d'Espagne compte tenu des craintes de l'allié britannique de favoriser la prise de pouvoir d'une dictature communiste en Espagne. Craintes à mon sens justifiées , tant les republicains espagnols formaient un ensemble disparate ou la frange democrate pouvait facilement se faire avaler en fin de compte par les communistes.Krispoluk a écrit:On peut être contre l'invasion russe et ne pas cautionner l'envoi d'armes à l'Ukraine, comme la France du Front Populaire était contre Franco mais n'envoyait pas d'armes à l'Espagne communisto/socialo/anarchiste en 1936.
Votre obsession otanienne vous aveugle !
Cela dit comme je l'ai déjà expliqué, je suis à 200% pour le soutien à l'Ukraine y compris la livraison d'armes que je trouve encore trop timorée mais cela ne remet nullement en cause mes préférences politiques car après la guerre d'Ukraine les réalités franco-françaises reviendront en force et on mesurera l'état du désastre éducatif, médical, sécuritaire et sociétal dans lequel est plongé notre pays après des décennies d'immobilisme et de laissez-faire généralisé !
Le cas de figure de l'Ukraine est évidemment totalement différent. Il n'y a aucun risque de mise en oeuvre d'un état totalitaire en Ukraine, sauf a donner du credit au discours russe sur le gouvernement "nazi" ukrainien. Serait ce là le but de ton intervention?
Quand a ton numero de schizophrène concernant le RN, c'est tout à fait pathétique. Sache que la guerre d'Ukraine n'est pas un "point de détail" de l'histoire pour reprendre une formulation bien connue. C'est un tournant dans l'histoire de l'Europe. Ici se joue un combat fondamental entre la démocratie libérale, concept central à l'Occident et donc à la France (liberté , égalité , fraternité tu connais?), et les autocraties, Russie, Iran et Chine en tête.
Le RN et LFi s'abstiennent à l'assemblée nationale, de la même manière que la Chine s'abstient à l'ONU.
travellergillou76- Messages : 2193
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: En France
Ambassade de France en Ukraine
·
Dès le déclenchement de la guerre, La France a organisé l’envoi d’aide humanitaire en Ukraine par l’intermédiaire du Centre de crise et de soutien dépendant du Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères.
Le premier convoi est arrivé en Ukraine en mars 2022 et 32 convois ont été mis en place à ce jour, dont #unbateaupourlukraine qui a permis d’acheminer en une seule fois 1000 tonnes d’aide dans plusieurs zones ukrainiennes. De nombreux secteurs ont été soutenus : sécurité civile, médecine, sécurité électrique des hôpitaux, nourriture, semences, déminage, générateurs, matériel de réparation.
Le mercredi 7 décembre, M. Benjamin Roehrig, Premier conseiller de l’@Ambassade de France en Ukraine a remis au vice-ministre de l’énergie d'Ukraine , Farid Safarov 100 générateurs. Acquis en France et acheminés jusqu’en Ukraine avec l’aide du Mécanisme Protection civile de l’Union européenne (#UCPM), ils aideront la population à faire face à l’hiver alors que la campagne de frappes dans la profondeur conduite par la Russie depuis deux mois vise à détruire l’ensemble des infrastructures énergétiques du pays.
Le mardi 13 décembre se tiendra à #Paris la conférence internationale pour l’Ukraine qui s’attachera à apporter des réponses concrètes aux besoins immédiats de la population ukrainienne ainsi qu’à renforcer la coordination de l’aide internationale.
La France reste pleinement engagée aux côtés de l’Ukraine .
·
Dès le déclenchement de la guerre, La France a organisé l’envoi d’aide humanitaire en Ukraine par l’intermédiaire du Centre de crise et de soutien dépendant du Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères.
Le premier convoi est arrivé en Ukraine en mars 2022 et 32 convois ont été mis en place à ce jour, dont #unbateaupourlukraine qui a permis d’acheminer en une seule fois 1000 tonnes d’aide dans plusieurs zones ukrainiennes. De nombreux secteurs ont été soutenus : sécurité civile, médecine, sécurité électrique des hôpitaux, nourriture, semences, déminage, générateurs, matériel de réparation.
Le mercredi 7 décembre, M. Benjamin Roehrig, Premier conseiller de l’@Ambassade de France en Ukraine a remis au vice-ministre de l’énergie d'Ukraine , Farid Safarov 100 générateurs. Acquis en France et acheminés jusqu’en Ukraine avec l’aide du Mécanisme Protection civile de l’Union européenne (#UCPM), ils aideront la population à faire face à l’hiver alors que la campagne de frappes dans la profondeur conduite par la Russie depuis deux mois vise à détruire l’ensemble des infrastructures énergétiques du pays.
Le mardi 13 décembre se tiendra à #Paris la conférence internationale pour l’Ukraine qui s’attachera à apporter des réponses concrètes aux besoins immédiats de la population ukrainienne ainsi qu’à renforcer la coordination de l’aide internationale.
La France reste pleinement engagée aux côtés de l’Ukraine .
Caduce62- Messages : 15239
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Re: En France
travellergillou76 a écrit:Krispoluk a écrit:On peut être contre l'invasion russe et ne pas cautionner l'envoi d'armes à l'Ukraine, comme la France du Front Populaire était contre Franco mais n'envoyait pas d'armes à l'Espagne communisto/socialo/anarchiste en 1936.
Votre obsession otanienne vous aveugle !
Cela dit comme je l'ai déjà expliqué, je suis à 200% pour le soutien à l'Ukraine y compris la livraison d'armes que je trouve encore trop timorée mais cela ne remet nullement en cause mes préférences politiques car après la guerre d'Ukraine les réalités franco-françaises reviendront en force et on mesurera l'état du désastre éducatif, médical, sécuritaire et sociétal dans lequel est plongé notre pays après des décennies d'immobilisme et de laissez-faire généralisé !
Quand a ton numero de schizophrène concernant le RN, c'est tout à fait pathétique. Sache que la guerre d'Ukraine n'est pas un "point de détail" de l'histoire pour reprendre une formulation bien connue. C'est un tournant dans l'histoire de l'Europe. Ici se joue un combat fondamental entre la démocratie libérale, concept central à l'Occident et donc à la France (liberté , égalité , fraternité tu connais?), et les autocraties, Russie, Iran et Chine en tête.
Le RN et LFi s'abstiennent à l'assemblée nationale, de la même manière que la Chine s'abstient à l'ONU.
Je suis peut-être pathétique et schizophrène mais toi et tes semblables êtes paranoïaques ! Je ne vote pas en fonction des circonstances du moment. Allons ! "l'Europe menacée, le cataclysme nucléaire, la 3e guerre mondiale" et tout le langage de fin du monde qu'on nous sert à longueur d'émissions !
J'aime prendre du recul et ce que je vois se passer en France depuis 40 ans me sidère et me désespère, donc il est évident que la crise ukrainienne passera, tout comme la crise Yougoslave est passée ! Le soutien de la France est très minoritaire par rapport à celui d'autres pays et pour moi, il était évident depuis le début que l'Ukraine va gagner cette guerre.
Quand la guerre sera terminée, l'Ukraine en sortira renforcée et la France sera toujours dans l'état déplorable et se dégradant d'année en année, sur de nombreux plans que je ne vais pas détailler, il suffit de voir les classements internationaux objectifs pour mesurer notre recul qui s'amplifie.
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: En France
Et ben essayons de croire dans un avenir moins pessimiste si possible pour notre pays aussi... Y'a déjà assez de complotistes qui supportent ces thèses sur l'écroulement du monde occidental...maintenant que nos députés européens se font acheter par des pays du Golfe pour un peu plus d'ingérence et pourvu que ça reste quelques cas isolés.... Poutine avait déjà acheté probablement plusieurs partis extrémistes européens dans leur totalité.
myko- Messages : 196
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