En France
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Re: En France
Va dire ça aux habitants de Marioupol ou de Kharkiv. Les sanctions economique , c'est peanuts par rapport à l'enfer que la Russie impose à l'Ukraine. Toute une génération de jeunes hommes sacrifiés sur le champs de bataille par la faute de ce fumier de Poutine. 5 millions de refugiés en Europe. 5 millions!
Et en mettant la pression sur Poutine, encore d avantage, n' allons nous pas dans l escalade?
Lorsqu il s agit de Poutine, chacune de ses mesures est considérée comme une nouvelle escalade, mais les mesures outrancières que nous prenons à son égard pour mener une guerre économique et militaire par procuration, sont considérées comme un juste retour.
Nous ajoutons de l huile sur le feu et nous étonnons d en recevoir les méfaits.
Serions-nous dirigés par des élites autistes incapables de voir qu elles nous rapprochent d un point de non retour ?
Poutine doit être stoppé. Si on avait fait preuve de davantage de fermeté depuis 2014, on aurait pu éviter la tragedie actuelle. Si l'Ukraine avait disposé des le départ des armes qui lui permette de faire reculer les russes aujourd'hui, la Russie aurait été dissuadée d'envahir le pays.
Poutine ne doit pas s'en tirer.
Dernière édition par travellergillou76 le Dim 25 Sep - 8:58, édité 1 fois
travellergillou76- Messages : 2193
Date d'inscription : 30/12/2015
Caduce62 aime ce message
Re: En France
Je suis d'accord.
Ce n'est pas une fois qu'on est dans la mouise que l' on doit se bouger, et c est malheureusement ce que l'on a trop souvent tendance à faire en politique.
On a laissé faire durant des années, et lorsque je dis "on", je parle bien évidemment de l'Europe.
Cette institution telle une méduse molle, a laissé faire, tout simplement car l'ue est d une faiblesse consternante.
Ce qui a laissé le champs libre aux Russes.
Ce n'est pas une fois qu'on est dans la mouise que l' on doit se bouger, et c est malheureusement ce que l'on a trop souvent tendance à faire en politique.
On a laissé faire durant des années, et lorsque je dis "on", je parle bien évidemment de l'Europe.
Cette institution telle une méduse molle, a laissé faire, tout simplement car l'ue est d une faiblesse consternante.
Ce qui a laissé le champs libre aux Russes.
SEBOU5500- Messages : 19
Date d'inscription : 23/09/2022
Re: En France
AFP, publié le mercredi 28 septembre 2022 à 19h38
Un navire transportant plus de 1.000 tonnes d'aide pour l'Ukraine, l'acheminement humanitaire le plus important apporté par la France depuis le début de l'invasion russe, a appareillé mercredi en fin d'après-midi du port de Marseille, ont constaté des journalistes de l'AFP.
"Ce bateau matérialise concrètement notre solidarité. Il aurait été inconcevable que nous restions indifférents au sort du peuple ukrainien qui subit dans sa chair cette guerre, une guerre qu'il n'a pas choisie et contre laquelle il résiste avec tant de courage", a déclaré la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna venue sur le port de la deuxième ville de France pour l'occasion.
A ses côté, l'ambassadeur d'Ukraine en France, Vadym Omelchenko, a exprimé sa "gratitude" pour "ce geste de solidarité, signe d'une véritable fraternité".
Le bateau renferme à son bord du matériel de sécurité civile dont quinze véhicules d'incendie et de secours, huit embarcations nautiques, du matériel de sauvetage et de déblaiement, des ponts en pièces détachées, cinq groupes électrogènes et un véhicule médical équipé d'un appareil de radiologie mais aussi du matériel de déminage, 25 tonnes de matériel médical et 60.000 rations alimentaires, selon le ministère français des Affaires étrangères.
"Cette aide de la France répond à des sollicitations des autorités ukrainiennes, a expliqué Stéphane Romanet, directeur du centre de crise et de soutien du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères. L'opération a été montée en partenariat avec la fondation de l'armateur CMA-CGM qui a mis gracieusement à disposition "l'Aknoul", un navire roulier déjà utilisé en 2020 pour acheminer de l'aide humanitaire au Liban après l'explosion sur le port de Beyrouth.
Quatre mois ont été nécessaires pour monter cette opération à laquelle ont également participé de nombreuses collectivités locales, entreprises, associations et ONG.
Avec ce bateau dont le chargement a été évalué à 10 millions d'euros, ce sont plus de 30 convois français humanitaires qui ont été acheminés par la France en Ukraine depuis le début de l'invasion russe le 24 février.
"Alors que Vladimir Poutine fait de nouveau le choix de la fuite en avant (...), nous agissons de manière responsable sans ménager notre soutien à l'Ukraine", a souligné la ministre française.
Catherine Colonna avait déjà évoqué mardi "un renforcement" de cet appui, aussi bien en matière de fourniture d'équipements de défense et de lutte contre l'impunité que sur le plan financier et humanitaire, lors d'une rencontre à Kiev avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son homologue Dmytro Kuleba.
L'arrivée du bateau de la compagnie maritime CMA CGM est prévue le 4 octobre au port roumain de Constanta sur la mer Noire. La cargaison sera ensuite acheminée jusqu'au hub humanitaire de Suceava (Roumanie), non loin de la frontière avec l'Ukraine où elle sera acheminée par la route. La livraison est prévue pour la deuxième quinzaine d'octobre, a indiqué le ministère.
Une partie de l'aide est destinée à la reconstruction de la ville de Tcherniguiv, au nord de Kiev, détruite à 70%, selon son maire, après avoir subi pendant un mois des bombardements de l'aviation et de l'artillerie russe avant le retrait des troupes du Kremlin fin mars. Les villes de Kharkiv (est de l'Ukraine), une nouvelle fois touchées par des frappes russes dans la nuit de mardi à mercredi, Odessa (sud de l'Ukraine) entre autres bénéficieront également de cette aide française.
"Au moment où la Russie renouvelle sa rhétorique agressive, où elle organise les simulacres de referendums qui signent son statut d'Etat paria et au moment où des incidents inexpliqués ont lieu dans la mer Baltique, je le dis avec une certaine gravité: nous aurons à maintenir notre engagement dans la durée", a conclu Catherine Colonna.
Un navire transportant plus de 1.000 tonnes d'aide pour l'Ukraine, l'acheminement humanitaire le plus important apporté par la France depuis le début de l'invasion russe, a appareillé mercredi en fin d'après-midi du port de Marseille, ont constaté des journalistes de l'AFP.
"Ce bateau matérialise concrètement notre solidarité. Il aurait été inconcevable que nous restions indifférents au sort du peuple ukrainien qui subit dans sa chair cette guerre, une guerre qu'il n'a pas choisie et contre laquelle il résiste avec tant de courage", a déclaré la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna venue sur le port de la deuxième ville de France pour l'occasion.
A ses côté, l'ambassadeur d'Ukraine en France, Vadym Omelchenko, a exprimé sa "gratitude" pour "ce geste de solidarité, signe d'une véritable fraternité".
Le bateau renferme à son bord du matériel de sécurité civile dont quinze véhicules d'incendie et de secours, huit embarcations nautiques, du matériel de sauvetage et de déblaiement, des ponts en pièces détachées, cinq groupes électrogènes et un véhicule médical équipé d'un appareil de radiologie mais aussi du matériel de déminage, 25 tonnes de matériel médical et 60.000 rations alimentaires, selon le ministère français des Affaires étrangères.
"Cette aide de la France répond à des sollicitations des autorités ukrainiennes, a expliqué Stéphane Romanet, directeur du centre de crise et de soutien du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères. L'opération a été montée en partenariat avec la fondation de l'armateur CMA-CGM qui a mis gracieusement à disposition "l'Aknoul", un navire roulier déjà utilisé en 2020 pour acheminer de l'aide humanitaire au Liban après l'explosion sur le port de Beyrouth.
Quatre mois ont été nécessaires pour monter cette opération à laquelle ont également participé de nombreuses collectivités locales, entreprises, associations et ONG.
Avec ce bateau dont le chargement a été évalué à 10 millions d'euros, ce sont plus de 30 convois français humanitaires qui ont été acheminés par la France en Ukraine depuis le début de l'invasion russe le 24 février.
"Alors que Vladimir Poutine fait de nouveau le choix de la fuite en avant (...), nous agissons de manière responsable sans ménager notre soutien à l'Ukraine", a souligné la ministre française.
Catherine Colonna avait déjà évoqué mardi "un renforcement" de cet appui, aussi bien en matière de fourniture d'équipements de défense et de lutte contre l'impunité que sur le plan financier et humanitaire, lors d'une rencontre à Kiev avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son homologue Dmytro Kuleba.
L'arrivée du bateau de la compagnie maritime CMA CGM est prévue le 4 octobre au port roumain de Constanta sur la mer Noire. La cargaison sera ensuite acheminée jusqu'au hub humanitaire de Suceava (Roumanie), non loin de la frontière avec l'Ukraine où elle sera acheminée par la route. La livraison est prévue pour la deuxième quinzaine d'octobre, a indiqué le ministère.
Une partie de l'aide est destinée à la reconstruction de la ville de Tcherniguiv, au nord de Kiev, détruite à 70%, selon son maire, après avoir subi pendant un mois des bombardements de l'aviation et de l'artillerie russe avant le retrait des troupes du Kremlin fin mars. Les villes de Kharkiv (est de l'Ukraine), une nouvelle fois touchées par des frappes russes dans la nuit de mardi à mercredi, Odessa (sud de l'Ukraine) entre autres bénéficieront également de cette aide française.
"Au moment où la Russie renouvelle sa rhétorique agressive, où elle organise les simulacres de referendums qui signent son statut d'Etat paria et au moment où des incidents inexpliqués ont lieu dans la mer Baltique, je le dis avec une certaine gravité: nous aurons à maintenir notre engagement dans la durée", a conclu Catherine Colonna.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: En France
Orange avec Media Services, publié le lundi 03 octobre 2022 à 17h40
"L'économie russe est à l'asphyxie", a assuré lundi la Première ministre lors du débat sur l'Ukraine à l'Assemblée nationale, affirmant que les sanctions contre la Russie "continueraient tant que Poutine s’évertuera dans la spirale du conflit et de la confrontation".
Les députés ont leur rentrée dans l'hémicycle lundi 3 octobre avec un débat sur la situation en Ukraine, plus tendue que jamais après la revendication par Moscou de l'annexion de quatre régions. "Chaque jour, avec le plus grand cynisme, la Russie repousse les frontières de la barbarie", a dénoncé la Première ministre Elisabeth Borne lors de son discours, estimant que "Poutine remet(tait) la démocratie en cause".
Élisabeth Borne sur la poursuite des sanctions contre la Russie: "La France ce n'est pas l'abandon, le renoncement, la soumission"par BFMTV
"C'est notre modèle qu'on attaque" lorsque la Russie attaque l'Ukraine, a-t-elle jugé, réaffirmant le soutien de Paris à l'Ukraine.
"Ce conflit engage notre responsabilité à tous", a assuré la cheffe du gouvernement, ajoutant que la France devait "être solidaires de l'Ukraine", ce "membre de la famille européenne".
Dans un mot introductif, la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, de retour d'Ukraine où elle a rencontré le président Volodymyr Zelensky, a également insisté sur "l'appui indéfectible de l'Assemblée nationale française à l'Ukraine et à son peuple".
Les sanctions "fonctionnent"
Pour ce faire, "notre objectif est le même depuis le début : rendre le coût de la guerre insupportable pour la Russie, frapper durement son économie, pour l'empêcher de financer son offensive", a martelé Elisabeth Borne. "C'est la Russie qui a lancé cette guerre. C'est elle qui nous pousse à agir", a-t-elle rappelé.
"Les sanctions continueront tant que Poutine s’évertuera dans la spirale du conflit et de la confrontation. Abandonner les sanctions, ce serait abandonner l’Ukraine. Ce serait renoncer à nos valeurs. Ce serait nous soumettre à la Russie. La France, le patriotisme, ce n’est pas l’abandon. Ce n’est pas le renoncement. Ce n’est pas la soumission", a ajouté Mme Borne, en s'adressant indirectement aux députés d'extrême droite du Rassemblement national, accusé de proximité avec Moscou et opposé aux sanctions économiques contre la Russie.
"Et ces sanctions, n'en déplaise à ceux qui masquent leur fascination pour l'impérialisme russe par un prétendu patriotisme : elles fonctionnent", a encore assuré la Première ministre. "L'économie russe s'est considérablement rétractée, avec une chute de 6% de son PIB pour cette année. L’inflation russe a explosé. Et la Russie a perdu l’accès à des matériels de haute technologie", a-t-elle énuméré.
"Avec les prix élevés de l'énergie, Moscou tente pour l’instant de maintenir l’illusion. Mais les faits sont là. La propagande russe ne doit pas nous berner. L’économie russe est à l'asphyxie", a déclaré Mme Borne.
En matière d'aide humanitaire à l'Ukraine, la cheffe du gouvernement a annoncé "la mise en place, à partir de fin novembre, d’une aide" pour les Français qui "accueillent des déplacés ukrainiens chez eux".
Le préfet Joseph Zimet, qui pilote Place Beauvau la cellule interministérielle de crise sur l'accueil des Ukrainiens, avait indiqué dans un entretien au Monde que cette aide était à l'étude et devait s'élever "de 150 à 200 euros pendant quelques mois", afin d'"éviter que cet accueil ne s'effondre".
"L'économie russe est à l'asphyxie", a assuré lundi la Première ministre lors du débat sur l'Ukraine à l'Assemblée nationale, affirmant que les sanctions contre la Russie "continueraient tant que Poutine s’évertuera dans la spirale du conflit et de la confrontation".
Les députés ont leur rentrée dans l'hémicycle lundi 3 octobre avec un débat sur la situation en Ukraine, plus tendue que jamais après la revendication par Moscou de l'annexion de quatre régions. "Chaque jour, avec le plus grand cynisme, la Russie repousse les frontières de la barbarie", a dénoncé la Première ministre Elisabeth Borne lors de son discours, estimant que "Poutine remet(tait) la démocratie en cause".
Élisabeth Borne sur la poursuite des sanctions contre la Russie: "La France ce n'est pas l'abandon, le renoncement, la soumission"par BFMTV
"C'est notre modèle qu'on attaque" lorsque la Russie attaque l'Ukraine, a-t-elle jugé, réaffirmant le soutien de Paris à l'Ukraine.
"Ce conflit engage notre responsabilité à tous", a assuré la cheffe du gouvernement, ajoutant que la France devait "être solidaires de l'Ukraine", ce "membre de la famille européenne".
Dans un mot introductif, la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, de retour d'Ukraine où elle a rencontré le président Volodymyr Zelensky, a également insisté sur "l'appui indéfectible de l'Assemblée nationale française à l'Ukraine et à son peuple".
Les sanctions "fonctionnent"
Pour ce faire, "notre objectif est le même depuis le début : rendre le coût de la guerre insupportable pour la Russie, frapper durement son économie, pour l'empêcher de financer son offensive", a martelé Elisabeth Borne. "C'est la Russie qui a lancé cette guerre. C'est elle qui nous pousse à agir", a-t-elle rappelé.
"Les sanctions continueront tant que Poutine s’évertuera dans la spirale du conflit et de la confrontation. Abandonner les sanctions, ce serait abandonner l’Ukraine. Ce serait renoncer à nos valeurs. Ce serait nous soumettre à la Russie. La France, le patriotisme, ce n’est pas l’abandon. Ce n’est pas le renoncement. Ce n’est pas la soumission", a ajouté Mme Borne, en s'adressant indirectement aux députés d'extrême droite du Rassemblement national, accusé de proximité avec Moscou et opposé aux sanctions économiques contre la Russie.
"Et ces sanctions, n'en déplaise à ceux qui masquent leur fascination pour l'impérialisme russe par un prétendu patriotisme : elles fonctionnent", a encore assuré la Première ministre. "L'économie russe s'est considérablement rétractée, avec une chute de 6% de son PIB pour cette année. L’inflation russe a explosé. Et la Russie a perdu l’accès à des matériels de haute technologie", a-t-elle énuméré.
"Avec les prix élevés de l'énergie, Moscou tente pour l’instant de maintenir l’illusion. Mais les faits sont là. La propagande russe ne doit pas nous berner. L’économie russe est à l'asphyxie", a déclaré Mme Borne.
En matière d'aide humanitaire à l'Ukraine, la cheffe du gouvernement a annoncé "la mise en place, à partir de fin novembre, d’une aide" pour les Français qui "accueillent des déplacés ukrainiens chez eux".
Le préfet Joseph Zimet, qui pilote Place Beauvau la cellule interministérielle de crise sur l'accueil des Ukrainiens, avait indiqué dans un entretien au Monde que cette aide était à l'étude et devait s'élever "de 150 à 200 euros pendant quelques mois", afin d'"éviter que cet accueil ne s'effondre".
Caduce62- Messages : 15239
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Re: En France
Après avoir précédemment fait don de 18 canons automoteurs Caesar 155 mm à l'Ukraine (environ 25 % de l'inventaire de l'armée française), la France négocie désormais avec le Danemark pour reprendre 6 à 12 canons automoteurs Caesar 8x8 destinés à l'armée danoise et les fournir à l'Ukraine .
VIDÉO - Canon Caesar français : les secrets de fabrication d’une arme redoutable
https://www.tf1info.fr/international/video-reportage-tf1-guerre-en-ukraine-canon-caesar-francais-les-secrets-de-fabrication-d-une-arme-redoutable-2232893.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1664876660&fbclid=IwAR3vgFU6CmHqwCc42OGHq5tjphXnURXGbQkbi3PxCoiasp3QZucuG_cPts4#xtor=CS5-111
VIDÉO - Canon Caesar français : les secrets de fabrication d’une arme redoutable
https://www.tf1info.fr/international/video-reportage-tf1-guerre-en-ukraine-canon-caesar-francais-les-secrets-de-fabrication-d-une-arme-redoutable-2232893.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1664876660&fbclid=IwAR3vgFU6CmHqwCc42OGHq5tjphXnURXGbQkbi3PxCoiasp3QZucuG_cPts4#xtor=CS5-111
Caduce62- Messages : 15239
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Caduce62- Messages : 15239
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Re: En France
Eh oui ! ............. tempêtes sous des crânes .......
"Parce que tout le monde a ses insuffisances, personne ne mérite d’être aveuglément suivi."
14 juillet 2017, Emmanuel Macron, Chef des Armées et Pierre de Villiers, Chef d'Etat Major des Armées :
https://www.francetvinfo.fr/pictures/524mfSkMImGo4LAS8ihbjYyKGzg/0x307:4950x3099/944x531/filters:format(webp)/2017/07/17/phpsrjx5o_1.jpg
"La confiance est une vertu vivante. Elle a besoin de gages. Elle doit être nourrie jour après jour, pour faire naître l’obéissance active, là où l’adhésion l’emporte sur la contrainte", conclut le général.
https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/armee-et-securite/la-polemique-entre-emmanuel-macron-et-le-general-de-villiers-en-cinq-actes_2286762.html
******************************************************************************
La conclusion de cet "épisode" tumultueux avec le Chef d'Etat, Pierre de Villiers avait fait valoir son droit à la retraite.
Cela se discutait en 2017 ! ..... déjà .......
*******************************************************************************
jivan- Messages : 119
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Re: En France
A modérer car ce général avait tendance à confondre sa fonction militaire avec les idées politique de l'autre De VI...
Clémenceau avait raison de se méfier des militaires qui réclamaient plus de pouvoir et De Gaulle aussi : la France n'est pas une république bananière comme le Mali ou le Burkina !!
Un militaire, ça obéit aux ordres et ça ne se mêle pas de politique !
Et c'est mon avis d'officier de réserve !!
Clémenceau avait raison de se méfier des militaires qui réclamaient plus de pouvoir et De Gaulle aussi : la France n'est pas une république bananière comme le Mali ou le Burkina !!
Un militaire, ça obéit aux ordres et ça ne se mêle pas de politique !
Et c'est mon avis d'officier de réserve !!
Caduce62- Messages : 15239
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: En France
Caduce62 a écrit:A modérer car ce général avait tendance à confondre sa fonction militaire avec les idées politique de l'autre De VI...
Clémenceau avait raison de se méfier des militaires qui réclamaient plus de pouvoir et De Gaulle aussi : la France n'est pas une république bananière comme le Mali ou le Burkina !!
Un militaire, ça obéit aux ordres et ça ne se mêle pas de politique !
Et c'est mon avis d'officier de réserve !!
Ne pas se méprendre sur le fond de ma réaction.
Je rappelais modestement que le Chef d'Etat Major "claironnait" sur le budget (à réévaluer) de l'Armée Française. Mais cela ne fait pas de moi un adepte de Philippe de Villiers, ne serait-ce que par sa suffisance lorsqu'il s'exprime.
Aujourd'hui, le constat est pourtant "clair......au nez" de la Présidence, vu le dessin, non ?
Il me parait fort probable que Pierre de Villiers aura alerté par la voie légale avant de le faire publiquement.
Si un militaire se "borne" à obéir aux ordres, et c'est son rôle premier, il lui faut pour le moins, le matériel "prêt à l'emploi". Les canons Caesar c'est 18 mois de délai.
Gouverner, c'est surtout prévoir !
jivan- Messages : 119
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Gilles aime ce message
Re: En France
Ok mais 18 mois est un délai "standard" et on peut faire beaucoup moins mais comme il y a urgence, la France, qui a déjà donné 1/4 de ses canons, cherche à faire céder à l'Ukraine des Césars de 1ère génération vendu à d'autres pays en échange des Césars 2ème génération qui équiperont l'armée française et d'autres paysjivan a écrit:
Si un militaire se "borne" à obéir aux ordres, et c'est son rôle premier, il lui faut pour le moins, le matériel "prêt à l'emploi". Les canons Caesar c'est 18 mois de délai.
Gouverner, c'est surtout prévoir !
Ce qu'il nous manque, c'est un Himars français !
Caduce62- Messages : 15239
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: En France
Caduce62 a écrit:Ok mais 18 mois est un délai "standard" et on peut faire beaucoup moins mais comme il y a urgence, la France, qui a déjà donné 1/4 de ses canons, cherche à faire céder à l'Ukraine des Césars de 1ère génération vendu à d'autres pays en échange des Césars 2ème génération qui équiperont l'armée française et d'autres paysjivan a écrit:
Si un militaire se "borne" à obéir aux ordres, et c'est son rôle premier, il lui faut pour le moins, le matériel "prêt à l'emploi". Les canons Caesar c'est 18 mois de délai.
Gouverner, c'est surtout prévoir !
Ce qu'il nous manque, c'est un Himars français !
Pierre de Villiers tendait à faire entendre ses craintes, E. Macron l'aura renvoyé dans les cordes ! Le "résultat" est aujourd'hui sous les projecteurs.
Ce qu'il manque ? "Objection" irrecevable !
Un jour alors que nous discutions avec un ami (un "ancien"), l'hiver arrivant il était donc question de "bois", il me dit "le seul bois qui ne chauffe pas, c'est celui que tu n'as pas".
Un militaire, ça obéit aux ordres et ça ne se mêle pas de politique !
Et quand un militaire n'a pas le matériel nécessaire, comment fait-il ?
Avoir posté ce dessin humoristique montre les erreurs manifestes d'un politicien et d'un autocrate, tout simplement.
jivan- Messages : 119
Date d'inscription : 07/10/2015
Age : 98
Re: En France
En Crimée, on fait aussi la queue pour avoir de l'essence mais pour s'enfuir
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: En France
Je viens de découvrir que le ministère de la défense français faisait des points réguliers sur la situation en Ukraine.
Pour y accéder, c'est par ici : --------------> https://www.defense.gouv.fr/ukraine-point-situation
Pour y accéder, c'est par ici : --------------> https://www.defense.gouv.fr/ukraine-point-situation
Gilles- Messages : 2455
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: En France
15h56 : Emmanuel Macron sera l’invité spécial de France 2 ce soir
Une heure d’interview sur France 2, consacrée aux crises internationales et à la place de la France dans le monde : Emmanuel Macron va se prêter ce soir à un exercice inédit, dicté par l’emballement de la guerre en Ukraine et ses lourdes répercussions sur l’Europe et les Français. Un interview que vous pourrez évidemment suivre sur 20 Minutes en direct.
Le chef de l’Etat inaugure à 20h30 la nouvelle émission politique de France 2, « L’Evénement », sur fond de poursuite de l’offensive russe sur l’Ukraine et fermeture partielle des robinets de gaz vers l’Europe par Vladimir Poutine. « Guerre en Ukraine, crise énergétique, retour de la menace nucléaire » : Emmanuel Macron sera interrogé sur « les nouveaux périls et leurs conséquences déjà visibles dans la vie des Français », promet la journaliste Caroline Roux, qui animera l’émission.
Une heure d’interview sur France 2, consacrée aux crises internationales et à la place de la France dans le monde : Emmanuel Macron va se prêter ce soir à un exercice inédit, dicté par l’emballement de la guerre en Ukraine et ses lourdes répercussions sur l’Europe et les Français. Un interview que vous pourrez évidemment suivre sur 20 Minutes en direct.
Le chef de l’Etat inaugure à 20h30 la nouvelle émission politique de France 2, « L’Evénement », sur fond de poursuite de l’offensive russe sur l’Ukraine et fermeture partielle des robinets de gaz vers l’Europe par Vladimir Poutine. « Guerre en Ukraine, crise énergétique, retour de la menace nucléaire » : Emmanuel Macron sera interrogé sur « les nouveaux périls et leurs conséquences déjà visibles dans la vie des Français », promet la journaliste Caroline Roux, qui animera l’émission.
Gilles- Messages : 2455
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: En France
AFP, publié le vendredi 14 octobre 2022 à 07h47
Deux associations ont porté plainte à Paris pour complicité de crimes de guerre contre le groupe français TotalEnergies, accusé d'avoir continué à exploiter un gisement en Russie et permis de fabriquer du carburant utilisé par des avions russes dans le conflit en Ukraine, a appris vendredi l'AFP de source proche du dossier.
Cette plainte a été déposée jeudi auprès du procureur national antiterroriste, compétent pour les crimes de guerre, par l'association basée en France Darwin Climax Coalition et l'association ukrainienne Razom we stand, qui appelle à imposer un embargo sur les importations d'énergie fossile de Russie.
Sollicité par l'AFP, le groupe français a dénoncé des accusations "outrancières", "diffamatoires" et "infondées".
La plainte, dont l'AFP a eu connaissance, rappelle que TotalEnergies détenait jusqu'à septembre 49% de la coentreprise Terneftegaz, qui exploite le gisement de Termokarstovoïe, dans le Grand Nord russe. Les 51% restants étaient détenus par le groupe russe Novatek, dont TotalEnergies est par ailleurs actionnaire à hauteur de 19,4%.
Or, selon un article du Monde paru le 24 août qui se basait sur plusieurs documents et une enquête de l'ONG Global Witness, le champ gazier de Termokarstovoïe a fourni du condensat de gaz à une raffinerie proche d'Omsk en Sibérie, qui en a fait du carburant, lequel a ensuite été expédié pour alimenter les avions russes engagés dans le conflit en Ukraine au moins jusqu'en juillet dernier.
Après la publication de l'article du Monde, le géant français de l'énergie avait assuré qu'il ne produisait "pas de kérosène pour l'armée russe". Deux jours plus tard, il avait indiqué s'être accordé le 18 juillet pour céder ses 49% dans Terneftegaz à Novatek. Cette vente a été finalisée en septembre.
Selon les plaignants, "en continuant d'exploiter le gisement de Termokarstovoïe" après l'invasion russe en Ukraine, lancée le 24 février, TotalEnergies a "contribué à fournir au gouvernement russe les moyens nécessaires à la commission des crimes de guerre" dans ce pays, où l'armée russe a notamment lancé des frappes aériennes contre des civils.
"TotalEnergies réfute catégoriquement l'ensemble des allégations infondées de Global Witness, publiées par le journal Le Monde en août dernier", a rappelé vendredi le groupe, affirmant que les condensats instables produits par Terneftegaz avaient été "exportés à l'étranger" et n'avaient donc pas pu être utilisés par l'armée russe comme carburant pour ses avions.
"La justice ne peut plus être aveugle face au concours indirect mais essentiel que des multinationales apportent à l'effort de guerre ou aux bénéfices considérables que continuent à tirer des multinationales après l'invasion de l'Ukraine", ont de leur côté commenté auprès de l'AFP les avocats des associations, Mes William Bourdon, Vincent Brengarth et Henri Thuilliez.
"La France ne peut à la fois condamner l'invasion et rester inactive face aux comportements qui l'entretiennent", ont-ils ajouté.
Un gros moyen de pression du gouvernement sur Total pour le forcer à négocier ???
Deux associations ont porté plainte à Paris pour complicité de crimes de guerre contre le groupe français TotalEnergies, accusé d'avoir continué à exploiter un gisement en Russie et permis de fabriquer du carburant utilisé par des avions russes dans le conflit en Ukraine, a appris vendredi l'AFP de source proche du dossier.
Cette plainte a été déposée jeudi auprès du procureur national antiterroriste, compétent pour les crimes de guerre, par l'association basée en France Darwin Climax Coalition et l'association ukrainienne Razom we stand, qui appelle à imposer un embargo sur les importations d'énergie fossile de Russie.
Sollicité par l'AFP, le groupe français a dénoncé des accusations "outrancières", "diffamatoires" et "infondées".
La plainte, dont l'AFP a eu connaissance, rappelle que TotalEnergies détenait jusqu'à septembre 49% de la coentreprise Terneftegaz, qui exploite le gisement de Termokarstovoïe, dans le Grand Nord russe. Les 51% restants étaient détenus par le groupe russe Novatek, dont TotalEnergies est par ailleurs actionnaire à hauteur de 19,4%.
Or, selon un article du Monde paru le 24 août qui se basait sur plusieurs documents et une enquête de l'ONG Global Witness, le champ gazier de Termokarstovoïe a fourni du condensat de gaz à une raffinerie proche d'Omsk en Sibérie, qui en a fait du carburant, lequel a ensuite été expédié pour alimenter les avions russes engagés dans le conflit en Ukraine au moins jusqu'en juillet dernier.
Après la publication de l'article du Monde, le géant français de l'énergie avait assuré qu'il ne produisait "pas de kérosène pour l'armée russe". Deux jours plus tard, il avait indiqué s'être accordé le 18 juillet pour céder ses 49% dans Terneftegaz à Novatek. Cette vente a été finalisée en septembre.
Selon les plaignants, "en continuant d'exploiter le gisement de Termokarstovoïe" après l'invasion russe en Ukraine, lancée le 24 février, TotalEnergies a "contribué à fournir au gouvernement russe les moyens nécessaires à la commission des crimes de guerre" dans ce pays, où l'armée russe a notamment lancé des frappes aériennes contre des civils.
"TotalEnergies réfute catégoriquement l'ensemble des allégations infondées de Global Witness, publiées par le journal Le Monde en août dernier", a rappelé vendredi le groupe, affirmant que les condensats instables produits par Terneftegaz avaient été "exportés à l'étranger" et n'avaient donc pas pu être utilisés par l'armée russe comme carburant pour ses avions.
"La justice ne peut plus être aveugle face au concours indirect mais essentiel que des multinationales apportent à l'effort de guerre ou aux bénéfices considérables que continuent à tirer des multinationales après l'invasion de l'Ukraine", ont de leur côté commenté auprès de l'AFP les avocats des associations, Mes William Bourdon, Vincent Brengarth et Henri Thuilliez.
"La France ne peut à la fois condamner l'invasion et rester inactive face aux comportements qui l'entretiennent", ont-ils ajouté.
Un gros moyen de pression du gouvernement sur Total pour le forcer à négocier ???
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
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Re: En France
Si j'étais ...... (ce n'est qu'une supposition farfelue car jamais je ne voudrais l'être) ..... V. Poutine, je ... il rappellerait Alexander Makogonov, lui paierait un aller sans retour pour des contrées lointaines, plutôt que le laisser parler au nom de la Russie, tant il s'y prend mal.
Il suffit de le regarder, (coupez donc le son) vous y verrez une gestuelle maladroite, un regard fuyant, le mensonge dans sa "splendeur", sur l'envahissement du territoire ukrainien. Et plus encore, expliquant les diverses frappes sur la population civile, le lendemain du "pont".
https://france.mid.ru/fr/presse/alexander_makogonov_france_sur_radio_classique/
Ainsi, les français qui douteraient encore sur les réelles intentions du Kremlin, se feront un opinion plus précise.
Il suffit de le regarder, (coupez donc le son) vous y verrez une gestuelle maladroite, un regard fuyant, le mensonge dans sa "splendeur", sur l'envahissement du territoire ukrainien. Et plus encore, expliquant les diverses frappes sur la population civile, le lendemain du "pont".
https://france.mid.ru/fr/presse/alexander_makogonov_france_sur_radio_classique/
Ainsi, les français qui douteraient encore sur les réelles intentions du Kremlin, se feront un opinion plus précise.
jivan- Messages : 119
Date d'inscription : 07/10/2015
Age : 98
Re: En France
Les preuves ont déjà disparues...jivan a écrit:Si j'étais ...... (ce n'est qu'une supposition farfelue car jamais je ne voudrais l'être) ..... V. Poutine,je... il rappellerait Alexander Makogonov, lui paierait un aller sans retour pour des contrées lointaines, plutôt que le laisser parler au nom de la Russie, tant il s'y prend mal.
Il suffit de le regarder, (coupez donc le son) vous y verrez une gestuelle maladroite, un regard fuyant, le mensonge dans sa "splendeur", sur l'envahissement du territoire ukrainien. Et plus encore, expliquant les diverses frappes sur la population civile, le lendemain du "pont".
https://france.mid.ru/fr/presse/alexander_makogonov_france_sur_radio_classique/
Ainsi, les français qui douteraient encore sur les réelles intentions du Kremlin, se feront un opinion plus précise.
Gilles- Messages : 2455
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: En France
La France va former jusqu'à 2000 soldats ukrainiens sur son territoire
Orange avec Media Services, publié le samedi 15 octobre 2022 à 21h10
Le ministre des Armées Sébastien Lecornu a annoncé que ces combattants seront "affectés dans nos unités pour plusieurs semaines".
La France va former "jusqu'à 2.000 soldats ukrainiens" sur son sol, a annoncé le ministre français des Armées Sébastien Lecornu, dans un entretien au quotidien Le Parisien, le 15 octobre.
Ces militaires "seront affectés dans nos unités pour plusieurs semaines", a-t-il expliqué, soulignant que les formations porteront sur trois niveaux : "la formation généraliste du combattant", "ensuite, sur des besoins spécifiques signalés par les Ukrainiens, comme la logistique", et "un troisième niveau de formation sur les matériels fournis".
"Nous faisons cela en respectant les règles de droit, sans jamais être dans la cobelligérance car nous ne sommes pas en guerre. Nous aidons un pays qui est en guerre" après l'invasion de la Russie, fait valoir le ministre.
Armer davantage l’Ukraine La France va par ailleurs livrer des systèmes de défense antiaériens Crotale à l'Ukraine, a souligné Sébastien Lecornu, précisant une annonce faite en ce sens mercredi par le président Emmanuel Macron.
Le nombre des systèmes antiaériens de courte portée Crotale qui seront envoyés à Kiev "est en train d'être défini avec les Ukrainiens", mais "sera significatif pour leur permettre de défendre leur ciel", assure-t-il.
"Nous en possédons douze, mais c'est un dispositif qui a vocation à progressivement s'éteindre et à être remplacé par des MAMBA (systèmes de défense antiaérienne équipés de missiles Aster, d’une portée de jusqu’à 50 km voire 100 km), donc cela ne créera pas un manque pour l'armée française", affirme-t-il, disant que "le but est de boucler cette opération dans les deux mois qui viennent".
Sébastien Lecornu rappelle par ailleurs qu'en plus des 18 canons Caesar déjà envoyés à Kiev, "les discussions se poursuivent pour mobiliser six canons supplémentaires" et que la France étudie "la livraison de missiles sol-sol comme le LRU (lance-roquettes multiples)" pour répondre à une demande ukrainienne.
Orange avec Media Services, publié le samedi 15 octobre 2022 à 21h10
Le ministre des Armées Sébastien Lecornu a annoncé que ces combattants seront "affectés dans nos unités pour plusieurs semaines".
La France va former "jusqu'à 2.000 soldats ukrainiens" sur son sol, a annoncé le ministre français des Armées Sébastien Lecornu, dans un entretien au quotidien Le Parisien, le 15 octobre.
Ces militaires "seront affectés dans nos unités pour plusieurs semaines", a-t-il expliqué, soulignant que les formations porteront sur trois niveaux : "la formation généraliste du combattant", "ensuite, sur des besoins spécifiques signalés par les Ukrainiens, comme la logistique", et "un troisième niveau de formation sur les matériels fournis".
"Nous faisons cela en respectant les règles de droit, sans jamais être dans la cobelligérance car nous ne sommes pas en guerre. Nous aidons un pays qui est en guerre" après l'invasion de la Russie, fait valoir le ministre.
Armer davantage l’Ukraine La France va par ailleurs livrer des systèmes de défense antiaériens Crotale à l'Ukraine, a souligné Sébastien Lecornu, précisant une annonce faite en ce sens mercredi par le président Emmanuel Macron.
Le nombre des systèmes antiaériens de courte portée Crotale qui seront envoyés à Kiev "est en train d'être défini avec les Ukrainiens", mais "sera significatif pour leur permettre de défendre leur ciel", assure-t-il.
"Nous en possédons douze, mais c'est un dispositif qui a vocation à progressivement s'éteindre et à être remplacé par des MAMBA (systèmes de défense antiaérienne équipés de missiles Aster, d’une portée de jusqu’à 50 km voire 100 km), donc cela ne créera pas un manque pour l'armée française", affirme-t-il, disant que "le but est de boucler cette opération dans les deux mois qui viennent".
Sébastien Lecornu rappelle par ailleurs qu'en plus des 18 canons Caesar déjà envoyés à Kiev, "les discussions se poursuivent pour mobiliser six canons supplémentaires" et que la France étudie "la livraison de missiles sol-sol comme le LRU (lance-roquettes multiples)" pour répondre à une demande ukrainienne.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: En France
LA FRANCE va transférer les systèmes de défense antiaérienne de "Crotale" à L'UKRAINE.
La marque et le modèle seront spécifiés, mais ces systèmes de missiles de défense aérienne à courte portée et tout temps peuvent intercepter des missiles de croisière, des hélicoptères, des drones et des avions à réaction.
La marque et le modèle seront spécifiés, mais ces systèmes de missiles de défense aérienne à courte portée et tout temps peuvent intercepter des missiles de croisière, des hélicoptères, des drones et des avions à réaction.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
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Re: En France
"Le problème de Vladimir Poutine, c'est qu'il est un menteur à un point inimaginable. C'est-à-dire que le mensonge fait partie de sa diplomatie. On ne peut pas lui faire confiance" :
Caduce62- Messages : 15239
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Caduce62- Messages : 15239
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Caduce62- Messages : 15239
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Re: En France
Orange avec 6Medias, publié le vendredi 21 octobre 2022 à 17h14
Des espions russes, se faisant passer pour des Européens souhaitant étoffer leur connaissance de la France, ont approché des citoyens français par le biais d’annonces de cours particuliers mises en ligne sur Leboncoin, relate Le Monde.
L'inexpérience et l'insouciance. Ce sont sur ces deux failles que le Service des renseignements extérieurs de la Fédération de Russie (SVR), héritier du KGB, a misé pour obtenir des documents sensibles concernant la France et tenter de recruter des agents Français à leur insu, d’après les révélations du Monde, publiées vendredi 21 octobre.
Ces derniers passent par la plateforme d’annonces en ligne “Leboncoin” pour parvenir à leur fin. Se faisant passer pour des Italiens, Slovènes ou Tchèques, ils suivent des cours particuliers auprès de jeunes diplômés, soucieux d’arrondir leurs fins de mois. Une approche hors du commun saluée par Vincent Crouzet, ancien collaborateur de la DGSE, sur LCI : "Ce n'est pas du tout idiot. Utiliser une plateforme populaire et insoupçonnable, avec des moyens non sophistiqués, est un moyen intéressant pour approcher des sources, d'abord inconscientes.” Les espions russes ne choisissent pas leur cible au hasard. Un profil particulier est visé. Le professeur particulier est un jeune diplômé d’une grande école et ayant un “profil tendre mais à haut potentiel”, complète une source du ministère de l'Intérieur, auprès du quotidien du soir. Les agents font donc le pari de l’avenir en espérant que leur professeur particulier fasse une grande carrière pour ainsi faire partie de leur cercle d’influence. Un recrutement en douceur.
Une fois le mode opératoire rodé, les agents secrets, souvent titulaires d’une accréditation diplomatique les rendant juridiquement intouchables, entrent en scène. À l’image de Valentin Zakharov, qui, avant son expulsion en 2020, s’était construit un alias de consultant tchèque, désireux d’en savoir plus sur les mathématiques, comme le rappelle Le Monde. Il s’était attaché les services d’un jeune diplômé promis à un bel avenir dans le domaine militaro-industriel français, à qui il posait des questions portant sur son emploi. En plus des cours, Zakharov et d’autres espions promettaient des sommes allant de 200 à 300 euros pour avoir des notes rédigées tournant autour de l’industrie, la politique étrangère et intérieure du pays.
Le vice a toutefois été décelé par les services de contre-espionnage français (DGSI) qui, selon les différents cas, ont pris les dispositions adéquates. Si certains espions ont été déclarés indésirables et ont été pressés de quitter le territoire français, d’autres ont simplement été mis en garde. D’après les autorités françaises, près de 75 espions russes opèrent en France sous une couverture diplomatique, révèle Le Monde. "Une douzaine d’approches de ressortissants français sur des sites type Leboncoin.fr par des officiers traitants du SVR" ont été enregistrées sur ces dernières années, jusqu’en 2022, selon une source du quotidien à la place Beauvau.
Des espions russes, se faisant passer pour des Européens souhaitant étoffer leur connaissance de la France, ont approché des citoyens français par le biais d’annonces de cours particuliers mises en ligne sur Leboncoin, relate Le Monde.
L'inexpérience et l'insouciance. Ce sont sur ces deux failles que le Service des renseignements extérieurs de la Fédération de Russie (SVR), héritier du KGB, a misé pour obtenir des documents sensibles concernant la France et tenter de recruter des agents Français à leur insu, d’après les révélations du Monde, publiées vendredi 21 octobre.
Ces derniers passent par la plateforme d’annonces en ligne “Leboncoin” pour parvenir à leur fin. Se faisant passer pour des Italiens, Slovènes ou Tchèques, ils suivent des cours particuliers auprès de jeunes diplômés, soucieux d’arrondir leurs fins de mois. Une approche hors du commun saluée par Vincent Crouzet, ancien collaborateur de la DGSE, sur LCI : "Ce n'est pas du tout idiot. Utiliser une plateforme populaire et insoupçonnable, avec des moyens non sophistiqués, est un moyen intéressant pour approcher des sources, d'abord inconscientes.” Les espions russes ne choisissent pas leur cible au hasard. Un profil particulier est visé. Le professeur particulier est un jeune diplômé d’une grande école et ayant un “profil tendre mais à haut potentiel”, complète une source du ministère de l'Intérieur, auprès du quotidien du soir. Les agents font donc le pari de l’avenir en espérant que leur professeur particulier fasse une grande carrière pour ainsi faire partie de leur cercle d’influence. Un recrutement en douceur.
Une fois le mode opératoire rodé, les agents secrets, souvent titulaires d’une accréditation diplomatique les rendant juridiquement intouchables, entrent en scène. À l’image de Valentin Zakharov, qui, avant son expulsion en 2020, s’était construit un alias de consultant tchèque, désireux d’en savoir plus sur les mathématiques, comme le rappelle Le Monde. Il s’était attaché les services d’un jeune diplômé promis à un bel avenir dans le domaine militaro-industriel français, à qui il posait des questions portant sur son emploi. En plus des cours, Zakharov et d’autres espions promettaient des sommes allant de 200 à 300 euros pour avoir des notes rédigées tournant autour de l’industrie, la politique étrangère et intérieure du pays.
Le vice a toutefois été décelé par les services de contre-espionnage français (DGSI) qui, selon les différents cas, ont pris les dispositions adéquates. Si certains espions ont été déclarés indésirables et ont été pressés de quitter le territoire français, d’autres ont simplement été mis en garde. D’après les autorités françaises, près de 75 espions russes opèrent en France sous une couverture diplomatique, révèle Le Monde. "Une douzaine d’approches de ressortissants français sur des sites type Leboncoin.fr par des officiers traitants du SVR" ont été enregistrées sur ces dernières années, jusqu’en 2022, selon une source du quotidien à la place Beauvau.
Caduce62- Messages : 15239
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Pas facile de faire du business avec les oligarques actuellement (partie 1)
ROTALIER, FR - 22 SEPTEMBRE : Jean-François Ganevat.
ELLIOTT VERDIER POUR « M LE MAGAZINE DU MONDE »
Dans le Jura, le vigneron et les montagnes russes
Par Gaspard Dhellemmes
Publié aujourd’hui à 06h00, mis à jour à 06h01
Temps de Lecture 10 min.
Réservé à nos abonnés
Précurseur du vin nature, Jean-François Ganevat a fait de son petit domaine familial l’un des plus réputés au monde. En 2021, la vente de son exploitation au fils d’un oligarque russe devait rassurer cet homme inquiet. Mais la guerre en Ukraine a placé l’acquéreur sous le coup des sanctions de l’Union.
Parmi les calamités menaçant de s’abattre sur ses vignes, Jean-François Ganevat redoutait jusqu’alors la grêle, la sécheresse ou encore le mildiou, ce champignon qui a rongé sa dernière récolte. Mais pas les grandes crises géopolitiques, qui, avant l’invasion de l’Ukraine par Vladimir Poutine en février, avaient logiquement épargné le vigneron. Difficile, en effet, d’imaginer plus éloigné des grondements du monde que son domaine de Rotalier, à mi-pente du Revermont, contrefort du Jura.
Pour accéder à ce village de 156 habitants, il faut laisser derrière soi Lons-le-Saunier, avant de se perdre dans d’infinis lacets entre sarments, pâturages et champs de tournesols. C’est là que nous attend le roi « Fanfan », comme on surnomme ici Jean-François Ganevat. Considéré comme l’un des vignerons les plus doués de sa génération, figure de proue des vins naturels, ce Jurassien de 53 ans a transformé un domaine familial assoupi en l’un des plus renommés au monde : encensés des connaisseurs, ses jus s’écoulent aujourd’hui dans soixante-trois pays.
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Ce jour de septembre, Jean-François Ganevat ne tient pas en place. En ce mois de vendanges, le vigneron a du boulot « par-dessus la tête », lance-t-il avec un accent jurassien bien marqué. Cette année, la récolte s’annonce opulente, mais l’avenir du domaine Ganevat, incertain. En septembre 2021, il l’a vendu à prix d’or à Alexander Pumpyanski, fils d’un oligarque russe. Stupeur dans le Landerneau. Cinq mois plus tard, les chars russes traversent la frontière ukrainienne, son ami Alexander se retrouve sur la liste noire de l’Union européenne. Ses biens sont gelés, laissant l’entreprise sans capitaine.
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Une fable de la mondialisation
L’histoire du domaine Ganevat peut se raconter comme une fable de la mondialisation. Qui débuterait par la transformation d’un vin du terroir jurassien en un produit de luxe vendu à Tokyo, dans les bars de Shibuya, comme à New York, sur les tables de Brooklyn. Chez les Ganevat, on produit du vin depuis le XVIIe siècle. Les archives départementales récupérées par le curé de la paroisse l’attestent.
Dans le Jura, « on était considérés comme des bouseux », résume Jean-François Ganevat.
Outre leur poignée d’hectares de vignes, les parents de Jean-François, Armande et Jean, veillaient sur cinq vaches, dont le lait servait à faire du comté. Ils écoulaient 10 000 bouteilles par an : les clients étaient des particuliers francs-comtois, mais aussi des comités d’entreprise, comme celui de Peugeot, à Montbéliard. Le jus de Jean Ganevat était tannique et sans prétention. Les vignerons du Jura – l’un des plus petits vignobles de France avec moins de 2 000 hectares – étaient alors loin de jouir de la réputation de leurs cousins bourguignons. « On était considérés comme des bouseux », résume Jean-François Ganevat.
Pause déjeuner de l’équipe du domaine de Jean-François Ganevat, le 22 septembre 2022.
Pause déjeuner de l’équipe du domaine de Jean-François Ganevat, le 22 septembre 2022. ELLIOTT VERDIER POUR M LE MAGAZINE DU MONDE
Après une enfance passée à jouer dans les vignes, celui-ci étudie au lycée viticole de Beaune, en Côte-d’Or. Il œuvre plusieurs années à Chassagne-Montrachet, en Bourgogne, au sein du domaine réputé de Jean-Marc Morey, avant de reprendre l’affaire familiale en 1998. « Quand je suis arrivé, ça végétait, mon père n’a jamais investi dans quoi que ce soit », raconte-t-il. A peine s’il reste une paire de bottes à enfiler.
Ganevat replante des cépages traditionnels de la région, abandonne les désherbants chimiques utilisés par son père. Une dégustation à Strasbourg en 1999 le convainc, cette année-là, de vinifier en se passant des sulfites. Pas la méthode la plus simple : habituellement, c’est le soufre ajouté au vin qui permet de l’empêcher de s’oxyder et tue les bactéries.
Le voisin Pierre Overnoy, pionnier des vins nature, y parvient déjà. Mais Jean Ganevat est sceptique. « Tu vas voir, ça ne va pas aller longtemps », prédit-il à son fils. Les débuts sont difficiles, les clients habitués font la grimace. Quand ils ne sont pas totalement inconnus, les vins nature traînent la réputation d’être mal maîtrisés : relents de corps de ferme ou de dessous d’aisselle.
Lire notre enquête : Article réservé à nos abonnés Tous les goûts sont dans le vin nature
« Le vin, c’est de la vigne à 98 %, pas besoin de toutes ces autres saloperies, théorise aujourd’hui Jean-François Ganevat. Une intervention dans le vin est une intervention de trop, il faut laisser faire la vie. » Mi-bonze, mi-pirate, crâne rasé et boucle à l’oreille, il reçoit dans le hangar où il organise ses dégustations. Derrière lui : une photo du patriarche, Jean Ganevat, décédé en 2018, brandissant un verre de rouge, casquette en velours enfoncée sur la tête. Jean-François Ganevat se saisit d’un godet couleur rubis d’une prochaine cuvée. Comme dans un trompe-l’œil grandeur nature, il imite la pose du paternel, fait gazouiller une rasade dans sa bouche, avant d’approuver de la tête.
Il arrose les vignes de tisanes d’ortie, remplit des cornes creuses de bouse de vache, avant de les enfouir dans le sol, puis de répandre la mixture
Il lui a fallu plusieurs années et beaucoup d’obstination pour s’imposer. En 2001, Jean-François Ganevat commence à exporter au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Il se rallie aux principes de la biodynamie, cette forme d’agriculture un peu perchée, calée sur les rythmes lunaires. Jean-François Ganevat applique des recettes qu’on croirait sorties d’un antique grimoire : il arrose les vignes de tisanes d’ortie, remplit des cornes creuses de bouse de vache, avant de les enfouir dans le sol, puis de répandre la mixture. « On envoie ainsi un message à la terre », dit-il.
Devant la maison de Jean-François Ganevat, des tuyaux servant à transvaser le raisin fraîchement pressé.
Devant la maison de Jean-François Ganevat, des tuyaux servant à transvaser le raisin fraîchement pressé. ELLIOTT VERDIER POUR M LE MAGAZINE DU MONDE
A la table du Noma, à Copenhague
Sa cuvée Les Chalasses vieilles vignes de 1902 millésime 2011 est élu vin de l’année en 2014 par le guide Bettane et Desseauve. Quatre ans plus tard, le voici sacré meilleur vigneron par La Revue des vins de France. Pour 3 000 couronnes danoises (environ 400 euros), on peut ainsi boire une bouteille de sa cuvée Les Vignes de mon père 2003, à la table du Noma, à Copenhague, élu à plusieurs reprises meilleur restaurant du monde selon le classement réputé 50 Best.
Lire aussi Les vins du Jura s’accordent à tous les goûts
Ganevat a prouvé que l’on pouvait faire des grands vins sans soufre. « Un vigneron laisse toujours son âme dans son vin : celui de Jean-François est généreux et franc, sans maquillage, commente son ami le vigneron Emmanuel Houillon, qui a repris le domaine Overnoy, à Pupillin. Il laisse parler le calcaire, les éboulis. »
Le pays de Revermont, entre la Bresse et le premier plateau du Jura, s’étend en pentes caillouteuses. Les vins sans soufre ajouté auraient cette vertu de laisser s’exprimer les terroirs, loin des goûts standardisés promus par le guide Parker, du nom du critique américain Robert Parker, cet œnologue du Maryland qui a fait les belles heures des « vins de papa » : bordeaux rouges ou bourgognes blancs, opulents et flatteurs en bouche. Ganevat se retrouve au diapason de l’évolution du goût des consommateurs.
Les jus nature – terme imprécis, faute de label – ont la cote. Les jeunes urbains, adeptes de goûts détonants (voir le succès de boissons fermentées, comme le kombucha, à base de thé fermenté), adorent sa texture souvent perlante, comme on appelle ce résidu de CO2 qui pétille sous la langue. Les vins de Ganevat se positionnent dans le haut de gamme, avec des premiers prix entre 35 et 50 euros.
L’ambassadeur des vignobles du Jura
Connu pour sa flamme communicative, Jean-François Ganevat est devenu l’ambassadeur des vignobles du Jura. L’œnologue Jocelyn Broncard, qui l’a rejoint récemment, décrit « une forte personnalité, quelqu’un d’assez sanguin qui peut pousser deux, trois gueulantes vite oubliées ». « Jean-François est un gros bosseur et un gros fêtard, et un homme avant tout profondément habité par le vin », ajoute-t-il. Grâce à lui et à quelques autres domaines, comme Overnoy, Tissot ou Labet, la patrie du vin jaune – cet emblématique vin aux odeurs de noix – séduit les connaisseurs.
Il y a deux ans, Jean-François Ganevat pouvait se réjouir d’avoir réussi son pari. Pourtant, il est pétri d’angoisse. Il y a ces commandes de plus en plus nombreuses, et de plus en plus chères, à honorer. Les conséquences du dérèglement climatique sont difficiles à anticiper : hivers peu rigoureux, gels dévastateurs trop fréquents. Son perfectionnisme, l’attention aux mille détails qui font un grand vin ont fait son succès.
Mais, cette année-là, il se sent traqué par la bureaucratie et par des normes de traçabilité imposées par les douanes, qu’il juge trop contraignantes. Ganevat somatise, connaît divers soucis de santé. Son médecin lui conseille de se protéger du stress. « J’ai voulu vendre à cause de la peur de mourir, dit-il aujourd’hui. J’en ai tellement bavé au départ, le domaine est devenu très gros. Je me suis angoissé de ce qui arriverait si je cassais ma pipe. » La question de sa succession est un tourment de plus. Jean-François Ganevat n’a pas d’héritier désigné. Sa fille, Florine, trentenaire, n’a pas attrapé le virus du vin et son petit garçon, Antide, n’est pas encore majeur.
En l’absence d’un propriétaire stable, le domaine continue de fonctionner.
En l’absence d’un propriétaire stable, le domaine continue de fonctionner.
myko- Messages : 196
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