En France
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Re: En France
Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, annonce une livraison « dans des quantités significatives » des véhicules blindés de transport de troupes en Ukraine.
« Pour se déplacer rapidement dans des zones sous le feu ennemi, les armées ont besoin de véhicules blindés », souligne le nouveau ministre dans un entretien accordé au Parisien-Aujourd'hui en France et diffusé sur le site internet du quotidien.
Un renfort supplémentaire, dont la date de livraison reste inconnue, qui avait été annoncé par Emmanuel Macron le 16 juin lors de sa visite à Kyiv. Ce lundi, les dirigeants du G7 se sont formellement engagés « à continuer à fournir un soutien financier, humanitaire, militaire et diplomatique » à Kyiv « aussi longtemps qu'il le faudra ».
Quant à la livraison de missiles anti-navires, demandée par l’Ukraine, cela « fait partie des dossiers examinés », ajoute le ministre, sans donner plus de détails.
« Pour se déplacer rapidement dans des zones sous le feu ennemi, les armées ont besoin de véhicules blindés », souligne le nouveau ministre dans un entretien accordé au Parisien-Aujourd'hui en France et diffusé sur le site internet du quotidien.
Un renfort supplémentaire, dont la date de livraison reste inconnue, qui avait été annoncé par Emmanuel Macron le 16 juin lors de sa visite à Kyiv. Ce lundi, les dirigeants du G7 se sont formellement engagés « à continuer à fournir un soutien financier, humanitaire, militaire et diplomatique » à Kyiv « aussi longtemps qu'il le faudra ».
Quant à la livraison de missiles anti-navires, demandée par l’Ukraine, cela « fait partie des dossiers examinés », ajoute le ministre, sans donner plus de détails.
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Re: En France
La France va faire don d'un laboratoire mobile d'analyse ADN à l'Ukraine, pour faciliter les enquêtes sur les crimes commis par l'armée russe depuis l'invasion du 24 février, a annoncé mardi un haut diplomate lors de la conférence de Lugano.
Cette information a été communiquée par TF1info. fr
« Lorsqu'elle évoque l'avenir de l'Ukraine, la France accorde une attention particulière à la question de la justice pour toutes les victimes de l'agression russe », a déclaré François Delattre, le secrétaire général du ministère français des Affaires étrangères devant des représentants de dizaines de pays et d'organisations internationales venus depuis lundi en Suisse pour ébaucher la reconstruction de l'Ukraine.
« La France a déployé (en Ukraine ndlr) une équipe d'experts médico-légaux pour recueillir des preuves de crimes et effectuer des tests ADN et balistiques », a rappelé M. Delattre.
PS : la France est le seul pays ayant des camions d'analyse ADN utilisés par le service scientifique de la Gendarmerie Nationale que vous avez peut-être vu dans le reportage TV "Complément d'enquête" sur les crimes de guerre
Voir le reportage :
https://www.france24.com/fr/europe/20220707-reportage-avec-les-gendarmes-français-qui-documentent-les-crimes-de-guerre-en-ukraine?ref=fb_i
Cette information a été communiquée par TF1info. fr
« Lorsqu'elle évoque l'avenir de l'Ukraine, la France accorde une attention particulière à la question de la justice pour toutes les victimes de l'agression russe », a déclaré François Delattre, le secrétaire général du ministère français des Affaires étrangères devant des représentants de dizaines de pays et d'organisations internationales venus depuis lundi en Suisse pour ébaucher la reconstruction de l'Ukraine.
« La France a déployé (en Ukraine ndlr) une équipe d'experts médico-légaux pour recueillir des preuves de crimes et effectuer des tests ADN et balistiques », a rappelé M. Delattre.
PS : la France est le seul pays ayant des camions d'analyse ADN utilisés par le service scientifique de la Gendarmerie Nationale que vous avez peut-être vu dans le reportage TV "Complément d'enquête" sur les crimes de guerre
Voir le reportage :
https://www.france24.com/fr/europe/20220707-reportage-avec-les-gendarmes-français-qui-documentent-les-crimes-de-guerre-en-ukraine?ref=fb_i
Dernière édition par Caduce62 le Jeu 7 Juil - 19:55, édité 1 fois
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Re: En France
«Pourquoi l’Ukraine» de BHL, les tribulations d’un philosophe en Ukraine
Dans son dernier documentaire, Bernard-Henri Lévy revient aux sources d’une guerre à laquelle il n’imagine qu’une issue, le recul de Vladimir Poutine
Extrait du documentaire «Pourquoi l'Ukraine» de Bernard-Henri Lévy sur l'invasion russe, diffusé ce mardi sur Arte. (Photo /Arte)
par Alexandra Schwartzbrod
publié le 28 juin 2022 à 13h10
On peut reprocher beaucoup de choses à Bernard-Henri Lévy, et notamment sa façon de se mettre en scène à chaque occasion, son image finissant par éclipser le sujet traité, mais on ne peut lui nier une certaine ténacité et surtout une fidélité inébranlable aux combats qui sont les siens, qu’il s’agisse des Kurdes ou des Ukrainiens. Dans Pourquoi l’Ukraine, son nouveau film, diffusé ce mardi sur Arte, le philosophe revient aux sources de la guerre lancée le 24 février par la Russie à cette ex-république soviétique redevenue en 1991 un pays indépendant, et notamment au soulèvement de Maïdan, entre la fin 2013 et le début de 2014, «mélange de mai 1968 et de prise de la Bastille», quand «tous étaient unis dans la volonté de se soustraire à l’empire russe et à son valet, [le président prorusse] Viktor Ianoukovytch.» On aperçoit Bernard-Henri Lévy clamer alors devant la foule, de la tribune, «nous savons que le sort de l’Europe se joue ici, sur Maïdan !» Huit ans plus tard, cette phrase est le leitmotiv des Européens désireux d’aider les Ukrainiens à garder leur liberté. «Personne n’a humilié Vladimir Poutine, affirme la voix off de BHL en réponse à tous ceux qui ont tenté d’expliquer en ce sens l’invasion de l’Ukraine, c’est juste ce désir de démocratie à sa porte qu’il a pris pour un affront.»
Dans son dernier documentaire, Bernard-Henri Lévy revient aux sources d’une guerre à laquelle il n’imagine qu’une issue, le recul de Vladimir Poutine
Extrait du documentaire «Pourquoi l'Ukraine» de Bernard-Henri Lévy sur l'invasion russe, diffusé ce mardi sur Arte. (Photo /Arte)
par Alexandra Schwartzbrod
publié le 28 juin 2022 à 13h10
On peut reprocher beaucoup de choses à Bernard-Henri Lévy, et notamment sa façon de se mettre en scène à chaque occasion, son image finissant par éclipser le sujet traité, mais on ne peut lui nier une certaine ténacité et surtout une fidélité inébranlable aux combats qui sont les siens, qu’il s’agisse des Kurdes ou des Ukrainiens. Dans Pourquoi l’Ukraine, son nouveau film, diffusé ce mardi sur Arte, le philosophe revient aux sources de la guerre lancée le 24 février par la Russie à cette ex-république soviétique redevenue en 1991 un pays indépendant, et notamment au soulèvement de Maïdan, entre la fin 2013 et le début de 2014, «mélange de mai 1968 et de prise de la Bastille», quand «tous étaient unis dans la volonté de se soustraire à l’empire russe et à son valet, [le président prorusse] Viktor Ianoukovytch.» On aperçoit Bernard-Henri Lévy clamer alors devant la foule, de la tribune, «nous savons que le sort de l’Europe se joue ici, sur Maïdan !» Huit ans plus tard, cette phrase est le leitmotiv des Européens désireux d’aider les Ukrainiens à garder leur liberté. «Personne n’a humilié Vladimir Poutine, affirme la voix off de BHL en réponse à tous ceux qui ont tenté d’expliquer en ce sens l’invasion de l’Ukraine, c’est juste ce désir de démocratie à sa porte qu’il a pris pour un affront.»
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Re: En France
Guerre en Ukraine : "Vous ne sortez pas indemne d'une visite dans les villes martyres du pays", assure le président du Sénat Gérard Larcher
Gérard Larcher, le président du Sénat, qui s'est déplacé samedi à Boutcha en Ukraine, indique sur franceinfo qu'il souhaite "accompagner l'avancée de l'Ukraine vers le statut de candidat à l'Union européenne".
Article rédigé par franceinfo
"Vous ne sortez pas indemne d'une visite dans les villes martyres du pays", a déclaré dimanche 10 juillet sur franceinfo le président du Sénat Gérard Larcher, qui s'est déplacé samedi à Boutcha en Ukraine, où le 2 avril, des journalistes découvraient 20 corps de civils abattus, premières indications des atrocités et destructions commises pendant l'occupation russe de ces banlieues du nord-ouest de Kiev. Le président Larcher a aussi prononcé un discours devant le parlement ukrainien et rencontré Volodymyr Zelensky. Il dit vouloir "accompagner l'avancée de l'Ukraine vers le statut de candidat à l'Union européenne".
franceinfo : Est-ce que les drapeaux français et européens déployés devant vous au Parlement ukrainien vous ont marqués ?
Gérard Larcher : Bien entendu. Parler devant un Parlement de pays en guerre, c'est l'affirmation que la guerre n'a pas arrêté la démocratie parlementaire en Ukraine. J'ai trouvé assez exceptionnel que près de 400 députés soient présents hier au Parlement, venant des quatre coins de l'Ukraine, ce qui démontrait que c'était toute l'Ukraine qui était rassemblée avec une détermination qui est extrêmement forte. J'ai vu un peuple à la fois très digne et déterminé, avec une forme de sérénité.
Vous avez aussi rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Souhaitez-vous que le pays recueille sans tarder les fruits concrets de son statut de candidat à l'Union européenne ?
En tous les cas, nous souhaitons accompagner l'avancée de l'Ukraine vers le statut de candidat à l'Union européenne. Voilà pourquoi nous avons proposé au Parlement ukrainien un protocole pour les accompagner car il y a beaucoup de textes législatifs ou de modifications de pratiques institutionnelles et nous avons donc partagé une convention.
Nous souhaitons que d'autres parlements nationaux de l'Union européenne nous rejoignent dans ce soutien à l'Ukraine qui nous semble extrêmement important. Nos amis ukrainiens sont très conscients du délai. Ils souhaitent naturellement qu'il soit le plus court possible. La Commission européenne a fixé un certain nombre d'objectifs en matière d'État de droit, en matière de minorités et de lutte anti-corruption pour la fin de l'année. Nous avons trouvé un Parlement prêt à tous ces efforts là, tous groupes confondus.
Vous avez répété cette intention française de soutenir l'Ukraine dans la durée et y compris au niveau militaire, que le pays puisse se défendre à parité d'armements avec son agresseur, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Est-ce que vous avez promis plus d'armes françaises au président ukrainien ?
Il ne s'agit pas de promettre. Cette décision appartient au président de la République dans la Constitution de la Ve République. Cependant, naturellement, je vais transmettre au président Macron les propos, ce que m'a exprimé le président Zelensky, à savoir lutter à armes égales. C'est un peuple qui se bat avec beaucoup de courage. La préoccupation du président Zelensky est de préserver au maximum ses soldats. Ces hommes ont besoin de moyens de protection, de véhicules blindés qui les protègent. Je voudrais quand même dire aux auditeurs de franceinfo que vous ne sortez pas indemne de la visite des villes martyres du pays quand vous y allez. Quand vous allez à la rencontre des élus, quand vous allez à la rencontre des prêtres qui ont inhumé dans des fosses communes, je dois dire que vous en sortez pas indemne.
La Russie est accusée de crime de guerre. La France doit-elle jouer un rôle dans les enquêtes internationales ?
Nous le faisons déjà car la gendarmerie nationale française a apporté à la procureure générale et aux Ukrainiens le soutien d'identification, notamment à Boutcha. Dans les jours qui viennent, un laboratoire ADN va être mis à disposition des Ukrainiens pour poursuivre dans cette voie. D'ailleurs, la formation des Ukrainiens va démarrer dès cette semaine. Je pense que ces crimes ne peuvent pas rester impunis.
Gérard Larcher, le président du Sénat, qui s'est déplacé samedi à Boutcha en Ukraine, indique sur franceinfo qu'il souhaite "accompagner l'avancée de l'Ukraine vers le statut de candidat à l'Union européenne".
Article rédigé par franceinfo
"Vous ne sortez pas indemne d'une visite dans les villes martyres du pays", a déclaré dimanche 10 juillet sur franceinfo le président du Sénat Gérard Larcher, qui s'est déplacé samedi à Boutcha en Ukraine, où le 2 avril, des journalistes découvraient 20 corps de civils abattus, premières indications des atrocités et destructions commises pendant l'occupation russe de ces banlieues du nord-ouest de Kiev. Le président Larcher a aussi prononcé un discours devant le parlement ukrainien et rencontré Volodymyr Zelensky. Il dit vouloir "accompagner l'avancée de l'Ukraine vers le statut de candidat à l'Union européenne".
franceinfo : Est-ce que les drapeaux français et européens déployés devant vous au Parlement ukrainien vous ont marqués ?
Gérard Larcher : Bien entendu. Parler devant un Parlement de pays en guerre, c'est l'affirmation que la guerre n'a pas arrêté la démocratie parlementaire en Ukraine. J'ai trouvé assez exceptionnel que près de 400 députés soient présents hier au Parlement, venant des quatre coins de l'Ukraine, ce qui démontrait que c'était toute l'Ukraine qui était rassemblée avec une détermination qui est extrêmement forte. J'ai vu un peuple à la fois très digne et déterminé, avec une forme de sérénité.
Vous avez aussi rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Souhaitez-vous que le pays recueille sans tarder les fruits concrets de son statut de candidat à l'Union européenne ?
En tous les cas, nous souhaitons accompagner l'avancée de l'Ukraine vers le statut de candidat à l'Union européenne. Voilà pourquoi nous avons proposé au Parlement ukrainien un protocole pour les accompagner car il y a beaucoup de textes législatifs ou de modifications de pratiques institutionnelles et nous avons donc partagé une convention.
Nous souhaitons que d'autres parlements nationaux de l'Union européenne nous rejoignent dans ce soutien à l'Ukraine qui nous semble extrêmement important. Nos amis ukrainiens sont très conscients du délai. Ils souhaitent naturellement qu'il soit le plus court possible. La Commission européenne a fixé un certain nombre d'objectifs en matière d'État de droit, en matière de minorités et de lutte anti-corruption pour la fin de l'année. Nous avons trouvé un Parlement prêt à tous ces efforts là, tous groupes confondus.
Vous avez répété cette intention française de soutenir l'Ukraine dans la durée et y compris au niveau militaire, que le pays puisse se défendre à parité d'armements avec son agresseur, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Est-ce que vous avez promis plus d'armes françaises au président ukrainien ?
Il ne s'agit pas de promettre. Cette décision appartient au président de la République dans la Constitution de la Ve République. Cependant, naturellement, je vais transmettre au président Macron les propos, ce que m'a exprimé le président Zelensky, à savoir lutter à armes égales. C'est un peuple qui se bat avec beaucoup de courage. La préoccupation du président Zelensky est de préserver au maximum ses soldats. Ces hommes ont besoin de moyens de protection, de véhicules blindés qui les protègent. Je voudrais quand même dire aux auditeurs de franceinfo que vous ne sortez pas indemne de la visite des villes martyres du pays quand vous y allez. Quand vous allez à la rencontre des élus, quand vous allez à la rencontre des prêtres qui ont inhumé dans des fosses communes, je dois dire que vous en sortez pas indemne.
La Russie est accusée de crime de guerre. La France doit-elle jouer un rôle dans les enquêtes internationales ?
Nous le faisons déjà car la gendarmerie nationale française a apporté à la procureure générale et aux Ukrainiens le soutien d'identification, notamment à Boutcha. Dans les jours qui viennent, un laboratoire ADN va être mis à disposition des Ukrainiens pour poursuivre dans cette voie. D'ailleurs, la formation des Ukrainiens va démarrer dès cette semaine. Je pense que ces crimes ne peuvent pas rester impunis.
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Re: En France
Orange avec Media Services, publié le mercredi 27 juillet 2022 à 21h30
En tournée africaine au même moment que le chef de la diplomatie russe, le président français a également accusé Vladimir Poutine de mener une "guerre impérialiste continentale contre l'Ukraine".
Une missive lancée par le président français à son homologue russe. En visite au Bénin, Emmanuel Macron a accusé mercredi 27 juillet la Russie d'être "l'une des dernières puissances impériales coloniales" et de mener une nouvelle forme de "guerre hybride" dans le monde.
En visite au Bénin, Emmanuel Macron compare la Russie à une puissance colonialepar euronews (en français)
Cinq mois après le début de la guerre en Ukraine, le président français ne cesse de hausser le ton contre la politique de Vladimir Poutine, en affirmant que "quand on dit les choses et qu'on essaie de les qualifier", "on se donne les moyens" de peser sur les événements. Depuis son arrivée en Afrique, au Cameroun mardi puis au Bénin mercredi, il a ainsi multiplié les critiques envers Moscou alors que, dans le même temps, le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov, était également en tournée africaine pour affirmer son attachement au continent.
La Russie a décidé "d'envahir un pays voisin pour y défendre ses intérêts", a affirmé Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse avec son homologue béninois Patrice Talon à Cotonou. "Je parle sur un continent (l'Afrique), qui a subi les impérialismes coloniaux", a-t-il tenu à souligner.
A Yaoundé puis à Cotonou, le président français a cherché à mettre en garde les capitales africaines contre le "nouveau type de guerre mondiale hybride" que mène Moscou, qui "a décidé que l'information, l'énergie et l'alimentation étaient des instruments militaires mis au service" de la guerre en Ukraine. La veille, il avait dénoncé sans ambages "l'hypocrisie", entendue "en particulier sur le continent africain", consistant à ne pas reconnaître clairement que la Russie menait "une agression unilatérale" en Ukraine "parce qu'il y a des pressions diplomatiques".
À l'instar du président camerounais Paul Biya, plusieurs dirigeants africains ne condamnent pas officiellement l'intervention russe, ce qui est le cas également au Moyen-Orient. Le sujet devrait être abordé au dîner qu'Emmanuel Macron partagera jeudi à l'Élysée avec l'homme fort de l'Arabie Saoudite, Mohammed ben Salmane. Répondant à distance, Sergueï Lavrov a affirmé en Ouganda que la Russie n'était pas responsable des "crises de l'énergie et des denrées alimentaires", dénonçant "une campagne très bruyante autour de cela".
La Russie est également ciblée par Emmanuel Macron pour son activisme en Afrique, notamment par l'intermédiaire du sulfureux groupe paramilitaire Wagner, qui vient, selon lui, "en soutien soit à des pouvoirs politiques affaiblis qui ont du mal à s'assumer soit à des juntes illégitimes", en Centrafrique et au Mali. A contrario, le président français promeut sa nouvelle vision des relations entre la France et l'Afrique, en présentant le Bénin comme l'un des pays tests de cette volonté d'établir un "partenariat gagnant-gagnant".
Les relations avec Paris "sont décomplexées et débarrassées des pesanteurs du passé", s'est félicité le président béninois Patrice Talon, en ne cachant pas la complicité établie avec son homologue français. Le principal facteur de cette embellie est lié à la restitution au Bénin par la France de 26 œuvres des trésors royaux d'Abomey (sud), capitale du Royaume du Dahomey, qui avaient été pillées en 1892 par les troupes coloniales françaises.
"Ces restitutions ont changé l'image de la France en montrant qu'il était possible d'établir une relation d'égal à égal et de dissiper le sentiment des Béninois que les Français avaient toujours un complexe de supériorité", explique José Pliya, conseiller de Patrice Talon pour le patrimoine. Après avoir visité l'exposition de ces trésors à Cotonou, Emmanuel Macron a assuré que ce processus allait continuer alors que les Béninois souhaiteraient le retour au pays d'autres œuvres symboliques, comme la sculpture du Dieu Gou, détenue par le Musée du Louvre.
Il a également affirmé que la France serait "toujours en soutien" du Bénin pour sa sécurité, notamment en termes de renseignements et d'équipements, pour faire face à la multiplication d'attaques jihadistes dans le nord, à la frontière avec le Burkina Faso et le Niger. Mais Patrice Talon a exhorté Paris à "aller plus vite" dans la fourniture d'équipements, notamment de drones.
Soucieux de mettre en avant le rôle des organisations régionales, Emmanuel Macron s'est dit "disposé" à participer à une réunion de "l'Initiative d'Accra" qui rassemble six pays d'Afrique de l'Ouest dans la lutte antijihadiste. Dans le même objectif, il est attendu en Guinée Bissau pour discuter jeudi avec son président qui vient de prendre la présidence de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
En tournée africaine au même moment que le chef de la diplomatie russe, le président français a également accusé Vladimir Poutine de mener une "guerre impérialiste continentale contre l'Ukraine".
Une missive lancée par le président français à son homologue russe. En visite au Bénin, Emmanuel Macron a accusé mercredi 27 juillet la Russie d'être "l'une des dernières puissances impériales coloniales" et de mener une nouvelle forme de "guerre hybride" dans le monde.
En visite au Bénin, Emmanuel Macron compare la Russie à une puissance colonialepar euronews (en français)
Cinq mois après le début de la guerre en Ukraine, le président français ne cesse de hausser le ton contre la politique de Vladimir Poutine, en affirmant que "quand on dit les choses et qu'on essaie de les qualifier", "on se donne les moyens" de peser sur les événements. Depuis son arrivée en Afrique, au Cameroun mardi puis au Bénin mercredi, il a ainsi multiplié les critiques envers Moscou alors que, dans le même temps, le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov, était également en tournée africaine pour affirmer son attachement au continent.
La Russie a décidé "d'envahir un pays voisin pour y défendre ses intérêts", a affirmé Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse avec son homologue béninois Patrice Talon à Cotonou. "Je parle sur un continent (l'Afrique), qui a subi les impérialismes coloniaux", a-t-il tenu à souligner.
A Yaoundé puis à Cotonou, le président français a cherché à mettre en garde les capitales africaines contre le "nouveau type de guerre mondiale hybride" que mène Moscou, qui "a décidé que l'information, l'énergie et l'alimentation étaient des instruments militaires mis au service" de la guerre en Ukraine. La veille, il avait dénoncé sans ambages "l'hypocrisie", entendue "en particulier sur le continent africain", consistant à ne pas reconnaître clairement que la Russie menait "une agression unilatérale" en Ukraine "parce qu'il y a des pressions diplomatiques".
À l'instar du président camerounais Paul Biya, plusieurs dirigeants africains ne condamnent pas officiellement l'intervention russe, ce qui est le cas également au Moyen-Orient. Le sujet devrait être abordé au dîner qu'Emmanuel Macron partagera jeudi à l'Élysée avec l'homme fort de l'Arabie Saoudite, Mohammed ben Salmane. Répondant à distance, Sergueï Lavrov a affirmé en Ouganda que la Russie n'était pas responsable des "crises de l'énergie et des denrées alimentaires", dénonçant "une campagne très bruyante autour de cela".
La Russie est également ciblée par Emmanuel Macron pour son activisme en Afrique, notamment par l'intermédiaire du sulfureux groupe paramilitaire Wagner, qui vient, selon lui, "en soutien soit à des pouvoirs politiques affaiblis qui ont du mal à s'assumer soit à des juntes illégitimes", en Centrafrique et au Mali. A contrario, le président français promeut sa nouvelle vision des relations entre la France et l'Afrique, en présentant le Bénin comme l'un des pays tests de cette volonté d'établir un "partenariat gagnant-gagnant".
Les relations avec Paris "sont décomplexées et débarrassées des pesanteurs du passé", s'est félicité le président béninois Patrice Talon, en ne cachant pas la complicité établie avec son homologue français. Le principal facteur de cette embellie est lié à la restitution au Bénin par la France de 26 œuvres des trésors royaux d'Abomey (sud), capitale du Royaume du Dahomey, qui avaient été pillées en 1892 par les troupes coloniales françaises.
"Ces restitutions ont changé l'image de la France en montrant qu'il était possible d'établir une relation d'égal à égal et de dissiper le sentiment des Béninois que les Français avaient toujours un complexe de supériorité", explique José Pliya, conseiller de Patrice Talon pour le patrimoine. Après avoir visité l'exposition de ces trésors à Cotonou, Emmanuel Macron a assuré que ce processus allait continuer alors que les Béninois souhaiteraient le retour au pays d'autres œuvres symboliques, comme la sculpture du Dieu Gou, détenue par le Musée du Louvre.
Il a également affirmé que la France serait "toujours en soutien" du Bénin pour sa sécurité, notamment en termes de renseignements et d'équipements, pour faire face à la multiplication d'attaques jihadistes dans le nord, à la frontière avec le Burkina Faso et le Niger. Mais Patrice Talon a exhorté Paris à "aller plus vite" dans la fourniture d'équipements, notamment de drones.
Soucieux de mettre en avant le rôle des organisations régionales, Emmanuel Macron s'est dit "disposé" à participer à une réunion de "l'Initiative d'Accra" qui rassemble six pays d'Afrique de l'Ouest dans la lutte antijihadiste. Dans le même objectif, il est attendu en Guinée Bissau pour discuter jeudi avec son président qui vient de prendre la présidence de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
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Re: En France
LA FRANCE "EXPRIME SON HORREUR" FACE AUX ACCUSATIONS D'ACTES DE TORTURES CONTRE DES PRISONNIERS DE GUERRE UKRAINIENS
Clément Boutin avec AFP
Le 30/07/2022 à 20:22
Une frappe contre la prison d'Olenivka a fait plus de 50 morts vendredi dans la région de Donetsk, sur le territoire occupé dans l'est de l'Ukraine. Elle contenait des prisonniers de guerre ukrainiens.
Au lendemain d'une frappe contre la prison d'Olenivka qui a fait "plus de 50 morts", selon les autorités ukrainiennes, la France a fait part ce samedi, dans un communiqué, de "son horreur devant les informations faisant état d’assassinats et d’actes de torture contre des prisonniers de guerre ukrainien" dans ce même centre de détention.
"Si ces informations devaient être confirmées, les auteurs et tous les responsables de tels crimes, qui violent de façon flagrante le droit international humanitaire, devront répondre de leurs actes. Parce qu’il ne peut y avoir d’impunité pour les crimes de guerre, la France coopère activement tant avec les autorités judiciaires ukrainiennes qu’avec la Cour Pénale Internationale", a poursuivi France Diplomatie.
L'Union européenne a condamné vendredi soir "les atrocités commises par les forces armées russes et leurs supplétifs", dans un communiqué de son chef de la diplomatie Josep Borrell visant à la fois le bombardement de la prison et des accusations de torture et d'émasculation d'un prisonnier ukrainien, dont une vidéo a circulé sur les réseaux sociaux.
Vendredi soir, Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, a qualifié de "crime de guerre russe délibéré" le bombardement de la prison à Olenivka, dans la région de Donetsk, sur le territoire occupé dans l'est de l'Ukraine. Dans un premier temps, c'est Moscou qui avait mis en cause Kiev, le comité d'enquête russe ayant accusé les forces ukrainiennes d'avoir "tiré sur la prison où sont détenus les membres du régiment Azov, utilisant des projectiles américains du système Himars".
Mais l'Ukraine a ensuite très vite démenti avoir visé des infrastructures civiles ou des prisonniers de guerre, assurant que l'armée "adhère pleinement aux principes et aux normes du droit international humanitaire".
L'état-major ukrainien a estimé qu'il s'agissait ainsi d'"accuser l'Ukraine d'avoir commis des crimes de guerre" et de "camoufler les tortures de prisonniers et les exécutions" qui y ont été "perpétrées". Selon le renseignement ukrainien, l'attaque "a été réalisée par des mercenaires de la division Wagner" et "n'a pas été coordonnée avec la direction" du ministère russe de la Défense, a ensuite précisé l'état-major ukrainien.
Clément Boutin avec AFP
Dans un communiqué, l'Élysée a fait état de l'entretien qu'Emmanuel Macron a eu avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, ce lundi 1er août 2022.
« Quelques jours après un nouveau massacre perpétré par les forces armées russes à Olenivka, et alors que les crimes de guerre se multiplient, le Président de la République a réaffirmé son soutien au peuple ukrainien et à sa résistance, et a dit sa détermination à faire en sorte que ces crimes ne restent pas impunis. Après l’envoi d’une équipe d’experts médico-légaux sur place, la France poursuit son soutien en la matière avec le don d’un laboratoire mobile d’analyse ADN », peut-on lire dans un communiqué publié sur le site de l’Élysée.
Le président de la République et le président ukrainien sont convenus de poursuivre leurs efforts conjoints pour contrer la désinformation russe à l’échelle mondiale.
Emmanuel Macron a salué le départ aujourd’hui du Port d’Odessa d’un premier navire transportant des céréales ukrainiennes. Il a de même indiqué que les efforts européens pour exporter les grains ukrainiens par voies terrestre et fluviale se poursuivront dans le cadre des corridors de solidarité.
Le président français a confirmé à son homologue ukrainien la volonté de la France de poursuivre le soutien aux forces armées ukrainiennes afin de leur permettre de résister à l’agression de la Russie, mais aussi d’assurer un soutien macroéconomique de court terme de l’Ukraine et à la reconstruction du pays.
Clément Boutin avec AFP
Le 30/07/2022 à 20:22
Une frappe contre la prison d'Olenivka a fait plus de 50 morts vendredi dans la région de Donetsk, sur le territoire occupé dans l'est de l'Ukraine. Elle contenait des prisonniers de guerre ukrainiens.
Au lendemain d'une frappe contre la prison d'Olenivka qui a fait "plus de 50 morts", selon les autorités ukrainiennes, la France a fait part ce samedi, dans un communiqué, de "son horreur devant les informations faisant état d’assassinats et d’actes de torture contre des prisonniers de guerre ukrainien" dans ce même centre de détention.
"Si ces informations devaient être confirmées, les auteurs et tous les responsables de tels crimes, qui violent de façon flagrante le droit international humanitaire, devront répondre de leurs actes. Parce qu’il ne peut y avoir d’impunité pour les crimes de guerre, la France coopère activement tant avec les autorités judiciaires ukrainiennes qu’avec la Cour Pénale Internationale", a poursuivi France Diplomatie.
L'Union européenne a condamné vendredi soir "les atrocités commises par les forces armées russes et leurs supplétifs", dans un communiqué de son chef de la diplomatie Josep Borrell visant à la fois le bombardement de la prison et des accusations de torture et d'émasculation d'un prisonnier ukrainien, dont une vidéo a circulé sur les réseaux sociaux.
Vendredi soir, Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, a qualifié de "crime de guerre russe délibéré" le bombardement de la prison à Olenivka, dans la région de Donetsk, sur le territoire occupé dans l'est de l'Ukraine. Dans un premier temps, c'est Moscou qui avait mis en cause Kiev, le comité d'enquête russe ayant accusé les forces ukrainiennes d'avoir "tiré sur la prison où sont détenus les membres du régiment Azov, utilisant des projectiles américains du système Himars".
Mais l'Ukraine a ensuite très vite démenti avoir visé des infrastructures civiles ou des prisonniers de guerre, assurant que l'armée "adhère pleinement aux principes et aux normes du droit international humanitaire".
L'état-major ukrainien a estimé qu'il s'agissait ainsi d'"accuser l'Ukraine d'avoir commis des crimes de guerre" et de "camoufler les tortures de prisonniers et les exécutions" qui y ont été "perpétrées". Selon le renseignement ukrainien, l'attaque "a été réalisée par des mercenaires de la division Wagner" et "n'a pas été coordonnée avec la direction" du ministère russe de la Défense, a ensuite précisé l'état-major ukrainien.
Clément Boutin avec AFP
Dans un communiqué, l'Élysée a fait état de l'entretien qu'Emmanuel Macron a eu avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, ce lundi 1er août 2022.
« Quelques jours après un nouveau massacre perpétré par les forces armées russes à Olenivka, et alors que les crimes de guerre se multiplient, le Président de la République a réaffirmé son soutien au peuple ukrainien et à sa résistance, et a dit sa détermination à faire en sorte que ces crimes ne restent pas impunis. Après l’envoi d’une équipe d’experts médico-légaux sur place, la France poursuit son soutien en la matière avec le don d’un laboratoire mobile d’analyse ADN », peut-on lire dans un communiqué publié sur le site de l’Élysée.
Le président de la République et le président ukrainien sont convenus de poursuivre leurs efforts conjoints pour contrer la désinformation russe à l’échelle mondiale.
Emmanuel Macron a salué le départ aujourd’hui du Port d’Odessa d’un premier navire transportant des céréales ukrainiennes. Il a de même indiqué que les efforts européens pour exporter les grains ukrainiens par voies terrestre et fluviale se poursuivront dans le cadre des corridors de solidarité.
Le président français a confirmé à son homologue ukrainien la volonté de la France de poursuivre le soutien aux forces armées ukrainiennes afin de leur permettre de résister à l’agression de la Russie, mais aussi d’assurer un soutien macroéconomique de court terme de l’Ukraine et à la reconstruction du pays.
Dernière édition par Caduce62 le Mar 2 Aoû - 12:43, édité 1 fois
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Re: En France
Selon Didier Leschi, le directeur de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), la France a déjà accueilli 99 000 Ukrainiens qui avaient quitté leur pays pour fuir la guerre.
« Nous avons en France 99 000 Ukrainiens qui bénéficient de l'allocation pour demandeur d'asile », explique Didier Leschi sur FranceInfo, en précisant que ce chiffre est proche de ce que prévoyait les autorités françaises en mars 2022 au moment du déclenchement de la guerre en Ukraine.
« Ces personnes sont dans une situation qui est mouvante avec certaines qui retournent en Ukraine et d'autres qui continuent d'arriver même si elles sont beaucoup moins qu'avant », a-t-il ajouté.
Le directeur de l'Ofii estime « possible » que l'appel du président ukrainien Volodymyr Zelenski à évacuer la région de Donetsk provoquerait un nouvel afflux d'Ukrainiens en France.
Selon Didier Leschi, l’État français et des collectivités locales organisent un accueil pour des réfugiés ukrainiens et « environ 20 000 personnes » sont accueillies chez des particuliers en France.
« Nous avons en France 99 000 Ukrainiens qui bénéficient de l'allocation pour demandeur d'asile », explique Didier Leschi sur FranceInfo, en précisant que ce chiffre est proche de ce que prévoyait les autorités françaises en mars 2022 au moment du déclenchement de la guerre en Ukraine.
« Ces personnes sont dans une situation qui est mouvante avec certaines qui retournent en Ukraine et d'autres qui continuent d'arriver même si elles sont beaucoup moins qu'avant », a-t-il ajouté.
Le directeur de l'Ofii estime « possible » que l'appel du président ukrainien Volodymyr Zelenski à évacuer la région de Donetsk provoquerait un nouvel afflux d'Ukrainiens en France.
Selon Didier Leschi, l’État français et des collectivités locales organisent un accueil pour des réfugiés ukrainiens et « environ 20 000 personnes » sont accueillies chez des particuliers en France.
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Re: En France
Centrale de Zaporijjia : Emmanuel Macron va s'entretenir avec Volodymyr Zelensky
Orange avec Media Services, publié le mardi 16 août 2022 à 11h50
Depuis fin juillet, plusieurs frappes, dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement, ont visé la centrale, sous contrôle russe, faisant craindre une catastrophe nucléaire.
Le président français Emmanuel Macron s'entretiendra par téléphone, mardi 16 août en fin de matinée, avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky de la situation à la centrale nucléaire de Zaporijjia, sous contrôle russe dans le sud de l'Ukraine et cible récurrente de frappes.
La centrale, la plus grande d'Europe, a été prise début mars par les troupes russes, au début de leur invasion de l'Ukraine lancée le 24 février. Depuis fin juillet, plusieurs frappes, dont les deux parties s'accusent mutuellement, ont visé le site, faisant craindre une catastrophe nucléaire et provoquant la semaine dernière une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.
Le dernier échange remonte au 1er août
Une "catastrophe" à la centrale menacerait l'Europe toute entière, a averti lundi Volodymyr Zelensky en accusant l'armée russe de "bombarder les villes et communautés des environs" depuis ce site nucléaire.
Le dernier échange téléphonique entre les deux responsables remonte au 1er août. Le président Macron, en vacances depuis le 29 juillet au fort de Brégançon (Var), avait alors salué la reprise des transports de céréales par mer depuis le sud de l'Ukraine, bloqués en raison de l'offensive russe.
Orange avec Media Services, publié le mardi 16 août 2022 à 11h50
Depuis fin juillet, plusieurs frappes, dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement, ont visé la centrale, sous contrôle russe, faisant craindre une catastrophe nucléaire.
Le président français Emmanuel Macron s'entretiendra par téléphone, mardi 16 août en fin de matinée, avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky de la situation à la centrale nucléaire de Zaporijjia, sous contrôle russe dans le sud de l'Ukraine et cible récurrente de frappes.
La centrale, la plus grande d'Europe, a été prise début mars par les troupes russes, au début de leur invasion de l'Ukraine lancée le 24 février. Depuis fin juillet, plusieurs frappes, dont les deux parties s'accusent mutuellement, ont visé le site, faisant craindre une catastrophe nucléaire et provoquant la semaine dernière une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.
Le dernier échange remonte au 1er août
Une "catastrophe" à la centrale menacerait l'Europe toute entière, a averti lundi Volodymyr Zelensky en accusant l'armée russe de "bombarder les villes et communautés des environs" depuis ce site nucléaire.
Le dernier échange téléphonique entre les deux responsables remonte au 1er août. Le président Macron, en vacances depuis le 29 juillet au fort de Brégançon (Var), avait alors salué la reprise des transports de céréales par mer depuis le sud de l'Ukraine, bloqués en raison de l'offensive russe.
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Re: En France
jivan a écrit:Bonjour,
Des dessins dits "humoristiques" et des articles de diverses Presses, je ne parle parlerai pas des infos sur des chaînes 24/24, "ils sont" nombreux ceux qui s'en "délectent", et n'ont pas encore saisi les réelles intentions de V. Poutine.
Des forums devenus "ternes"...........
Aujourd'hui "il" semble encore avoir un coup d'avance (je fais référence au jeu d'échecs), toutes les actions européennes semblent lui couler sur le dos comme sur les plumes d'un canard.
Je souhaite seulement me tromper dans mes diverses craintes, mais aujourd'hui je fais le triste constat de ce que je redoutais avant la fin février.
Cela semble de plus en plus clair, malheureusement.
Et je souhaite encore plus me tromper aujourd'hui pour que demain vive l'Ukraine.
Pourtant, lire Alain Besançon aurait été, non pas plus utile que lire les diverses Presses, mais préventif.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Besan%C3%A7on
Sur le livre de Arkady Joukovsky, il s'exprimait en préface assez clairement sur les intentions d'une Russie qui garde un cap sur ses réelles intentions.
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Re: En France
Orange avec Media Services, publié le mercredi 24 août 2022 à 15h20
À l'occasion de la fête nationale ukrainienne, le chef de l'État français a renouvelé son soutien à l'Ukraine, annonçant notamment qu'"un navire quittera le port de Marseille pour acheminer des vivres, du matériel médical et de réhabilitation d'urgence" vers l'Ukraine d'ici quelques jours.
Hasard du calendrier, l'Ukraine célèbre ce mercredi 24 août les 31 ans de l'indépendance ukrainienne vis-à-vis de l'URSS, six mois jour pour jour après l'invasion par la Russie. "Nous allons nous battre pour (notre terre) jusqu'au bout", a assuré le président Volodymyr Zelensky dans un discours pour le Jour de l'indépendance.
Emmanuel Macron a de son côté adressé un nouveau message de soutien aux Ukrainiens. "Nous nous mobilisons aujourd’hui et nous nous mobiliserons demain pour aider à la résistance militaire de l’Ukraine et des Ukrainiens, et aussi pour aider demain à reconstruire", assure le président français dans un message vidéo débutant et se terminant par quelques mots en ukrainien.
Il annonce notamment que, "dans quelques jours, un navire quittera le port de Marseille pour acheminer des vivres, du matériel médical et de réhabilitation d'urgence" vers l'Ukraine.
"Six mois jour pour jour après le début de la guerre, de cette agression russe contre l’Ukraine, vous pouvez en ce 31ème anniversaire de votre indépendance être fiers de ces 31 ans de la vie contemporaine de votre pays dans ses frontières, et de sa résistance exceptionnelle", affirme Emmanuel Macron, en dénonçant de nouveau "le choix funeste" fait par la Russie de lancer l'invasion du pays le 24 février.
À l'occasion de la fête nationale ukrainienne, le chef de l'État français a renouvelé son soutien à l'Ukraine, annonçant notamment qu'"un navire quittera le port de Marseille pour acheminer des vivres, du matériel médical et de réhabilitation d'urgence" vers l'Ukraine d'ici quelques jours.
Hasard du calendrier, l'Ukraine célèbre ce mercredi 24 août les 31 ans de l'indépendance ukrainienne vis-à-vis de l'URSS, six mois jour pour jour après l'invasion par la Russie. "Nous allons nous battre pour (notre terre) jusqu'au bout", a assuré le président Volodymyr Zelensky dans un discours pour le Jour de l'indépendance.
Emmanuel Macron a de son côté adressé un nouveau message de soutien aux Ukrainiens. "Nous nous mobilisons aujourd’hui et nous nous mobiliserons demain pour aider à la résistance militaire de l’Ukraine et des Ukrainiens, et aussi pour aider demain à reconstruire", assure le président français dans un message vidéo débutant et se terminant par quelques mots en ukrainien.
Il annonce notamment que, "dans quelques jours, un navire quittera le port de Marseille pour acheminer des vivres, du matériel médical et de réhabilitation d'urgence" vers l'Ukraine.
"Six mois jour pour jour après le début de la guerre, de cette agression russe contre l’Ukraine, vous pouvez en ce 31ème anniversaire de votre indépendance être fiers de ces 31 ans de la vie contemporaine de votre pays dans ses frontières, et de sa résistance exceptionnelle", affirme Emmanuel Macron, en dénonçant de nouveau "le choix funeste" fait par la Russie de lancer l'invasion du pays le 24 février.
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Re: En France
AFP, publié le mercredi 24 août 2022 à 13h41
La communauté ukrainienne de Nice a défilé mercredi sur la Promenade des Anglais à l'occasion du 31e anniversaire de l'indépendance de son pays, une célébration "d'autant plus importante" qu'elle est interdite à Kiev, six mois jour pour jour après l'invasion par la Russie.
"C'est d'autant plus important de célébrer cette fête que cette année, on ne fait pas de rassemblements en Ukraine car on a peur des bombardements", a relevé Irina Bourdelles, une résidente ukrainienne qui anime l'Association franco-ukrainienne Côte d'Azur (Afuca), organisatrice de la manifestation, auprès de l'AFP.
Ce Jour de l'indépendance intervient dans un contexte de forte tension, l'Ukraine redoutant de possibles "provocations russes répugnantes". Les autorités de Kiev ont interdit tout rassemblement public de lundi à jeudi dans la capitale, et dans le nord-est le gouverneur de la région de Kharkiv a ordonné un couvre-feu de mardi soir à jeudi matin.
A Nice, 350 personnes, selon la police, dont une grande majorité de femmes et d'enfants, ont marché pendant plus d'une heure sur les cinq kilomètres du célèbre front de mer de la Prom', rassemblés derrière une immense banderole de 15 mètres de long aux couleurs de leur pays, bleu et jaune.
De nombreuses personnes agitaient des drapeaux ou tenaient des ballons, quelques-unes avec des pancartes fustigeant le "dictateur" Poutine et la Russie qualifiée "d'État terroriste", et d'autres scandant des slogans hostiles au régime russe en demandant de "l'isoler".
"L'Ukraine moderne existe depuis trente et un ans et c'est seulement maintenant qu'on commence à comprendre le prix de l'indépendance", notait Artem, 36 ans, qui a souhaité rester anonyme, travaillant pour "une entreprise stratégique" d'Ukraine.
Le défilé s'est terminé par l'hymne national ukrainien repris en choeur par les participants devant le théâtre de Verdure où doit se tenir dans la soirée un marché et un concert à but caritatif. L'association Afuca espère notamment convoyer des médicaments à destination d'un hôpital pédiatrique du pays.
Selon les derniers chiffres communiqués à l'AFP par Didier Leschi, directeur général de l'Office français de l'immigration et de l'intégration, le département des Alpes-Maritimes accueillait au 23 août quelque 9.000 réfugiés ukrainiens, pour un total national dépassant désormais les 100.000 personnes six mois après le début du conflit.
La communauté ukrainienne de Nice a défilé mercredi sur la Promenade des Anglais à l'occasion du 31e anniversaire de l'indépendance de son pays, une célébration "d'autant plus importante" qu'elle est interdite à Kiev, six mois jour pour jour après l'invasion par la Russie.
"C'est d'autant plus important de célébrer cette fête que cette année, on ne fait pas de rassemblements en Ukraine car on a peur des bombardements", a relevé Irina Bourdelles, une résidente ukrainienne qui anime l'Association franco-ukrainienne Côte d'Azur (Afuca), organisatrice de la manifestation, auprès de l'AFP.
Ce Jour de l'indépendance intervient dans un contexte de forte tension, l'Ukraine redoutant de possibles "provocations russes répugnantes". Les autorités de Kiev ont interdit tout rassemblement public de lundi à jeudi dans la capitale, et dans le nord-est le gouverneur de la région de Kharkiv a ordonné un couvre-feu de mardi soir à jeudi matin.
A Nice, 350 personnes, selon la police, dont une grande majorité de femmes et d'enfants, ont marché pendant plus d'une heure sur les cinq kilomètres du célèbre front de mer de la Prom', rassemblés derrière une immense banderole de 15 mètres de long aux couleurs de leur pays, bleu et jaune.
De nombreuses personnes agitaient des drapeaux ou tenaient des ballons, quelques-unes avec des pancartes fustigeant le "dictateur" Poutine et la Russie qualifiée "d'État terroriste", et d'autres scandant des slogans hostiles au régime russe en demandant de "l'isoler".
"L'Ukraine moderne existe depuis trente et un ans et c'est seulement maintenant qu'on commence à comprendre le prix de l'indépendance", notait Artem, 36 ans, qui a souhaité rester anonyme, travaillant pour "une entreprise stratégique" d'Ukraine.
Le défilé s'est terminé par l'hymne national ukrainien repris en choeur par les participants devant le théâtre de Verdure où doit se tenir dans la soirée un marché et un concert à but caritatif. L'association Afuca espère notamment convoyer des médicaments à destination d'un hôpital pédiatrique du pays.
Selon les derniers chiffres communiqués à l'AFP par Didier Leschi, directeur général de l'Office français de l'immigration et de l'intégration, le département des Alpes-Maritimes accueillait au 23 août quelque 9.000 réfugiés ukrainiens, pour un total national dépassant désormais les 100.000 personnes six mois après le début du conflit.
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Re: En France
Le Président de la République s’est entretenu par téléphone avec le Président de l’Ukraine, M. Volodymyr ZELENSKY, ce lundi 5 septembre 2022.
Ils sont revenus sur la situation à la centrale de Zaporijjia et sur la mission de l’Agence internationale de l’énergie atomique qui s’y déroule. Le Président de la République a rappelé l’impérieuse nécessité de préserver la sûreté et la sécurité des installations nucléaires, qui ne peut passer que par un retrait des forces russes. Il a de même réaffirmé sa détermination à ce que la souveraineté ukrainienne sur la centrale soit respectée.
Le Président de la République a par ailleurs interrogé le Président ZELENSKY sur ses besoins militaires, humanitaires et économiques. Il a réitéré le plein soutien de la France pour que l’Ukraine soit restaurée dans ses droits les plus fondamentaux, à commencer par sa souveraineté, sa sécurité, et son intégrité territoriale.
Le Président de la République a également redit sa détermination à contrer la fracturation du monde face aux conséquences de la guerre et sous l’effet des manipulations de l’information de la Russie, et à continuer d’alerter sur la menace à la stabilité du monde que constitue tout relativisme quant au respect des normes élémentaires du droit international.
______________________________________________________
У понеділок, 5 вересня 2022 року, Президент Республіки провів телефонну розмову з Президентом України паном Володимиром ЗЕЛЕНСЬКИМ.
Вони обговорили ситуацію на Запорізькій АЕС та перебіг місії Міжнародного агентства з атомної енергії, яка там працює. Президент Республіки нагадав про нагальну необхідність зберегти надійність та безпеку ядерних об’єктів, що є можливим тільки за умови виведення російських військ. Він також вкотре наголосив на своїй рішучій підтримці збереження суверенітету України над ЗАЕС.
Президент Республіки також запитав Президента ЗЕЛЕНСЬКОГО про військові, гуманітарні та економічні потреби. Він підтвердив повну підтримку Францією відновлення найважливіших прав України, починаючи з її суверенітету, безпеки та територіальної цілісності.
Президент Республіки також підтвердив свій рішучий намір протистояти розколу світу внаслідок війни та маніпулювання інформацією з боку Росії, а також продовжувати застерігати щодо загрози стабільності світу, яку несе будь-яка релятивізація стосовно дотримання елементарних норм міжнародного права.
Ils sont revenus sur la situation à la centrale de Zaporijjia et sur la mission de l’Agence internationale de l’énergie atomique qui s’y déroule. Le Président de la République a rappelé l’impérieuse nécessité de préserver la sûreté et la sécurité des installations nucléaires, qui ne peut passer que par un retrait des forces russes. Il a de même réaffirmé sa détermination à ce que la souveraineté ukrainienne sur la centrale soit respectée.
Le Président de la République a par ailleurs interrogé le Président ZELENSKY sur ses besoins militaires, humanitaires et économiques. Il a réitéré le plein soutien de la France pour que l’Ukraine soit restaurée dans ses droits les plus fondamentaux, à commencer par sa souveraineté, sa sécurité, et son intégrité territoriale.
Le Président de la République a également redit sa détermination à contrer la fracturation du monde face aux conséquences de la guerre et sous l’effet des manipulations de l’information de la Russie, et à continuer d’alerter sur la menace à la stabilité du monde que constitue tout relativisme quant au respect des normes élémentaires du droit international.
______________________________________________________
У понеділок, 5 вересня 2022 року, Президент Республіки провів телефонну розмову з Президентом України паном Володимиром ЗЕЛЕНСЬКИМ.
Вони обговорили ситуацію на Запорізькій АЕС та перебіг місії Міжнародного агентства з атомної енергії, яка там працює. Президент Республіки нагадав про нагальну необхідність зберегти надійність та безпеку ядерних об’єктів, що є можливим тільки за умови виведення російських військ. Він також вкотре наголосив на своїй рішучій підтримці збереження суверенітету України над ЗАЕС.
Президент Республіки також запитав Президента ЗЕЛЕНСЬКОГО про військові, гуманітарні та економічні потреби. Він підтвердив повну підтримку Францією відновлення найважливіших прав України, починаючи з її суверенітету, безпеки та територіальної цілісності.
Президент Республіки також підтвердив свій рішучий намір протистояти розколу світу внаслідок війни та маніпулювання інформацією з боку Росії, а також продовжувати застерігати щодо загрози стабільності світу, яку несе будь-яка релятивізація стосовно дотримання елементарних норм міжнародного права.
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Re: En France
"SON PHYSIQUE N'A RIEN D'IMPRESSIONNANT": FRANÇOIS HOLLANDE SE CONFIE SUR VLADIMIR POUTINE:lol!:
-[BFMTV]]https://www.bfmtv.com/politique/son-physique-n-a-rien-d-impressionnant-francois-hollande-se-confie-sur-vladimir-poutine_AN-202209070255.html#xtor=CS9-144-[facebook]-[BFMTV]
Marie-Pierre Bourgeois
Le 07/09/2022 à 10:48
Vladimir Poutine et François Hollande au Kremlin le 26 novembre 2015 - Stéphane Sakutin/AFP
L'ancien président revient sur sa relation avec son homologue russe dans son dernier livre. Il y souligne son "art éhonté du mensonge très élaboré" qui "déconcerte" ses interlocuteurs.
En pleine guerre entre l'Ukraine et la Russie, les confidences de François Hollande détonnent. Dans Bouleversements, son nouveau livre, l'ancien chef de l'État raconte les coulisses de ses rencontres avec Vladimir Poutine.
"Contrairement à ce qu'il fait croire, son physique n'a rien d'impressionnant", relate ainsi l'ex président qui a négocié les accords de Minsk avec le dirigeant russe, signés en 2015.
"Un art éhonté du mensonge"
Il revient en détail sur un dîner au Kremlin dans le cadre de ces négociations à l'hiver 2014. Son homologue lui avait alors offert une lettre écrite par Napoléon à Moscou.
"C'était une attention habile autant que délicate. Poutine aime faire tomber les barrières et surprendre. Mais il est aussi capable de colères plus ou moins feintes dès qu'il sent une résistance", rapporte encore le socialiste.
Avant de détailler les techniques utilisées par son homogue russe pour avoir l'avantage sur son interlocuteur.
"Il pratique un art éhonté du mensonge très élaboré", "non le mensonge par ommission ni le simple arrangement avec la vérité mais le mensonge énorme, invraisemblable, et pour cette raison déconcertant", avance François Hollande.
Poutine "nous pense faibles"
Ce n'est pas la première fois que l'ancien locataire de l'Élysée tente de décrypter la psychologie de Vladimir Poutine.
"Il pense que nous sommes, nous Occidentaux, faibles, dans le court-terme et d'une certaine façon dans l'accommodement, que nous ne sommes pas prêts à nous battre pour notre indépendance, que nous sommes toujours prêts à faire des concessions", avait-il avancé sur BFMTV au début du conflit ukrainien.
De son côté, Emmanuel Macron continue de prôner la poursuite du dialogue avec la Russie, plus de six mois après le début de la guerre. "Il faut assumer de pouvoir continuer à parler à tout le monde", a-t-il ainsi expliqué le 1er septembre dernier devant les ambassadeurs.
Marie-Pierre Bourgeois
-[BFMTV]]https://www.bfmtv.com/politique/son-physique-n-a-rien-d-impressionnant-francois-hollande-se-confie-sur-vladimir-poutine_AN-202209070255.html#xtor=CS9-144-[facebook]-[BFMTV]
Marie-Pierre Bourgeois
Le 07/09/2022 à 10:48
Vladimir Poutine et François Hollande au Kremlin le 26 novembre 2015 - Stéphane Sakutin/AFP
L'ancien président revient sur sa relation avec son homologue russe dans son dernier livre. Il y souligne son "art éhonté du mensonge très élaboré" qui "déconcerte" ses interlocuteurs.
En pleine guerre entre l'Ukraine et la Russie, les confidences de François Hollande détonnent. Dans Bouleversements, son nouveau livre, l'ancien chef de l'État raconte les coulisses de ses rencontres avec Vladimir Poutine.
"Contrairement à ce qu'il fait croire, son physique n'a rien d'impressionnant", relate ainsi l'ex président qui a négocié les accords de Minsk avec le dirigeant russe, signés en 2015.
"Un art éhonté du mensonge"
Il revient en détail sur un dîner au Kremlin dans le cadre de ces négociations à l'hiver 2014. Son homologue lui avait alors offert une lettre écrite par Napoléon à Moscou.
"C'était une attention habile autant que délicate. Poutine aime faire tomber les barrières et surprendre. Mais il est aussi capable de colères plus ou moins feintes dès qu'il sent une résistance", rapporte encore le socialiste.
Avant de détailler les techniques utilisées par son homogue russe pour avoir l'avantage sur son interlocuteur.
"Il pratique un art éhonté du mensonge très élaboré", "non le mensonge par ommission ni le simple arrangement avec la vérité mais le mensonge énorme, invraisemblable, et pour cette raison déconcertant", avance François Hollande.
Poutine "nous pense faibles"
Ce n'est pas la première fois que l'ancien locataire de l'Élysée tente de décrypter la psychologie de Vladimir Poutine.
"Il pense que nous sommes, nous Occidentaux, faibles, dans le court-terme et d'une certaine façon dans l'accommodement, que nous ne sommes pas prêts à nous battre pour notre indépendance, que nous sommes toujours prêts à faire des concessions", avait-il avancé sur BFMTV au début du conflit ukrainien.
De son côté, Emmanuel Macron continue de prôner la poursuite du dialogue avec la Russie, plus de six mois après le début de la guerre. "Il faut assumer de pouvoir continuer à parler à tout le monde", a-t-il ainsi expliqué le 1er septembre dernier devant les ambassadeurs.
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Re: En France
UN GENDARME PICARD RADIÉ ET CONDAMNÉ À 2 MOIS DE PRISON AVEC SURSIS POUR AVOIR COMBATTU EN UKRAINE
AFP Le 14/09/2022 à 19:46
Une jeune homme de 25 ans a été traduit devant la chambre militaire du tribunal judiciaire de Lille pour avoir rallié les troupes de son pays d'origine, l'Ukraine, pour y combattre les Russes, a signalé Le Courrier Picard mardi. Le gendarme a été radié des cadres et a été condamné à deux mois de prison avec sursis.
Il aura bientôt 25 ans et, depuis cinq ans, il est gendarme, intégré au peloton de surveillance et d'intervention de Picardie, le PSIG. Ou plutôt était. Car, comme l'intéressé l'a lui-même reconnu au moment de comparaître devant la chambre militaire du tribunal militaire de Lille - et selon le récit livré ici par Le Courrier Picard qui a révélé l'affaire mardi - il a été "radié des cadres de la gendarmerie". Motif? Le militaire français a passé les derniers mois à combattre au sein de troupes étrangères, en l'occurrence, celles de l'Ukraine où il est né.
L'histoire commence le 28 mars dernier quand il ne se présente pas au peloton à l'issue de deux jours de repos. Il faut dire que la veille, il a embarqué dans un vol à destination de Cracovie, en Pologne, depuis l'aéroport de Beauvais, avant de rallier l'Ukraine. Là, il rejoint une légion de volontaires internationaux pour laquelle il ne tarde pas à servir, moyennant une simple formation au matériel employé sur place dispensée à ce gendarme membre d'une unité de choc en France et donc familier des armes et des opérations.
Arrivé un mois après l'invasion du pays par la Russie, il va passer les cinq suivants sous le drapeau bleu et jaune. Il a combattu les Russes à Kharkiv. "Je voulais franchir la frontière. Combattre. C’est ce que j’ai fait", a-t-il laconiquement commenté auprès du tribunal, d'après le compte-rendu du Courrier Picard.
Et il semble être reparti aussi simplement qu'il était venu. "C’est un retour de mon plein gré. Je voulais revoir la famille. Je souhaite rester", a-t-il assuré aux magistrats. Une fois de retour, il a retrouvé ses parents qui s'étaient opposés à son départ pour la bataille qui déchire l'est de l'Europe. Sa hiérarchie, à qui la nature de son voyage a été rapportée, ne le souhaitait pas non plus, évidemment, et a cherché à le persuader de revenir au bercail. En vain. Finalement, des agents se sont présentés à son domicile pour relever l'ADN du gendarme, afin de pouvoir l'identifier en cas de disparition sur le front.
Les propos du président de la chambre militaire du tribunal militaire de Lille, Mikaël Simoëns, cités là encore par le titre de presse locale, témoignent d'une certaine indulgence: "On peut être sensible à la force de votre engagement, du courage qu’il vous a fallu. Vous avez mis vos idées au service d’une cause. (...) Vous êtes allés combattre pour une puissance étrangère. (...) Vous êtes militaire français d’active."
C'est la raison pour laquelle, outre sa radiation, le gendarme a tout de même reçu une peine de deux mois de prison avec sursis. Sentence qui traduit toutefois une certaine mansuétude elle aussi, car il risquait jusqu'à cinq ans d'enfermement.
AFP Le 14/09/2022 à 19:46
Une jeune homme de 25 ans a été traduit devant la chambre militaire du tribunal judiciaire de Lille pour avoir rallié les troupes de son pays d'origine, l'Ukraine, pour y combattre les Russes, a signalé Le Courrier Picard mardi. Le gendarme a été radié des cadres et a été condamné à deux mois de prison avec sursis.
Il aura bientôt 25 ans et, depuis cinq ans, il est gendarme, intégré au peloton de surveillance et d'intervention de Picardie, le PSIG. Ou plutôt était. Car, comme l'intéressé l'a lui-même reconnu au moment de comparaître devant la chambre militaire du tribunal militaire de Lille - et selon le récit livré ici par Le Courrier Picard qui a révélé l'affaire mardi - il a été "radié des cadres de la gendarmerie". Motif? Le militaire français a passé les derniers mois à combattre au sein de troupes étrangères, en l'occurrence, celles de l'Ukraine où il est né.
L'histoire commence le 28 mars dernier quand il ne se présente pas au peloton à l'issue de deux jours de repos. Il faut dire que la veille, il a embarqué dans un vol à destination de Cracovie, en Pologne, depuis l'aéroport de Beauvais, avant de rallier l'Ukraine. Là, il rejoint une légion de volontaires internationaux pour laquelle il ne tarde pas à servir, moyennant une simple formation au matériel employé sur place dispensée à ce gendarme membre d'une unité de choc en France et donc familier des armes et des opérations.
Arrivé un mois après l'invasion du pays par la Russie, il va passer les cinq suivants sous le drapeau bleu et jaune. Il a combattu les Russes à Kharkiv. "Je voulais franchir la frontière. Combattre. C’est ce que j’ai fait", a-t-il laconiquement commenté auprès du tribunal, d'après le compte-rendu du Courrier Picard.
Et il semble être reparti aussi simplement qu'il était venu. "C’est un retour de mon plein gré. Je voulais revoir la famille. Je souhaite rester", a-t-il assuré aux magistrats. Une fois de retour, il a retrouvé ses parents qui s'étaient opposés à son départ pour la bataille qui déchire l'est de l'Europe. Sa hiérarchie, à qui la nature de son voyage a été rapportée, ne le souhaitait pas non plus, évidemment, et a cherché à le persuader de revenir au bercail. En vain. Finalement, des agents se sont présentés à son domicile pour relever l'ADN du gendarme, afin de pouvoir l'identifier en cas de disparition sur le front.
Les propos du président de la chambre militaire du tribunal militaire de Lille, Mikaël Simoëns, cités là encore par le titre de presse locale, témoignent d'une certaine indulgence: "On peut être sensible à la force de votre engagement, du courage qu’il vous a fallu. Vous avez mis vos idées au service d’une cause. (...) Vous êtes allés combattre pour une puissance étrangère. (...) Vous êtes militaire français d’active."
C'est la raison pour laquelle, outre sa radiation, le gendarme a tout de même reçu une peine de deux mois de prison avec sursis. Sentence qui traduit toutefois une certaine mansuétude elle aussi, car il risquait jusqu'à cinq ans d'enfermement.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: En France
AFP, publié le mardi 20 septembre 2022 à 23h18
"Ne nous résignons pas à la fracture du monde", a lancé mardi Emmanuel Macron à l'ONU en exhortant les dirigeants du monde entier à rejeter "le nouvel ordre" de division que cherche à imposer la Russie "impérialiste" avec la guerre en Ukraine.
Dans un plaidoyer parfois enflammé tranchant avec le ton posé des discours à l'Assemblée générale des Nations unies, le président français a appelé à inventer de "nouvelles coopérations" pour relever les défis qui se posent au monde, des conflits au dérèglement climatique en passant par les pandémies.
"La situation de notre planète accroît nos exigences", a-t-il déclaré, en souhaitant "un sursaut collectif" pour "bâtir un nouveau contrat entre le nord et le sud".
Cet impératif est rendu d'autant plus urgent par la guerre en Ukraine initiée par la Russie et son président Vladimir Poutine. "Nous avons tous un rôle pour y mettre un terme car nous en payons tous le prix", a-t-il affirmé.
- "Âge des impérialismes" -
"Ce à quoi nous assistons depuis le 24 février est un retour à l'âge des impérialismes et des colonies", a martelé Emmanuel Macron. Or "qui est hégémonique aujourd'hui si ce n'est la Russie?".
Le chef de l'Etat cherche ainsi à démonter l'idée que la guerre en Ukraine est un conflit régional résultant de l'opposition entre les Occidentaux et la Russie et, au delà, le reste du monde. De ce fait, de nombreuses capitales, en Afrique, en Asie ou au Moyen-Orient, refusent de condamner Moscou.
"L'impérialisme contemporain n'est pas européen ou occidental et prend la forme d'une invasion territoriale adossée à une guerre hybride mondialisée qui utilise le prix de l'énergie, la sécurité alimentaire, la sûreté nucléaire, l'accès à l'information et les mouvements de population comme des armes de division et de destruction", a dénoncé Emmanuel Macron.
- "Cynisme" -
Face à cela, les pays "qui se taisent aujourd'hui servent malgré eux, ou secrètement, avec une certaine complicité, la cause d'un nouvel impérialisme, d'un cynisme contemporain qui désagrège notre ordre international sans lequel la paix n'est possible", selon lui.
A plus long terme, Emmanuel Macron prévient que cette "tentative de partition du monde (...) renforce la tension entre les États-Unis et la Chine", notamment dans la zone indo-pacifique, l'une des priorités stratégiques de la France.
Ces derniers mois, le président français a régulièrement tancé les pays restés neutres, notamment lors d'une visite en juillet au Cameroun où il avait dénoncé le silence face à la "présence hybride" de la Russie en Afrique, notamment au Mali.
Il devait de nouveau porter ce message au cours d'un dîner auquel étaient conviés mardi à New York les présidents ivoirien, colombien, argentin et des ministres indien, indonésien ou égyptien.
Intervenant à l'ONU, le président sénégalais Macky Sall a affirmé que l'Afrique avait "assez subi le fardeau de l'Histoire" et ne voulait pas être "le foyer d'une nouvelle Guerre froide" entre la Russie et les pays occidentaux.
De son côté, Emmanuel Macron a de nouveau défendu le programme Farm, "qui permet d'approvisionner les pays vulnérables à bas prix", et annoncé que la France allait financer "l'évacuation du blé ukrainien à destination de la Somalie", dont une partie de la population souffre de famine, en soutien au Programme alimentaire mondial (PAM).
"Ne nous résignons pas à la fracture du monde", a lancé mardi Emmanuel Macron à l'ONU en exhortant les dirigeants du monde entier à rejeter "le nouvel ordre" de division que cherche à imposer la Russie "impérialiste" avec la guerre en Ukraine.
Dans un plaidoyer parfois enflammé tranchant avec le ton posé des discours à l'Assemblée générale des Nations unies, le président français a appelé à inventer de "nouvelles coopérations" pour relever les défis qui se posent au monde, des conflits au dérèglement climatique en passant par les pandémies.
"La situation de notre planète accroît nos exigences", a-t-il déclaré, en souhaitant "un sursaut collectif" pour "bâtir un nouveau contrat entre le nord et le sud".
Cet impératif est rendu d'autant plus urgent par la guerre en Ukraine initiée par la Russie et son président Vladimir Poutine. "Nous avons tous un rôle pour y mettre un terme car nous en payons tous le prix", a-t-il affirmé.
- "Âge des impérialismes" -
"Ce à quoi nous assistons depuis le 24 février est un retour à l'âge des impérialismes et des colonies", a martelé Emmanuel Macron. Or "qui est hégémonique aujourd'hui si ce n'est la Russie?".
Le chef de l'Etat cherche ainsi à démonter l'idée que la guerre en Ukraine est un conflit régional résultant de l'opposition entre les Occidentaux et la Russie et, au delà, le reste du monde. De ce fait, de nombreuses capitales, en Afrique, en Asie ou au Moyen-Orient, refusent de condamner Moscou.
"L'impérialisme contemporain n'est pas européen ou occidental et prend la forme d'une invasion territoriale adossée à une guerre hybride mondialisée qui utilise le prix de l'énergie, la sécurité alimentaire, la sûreté nucléaire, l'accès à l'information et les mouvements de population comme des armes de division et de destruction", a dénoncé Emmanuel Macron.
- "Cynisme" -
Face à cela, les pays "qui se taisent aujourd'hui servent malgré eux, ou secrètement, avec une certaine complicité, la cause d'un nouvel impérialisme, d'un cynisme contemporain qui désagrège notre ordre international sans lequel la paix n'est possible", selon lui.
A plus long terme, Emmanuel Macron prévient que cette "tentative de partition du monde (...) renforce la tension entre les États-Unis et la Chine", notamment dans la zone indo-pacifique, l'une des priorités stratégiques de la France.
Ces derniers mois, le président français a régulièrement tancé les pays restés neutres, notamment lors d'une visite en juillet au Cameroun où il avait dénoncé le silence face à la "présence hybride" de la Russie en Afrique, notamment au Mali.
Il devait de nouveau porter ce message au cours d'un dîner auquel étaient conviés mardi à New York les présidents ivoirien, colombien, argentin et des ministres indien, indonésien ou égyptien.
Intervenant à l'ONU, le président sénégalais Macky Sall a affirmé que l'Afrique avait "assez subi le fardeau de l'Histoire" et ne voulait pas être "le foyer d'une nouvelle Guerre froide" entre la Russie et les pays occidentaux.
De son côté, Emmanuel Macron a de nouveau défendu le programme Farm, "qui permet d'approvisionner les pays vulnérables à bas prix", et annoncé que la France allait financer "l'évacuation du blé ukrainien à destination de la Somalie", dont une partie de la population souffre de famine, en soutien au Programme alimentaire mondial (PAM).
Caduce62- Messages : 15239
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Re: En France
Il faut que le monde mette "le maximum de pression" sur Vladimir Poutine, appelle Emmanuel Macron
Orange avec Media Services, publié le mercredi 21 septembre 2022 à 19h08
Les choix du président russe Vladimir Poutine vont "au contraire du sens de l'Histoire, des intérêts de la Russie et évidemment de la communauté internationale et conduit à isoler encore davantage la Russie dans le concert des nations", a estimé Emmanuel Macron ce mercredi 21 septembre devant la presse en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, à New York.
Le président français a réagi aux propos de Vladimir Poutine ce mercredi 21 septembre. Devant la presse, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, à New York, Emmanuel Macron a appelé la communauté internationale à "mettre le maximum de pression" sur le président russe Vladimir Poutine, qui s'est dit prêt à utiliser contre l'Occident "tous les moyens" de son arsenal.
"Je regrette profondément le choix du président Poutine d'entraîner son pays, en particulier la jeunesse, dans la guerre" en annonçant la mobilisation de réservistes, a ajouté le président français.
Il faut, a-t-il ajouté, que "nous mettions le maximum de pression sur le président Poutine pour qu'il cesse cette guerre qui n'a plus aucun sens", a-t-il poursuivi. Car ses choix vont "au contraire du sens de l'Histoire, des intérêts de la Russie et évidemment de la communauté internationale et conduit à isoler encore davantage la Russie dans le concert des nations", selon lui.
Emmanuel Macron a salué les déclarations de la Chine et de l'Inde qui ont "appelé au cessez-le-feu" en Ukraine. "Et donc la Russie est de plus en plus isolée et est en train de s'engager dans une guerre qu'elle est la seule à vouloir et qui est illégale et illégitime". "Plus personne ne comprend aujourd'hui les choix qui sont faits par la Russie", a-t-il relevé après avoir présidé une réunion avec des dirigeants d'Afrique et du Moyen-Orient et des responsables d'organisations internationales sur la crise alimentaire provoquée par la guerre.
Il s'est ensuite entretenu avec le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi de la situation des centrales nucléaires en Ukraine. Il devait s'entretenir avec le président américain Joe Biden dans l'après-midi.
Orange avec Media Services, publié le mercredi 21 septembre 2022 à 19h08
Les choix du président russe Vladimir Poutine vont "au contraire du sens de l'Histoire, des intérêts de la Russie et évidemment de la communauté internationale et conduit à isoler encore davantage la Russie dans le concert des nations", a estimé Emmanuel Macron ce mercredi 21 septembre devant la presse en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, à New York.
Le président français a réagi aux propos de Vladimir Poutine ce mercredi 21 septembre. Devant la presse, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, à New York, Emmanuel Macron a appelé la communauté internationale à "mettre le maximum de pression" sur le président russe Vladimir Poutine, qui s'est dit prêt à utiliser contre l'Occident "tous les moyens" de son arsenal.
"Je regrette profondément le choix du président Poutine d'entraîner son pays, en particulier la jeunesse, dans la guerre" en annonçant la mobilisation de réservistes, a ajouté le président français.
Il faut, a-t-il ajouté, que "nous mettions le maximum de pression sur le président Poutine pour qu'il cesse cette guerre qui n'a plus aucun sens", a-t-il poursuivi. Car ses choix vont "au contraire du sens de l'Histoire, des intérêts de la Russie et évidemment de la communauté internationale et conduit à isoler encore davantage la Russie dans le concert des nations", selon lui.
Emmanuel Macron a salué les déclarations de la Chine et de l'Inde qui ont "appelé au cessez-le-feu" en Ukraine. "Et donc la Russie est de plus en plus isolée et est en train de s'engager dans une guerre qu'elle est la seule à vouloir et qui est illégale et illégitime". "Plus personne ne comprend aujourd'hui les choix qui sont faits par la Russie", a-t-il relevé après avoir présidé une réunion avec des dirigeants d'Afrique et du Moyen-Orient et des responsables d'organisations internationales sur la crise alimentaire provoquée par la guerre.
Il s'est ensuite entretenu avec le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi de la situation des centrales nucléaires en Ukraine. Il devait s'entretenir avec le président américain Joe Biden dans l'après-midi.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: En France
AVIS DE RECHERCHE
Les camarades et amis : Mélenchon Jean Luc , Zemmour Eric, Le Pen Marine, Royale Ségolène sont priés de se présenter à 10H demain, samedi 24 septembre 2022, à l'Ambassade de la "Grande Russie" à Paris.
Ceci en vue de leur intégration militaire, néanmoins humaniste et solidaire.
Par avance, le camarade Vladimir Ilitch Poutine les en remercie.
Les camarades et amis : Mélenchon Jean Luc , Zemmour Eric, Le Pen Marine, Royale Ségolène sont priés de se présenter à 10H demain, samedi 24 septembre 2022, à l'Ambassade de la "Grande Russie" à Paris.
Ceci en vue de leur intégration militaire, néanmoins humaniste et solidaire.
Par avance, le camarade Vladimir Ilitch Poutine les en remercie.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: En France
Et en mettant la pression sur Poutine, encore d avantage, n' allons nous pas dans l escalade?Caduce62 a écrit:Il faut que le monde mette "le maximum de pression" sur Vladimir Poutine, appelle Emmanuel Macron
Orange avec Media Services, publié le mercredi 21 septembre 2022 à 19h08
Les choix du président russe Vladimir Poutine vont "au contraire du sens de l'Histoire, des intérêts de la Russie et évidemment de la communauté internationale et conduit à isoler encore davantage la Russie dans le concert des nations", a estimé Emmanuel Macron ce mercredi 21 septembre devant la presse en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, à New York.
Le président français a réagi aux propos de Vladimir Poutine ce mercredi 21 septembre. Devant la presse, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, à New York, Emmanuel Macron a appelé la communauté internationale à "mettre le maximum de pression" sur le président russe Vladimir Poutine, qui s'est dit prêt à utiliser contre l'Occident "tous les moyens" de son arsenal.
"Je regrette profondément le choix du président Poutine d'entraîner son pays, en particulier la jeunesse, dans la guerre" en annonçant la mobilisation de réservistes, a ajouté le président français.
Il faut, a-t-il ajouté, que "nous mettions le maximum de pression sur le président Poutine pour qu'il cesse cette guerre qui n'a plus aucun sens", a-t-il poursuivi. Car ses choix vont "au contraire du sens de l'Histoire, des intérêts de la Russie et évidemment de la communauté internationale et conduit à isoler encore davantage la Russie dans le concert des nations", selon lui.
Emmanuel Macron a salué les déclarations de la Chine et de l'Inde qui ont "appelé au cessez-le-feu" en Ukraine. "Et donc la Russie est de plus en plus isolée et est en train de s'engager dans une guerre qu'elle est la seule à vouloir et qui est illégale et illégitime". "Plus personne ne comprend aujourd'hui les choix qui sont faits par la Russie", a-t-il relevé après avoir présidé une réunion avec des dirigeants d'Afrique et du Moyen-Orient et des responsables d'organisations internationales sur la crise alimentaire provoquée par la guerre.
Il s'est ensuite entretenu avec le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi de la situation des centrales nucléaires en Ukraine. Il devait s'entretenir avec le président américain Joe Biden dans l'après-midi.
Lorsqu il s agit de Poutine, chacune de ses mesures est considérée comme une nouvelle escalade, mais les mesures outrancières que nous prenons à son égard pour mener une guerre économique et militaire par procuration, sont considérées comme un juste retour.
Nous ajoutons de l huile sur le feu et nous étonnons d en recevoir les méfaits.
Serions-nous dirigés par des élites autistes incapables de voir qu elles nous rapprochent d un point de non retour ?
SEBOU5500- Messages : 19
Date d'inscription : 23/09/2022
richard aime ce message
Re: En France
SEBOU5500 a écrit:Et en mettant la pression sur Poutine, encore d avantage, n' allons nous pas dans l escalade?Caduce62 a écrit:Il faut que le monde mette "le maximum de pression" sur Vladimir Poutine, appelle Emmanuel Macron
Orange avec Media Services, publié le mercredi 21 septembre 2022 à 19h08
Les choix du président russe Vladimir Poutine vont "au contraire du sens de l'Histoire, des intérêts de la Russie et évidemment de la communauté internationale et conduit à isoler encore davantage la Russie dans le concert des nations", a estimé Emmanuel Macron ce mercredi 21 septembre devant la presse en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, à New York.
Le président français a réagi aux propos de Vladimir Poutine ce mercredi 21 septembre. Devant la presse, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, à New York, Emmanuel Macron a appelé la communauté internationale à "mettre le maximum de pression" sur le président russe Vladimir Poutine, qui s'est dit prêt à utiliser contre l'Occident "tous les moyens" de son arsenal.
"Je regrette profondément le choix du président Poutine d'entraîner son pays, en particulier la jeunesse, dans la guerre" en annonçant la mobilisation de réservistes, a ajouté le président français.
Il faut, a-t-il ajouté, que "nous mettions le maximum de pression sur le président Poutine pour qu'il cesse cette guerre qui n'a plus aucun sens", a-t-il poursuivi. Car ses choix vont "au contraire du sens de l'Histoire, des intérêts de la Russie et évidemment de la communauté internationale et conduit à isoler encore davantage la Russie dans le concert des nations", selon lui.
Emmanuel Macron a salué les déclarations de la Chine et de l'Inde qui ont "appelé au cessez-le-feu" en Ukraine. "Et donc la Russie est de plus en plus isolée et est en train de s'engager dans une guerre qu'elle est la seule à vouloir et qui est illégale et illégitime". "Plus personne ne comprend aujourd'hui les choix qui sont faits par la Russie", a-t-il relevé après avoir présidé une réunion avec des dirigeants d'Afrique et du Moyen-Orient et des responsables d'organisations internationales sur la crise alimentaire provoquée par la guerre.
Il s'est ensuite entretenu avec le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi de la situation des centrales nucléaires en Ukraine. Il devait s'entretenir avec le président américain Joe Biden dans l'après-midi.
Lorsqu il s agit de Poutine, chacune de ses mesures est considérée comme une nouvelle escalade, mais les mesures outrancières que nous prenons à son égard pour mener une guerre économique et militaire par procuration, sont considérées comme un juste retour.
Nous ajoutons de l huile sur le feu et nous étonnons d en recevoir les méfaits.
Serions-nous dirigés par des élites autistes incapables de voir qu elles nous rapprochent d un point de non retour ?
L'escalade est inéluctable! Tu crois que Poutine va s'arrêter à l'Ukraine? Tout n'est que question de temps...
Gilles- Messages : 2455
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: En France
Ah merde, je viens de me faire avoir, j'ai répondu à un troll!
Gilles- Messages : 2455
Date d'inscription : 16/02/2019
richard aime ce message
L escalade est à présent inévitable
Compte tenu de la guerre économique que nous livrons à la Russie, l escalade est en effet désormais inévitable ce qui n était pas le cas au début du conflit lorsque nous aurions pu tout simplement renforcer notre flan est.
Aujourd'hui, nous nous sommes fermé des portes.
Aujourd'hui, nous nous sommes fermé des portes.
SEBOU5500- Messages : 19
Date d'inscription : 23/09/2022
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